Ahou ahou ahou !
▻https://paris-luttes.info/sortie-du-livre-la-revolte-des-14107
Sortie du livre « La révolte des Gilets jaunes - Histoire d’une lutte de classes » - Paris-luttes.info
►https://niet-editions.fr
#gilets_jaunes #niet_éditions
Ahou ahou ahou !
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Sortie du livre « La révolte des Gilets jaunes - Histoire d’une lutte de classes » - Paris-luttes.info
9 Euros
Sommaire :
Introduction
Le surgissement (17 novembre 2018)
L’énervement (17 novembre – 1er décembre)
Le débordement (1er – 10 décembre)
Gueule de bois et retour de flamme (10 décembre 2018 – 5 janvier 2019)
Devenir un mouvement social (5 janvier – 5 février)
Alliances en chiens de faïences (5 février – 16 mars)
Une lutte sans fin(s) (après le 16 mars 2019)
Quelques remarques conclusives
▻https://niet-editions.fr/catalogue/la-revolte-des-gilets-jaunes
#Gilets_Jaunes #photos #livres
Ma compilation sur le sujet :
►https://seenthis.net/messages/752886
Un indicateur très clair que le monde d’après sera largement aussi dégueulasse que le monde d’avant : nos grand médias sont toujours aussi toxiques. C’est même assez incroyable de voir à quelle vitesse ils ont déconfiné leurs saloperies habituelles.
Ah, peut-être un espoir : ça fait drôlement longtemps que je n’ai pas entendu parler d’un dessin merdique de Plantu ou d’un tweet abject de Gorce. Mais je ne doute pas que l’insignifiance va vite reprendre ses droits.
Tous les médias qui boycottaient il y a quelques mois des manifs de milliers de #GiletsJaunes ont fait leur une toute la journée sur 30 crânes rasés qui manifestent pour le droit au racisme et à l’étranglement.
Tout va bien...
#PoliciersEnColere #DonneTonRIO #ViolencesPolicieres
▻https://twitter.com/AiphanMarcel/status/1271480028996517895
Pourquoi les gilets jaunes n’ont-ils pas vu la couleur des quartiers ?
▻http://www.regards.fr/politique/article/pourquoi-les-gilets-jaunes-n-ont-ils-pas-vu-la-couleur-des-quartiers
Inégalités territoriales et sociales, violences policières… Malgré des combats partagés, la convergence entre le mouvement des « gilets jaunes » et les mobilisations des banlieues populaires n’a pas eu lieu. Nos trois invités, impliqués dans ces luttes, discutent de l’isolement politique des « quartiers ». Entretien avec Assa Traoré, porte-parole du comité Vérité et justice pour Adama, Marie-Hélène Bacqué, qui participé à la création de la coordination nationale des quartiers populaires Pas sans nous, et Azzédine Taïbi, maire communiste de Stains et conseiller départemental de Seine-Saint-Denis. Source : Regards
Ma compilation sur le sujet :
►https://seenthis.net/messages/752886
#Gilets_Jaunes #Assa_Traoré #Marie-Hélène_Bacqué #Azzédine_Taïbi
L’article date de 2019 (on sait pas quand). Et le débat force le trait car il y a une lutte politique en cours, qu’il faut faire prendre position à des bouts de gauche (intervenir dans Le journal Regards c’est viser ce public), et y compris parmi les gilets jaunes, dont bon nombre se sont au fil déclarés antiracistes et ont agis comme tels (spécialement après la diffusion des images des collégiens d’Aulnay gardés à genoux par la police).
Un article post manif du 2 juin 2020 qui raconte autrement, en partie, ce qu’il en est du côtoiement et des initiatives communes, avec ses allusions aux gilets jaunes de Rungis (pas trop Blancs).
▻https://seenthis.net/messages/859338
Depuis la mobilisation Loi travail, divers groupes, cercles militants, réalités locales, etc. ont continué à faire passerelle entre des mouvements hétérogènes, dont les Gilets jaunes (et pas seulement dans les « assemblées des assemblées » telles que celles lances à Commercy)
Pour un 26 mai pimenté : les quartiers populaires en cortège de tête (mai 2018)
▻http://www.platenqmil.com/blog/2018/05/23/pour-un-26-mai-pimente--les-quartiers-populaires-en-cortege-de-tete
Un autre exemple, octobre 2018 :
« L’unité est un combat » était-il dit autre fois. Faut pas attendre de recomposition politique qui se ferait dans l’unanimisme et la bonne entente (le yaourt de la"convergence des luttes"). Ça tire, ça frotte. Sinon rien.
Le 19 Juillet 2019, il y avait des Gilets Jaunes par centaine à Beaumont sur Oise pour Adama, mais Regard préfère titrer sur une critique des gilets jaunes plutôt que sur celle visant « la gauche », comme c’est étonnant.
« Ça nous dépasse et c’est ce qu’on veut » : comment le comité Adama a réussi une mobilisation surprise contre les violences policières, Abel Mestre et Louise Couvelaire
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/08/justice-pour-adama-histoire-d-une-mobilisation_6042118_3224.html
Le 2 juin, au moins 20 000 personnes manifestaient à Paris, à l’appel du comité La Vérité pour Adama Traoré, mort en 2016 après une interpellation par les gendarmes. Jeunes des quartiers, « gilets jaunes », lycéens : l’ampleur du rassemblement a pris tout le monde de court.
Les jeunes des quartiers « qui ne se mobilisent jamais », des personnalités « qu’on avait jamais vues avant », des « gilets jaunes » « qui n’imaginaient pas avoir des points communs avec cette lutte », des lycéens militants du climat « qui veulent que le monde change », des Blancs plus aisés aussi « qui commencent à comprendre qu’ils ont leur part dans ce combat ». Ils étaient tous là, le mardi 2 juin, devant le tribunal judiciaire de Paris, pour faire entendre leur voix et leur colère face aux violences policières, à l’appel du comité La Vérité pour Adama, ce jeune homme de 24 ans mort sur le sol de la caserne de Persan (Val-d’Oise) en juillet 2016, après une interpellation musclée par les gendarmes. 20 000, selon la Préfecture de police, au moins 60 000, selon les organisateurs.
Sa sœur, Assa Traoré, ne s’y attendait pas. Ni les militants aguerris qui l’entourent. « Cette mobilisation marque une rupture générationnelle, analyse Almamy Kanouté, du comité Adama. Ils sont jeunes, voire très jeunes. » Personne n’avait vu venir l’ampleur de la mobilisation, qui s’est poursuivie ce week-end dans plusieurs villes de France. Un peu plus de 23 000 personnes au total se sont rassemblées à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux…
« Conscientisation accélérée »
Dans les rangs des militants, on parle d’une conjonction d’événements participant à une « conscientisation accélérée » sur le sujet d’une génération – celle qui marche aussi pour le climat – qui ne craint pas de renverser les normes, d’une « coïncidence parfaite » après des décennies de lutte contre le racisme et quatre années de combat du comité Adama, une machine de guerre qui ne s’essouffle pas, bien au contraire.
Sans QG ni financements pérennes, mis à part la vente de tee-shirts, c’est dans le Val-de-Marne, dans le salon d’Assa Traoré, que tout se passe et se pense, autour d’un grand canapé en cuir noir qui mange la moitié de la pièce.
« Justice pour Adama », c’est avant tout un combat pour la vérité sur la mort d’Adama Traoré ; c’est une procédure judiciaire à rebondissements, jalonnée d’expertises et de contre-expertises médicales ; c’est un visage, celui d’Assa Traoré, la grande sœur charismatique, figure de proue de la lutte contre les violences policières ; c’est, en coulisses, un comité qui œuvre pour multiplier ses actions dans les quartiers populaires, faire tourner sa propre plate-forme d’informations sur les réseaux sociaux et construire des alliances stratégiques avec des organisations de la gauche extra-parlementaire.
Depuis le 2 juin, c’est un slogan, un cri de colère et de ralliement, la version française du mouvement de protestations planétaire né aux Etats-Unis le 25 mai, jour de la mort – filmée – de George Floyd, afro-américain de 46 ans, lors de son interpellation par un policier blanc. « Justice pour Adama », c’est la traduction de ses derniers mots, « I can’t breathe » (« Je ne peux pas respirer »), qui s’affichent dans toutes les manifestations. « Ce sont aussi ceux que mon frère a prononcés avant de mourir », martèle Assa Traoré. L’onde de choc mondiale provoquée par les images de la mort de George Floyd et la vague Black Lives Matter « a mis une claque à la planète » , dit-elle. Et trouvé un écho en France.
« Adama » est partout
Le confinement et la succession d’histoires de violences policières pendant cette période ont « créé une indignation qui s’est propagée sur les réseaux sociaux pendant des semaines », a observé Massy Badji, 37 ans, entrepreneur social à Châtillon (Hauts-de-Seine) et professeur dans un lycée pro. « Après tout ça, je ne pouvais plus rester derrière mon écran d’ordinateur sans rien faire », raconte Saly, la vingtaine, gestionnaire dans une entreprise des Hauts-de-Seine. Le 2 juin, elle est allée manifester pour la première fois de sa vie. Pour George Floyd et pour Adama Traoré, dont elle connaissait « évidemment ! » l’histoire.
Cela fait quatre ans que la grande sœur d’Adama scande et impose le prénom de son petit frère, « partout où il y a de l’injustice, de l’inégalité et de la répression », explique Assa Traoré, qui refuse de parler de « convergence des luttes ». « Chacun garde sa spécificité, mais on peut faire alliance, être là les uns pour les autres quand il faut. » « Adama » est partout.
On l’a vu se battre aux côtés des agents de nettoyage des gares ; défiler avec des cheminots du syndicat SUD-Rail pendant les manifestations des « gilets jaunes » en décembre 2018 ; rejoindre les jeunes de Youth for Climate en septembre 2019 ; occuper un centre commercial avec les écologistes du mouvement Extinction Rebellion (XR) un mois plus tard et apporter son soutien au collectif contre l’enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse).
Le comité est surtout, de toutes les manifestations et marches blanches contre les violences policières. Et, plus discrètement, dans les quartiers populaires de France. Cela fait trois ans que, avec les membres du comité Adama, Assa Traoré arpente les cités du pays pour « discuter avec les jeunes ».
« La voix des quartiers »
Symbole le plus connu en France de la lutte contre les violences policières, « Justice pour Adama » devient aussi celui d’un combat, « la voix des quartiers » contre « le racisme, les discriminations et les inégalités », et occupe le vide laissé par les organisations antiracistes traditionnelles des années 1980 [Pas bravo Le Monde : SOS race a été crée par le PS pour faire le vide là où de nombreuses formes d’auto-organisation des premiers concernés se développaient...] Aussi bien SOS-Racisme que le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) sont en perte de vitesse depuis plusieurs années. « Le comité Adama est devenu un point d’accroche pour la communauté noire, pour les Arabes aussi, pour tous ceux qui n’avaient plus d’organisation ou de figure à laquelle se raccrocher », commente Assa Traoré.
Conscient d’avoir un rôle politique à jouer pour construire un mouvement populaire large, il n’est pas question pour autant pour le comité d’être sous la tutelle d’un parti comme le furent à leur époque SOS-Racisme (Parti socialiste) et le MRAP (Parti communiste), malgré l’appui de plusieurs d’entre eux, comme notamment le Nouveau Parti anticapitaliste, La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts, ou le Parti communiste. « Personne ne pourra nous récupérer, on a appris des erreurs de nos aînés , lance Youcef Brakni, du comité Adama. Nous sommes politisés et politiques, mais au sens noble du terme. »
Le comité accepte néanmoins le soutien d’élus à titre individuel, comme celui des députés « insoumis » Eric Coquerel et Clémentine Autain (Seine-Saint-Denis), ou la sénatrice Verte de Paris Esther Benbassa. « Eux étaient bienvenus mardi. En revanche, François Ruffin aurait été reçu autrement… », souligne Madjid Messaoudene, élu municipal sur le départ à Saint-Denis et soutien actif de longue date du comité Adama. Le député de [l’IGPN de] la Somme avait, en effet, déclaré en septembre 2017 lors d’un meeting qu’il voulait « mener l’enquête d’abord » avant de « se positionner ». Des propos qui lui sont encore reprochés aujourd’hui.
« Le comité Adama dénonce un système, comme nous, les anticapitalistes, et comme beaucoup d’autres », explique Anasse Kazib, cheminot syndicaliste SUD-Rail, présent à toutes les marches pour Adama, organisées chaque été à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), où habitait le jeune homme.
Soutien aux « gilets jaunes »
C’est le cas de l’Action antifasciste Paris-banlieue (AFA). Ses militants étaient tous là mardi soir, il était même prévu qu’ils interviennent – un texte avait été écrit – mais ils ont « finalement fait la sécu ». Camille, l’un de ces antifascistes, raconte : « On est en lien avec eux depuis juillet 2016. Les ex du Mouvement de l’immigration et des banlieues [MIB] qui sont proches de nous ont joué un rôle. Et notre composition sociale et raciale fait que les choses se font naturellement. C’est une génération des quartiers populaires qui lutte avec des petits Blancs. » Les antifascistes de l’AFA estiment que ce que subissent les militants radicaux depuis les manifestations contre la loi travail en 2016 est la reproduction de ce qu’il se passe depuis des décennies dans les quartiers populaires contre « les Noirs et les Arabes ».
Autre point de convergence : le mouvement des « gilets jaunes ». Le comité Adama a soutenu les manifestants et les antifascistes ont été de tous les « actes », participant à certains points de blocage, comme au Marché international de Rungis. « Tous les “gilets jaunes” de Rungis étaient là mardi soir », assure Camille. Pour lui, il y a un point commun entre le comité Adama, les « gilets jaunes », les zadistes ou encore le cortège de tête dans les manifestations syndicales : « Assumer l’antagonisme avec la police. » Edouard (un prénom d’emprunt), militant autonome et également « gilet jaune », abonde : « On voit que la lutte contre les violences policières et la lutte contre le gouvernement est un tout, presque une continuité. »
En arrière-plan, c’est la lutte contre un système « de domination » qui se joue, avec des messages venus d’outre-Atlantique fondés sur le « privilège blanc ». Ils ont inondé les réseaux sociaux et particulièrement Instagram depuis la mort de George Floyd : « Muted, listen and educate yourself » (« Taisez-vous, écoutez et éduquez-vous »), pouvait-on lire sur de multiples comptes, très relayés dans les milieux artistiques et de la mode.
« On s’inscrit complètement dans cette logique en dénonçant le racisme systémique dans la police », acquiesce Assa Traoré. « On a longtemps été parasités par le Parti des indigènes de la République qui ne représente rien et qui n’a fait que créer des polémiques, explique Youcef Brakni. Aujourd’hui, il y a un changement de paradigme, une digue est en train de sauter. »
« Je dois être là »
Ces événements marquent le début « d’une prise de conscience, en tant que Blanche », abonde Cloé, 31 ans, réalisatrice de fictions et de films publicitaires, à Paris. « Je croyais être très au clair sur mon antiracisme, j’avais tout faux. Le 2 juin, je me suis dit : c’est le moment, je ne dois pas parler pour eux, mais je dois être là. » Pour les militants de l’antiracisme décolonial ou politique, Cloé est une « alliée ». « L’antiracisme des alliés est une transformation radicale, analyse la sociologue Nacira Guénif, proche des milieux décoloniaux. Ils sont en train de comprendre qu’il ne faut pas faire à notre place, mais avec nous. »
« La jeune génération a moins de réticences à se remettre en question, à questionner la norme, à utiliser des mots qui font peur aux générations précédentes, affirme Dawud, militante afro-féministe parisienne de 28 ans. Pour eux, parler de “blanc” ne pose aucun problème. »
Comme Gabriel, lycéen parisien de 16 ans, venu manifester samedi 6 juin place de la Concorde, à Paris, qui ne veut « plus de ce monde-là », ne veut « plus laisser passer ça ». « Ça », c’est « la violence de la police » envers les minorités ; « ça », c’est « la planète qu’on saccage » ; « ce monde-là », c’est aussi « la couleur de ma peau, blanche, qui, de fait, me confère une position dominante dans la société ». « Tout ça, c’est le même combat », conclut-il.
« Même sans nous, le mouvement continue constate, satisfait, Youcef Brakni. Le comité Adama n’était à l’origine d’aucun des appels à manifester ce week-end. « Ça ne nous appartient plus, ça nous dépasse, et c’est ce qu’on veut. A chacun de prendre part au combat. »
Face à l’événement. La classe dominante a le droit d’être informée de ce qui la menace. On en vient à ne pas dire (trop) n’importe quoi.
#confinement #Irruption #police #racisme #justice #violences_policières #Morts_aux_mains_de_la_police #Adama_Traoré #Recomposition_politique #Manifestation_du_2_juin_2020 #Luttes #Faire_alliance #politisation #antiracisme #Vérité_pour_Adama_Traoré #cortège_de_tête #Gilets_jaunes #antifascistes #quartiers_populaires #lycéens #banlieues #cités
Le comité Adama appelle à un rassemblement national massif ce samedi à Paris
▻https://twitter.com/laveritepradama/status/1270074397290835976
Notre avocat a été contacté aujourd’hui par le cabinet de Madame Nicole Belloubet, ministre de la justice, garde sceaux.
Il lui a été proposé d’organiser une rencontre entre le garde des sceaux et la famille d’Adama Traore.
Contrairement à ce qu’affirme certains médias, sans avoir attendu la réponse de la famille Traoré, celle-ci refuse de rencontrer la garde des sceaux pour échanger.
Elle demande depuis quatre ans que les gendarmes entre les mains desquels est mort Adama Traoré soient convoqués devant la justice, interrogés et mis en examen.
La famille d’Adama Traoré rappelle qu’elle attend des avancées judiciaires, et non des invitations à la discussion qui n’auraient aucune finalité procédurale.
C’est la raison pour laquelle le comité Adama appelle à un rassemblement nationale massif ce samedi au départ de la Place de la République à 14h30.
La conférence de presse se déroulera demain 9 juin à 12h00 49bis Rue Louis Blanc, 75010 Paris.
Bien joué ! Accepter un tel rendez-vous c’était devenir des justiciables plus égaux d’autres hors de tout cadre juridique, rendre service au gouvernement.
C’est exceptionnel que le leurre si terriblement efficace de la reconnaissance institutionnelle ne fonctionne pas.
« Nous ne laisserons pas se reproduire 83 », prévient Youcef Brakni, en hommage à la « marche pour l’Egalité » devenue « marche des Beurs ».
▻https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/face-au-gouvernement-et-a-sos-racisme-le-comite-adama-prefere-laction-a-la
« Il ne faut pas perdre la jeunesse » : l’Elysée craint un vent de révolte
►https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/06/10/il-ne-faut-pas-perdre-la-jeunesse-l-elysee-craint-un-vent-de-revolte_6042430
Emmanuel Macron prononcera dimanche une allocution depuis l’Elysée. L’occasion pour le chef de l’Etat d’apparaître en père de la nation, alors que les manifestations se multiplient.
[...] « On a fait vivre à la jeunesse quelque chose de terrible à travers le confinement : on a interrompu leurs études, ils ont des angoisses sur leurs examens, leurs diplômes et leur entrée dans l’emploi. Il est normal qu’ils trouvent dans la lutte contre le racisme un idéal, un universalisme » , répète [le père de la nation] à ses interlocuteurs.
Maxime du dentifrice
Pour [le p. de la nation], le confinement a été pénalisant avant tout pour les jeunes, alors qu’il a d’abord été décidé pour protéger les plus âgés, davantage exposés au coronavirus. Un paradoxe qui, si l’on n’y prend garde, pourrait déboucher sur un « conflit de générations », craint M.
[Le p.] partage les analyses de ceux qui estiment que la génération de #Mai_68 est responsable d’un certain nombre de maux du pays mais aussi du monde, notamment en matière d’écologie.
[...] la menace sécessionniste est réelle au sein du pays, affirme-t-on au sein de l’exécutif. Pour le chef de l’Etat, l’affaire George Floyd entre en résonance avec un passé colonial non encore digéré. « La guerre d’Algérie reste un impensé » , aime répéter le locataire de l’Elysée, qui a tenté à plusieurs reprises de faire évoluer les mentalités sur ce sujet depuis le début de son quinquennat mais dit se heurter à l’absence d’interlocuteurs. « Il y a tout un travail à faire avec les historiens, mais cela prend du temps » , explique-t-on au cabinet [du p. de la nation].
[...] « Le monde universitaire a été coupable. Il a encouragé l’ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon. Or, le débouché ne peut être que sécessionniste [le p. de la plantation Uber Frichti Amazon raconte sa vie, ndc]. Cela revient à casser la République en deux », estime en privé le chef de l’Etat, qui souligne notamment les ambivalences des discours racisés [sic] ou sur l’intersectionnalité [et qui] dit ne pas craindre une « FNisation » de la police. « Ce sont des citoyens comme les autres »_ , répète-t-il.
Aujourd’hui, le toujours prêt Pelloux a voulu rendre service au gouvernement en ce jour de manif santé en déclarant sur BFN que place des Invalides des « tshirts Adama ont brûlé deux voitures »...
Il y n’a pas eu de voitures brulées, pas plus que d’attaque par les manifestants du Premier mai 2019 de la Pitié-Salpétrière.
« On est toujours assignés au statut de colonisés » | Clair Rivière
▻http://cqfd-journal.org/Omar-Slaouti-On-est-toujours
Pendant le confinement, un concentré de brutalité policière s’est abattu sur les quartiers populaires de l’Hexagone, des propos d’un racisme crasse accompagnant bien souvent les coups. Pourtant, la France officielle continue de nier l’évidence. Entretien avec le militant antiraciste Omar Slaouti. Source : CQFD
#coronavirus #Quartiers_populaires #France #racisme #violence_policière #Gilets_Jaunes
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Déconfinement : le renseignement craint une deuxième vague de Gilets jaunes - Le Point
▻https://www.lepoint.fr/societe/deconfinement-le-renseignement-craint-une-deuxieme-vague-de-gilets-jaunes-13
Dès la fin du #confinement, le 11 mai, des #militants qui se réclament du mouvement des Gilets jaunes ont tenté de se rassembler, notamment à #Paris. Les mesures de déconfinement prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire proscrivent pourtant ce type de regroupements. Le Service central du renseignement territorial (#SCRT) qui suit les mouvances #politiques radicales n’a pas été surpris pour autant.
[...]
Aux #Renseignements, on pointe une possible récupération du mouvement des Gilets jaunes par plus radicaux encore. « Les #mouvances #contestataires #radicales espèrent plus que jamais pouvoir tirer profit de la crise sanitaire liée à la pandémie du #Covid-19 comme elles l’avaient fait de la crise des #Gilets_jaunes qui était devenue, au fil des semaines, une contestation antisystème, tant sur le plan des #revendications que sur celui des modes opératoires, de plus en plus violents. »
Plusieurs articles sur ce sujet :
►https://seenthis.net/messages/827966
►https://seenthis.net/messages/842069
▻https://seenthis.net/messages/842283
►https://seenthis.net/messages/842433
La colère sociale elle aussi déconfinée
Christelle Bertrand, La Dépêche, le 13 mai 2020
▻https://www.ladepeche.fr/2020/05/13/la-colere-sociale-elle-aussi-deconfinee,8885497.php
Je note aussi :
Le lendemain, un autre Gilet jaune connu pour sa virulence antiflic a été interpellé au saut du lit. Stephane L., 40 ans, avait tagué « ACAB 1312 [all cops are bastards NDLR] » sur la façade du siège du syndicat Alliance-Police nationale.
Il s’est lâché le journaliste ou il n’a pas été relu ?
KALUNE - Plein le Dos (CLIP) - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=9OVM2WshZh0
"Ce morceau a été inspiré par le travail du collectif « Plein le dos ».
Son texte est uniquement composé de slogans revendicatifs populaires.
Le peuple est donc le seul auteur de ce texte."
▻https://reporterre.net/Kalune-chante-les-slogans-d-un-peuple-en-lutte
On aura lu plus de 20.000 slogans, récupéré environ 3.500 photographies de pancartes, et fait appel à celles et ceux qui nous suivent pour en refaire quelques-unes. Tout ça pour 13 minutes de revendications, comme un tableau du climat social actuel.
#kalune #plein_le_dos #slogans #luttes_sociales #féminisme #santé #hôpital #retraites #gilets_jaunes #violences_policières #racisme #environnement #coronavirus
Elsa Dorlin analyse la violence d’Etat et le racisme structurel de la police dans la gestion du Covid.
https://www.youtube.com/watch?v=nb5lh2F_SLw&feature=emb_logo
Bas les masques ! Un appel de soignant.e.s à construire un mouvement populaire
Le 29 avril 2020
▻https://baslesmasques.co/index.php/je-signe-lappel
▻https://www.youtube.com/watch?v=KH4lhDYYMR8
Nous sommes des soignant.e.s et professionnel.le.s de la santé d’horizons divers. Bouleversé.e.s et en colère, nous décidons de nous lever et de crier haut et fort « Bas les masques ! » Nous disons stop aux mensonges, à l’hypocrisie et au cynisme du gouvernement !
#coronavirus #France #solidarité #Bas_Les_Masques
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Toi aussi, construis ton machin en disant que c’est différent :
« Prout Prout » n’est affilié à aucun parti, aucun syndicat, aucune organisation préexistante, aucun collectif figé et délimité, aucune initiative plurielle ouverte à toutes et tous. C’est mieux et c’est tout. N’hésitez pas à la diffuser partout autour de vous !
Oui :-) Notre atomisation est désespérante.
Avec des images de la première #manifestation sous le confinement, à ma connaissance, sur le parking de l’Hôpital de Tourcoing, il y a trois semaines
▻https://seenthis.net/messages/838307
une très forte présence de jeunes soignant.e.s (pendant que des mandarins LREMPSLRUDI publient des tribunes « critiques » dans les mass media) en particulier de ceux travaillant en #psychiatrie, secteur qui a connu le bed management avec la suppression de dizaines de milliers de lits en psychiatrie, avant même que cette appellation apparaisse dans le discours technocratique, en particulier sous le premier septennat socialiste.
#soin #mobilisation
Demain commence, aussi les #mardis_soir.
"la partie n’avait fait que commencer", c’est du 77 et pas du 80 comme écrit ci-dessous
▻https://www.youtube.com/watch?v=TUZyvJ0LGxQ
Est-ce que c’est ici (je ne retrouve pas) que j’ai vu passer une info d’un groupe militant qui allait dans les supermarchés remplir des caddies de masques pour les « réquisitionner » ?
PETITE VIRÉE PARISIENNE POUR LIBÉRER LES MASQUES !
Tour de chauffe, jeudi 14 mai..
60 masques « libérés » en moins de 2 heures, une dizaine de kits sanitaires complets délivrés aux voyageurs, et à des soignants.
On remet ça le 16 mai, ça vous dit ?
#baslesmasques #MasquesGratuits
avec une vidéo :
▻https://twitter.com/BMasques/status/1261221672159514625
Merci, c’est peut être de cette action dont il s’agit, mais j’avais cru voir un article avec plus de détails, comment ils mettaient les masques dans les caddies et allaient aux caisses etc.
Ca y est, j’ai retrouvé :
S’insurgeant contre la vente de #masques par la #grande_distribution, certains #Gilets_Jaunes, par le biais des réseaux sociaux, évoquent l’hypothèse d’actions contre les #supermarchés qui en proposent.
La méthode est indiquée sur leurs réseaux sociaux : « Il existe des actions de blocage de caisse : des #chariots sont remplis de masques, se positionnent au niveau des #caisses pour les bloquer, et il y a un refus de débloquer tant que la #grande_surface ne les a pas cédés (le tout accompagné d’un mégaphone expliquant l’action au client qui nous entoure). »
Déconfinement : le renseignement craint une deuxième vague de Gilets jaunes
Aziz Zemouri, Le Point, le 13 mai 2020
►https://seenthis.net/messages/853179
16 Mai, rendez les masques !
Bas les masques, Youtube, le 17 mai 2020
▻https://www.youtube.com/watch?v=4O7_hiZf1Bc
Red Media Kollektiv - YouTube
▻https://www.youtube.com/channel/UCliPPVwkyid7INjTUoOuZ2A
Solidarität mit Ibrahim Gökçek & Mustafa Kocak im Todesfasten
1998 Frank Böttcher Gedenkdemonstration Magdeburg /Stadtfeld Presseschau
Dreiviertel des Lebens - Medvedkine Gruppe von Sochaux (1970)
Gewalt & Isolation gegen Flüchtlinge in der ZASt Halberstadt #LeaveNoOneBehind
Helin Bölek im Todesfasten gegen die türkische Repression unsterblich geworden (3.4.2020 Istanbul)
Wir fordern Gerechtigkeit für Mustafa Koçak [political-prioners.net]
Gangs in Los Angeles - 213 Das Gangprojekt [Doku]
Stopp #Defender2020 - Nein zum Dankeskonzert in der Johanneskirche am 12.3.2020 / Magdeburg
„Den Rechten Terror stoppen“ in gedenken an #Hanau /Magdeburg 20.2.2020
Sie waren die Roten Brigaden (Teil 2) - Revolution ist keine Dinnerparty
Sie waren die Roten Brigaden (Teil 1) - Wählen führt zu nichts- wir schießen
Internationale Brigaden im Spanischen Bürgerkrieg 1936
Krieg dem US/NATO Imperialismus Kundgebung am 1.2.20 Hasselbachplatz [Magdeburg]
Rebellisches Schlesien soziale Kämpfe in Oberschlesien (Dokumentation 2016 )
[No comment] Polizei prügelt Faschisten den Weg frei #md1701 /Magdeburg
Die Revolte in Chile - (20 min /by Gaby Weber)
’’Wir wollen Gerechtigkeit’’ Aktionstag zum 19.12.2000 [MD/2019]
Von der Stadtguerilla zum bewaffneten Arm der Bolivarischen Revolution [colectivos chavistas]
In memory of ALEXANDROS GRIGOROPOULOS - never forget- never forgive (2019)
[Mobi] Gegen Faschismus & Repression /Demonstration 16.11.2019 Magdeburg
Solidaritätsaktion für #Rojava bei der Volksstimme in #Magdeburg 16.10.2019
Stoppt den Krieg! Freiheit für #Rojava! 19.10.2019 Demonstration-[MD]
Bambule - Fernsehspiel von Urlike Meinhof (1970)
Solidaritätsaktion für #Rojava bei der Volksstimme in #Magdeburg (16.10.2019 )
Nachricht aus #Rojava zum Deal mit dem Regime und Aufruf zum Widerstand #riseup4rojava
Rojava verteidigen #riseup4rojava Demo|Samstag|12.10.2019 |14 Uhr |Magdeburg Hbf - [Mobi]
[MD] Hände weg von Rojava! Gegen die Invasion der Türkei in Syrien #riseup4rojava
Nach Nazi-Attentat in Halle #hal0910 9.10 2019/ Spontandemo gegen Faschismus [MD]
Faschismus Tötet - Antifaschistische Demonstration 28.9.2019 Magdeburg
Tödliche Rache Vom Holocaust-Opfer zum Partisan Dokumentation 2017
[ Drama/Theater] „Point Of No Return“ - Eine szenische Lesung über den Klimawandel
OP Genova 2001 - Öffentliche Sicherheit und Ordnung beim G8 in Genua Juli 2001
[Dokumentation/ Deutsch ] „La batalla de Chile/ Der Kampf um Chile“ 3/3 - Die Macht des Volkes
[Dokumentation/ Deutsch ] „La batalla de Chile/ Der Kampf um Chile“ 2/3- Der Putch
[Dokumentation/ Deutsch ] „La batalla de Chile/ Der Kampf um Chile“ 1/3- Aufstand der Bourgeoisie
(Trailer ) 8.11.2019 [OstBlockParty] Magdeburg sieht Rot gegen Repression
#giletsjaunes Klassenkampf auf der Straße [scene of urban guerilla classwar]
Impressionen „Klimaschutz geht nur sozial“ Demonstration [Magdeburg 26.7.2019] #FridaysforFuture
Leila Khaled- Flugzeugentführerin & Revolutionärin (Dokumentation)
G8 Summit 2007 Rostock / Heiligendamm #NOHDRIOT
Rest in Power - EWAN unvergessen!
Impressionen vom 1.Mai 2019 in Magdeburg
Wofür steht BDS? - Das allgemeine Erklärungsvideo zur BDS Kampagne
[Teaser] Demonstration Staat & Nazis Hand in Hand Magdeburg 5.4.2019 #md0504 #ausgefackelt
[Impressionen] Klimastreik #FridaysForFuture - Magdeburg 15.3.2019
8.März 2019 Impressionen vom Frauenkampftag in Magdeburg #8M
[Mobi] #md0604 5.4.2019 Magdeburg Antifa-Vorabenddemo / 6.4.2019 Faschisten offensiv entgegentreten
[No comment] 19.01.19 | Faschistenaufmarsch Magdeburg | Blockaden | Barrikaden
#unheimlichsicher Mobi + Demonstration gegen die Innenministerkonferenz 24.11.2018 Magdeburg
Pressekonferenz -unheimlich sicher Bündnis Magdeburg 22.11.2018 mit Christian Simon
[No comment] Faschisten laufen mit Fackeln durch Magdeburg 10.11.2018
[Interview] Exclusiv mit Christian Simon Sprecher des unheimlich sicher Bündnis Magdeburg #noimk
[MOBI] Widerstand - Aufstand - Klassenkampfblock auf der #NOIMK Demo am 24/11/2018 in Magdeburg
[MOBI] 24/11/2018 auf die Straße gegen die Innenministerkonferenz in Magdeburg
(MOBI) Faschismus tötet damals wie heute (29/9/18 /Magdeburg ) prod. by: Jugendoffensive
Magdeburg fährt nach Köthen 16/9/2018
Der Pferdeflüsterer von Köthen - 16/9/2018
FÜR EINE ANTIFASCHISTISCHE PROVINZ - NAZISTRUKTUREN ZERLEGEN 14. Juli 2018 (Salzwedel)
Für eine antifaschistische Provinz -Naziprovokation in Salzwedel 14.Juli 2018
Stadtfeld unbreakable Leben heißt Kämpfen / Dokumentation (2018)
Infoladen bleibt -Stadtfeld unbreakable preview Trailer(2018)
1.Mai 2018 Magdeburg /Internationale Solidarität & Klassenkampf!
STADTFELD UNBREAKABLE - Der Film (2018) (first generation trailer)
STADTFELD UNBREAKABLE - Der Film (2018) Trailer
Da platzt uns der Kragen, Holger! -.Mobivideo (Bad Kids 2017)
„Da brennt ein Fiat Panda- das ist wie Krieg!“- Stop bomb the world!
In Gedenken an Farid Boukhit- Kein Vergeben Kein Vergessen (Magdeburg 2017)
Bad Kids Magdeburg - Feiern am Hassel gegen Verdrängung - 22.September 2017
Ein Fest der Demokratie- Polizeigewalt G20 Hamburg (2017)
ELN Kolumbien - Das Leben als Guerilla ( Dokumentation)
Antifa Mobivideo 17 01 /18 01 2014 Magdeburg
One year on! Antifa Aktionen 18 Januar 2014 Magdeburg
Impressionen vom Fackelmarsch / Magida 23.3.2015, Magdeburg
Kein Tag ohne soziale Frei- Räume! Mieten runter Löhne rauf!
Solidarität mit Kurdistan Biji berxwedana Rojava !
No pasaran Magdeburg!
revolutionäre 1.Mai Demonstration 2017 Magdeburg
Gender an der Uni?- Ohne AfD! 12.Januar 2017 Magdeburg
Kämpferisch ins Jahr 2017 – Solidarität aufbauen! Demo: 31.12.2016 Magdeburg
Bad Kids Magdeburg -Wir feiern lieber ohne Cops - 9 September 2016
POUR DES CHANGEMENTS PERMANENTS ET POUR QUE LES SALARIÉ·ES SOIENT AUX COMMANDES - CORRESPONDANCE
▻https://www.syllepse.net/syllepse_images/articles/un-virus-tre--s-politique--n-deg-4.pdf
Nous avons obtenu quelques transformations positives auxquelles les employeurs résistent habituellement.
À Détroit, dans le Michigan, les conducteurs de bus ont déclenché une grève sauvage et obtenu la gratuité des transports urbains pendant la durée de la crise sanitaire. Il en a été de même à Birmingham, dans l’Alabama.Très rapidement l’exemple s’est étendu dans plusieurs villes des États- Unis et du Canada où les compagnies de transports urbains ont dû céder et instituer la gratuité des bus.
Il s’agissait ainsi de réduire la propagation du virus entre les chauffeurs et les passagers. Cela a également permis d’augmenter la sécurité dans la mesure où la perception du prix du ticket est souvent le déclencheur des conflits et de l’escalade de la violence. Ajoutons que la manière dont nous devons payer nos transports est une manière régressive et dispendieuse de les financer, alors qu’ils devraient l’être par l’impôt et par les grandes compagnies.
À Winnipeg, au Canada, les postier·es ont collectivement imposé la cessation provisoire de la distribution de ce qu’ils appellent le « junk mail ». Ils et elles décident ensemble de ce qu’il faut dis- tribuer et ce qu’il ne faut pas distribuer (publicités, etc.).
Les patrons voudront revenir en arrière dès que cela leur sera possible et il ne faudra pas laisser ces avancées se perdre après la crise.
Nous avons démontré que ces méthodes fonctionnent, il ne faudra pas laisser les employeurs enfermer à nouveau le génie dans la bouteille.
Labor Notes, www.labornotes.org
Dans le sommaire je vois écrit : « Le confinement ne protège pas du capitalisme ».
Par contre ; « le confinement (lui) protège le capitalisme ».
Juste la « pensée du jour » pour des idées de slogans dans les (futures) manifs des #gilets_jaunes. Moins de smartphones, plus de pavés (ou autres objets « contondants ») , elle est pas mal non plus ...
COVID-19, un virus très politique, éditions Syllepse, livre signalé ici :
►https://seenthis.net/messages/834001
►https://seenthis.net/messages/836579
#coronavirus #travail #confinement
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Aides-soignants, caissiers, camionneurs... Les gilets jaunes sont devenus les « premiers de tranchée », Jérôme Fourquet et Chloé Morin, 9/4/2020
▻https://www.lefigaro.fr/vox/societe/aides-soignants-caissiers-camionneurs-les-gilets-jaunes-sont-devenus-les-pr
FIGAROVOX/TRIBUNE - Chloé Morin et Jérôme Fourquet ont recroisé les données des gilets jaunes d’hier et des professions actuellement mobilisées comme « premiers de tranchée ». Ce sont les « Back Row Kids » (« ceux assis au fond de la classe ») qui font vivre aujourd’hui l’ensemble du pays.
Jérôme Fourquet est directeur du département « Opinion et stratégies d’entreprise » de l’institut de sondages Ifop, et auteur de L’Archipel français (Seuil).
Chloé Morin est l’ancienne conseillère opinion du Premier ministre de 2012 à 2017. Elle travaille actuellement comme experte associée à la Fondation Jean Jaurès.
Bien qu’il soit trop tôt pour tirer des enseignements de la pandémie du coronavirus, on peut déjà affirmer qu’elle aura permis de mettre en lumière un contraste frappant que nous avions tous intégré, sans forcément le questionner, entre l’utilité sociale de certains métiers et leur degré de reconnaissance salariale et symbolique. Chauffeurs routiers, livreurs, caissières, magasiniers et caristes, aides-soignantes et infirmières, éboueurs… sont brusquement devenus des héros, alors qu’ils étaient hier encore des rouages invisibles et souvent méprisés de notre économie. Portant l’économie de guerre (sanitaire) à bout de bras, ils recueillent désormais sourires et applaudissements dont un grand nombre de nos concitoyens se montraient fort avares hier.
Ce sont d’ailleurs souvent - notons-le en passant - des métiers majoritairement féminins qui sont aujourd’hui mobilisés : 97 % des aides à domicile sont des femmes, 90 % des aides-soignants, 87,7 % des infirmières et sages-femmes, 73,5% des vendeurs sont des vendeuses…
Cette France des « premiers de tranchée » évoque, à première vue, celle des gilets jaunes, ne serait-ce qu’à travers ses figures symboliques : Maxime Nicolle, alias Fly Rider, a occupé les fonctions de chauffeur ou de mécanicien ; Ingrid Levavasseur est aide-soignante ; Éric Drouet est chauffeur routier…
Il existe une correspondance entre la sociologie des gilets jaunes et celle des « premiers de tranchée ».
La comparaison du profil sociologique des gilets jaunes établi à partir de données Ifop recueillies en plein cœur du mouvement, avec les données identifiant les travailleurs continuant aujourd’hui à se rendre sur leur lieu de travail, permet d’affiner cette intuition. Comme on peut le constater, il existe une correspondance étroite, bien qu’imparfaite dans certaines professions, entre la sociologie des gilets jaunes et celle des « premiers de tranchée ». Ouvriers, travailleurs indépendants, salariés peu ou pas diplômés étaient ainsi sur-représentés tant chez les gilets jaunes d’hier que chez les actifs aujourd’hui « au front ». Certains milieux professionnels, en revanche, étaient peu mobilisés hier et le sont davantage aujourd’hui : par exemple, les salariés du public (on pense évidemment à tout le secteur médical), ou encore - mais l’on ne dispose pas de statistiques précises - les travailleurs étrangers ou issus d’une immigration récente, souvent mobilisés aujourd’hui (notamment ceux qui travaillent dans la livraison, le gardiennage, la propreté, d’où, et c’en est l’une des raisons, une forte prévalence de l’épidémie en Seine Saint-Denis) mais que l’on voyait bien peu sur les ronds-points hier.
Chloé MorinBien qu’imparfaite, cette correspondance sociologique n’en est pas moins réelle. Par la force des choses, les « premiers de tranchée » dépassent aujourd’hui largement les gilets jaunes par leur nombre (le double). Mais ce qui frappe, à la lecture des propos tenus par les gilets jaunes dans leurs groupes Facebook et autres posts sur les réseaux sociaux, plus encore que l’identité sociale, c’est l’identification symbolique. Même ceux qui ne sont pas « au front » semblent s’identifier à ces catégories qui portent aujourd’hui l’économie à bout de bras, et semblent voir dans le renversement de la hiérarchie de la considération symbolique imposée temporairement par la crise, une forme de revanche sociale. Les héros d’aujourd’hui constituent ainsi, à leurs yeux, la preuve frappante du rôle central que jouent les invisibles et les soutiers du système dans le fonctionnement de la société. En enfilant leur vêtement de haute visibilité (définition administrative du « gilet jaune ») et en investissant les ronds-points, les travailleurs du back office, pour reprendre une expression de Denis Maillard, s’étaient rappelés aux souvenirs des salariés du front office, exerçant les métiers les plus considérés et valorisés financièrement et symboliquement. En tenant aujourd’hui leur poste en pleine épidémie quand beaucoup de cadres et de managers télétravaillent depuis chez eux (ou depuis leur résidence secondaire), ces travailleurs du back office ont de nouveau acquis une haute visibilité sociale.
L’économie de confinement constitue la revanche des « Back Row Kids », des derniers de classe.
Emmanuel Todd insiste à juste titre sur le fait que le niveau de diplôme est depuis une trentaine d’années le nouvel élément structurant les sociétés occidentales et déterminant la place qu’y occupent les individus. Dans la nouvelle stratification éducative résultant de la démocratisation de l’accès au niveau Bac, les moins ou les non diplômés occupent non seulement les emplois les moins rémunérés mais souffrent, en plus, d’une forte dévalorisation culturelle et statutaire. Alors que près de 80 % d’une classe d’âge atteint désormais le niveau Bac, un ouvrier ou un livreur titulaire d’un CAP ne dispose pas aujourd’hui de la même estime de soi qu’il y a trente ans, quand seulement un tiers d’une classe d’âge obtenait le Bac. Le revers de la valorisation et de l’incitation à la poursuite d’études a été une dégradation supplémentaire de l’image des métiers manuels et de ceux qui les occupaient. Dans notre société méritocratique basée sur la détention d’un diplôme, la lutte des classes prend de plus en plus souvent la forme d’une opposition entre ce que Christoph Arnade appelle les Front Row Kids (les bons élèves du premier rang) et les Back Row Kids (les cancres assis au fond de la classe). L’économie de confinement, en mettant le projecteur sur le rôle important joué dans notre société par les salariés peu diplômés, constitue quelque part une réhabilitation de ces Back Row Kids, ou de ceux que sur les forums de discussion du type JeuxVideo.com on appelle les « désco » (pour « déscolarisés »)
À ce titre, la figure de Didier Raoult - très populaire chez les gilets jaunes d’hier, comme en témoigne une étude Ifop récente - est tout à fait intéressante. Look peu conventionnel, provincial, ancien « élève rebelle » (après un bac littéraire, il s’engagea deux ans dans la marine marchande avant d’entamer des études de médecine), il incarne à lui seul la revanche des « parcours atypiques » - « décrocheur » revendiqué, auquel peuvent s’identifier bon nombre de gilets jaunes ou de « premiers de tranchée » peu diplômés, voire « décrocheurs » - sur une technocratie perçue comme déconnectée et méprisante. Son combat est vu par nombre de gilets jaunes s’exprimant sur les réseaux sociaux comme le miroir du leur, une sorte de revanche du bon sens de « ceux d’en bas » sur une élite par ailleurs largement perçue par l’opinion comme inefficace, n’ayant pas su anticiper la crise, et peinant à la gérer - la polémique autour des masques est ici devenue symptomatique.
Espérons que cette période ne soit pas un simple « quart d’heure de gloire », et que les #entreprises sachent tirer les conséquences de la période actuelle en termes de dialogue social et de rétribution symbolique et financière. Sinon, il y a fort à parier que bien que leur #sociologie ne se recoupe qu’imparfaitement, leurs causes communes amènent bientôt « premiers de tranchées » d’aujourd’hui et #gilets_jaunes d’hier à porter des revendications communes.
À lire aussi : Emmanuel Todd et Jérôme Fourquet : « La France au XXIe siècle, #lutte_des_classes ou archipel ? »
►https://seenthis.net/messages/842069
#lejourdaprès #premiers_de_corvée #travail #conseiller_du_prince #police
Dans le même genre, il y avait eu l’analogie entre les « #premiers_de_tranchée » et les « #régimes_spéciaux » attaqués par la nouvelle réforme des retraites à coups de 49.3... Voir par exemple :
Framaconfinement Jour 02 – Prendre la mesure
Pierre-Yves Gosset, Framablog, le 18 mars 2020
►https://seenthis.net/messages/832016
Ce n’est pas un coup de gueule : j’ai conscience que c’est le bordel pour tout le monde, hein. Notamment pour toutes les professions qui (comme par hasard) avaient des régimes spéciaux : soignant⋅e⋅s, profs, cheminots, transports routiers, etc. Et je ne cherche pas de coupables.
#Gilets_Jaunes #coronavirus #travail #France
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Allô place Beauvau ? C’est pour un bilan | Mediapart en #AccèsLibre
►https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/allo-place-beauvau-cest-pour-un-bilan
allo @Place_Beauvau - c’est pour un bilan (provisoire) en #AccèsLibre tout le week-end
Novembre 2018 / #Confinement 2020 : une répression française
909 #signalements
3 décès
333 blessures à la tête
27 éborgnés
5 mains arrachées
Ma compilation sur le sujet :
►https://seenthis.net/messages/752886
Je te dirai les mots jaunes
▻http://cqfd-journal.org/Je-te-dirai-les-mots-jaunes
C’est l’histoire d’une idée qui naît et grandit avec le mouvement social le plus inespéré et le plus subversif depuis Mai 68. Collecter et diffuser …
Le livre « Plein le dos, 365 gilets jaunes » est disponible en librairie, 372 pages, 20 euros :
▻https://seenthis.net/messages/823482
@dror, pour les librairies, il va falloir attendre !... En tout cas, tout sauf Amazon ;-)
J’ai pas l’impression qu’il y ai Amazone dans l’affaire ni même les libraires mais plutôt une commande directe chez l’éditrice qui fait le livre au bénéfice de GJ et envoie par la poste
►http://leseditionsduboutdelaville.com/index.php?id_product=11&controller=product&live_configur
Dans un retournement cinglant de l’histoire , ceux qui ont été traités de foule haineuse , populiste , j’en passe et des meilleures , sont en grande partie ceux qui sont au front aujourd’hui pour faire tourner la boutique : les #GiletsJaunes . Merci . De rien #COVID19 ▻https://t.co/Qrw1gUthwV
▻https://twitter.com/francoisedegois/status/1247772433840406528/photo/1
Lettre de l’écrivaine italienne Francesca Melandri aux Français : « Je vous écris depuis votre futur »
►https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/lettre-de-l-ecrivaine-italienne-francesca-melandri-aux-francais-je-vous-e
#Francesca_Melandri #corona
nous savons que vous aussi vous chanterez la Marseillaise.
Ca va pas la tête !
#matin_brun
#tragédie
#désastre_social
La Marseillaise ... Oui, bien sûr, mais je pense (amha) qu’elle évoque celle des manifestations des #Gilets_Jaunes, celle qui fut éructée rageusement par « les gueux » ...
Et, en fait, qu’un sang « guimpur » abreuve nos sillons, je serais plutôt pour. Mais bon, on va encore dire que je suis « aigri » ...
Cette lettre, envoyée d’Italie, comme une bouteille à la mer...
Lettre d’Italie,
Il est 00h28 à Brescia.
« Je vous écris d’Italie, je vous écris donc depuis votre futur. Nous sommes maintenant là où vous serez dans quelques jours. Les courbes de l’épidémie nous montrent embrassés en une danse parallèle dans laquelle nous nous trouvons quelques pas devant vous sur la ligne du temps, tout comme Wuhan l’était par rapport à nous il y a quelques semaines. Nous voyons que vous vous comportez comme nous nous sommes comportés. Vous avez les mêmes discussions que celles que nous avions il y a encore peu de temps, entre ceux qui encore disent « toutes ces histoires pour ce qui est juste un peu plus qu’une grippe », et ceux qui ont déjà compris.
D’ici, depuis votre futur, nous savons par exemple que lorsqu’ils vous diront de rester confinés chez vous, d’aucuns citeront Foucault, puis Hobbes. Mais très tôt vous aurez bien autre chose à faire. Avant tout, vous mangerez. Et pas seulement parce que cuisiner est l’une des rares choses que vous pourrez faire. Sur les réseaux sociaux, naîtront des groupes qui feront des propositions sur la manière dont on peut passer le temps utilement et de façon instructive ; vous vous inscrirez à tous, et, après quelques jours, vous n’en pourrez plus. Vous sortirez de vos étagères La Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire.
Vous mangerez de nouveau.
Vous dormirez mal.
Vous vous interrogerez sur le futur de la démocratie.
Vous aurez une vie sociale irrésistible, entre apéritifs sur des tchats, rendez-vous groupés sur Zoom, dîners sur Skype.
Vous manqueront comme jamais vos enfants adultes, et vous recevrez comme un coup de poing dans l’estomac la pensée que, pour la première fois depuis qu’ils ont quitté la maison, vous n’avez aucune idée de quand vous les reverrez.
De vieux différends, de vieilles antipathies vous apparaîtront sans importance. Vous téléphonerez pour savoir comment ils vont à des gens que vous aviez juré de ne plus revoir.
Beaucoup de femmes seront frappées dans leur maison.
Vous vous demanderez comment ça se passe pour ceux qui ne peuvent pas rester à la maison, parce qu’ils n’en ont pas, de maison.
Vous vous sentirez vulnérables quand vous sortirez faire des courses dans des rues vides, surtout si vous êtes une femme. Vous vous demanderez si c’est comme ça que s’effondrent les sociétés, si vraiment ça se passe aussi vite, vous vous interdirez d’avoir de telles pensées.
Vous rentrerez chez vous, et vous mangerez. Vous prendrez du poids.
Vous chercherez sur Internet des vidéos de fitness.
Vous rirez, vous rirez beaucoup. Il en sortira un humour noir, sarcastique, à se pendre.
Même ceux qui prennent toujours tout au sérieux auront pleine conscience de l’absurdité de la vie.
Vous donnerez rendez-vous dans les queues organisées hors des magasins, pour rencontrer en personne les amis - mais à distance de sécurité.
Tout ce dont vous n’avez pas besoin vous apparaîtra clairement.
Vous sera révélée avec une évidence absolue la vraie nature des êtres humains qui sont autour de vous : vous aurez autant de confirmations que de surprises.
De grands intellectuels qui jusqu’à hier avaient pontifié sur tout n’auront plus de mots et disparaîtront des médias, certains se réfugieront dans quelques abstractions intelligentes, mais auxquelles fera défaut le moindre souffle d’empathie, si bien que vous arrêterez de les écouter. Des personnes que vous aviez sous-estimées se révéleront au contraire pragmatiques, rassurantes, solides, généreuses, clairvoyantes.
Ceux qui invitent à considérer tout cela comme une occasion de renaissance planétaire vous aideront à élargir la perspective, mais vous embêteront terriblement, aussi : la planète respire à cause de la diminution des émissions de CO2, mais vous, à la fin du mois, comment vous allez payer vos factures de gaz et d’électricité ? Vous ne comprendrez pas si assister à la naissance du monde de demain est une chose grandiose, ou misérable.
Vous ferez de la musique aux balcons. Lorsque vous avez vu les vidéos où nous chantions de l’opéra, vous avez pensé « ah ! les Italiens », mais nous, nous savons que vous aussi vous chanterez la Marseillaise. Et quand vous aussi des fenêtres lancerez à plein tube I Will Survive, nous, nous vous regarderons en acquiesçant, comme depuis Wuhan, où ils chantaient sur les balcons en février, ils nous ont regardés.
Beaucoup s’endormiront en pensant que la première chose qu’ils feront dès qu’ils sortiront, sera de divorcer. Plein d’enfants seront conçus.
Vos enfants suivront les cours en ligne, seront insupportables, vous donneront de la joie. Les aînés vous désobéiront, comme des adolescents ; vous devrez vous disputer pour éviter qu’ils n’aillent dehors, attrapent le virus et meurent. Vous essaierez de ne pas penser à ceux qui, dans les hôpitaux, meurent dans la solitude. Vous aurez envie de lancer des pétales de rose au personnel médical.
On vous dira à quel point la société est unie dans un effort commun, et que vous êtes tous sur le même bateau. Ce sera vrai. Cette expérience changera à jamais votre perception d’individus. L’appartenance de classe fera quand même une très grande différence. Etre enfermé dans une maison avec terrasse et jardin ou dans un immeuble populaire surpeuplé : non, ce n’est pas la même chose. Et ce ne sera pas la même que de pouvoir travailler à la maison ou voir son travail se perdre. Ce bateau sur lequel vous serez ensemble pour vaincre l’épidémie ne semblera guère être la même chose pour tous, parce que ça ne l’est pas et ne l’a jamais été.
À un certain moment, vous vous rendrez compte que c’est vraiment dur.
Vous aurez peur. Vous en parlerez à ceux qui vous sont chers, ou alors vous garderez l’angoisse en vous, afin qu’ils ne la portent pas. Vous mangerez de nouveau.
Voilà ce que nous vous disons d’Italie sur votre futur. Mais c’est une prophétie de petit, de très petit cabotage : quelques jours à peine. Si nous tournons le regard vers le futur lointain, celui qui vous est inconnu et nous est inconnu, alors nous ne pouvons vous dire qu’une seule chose : lorsque tout sera fini, le monde ne sera plus ce qu’il était. »
#lettre #11_jours #futur #Italie #cuisiner #démocratie #vie_sociale #rire #humour_noir #confinement #monde_de_demain #balcons #unité_nationale #classe_sociale #inégalités #épidémie #travail #peur #prophétie
Après
Jamais nous n’avons été aussi libres que sous le confinement. Les méchants Parisiens qui en profitent pour prendre du bon temps à la campagne au mépris des consignes. Les ouvriers qui se mettent enfin en grève. Les cadres qui téléglandent. Les enfants qui exultent. Les parents qui découvrent la vitalité usante de leur progéniture. Les animaux s’ébaudissant avec une arrogance qu’on ne leur soupçonnait plus. Quelle paradoxale récréation sous la plus coercitive contrainte et sous la terrible menace de l’asphyxie. Chaque Français mis au même régime que ces horribles gilets jaunes subissant des amendes de 135 euros à chacune de leurs sorties publiques hebdomadaires. Les moralistes qui sermonnent. La parole des agents de l’idéologie dominante qui révèlent tout, d’un coup, sur ce qui est dispensable et sur ce qui est essentiel. Travailler pour manger, manger pour travailler, voter pour les reconduire. Les milliards disponibles pour venir au secours de la marchandise, denrée fondamentale sans laquelle nous mourrons.
Mais le moment est à la gravité. Des gens meurent par centaines, comprenez-vous ? Les soignants se battent, les caissières et les routiers, et les flics, même les flics, se sacrifient. Être responsables, soudés, voilà ce qu’il nous faut jusqu’au retour à la normale. Ce retour à la normale tant espéré. Nous sortirons de cette tragédie. Tout recommencera comme avant jusqu’au prochain épisode de la catastrophe générale. Recommencer, toujours recommencer. Pour la nation, pour l’économie, pour le PIB. Revenir au plus vite à cette absurdité, à l’absence de sens, à l’absence de but. Jusqu’à ce que mort s’ensuive, mais le plus tard possible et chacun de son côté. Retrouver enfin nos destins séparés, confiés en des mains responsables qui ne manqueront pas de changer de cap, opéreront les réglages adéquats. Faisons-leur encore confiance, une dernière fois, ne doutons de rien. Tout est seulement décalé de quelques mois, voyez Roland Garros.
Ou tout maintenir à l’arrêt après la fin de l’épidémie. Prolonger la respiration. Ne rien reprendre, mais au contraire poursuivre la pause. Dehors cette fois, en continuant notre diète de bars, de restaurants, d’achats. Maintenant que nous savons, que nous avons fait l’expérience du soulagement consécutif à cette ascèse. Ne pas retourner travailler, ne plus rien payer. Assister joyeusement à l’effondrement du CAC40. Tout y perdre pour tout gagner.
Se retrouver vraiment. Se réunir partout, tout reprendre à zéro. S’interroger ensemble sur notre devenir, s’en proposer la maîtrise. Ne plus rien déléguer. Ne plus laisser le pouvoir aux mains de quelques-uns. Douter de tout. Débattre de tout, du dispensable et de l’essentiel. Ne plus reconduire les divisions qu’on nous impose, envoyer aux ordures les identités qui nous enferment, organiser la rencontre la plus large de tous. Aucune frontière n’a stoppé l’épidémie, aucun État n’est étanche, ces abstractions étaient dans nos têtes. Considérer le travail pour ce qu’il est, une corvée pour manger. Produire notre propre imaginaire hors de la marchandise culturelle. Dehors le cinéma, dehors les séries, dehors les musées, dehors le théâtre ! En finir avec cet éternel retour du même, de festival de Cannes en Tour de France, de jeux Olympiques en Coupe du Monde. Faire le choix de l’irréversible et de l’inconnu avant que la catastrophe ne le fasse pour nous.
Nous avons vécu trop longtemps dans la résignation, en pensant que rien n’est possible hors de l’offre faite à chacun sur le grand menu de la vie mutilée. La machine à l’arrêt, nous faisons déjà l’expérience contraire. Leur programme cyclique est interrompu, et avec lui le rythme infernal qui nous précédait, toujours. Le voile tombe. Que désirions-nous encore dans toute leur verroterie dont ces fétichistes font maintenant l’aveu qu’elle n’était qu’un prétexte à la seule circulation de l’argent, unique richesse dans ce monde ? Brûlons le menu écrit par d’autres, tirons la nappe et renversons la table. Nous n’avons à y perdre que la pauvreté de nos vies quotidiennes, trop quotidiennes. Rien de plus dérisoire pour des condamnés que d’être résignés. Nous ne sommes plus libres de l’être et plus aucun infini ne viendra désormais nous consoler.
Mais que font-ils en face quand nous sommes pour la plupart d’entre nous assignés à résidence ? Les blindés de l’armée sont déjà là. Le chef de l’État et ses laquais exhortent à travailler. Les flics patrouillent. Les parlementaires commissionnent en urgence. Les experts bégayent. Les banquiers suent, et pas à cause de la fièvre. Les journalistes morigènent. Leur plus grande inquiétude, c’est l’étape d’après. La guerre qu’ils mènent n’est pas nouvelle, leur ennemi n’est pas un virus. Ils préparent la suite comme ils savent le faire et pour cela rien ne ressemblera aux douces et plates espérances de l’an 0 de Gébé. Les gilets jaunes, les émeutiers du Chili et d’Haïti, les insurgés d’Iran et d’Irak, les manifestants libanais, les protestataires de l’Hirak algérien, les frontliners de Hong Kong, les grévistes de Bogota nous l’avaient dit : fuir la guerre, c’est la perdre encore et toujours.
Serons-nous prêts ?
A bientôt, pour de belles retrouvailles, dehors.
#Que_faire ?
L’État doit agir avant que le pire advienne. Des milliers de vies sont en jeu. Il faut cesser de mentir. Les #solutions sont connues. Il faut prendre les bonnes #décisions. Maintenant, toute de suite : des #tests, des #masques et des #lits.
Je suis devant mon écran en ce 21 mars, 6ème jour de confinement, le 2ème jour d’un printemps qu’on a oublié. Il est 15h. Il pleut. 100 messages tombent chaque heure sur mon ordinateur. Je n’arrive plus à les lire. J’essaie de répondre aux urgences, mais je ne sais plus quelles sont les #urgences. Il n’y a que des urgences. Les nouvelles, les analyses et les projections, toutes plus catastrophiques les unes que les autres, tombent comme des obus dans un champ de bataille. Je signe des pétitions, je participe à la rédaction d’appels, je me nourris de l’illusion d’avoir peut-être sauvé des vies en faisant voter un avis de CHSCT, j’alerte dans tous les sens et je ne sais plus où est le sens. Je m’arrête un instant, je respire, je ferme les yeux.
Je revois le visage de la jeune caissière du supermarché, où je suis allé faire les provisions du confiné. C’était hier. J’étais masqué, presque seul à porter le sésame. Un peu honteux avec mon vieux FFP2 de gilet jaune, au milieu de petits vieux sans masques, d’enfants sans masque et de jeunes caissières sans masque. Ou alors avec un bout de tissus bricolé qu’elles portaient depuis des heures et dans lequel elles transpiraient. J’ai dit à la jeune caissière sans masque qu’elle devait porter un masque ou faire valoir son #droit_de_retrait. Elle m’a dit qu’elle n’avait pas de droit de retrait parce qu’elle avait droit à un masque par jour, un masque en tissu qu’elle ne supportait plus. Alors, en regardant ces jeunes visages et ces jeunes vies sans protection que le virus s’apprêtait à couronner, je me suis dit ceci : les salauds qui ont contraint des milliers de #caissières et d’#ouvriers à travailler sans aucune #protection, au #risque de leur santé et de leur vie, vont devoir payer. Payer très cher. Pas tout de suite parce qu’il y a des priorités, mais ils vont payer. Nous n’oublierons pas. Oui, me dis-je, je vais écrire un billet sur le #capitalisme_de_crise et la #guerre_sociale qui conduit à toujours sacrifier les plus pauvres, les travailleurs et les travailleuses auxquelles on va donner une #prime de la honte en échange de leur sacrifice pour le capitalisme mondialisé et les quelques pourritures couronnées qui nous gouvernent. Le « #En_même_temps » du #confinement et de l’#injonction_à_travailler. Le « En même temps » de Macron n’est plus seulement une #imposture permanente : il devient un #crime. Oui, me dis-je, il faut dénoncer ça pour empêcher le crime de masse qui se déroule sous nos yeux.
Je rouvre les yeux. Une notification de ma messagerie cryptée me réveille de mon cauchemar. Je prends mon téléphone et lit les messages. On débat d’un projet d’action en extérieur avec un objectif noble. Il s’agit de #sauver_des_vies. Et pour sauver des vies il faut enfreindre le confinement. Une majorité s’oppose à toute prise de risque. Au nom des personnels de santé, pour les personnels de santé, par respect pour leur demande, pour leurs vies. On propose des pancartes aux fenêtres et des chants contre Macron, tous ensemble à 20h : « On est là ! Même si Macron ne le veut pas, nous on est là ! ». Je leur écris que j’écris un billet sur « Nous », les #confinés_en_colère, les confinés déter. Ceux que Macron enferme dans une prison un jour et à laquelle il met le feu le lendemain. C’était mon projet de billet d’avant-hier, quand Macron annonce à l’Institut Pasteur les 5 milliards pour la recherche. Je me dis alors : « Ouah, on a gagné la suspension des retraites, et là on va gagner le combat pour le refinancement de la recherche ». Las, ce n’est pas 5 milliards tout de suite pour le PLFR, c’est 5 milliards sur 10 ans et dans le cadre de la #LPPR, dont Macron reparle explicitement à l’occasion de son annonce. Le projet de loi était suspendu. Il le ressort au moment où il suspend la démocratie. Je reprends mes notes de jeudi soir :
Macron annonce la suspension de toutes les réformes en cours ;
Le peuple, conscient de l’intérêt général, consent au confinement et à la suspension provisoire de la #démocratie pour sauver le maximum de vies ;
Et Macron réactive les #réformes au moment même il suspend la démocratie et annonce une attaque majeure contre le #droit_du_travail et les #acquis_sociaux (#35_heures et #congés).
Question : #inconscience, #indécence ou #obscénité ? Pourquoi fait-il ça ? Est-il fou ? Je réfléchis un peu. Je repense au bonhomme, à ce "cas Macron" comme il y a un " cas Schreber". Il n’aura donc pas tenu plus de trois jours, le président. Il ne lui aura fallu que trois jours après le début du confinement pour retrouver son penchant le plus naturel à la #provocation_narcissique, au pied de nez bravache, à la vacherie anti-sociale. « Vous me voyez là, sans masque au milieu d’un labo, en train de faire la morale aux français confinés et annoncer tout de go que 5 milliards sont dégagés dans la cadre de la LLPR ». La LPPR qui mettait le feu aux poudres de l’université il y a deux semaines, le 5 mars exactement, quand l’université s’est arrêtée !
Le confinement et tous ces #morts - passés, présents et à venir - sont une grande souffrance pour notre pays. Les #sacrifices sont et seront immenses. Chacun en a conscience. Et voilà un président, portant une #responsabilité insigne dans la gestion calamiteuse de la crise, qui passe son temps non seulement à rabrouer son peuple, mais aussi à narguer celles et ceux qui ont consenti au confinement et à la suspension de la démocratie. Celles et ceux qui ont consenti à sacrifier leur lutte et à mettre entre parenthèse le mouvement social. Et voilà encore que ce président met à profit cette suspension de nos libertés pour poursuivre la destruction des derniers acquis sociaux !
Il faut que Macron fasse bien attention : le #consentement est là parce que le peuple est responsable, mais si le peuple consent ce jour, il consent avec une immense #colère contre l’indécence et l’obscénité de celui qui le nargue du haut d’un pouvoir qu’il usurpe et avilit. Ce président ne mérite plus aucun respect. Les #Gilets_jaunes ont inventé une chanson juste qui lui colle à la peau et ne le lâchera jamais : « #Macron_nous_fait_la_guerre ». Aujourd’hui il fait la guerre à un peuple confiné. Je me permets quelques analogies. Avec la relance de la LPPR le président-roi prenait plaisir à gifler un enfant dont il venait de lier les mains. Avec les 35 heures et les congés, ce ne sont plus des gifles qu’il assène, mais des coups de poing. Comment nomme-t-on un pays dans lequel on torture les citoyens emprisonnés ? Comment nomme-t-on un pays dans lequel on interdit aux manifestants de se protéger ? Comment nomme-t-on un pays dont la police éborgne et mutile ? Comment nomme-ton un pays où on empêche les malades de se protéger, par imprévoyance coupable et choix politiques irresponsables ? Que doivent faire des élus et les membres d’un gouvernement qui ont menti au peuple pour masquer leurs erreurs, leurs #fautes et leur #incompétence ?
Macron a aujourd’hui une seule responsabilité, avant de quitter le pouvoir ou avant qu’il ne lui soit repris : sauver des vies. C’est tout ce qu’on attend de lui. C’est sa responsabilité et celle de son gouvernement, sa dernière responsabilité. Pour en finir avec toutes les #fautes, les #erreurs, les #mensonges, l’#incurie, les #atermoiements, l’#irresponsabilité_collective, aujourd’hui partout dénoncés, pour que le scandale d’Etat des masques, des tests et des lits finisse, pour sauver des milliers de vies, Macron et son gouvernement ont trois décisions à prendre. Elles sont simples : commander un milliard de masques tout de suite et les faire mettre en production par tous les moyens. Tester massivement la population pour que l’on sache qui est contaminé et qui doit par conséquent protéger autrui. Enfin construire dans les 2 semaines qui viennent au moins trois #hôpitaux_provisoires pour accueillir chacun 1000 malades. Les Chinois l’ont fait. Nous avons les moyens de le faire aussi. C’est ainsi qu’on sauvera des vies. Les 30 lits de l’Armée à Mulhouse nous font pleurer. Vous êtes obscènes jusque dans la communication et le ballet de vos avions. Vous n’avez rien compris. Vous avez laissé le Haut-Rhin contaminer le Bas-Rhin et la Franche-Comté pendant deux semaines alors que tout le monde vous mettait en garde contre ces décisions criminelles. Vous devrez répondre un jour de cela, et de bien d’autres choses. Alors aujourd’hui, si vous ne prenez pas ces trois décisions - les masques, les tests et les 3000 lits - vous aurez ajouté à l’indécence et à l’incompétence un véritable #crime_contre_l’humanité. Les morts vous regardent déjà au fond des yeux.
▻https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/210320/que-faire
#dépistage #coronavirus
La semaine de SLU du 16 au 21 mars 2020
Je meurs de l’absence de masques,
Je meurs de l’absence de tests,
Je meurs de l’absence de gel hydroalcoolique,
Je meurs de l’absence de blouses dans les hôpitaux,
Je meurs de l’absence d’antirétroviraux dans les hôpitaux,
Je meurs de l’absence de nivaquine dans les hôpitaux, le royaume du Maroc ayant, lui, su acheter tout le stock à Sanofi,
Je meurs de l’absence de lit de réanimation et de machines,
Je meurs de la destruction de l’hôpital public,
Je meurs des consignes efficaces des lean-managers : zéro-stock, zéro-bed,
Je meurs de la mise en danger des personnels médicaux faute de moyens élémentaires,
Je meurs de vivre dans un pays du tiers-monde, la France, non la france,
Je meurs de la politique de Touraine,
Je meurs de la politique de Buzyn,
Je meurs de la politique de tous nos ministres de la recherche depuis 20 ans,
J’aimerais ne pas mourir pour rien et puisque le Covid-19 c’est la guerre,
qu’à la différence de la fin de la deuxième guerre mondiale où l’on a su tondre les femmes qui avaient couchés avec les allemands mais où les hauts fonctionnaires pétainistes passèrent au travers des gouttes,
que cette fois-ci les responsables soient, pour une fois, déclarés #coupables.
auteur : Pascal Maillard Blog : POLARED - Petit observatoire des libertés académiques. Recherche, Enseignement, Démocratie
La place des masques en tissus : mon avis d’ingénieure textile
►https://coutureetpaillettes.com/mes-coutures/masques-tissus-prevention-coronavirus
Un masque en tissu n’est pas un dispositif médical. Gardez bien en têtes que les hôpitaux sont donc en droit de les refuser voir même de les interdire totalement : il en va de leur responsabilité Néanmoins j’en ai cousu à la demande pour mon entourage, et voici ce que j’ai réalisé.
Chaque masque est conçu avec une ouverture permettant de mettre une 3ème couche qui sert de filtre. Chaque matin, la personne prépare un filtre dans chaque masque, et part avec ces 5 masques (donc masque+filtre). Dès qu’elle sent que l’air respiré devient trop humide, elle change de masque. Elle ne change pas le filtre : elle change TOUT. C’est pour cela qu’elle a tout préparé au matin.
A la fin de son poste, lorsqu’elle rentre chez elle, elle jette les filtres à la poubelle (elle utilise les lingettes dépoussiérantes électrostatique) et nettoie son masque. Deux façon de faire : soit en machine, lavage standard puis sèche linge si vous voulez. Soit elle les passe au défroisseur vapeur ou au fer à repasser en mode vapeur pendant 5 minutes. Il semblerait que la vapeur (100°C donc) tue la plupart des virus et des bactéries.
Je vous le redis : un masque en tissu n’est pas un dispositif médical, il n’est pas homologué, ne répond pas à la directive européen 93/42/CEE, et n’a pas la certification CE.
#atelier_de_la_semaine_des_sept_mercredis #masque #protection
t’utilises quoi en « filtre » ? j’ai essayé avec du sac d’aspirateur :-) ▻https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/0921A05A69A9419C862FA2F35F819D55/S1935789313000438a.pdf/testing_the_efficacy_of_homemade_masks_would_they_protect_in_an_influenza
Marrant, le gradient d’efficacité des tissus, @diekuh : mieux vaut être femme de ménage que bourgeoise…
Masques, y en a pas, y en aura pas (le pont aérien avec la chine c’est 600 Millions de masques dont l’arrivée s’étale sur des semaines), sauf à les fabriquer.
Pour faire des masques en pliage (tissu, sans couture ), très rapidement. Un #tuto vidéo de l’ambassadeur du Japon au Pays-Bas
▻https://we.tl/t-4B3pf9hNCL
On peut améliorer la filtration avec une partie jetable à l’intérieur : sac d’aspi, filtre à café, lingette antistatique sans produit chimique.
Au vu des multiples fabrications en cours pour pallier la pénurie, l’État qui dit qu’on en a pas besoin a fini par embrayer chouïa, l’AFNOR indique des spécifications techniques (il faut s’enregistreront, donc filer des données individuelles de qui suivra pour un groupe par exemple)
►https://telechargement-afnor.org/masques-barrieres?_ga=2.21063035.130567097.1585335913-61532588
Désinfecter des masques de protection à la vapeur d’eau oxygénée, une alternative au fer à repasser, au four, au lavage, au sèche linge (dans tous ces cas vérifier les températures et les durées)
La FDA approuve une méthode de décontamination des masques FFP2 (N95), avec de la vapeur d’eau oxygénée. Cela peut permettre jusqu’à 20 réutilisations de ces masques.
▻https://www.theverge.com/2020/3/29/21198715/fda-approves-battelles-decontaminate-n95-face-masks-coronavirus
▻https://www.battelle.org/inb/battelle-critical-care-decontamination-system-for-covid19
Des industriels et des chercheurs annoncent la production d’un masque réutilisable 100 fois
▻https://www.lefigaro.fr/flash-eco/des-industriels-et-des-chercheurs-lancent-un-masque-reutilisable-100-fois-2
Le masque aura un prix grand public de 28 euros et sera livré avec 5 filtres lavables.
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Des industriels et des chercheurs annoncent la production d’un masque réutilisable 100 fois
Le masque aura un prix grand public de 28 euros et sera livré avec 5 filtres lavables.
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 19:59, mis à jour hier à 20:11
Une usine de masques à Plaintel, en Bretagne, en septembre 2005.
Une usine de masques à Plaintel, en Bretagne, en septembre 2005. FRED DUFOUR / AFP
Des industriels et des chercheurs, dont certains employés par le CEA de Grenoble et Michelin à Clermont-Ferrand, ont annoncé mardi la mise sur le marché d’un masque réutilisable 100 fois et d’un coût grand public de moins de 30 euros.
À lire aussi : Port généralisé du masque : peu à peu, le gouvernement réévalue sa doctrine
L’idée a germé il y a trois semaines au sein d’un collectif grenoblois d’une quarantaine de chercheurs et d’entreprises baptisé VOC-Cov (Volonté d’Organiser Contre le Covid-19), qui ont activé leurs réseaux, a expliqué à l’AFP leur porte-parole Pierre-Emmanuel Frot. Le CEA a mis à disposition ses infrastructures et ses moyens de recherche et d’essais, tandis que Michelin se mettait au design du prototype.
Une pré-série de 5000 unités de ce masque est en cours de fabrication « et les premières pièces sortiront la semaine prochaine », a précisé à l’AFP la société Ouvry, PME lyonnaise spécialisée dans les équipements de protection individuels NRBC (nucléaire, radiologiques, Biologique et chimique) à qui a été confiée la production.
« L’objectif de capacité de production est d’un million de masques par semaine courant mai, soit une production dépassant 5 millions d’ici fin juin (l’équivalent de 500 millions de masques jetables actuels) », soulignent les porteurs du projet dans un communiqué. Michelin a déjà réservé 130.000 masques, dont une partie sera donnée aux Agences Régionales de Santé.
Avec aussi un tuto vidéo de masque sans couture encore plus simple que les précédents du genre (mais sans filtre amovible, à ajouter)
L’atelier masques #Parole_errante/#GiletsJaunes à Montreuil #vidéo vite fait
▻https://drive.google.com/file/d/1Zdqe7GPIzvn8OMTLaiXQD5UUywvbBdAC/view
Pour qui serait dans le coin : « On aurait besoin de tissu coton, mais surtout de moleton (genre polaire) et d’élastiques.
Pour tout don, lavez les matières à 60° (que les tissus prennent leur taille définitive avant découpe), on les relavera et repassera au fer à repasser derrière. »
Edit Du pain et des masques - audio
▻https://laparoleerrantedemain.org/index.php/2020/04/23/du-pain-et-des-masques
Tout en ayant suspendu ses activités publiques, la Parole errante participe depuis la fin du mois de mars à des initiatives de #solidarité à l’échelle locale. Un atelier de fabrication de masques a été mis en place juste à l’entrée de la grande salle et la cantine s’est ré-organisée pour assurer tous les deux jours près d’une centaine de repas. Des camarades de la Parole errante ont réalisé un reportage sonore sur ces deux activités. Bonne écoute !
Prévention du #COVID19 : faut-il porter un masque dans la rue ? [et plus encore dans des lieux clôt avec d’autres bipèdes]
▻https://www.caducee.net/actualite-medicale/14842/prevention-du-covid19-faut-il-porter-un-masque-dans-la-rue.html
Le biologiste américain Sui Huang milite pour le port de masques faciaux en population générale, y compris ceux « faits-maison »
En ce qui concerne le port de masque en population générale, le Pr Sui Huang est sur la même longueur d’onde que Georges Gao. Sui Huang est docteur en médecine et docteur en biologie moléculaire. Il a enseigné la biocomplexité en tant que discipline de recherche à l’université de Calgary et à la faculté de médecine de Harvard.
Dans le magazine Medium, il explique pourquoi tout le monde devrait porter un masque facial dans la rue, même ceux faits maison en tissu.
« Aux États-Unis (et dans d’autres pays occidentaux), la recommandation officielle selon laquelle le public ne devrait pas porter de masques de protection ne s’explique qu’en raison de leur #pénurie et de l’impérieuse nécessité de les réserver aux professionnels de santé. »
À sa connaissance aucune publication scientifique ne permet d’affirmer qu’il est inefficace au regard des risques de transmission du coronavirus que la population générale porte un masque.
« Au contraire, si l’objectif est d’“aplatir la courbe”, alors toute réduction supplémentaire, même partielle des chaines de contamination est la bienvenue. »
Pour lui, tous les masques, furent-ils chirurgicaux ou faits maison, peuvent avoir leur rôle à jouer dans la mesure où ils ne font pas peser de contraintes supplémentaires sur l’approvisionnement des professionnels de santé en moyen de protection.
Il explique que les dernières découvertes biologiques sur les portes d’entrée du SARS-Cov-2 dans les tissus humains et la balistique des éternuements/toux-gouttelettes suggèrent que le principal mécanisme de transmission repose sur les grosses gouttelettes et non pas sur les aérosols.
6 mètres : la distance parcourue par les gouttelettes en cas d’éternuement
En effet si la distance que peuvent parcourir les aérosols est limitée à 1,5 m, les grosses gouttelettes peuvent aller beaucoup plus loin. Projetées à une vitesse de 50 mètres par seconde en cas d’éternuements, elles peuvent alors atteindre une distance de 6 mètres, ce qui rend la distanciation sociale de 1 ou 2 mètres insuffisante dans ce cas. Sauf si vous portez un masque.
En cas de toux, la vitesse de projection des grosses gouttelettes est de 10 mètres par seconde et elles peuvent parcourir jusqu’à 2 mètres de distance.
Crédit : Pr Huang
Pour le Pr Sui Huang, ces données justifient pleinement l’usage de masques dans la population générale.
Il rappelle à ce titre que les masques faits maison filtrent également une part non négligeable des aérosols et a fortiori des grosses gouttelettes.
Dans une simulation expérimentale menée en 2008 aux Pays-Bas, une équipe de scientifiques menée par Van der Sande, a comparé les capacités de trois masques différents (faits maison, chirurgicaux et FFP2) à arrêter les petits aérosols de l’ordre de 0,2 à 1 µm.
Si les masques FFP2 ont filtré 99 % des aérosols projetés, les masques chirurgicaux en ont retenu 75 % et les masques en tissu 67 %. 67 %, c’est un score loin d’être négligeable d’autant plus que la charge virale nécessaire à la réplication du coronavirus n’est pas encore connue à ce stade.
Pour le Pr Huang, il est plausible que les différences constatées entre les différents types de masques soient encore moins marquées en ce qui concerne les grosses gouttelettes.
Notons également que les masques chirurgicaux ne retiennent finalement que 50 % des aérosols expulsés par la toux selon cette étude.
Un blog de toubibs généralistes, assez fourni en doc, références et tutos divers
►https://stop-postillons.fr
Les écrans protègent les autres… et ils peuvent également contribuer à vous protéger.
▻https://stop-postillons.fr/#les-ecrans-me-protegent
L’argument selon lequel le port de tels masques se paierait d’un relâchement des autres « gestes barrières » (distance physique, lavage de main autant que de besoin, tousser dans son coude, ) me parait spécieux.
Oui, pour démontrer l’efficacité des masques face aux positions inverses (qui ne prouvent pas que c’est inutile mais affirment que l’on ne parvient pas à démonter leur utilité) on ne dispose pas, comme dans le cas des ceintures de sécurité dans les bagneules, de méthodes appropriées.
Coronavirus : la #réduction_des_risques, c’est encore et toujours nous, Gwen Fauchois
▻https://gwenfauchois.blogspot.com/2020/04/coronavirus-la-reduction-des-risques.html
La tenue du confinement et sa réussite reposent non sur la passivité de la population mais sur sa capacité à le rendre possible. Sur son engagement et son adhésion.
Alors que les questions éthiques et sociales ont renvoyées à des mesures collatérales d’accompagnement, elles sont en réalité au contraire, comme cette capacité de la population à le rendre possible, les conditions de l’efficacité du confinement.
Si ce sont les pouvoirs publics qui l’ont décrété, ils en ont délégué sans le dire à la population le réel de son organisation.
À la décision technocratique, hors sol, c’est au niveau micro-social et local, à base de circuits courts, que la mise en pratique a répondu et s’est organisée.
Tandis que l’administration centrale les ignorent (par choix et par déconnexion) les appréhendent mal, avec retard, et ne se préoccupe pas d’adaptation aux besoins concrets et incarnés.
#technocratie ou/et #précaution #prévention #protection_sanitaire
Un truc drôle raconté par une amie qui vit à Paris. Un de ses voisins sort avec un bonnet de #soutien-gorge comme masque et il se sert de l’élastique d’origine :)
Avis conjoint de la Société française des sciences de la stérilisation (SF2S) et de la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) concernant les matériaux alternatifs pour la confection des masques (21 mars 2020)
▻https://www.sf2h.net/wp-content/uploads/2020/02/Avis-SF2S-SF2H-Matériaux-alternatifs-pour-la-confection-de-masques-chirurgicau
« Simple Respiratory Protection – Evaluation of the Filtration Performance of Cloth Masks and Common Fabric Materials », Samy Rengasamy et al., « The Annals of Occupational Hygiene » (2010)
▻https://academic.oup.com/annweh/article/54/7/789/202744
« A Cluster Randomised Trial of Cloth Masks Compared With Medical Masks in Healthcare Workers », Raina MacIntyre et al., « British Medical Journal » (2015)
▻https://bmjopen.bmj.com/content/5/4/e006577
« Respiratory Virus Shedding in Exhaled Breath and Efficacy of Face Masks », Nancy H. L. Leung et al., « Nature Medicine » (2020)
►https://www.nature.com/articles/s41591-020-0843-2
« Use of Cloth Face Coverings to Help Slow the Spread of COVID-19 », Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
▻https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/prevent-getting-sick/diy-cloth-face-coverings.html
Une chouette façon de faire un masque avec un espace pour le filtre à partir d’un t-shirt en sans couture !
▻https://www.youtube.com/watch?v=XfZI7q0nKD4
#Masques de protection mal adaptés aux #femmes : le #sexisme derrière les #normes
►https://www.numerama.com/sciences/623010-masques-de-protection-mal-adaptes-aux-femmes-le-sexisme-derriere-le
seenthisé par ici : ►https://seenthis.net/messages/852921
@touti je m’étais fait 2 masques comme la vidéo que tu indiques, sans couture, mais j’ai trouvé que ça ne fonctionne pas bien : ça se détend trop, déjà dès le début, et encore plus avec le temps, sans pouvoir resserrer ; je devais utiliser un élastique en plus.
Bon, maintenant on trouve des masques par chez nous dans les boutiques d’artisan·e·s réouvertes, donc c’est cool ; plus vraiment besoin de s’embêter ;
Cependant, Youtube me propose une autre vidéo de masques sans couture, encore plus faciles à réaliser, et ils m’ont l’air bien mieux car on peut serrer avec un nœud, le tout dans un minimum d’effort :
J’ai vu quelque part que le jersey (la maille, par opposition au tissu) était particulièrement conseillé pour les masques.
Pour ma part, j’ai des masques maison du boulot (je bosse dans une asso et une bénévole nous a fait ça) très jolis et qui tiennent par des sangles à nouer. J’ai fait la gueule au début mais les sangles ont la bonne longueur et sont assez lourdes pour faire un nœud en papillon assez facilement et qui ne se dénoue que quand on le souhaite. Et c’est très bien puisque j’ai une petite tête (mon papa aussi) et que les autres n’allaient jamais question taille de tête.
merci @marcimat d’avoir testé !
A Toulouse, le maire de droite rallié à LREM, qui voudrait bien franchir le 2em tour, s’évertue à faire désinfecter bruyamment les rues par des cosmonautes qui retirent leurs masques pour te parler en disant que c’est n’importe quoi mais que ce sont les ordres. (c’est plus les moto crottes qui servent à la démagogie) Dans sa grande magnanimité il a aussi fait envoyer par d’autres un masque lavable (mais un seul) par foyer toulousain, dommage, trop grand pour moi ou pour ma fille. C’est surement destiné à l’Homme du foyer.
En passant, tu as droit à ce que te soit asséné la famille hétéro reproductive blanche beauf sur le paquet.
Je dis pas que le masque ne soit pas nécessaire et important qu’il soit gratuit. Je m’étonne surtout que soient mises en danger toutes les personnes qui ont participé à cette com’ (petites mains pour mettre dans des enveloppes, petites mains pour transporter le courrier …) et il serait intéressant de savoir combien au final coûte ce masque réservé à seulement une partie de la population.
Comme partout en france, il y a des pharmacies, des tabacs et des commerces à chaque coin de rue, je ne veux pas d’un masque dans ma boite aux lettres, surtout pas envoyé pour une campagne électorale.
Il faut des masques gratuits disponibles partout et surtout pour tout·es ou RIEN, on se débrouillera comme toujours beaucoup mieux sans ces politiques verreux ! Rendez l’argent.
J’ai reçu ce matin même ces mêmes masques @touti, 2 par personnes, de main à main par 2 membres du conseil municipal ; l’une portait bien son joli masque maison, l’autre portait ce masque bleu sous le nez :/ .
Cela dit ce masque bleu est aussi trop grand pour moi ! il ne tient pas bien sans faire une boucle de plus à l’élastique (et ne semble pas permettre d’ajouter des filtres).
À Paris, après demande sur Internet, rdv dans dix jours dans une pharmacie pour prendre possession d’un masque gratuit.
Masque donné par la Mairie de Paris, retiré en pharmacie après avoir rempli un formulaire. A la sortie de la machine à laver avant son premier emploi
@colporteur, malheureux, si tu le laves avant tu peux pas profiter pleinement du désinfectant qui est dessus ! (et qui t’aurait permis d’aller à la maison blanche, quel dommage.)
Face au #coronavirus les #GiletsNoirs s’organisent
@gilets_noirs, Twitter, le 16 mars 2020
▻https://twitter.com/gilets_noirs/status/1239521766705430529
Voici une liste de produit dont nous avons besoins en grde quantité :
– thermomètres
– savon liquide
– produits désinfectants
– javel
– paracétamol
– nourriture non périssable
– pr gel hydro-alcoolique : Alcool à 70° ou 90°/Gel d’aloe Vera Huile végétale
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Framaconfinement Jour 02 – Prendre la mesure – Framablog
►https://framablog.org/2020/03/18/framaconfinement-jour-02-prendre-la-mesure
Je me mets à la place de gamins qui ont entendu « Nous sommes en guerre » 4 ou 5 fois d’affilée par la plus haute autorité du pays [NDLR : 6 fois, en fait, il l’a dit 6 fois]. Qui sont enfermés chez eux. Qui ont interdiction de jouer avec ou de toucher leurs copains et copines… Et le problème, ça serait que de savoir comment des profs peuvent faire cours à 30 gamins en visioconférence, comme s’ils étaient encore en classe ? Comme si on « continuait » ?
Ça me paraît dingue. Le Ministère (avec qui nous ne sommes effectivement plus en très bons termes) s’acharne à tenter d’imposer des solutions techniques pour faire respecter la sacro-sainte « continuité pédagogique ». Je ne dis pas qu’à aucun moment ils ne pensent aux impacts psychologiques du confinement chez les enfants, mais de ce que j’en vois, vu d’ici, ça semble passer bien après le fait de leur fournir « la solution technique qui marche ». Je leur conseillerai bien de s’arrêter, de respirer un coup, et de changer d’attitude en passant de « donneur d’ordres » à « fournisseurs de ressources » en faisant confiance à chaque enseignant⋅e, individuellement, pour s’organiser collectivement avec ses collègues (et/ou avec les parents) afin d’apporter la meilleure solution selon les cas spécifiques, en lâchant prise sur le fait que pour le moment, personne ne maîtrise plus rien. Si on est prêt à confier nos enfants 7h par jour à des presque inconnu⋅es, je ne vois pas pourquoi on refuserait de leur faire confiance pour s’organiser dans le chaos ambiant. Mais je ne bosse pas au Ministère, et je suis fatigué de cette attitude du « Un qui sait, tous qui appliquent ».
Concernant Framasoft, cela signifie qu’on ne sait plus rien. Inutile de venir me demander « Quand PeerTube supportera-t-il le live streaming ? », « Est-ce que Mobilizon sortira en juin comme prévu ? », « On aurait besoin d’un cloud en urgence pour qu’un médecin puisse être en liaison avec le SAMU, vous pouvez fournir ? ». Avant, je savais. On me payait pour savoir. Aujourd’hui, je ne sais plus.
Et ce n’est pas si grave, peut être.
Voyons cela comme un reboot. Un reset. L’occasion de repenser les choses sous d’autres angles.
Mes collègues et moi, mais aussi les 25 membres bénévoles de l’association (que des pétales de roses fleurissent sous leurs pieds pour les 18 prochaines générations) ferons de notre mieux, mais pas plus. Parce qu’il va falloir apprendre et découvrir, avec vous, ce que ça fait de louer des serveurs quand il faut imprimer une attestation puis faire 2h de queue pour aller acheter un paquet de pâtes.
Notre priorité sera d’abord de prendre soin de nous et de nos proches, et sans doute alors trouverons-nous comment être de nouveau vraiment utiles dans ce nouveau monde.
Dans le même genre, il y a l’analogie entre les « #premiers_de_tranchée » et les « #Gilets_Jaunes ». Voir par exemple :
Aides-soignants, caissiers, camionneurs... Les gilets jaunes sont devenus les « premiers de tranchée »
Jérôme Fourquet et Chloé Morin, Le Figaro, le 9 avril 2020
►https://seenthis.net/messages/842453
#premiers_de_corvée #régimes_spéciaux #coronavirus #travail #France
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
UVP (Filmer la police peut sauver une vie !)
▻https://expansive.info/UVP-Filmer-la-police-peut-sauver-une-vie-2120
Une nouvelle application lancée par Urgence Notre Police Assassine pour filmer les forces de l’ordre disponible sur Android et bientôt sur ios #Guides_pratiques
/ #Migrations_-_Luttes_contre_les_frontières, #Féminismes_-_Genres_-_Sexualités, #Répression_-_Justice_-_Prison, #Antiracismes_-_colonialismes, #Information_-_médias, #Mouvements_sociaux, #Migrant.es, Vérité & Justice, #Criminalisation_du_mouvement_social, #Lutte_contre_les_violences_sexistes, #Dynamiques_collectives, #Gilets_Jaunes, Retraites (et le reste) 2019-2020
Foutre Machin - Notes et propositions vulgaires pour en finir - La bogue
▻https://labogue.info/spip.php?article689
Ci-dessous un texte et une vidéo mêlant analyse du mouvement actuel et appel à se mobiliser massivement pour le rendez-vous du 14 mars à Paris (lien vers le blog dédié en fin d’article).
Cette manifestation suscite actuellement une forte émulation et fait l’objet de plusieurs appels, pages, groupes et vidéos sur facebook.
Comme une invitation au voyage...
Tic, tac, tic, tac : c’est l’histoire d’un ras-le-bol populaire qui balance
Premier mouvement : l’heure de la révolte (quand on plongeait vers l’inconnu)
À partir du 17 novembre 2018, le soulèvement des gilets jaunes a marqué une série de ruptures au sein des « traditions » de contestation en France :
Le lien vers la vidéo : ▻https://foutremachin.noblogs.org
@rastapopoulos : il ne marche pas le lien que j’ai donné dans mon post ? J’avais pourtant vérifié.
Bah si pourquoi, mais quel rapport ? Tu vois bien que la vidéo est intégrée directement ici là non ?
J’adore ce texte lu en voix off sur des images vidéos complètements décalées mais pleines de sens ; ça me rappelle les films détournés des situationnistes ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Films_situationnistes
@rastapopoulos Oui, bien sûr. Mais le « quand même » laissait croire qu’on ne puisse pas trouver la vidéo à partir de mon 1er post.
[edit] c’est vrai que ton lien permet l’accès à la vidéo en « fullscreen ».
@gillesm : voilà, c’est ça. Je me disais aussi que cette écriture filmique me faisait penser à du « détournement » et merci pour le lien qui enrichit notre « cultivation » personnelle.
Après la giletjaunisation de la grève, la giletjaunisation des appels. On a reçu cette reformulation de l’appel lancé par le média QG.