• L’#Italie et le transfert des migrants en #Albanie : le laboratoire et les cobayes

    Les gouvernements italien et albanais ont collaboré pour ouvrir deux centres, à #Shëngjin et à #Gjadër, destinés au #transfert_forcé, à la #détention et au #rapatriement des migrants arrivés en Italie. Ce laboratoire d’#externalisation des frontières, observé avec intérêt par d’autres pays, a un précédent : les #navires_de_quarantaine utilisés pendant la pandémie de Covid-19.

    En novembre 2023, les gouvernements italien et albanais ont signé un #accord selon lequel que les migrants et migrantes secourues par les autorités italiennes en mer Méditerranée ne sont pas conduits vers un port italien, mais en Albanie, où on a ouvert de centres de détention, d’#identification et d’#expulsion et de rapatriement. Dans les récits et les analyses, y compris les plus critiques, de la création de ces centres, on dit souvent qu’il s’agit d’un #laboratoire : avant tout, un laboratoire pour les politiques répressives et autoritaires d’Europe et d’ailleurs. On pourrait se demander laboratoire pour quoi, laboratoire pour qui, et avec le consentement de qui. Ou plutôt, on pourrait partir d’un postulat fondamental : que les laboratoires supposent généralement des cobayes.

    Le cas des centres extraterritoriaux albanais voulus par le gouvernement de Giorgia Meloni est en train de devenir un « #modèle » pour d’autres pays européens. Pourtant, ils ne sortent pas de nulle part. Ils sont eux aussi issus d’autres laboratoires. Plus précisément, d’autres tentatives d’#externalisation des frontières et de la gestion de ses migrants et demandeurs d’asile. Cependant, tout cela ne doit pas faire oublier que, tandis que les laboratoires procèdent habituellement par hypothèses potentielles, pour les personnes concernées, les mécanismes de #rétention, de #concentration et d’#exclusion sont tout sauf hypothétiques : elles les vivent en ce moment même, en cette heure.

    Du laboratoire au modèle

    En 2006, Ismaïl Kadaré avait intitulé l’un de ses derniers essais « L’identité européenne des Albanais ». On peut se demander si ce grand écrivain albanais, qui avait publié la plupart de ses œuvres sous une dictature si répressive, n’aurait jamais pu imaginer que l’Union européenne et l’Albanie seraient aujourd’hui liées par une tentative ambiguë d’externalisation de ces mêmes frontières européennes que Kadaré a vu changer au cours de sa vie.

    En octobre 2024, le gouvernement italien avait déclaré avoir achevé la construction d’un centre de détention pour migrants à Gjadër, en Albanie. Ce centre avait été ouvert en octobre dernier et était initialement destiné à accueillir des demandeurs d’asile secourus en mer et provenant de pays considérés comme « sûrs » par le gouvernement italien et l’Union Européenne. Mais les centres construits par l’Italie en Albanie n’avaient encore jamais fonctionné, car les tribunaux italiens n’ont jamais confirmé la détention des trois groupes de demandeurs d’asile qui y ont été transférés.

    Pourtant, le 11 avril 2025, alors que plusieurs centaines de migrants débarquaient à Lampedusa, une quarantaine de migrants, transférés depuis différents centres de rétention italiens, sont partis de Brindisi, dans les Pouilles, et arrivés dans le port et « #hotspot » albanais de Shëngjin, avant d’être emmenés au centre de Gjadër. Un mois plus tard, le 15 mai dernier, la Chambre des députés italienne a voté la #loi visant à transformer officiellement les centres albanais en « #centres_de_rapatriement ».

    Pour ces personnes migrantes, le passage du statut de « transféré » à celui de « détenu » a été immédiat et injustifié. Tout s’est déroulé dans l’opacité la plus totale. Selon un communiqué d’un réseau d’associations, des sources gouvernementales ont déclaré que les personnes transférées constituaient un « #danger_social » et avaient commis des délits, mais rien de tout cela n’a été prouvé. Le caractère punitif du projet albanais est donc évident. Certaines de ces personnes ont découvert qu’elles allaient être transférées en Albanie au moment même où elles sont arrivées, souvent menottées. Aucune information, aucun avertissement, aucune mesure officielle. Cela nous ramène à la dimension de modèle : comme le souligne l’Association italienne d’études juridiques sur l’immigration dans son rapport, cette affaire marque en effet un tournant dans les politiques migratoires et de gestion des frontières, ouvrant la voie à des scénarios inédits dans le contexte européen.

    Le précédent des #navires-quarantaine

    Pourtant, ce laboratoire italo-albanais n’est pas sorti de nulle part. Les pratiques d’#externalisation_des_frontières sont une caractéristique récurrente du régime actuel de gestion des migrations qualifiées d’« illégales » – et aussi, de plus en plus souvent, de « légales », comme nous le constatons par exemple aux États-Unis ces derniers mois. Un exemple parmi d’autres, ou plutôt des précurseurs : les centres de détention pour demandeurs d’asile ouverts en 2001 par le gouvernement australien sur les îles de Manus et de #Nauru. Dans le même temps, je pense qu’il est important de se pencher en priorité sur un exemple interne, européen, qui concerne à nouveau le gouvernement italien, avant même l’arrivée du gouvernement de #Giorgia_Meloni : il s’agit des navires de quarantaine mis en service pendant l’épidémie de #Covid-19.

    Le 7 avril 2020 le gouvernement italien publie un #décret dans lequel il déclare que les ports italiens ne devaient plus être considérés comme des « #POS#Place_of_safety ». Peu de jours après ce décret, en collaboration encore une fois avec la Croix-Rouge italienne, le système de navires-quarantaine a été mis en place et rapidement rendu actif, à travers de nombreuses #dérogations et #exceptions légitimées par l’#urgence_sanitaire. Le premier navire a levé l’ancre le 7 mai 2020. Immédiatement après, cinq autres grands navires sont affrétés et immédiatement mis en service.

    Exactement comme dans le cas des centres albanais, il n’y a jamais eu de communication officielle aux individus, qui n’ont même pas eu la possibilité d’un contact avec le monde extérieur. En outre, de nombreuses personnes contraintes d’embarquer sur des navires-quarantaine ont été soumises à l’obligation de quitter le territoire italien immédiatement après la fin de leur période d’isolement sur le navire en question, sans la possibilité de demander l’asile ou le regroupement familial. Les navires-quarantaine devenaient alors non seulement des centres d’expulsion externalisés et informels, mais aussi des espaces de droits suspendus : le confinement sur une base sanitaire se transformait immédiatement en un outil de gestion des frontières profondément ambigu. Ce que le gouvernement italien a pu faire sous prétexte de pandémie et de biosécurité, il tente désormais de le faire plus ouvertement à travers les centres albanais.

    Les #cobayes, c’est nous

    Les politiques migratoires sont classiquement un laboratoire d’expérimentation de pratiques et de normes à vocation autoritaire. Le cas des centres italiens en Albanie accélère ce processus. Tout cela repose avant tout sur le principe du chantage exercé sur les personnes classées comme migrants « illégaux » : désormais, tout migrant faisant l’objet d’un ordre de retour arbitraire et extrajudiciaire pourra être envoyé en Albanie et y être détenu.

    Ce qui est préoccupant dans cette dimension d’exemple ou de laboratoire, et de leur triste efficacité réelle, c’est qu’il ne s’agit ni d’une hypothèse, ni d’un projet lointain dans le temps. Pour revenir aux navires-quarantaine, il faut noter comment, pendant la pandémie, l’exemple italien a effectivement été suivi par certains : le navire #Bibby_Stockholm mis en place à l’été 2023 par le gouvernement britannique pour le confinement des demandeurs·euses d’asile, par exemple ; ou la proposition du maire de New York, Eric Adams, d’utiliser des #navires_de_croisière comme « solution créative » pour les supposées « vagues de migrants » arrivées dans la ville au cours des mois précédents. Et c’est déjà le cas pour les centres albanais. Pendant sa visite récente en Albanie, Keir Starmer, premier ministre britannique, vient de déclarer : « Nous négocions actuellement avec plusieurs pays au sujet des centres de rapatriement, que je considère comme une #innovation vraiment importante. » Il appelle ces centres « #return_hubs ».

    Face à la facilité avec laquelle ces types d’exemples répressifs sont aujourd’hui suivis et se propagent, il est nécessaire de rester vigilant et de se rappeler que, dans des situations où ces droits fondamentaux sont bafoués et où des personnes qui n’ont commis aucun crime sont soumises à des traitements inhumains et dégradants, le terme « laboratoire » s’avère alors pertinent : mais les cobayes de cette expérimentation sont nos démocraties, et nous tous et toutes.

    https://blogs.mediapart.fr/carta-academica/blog/060625/l-italie-et-le-transfert-des-migrants-en-albanie-le-laboratoire-et-l

    sur les #navi_quarantena :
    https://seenthis.net/messages/866072

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

  • « Confusion des genres », « souci d’indépendance » : pourquoi les nouveaux pôles « France asile » pour les demandeurs d’asile inquiètent les associations ? - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64959/confusion-des-genres-souci-dindependance--pourquoi-les-nouveaux-poles-

    « Confusion des genres », « souci d’indépendance » : pourquoi les nouveaux pôles « France asile » pour les demandeurs d’asile inquiètent les associations ?
    Par Leslie Carretero Publié le : 04/06/2025
    Depuis le 19 mai, une nouvelle procédure d’asile attend les étrangers en quête de protection, dans le Val-d’Oise. Ils doivent se rendre dans un pôle « France asile », où ils ont le même jour un premier rendez vous avec la préfecture et un autre avec l’Ofpra, l’agence chargée d’instruire la demande d’asile. Les associations et les syndicats sont vent debout. InfoMigrants vous explique.
    Depuis le 19 mai, les demandeurs d’asile primo-arrivants qui résident dans le Val-d’Oise, en région parisienne, doivent se présenter dans une toute nouvelle structure : un pôle « France asile » installé à la préfecture de Cergy-Pontoise. Ce projet pilote, prévu dans la loi immigration de 2024 (dite loi Darmanin), devrait déboucher sur trois lieux similaires à Metz et Toulouse.
    Dans le pôle « France asile » de Cergy, les exilés sont reçus successivement par trois services : ceux de la préfecture, de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) et de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
    Concrètement, ils déposent d’abord leurs empreintes auprès d’un membre de la préfecture, puis se voient attribuer les conditions matérielles d’accueil (hébergement, aides financières) par l’Offi et enfin, introduisent leur demande d’asile auprès d’un représentant de l’Ofpra. Un entretien dans les locaux de l’Office est ensuite organisé ultérieurement.
    Qu’est-ce qui change ? Dans les autres départements français, la procédure est différente. L’Ofpra est indépendante de la préfecture, les deux structures ne se rencontrent jamais. Les demandeurs d’asile doivent en premier lieu se rendre à la préfecture - via un bureau spécifique appelé Guda (guichet unique pour demandeur d’asile). Le Guda réunit les services de la préfecture et de l’Ofii. À l’issue de ces entretiens, les agents ne demandent pas à la personne concernée de se présenter à un agent de l’Ofpra - aucun représentant de l’Office n’est présent dans la préfecture. Ils lui remettent un dossier d’asile que l’étranger pourra remplir sous 21 jours avant de le transmettre à l’Ofpra.
    Et c’est dans ces 21 jours de répit que se concentre toute la nuance. Durant ces trois semaines, ils ont le temps d’écrire leur récit d’exil (d’introduire leur demande) et d’en expliquer le motif. Ils peuvent être épaulés par des assistants sociaux et des interprètes dans les centres d’hébergement pour les aider à écrire en langue française.
    Cette étape est très importante, car lors de leur convocation dans les bureaux de l’Ofpra, l’officier de protection reviendra sur toutes les déclarations retranscrites dans ce formulaire de demande d’asile.
    Dans le nouveau pôle « France asile », tout sera plus rapide. Juste après son passage devant un agent de la préfecture, l’étranger rencontrera le même jour un membre de l’Ofpra. Sa demande sera enregistrée directement par cet agent - sans le délai de 21 jours. « L’agent de l’Ofpra recueillera les éléments d’état civil du demandeur ainsi que les éléments essentiels de son récit », indique à InfoMigrants l’agence. En clair, les demandeurs doivent livrer leur récit immédiatement – avec l’aide si besoin d’un interprète par téléphone.
    Qu’est-ce qui choque ? Cette nouvelle organisation « soulève déjà de nombreuses inquiétudes », indiquent plusieurs associations, dont La Cimade et le Gisti, dans un communiqué publié fin mai. Les militants craignent que la suppression du délai de 21 jours ne soit préjudiciable pour les exilés. Lors de l’entretien avec un agent de l’Ofpra dans le pôle « France asile », « la personne peut, à ce stade, avoir des difficultés à répondre à des questions de manière structurée et précise sans y avoir été préparée », estiment les associations. Un avis partagé par les syndicats de l’Ofpra, qui s’étaient soulevés contre cette disposition lors de mouvements de grève début 2024. « Ce n’est pas le moment de délivrer un récit. Comment formaliser un récit traumatisant dans ces conditions ? Les personnes sont dans une position de stress, et se retrouvent face à un personnel qui n’a pas l’habitude de recueillir ce type de témoignages car il n’a pas été formé, contrairement aux officiers de protection », dénonce Jean-Charles Lallemand, co-secrétaire général de la CGT Ofpra, joint par InfoMigrants. Pour l’Ofpra, cette critique est infondée. L’agence indique que les demandeurs d’asile peuvent compléter leur récit pendant 21 jours en envoyant un mail à cette adresse : recit@ofpra.com
    Demande d’asile : comment se déroule un entretien à l’Ofpra ?
    Le représentant syndical insiste cependant pour que les premiers éléments délivrés dans le pôle « France asile » ne soient pas définitifs et puissent être modifiables au moment de l’entretien dans les locaux de l’Ofpra. « On a peur que les ajouts ne soient pas pris en compte ou que le demandeur d’asile doive se justifier de ne pas avoir évoqué un aspect au départ », affirme Jean-Charles Lallemand. « Ce qui prévaut, c’est l’oralité. C’est déjà le cas aujourd’hui et ça le restera », rétorque à InfoMigrants l’Ofpra. Autrement dit, l’agence soutient que toute modification indiquée lors du deuxième entretien sera prise en compte.
    Autre grief des associations : elles estiment que la présence de l’Ofpra dans les locaux de la préfecture fait peser un risque de « confusion des genres » et interroge sur son indépendance. « Ce lieu intégré dans la préfecture [peut] légitimement [être] perçu comme un espace insécurisant ou maltraitant par les personnes étrangères », signalent les associations dans leur communiqué. « Pour son indépendance, l’Ofpra a besoin d’être isolé, dans ses murs », renchérit Gérard Sadik, responsable national asile de La Cimade, joint par InfoMigrants. « On a déjà vu en Outre-mer que lorsqu’il y a une proximité physique entre l’Office et la préfecture, les officiers de protection de l’Ofpra craignent d’être sous influence du préfet ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#OFPRA#asile#prefecture#politiquemigratoire#cimade#gisti#sante#droit

  • #Corps de rêve : quand l’#extrême_droite dicte les #normes_esthétiques

    Corps tonique, mince, reproductif et blanc : de la tradwife aux réseaux sociaux, comment l’extrême droite tente d’imposer une esthétique réactionnaire et hygiéniste.

    En mars dernier, les images de la secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, posant devant des prisonniers vénézuéliens déportés vers un centre pénitentiaire du Salvador, sont devenues virales. Look glamour. Maquillage prononcé. Longue chevelure ondulée. Rolex, pantalon slim et tee-shirt moulant. L’image de ce corps parfait exposé devant des hommes non-blancs, torse nu, mis en cage, est apparue comme le symbole du modèle de féminité qui domine les politiques néoréactionnaires.

    Les langages et les images des industries de la #mode et de la beauté s’adaptent très bien à l’atmosphère culturelle produite par l’extrême droite dans le monde occidental. Au-delà de l’obsession de la #minceur, des prescriptions esthétiques âgistes, toute une #culture_du_corps eugéniste et autoritaire s’immisce dans les modes de consommation de la beauté et du bien-être.

    De la tradwife à la chanteuse country

    Elle circule dans les médias populaires, amplifiée par les algorithmes, dans le luxe, ou les sphères politiques, artistiques. L’univers #Maga aux États-Unis la recycle ad nauseam. De la #tradwife à la chanteuse country, jusqu’aux tendances « #girlboss », les idées réactionnaires sont incarnées par une #esthétique_corporelle genrée aisément identifiable : corps tonique, mince ; cheveux raides, longs (idéalement blonds) ; peau blanche ; maquillage prononcé ; chirurgie esthétique ; efficience productive et reproductive (le corps qui produit des richesses est aussi celui qui enfante).

    Cette conception hygiéniste, raciste, classiste et transphobe de la #féminité s’affirme contre un modèle repoussoir : celui du corps improductif de la #femme de gauche – « fauchée » (#broke), « laide » (#ugly), « pas rasée » (#female_armpit_hair) – pour reprendre les termes d’un musicien conservateur sur Fox News. Le corps des « femmes laides » décrivant finalement l’ensemble du corps politique situé à gauche, moche, non-blanc, sale et pauvre.

    Cette esthétique réactionnaire agressive n’est pas exclusive à l’Amérique blanche. On se rappelle les sorties, en France, contre « la gauche sale et débraillée qui crie partout », visant à disqualifier la Nupes. Les propos sur les « punks à chiens » sur les bancs situés à gauche de l’Assemblée nationale, ou encore sur la « ménopause » d’une politicienne féministe médiatique…

    Véhicules idéologiques

    Ces discours implicitement ou explicitement genrés sont compatibles avec l’esthétique « filtre » des réseaux sociaux qui les imposent massivement. Ils ringardisent un activisme intersectionnel de type #nappy, anti-grossophobie ou body-positif, qui refuse que la différence conduise à une existence recluse, où on ne s’expose pas publiquement, où on ne peut ni s’aimer ni l’être en retour.

    Cette « #déchettisation » de la différence trouve dans la #représentation du corps des #femmes son terrain d’expression favori, faisant de la mode, des tutos maquillage, des vidéos de fitness ou de lifestyle des véhicules idéologiques redoutablement efficaces, jouant sur notre image sociale et nos désirs.

    Qui rêve de mourir sans famille, sans ami·es, entouré de chats ? D’être moche, démuni et sale ? Ces questions peuvent apparaître ridicules, mais elles nourrissent un système de représentations affectives et genrées qui est un des fonds de commerce de l’extrême droite. Il faut s’y opposer avec énergie. Et réveiller les puissances libératrices du difforme, de l’inassimilable, de l’improductif, des monstres et autres figures impures et merveilleuses, dans la formation d’#imaginaires et de pratiques anti-autoritaires, vivantes et féroces.

    https://www.politis.fr/articles/2025/05/corps-de-reve-quand-lextreme-droite-dicte-les-normes-esthetiques
    #esthétique #beauté #hygiénisme #âgisme #genre #idéologie

  • C’était le 17 mai 2025...

    #Remigration_Summit, Piantedosi : « Non avere paura di idee forti ».

    Videomessaggio del neo vicesegretario federale della Lega al primo summit europeo» dedicato alla remigrazione, ovvero all’espulsione in massa di immigrati.

    Scontri con le forze dell’ordine si sono verificati al corteo a Milano contro il Remigration summit, «il primo summit europeo» dedicato alla remigrazione, ovvero all’espulsione in massa di immigrati, che si svolge a Gallarate, in provincia di Varese: manganellate mentre i manifestanti lanciavano fumogeni.
    Piantedosi: corteo anti Remigration pretesto per disordini ++

    Il ministro dell’Interno, Matteo Piantedosi, su X parla di «soliti professionisti del disordine» che «con il pretesto di manifestare contro il Remigration Summit, hanno provocato scontri contro le forze di polizia presenti. Ai militari feriti ieri a Torino (durante una rivolta in un Cpr, ndr) e a tutti gli uomini e le donne in divisa va il mio più convinto sostegno. Operano ogni giorno con coraggio e professionalità, anche in contesti estremamente complessi».

    Commentando la richiesta arrivata dal Pd di vietare il Remigration Summit Piantedosi aveva detto: «In democrazia non bisogna avere paura di nulla, anche di idee che possano apparire molto forti, molto controverse, molto discutibili anche, non condivise in qualche modo».

    Intanto il summit si è aperto nel segno del generale Roberto Vannacci: il neo vicesegretario federale della Lega ha inviato un video alla manifestazione, scusandosi di non poter essere presente. «Vi do il mio sostegno» ha detto aggiungendo che «la remigrazione non è uno slogan ma una proposta concreta». «Vuol dire mette al centro gli italiani, gli europei. È una battaglia di libertà e civiltà, di sicurezza, che è il vero spartiacque fra destra e sinistra».
    Piantedosi: non avere paura di idee forti

    «Io da ministro dell’Interno ho l’obbligo di garantire la libera espressione del pensiero da parte di chiunque - ha aggiunto - salvo pensieri che siano di per sé lesivi della sfera giuridica altrui o comunque della Costituzione o di qualsiasi altra cosa. Per cui non credo ci sia contraddizione. È giusto che qualcuno possa ritenere in qualche modo interessanti questi forum di discussione che periodicamente vengono messi in campo. Ci sono altri, come in questa sede (il ministro è interventi all’evento di Noi moderati a Napoli, ndr) che invece hanno un altro tipo di merito e di metodo di discussione».

    A Milano articoli Costituzione contro Remigration Summit

    Da Elly Schlein a Maurizio Landini, da Nicola Fratoianni ad Angelo Bonelli fino al cantante dei Modena City Ramblers gli organizzatori della manifestazione contro il Remigration Summit sono saliti a turno sul palco allestito in piazza San Babila per leggere gli articoli della Costituzione. La segretaria del Pd Schlein ha letto il numero 3, dedicato all’uguaglianza, e poi ha aggiunto «è sempre l’Italia antifascista. Ora e sempre Resistenza».
    Vannacci: porterò battaglia remigrazione a Bruxelles

    Vannacci ha assicurato che continuerà a battersi per questo «e porterò questa battaglia a Bruxelles con orgoglio e determinazione perché se l’Europa non torna a proteggere i suoi popoli non ha futuro». «Invece di preoccuparsi di avere più armi, più cannoni, più sistemi missilistici - ha aggiunto - dovrebbe ricordarsi che il suo primo dovere è proteggere i propri cittadini dentro i confini europei. Che senso ha parlare di difesa comune se lasciamo le nostre città in mano alla criminalità, l’immigrazione illegale e il caos?». La Lega, ha assicurato, «c’è e continuerà a combattere per una politica di rimpatri seri, selettivi ed efficaci, per una Europa che protegga e non si svenda e per una Italia che non si arrenda alla paura ma trovi l’orgoglio delle sue radici». Vannacci ha chiuso il suo intervento ringraziando i presenti e con una critica al sindaco «Sala che non ci concede un posto per fare questo a Milano».
    Evento sold out da giorni

    Il videomessaggio di Vannacci ha dato il “la” all’avvio dell’iniziativa che chiama a raccolta l’estrema destra europea intorno a ideologie xenofobe e razziste e che rappresenta un raduno peculiare. Non si tratta di un congresso quanto piuttosto di una convention con tanto di biglietti e possibilità di crowdfunding. A sentire gli organizzatori l’evento è sold out da giorni. I partecipanti, provenienti da tutta Europa, hanno pagato il biglietto per esserci dai 49 euro della versione base ai 250 euro di quella premium.

    Lo scontro politico

    Per lo svolgimento della manifestazione, gli organizzatori hanno alla fine puntato su Gallarate, in provincia di Varese, dopo una serie di ipotesi circolate nei giorni scorsi perché il luogo del ritrovo è rimasto avvolto dal mistero fino alla fine. Il nome della località è stato infatti comunicato all’alba di sabato. Anche perché il raduno dell’ultradestra ha scatenato un mare di polemiche, con il Pd che ha definito un “dovere” vietare un incontro «di razzisti che inneggiano ad odio e intolleranza» e il leader della Lega Matteo Salvini che ha replicato: «non siamo mica in Unione Sovietica». Anche in Prefettura si è svolta una lunga riunione con le forze dell’ordine per il timore di problemi di ordine pubblico, anche alla luce delle contromanifestazioni già annunciate.

    Cos’è la remigrazione

    Ma quali sono le idee dei remigrazionisti? Si tratta di un’espulsione forzata di massa da un Paese verso un altro. Il termine appartiene al lessico accademico e a quello dello studio dei flussi migratori, ma ha perso ogni connotazione neutra nel momento in cui la destra se ne è appropriato per non usare la parola “deportazione”. In altre parole, un concetto che fino a poco tempo fa non era nemmeno pronunciabile ora sta diventando sempre più mainstream.

    Chi c’è dietro il Remigration Summit 2025?

    Il Remigration Summit 2025 è organizzato dall’associazione ‘Azione, Cultura, Tradizione’, il cui portavoce è #Andrea_Ballarati, ed è stato promosso dal noto attivista austriaco di destra #Martin_Sellner.

    Chi è Andrea Ballarati, il vate italiano dei remigrazionisti

    Ballarati, portavoce italiano del Remigration summit, 23 anni, è uno studente di Economia, ex militante di #Gioventù_Nazionale, la sezione giovanile di #Fratelli_d’Italia, che ha poi lasciato per entrare a far parte di movimenti politici extraparlamentari. Dal 2022 è tra i fondatori dell’associazione identitaria “Azione, Cultura, Tradizione” di Como, di cui è presidente. Sarebbe stato proprio lui a proporre l’Italia come sede del convegno, a cui sono invitati anche l’attivista austriaco xenofobo Martin Sellner, l’esponente olandese di estrema destra #Eva_Vlaardingerbroek e il politico della National front francese #Jean-Yves_Le_Gallou.
    Il mito della sostituzione etnica

    Il leader di “Azione, Cultura, Tradizione” ufficialmente esclude la sua adesione alle deportazioni di massa ma chiede, oltre all’espulsione dei migranti irregolari, la revisione dei sistemi di asilo e l’introduzione dei rientri volontari. Nel suo breve percorso Ballarati si è rapidamente avvicinato a Sellner, giovane ideologo viennese della remigrazione e militante della Fpo (partito dell’ultradestra austriaca), espulso in Svizzera e Germania per i suoi legami con movimenti neonazisti. Alla base della teoria della remigrazione, di cui Ballarati sarebbe uno dei massimi sostenitori in Italia, ci sono le tesi - portate avanti dall’ultradestra fin da oltre dieci anni - sulla minaccia della sostituzione etnica, secondo cui la civiltà occidentale sarebbe vittima di un piano organizzato dai potenti del mondo che vogliono sostituirla con una società multietnica o di ispirazione islamica.

    Islamici nel mirino

    A coagulare il mix - formato da complottismo, derive no vax e reazioni xenofobe alle crisi migratorie - è il concetto di “remigrazione” diffuso per la prima volta nel libro ’Cambio di regime da destra: uno schizzo strategico’ di Sellner, uscito nel 2024. Secondo l’autore ogni singola nazione europea deve difendere la propria “cultura dominante” dalla globalizzazione, puntando ad espellere in massa i migranti irregolari, i richiedenti asilo, ma anche quelli con regolare permesso di soggiorno e i loro discendenti che non si adeguano alla cosiddetta “cultura dominante” del Paese che li ospita, in particolare gli stranieri islamici visti come la prima minaccia. Per chi la critica, la remigrazione è una forma soft di pulizia etnica, che sta diventando sempre meno soft e sta acquistando una forza rumorosa.

    https://www.ilsole24ore.com/art/cos-e-remigration-summit-e-chi-e-leader-italiano-AHW6YZn
    #Italie #Gallarate #migrations #réfugiés #rémigration #extrême_droite #Azione_Cultura_Tradizione #culture #globalisation

  • 20 ans après le #référendum de 2005 : le « non » fait la force !
    https://lvsl.fr/20-ans-apres-le-referendum-de-2005-le-non-fait-la-force

    Pour le député LFI Matthias Tavel, le « non » massif des Français à la construction européenne néolibérale au référendum du 2005 dessine les contours d’une majorité sociale pour la gauche. Une victoire face à la propagande médiatique qui rappelle l’importance de la souveraineté populaire pour contrer la mondialisation et l’oligarchie.

    #Politique #austérité #Démocratie #Europe #gilets_jaunes #néolibéralisme #PS #souveraineté #trahison #UMP #Union_Européenne #vote

  • Neuf États européens, dont l’#Italie et la #Belgique, veulent revoir la #Convention_européenne_des_droits_de_l'Homme

    L’Italie et huit autres États européens, dont le Danemark, la Pologne et la Belgique, ont publié jeudi une lettre ouverte (https://stm.dk/statsministeriet/publikationer/faelles-brev-om-konventioner) appelant à repenser la manière dont la Convention européenne des droits de l’Homme est interprétée, en particulier sur les #migrations. Plusieurs pays européens ont été condamnés ces dernières années par la justice européenne sur des affaires liées à l’immigration.

    « Nous voulons utiliser notre mandat démocratique pour lancer une nouvelle discussion ouverte sur l’#interprétation de la Convention européenne des droits de l’Homme ». Dans une lettre ouverte publiée jeudi 22 mai par les services de la Première ministre italienne, neuf dirigeants européens appellent à repenser la manière dont la Convention européenne des droits de l’Homme est interprétée, notamment en matière d’immigration.

    « Nous devons rétablir un juste équilibre. Et nos pays vont travailler ensemble pour faire aboutir cette ambition », indique le texte.

    Ce document a été diffusé à la suite d’une rencontre à Rome entre la chef du gouvernement #Giorgia_Meloni et la Première ministre danoise #Mette_Frederiksen, toutes deux ayant des positions très fermes sur l’immigration. Il a été également signé par les dirigeants de l’#Autriche, la #Belgique, l’#Estonie, la #Lettonie, la #Lituanie, la #Pologne et la #République_tchèque.

    « Nous appartenons à différentes familles politiques et sommes issus de différentes traditions politiques », ont écrit les signataires. Mais il est « nécessaire d’entamer une discussion sur la manière dont les conventions internationales répondent aux défis auxquels nous faisons face aujourd’hui », ont-ils ajouté.

    « Nous croyons aussi nécessaire de nous pencher sur la manière dont la #Cour_européenne_des_droits_de_l'Homme a établi son interprétation de la Convention européenne des droits de l’Homme ». Il s’agit notamment de voir « si la Cour, dans certains cas, a étendu la portée de la convention trop loin comparé aux intentions originelles fondant cette convention, faussant ainsi l’équilibre entre les intérêts à protéger ».

    « Nous croyons que l’évolution de l’interprétation de la Cour a, dans certains cas, limité notre capacité à prendre des décisions politiques dans nos propres démocraties », ont estimé les signataires.

    Les ONG n’ont pas manqué de réagir après la publication de cette lettre ouverte. « Il est triste de voir nos dirigeants européens s’unir pour saper les fondements mêmes de l’UE : les #droits_humains et l’#État_de_droit », a déclaré vendredi Silvia Carta, chargée de plaidoyer au PICUM (plateforme pour la coopération internationale sur les sans-papiers). « Si les dirigeants se soucient réellement de la sécurité des personnes et de la protection des victimes, ils devraient cesser de démanteler les systèmes de protection sociale et commencer à investir dans les soins, au lieu de faire des migrants des boucs émissaires à des fins politiques. »

    Des États condamnés par la #justice européenne

    La Première ministre italienne d’extrême droite a fait de la lutte contre l’immigration irrégulière sa priorité depuis sa prise de fonction fin 2022. Son projet visant à mettre en place des centres de rétention en Albanie s’est heurté à une série d’obstacles légaux.

    Des juges italiens ont refusé de valider la rétention en Albanie de migrants interpellés en mer par les autorités italiennes, renvoyant la question de la légalité de cette mesure à la Cour européenne de justice. Celle-ci ne s’est pas encore prononcée.

    Plusieurs pays européens sont aussi en attente d’un jugement de la Cour européenne des droits de l’Homme (#CEDH). C’est le cas de la Pologne, de la Lettonie et de la Lituanie qui ont comparu en mars pour refoulements illégaux de migrants à leurs frontières. La décision n’a pas encore été rendue dans ces affaires.

    En janvier, dans un jugement inédit, la CEDH avait condamné la Grèce pour refoulement illégal de migrants, une pratique contraire au droit international et à la convention de Genève relative au statut des réfugiés.

    La Belgique, quant à elle, a été épinglée en septembre 2024 par le Conseil de l’Europe pour son non-accueil des demandeurs d’asile. Bruxelles a été sommée d’augmenter la capacité de son réseau d’accueil car elle ne respecte pas les décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme. En 2023, cette même Cour avait condamné l’État belge après la plainte d’un demandeur d’asile guinéen. Celui-ci n’avait pas pu obtenir de place d’hébergement auprès des autorités, et a été contraint de dormir dehors pendant plus de quatre mois.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64737/neuf-etats-europeens-dont-litalie-et-la-belgique-veulent-revoir-la-con

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64737/neuf-etats-europeens-dont-litalie-et-la-belgique-veulent-revoir-la-con
    #attaque

    ping @reka @isskein

  • [Presque] Panne d’électricité à Cannes : trois des quatre piliers d’un pylône d’une ligne à haute tension « ont été sciés », la justice ouvre une enquête
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/24/panne-d-electricite-a-cannes-trois-des-quatre-piliers-d-un-pylone-d-une-lign

    Les 160 000 foyers affectés par la panne sont à nouveau alimentés. La cérémonie de clôture du Festival de Cannes, qui doit débuter à 19 heures, se déroulera « dans des conditions normales », selon les organisateurs.

    Dans la nuit, l’incendie d’un poste électrique de très haute tension à Tanneron (Var) avait provoqué une première coupure dans le Var et les Alpes-Maritimes. Puis, à 10 heures, c’est un pylône électrique situé à Villeneuve-Loubet (Alpes-maritimes) qui a subi des « dégradations majeures », d’après le préfet. Trois des quatre piliers du pylône de la ligne à haute tension qui alimente Cannes « ont été sciés », a précisé à l’Agence France-Presse le procureur de Grasse, Damien Savarzeix, parlant d’un « acte malveillant ».

    ... Le Palais des festivals avait « basculé sur un système d’alimentation électrique indépendant ».

    #Giangiacomo_Feltrinelli's_not_dead #sabotage

  • La gifle de Bayrou et le mythe tenace des violences « éducatives”
    https://frustrationmagazine.fr/gifle-bayrou

    En avril 2002, François Bayrou est en pleine campagne présidentielle. En visite dans un quartier de Strasbourg et entouré de jeunes gens et d’enfants, il s’interrompt soudain et gifle un enfant de 11 ans en lui disant “tu me fais pas les poches”, un demi sourire aux lèvres. Le geste est illégal, le contexte invérifiable […]

    #Décrypter_-_Éducation

  • #Leaflet 2.0 Alpha released - Leaflet - a JavaScript library for interactive maps
    https://leafletjs.com/2025/05/18/leaflet-2.0.0-alpha.html

    Ha ben mince, moi qui me disait qu’il était temps de basculer le plugin #GIS pour #SPIP https://plugins.spip.net/gis vers #maplibre https://maplibre.org/maplibre-gl-js/docs il va falloir faire un choix...

    After two and a half years of hard work, we’re thrilled to announce the first alpha release of Leaflet 2.0!

    This release marks a major modernization of the Leaflet codebase. We’ve dropped support for Internet Explorer, removed legacy methods and polyfills, adopted modern standards like Pointer Events, and now publish Leaflet as an ESM module. The global L is no longer part of the core package (though it’s still available in the bundled version leaflet-global.js for backward compatibility).

    #map

  • #Canonical Donating $120,000 to Open Source Projects This Year
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/05/canonical-commits-funds-open-source-devs

    Canonical commits to donating $120k to the open source developers building the projects and tools that help power the Ubuntu ecosystem. You’re reading Canonical Donating $120,000 to Open Source Projects This Year, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

    #News #github

    • RIFIUTI ? UNA RISORSA

      Questo volume rappresenta un riassunto di carattere divulgativo di problematiche ambientali ben note e già studiate in maniera approfondita; vuole essere semplicemente uno strumento di diffusione della cultura ambientale e un aiuto, suggerimento per le Amministrazioni Locali ed i cittadini, affinché possano sensibilizzarsi ulteriormente di fronte alle problematiche sorte con la società consumistica. Questo libretto potrebbe essere uno strumento per i Comuni per realizzare incontri partecipativi estesi alla cittadinanza, in maniera tale da spingere il singolo a dare il proprio contributo nel corretto comportamento riguardo la questione dei rifiuti, generando, sul medio lungo periodo, un beneficio sulla collettività in termine di salute e di risparmio economico. Il problema ambientale è un problema che riguarda tutti, per cui la responsabilità è collettiva e non individuale; a tal proposito la politica in genere ha un ruolo determinante come motore che inneschi e regoli comportamenti virtuosi nei cittadini, che a loro volta devono prendere coscienza di trattare l’ambiente come la propria persona o la propria casa.

      https://libri.editorialedelfino.it/prodotto/rifiuti-una-risorsa

      #livre

  • France : le Conseil d’État enjoint le gouvernement à prendre en charge les frais de transport de tous les demandeurs d’asile - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64473/france--le-conseil-detat-enjoint-le-gouvernement-a-prendre-en-charge-l

    France : le Conseil d’État enjoint le gouvernement à prendre en charge les frais de transport de tous les demandeurs d’asile
    Par Leslie Carretero Publié le : 09/05/2025
    Dans une décision du 6 mai, le Conseil d’État a enjoint le Premier ministre d’assurer la prise en charge des frais de transports pour les convocations à l’Ofpra et à la CNDA des demandeurs d’asile non hébergés par les autorités. Actuellement, 25% de personnes ne sont pas prises en charge dans le dispositif national d’accueil et doivent donc payer à leur frais pour leurs rendez-vous administratifs. Une mesure jugée contraire au principe d’égalité de traitement.
    Les associations le dénoncent depuis plusieurs années. Le Conseil d’État vient de leur donner raison. Il avait été saisi par plusieurs associations, dont La Cimade et le Gisti (Groupe d’information et de soutien aux immigrés), au sujet du financement des frais de transports pour se rendre aux rendez-vous de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).
    Dans les faits, les personnes accueillies en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) et dans les hébergements d’urgence pour demandeurs d’asile (HUDA) - gérés par opérateurs mandatés par l’État - bénéficient d’une prise en charge de leurs frais de déplacements pour leurs convocations liées à leur dossier de protection.
    Ce qui n’est pas le cas des personnes hébergées dans des structures de premier accueil des demandeurs d’asile (SPADA) – gérées par l’Office français de l’intégration ou de l’immigration (Ofii) – ou celles vivant chez des proches, voire à la rue. Selon Didier Leschi, directeur de l’Ofii, 25% des demandeurs d’asile ne sont pas logés par l’État.
    Ces exilés doivent alors payer à leur frais leurs titres de transport, le plus souvent grâce à l’allocation pour demandeurs d’asile - pour rappel, les demandeurs ne sont pas autorisés à travailler pendant les six premiers mois de leur arrivée en France.
    Et le montant de l’ADA, qui peut aller de 190 euros/mois pour une personne seule à 660 euros/mois pour une famille de six personnes, couvre tout juste leurs frais quotidiens. « Ce n’est pas normal que les plus précarisés soient pénalisés et payent plus que les autres », souligne Claire Rodier du Gisti. Dans sa décision du 6 mai, le Conseil d’État estime que « le fait de réserver (…) la prise en charge des frais de déplacement liés aux convocations à l’Ofpra et à la CNDA aux seuls demandeurs d’asile hébergés en CADA et en HUDA constitue une différence de traitement (…) et porte une atteinte illégale au principe d’égalité ». Et ce alors que le fait de ne pas être hébergé dans ces structures « ne dépend pas de la situation ou du choix des intéressés mais procède du nombre de places disponibles dans un contexte de saturation du dispositif national d’accueil », assure la juridiction.
    Ainsi, le Conseil d’État « enjoint au Premier ministre, dans un délai de neuf mois (…), de prendre toutes mesures utiles afin de remédier aux différences de traitement constatées et d’assurer une prise en charge des frais de transport des demandeurs d’asile en vue de réaliser les déplacements nécessaires à l’examen de leur demande d’asile dans le respect des principes d’égalité et d’effectivité du droit d’asile ». Une décision non contraignante.

    #COvid-19#migrant#migration#france#OFII#CNDA#GISTI#CADA#asile#OFPRA#SPADA#droit#sante#egalite

  • Les « rebelles » des Alpes italiennes selon #Enrico_Camanni

    1Le livre Alpi ribelli (Alpes rebelles) est sorti en 2016, avec le sous-titre « histoires de montagne, résistance et utopie ». Son auteur, Enrico Camanni, est un écrivain, journaliste et alpiniste italien, né à Turin en 1957. Son activité éditoriale autour de la montagne est vaste : il a été rédacteur en chef de la Rivista della Montagna, il a fondé le magazine ALP qu’il a aussi dirigé, et co-dirigé la version italienne de la revue L’Alpe ainsi que la revue Piemonte Parchi. Il a également co-dirigé le film La montagna inventata, la montagne inventée. La liste des livres qu’il a écrits ou qu’il a coordonnés serait bien trop longue pour qu’elle soit évoquée ici. Elle est présente sur son site web, avec cette note : « J’en ai écrit beaucoup, et ils sont tous différents. La montagne m’a permis de me balader entre les genres, ce qui est vital pour moi. J’ai toujours aimé les grands espaces1 ».

    2Un nombre important de ses livres parlent d’alpinisme, de son histoire et de sa sociologie. Le dernier, publié en 2025 par le Club alpin italien, adapte l’expression « mal d’Afrique » à la montagne : Mal di montagna. Quindici storie di passione (Mal de montagne. Quinze histoires de passion), s’intitule-t-il. L’ouvrage « rassemble quinze portraits d’alpinistes d’époques, de compétences et d’horizons différents, quinze intimités approfondies par des liens de corde ou des affinités d’esprit, quinze visages d’un monde difficile à comprendre et encore plus difficile à raconter. Seule l’humanité des protagonistes peut donner un sens à leur ‘maladie’ »2.

    3Alpi ribelli met lui aussi en avant l’humanité de figures montagnardes. Mais dans ce livre, dans lequel des alpinistes sont également à l’honneur, les personnages sont rassemblés car, à différentes époques et par différents moyens, ils ont défié l’ordre établi. Il en résulte des Alpes italiennes pointillées d’« âmes libres, contraires et résistantes », comme le suggère la quatrième de couverture.

    4L’introduction est particulièrement éclairante pour saisir le choix des 17 personnes à qui Enrico Camanni a décidé de rendre hommage. Les portraits des « rebelles » sont présentés sur une carte en début du livre (Figure 2), mais le livre n’est pas rédigé sous forme d’abécédaire. Leurs histoires s’entremêlent dans les 23 chapitres qui composent l’ouvrage. Le fil rouge n’est pas dicté par un ordre chronologique ou alphabétique. Le choix a été plutôt celui de faire ressortir des thématiques, qui se devinent à peine dans les titres des chapitres : « On peut adorer le Christ dans les forêts3 », « Dans cette compagnie d’hypocrites et de bouffons », « Je ne peux pas ne pas participer », « La langue et le drapeau », « La vérité fait plus peur », « Sais-tu qu’ils veulent me tuer ? » en sont des exemples particulièrement emblématiques.

    5Comment Enrico Camanni introduit-il cette constellation d’hommes et des femmes, souvent en quête de liberté pour iels et pour les territoires dans lesquels iels vivent ? Avant tout, en dressant le constat que la « complexité » est le maître-mot de l’époque contemporaine, et que les Alpes n’y échappent pas. Car, comme le souligne Enrico Camanni en conclusion, « les terres les plus isolées, raides et extrêmes sont des accélératrices de changement, une infaillible cartina di tornasole [papier tournesol] pour lire et interpréter les transformations à venir » (p. 224-225). Les Alpes « si extrêmes dans la contradiction » : le « vétuste » et l’« hypermoderne », le « trop » et le « pas assez », les « ghost towns » et « Disneyland » « coexistent sans presque jamais se parler », résume-t-il (p. 6). En toile de fond, un « acteur invisible » qui structure les dynamiques alpines : le « modèle consumériste urbain » (p. 6). C’est lui qui, selon Enrico Camanni, a « changé la montagne » en y introduisant trois mots qui « n’existaient pas dans le vocabulaire alpin : rapidité, motorisation, ciment ». Donc : ski, automobiles, immeubles en copropriété (condomini) (p. 7). Une « colonisation urbaine » par une « culture hégémonique qui a supplanté la culture minoritaire, en annulant les rythmes, les rites, les mythes, les tabous et les dynamiques sociales, et en important de la plaine un modèle étranger mais gagnant, et pas seulement économiquement » (p. 7). L’auteur ne mâche pas ses mots, et affirme sa posture et son positionnement dès la courte introduction.

    6L’écrivain insiste, en début du livre, sur le lien entre montagne et plaine, car « les Alpes sont très proches des grandes villes, elles les regardent et les effleurent », elles sont devenues « le plus grand parc de divertissement de la ville », comme le prédisait Virginia Woolf, ajoute-t-il (p. 7). Mais dans l’histoire récente, elles sont aussi devenues le nouveau cadre de vie pour des citoyen·nes « en quête d’un avenir, ou du moins d’un air, meilleur » (p. 8). Les rapports entre montagne et villes se complexifient, et les deux entités sont de plus en plus interdépendantes. Enrico Camanni met en évidence le paradoxe de la distance : car les Alpes n’ont jamais été si proches — grâce à la fibre optique et aux autoroutes par exemple —, mais, au même temps, si lointaines des villes : « même avec le haut débit, les montagnes restent en pente, et même avec Internet, il neige d’octobre à mai, les os gèlent et les soirées d’hiver n’en finissent jamais » (p. 8-9).

    7Pourtant, malgré la pénétration du modèle consumériste urbain dans les montagnes, les Alpes « hébergent les différents, les rebelles, les résistants, les antagonistes, les hérétiques, pour devenir refuge et mégaphone des âmes libres et contraires », hier comme aujourd’hui. Enrico Camanni, dans son livre, a décidé de raconter l’histoire de 17 d’entre elleux.

    8L’auteur invite à commencer le cheminement en Suisse, en une sorte de deuxième introduction en dehors des Alpes italiennes au cœur de son ouvrage. Il le commence en explicitant le binôme qui, dans l’histoire, y compris mythique, de ce pays s’est créé entre Alpes et liberté. Celui-ci est né avec la légendaire rébellion de Guillaume Tell, le mythe fondateur de la confédération helvétique. « Tout remonte à Tell » (p. 13), pose Enrico Camanni en une sorte d’axiome irréfutable. La liberté pour laquelle Guillaume Tell s’est battu prend fin avec le Traité d’Utrecht qui « trace la frontière sur les montagnes, le centralisme bureaucratique des capitales [qui] entrave le rôle des communautés alpines en reléguant les Alpes à périphérie des États. Les hommes libres ne le sont plus » (p. 16). C’est ainsi que Enrico Camanni explique l’appauvrissement et le dépeuplement des terres hautes. Celui-ci serait dû à « l’isolement politique et économique voulu et imposé par les capitales extérieures » et non pas « au caractère sévère de l’environnement alpin » (p. 16-17). C’est de là qu’est née la « méfiance des montagnards envers une idée de ville qui se résume en cinq mots négatifs : centralisation, distance, pouvoir, indifférence, incompétence » (p. 17). C’est contre ces mots et ce qu’ils comportent quand ils se concrétisent dans la vie et les territoires de montagne, que les 17 rebelles se sont battus.

    9Dans les portraits des hommes et femmes « libres », beaucoup d’alpinistes (#René_Desmaison, #Gary_Hemming, #Reinhold_Messner, #Gianpiero_Motti, #Tita_Piaz, #Mary_Varale), mais aussi des hommes de foi (#Fra_Dolcino, #Giosuè_Javanel), un activiste (#Luca_Abbà), un écrivain (#Nuto_Revelli), un syndicaliste (#Guido_Rossa), et des personnes difficiles à caser dans des catégories figées : #César-Emmanuel_Grappein (médecin, politicien et écrivain), #Alexander_Langer (politicien, journaliste, essayiste), #Tina_Merlin et #Giovanna_Zangrandi (journalistes, écrivaines et partisanes), #Franz_Thaler (pacifiste et artisan), #Attilio_Tissi (alpiniste et politicien).

    10700 ans se sont écoulés entre Fra Dolcino — prédicateur brûlé vif en 1307 — et Luca Abbà — activiste contemporain dans la lutte contre la construction de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin. Mais un élément les rapproche tous et toutes, au-delà des époques, ce sont 17 « voix fâchées qui filtrent comme des gouttes dans les failles du système » (p. 9). Ce sont les voix de celles et ceux qui « ont le privilège de comprendre les dangers en premiers et de le hurler en légitime défense, parce que toutes les eaux descendent des montagnes. Aucune ne remonte à la source » (p. 9-10). Ce sont ces cris à qui Enrico Camanni fait écho, car « le vieux cri des Alpes rebelles nous interroge aujourd’hui plus que jamais sur la difficile cohabitation […] de différentes visions du monde dans la mer agitée de la globalisation » (p. 10).

    11Dans ce sens, le combat pacifiste et écologiste d’Alexander Langer4 est emblématique : « Né dans les montagnes, il savait parfaitement que les Alpes auraient pu être un magnifique laboratoire de développement durable et d’innovation conservatrice. En théorie, elles étaient le lieu idéal pour expérimenter ce lentius, profundis, suavius qu’il pratiquait, prêchait et aimait. En pratique, les Alpes étaient l’exemple de comment il est possible de bouleverser un monde en quelques décennies, en substituant les raisons du profit à celles de la cohabitation » (p. 72). Alexander Langer, qui a été député au parlement européen pour le parti des Verts qu’il a contribué à fonder, a ardemment défendu l’idée que « si les Alpes s’érigeaient au centre de l’Europe, elles avaient la vocation à l’unir et non à la diviser » (p. 71).

    12Les Alpes sont le centre géographique de l’Europe, et ont aussi été le lieu où s’est organisée la Résistance, celle avec le R majuscule : « Si la plaine appartient aux fascistes, la montagne appartiendra aux partisans » (p. 128). Une idée mise en œuvre notamment par Nuto Revelli, co-fondateur de la compagnie de rebelles Rivendicazione Caduti (« revanche » aux soldats « tombés » sur le front russe) et membre de la bande partisane Italia Libera. Après la guerre, Nuto Revelli, devenu écrivain, a rencontré « les derniers protagonistes de la “civilisation alpine” » (p. 130) et a raconté le déclin démographique dans les vallées italiennes.

    13Parmi les trois femmes qui habitent l’ouvrage, le portrait de Tina Merlin est particulièrement saisissant. Cette journaliste s’est battue avec sa plume contre la construction du tristement célèbre barrage du Vajont. Enrico Camanni reporte dans son livre les mots que Tina Merlin a écrit dans le journal L’Unità et pour lesquels elle a été accusée dans un procès où elle a été au final acquittée :

    À Erto, en Valcellina, 130 chefs de famille hommes et femmes se sont rassemblés pour créer un organisme ayant une forme juridique permettant de défendre les droits et les intérêts des individus et des collectivités du village face aux intimidations et aux abus dont la Sade5 se rend coupable dans la région… Dans l’égoïsme de la société électrique et dans l’inertie du gouvernement, [les montagnards] entrevoient un danger grave pour l’existence-même du village où l’on est en train de construire un bassin artificiel de 150 millions de mètres cubes d’eau, qui dans le futur, en érodant le sol, pourraient s’effondrer dans le lac… (p. 154).

    14Les avertissements de Tina Merlin n’ont pas été écoutés. Pourtant, la toponymie-même aurait dû alerter sur la tragédie à venir : le barrage a été construit sur les flancs du « Monte Toc, qui signifie ‘morceau de roche’, mais en langue frioulane indique aussi une chose pourrie » (p. 155). Mais personne n’écoute tous ceux et toutes celles et ceux qui alertent sur la tragédie qui se concrétisera le soir du 9 octobre 1963, quand trois millions de mètres cubes de roche tombent dans le lac artificiel causant la mort de presque 4 000 personnes dans la vallée.

    15L’avant-dernier chapitre raconte l’histoire de Luca Abbà, né à Turin en 1975, et qui se définit comme « cultivateur de montagne » (p. 207), un métier qu’il apprend sur le tas quand il hérite d’un bout de terre au moment du décès de son grand-père, à Exilles, dans le Val de Suse. C’est là qu’il fonde un comité local d’organisation contre le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse. Ensemble avec d’autres militant·es, iels achètent et occupent des terrains en localité de Chaumont, là où doivent commencer les travaux de construction de l’infrastructure ferroviaire. Enrico Camanni raconte avec minutie la chronologie des événements qui ont eu lieu le 27 février 2012, quand Luca Abbà, pour résister à l’évacuation, monte sur un pylône électrique où il sera électrocuté : « tout le monde le croyait mort, on ne survit pas à une chute dans le vide de douze mètres, sur des pierres » (p. 211). Pourtant, après une hospitalisation qui a duré plus de trois mois, il est « à nouveau debout » (p. 212) et livre à Enrico Camanni ces mots de rébellion et d’espoir :

    L’envie de combattre est toujours plus enracinée dans la vallée et les nouvelles générations sont plus préparées que celles d’avant. Elles ne se limitent pas à défendre leur pré carré, elles veulent construire un monde différent, à taille humaine, et non pas un monde fait de machines et de banques. La croissance c’est bien, mais elle doit être culturelle. Et puis nous devons apprendre à nouveau à faire les choses par nous-mêmes, en respectant la terre. C’est cela la vraie liberté, matérielle et spirituelle (p. 213).

    16Le dernier chapitre est consacré à un protagoniste un peu particulier. Il a quatre pattes et est au centre de nombreuses controverses dans les Alpes : le loup, le « rebelle par excellence » (p. 214) :

    Le loup est le rebelle par excellence, hors-la-loi et hors-le-temps, car il représente ce que nous ne sommes plus : la nature sauvage, le courage d’aller, l’émotion primordiale. La bête rebelle habite des terres rebelles. Le centre de gravité des loups à l’ère de l’Internet oscille entre les Alpes de la mer et les vallées de Coni, Saluces, Pignerol et Suse, en traversant des lieux qui étaient jadis occupés par les partisans de Nuto Ravelli, les crêtes du commandant vaudois Janavel, les villages des revendications occitanes, les forêts des No TAV et de la résistance en Val de Suse » (p. 214-215).

    17Le loup parcourt et reconquiert ainsi les territoires qui ont vu naître, au cours des siècles, des hommes et des femmes « qui ne fuyaient pas, [des gens] qui croyaient et ne se pliaient pas » (p. 10). Et dont Enrico Camanni nous livre ces très émouvants portraits.

    https://journals.openedition.org/rga/14856
    #shameless_autopromo #Alpes #montagne #résistance #rebelles #livre #recension #Alpes_italiennes #Italie #histoire #utopie

  • Brahim Bouarram et Ibrahim Ali, 30 ans après : l’urgence de se souvenir et d’agir contre le racisme et le fascisme ! #GISTI
    https://www.gisti.org/article7507

    Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, est assassiné par des militants d’extrême droite issus du défilé du Front national (FN), jeté dans la Seine depuis le pont du Carrousel. Le 21 février de la même année, Ibrahim Ali est tué par des colleurs d’affiches du FN au carrefour des Quatre-Chemins-des Aygalades à Marseille. Tous deux sont victimes de #crimes_racistes symptomatiques d’une haine entretenue par des discours de stigmatisation et d’exclusion. Ces drames ont marqué une génération et demeurent un rappel cinglant des dangers de l’idéologie xénophobe.

    Trente ans plus tard, alors que nous commémorons leur assassinat, force est de constater que les idées qui les ont rendu possible n’ont pas disparu. Pire encore, elles se sont banalisées et infiltrées dans les sphères du pouvoir, donnant lieu à une convergence alarmante entre les discours de l’extrême droite et certaines politiques publiques, en France comme à l’international.

  • White House Proposal Could Gut Climate Modeling the World Depends On
    https://www.propublica.org/article/trump-noaa-budget-cuts-climate-change-modeling-princeton-gfdl

    According to the document, NOAA’s overall funding would be slashed by 27%, eliminating “functions of the Department that are misaligned with the President’s agenda and the expressed will of the American people” including almost all of those related to the study of #climate change. The proposal would break up and significantly defund the agency across programs, curtailing everything from ocean research to coastal management while shifting one of #NOAA’s robust satellite programs out of the agency and putting another up for commercial bidding. But its most significant target is the office of Oceanic and Atmospheric Research ⎯ a nerve center of global climate science, data collection and modeling, including the Geophysical Fluid Dynamics Laboratory [#GFDL]⎯ which would be cut by 74%. “At this funding level, OAR is eliminated as a line office,” the memo stated.

    The total loss of OAR and its crown jewel in #Princeton represents a setback for climate preparedness that experts warn the nation may never recover from.

    If we don’t understand what’s happening and why it’s happening, you can’t be adapting, you can’t be resilient. You’re just going to suffer,” Don Wuebbles, an atmospheric scientist who sits on NOAA’s scientific advisory board, told ProPublica. “We’re going to see huge impacts on infrastructure and lives lost in the U.S.

    There are other national climate #models, but they also appear to be in jeopardy of losing funding. The National Science Foundation supports the National Center for Atmospheric Research [#NCAR], but the foundation announced it was freezing all research grants on April 18. NASA’s Goddard Institute for Space Studies [#GISS] has a model, but the institute could see cuts of up to 47%. And the Department of Energy, home to a fourth climate modeling system, is also under budget pressure.

    Without the models, and all the sensor networks and supporting NOAA research programs that feed them, “We’ll go back to the technical and proficiency levels we had in the 1950s,” said Craig McLean, a 40-year veteran of NOAA who, until 2022, was the agency’s top administrator for research and its acting chief scientist. “We won’t have the tools we have today because we can’t populate them by people or by data.”

    #recherche

  • Della Terra riparte dalla “contadinanza” per favorire la giustizia sociale e ambientale

    La cooperativa “#Della_Terra_Contadinanza_Necessaria” gestisce alcuni terreni fra #San_Ferdinando, #Laureana_di_Borrello e #Rosarno proponendo una visione incentrata sull’umanità, sugli animali e sulla natura. Attraverso una rete coesa con le altre realtà del territorio porta avanti progetti che migliorano la vita dell’ambiente e delle persone.

    La seconda tappa del viaggio alla riscoperta della mia terra è più a sud. Autostrada direzione Rosarno, destinazione finale: San Ferdinando. Proprio lì c’è la tendopoli (l’ennesima) dove vivono circa 500 lavoratori migranti in gravi condizioni abitative, senza contare il campo container e gli insediamenti informali sparsi sul territorio. Ma non è lì che devo andare. Sto invece per conoscere la cooperativa Della Terra Contadinanza Necessaria, che si occupa di agricoltura sociale e agro-ecologia proprio in quell’area.

    Ad accogliermi in fondo a una stradina di campagna c’è Nino Quaranta, socio fondatore della cooperativa, o meglio “cantautore e contadino”, come si definisce lui stesso. Mentre mi mostra le coltivazioni e il punto vendita in costruzione sotto il primo sole caldo di questa primavera, mi racconta la storia del progetto.

    La cooperativa affonda le sue radici nelle lotte contro lo sfruttamento lavorativo e della terra nella piana di #Gioia_Tauro. Nata nel maggio 2020, alcuni dei suoi soci hanno fatto parte per molto tempo di #SOS_Rosarno, una rete nata nel 2012 – due anni dopo la rivolta di Rosarno – per sostenere i migranti sia da un punto di vista lavorativo (attraverso l’agricoltura) che abitativo. «Abbiamo sempre detto che la situazione dei migranti non va trattata come un fenomeno emergenziale, ma come un fenomeno strutturale», dice Nino, che denuncia le mancanze delle istituzioni nell’affrontare la questione.

    Negli anni, infatti, sono state costruite ben quattro tendopoli, mentre circa 34.000 abitazioni nei 33 comuni della Piana rimanevano sfitte. «Quello che invece noi abbiamo cercato di fare è una goccia in mezzo ad un mare di indifferenza e cattiveria: pensare ad una società diversa, partendo anche dall’economia e quindi dall’agricoltura».

    Grazie a Della Terra, ad esempio, i migranti assunti dalla cooperativa hanno potuto avere un’abitazione in cui vivere e sono sostenuti nelle spese con i fondi del progetto Liberiamo gli schiavi di Rosarno. Spartacus, che fa capo alla cooperativa Chico Mendes. Al momento, i lavoratori sono 6 (fra migranti e non) e fra loro c’è I., senegalese, che mi racconta come si trovi bene in questo contesto, dove ha trovato un po’ di stabilità dopo aver vissuto per circa due anni in una tendopoli. Si tratta dunque di un piccolo passo verso la costruzione di qualcosa di diverso, che non riguarda però solamente la questione dello sfruttamento lavorativo.

    Tutto questo, infatti, è strettamente intrecciato al rapporto con la natura: a Rosarno non sono sfruttate solo le braccia dei migranti, ma anche le terre, sottoposte a metodi colturali intensivi e devastanti. La cooperativa invece vuole portare alla ribalta il ruolo centrale della terra: «L’agricoltura spesso è considerata di basso livello, ma in realtà è proprio lei che porta nutrimento ed è da qui che bisogna partire: vediamo già da ora le conseguenze negative di un’agricoltura intensiva che non fa altro che contribuire alla distruzione del pianeta», continua Nino.

    «Per questo noi parliamo di agro-ecologia e di agricoltura resiliente». Tradotto nella pratica questo significa coltivazione naturale e diversificata, non intensiva o monoculturale, e nel rispetto dei cicli stagionali. Nei loro campi in questo momento ci sono fave, insalate, sedano, cipolle, peperoncini, ora persino piante di avocado. Da alcuni di questi, poi, danno vita a dei trasformati naturali e genuini.

    Nel frattempo arriva Germana Loiacono, altra socia fondatrice della cooperativa. Germana ha dato in comodato d’uso il terreno su cui ci troviamo in questo momento e gestisce il villaggio turistico Porta del sole, grazie al quale sostiene la cooperativa e promuove un turismo sostenibile anche attraverso l’alimentazione e i prodotti di Della Terra. In questa lotta, infatti, la cooperativa non è sola: «Ci sono altre persone che stanno facendo il nostro stesso discorso: piccoli e grandi produttori con cui collaboriamo, che producono eticamente e senza sfruttamento alcuno».

    E questo è il punto di partenza per creare sinergie positive, che portano verso un lavoro collettivo e non della singola realtà. Ad esempio, grazie al Consorzio Macramè di cui la cooperativa fa parte, Nino e gli altri hanno preso in gestione un terreno di Rosarno confiscato alla ‘ndrangheta: lo hanno rimesso in sesto e ci hanno creato un parco della biodiversità, rendendolo realmente un bene comune. O ancora, le cooperative del consorzio si sostengono in maniera reciproca, commercializzando quando possibile i prodotti le une delle altre. E poi c’è una finestra aperta sul mondo: Della Terra è rappresentante regionale dell’#Associazione_Rurale_Italiana e questo le permette di essere parte del #Coordinamento_Europeo_Via_Campesina, organizzazione europea di base di agricoltori, e di confrontarsi all’interno di un network internazionale.

    Grazie alla distribuzione nei #GAS (#Gruppi_di_Acquisto_Solidale), presidi di consumo equo e sostenibile, Della Terra riesce poi a raggiungere anche alcune città del Nord Italia e in alcuni casi dell’Europa. E ora si sta attrezzando per costruire un punto vendita proprio nel terreno in cui mi trovo: per adesso è solo una struttura vuota, ma presto si riempirà dei colori dell’estate. È arrivato il momento di andarsene. Si è fatta ora di pranzo, per loro arriva la pausa e io devo tornare verso nord. Prima di partire, Nino mi regala una cassetta di fresco: cipolle, sedani e fave appena raccolte. Ne assaggio una: sono dolcissime. E, con questa sensazione che mi pervade i sensi, saluto tutti e metto in moto.

    https://www.italiachecambia.org/2021/05/della-terra-contadinanza-giustizia-sociale-ambientale
    #contadinanza #Calabre #agriculture #coopérative #biens_confisqués #confiscation_de_biens_à_la_mafia #Nino_Quaranta #paysannerie

  • NASA Cancels #Columbia University Lease for Climate Science Unit | Bloomberg
    https://archive.ph/CQeni

    The Goddard Institute for Space Studies is recognized as a globally important hub for climate science, maintaining one of the five independent global temperature records. The agency must move out of the building by May 31.

    #NASA leadership told #GISS staff that it will conduct its work virtually.

    Le GISS a été dirigé par James Hansen de 1981 à 2013. Ses simulations #climatiques ont été utilisées pour le rapport Charney de 1979 et tous les rapports du GIEC. Ses données globales sur la température de surface depuis la fin du 19e sont également essentielles.

  • Der Weg der NATO nach Asien
    https://overton-magazin.de/top-story/der-weg-der-nato-nach-asien

    Après l’Allemagne le Japon se défait de son obligation constitutionelle de la paix. Il enverra désormais un ambassadeur auprès de l’OTAN et encouragera d’autres pays asiatiques à se rapprocher du pacte militaire dominé par lrs États Unis. Le front anti-chinois se solidifie.

    24.4.2025 von Sevim Dagdelen - Während die NATO unter US-Führung den Ukrainekrieg beendet sehen will, versucht sie nun den Indopazifik zu dominieren.

    US-Präsident Donald Trump hat ein „finales Angebot“ vorgelegt, um zu einem Frieden in der Ukraine zu kommen. Teil des Angebotes soll der Verzicht der Ukraine auf eine NATO-Mitgliedschaft sein. Damit würde Trump die Entscheidungen des NATO-Gipfels von Bukarest 2008 revidieren, wo auf Druck des damaligen US-Präsidenten George Bush der Ukraine der Weg für eine NATO-Mitgliedschaft eröffnet worden war.

    Vorerst, so scheint es, ist damit das Konzept der permanenten NATO-Osterweiterung bis an die russische Grenze beendet worden. Wer aber meint, die USA würden künftig auf die NATO als Instrument ihrer Außen- und Sicherheitspolitik verzichten, könnte sich gravierend getäuscht sehen. Denn zeitgleich mit den US-Bemühungen, den NATO-Stellvertreterkrieg gegen Russland in der Ukraine zumindest einzufrieren, ist die NATO auf dem Weg nach Asien, um dort neue Bündnispartner zu finden.
    Japans neuer NATO-Kurs

    Bereits auf dem NATO-Gipfel im Sommer 2024 hatte die Orientierung, China als künftigen Hauptfeind des Nordatlantikpaktes zu suchen, Eingang in das Abschlussdokument gefunden. Wenn wir uns die jüngste Asienreise des NATO-Generalsekretärs Mark Rutte Anfang April 2025 nach Japan anschauen, die erste nach seiner Amtsernennung im Oktober 2024, verstärkt sich der Eindruck, dass es bei einem vorläufigen Stopp der Osterweiterung gegen Russland nunmehr um den Abschluss bilateraler Kooperationsvereinbarungen des Militärpaktes mit Staaten im Indopazifik geht.

    Ähnlich wie in Europa nach dem Ende des Kalten Krieges gegenüber Russland, geht es um eine Strategie der Expansion und Spannung gegenüber China in Asien, in sehr enger Abstimmung mit den USA. Japan ernannte zum ersten Mal mit Osamu Izawa einen eigenen Botschafter bei der NATO, der die neue Form der Zusammenarbeit mit der NATO anpries: „Die Vereinigten Staaten sind unsere Verbündeten und die Europäer und die Kanadier sind unsere Partner, wenn also irgendetwas auf der Welt passiert, könnten wir manchmal zusammenarbeiten.“ Izawa umwarb insbesondere die neue Form der Kooperation bei der Rüstungsproduktion: „Wir müssen deshalb die Interoperabilität vergrößern, um uns gegenseitig zu unterstützen und um dies umzusetzen, dient die Standardisierung innerhalb der NATO uns als wichtige Richtschnur.“ So weit die Japan Times am 13. April 2025.

    Japan entsorgt die Friedensverfassung

    Der japanische NATO-Botschafter betonte, es gehe dabei darum, Rivalen wie Russland und China „zu übertreffen und mehr zu produzieren“ („outpace and outproduce“). Als Morgengabe der neuen Zusammenarbeit mit dem westlichen Militärpakt kündigte Japan zugleich den Willen für eine Beteiligung an der „NATO Security Assistance and Training Organization for Ukraine“ in Deutschland und eine Aufstockung seiner Militärhilfe für Kiew an. Japan gilt dabei als Türöffner für weitere Staaten aus dem Indopazifik wie Australien, Neuseeland und Südkorea, die immer stärker in die NATO eingebunden werden sollen. Der kommende NATO-Gipfel in Den Haag im Juni soll diese NATO-Erweiterung nach Asien in einer neuen Qualität dokumentieren.

    Mit der verstärkten Einbindung in Japan wird, wie im Falle Deutschlands mit dem Friedensgebot des Grundgesetzes, ganz nebenbei die Friedensverfassung entsorgt und die Ära der militärischen Zurückhaltung seit der Niederlage des japanischen Militarismus im Zweiten Weltkrieg beendet. Japan hat sich jedenfalls nicht nur den NATO-Aufrüstungszielen angeschlossen, sondern ist offenbar bereit, sich einem Eskalationskurs der USA gegen China bedingungslos unterzuordnen. Dabei sind der Versuch der USA, mit einem Welthandelskrieg China zu isolieren und die NATO zu einer globalen Organisation mit Schwerpunkt im Indopazifik auszubauen, nur zwei Seiten ein und derselben Medaille.
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    #Japon #OTAN #Chine #gierre

  • Comme une guerre qui ne finissait jamais

    Deux vieux Piémontais de la province de #Cuneo racontent leur XXe siècle. Des vies de migrants, dans ces mêmes #montagnes qui marquent la #frontière entre France et Italie, et qui sont aujourd’hui franchies par des milliers d’Africains en quête d’une vie meilleure.
    Lus par deux jeunes Italiens vivant et travaillant à Marseille, les #récits_de_vies de ces deux Piémontais, recueillis dans les années 1970 par Nuto Revelli (1919-2004), anthropologue autodidacte, racontent la #pauvreté et la migration, le franchissement des frontières, le travail et la guerre, la circulation des cultures et des langues, l’attachement de l’exilé au pays natal plus qu’à la patrie. Ils sont accompagnés d’archives de différentes époques, qui renvoient à la migration comme constante historique de cette #frontière_alpine. Des enregistrements conservés au Mucem et des prises de son contemporaines in loco (#Briançonnais et #Valle_Stura) reconstruisent des paysages sonores réalistes.

    https://soundcloud.com/user-897145586/comme-une-guerre-qui-ne-finissait-jamais-raphael-botiveau


    #giorno_della_marmotta
    #guerre #migrations #réfugiés #Matteo_Renzi #Matteo_Salvini #catégorisation #histoire #Piémont #montagne #Italie #France #frontières
    #podcast #audio #Alpes_Maritimes #pas_de_la_mort #travail #décès #mourir_aux_frontières #frontières_sud-alpine #jour_de_la_marmotte #Oulx #Marmora

  • Les cahiers de doléances de #Gilets_jaunes de la Vallée de la Drôme sont en ligne
    https://ricochets.cc/Les-cahiers-de-doleances-de-gilets-jaunes-de-la-Vallee-de-la-Drome-sont-en

    Au moment du soulèvement majeur des giles jaunes, le pouvoir lance l’énorme enfumage du « grand débat national » à la suite de la récolte de doléances. En l’absence de démocratie ces écrans de fumée se sont vite évaporés dans la machinerie étatique. Sans être naïf sur la nature des institutions et les limites de cet exercice, il peut être instructif de relire ces doléances, pour des éclairages sur les galères populaires, des idées pour une autre vie politique, etc. A présent, il (...) #Les_Articles

    / #Politique,_divers, Gilets jaunes

    https://www.cooperativecitoyenne26.fr/les-cahiers-de-doleances-de-la-vallee-accessibles-des-mainten
    https://www.cooperativecitoyenne26.fr/les-doleances

  • Nonilex : « #GiftArticle The #Trump admin… » - Mastodon
    https://masto.ai/@Nonilex/114345445310800937

    The #Trump admin has handpicked which #news #media outlets can participate in the presidential #PressPool, & on Tues it eliminated a slot reserved for reporters from independent newswires.

    In the briefing room, ofcls have made room for a new cohort of more #partisan attendees, like #RightWing podcasters, who ask less-adversarial questions than traditional #journalists.…

    https://www.nytimes.com/interactive/2025/04/15/us/trump-white-house-briefing-room-new-media.html?unlocked_article_code=1.AE8.

    #FourthEstate #journalism #democracy #FreePress #propaganda

    Toujours la même chose. Tu te dis que c’est horrible ce qu’il se passe là bas. Le Président US choisit des journalistes d’accord avec lui, et pas trop pugnace dans les questions et les relances.

    Puis tu te rappelles de ce qu’a tjs été le « pool » présidentiel en France.

  • Pour la reconnaissance du #génocide des #Roms et des Voyageurs

    https://contre-attaque.net/2025/04/11/pour-la-reconnaissance-du-genocide-des-roms-et-des-voyageurs

    FOISNEAU Lise, Le Génocide des « nomades » : figures du déni, revue L’homme, 2024

    https://shs.cairn.info/revue-l-homme-2024-1-page-113?lang=fr

    La question politique qui reste désormais en suspens est celle de savoir pourquoi certains historiens ont décidé de refuser aux Roms, #Sinti, #Manouches, #Gitans, #Yéniches et #Voyageurs le statut de victimes d’un génocide sur le sol français. Il reste aussi à s’interroger sur le choix de l’État de soutenir un projet de musée-mémorial qui nie la portée raciale et génocidaire de la persécution des « Nomades ». En 2024, les descendants ayant résisté à la sédentarisation forcée initiée après-guerre ne peuvent toujours pas choisir librement leurs lieux de vie et demeurent enfermés dans un réseau d’aires d’accueil. Ce dispositif fonctionne grâce à l’identification d’un groupe donné – les « gens du voyage » – qui est encore fiché par les services de police et de gendarmerie, mais aussi par le biais de terrains désignés, d’un monitorage de leurs activités économiques et d’une surveillance de leurs pratiques éducatives. Le débat autour de la qualification des persécutions de la Seconde Guerre mondiale n’est donc pas réservé aux historiens : la manière dont il est posé détermine, en partie, les relations que nous entretenons aujourd’hui avec les Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Yéniches et Voyageurs.

    #anti-tsiganisme

  • LA CORTE DI PARIGI HA RIFIUTATO LA RICHIESTA DELL’UNGHERIA DI ESTRADARE GINO ABAZAJ
    https://radioblackout.org/2025/04/la-corte-di-parigi-ha-rifiutato-la-richiesta-dellungheria-di-estradar

    Mercoledì 9 Aprile è arrivata la sentenza della Corte d’Appello di Parigi che impedisce l’estradizione in #Ungheria di Gino Abazaj, compagno milanese attivo nelle lotte sociali ed antifasciste della città. La richiesta dell’Ungheria arrivava a seguito dell’accusa di aver partecipato alle contestazioni alla giornata dell’onore a Budapest nel 2023, ricorrenza che vede militanti di estrema […]

    #L'informazione_di_Blackout #Anitfascismo #Free_Gino #giornata_dell'onore #processo_di_Budapest
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/04/GinoNOEstradizione.mp3

  • #Migrations, #énergie : la méthode italienne qui séduit l’Afrique du Nord

    La France perd de l’influence en Algérie, et cela profite à l’Italie. Le gouvernement de #Giorgia_Meloni a un plan pour l’#Afrique_du_Nord, axé sur les #hydrocarbures et la migration. Le courant passe bien d’Alger à Tunis ou Tripoli. Prochaine étape pour Rome : la #Mauritanie. Entretien avec Anne Marijnen, maîtresse de conférences en Science politique, Université Paris 8, laboratoire Cresppa.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/63683/migrations-energie--la-methode-italienne-qui-seduit-lafrique-du-nord
    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/carrefour-du-maghreb/20250329-migrations-%C3%A9nergie-la-m%C3%A9thode-italienne-qui-s%C3%A9duit-l-afr
    #Italie #France #néo-colonialisme #externalisation #migrations #Tunisie #Libye #podcast #audio

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