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Le Louvre, toujours plus accueillant.
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Le Louvre, toujours plus accueillant.
Boris Johnson compares Ukrainian resistance to invasion to UK vote for Brexit | The Independent
▻https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/boris-johnson-ukraine-russia-brexit-b2039615.html
Boris Johnson has compared Ukrainian resistance to Russia to Britain voting to leave the European Union, in highly controversial comments at the Conservative spring conference.
The prime minister also became the latest in a string of ministers to suggest that the seriousness of the situation in Ukraine should bring a halt to debates in Britain over supposedly “#woke” issues like preferred pronouns and the removal of statues linked to slavery. (...)
“Now is the time to end the culture of self-doubt, the constant self-questioning and introspection, the ludicrous debates about language, statues and pronouns.
(...) Brexit minister Jacob Rees-Mogg said the Ukraine crisis was “a reminder that the world is serious, and that there are serious things to be discussed and serious and difficult decisions for politicians to take, whether this is about reopening and having new licences for oil wells in the North Sea, or whether it is about getting away from the wokery that has beset huge sections of society”.
Conservatives should refuse to adopt “socialist” language like saying “chair” instead of “chairman” and go back to saying Peking rather than Beijing, said Rees-Mogg (...)
“We should be robust about how we use language. If we just cede the ground, then wokery advances.
Comme le dit un certain Mike #Godwin :
Drawing Bayesian inferences after extensive sampling, I’ve determined that it’s 99-percent certain that anyone who uses “woke” as pejorative will turn out to be a fuckhead. Please don’t blame me for pointing this out—it’s just science.
Nancy Pearl sur Twitter : « This made me smile on a rainy Seattle evening - » / Twitter
▻https://twitter.com/Nancy_Pearl/status/1451742621592784900
Inheritance – Forthright Magazine
▻http://forthright.net/2021/08/12/inheritance
Though anthropomorphized (that is, to ascribe to God relatable human traits for the purpose of comprehension), the Bible states or implies many “conversations” between those three we know as Father, Son and Spirit.
#Godspeed_You_Black_Emperor sort aujourd’hui, je crois bien, un nouvel album.
▻https://godspeedyoublackemperor.bandcamp.com
▻https://cstrecords.com/products/godspeed-you-black-emperor-g_d-s-pee-at-state-s-end
#Police attitude, 60 ans de - Documentaire
Ce film part d´un moment historique : en 2018-2019, après des affrontements violents entre forces de l´ordre et manifestants, pour la première fois la conception du maintien de l´ordre a fait l´objet de très fortes critiques et d´interrogations insistantes : quelle conception du maintien de l´ordre entraîne des blessures aussi mutilante ? N´y a t-il pas d´autres manières de faire ? Est-ce digne d´un État démocratique ? Et comment font les autres ? Pour répondre à ces questions, nous sommes revenus en arrière, traversant la question du maintien de l´ordre en contexte de manifestation depuis les années 60. Pas seulement en France, mais aussi chez nos voisins allemands et britanniques, qui depuis les années 2000 ont sérieusement repensé leur doctrine du maintien de l´ordre. Pendant ce temps, dans notre pays les autorités politiques et les forces de l´ordre, partageant la même confiance dans l´excellence d´un maintien de l´ordre « à la française » et dans le bien-fondé de l´armement qui lui est lié, ne jugeaient pas nécessaire de repenser la doctrine. Pire, ce faisant c´est la prétendue « doctrine » elle-même qui se voyait de plus en plus contredite par la réalité d´un maintien de l´ordre musclé qui devenait la seule réponse française aux nouveaux contestataires - lesquels certes ne rechignent pas devant la violence, et c´est le défi nouveau qui se pose au maintien de l´ordre. Que nous apprend in fine cette traversée de l´Histoire ? Les approches alternatives du maintien de l´ordre préférées chez nos voisins anglo-saxons ne sont sans doute pas infaillibles, mais elles ont le mérite de dessiner un horizon du maintien de l´ordre centré sur un rapport pacifié aux citoyens quand nous continuons, nous, à privilégier l´ordre et la Loi, quitte à admettre une quantité non négligeable de #violence.
▻https://www.dailymotion.com/video/x7xhmcw
If one God created us all – Forthright Magazine
▻http://forthright.net/2020/06/29/if-one-god-created-us-all
The prophet Malachi uses a series of three questions to accuse the people of Israel of breaking their covenant with God. The first two are rhetorical questions, that is, the answers are obvious.
#God
Zero, one, two, Freddy’s coming for you
▻https://hownot2code.com/2020/04/03/zero-one-two-freddys-coming-for-you
This post continues the series of articles, which can well be called “horrors for developers”. This time it will also touch upon a typical pattern of typos related to the usage of numbers 0, 1, 2. The language you’re writing in doesn’t really matter: it can be C, C++, C#, or #java. If you’re using … Continue reading Zero, one, two, Freddy’s coming for you
#Tips_and_tricks #ADAPTIVE_Communication_Environment_ACE_ #Asterisk #audacity #Bugs_in_C#_projects #C# #C++ #C++bugs #CMake #Coin3D #Godot_Engine #ITK #Java_bugs #libreoffice #Open_CASCADE_Technology #OpenCOLLADA #OpenCV #PDFium #programming #Quake-III-Arena #ReactOS #Trans-Proteomic_Pipeline #Visualization_Toolkit_VTK_ #xnu_kernel
►https://1.gravatar.com/avatar/a7fa0bb4ebff5650d2c83cb2596ad2aa?s=96&d=identicon&r=G
Corona Chroniques, #Jour23 - davduf.net
►http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour23
Le vieil homme est une icône, au sens religieux et informatique, une pop star déchue, mais mondiale, et chacun lui offre des cœurs colorés qui montent au ciel, des pokes et des vas-y, et des questions qu’il esquive soigneusement. Au Japon, il a ses fans : un commentaire sur deux est indéchiffrable, venu de loin. Grand-père répète : « Le #virus est une communication : comme ce qu’on est en train de faire… dont on ne va pas mourir, mais peut-être qu’on n’arrive pas à bien en vivre. » Et le voila, en grande forme, qui glisse sur son terrain de jeu : la théorie de l’information, celle qui fait qu’on est venu l’écouter, 90 minutes, où, enfin, on s’accorde voyage dans la pensée et répit depuis son canapé. LCI, dit-il, c’est une fois le matin, une fois le soir, et c’est assez, trop de langage et pas assez de parole, trop de rhétorique et pas assez de vrai, même les courbes de morts de la télévision sonnent faux : « le #Capitalisme, c’est la croissance ; l’#information, aussi, veut toujours aller de l’avant. Elle ne veut pas penser en arrière ».
À la fin de l’Insta conversation, tout le monde se remercie, on a même droit à un bonus, live, on voit un bout de son bureau, au sol, des tas de photos, des bouts de scénario. Un commentaire clignote : « Thank God, you can’t affect Jean-Luc #Godard »
Joy in God’s presence | Forthright Fellowship Room
▻http://fellowshiproom.com/joy-in-gods-presence
The church is the dwelling place of God today. The church is not a physical building. It is a spiritual building where the saints abide in Christ and where God is present.
#Crises sociales, crises démocratiques, crise du #néolibéralisme
21 OCTOBRE 2019
PAR #ROMARIC #GODIN
Les tensions sociales dans le monde ont un point commun : le rejet des #inégalités et de la perte de contrôle démocratique. Le moteur de la #contestation pourrait bien être la perte de pertinence face aux défis actuels du néolibéralisme, qui aggrave sa propre #crise et ouvre la porte à l’affrontement.
Les militaires dans les rues de Santiago du #Chili, la place Urquinaona de #Barcelone en flammes, des barricades qui hérissent les rues de #Beyrouth… Pendant que la France politique et médiatique se passionne pour un voile, le monde semble s’embraser. Car ces scènes d’#émeutes violentes qui ont marqué les derniers jours ne sont pas isolées. Elles viennent après des scènes similaires en #Équateur, en #Haïti (où le soulèvement populaire se poursuit), en #Irak, en #Égypte, en #Indonésie, à #Hong_Kong, en #Colombie… Sans compter les mouvements moins récents au Zimbabwe, au Nicaragua, en Roumanie et en Serbie durant l’hiver dernier ou, bien sûr, le mouvement des #gilets_jaunes en France.
Évidemment, il est possible de ne voir dans tous ces événements que des mouvements locaux répondant à des cas précis : la pauvreté endémique en Haïti, la persistance du militarisme de la droite chilienne, la dollarisation partielle ou totale des économies équatorienne et libanaise, le refus de l’#Espagne de reconnaître l’existence d’une « question catalane » ou encore l’aspiration démocratique de Hong Kong. Toutes ces explications sont justes. Mais sont-elles suffisantes ? Les mouvements sociaux ou démocratiques locaux ont toujours existé, mais qu’on le veuille ou non, la particularité du moment est bien qu’ils surgissent au même moment. Immanquablement, cet aspect contemporain des #révoltes sur les cinq continents amène à penser qu’il existe bien un lien entre elles.
Le néolibéralisme veut vivre et aggrave sa propre crise
Ce lien pourrait bien se trouver dans la grande crise dans laquelle le monde est entré en 2007-2008. Au-delà de ce qu’en retiennent la plupart des observateurs, le « grand krach » qui a suivi la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, cette crise est bien plus profonde et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours. Car ce n’est pas une simple crise financière ou économique, c’est la crise d’un mode de gestion du capitalisme, le néolibéralisme, qui se fonde sur la mise au service du capital de l’État, la financiarisation de l’économie et la marchandisation de la société.
Comme celle des années 1930 ou 1970, la crise actuelle remet en cause profondément le fonctionnement contemporain du capitalisme. Ces crises sont souvent longues et accompagnées de périodes de troubles. Comme l’a montré l’historien Adam Tooze dans Le Déluge (Les Belles Lettres, 2015), la crise de 1929 n’est pas le début d’une perturbation du capitalisme, laquelle a commencé pendant la Première Guerre mondiale et n’a réellement trouvé son issue qu’après cette Grande Guerre. Quant au néolibéralisme, il ne s’est imposé que dans les années 1990, vingt ans après le début de la crise de l’ancien paradigme.
Aujourd’hui encore, la crise est longue et s’approfondit à mesure que le néolibéralisme se débat pour ne pas mourir. Or en voulant survivre, il pousse le monde dans l’abîme. Car, certes, le néolibéralisme a survécu au choc de 2008 et il a même pu revenir après 2010 pour proposer comme solutions au monde l’austérité budgétaire et les « réformes structurelles » visant à détruire les protections des travailleurs et des plus fragiles. Mais en cherchant à rester dominant, le néolibéralisme a encore approfondi sa propre crise.
Le premier salut de ce système économique mondial a été en effet une fuite en avant dans la croissance menée principalement par un régime chinois soucieux de continuer à alimenter la demande occidentale, dont vit son système économique. Et cette fuite en avant s’est traduite par une surproduction industrielle inouïe qui n’est pas pour rien dans la dégradation brutale de la situation climatique actuelle. Quelques chiffres le prouveront aisément. La Chine produit en deux ans plus d’acier que le Royaume-Uni, qui fut longtemps le premier producteur mondial, en 150 ans et plus de ciment que les États-Unis au cours de tout le XXe siècle. Cette stratégie a échoué. Elle a conduit à un ajustement de l’économie chinoise qui a frappé directement ses fournisseurs émergents, du Brésil à l’Argentine en passant par l’Équateur et le Venezuela. Tous ont vu disparaître la manne des matières premières et ont dû ajuster leurs politiques.
L’autre moteur de la sauvegarde du néolibéralisme a été la politique monétaire conçue comme un moyen d’éviter toute relance budgétaire dans les pays occidentaux, mais qui, en réalité, n’est parvenue à sauver que le secteur financier et les grands groupes multinationaux. Ce plan de sauvetage du néolibéralisme a profondément échoué. La croissance mondiale n’a pas redécollé et la productivité est au plus bas malgré la « révolution technologique ». Le secteur privé investit trop peu et souvent mal. Depuis quelques mois, l’économie mondiale est entrée dans une phase de nouveau ralentissement.
Dans ces conditions, l’application continuelle des réformes néolibérales pour sauvegarder les marges des entreprises et les revenus des plus riches a eu également un effet aggravant. On l’a vu : les profits sont mal ou peu investis, la productivité ne cesse de ralentir et la richesse à partager est donc moins abondante. Mais puisque, pour réagir à ce ralentissement, on donne encore la priorité aux riches et aux entreprises, donc à ceux qui investissent mal ou peu, alors les inégalités se creusent encore plus. Dans cette logique, dès qu’un ajustement doit avoir lieu, on réclame aux plus modestes une part d’effort plus importante : par une taxe proportionnelle comme celle sur les appels Whatsapp au Liban, par la fin des subventions pour les carburants en Équateur ou en Haïti ou encore par la hausse du prix des transports publics au Chili. Toutes ces mesures touchent de plein fouet les besoins des populations pour travailler et générer des revenus.
Quand bien même le différentiel de croissance rapprocherait les économies émergentes de celles de pays dits plus avancés et ainsi réduirait les inégalités au niveau mondial, dans tous les pays, les inégalités nationales se creusent plus que jamais. C’était le constat que faisait l’économiste Branko Milanović dans Inégalités Mondiales (2016, traduit par La Découverte en 2018) qui y voyait un retour de la question des classes sociales. C’est donc bien à un retour de la lutte de classes que l’on assiste au niveau mondial.
Longtemps, on a pensé que la critique du néolibéralisme était un « privilège de riches », réservée aux pays les plus avancés qui ne connaissaient pas les bienfaits de ce système. D’une certaine façon, la hausse des inégalités était le prix à payer pour le développement. Et il fallait l’accepter au nom de ces populations que l’on sortait de la misère. Mais ce discours ne peut plus fonctionner désormais et c’est la nouveauté de la situation actuelle. La contestation atteint les pays émergents. Le coup d’envoi avait été donné dès 2013 au Brésil, juste après le retournement du marché des matières premières, avec un mouvement social inédit contre les mesures de Dilma Rousseff prévoyant une hausse du prix des transports publics. Désormais, la vague s’intensifie et touche des pays qui, comme le Chili, ont longtemps été présentés par les institutions internationales comme des exemples de réussite et de stabilité.
Dans ces pays émergents, le ressort du néolibéralisme s’est aussi brisé. Son besoin de croissance et de concurrence le mène dans l’impasse : alors que la croissance est moins forte, la réalité des inégalités apparaît tandis que les hausses passées du niveau de vie font perdre de la compétitivité dans un contexte de ralentissement du commerce mondial. Le mirage d’un rattrapage des niveaux de vie avec les pays les plus avancés, la grande promesse néolibérale, disparaît avec les mesures déjà citées. Aucune solution n’est proposée à ces populations autre qu’une nouvelle paupérisation.
Le retour de la question sociale
Mais le néolibéralisme n’en a que faire. Enfermé dans sa logique de croissance extractiviste et comptable, il s’accroche à ses fantômes : la « théorie du ruissellement », la courbe de Laffer ou encore le « théorème de Coase » voulant que les questions de justice distributive doivent être séparées de la réalité économique. Il le fait grâce à un autre de ses traits saillants : « l’encadrement » de la démocratie. « L’économique » ne saurait relever du choix démocratique, il doit donc être préservé des « affects » de la foule ou, pour reprendre le mot devenu célèbre d’Emmanuel Macron, de ses « passions tristes ». Mais cet enfermement est de moins en moins possible alors que les inégalités se creusent et que la crise climatique s’exacerbe. Après cinq décennies de démocratie encadrée, les populations réclament que l’on prenne en compte leurs urgences et non plus celles des « marchés » ou des « investisseurs ».
La crise actuelle du néolibéralisme a donc trois faces : une crise écologique, une crise sociale et une crise démocratique. Le système économique actuel est incapable de répondre à ce qui devient trois exigences profondes. Face à l’urgence écologique, il propose de répondre par les marchés et la répression fiscale de la consommation des plus faibles. Face à l’urgence sociale et démocratique, la réponse est l’indifférence. Car en réalité, répondre à ces demandes supposerait un changement profond de paradigme économique.
Investir pour le climat supposerait ainsi de réorienter entièrement les investissements et de ne plus fonder l’économie uniquement sur une croissance tirée par les bulles immobilières et financières. Cela supposerait donc une remise à plat complète du système de création monétaire, ce qui est en germe dans le Green New Deal proposé aux États-Unis et qui effraie tant les économistes néolibéraux. Car, dès lors, la transition climatique ne se fera plus contre les classes sociales fragilisées mais avec elles. En assurant une redistribution massive des ressources au détriment des plus riches, on donnera ainsi aux classes les plus modestes les moyens de vivre mieux sans détruire la planète. Enfin, une association plus étroite des populations aux décisions permettrait de contrôler que ces dernières ne se font pas pour l’avantage des plus riches et du capital, mais bien de l’intérêt commun. Or, c’est précisément ce que le néolibéralisme a toujours rejeté : cette capacité de la démocratie à « changer la donne » économique. Précisément ce dont le monde a besoin aujourd’hui.
Autrement dit : ces trois urgences et ces trois exigences sont profondément liées. Reposer la question sociale, c’est nécessairement aujourd’hui poser une question démocratique et écologique. Mais comme ce changement est profondément rejeté par le néolibéralisme et les États qui sont acquis à sa logique, il ne reste alors que la rue pour exprimer son besoin. C’est ce qui est sur le point de se cristalliser aujourd’hui. Selon les régions, les priorités peuvent être différentes, mais c’est bien un même système qui est remis en cause, ce néolibéralisme global. Au reste, tous les mouvements connaissent une évolution où la question démocratique et sociale se retrouve, parfois avec des préoccupations écologiques conscientes. Partout, donc, la contestation est profonde et touche au système économique, social et politique.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux samedi 19 octobre, on voit des policiers espagnols frappant les manifestants indépendantistes catalans dans les rues de Barcelone. Sur le mur, un graffiti en catalan se détache : « aço és llutta de classe », « ceci est une lutte de classe ». Derrière la question nationale catalane s’est toujours placée la revendication d’une société plus juste et redistributive. Lorsque frappe la répression, cette réalité reprend le dessus. La volonté de reprendre le contrôle démocratique en Catalogne traduit aussi des priorités sociales et écologiques (un des condamnés par la justice espagnol, Raül Romeva, a été un élu écologiste avant de rejoindre le mouvement indépendantiste).
En France, le mouvement des gilets jaunes ne s’est pas arrêté à une simple « jacquerie fiscale » et la fin de la hausse de la taxe carbone n’a pas mis fin au mouvement. Ce dernier a remis en cause la pratique démocratique du pays et la politique anti-redistributive du gouvernement et le mouvement a même rejoint les mouvements écologistes, comme l’a montré l’occupation d’Italie 2 début octobre. Les angoisses de « fin du mois » et de « fin du monde » commencent à converger. En Équateur, la situation est assez comparable : la lutte contre la fin des subventions à l’essence a permis de mettre en avant l’ampleur des inégalités touchant les populations autochtones, lesquelles sont depuis des années en révolte contre la logique extractiviste de gouvernements à la recherche de dollars.
Au Liban, où sept personnes détiennent l’équivalent d’un quart du PIB, le rejet du plan de « réformes » prévoyant taxes pour les plus pauvres et privatisations s’est aussi accompagné d’un rejet du gouvernement qui, pourtant, regroupe l’essentiel des partis du pays. Ce lien entre mouvement social et démocratisation est également évident au Chili. À Hong Kong, la contestation démocratique contre un régime chinois qui cherche à tout prix à cacher la crise de son modèle économique a pris un tournant social évident.
Cette crise n’est qu’un début. Rien ne permet d’espérer que cette crise néolibérale se règle rapidement, bien au contraire. Aux pressions sociales vont s’ajouter les catastrophes climatiques à répétition, comme celles qu’ont connues les Caraïbes depuis quelques années, qui ne feront que dégrader les conditions sociales. Surtout, les États semblent incapables de trouver d’autres solutions que celles issues du bréviaire néolibéral. Certes, en Équateur ou au Liban, les manifestants ont obtenu satisfaction avec le retrait des projets contestés. Au Liban, une mesure redistributive, une taxe sur les bénéfices bancaires a même été accordée. Mais ces victoires sont fragiles et, comme on l’a vu, elles n’épuisent ni les problèmes sous-jacents, ni les revendications démocratiques.
Confronté à ce conflit permanent et à la contestation de son efficacité, le néolibéralisme pourrait alors se durcir et se réfugier derrière la « violence légitime » de l’État pour survivre. Comme Emmanuel Macron en France qui justifie toutes les violences policières, Pedro Sánchez en Espagne, qui n’a visité que des policiers blessés à Barcelone ce 21 octobre ou Sebastián Piñera, le président chilien invité du G7 de Biarritz en septembre, qui a fait ses annonces sous le regard de militaires comme jadis Augusto Pinochet… Ce dernier a ouvertement déclaré : « Nous sommes en guerre », à propos des manifestants. La guerre sociale devient donc mondiale et elle implique le néolibéralisme et ses défenseurs contre ses opposants.
Devant la violence de cette guerre et l’incapacité des gouvernants à dépasser le néolibéralisme, on assisterait alors à une convergence du néolibéralisme, autrement dit de la défense étatique des intérêts du capital, avec les mouvements néofascistes et nationalistes, comme cela est le cas depuis longtemps déjà dans les anciens pays de l’Est ou, plus récemment, dans les pays anglophones, mais aussi désormais en Inde et en Chine. Le besoin de stabilité dont le capital a si impérieusement besoin ne pourrait alors être acquis que par une « militarisation » de la société qui accompagnerait sa marchandisation. Le néolibéralisme a prouvé qu’il n’était pas incompatible avec cette évolution : son laboratoire a été… le Chili de Pinochet, un pays alors verrouillé pour les libertés, mais fort ouvert aux capitaux étrangers. Ce retour de l’histoire pourrait être un présage sinistre qui appelle désormais à une réflexion urgente sur la construction d’une alternative sociale, écologique et démocratique.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/211019/crises-sociales-crises-democratiques-crise-du-neoliberalisme?onglet=full
Glory for marriage
▻http://randalmatheny.com/glory-marriage
God created man and woman and joined them in marriage. Needs are met mutually as each serves the other. The family is the basis of all good society. Marriage holds many blessings. Bless the Lord for his gift of uniting man and woman together!
L’attraction mexicaine
Joani Hocquenghem
▻https://lavoiedujaguar.net/L-attraction-mexicaine
L’attraction mexicaine, l’incroyable Mexique, l’envers de la conquête : l’hospitalité hallucinée de l’empereur Moctezuma attribuant à l’émigrant le rang d’un dieu, elle n’apparaît pas à l’école.
Cependant que Cortès et ses successeurs ratiboisent rapidement les Indes occidentales — on a quatorze ans et c’est le programme d’histoire au lycée —, en classe de français, le nouveau monde apparaît sur la route où Montaigne méditatif chemine vers Rouen, sous la forme d’un groupe de sauvages qui vont voir le roi Charles IX — ces émigrants-ci sont des échantillons exotiques, des roitelets de la France antarctique, comme on a appelé l’Amazonie. Montaigne note fiévreusement leur premier interview, leurs impressions de voyage, ce que nous leur inspirons, ce qu’ils nous inspirent : « ... quelqu’un en demanda leur avis, et voulut savoir d’eux ce qu’ils y avaient trouvé de plus admirable, ils répondirent trois choses, d’où j’ai perdu la troisième et en suis bien marri ; mais j’en ai encore deux en mémoire... »
La première était que les Suisses de la garde, grands et forts, obéissent à un roi enfant au lieu qu’on choisisse entre eux le souverain, et la deuxième qu’il y ait chez nous des gens « gorgés de toutes sortes de commodités » sans que leurs « moitiés » (ainsi nomment-ils leur semblables) qui mendient à leur porte « ne les prissent à la gorge ou missent le feu à leurs maisons ». (...)
#Mexique #Montaigne #Hugo #1968 #Artaud #Álvarez_Bravo #Diego_Rivera #Trotski #André_Breton #Godard #Clastres #Lowry #Traven #Chiapas #zapatisme
Pourquoi Macron abuse des références à la Seconde Guerre mondiale
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/190519/pourquoi-macron-abuse-des-references-la-seconde-guerre-mondiale
Depuis la campagne présidentielle, et plus encore depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », le chef de l’État et des membres de son gouvernement multiplient les parallèles douteux. Un procédé communément appelé « loi de Godwin », qui relève en creux la faiblesse de certains discours politiques.
#EXÉCUTIF #Godwin,_gilets_jaunes,_seconde_guerre_mondiale,_Histoire,_exécutif,_élections_européennes,_Emmanuel_Macron,_A_la_Une
Paralyzed by indecision : 1 Kings 18.21 | Fellowship Room
▻http://fellowshiproom.com/indecision-1kgs18-21
The people of Israel desired to have both God and Baal. Elijah brought them to a point of decision. They must choose. The Lord would not allow them not to choose.
#Bible #Christianity #God #decision
Why Everyone Working On A Product Needs To Be Aware Of The Voice Of The Customer
▻https://hackernoon.com/why-everyone-working-on-a-product-needs-to-be-aware-of-the-voice-of-the-
Nichole Elizabeth DeMeré B2B #saas Consultant (right) and Poornima Vijayashanker, Founder of Femgineer (left)Interview with Nichole Elizabeth DeMeré B2B SaaS ConsultantI am the self-appointed family travel agent. Though if you ask my partner and the rest of my family members they’d agree that I am the best person for the job.Why?Because over the years I have become adept at making sure I don’t overlook the details when planning a vacation — you know where the devil hides! And who wants the devil to turn up on their vacation?!Unless of course, it’s a blue devil ;) #marchmadness #godukeI take the time to read through ALL the descriptions and fine print, talk to customer support agents to find out if there are any additional fees, and make sure that family members who have accessibility needs like (...)
#customer-engagement #customer-service #customer-experience #customer-success
When the glory of God returned – Forthright Magazine
▻http://forthright.net/2019/04/02/glory-god-returned
God’s glory would remain in his house through many difficult days. But a time came when no repentance was forthcoming, and a cleansing needed to occur. The last resort, a carrying away of the people into captivity, had already begun. Soon the house would be toppled by foreign invaders.
His name is awe-inspiring : Psalm 111.9 | Fellowship Room
▻http://fellowshiproom.com/his-name-is-awe-inspiring-psalm-111-9
This acrostic wisdom psalm acknowledges the greatness of God’s good deeds, as well as his precepts, v. 7, which should be “faithfully and properly carried out” v. 8b NET. Redemption is in his covenant. All this makes his name inspire deepest respect by those who study and treasure his works, v. 2b.
He was not mentioned but he was there – Forthright Magazine
▻http://forthright.net/2019/03/14/he-was-there
The book of Esther and the lives of the people mentioned therein illustrate some powerful biblical principles.
Why Satoshi Nakamoto could be #god ?
▻https://hackernoon.com/why-satoshi-nakamoto-could-be-god-4ae1dfc19979?source=rss----3a8144eabfe
Why Satoshi Nakamoto could be God ?Coincidence is God’s way of remaining anonymous.-Albert EinsteinBlockchain could be more universal than The Theory of General Relativity. In fact it could be the solution to the #life’s biggest unanswered question as to How Life works, why does the universe behave the way it does.While Albert Einstein explains that all motion must be defined relative to a frame of reference and that space and time are relative, rather than absolute concepts. Einstein’s theory explains the how and the what but not the why ?I have always been intrigued by the Hindu Philosophy of Trimuti which explains that the universe is largely the result of three different cosmic forces , the creator represented by the deity Brahma, the preserver represented by the deity Krishna , and the (...)
How Russia Hacked U.S. Politics With Instagram Marketing – Foreign Policy
►https://foreignpolicy.com/2018/12/17/how-russia-hacked-us-politics-with-instagram-marketing
While the message itself was not aimed at swaying voters in any direction, researchers now believe it served another purpose for the Russian group: It boosted the reach of its account, likely won it new followers, and tried to establish the account’s bona fides as an authentic voice for the black community.
That advertising pitch was revealed in a report released Monday by the Senate Intelligence Committee and produced by the cybersecurity firm New Knowledge. The report provides the most comprehensive look to date at the Kremlin’s attempt to boost Trump’s candidacy and offers a surprising insight regarding that campaign: Moscow’s operatives operated much like digital marketers, making use of Instagram to reach a huge audience.
By blending marketing tactics with political messaging, the Internet Research Agency (IRA) established a formidable online presence in the run-up to the 2016 election (and later), generating 264 million total engagements—a measure of activity such as liking and sharing content—and building a media ecosystem across Facebook and Instagram.
The authors of the report believe @blackstagram__ served as a vehicle for Kremlin propaganda targeting the American black community, skillfully adopting the language of Instagram, where viral marketing schemes exist side by side with artfully arranged photographs of toast.
As Americans streamed to the polls on Nov. 8, 2016, @blackstagram__ offered its contribution to the Kremlin’s campaign to depress turnout, borrowing a line from a Michael Jackson song to tell African-Americans that their votes didn’t matter: “Think twice before you vote. All I wanna say is that they don’t really care about us. #Blacktivist #hotnews.”
While the effect of the IRA’s coordinated campaign to depress voter turnout is difficult to assess, the evidence of the group’s online influence is stark. Of its 133 Instagram accounts, 12 racked up more than 100,000 followers—the typical threshold for being considered an online “influencer” in the world of digital marketing. Around 50 amassed more than 10,000 followers, making them what marketers call “micro-influencers.”
These accounts made savvy use of hashtags, built relationships with real people, promoted merchandise, and targeted niche communities. The IRA’s most popular Instagram accounts included pages devoted to veterans’ issues (@american.veterans), American Christianity (@army_of_jesus), and feminism (@feminism_tag).
In a measure of the agency’s creativity, @army_of_jesus appears to have been launched in 2015 as a meme account featuring Kermit the Frog. It then switched subjects and began exclusively posting memes related to the television show The Simpsons. By January 2016, the account had amassed a significant following and reached its final iteration with a post making extensive use of religious hashtags: ““#freedom #love #god #bible #trust #blessed #grateful.” It later posted memes comparing Democratic presidential nominee Hillary Clinton to Satan.
“The Internet Research Agency operated like a digital marketing agency: develop a brand (both visual and voice), build presences on all channels across the entire social ecosystem, and grow an audience with paid ads as well as partnerships, influencers, and link-sharing,” the New Knowledge report concludes. “Instagram was perhaps the most effective platform.”
How Russia Hacked U.S. Politics With Instagram Marketing – Foreign Policy
►https://foreignpolicy.com/2018/12/17/how-russia-hacked-us-politics-with-instagram-marketing
The Internet Research Agency took to the photo-sharing network to boost Trump and depress voter turnout.
Donald Trump as U.S. president, Kremlin operatives running a digital interference campaign in American politics scored a viral success with a post on Instagram.
The post appeared on the account @blackstagram__, which was in fact being run by the Internet Research Agency, a Kremlin-linked troll farm that U.S. authorities say orchestrated an online campaign to boost Trump’s candidacy in 2016. It racked up 254,000 likes and nearly 7,000 comments—huge numbers for the Kremlin campaign.
But oddly, the post contained no political content.
Instead, it repurposed an ad for a women’s shoe, with a photo of women of different skin tones wearing the same strappy high heel in different colors. The caption pitched the shoes as a symbol of racial equality: “All the tones are nude! Get over it!”
While the message itself was not aimed at swaying voters in any direction, researchers now believe it served another purpose for the Russian group: It boosted the reach of its account, likely won it new followers, and tried to establish the account’s bona fides as an authentic voice for the black community.
That advertising pitch was revealed in a report released Monday by the Senate Intelligence Committee and produced by the cybersecurity firm New Knowledge. The report provides the most comprehensive look to date at the Kremlin’s attempt to boost Trump’s candidacy and offers a surprising insight regarding that campaign: Moscow’s operatives operated much like digital marketers, making use of Instagram to reach a huge audience.
By blending marketing tactics with political messaging, the Internet Research Agency (IRA) established a formidable online presence in the run-up to the 2016 election (and later), generating 264 million total engagements—a measure of activity such as liking and sharing content—and building a media ecosystem across Facebook and Instagram.
That campaign sought to bring Russian political goals into the mainstream, exacerbate and inflame divisions in American society, and blur the line between truth and fiction, New Knowledge’s report concludes.
Amid the intense discussion of Russian interference in the 2016 election, investigators probing that campaign had devoted relatively little attention to Instagram until now. But following their exposure in 2016 and early 2017, the IRA’s operatives shifted resources to Instagram, where their content often outperformed its postings on Facebook. (Instagram is owned by Facebook.)
Of the 133 Instagram accounts created by the IRA, @blackstagram__ was arguably its most successful, with more than 300,000 followers. Its June 2017 ad for the shoe, made by Kahmune, was the most widely circulated post dreamed up by the Kremlin’s operatives—from a total of some 116,000. (The shoe continues to be marketed by Kahmune. Company officials did not respond to questions from Foreign Policy.)
The authors of the report believe @blackstagram__ served as a vehicle for Kremlin propaganda targeting the American black community, skillfully adopting the language of Instagram, where viral marketing schemes exist side by side with artfully arranged photographs of toast.
As Americans streamed to the polls on Nov. 8, 2016, @blackstagram__ offered its contribution to the Kremlin’s campaign to depress turnout, borrowing a line from a Michael Jackson song to tell African-Americans that their votes didn’t matter: “Think twice before you vote. All I wanna say is that they don’t really care about us. #Blacktivist #hotnews._”
Special counsel Robert Mueller and his team of investigators have secured indictments against the Internet Research Agency’s owner, Yevgeny Prigozhin, and a dozen of its employees.
While the effect of the IRA’s coordinated campaign to depress voter turnout is difficult to assess, the evidence of the group’s online influence is stark. Of its 133 Instagram accounts, 12 racked up more than 100,000 followers—the typical threshold for being considered an online “_influencer” in the world of digital marketing. Around 50 amassed more than 10,000 followers, making them what marketers call “micro-influencers.”
These accounts made savvy use of hashtags, built relationships with real people, promoted merchandise, and targeted niche communities. The IRA’s most popular Instagram accounts included pages devoted to veterans’ issues (@american.veterans), American Christianity (@army_of_jesus), and feminism (@feminism_tag).
In a measure of the agency’s creativity, @army_of_jesus appears to have been launched in 2015 as a meme account featuring Kermit the Frog. It then switched subjects and began exclusively posting memes related to the television show The Simpsons. By January 2016, the account had amassed a significant following and reached its final iteration with a post making extensive use of religious hashtags: “#freedom #love #god #bible #trust #blessed #grateful. ” It later posted memes comparing Democratic presidential nominee Hillary Clinton to Satan.
“The Internet Research Agency operated like a digital marketing agency: develop a brand (both visual and voice), build presences on all channels across the entire social ecosystem, and grow an audience with paid ads as well as partnerships, influencers, and link-sharing,” the New Knowledge report concludes. “Instagram was perhaps the most effective platform.”
Monday’s report, which was published alongside another by researchers at the University of Oxford and the network analysis firm Graphika, is likely to increase scrutiny of social media platforms. The New Knowledge report accuses technology firms of possibly misleading Congress and says companies have not been sufficiently transparent in providing data related to the Russian campaign.
Les deux rapports (pdf)
New Knowledge
The Tactics & Tropes of the Internet Research Agency
▻https://disinformationreport.blob.core.windows.net/disinformation-report/NewKnowledge-Disinformation-Report-Whitepaper.pdf
University of Oxford and Graphika
Computational Propaganda Research Project
The IRA, Social Media and Political Polarization in the United States, 2012-2018
▻https://comprop.oii.ox.ac.uk/wp-content/uploads/sites/93/2018/12/IRA-Report-2018.pdf
C’est une impression ou bien ces nombres de followers sont ridiculement faibles, par rapport à la prétention affichée de faire basculer la présidentielle américaine ?
reprise par le Guardian
But two new analyses of the Russian online propaganda campaign by the Internet Research Agency reveal that this view of Instagram was as rose-colored as, well, an artistically filtered Instagram post.
“Instagram was perhaps the most effective platform for the Internet Research Agency,” states the report by New Knowledge, an American cybersecurity firm which analyzed data sets from Facebook, YouTube and Twitter.
During the period studied by the report’s authors, IRA posts on Instagram garnered more than twice as many engagements (such as likes or comments) as IRA posts on Facebook – 187m on Instagram vs 77m on Facebook – despite the fact that Facebook offers many more ways for users to interact with content, and Instagram has no native “sharing” button to promote virality.