• Nicolas Hulot va-t-il avaler la nouvelle couleuvre du prolongement de la #licence du #glyphosate ?
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2017/10/nicolas-hulot-va-t-il-avaler-la.html

    Au printemps 2016, pour sortir de l’impasse et éviter un vide juridique, la Commission de Bruxelles avait temporairement prolongé de 18 mois la licence du glyphosate qui arrivait à expiration. Cette autorisation de prolongation s’achève fin décembre 2017 et le renouvellement de la licence fait l’objet d’un nouveau débat à Bruxelles… Depuis les années 2000, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer la nocivité du glyphosate sur l’environnement comme sur la santé. De l’Amérique latine à l’Europe, les preuves scientifiques pleuvent. En 2012, l’étude du professeur Gilles-Éric Séralini sur la toxicité à long-terme du Roundup fait grand bruit avant que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS, classe le glyphosate parmi les cancérogènes probables pour (...)

    #pesticides #tribunal

  • En finir avec le glyphosate | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/en-finir-avec-le-glyphosate-644159

    Le glyphosate est au coeur du système agricole. « Il a un rôle structurel dans la logique du productivisme en agriculture. En contrôlant les mauvaises herbes sur de très grandes surfaces, il a permis l’agrandissement des fermes et la spécialisation à un rythme rapide », analyse Emmanuel Aze, secrétaire national chargé des pesticides à la Confédération paysanne (CP).
    Dans la campagne bretonne, JeanMarc Thomas, éleveur laitier bio, contemple les terres autour de son exploitation. « Elles sont brûlées par le glyphosate, avant d’être replantées. » C’est en ce moment que les agriculteurs arrosent leurs champs de glyphosate avant les semis d’automne. « Moi aussi je pensais qu’il était impossible de s’en passer. » Pourtant, en 2009, il franchit le pas et se convertit au bio. Sa production a baissé la première année : – 20 %. Mais aujourd’hui, en changeant ses pratiques, il s’en sort plutôt bien. Ce porte-parole de la CP s’est rendu compte que « le glyphosate était le cheval de Troie de tous les autres pesticides et produits chimiques ». Parce que le milieu a été fragilisé, il ouvre la voie « à tout un cortège d’herbicides, fongicides et insecticides et ensuite aux engrais azotés de synthèse pour fertiliser le sol ».
    Marc Dufumier ne dit pas autre chose. « Lutter contre les plantes concurrentes aux cultures avec des produits en “cide” est inefficace sur le long terme. Il y a toujours une herbe résistante qui finit par proliférer. Dans un contexte de crise encore plus grave que ce que l’on dit pour les agriculteurs, on ne fait qu’accroître leurs coûts, par l’achat de toujours plus de produits phytosanitaires. » Pour lui, « on a engagé les filières de production dans des voies sans issue ». Même les grands céréaliers, ceux-là mêmes qui défendent à cor et à cri le glyphosate, commencent à voir leurs rendements et revenus chuter.

    #agriculture_productiviste #écocide (et bien d’autres choses en -cide) #glyphosate #Monsanto

  • #Glyphosate Found in All 5 Major Orange Juice Brands
    https://www.organicconsumers.org/news/glyphosate-found-all-5-major-orange-juice-brands

    Moms Across America founder Zen Honeycutt stated, "The discovery of glyphosate residue in orange juice is unacceptable, especially since a branch of the World Health Organization designated glyphosate a probable carcinogen, two years ago, back in the spring of 2015. The #EPA has had ample time to revoke the license of this chemical and restrict its use in our food and beverage crops.

    #vendus

  • New Study Shows Glyphosate Contaminates Soils - Half of Europe At Risk - Navdanya International
    https://www.navdanyainternational.it/en/news-navdanya-international/464-glyphosate-contaminates-soils

    Pesticides, once used, do not dissolve into thin air, but persist in the environment, contaminating soil, air and water.

    This is the most recent red flag to emerge as a result of a new joint study by the University of Wageningen, the Joint Research Center of the European Commission and RIKILT laboratories - recently published in the scientific journal “Science of the Total Environment” – which shows that almost half of European soils are contaminated. Results of the analysis of 300 soil samples in 10 different European countries reveal that 45% of agricultural land in Europe contains glyphosate and its metabolite AMPA. This is just the latest, and certainly not the last blow to the theories on the presumed, and never proven safety of agrochemicals in agriculture.


    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969717327973
    #glyphosate #pollution #sol #eau #air #cartographie #visualisation

  • Le député En Marche Daniel Labaronne a lui aussi défendu le Roundup
    http://larotative.info/le-depute-en-marche-daniel-2455.html
    http://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH466/arton2455-32f8a-929dc.jpg?1507734795

    Le député de la deuxième circonscription d’Indre-et-Loire a pris la défense du glyphosate dans une question au gouvernement strictement identique à celle de sa collègue Fabienne Colboc. Ou quand le travail parlementaire se résume à copier-coller l’argumentaire des lobbys...

    Dans un précédent article publié sur La Rotative, il était indiqué que la députée Fabienne Colboc s’étaient fendue d’une question écrite au gouvernement pour s’inquiéter des conséquences que pourrait avoir une interdiction du glyphosate, un herbicide puissant classé « potentiellement cancérigène ».

    Sa défense émouvante du glyphosate — surtout connu sous la marque Roundup, commercialisée par le groupe Monsanto — était d’autant plus touchante qu’elle est intervenue à quelques jours des révélations du journal Le Monde concernant les efforts entrepris par la multinationale américaine pour contrer les informations dénonçant la toxicité du produit. Et qu’elle mettait en avant de supposées vertus environnementales du produit.

    Le député de la deuxième circonscription d’Indre-et-Loire, Daniel Labaronne, a également pris sa plume pour une question écrite au gouvernement sur ce thème. On ne sait pas lequel des deux a copié sur l’autre, mais ils ne se sont pas foulés : le texte de leur question est strictement identique ! Seuls les noms et pronoms varient.

    #glyphosate #monsanto

  • Les agences européennes accusées de dissimuler des preuves contre le #glyphosate – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/eu-agencies-accused-of-cherry-picking-evidence-in-glyphosate-assessment

    Les documents déclassifiés suggèrent que #Monsanto est au courant depuis des décennies des risques cancérigènes du glyphosate et de sa formule commerciale, le RoundUp, et a étouffé les preuves.

    Ainsi, dans une étude commanditée en 1999 par l’entreprise, le Dr James Parry informait Monsanto du caractère #génotoxique du glyphosate et recommandait des études plus poussées sur les effets des « formules » au glyphosate, c’est-à-dire le RoundUp. Une substance est dite génotoxique quand elle est capable de perturber l’ADN des cellules et de causer des #mutations, qui sont notamment à l’origine de cancers.

    L’étude de James Parry n’a jamais été rendue publique et ses recommandations ont été ignorées : « nous ne ferons simplement pas les études proposées par Parry », écrivait William Heydens, toxicologue chez Monsanto, après réception de l’étude.

    #cancer #Monsanto_papers #entreprise_criminelle

  • Des résidus de glyphosate retrouvés dans des crèmes glacées Ben & Jerry’s RTBF avec Belga - 10 Octobre 2017

    Des traces de glyphosate ont été découvertes dans des pots de crème glacée de la marque américaine Ben & Jerry’s disponibles sur le marché européen, a indiqué mardi l’eurodéputé Bart Staes (Groen) lors d’une conférence de presse au Parlement européen.

    . . . . . .

    L’étude réalisée par une équipe de scientifiques en France, aux Pays-Bas, en Allemagne et au Royaume-Uni a permis de détecter des résidus de glyphosate dans 12 des 14 produits analysés.


    « Les niveaux observés, allant jusqu’à 1,228 nanogramme par millilitre, suscitent des inquiétudes en matière de santé » , selon le docteur John Fagan, qui a mené les tests pour le Health Research Institute (HRI).

    Une opinion partagée par le professeur Gilles-Eric Seralini de l’Université de Caen, auteur de plusieurs études scientifiques sur les dangers du glyphosate, qui estime que les niveaux de cette substance autorisés par les Etats-Unis et l’Europe sont basés sur des modèles toxicologiques dépassés. « Ces derniers ne prennent pas en compte les propriétés de perturbateurs hormonaux de ces substances, dont même de petites quantités peuvent causer des soucis de santé », a-t-il affirmé.

    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_des-residus-de-glyphosate-releves-dans-des-cremes-glacees-ben-jerry-s?id

    #glyphosate #toxicologie #perturbateurs_hormonaux

  • Glyphosate : perturbateur européen ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/dimanche-et-apres/glyphosate-perturbateur-europeen


    Où l’on apprend que la commission européenne incite les scientifiques du réseau ENGL à ne surtout pas travailler sur la détectabilité des nouveaux produits !
    La présentation à la presse d’ENGL
    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-04-560_fr.htm

    Ce réseau prêtera assistance au Centre Commun de Recherche de la Commission (CCR) pour gérer la détection, l’identification et la quantification des OGM présents dans les échantillons de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux dans toute l’Europe.

    Cherchez l’erreur...

    <iframe src='https://seenthis.net/https://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=33ed9151-daaf-48b3-b75a-b36deb871e43" width="481" frameborder="0" scrolling="no" height="137"></iframe>

    #ogm #glyphosate

  • Beneficial soil bacteria face a weed-killing threat from above | Cornell Chronicle
    http://news.cornell.edu/stories/2017/06/aristildeglyphosate

    As farmers battle in their above-ground war on weeds, they may inadvertently create underground casualties – unintentionally attacking the beneficial bacteria that help crops guard against enemy fungus.

    Cornell researchers have found an agricultural conflict: negative consequences of the weed-killing herbicide #glyphosate on #Pseudomonas, a soil-friendly bacteria.

  • Glyphosate : ce qu’il faut retenir des révélations liées aux « Monsanto Papers » - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/glyphosate-ce-qu-il-faut-retenir-des-revelations-liees-aux-monsanto

    On l’appelle le ghostwriting (littéralement « écriture fantôme »). Cette forme grave de fraude scientifique consiste pour une entreprise, à faire rédiger des études à ses propres employés, puis à les faire signer par des scientifiques sans lien de subordination avec elle, apportant ainsi crédibilité et prestige à ces publications. Des signataires bien entendu rémunérés par l’entreprise. L’enquête du Monde révèle pour la première fois que Monsanto a eu recours à cette pratique. Cette stratégie serait tellement généralisée que des employés du groupe utiliseraient eux-mêmes le terme d’"écriture fantôme" dans leurs correspondances...

    #Monsanto #glyphosate #désinformation #ghostwriting

  • #Glyphosate : une famille de l’Isère porte plainte contre Monsanto - Magazine GoodPlanet Info
    https://www.goodplanet.info/actualite/2017/10/04/glyphosate-famille-de-lisere-porte-plainte-contre-monsanto

    « Ça s’est passé quand mon épouse était enceinte de trois ou quatre semaines, sans encore le savoir, quand précisément la trachée et l’oesophage se séparent chez le foetus. C’est à ce moment là que ça s’est mal fait », a poursuivi M. Grataloup, précisant que son épouse ne « portait pas de protection ».

    « C’était marqué (sur les bidons) qu’il ne fallait pas respirer les vapeurs mais il n’y avait aucune information, – et il n’y en a toujours pas – sur le caractère tératogène du produit (ndlr : susceptible de créer des malformations) », a-t-il encore indiqué.

  • « Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/04/monsanto-papers-desinformation-organisee-autour-du-glyphosate_5195771_3244.h

    « Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.

    Mémos stratégiques, courriels, contrats confidentiels… Les « Monsanto papers » continuent de livrer petits et grands secrets. Après un premier volet publié en juin dernier, Le Monde s’est à nouveau plongé dans ces dizaines de milliers de pages de documents internes que le géant de l’agrochimie a été contraint de rendre publics à la suite de procédures judiciaires engagées aux Etats-Unis.

    Monsanto est poursuivi dans ce pays par un nombre croissant de plaignants – aujourd’hui 3 500 –, victimes ou proches de victimes décédées d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, et qu’ils attribuent à une exposition au glyphosate. Ce désherbant, mis sur le marché en 1974, notamment sous le nom de Roundup, s’est imposé comme un best-seller mondial en étant l’auxiliaire essentiel des semences génétiquement modifiées pour le tolérer. Monsanto lui doit sa fortune. Mais à quel prix ?

    La dernière livraison de « Monsanto papers », déclassifiés au cours de l’été 2017, lève le voile sur une activité jusqu’alors méconnue de la multinationale : le ghostwriting – littéralement « écriture fantôme ».

    Considérée comme une forme grave de fraude scientifique, cette pratique consiste, pour une entreprise, à agir en « auteur fantôme » : alors que ses propres employés rédigent textes et études, ce sont des scientifiques sans lien de subordination avec elle qui les endossent en les signant, apportant ainsi le prestige de leur réputation à la publication. Ces derniers sont bien entendu rémunérés pour ce précieux service de « blanchiment » des messages de l’industrie. Dans le plus grand secret, Monsanto a eu recours à ces stratégies.

    Conflits d’intérêts tenus secrets

    Prenons le cas du biologiste américain Henry Miller. Devenu polémiste à temps plein, il est associé à la Hoover Institution, le célèbre think tank sis à la prestigieuse université Stanford, et signe plusieurs fois par mois des tribunes au ton acerbe dans la presse américaine. Le Wall Street Journal ou le New York Times ouvrent régulièrement leurs colonnes à ses harangues contre l’agriculture biologique et ses apologies des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou des pesticides.

    La version en ligne du magazine économique Forbes accueille également ses textes. Mais en août 2017, du jour au lendemain, sans préavis, l’intégralité des dizaines de tribunes signées du nom d’Henry Miller ont disparu de son site Internet, Forbes.com. « Tous les contributeurs de Forbes.com signent un contrat leur demandant de divulguer tout conflit d’intérêts potentiel et de ne publier que leurs écrits originaux, explique au Monde une porte-parole de la publication. Quand il a été porté à notre attention que M. Miller avait violé les termes de ce contrat, nous avons retiré tous ses articles de notre site et mis fin à nos relations avec lui. »

    Les documents déclassifiés le montrent sans ambiguïté : certains écrits de Henry Miller étaient en réalité concoctés par une équipe qui s’y consacrait au sein de… Monsanto. La collaboration entre le scientifique et la compagnie a, semble-t-il, débuté en février 2015. A l’époque, cette dernière prépare la gestion d’une crise qui s’annonce : le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) s’apprête à livrer son évaluation du glyphosate. Monsanto sait que le verdict de l’agence des Nations unies, attendu pour le mois suivant, sera calamiteux pour elle. Le 20 mars 2015, le glyphosate sera officiellement déclaré génotoxique, cancérogène pour l’animal et « cancérogène probable » pour l’homme.

    Monsanto décide donc d’allumer des contre-feux. Un cadre de la compagnie sollicite Henry Miller, qui a déjà produit sur le sujet : « Souhaitez-vous en écrire davantage au sujet du CIRC, son processus et sa décision controversée ? lui demande-t-il par courriel. J’ai les informations de base et je peux les fournir si besoin. » M. Miller accepte, mais à condition de « partir d’un brouillon de haute qualité ». De fait, le texte qui lui est transmis semble être « de haute qualité » : il sera publié le 20 mars, presque sans modification, sur le site de Forbes.

    Ni M. Miller ni la Hoover Institution n’ont répondu aux sollicitations du Monde. De son côté, Monsanto assume : « Des scientifiques de Monsanto ont simplement fourni la version de travail initiale, qu’Henry Miller a éditée et postée. Les points de vue et les opinions exprimées dans cette tribune sont les siens. »

    Pratique du « ghostwriting »

    Cet exemple de tromperie sur la marchandise n’est qu’un élément parmi d’autres. La stratégie mise en place par Monsanto ne se limite pas à convaincre l’opinion grâce aux médias grand public comme Forbes. A en croire les échanges des toxicologues du géant de l’agrochimie, elle concerne également de articles scientifiques en bonne et due forme, publiés dans les revues savantes. Au fil des « Monsanto papers » apparaît ainsi un faisceau d’indices suggérant que la firme pratique couramment le ghostwriting.

    Comme ce cas où, en novembre 2010, Donna Farmer, une des toxicologues en chef de la firme, envoie par courriel les « 46 premières pages » d’un manuscrit. Son correspondant travaille pour Exponent, un cabinet de consultant spécialisé en affaires scientifiques, et il doit superviser la publication de l’article dans une revue scientifique. Donna Farmer a elle-même, tout simplement, biffé son propre nom de la liste des auteurs. L’étude paraîtra plus tard dans la revue Journal of Toxicology and Environmental Health, Part B, sous la seule signature des consultants extérieurs. Elle conclut à l’absence de risques du glyphosate pour le développement du fœtus et la reproduction.

    Si la pratique du ghostwriting est notoirement répandue dans le secteur pharmaceutique, la lecture des « Monsanto papers » pose désormais la question de son ampleur dans l’industrie chimique et agrochimique. Elle semble en effet si prégnante dans la culture de la société que ses employés eux-mêmes ont recours à ce terme sulfureux, à plusieurs reprises et sans retenue, dans leurs correspondances internes.

    C’est surtout sur le front de la science que Monsanto veut allumer des contre-feux au verdict annoncé du CIRC. Une façon de procéder, écrit William Heydens, le responsable de la sécurité des produits réglementés, à ses collègues de Monsanto en février 2015, « serait d’y aller à plein régime en impliquant des experts de tous les domaines majeurs » – une option à 250 000 dollars (220 000 euros), précise-t-il. Et une autre façon, « moins chère/plus envisageable », serait de « n’impliquer les experts que sur les domaines où il y a débat (…), et d’être les auteurs-fantômes pour les parties sur l’exposition et la génotoxicité » – la capacité d’une substance à altérer l’ADN.

    Textes lourdement amendés par la firme

    Monsanto missionne Intertek, un cabinet de consultants, pour rassembler un panel d’une quinzaine d’experts extérieurs. Certains travaillent dans le monde académique, d’autres comme consultants privés. Moyennant finances, ils doivent rédiger cinq grandes synthèses de la littérature scientifique sur chaque domaine (toxicologie, épidémiologie, études animales, etc.) éclairant les liens entre cancer et glyphosate. Publiés en septembre 2016 dans un numéro spécial de la revue Critical Reviews in Toxicology, les cinq articles concluent – est-ce une surprise ? – que le glyphosate n’est pas cancérogène.

    Si le financement par Monsanto est bien signalé au pied de chacun des articles, une petite notice complémentaire offre ce gage de rigueur et d’indépendance : « Ni les employés de la société Monsanto ni ses avocats n’ont passé en revue les manuscrits du panel d’experts avant leur soumission à la revue. » Or non seulement des employés de Monsanto ont « passé en revue » ces articles, mais ils les ont aussi lourdement amendés, peut-être même directement écrits. C’est en tout cas le scénario que semble dérouler la chronologie des échanges confidentiels.

    Le 8 février 2015, le responsable de la sûreté des produits, William Heydens, adresse au cabinet Intertek une version de l’article principal corrigée par ses propres soins. Une cinquantaine de corrections et d’éditions diverses ont été apportées. « J’ai passé en revue l’ensemble du document et j’ai indiqué ce qui, selon moi, devrait rester, ce qui peut être supprimé et j’ai aussi fait un peu d’édition, écrit-il. J’ai aussi ajouté du texte. »

    D’autres messages internes mettent en évidence les interventions éditoriales de Monsanto. La firme veut décider de tout, jusqu’à l’ordre de signature des experts, indiquant par là qui a réalisé la majeure partie du travail. Elle voudrait également taire la participation de certains des experts sélectionnés par Intertek.

    Lustre de l’indépendance

    Un échange particulièrement acide a lieu entre William Heydens – toujours lui – et l’un des scientifiques enrôlés par Intertek, John Acquavella. Monsanto connaît bien M. Acquavella : il a travaillé comme épidémiologiste pour la firme pendant quinze ans. Et c’est justement parce qu’il est un ancien employé que William Heydens n’a pas prévu qu’il apparaisse comme coauteur de l’article qu’il a pourtant contribué à écrire — pour des honoraires de 20 700 dollars (18 300 euros), comme l’indique sa facture.

    La volonté de donner le lustre de l’indépendance aux cinq études est si implacable que les noms d’anciens collaborateurs de Monsanto ne doivent pas apparaître. L’explication est sèche. « Je ne vois pas mon nom dans la liste des auteurs », s’étonne John Acquavella par courriel. « Il a été décidé par notre hiérarchie que nous ne pourrions pas t’utiliser comme auteur, répond William Heydens, en raison de ton emploi passé chez Monsanto ». « Je ne pense pas que ce sera OK avec les experts de mon panel, rétorque John Acquavella. On appelle ça du ghostwriting et c’est contraire à l’éthique. » Il aura finalement gain de cause et sera mentionné comme coauteur.

    Quand, en février 2015, ce même William Heydens évoquait la façon de procéder la « moins chère », il avançait l’« option d’ajouter les noms de [Helmut] Greim, [Larry] Kier et [David] Kirkland à la publication, mais on maintiendrait le coût au plus bas en écrivant nous-mêmes, et ils n’auraient plus qu’à éditer et écrire leur nom, pour ainsi dire ».

    Professeur émérite de l’université technique de Munich (Allemagne), Helmut Greim, 82 ans, nie avoir servi de prête-nom à Monsanto. S’il a été rémunéré, assure-t-il au Monde, c’est pour un travail effectif et pour un montant raisonnable. « Je n’aurais pas pu m’acheter une Mercedes avec cet argent », dit-il avec espièglerie. Pour sa participation au panel Intertek, il affirme avoir été rémunéré « un peu plus » que les 3 000 euros qu’il a touchés de Monsanto pour un autre article de synthèse, publié tout début 2015 dans la revue Critical Reviews in Toxicology. Dans un mémo interne, un toxicologue de la firme consigne pourtant avoir été « l’auteur-fantôme de la synthèse de 2015 de Greim »…

    « Blague de machine à café »

    Un autre des trois experts cités, David Kirkland, un Britannique de 68 ans, est consultant privé, spécialiste en génotoxicité. « Je n’ai jamais fait l’expérience du ghostwriting, indique-t-il au Monde. Je n’ai jamais mis et je ne mettrai jamais mon nom sur un article ou un manuscrit écrit par quelqu’un que je ne connais pas ou que je connais sans avoir eu l’opportunité de vérifier toutes les données. » Pour lui, la phrase de William Heydens suggérant qu’il n’aurait qu’à apposer son nom relève de la « blague de machine à café ».

    Comme M. Greim, M. Kirkland est bien connu de la firme. En 2012, Monsanto l’avait déjà sollicité pour aider à la rédaction d’une importante revue de la littérature scientifique sur les propriétés génotoxiques du glyphosate. « Mon tarif journalier est fixé sur une base de huit heures, soit 1 400 livres [1 770 euros] par jour. J’estime un maximum de 10 jours (soit 14 000 livres [17 700 euros]) », écrit-il en juillet 2012, dans un courriel.

    C’est un peu cher pour son interlocuteur, David Saltmiras. Ce toxicologue de Monsanto voit là « doubler » le montant de la facture ; il estime cependant que la réputation de David Kirkland, reconnu et « hautement crédible », « vaut le coût supplémentaire ». L’article sera publié en 2013 dans la revue Critical Reviews in Toxicology.

    M. Kirkland est désormais lié à l’année à Monsanto par le biais d’un « master contract ». Ainsi qu’il l’a expliqué au Monde, ce type de contrats permet à la firme de recourir à son expertise sans être facturée à l’heure, comme le ferait un avocat. Ces forfaits à l’année prévoient cependant un plafond, « par exemple à 10 000 dollars par an », au-delà de quoi des avenants ou des contrats séparés sont signés, comme cela a été le cas pour sa participation au panel d’Intertek. M. Kirkland n’a pas souhaité révéler le montant de ce contrat.

    Liés par des « master contracts »

    Combien de scientifiques sont ainsi liés à Monsanto, que ce soit ponctuellement ou à l’année par des « master contracts » ? Si la firme n’a pas souhaité répondre, elle semble en tout cas capitaliser sur certains noms. Quelques-uns reviennent fréquemment dans les publications qu’elle sponsorise. Ainsi de Gary Williams, professeur de pathologie au New York Medical College (Etats-Unis), qui apparaît comme coauteur dans trois des cinq articles du panel Intertek. Il est même cité comme premier auteur de deux d’entre eux.

    Comme MM. Greim et Kirkland, Gary Williams a déjà collaboré avec Monsanto. Dans ce fameux courriel de février 2015, où le responsable de la sécurité des produits lâchait que les scientifiques « n’auraient plus qu’à éditer et écrire leur nom, pour ainsi dire », il évoque un précédent. « Rappelez-vous que c’est comme ça qu’on avait géré le papier de [Gary] Williams, [Robert] Kroes et [Ian] Munro en 2000 ».

    Interrogé par Le Monde, M. Williams assure pourtant avoir rédigé la partie de l’article qui lui incombait, mais dit ne pas pouvoir parler pour ses deux coauteurs – MM. Kroes et Munro étant décédés.

    Monsanto nie également tout ghostwriting et évoque quelques mots extraits d’un unique courriel « sorti de son contexte ». La firme a cependant tiré un bénéfice considérable de l’article en question. Cette longue synthèse des études disponibles a été citée plus de 300 fois dans la littérature scientifique. Il est, en somme, devenu une référence. Il concluait… à l’absence de danger du glyphosate.

    Les employés de Monsanto cités n’ont pas donné suite aux sollicitations du Monde ou ont redirigé vers le service communication de leur employeur.

  • Les employés de Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen - Le Soir
    http://www.lesoir.be/116568/article/2017-09-28/les-employes-de-monsanto-ne-pourront-plus-acceder-au-parlement-europeen

    Les employés de #Monsanto ne pourront plus accéder au Parlement européen jusqu’à nouvel ordre. La conférence des présidents de l’institution a pris cette décision à l’unanimité jeudi matin, deux semaines après que les responsables du géant américain de la chimie ont refusé de se présenter devant le Parlement pour discuter des Monsanto Papers. Monsanto est notamment accusé d’avoir influencé les évaluations de dangerosité du #Roundup, son désherbant qui contient du #glyphosate.

    Les responsables de l’entreprise avaient décliné l’invitation dans un courrier envoyé mi-septembre, arguant que l’hémicycle européen n’était pas le lieu où discuter de tels sujets. « En d’autres termes, Monsanto veut pouvoir accéder au Parlement uniquement lorsque ça l’arrange, pour défendre ses intérêts derrière des portes fermées, mais pas pour débattre démocratiquement lors d’une audition ouverte », constate Philippe Lamberts. « Le Parlement a donc décidé de ne pas se laisser dicter les termes du dialogue. »

    #na

  • Sous pression des lobbys, le gouvernement renonce à interdire le #glyphosate - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Sous-pression-des-lobbys-le-gouvernement-renonce-a-interdire-le-gly
    http://multinationales.org/IMG/arton1123.jpg?1506411438
    La #FNSEA tue !

    Que s’est-il passé entre ces deux annonces ? Il y a d’abord eu la montée au créneau de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire. Dans un communiqué, les représentants du syndicat relatent avoir été reçu le matin même par Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire. Ce dernier avait confié deux jours plus tôt au journal Ouest France que « la justice et l’Histoire nous rattraperont » si rien n’est fait pour remédier au problème des pesticides [2]. La FNSEA estime de son côté « qu’il n’y a pas, à ce jour, de raisons scientifiques incontestables qui justifieraient son interdiction », malgré son classement comme cancérogène probable par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en mars 2015 et de nombreuses évaluations scientifiques qui démontrent le contraire. Une manifestation a même été organisée par la FNSEA le 22 septembre, sur les Champs-Élysées, contre l’interdiction du glyphosate !

  • Comment le Figaro et Ipsos volent au secours du #glyphosate
    http://www.lefigaro.fr/social/2017/09/25/20011-20170925ARTFIG00202-l-interdiction-du-glyphosate-en-france-finalement

    Baisse de rendement pour les agriculteurs

    L’enjeu est de taille pour la filière agricole. Le glyphosate est la molécule la plus utilisée en agriculture, et les agriculteurs la jugent indispensable pour « conserver l’excellence agricole française ». Ainsi, l’institut Ipsos a mené une étude auprès de 904 agriculteurs et table sur un manque à gagner de deux milliards d’euros. Le retrait du glyphosate « entraînerait une baisse de rendement et donc un retrait des exportations, notamment pour les céréales autour de 1,06 milliard d’euros pour le secteur des céréales auxquels il faut ajouter 900 millions d’euros pour la vigne », indique l’institut de sondage.

    #macronnerie
    #fnsea
    #ceta
    #cancers
    #la_mort_est_dans_le_pré

  • Vote crucial de l’UE pour l’avenir du #Roundup de Monsanto - Sauvons la Forêt
    https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1043/urgent-vote-crucial-de-lue-pour-lavenir-du-roundup-de-monsanto?mtu=2

    Herbicide le plus vendu dans le monde et classé ’cancérogène probable’ par l’OMS, le #Glyphosate empoisonne l’environnement et nos aliments. Lueur d’espoir, son autorisation dans l’UE s’achève en décembre et son renouvellement est actuellement en discussion. Signez notre pétition pour stopper définitivement le Glyphosate !

  • La France tente de trouver des alliés contre le #glyphosate – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/energie/news/commission-open-to-biodiversity-clause-to-end-glyphosate-deadlock

    Selon les règles de #vote, une minorité de #blocage peut être atteinte par plus de 45 % des États membres, ou par un groupe d’au moins quatre États représentant au moins 35 % de la population du bloc. La France a donc besoin de trouver au moins un allié parmi les grands États membres, et quelques plus petits pour arriver à ses fins.

  • Pour évaluer le #glyphosate, l’#Union_européenne aurait copié-collé #Monsanto
    http://www.europe1.fr/societe/pour-evaluer-le-glyphosate-lunion-europeenne-aurait-copie-colle-monsanto-343

    selon une enquête de La Libre Belgique et RMC, l’Union européenne s’est en réalité largement inspirée du rapport de Monsanto pour produire le sien. « Une centaine de pages » du rapport de l’Union européenne seraient ainsi copiées-collées des conclusions de Monsanto, publiées en 2012. Une étude menée au Paraguay au début des années 2010, qui faisait un lien entre l’exposition au glyphosate et des malformations sur des nouveaux-nés a ainsi été jugée peu fiable par Monsanto. Avant de subir le même traitement dans le rapport de l’Union européenne, qui ne s’est en réalité pas penchée dessus, selon RMC.

    #ue

  • UP Magazine - Le grand buzz du glyphosate
    http://up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=6935:le-grand-buzz-du-gly

    Depuis ce jeudi 14 septembre, à la radio, à la télé, dans les journaux, on ne parle que de ça : l’ONG Générations futures aurait découvert des résidus de glyphosate dans nos corn flakes et une trentaine d’aliments de notre quotidien. Ce produit, considéré comme cancérogène, est un herbicide largement répandu sous la marque Roundup de Monsanto. Les agriculteurs l’utilisent depuis des années mais, face aux études scientifiques sérieuses ou pas qui se multiplient, aux coups de boutoir de l’opinion publique et des médias, ils savent que les jours du glyphosate sont comptés. Le problème c’est qu’ils disent ne pas savoir comment le remplacer et que sa suppression entrainera la faillite de centaines d’exploitations et coûtera des milliards. Le point sur une belle bataille de buzz. Avec comme enjeu : notre santé.

    Comment disait Michel Audiard : « Les cons se permettent tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait ». Un argument supplémentaire :

    Arnaud Rousseau, président de la Fédération des producteurs d’oléoprotéagineux. Il ajoute dans un tweet : « En condamnant le glyphosate, Nicolas Hulot enterre l’agroécologie et les efforts entrepris par les agriculteurs sur les sols ».

    Les agriculteurs mettent en avant qu’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitements alternatifs équivalents. Sur ce point aussi on peut se poser des questions. Les problèmes liés au glyphosate ne datent pas d’hier. Cela fait des années qu’on en parle. Les industriels auraient dû ou pu trouver des solutions alternatives. Il est difficile d’admettre qu’à une époque qui foisonne de découvertes scientifiques on n’ait pu trouver un herbicide efficace et sans danger pour la santé humaine. On est capable d’aller sur Mars, de transformer notre génome, fabriquer des voitures sans chauffeur, et on ne sait pas se débarrasser proprement des mauvaises herbes ? Bizarre.
    Les agriculteurs ont-ils été endormis par les sept évaluations sanitaires exhaustives réalisées par les autorités publiques qui se sont succédées au cours de ces quarante dernières années, donnant le glyphosate comme produit sans risque pour la santé humaine ?

    Pour les ONG, ces études sont biaisées et entachées d’ « interventions » de Monsanto. La justice américaine a d’ailleurs obtenu la déclassification de plus de 250 pages de correspondances internes de Monsanto. On y apprend que la firme agrochimique, producteur du Roundup, était au courant du caractère mutagène du glyphosate depuis 1999. La multinationale entreprit alors d’étouffer l’affaire en commandant une étude pour convaincre les régulateurs de la non dangerosité du glyphosate.
    Les agriculteurs auraient-ils étaient pris en otage par Monsanto qui les a rendus accros à leur produit ? C’est certain.

    En attendant que la lumière soit faite, si elle est faite un jour, on ne doit pas perdre de vue que c’est de santé humaine dont on parle. L’enjeu est suffisamment important pour ne pas susciter des buzz médiatiques inconsidérés et les coups de pression des lobbies professionnels. Nous avons besoin d’une information claire, qui ne soit ni alarmiste ni truquée pour de bas desseins mercantiles, qu’ils soient ceux des médias ou des industriels.
    À méditer en dégustant votre prochain bol de corn flakes.

    Juste un bémol sur cet article : la mention des doses LMR (Limites maximales autorisées) ne mentionne pas les grands débats qui existent parmi les toxicologue. Pour des chercheurs de plus en plus nombreux, les perturbateurs endocriniens auraient un comportement de type hormonal... ce qui rend caduque la notion de « doses », qui est un élément de la toxicologie des poisons.

    #Monsanto #Glyphosate #Perturbateurs_endocriniens

  • Les agriculteurs français s’opposent à Hulot sur le #glyphosate – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/glyphosate-ban-will-kill-conservation-agriculture-french-farmers-warn

    « Le chardon, le chiendent, le liseron vont faire leur retour dans les cultures et générer des surcoûts de désherbage », insiste-t-il, qui estime que le retour au labour va « augmenter le risque d’érosion, de tassement des sols » et entraîner la « perte d’une forme de fertilité ».

    Un tableau sombre que contredisent militants et ONG de la protection de l’environnement, qui font remarquer que les alternatives existent. En 2015, le centre fédéral de recherche sur les plantes cultivées allemand avait étudié la question et conclu que les agriculteurs pourraient très bien se passer du glyphosate. Un constat prouvé par l’agriculture bio, par exemple.

  • #Glyphosate : Paris votera contre la renouvellement de la licence dans l’UE - Magazine GoodPlanet Info
    https://www.goodplanet.info/actualite/2017/08/30/glyphosate-paris-votera-contre-renouvellement-de-licence-lue

    La France votera contre la proposition de la Commission européenne de renouveler pour dix ans la licence du glyphosate, l’herbicide controversé et le plus répandu dans l’UE, a indiqué mercredi le ministère français de la Transition écologique.

    La France a une position-clé car une majorité qualifiée (55% des États membres représentant 65% de la population de l’Union) est requise dans ce dossier, qui fait l’objet d’une controverse scientifique.

    En 2016, elle s’était opposée à la ré-autorisation, ainsi que Malte, tandis que sept pays s’étaient abstenus, dont l’Allemagne et l’Italie, bloquant la décision. Le nouveau vote est prévu début octobre.

    « La France votera contre la ré-autorisation pour dix ans du glyphosate en raison des incertitudes qui demeurent sur sa dangerosité », a indiqué à l’AFP une source au ministère de la Transition écologique.

  • Tribunal Monsanto

    Deutsch English Français Nederlands Português Español

    Le Tribunal Monsanto est une mobilisation internationale de la société civile pour juger Monsanto pour violations des droits humains et pour écocide. D’éminents juges ont entendu des témoignages de victimes et expert-e-s puis ont rendu un avis consultatif suivant les procédures de la Cour Internationale de Justice (18 avril 2017, à La Haye).

    Les juges ont conclu que les activités de Monsanto ont un impact négatif sur les droits humains fondamentaux. Ils lancent un appel pour de meilleures régulations afin de protéger les victimes des entreprises multinationales. Enfin, ils considèrent que le droit international doit être amélioré pour mieux protéger l’environnement, et donc inclure le crime d’écocide. C’est à nous, membres de la société civile, qu’il appartient maintenant de diffuser les conclusions du Tribunal Monsanto et de provoquer les changements nécessaires.

    http://fr.monsantotribunal.org

    https://vimeo.com/214005717

    https://vimeo.com/216822489

    https://vimeo.com/217296721

    https://vimeo.com/215814842

    https://vimeo.com/214403913

    + Un tas d’autres informations et vidéo sur le site.

    – Avis juridique consultatif – texte intégral et résumé des conclusions des juges
    – Vidéos des témoignages – vidéos des audiences des expert-e-s, victimes et avocat-e-
    – Contributions écrites – textes soumis par les expert-e-s, victimes et avocat-e-s
    – Programme des audiences
    – Tribunal Monsanto – pourquoi et comment ?

    #cancer #santé #toxicité #glyphosate #monsanto #tribunal #vidéo #justice

  • Monsanto : les dessous d’un lobbying - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/08/22/monsanto-les-dessous-d-un-lobbying_1591373

    Les cas sont disséminés entre la cour fédérale de San Francisco et des tribunaux dans le Missouri, le Delaware et l’Arizona. Et pas moins de 75 documents relatant des échanges internes de l’entreprise ont été publiés le 1er août sur le site des avocats des parties civiles, le cabinet Baum, Hedlund, Aristei & Goldman (BHAG). Ils révèlent des tentatives d’influencer la communauté scientifique, et viennent relancer une polémique sanitaire vieille de presque quarante ans.

    #Monsanto a rapidement dénoncé la publication de ces mails confidentiels. « Les avocats des plaignants ont décidé de violer les règles du tribunal et de publier des documents, pour faire leur procès auprès de l’opinion publique. C’est malheureux », déplore auprès de Libération Scott Partridge, le vice-président en charge de la stratégie de la firme. Michael L. Baum, associé gérant du cabinet qui défend les plaignants, nous explique : « Nous avons déposé une requête pour demander à ce que les documents produits lors des divulgations deviennent publics. Nous en avons informé Monsanto le 30 juin. Nous les avons rencontrés pour examiner les documents un par un. Ils ont refusé de le faire. Ils avaient trente jours pour contester notre requête. »Entre ces sons de cloche discordants, le juge de la cour fédérale de San Francisco a tenté de trancher. Il a convoqué les deux parties le 9 août et a assuré qu’en n’attendant pas la décision de justice, le cabinet BHAG avait fait preuve de mauvaise foi. Il lui avait laissé jusqu’au 14 août pour déposer des preuves justifiant ses actions. Une nouvelle audience pour déterminer d’éventuelles sanctions se tiendra jeudi.

    #cancer #santé #toxicité #glyphosate

  • Les OGM ont perdu la guerre contre les #mauvaises_herbes
    http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/05/25/01029-20120525ARTFIG00710-les-ogm-ont-perdu-la-guerre-contre-les-mauvaises-

    Par Yves Miserey Mis à jour le 25/05/2012

    En Alabama, l’amarante de Palmer, une grande plante buissonnante qui pousse très vite et produit des millions de graines minuscules, infeste 80 % des champs de coton OGM et 61 % des champs de soja OGM. Le préjudice pour les agriculteurs est estimé en tout à 82 millions de dollars.
    Graves conséquences

    Pour faire face à la situation, les industriels projettent d’associer d’autres herbicides, ce qui accroîtra la pollution, et d’ajouter un nouveau gène de résistance dans les plantes cultivées. « Ils abusent les gens en disant que c’est une solution. Les plantes vont devenir résistantes aux deux herbicides », estime Henri Darmency, de l’Inra de Dijon, qui a participé à l’expertise collective sur le sujet publiée par l’Inra en novembre 2011. « Dans les mélanges, les doses sont moins importantes, ce qui accroît les risques de développement de résistance. C’est une fuite en avant »,

    En ce moment je lis Umami d’une jeune mexicaine, Laia Jufresa http://www.laiajufresa.com et un des personnages du #livre a passé sa vie à étudier l’Amarante, la plante des Incas …
    #amarante