• https://www.thecut.com/2019/08/trump-baby-photo-el-paso-shooting.html

    Imagine this: A shooter has entered a public place, where you are walking with your family. You have but a minute to realize you can save your 2-month-old by using your own body to shield him from the bullets raining down around you. Mere days later, your baby, the youngest survivor of the El Paso massacre, will appear on television with the very man who inspired the terrorist who killed both you and your husband. A photograph is taken, for posterity.

    In the photo, your baby wears a bowtie and tiny jacket; someone has dressed him up for this occasion. He gazes off to the side (toward his aunt, who stands beside First Lady Melania Trump), his body stiff, his face solemn. He is not at ease in this strange lady’s arms. How could he be? Your child has just gotten out of the hospital, where he was treated for broken bones incurred when you desperately threw yourself over his little body and took the bullets that seconds later orphaned him and his two siblings.

    Neither the president nor Melania so much as glances at Baby Paul. Oblivious (as ever) to the solemnity of their occasion, they smile broadly, matching veneers on full beam. Your husband came from a family of Trump supporters. Perhaps, in a different world, you might even have wanted to meet Donald Trump, or take a photo with him as he gave one of his signature thumbs-up gestures — everything is A-OK here.

    Imagine this, then look at this photo again.

    Only in America , comme disaient mes amis américains, il y a déjà trente ans.

  • Man convicted of ’eco-terrorism’ freed amid claims FBI hid evidence | US news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/us-news/2015/jan/09/eric-mcdavid-eco-terrorism-fbi-evidence

    neuf ans de prison…

    Eric McDavid, who the US government has considered an eco-terrorist since 2007, was released on Thursday night after a judge determined that important documents related to his case had been filed away in an FBI office. (...)

    His lawyers say he was entrapped by an FBI informant – “Anna” – the recipient of the love notes which were hidden away in the FBI office. She was named in the trial and was the subject of a feature in Elle magazine. McDavid’s supporters say she encouraged him to engage in violent acts against the government while suggesting future romantic encounters.

    Un article de “Elle” à propos d’Anna :
    http://supporteric.org/pdfs/elleexhibit.pdf

    #entrapment #fbi #écoterrorisme #répression

    • Anna part deux heures se balader dans la forêt pour se calmer. En réalité, elle explique la situation à son agent de liaison dissimulé dans une autre maison à quelques centaines de mètres de là. Les chances que le groupe parvienne à faire une bombe et se décide à l’utiliser s’amincissent de jour en jour. Anna en a franchement marre. Le FBI décide d’agir dès le lendemain matin.
      Alors que les quatre jeunes se rendent dans un supermarché pour y acheter de nouveaux ingrédients, deux 4x4 noirs arrivent en trombe, des policiers sortent les armes au poing et arrêtent McDavid, Weiner et Jenson.
      Ils sont accusés d’association de malfaiteurs en vue de commettre un incendie criminel contre une propriété du gouvernement. Très vite, Weiner et Jenson accepteront un arrangement avec le procureur : ils chargent McDavid et n’écopent que de 6 mois de prison. McDavid lui, passe 18 mois à l’isolement en attendant son procès. Il affirme qu’aucun acte n’a été commis, qu’il a été piégé et que c’est le FBI qui a suggéré la commission d’un crime, l’a incité et en a produit les conditions matérielles. Il plaide non-coupable. Le procès est très médiatisé, en mai 2008, McDavid est déclaré coupable et écope de 19 ans de prison ferme.

    • Anna habite Miami, elle a à peine 18 ans, et prend des cours de soutien scolaire. Nous sommes en 2004, un contre-sommet contre la réunion du FTAA (Zone de Libre-Échange des Amériques) est organisé par le mouvement altermondialiste. Afin de rédiger un devoir pour ses cours du soir, elle se rend à un des lieux de rassemblement du mouvement et consigne tout ce qu’elle y voit. Son professeur est impressionné par la qualité de son enquête de terrain, tout comme l’un de ses camarades, qui s’avère être un policier. Ce dernier lui demande un exemplaire de son travail et la rappelle dès le lendemain matin. Elle a rendez-vous avec un agent du FBI le jour même. Anna devient du jour au lendemain, une adolescente espionne. Ravi par la qualité de son « infiltration » lors du contre-sommet de Miami, le « Bureau » lui propose de continuer le job moyennant une très bonne rémunération. La jeune femme accepte.

      #glaçant

    • effectivement… les lyonnais (cf rebellyon) expliquaient comment se faisait le recrutement des #balances, #taupes et #infiltrés, ça y ressemble parfaitement …

      http://rebellyon.info/Concernant-les-recentes-tentatives-d.html

      Il règne parfois d’étranges idées dans les milieux militants. Il y a par exemple celle qui consiste à croire que les policiers pourraient être en certaines situations des alliés, comme si on revendiquait en creux la mise en place d’une bonne police, ou que l’on attendait de la part des pouvoirs publics qu’ils jouent leur rôle d’arbitre légitime, notamment face aux agressions fascistes (voir les nombreux comptes-rendus de manifs où les flics sont accusés d’être du côté des fafs et pas du « nôtre », etc.). C’est sur le fond de cette erreur politique fondamentale que des militants, sans doute bien intentionnés, ont régulièrement joué le rôle d’interlocuteurs [1] pour la police. Et les flics ont beau jeu alors de distiller quelques informations du côté des fafs ou en direction des antifas, pour contrôler leur affrontement et au passage racler quelques renseignements utiles concernant plus largement les mouvements contestataires ou "radicaux".