• La Macronie et la tentation de l’extrême banalisation
    https://www.politis.fr/articles/2023/04/la-macronie-et-la-tentation-de-lextreme-banalisation-rn

    En diabolisant systématiquement les gauches, Emmanuel Macron, le gouvernement et la majorité présidentielle en viennent à acter la normalisation du Rassemblement national. Un pari dangereux.

    C’est une stratégie complètement dingue : « Ce qui nous arrangerait, c’est une dissolution et un score suffisamment haut pour le RN, pour qu’on puisse mettre Le Pen à Matignon. Qu’on montre qu’elle est incompétente, comme ça on la décrédibilise pour 2027. Et elle devient inopérante. Donc plus de problème. »

    Cette idée folle, délivrée sous couvert d’anonymat, vient d’un membre à la tête d’un bureau départemental en région parisienne de Renaissance et, par ailleurs, conseiller national du parti présidentiel. Il ne fait pas partie du petit état-major rassemblé autour d’Emmanuel Macron, mais quand même.

    Cette courte séance de politique-fiction peut paraître anecdotique.Elle ne l’est pas. Imaginer qu’installer l’extrême droite au gouvernement permettrait de trouver une voie de sortie potable pour Emmanuel Macron et Renaissance dans la perspective de 2027, est-ce un dérapage isolé ? C’est tout le contraire. La petite réflexion est à l’image d’un élément de langage désormais répandu au sein de la majorité : le danger, c’est tantôt La France insoumise, tantôt la Nupes, toujours Jean-Luc Mélenchon. Mais jamais Marine Le Pen.

    • « La macronie banalise le néofascisme et lui montre les outils de la 5ème permettant de gouverner par la terrorisation, la mutilation, les tentatives de meurtre et l’antiparlementarisme.
      Certes. »

      « Mais cela signifie que le macronisme est DEJA une forme hybride entre néolibéralisme managérial et néofascisme. Sa forme adaptée à l’électorat de cadres incultes formés en business school et de la vieille bourgeoisie barbarisée. »

      https://twitter.com/Pr_Logos/status/1642449063965609984?cxt=HHwWgMC-tZeuk8stAAAA

    • Le fil d’origine est sur Mastodon
      https://framapiaf.org/@Pr_Logos@piaille.fr/110128736451757628

      Il publie sur Mastodon et effectue un transfert automatique vers Twitter d’après ce qu’il dit. Et ça lui va bien, car ça lui évite les galères de tomber sur tous les tarés du net qui répondent sur Twitter.

      1/ Pour quelle raison Macron a-t’il demandé à son ministre issu de l’extrême-droite antisémite, royaliste, climato-négationniste et intégriste de se livrer à son « 6 février 1934 », reprenant tout les éléments de langage néofascistes ?

      2/ Il s’agit d’un coup de sonde, avec force sondages, avant de le nommer premier ministre. Comment vont réagir les derniers Straus-Khanien à une rhétorique anti-parlementaire, néofasciste, appelant au meurtre des écologistes ?

      3/ La droite conservatrice est en morceau. Le quart va se rallier vers sa gauche, à un centre libéral. Le quart est déjà rallié à Le Pen. Reste la moitié de bourgeois barbarisés que Darmalin peut accréter… ou pas.

      4/ Si la Le Pen arrive au pouvoir, elle n’aura pas de cadres de gouvernement (mais une police déjà à ses ordres). Elle aura donc besoin des cadres LR pour ne pas provoquer un effondrement instantané de l’économie.

      5/ Les dernier LR qui n’ont pas choisi hésitent : se rallier à Macron au risque d’être éjectés dans quelques mois et de perdre la perspective du gouvernement avec la Le Pen…

      Alors Macron tente un gouvernement Le Pen avant l’heure.

      6/ Il le tente virtuellement, en laissant Darmalin dire qu’il ne reconnait plus les parlementaires de gauche comme parlementaires, dire que les militants de la de la vie et du climat sont des « terroristes » à liquider.

      7/ Si les sondages disent que les strauskhaniens adhèrent au discours néofasciste, par peur, et que la bourgeoisie barbarisée Zemmour-Figaro Vox-Valeurs Actuelles est enthousiaste pour Darmalin, Macron le nommera.

      8/ Et puis l’Etat d’urgence. Les meurtres qu’on « assume ». La répression. La chasse aux migrants, aux militants anti-autoritaires, aux journalistes, aux intellectuels et aux universitaires. Les canaris des régimes policiers.

      9/ Si les libéraux sont effarés de la vitesse d’émergence d’un régime néofasciste, si LR préfère se préserver pour Le Pen Macron fera « papa les gros yeux » qui est un génie mais qui n’est entouré que de débiles incompétents.

      10/ Voilà l’enjeu du numéro néofasciste…

      Sonder l’opinion sur un gouvernement « de sursaut » pétainiste : Darmalin, Rétailleau, Zemmour, Dati, Cazeneuve, Valls, Ciotti.

      PS : je sais qu’on ne doit pas utiliser l’Histoire, etc. En mobilisant 34, je veux juste dire que nous avons encore la possibilité de 1936 entre nos mains. Notre mouvement est fort, uni, déterminé et joyeux.

    • Darmanin dans le « JDD » : le ministre n’a plus de limites (#paywall)
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/020423/darmanin-dans-le-jdd-le-ministre-n-plus-de-limites

      « Terrorisme intellectuel de l’extrême gauche », création d’une « cellule anti-ZAD », « manipulations de l’information », pulsion obsessionnelle contre « la violence, les casseurs et l’ultragauche » : dans une nouvelle interview accordée dimanche à l’hebdomadaire, le ministre de l’intérieur continue de tenir des propos agressifs contre toutes celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec lui.

    • Si on n’appelle pas ça jeter un bidon d’essence sur la barbecue, je ne sais pas trop comment on pourrait qualifier ça. La Macronie a mis le feu à la société et ça les amuse. On dirait qu’ils n’attendent que des actions violentes pour nous imposer (au choix) un état d’urgence, un couvre-feu, la suspension de toutes nos libertés fondamentales, (dont celle de la presse notamment), etc.
      Je pense qu’il ne faut pas tomber dans ce genre de piège. Patience ... Et courage aussi. Continuons à organiser la #résistance.

    • G.D. devait être nommé 1er ministre si le gouvernement était contraint d’en passer par le 49.3 pour faire adopter la réforme contre les retraites. il joue sa partition après que Borne ait décidé de repousser l’adoption de la loi immigration. Faux brav, vrai préfet, la police (Nunez sera lundi à TMTP sur conseil du ministère) nous parle.

      la dissolution de du collectif rennais DC (et non pas DefCo comme on l’écrit dans les média(Rennes) était annoncé la semaine dernière avec la publication d’un dossier dont le centre de gravité si si ) était D.C, du Mensuel de Rennes (lié au Télégramme de Brest)
      https://twitter.com/MuArF/status/1641828343904456705
      (Logos, c’est aussi aussi Hindenburg revisité Veme Rep., il me semble)

    • je refuse de céder au terrorisme intellectuel et à une question posée à l’A.N. sur des VSS et un viol de 5 manifestantes à Nantes je répondrais par un hommage aux policiers « blessés », et rien d’autre.

      un policier déshabille un manifestant à Lyon dans la rue


      des milliers de personnes prêtes à tuer , E.M. racontant Sainte Soline et ses gendarmes à Sainte Savine be water le lac

      le bon grain de l’ivraie. ct’affaire d’ultra gauche parlementaire doit forcer ceux qui ne l’ont pas fait (EELV, très provisoirement, LFI-JLM, avec brio) à condamner « la violence des manifestants », afin d’isoler grève, blocage (en ces jours qui précèdent la journée intersyndicale du 6), sabotage

      tapis ! sur le #goban

    • Attentat ? Prise d’otage ? Destructions ?

      –> agression des opposants politiques, destructions du matériel des journalistes, gav illégitimes.

      « l’autorité réclamée par les Français est là »

      même pas en rêve !

      « La complaisance très inquiétante des mouvements politiques qui ont leurs entrées à l’Assemblée nationale »,

      La complaisance du gouvernement pour l’extrême droite.

      La cellule #Démeter rime bien avec #FRDeter !

    • La nouvelle droite cristallise autour de Darmanin

      Ce n’est pas pour rien que Gérald Darmanin se sera avancé si incroyablement dans l’affirmation d’un profil bolsonariste en France cette quinzaine-ci. Au point d’effacer toutes les autres figures de la droite. Et même celle du Président, qui, avec son interview décisive dans Pif Gadget, s’est englouti dans le dérisoire du petit bain médiatique où pataugent déjà Dussopt et Schiappa. Ses outrances, ses violences, ses abus : tout participe à la construction de ce qui est désormais la ligne d’horizon de la nouvelle droite en France. La preuve est donnée en Ariège.

      En battant la député sortante en Ariège, le « parti de l’ordre » obtient son premier succès. LR, RN, Macronistes tous en rangs serrés derrière un fantôme du PS de l’ancien temps contre une députée sortante qu’ils ont insultée et méprisée, sans trêve ni pause, accusée des pires idioties dans le florilège des plus révulsifs éléments de langage de la nouvelle droite extrême. « Tout sauf la NUPES » ! « Tout sauf les insoumis ». Tel est le dénominateur commun de cette nouvelle droite globale qui se cristallise. Du RN aux macronistes, un pont est lancé dont des individus comme Darmanin sont une des figures transversales possibles les plus évidentes. Comme l’ont été ailleurs Bolsonaro ou Trump. Et en Europe comme l’ont été toutes les combines politiciennes du même bois qui ont donné la Melloni au pouvoir en Italie et sa préfiguration en Suède après la Hongrie et la Pologne et avant d’autres bien sûr.

      Stefano Palombarini avait correctement compris ce que les élections en France disaient depuis quelques temps. Il avait vu les trois blocs égaux de la gauche, de la droite variée et de l’extrême droite. Il prévoyait la fusion progressive des droites. Cette analyse était aussi la mienne au sortir de la séquence législative dont nous avions gagné le premier tour et perdu le second, battus par une coalition de toutes les droites dans chaque circonscription. Nous comptions un quatrième bloc, celui des abstentionnistes. Je pensais qu’il était l’enjeu. Palombarini s’est dit surpris que tout aille si vite entre les droites. À l’Assemblée, les Insoumis en avaient la preuve cent fois donnée au fil des votes et des élections aux postes internes de l’Assemblée.

      Telle est désormais la pente, partout et en toute circonstances. C’est celle de la destruction du mix fondateur de la société française depuis la Libération. Le point d’équilibre mille fois disputé et mouvant entre société libérale et société de droits sociaux avait été déjà sévèrement abîmé par la gestion de l’aile Hollande du socialisme français. Il est, depuis lors, profondément saccagé dans ses fondamentaux par un autre homme comme Macron directement issu du même milieu politique et directement lié à l’oligarchie du pays qui entre temps s’est emparée de tous les moyens de communication. Le Code du travail, les retraites, les libertés publiques, tout a été atteint. Quelques apprentis sorciers qui ont déclenché tout cela depuis la « gauche traditionnelle » devraient s’interroger. Ils ne le feront pas. Englués dans leurs délires et obsessions islamophobes, leur nouvelle idéologie les coupe de la pratique du réel. Cette « gauche-là » en France n’a rien vu venir et a laissé faire, encouragé et cajolé le pire, drapée dans la bonne conscience.

      Pour autant, si l’on considère la série des évènements dans leur continuité depuis la fin des législatives, nous continuons à tenir le bout qui nous place aux avant-postes de l’esprit du pays. La vue d’ensemble au fil des élections partielles est : nous avons gagné un siège, gardé un et perdu un autre. Si injuste que soit la défaite en Ariège, survenant pour la deuxième fois dans le même département avec la même alliance, elle ne dépeint pas toute notre réalité. Loin de là, parce que les conditions sociales et les problèmes posés au pays sont loin d’y être résumés. Côté des droites, les macronistes ont perdu un siège, repris un mais ont été lourdement éliminés du deuxième tour partout ailleurs. En Ariège, ils n’ont pu gagner autrement qu’en se rangeant derrière le parti de Cazeneuve et Hollande. Identité confuse, rangée à droite sous les oripeaux de la gauche d’avant-hier. Le Pen a perdu un siège, a été écrasée dans le Pas-de-Calais et éliminée du deuxième tour dans l’Ariège. Ce sont des signes de recul de l’influence électorale du RN. Ils restent pourtant niés par les sondeurs qui continuent à « sonder » avec leur vieux thermomètre d’autrefois où les catégories politiques et les liens entre milieu social et choix politique restent fixés sur les compteurs d’il y a vingt ans. L’aile d’extrême droite de la macronie incarnée par Gérald Darmanin peut rêver sérieusement de prendre le contrôle de cet espace de la droite globale, celle du « parti de l’ordre ». En modérant ses propos, son apparence et ses manières de faire, Le Pen se rend soluble dans ce nouvel ensemble où Darmanin l’a déjà déclarée « trop molle ».

      Décrire un tableau, c’est s’astreindre à le comprendre. Le comprendre, c’est se donner les moyens d’agir sur son évolution. Comme toujours, l’analyse du résultat d’une élection est un enjeu idéologique. Elle détermine le pilotage de la suite de l’action. Nous savons à présent, de source électorale sûre, que la « gauche » de Delga, Cazeneuve et compagnie, ce n’est pas la gauche. C’est assez cher payé. Toute bienveillance sera dès lors mal placée. Mais la cause que nous portons s’est accommodée d’autres difficultés bien plus considérables.

      Ce que cette élection partielle ne peut faire oublier, c’est une leçon de bon sens : rien de pire que de confondre la tête et la queue d’un flux. En Ariège, on voit les bases de la résistance d’un vieux monde sans avenir qui achève son agonie dans la combinazione la plus méprisable. La tête des événements, c’est la mobilisation sociale contre la retraite à 64 ans, l’entrée en lice de la jeunesse du pays dans l’opposition frontale au monde du libéralisme. C’est là que tout se joue.


      https://melenchon.fr/2023/04/02/la-nouvelle-droite-cristallise-autour-de-darmanin

    • « Partout, les éditorialistes nous bassinent avec le prétendu sérieux du RN à l’Assemblée nationale… mais dans les faits, ça donne quoi ? Je vous propose qu’on lise ensemble leur recours au Conseil constitutionnel contre la réforme des retraites, qui est un summum d’incompétence ⤵️ »
      https://twitter.com/malopedia/status/1647641570974285825?cxt=HHwWgoC2se_RzN0tAAAA

      Je me suis retenu de faire ce fil avant la décision du Conseil constitutionnel, parce que je voulais pas qu’on m’accuse de tirer sur des arguments (aussi mauvais soient-ils) contre la réforme des retraites. Mais maintenant, je peux m’en donner à cœur joie donc on va pas se priver.

      Le recours du RN peut être trouvé ici : https://conseil-constitutionnel.fr/sites/default/files/2023-03/2023849dc_saisinedep_1.pdf

      Il développe 7 moyens, c’est-à-dire 7 angles d’attaque. 5 d’entre eux sont, pour être poli, aux fraises...

  • Gérald Darmanin annonce la création d’une « cellule anti-ZAD »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/02/gerald-darmanin-annonce-la-creation-d-une-cellule-anti-zad_6167915_3224.html

    Alors que se multiplient les accusations de violences policières (...), le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, apporte son soutien aux forces de l’ordre, dans un entretien au Journal du dimanche du 2 avril. Il annonce aussi la création d’une cellule « anti-ZAD » (« zone à défendre »).

    (...) « Je refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs : les casseurs deviendraient les agressés et les policiers les agresseurs », soutient-il encore.
    Selon le ministre de l’intérieur, « depuis le 16 mars, 1 093 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été blessés » dans les manifestations. Il y a eu « 2 579 incendies volontaires et 316 atteintes à des bâtiments publics ».

    (...)« A Sainte-Soline, comme dans certaines manifestations sauvages, ce n’était pas du maintien de l’ordre : c’était de la guérilla », déclare-t-il.

    Estimant que les politiques avaient « manqué de fermeté face à l’extrême gauche, par complaisance intellectuelle ou par lâcheté », M. Darmanin a affirmé que « plus aucune ZAD ne s’installera dans notre pays. Ni à Sainte-Soline ni ailleurs ». Et d’annoncer la création au ministère de l’intérieur d’une « cellule anti-ZAD, avec des juristes spécialisés ». Elle verra le jour le 1er septembre, selon son entourage.

    Interrogé sur la pétition appelant à la dissolution de la brigade de répression de l’action violente motocycliste (la BRAV-M), qui avait recueilli samedi soir plus de 240 000 signatures, M. Darmanin a jugé que c’était « une pétition politisée, relayée par La France insoumise, qui déteste la police ».
    Quant aux inquiétudes manifestées par le rapporteur spécial de l’ONU et le Conseil de l’Europe sur la manière dont est utilisée la force en France, le ministre a répondu : « J’entends les critiques mais j’encourage leurs auteurs, plutôt que de commenter des extraits vidéos depuis New York ou Bruxelles, à venir sur le terrain. »

    La Nupes « prend en otage la gauche républicaine »

    Questionné sur l’ultragauche, il a assuré que les services de renseignement avaient recensé « en France 2 200 “fichés S” » appartenant à cette mouvance. Il a dénoncé « une complaisance très inquiétante des mouvements politiques qui ont leurs entrées à l’Assemblée nationale ».

    Après le lancement de la procédure de dissolution du mouvement Les Soulèvements de la Terre, un des organisateurs de la manifestation de Sainte-Soline, M. Darmanin a annoncé qu’il ferait de même pour Defco (Défense collective), un mouvement de Rennes (Ille-et-Vilaine) qui « appelle au soulèvement » . Sur son site Internet [https://defensecollective.noblogs.org], ce collectif dit avoir « pour but de soutenir les personnes confrontées à la répression policière et judiciaire, mais aussi d’agir en amont par son action dans la rue et par l’expérience tirée de la répression ».

    edit #Rennes comme #zone_autonome, sur cuicui @Defense_Co et @AG_Rennes2
    Face aux ordures qui nous exploitent et nous gouvernent, vive la révolte des poubelles !
    https://seenthis.net/messages/997203

    #blocage #ville #goban #police #justice #renseignement #dissolution

    • „Premier septembre“ ... „plus aucune“ ... ca vous rappelle qc ? Moi si.

      „Seit 5:45 Uhr wird jetzt zurückgeschossen“
      https://www.ardaudiothek.de/episode/archivradio-geschichte-im-original/seit-5-45-uhr-wird-jetzt-zurueckgeschossen-hitler-erklaert-kriegsbeginn-und-pakt-mit-stalin/swr2/66749162

      1.9.1939 | Bei seiner Reichstagsrede zum Kriegsbeginn am 1. September 1939 donnert Adolf Hitler immer wieder frenetischer Applaus entgegen. Er rechtfertigt den Überfall auf Polen mit einem angeblichen polnischen Angriff auf den Sender Gleiwitz in Schlesien. Jetzt schieße man eben „zurück“.

      Drôles de ressemblances. C’est ca le rapprochement franco-allemand?

      M. Darmanin a affirmé que « plus aucune ZAD ne s’installera dans notre pays. Ni à Sainte-Soline ni ailleurs ». Et d’annoncer la création au ministère de l’intérieur d’une « cellule anti-ZAD, avec des juristes spécialisés ». Elle verra le jour le 1er septembre, selon son entourage.

      #wtf

    • Totalement hors-sol et bouché du cerveau, c’est bien un conservateur, ils veulent des chefs, des groupes hiérarchisés, une activité pérennisé, ils se croient au CAC40 de la contestation ? En fait ils ne comprennent rien, n’ont jamais lu, et encore moins Hakim Bey ? #TAZ #ZAT #ZAD
      Le concept des #vivants, du #vivant, leur échappe tellement, qu’il leur faut du matériel, du concret, ficher, trier, arrêter, marquer les corps contestataires par tout moyen, quitte à les éborgner, ou à les tuer.

      Ça rassure leur conception du monde des représentants de commerce de la violence concrète.

      Mais ils ont perdu d’avance, les zombies sont libres, nombreux, impalpables, plus vivants que jamais, et surtout dans la rue et les campagnes, à tout endroit, à tout moment les Camille sont là, dans la lumière.

      #zone_autonomie_temporaire

    • Il y a deux jours :

      Darmanin demande la dissolution de la mouvance Internet : un groupuscule dangereux qui semble s’échanger des données via des réseaux informatiques en dehors de Facebook.

  • CIDH pide al gobierno de México intensificar acciones para esclarecer caso #gobiernoespía
    https://r3d.mx/2021/11/16/cidh-pide-al-gobierno-de-mexico-intensificar-acciones-para-esclarecer-caso-gobie
    La Relatoría Especial para la Libertad de Expresión (RELE) de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH) llamó al Estado mexicano a aumentar los esfuerzos para esclarecer el espionaje con el malware Pegasus, castigar a los responsables y garantizar la integridad de las víctimas, sus representantes, operadores judiciales y personas vinculadas al proceso.

  • Les #steppes d’#Asie_centrale menacées par la #désertification | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-steppes-dasie-centrale-menacees-par-la-desertification

    Des contreforts nord du plateau du Tibet au sud de la Sibérie, de l’ouest du Kazakhstan à l’est de la Mongolie, s’étend l’un des plus vastes #écosystèmes au monde : les steppes d’Asie centrale. À perte de vue, un océan herbacé accueille une riche #biodiversité : élans, gazelles, ours bruns, léopards ou tigres sibériens, entre autres espèces remarquables, y ont élu domicile.

    Pourtant, à cette vaste géographie il manquait l’histoire. L’#histoire_naturelle, s’entend. L’évolution de ces steppes au cours des âges géologiques restait mystérieuse car très peu étudiée. Une équipe franco-néerlandaise est venue pallier cette lacune. Elle vient de présenter, pour la première fois, une chronologie des grands événements climatiques et environnementaux (en anglais) survenus au cours des derniers 40 millions d’années. Cette histoire montre à quel point la steppe est fragile et vulnérable aux modifications du #climat [https://advances.sciencemag.org/content/6/41/eabb8227].

    Pour les chercheurs, ces steppes pourraient redevenir un désert hyper-aride. Déjà, la dégradation des écosystèmes est visible. Pour preuve, l’avancée du #désert de #Gobi a conduit les autorités chinoises à se lancer dans un vaste programme de reboisement appelé « grande muraille verte ». « L’un des scénarios possibles est que l’avancée du désert ne laisse que des îlots de fertilité. Puis, si les zones mortes continuent de s’étendre, alors ces zones fertiles pourraient à leur tour disparaître », anticipe le chercheur.

    Or, cette évolution pourrait être irréversible. « Ce que montrent nos travaux, c’est qu’il existe un seuil au-delà duquel on ne peut pas revenir en arrière. Une fois que l’environne
    ment désertique se met en place, il peut se maintenir sur des millions d’années. Ainsi, même si l’on parvenait à contrôler les niveaux de CO2 dans l’atmosphère, revenir à la situation antérieure serait impossible », prévient Guillaume Dupont-Nivet. Si ce scénario catastrophe venait à se réaliser, ce sont les moyens de vie de centaines de millions de personnes qui s’écrouleraient en quelques décennies. ♦

  • Puy-de-Dôme : des habitants se plaignent des déjections d’abeilles, le maire s’énerve - Charente Libre.fr
    https://www.charentelibre.fr/2019/07/23/puy-de-dome-des-habitants-se-plaignent-des-dejections-d-abeilles-le-ma

    Le maire de Pignols, Christophe Georges, est exaspéré par les réclamations de ses concitoyens. En effet, certains habitants se plaignent des déjections d’abeilles près de leur domicile.

    Qu’est-ce qui gênent exactement ces habitants  ? De petits dépôts sur leurs volets, tables de jardin, ou encore leur spa.

    #gorafi_encore_plagié et même dépassé !

  • Déconstruction des mythes fondateurs de la grandeur française René Naba - /oumma.com
    https://oumma.com/deconstruction-des-mythes-fondateurs-de-la-grandeur-francaiseune-lecture-frac
    http://www.les7duquebec.com/7-au-front/deconstruction-des-mythes-fondateurs-de-la-grandeur-francaise

    Une lecture fractale de l’Histoire de France : Réponse à Bruno Gollnisch, Philippe Val, Philippe Douste Blazy et Nicolas Sarkozy

    La scène se passait en juin 1998, il n’y a pas si longtemps, huit ans environ à peine, un mois avant la grande communion multicolore du Mondial, la première victoire de la France bariolée dans le championnat du Monde de Football : Bruno Gollnisch, le successeur potentiel du dirigeant du Front National Jean Marie Le Pen, exhibait, au terme d’une conférence de presse, un attaché-case, dont il révélait le code secret de verrouillage comme un trophée de guerre (1).

    Le code secret par définition doit demeurer secret. Il se conserve comme une sainte relique. Pour M.Gollnisch, cela n’est évidemment pas le cas : le secret est public surtout lorsqu’il s’agit de stigmatiser, surtout lorsqu’il s’agit de glaner un succès à bon compte. Chacun a les satisfactions intellectuelles de son niveau d’éducation.

    Ménageant ses effets, il déclame en public sa combinaison magique de trois chiffres, l’égrenant lentement 7-3-2 dans un mouvement jouissif libérateur. 732. l’effet est assuré. 732, #Poitiers. La victoire controversée de #Charles_Martel sur les troupes arabes d’Abdel Rahman.

    Cela se passait donc en 1998 et #Gollnisch prenait pour référence un événement datant de 1266 ans. 1266 ans de rumination historique. Sans doute la marque manifeste du zèle d’un néophyte. 1266 ans de rumination pour ce Français de la troisième génération, comme l’on désigne en France les petits fils d’immigrés, en l’occurrence un petit fils d’immigrés allemands.


    Correspondant de guerre sur les théâtres d’opérations extérieurs du territoire métropolitain, l’exhibition impudique de Bruno Gollnisch, la passivité des #journalistes présents devant sa vaine et vaniteuse démonstration ont opéré comme un déclic en moi me propulsant dans une navigation sidérante dans le tréfonds de la conscience française, dont je souhaite vous livrer les conclusions sans appétence polémique particulière, dans le droit fil de la thématique de ce colloque « D’une rive à l’autre, Ecrire l’Histoire, Décoloniser les Esprits ».

    L’exercice ne relève ni de la démagogie, ni d’un populisme de bon aloi, de bonne guerre il est vrai, dans ce genre de démonstration. Il vise à apporter une contribution à la clarification sémantique et psychologique du débat post-colonial par le pistage des non-dits de la conscience nationale à travers un voyage dans les méandres de l’imaginaire français.

    Ni populisme, ni démagogie, ni dénigrement non plus. Mais l’application de l’analyse de contenu à de constats qui s’ils sont lapidaires ne sont nullement sommaires ni rudimentaires.

    Une thérapie par électrochocs en somme. Un voyage révélateur des présupposés d’un peuple, des ressorts psychologiques d’une nation et de la complexion mentale de ses dirigeants.

    Embarquons nous donc pour ce voyage de #déconstruction des mythes fondateurs de la #grandeur_française avec un grand merci pour Bruno Gollnisch d’en avoir été, involontairement, l’élément déclencheur.
    .
    Le Panache français ou le mythe de la grandeur
    Le propos n’est pas anodin. Il correspond à une réalité indéniable : la dernière grande victoire militaire française remonte à deux siècles. Oui deux siècles exactement. #Austerlitz. Certes il y eut #Valmy et le Pont d’Arcole. Puis Austerlitz. Le panache français en somme. Puis. Plus rien….drôle de panache. Ce fut ensuite Waterloo (1815), face aux Anglais, Sedan (1870), face aux Allemands, Fachoda (1898), qui brisa net l’accès de la France aux sources du Nil, au Soudan. Soit près d‘un siècle de désastres militaires ininterrompus, compensés, il est vrai, par les conquêtes coloniales notamment l’#Algérie. A croire que les expéditions coloniales sont d’utiles palliatifs aux désastres nationaux et par transposition au débat contemporain, les immigrés d’indispensables dérivatifs aux difficultés internes.

    #VERDUN 1916 et Rethondes I (l’armistice du 11 novembre 1918), cent ans après Waterloo refermeront la parenthèse néfaste. Mais là, les Français ne sont pas seuls. Ils ne peuvent plus revendiquer la victoire à leur bénéfice exclusif. C’est une « victoire alliée » qu’ils devront partager avec leurs alliés britanniques et américains mais aussi avec les nouveaux venus de la scène internationale : les #Basanés. 550.449 soldats de l’Outre mer dont 173.000 Algériens, soit 20 pour cent des effectifs et 10 pour cent de la population du pays participeront à l’effort de guerre de la France. 78.116 #ultramarins tomberont sur le champ d’honneur, soit l’équivalent de la totalité de la population de #Vitrolles et d’#Orange prises ensemble, les deux fiefs de l‘extrême droite française contemporaine.

    La pensée peut paraître sacrilège mais elle correspond, là aussi, à la réalité : Verdun est à ce titre autant une victoire française qu’une victoire arabe et africaine. Certes la « chair à canon » était présentée comme étant de peu de valeur face à la qualité des stratèges du Haut commandement. Mais le fait est là aussi démontré : Après Verdun beaucoup avaient cru naïvement que la France s’était réconciliée avec la victoire. Et bien non. 1940 et #Rethondes Bis (la capitulation de #Montoire du 21 juin 1940) apporteront la preuve du contraire. #Monte_Cassino (1944) lavera l’honneur français mais la plus grande victoire française de la Deuxième Guerre mondiale est une victoire mixte : Cent mille (100.000) soldats alliés, contre 60.000 Allemands, ainsi que 4000 ressortissants du #Maghreb auront payé de leur vie cette victoire. 4.000 originaires du Maghreb sur 6.300 tués dans les rangs français, soit les 2/3 des effectifs. Monte Cassino est donc tout autant une victoire alliée, qu’une victoire française, arabe et africaine.

    Le schéma est identique en ce qui concerne le domaine naval. Le dernier fait d’armes français -controversé tout de même- remonte à #Aboukir (1799). Puis ce fut au tour de Trafalgar (1805), Toulon (1942), le Charles de Gaulle et son hélice manquante durant la guerre d’Afghanistan (2001), la première guerre du XXI me siècle, enfin les pérégrinations de l’ancien joyau de la flotte française, le Clemenceau, en 2005. On aurait rêvé meilleur traitement à De Gaulle et à Clemenceau, tout de même deux personnages considérables de l’Histoire de France.

    Victorieuse avec ses anciens colonisés, la France retrouvera le chemin de la défaite lorsqu’elle se dressera contre eux. Carbonisée à #Dien_Bien_Phu (1954) contre le Vietnam, première victoire d’un pays du tiers monde sur un pays occidental, ainsi qu’en Algérie (1954-1962).
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    Le tryptique républicain (#Liberté, #Egalité, #Fraternité), le mythe fondateur de l’exception française.
    A) La liberté : 
La Colonisation est la négation de la Liberté. La #Colonisation n’est pas, loin s’en faut, « la mise en valeur des richesses d’un pays transformé en #colonie » selon la plus récente définition du dictionnaire « Le Petit Robert » Edition -2007

    La liberté et La colonisation sont proprement antinomiques. Car la colonisation est l’exploitation d’un pays, la spoliation de ses richesses, l’asservissement de sa population au bénéfice d’une #Métropole dont elle est, en fait, un marché captif, le réservoir de ses matières premières et le déversoir de son surplus démographique, de sa main d’œuvre et de sa surpopulation, le volant régulateur du chômage et de l’inflation dans les sociétés occidentales.

    Contraire aux idéaux de Liberté, d’Egalité et de fraternité, les principes fondateurs de la Révolution Française, la colonisation est le fossoyeur de l’#idéal_républicain. Elle l’aura été quand bien même d’illustres figures françaises, telles Léon Blum, la conscience morale du socialisme, auront voulu – déjà- en célébrer les bienfaits comme un devoir de faire accéder à la civilisation les peuples primitifs (2).

    Par transposition au débat contemporain, la rhétorique de #Léon_Blum est comparable à celle de la nouvelle conscience de la nouvelle gauche française, le philosophe #André_Glucksman, présentant l’invasion américaine de l’Irak en 2003 comme une contribution occidentale à l’instauration de la démocratie en terre arabe et non comme la mainmise américaine sur les gisements pétroliers de ce pays. « Le fardeau de l’homme blanc », théorisé par l’anglais Kipling, est un alibi commode, le thème récurrent à toutes les équipées prédatrices du monde occidental.
    B ) L’Egalité : 
L’exception française est une singularité : Premier pays à avoir institutionnalisé la terreur comme mode de gouvernement, avec Maximilien de Robespierre, sous la Révolution française (1794), la France sera aussi le premier pays à inaugurer la #piraterie_aérienne, en 1955, avec le déroutement de l’avion des chefs historiques du mouvement indépendantiste algérien Ahmad Ben Bella, Mohamad Khider, Mohamad Boudiaf et Krim Belkacem), donnant ainsi l’exemple aux militants du tiers-monde en lutte pour leur indépendance.

    La récidive dans la singularité est aussi un trait de l’exception française : En effet, ce pays jacobin, égalisateur et égalitaire se singularisera, aussi, en étant le seul pays au monde à avoir officialisé le « #gobino-darwinisme juridique », à avoir codifié en Droit « la théorie de l’inégalité des #races », une codification opérée sans discernement, pour promouvoir non l’égalité, mais la #ségrégation.

    La « Patrie des Droits de L’Homme » et des compilations juridiques modernes -le code civil et le code pénal- est aussi le pays de la codification discriminatoire, le pays de la codification de l’abomination : le pays du« #Code_Noir » de l’esclavage, sous la Monarchie, du « Code de l’#indigénat » en Algérie, sous la République, qu’il mettra en pratique avec les « expositions ethnologiques », ces « #zoos_humains » (3) dressés pour ancrer dans l’imaginaire collectif des peuples du tiers monde l’idée d’une infériorité durable des « peuples de couleur », et, par contrecoup, la supériorité de la race blanche comme si le blanc n’était pas une couleur, même si elle est immaculée, ce qui est loin d’être le cas.

    Un chiffre suffit à démontrer l’inanité de ce principe d’égalité : Trois membres du dernier gouvernement de l’ère chiraquienne présidé par Dominique De #Villepin (2005) ont été affectés à la mise en œuvre de ce principe dans ses diverses déclinaisons : la cohésion sociale (Jean Louis Borloo), la promotion de l’égalité des chances entre Français de souche et Français naturalisés (Azouz Begag) enfin la parité Hommes-femmes (Catherine Vautrin).

    Ce principe d’égalité est pourtant l’un des principes fondateurs de la République, entériné comme bien commun de la nation depuis deux siècles. Que n’a-t-on songé à le mettre en œuvre auparavant ? A croire que la laïcité ce concept unique au monde ne s’est forgé que pour servir de cache-misère à un #chauvinisme récurrent de la société française.

    Les hochets offerts épisodiquement non aux plus méritants mais aux plus dociles, en guise de lot de consolation, loin d’atténuer cette politique discriminatoire, en soulignent la parfaite contradiction avec le message universaliste de la France. Ils l’exposent à de douloureux retours de bâtons.

    C) Fraternité : Le #Bougnoule, la marque de stigmatisation absolue, le symbole de l’ingratitude absolue.
    La fraternisation sur les champs de bataille a bien eu lieu mais la fraternité jamais. Jamais pays au monde n’a autant été redevable de sa liberté aux peuples basanés et pourtant jamais pays au monde n’a autant compulsivement réprimé ses alliés coloniaux, dont il a été lourdement redevable de sa survie en tant que grande nation. De Fraternité point, mais en guise de substitut, la stigmatisation, la #discrimination et la #répression à profusion.

    Par deux fois en un même siècle, phénomène rarissime dans l’histoire, ces soldats de l’avant, les avant-gardes de la mort et de la victoire auront été embrigadés dans des conflits qui leur étaient, étymologiquement, totalement étrangers, dans une « querelle de blancs », avant d’être rejetés, dans une sorte de catharsis, dans les ténèbres de l’infériorité, renvoyés à leur condition subalterne, sérieusement réprimés aussitôt leur devoir accompli, comme ce fut le cas d’une manière suffisamment répétitive pour ne pas être un hasard, à #Sétif (Algérie), en 1945, cruellement le jour de la victoire alliée de la seconde Guerre Mondiale, au camp de #Thiaroye (Sénégal) en 1946, et, à #Madagascar, en 1947, sans doute à titre de rétribution pour leur concours à l’effort de guerre français.

    ((A noter qu’en Grande Bretagne, contrairement à la France, la contribution ultramarine à l’effort de guerre anglais a été de nature paritaire, le groupe des pays anglo-saxons relevant de la population #Wasp (White Anglo Saxon Protestant), -#Canada, #Australie, #Nouvelle Zélande, a fourni des effectifs sensiblement égaux aux peuples basanés de l’empire britannique (indiens, pakistanais etc.). Il s’en est suivi la proclamation de l’Indépendance de l’#Inde et du #Pakistan en 1948, au sortir de la guerre, contrairement, là aussi, à la France qui s’engagera dans dix ans de ruineuses guerres coloniales (#Indochine, Algérie).

    « Bougnoule » tire ainsi son origine de l’expression argotique de cette supplique ante-mortem.
    La revendication ultime préludant au sacrifice suprême -« Aboul Gnoul, apporte l’#alcool »- le breuvage galvanisateur de l’assaut des lignes ennemies, finira par constituer, par un dévoiement de la pensée, la marque d’une stigmatisation absolue de ceux qui auront massivement contribué, à deux reprises, au péril de leur vie, à vaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurs propres oppresseurs.

    Dans les ouvrages français, le calvaire de leur dépersonnalisation et leur combat pour la restauration de leur identité et de leur dignité se résumeront à cette définition laconique : « Le bougnoule, nom masculin apparu en 1890, signifie noir en langue Wolof (dialecte du Sénégal). Donné familièrement par des blancs du Sénégal aux noirs autochtones, ce nom deviendra au XXme siècle une appellation injurieuse donnée par les Européens d’Afrique du Nord aux #Nord-Africains. Synonyme de #bicot et de #raton » (4). Un glissement sémantique du terme bougnoule s’opérera au fil du temps pour englober, bien au delà de l’Afrique du Nord, l’ensemble de la France, tous les « mélanodermes », #arabo-berbères et #négro-africains, pour finir par s’ancrer dans le tréfonds de la conscience comme la marque indélébile d’un dédain absolu, alors que parallèlement, par extension du terme raton qui lui est synonyme, le langage courant désignait par « #ratonnade » une technique de répression policière sanctionnant le délit de faciès.

    Bougnoule finira par confondre dans la même infamie tous les métèques de l’Empire, piétaille de la République, promus au rang de défenseurs occasionnels de la Patrie, qui étaient en fait les défenseurs essentiels d’une patrie qui s’est toujours voulue distincte dans le concert des nations, qui se distinguera souvent d’une façon lumineuse, d’une façon hideuse parfois, traînant tel un boulet, Vichy, l’Algérie, la collaboration, la délation, la déportation et la torture, les pages honteuses de son histoire, peinant des décennies durant à expurger son passé, et, pour avoir tardé à purger son passif, en paiera le prix en termes de magistère moral…….Une revanche posthume du bougnoule, en quelque sorte.
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    La France du triptyque républicain : une vision ethniciste face au phénomène exogène.
    L’affirmation peut paraître péremptoire, n’y voyons aucune malice, mais correspond néanmoins à la réalité historique : Le clivage communautaire a préexisté en France dans l’esprit des autorités et des citoyens du pays d’accueil bien avant qu’il ne prenne corps dans l’esprit des migrants.

    Par transposition du schéma colonial à l’espace métropolitain, l’immigré en France a longtemps été perçu comme un indigène, ce qui faisait paradoxalement de l’immigré, l’indigène de celui qui est étymologiquement l’indigène (5), une main-d’oeuvre relevant de la #domesticité de convenance, dont l’expatriation assurait sa subsistance et l’obligeait par voie de conséquence à un devoir de gratitude envers le pays hôte.

    D’extraction modeste, affecté à des taches subalternes et pénibles de surcroît non valorisantes, l’immigré, parqué en marge des villes, était par définition et par destination un être en marge de la société, un élément #marginal et non une composante de la société française. Il n’avait de ce fait ni droit de cité, ni droit de regard, ni a fortiori droit de parole.

    L’immigré a été d’autant plus occulté qu’il deviendra durant les années 1950-1970 responsable de tous les maux diplomatiques et économiques français : du désastre de Dien Bien Phu, en 1954, à la Guerre d’Algérie, à l’expédition franco-britannique de Suez contre le symbole du nationalisme arabe Nasser, en 1956, à l’affrontement de Bizerte et la décolonisation de l’Afrique, en 1960, à la 3ème guerre israélo-arabe de juin 1967, à la première crise pétrolière, en 1973, autant d’événements qui ont fini par diaboliser l’immigré notamment “#arabo-musulman” dans le regard du français.

    Dans le domaine de l’imaginaire et le champ de la production intellectuelle, l’arabe représentait alors par compensation “le mal absolu” identifié dans le langage courant par cette rodomontade musculatoire : “le bougnoule à qui l’on doit faire suer le burnous”.

    Par un faux effet d’optique, la France se donnera l’illusion de venger ses avatars d’Algérie et, par un philosémitisme actif, l’illusion de sa rédemption, substituant une arabophobie à une judéophobie, en somme une injustice à une autre injustice, feignant par là même d’ignorer que l’injustice ne se combat pas par une autre #injustice.

    Symptomatique de cet état de fait, le #harki, celui-là même qui dans le schéma mental français devait représenter le bon arabe ou le bon immigré puisqu’il s’était rangé de son côté, c’est à dire du bon côté, sera gommé de la conscience nationale et dissimulé dans les recoins arides du pays, dans une démarche symbolique destinée à refouler ce « déchet du colonialisme » dans le tréfonds de la conscience.

    La crispation identitaire française remonte, en fait, sur le plan national, aux premières vagues d’immigration de l’ensemble arabo-musulman, principalement du Maghreb, le ponant du monde arabe, plus précisément à la Première Guerre Mondiale (1914-1918). Avec 1,4 millions de morts, 900 000 invalides, la France déplorera la perte de 11 pour cent de sa population active du fait du premier conflit mondial, à laquelle il conviendrait d’ajouter les dégâts économiques : 4,2 millions d’hectares ravagés, 295 000 maisons détruites, 500 000 endommagés, 4.800 km de voies ferrées et 58.000 km de routes à restaurer et 22 900 usines à reconstruire et 330 millions de m3 de tranchées à combler.

    Les premiers travailleurs immigrés, des #Kabyles, arriveront en France dès 1904 par petits groupes, mais la Première Guerre Mondiale provoquera un effet d’accélérateur entraînant un recours massif aux « travailleurs coloniaux » auxquels se superposeront les renforts des champs de bataille comptabilisés sous une autre rubrique.

    L’indigène lointain cède la place à l’immigré de proximité. De curiosité exotique que l’on exhibe dans les zoos humains pour glorifier l’action coloniale française, le mélanoderme deviendra progressivement une donnée permanente du paysage humain de la vie quotidienne métropolitaine, sa présence vécue comme une contrainte, exacerbée par la différenciation des modes de vie entre immigrés et métropolitains, les fluctuations économiques et les incertitudes politiques du pays d’accueil

    Paradoxalement, dans la période de l’entre-deux guerres (1918-1938), la France va favoriser la mise en place d’une « République Xénophobe » (6), matrice de l’idéologie vichyste et de la « préférence nationale », alors que son besoin en main d’oeuvre est criant. Bien que contribuant à sortir la France de son champ de ruine, les travailleurs immigrés seront tenus en suspicion, pistés au sein d’un grand « fichier central ».

    Soumis pour l’obtention de la carte de séjour à une taxation équivalant parfois à un demi mois de salaire, source de revenus complémentaire pour l’Etat français, ils seront de surcroît perçus comme porteurs d’un triple péril : péril économique pour leurs concurrents français, péril sanitaire pour la population française dans la mesure où l’étranger particulièrement les Asiatiques, les Africains et les Maghrébins étaient présumés porteurs de maladies, péril sécuritaire pour l’Etat français.

    Près de deux cent mille « #travailleurs_coloniaux » (200 000) seront ainsi importés d’Afrique du Nord et du continent noir par de véritables corporations négrières, telle la « Société générale de l’immigration » (#SGI), afin de pallier la main d’oeuvre française principalement dans le bâtiment et l’industrie textile en remplacement des soldats français partis au front. Dans la cohorte de travailleurs immigrés, venus d’abord principalement d’Italie et de Pologne, les Maghrébins feront l’objet d’une attention spéciale de la part des pouvoirs publics.

    Un « Bureau de surveillance et de protection des indigènes nord-africains chargé de la répression des crimes et des délits » est constitué le 31 mars 1925. Un bureau spécial rien que pour les Maghrébins, précurseur du « service des #questions_juives » que le pouvoir vichyste mettra en place en 1940 pour la surveillance des nationaux français de « race ou de confession juive » durant la Seconde Guerre mondiale.
    ((NDLR Citation de l’article de la juriste Danièle Lochak « La race, une catégorie juridique ? »
    (http://www.anti-rev.org/textes/Lochak92a ) :
    « la loi du 3 octobre 1940 portant statut des Juifs dispose : “Est regardé comme juif pour l’application de la présente loi toute personne issue de trois grands parents de race juive ou de deux grands parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif”. Cette définition, qui laisse en suspens la question de savoir comment sera déterminée l’appartenance des grands-parents à la race juive, sera remplacée, dans la loi du 2 juin 1941, par une définition plus explicite : “Est regardé comme juif :

    1° celui ou celle appartenant ou non à une confession quelconque, qui est issu d’au moins trois grands-parents de #race juive, ou de deux seulement si son conjoint est lui-même issu de deux grands-parents de race juive. Est regardé comme étant de race juive le grand-parent ayant appartenu à la religion juive ;

    2° celui ou celle qui appartient à la religion juive et qui est issu de deux grands-parents de race juive”. »

    L’intitulé de l’office en dit long quant à l’opinion du gouvernement français et de ses intention à l’égard des « indigènes » d’Afrique du Nord. Le phénomène ira en s’amplifiant avec la Deuxième Guerre Mondiale et les trente glorieuses années de l’après-guerre (1945-1975) qui suivirent la reconstruction de l’Europe, où le besoin de « chairs à canon » et d’une main d’oeuvre abondante à bas prix provoqueront un nouveau flux migratoire égal en importance au précédent.

    Luxe de raffinement, le recrutement s’opérait selon des critères d’affinités géographiques au point de constituer de véritables couples migratoires en particulier entre Renault et l’embauche kabyle, charbonnages de France et les travailleurs du sud marocain, de même qu’en Allemagne, Wolkswagen et les immigrés turcs.

    A l’instar d’une cotation boursière sur un marché de bétail, les travailleurs coloniaux faisaient même l’objet d’une #notation en fonction de leur nationalité et de leur race (7) avec de subtiles distinctions selon leur lieu de provenance notamment au sein des Algériens où les Kabyles bénéficiaient d’un préjugé plus favorable que les autres composantes de la population algérienne. Le Kabyle était invariablement noté 5/20, l’arabe 4/20 et l’Indochinois 3/20. Ho Chi Minh témoin de cette humiliante notation ethnique lors de son séjour parisien, se vengera trente ans plus tard en infligeant à son ancien maître l’une des plus humiliantes défaites militaires du monde occidental, la défaite de Dien Bien Phu en 1954.

    Muettes, les blessures de l’histoire ne cicatrisent jamais.
    La France s’affiche volontiers révolutionnaire mais se révèle, en fait, profondément conservatrice. La France du triptyque républicain a eu un comportement liberticide avec la colonisation, ethniciste dans sa politique migratoire, un comportement sociocide dans sa structuration socio-culturelle et démographique.
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    Le mythe de la politique arabe de la France
    Philipe Val, le directeur conformiste de l’hebdomadaire faussement anarchiste Charlie Hebdo, impute la collaboration vichyste anti-juive à « la politique arabe de la France ». Ce mémorialiste des temps modernes qui se vit en rival contemporain du cardinal de RETZ, s’imagine, par ce raccourci non pas audacieux mais hasardeux, exonérer la France de l’#antisémitisme récurrent de la société française.

    Sauf à prêter aux Arabes une capacité d’anticipation d’une hardiesse rare confinant à un machiavélisme suprême, en vue de soudoyer l’Etat-Major français pour le conduire à faire condamner pour « haute trahison » un officier français de confession juive, le Capitaine Alfred Dreyfus, ou encore à gangrener le haut commandement politico-militaire français en vue de savourer le désastre de 1940, l’antisémitisme en France a préexisté à la présence arabe et musulmane en France.

    Le plus grand déferlement d’Arabes et de Musulmans en France est survenu à l’occasion de la Deuxième Guerre Mondiale, non pour l’appât du gain -« pour manger le pain des Français »-, mais bien pour libérer avec d’autres le pays du joug nazi, pour aider à la défense d’un pays que ses habitants n’ont pas su, pas pu ou pas voulu défendre… C’est-à-dire près de cinquante ans après l’affaire Dreyfus et dans la foulée de la capitulation de Montoire.

    Et, que je sache, le « Bureau des affaires juives », a eu pour précurseur immédiat « le Bureau de surveillance et de protection des indigènes nord-africains » dont la création, en 1925, n’a pas suscité la moindre protestation des Français sans doute trop occupés à l’époque à magnifier leur supériorité dans l’admiration des « zoos humains »

    La thèse de Philipe Val ne résiste pas à une analyse un tant soit peu sérieuse. Mais qui a jamais soutenu que Philippe Val était un analyste ? Sérieux de surcroît ? Elle participe néanmoins d’une falsification de l’Histoire, d’un sournois travail de révisionnisme anti-arabe.

    Une politique se juge sur la durée. A l’épreuve des faits, la politique arabe de la France, dogme sacré s’il en est, se révèle être, par moments, une vaste mystification, un argument de vente du complexe militaro-industriel français. Qu’on en juge. L’histoire en est témoin.

    La contribution des Arabes à l’effort de guerre français en 1914-1918 pour la reconquête de l’Alsace-Lorraine a été franche et massive. Sans contrepartie. La France, en retour, vingt ans après cette contribution, a témoigné de sa gratitude à sa façon…… en amputant la #Syrie du district d’Alexandrette (1939) pour le céder à la Turquie, son ennemi de la Première guerre mondiale.

    Dans la foulée de la Deuxième Guerre mondiale, la France, récidiviste, carbonisera la première manifestation autonomiste des Algériens, à Sétif, le jour même de la victoire alliée, le 9 mai 1945, une répression qui apparaîtra rétrospectivement comme une aberration de l’esprit sans doute unique dans l’histoire du monde, dont les effets se font encore sentir de nos jours.

    Dix ans plus tard, en 1956, de concert avec Israël et la Grande Bretagne, la France se livre à une « expédition punitive » contre le chef de file du nationalisme arabe, Nasser, coupable d’avoir voulu récupérer son unique richesse nationale « le Canal de Suez ». Curieux attelage que cette « équipée de Suez » entre les rescapés du génocide hitlérien (les Israéliens) et l’un de leur ancien bourreau, la France, qui fut sous Vichy l’anti-chambre des camps de la mort.

    Curieux attelage pour quel combat ? Contre qui ? Des Arabes, ceux-là mêmes qui furent abondamment sollicités durant la deuxième guerre mondiale pour vaincre le régime nazi, c’est-à-dire l’occupant des Français et le bourreau des Israéliens. A moins qu’il ne s’agisse d’une forme élaborée de l’exception française, on aurait rêvé meilleure expression de la gratitude.

    Très concrètement, la politique arabe de la France a consisté, historiquement, en une opération de restauration de la souveraineté nationale dans les centres de décision du pouvoir politique français, après la guerre de juin 1967, par la rupture de la relation fusionnelle qui existait qui, au mépris de l’intérêt national, entre services français et israéliens.

    Bon nombre d’entre vous se rappellent peut-être le chef de la mission d’achat militaire israélienne en France disposait, à l’époque, non pas à l’ambassade israélienne, mais au sein même du ministère français des armées, d’un bureau jouxtant celui du directeur de cabinet du ministre, une proximité sans précédent même dans les pays colonisés.

    Bon nombre d’entre vous gardent peut être présent à l’esprit l’implication des services israéliens et français dans l’enlèvement du chef charismatique de l’opposition marocaine #Mehdi_Ben_Barka, en 1965, en plein jour, en plein Paris, ou encore le vol des cinq vedettes de Cherbourg par les Israéliens (Décembre 1969), la plus concrète manifestation sinon de la connivence du moins de la passivité des services français à l’égard des coups de main israéliens.

    L’ouverture de la France vers les pays arabes, en 1967, au terme d’une rupture de onze ans consécutive à l’expédition de Suez, lui a valu un regain de prestige après deux décennies de déboires militaires en Indochine et en Algérie, la conquête des marchés pétroliers, notamment l’#Irak, l’ancienne chasse gardée des Anglais, la percée majeure de la diplomatie gaulliste de la seconde moitié du XXme siècle, ainsi que de fabuleux contrats militaires de l’ordre de plusieurs centaines de millions de dollars, notamment avec l’Irak, la Libye et l’Arabie saoudite,

    L’illustration patente de la disparité de traitement entre Français et Arabes est la première crise de l’#énergie en 1973. A cette date, la France est officiellement le partenaire privilégié du Monde arabe, officiellement épargnée par le boycottage pétrolier anti-occidental, le principal bénéficiaire du boom pétrolier, le principal bénéficiaire des contrats pétro-monarchiques, mais les Français se cramponnent à une xénophobie lancinante, crispés sur un comportement guidé par une psychorigidité nourrie d’une nostalgie de grandeur.

    Tout le monde garde présent à l’esprit les traits d’humour d’une époque où les Français exultaient de compenser leur absence de ressources naturelles par une prétendue supériorité intellectuelle, affichant leur fierté de ne “pas avoir de pétrole mais des idées”, formule qui peut se décrypter de la façon suivante : “pas d’essence, mais la quintessence de l’esprit”, humour que sous-tendait une #arabophobie ambiante dans une période où les arabo-musulmans étaient cloués au pilori pour avoir osé frigorifier les Français avec leur crise de l’énergie.

    Le renchérissement du coût du pétrole était vécu comme un crime de lèse-majesté, alors qu’il s’agissait d’un problème de rajustement des prix du brut, longtemps outrageusement favorables aux économies occidentales.

    La contradiction entre l’ouverture pan-arabe de la diplomatie française et la crispation identitaire de l’opinion française posait déjà à l’époque le problème de la mise en cohérence de la politique française à l’égard du fait arabo-musulman.

    L’universalisme français a pratiqué à destination du monde arabo-musulman une « politique des minorités », contraire à ses principes fondateurs, institutionnalisant et instrumentalisant le confessionalisme et le communautarisme, se servant des Maronites (au Levant) et des Kabyles (au Ponant) comme levier à une re-christianisation de la rive méridionale de la Méditerranée, interdisant aux Algériens sur le sol même de leur patrie, l’usage de leur langue nationale, infligeant à ce pays un dégât plus important que les ravages de 130 ans de la colonisation, le dommage de l’esprit,— l’acculturation—, dont les effets corrosifs et pernicieux se font encore sentir de nos jours et qui expliquent pour une large part les crises cycliques entre les deux pays.

    La politique arabe de la France c’est cela aussi. Muettes et douloureuses, les blessures de la mémoire ne cicatrisent jamais.
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    La France : Aimez- là ou quittez-là ou le mythe de l’excellence française
    Ce mot d’ordre n’a même pas le mérite de l’originalité. IL a été emprunté à #Ronald_Reagan, le président Rambo des Etats-Unis de la décennie 1980 (1980-1988) qui entendait par cette formule neutraliser les critiques contre l’aventurisme américain dans la période post Vietnam (1975-1980).

    Empruntée à Reagan en vue de son application électoraliste en France par le dirigeant de la droite traditionaliste #Philippe_de_Villiers, reprise et amplifiée par…#Nicolas_Sarkozy, ce « Français de la deuxième génération » selon la dénomination en vigueur en France pour les citoyens originaires du tiers monde.

    Le clonage de l’Amérique n’est pas la marque de l’originalité.

    Les basanés de France sont là et bien là. Durablement ancrés dans le paysage politique et social français. Eux dont « le rôle positif » n’a jamais été célébré avec solennité, sinon que d’une manière, incidente quand il n’a pas été plus simplement nié ou controversé.

    En France, non pas leur pays d’accueil, mais leur pays d’élection.

    Déterminés à défendre la haute idée que la France veut donner d’elle-même au Monde.

    A combattre tous ceux qui fragilisent l’économie par une gestion hasardeuse, tous ceux qui discréditent la politique par une connivence sulfureuse,

    Tous ceux qui polluent l’image de la France, à coups d’emplois fictifs et de responsabilité fictive, de rétro-commissions et de frais de bouche, de délits d’initiés et d’abus de biens sociaux

    Ces messieurs des frégates de Taiwan et de Clearstream,
    Du Crédit Lyonnais et de la Compagnie Générale des Eaux,
    D’Elf Aquitaine et d’EADS,
    D’Executive Life et de Pechiney American-Can
    Des marchés d’Ile de France et de HLM de Paris, de la MNEF et d’Urba-Gracco,
    Ceux qui dévalorisent leur justice à coups d’affaires d’#Outreaux, d’écoutes téléphoniques illégales, de tri sélectif et de « #charters de la honte »
    Qui dévalorisent leurs nationaux à coups de bougnoule et de ratonnades, de racaille et de Karcher.

    Contre la « France d’en bas » qui gouverne le pays, la France des basses manoeuvres et des bas calculs, des « zones de non droit et de passe-droits », des nominations de complaisance et des appartements de fonction, la France qui refuse de donner un coup de pouce au SMIC, qui « cristallise », c’est-à-dire, fige à sa portion congrue, les retraites des anciens combattants « basanés » de l’armée française, mais qui relève de 70 pour cent le salaires des ministres nantis, qui gorge de « stock options et de parachutes dorés » les gérants en déconfiture, tels ceux de Vinci et de Carrefour, qui recycle la forfaiture dans l’honorabilité, propulsant au Conseil d’Etat, le temple de la vertu républicaine, en guise de rétribution pour services rendus dans la diversion de la justice, tel ministre de la justice, passé dans l’histoire comme le plus célèbre intercepteur d’hélicoptères des annales judiciaires internationales.

    En un mot contre cette posture du mépris et de l’irresponsabilité la singulière théorie du fusible à la française » qui exonère le responsable de toute responsabilité par une sorte de privilège anti-démocratique tirant sa justification dans une idéologie protofasciste inhérente à un pan de la culture française.

    Contre la criminalisation du politique, cet état de fait symptomatique de la France contemporaine illustré particulièrement par la présidence Chirac, dont la double mandature (1995-2000), douze ans, aura été polluée par de retentissants scandales politico-financiers en rapport avec l’argent illicite, sans pour autant que soit discrédité le chef de l’état français -le parangon de la « fracture sociale », de « l’état modeste » et d’un « siècle de l’Ethique », réélu en dépit des dérives autoritaro-mercantiles de son magistère.

    Le président Chirac précisément et non son prédécesseur François Mitterrand, en application de l’aveu d’un spécialiste du brigandage politique, Jean Montaldo, un chiraquien désabusé qui soutient, paroles d’expert, que « de Mitterrand à Chirac nous sommes passés du stade artisanal au stade industriel », dans le domaine de la corruption (8).

    N’y voyez aucune interférence électoraliste ou partisane : L’histoire d’aujourd’hui est la mémoire de demain et il importe d’être vigoureux dans la dénonciation des dérives contemporaines pour prévenir de douloureuses réminiscences de la mémoire future.

    « Le casier judiciaire de la République » présente ainsi l’édifiant bilan suivant : Neuf cent (900) élus mis en examen soit pour #délinquance financière, soit pour atteintes aux biens et aux personnes y compris les crimes sexuels. Ce bilan porte sur la décennie 1990-2000. Gageons que le bilan de la présente décennie est en passe d’être identique.

    La « #tolérance_zéro » à l’égard de la criminalité en col blanc se devrait d’être pourtant un impératif catégorique de l’ordre républicain en vertu du principe de l’exemplarité de l’Etat.

    La capitulation de Sedan face à l’Allemagne en 1870-71 a donné naissance à la III me République, la capitulation de Montoire (9) face à Hitler en 1940 à la IV me République (1946), celle de Dien Bien Phu et d’Algérie en 1955, à la V me République (1958), avec leurs cortèges de grandes institutions : Sedan à la création de « sciences po », l’Institut des Etudes Politiques de Paris et Montoire à la fondation de l’ENA, l’Ecole Nationale d’Administration (1945). Le pays des « Grandes Ecoles », des concours pépinières des élites, des scribes et des clercs, -cinq millions de fonctionnaires en France en l’an 2.000, le plus fort contingent de l’Union européenne, soit 20 pour cent de la population active- ne tolère pas de retour sur son passé. Il ne conçoit que les perspectives d’avenir. Jamais de rétrospectives, ni d’introspection. toujours des prospectives. Une fuite en avant ?

    Loin de participer d’une hypermnésie culpabilisante, le débat s’impose tant sur la contribution des « peuples basanés » à la libération du sol français, que sur leur apport au rayonnement de leur pays d’accueil, en guise de mesure de prophylaxie sociale sur les malfaisances coloniales dont l’occultation pourrait éclairer les dérives répétitives de la France, telles que -simple hypothèse d’école ?- la correspondance entre l’amnésie sur les « crimes de bureau » de 1940-44 et l’impunité régalienne de la classe politico administrative sur les scandales financiers de la fin du XX me siècle, ou la corrélation entre la déroute de l’élite bureaucratique de 1940 et la déconfiture de l’énarchie contemporaine.

    Cette dérive a été sanctionnée d’ailleurs lors de la première consultation populaire à l’échelon national du XXI me siècle. « Une des plus grandes bévues démocratiques de l’histoire contemporaine de la France », selon l’expression de l’écrivain indo britannique Salman Rushdie, la présidentielle de 2002 qui avait mis aux prises un « superfacho » et un « supermenteur », -selon la formule en vigueur à l’époque-, révélera aux Français et au Monde médusés, le délitement moral d’un pays volontiers sentencieux et le discrédit de son élite non moins volontairement obséquieusement arrogante, incapable d’assumer au terme d’un pouvoir monopolisé par les élites depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale (1945), au niveau économique, la mutation postindustrielle de la société française, au niveau sociologique, sa mutation #postcoloniale, au niveau de son opinion nationale, sa mutation psychologique, signe de l’échec patent de la politique d’intégration de sa composante afro musulmane. Cinq siècles de colonisation intensive à travers le monde auraient dû pourtant banaliser la présence des « basanés » sur le sol français, de même que treize siècles de présence continue matérialisée par cinq vagues d’émigration conférer à l’Islam

    le statut de religion autochtone en France où le débat, depuis un demi siècle, porte sur la compatibilité de l’#Islam et de la République, comme pour conjurer l’idée d’une agrégation inéluctable aux peuples de France de ce groupement ethnico-identitaire, le premier d’une telle importance sédimenté hors de la sphère européo-centriste et judéo-chrétienne.

    Premier pays européen par l’importance de sa communauté musulmane, la France est aussi, proportionnellement à sa superficie et à sa population, le plus important foyer musulman du monde occidental. Elle compte davantage de musulmans que pas moins de huit pays membres de la Ligue arabe (Liban, Koweït, Qatar, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Palestine, Iles Comores et Djibouti). Elle pourrait, à ce titre, justifier d’une adhésion à l’Organisation de la #Conférence_Islamique (OCI), le forum politique panislamique regroupant cinquante deux Etats de divers continents ou à tout le moins disposer d’un siège d’observateur.

    L’intégration présuppose une conjonction d’apports et non une amputation de la matrice identitaire de base. La troisième génération issue de l’immigration est certes extrêmement sensible à son environnement international comme en témoignent les flambées de violence à caractère confessionnel en rapport avec l’intifada palestinienne, la guerre du Golfe (1990-91) ou encore la guerre d’Afghanistan (2001-2002), la guerre d’Irak et la guerre du Liban (2006).

    Elle n’en demeure pas moins porteuse d’une dynamique interculturelle en raison de ses origines, de son profil culturel et de ses croyances religieuses.
    Facteur d’intermédiation socioculturelle, les bougnoules des temps anciens, #sauvageons des temps modernes, paraissent devoir tenir leur revanche dans leur vocation à devenir de véritables « passeurs de la #Francophonie », l’avant-garde de « l’arabofrancophonie culturelle » (10) que la France s’ingénie tant à mettre sur pied afin de faire pièce à l’hégémonie anglo-américaine et de favoriser le dialogue des cultures par le dépassement de son passé colonial.

    A l’entame du IIIème millénaire, la « patrie de la mémoire courte » souffre d’évidence d’un blocage culturel et psychologique marqué par l’absence de fluidité sociale. Reflet d’une grave crise d’identité, ce blocage est, paradoxalement, en contradiction avec la configuration pluriethnique de la population française, en contradiction avec l’apport culturel de l’immigration, en contradiction avec les besoins démographiques de la France, en contradiction enfin avec l’ambition de la France de faire de la Francophonie, l’élément fédérateur d’une constellation pluriculturelle ayant vocation à faire contrepoids à l’hégémonie planétaire anglo-saxonne, le gage de son influence future dans le monde.
    .
    Conclusion
    Cinq ans après la bourrasque lepéniste aux présidentielles françaises de 2002, alors que la France s’apprête, en 2007, à se choisir un nouveau président, il m’a paru salutaire de pointer les incohérences françaises. De démystifier le discours politique officiel, et, au delà du clivage droite-gauche de la classe politique française, de recentrer le débat sur le fait migratoire en mettant l’imaginaire français à l’épreuve des faits historiques et de la réalité quotidienne nationale en vue d’apporter ma contribution à la mutation post-coloniale de la France.

    L’exception française si hautement revendiquée d’une nation qui se réclame de la grandeur est antinomique d’une culture de l’#impunité et de l’#amnésie, une culture érigée en un #dogme de gouvernement et, à ce titre, incompatible avec la déontologie du commandement et les impératifs de l’exemplarité.

    Mes remerciements renouvelés vont donc en premier lieu à Bruno Gollnisch, Philippe Val, le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste Blazy, initiateur, en tant que député de Toulouse, du projet de loi controversé sur le « rôle positif » de la colonisation, ainsi que naturellement à Nicolas Sarkozy, pour leur inestimable contribution à la remise en ordre de ma formation universitaire, un exercice qui m’a permis de prendre conscience du « rôle positif » de la colonisation….. des Colonies par rapport à la Métropole et des colonisés à l’égard de leurs colonisateurs-oppresseurs.

    Merci aussi aux organisateurs de ce colloque qui m’ont donné la possibilité devant un auditoire savant, patient ( et indulgent à mon égard ), de procéder à une « déconstruction des mythes fondateurs de la grandeur française », pour le plus grand bénéfice du débat public contradictoire et de la recherche universitaire.

    Notes
    1) Contribution de l’auteur au colloque de SEPTEMES-LES-VALLONS 6- 7 OCTOBRE 2006, organisé par Festival TransMediterranée (fmed@wanadoo.fr) sur le thème « D’UNE RIVE A L’AUTRE, ECRIRE L’HISTOIRE, DECOLONISER LES MEMOIRES »
    2 Léon Blum invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française ». « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture », écrira-t-il dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1925) cf « Quand Tocqueville légitimait les boucheries » par Olivier le Cour Grandmaison et « une histoire coloniale refoulée » par Pascal Blanchard, Sandrine Lemaire et Nicolas Bancel- Dossier général sous le thème « Les impasses du débat sur la torture en Algérie »-Le Monde Diplomatique juin 2001. Alexis de Tocqueville légitimera les boucheries considérant « le fait de s’emparer des hommes sans armes, des femmes et des enfants, comme des nécessités fâcheuses auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre ». De son côté, Jules Ferry soutiendra dans un discours au Palais Bourbon le 29 juillet 1895 qu’ « il y a pour les races supérieures un droit par ce qu’il y a un devoir pour elle. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ».
    3) « Zoos humains, de la Vénus Hottentote aux Reality Show » Ed. La Découverte Mars 2002, ouvrage réalisé sous la direction d’un collectif d’historiens et d’anthropologues membres de l’Association connaissance de l’Afrique contemporaine (Achac-Paris),Nicolas Bancel (historien, Université Paris XI), Pascal Blanchard (historien, chercheur CNRS), Gilles Boetsch (anthropologue, Directeur de recherche au CNRS), Eric Deroo (cinéaste, chercheur associé au CNRS) et Sandrine Lemaire (historienne, Institut européen de Florence). De 1877 à 1912, trente spectacles ethnologiques seront donnés au jardin d’acclimatation à Paris, puis aux expositions universelles de Paris de 1878 et de 1889 dont le clou pour celle de 1889 étaient aussi bien l’inauguration de la Tour Eiffel que la visite d’un « village nègre ». Suivront les expositions de Lyon (1894), les deux expositions coloniales de Marseille (1906 et 1922), enfin les grandes expositions de Paris de 1900 (diorama sur Madagascar, 50 millions de spectateurs) et de 1931 dont le commissaire général n’était autre que le Maréchal Lyautey. cf. « Le spectacle ordinaire des zoos humains » et « 1931. Tous à l’Expo » par Pascal Blanchard, Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire, Manière de voir N°58 Juillet Août 2001, op cité.
    4 Dictionnaire Le Petit Robert 1996.
    5 « Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français » René Naba-Editons l’Harmattan-2002
    6 « La République Xénophobe, 1917-1939 de la machine d’Etat au « crime de bureau », les révélations des archives » de Jean Pierre Deschodt et François Huguenin Editions JC Lattès septembre 2001.
    7 « Une théorie raciale des valeurs ? Démobilisation des travailleurs immigrés et mobilisation des stéréotypes en France à la fin de la grande guerre » par Mary Lewis, enseignante à la New York University, in « L’invention des populations », ouvrage collectif sous la direction d’Hervé Le Bras (Editions Odile Jacob).
    8 Jean Montaldo, auteur de deux ouvrages sur la corruption présidentielle : « Chirac et les 40 menteurs » Albin Michel 2006, « Mitterrand et les 40 voleurs » Albin Michel.
    9 l’armistice a été signé le 22 juin 1940 symboliquement à Rethondes au même endroit, dans le même wagon, que l’armistice du 11 novembre 1918. Toutefois l’entrevue de Montoire du 24 octobre 1940 entre Pétain et Hitler a scellé la collaboration entre la France et l’Allemagne nazie. Si l’armistice constituait une cessation des hostilités, la rencontre de Montoire a représenté dans l’ordre symbolique le voyage à Canossa de Pétain et constitué en fait une capitulation dans la mesure où Pétain a cautionné la collaboration avec le régime nazi quand bien même l’Allemagne reniant ses promesses avait annexé l’Alsace-lorraine, août 1940.
    10 « Arabo-francophonie culturelle : l’expression a été forgée en 1995-1996 par Stellio Farangis, ancien secrétaire général du Haut Conseil de la Francophonie.

  • De la Polynésie à Paris, Parcoursup joue avec les nerfs des lycéens et des journalistes - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/07/08/de-la-polynesie-a-paris-parcoursup-joue-avec-les-nerfs-des-lyceens-et-des

    Major de Polynésie au bac, la jeune fille expliquait à l’AFP sa déception de ne pas être prise dans les prépas qu’elle voulait. L’histoire a fait le tour des médias, le ministère dément... Cela montre surtout la tension actuelle autour du nouveau système d’affectation.

    La photo a fait le tour des sites des journaux ce week-end. Une jeune fille, souriante, avec une fleur rose fraîchement coupée en guise de barrette à cheveux. Ranitea Gobrait, polynésienne, vient de décrocher son bac avec 20,32 de moyenne sur 20 (grâce aux options). Belle perf. Major du bac sur l’archipel, elle est championne du 800 mètres nage libre en prime. Cela méritait bien un portrait, de ceux que l’on trouve par flopées pour « incarner » les résultats du bac.

    A Papeete, le correspondant de l’AFP s’y colle. Il énumère sa collection de 20 sur 20 (philo, histoire, mandarin, espagnol, anglais, histoire…), blague presque sur ses petits écarts, son 15 en TPE (travaux personnels encadrés) et son « 18 en sports »…. Mais voilà, cette brillante jeune fille est un peu amère. « Les grandes prépas nous ont laissées de côté, nous les îles d’outre-mer », dit-elle. Le journaliste explique qu’elle a été « refusée dans tous les établissements parisiens dans lesquels elle a postulé, et reste en liste d’attente dans le lycée toulousain Pierre-de-Fermat pour une prépa d’ingénieur. » Puis, citant la proviseure du lycée : « On est forcé de constater qu’être en Polynésie française, ça peut défavoriser les élèves qui demandent des formations bien particulières […] Cette année, avec Parcoursup, ça a été un peu plus flagrant » qu’avec #APB, l’ancien système.

    Dans le contexte actuel, ce témoignage a une résonance particulière : Parcoursup, qui s’applique pour la première année, a modifié radicalement les règles d’affectation dans le supérieur. Et suscite donc forcément, questionnements et inquiétudes. Ainsi, par exemple, au moment des premiers résultats de Parcoursup, les élèves (et leurs profs) de banlieue parisienne avaient cette même impression désagréable de ne pas être sur le même pied d’égalité que les Parisiens, et de passer « après ». Un ressenti, tout aussi difficile à prouver qu’à évacuer.

    Samedi soir, à 23h01, communiqué de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal : « Les équipes de Parcoursup ont consulté le dossier de la bachelière polynésienne, afin de pouvoir lui proposer l’accompagnement nécessaire. Il ressort du dossier que celle-ci a reçu et refusé plusieurs propositions d’admission, notamment dans des classes préparatoires aux grandes écoles qu’elle avait appelées de ses vœux, à Paris. » Le communiqué est factuel. Mais on devine entre les lignes un « Yeesss ! » de l’équipe de Frédérique Vidal, tenant là, la preuve éclatante de la manipulation des médias qui entretiendraient l’angoisse auprès des élèves.

    Ordre de préférence

    Au réveil, dimanche, une journaliste du Figaro embrayait, dénonçant sur Twitter notamment cette politique du clic qui pousse les médias à publier des infos sans les vérifier. Le portrait de Ranitea Gobrait (ou plutôt la dépêche AFP comme on dit dans le jargon journalistique) a en effet été largement diffusé tel quel samedi sur la plupart des sites internet des médias régionaux et nationaux (dont Libération et le Figaro).

    De cette histoire, on peut tirer deux enseignements. Le premier, c’est la force de frappe de l’#AFP, à laquelle tous les médias sont abonnés et font pleine confiance… de sorte que la moindre imprécision, ou erreur, se propage à toute allure, et de façon incontrôlée. A fortiori le week-end quand les médias tournent avec des équipes réduites.

    Mais cet épisode met au jour un autre élément, sur le fonctionnement de Parcoursup cette fois : la difficulté, sinon l’impossibilité, de mesurer la satisfaction des élèves. Jusqu’ici, sur APB, les candidats hiérarchisaient leurs vœux par ordre de préférence. Avec le nouveau système, le classement a été abandonné. Cette jeune fille avait été acceptée dans une prépa parisienne certes, sauf qu’il s’agirait d’une prépa éco… et qu’elle aspire à un cursus scientifique. Guillaume Ouattara, étudiant ingénieur en informatique passionné de #Parcoursup qu’il décortique sur Twitter et sur un blog hébergé par le Monde, explique : « Le ministère part du principe qu’un candidat est satisfait à partir du moment où l’un de ses vœux est accepté, mais l’on voit bien que c’est plus compliqué. L’histoire de Ranitea en est une illustration. »
    Marie Piquemal

    Voilà donc le fameux mot de l’histoire et c’est pas brillant. Finalement Ranitea Gobrait qui est une élève hyper brillante de filière scientifique (peu de doute là-dessus) n’a pas été acceptée en prépa scientifique, qui est la filière à laquelle elle aspire, mais en prépa éco. Mais comme les vœux ne sont plus hiérarchisé le gouvernement peut à loisir se targuer qu’elle a menti en disant ne pas avoir été satisfaite, pratique non ?
    Sauf que des questions centrales se posent. Pourquoi a t’elle été refusée dans ces prépas scientifiques vu ses résultats ? Et là, une hypothèse se pointe : peut-être parce qu’elle vient effectivement de Polynésie, et qu’en plus de ça c’est une fille ? Double peine ! Et on repense aux jolis slogans de « il n’y a pas assez de filles dans les filières scientifiques bla bla bla… » Mais si avec des dossiers comme ça elles n’arrivent pas à y rentrer elles doivent faire quoi au juste ? Qu’on me prouve que les admis aux prépas qu’elle visait ont eu des meilleurs résultats et là on pourra commencer à parler.
    Et on en revient à l’enquête sur le parcoursup des filles http://www.laviedesidees.fr/Le-Parcoursup-des-filles.html déjà mis en lien sur seenthis mais je ne sais plus où.
    Donc, parcoursup discrimine mais comme il n’y a pas de hiérarchisation, on pourra jamais clairement le prouver, enfin, disons que c’est plus compliqué qu’en écrivant un petit article à la va vite à partir d’une dépêche AFP. Et dans son cas c’est très simple puisqu’elle le dit elle même, elle n’a pas obtenu l’orientation qu’elle désirait alors qu’elle est major de Polynésie, c’est pas compliqué.
    Alors, au lieu de la faire passer pour une écervelée ou une enfant gâtée qui râle alors qu’elle a eu ce qu’elle voulait, faudrait peut-être commencer à faire de l’investigation ! Allez les journalistes, au boulot vraiment là, parce que les articles comme ceux du dessus où il faut à moitié lire entre les lignes pour essayer d’avoir un début de positionnement ça prend la tête.

    #polynésie #discriminations #outre-mer #dom #Gobrait #bac #sélection #enseignement_supérieur #éducation

  • Analyse intéressante (d’opposition) sur la situation politique au #Venezuela y compris lexicologique.

    El « #pranato » que nos gobierna | Analitica.com
    http://www.analitica.com/opinion/el-pranato-que-nos-gobierna

    Nuestro problema no es solo de derechos humanos y democracia o crisis humanitaria sino de articulación del régimen con grupos y países con intereses geopolíticos y delincuenciales en Venezuela.

    El camino de las discusiones académicas, políticas e incluso lingüísticas para caracterizar la organización del poder en la Venezuela chavista ha consumido mucho tiempo, durante el cual ha sido complicado un acuerdo sobre la mejor vía para liberarnos de esta lacra que nos acogota. Es reciente que en los círculos académicos, en los pasillos de las cancillerías y en las organizaciones internacionales se comience a aceptar que estamos en dictadura. Distintas caracterizaciones aparecieron en estos largos años, entre ellas, neodictadura, autoritarismo, autoritarismo competitivo y totalitarismo sin olvidar lo de fascismo. Catalogarlo como dictadura no fue una tarea fácil. Formalmente la OEA, por ejemplo, no ha sido capaz de hablar de “ruptura del hilo constitucional” sino de “violación”. Y menos de actuar en consecuencia. Hubo que crear un grupo extra OEA, el Grupo de Lima, para ser más claro y contundente y hablar de “ruptura”. Hoy hay algunos miembros, como Chile, que le tienen miedo al término dictadura y prefieren decir que “no hay democracia”.

    Una más fácil transición fue pasar de hablar de #gobierno a #régimen. Entendiendo que gobierno se refiere más a aquellos que están destinados a rotar en el poder, mientras que regímenes serían los que se quieren perpetuar, especialmente imponiendo una hegemonía y redefiniendo el modelo económico, político e incluso cultural de un país.

    Ahora nos hemos dado cuenta del carácter delincuencia del régimen. Primero hablamos de que somos un país secuestrado por unos malandros que se han apropiado de las riquezas y de las instituciones para ejercer su dominio sobre el territorio y la gente. Es una figura metafórica que nos permite entender el tipo de relación entre nosotros y quienes nos someten. Alí Babá y los cuarenta ladrones.

    Luego hemos caído en cuenta de que el asunto es más serio. Algunos señalan el tema del narcotráfico para caracterizar a Venezuela como un ‘#narcoestado’. Pero se quedan cortos. Estos ‘secuestradores’ están articulados internacionalmente a una serie de fuerzas e intereses, en lo concreto con organizaciones y gobiernos, todos persiguiendo sus intereses geopolíticos o delincuenciales, y no solo son las drogas.

    Por esto preferimos hablar de pranato, neologismo proveniente de otro: #pran. Viene del submundo criminal venezolano e identifica al jefe o capo de los presos en una cárcel cuya red delincuencial se extiende fuera de la prisión.

    Usamos pranato en vez de régimen, pues va más allá al significar una articulación o alianza con fuerzas delictivas organizadas. En él no solo participan venezolanos filocubanos chavistas, militares corruptos, Cuba y los boliburgueses, sino grupos guerrilleros como las FARC y el ELN, potencias extraregionales como Rusia, China e Irán y movimientos radicales islamitas, además de bandas criminales locales e internacionales y los miembros del Foro de San Pablo. Pero nuestro problema no es solo de derechos humanos y democracia o crisis humanitaria. El pranato venezolano al ser parte de las “organizaciones delictivas transnacionales” es además una “amenaza más inmediata para nuestro hemisferio”, como planteó Rex Tillerson.

    • Entendiendo que gobierno se refiere más a aquellos que están destinados a rotar en el poder, mientras que regímenes serían los que se quieren perpetuar, especialmente imponiendo una hegemonía y redefiniendo el modelo económico, político e incluso cultural de un país.

      «  Étant entendu que gouvernement s’applique plutôt à ceux qui autorisent une alternance au pouvoir alors que régime serait pour ceux qui cherchent à se perpétuer, en particulier en imposant une hégémonie et en redéfinissant le modèle économique, politique et même culturel d’un pays.  »

      #régime pour @biggrizzly (je crois…)

  • La société de vélos en libre-service Gobee.bike quitte la capitale à cause du vandalisme
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_la-societe-de-velos-en-libre-service-gobee-bike-quitte-la-capitale-a-cau

    À peine trois mois après leur arrivée à Bruxelles, les vélos de couleur vert pomme du service de location Gobee.bike délaissent la capitale.

    En cause : le vandalisme et les dégradations dont ces deux-roues ont fait l’objet. Un nouveau cadre réglementaire pour les vélos en flotte libre devrait prochainement offrir un meilleur encadrement à ces services, indique le ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet (s.pa).


    « Ces dernières semaines, le vandalisme et les dégâts causés à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter » a indiqué l’entreprise dans un communiqué. « Nous étions prêts à prendre ce risque et investir nos ressources aussi bien financières qu’humaines ainsi que notre temps mais les nouveaux vélos ont à nouveau été vandalisés après quelques heures » , poursuit la société.

    Les vélos verts de GoBee.Bike étaient, avec ceux jaunes d’oBike, jusqu’ici les seuls systèmes de vélos en accès libre, partagés sans station fixe, à Bruxelles, mais cela est désormais terminé. Un sacré revers pour Bruxelles, qui sous la houlette du ministre Pascal Smet, veut se profiler comme une ville cycliste.

    « Nous trouvons ça dommage mais certains acteurs continuent à montrer de l’intérêt pour venir s’implanter à Bruxelles », réagit Mathias Dobbels, porte-parole du ministre Smet.

    Le nouveau règlement sur lequel planche le ministre Smet doit fournir davantage de clarté à la pratique du cyclopartage. Il sera en outre demandé aux entreprises de vélos partagés de réparer les vélos endommagés dans les 24 heures.

    #Gobee.bike #Gobee #vélo #dégage #bon-débarras

  • Lille : Vélos volés ou détériorés... Gobee.bike réduit la voilure LVDN - A. D. - 08/12/2017
    http://www.lavoixdunord.fr/276929/article/2017-12-08/velos-voles-ou-deteriores-gobeebike-reduit-la-voilure

    Depuis quelques semaines, il est devenu difficile de trouver un vélo vert pomme dispo et en état de rouler dans Lille. Nous en avons fait l’expérience vendredi : 100 % des vélos trouvés dans la rue (sans passer par l’application GPS) étaient « HS ». Gobee.bike annonce le retour d’une grande partie de sa flotte aux ateliers, et une réduction du périmètre « desservi ».


    « Aucun vélo trouvé ». Depuis plusieurs jours, l’appli Gobee.bike permettant de géolocaliser un vélo en libre-service, affiche souvent la même réponse à Lille. Les cinq cents bicyclettes vert pomme qui ont envahi la ville en octobre (louées 50 centimes la demi-heure), ont quasi toutes disparu du centre-ville. Et lorsque l’on déplace la zone de recherches GPS vers les quartiers ou villes voisins, le constat est identique : presque plus de Gobee…

    Ce vendredi, nous avons donc lancé une « Gobee chasse » entre les quartiers Centre, Wazemmes, Lille-Sud, Faubourg-de-Béthune, Vauban et Vieux-Lille. En quatre heures à vélo, nous n’avons croisé aucun cycliste Gobee. Et pire, sur les dix vélos verts trouvés (physiquement, mais non répertoriés sur l’appli), aucun n’était en état de marche : câbles de freins arrachés, selle ou guidon manquant, rayons de roues brisés, garde-boue tordus, et surtout des cadenas-GPS automatiques brisés (ils permettent de garer le Gobee n’importe où, et, à l’utilisateur suivant, de le localiser et le déverrouiller via l’appli).

    « Des dégradations lourdes »
    Est-ce la fin de Gobee.bike à Lille et dans la métropole ? « Non », répond la start-up, via une déclaration officielle, confirmant juste qu’il « est actuellement difficile de trouver un Gobee.bike pour les Lillois ». La société explique être confrontée à deux problèmes (en dehors des vols et de privatisations) déjà observés. Le premier concerne « l’éparpillement » des vélos : « Les utilisateurs de Gobee.bike à Lille se sont déplacés dans toute la métropole lilloise entraînant un éparpillement rapide des vélos. Cette dispersion a pour effet de diminuer la densité de vélos disponibles en centre-ville. » Une solution est déjà en place, sous la forme d’une zone bleue visible sur l’appli indiquant désormais le périmètre « desservi » par les Gobee. De nombreuses villes en sont exclues (lire ci-dessous).

    Les usagers appelés à la patience
    Mais le second écueil est beaucoup plus grave : les vélos verts sont régulièrement cassés. « Les dégradations lourdes nous obligent à rapporter les vélos trop endommagés à notre entrepôt (…). Une réparation peut prendre une vingtaine de jours, c’est malheureusement autant d’indisponibilité pour les usagers. » La société dit avoir augmenté ses effectifs, avec « dix personnes dédiées à la récupération et la réparation des vélos à Lille ». Elle appelle ses fans à la patience, à communiquer sur l’appli la position des vélos cassés, et à « combattre l’incivilité en respectant le code de bonne conduite Gobee.bike. ». Et elle prévoit un retour « progressif » à un service normal, en fonction de l’état des vélos.

    #Lille #Gobee.bike #Gobee #vélo

    • Zone bleue pour les vélos verts

      C’est une sorte de grande botte, partant d’Haubourdin et s’achevant à Marquette en suivant le cours de la Deûle, et incluant en son centre 80 % de la ville de Lille. La nouvelle « zone bleue » visible sur l’application Gobee.bike, dite « zone desservie par Gobee.bike », représente un territoire pour le moins curieux. Elle exclut le quartier de Fives, ainsi qu’Hellemmes. Pas de Gobee non plus entre Marcq-en-Barœul (et son Grand Boulevard), La Madeleine, Mons, et Villeneuve-d’Ascq, des villes pourtant très cyclables. Au Nord, elle déborde un peu sur Lomme et Lambersart. Et au Sud, Elle renonce à Wattignies et Faches-Thumesnil.

      Les Gobee.bike roulent trop loin
      Cette zone bleue pour vélos verts a été mise en place après le constat d’une forte dispersion des vélos verts en libre-service dans la métropole lilloise. Le principe étant la liberté totale, les utilisateurs n’ont pas à les attacher à des bornes, comme les V’Lille. Mais, du coup, les Gobee cyclistes roulent. Et parfois trop loin, selon l’opérateur.
      Mais comment faire respecter une zone limitée, pour des vélos par définition sans attache ? Gobee.bike indique que la zone bleue est « indicative », et a pour but « de rassembler tous les vélos. » Ce tracé a été choisi d’après « les remarques des usagers et l’analyse de leurs besoins ». Il aura « vocation à s’étendre ». Les utilisateurs ne seront pas pénalisés s’ils doivent stationner en dehors.

  • Norman Gobbi: «È stato un errore assumere un italiano»

    Le parole del capo del Dipartimento delle istituzioni ticinese Norman Gobbi, intervistato da un quotidiano zurighese, sono diventate un caso che sta prendendo i contorni di una crisi diplomatica. Sabato è arrivata la risposta dell’ambasciatore italiano Marco del Panta: “Non ci risultava che gli italiani avessero il monopolio della corruzione".

    http://www.tvsvizzera.it/tvs/un-intervista-che-fa-polemica_-%C3%A8-stato-un-errore-assumere-un-italiano-/42953714
    #Tessin #racisme #xénophobie #Gobbi #Norman_Gobbi #Italie #migrants_italiens #Suisse

  • El COPLUTIC - Comité Plurinacional de Tecnologías de Información y Comunicación, en el marco de la Ley 164 de Telecomunicaciones y del Decreto Supremo 1793 y con el fin de recabar iniciativas en la elaboración del Plan de Implementación del Gobierno Electrónico presenta un borrador preliminar a las entidades públicas y a la sociedad en su conjunto.

    Agradecemos la participación de todos con el ánimo de construir colectivamente esta propuesta para el desarrollo tecnológico del Estado Plurinacional de Bolivia.

    La versión presentada podrá variar en el tiempo conforme se desarrolla la redacción del plan.

    http://coplutic.gob.bo

    #bolivia #gobierno_electrónico #tic

  • Turning wind into profit | UBPost News
    http://ubpost.mongolnews.mn/?p=10969

    Mongolia is “a renewable energy paradise,” according to asia.nikkei.com. In fact, Mongolia has winds capable of producing 946 terawatts of energy per hour (one terawatt equals 10 trillion watts). However, 95 percent of all energy in Mongolia comes from coal.
    By 2025, it is necessary to produce a minimum of 1,545 megawatts of energy to meet domestic demand,” said Chief of the Regulatory Authority for Policy Implementation of the Ministry of Energy Ts.Bayarbaatar. If the government actualizes policy projects in the energy sector, by 2030, renewable energy will conquer 30 percent of all energy production in Mongolia.
    Experts say Mongolia is perfect for producing renewable energy, and can take advantage of its resources to become an exporter.

    Première ferme d’éoliennes en fonction depuis avril 2013 à Salkhit (province de Darkhan)

    The 50 mw capacity Salkhit wind farm, the country’s first big source of renewable energy, was launched last year by Clean Energy LLC.


    sur http://inhabitat.com/the-salkhit-wind-farm-is-mongolias-first-major-wind-power-project

    Projets dans le Gobi méridional (Ömnögovi)…

    Umnugovi wind farm now in the works
    CleanTech is leading the construction of a 250 mw wind farm in Khanbogd soum of Umnugovi Province, 37 kilometers from Gashuunsukhait port. The construction of a wind power plant will start next spring. This project will be developed in two stages. The first stage, building a 102 mw power source, will be launched in six months. CleanTech is developing an investment contract with HappyWind Holding (Sweden) and General Electric (USA), said an expert from the company. The power plant’s estimated cost will be 170 million USD.
    Sinohydro, a leading construction company from China, is working on the construction of another wind farm in Khanbogd soum.

    … et le Gobi oriental (Dornogovi)…

    A 52 mw wind power plant will be built 15 kilometers from Sainshand in Dornogovi Province. “Since an investment contract with Ferrostaal of Germany was signed in February 2014, much work has been done. Domestic companies are working on landscape research. Construction of a wind power plant will start in spring next year, and will take 18 months,” said Director of Sainshand Wind Park R.Davaanyam.

    … et de très ambitieux projets.

    The main principles of the Asian Supergrid project “#Gobitech” are to build big wind farms in the Mongolian Gobi and export energy to China, Japan and South Korea. Mongolia and Russia can export their produced energy to these three countries using transmission lines.
    Last month, the Ministry of Energy organized a forum on “Renewable Energy in East Asia: Gobitech and the Super Network of Asian Power ,” which the Mongolian President attended.
    Mongolia has a certain initiative, which is called ‘Gobitech,’ to become an active user of the renewable energy of the Gobi,”said President Ts.Elbegdorj.
    Within the “Gobitech” project, there is the possibility of constructing solar and wind power plants with a capacity of 50 gigawatts each. Project experts report that Mongolia will benefit most from the projects. Over a span of 16 years, Mongolia could earn nine billion USD, create 880,000 jobs, and build better roads by engaging in this project. There is a 100 percent chance of actualizing this project here report experts. The total cost of the project would be 237 billion USD, but the Gobi has resources capable of producing 2,600 terawatts of solar and wind energy per hour.

  • #Archive.org présente aussi le fabuleux Deep Red (Profondo Rosso) de Dario Argento, 1975.
    http://www.archive.org/details/DeepRed_16-9

    Si vous ne l’avez jamais vu, vous pouvez y aller : c’est un pur chef-d’œuvre. Autant le reste de Archive.org, c’est essentiellement de la petite Série B, autant là, c’est un authentique grand film de cinéma (pas seulement dans son genre, le giallo).

    Vous avez #Dario_Argento, #David_Hemmings, #Turin et la musique des #Goblins...

    J’ai revu le film il y a quelques années à la Cinémathèque, en présence de Dario Argento. Heureux de voir le film sur grand écran dans le cadre d’une rétrospective en hommage au bonhomme.

    #film #cinéma_barré