• Quand les mairies sont dirigées par des femmes (au Brésil), quelle conséquences sur la gestion de la #crise_sanitaire ?
    Une des conclusions :

    We provide evidence that municipalities under female leadership had fewer deaths and hospitalizations per 100 thousand inhabitants and enforced more non-pharmaceutical interventions (e.g., mask usage and prohibition of gatherings). (...) Our findings provide credible causal evidence that female leaders outperformed male ones when dealing with a global policy issue.

    Source :

    Under Pressure : Women’s Leadership During the COVID-19 Crisis

    In this paper, we study the effect of women’s public leadership in times of crisis. More specifically, we use a regression discontinuity design in close mayoral races between male and female candidates to understand the impact of having a woman as a mayor during the COVID-19 pandemic in Brazil. We provide evidence that municipalities under female leadership had fewer deaths and hospitalizations per 100 thousand inhabitants and enforced more non-pharmaceutical interventions (e.g., mask usage and prohibition of gatherings). We also show that these results are not due to measures taken before the pandemic or other observable mayoral characteristics such as education or political preferences. Finally, we provide evidence that these effects are stronger in municipalities where Brazil’s far-right president, who publicly disavowed the importance of non-pharmaceutical interventions, had a higher vote share in the 2018 election. Overall, our findings provide credible causal evidence that female leaders outperformed male ones when dealing with a global policy issue. Moreover, our results also showcase the role local leaders can play in counteracting bad policies implemented by populist leaders at the national level.

    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3883010&mc_cid=af0c4948df
    #femmes #leadership #covid-19 #coronavirus #gestion_de_crise #maire #femmes_maires #Brésil

  • #Sûreté_nucléaire : l’#Anccli appelle à s’appuyer davantage sur les acteurs locaux
    https://www.banquedesterritoires.fr/surete-nucleaire-lanccli-appelle-sappuyer-davantage-sur-les-act

    « Dans le pays le plus nucléarisé au monde par nombre d’habitants, les moyens mis en œuvre pour protéger les Français sont inadaptés et insuffisants », s’alarme une nouvelle fois ce 4 mai l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (Anccli) qui regroupe la trentaine de commissions locales d’information (CLI) rattachées à chaque site #nucléaire français. Outre les 19 centrales d’EDF, il existe des sites de retraitement comme celui d’Orano à La Hague (Manche) ou encore des sites consacrés à la recherche. Chaque implantation compte une CLI regroupant élus, associations, syndicats, personnalités qualifiées, aux côtés des représentants de l’État et des opérateurs comme EDF, Orano ou le CEA. « Ça fait plus de 35 ans qu’on a le sentiment de prêcher dans le vide », a déploré lors d’une conférence de presse Jean-Claude Delalonde. Le président de l’Anccli depuis 2005 a poussé un « cri de révolte » pour alerter une nouvelle fois les autorités. « La pandémie et ses conséquences désastreuses devraient servir d’électrochoc », estime-t-il car « le risque zéro n’existe pas et un #accident_nucléaire peut arriver ».

    #iode #exercices #PPI #gestion_de_crise #sécurité_civile

  • #Vu_d’Allemagne. La #crise du #Covid rend inéluctable la réforme de l’État français

    En France, les nombreuses #bourdes dans la gestion de la crise due au Covid ont eu raison de l’#Etat_central, observe ce quotidien allemand : des #hiérarchies vieilles de plusieurs siècles sont désormais remises en question.

    Le président Macron s’est trouvé un nouveau mot : #piloter*, qui signifie “gouverner”, “prendre le commandement”. À l’entendre, on dirait qu’en cas de situation difficile il suffit que le chef tourne la barre d’une main tranquille pour que l’État et la société suivent le nouveau cap sans difficulté.

    Angela Merkel a dû elle aussi avoir récemment des moments où elle a rêvé que tout le monde la suive sans maugréer, même ces entêtés de ministres-présidents des Länder.

    Comme elle, Macron traverse à nouveau des temps difficiles. Pendant cette #pandémie, la France apparaît régulièrement en #mauvaise_posture dans l’étrange course internationale au nombre de #contaminations, #taux_d’incidence, #tests et #vaccinations. Et si leur voisin allemand a pu récemment déplorer son #fédéralisme, les Français commencent de plus en plus à désespérer de la centralisation de leur État.

    L’année 2020 a apporté les dernières preuves que celui-ci se trouve en pleine #crise_existentielle. Pendant que Macron parle de #pilotage, la société française se demande s’il y a vraiment un pilote dans le cockpit.

    L’#incompétence spectaculaire de l’État

    Le pays est désormais convaincu que l’État s’est révélé d’une incompétence spectaculaire depuis le début de la #crise_sanitaire. L’#élite française à la formation si parfaite, qui est admirée et imitée dans de nombreuses parties du monde, a collectivement échoué à un point qui fait paraître les problèmes de l’Allemagne presque ridicules à côté.

    Que cela concerne les #masques, les tests, les #tenues_de_protection et maintenant les #seringues, le chantier de la pandémie ressemble à un #dépotoir_chaotique. Le gouvernement a beau chercher à faire croire qu’il gère la crise de façon rationnelle et systématique, ce n’est souvent qu’une affirmation creuse. Dix jours après le début des vaccinations en Europe, 370 000 personnes avaient été vaccinées en Allemagne contre 7 000 en France.

    (...)

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-la-crise-du-covid-rend-ineluctable-la-reforme-d

    #France #réforme #Etat #coronavirus #covid-19 #gestion_de_crise #centralisation

    #paywall

    ping @karine4

    • #gouvernance (?)

      Le terme de gouvernance est à la mode. Et pourquoi s’en étonner ? La gouvernance désigne un concept commode. Une idée descriptive de la réalité, mais aussi un idéal normatif associé à la transparence, à l’éthique, à l’efficacité de l’action publique. La gouvernance devient dès lors un mot-talisman paré de tous les fantasmes associés à l’action publique, tout en revêtant le vocabulaire rassurant de l’objectivité technique. Le mot « gouvernance » fait sérieux tout en promettant des lendemains qui chantent aux théoriciens de l’action publique. Ce faisant, le discours de la gouvernance fait l’objet d’une double confusion. La première tient aux vertus qui lui sont associées, la seconde aux défauts qui lui sont imputés.

      https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-2010-2-page-207.htm

  • « Avec le coronavirus, notre vision du monde s’est rétrécie comme jamais » - Didier Fassin
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/24/didier-fassin-avec-le-coronavirus-notre-vision-du-monde-s-est-retrecie-comme

    Alors que la crise sanitaire est un phénomène qui touche l’ensemble de la planète, l’anthropologue pointe, dans un entretien au « Monde », la myopie des médias et des politiques qui ont focalisé leur attention sur notre relation à la pandémie.

    Anthropologue, sociologue et médecin, Didier Fassin est professeur à l’Institut d’étude avancée de Princeton et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est titulaire de la chaire annuelle de santé publique au Collège de France. Ses recherches ont été conduites dans plusieurs pays, notamment en Equateur sur la mortalité maternelle, en Afrique du Sud sur le sida, récemment aux Etats-Unis et en France sur la police, la justice et la prison. Récipiendaire en 2016 de la médaille d’or de l’anthropologie à l’Académie royale des sciences de Suède, il a été, en 2018, le premier chercheur en sciences sociales à recevoir la Nomis Distinguished Scientist Award.
    Ancien vice-président de Médecins sans frontières, il préside aujourd’hui le Comité pour la santé des exilés (Comede). Il a codirigé l’ouvrage Santé publique. L’Etat des savoirs, à La Découverte, et il est aussil’auteur, aux éditions du Seuil, de La Vie. Mode d’emploi critique (2018) et de Mort d’un voyageur. Une contre-enquête (2020).

    La plupart des gouvernements du monde ont choisi de mettre en œuvre des mesures draconiennes sans précédent pour éviter la progression de l’infection. Quel sens donner à ce choix ?

    Il faut noter que les mesures ont été d’autant plus draconiennes que les pouvoirs publics n’étaient pas préparés et que leurs réponses ont été tardives. On a alors fait rattraper aux citoyens le temps perdu par leurs gouvernants, et on a remplacé la prévention défaillante par une forme de police sanitaire avec un confinement rigoureusement contrôlé. C’est dans ces pays que l’interruption de l’activité économique et sociale a, en général, été la plus brutale et la plus radicale. Mais même là où l’épidémie a été mieux gérée, il y a eu une cessation de cette activité.

    Le phénomène est sans précédent. Il se paie d’un double sacrifice. Il y a d’abord une suspension partielle, et variable selon les contextes, de l’Etat de droit, qui va bien plus loin que les restrictions à la circulation, puisqu’elle touche l’équilibre entre les pouvoirs, la possibilité de manifester ou même de protester, le simple droit à mourir dans la dignité. Il y a ensuite une crise économique et sociale, qui se traduit par une récession, une montée du chômage, une austérité à venir et un très probable accroissement des inégalités qui vont laisser des traces d’autant plus profondes que les économies étaient fragiles et que l’Etat social était réduit.

    Or ce double sacrifice n’a qu’une raison d’être : sauver des vies, ou ce qui revient au même ici, éviter des morts. C’est une politique humanitaire. Conduite à l’échelle de la planète avec un coût aussi élevé, elle n’a pas d’équivalent dans l’histoire. Elle révèle la valeur supérieure accordée par nos sociétés à la vie, entendue comme vie simplement physique, ou même biologique. Que nous soyons prêts à tant de renoncements, imposés du reste de façon très inégale, devrait questionner.

    Dans « La Vie Mode d’emploi critique », vous vous demandez justement si toutes les vies ont la même valeur. Est-ce le cas dans le contexte présent ?

    Il est évident que non. On l’a vu avec la lenteur à réagir et, dans certains pays, l’absence même de réaction par rapport aux populations carcérales qui, dans de nombreuses prisons surpeuplées, se sont trouvées directement exposées au virus, de même que les surveillants qui en étaient souvent les vecteurs. L’empressement à protéger les vies des communs des mortels n’incluait pas les personnes détenues, comme si elles étaient moralement dépréciées, alors même que celles qui étaient les plus à risque, dans les institutions de court séjour comme nos maisons d’arrêt, étaient soit prévenues, donc présumées innocentes dans l’attente de leur jugement, soit condamnées, mais à des peines courtes pour des délits mineurs. Pourtant, il a fallu des mobilisations et des interventions fortes pour vaincre l’immobilisme des administrations et la réticence des politiques, et obtenir, ici ou là, des libérations anticipées, souvent en nombre insuffisant.

    On pourrait aussi évoquer les étrangers sans titre de séjour, voire les demandeurs d’asile, qu’on enferme dans des centres ou des camps sur les territoires nationaux ou dans des no man’s lands aux frontières. Les conditions d’entassement et d’insalubrité de ces sites rendent leurs occupants particulièrement vulnérables aux infections. Là encore, certains pays ont réduit le nombre de ces confinés de force dont le seul délit est de n’avoir pas de papiers, ou simplement d’attendre une décision concernant leur statut, mais sans aller jusqu’à fermer temporairement ces lieux dangereux.

    Qu’on ne considère pas indispensable de préserver ces vies montre qu’elles sont de moindre valeur. Il en est de même de celles des travailleurs migrants, dont beaucoup ont dû assurer sans protection des fonctions vitales pendant le confinement, et parmi lesquels certains, sans papiers, craignent de se faire tester ou soigner et ne peuvent pas compter sur un geste de reconnaissance des gouvernants.

    Les médias et les politiques se sont-ils trop focalisés sur la pandémie ?

    Nous nous sommes collectivement laissés entraîner dans une sorte de maelström présentiste et autocentré. Nous avons vécu au jour le jour l’aventure du coronavirus, nous racontant nos expériences du confinement, nos difficultés à rester à la maison, nos manières de nous occuper, entre amis, sur les chaînes de radio et de télévision, avec des responsables de la santé venant chaque soir nous entonner l’antienne des données épidémiologiques et des mesures à respecter.
    Nous avons eu l’impression, entretenue par les médias et les politiques, que la seule chose digne d’intérêt dans le monde était notre relation à la pandémie. Nous nous sommes donné des héros, les soignants, que nous avons applaudis. Nous avons élevé des statues aux Anthony Fauci, immunologue aux Etats-Unis, ou Anders Tegnell, épidémiologiste en chef de l’Agence de la santé publique suédoise.
    Mais pendant deux mois, nous n’avons pas entendu parler des guerres en Syrie et au Yémen, des famines annoncées en Afghanistan et au Congo, des musulmans réprimés en Inde, des Palestiniens agressés par des colons israéliens en Cisjordanie, des Rohingyas qui se noient dans le golfe du Bengale et des Ouïghours qu’on rééduque en Chine. Même les Africains périssent en Méditerranée, non secourus, à l’abri des regards.

    De ce qui se passe sur la planète ne nous intéresse que ce qui nous parle du coronavirus, c’est-à-dire de nous. Toute l’économie de notre attention est absorbée. C’est là un remarquable paradoxe : au moment où un phénomène global touche l’ensemble de la planète, notre vision du monde s’est rétrécie comme jamais. Nous sommes devenus myopes.

    Cette myopie ne risque-t-elle pas de nous rendre le futur plus flou également, alors que l’on ne cesse d’imaginer « le monde d’après » ?

    On le constate sur un point précis : les conséquences délétères de la crise. Je pense aux vies perdues, c’est-à-dire aux morts, et aux vies gâchées, à cause des faillites d’entreprises, des pertes d’emploi, des expulsions de logement, des marques de la pauvreté. Des études récentes aux Etats-Unis ont montré que la récession de 2008 et 2009 s’était accompagnée d’un recul de l’espérance de vie, en grande partie due à une forte augmentation de la mortalité des adultes entre 25 et 64 ans.

    Dans les années qui viennent, les démographes et les épidémiologistes produiront des statistiques dans différents pays montrant des phénomènes comparables, peut-être plus intenses encore car la récession est plus profonde. Mais nous n’aurons pas le directeur général de la santé égrenant chaque soir les statistiques de l’excès de mortalité par suicide ou accident vasculaire cérébral, et nous n’aurons pas le président de la République déclarant à la télévision que nous sommes en guerre contre les inégalités et qu’il nous faut plus de justice sociale. Ces vies perdues et ces vies gâchées, personne, ou presque, ne les pleurera. Et nous ne verrons pas de statisticien mettre ces vies en regard de celles qu’on pensera avoir épargnées.

    Précisément, que savons-nous de ces vies épargnées ? Que disent les projections ?

    Nous ne savons pas et ne saurons jamais combien de vies ont été épargnées grâce aux mesures prises. Pas plus que nous n’avons et n’aurons jamais l’idée de combien de personnes sont décédées du fait de l’absence de préparation des autorités et de leurs erreurs dans la réponse initiale. La question des prédictions est cependant passionnante parce qu’elle ouvre sur la gestion de l’incertitude.
    Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), principale institution de santé publique aux Etats-Unis, dénombrent une douzaine de modèles principaux développés dans autant d’institutions de recherche nord-américaines et européennes. Leurs résultats, même à des échéances très courtes, sont extraordinairement différents, variant du simple au quadruple. Dans ces conditions, pour des décideurs et pour celles et ceux qui les conseillent, le choix entre ces modèles est crucial, mais opaque.

    La Maison Blanche s’est surtout appuyée sur l’Institute for Health Metrics and Evaluation, financé par la Fondation Bill and Melinda Gates, qui donnait les projections les plus optimistes (fin mars, il prévoyait 81 000 morts aux Etats-Unis d’ici à juillet). L’Elysée a suivi les avis de son Conseil scientifique qui s’est notamment servi des calculs de l’Imperial College, dont les prédictions étaient les plus sombres (mi-mars, un scénario évoquait jusqu’à 500 000 décès en France en l’absence de mesures).

    Il y aurait ainsi une épistémologie politique à faire pour comprendre la manière dont, dans ce contexte d’incertitude, certains modèles ont été adoptés plutôt que d’autres. Une fois le choix fait, on s’est tenu à une vérité, comme si la croyance devait l’emporter sur le doute scientifique, et cette vérité a servi à justifier les décisions prises : relâchement précoce pour les uns, discipline stricte pour les autres.

    Le débat, en France, n’a-t-il pas été principalement de nature médicale au détriment de la santé publique ?

    Les autorités sanitaires n’ont pas entendu l’avis de pandémie annoncée que leur donnaient depuis plusieurs années les experts. Lorsqu’elles ont réalisé la gravité du problème, elles se sont tournées vers les cliniciens et les biologistes, ce qui se comprend car il y avait urgence à prendre en charge les cas dont le nombre augmentait très vite. Mais pour utiliser un langage sociologique, le cadrage du problème a été médical.

    On a parlé lits de réanimation, on a fait la « une » des médias avec des transferts de malades en train ou avion, on a eu comme nulle part ailleurs un interminable débat sur l’hydroxychloroquine. En revanche, on a négligé le dépistage par les tests, la protection par les masques, l’isolement des malades, la recherche des contacts, et les responsables sanitaires ont même expliqué l’inutilité des tests et des masques, qui sont pourtant désormais nos principales armes de prévention.
    Les outils théoriques et pratiques de la santé publique n’ont guère été mobilisés. Ils avaient d’ailleurs été délaissés depuis plusieurs années, et le principe de précaution, qui supposait notamment une capacité de production nationale pour les tests et le maintien de stocks pour les masques, avait été remplacé par une logique managériale visant à faire des économies par les délocalisations et le flux tendu. La même chose s’est passée pour certains médicaments essentiels.

  • Societal exit from lockdown/ Déconfinement sociétal /Maatschappelijke exit-strategie

    Apport d’expertises académiques / Inbreng van academische expertise / Contribution of academic expertise

    Preprint Version 1.1April 17, 2020

    https://07323a85-0336-4ddc-87e4-29e3b506f20c.filesusr.com/ugd/860626_731e3350ec1b4fcca4e9a3faedeca133.pdf

    cf. Coronavirus - Une centaine de chercheurs émettent dix recommandations pour le déconfinement
    https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/coronavirus-une-centaine-de-chercheurs-emettent-dix-recommandations-pour-le-

    #covid-19 #lockdown #belgique

  • L’ancien président du tribunal constitutionnel fédéral d’Allemagne, Hans-Jürgen Papier, prévient que la prolongation des restrictions des libertés imposées pour ralentir la propagation du Covid-19 menace nos droits fondamentaux.

    Verfassungsrechtler Papier sieht Grundrechte in der Corona-Krise massiv bedroht

    In die Debatte um die Einschränkungen des öffentlichen Lebens hat sich nun auch der Ex-Präsident des Bundesverfassungsgerichts eingeschaltet: „Wenn sich das länger hinzieht, hat der liberale Rechtsstaat abgedankt“, urteilt Hans-Jürgen Papier. Politiker sehen die Lage weniger pessimistisch.

    Hans-Jürgen Papier, der frühere Präsident des Bundesverfassungsgerichts, hat vor schweren Schäden für die Grundrechte gewarnt, sollten die Restriktionen in der Corona-Krise lange andauern.

    Er halte die derzeitigen Einschränkungen der Bewegungsfreiheit zwar für rechtmäßig, sagte Papier der „Süddeutschen Zeitung“.

    Dennoch sehe er die Gefahr einer „Erosion des Rechtsstaats“, sollten sich die „extremen Eingriffe in die Freiheit aller“ noch lange hinziehen. Auf Dauer lasse sich eine solche flächendeckende Beschränkung nicht hinnehmen, mahnte Papier.

    Politik und Verwaltung müssten deshalb immer wieder prüfen, ob weniger einschneidende Maßnahmen möglich seien. Wenn sich die Restriktionen über längere Zeit erstreckten, „dann hat der liberale Rechtsstaat abgedankt“.

    [...]

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article206964441/Erosion-des-Rechtsstaats-Hans-Juergen-Papier-sieht-Grundrechte-bedroht.html

    #libertés_fondamentales #gestion_de_crise #pandémie #covid-19

  • CARTE. Inondations : que se passerait-il dans votre quartier en cas de crue exceptionnelle en Ile-de-France ?
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/carte-risque-de-crue-centennale-en-ile-de-france-decouvrez-si-votre-rue

    En mars 2016, la préfecture de police avait organisé une série d’exercices de #gestion_de_crise simulant une crue majeure en #Ile-de-France. Baptisé #EU_Sequana_2016, l’exercice était basé sur des scénarios élaborés par la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (#DRIEE). En partant des niveaux les plus élevés jamais enregistrés (en 1910 pour le bassin de la #Seine et en 1995 pour la partie amont de l’Oise), quatre niveaux de crue ont été définis.

    Le scénario R1.15 représente un niveau égal à 115 % des valeurs les plus élévées jamais enregistrées, le scénario R1.0 représente 100% de ces valeurs, et les scénarios R0.8 et R0.6 prennent en compte 80% et 60% de ces niveaux les plus élevés.

    Nous avons représenté ces niveaux sur quatre cartes, du pire scénario à une #crue de moindre ampleur. Cliquez sur le nom des scénarios pour découvrir les zones qui seraient inondées dans chacun des cas de figure. Si vous consultez cet article sur nos applications mobiles, cliquez ici pour voir les cartes.

    https://pirhoo.github.io/iframe-scaffolder/#/view?urls=Sc%C3%A9nario%20R1.15%7Chttps:%252F%252Ffrancetelevisions.ca

    #cartographie

  • #Inondations : de nouveaux conseils aux collectivités en cas de crise
    http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250278774945&nl=1

    De nouveaux enseignements intéressant directement les élus locaux ont été tirés des inondations qui ont frappé l’an dernier une quinzaine de départements. Un rapport d’inspection a été remis le 9 mars à Ségolène Royal, qui en a pris acte et exigé en présence des élus et préfets concernés des avancées concrètes. Vulnérabilité des #réseaux électriques, élus prévenus à l’ancienne par fax, partage d’informations manquant de fluidité, ouvrages hydrauliques montrant une fragilité, exercices de #gestion_de_crise à ne plus négliger… Ce rapport formule aussi des recommandations pour mieux s’organiser et aider les collectivités à prendre la mesure d’un tel événement.

    Inondations de mai et juin 2016 dans les bassins moyens de la Seine et de la Loire — Retour d’expérience.
    http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2017.02%20Rapport%20inondations%20mai-juin%202016.pdf

  • #EU_Sequana 2016
    http://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/environnement/risques-naturels-et-technologiques/eu-sequana-2016.html

    Le risque de #crue est le principal #risque_naturel susceptible d’affecter l’#Île-de-France. Un jour la #Seine débordera, comme ce fut le cas en 1910. Pour gérer cet événement, il est nécessaire d’engager des moyens de grande envergure.

    Organisé par la Préfecture de Police/Zone de défense, l’exercice EU Sequana 2016, simulera la montée des eaux et le débordement de la Marne et de la Seine. Son objectif premier est de tester la coordination des acteurs de la #gestion_de_crise. La chaîne de prise de décision sera également testée dans son ensemble et des moyens seront déployés sur le terrain.

    #cartographie #SIG #résilience #urbanisme

    Article de Libération sur le sujet : http://www.liberation.fr/france/2016/02/23/le-film-catastrophe-d-une-crue-centennale-en-ile-de-france_1435316

  • Discussion concernant la gestion d’un outing d’agression sexuelle comme il s’est passé il y a peu entre spéciale et moi
    Comme plusieurs personnes dont je suis, souhaitent pouvoir analysé ce qui s’est passé et réfléchir à une meilleur gestion. Je met ici mes commentaires que j’ai déplacé. d’ici http://seenthis.net/messages/391679 et de là http://seenthis.net/messages/315340

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    @intempestive, je n’ai pas ressentie que tu me demandait une explication ou quoi que ce soit. C’est que moi aussi ca me fait chier que speciale ai quitter seenthis. Meme si j’étais en rage il faut que je me contrôle sinon je suis aussi une agresseuse. Il y a une continuité dans les violences, mon beau père avait subit le viol gamin par son instit’, ça explique un peu ce qu’il m’a fait mais, biensur, cela ne l’excuse pas. Tout comme moi je n’ai pas d’excuses pour mon agressivité. Surtout si je veux lutter contre la perpétuation de la violence.

    Par rapport aux Stats sur les violences envers les femmes
    Selon l’OMS, 1 femme sur 5 à subit une agression sexuelle avant ces 15 ans, 1sur 3 au cours de sa vie. 50% des viols sont commis sur des mineurs, 94% des victimes sont des femmes ou des filles et 96% des agresseurs sont des hommes. En France on estime qu’il y a 75000 viols de femmes majeurs, sachant que les fille sont aussi nombreuses à subir les viols que les femmes on peu dire qu’il y a 150000 viols par an en France (les hommes sont 1 sur 15 concernant les violences sexuelles sur mineur et 1/26 pour les victimes d’inceste), et il s’agit de viols que les victimes osent dire. Je pense que beaucoup de viols type conjugaux sont toute a fait invisibles même pour les victimes et toute un tas d’abus sont indicibles. La récente affaire Cottrez était d’ailleurs un bel exemple de validation du viol conjugale. C’est démentiel un nombre aussi élevé et un tel silence.

    @odilon je trouve que tu as été très délicate et douce en parlant a spéciale la seule personne qui a été agressive et violence c’est moi (mais je dit pas ca par honte de mon attitude). je suis bien d’accord avec toi au sujet des campagnes sur la violence conjugales. En Espagne ils ont un programme de soins des agresseurs. Tu connait sûrement mais il y a le très beau film de Iciar Bollain « te doy mi ojos » Qui montre ces groupe de thérapie et montre aussi la continuité de la violence entre les générations. le centre psy ou je vais traite aussi les agresseurs. Ce centre est chère et pas remboursé par la sécu mais seulement partiellement pris en charge par certaines mutuelles. du coup je connait des personnes qui n’ont pas pu être soigné la bas faute d’argent ! Les agresseurs y sont peut être soigné sous la contrainte judiciaire. Je poserait la question j’y vais bientôt. En tout cas je me demande comment c’est possible qu’il n’y ai que si peu d’options thérapeutiques pour les victimes et les agresseurs. Tout est fait pour que l’oppression perdure sans fin !

    Pour les personnes que ça intéresse voici le centre en question :
    ▻►http://www.centre-des-buttes-chaumont.org

    J’ai aussi essayé le centre rue Saussure dans le 17 eme
    ▻►http://www.institutdevictimologie.fr
    mais ca c’est mal passé pour moi (ce qui peut être une coup de malchance) et pour deux autres personnes qui m’en ont fait part il y a peu (ce qui me fait dire que c’est peut être pas de la malchance) alors je déconseille ce centre même si celui la est pris en charge par la sécu.

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    Je relie encore cette discussion, et j’ai encore des choses à dire en particulier au sujet de la gestion de ce type de outing.

    Adolecente j’avais parlé de mon "problème de beau-père" à mes potes. A l’époque je n’avais pas d’amies filles et je fréquentait plusieurs bandes de garçons. La plus part des hommes (et garçons) à qui j’en ai parlé ont réagit comme eux. Ils ont été d’abord abasourdi, ou sonné par l’information. Ils n’ont pas parlé tout de suite et lorsqu’ils parlaient ils ne me disaient pas « c’est injuste ce que tu subit » ou « tu doit souffrir, comment on peut t’aidé ». La seule chose qu’ils trouvaient à me dire c’est « on va lui péter la gueule ». Mais ca je savais déjà le faire toute seule, Didier connait bien mon crochet du gauche. En fait je ne leur demandait pas de me venger ni de me protégé, mais de m’écouter et de me soutenir. Sauf que dans leur éducation de mecs, l’écoute, la parole ne sont pas mise en avant comme solution. Je trouvais toujours ca assez ridicule d’ailleurs car mes potes quant ils étaient en face de mon beau père ils étaient très soumis et loin de montrer cette attitude guerrière dont ils se faisaient fort face à moi. La je précise tout de même que mon beau-père avait des moyens de pression sur eux car il savait qu’on fumait tous des joints et a souvent menacer mes potes d’en informer leur parents. Ca explique aussi leur passivité parce que pas mal de mes potes étaient battu par leurs parents (leur père plutôt) mais ils ne le verbalisaient pas comme ca. Ils ne disaient pas qu’ils étaient des enfants battus et maltraités alors que c’est ce qu’ils étaient.
    j’en profite pour mettre un lien de statistiques
    ▻►http://www.lenfantbleutoulouse.fr/quelques-chiffres-sur-la.html
    Parceque si une femme meurt sous les coups tous les 3 jours, ce sont deux enfants par jour qui décedent des conséquences de la maltraitance . Et là on parle seulement des cas reconnus, beaucoup d’accidents domestiques doivent cacher des violences intrafamilliales.

    Si je raconte tout ca c’est que j’ai l’impression de retrouver ce type d’attitude dans les interventions de certains hommes sur ce fil. Je vais donner des noms alors svp ne vous sentez pas agressé, je ne cherche qu’a expliqué ce qui me semble relevé d’une attitude genré face à ces circonstance.
    Comme @monolecte le signale en effet ici les hommes qui sont intervenu ne faisaient pas de mansplanning. Par contre je pense qu’il y a eu des attitude de type « vengeresses » et de type « protectrice » parmi les interventions des personnes qui se sont identifiés de genre masculin.
    Alors je commence avec @fredlm ne le prend pas contre toi mais le fait d’avoir renvoyé @speciale à l’article sur les trolls m’a semblé inapproprié de ta part dans le sens que tu n’es pas légitime pour t’en prendre à spéciale. Moi seule le suis et je pense que c’est ce que @intempestive essaye d’expliqué avec son questionnement sur son comportement. C’était peut être pas conscient de ta part mais c’est une forme d’attaque contre lui.
    Aussi quant tu sort spéciale de la catégorie des victimes à mon avis tu te trompe aussi ou tu dépasse les bornes par rapport à ta place dans le conflit qui m’oppose @spéciale. Ce type de remarque montre un jugement et une condamnation de spéciale alors que tu devrais plutôt te demander ce qui est semblable à spéciale en toi plutôt que de faire comme si tu etait étranger à son comportement.

    Ensuite il m’a semblé voire une attitude de type « protectrice » dans les interventions de @biggrizzly et @nicolasm. Ca me semble plus difficile à expliqué clairement que pour @fredlm. En fait j’ai recu pas mal de mails d’hommes de seenthis et c’etait à mon avis la marche à suivre pour me témoigné leur soutiens. Je vais essayé d’expliqué pourquoi

    En fait dans mon premier message de outing je fini par dire « Bonne journée à toutes et aussi aux rares hommes qui sont pas des bitards (ceux là aurons la décence de ne pas se reconnaitre). » et la parenthèse était très importante. En tant qu’hommes votre intervention, même si c’est pour me défendre, donne cette impression que vous êtes différents de spéciale et légitime pour le recadré. Je ne dit pas que vous ne pouviez pas vous adressé à spéciale mais vous auriez du le faire en privé. Cela pour plusieurs raisons.
    – d’abord ca vous permet de ne pas aggraver l’humiliation publique qu’il subit déjà.
    – ca augmente vos chances d’être compris de lui, plus au calme. Il sera plus à même de réfléchir.
    – c’est important que des hommes qui comprennent ce que je racontent expliquent à ceux qui ne comprennent pas parceque la parole des hommes aura toujours plus de poids que la parole d’une femme. Mais le fait d’utiliser ce poids en privé vous rend moins bénéficiaire de ce privilège. C’est à dire que en privé vous tirez moins de bénéfices du fait d’être un féministe ou un sauveur de femmes.
    – aussi ca évite de me faire comprendre malgrès vous que je ne suis pas capable de me défendre toute seule. C’est vrai que parfois j’ai besoin d’aide mais dans ce cas je la demande.

    Il faut vous mettre « à la place de spéciale » et cet exercice d’empathie est plus difficile pour vous messieurs et il va falloir creusé dans cette direction. Travaillez votre empathie.

    Alors voila pour les attitudes masculines. Pour les femmes c’est différents. Je pourrait expliqué pourquoi plus en détail à la demande mais grosso-modo c’est cette histoire de carotte, d’âne et de paysan qui vous donnera la réponse. Les paysans peuvent montrer leur soutiens aux ânes mais par mail c’est mieux et les ânesses peuvent elles s’exprime en publique parce que politiquement ca nous aide nous les ânesses.

    (voire ici pour cette histoire de carotte ; ▻http://seenthis.net/messages/391679#message392518 )

    Pour revenir à mon expérience de victime d’inceste, quant j’en parlait à mes copines (autour de mes 25 ans j’ai commencé à avoir des amies femmes) leur réaction étaient justement assez similaire à ce que j’ai vu ici. Il y a de la compassion, de l’empathie et une sorte de déversement de la parole d’agressée. Comme je disait les récits traumatiques de l’une réveille celui des autres. Et un traumatisme ca fonction comme la répétition de la sensation physique et émotionnelle de l’agression. C’est ce que spéciale m’a fait vivre sans le savoir et c’est ce que j’ai fait vivre à @odilon mais en le sachant. En le sachant dans le sens que je sais que les femmes sont largement traumatisé et que j’ai déjà vécu ce truc de lire un témoignage et de me retrouvé dans l’état émotionnel que décrit @odilon. Combien de mes copines m’ont raconté leur traumas après que je leur ai raconter mon passé.

    Alors dans l’état actuel de ma réflexion la dessus je pense que si ca se représente il faudrait établir une sorte de non-mixité. Les hommes interviennent en privé par des message de soutiens pour la victime et des messages explicatifs à l’agresseur et de soutiens aussi dans le sens qui lui aussi est sous le choc vu qu’il ne comprend pas le problème et se sent injustement condamné. Pour les femmes laisser les témoignages de soutiens mais peut être ouvrir une partie vraiment privé pour les récits d’agressions qui remontent et la gestion émotionnelle de tout ceci. Et pour s’adresser à spéciale, pour lui évité de se sentir lynché, autant lui parlé en privé, comme pour les hommes.
    Voila mes idées pour le moment.
    Je vais y revenir surement :)

    –------

    me revoila :)
    Je me dit aussi qu’il y a des hommes victimes de violences sexuelles qui pourraient aussi avoir des remontés traumatiques et avoir leur place dans un espace de discussion entre victimes. J’ai divisé les groupes entre femmes cis et hommes cis par facilité mais en fait il y a un homme sur 15 qui a subit des violences sexuelles avant ces 15 ans en France et un homme sur 26 victime d’inceste. Et pour le viol si 94% des victimes sont des femmes, et que les intersexes doivent être pris·e·s en compte, ca fait tout de même des hommes victimes et c’est pas mal de les prendre en compte aussi. Alors plutot qu’un espace privé non mixte féminin ; peut être qu’il faudrait ouvrir un espace privé réservé aux victimes quelque soit leur genre ou leur sexe ou alors deux espace l’un strictement féminin (cis et trans bien sur) et un espace pour les victimes de tout sexe et genre.

    (...)

    voila voila

    –-----

    bravo a celles et ceux qui ont tout lu. J’ai envie en plus d’en rajouter une pointe. Là il s’agit d’un cas de outing d’agression sexiste et d’un récit des agressions sexuelles que j’ai subit alors je parle de victime VS agresseur et femmes VS hommes et je ne sais pas du tout si c’est applicable à d’autres contextes.
    Merci et bonne soirée

    #outing #agressions_sexuelle #gestion_de_crise #sexisme #inceste #viol #enfance #vicitime

    • Désolé, je n’ai rien à ajouter. :-) Juste content que tu avances et égoïstement rassuré de ce qu’on va sans doute pouvoir découvrir de nouvelles œuvres de toi.

      Enfin... Juste dire que je n’envoie que très exceptionnellement des mails aux personnes que je ne connais pas IRL. Connu publiquement, contacté publiquement. Règle de vie sur Internet à laquelle je ne déroge qu’exceptionnellement.
      Je n’avais pas de raison valable de te contacter. J’avais bien vu que tu ne publiais plus. J’ai interprété cela comme une volonté... à respecter.

    • @nicolasm et @biggrizzly Je parle du outing et du sentiment de malaise face au départ de spéciale de vendredi, pas de mon absence de ces derniers temps.

      Je veux dire que même un simple message de soutiens adressé à moi en public ce jour là est une attaque pour spéciale (de son point de vue, pas du votre) et qu’il faut prendre en compte votre genre qui a son importance. Et si l’envoie de mail en privé à des personnes de seenthis n’est pas votre habitude (et ce n’est pas la mienne non plus) ici la situation avait un caractère inhabituel. Je ne cherche pas à vous faire des reproches mais à analysé ce qui s’est passé. Mon but ici est de chercher des moyen à ce qu’on puisse collectivement éviter un effet « lynchage » et départ de spécial si une situation comparable se représente. Et c’est une tentative de réponse au questionnement de @intempestive et @odilon.
      sinon pour le coté pratique d’avoir le mail de spéciale ou le mien, j’avoue que le sens pratique n’est pas mon fort et j’avais mis ca de coté. Mais ca peut etre envisageable de contacté les admin de @seenthis pour obtenir ces informations ou faire suivre des messages privés. Si vous avez des idées you’re welcome

    • @nicolasm en fait le regroupement par genre est crucial. Comme le regroupement par statu (témoin, agresseur, victime) peut avoir de l’importance aussi. Par contre c’est possible que tu ne te soit pas adressé à spéciale et que je t’ai confondu avec @biggrizzly et que tu n’ai pas été « protecteur », excuse moi pour ca. Par contre ca change pas que les hommes non directement concernés ont intérêt à se faire discret. Et encore une fois je ne met pas en cause ton attitude, je reflechie avec les elemens dont je dispose. Sache qu’a ta place je ne me serais pas contenté d’un soutiens à la victime, j’aurais certainement agit de manière comparable à @fredlm

      @intempestive je pense que tu as raison sur la question du temps. Je me suis focalisé sur le genre mais c’est aussi un paramètre à prendre en compte. Je vais mâchonner tout ca dans ma tête :) à plus tard

    • Merci pour ces infos @fredlm et merci de ne pas prendre comme une attaque ce que j’ai dit au sujet de tes interventions. Comme je disait j’aurais réagit comme toi avec par contre plus d’agressivité. Et tu fait bien de parler de « l’intensité » je pense que ça peut avoir un lien avec la question de temps dont parle @intempestive c’est à dire que l’émotion nous incite a réagir a vif alors que justement c’est là qu’on devrait avoir la tête bien froide et qu’il faut un peu (ou beaucoup) de temps pour laisser le coeur du réacteur se tempéré. @aude_v en parlait aussi mais je ne sais plus où. En fait c’est précisément quant on est ému qu’on devrait se retenir d’intervenir et là je sais que pour moi mettre en pratique ce conseil est un sacré défi.

    • Ca me rassure ce que tu dit @supergeante
      Je n’ai que trois retour dont le mien c’est pas statistiquement utilisable mais je trouvait que c’etait tout de même un indice inquiétant. Mais je ne veux pas jetter l’anathème sur ce centre qui est indispensable. Et il y en a si peu et celui ci est conventionné auprès de la secu donc il est accessible pour les personnes en difficulté economique ce qui n’est pas le cas du centre des buttes-chaumont.
      Il y a aussi le fait que le centre doit être débordé et doit choisir en priorité les cas les plus grave et les plus urgents. C’est juste que vu ce qu’on m’a rapporter il y a quant même un problème, si illes ne peuvent pas prendre une personne pas la peine de lui dire que son vecu n’est rien, ou comme c’était avec moi ; aucune empathie, regarde sa montre toute la scéance et me faire recommencer à zero a chaque séance parcequ’elle a oublié ce que j’avais dit la fois d’avant... Si ca se trouve les deux autres personnes sont tombé sur la même personne que moi qui est un cas isolé et n’y est peut être plus. Tant mieu si ton experience et les retours que tu as sont positif, et j’esperait bien qu’on me dise cela en parlant de ces centres. Alors merci à toi pour ce retour positif.

      edit - et puis si des personnes connaissent d’autres centres d’aide aux victimes à Paris ou ailleurs ca peut être chouette de les partagé. C’est le genre d’infos qui peuvent servir.

  • Merkel surfe sur la vague des inondations
    http://fr.myeurop.info/2013/06/07/merkel-surfe-sur-la-vague-des-inondations-9791

    Delphine Nerbollier

    A seulement quatre mois des élections, la gestion des inondations qui ont ravagé plusieurs régions d’#Allemagne devient un enjeu de #campagne. Mais à surfer sur la vague, la chancelière risque le plongeon.

    Angela Merkel avait un visage soucieux mardi dernier à Passau. lire la (...)

    #Société #Politique #Environnement #écologie #élections #gestion_de_crise #inondation