#gnis

  • Le combat tranquille d’un paysan pour la liberté des semences
    https://reporterre.net/Le-combat-tranquille-d-un-paysan-pour-la-liberte-des-semences

    Le Potager d’un curieux est un endroit sorti d’un rêve. Celui de conserver la diversité des variétés potagères. Tout y est coloré, des panneaux signalétiques indiquent aussi bien la direction de la Fête du haricot que celle d’une Salle des fêtes fantasmée. Les plantes poussent sur des restanques en pierre sèche sur lesquelles trône la bâtisse qui abrite les semences. Au centre du lieu de vie, un chêne monumental héberge une cabane et ombrage une immense table prête à accueillir des rassemblements festifs.

    #semences #GNIS

  • une victoire sur les semences, ce matin
    http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=2233&PHPSESSID=6vt52ho87t8gjkb41q836ot1e4
    après occupation du GNIS (le groupement des semenciers industriels) et début de jeune de militants de la Confédération paysanne
    elles seront inscrites en exception de la loi sur la contrefaçon : la semence que j’ai sélectionné et que je fais évoluer, s’adapter d’année en année sur mes terres, je peux la resemer sans me faire inculper ni brûler ma récolte
    #semencespaysannes #GNIS

  • #Kokopelli — Réplique à la réponse du #GNIS
    http://kokopelli-semences.fr/juridique/replique_au_gnis

    On peut s’interroger sur le contenu réel de cette liberté, prétendument défendue par le GNIS, lorsque la liberté de donner, échanger et vendre des #semences a été sévèrement circonscrite par la législation, comme c’est le cas actuellement. Lorsque l’offre semencière devient très réduite sur le marché, quelle est la liberté de semer pour l’agriculteur ?

    La législation sur le commerce des semences a précisément été mise en place pour contrôler ce qui est semé par les agriculteurs, et, par ce biais, faire de l’agriculture un autre secteur d’expansion des méthodes industrielles.

    Mais il est vrai que revenir à des variétés du domaine public, comme celles que distribue l’association Kokopelli, permet aux agriculteurs de recouvrer leur autonomie et de semer et re-semer ce qu’ils souhaitent.

    Par ailleurs, les variétés destinées à la mise sur le marché ne doivent pas être simplement « déclarées », ainsi que l’écrit le GNIS, mais elles doivent faire l’objet d’une Autorisation préalable de Mise sur le Marché (AMM – comme pour les médicaments, les OGM ou les pesticides), procédure beaucoup plus lourde, qui, ayant été mise en place sans faire aucune référence à un risque sanitaire ou environnemental, est tout à fait critiquable, ainsi que l’a relevé l’Avocat Général dans l’affaire portée devant la Cour de Justice de l’Union Européenne par Kokopelli.

    Cette procédure d’AMM va bien au–delà d’un objectif de « traçabilité » : elle vise en réalité à assurer l’uniformité des semences, pour répondre aux besoins de l’agriculture industrielle, en même temps qu’elle fait la promotion des droits de propriété intellectuelle, qui sont octroyés aux semenciers sur les mêmes critères que ceux permettant d’obtenir l’AMM.

    Revenons enfin sur la loi du 8 décembre 2011 sur le Certificat d’Obtention Végétale et les semences de ferme. Elle est présentée par le GNIS comme permettant d’ « élargir la liberté de semer », « à la seule condition de rémunérer le sélectionneur pour son travail ». Mais quel est donc ce nouvel usage du mot « liberté » ? S’il fallait se fier au dictionnaire Larousse, qui définit le terme de « liberté » comme « la possibilité d’agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque », alors il faudrait plutôt dire que la loi du 8 décembre 2011 instaure une « obligation de payer » et non une « liberté de semer ».

    Par ailleurs, pourquoi le paysan devrait-il « rémunérer le sélectionneur pour son travail » alors que celui-ci a déjà perçu cette rémunération lorsqu’il lui a vendu ses semences (à un prix d’ailleurs exorbitant) ?