• Selon Goldman Sachs, #ChatGPT et l’#automatisation liée à l’IA générative menacent 300 millions d’emplois dans le monde et pourraient contribuer à faire progresser de 7 % le #PIB annuel

    Dans le détail, le rapport indique qu’environ deux tiers des emplois actuels sont exposés à un certain degré d’automatisation par l’IA, tandis qu’elle pourrait remplacer jusqu’à un quart du travail actuel. Les #cols_blancs sont parmi les plus susceptibles d’être affectés par ces nouveaux outils.

    Le rapport souligne aussi qu’aux Etats-Unis, les ​métiers du juridique ainsi que du support et de l’administratif sont particulièrement menacés par ces nouvelles #technologies. En Europe, les #cadres et les métiers liés à l’administratif sont aussi les plus en danger.

    #Goldman_Sachs suggère également que si l’IA générative est largement adoptée, elle pourrait entraîner d’importantes économies de coûts de main-d’oeuvre et la création de nouveaux emplois. […]

    Une étude réalisée conjointement par #OpenAI et l’université de Pennsylvanie a ainsi calculé de son côté que 80 % des employés américains seraient affectés par l’#IA générative pour au moins 10 % de leurs tâches et que 19 % d’entre eux seraient touchés pour plus de la moitié de leurs tâches. L’étude note que les plus diplômés doivent se préparer à davantage d’ajustements que les moins diplômés.

    (Les Échos)

  • Goldman Sachs donne un coup de fouet à son activité en France Le Figagaro - Danièle Guinot
    https://www.lefigaro.fr/societes/goldman-sachs-donne-un-coup-de-fouet-a-son-activite-en-france-20220516

    La banque américaine a fait de Paris l’un de ses hubs paneuropéens. Elle a multiplié par quatre ses effectifs et emménage dans un nouvel immeuble.

    Goldman Sachs ouvre un nouveau chapitre de son histoire à Paris. La banque américaine aménage ce lundi dans un nouvel immeuble entièrement rénové avenue Marceau, à quelques mètres seulement de la place de l’Étoile et de l’Arc de triomphe. Ces locaux luxueux de 9 000 m2 sur six étages, bien plus vastes que les précédents, symbolisent les nouvelles ambitions de la firme en France, où elle a ouvert son premier bureau il y a trente-cinq ans. « Cet espace s’inscrit dans la stratégie du groupe d’accroître sa présence en France et en Europe », souligne la banque d’affaires. En quelques années, elle aura multiplié par quatre ses effectifs parisiens, passant d’une centaine de personnes en 2015 à plus de 400 dans les prochains mois. Les rangs pourraient continuer à s’étoffer, car le nouvel immeuble peut accueillir jusqu’à 500 banquiers.


    . . . . .
    La suite, payante.

    #Goldman_Sachs #EnMarche vers l’#Argent des #retraites françaises #Paris #finance #banques #économie #ue #capitalisme #dette #europe #banksters #economie #bce #multinationales #lobbying #international

  • #UE #Union_européenne #Austérité #Economie
    –"Austérité : quatre erreurs qui ont contribué à l’aveuglement collectif" http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141015trib1ee92ae1d/austerite-quatre-erreurs-qui-ont-contribue-a-l-aveuglement-collectif.html

    –Le laboratoire grec.
    Dossier : la Grèce, à l’avant-garde de la démolition sociale (Le Monde diplomatique, février 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/A/48768

    –"L’austérité, qu’est-ce que c’est ?" http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2012/11/15/lausterite-quest-ce-que-cest.html

    –"L’austérité, un "nouveau colonialisme"pour le pape François" http://www.latribune.fr/economie/international/l-austerite-un-nouveau-colonialisme-pour-le-pape-francois-491257.html

    –"Les disqualifiés", par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, novembre 2008)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500

    –"Aux sources morales de l’austérité"http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/CHOLLET/47512

    –"Manipulations statistiques : les racines de la crise dans la zone euro expliquées par ses présidents" http://www.regards.fr/economie/les-economistes-ne-sont-pas-tous/article/manipulations-statistiques-les

    –"Et l’intégrisme économique, on le combat ?" http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-les-economistes-atterres/2015/03/23/et-lintegrisme-economique-le-combat-234379

    –"Économie : Marx in the City"
    http://cqfd-journal.org/Economie-Marx-in-the-City

    –"L’économiste italienne Mariana Mazzucato a remporté la première édition du Prix New Statesman – SPERI, pour ses travaux en faveur d’un "État entrepreneur". Femme et à contre-courant de la doxa : deux raisons d’être injustement sous-médiatisée." http://www.regards.fr/web/article/les-economistes-ne-sont-pas-tous-8015

    –« L’austérité, une erreur ? Non, un projet ! »

    http://www.regain2012.com/2014/05/l-austerite-une-erreur-non-un-projet.html "L’austérité, une erreur ? Non, un projet !"

    « il est hors de question pour le 1% qui nous gouverne, de s’écarter de la voie de l’austérité, même au prix d’une dépression européenne, car c’est la voie la plus sûre pour démanteler les conquêtes salariales et sociales de la Libération , et rétablir la position concurrentielle des capitalismes européens dans la mondialisation. »

    Le rapport est-il consultable ?

    –"L’affreux doute des libéraux"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/VERGOPOULOS/50204

    –"La double peine des classes populaires" http://www.liberation.fr/economie/2015/03/23/la-double-peine-des-classes-populaires_1226833

    –"La domination des orthodoxes stérilise le débat public
    Police de la pensée économique à l’Université" http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/RAIM/53196

    –"Quand l’Europe impose son credo
    La compétitivité, un mythe en vogue"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/ARDINAT/48241

    –"La compétitivité, ou la loi des multinationales" http://blogs.mediapart.fr/edition/leur-dette-notre-democratie/article/031112/la-competitivite-ou-la-loi-des-multinational

    –"La consternante passion des médias pour les « palmarès » en tous genres" http://www.acrimed.org/article4236.html

    La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-relance-budgetaire-revient-en-grace-mais-la-zone-euro-l-ignore-590581.h

    #Allemagne #Discours_orthodoxes
    L’enfer du miracle allemand, par Olivier Cyran (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/CYRAN/57833
    L’ordolibéralisme allemand, cage de fer pour le Vieux Continent, par François Denord, Rachel Knaebel & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/DENORD/53518
    #Ordolibéralisme

    La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-relance-budgetaire-revient-en-grace-mais-la-zone-euro-l-ignore-590581.h

    –Zone euro : le trou noir de l’économie mondiale
    http://www.marianne.net/les-eco-att/zone-euro-trou-noir-economie-mondiale-100239185.html

    –PartiPris.info Compétitivité : le retour de l’idéologie de la guerre économique. Par David Cayla
    http://www.partipris.info/2012/12/competitivite-le-retour-de-lideologie-de-la-guerre-economique

    #Austérité #UE #PS

    –Les pays qui ont appliqué l’austérité ont vu leurs dettes publiques exploser. Par Romain Renier | 23/07/2013
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130723trib000777080/les-pays-qui-ont-applique-l-austerite-ont-vu-leurs-dettes-publiques-explos

    –-Cap sur l’austérité (Le Monde diplomatique, juillet 2011)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/07/A/20798

    Mesures prises ou annoncées depuis 2010, date des premiers plans officiellement destinés à faire face à la crise financière

    De Lisbonne à Dublin, à la recherche du prochain Syriza, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, mai 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/LAMBERT/52910

    #Portugal : -"« (...) La production de richesse a reculé à son niveau d’il y a environ dix ans ; l’emploi, à son niveau d’il y a vingt ans ; l’investissement, qui prépare la croissance de demain, à son niveau d’il y a trente ans. En conséquence, l’émigration est comparable à celle d’il y a quarante ans"

    –"entre 2006 et 2012, nous dit le politiste André Freire, auteur d’une étude sur le sujet (7), « le nombre de salariés percevant le salaire minimum est passé de 133 000 à 400 000, sur une population active d’environ cinq millions de personnes ». Près de 30 % sont privés d’emploi"

    –"« Et pourtant, comme en Grèce, la dette continue d’augmenter », soupire Paes Mamede. De 96,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2010, elle a bondi à 128,9 % en 2014. Un tel fardeau conduit à la ponction de 4,5 % de l’ensemble des richesses produites chaque année pour le simple remboursement des intérêts"

    –" le premier ministre portugais, pour qui « les réformes des comptes publics et de l’économie constituent un nouveau mode de vie qu’il s’agit désormais d’adopter de façon permanente (10) »."

    #Irlande : -"« Certes, les choses ont commencé à s’améliorer, mais c’est en grande partie parce que la chute a été particulièrement sévère », commente-t-il, avant de glisser : « Quand on le lance d’assez haut, même un chat mort rebondit. » Alors que le PIB a reculé de plus de 12 % entre 2008 et 2010, « le pays a perdu un emploi sur sept. Et ceux qui ont été créés sont en général mal rémunérés, à temps partiel et concentrés dans la capitale »."

    –"le président de l’association des consultants hospitaliers, le Dr Gerard Crotty, a dénoncé « les coupes claires dans les budgets de la santé », qui ont engendré selon lui une « surmortalité des patients en attente d’un lit d’hôpital (12) ». Le développement des contrats « zéro heure »,(...) et l’augmentation des emplois à temps partiel ont fait basculer un salarié sur six sous le seuil de pauvreté."

    –"« Mais les chiffres du PIB irlandais sont trompeurs, poursuit McDonnell. Le poids des multinationales est tel et les profits rapatriés si importants que le PIB surévalue la production de richesse réelle. »"

    –"31 milliards d’euros, soit environ 20% du PIB. « Dans les faits, il s’agit d’une opération de monétisation de la dette, résume McDonnell. La Banque centrale a tout simplement créé 31 milliards d’euros sur un écran d’ordinateur. » Une opération réputée illégale au sein de la zone euro…"

    –"En janvier 2010, l’ancien directeur de la BCE Jean-Claude Trichet avait appelé le ministre des finances irlandais de l’époque pour lui demander de « sauver les banques à tout prix ». « D’une certaine façon, poursuit M. Hannigan, l’Irlande a accepté de se sacrifier pour le reste de l’Europe. Cela méritait bien un petit coup de main ! » Le type de coup de main que la Grèce ne semble pas mériter en 2015."

    –"Pourquoi, dans ces conditions, ne pas joindre sa voix à celle d’Athènes pour exiger davantage de souplesse de la part de Bruxelles et de Francfort ? « De crainte, nous répond le député Seán Kyne, du Fine Gael, qu’un autre pays n’obtienne un traitement préférentiel alors que les Irlandais ont déjà avalé une sévère dose d’austérité. » "

    –"l’Irlande devance désormais les Bermudes sur la liste des principaux paradis fiscaux de la planète."

    –"Pour Goldman Sachs, c’est déjà trop : « L’essor du Sinn Féin représente la principale menace pour la croissance irlandaise (15). »"

    –"C’est ce que démontre l’expérience grecque. Nous savons désormais que la zone euro ne tolérera pas de gouvernement de gauche. (...) L’idée de changer le PSP pour que lui-même change l’Europe, c’est une stratégie du désespoir ! "

    http://zinc.mondediplo.net/messages/4352
    http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
    http://zinc.mondediplo.net/messages/3959
    #UE #Austérité #Grèce #Portugal #Irlande 

    Contre le FMI : le triomphe des insoumis (1) Par Antoine Dumini, François Ruffin, 30/06/2013 - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Contre-le-FMI-le-triomphe-des.html

    -"Tout se passe comme si les recommandations du FMI servaient de programme au gouvernement. Il faut se préparer, alors, comme le préconise l’institution internationale, à « revoir les allocations chômage », à une « déréglementation des services », à une nouvelle « révision du régime des retraites qui devra reposer sur une augmentation de l’âge du départ à la retraite », etc.

    En France, le FMI agit en sous-main. Il influence, oriente les ministres, participe d’un climat libéral – parmi d’autres institutions : la Commission, les agences de notation, la Banque centrale européenne, le Médef, etc., dont les voix accordées fixent la norme économique. Y déroger réclame du courage politique. Mais ailleurs en Europe, le FMI ne recommande plus : il tient les commandes. En Grèce, évidemment. Mais au Portugal, en Espagne, en Irlande, à Chypre également." ;

    –" Le gouvernement espagnol, socialiste à l’époque, a aussitôt approuvé : « L’analyse du FMI correspond à la nôtre (…) Le gouvernement ne doit pas retarder les réformes structurelles annoncées. »" ;

    –"Ça coince en 2011, avec le chômage, la récession, les déficits ? « Cela signifie que les réformes menées doivent être renforcées » ! Et de le faire « courageusement », avec une négociation collective plus flexible, des indemnités de licenciement diminuées, etc. Ça empire en 2012, avec un taux de chômage de 24,4 %, le plus élevé du monde industrialisé ? Réponse : « Le FMI exige plus d’austérité en Espagne » !(...)et ce « pour aider à rétablir la confiance et remettre l’économie sur le chemin de la croissance ». Le triomphe n’a pas tardé : le chômage s’établit désormais à 26,2 %..." ;

    –"Seul hic : le Portugal va connaître sa troisième année de récession. Le chômage crève tous les mois un plafond, il est au-dessus de 16 % désormais.
    Sa jeunesse fuit, 100 000 Portugais quittent leur pays chaque année. Et même, l’endettement public grimpe encore : 93 % du PIB fin 2010, 107 % fin 2011, 118 % en vue pour 2013." ;

    Contre le FMI : le triomphe des insoumis (2) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Contre-le-FMI-le-triomphe-des-600.html

    –"« La Grèce a mené à bien 60 % des réformes qui lui étaient demandées, relève l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Quelques 20 % sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer. » Voilà un pays plutôt obéissant, donc." ;

    –"À l’arrivée, le pays est en lambeaux. La récession s’installe, avec un PIB en chute de 12 % depuis 2008. Du coup, l’endettement s’accroît plus qu’il ne se résorbe : 158 % en 2011, 175 % en 2012, 190 % prévu en 2013 (hors banqueroute). Le chômage dépasse les 20 %. Le taux de suicide a triplé, devenant le plus important de toute son histoire. Et sans même des chiffres, c’est une société, avec ses hôpitaux, sa solidarité, son espoir, qui s’écroule." ;

    –"Quelle solution propose alors le FMI dans un énième audit ? « La Grèce va devoir encore mener à bien 150 nouvelles réformes de son économie » ! Et en échange, on lui accordera « deux ans de plus pour ramener son déficit sous la barre des 3 % en 2016 – au lieu de 2014 comme prévu jusque-là »." ;

    –"ils mettent un pays genoux, à feu et à sang, et parlent de quoi ? De quelle priorité ? Un déficit sous les 3 % ! (...) Et le FMI n’en démord pas : « Le programme peut placer la dette grecque dans une trajectoire viable. »" ;

    –"Et à quoi est dû ce relatif succès ? Parce que l’Islande n’a pas adopté les recettes traditionnelles du FMI ! Elle a même fait tout le contraire !"

    #Austérité #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #PS #FMI #IFI #Espagne #PSOE #Espagne_PSOE #Portugal #Novlangue #Afrique #Amérique_du_Sud #Asie #Grèce #Islande

    Comme quoi, même un petit pays ayant la folie de "s’isoler" en refusant le bonheur et l’avancée civilisationnelle que représentent l’appartenance à l’UE et ses "réformes structurelles" peut naviguer hors des ténèbres promises à ceux qui voudraient quitter la belle union.
    Ah oui c’est vrai, "petit pays", "petite population", "pas comparable" etc.

    Miracle à l’islandaise : à Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%. Par Pierre Magnan
    http://geopolis.francetvinfo.fr/miracle-a-l-islandaise-a-reykjavik-le-taux-de-chomage-est-tomb

    -"Selon le Premier ministre, « nous n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été menbre de l’Union européenne », avait-il dit en novembre 2015. Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait même été plus loin en affirmant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande : « Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que l’Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le plan économique. »" ;
    –"Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd’hui maîtrisée... et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières."

    "L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit"
    http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-a-laisse-ses-banques-faire-faillite-et-jete-des-banquiers-en-prison-et-voici-ce-qui-sest-produit/214182.htm
    #Islande #UE #Finance

    CADTM - Belgique : 50 milliards d’austérité en 5 ans, pour quels résultats ?
    http://www.cadtm.org/Belgique-50-milliards-d-austerite

    –Zone euro : le trou noir de l’économie mondiale
    http://www.marianne.net/les-eco-att/zone-euro-trou-noir-economie-mondiale-100239185.html

    -"Depuis 2008, indépendamment des évènements conjoncturels, il faut bien reconnaître que la zone euro est très loin d’avoir apporté la prospérité promise à ses membres. Même les pays soi-disant performants comme l’Allemagne, l’Autriche ou les Pays-Bas ont connu une croissance plus faible que les États-Unis, pourtant à l’origine de la crise de 2008-2009." ;
    –"Partout en Europe, la politique menée est la même. Seule l’intensité de l’austérité varie : plus légère dans les pays du nord, plus brutale dans les pays du sud. La France est dans une situation intermédiaire, mais l’effort accompli au service des entreprises est considérable. Le « Pacte de responsabilité » vise à distribuer près de 40 milliards d’euros aux entreprises. Pour se faire une idée, la totalité du RSA coûte environ 9 milliards d’euros et le budget de la recherche et de l’enseignement supérieur en France représente 23 milliards d’euros. Avec cette somme, on pourrait facilement créer au moins un million d’emplois." ;
    –"la baisse des coûts généralisée a fini par annihiler toute inflation en zone euro. Cela n’est pas une bonne nouvelle. Une inflation zéro signifie que le poids des dettes dans l’économie ne se réduit pas. Cela rend très délicat le rétablissement des finances publiques et pousse à renforcer encore les mesures d’austérité." ;
    –"On voit là l’absurdité d’une politique économique qui appuie sur l’accélérateur en menant une politique monétaire très favorable à la croissance… mais qui en même temps freine de toute ses forces en réduisant les dépenses publiques. Voilà la conséquence de la gouvernance européenne fondée sur des règles arbitraires et intangibles qui impliquent l’irresponsabilité absolue des décideurs. Chaque institution suit donc sa logique propre sans s’intéresser au bien commun. La BCE gère l’inflation, la Commission gère les déficits publics, les États se mènent entre eux une guerre économique sans fin et les marchés « libres et non faussés » s’occupent du reste. Brillant résultat !" ;
    –"L’Europe à 28 est devenue un vaste terrain de luttes entre des États qui sont loin de se considérer solidaires. Et la crise a simplement accéléré ce processus en déversant sur les peuples le sentiment que la logique de la concurrence et de la compétitivité intra-européenne s’apparentait en réalité à un vaste système d’affrontements nationaux.
    Les entreprises profitent évidemment de ces rivalités en organisant une fraude de plus en plus décomplexée. Pour faire apparaître les profits là où les impôts sont les plus faibles elles jouent sur les prix de transfert ou de licence entre filiales." ;

    –"On connaît très bien les effets d’une politique de l’offre généralisée, où chacun cherche à diminuer ses coûts pour être plus compétitif que son voisin. La diminution des coûts entraîne la baisse des revenus qui conduit à la compression de la demande. Aussi, pour ne pas voir leur part de marché s’effondrer, les entreprises sont contraintes de baisser leurs prix, ce qui diminue leurs marges. C’est ce qu’on appelle la déflation. On y est."

    –PartiPris.info Compétitivité : le retour de l’idéologie de la guerre économique. Par David Cayla
    http://www.partipris.info/2012/12/competitivite-le-retour-de-lideologie-de-la-guerre-economique

    -"En Italie, Mario Monti engagea ses réformes dès le début de l’année 2012. Il commença par s’attaquer aux retraites avec une réforme particulièrement brutale qui réussit à la fois à rallonger la durée de cotisation (de 40 à 42 ans), à reculer l’âge minimal de départ à la retraite (66 ans en 2018) et à réduire le montant des pensions. Au printemps, le gouvernement italien s’attaqua à la réforme du marché du travail. L’objectif, clairement affiché, était de faciliter les licenciements des entreprises en échange d’une indemnisation et d’une sécurisation sociale des salariés. La fameuse « flexi-sécurité ». Les aides directes aux entreprises ne furent pas écartées : réduction des cotisations sociales pour certains emplois, aide à l’investissement des entreprises, instauration d’un crédit d’impôt pour les dépenses de recherche ou d’économie d’énergie. Tout cela fut financé en ponctionnant le pouvoir d’achat des ménages" ;
    –"En dehors des mesures d’austérité qui touchèrent particulièrement les fonctionnaires et les classes moyennes, le gouvernement espagnol s’est attelé, dès le mois de février, à faire passer une réforme du marché du travail encore plus drastique, puisque non seulement elle visait, comme sa cousine italienne, à faciliter les licenciements, mais elle permettait aussi aux employeurs d’imposer des baisses de salaire ou de redéfinir à leur guise la fonction, les horaires et le lieu de travail de leurs salariés. " ;
    –" en 2010, la Troika imposa pas moins de quatre réformes du marché du travail. Chacune apporta sa contribution en matière de flexibilisation des horaires de travail, de facilitation des licenciements ou de diminution les salaires, en particulier du salaire minimal. Comme ces mesures échouèrent à redresser l’économie grecque qui s’enfonça encore davantage dans la crise, deux nouvelles lois furent adoptées en 2011, en échange de rares sursis financiers de la Troïka, et avec la même logique et le même succès. Enfin, en février 2012, la Grèce instaura une septième réforme du marché du travail qui imposa la diminution du salaire minimum de 22 % (32 % pour les moins de 25 ans) et qui suspendit toute augmentation automatique des salaires prévus par les accords de branche. Malgré ces mesures, il semblerait que les autorités européennes et le FMI considèrent que l’effort grec est encore insuffisant. Dans un récent rapport, la Commission exige d’assouplir davantage la durée hebdomadaire du travail pour permettre aux salariés de travailler six jours par semaine." ;
    –"Au nom de la lutte pour l’emploi et pour la croissance, l’ensemble des pays européens est en train de s’engager dans ce que les économistes appellent des « politiques de l’offre », et qu’ils enrobent du doux nom de « compétitivité ».
    Mais à bien y réfléchir, ce mot même de compétitivité cache une formidable régression intellectuelle. Recyclage conceptuel du monde de l’entreprise, il renvoie à l’idée de compétition. Or, être compétitif, ce n’est pas être efficace, c’est être meilleur. De l’efficacité à la compétitivité, on passe donc de l’absolu au relatif. Si l’on peut comprendre que pour une entreprise individuelle, la performance implique souvent un gain dans le cadre d’une lutte concurrentielle, du point de vue d’une Nation, l’efficacité nécessiterait plutôt un équilibre, ou à tout le moins l’achèvement d’un collectif organisé de manière harmonieuse.
    Car s’il est une leçon à retenir de la crise de 2009, c’est que les économies sont bien davantage interdépendantes qu’elles ne sont concurrentes.(...) Ce qu’un pays perd en croissance économique ne se fait pas au bénéfice d’un autre pays, bien au contraire ! Voilà pourquoi la logique des États, la logique macroéconomique, n’a rien à voir avec la logique des entreprises. Au niveau macroéconomique, la notion de compétitivité relève donc davantage d’un argument fallacieux au service d’intérêts particuliers que d’une analyse économique sérieuse." ;
    –" Au sortir d’une effroyable guerre mondiale, les « pères fondateurs » de la construction européenne avait bien conscience qu’en matière économique la coopération est bien plus efficace que la compétition." ;
    –"entre 1995 et 2012, alors que la productivité du travail en Allemagne a évolué au même rythme que dans le reste de l’Europe, l’écart relatif entre les salaires allemands et ceux du reste de l’Europe s’est creusé de plus de dix points. Cette politique, que l’on peut qualifier de « dévaluation salariale », a permis à l’Allemagne d’engranger des excédents commerciaux records… au détriment de ses partenaires européens" ;
    –"Pourtant, à aucun moment, les responsables européens qui mettent aujourd’hui en œuvre des politiques de compétitivité en totale contradiction avec la logique coopérative qu’ils promouvaient jadis ne s’interrogent sur le sens économique de ces mesures. Car si pour une petite économie individuelle une telle politique peut éventuellement fonctionner en permettant à ce pays de gagner des parts de marché sur ces concurrents, à l’échelle du continent en entier personne ne peut croire qu’il soit possible de généraliser les excédents commerciaux intra-européens. Tout ce que l’Espagne pourra gagner avec la relance de ses exportations sera nécessairement pris sur ses partenaires commerciaux, dont l’immense majorité se situe en Europe. La logique qui nous est proposée est donc proprement suicidaire : elle consiste à appauvrir systématiquement les salariés européens pour que chaque pays tente de récupérer une part plus importante d’un gâteau dont la taille ne cesse de se réduire.
    Car c’est bien là le drame de la situation actuelle : poussée jusqu’à l’absurde, la logique de la compétitivité n’aboutit qu’à la disparition de la prospérité générale, sans créer le moindre emploi supplémentaire, et participe à l’effondrement de la demande des ménages et à l’intensification de la concurrence. L’Europe est en train de réinventer le mercantilisme le plus obtus ; celui qui confond la logique marchande avec la logique économique, et la balance commerciale avec la prospérité. Aveuglé par l’idéologie, elle conduit une guerre commerciale contre elle-même.
    Nous sommes en 1914 et nous envoyons nos salariés dans une boucherie absurde, à la conquête de victoires qui n’existent pas."

    Zone euro : qui doit réformer d’abord, la France ou l’Allemagne ? « Le Mouvement Réel. Romaric Godin
    https://lemouvementreel.com/2017/04/19/zone-euro-qui-doit-reformer-dabord-la-france-ou-lallemagne
    #Macron

    "Car l’Allemagne sait parfaitement jouer sur le registre de la confiance que l’on perd aisément, mais que l’on retrouve difficilement. Il faudra faire preuve non seulement de volonté, mais aussi prouver des résultats. Et quand bien même ces résultats seront obtenus, alors il faudra encore sans doute en faire davantage. Si l’on observe les attitudes face à l’Espagne, au Portugal ou à la Grèce, on remarque que ces pays ne vont jamais assez loin dans les réformes. La Grèce en est l’exemple caricatural puisqu’on en est encore à réclamer des gages de confiance sous la forme de nouveaux plans d’austérité après sept ans d’ajustements. Mais l’Espagne, dont on loue tant les « réformes », qu’a-t-elle obtenu ? Deux ans pour réduire son déficit public au lieu d’une sanction immédiate."

    "cet excédent pose clairement plusieurs problèmes majeurs. D’abord, il est le symptôme d’une économie allemande qui vit en dessous de ses moyens"

    "Il conviendrait donc de mettre en place un système permettant de réduire les excédents excessifs en zone euro. En théorie, ce système existe puisque la Commission européenne peut demander des politiques correctrices depuis 2013 lorsque l’excédent courant dépasse 6 % du PIB. Mais si Bruxelles blâme régulièrement Berlin, elle n’engage pas une politique du même ordre dans ce domaine que dans celui des déficits."

    "Le CEPR publie ce mardi 18 avril une note de recherche qui conclut qu’il existe « de nombreuses preuves qui soutiennent l’idée que le chômage de masse et la stagnation en France sont le résultat d’une demande inadéquate plutôt que de problèmes structurels sur le marché du travail ou d’une dette publique trop élevée. »"

    "Baisser le coût du travail serait-il alors la solution ? On ne saurait réussir une montée de gamme par ce biais qui, au contraire, à tendance à maintenir la France dans son point faible : un niveau de gamme moyen qui subit la concurrence directe des pays à bas coût."

    Europe : 4 idées reçues - Osons Causer #Vidéos
    http://osonscauser.com/europe-4-idees-recues

    Idée reçue : l’austérité est le seul remède à la crise, par Allan Popelard & Paul Vannier (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53293

    "Entre 2008 et la fin de l’année 2013, le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a chuté de 8,3 % ; celui du Portugal, de 7,8 % ; celui de l’Espagne, de 6,1 %. Quant à la dette publique, depuis 2007, elle est passée de 25 % du PIB à 117 % en Irlande ; de 64 % à 103 % en France ; de 105 % à 175 % en Grèce."

    "le taux de chômage s’élève, en Grèce, à 27,9 % en 2013 contre 10 % en 2007 ; en Espagne, à 26,7 % contre 7,3 % ; au Portugal, à 16 % contre 6,1 % ; et en Irlande, à près de 15 % contre 4,7 %"

    "en Grèce, la baisse de 23,7 % du budget du ministère de la santé entre 2009 et 2011"

    "Le nombre des suicides s’est envolé, quant à lui, de 22,7 %."

    "La « troïka » a favorisé la mise en place d’un gouvernement technocratique en Italie."

    Le temps des colères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/HALIMI/54932
    #Portugal #Austérité #Espagne #Grèce #Sociaux-démocrates #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Novlangue

    "« Aujourd’hui, se réjouit M. Jean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque de France puis de la Banque centrale européenne, nous avons un quasi-consensus au sein des grandes sensibilités politiques de gouvernement sur au moins trois points : nos dépenses publiques doivent diminuer, notre économie a encore beaucoup trop de rigidités et nous ne sommes pas assez compétitifs (12). » Si le « quasi-consensus » des dirigeants crève les yeux, ses résultats aussi. M. Trichet est assurément incapable de les comprendre, mais ceux qui se cabrent sont de plus en plus nombreux. Rien ne leur sera concédé. Ainsi, après avoir soumis la Grèce, l’Union européenne cible à présent le Portugal. « A la tête d’une fragile coalition, relève Le Figaro, António Costa, le chef du gouvernement socialiste, a promis à son allié communiste et aux Portugais, épuisés par des années de récession, de desserrer l’étau de l’austérité. Sauf que les garants bruxellois du pacte de stabilité ne l’entendent pas de cette oreille. Sous la pression européenne, surtout du gendarme allemand, et des marchés, le gouvernement portugais a dû revoir sa copie (13). »

    En revanche, lorsque le gouvernement conservateur de M. David Cameron a exigé que ses « partenaires européens » protègent les intérêts de la City des effets de la monnaie unique et que Londres soit autorisé à réduire les aides sociales dues aux travailleurs migrants membres de l’Union, la « copie » britannique n’a pas dû être revue."

    Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
    http://zinc.mondediplo.net/messages/10737

    #Espagne
    Dans les villes rebelles espagnoles, par Pauline Perrenot & Vladimir Slonska-Malvaud (Le Monde diplomatique, février 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/PERRENOT/57096


    #Finance #Dette_publique #Austérité #Alternatives

    « Une motion qu’ils portent depuis des mois vient d’être adoptée. Elle dénonce une clause prévoyant l’indexation des intérêts de certains prêts immobiliers sur un indice dont la méthode de calcul a été revue de manière très favorable aux banques par une loi de septembre 2013 »

    « Adeptes du concept d’empowerment, repris et développé par Podemos, les nouvelles mairies pensent le terrain institutionnel comme un champ d’expérimentation politique. Elles misent sur la conception de plates-formes numériques citoyennes »

    A encadrer :
    =>

    "la loi de rationalisation et durabilité de l’administration locale, dite loi Montoro, du nom du ministre des finances de M. Mariano Rajoy, M. Cristóbal Montoro, qui l’a fait adopter en 2013. La première phrase de son préambule ne laisse planer aucun doute sur ses visées : « La réforme de l’article 135 de la Constitution espagnole (…) consacre la stabilité budgétaire comme principe directeur devant présider à l’action de toutes les administrations publiques. » Dictée par le « respect des engagements européens en matière de consolidation fiscale » et arrivant dans le sillage des politiques d’austérité, cette loi impose, en plus de la réduction du déficit, de consacrer tout éventuel excédent budgétaire au remboursement de la dette."

    "Cette situation oblige les coalitions progressistes à d’étranges contorsions en matière de communication. Si toutes peuvent se vanter d’avoir assaini les comptes publics et dégagé un confortable excédent budgétaire depuis leur prise de pouvoir (5), elles ont dû, en vertu de la loi Montoro, reverser celui-ci aux banques (2,3 milliards d’euros cumulés (6))"

    La #France va-t-elle suivre le modèle allemand et transformer ses chômeurs en travailleurs pauvres ? - Basta !
    https://www.bastamag.net/La-France-va-t-elle-suivre-le-modele-allemand-et-transformer-ses-chomeurs-
    https://www.bastamag.net/IMG/arton6233.jpg?1497879556
    #Statistiques #Stats #Emploi #Macron #Allemagne #Chômage

    Au #Portugal, la gauche essaye, par Marie-Line Darcy & Gwenaëlle Lenoir (Le Monde diplomatique, octobre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/DARCY/58000

    Portugal : la gauche anti-austérité a divisé le déficit par deux | www.cnewsmatin.fr
    http://www.cnewsmatin.fr/monde/2017-04-13/portugal-la-gauche-anti-austerite-divise-le-deficit-par-deux-753187

    Economie : en 2018 le Portugal continue sa course vers le plein emploi et la réduction des inégalités sociales
    https://information.tv5monde.com/info/economie-en-2018-le-portugal-continue-sa-course-vers-le-plein-

    "L’UE souffre d’un déficit de #Démocratie comme un astronaute sur la Lune souffre d’un déficit d’oxygène" - L’analyse de l’économiste F. Farah #Lectures #Grèce
    http://lvsl.fr/l-ue-souffre-dun-deficit-de-democratie

    Portugal : le seul pays à avoir rejeté l’austérité se porte mieux que jamais
    https://mrmondialisation.org/portugal-le-seul-pays-a-avoir-rejete-lausterite-se-porte-mieux-que

    « La lecture de la crise par les élites européennes a été un coup communicationnel hors pair, puisqu’il s’agissait de faire oublier l’origine bancaire et privée de la crise, en affirmant au contraire que l’origine de la contraction économique se trouvait dans des dépenses publiques élevées et un État social trop coûteux. De la sorte, l’austérité a pour but de redimensionner à la baisse l’État social à des fins politiques. La question grecque a été un affreux test réussi, puisque la population grecque a plié, a fui, mais ne s’est finalement pas révoltée. La stratégie du choc, pour le dire avec Naomi Klein, a fonctionné. »

    Le déficit public du Portugal au plus bas depuis 45 ans de démocratie
    https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-le-deficit-public-du-portugal-au-plus-bas-
    2018

    "Deux raisons expliquent cette amélioration, selon l’INE : “La hausse des recettes fiscales et celle des contributions à la sécurité sociale, reflétant l’évolution de l’activité économique et de l’emploi.” Du côté de l’opposition, rapporte Eco, on salue ce résultat “positif”, mais les principaux partis de droite (PSD et CDS-PP) rappellent qu’il a été obtenu grâce à “des impôts maximums et des services publics minimums”"

    Ni austérité, ni populisme : le Portugal suit sa voie de gauche
    https://information.tv5monde.com/info/portugal-gauche-austerite-143226

    Economie : en 2018 le #Portugal continue sa course vers le plein emploi et la réduction des inégalités sociales
    https://information.tv5monde.com/info/economie-en-2018-le-portugal-continue-sa-course-vers-le-plein-

    –Hold-up social : comment le droit du travail a été démantelé en Europe, sans aucun bénéfice sur l’emploi et les gens - Basta !
    https://www.bastamag.net/Hold-up-social-comment-le-droit-du-travail-a-ete-demantele-en-Europe-sans-

    "C’est ainsi qu’en octobre 2011, par exemple, Pierre Deleplanque, patron du producteur de ciment Heracles, lui-même filiale du leader mondial des matériaux de construction #Lafarge, a pu transmettre directement ses exigences au chef de la délégation du FMI à Athènes"

    "En #Roumanie, les lobbies patronaux rédigent des lois
    Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), la fin imposée des négociations salariales contrevenait pourtant aux conventions internationales. Ce qui n’a pas suscité d’états d’âme du côté de la Commission européenne."

    "La Commission européenne en a pris bonne note. Lorsqu’un gouvernement ultérieur à Bucarest a annoncé en 2012 qu’il souhaitait encourager à nouveau les accords salariaux nationaux contraignants, les émissaires du commissaire Olli Rehn, avec ceux du FMI, ont mis leur veto. « Nous pressons fortement les autorités de s’assurer que les accords collectifs nationaux ne contiennent pas d’éléments relatifs aux salaires et ne remettent en cause les progrès obtenus avec le nouveau code du travail adopté en mai 2011 », ont-ils écrits au gouvernement."

    La Banque centrale, actrice et arbitre de la débâcle financière
    Enquête dans le temple de l’euro
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DUMINI/46897
    #BCE

    MM. Trichet et Draghi n’ont adressé aucune lettre aux patrons de la Société générale, de HSBC, de BNP Paribas exigeant, puisque la BCE vole à leur secours, que leurs établissements se retirent des paradis fiscaux, cessent de spéculer sur les dettes souveraines

     

    « On a imposé un plan de sauvetage au Portugal. Mais sur les 78 milliards d’euros prêtés par la BCE, 54 partent directement aux créanciers. On nous a dit : “Priorité aux banques qui détiennent les dettes souveraines.” Et pour financer ça, on coupe dans les salaires — alors que le smic s’élève chez nous à 485 euros —, dans les pensions — alors que la retraite moyenne ne dépasse pas 300 euros. On a augmenté de 17, 18 et 20 % l’eau, le gaz et l’électricité. La TVA [taxe sur la valeur ajoutée] atteint maintenant 23 %. Et tout ça, pendant que le grand capital est complètement sauvegardé — au nom de la nécessité d’attirer les investisseurs. »

    En Irlande, la BCE est sortie du bois. « Pendant les élections qui se sont déroulées au printemps, le Parti travailliste a répété le slogan “It will be Labour’s way, or Frankfurt’s way” [“Ce sera notre voie, ou la voie de Francfort”], raconte le député européen Paul Murphy (du groupe GUE également). Ils promettaient que les banques, les créanciers privés seraient mis à contribution — et pas seulement les citoyens. Mais la Banque centrale européenne a insisté pour qu’aucun créancier ne soit pénalisé. Et peu après le scrutin, la prétendue social-démocratie irlandaise, tout comme la social-démocratie à travers l’Europe, a capitulé. Elle fait des génuflexions devant les marchés, devant la BCE, devant la troïka. »

    Aucun des gardiens du temple de l’euro, en revanche, n’a pour l’instant décidé de rejoindre un syndicat

    • C’est vrai que la présence d’une logique m’échappe dans le discours des orthodoxes-austéritaires disant : "il faut être compétitifs pour relancer la croissance et l’emploi, pour cela il faut diminuer le coût du travail". Le projet m’échappe. Faut-il être moins cher que la Chine , le Bangladesh ou l’Ethiopie, pays aux "coûts" du travail moins élevés ? Est-ce dans les pays où ce "coût" est le moins élevé qu’il fait bon vivre, sont-ce des modèles de société à copier ? Tous les pays du monde doivent-ils rechercher à être les plus "compétitifs" en ayant le plus bas coût du travail ? Existe -t-il une corrélation inversée entre coût du travail et qualité de vie ? Etc
      Est-ce ça le projet de ces êtres supérieurement intelligents ? http://www.valeursactuelles.com/fran%C3%A7ais-trop-pay%C3%A9s20130206.html
      Ou plutôt ça ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres
      Ces gens géniaux, ne sont-ce pas les mêmes qui, par hasard, n’ont eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, les dumping fiscal et social ? Ne sont-ce pas les mêmes arrogants qui chantaient les louanges de la modernité du modèle anglo-saxon de dérégulation financière et moquaient les archaismes français ?
      Est-ce la même logique que le chantage à l’évasion fiscale légale : « il ne faut pas taxer davantage le capital, car le monde est ouvert, et donc il partirait » ? Mais si certains paradis fiscaux permettent des impositions nulles ou quasi-nulles, comment se fait-il qu’il y ait encore des états ? Doit-on s’aligner sur les fiscalités les plus faibles ?
      Et justifier les violentes politiques "d’austérité" mises en oeuvre depuis quelques années en Grèce par l’impérieuse nécessité de réduire les déficits, la dette, et de "rassurer les marchés financiers", c’est quoi pour ces génies ?? Faire preuve de "pragmatisme", de "bon sens", de "réalisme", de "sagesse", c’est être "moderne","responsable", "raisonnable", "bon gestionnaire", c’est avoir le "courage" de faire "les réformes", être un digne héritier des Lumières, être humaniste, démocrate et rationnel ?
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3866#message4118

      Une petite dose de "bon sens" pour le plaisir (vers 1 min 50s) :Attac France (Officiel)
      https://www.facebook.com/attacfr/videos/1115355081868172 #Discours_orthodoxes #Novlangue #PS #Bêtisier #Fraude/évasion_fiscale

      #Bêtisier :

      –"A l’origine du déficit à 3% du PIB, une invention 100%... française"
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20101001trib000554871/a-l-origine-du-deficit-a-3-du-pib-une-invention-100-francaise.html
      L’inventeur des "3% de déficit" doute de la validité économique de son équation | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/economie/article/l-inventeur-des-3-de-deficit-doute-de-la-validite-economique-de-son-equat

      –"La dépression Excel"
      http://www.rtbf.be/info/chroniques/detail_la-depression-excel-paul-krugman?id=7976746&chroniqueurId=5032403

      –"L’incroyable erreur des experts du FMI"
      http://www.marianne.net/L-incroyable-erreur-des-experts-du-FMI_a225822.html

      –"Oups ! L’austérité était une erreur (FMI)" - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2013/01/07/oups-lausterite-etait-une-erreur-fmi-238357

      #DataGueule S4E11 - Le PIB, cette fausse boussole IRL
      http://irl.nouvelles-ecritures.francetv.fr/datagueule-S4E11-1.html

      –Le cabinet du Dr Folamour, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, juin 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/HALIMI/55769

      "Le président de l’Eurogroupe, M. Jeroen Dijsselbloem, vient ainsi d’admettre qu’il comprenait mal lui-même la signification de ce « déficit structurel » qu’aucun État ne doit excéder"

      sur le sujet => L’Europe mal-traitée | Les Économistes Atterrés
      http://www.atterres.org/livre/leurope-mal-trait%C3%A9e

      « C’est cependant en raison de statistiques opaques de cet acabit que la Grèce ne cesse d’être punie »

      « aucune sanction n’a été infligée à l’Espagne, dont le déficit budgétaire dépasse allègrement la limite autorisée par les traités. Ni Bruxelles ni Berlin n’ont voulu gêner le gouvernement de M. Mariano Rajoy — membre de la même famille politique que M. Juncker et Mme Angela Merkel… — avant les élections législatives espagnoles du 26 juin. »

      –Le temps des colères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 2016)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/HALIMI/54932

      "La chose s’étant faite à bas bruit, la droite, la gauche libérale et les grands médias peuvent feindre de n’avoir rien remarqué"

      "Affaiblir les syndicats, démanteler le code du travail devaient libérer l’esprit d’entreprise et permettre la flexibilité. Deux économistes du Fonds monétaire international (FMI) ont récemment admis que le résultat de cette politique — longtemps défendue par le FMI — a surtout été de creuser les inégalités"

      "L’an dernier, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a calculé que l’enrichissement des plus riches (un groupe qui compte au moins autant d’intermédiaires parasites que de « patrons entreprenants ») avait compromis « la croissance économique à long terme » là où, au contraire, une amélioration des revenus des plus pauvres l’aurait accélérée"

      " Revendiquée solennellement par M. Hollande lors de sa conférence de presse du 13 novembre 2012, cette « politique de l’offre » devait par surcroît favoriser le rétablissement des comptes publics. Las, l’hebdomadaire britannique The Economist, bible du libéralisme mondial, vient de concéder, un peu piteux tout de même, que « les prévisions selon lesquelles la réduction des impôts générerait assez de croissance pour être autofinancée semblent un peu irresponsables aujourd’hui (5) ». Trente ans de matraquage néolibéral flanqués par terre…"

      "Nul besoin en effet que la droite soit au pouvoir pour que ceux-ci contrôlent les ministères-clés (M. Macron). Des banques ou des fonds spéculatifs recrutent par ailleurs d’anciens dirigeants socialistes dans leurs conseils d’administration (MM. Blair, Schröder, Strauss-Kahn), sans négliger pour autant de financer les campagnes de candidats démocrates. Comme celle de Mme Hillary Clinton en ce moment."

      "« Aujourd’hui, se réjouit M. Jean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque de France puis de la Banque centrale européenne, nous avons un quasi-consensus au sein des grandes sensibilités politiques de gouvernement sur au moins trois points : nos dépenses publiques doivent diminuer, notre économie a encore beaucoup trop de rigidités et nous ne sommes pas assez compétitifs (12). » Si le « quasi-consensus » des dirigeants crève les yeux, ses résultats aussi."

      Le président du Bundestag, M. Wolfgang Schäuble, appelle à un retour des politiques d’austérité en Europe de façon à… apaiser les antagonismes sociaux.
      https://www.monde-diplomatique.fr/2021/07/A/63259

    • #Espagne https://seenthis.net/messages/906103

      « En Espagne, austérité et privatisations détruisent le système de santé publique et nuisent à la qualité des soins » http://www.bastamag.net/En-Espagne-austerite-et-privatisations-detruisent-le-systeme-de-sante-publ

      « En Espagne, un bâillon sur la colère »
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/VALDEZ/53224

      CADTM -" Le changement constitutionnel du PSOE qui nous soumet à l’esclavage de la dette est illégal"
      http://cadtm.org/Le-changement-constitutionnel-du

      -"septembre 2011, à l’encontre tant du droit international que du droit national, le projet de révision de la Constitution espagnole du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, est adopté avec le soutien du Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy, faisant du remboursement de la dette une « priorité absolue » (article 135.3) devant tout autre nécessité." ;
      –" Il s’agit d’une concession inédite accordée aux créanciers, un pas de plus qui garantit leur suprématie et satisfait leurs prérogatives en les inscrivant dans l’édifice constitutionnel. L’accord entre le PSOE et le PP va plus loin que les seuils redoutables de déficit et d’endettement public établis par le pacte de stabilité et de croissance (PSC) de l’Union européenne en 1997. Constitutionnaliser la « priorité absolue » du paiement des intérêts et du capital de la dette, devant tout autre type d’investissement, est très grave, car d’autres objectifs constitutionnels comme l’exercice des droits sociaux sont alors sacrifiés. Inscrire cette suprématie de la dette dans la Constitution démontre le caractère fermé et exclusif de l’idéologie néolibérale qui balaye les modèles alternatifs" ;

      –"1. Toutes les administrations publiques conformeront leurs actions au principe de stabilité budgétaire." ;
      –"Les crédits correspondant aux intérêts et au capital de la dette publique des administrations devront toujours être inclus dans le montant des dépenses de leurs budgets et leur paiement jouira de la priorité absolue." ;

      –" La violation du droit est récurrente chez les créanciers, mais nous avons des arguments juridiques solides pour la condamner."

      Le douloureux coût humain de l’austérité pour certains malades en Espagne
      http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sante/le-douloureux-cout-humain-de-l-austerite-pour-certains-malades-en-espagne

      -"Cet homme est l’un des nombreux exemples des conséquences humaines de la crise financière en Espagne et des mesures d’austérité qu’elle a déclenchées dans ce pays, doté d’un des meilleurs systèmes de santé au monde en 2000 selon l’OMS.
      « Nous avons constaté une hausse des délais de prise en charge, la détérioration de l’attention, un personnel médical décimé, se plaignant d’épuisement et de burn outs », déclare Helena Legido-Quigley, membre de l’école de Santé publique Saw Swee Hock de Singapour, qui a étudié en profondeur le système de santé espagnol.
      « Les mesures d’austérité ont particulièrement touché les plus vulnérables, qui ont perdu l’accès aux soins et ont commencé à ne plus pouvoir prendre des traitements essentiels, faute de moyens, en raison d’un système de co-paiement de plus en plus étendu », explique-t-elle.
      Selon des données officielles, les dépenses de santé sont passées de 70 milliards d’euros en 2009 à quelque 53 milliards en 2014, avec les licenciements, fermetures de services et la fin de la médecine entièrement gratuite pour les retraités." ;
      –"Au final, assurent les experts, le coût pour le système n’est pas moins élevé.
      Manuel Espinel, médecin urgentiste d’un hôpital public madrilène, voit défiler ce genre de patients, comme cet homme, atteint de tuberculose, ayant dû rester dix jours en soins intensifs faute d’avoir été pris en charge à temps. « Cela multiplie les coûts par 20 ou 30 », estime-t-il.
      « Certains patients ont dû séjourner aux urgences pendant deux ou trois jours car d’autres étages avaient fermé, faute de personnel », témoigne le docteur Espinel.
      On les surnomme « les malades des couloirs », raconte le médecin, dont le salaire a été réduit de 20% et les horaires allongés."
      –"pour le gouvernement, aucune autre solution n’était possible en raison de l’ampleur des déficits de l’Espagne."

      En Espagne, les manifestants anti-expulsions taxés de nazisme 14.04.2013
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/04/14/en-espagne-les-manifestants-anti-expulsions-taxes-de-nazisme_3159531_3214.ht

      L’exclusion sociale en forte hausse en Espagne, par Valérie Demon 31/3/14 | La-Croix.com - Europe
      http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/L-exclusion-sociale-en-forte-hausse-en-Espagne-2014-03-31-1158993

      En Espagne, une reprise économique à double face, par Marie Dancer | La-Croix.com - Europe
      http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/En-Espagne-une-reprise-economique-a-double-face-2015-12-20-1395248
      #Espagne #Austérité #Réformes_structurelles #Démocratie #Dette #Espagne_Austérité #Austérité_Espagne
      #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #UE
      Espagne : les dessous du « miracle » de l’emploi. Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/espagne-les-dessous-du-miracle-de-l-emploi-547626.html
      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951

      Espagne : la crise a provoqué une épidémie de suicides - Express [FR]
      http://fr.express.live/2016/04/01/espagne-la-crise-a-provoque-une-epidemie-de-suicides

      « Selon l’Agence espagnole de statistiques, on a dénombré 3910 suicides en 2014, contre 3263 en 2007. Cette augmentation spectaculaire est le résultat de la crise profonde que vit l’Espagne, avec les mesures d’austérité, un chômage élevé et une forte augmentation des saisies immobilières réalisées par les banques. »

      En Espagne, la crise ne tue pas, l’austérité, si | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/56355/espagne-austerite-suicide

      "en #Italie et en #Grèce, les médias n’ont pas eu le temps d’épiloguer sur la question : les « veuves blanches » italiennes ont établi un lien direct entre le suicide de leurs maris et l’insoutenable poids de la dette qui pesait sur leurs têtes. En Grèce, Dimitris Christoulas a aussi été clair sur les raisons qui l’ont poussé à se donner la mort : « Je ne laisserai pas de dettes à ma fille », ont été les dernières paroles de l’ex-pharmacien grec de 77 ans, qui s’est tiré une balle dans la tête sur la combative place Syntagma le 5 avril." ;
      –"« La tendance régulière à la baisse des taux de suicide observée (…) avant 2007, s’est soudain inversée », affirme David Stuckler, sociologue à l’université de Cambridge qui mène une étude sur les effets de la crise sur la santé publique." ;
      –"Ce qui tue ne serait donc pas tant la situation économique que la réponse adoptée par les élus nationaux." ;
      –"Aujourd’hui, l’Espagne a toujours un taux de suicide presque trois fois inférieur à celui de la France, et le nombre de morts par suicide a même diminué de 3.429 à 3.158 entre 2009 et 2010 selon l’Institut national de statistiques espagnol.
      Des chiffres qui s’opposent au lien établi entre hausse du chômage et hausse du suicide par l’étude de David Stuckler, lequel défend d’une part que les dernières statistiques ne sont pas encore tombées, et de l’autre que « le suicide n’est que la partie visible de l’iceberg »." ;
      –"on ne sait pas pourquoi les gens se suicident. Les statistiques officielles n’offrent d’ailleurs aucune donnée sur les causes du suicide" ;
      –"Difficile d’inviter les habitants d’Andalousie vers un centre de prévention, car jusqu’à récemment, le seul programme de prévention était déployé à l’hôpital Sant Pau de Barcelone. Des programmes identiques sont nés en Asturies et en Galice, mais face aux coupes budgétaires exigées dans la santé publique, ils risquent d’être vidés de leur contenu. Alors quand tomberont les chiffres du suicide de 2011 réclamés par Cayo Lara au gouvernement, les journalistes pourraient bien reprendre la mise en garde de David Stuckler : « La récession n’est qu’un facteur de risque, c’est la politique d’austérité qui a un effet direct sur l’aggravation des chiffres du suicide. »"

      Carte des suicides dus aux expulsions en Espagne : l’Andalousie très touchée | Atlantico.fr
      http://www.atlantico.fr/pepites/carte-suicides-dus-aux-expulsions-en-espagne-andalousie-tres-touchee-64047

      « Cela fait pas moins de 11 suicides lors des derniers six mois. Du coup, le Parlement débattra sur une initiative citoyenne comptant l’appui de 1,4 millions de signatures et qui propose une solution durable pour les personnes menacées par les expulsions pour impayé. Mariano Rajoy (PP) avait annoncé qu’il n’accepterait pas le débat avant de faire machine arrière après le suicide du couple de retraités. »

      Espagne : la lourde facture de la crise bancaire. Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/espagne-la-lourde-facture-de-la-crise-bancaire-598697.html
      #Sauvetages_bancaires #Réformes_structurelles

      "Au total, ce sont pas moins de 38,1 milliards d’euros qui reviendront à la charge du contribuable espagnol, soit environ 4,2 % du PIB espagnol."

      "Certes, on est loin de la charge du sauvetage bancaire pour l’Irlande (18,2 % de son PIB) ou de la Grèce (16,8 %), mais l’Espagne arrive, après la Slovénie, Chypre et le Portugal, en sixième position dans l’UE concernant le coût net du sauvetage de ses banques. La moyenne européenne est de 1,4 % du PIB et plusieurs pays, dont la France, ont finalement gagné de l’argent avec les prêts accordés aux banques."

      "Le problème est que ce « coût pour le contribuable » ne s’est pas uniquement traduit par des hausses d’impôts, c’est un coût pour la société espagnole dans son ensemble. D’autant que, en s’endettant pour sauver ses banques, l’Espagne, comme les autres pays, a dû se soumettre à un programme « d’ajustement » défini par l’UE qui a accéléré la récession causée par l’éclatement de la bulle immobilière. Les coupes claires dans les dépenses publiques ont ainsi touché des secteurs essentiels pour l’avenir du pays comme la santé, l’éducation ou la recherche."

      "les conditions des bulles financières restent d’actualité : l’isolement de la BCE dans sa lutte contre l’inflation faible, en raison de l’opposition des Etats européens à toute relance d’envergure est le premier carburant d’une telle crise. La facture espagnole pourrait donc ne pas être la dernière."

      « Madrid, première capitale européenne à auditer sa dette »
      http://cadtm.org/Madrid-premiere-capitale

      -"Alors que l’État espagnol a consacré plus de 60 milliards d’euros à sauver des banques responsables de leur situation, en raison de spéculations inconsidérées, il abandonne les plus vulnérables. Notamment ceux qui s’étaient endettés pour acquérir leur logement principal et qui, en raison de la crise, ne sont plus en mesure de rembourser leur emprunt. Ils se voient non seulement expulsés, la banque récupérant leur bien, mais restent par dessus tout redevables de cette dette qui n’a pourtant plus lieu d’être."

      –"Alors que Madrid, avec ses 3,165 millions d’habitants, représente moins de 7% du total de la population du pays, sa dette s’est élevée à plus de 17% des dettes de toutes les municipalités |2|. Elle est en effet passée de 1,45 milliards en 2003 à près de 6 milliards en 2015 (42% du total de la dette de toutes les capitales des 50 provinces espagnoles) et le service de la dette a presque triplé entre 2011 et 2014, passant de 523 millions à 1,49 milliards d’euros. "

      –"Dans une étude sur le sujet, le conseiller Sánchez Mato montre qu’alors que les dotations aux différents quartiers ont diminué en l’espace de 4 ans de 98 millions, le service de la dette a, lui, augmenté de plus de 1,1 milliard d’euros. Le montant affecté aux quartiers sur les 5 derniers exercices est monté à 2,6 milliards alors que le coût du service de la dette a été bien plus élevé avec 4,8 milliards d’euros "

      –"Alors que le service de la dette sur la période a englouti 4,42 milliards d’euros, les dépenses liées à la promotion et protection sociale n’ont, elles, représenté que 1,1 milliard d’euros soit 4 fois moins. Et pourtant le discours véhiculé par les médias est généralement le même : « nous avons vécu au dessus de nos moyens » ; « on a trop dépensé, il faut se serrer la ceinture ». Jamais on n’entend parler du service de la dette comme la première dépense celle qui entretient et aggrave les déficits publics créés par des cadeaux fiscaux et des dépenses inappropriées dont la majorité des citoyens n’est nullement responsable. "

      –"L’annonce de l’organisation d’un audit a ainsi donné lieu à la dégradation de la note de la dette de Madrid par l’agence de notation Standard & Poors"

      Législatives espagnoles : des élections à quatre inconnues, Par Loïc Le Clerc- regards.fr
      http://www.regards.fr/web/article/legislatives-espagnoles-des

      Espagne : le premier ministre sortant Mariano Rajoy renonce à former un gouvernement
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/22/espagne-podemos-ouvert-a-une-alliance-avec-le-parti-socialiste-pour-former-u

      "Comme condition à l’alliance avec les socialistes, Pablo Iglesias avait exigé l’entrée au gouvernement de son parti et d’Izquierda unida, et des postes clés, comme les affaires étrangères ou un nouveau ministère des « plurinationalités ». Il souhaitait également l’adoption urgente de mesures sociales, notamment pour freiner les expulsions de particuliers surendettés de leurs logements"

    • « Grèce : Deux fois plus de suicides depuis la crise »
      https://seenthis.net/messages/905459
      Traitements (hum, hum...) médiatiques de la Grèce et de Syriza
      https://seenthis.net/messages/905862

      –"Grèce : la vraie nature du troisième mémorandum"
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-vraie-nature-du-troisieme-memorandum-492098.html

      –"Jeffrey Sachs : « Les Etats puissants seront rattrapés par les souffrances qu’ils infligent »" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/14/jeffrey-sachs-les-etats-puissants-seront-rattrapes-par-les-souffrances-qu

      –"Le fonds à la sauce allemande imposé à la Grèce"
      http://www.liberation.fr/monde/2015/07/13/le-fonds-a-la-sauce-allemande-impose-a-la-grece_1347249

      –"UE-Grèce : la gauche européenne face à ses responsabilités"
      http://www.politis.fr/UE-Grece-la-gauche-europeenne-face,31909.html

      –"Les parlementaires se prononcent sur l’asservissement d’une nation"
      http://www.politis.fr/Les-parlementaires-se-prononcent,31911.html

      –"Cinq preuves que le plan de réformes imposé à la Grèce n’est pas réaliste"
      http://www.francetvinfo.fr/monde/grece/cinq-preuves-que-le-plan-de-reformes-impose-a-la-grece-n-est-pas-realis

      –"GRÈCE / RÉFORMES : 900 PAGES "QUE PERSONNE NE LIRA JAMAIS" ?"
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-07-23/Grece-reformes-900-pages-que-personne-ne-lira-jamais-id19095

      –"PILLER LA GRÈCE
      Par Julien Mercille"
      http://iris-recherche.qc.ca/blogue/piller-la-grece

      –« La Grèce est mise au même régime sec que l’Afrique »
      http://blogs.rue89.nouvelobs.com/rues-dafriques/2015/07/21/la-grece-est-mise-au-meme-regime-sec-que-lafrique-234810

      –"L’Europe impose à la Grèce un plan de privatisation punitif" (YÁNIS VAROUFÁKIS)
      http://www.alterecoplus.fr/grece/leurope-impose-a-la-grece-un-plan-de-privatisation-punitif-201507231651

      -J.Sachs : " Il y a juste un choix politique, idéologique, de casser la Grèce. Il y a un choix économique, fondamentaliste, de soumettre ce pays. Il n’y a aucune raison pour que le pays s’en sorte avec la batterie de « réformes » passées en force. "

      –Kako Nubukpo, économiste togolais, ancien ministre de la Prospective (DR) :« Cela étant dit, quel est l’agenda caché derrière ces mesures ? Pourquoi fait-on tout cela à la Grèce, un petit pays dont on pourrait facilement effacer la dette sans rien changer à la vie de l’Europe ? En fait, l’Allemagne envoie un signal clair à la France, pour lui dire de faire attention à ses dérapages budgétaires, à son Etat providence, etc. La guerre est déclarée : on doit casser l’Etat social. » ;
      « Par les économistes hétérodoxes, oui. Le fameux « cercle de la raison » des néolibéraux vit sans doute ses dernières heures. La réalité va les obliger à revoir leur doctrine. On l’a bien vu avec la réponse qu’ont apporté les Etats occidentaux à la crise des subprimes, fin 2008... On l’oublie souvent, mais cette crise de la dette est due au fait que l’Etat est allé à la rescousse des banques fin 2008, partout en Europe.
      On est dans la socialisation des pertes (les Etats nationalisent ou renflouent les banques en perdition) et la privatisation des bénéfices : c’est le modèle politique du néo-libéralisme... »

      –Varoufakis : « Notre proposition a été accueillie par un silence assourdissant. Plus précisément, l’Eurogroupe et la troïka ont continué à laisser entendre à la presse mondiale que les autorités grecques n’avaient aucune proposition novatrice et crédible à fournir – leur rengaine habituelle. »

      Quand Varoufakis dévoile les coulisses de l’Europe
      https://www.lesechos.fr/monde/europe/030420449881-quand-varoufakis-devoile-les-coulisses-de-leurope-2099055.php#
      #PS #Grèce #Allemagne

      –-
      CADTM - Analyse de la légalité du mémorandum d’août 2015 et de l’accord de prêt en droit grec et international
      http://cadtm.org/Analyse-de-la-legalite-du

      -"A partir de février 2015, après l’accession au pouvoir de Syriza, on a assisté à de nombreuses formes de coercition. Les menaces ne se sont pas limitées au gouvernement mais ont aussi visé tout le peuple grec. Nous nous limiterons ici à donner quelques exemples"

      "Il est aussi révélateur qu’à la suite du référendum, lors du vote de la résolution de l’ONU portant sur les neuf principes à suivre en cas de restructuration des dettes souveraines, la Grèce se soit abstenue. Une telle position est inconcevable étant donné que le contenu de la résolution était de la plus haute importance pour un pays endetté comme la Grèce (et les termes de la résolution lui étaient plutôt favorables). En dépit de la position européenne commune |10| sur le sujet (qui appelle les États de l’UE à voter contre ou à s’abstenir), on peut relever un conflit d’intérêt très clair entre la Grèce et les autres États membres étant donné que la Grèce est débitrice et que les autres « partenaires » sont ses créanciers. La position de la Grèce lors du vote (abstention à l’instar la majorité des États de l’UE) ne peut qu’être le résultat de pressions de ses créanciers, étant donné que son abstention va clairement à l’encontre de ses intérêts."

      –"La Grèce voit sa souveraineté piétinée de la même manière que lors des précédents accords. Tout projet de loi présenté au Parlement doit avoir l’accord des créanciers avant de pouvoir être adopté. Une telle restriction à la souveraineté du législateur témoigne parfaitement de l’absence de démocratie et d’une situation de soumission coloniale. Pour arriver à un accord avec les créanciers, le gouvernement Syriza a même dû adopter une série de lois que les créanciers exigeaient déjà sous les gouvernements précédents. L’exemple de l’adoption d’un nouveau Code de procédure civile l’illustre bien.(...)Ce Code prévoit ainsi que dans le cas d’un problème de solvabilité, les banquiers privés auront toujours le statut de créanciers privilégiés avant l’Etat !"

      #Grèce #UE #Démocratie

      Non, non, tout cela n’est pas motivé par des buts politiques c’est évident...

      Leçon deNon, non, tout cela n’est pas motivé par des buts politiques c’est évident...

      Grèce : « La thérapie de choc exige l’opacité », par Philippe Lamberts (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/LAMBERTS/53935

      -"Ce qui est en jeu ici est ni plus ni moins que l’affaiblissement, voire la suspension, de moins en moins dissimulée, de la légitimation démocratique de la politique économique et sociale."

      –"A la mi-février 2012, (...) les négociations entre Athènes et la « troïka » (Fonds monétaire international [FMI], Banque centrale européenne [BCE] et Commission européenne) butent sur un dernier effort budgétaire de 325 millions d’euros. Alors que le gouvernement grec de l’époque avait envisagé de les prélever sur les dépenses de fonctionnement du ministère de la défense, la « troïka » refusa ce choix et imposa des coupes dans le budget des pensions de retraite. Avant cela, en octobre 2010 puis en août 2011, M. Jean-Claude Trichet, alors patron de la BCE, avait écrit secrètement aux ministres des finances d’Irlande, puis d’Espagne et d’Italie, pour leur enjoindre de prendre des mesures précises, non seulement financières, mais aussi budgétaires et sociales."

      –"L’accord du 13 juillet 2015 fait tomber toute précaution oratoire et inscrit noir sur blanc la logique coloniale de la « troïka » en Grèce. Il précise en effet que « le gouvernement [grec] doit consulter et obtenir l’accord des Institutions [nouvelle appellation officielle de la « troïka »] sur tout projet législatif dans les domaines relevant de l’accord, avec un délai adéquat, avant de le soumettre à consultation publique ou au Parlement »."

      –"Quant à la motivation profonde de cette humiliation, je suis convaincu qu’elle relève avant tout de la volonté d’hégémonie des partis de ce qu’on appelle la « grande coalition » — conservateurs/chrétiens-démocrates (PPE), sociaux-démocrates (PSE) et libéraux (ALDE) — face à l’émergence de toute alternative à la pensée unique. Comment interpréter autrement la rhétorique de la « confiance perdue » à l’égard du gouvernement grec, exprimée dès la première ligne de l’accord politique du 13 juillet ? « Confiance perdue » en moins de cinq mois par un gouvernement de gauche radicale au motif qu’il n’avait pas su réformer dans cet infime laps de temps un pays gangrené par plus de quarante ans de clientélisme établi par le duopole Nouvelle Démocratie/Pasok, c’est-à-dire précisément par les chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates grecs. Que ceux-ci aient maquillé les comptes de la Grèce pour lui permettre d’accéder à l’euro, et maintenu en place l’essentiel du système clientéliste, non seulement avant 2010, mais pendant les cinq premières années des programmes d’assistance à la Grèce, n’avait pas suffi à ce que leurs amis politiques européens leur retirent leur confiance."

      –"On peut légitimement s’interroger sur les moyens que s’est donnés le gouvernement Tsipras au moment d’aller au bras de fer avec les créanciers."

      –"La priorité donnée au respect de l’orthodoxie économique sur celui des règles démocratiques se manifeste également dans l’attitude du Conseil européen, qui n’hésite pas à agiter la menace de sanctions à l’égard des Etats membres qui ne respecteraient pas leurs objectifs budgétaires, tout en laissant en paix ceux qui, comme la Hongrie — gouvernée par M. Viktor Orban, dont le parti reste envers et contre tout membre du PPE —, foulent aux pieds les valeurs démocratiques de l’Union européenne. Dans le cénacle des chefs d’Etat et de gouvernement européens, on ménage Orban et on écrase Tsipras."

      –-
      "Le FMI suspend son aide à la Grèce" - Economie - RFI
      http://www.rfi.fr/economie/20141229-crise-politique-grece-inquiete-creanciers-athenes-FMI-aide-zone-euro/?aef_campaign_date=2014-12-29&aef_campaign_ref=partage_user&ns_campaign=reseaux_

      Contre le défaitisme | Contretemps par Cédric Durand
      http://www.contretemps.eu/interventions/contre-d%C3%A9faitisme

      « Les données de l’OMC donnent un ratio commerce sur PIB en 2011-2013 de 54% pour la Grèce contre 61% pour la France, 98% pour l’Allemagne et 188 % pour l’Irlande. La comparaison avec le Portugal (78%) qui est un pays sensiblement de la même taille souligne la vulnérabilité relativement limitée de la Grèce au choc sur le prix des imports. »

       ??

      –-Divergences entre la Grèce et ses créanciers avant l’Eurogroupe de lundi - Challenges.fr
      http://www.challenges.fr/europe/20151108.CHA1365/divergences-entre-la-grece-et-ses-creanciers-avant-l-eurogroupe-de-lundi.

      -"La Grèce pourrait devoir attendre encore pour recevoir les deux milliards d’euros promis par ses créanciers tant les divergences restent fortes.Parmi les points sensibles : faciliter les saisies immobilières et la hausse de la TVA." ;

      –"Cette somme aurait déjà dû être versée en octobre, avant un autre versement prévu avant la fin de l’année de 1 milliard d’euros sur les 86 milliards du plan d’aide décidé au cours de l’été." ;

      –"Les divergences entre Athènes et ses créanciers portent principalement sur le règlement des arriérés fiscaux et en matière de cotisations sociales, ainsi que sur les saisies de résidence principale." ;

      –"Les créanciers réclament des mesures pour faciliter les saisies immobilières, mais Athènes résiste, et veut maintenir certaines des dispositions permettant d’en protéger la majorité des ménages endettés. Les discussions portent concrètement sur la valeur-plafond en-dessous de laquelle une résidence principale ne pourra pas être saisie.

      Parmi les autres points sensibles, figurent la hausse de la TVA dans les îles grecques et dans l’enseignement privé, et le prix minimum des médicaments génériques" ;

      –" l’agenda s’annonce chargé pour le gouvernement grec d’Alexis Tsipras, qui doit adopter d’ici la fin de l’année un deuxième train de mesures pour compléter les « mesures préliminaires » réclamées jusqu’ici." ;

      –" réforme du système des retraites, avec de nouvelles coupes dans les pensions, et des réformes pour améliorer la gouvernance du système financier."

      Grèce : Alexis Tsipras déjà dos au mur, par R.Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-alexis-tsipras-deja-dos-au-mur-520890.html

      -"Jusqu’ici, les Grecs qui ne parvenaient plus à payer leurs traites immobilières étaient protégés lorsque la valeur estimée du bien était inférieure à 250.000 euros. Les créanciers voudraient abaisser ce seuil pour que les banques puissent récupérer une partie des prêts et « réalisent leurs pertes. » Ainsi, le renflouement des établissements bancaires sera plus aisé et moins coûteux pour le contribuable européen.

      L’ennui, c’est que ces expulsions risquent de provoquer des situations sociales dramatiques. De nombreux Grecs profitaient de cette tolérance pour continuer à disposer d’un logement, malgré le chômage ou des baisses drastiques de salaires" ;

      –"Ce soir, on mesurera le poids du soutien de la France à Athènes
      Le gouvernement grec est donc pris au piège. Ses moyens de pression sur les créanciers sont faibles. Certes, il semble pouvoir s’appuyer sur la France dont le gouvernement soutient une ligne modérée qui consiste à s’en tenir aux seules mesures du mémorandum. Michel Sapin, le ministre français des Finances, lui aussi, a défendu l’idée d’un accord dès ce lundi.

      « La Grèce a fait des efforts considérables et c’est un peu étrange de lui demander toujours plus », a indiqué le locataire de Bercy, qui a dit « comprendre » la résistance grecque." ;

      –"Sans compter que les créanciers tentent aussi d’arriver en position de force dans le cadre des négociations sur la dette. Un Tsipras trop discipliné serait bien trop en position de force. Il s’agit de poursuivre le "storytelling" de la Grèce rétive aux réformes pour ne pas accorder à Athènes ce qu’elle veut dans la renégociation de la dette."

      L’Eurogroupe donne une semaine à la Grèce pour réformer | La-Croix.com - Economie, par Alain Guillemoles (avec AFP)
      http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/L-Eurogroupe-donne-une-semaine-a-la-Grece-pour-reformer-2015-11-10-1378763

      -"Les responsables de la zone euro ont refusé de débourser une tranche d’aide de 2 milliards d’euros à la Grèce, estimant qu’elle avait pris du retard par rapport à ses engagements en matière de réformes." ;

      –"Lundi 9 novembre, les pays de la zone euro ont indiqué qu’ils ne verseront pas d’argent pour recapitaliser les banques grecques, " ;

      –"une première évaluation de son programme de réformes, effectuée par ses créanciers (UE et FMI) et espérée avant fin 2015. Une fois cette étape franchie, les discussions sur une restructuration de la colossale dette grecque pourront débuter."

      #Grèce #UE #Eurogroupe #Zone_Euro

      Grèce : l’économie s’est effondrée au troisième trimestre, Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l-economie-s-est-effondree-au-troisieme-trimestre-530994.html

      -"Reste, enfin, la question de la responsabilité de ce désastre. La version officielle et largement admise à présent par les observateurs est de faire porter cette responsabilité au gouvernement grec coupable d’un « fol entêtement » face aux créanciers. Ce scénario permet d’épargner à bon compte toute culpabilité aux Etats créanciers et à la BCE. La réalité peut cependant être un peu plus nuancée. Le gouvernement grec a cherché à construire pendant des mois un compromis prenant en compte des éléments de son programme électoral. Ce compromis a été systématiquement rejeté. Les créanciers ont joué sur la faiblesse du système bancaire grec pour faire céder les autorités de ce pays. Quel qu’en soit le prix pour l’économie hellénique. C’est aussi cette stratégie qui a conduit au désastre décrit par Elstat. Car, non seulement cet affaiblissement du système bancaire a conduit au contrôle des capitaux, mais la capitulation du gouvernement grec le 13 juillet a laissé présager avec raison une nouvelle vague d’austérité sévère, ce qui n’est pas réellement de nature à favoriser l’investissement." ;
      –"Ce vendredi 27 septembre, l’Euro working group, le groupe de travail de l’Eurogroupe a publié 13 mesures à prendre avant le 11 décembre pour toucher la dernière tranche de la première partie du prêt du MES, soit un milliard d’euros. On y trouve la volonté de faire passer une nouvelle grille salariale dans le privé et le lancement de nouvelles privatisations pour commencer à alimenter le fameux fonds de privatisations de 50 milliards d’euros. Viendra ensuite, en décembre, la réforme, sûrement très douloureuse, du système de retraite."

      #Austérité_Grèce

      Fraport s’empare de 14 aéroports grecs, par François Duclos | Air Journal
      http://www.air-journal.fr/2015-12-16-fraport-sempare-de-14-aeroports-grecs-5155214.html

      Le port du Pirée cédé au chinois Cosco
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/21/le-port-du-piree-cede-au-chinois-cosco_4851244_3234.html
      #Privatisations #Chine #Transports #Commerce

      –-Grèce : Alexis Tsipras renonce à son plan anti-austérité, par ROMARIC GODIN
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-alexis-tsipras-renonce-a-son-plan-anti-austerite-537005.html

      -"Lundi 14 décembre, un projet de « programme parallèle » a été soumis aux députés grecs. Ce programme avait pour but de compenser les mesures d’austérité réclamées par les créanciers et que le gouvernement avait fait adopter depuis juillet dernier. Ce jeudi 17 décembre, le texte a été retiré. Selon des médias grecs, la cellule technique de l’Eurogroupe, l’Euro working group (EWG) aurait rejeté ce programme. Un rejet qui menaçait de compromettre la libération du milliard d’euros que le vote de mesures par la Vouli, le parlement grec, mardi, permettait d’envisager" ;
      –"Ceci est d’autant plus étonnant que le gouvernement grec en novembre a affiché un excédent primaire de 4,4 milliards d’euros contre un objectif de 2,6 milliards d’euros. Autrement dit, le gouvernement d’Alexis Tsipras joue les bons élèves budgétaires et est en passe de faire mieux que les objectifs"

      CADTM - Le grand renoncement social d’Alexis Tsipras. par Angélique Kourounis
      http://cadtm.org/Le-grand-renoncement-social-d

      -"Déjà à l’époque, les créanciers avaient dans un premier temps refusé ce programme mais devant la bronca générale ils avaient dû revenir sur cette décision. En novembre et décembre, ils ont remis le couvert. Pourtant, le gouvernement grec affiche un
      excédent budgétaire primaire de 4,4 milliards d’euros contre un objectif fixe de 2,6 milliards.

      On pourrait penser qu’avec cet excédent le programme pour les plus démunis est assuré. C’était compter sans l’obligation faite au gouvernement grec de verser 25% des excédents dégagés au remboursement de la dette. Celle-là même qui plombe l’économie du pays depuis des années et qui est devenue pour Alexis Tsipras la justification à toute mesure d’austérité.

      Pour lui désormais la priorité, et sa planche de salut pour sa survie politique, est d’ouvrir le débat sur la dette. D’où les bouchées doubles mises en pleine trêve des confiseurs pour trouver des alliés et mener à terme la réforme de la sécurité sociale, qui devrait être votée d’ici la fin janvier. C’est le dernier obstacle avant de s’attaquer à la dette." ;

      –"Mais là aussi, ce fut le fiasco car pour les créanciers il fallait faire un exemple et montrer que, en Europe, peu importe la couleur du parti élu, c’est la même politique libérale qui sera suivie. Une politique qui juge contreproductive toute dérive sociale d’où le rejet de ce fameux programme parallèle. Le social est superflu, seule la compétitivité compte."

      Grèce : le gouvernement présente sa réforme des retraites. Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-gouvernement-presente-sa-reforme-des-retraites-540424.html

      -"Ce week-end, la Banque de Grèce - dirigée par l’ancien ministre des Finances conservateur Yannis Stournaras - a fait savoir qu’elle jugeait dangereux pour la « compétitivité, l’emploi et la croissance » cette hausse des cotisations. Ceci ne manque certes pas de piquant lorsque l’on se souvient des hausses d’impôts imposées par les créanciers depuis 2010 et encore dans le troisième mémorandum" ;
      –" les partis d’opposition ont faits avoir leur rejet de ces mesures. On a, du reste, vu un spectacle assez singulier : le Pasok, qui avait promu et soutenu les précédentes coupes dans les pensions, a fortement critiqué ces nouvelles baisses"

      Mettons ça ici...
      Le ministre allemand des Finances défend la formation d’une armée européenne
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-ministre-allemand-des-finances-defend-la-formation-d-une-armee-europeen
      "Les Grecs ne devraient pas rejeter uniquement la responsabilité des problèmes sur les autres, ils devraient également regarder ce qu’ils peuvent faire pour s’améliorer "

      CADTM - Zoé Konstantopoulou : « La Commission de Vérité sur la dette publique subit une chasse politique de la part des nouveaux partisans des memoranda »
      http://cadtm.org/Zoe-Konstantopoulou-La-Commission

      Comment surfer sur l’#Austérité et le chômage pour séduire des jeunes diplômés bon marché - Basta ! PAR GRÉGOIRE MONTELIONE
      http://www.bastamag.net/La-Grece-dans-le-creux-de-la-vague-Teleperformance-surfe-au-sommet-5308

      Grèce : nouvel échec de l’austérité imposée
      https://information.tv5monde.com/info/grece-austerite-croissance-157798

      « Le système a absorbé le virus », par Renaud Lambert 
      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/LAMBERT/53535

    • "Détails" de l’histoire :
      –"Comment les plans d’austérité dégradent la santé des Européens" - Basta !
      http://www.bastamag.net/Comment-les-plans-d-austerite

      Le respect des "règles", toujours, ou presque... :

      « Le directeur général chargé de la santé et de la protection du consommateur à la Commission européenne a l’obligation légale d’examiner les conséquences des politiques européennes sur la santé. Il ne l’a pas fait pour la politique d’austérité de la troïka. Au lieu de cela, il s’est limité à conseiller les différents ministères de la Santé des pays membres sur comment ils pouvaient couper dans leurs budgets »

      –"A LA UNE. L’austérité tue" | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/29/l-austerite-tue

      –"AUSTÉRITÉ. Une question de vie ou de mort" | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/30/une-question-de-vie-ou-de-mort

      –"Quand l’austérité tue", par Sanjay Basu & David Stuckler (Le Monde diplomatique, octobre 2014)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/BASU/50879
      Quand l’austérité tue - | Editions Autrement
      http://www.autrement.com/ouvrage/quand-lausterite-tue-david-stuckler-sanjay-basu-les-economistes-atterres-
      http://www.autrement.com/sites/default/files/couvertures/quand-l-aust-rit-tue_9782746738027.jpg

      –L’austérité aboutit à empoisonner l’eau d’une ville du Michigan. Par Stéphane Lauer
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/18/l-austerite-aboutit-a-empoisonner-l-eau-d-une-ville-du-michigan_4848860_3244
      #Austérité #Grèce #Espagne #Portugal #Irlande #UE #Etats_Unis

      –La crise économique a fait grimper le nombre de suicides | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
      http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/09/18/21270-crise-economique-fait-grimper-nombre-suicides

      -"Les disparités entre les pays confirment bien que la crise financière a été l’élément déclencheur. En effet, les pays les plus touchés par la hausse des suicides sont aussi ceux qui ont été frappés de plein fouet par le marasme économique." ;
      _"« Il était certain que la crise économique aurait un impact sur le nombre de suicides. Cela s’était déjà produit après la crise de 1929, avec un petit effet de décalage : ce n’est que trois ans après que la vague de suicides est apparue », explique au Figaro le Pr Michel Debout.
      Aujourd’hui, même si les données récentes manquent, les experts estiment que les Européens suivent le même chemin. En 2010, les taux de suicides étaient presque proportionnels au niveau de difficulté économique du pays." ;
      –"« Bien que d’autres évènements aient pu influencer les taux de suicides de chaque pays, il est peu probable que tous les pays aient été affectés au même moment par ces évènements spécifiques, comme avec la crise », affirment les auteurs de l’étude."

      (à recouper) NHS : une étude d’Oxford fait le lien entre austérité et surmortalité, les tories en furie – Grey Britain
      http://www.grey-britain.net/2017/02/17/nhs-une-etude-doxford-fait-le-lien-entre-austerite-et-surmortalite-les

      –Etats-Unis : humilier les élèves pour obliger les familles à payer la cantine
      http://geopolis.francetvinfo.fr/etats-unis-humilier-les-eleves-pour-obliger-les-familles-a-pay

      "Dans certaines écoles américaines, on pratique le « lunch shaming », mot à mot « humiliation pour le déjeuner ». En clair, un élève, en retard de paiement à la cantine, est privé de repas qui est jeté à la poubelle. Mais on peut aussi tamponner sur son bras la mention : « Je dois de l’argent à la cantine. » Cette pratique d’un autre âge commence à faire scandale. Et à faire réagir certains élus."

      "« Nous ne pouvons plus nous permettre d’augmenter les déficits. Les autorités de l’Etat (de Pennsylvanie) insistent là-dessus », explique le superintendant."

      Le « lunch shaming », ou comment les cantines scolaires humilient les enfants défavorisés
      http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/04/25/le-lunch-shaming-ou-comment-les-cantines-scolaires-humilient-les-enfants-def

      « A La Ville-aux-Dames (Indre-et-Loire), dit-il, une famille a été radiée de la cantine pour un impayé de 20 euros.
      A Ruffec (Charente), le maire a installé un écran numérique à l’entrée de la cantine qui affichait le nom des parents qui n’avaient pas payé.
      A La Teste-de-Buch (Gironde), les enfants dont les parents ne pouvaient pas payer la cantine se sont vu offrir un menu exclusivement composé de raviolis.
      En 2014, Joris Hébrard, maire Front national du Pontet (Vaucluse), avait mis fin à la gratuité de la cantine pour les plus défavorisés, dans un souci d’économie. Pour M. Hébrard – qui avait augmenté son salaire de 1 000 euros par mois dans le même temps – ce problème a une solution simple. Il faut que les parents se responsabilisent »

    • « Pour en finir avec la rhétorique bancaire »
      Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pour-en-finir-avec-la-rhetorique-bancaire-505473.html

      -"Souvenez-vous, c’était il n’y a pas si longtemps. Il y a tout juste sept ans, Lehman Brothers faisait faillite, plongeant le monde dans une crise dont nous ne sommes pas encore sortis. Dans les semaines qui ont suivi, les politiques de tous bords, à commencer par le président de la République française Nicolas Sarkozy, promettaient qu’ils allaient en finir avec les excès de la finances et « moraliser le capitalisme. »"

      –Depuis, "(...)le sujet semble avoir été soigneusement mis de côté dans le débat public et rien ne pouvait davantage satisfaire les milieux bancaires, bien heureux de pouvoir gérer directement et en toute discrétion ces questions avec les pouvoirs en place. L’enjeu, aujourd’hui, est bien de remettre cette question de la maîtrise de la finance et de la nature de l’activité bancaire au centre du débat"

      –"Les trois effets négatifs mis en avant, selon Hirschman, par les Réactionnaires : l’effet pervers (« perversity »), l’effet d’inanité (« Futility ») et l’effet de mise en péril (« Jeopardy ») sont exactement les ressorts utilisés par le lobby bancaire pour tenter d’échapper au couperet du régulateur."

      –"A travers l’usage de la méthode Hirschman, l’auteur met donc à jour le caractère proprement réactionnaire du lobby bancaire qui repose sur la croyance d’une forme de transcendance du marché qu’il serait dangereux de contester. « Un peu comme si le secteur bancaire et financier était devenu dans l’inconscient collectif le nouveau totem de nos sociétés. Gare à celui qui ne se prosterne pas devant lui comme il se doit, qui n’accepte pas d’y déposer silencieusement l’offrande, qui pénètre le domaine interdit et entend en modifier le fonctionnement ! » Derrière les arguments scientifiques et les expertises qui viennent à l’appui des arguments bancaires, il y a dans ces derniers un élément clairement religieux qui en fait sa force "

      #Novlangue #Médias #Finance

    • Ploutocratie accompagnée de son sac Novlangue (by orthodoxes), collection automne-hiver 2015 :
      « Portugal. Standard and Poor’s s’invite dans la campagne électorale »
      http://www.courrierinternational.com/article/portugal-standard-and-poors-sinvite-dans-la-campagne-electora

      -"A l’orée du lancement de la campagne officielle pour les législatives portugaises, l’agence de notation a annoncé qu’elle remontait la note du pays. Elle en a profité pour demander au Portugal de garder une “continuité politique” après les élections prévues le 4 octobre."

      –“S&P remonte le rating et attend une ‘continuité des politiques’ après les élections.” Signe de l’engagement de l’agence de notation américaine, celle-ci a déclaré dans un communiqué que “nous considérerions comme une action négative si le nouveau gouvernement se déviait de la politique économique actuelle, ralentissait les réformes structurelles en cours ou implantait des politiques qui puissent mettre en cause l’accès du Portugal aux marchés financiers.”

      –"Alors que l’issu du scrutin grec, prévu pour ce soir, pourrait influencer le choix des électeurs portugais, l’agence insiste sur les différences entre les deux pays, mettant en valeur “l’absence de nouveaux partis populistes qui auraient pu menacer la tendance traditionnellement pro-européenne des partis politiques au Portugal.”"

      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951
      #Portugal #Austérité #Finance #Ploutocratie #Réformes_structurelles

      « Le Portugal vote dimanche, sans illusion »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/quel-gouvernement-pour-le-portugal-apres-les-elections-de-dimanche-509672.

      -"entre le troisième trimestre 2011 et deuxième trimestre 2015, le PIB s’est contracté de 8,9 points et que le PIB par habitants demeure inférieur de 22 % à la moyenne de la zone euro en parité de pouvoir d’achat."

      –" L’austérité a fait fuir sur la seule année 2014 près de 110.000 Portugais. Entre 2011 et 2014, la population active a baissé de 203.000 personnes. Enfin, le pays doit gérer une dette publique et privée considérable dont le poids ne peut qu’augmenter avec la croissance faible et l’inflation nulle. Les dettes privées et publiques s’élèvent à 400 % du PIB."

      « L’économie portugaise reste très vulnérable »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/l-economie-portugaise-reste-tres-vulnerable-497059.html

      -"Du reste, au regard des efforts consentis par les Portugais depuis 2010, le bilan final semble particulièrement décevant. Malgré ses « réformes », le Portugal est incapable de générer une croissance structurelle forte. Et c’est un réel échec pour la politique du gouvernement et de la troïka que le FMI reconnaît implicitement en prédisant que la croissance va s’affaiblir à partir de 2016, faute de vraie dynamique interne. Les prévisions de l’institution de Washington ne font guère rêver : 1,5 % en 2016, 1,4 % en 2017... A ce rythme, le pays n’aura retrouvé son niveau de richesse de 2009 qu’en... 2020."

      –"Selon Eurostat, le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat est inférieur de 22 % à la moyenne de l’UE, contre 28 % en Grèce. En 2009, cet écart était de 19 %. "

      –"Pour éviter la faillite au pays, on a ajouté de la dette à la dette en réclamant une politique austéritaire qui a réduit le PIB. La dette publique portugaise s’est donc alourdie, passant de 83,6 % du PIB en 2009 à 130,2 % en 2014."

      –"en 2015, le FMI prévoit un excédent primaire du budget portugais, hors service de la dette, de 1,6 % du PIB, mais un déficit public de 3,2 % du PIB. Près de 5 % du PIB auront donc été « perdus. »"

      –"l’an passé, Lisbonne a dû venir en aide à Banco Espirito Santo à hauteur de 5 milliards d’euros"

      –" Au deuxième trimestre 2015, le taux de chômage a reculé de deux points par rapport à la même période de 2014 à 11,9 %. Cependant, outre l’effet cyclique, cette baisse s’explique aussi par un recul de la population active, de 0,8 % sur un an, alimenté par l’émigration et le vieillissement de la population, qui amplifie le mouvement. Surtout, cette progression de l’emploi s’explique par des emplois temporaires, donc bel et bien liés à la cyclicité de la reprise. Sur les 66.200 nouveaux emplois créés par le Portugal en un an, 58.700 sont des emplois temporaires, soit 88,7 % du total !"

      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951
      #Portugal #Austérité

      « Portugal : les socialistes proches d’une alliance avec la gauche antilibérale pour gouverner »
      http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/portugal-les-socialistes-proches-d-une-alliance-avec-la-gauche-antilibera
      « A gauche toute contre l’austérité au Portugal » - La Libre.be
      http://www.lalibre.be/actu/international/a-gauche-toute-contre-l-austerite-au-portugal-5627daf63570b0f19f901bbd
      Portugal : le président impose un gouvernement de droite, mais la gauche se rassemble
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/portugal-le-president-impose-un-gouvernement-de-droite-516381.html

      -"« L’observation des engagements internationaux est décisif et cruciale pour le financement de notre économie et la croissance de l’emploi. Hors de l’euro, le futur du Portugal sera catastrophique », a indiqué Anibal Cavaco Silva qui tente donc de transformer le choix de gouvernement en un choix pour ou contre l’euro."

      –"Antonio Costa pourra avancer qu’il a déjà obtenu du Bloc de gauche (BE) et du parti communiste (PCP) l’acceptation du « cadre budgétaire européen » et qu’il fera du maintien dans l’euro la condition sine qua non de la coalition future."

      « L’Euro-zone franchit le Rubicon : la gauche anti-austérité se voit interdire le pouvoir au Portugal » par Ambrose Evans-Pritchard
      http://www.les-crises.fr/leuro-zone-franchit-le-rubicon-la-gauche-anti-austerite-se-voit-interdire

      Belle définition du rêve européen, au passage :

      -"En 40 ans de démocratie, aucun gouvernement au Portugal n’a jamais dépendu du soutien de forces anti-européennes, c’est-à-dire de forces ayant fait campagne pour l’abrogation du Traité de Lisbonne, du Paquet fiscal, du Pacte de stabilité et de croissance, ainsi que pour le démantèlement de l’union monétaire(...)"

      Quant au respect du vote, hein...chacun ses priorités :

      -« Après avoir mené un coûteux programme d’aide financière, marqué par de nombreux sacrifices, il est de mon devoir, dans le cadre de mes pouvoirs constitutionnels, de faire tout mon possible pour empêcher que de mauvais signaux soient envoyés aux institutions financières, aux investisseurs et aux marchés »

      -"Cette clause stupide du traité oblige le Portugal à réduire sa dette à 60% du PIB sur les vingt prochaines années dans un piège austéritaire perpétuel, et ce alors que le reste de l’Europe méridionale tente de faire de même, le tout dans un contexte de récession mondiale puissante." ;
      –"M. Cavaco Silva utilise de fait son mandat pour imposer un programme issu d’une idéologie réactionnaire, dans l’intérêt des créanciers et de l’establishment de l’EMU, en maquillant le tout, avec un culot remarquable, en défense de la démocratie." ;
      –"Les socialistes européens se trouvent face à un dilemme. Ils prennent enfin conscience de la déplaisante vérité : l’union monétaire est une entreprise autoritaire de droite, qui a échappé à la bride de la démocratie ; et cependant, s’ils agissent en conséquence, ils risquent de se voir interdire tout accès au pouvoir."

      Portugal : le gouvernement de droite est renversé
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/portugal-le-gouvernement-de-droite-est-renverse-521362.html

      -"Pour la première fois depuis la Révolution des Oeillets en 1974, la gauche portugaise a donc réussi à s’unir sur un projet gouvernemental." ;

      –"Les menaces du premier ministre sortant n’y auront rien changé. Il aura pourtant mis en garde contre la remontée des taux d’intérêt." (sans commentaire) ;

      –" Les partis de gauche se sont mis d’accord sur un programme minimum qui prévoit notamment de rééquilibrer les efforts fiscaux, de relever le salaire minimum et de terminer le gel des pensions. Mais le PS s’est engagé également à respecter le cadre budgétaire européen. " ;

      –Le "président de la République Anibal Cavaco Silva qui, le 30 octobre, avait refusé d’écouter Antonio Costa (...) avait (alors) justifié son choix par un risque sur les « engagements internationaux » du Portugal, notamment sa participation à la zone euro. Le PCP est ouvertement hostile à l’euro et le BE très dubitatif. Sa marge de manœuvre est cependant très limitée dans la mesure où le parlement ne peut être dissout dans les six mois qui suivent et précèdent l’élection présidentielle prévue en janvier."

      Comme pour les référendums, certaines habitudes ont la vie dure :
      Portugal : la droite veut changer la constitution pour rester au pouvoir, Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/portugal-la-droite-veut-changer-la-constitution-pour-rester-au-pouvoir-521

      -"Le premier ministre lusitanien, renversé mardi par le parlement, demande une modification d’urgence de la constitution pour permettre de nouvelles élections." ;

      –"La version officielle à droite est désormais de présenter l’établissement d’un gouvernement PS soutenu par le BE et la CDU comme un « coup d’Etat » venant satisfaire la seule « ambition personnelle » du leader socialiste, Antonio Costa. L’argument principal utilisé par le PSD et le CDS-PP est que, durant la campagne électorale, les trois partis n’ont jamais parlé de s’entendre et qu’ainsi, la volonté populaire, a été trompée." ;

      –"le premier ministre, accusant ceux qui refuseraient sa proposition, autrement dit les Socialistes, de vouloir gouverner comme des « faiseurs de coup d’Etat » et des « fraudeurs. »"

      #Démocratie

      Élections portugaises : quand les éditorialistes transforment le perdant en vainqueur, par Gregory Mauzé - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Elections-portugaises-quand-les-editorialistes-transforment-le-perdant-en

      -"Élections portugaises : quand les éditorialistes transforment le perdant en vainqueur
      par Gregory Mauzé, Jeudi 3 Décembre 2015

      Au lendemain des élections législatives au Portugal, les médias dominants ont transformé le cinglant désaveu pour le pouvoir en place en un plébiscite pour l’austérité, appliquée avec zèle depuis quatre ans. Au risque d’être rapidement contredits par la réalité des nouveaux rapports de force politiques issus des urnes : six semaines plus tard, un gouvernement mandaté pour rompre avec la rigueur budgétaire voyait en effet le jour…" ;
      –"L’espoir, parmi les éditocrates, d’enfin voir un fidèle exécutant des mesures d’austérité récompensé "

      =>Au Royaume-Uni, la victoire des bourreaux, par Owen Jones (Le Monde diplomatique, juin 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/JONES/53101

      -" Peu diserte sur la contestation sociale qui a accompagné le début de la législature, la presse française a, cette fois-ci, tourné ses projecteurs vers ce qui s’apparentait à la success-story de l’austérité." ;
      –"le mémorandum de réforme appliqué par la droite avait été négocié par le PS, qui avait ensuite perdu les élections." ;
      –"Mais pas question d’attendre, pour la presse hexagonale, qui s’est livrée à une réécriture en règle de l’élection plus conforme au storytelling dominant." ;
      –"contrairement au système majoritaire tel qu’il existe en France ou au Royaume-Uni, le vainqueur d’une élection à la proportionnelle n’est pas celui qui arrive en tête, mais celui qui parvient à s’assurer d’une majorité parlementaire. Autrement dit, désigner un gagnant dans un tel contexte n’a pas de sens en l’absence d’une majorité absolue de députés prête à soutenir un gouvernement ou à s’abstenir de lui faire obstacle.
      À la prudence requise en ce genre de circonstance, la plupart des rédactions ont privilégié l’équation : « droite en tête = victoire de l’austérité ». " ;
      –"Marc Fiorentino dans un éditorial pour BFMTV, pour qui la prétendue victoire de la coalition sortante constitue un « formidable exemple de courage politique, un exemple de consensus social et un exemple de maturité des électeurs ». Le « bon sens que nous a enseigné l’Allemagne », dont auraient fait preuve les Portugais, en justifiera d’ailleurs un « bravo, merci et Boa Sorte (bonne chance) » de la part de l’économiste, visiblement en peine à contenir sa jubilation.
      Jean-Marc Sylvestre, du très droitier journal en ligne « Atlantico », nous livre quant à lui une analyse sortie tout droit d’on ne sait quel univers politique parallèle : « Les Portugais ont donné au premier ministre, qui a mis en œuvre la politique d’austérité, les moyens de continuer son entreprise de redressement. Après la Grèce, l’opinion publique portugaise a refusé les scénarios de rupture. La population portugaise a voté pour l’Europe et l’euro » (...) « Le spectacle de désolation économique et sociale offert par Athènes a convaincu nombre de Portugais qu’il valait mieux se serrer la ceinture que de subir le même sort » poursuit M. Sylvestre." ;
      –" les commentateurs qui se montrèrent les plus prompts à jauger le rapport du peuple au néolibéralisme à l’aune de la prétendue victoire de la droite ne se sont guère aventurés à appréhender le sens politique de cet accord."

      #Médias #Austérité_Portugal #Austérité_Grèce

      ZOOM : la banque portugaise Banif s’effondre en Bourse, spéculations sur une intervention de l’Etat - La Libre.be
      http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/zoom-la-banque-portugaise-banif-s-effondre-en-bourse-speculations-sur-une-in

      Bruxelles entame un bras de fer avec le Portugal. Romaric Godin | EurActiv.fr
      http://www.euractiv.fr/sections/politique/bruxelles-entame-un-bras-de-fer-avec-le-portugal-321540
      #Espagne

      Portugal : la gauche anti-austérité a divisé le déficit par deux | www.cnewsmatin.fr
      http://www.cnewsmatin.fr/monde/2017-04-13/portugal-la-gauche-anti-austerite-divise-le-deficit-par-deux-753187

    • #Chypre
      « Les créanciers arrivent à Athènes et exigent plus de réformes » | EurActiv.fr
      http://www.euractiv.fr/sections/euro-finances/les-creanciers-arrivent-athenes-et-exigent-plus-de-reformes-318757

      « Grèce : Alexis Tsipras lance un premier train de réformes »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-alexis-tsipras-lance-un-premier-train-de-reformes-513995.html

      Par Romaric Godin

      -"Les créanciers réclament que les prêteurs qui ne peuvent rembourser soient expulsés, afin de pouvoir revendre le bien immobilier concerné et établir précisément l’ampleur des pertes à éponger sur chaque prêt. Jusqu’à présent, les ménages avec des revenus modestes étaient protégés des expulsions lorsque leur résidence principale était évaluée à moins de 250 000 euros. Cette mesure a permis à de nombreuses familles frappées par le chômage de conserver un logement. Mais les créanciers voudraient abaisser cette limite pour pouvoir toucher davantage de prêts bancaires.
      (...)
      Cette question s’était posée à Chypre l’an dernier. Le parlement chypriote avait refusé de durcir les conditions d’expulsion comme l’exigeait la troïka. Finalement, la BCE avait exclu Chypre de son assouplissement quantitatif, faisant de ce durcissement une condition sine qua non pour la réintégration de l’île dans le QE. De son côté, la troïka avait gelé les versements vers Nicosie, plaçant l’île au bord de la faillite. Sous la pression du gouvernement, le parlement avait fini par accepter de rendre les expulsions plus aisées."

    • #Réformes_structurelles #Privatisations

      CADTM -" La Banque mondiale sous les feux de la critique du Rapporteur Spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits humains"
      http://cadtm.org/La-Banque-mondiale-sous-les-feux

      -"La Banque justifie son attitude en prétendant que la prise en compte des droits humains serait d’ordre politique et qu’elle-même ne serait guidée que par des considérations d’ordre économique." ;
      –"Le rapport souligne qu’en dépit d’obligations contractuelles de l’État emprunteur, aucune mention n’est faite de son obligation nationale ou internationale de respecter et promouvoir les droits humains"

      « La SFI investit des milliards de dollars qui contribuent à la violation des droits humains dans le monde » | Oxfam International
      https://www.oxfam.org/fr/salle-de-presse/communiques/2015-04-02/la-sfi-investit-des-milliards-de-dollars-qui-contribuent-la
      #IFI #Banque_Mondiale
      CADTM - Banque mondiale, une zone de non-droit protégée par des juges
      http://www.cadtm.org/Banque-mondiale-une-zone-de-non
      #Réformes_structurelles #Privatisations #Orthodoxie #Libéralisme

      "Le cas de la l’entreprise Dinant au Honduras illustre bien cette situation |5|. En 2010, Dinant avait été impliquée dans un conflit foncier au cours duquel six paysans avaient été abattus par les forces de sécurité privée de la firme. L’enquête subséquente du CAO de la Banque mondiale a démontré que la SFI était au courant des problèmes entourant les activités de Dinant. Mais aucune condamnation n’a suivi."

      "le Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté Philip Alston a présenté devant l’Assemblée générale de l’ONU le 4 août 2015 un rapport cinglant consacré à la Banque mondiale, affirmant que « la Banque mondiale s’assied sur les droits humains, elles les considère davantage comme un maladie infectieuse que comme des valeurs et des obligations universelles |7| »."

      "Ces droits sont aussi sérieusement mis à mal dans le rapport « Doing Business |12| » publié tous les ans par la banque. Dans ce rapport, tous les États sont évalués et classés en fonction de la facilité à y « faire des affaires », sur base d’une batterie d’indicateurs comme l’indicateur « employing workers » qui considère que toute forme de législation protégeant les travailleurs est un obstacle au « business » |13|. Dans le secteur agricole, l’amélioration du « climat des affaires » encourage fréquemment l’accaparement des terres. A titre d’exemple, les réformes ayant permis aux Philippines d’améliorer sa position dans ce classement de la Banque mondiale ont permis aux « investisseurs » dans ce pays de développer des monocultures au préjudice des communautés locales, qui ont été expulsées de leurs terres ancestrales. Dans le domaine agricole toujours, la Banque mondiale publie un autre rapport intitulé « Enabling the Business of Agriculture |14| » qui encourage les gouvernements à privatiser des filières agricoles au détriment notamment des petits producteurs"

      " la Banque mondiale tout comme le FMI n’ont jamais eu à rendre de compte devant la justice, en plus de soixante ans d’existence"

    • Que savait Mario Draghi de l’"arrangement" des comptes de l’Italie pour entrer dans la zone euro
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130626trib000772381/que-savait-mario-draghi-de-l-arrangement-des-comptes-de-l-italie-pour-entr

      -"Des informations de presse indiquent que le Trésor italien, à l’époque dirigé par Mario Draghi, l’actuel président de la BCE, aurait contracté des produits financiers risqués dans les années 1990 pour faciliter l’entrée de l’Italie dans la zone euro." ;

      –" Le Trésor italien aurait alors utilisé ces instruments pour obtenir des paiements immédiats des banques afin de faire entrer le déficit italien dans les clous des critères de Maastricht et permettre l’adhésion du pays à la zone euro dès 1999. " ;

      –"L’avantage de ces swaps était de pouvoir être dissimulés dans les comptes sous la forme de prêts et de disposer de fonds immédiatement." ;

      –"Rappelons qu’en 1996, l’Italie se débattait encore pour se qualifier dans la zone euro. Après la crise monétaire de 1992 et la dévaluation de la lire, puis la crise politique qui a suivi, le pays affiche des déficits publics considérables. En 1996, il atteint encore 7 % du PIB. Mais, à la surprise générale, ce déficit passe en 1997 à 2,7 % du PIB et entre ainsi dans les clous des critères de Maastricht." ;

      –"L’an passé, le Spiegel avait déjà relevé que Helmut Kohl, alors chancelier allemand, avait préféré ignorer les rapports qui le mettaient en garde contre le « maquillage » des comptes publics italiens." ;

      –"autre question, plus brûlante encore : celle de la responsabilité de Mario Draghi, directeur du Trésor italien de 1991 à 2001."

      Six choses à savoir sur Mario Draghi, le patron de la BCE, Par Sophie Rolland
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20120905trib000717938/six-choses-a-savoir-sur-mario-draghi-le-patron-de-la-bce.html

      -"il a exercé des responsabilités au sein de la Banque mondiale puis du Trésor italien. C’est de cette période (1991-2001) que lui vient sa réputation de père la rigueur. Coupes dans les dépenses publiques, dévaluation de la lire, création d’un impôt exceptionnel sur tous les comptes courants et privatisation d’une grande partie des entreprises publiques... Il évite certes la faillite à l’Italie mais certains l’accusent d’avoir « bradé » les actifs du pays." ;

      –"Après quelques années chez Goldman Sachs, il devient gouverneur de la Banque d’Italie en 2006" ;

      –"Mario Draghi traîne son passage chez Goldman Sachs comme un boulet. De 2000 à 2002, la banque avait conseillé la Grèce dans l’utilisation de produits dérivés pour masquer ses déficits budgétaires. (...)Employé comme vice-président pour l’Europe, chargé des Etats souverains et des grandes entreprises italiennes de 2002 à 2005, Mario Draghi a toujours assuré qu’il s’était davantage intéressé au secteur privé qu’au secteur public" ;

      –"Mario Draghi a un fils qui exerce le métier de trader sur les marchés de taux, des marchés sur lesquels l’action de la BCE a une influence directe. Invoquant le code de conduite des membres du conseil des gouverneurs, l’institution affirme que « M. Draghi se conforme aux règles éthiques de la BCE ». Reste à savoir si de son côté Giacomo spécule contre les dettes espagnoles et italiennes... " ;

      –"CEO). Cet observatoire, qui suit le lobbying ayant pour cible l’Union européenne, a accusé en juin Mario Draghi de ne pas être totalement indépendant en raison de son appartenance au G30, forum international qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé"

      Goldman Sachs, le trait d’union entre Mario Monti, Lucas Papadémos et Mario Draghi, Par Marc Roche
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/14/goldman-sachs-le-trait-d-union-entre-mario-draghi-mario-monti-et-lucas-papad

      -"Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l’euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O’Neill, l’inventeur du concept des BRICS, l’acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l’un des administrateurs, l’Irlandais Peter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l’Irlande." ;

      –"C’est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s’est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).

      Mario Draghi affirme qu’étant entré en fonction en 2002, il n’a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du « swap » en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd’hui responsable de l’organisme gérant la dette grecque."

      #UE #Grèce #Italie #Goldman_Sachs #Conflits_d'intérêts #BCE

    • #Italie

      CADTM - Le bail-in : cadeau de Noël des banques italiennes et de l’Union Européenne, par Chiara Filoni
      http://cadtm.org/Le-bail-in-cadeau-de-Noel-des

      -"Le sauvetage rentre en effet dans la nouvelle procédure européenne de bail-in (“sauvetage interne”), déjà utilisée par l’Autriche cet été, opposé au bail-out (« sauvetage externe » comme on l’a connu jusqu’aujourd’hui en Europe), c’est-à-dire lorsque l’État intervient en recapitalisant la banque et en se portant garant d’éventuelles nouvelles pertes.
      Cette procédure a été introduite en juillet 2014 par l’Union européenne avec l’approbation d’une nouvelle directive, la Bank Recovery and Resolution Directive (BRRD), (en français Directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances |5|- un des piliers de la nouvelle Union bancaire - pour laquelle ce sont les actionnaires et les détenteurs d’obligations subordonnées |6| qui contribuent aux sauvetages bancaires (et non plus l’État, donc les citoyens). En réalité cet ordre représente juste une partie de la directive UE (la partie implémentée par l’Italie jusqu’à maintenant) qui, lorsqu’elle rentrera en vigueur de manière complète - c’est-à-dire en janvier 2016 – prévoira aussi la contribution des détenteurs des bonds ordinaires et des déposants avec des dépôts supérieurs à 100 000 euros." ;
      –"Le 28 novembre, Luigino d’Angelo, un pensionné de 68 ans se suicide dans sa maison à Civitavecchia (ville près de Rome). Il laisse juste un petit mot où il accuse les employés de sa banque (une des banques sauvées, Banca Etruria) de ne pas lui avoir permis de retirer 70 % de ses obligations subordonnées pour un montant total de 100 000 euros. Il avait perdu toute l’épargne d’une vie. Le 12 décembre, le quotidien La Repubblica publie une interview de Marcello Benedetti, ex-employé de la Banque Etruria de Civitavecchia, dans laquelle il admet avoir convaincu monsieur D’Angelo, d’investir toutes ses économies dans ce type d’obligations (plus risquées que les obligations ordinaires qu’il détenait auparavant) sous l’insistance de sa banque. |8|
      C’est à partir de ce moment que les journalistes commencent réellement à s’intéresser au cas des sauvetages bancaires.

      Luigino n’est en effet pas le seul à avoir perdu ses économies." ;
      –" Les quatre banques, qui font les gros titres des journaux, représentent aujourd’hui la partie visible de l’iceberg d’une gestion désinvolte du crédit.
      Nos quatre banques (mais la considération peut s’étendre à d’autres banques) se distinguaient par une gestion peu transparente, l’habitude du clientélisme, par des services rendus au secteur immobilier et la myopie ou la complicité des politiques à différents niveaux." ;
      –"Dans le Conseil d’administration de la Banque dell’Etruria figure la Ministre pour les réformes constitutionnelles et députée du Parti démocratique, Maria Elena Boschi. Un bon poste, hérité directement de sa figure paternelle, ex- membre du même CA et vice-président de la banque, accusé et condamné pour violations de normes sur la transparence dans la gestion de l’activité financière de sa banque et finalement expulsé du CA.
      Autant de bonnes raisons pour soupçonner Madame Boschi de conflit d’intérêt (est-ce qu’à nouveau c’est un hasard que sa propre banque a été sauvée ?) et exiger ces démissions. Toutefois, ni la Ministre, ni le Parlement- qui vient ces jours-ci de rejeter la motion de défiance contre la Ministre- n’y voient un problème." ;
      –"les employés des banques en difficulté payent pour un système bancaire malade et gangrené : dans les deux dernières années, suite aux « sauvetages bancaires » 1100 employés des banques en crise ont perdu leur poste de travail. |12|"

      #Sauvetages_bancaires #Italie #Autriche #UE #UE_Union_bancaire #Union_bancaire #Conflits_d'intérêts

      Italie : le sauvetage de quatre banques fait scandale, par ROMARIC GODIN
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/italie-le-sauvetage-de-quatre-banques-fait-scandale-536039.html

      "les auteurs de l’union bancaire ont manqué une occasion. En voulant éviter, à la demande de Berlin, toute vraie mutualisation des risques, on a fait prendre des risques politiques et économiques considérables aux Etats membres. Le résultat risque d’être que ces derniers vont tout faire pour contourner ce risque, quitte à avoir recours encore à l’argent public. L’exemple italien est donc déjà plein d’enseignements. D’autant que ce sauvetage bancaire commence à faire planer une menace sur l’ensemble du secteur. Pier Carlo Padoan a dû rassurer ce lundi en affirmant que le secteur financier italien « était grand et solide. » Mais en voyant les épargnants ruinés, ceux qui ont placé leur argent dans des structures similaires ne peuvent qu’avoir peur et penser à se retirer. Car tout le monde sait que le poids des créances douteuses est considérable sur les petites banques italiennes."

      #UE #Italie #UE_Italie #UE_Union_bancaire #Union_bancaire

      Union bancaire : le nouveau mécanisme de sauvetage des banques pose question, Par Christine Lejoux
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/union-bancaire-le-nouveau-mecanisme-de-sauvetage-des-banques-pose-question

      -"Le mécanisme de résolution unique des crises bancaires, deuxième pilier de l’union bancaire européenne, entrera en vigueur le 1er janvier 2016. Le MRU prévoit de solliciter d’abord, en cas de faillite d’une banque, les actionnaires et les créanciers, plutôt que l’Etat. Un principe de renflouement interne dont les limites ont été mises en lumière par le récent sauvetage de quatre banques régionales italiennes." ;
      –"le premier pilier de l’union bancaire - le mécanisme de supervision unique (MSU) - est déjà à pied d’œuvre, la BCE (Banque centrale européenne) étant le gendarme des principales banques européennes depuis le 4 novembre 2014.

      Le troisième pilier - le fonds européen de garantie des dépôts bancaires - en est encore au stade de projet" ;
      –"le MRU repose sur le principe du « bail-in » (renflouement interne), par opposition au « bail-out » en vigueur durant la crise de 2008, qui faisait appel à l’argent public. Concrètement, dans le cadre du « bail-in », une banque européenne au bord de la faillite devra d’abord faire appel à ses actionnaires pour sortir de ce mauvais, ainsi qu’à ses créanciers obligataires et à ses déposants détenant plus de 100.000 euros dans ses livres, avant de se tourner éventuellement vers le fonds de résolution unique (FRU), abondé par le secteur bancaire européen. L’Etat n’intervenant, lui, qu’en tout dernier ressort, si nécessaire." ;
      " un gouvernement pourra être tenté de mobiliser de l’argent public pour amortir le choc subi par les actionnaires et les créanciers d’une banque en difficulté. Ce qui retisserait le lien pernicieux entre crises bancaires et crises des dettes souveraines, lien que l’union bancaire vise justement à briser. C’est dire si le principe du MRU peut poser question, à une dizaine de jours de son entrée en vigueur. Sauf pour la Commission européenne, convaincue que les déboires des épargnants italiens ne résultent pas des nouvelles modalités de résolution bancaire européennes, mais de leur méconnaissance des produits financiers qu’ils avaient achetés"

      #UE #Union_bancaire_européenne

    • L’Europe révèle comment les comptes de dépôt seront gelés lors de la prochaine crise | BusinessBourse
      http://www.businessbourse.com/2015/10/11/leurope-revele-comment-les-comptes-de-depot-seront-geles-lors-de-la-

      Au cours des 24 derniers mois, le Canada, Chypre, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, le Royaume-Uni, et maintenant l’Allemagne ont mis en œuvre toute la législation qui leur permettrait d’abord de geler et ensuite saisir les avoirs bancaires lors de la prochaine crise.

  • Traitements (hum, hum...) médiatiques de la Grèce et de Syriza, florilège (à noter que "médiatiques" peut-être remplacé par "politiques", tant des membres de ces deux sphères se confondent de manière éclatantes sur cette question, au point d’en devenir interchangeables) :

    "Victoire de Syriza : plus dur à avaler qu’un verre d’ouzo !"
    http://www.marianne.net/victoire-syriza-dur-avaler-verre-ouzo

    "« Bild » contre les cyclo-nudistes"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/CYRAN/52921

    "Référendum en Grèce : les éditocrates et la démocratie en 140 signes" http://www.acrimed.org/article4709.html

    "Curée médiatique contre le référendum « irresponsable » d’Alexis Tsipras" http://www.acrimed.org/article4710.html

    "Tsipras est un voyou communiste
    La preuve, tout le monde le dit" http://www.causeur.fr/grexit-tsipras-communiste-33559.html#

    « La crise grecque dans les médias français
    « Syriza delenda est » » http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/RIMBERT/53219

    « Grèce : l’inévitable contribution de BHL à la propagande anti-Tsipras » http://www.acrimed.org/article4713.html

    "La grecophobie médiatique dans ses basses œuvres" http://www.marianne.net/grecophobie-mediatique-ses-basses-oeuvres-100235238.html

    "Grèce : quand les médias privés font la propagande du oui au référendum" http://www.telerama.fr/medias/grece-quand-les-medias-prives-font-la-propagande-du-oui-au-referendum,12888

    "Médias grecs : contre Tsípras, des attaques à la chaîne" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/03/medias-grecs-contre-tsipras-des-attaques-a-la-chaine_1343041

    "Grèce : la semaine de tous les superlatifs" http://www.lorientlejour.com/article/932951/grece-la-semaine-de-tous-les-superlatifs.html

    « Les six mensonges capitaux de la propagande eurocrate » http://www.humanite.fr/les-six-mensonges-capitaux-de-la-propagande-eurocrate-578262

    "Couverture médiatique du référendum en Grèce : le meilleur du pire"http://www.acrimed.org/article4715.html

    "Quand les médias dominants boutent la Grèce hors d’Europe" http://www.acrimed.org/article4716.html

    "Grèce : ils osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît (en vidéo)" http://www.acrimed.org/article4723.html

    "Paresseux, profiteurs, anti-européens : des Grecs répondent aux idées reçues diffusées à l’occasion du référendum"http://www.bastamag.net/Paresseux-profiteurs-anti-europeens-des-Grecs-repondent-aux-idees-recues

    Infographie. Dans quel pays travaille-t-on le plus ? | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-dans-quel-pays-travaille-t-le-plus#&gid=1&pid=1

    "Grèce : « On a aussi crié un grand “non” aux médias ! »" http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/06/grece-a-aussi-crie-grand-non-medias-260140

    "Grèce : Pourquoi Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque"
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-pourquoi-angela-merkel-refuse-de-parler-de-la-dette-grecque-490094.h

    "Neuf mythes sur la crise grecque" http://www.alterecoplus.fr/gr%25c3%25a8ce/james-k.-galbraith/neuf-mythes-sur-la-crise-grecque-201507071101-00001718.html

    "Grèce : « Mes immondices », par Franz-Olivier Giesbert" http://www.acrimed.org/article4718.html

    "Des Grecs dépensiers ou malhonnêtes… le tour des idées reçues" http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/08/des-grecs-depensiers-inconstants-et-malhonnetes-le-tour-des-idees-recues_467

    "Propagande contre le gouvernement grec sur France Info"http://www.acrimed.org/article4720.html

    "Grèce : la presse française a des trous de mémoire" http://www.mediapart.fr/journal/france/300615/grece-la-presse-francaise-des-trous-de-memoire

    "Les Grecs sont-ils vraiment des fraudeurs ?’
    http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-grecs-sont-ils-vraiment-des-fraudeurs_1418726.html#VtWt2OXzK

    "Paresseux les Grecs ? En Europe, ce sont eux qui travaillent le plus...." http://www.alterecoplus.fr/infographies/paresseux-les-grecs-en-europe-ce-sont-eux-qui-travaillent-le-plus-20150

    "Les Grecs partent en retraite 4 ans plus tard que les Luxembourgeois" http://www.alterecoplus.fr/infographies/les-grecs-partent-en-retraite-4-ans-plus-tard-que-les-luxembourgeois-20

    "Grèce : Les Échos désertent le terrain économique et administrent des leçons de morale" http://www.acrimed.org/article4721.html

    "Pierre Larrouturou : « Il est temps d’alléger les souffrances du peuple grec »" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/08/pierre-larrouturou-il-est-temps-d-alleger-les-souffrances-du-peuple-grec_

    "LE GOUVERNEMENT TSIPRAS A-T-IL VRAIMENT REFUSÉ DE RÉFORMER ?" (Romaric Godin) http://www.okeanews.fr/20150710-le-gouvernement-tsipras-t-il-vraiment-refuse-de-reformer

    "Et pendant ce temps, l’Autriche restructure sa dette...

    Par Romaric Godin"
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/et-pendant-ce-temps-l-autriche-restructure-sa-dette-491019.html

    "La Grèce au bal des hypocrites" http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/19/la-grece-au-bal-des-hypocrites_1308476_3214.html

    "Référendum grec : « C dans l’air », un modèle de pluralisme unanime" http://www.acrimed.org/article4724.html

    "Il n’y a pas que les Grecs qui ne respectent pas les règles européennes : les Allemands aussi..."http://www.alterecoplus.fr/europe/excedents-allemands-que-fait-la-police-201412121643-00000392.html

    "Grèce : quand la presse allemande dérape..."
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-quand-la-presse-allemande-derape-484327.html

    "Grèce : et si Jean Nouailhac, du Point, se fichait de nous ?"
    http://www.acrimed.org/article4726.html

    "LA BIEN TRISTE EUROPE DE MONSIEUR LEPARMENTIER"
    http://www.okeanews.fr/20150206-la-bien-triste-europe-de-monsieur-leparmentier

    "Que répondre à votre ami de droite qui vous bassine sur la Grèce ?"
    http://tempsreel.nouvelobs.com/la-crise-grecque/20150716.OBS2718/que-repondre-a-votre-ami-de-droite-qui-vous-bassine-sur-la-grec

    "« Les Grecs ne paient pas leurs impôts et ont vécu au-dessus de leurs moyens » : FAUX ET ARCHI FAUX !"
    http://cadtm.org/Les-Grecs-ne-paient-pas-leurs,11969

    "Grèce : les vraies causes de la dette et les vrais bobards"
    http://www.politis.fr/Grece-les-vraies-causes-de-la,30426.html

    "Après la reddition grecque, les éditocrates applaudissent Alexis Tsipras"
    http://www.acrimed.org/article4727.html

    "Il ne s’est rien passé à Athènes", par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/RIMBERT/53693

    "Jean-Michel Aphatie milite pour le "oui" au référendum grec"
    http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/05/aphatie-referendum-grece-reseaux-sociaux-twitter_n_7731212.html

    "Aphatie, un Grand Monsieur du Journalisme" (à vérifier)
    http://www.legrandsoir.info/aphatie-un-grand-monsieur-du-journalisme.html

    "Dette grecque : ce que Jean-Michel Aphatie ne vous dit pas" | 365 mots
    http://www.365mots.com/2015/07/dette-grecque-ce-que-jean-michel-aphatie-ne-vous-dit-pas/#comment-3842

    Grèce : La démocratie « prise en otage » par les éditocrates - Acrimed | Action Critique Médias Frédéric Lemaire
    http://www.acrimed.org/Grece-La-democratie-prise-en-otage-par-les-editocrates

    "Erik Israelewicz se fâche tout rouge. [...] « chaque grec a déjà touché depuis janvier 2010 l’équivalent de 31 000 euros, acquittés d’une manière ou d’une autre par les contribuables européens ». "

    "Franz Olivier Giesbert, dans un éditorial du Point daté du 7 juin, fulmine. Les Grecs préféreraient les solutions « débiles et ridicules » de Syriza ? C’est plus que le télévangéliste de la rigueur ne peut supporter. « Plus l’Europe l’aide, plus la Grèce lui en veut"

    " « On peut pas dire “donnez-nous l’argent et on refuse de faire les efforts !”  » s’exclame ainsi Yves Calvi "

    "Vincent Giret rappelle tout de même la question essentielle dans l’éditorial de Libération daté du 14 juin : « Y aura-t-il, lundi matin, un gouvernement digne de ce nom, à même de rassurer les marchés, les dirigeants européens et… les Grecs eux-mêmes ? »"

    Christophe Barbier : "si aucun « gouvernement clair » ne se constitue à l’issue des élections « il faudra alors penser une tutelle, une vraie tutelle des seize autres de la zone euro. […] Et quand on dit les seize, on pense bien sûr les deux, la France et l’Allemagne. »"

    CADTM chronique « Grèce ou marre de l’enfumage médiatique » : « Les grecs ne paient pas leurs impôts et ont vécu au-dessus de leurs moyens » https://www.youtube.com/watch?v=E0bbQHb-mRw

     ; "Le gouvernement grec est intransigeant et irresponsable (rien que ça...)" https://www.youtube.com/watch?v=QoW7P8E1I-Y
     ; "Idée reçue n°1 : Annuler la dette grecque couterait 636 par français ?" https://video-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xfp1/v/t42.1790-2/11644605_938870872839292_253784634_n.mp4?rl=300&vabr=80&oh=c0
     ; "« Les contribuables belges ont risqué 1 000€ pour sauver de la Grèce » (mais bien sûr...)" http://cadtm.org/Les-contribuables-belges-ont "« L’Europe a sauvé la Grèce » (vu de Thessaloniki)" http://cadtm.org/L-Europe-a-sauve-la-Grece-vu-de
    "« La Grèce ne respecte pas les traités européens » (ah bon...?)" http://cadtm.org/La-Grece-ne-respecte-pas-les
    #Grèce #Médias #Bêtisier

    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00690951/document
    "Cet article s’intéresse aux mécanismes sociaux qui participent à la consolidation de
    l’agenda néolibéral de managérialisation des États, en dépit de crises qui pourraient, du moins
    théoriquement, mettre à l’épreuve sa légitimité."

    "Selon notre analyse des matériaux recueillis, le traitement journalistique de cette
    « affaire » nous semble correspondre à un scandale « manqué »."

    "En fait, le gouvernement grec n’est même pas le premier à les mobiliser : le gouvernement
    italien les utilisait depuis 1996 (Dunbar, 2003). Les gouvernements allemand, français et
    belge ont eux-mêmes eu recours à différents instruments financiers pour diminuer la valeur
    comptable de leur dette tout en continuant à emprunter (Brown et Chambers, 2005) – ce qui
    ne les a pas empêchés de dénoncer fortement le « comportement grec »."

    "La problématisation médiatique a donc connu une première inflexion en ne critiquant
    plus les produits dérivés de manière générale, mais en tant qu’outils pouvant être utilisés par
    une banque pour contourner les règles déontologiques de la profession. Cependant, à partir de
    la fin du mois de mars 2010, les médias se désintéressent progressivement de ces instruments
    abstraits pour se focaliser sur la situation de l’économie grecque4
    . Ainsi, de nombreux journalistes expliquent que l’État grec a vécu au-dessus de ses moyens."

    "Les solutions envisagées ne concernent donc pas les mécanismes et les logiques qui ont
    amené un gouvernement à mobiliser des technologies de finance créative, mais reposent sur
    une discipline qui serait induite par le marché et par certains mécanismes de surveillance. Cet
    exercice de disciplinarisation est pudiquement caché derrière les notions « d’audit » et de
    « gouvernance économique », inspirées du vocabulaire des entreprises privées, et présentées
    comme une évolution heureuse"

    "Ces trajectoires ont détourné l’attention du fonctionnement des marchés financiers ou
    des instruments qui y ont été fabriqués, ainsi que des relations nouées entre les représentants
    des banques privées et ceux des gouvernements"

    "Cette évolution conduit à déconnecter les choix opérés par les gouvernements de tout
    débat véritablement démocratique. Les décisions les plus politiques sont présentées comme
    indiscutables, non pas parce qu’elles seraient issues d’un consensus démocratique, mais parce
    qu’elles reposeraient sur l’utilisation rationnelle d’instruments ayant l’apparence de
    l’objectivité, de la neutralité et de l’universalité. Nous observons donc un renversement de la
    problématique démocratique. Les projets d’action gouvernementale ne sont plus perçus
    comme devant refléter la volonté des citoyens, mais sont contraints, dans une large mesure, de
    se conformer à la volonté des acteurs financiers et aux principes du néolibéralisme : la
    politique est réduite à du management (Lascoumes et Le Galès, 2004) et toute idéologie sousjacente
    est rendue invisible et indiscutable"

    Mauvaise Grèce - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/-Mauvaise-Grece-

    –- <http://seenthis.net/messages/3645>

    Bon, comment dire... "Crise grecque : Nicolas Sarkozy tire à boulets rouges sur Alexis Tsipras"
    Read more at http://www.lexpress.fr/actualite/politique/crise-grecque-nicolas-sarkozy-tire-a-boulets-rouges-sur-alexis-tsipras_1694
    "Grèce : s’affirmant "trahi", Juncker jette l’éponge" http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-s-affirmant-trahi-juncker-jette-l-eponge-487982.html
    J-M Colombani : http://www.slate.fr/.../103643/imposture-tsipras-crise-grece

    -« "Quel cynisme, quelle démagogie, quelle irresponsabilité", a asséné Nicolas Sarkozy lors d’un déplacement à Madrid. Après l’annonce d’un référendum en Grèce » ; « "Que l’Europe, l’euro donne le sentiment de céder et c’est la crédibilité de tout le système européen qui sera emportée" » ; « "Par l’irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s’est suspendue elle-même de la zone euro", renchérit Nicolas Sarkozy. Pour le patron du nouveau parti Les Républicains, "la question n’est plus de savoir comment sauver la Grèce mais comment sauver la zone euro". »

    -". "J’ai tout fait, d’autres ont essayé de tout faire et nous ne méritons pas toutes ces critiques". Il assure que "nous (l’Union Européenne)avons vraiment remué des montagnes jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que les Grecs ferment la porte". » ; « il a affirmé que si le non aux propositions des créanciers remporte les suffrages dimanche en Grèce, cette réponse sera perçue comme "un non à l’Europe", a fait savoir Jean-Claude Juncker, tout en exortant le peuple grec à voter "oui"...car "il ne faut pas se suicider parce qu’on a peur de la mort""

    #Grèce #UMP #Sarkozy

    –-
    "Quand « Le Monde » rêve d’un putsch contre Tsipras"

    http://www.marianne.net/quand-monde-reve-putsch-contre-tsipras-100234789.html "Quand "Le Monde" rêve d’un putsch contre Tsipras"
    http://www.regards.fr/des-verites-desagreables-par/article/crise-grecque-le-poison-francais#forum19012 "Crise grecque : le poison français"
    http://www.acrimed.org/article4701.html "Grèce : la croisade d’Arnaud Leparmentier, vice-pape du Monde"
    http://www.marianne.net/choeur-editorialistes-ordonne-grece-se-soumettre-100235100.html "Le chœur des éditorialistes ordonne à la Grèce de se soumettre"
    http://www.acrimed.org/article4709.html "Référendum en Grèce : les éditocrates et la démocratie en 140 signes" 
    http://www.slate.fr/story/103643/imposture-tsipras-crise-grece "L’imposture Tsipras" (Colombani, chien de garde)

    "Grèce : ne laissons pas M. Tsipras braquer les banques !" ; "Les Gracques sont un groupe informel d’anciens hauts fonctionnaires socialistes"
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021137279879-grece-ne-laissons-pas-m-tsipras-braquer-les-banques-1128409.ph

    - "Comme l’écrit l’économiste américain Jeffrey Sachs, peu suspect de dérive gauchisante puisqu’il fut l’un des instigateurs de la « thérapie de choc » dans la Russie de Boris Eltsine : « Les exigences de l’Europe sont fondamentalement autodestructrices. En les rejetant, les Grecs ne jouent pas. Ils essaient de survivre »."

    « Quant à le menacer d’un complot pour le déstabiliser, comme dans un roman de John Le Carré, c’est la confirmation que les eurocrates les plus fous sont prêts à tout, y compris au pire.

    L’étonnant, dans cette affaire, n’est pas que certains préparent une Grèce post-Tsipras imposée par la volonté de créanciers se rêvant en apprentis putschistes. Non, l’étonnant est qu’une telle hypothèse puisse être imprimée noir sur blanc dans un journal comme Le Monde sans susciter de réactions indignées, comme si la démocratie était devenue un passager encombrant » ;

    -"C’est le quatrième coup d’État – il convient de décrire les choses telles quelles – des institutions financières contre un gouvernement européen démocratiquement élu : en novembre 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, avait forcé le gouvernement irlandais à prendre en charge le sauvetage des banques irlandaises afin d’épargner leurs créanciers, en majorité des banques allemandes et françaises. En conséquence, l’Irlande avait connu quatre années de crise aigüe et d’austérité.

    En août 2011, le même Trichet, outrepassant son champ de prérogatives, avait dicté aux gouvernements espagnol et italien des « réformes structurelles » (réduction des dépenses publiques, des salaires, réforme du Code du travail). Silvio Berlusconi ayant rejeté l’injonction, la BCE laissa les marchés spéculer contre les taux italiens. Finalement, en 2011, Berlusconi fut renversé et remplacé par le technocrate Mario Monti. Au même moment, George Papandreou, qui voulait soumettre le plan de sauvetage imposé par la Troïka à un référendum, fut écarté du pouvoir et remplacé par Lucas Papademos, un autre technocrate à la botte de Bruxelles."

    « La Troïka n’est qu’une partie du problème cependant. Les gouvernements nationaux consentent totalement aux politiques financières de celle-ci. Une lecture française laisse à penser que l’Allemagne contraint des partenaires européens trop faibles pour lui tenir tête. C’est une erreur d’analyse, doublée de la tendance cocardière à assigner à la France le beau rôle en Europe qu’elle n’a pas »

    « Christine Lagarde, présidente du FMI, vient de refuser d’accorder un délai supplémentaire à la Grèce pour le remboursement d’une tranche de la dette. Au même moment, Lagarde déclarait que le FMI pourrait prêter de l’argent à l’Ukraine, même si ce pays n’était pas en mesure d’honorer sa dette. Le parti pris du FMI, acteur politico-économique, est flagrant. »

    Jean-Marie Colombani (encore du haut niveau) -« Alexis Tsipras et son parti Syriza ont montré leur vrai visage : celui d’un groupe de rupture, antisystème, anticapitaliste, et pour finir anti-européen » ; « Un national-populisme » ; « une intense propagande anti-allemande » ; « alors que des petits partis pro-européens étaient disponibles, Alexis Tsipras avait choisi « les Grecs indépendants », c’est-à-dire un mouvement authentiquement d’extrême-droite, antisémite et anti-européen. » (voir alliés de Samaras) ; « La proposition de loi(…) a été approuvée par trois partis : Syriza, les Grecs indépendants et… Aube dorée, mouvement néo-nazi. » ; « Puis, alors que tout le monde semblait convaincu de la possibilité d’un accord, Alexis Tsipras a levé le voile. Il organise un référendum pour ou contre un texte qui en fait n’existe pas puisqu’il n’a pas voulu d’un accord. » ; « En outre, les propositions sur lesquelles il veut faire voter ne sont pas celles de la Commission ni celles des autres membres de l’Eurozone. Jean-Claude Juncker l’a expliqué : les propositions mises en avant dans le référendum ne sont pas celles qui ont été discutées à Bruxelles dans la dernière ligne droite. « (si « Juncker l’a expliqué »…) ; « l’attrait idéologique de Syriza aussi bien auprès de l’extrême-gauche que de l’extrême-droite. » ; « sans que jamais les deux grandes « institutions » que sont les armateurs et l’Eglise orthodoxe ne soient mises à contribution. » (qu’à fait la Troika en cinq ans ?) ; « corrompu et clientéliste » (l’UE ne connaît pas la corruption ou la fraude fiscale par exemple…) ; « Mais l’attitude de la nouvelle Commission européenne qui fait connaître en toute transparence ses propositions sont désormais a minima et appuyées par une attitude globalement bienveillante des chefs d’Etat et de gouvernement. » (« propagande », dit-il...http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140424trib000826772/comment-bruxelles-a-cree-l-illusion-de-l-excedent-primaire-grec.html ) ; « Quant à l’appel au peuple (…)C’est aussi un déni de la démocratie représentative : élu pour gouverner, Alexis Tsipras a conduit son pays dans l’impasse. Il prend en otage le peuple grec par un processus plébiscitaire qui condamne à une réponse univoque à une question posée sur un texte détourné. Incapable de négocier sérieusement avec ses créanciers, le pouvoir grec engage une fuite en avant que seul pourrait peut-être interrompre un vote pro-européen d’une majorité du peuple grec. Gageons que tout sera entrepris par Alexis Tsipras et ses amis pour qu’il n’en soit rien.
    Alors que la situation donnait à la fin de 2014, avant les élections législatives, des signes d’amélioration (avec un retour de la croissance pour la première fois depuis sept ans), voici que l’économie grecque est de nouveau à l’arrêt. » ; « Dans ce contexte, la tâche des dirigeants européens est particulièrement difficile. Ils ne peuvent pas abandonner les Grecs à leur triste gouvernement. Ils méritent mieux que Tsipras et ses alliés. Comme ils n’avaient pas hier mérité les colonels. ».

    #Grèce #Médias

    –- <http://seenthis.net/messages/3127>

    « (...) le chroniqueur du Monde appelle à renverser Alexis Tsipras » Grèce Médias »

    https://www.facebook.com/soutienaugouvernementgrec/photos/a.857719110951284.1073741828.857210914335437/926647790725082/?type=1 "(...) le chroniqueur du Monde appelle à renverser Alexis Tsipras"
    http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complice/17705?q=complice#17573 #Grèce #Médias

    • http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/06/de-la-difficulte-de-collecter-l-impot-en-grece_4571371_3234.html http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-grecs-sont-ils-vraiment-des-fraudeurs_1418726.html#VtWt2OXzK

      http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-grec-pourrait-poursuivre-goldman-sachs-12-07-2015-1943854_28

      "« En Grèce, plus de deux tiers de la population – les salariés, les fonctionnaires – paient leurs impôts tout à fait normalement car ils sont prélevés à la source, explique M. Theoharis. Le problème, c’est qu’il est encore trop facile aux artisans, aux professions libérales ou à certaines grandes entreprises de ne pas déclarer tout ou partie de leurs revenus. »" ; "Tout d’abord, beaucoup de Grecs paient leurs impôts : environ deux tiers des travailleurs grecs - les fonctionnaires notamment - sont prélevés à la source, selon le journaliste bloggeur Nick Malkoutzis. Et il en va de même pour de nombreux retraités."

      –"Le gouvernement grec pourrait poursuivre Goldman Sachs"

      " En effet, d’autres institutions financières - à commencer par JP Morgan - ont permis à des pays de la zone euro, à l’instar de l’Italie ou de la Belgique, de « maquiller » leur dette sans provoquer une telle curée."

      –- <http://seenthis.net/messages/2838#message3607>

    • Au fait, Aphatétique parle de « pensée unique » pro-Syriza sur Tweeter (comme il l’a déjà fait au moment de l’élection du début d’année, mais en général, sans préciser sur Tweeter, ahh la dure vie de ces dissidents...), mais dans On N’est Pas Couché (20/06/15), lorsque Caron parle d’une espèce de pensée unique et de « journalistes » interchangeables à la radio, Aphatie répond en gros que raisonner en termes de pensée unique, c’est être dans le faux... Enfin bon, on n’est vraiment plus à ça près.

    • "Deux Nobel d’économie au secours de Tsípras" http://www.liberation.fr/monde/2015/06/29/deux-nobel-d-economie-au-secours-de-tsipras_1339529

      "Grèce : l’économie politique du crime" http://alencontre.org/europe/grece-leconomie-politique-du-crime.html

      "Référendum grec : « Quoi qu’il arrive, rien ne sera plus jamais comme avant »" http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/03/31003-20150703ARTFIG00361-referendum-grec-quoi-qu-il-arrive-rien-ne-sera-pl

      "Grèce : les économistes jugent déraisonnables les exigences des créanciers"
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/30/les-economistes-jugent-deraisonnables-les-exigences-des-creanciers_4664651_3

      "Pourquoi l’ONU a-t-elle choisi de soutenir l’idée du référendum grec ?" http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a4830e6c-201f-11e5-8d1d-5895281d1863/Quand_lONU_sinvite_dans_le_d%C3%A9bat_europ%C3%A9en_en_soutenant_Tsipras

      -"Si un « oui » signifierait une dépression presque sans fin, peut-être un pays appauvri, un « non ouvrirait au moins la possibilité » au pays, « avec sa forte tradition démocratique, de saisir son destin dans ses propres mains », explique Stiglitz"

      " selon Stiglitz, la zone euro n’a guère de leçons à donner en termes de démocratie : « Le souci de la légitimité publique est incompatible avec les politiques de l’eurozone, qui n’ont jamais été un projet très démocratique. La plupart de ses gouvernements membres n’ont pas cherché l’approbation de leur peuple pour remettre leur souveraineté monétaire à la Banque centrale européenne. »"

      "« Les leaders européens sacrifient une génération entière de jeunes Européens sans se remettre en question, c’est criminel. »"

      "(Pour)Paul Krugman(...)même si la perspective d’un Grexit l’effraie, la Troïka demande que le régime qu’elle a infligé depuis cinq ans « continue indéfiniment. Où est l’espoir là-dedans ? » Et d’ajouter : « Même une dévaluation ne créerait pas plus de chaos qu’il n’en existe déjà et elle poserait les jalons pour une éventuelle guérison. »"

      "« Comment a-t-on pu arriver à une telle catastrophe qui voit notamment une dette exploser à 170% du PIB ? A cause d’une politique d’austérité sauvage. » Pour s’en convaincre, il suffit de regarder un autre post sur le blog de Krugman, qui montre de façon édifiante la faillite des prescriptions des docteurs internationaux saignant le patient grec."

      -"Il vaut la peine de rappeler les injonctions de Jean-Claude Juncker en décembre dernier : « Ma préférence serait de revoir des visages familiers en janvier » disait-il, en précisant ainsi sa pensée : « Je suis certain que les Grecs - qui n’ont pas une vie facile, surtout les nombreux pauvres - savent très bien ce qu’un mauvais (wrong) résultat aux élections signifierait pour la Grèce et la zone euro (…) Je ne tiens pas à exprimer ma propre opinion, seulement je ne voudrais pas que des forces extrémistes prennent les commandes (…) J’aimerais que la Grèce soit gouvernée par des gens qui aient un regard et un cœur pour les petites gens - et ils sont nombreux en Grèce -, et qui comprennent aussi la nécessité des processus européens ».

      La dureté des positions européennes ne peut être comprise si on ne la relie pas à la tentative récente de déclencher une panique bancaire par des déclarations coordonnées de la BCE (le représentant français Benoît Coeuré déclarant la semaine dernière qu’il ne savait pas si les banques grecques serait ouverte le lundi d’après) et de la Banque de Grèce. C’est son actuel gouverneur, Yannis Stournaras, ex-ministre de Samara, qui a sorti un rapport alarmiste le jour même de la présentation du rapport du Comité pour la vérité sur la dette grecque. Et c’est d’ailleurs lui qui est pressenti pour diriger un futur gouvernement d’union nationale."

      –"– En quoi les mesures demandées par les Européens contreviennent-elles aux droits de l’homme ?

      – Le Pacte international relatif aux droits économiques et sociaux n’admet pas la rétrogression en droits. Les effets de la politique d’austérité comportent une rétrogression significative dans tous les domaines – notamment la santé, l’éducation, les conditions de travail, etc. Ni l’Union européenne, ni le FMI ne peuvent dicter la politique intérieure de la Grèce. La fonction de tout Etat est de protéger le bien social et cette obligation ne saurait être déléguée sans nier la souveraineté de cet Etat. L’équilibre entre les droits humains et les intérêts économiques devrait toujours privilégier les droits humains.

      – L’austérité est-elle contraire aux droits de l’homme ?

      – C’est une question de priorités. S’il faut réduire les dépenses, on doit commencer par exemple avec une réduction significative des dépenses militaires."

      #Grèce

      –- <http://seenthis.net/messages/3647>

    • F.Lordon parle souvent du pouvoir révélateur de situations extrêmes : que dit la couverture de la situation grecque par certains coproducteurs de l’actu et de l’agenda politique ? Particulièrement ces derniers jours ? Les (autres) Économistes Atterrés vont-ils prendre acte de ce que l’UE, tout comme les enragés propagandistes anti-référendums, anti-Syriza, et pro-austérité criminelle, ne tolèrent aucun écart à leurs dogmes et à leurs intérêts ?

    • « Les mensonges continuent : sur France Inter, Dominique Seux prétend que le gouvernement grec comprend un ministre néo-nazi ! Et affirme que Tsipras accepte le plan des créanciers »à une condition c’est qu’on ne baisse pas les dépenses militaires". Ce qui est faux (il suffit de lire les Echos... le journal qui emploie Dominique Seux)" https://www.facebook.com/atterres/posts/963209230396922?comment_id=963230370394808&notif_t=share_reply ; https://www.facebook.com/atterres/posts/963242493726929

      « Grèce : Joseph Stiglitz crie au désastre » http://live.lesechos.fr/86/021203290886.php#xtor=RSS-8

      « Les dirigeants européens et occidentaux critiquent la Grèce pour son incapacité à collecter l’impôt. Dans le même temps, les occidentaux ont créé un système d’évasion fiscale mondial... et les pays avancés essayent de contrer l’effort global pour stopper l’évasion fiscale. On ne peut pas être plus hypocrite »

    • ===> http://zinc.mondediplo.net/messages/3127 ; http://zinc.mondediplo.net/messages/3605 ; http://zinc.mondediplo.net/messages/4344

      "Référendum grec : « Rien ne sera plus jamais comme avant »" http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/03/31003-20150703ARTFIG00361-referendum-grec-quoi-qu-il-arrive-rien-ne-sera-pl

      "Pierre Larrouturou : « Il est temps d’alléger les souffrances du peuple grec »" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/08/pierre-larrouturou-il-est-temps-d-alleger-les-souffrances-du-peuple-grec_

      « En 2012, les Etats européens avaient promis que dès que la Grèce arriverait à l’équilibre, on négocierait un rééchelonnement »

      « Depuis le début de l’année, la Banque centrale européenne (BCE) crée chaque mois 60 milliards d’euros. Créés ex nihilo, et qui sont mis à disposition gratuitement des banques privées. Sur ces 60 milliards, ne peut-on pas trouver 6 milliards pour la Grèce ? »

      « La France a un déficit de 3,8% du PIB et la Commission européenne a décidé de suspendre la procédure de sanction. Comment imposer un excédent de 4% à un pays dont le PIB a chuté de 25% en quelques années alors qu’on accepte un déficit de plus de 3% pour d’autres Etats ? »

      « La BCE a cassé des tabous pour aider les banques, notamment par le biais de cette politique monétaire qui consiste à mobiliser, si besoin, 1 200 milliards de création monétaire. »

      « Savez-vous que le taux moyen d’impôt sur les bénéfices est tombé à 25% en Europe contre 40% aux USA ? »

    • "Thomas Piketty : ceux qui cherchent le Grexit « sont de dangereux apprentis-sorciers »"
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/festival/video/2015/07/02/thomas-piketty-ceux-qui-cherchent-le-grexit-sont-de-dangereux-apprentis-sorc

      "« Les contribuables belges ont risqué 1 000€ pour sauver de la Grèce » (mais bien sûr...)" http://cadtm.org/Les-contribuables-belges-ont 

       "« L’Europe a sauvé la Grèce » (vu de Thessaloniki)" http://cadtm.org/L-Europe-a-sauve-la-Grece-vu-de "« La Grèce ne respecte pas les traités européens » (ah bon...?)" http://cadtm.org/La-Grece-ne-respecte-pas-les
      #Grèce #Médias

    • Comique de voir ces « journalistes » qui, en temps ordinaires tentent de prendre des postures de neutralité, s’élevant au-dessus de la mêlée des basses pratiques de politiques, démontrer ici leur rôle d’auxiliaires des orthodoxes en s’abaissant à des pratiques du même acabit.

    • Juste hallucinant, quoique d’un hallucinant devenu ordinaire, Sarkozy se vante d’avoir participé à l’opposition à un référendum en 2011. De mieux en mieux, ça promet pour le 20H (quelle belle "civilisation"...) :
      –"Référendum Grec : nouveau moment totalitaire de Sarkozy et Juncker" http://www.gaullistelibre.com/2015/06/referendum-grec-nouveau-moment.html

      –"Nicolas Sarkozy appelle à une suspension de la négociation avec la Grèce" http://www.lefigaro.fr/politique/2015/06/29/01002-20150629ARTFIG00144-nicolas-sarkozy-appelle-a-une-suspension-de-la-ne

      –"Les outrances effarantes des « Républicains » sur la Grèce" http://www.gaullistelibre.com/2015/07/les-outrances-effarantes-des.html

      –"Hypocrisies européennes" (J.Sapir) http://www.marianne.net/russe-europe/hypocrisies-europeennes-100235291.html

      -" « Lors du G20 de Cannes, en 2011, M. Papandreou nous a aussi menacés d’un référendum et nous l’avons dissuadé avec Angela », rappelle-t-il en privé pour souligner l’inertie de son successeur. "

      –Blog : "Pour Xavier Bertrand, Alexis Tsipras est « un menteur et un démagogue (…) Ce qu’il a essayé de faire avec les créanciers européens, c’est du vol à main armé, c’est de prendre en otage son peuple(...) ». Pour Eric Woerth : « On ne va pas céder au chantage permanent de Tsipras (…) la solution efficace, c’est que l’économie grecque accepte de se réformer et que Tsipras accepte que les Européens lui proposent des solutions et qu’il les acceptent »."

      –"les chiffres même de la Commission Européenne montrent que la Grèce est, avec le Portugal, le pays qui a fait le plus gros effort d’ajustement budgétaire de 2010 à 2014"

      –J.Sapir, quant à lui, relève que "demander des réformes « sérieuses et crédibles » comme l’ont fait et la Chancelière allemande et le Président français n’a aucun sens. Ces propositions ont été faites il y a des semaines. Certaines, en particulier les mesures fiscales frappant les plus riches, ont même été trouvées « excessives » par l’Eurogroupe."

      #Grèce #Référendum #UMP_Démocratie


      http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 « publié le » » 17/02/15, A.Minc interviwé par T.Sotto :
      –Sotto : « Bonjour Alain Minc. Vous êtes économiste, essayiste (…) Est-ce qu’on peut les (l’Eurogroupe et la Grèce) mettre d’accord. » (la fameuse rigueur journalistique des actualistes…)
      –Minc « Si la raison prévalait oui. On sait quel est le débouché de cette affaire entre gens raisonnables (aaah ces gens raisonnables, ces Lumières qui légitiment le meurtre par les réductions de la dette…), c’est quoi. C’est d’allonger la durée heu des prêts faits aux grecs, c’est de réduire un peu le taux d’intérêt et c’est d’obtenir en échange que les grec paient des impôts. Si les grecs payaient des impôts (…) comme des italiens par exemple, il n’y aurait pas de problème grec. Ils auraient dix milliards d’euros de plus par an.(qu’a donc fait la troika ?? Nouvelles démocratie ??). Donc la raison (on y revient, toujours les proclamations simples des orthodoxes, leur belle novlangue habituelle mais toujours pas périmée pour être invité en tant qu’expert dans nombre de médias semble-t-il) en fait amènerait à un accord. La question qui aujourd’hui se pose, c’est est-ce que les grecs sont théâtraux, irrationnels, ou incompétents (rien que ça, toujours aussi caricaturaux les chiens de garde. En matière de compétence, il est vrai que la crise des subprimes, l’austérité dans l’UE aux résultats exceptionnels leur permet bien de la ramener avec la même arrogance qu’il y a dix ans. Ah non, au temps pour moi, l’austérité n’a pas été imposé par la troika, ça doit être de la faute des hellènes, à moins qu’elle ait donné des résultats satisfaisant en fait ? Autant s’arrêter là…). Et je n’en sais rien. Par exemple, ils polarisent évidemment sur l’Allemagne. Mais le problème n’est pas qu’allemand. Vous croyez par exemple que le premier ministre de Lettonie, ou le premier ministre slovaque peuvent facilement expliquer à leur pays que le contribuable de leur pays si on annule la dette va payer pour augmenter un smic qui en Grèce (remarquons que phonétiquement, ça peut donner « engraisse ») est le double du smic dans leur propre pays ? »
      Alors là, le ploutocrate interchangeable avec beaucoup d’autres est en grande forme.
      –Minc « Deuxième question on ne sait plus la vérité sur les comptes grec.(…) Ils ne veulent pas de la troika au nom de l’idéologie » (encore ? Ca tourne au sketch, bon…)
      –Minc « Les grecs peuvent-être en faillite dans dix jours.(…) Parce que en refusent la proposition de l’Union Européenne qui était simplement de prolonger le plan actuel de six mois pour permettre de négocier(..) » (et ça continue…« simplement » )
      –Sotto : « Ca veut dire que le problème grec c’est d’abord le problème des grecs ?(…) »
      –Minc « Mais c’est depuis le début le problème des grecs. Les grecs, on dit aujourd’hui la Grèce a perdu 25% de pouvoir d’achat (les médias de l’actu ont mis un temps certain à en parler, et n’évoquent pas ou peu d’autres chiffres ; pouvoir d’achat ou PIB ?? manque de rigueur mr Minc ?), oui c’est vrai (ouf), oui c’est dramatique, mais la Grèce à utilisé l’argent européen (sous la supervision de la Troika, faut-il le rappeler à sa compétence Minc ?) depuis quinze ans (ah ok, quel rapport avec le chiffre d’avant alors, qui couvre une autre période ?? A moins de considérer que l’incurie passée (et connue apparemment, mais seuls les grecs sont responsables hein), justifie la destruction de vies, d’un pays, des mises à mort ?? Pas de chance pour ces aux gens de ne pas avoir été banquiers, qui n’ont pas subi pareille inflexibilité punitive !) à faire des investissements irraisonnés (…) » ; il évoque aussi le problème des impôts (Juncker doit trembler …) ; « La Grèce(…) a un problème en réalité de recettes fiscales. Donc, le vrai accord c’était de leur dire « vous vous comportez comme (la salle de classe démocratique à l’œuvre ?) les autres et on vous aide bien davantage. (hum, hum, hum : retracer les faits de « l’accord », sans même relever l’emploi du mot « aide ») On y arrivait progressivement » ; « Il suffit pas d’être col ouvert pour être intelligent (quel niveau, copie de Sophie de menton, suffit-il de squatter les plateaux pour l’être en revanche ? ), alors, qu’est-ce qu’il se passe si jamais les grecs finisse par sortir de la zone euro ? » (ce qui serait donc de la responsabilité exclusive des grecs, pas des « partenaires » européens à l’attitude irréprochable, on l’aura compris) ; « Pour les autres européens ça veut dire qu’on peut sortir, c’est un mauvais signe en réalité. » (il s’agirait aussi de faire un exemple ? Nooon ?).  ; Il continue, sur un ton pour le moins menaçant (3mn50) « Mais pour les grecs, et ben ils vont voir ce que c’est de revenir à l’âge de pierre ! (je crois que c’est déjà ce qu’ils voient depuis 5 bonnes années c…..d. Sauf qu’en plus ils ont eu droit à la suspension de la démocratie et à l’humiliation !). Dans ce cas-là, monsieur Mélenchon et madame Le Pen pourraient prendre des jumelles pour regarder ce que c’est de sortir de l’Euro ! (chantage ? Je ne pourrais y croire ! Au fait le génie, on a déjà sorti nos jumelles pour admirer ce que c’est de suivre le diktat de l’ultra-orthodoxie austéritaire, difficile de donner des leçons, mais c’est mignon d’essayer. Au passage, on recommence avec les extrêmes, alors que le FDG ne prônait toujours pas de sortie de l’Euro aux dernières nouvelles, une fois de plus sa compétence toute dénuée d’idéologie éclaire les sombres cavernes hétérodoxes). Qu’est-ce que ça veut dire sortir de l’Euro ? On émet une monnaie (…) elle va s’effondrer, le niveau de vie va baisser (là encore, voir les résultats de l’austérité : le seul argument de Minc est-il de dire TINA ? C’est la troika ou le déluge ? Donc le déluge ou un autre déluge qui aurait au moins l’avantage d’un léger détail, accessoire à ses yeux : le respect de la souveraineté populaire, d’un tant soit peu de démocratie ?), on sera obligé de faire des contrôles de capitaux (aie, la cata pour Minc et ses associés !), on sera obligé de faire du protectionnisme (ok, visiblement il ne se rend plus compte du monde dans lequel il vit s’il pense qu’en disant cela il agite un spectre universel…), et les grecs qui ont déjà perdu 25% de leur pouvoir d’achat (la rigueur, toujours ? vérifier) en perdront 25% en plus. (le déluge, toujours, pour stratégie ?) » ;
      Sotto évoque l’ultimatum de l’Eurogroupe, mais pour Minc-je-réécris-l’histoire-à-ma-sauce (vérifier, voir les articles doc Grèce) il n’en est rien : « Non mais(…) l’ultimatum c’est le ministre grec qui l’a créé en claquant la porte avec des mots complètement absurde. (encore la même façon de faire : traiter son adversaire de fou.) Ce type à besoin, ce type à besoin (on sent qu’il ne l’aime pas étrangement) aussi, « le seul qui a un peu de cervelle », il pensait le flatter ainsi « c’est le ministre allemand des finances » enfin tout ça n’a aucun sens (que d’éloquentes démonstrations avec Minc…). » ; ça continue « Mais ce n’est pas nous qui sortons les grecs de l’Euro (bah oui c’est vrai, les autres membres sont teeeellement respectueux des votes et d’un gouvernement qui ne filent pas droit en acceptant la saignée sans broncher, « ahhh ce que je les aiment ces soumi..euh ces fiers lettons. ») ce sont les grecs qui décident de ne pas respecter des règles communes (ou c’est juste le minimum de la démocratie que de pouvoir changer de politiques ? Ah non, ça c’est hors sujet la démocratie, seulement bon pour les archaiques-populistes-irrationnelles-anthropophages etc) que des pays moins riches qu’eux respectent avec soin et méthodologie. Qu’est-ce que vous pensez que les portugais peuvent quand ils voient ce qu’il se passe en Grèce, (et ça recommence, un autre classique : monter les populations européennes les unes contre les autres, elle est belle pas notre Europe de la paix et de l’ouverture entre les cultures, hein ?? « Ahhh, ce que je les aime ces discrets et obéissants portugais. ») les portugais ont fait un effort, ils sont en train de rembourser de manière accélérée le FMI (voir résultats et mesures austéritaires au Portugal, à moins que Sotto ne pose la question ou…informe à ce sujet ?), la croissance portugaise redémarre, et on va leur dire « Non mais attendez les grecs sont en colère (le respect du vote des populations tu piétineras, inlassablement) il va falloir que le contribuable portugais payent pour eux ? (l’occasion de se demander combien les contribuables ont et vont donner à la finance via les divers plans de sauvetages plus ou moins dissimulés ??) Je veux dire(…) on leur offre une voie de sortie (c’est à dire faire comme si la vote ne comptait pas, elle est pas belle la vie bande d’assistés nantis ?!) et en réalité je crois que les grecs sont en train de tomber dans leur travers théâtral. » (c’est lassant d’avoir droit à chaque fois aux mêmes ficelles périmées (mais toujours acceptées pour parader en tant qu’expert sur les plateaux) : donc ces idiots de grecs sont incapables d’exprimer des revendications raisonnées ; puisque ces primates ne sont pas doués de la raison des lumières de l’Europe de nord ; fondées sur analyse cohérente, non, ils font du théâtre, et il est plus que temps de les ramener à coups de bottes au cul en heure de colle en prenant soin d’éviter qu’ils polluent l’air respiré par les bons élèves ibériques, lettons et autres teutons)
      Sotto (hésitant dans ces mots, donnant presque l’impression de s’excuser de poser la question accrochée à un post-it) : « Mais après y’ a, y’a aussi un, un sentiment de de de de (inspire pour se reprendre ?) d’humiliation chez les grecs aujourd’hui est-ce qu’il faut en tenir compte dans les discussions ? »
      Minc (avec une moue méprisante, pas envers Sotto bien sûr) « Non mais euh, non mais sentiment d’humiliation de quelqu’un qui ne fait rien depuis 25 ans, arrêtons ! (Ok Dex’, on va passer par la Canada aussi, et mettre Lucas Magnotta dans les bagages, mais pas de découpe avant le retour, c’est compris ?) C’est trop commode de dire sentiment d’humiliation.(alors que de dire qu’ils font du théâtre, c’est faire œuvre d’un effort d’analyse et de démonstration très poussé) La troika ce monstre de la troika c’est quoi ? C’est des fonctionnaires gris, ennuyeux (le théâtre, les cols ouverts, les costumes gris : pas de doute, grâce à sa compétente majesté, le débat en ressort grandit, les auditeurs moins bêtes qu’au lever) qui viennent regarder vos comptes, alors en effet, vous pouvez préférer des gens gais qui ne regardent pas vos comptes. » ( de grâce, ne mêlez pas la Gaypride et La Manif’ Pour tous à tout ça…)
      Sotto (toujours sûr de lui) : « Mais ils,ils ils ont quand même fait des efforts ils disent qu’ils peuvent accepter 70% du programme actuel les grecs (difficile de choir entre « . » et «  ? ») »
      Minc « Mais, on leur dit qu’on est prêt à négocier (là encore, vérif’ à faire ?) avec eux… »
      Sotto « Mais alors pourquoi, alors, si tout le monde est prêt à négocier… »
      Mins en même temps, toujours hautain : « Mais, pourquoi, Mais, pourquoi, parce que »
      Sotto « …pourquoi on y arrive pas ? »
      Minc « Mais il y a des règles en Europe. (qui prévalent sur les votes, ça rentre oui ?!) Vous ne pouvez pas aujourd’hui suspendre, on leur propose de prolonger le plan actuel de 6 mois pour avoir le temps de discuter (encore un mensonge ?), ils demandent aujourd’hui aux européens de la zone euro de capituler parce que ils viennent d’arriver au pouvoir (…) »
      Minc (sur une sortie futur en prono’) « Je n’en sais rien parce que je pensais que les grecs faisaient un peu de cinéma en arrivant au pouvoir et deviendrait vite raisonnables(…) (toujours les gens raisonnables. Ceux qui mentent puis trahissent leurs promesses, manquerait plus que l’on respecte les votes des gens !) Et puis, ils vous parlent de réformes fiscales depuis quelques jours ? Ils vous disent qu’il faut faire payer l’Eglise (…) les armateurs (…) les classes supérieures(…) (1 : Je crois bien que oui, surtout de la fraude fiscale, le reste à vérifier ; 2 : Qu’ont fait Nouvelle Démocratie et la troika ? Que fait l’UE en matière de fraude fiscale, à part porter Juncker à la présidence de la commission j’entends ? Minc est-il si implacable envers le Grand Dûché ?? A moins que lui ou ses collègues n’y possède(nt) une boîte aux lettres qui sait…). Vous avez entendu ça dans le discours…
      Soto « On l’entend pas »
      Minc « ... de ces gens-là ? Rien !!Rien de rien !! C’est-à-dire qu’ils ne donnent aucun gage pour l’instant. Ils font de la démagogie pûre, bon ben tant pis pour eux ! »

      http://www.marianne.net/alain-minc-grece-au-nom-du-respect-votre-souverainete-on-doit-vous-imposer « Expliquant son soutien à Alain Juppé, Minc parle de « la droite démocratique » ; puis donne des leçons de démocratie et de républicanisme ; dit que la crise et l’action du gouvernement pendant la crise montre qu’il a un pouvoir et peut prendre des décisions (oui, et on a vu lesquelles !!). dit qu’en gros sarko a sauvé la France, voire l’UE voire plus, donne des leçons sur le populisme (sans aucun argument) ; sur la Grèce, joue l’indigné ; « « Quel est le problème grec ? » entame ainsi « l’expert » avec cette pédanterie à laquelle il nous a habitué. « Le problème grec, c’est un problème fiscal » juge-t-il en effet. Certes, l’impôt a souvent fait défaut et il ne faut surtout pas le nier. Mais dire que c’est « le problème » aujourd’hui, c’est en oublier un autre, et de taille : l’austérité folle qui étouffe la population du pays depuis que la Troika (UE, BCE, FMI) y a posé ses griffes ses mallettes noires. C’est ignorer aussi la baisse des salaires, des pensions, des retraites, des crédits alloués aux services publics, la progression du chômage, notamment du chômage des jeunes, la hausse inquiétante du taux de suicide, de la pauvreté, les privatisations sauvages...
      Mais après tout, admettons. Et laissons une chance à « Alain-la-fulgurance-Minc » de poursuivre : « Le vrai débat avec la Grèce au nom d’un respect formel de sa souveraineté » (notez bien l’expression « respect formel de sa souveraineté »), c’est de dire à ses habitants : « On vous aide, on allège peut-être même la dette, mais on vous impose une administration fiscale. » Bref, « au nom d’un respect formel de sa souveraineté », on retire à la Grèce sa souveraineté fiscale. Voilà qui est cohérent pour un Minc qui explique que « nous avons une grande expertise dont nous pouvons faire bénéficier la Grèce » et que oui « Excusez-moi (excusez-le), on a mis, dans d’autres temps dans l’histoire, des pays sous mandat, ça existait... » 
      « Une logique » que nous devrions par conséquent appliquer à la Grèce à laquelle Alain Minc tend (croit-il) la main : « On allège votre dette mais l’Union européenne prend en main votre système de prélèvement fiscal. » Une sollicitude à l’égard de la Grèce... presque allemande ! »

      –Jean-Louis Bourlanges : « L’objectif avec la Grèce, c’est d’arrêter la machine à faire des trous »
      http://www.lesechos.fr/07/07/2015/lesechos.fr/021192188498_jean-louis-bourlanges----l-objectif-avec-la-grece--c-est-d-arr

      « L’accord rejeté par le peuple grec était un chef d’œuvre d’hypocrisie partagée. Il reposait sur deux idées : la Grèce faisait semblant de faire des réformes et de mener une politique compatible avec son appartenance à la zone euro ; les créanciers continuaient de payer pour la danseuse afin d’éviter un Grexit » ;
      « A l’issue d’un référendum destiné à dire non aux efforts, le maintien pur et simple de la Grèce dans la zone euro serait porteur d’une mise en congé de toutes les règles de gouvernance établies à ce jour pour éviter les dérèglements financiers et monétaires. Inacceptable ! Même si l’on comprend qu’hélas, la France, avec son allergie à tout assainissement budgétaire sérieux, soit portée à l’indulgence sur ce point. » ;
      « . Cette politique d’assainissement s’est certes traduite par une réduction du PIB et de douloureux efforts pour les Grecs. Mais, compte tenu de l’ampleur des dérives à corriger, c’était inévitable. L’alternative, la sortie de l’euro et la dévaluation externe, aurait, elle aussi, entraîné une perte de valeur du PIB et une baisse du pouvoir d’achat.
      Le Portugal, l’Espagne et l’Irlande sont passés par des étapes comparables et sont sur la voie du redressement, comme la Grèce paraissait s’y être engagée au moment où l’arrivée au pouvoir de Syriza a tout cassé. »

      Encore champion :

      "je refuse de culpabiliser. Depuis 20 ans, les Grecs ont commis toutes les erreurs : ils sont entrés par fraude dans la zone euro, ont dilapidé les fonds structurels, ils ont gâché les taux d’intérêt favorables, ils ont laissé perduré un système social et fiscal aberrant. Et quand leurs dirigeants ont commencé à faire le travail, ils ont été balayés par Syriza. Qui, depuis lors, n’a rien fait de sérieux : ni fait payer les armateurs, ni ponctionné l’église, ni réduit les coûts de l’armée. Je ne crois pas au souverainisme qui consiste à lever l’impôt chez les autres, à remplacer la rigueur intellectuelle par l’émotion et la réforme par la quête. Ma pensée va aux Grecs qui ont voté « oui » (près de 40% quand même) et qui refusent l’entrée dans la sarabande des démons."

    • Dominique de Villepin rend hommage à Alexis Tsipras

      LE SCAN POLITIQUE - L’ancien premier ministre est sorti de sa réserve et s’est montré très critique à l’égard des dirigeants européens et de la France. « La Grèce retrouve sa fierté, moi ça me parle comme gaulliste », a-t-il revendiqué.
      https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/07/07/25002-20150707ARTFIG00095-dominique-de-villepin-rend-hommage-a-alexis-tsipr

    • Un peu d’humour :
      Le 06/07/15, C Dans l’Air (C.Roux) sur le référendum avec Alexia Kefalas en duplex, et en plateau, P.Dessertine, J-D Giuliani et…Marc Fiorentino.
      Le 07/07/15, C Dans L’Air, le « grexit » est au menu, avec Thierry Pech, Roland Cayrol, Yves Thréard et…Eric Woerth
      Le 08/07/15 : toujours sur la Grèce, avec A.Kefalas en duplex, et sur le plateau, P.Dessertine, J-D Giuliani, et Natacha Valla.
      Le 09/07/15, sur la dette (de la France semble-t-il) : avec (suspense...) Hélène Pilichowski, N.Bouzou (auteur de ça notamment,http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204058834217-la-grece-doit-choisir-entre-le-mirage-et-la-raison-1082943.ph ), Elie Cohen et...Michel Godet ! Est également diffusée une intervention de Nicolas Baverez.
      Le 10/07/15 : sur la Grèce, avec A.Kouroulis en duplex, et en plateau Romaric Godin (My god !) Alain Fabre ("fondation Robert Schuman")...D.Reynié (en tant qu’expert ou candidat umpiste ? A voir, à l’écran, pendant une intervention, on peut lire "Politologue","Fondapol") et Jean-Marc Daniel.

      Un premier pas vers une Glasnost ?

      Le 13/07/15 : "La Grèce sous tutelle", présenté par Axel De Tarlé (qui prend la suite de C.Roux), avec Alexia Kefalas, Philippe Dessertine (est précisé qu’il dirige l’Institut de Haute Finance), Carl Meeus, Stephen Simons (qui parle de diktat), Bernard Sananès, (le présentateur dit que, quand on voit le reportage c’est souriant, que l’on ne voit pas la misère...)

      Le 14/07/15 : "Hollande l’audacieux", présenté par Axel De Tarlé, avec David Revault d’Allonnes, Roland Cayrol (parle de maltraitance en évoquant la tutelle de la Grèce), Carl Meeus, et un revenant dont l’absence inquiétait, Christophe Barbier.

      -Pour Giuliani, la responsabilité est d’abord grecque,il critique Tsipras, ce bon "gauchiste", et se dit indigné par le "crime qu’il a commis (…) (qui) est d’insulter(…) de dresser les peuples les uns contre les autres" ; il rajoute que l’Europe ça n’est pas ça, il répète « c’est vraiment un crime à mes yeux »

      –Pour D.Reynié, Tsipras n’est pas responsable car il a demandé à sa population de voter sur l’austérité sans plan alternatif ; ce que fait Tsipras est grave car il fait passer par dessus bord la démocratie et "l’Europe" ; dit qu’on les aide beaucoup, qu’il y a une sorte de bienveillance, affirme que tous les européens essaient de l’aider ; Tsipras illustre une façon de faire la politique calamiteuse, démagogique (umpiste D.Reynié, pour rappel...), dit que le gouvernement est allié à l’extrême droite (A.Kouroulis remet les tenants de cet argument à leur place) ; Fabre dit que Tsipras a brisé la confiance (avec un référendum ?) ;pour Fabre, la négociation c’est un échange, la solidarité contre les réformes, Tsipras en jouant la carte du défoulement a jouer la solidarité sans les réformes ; pour J-M Daniel, il y a un problème d’évaluation du degré de crédibilité (ou sincérité ?) de Tsipras ; Reynié dit que tout le monde veut aider le peuple grec, bien-sûr, dit qu’il y a d’autres pauvres en Europe et cie ; Kouroulis rappelle que de nombreux grecs sont imposés à la source ; R.Godin rappelle des faits importants ; dans un sujet on voit une intervention de S.Goulard au Parlement européen qui nous ressert pour une énième fois (ça en devient indécent ce comique de répétition) les pauvres grecs contre les pauvres du reste de l’UE, la voix-off ajoute, sur une image de Tsipras et en parlant de lui, "Touché." ; question SMS :" Est-ce la faute du médecin si le malade refuse de se soigner ?" ; D.Reynié dit que c’est bien que la souveraineté populaire soit sollicitée, mais que dans ce cas il faut la respecter (umpiste vous-dis-je), C.Roux rappelle des précédents référendums non respectés ailleurs, sans mention de l’UMP ; Autre question SMS : "Avec ces réformes, partir en vacances en Grèce ne va-t-il pas coûter bien plus cher ?"

      #Grèce #Médias

      –-
      Référendum grec : « C dans l’air », un modèle de pluralisme unanime. par Martin Coutellier - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Referendum-grec-C-dans-l-air-un-modele-de-pluralisme-unanime

      "Philippe Dessertine est professeur de finance aux universités de Paris-X Nanterre et de Bordeaux IV, membre du Haut Conseil des Finances Publiques, mais aussi directeur de l’Institut de haute finance du groupe IFG, ainsi qu’expert médiatique multicarte, particulièrement omniprésent depuis plusieurs semaines [2]. Soit : un économiste orthodoxe de plateaux et studios.

      Marc Fiorentino dirige une entreprise de conseil en finance aux entreprises (Euroland Corporate) et éditorialise sur un site de conseil en finance aux particuliers (monfinancier.com), il anime également une émission sur BFM Business, et tient une chronique dans « La Nouvelle Édition » sur Canal Plus, ainsi que dans Challenges. Il est l’auteur de livres aux titres éloquents : Tu seras un homme riche, mon fils (2005), Un trader ne meurt jamais (2009), Sauvez votre argent (2011), ou encore Faites sauter la banque ! (2014). Il a accessoirement été condamné en 2008 par l’Autorité des Marchés Financiers « pour avoir agi contre l’intérêt d’un de ses clients », et « pour avoir exercé sans agrément une activité de placement ». Soit : un capitaliste néolibéral standard.

      Jean-Dominique Giuliani est chef d’une entreprise de « consulting international » et dirige la Fondation Robert Schuman, un think tank « pro-européen ». Une fondation veillant donc à la poursuite de la construction de l’Union Européenne telle que nous la connaissons ; et une fondation ayant, accessoirement, une fâcheuse tendance au plagiat. Soit : un fabricant d’idées pas spécialement originales pour la construction européenne néolibérale.

      Alexia Kefalas est journaliste à la rédaction du très droitier quotidien grec Khameni, correspondante du Figaro, de RTL et de France24. Lors d’un passage précédent dans l’émission d’Yves Calvi, elle insistait sur le « rôle social » des « ratonnades » menées par les membres du parti néonazi grec Aube Dorée, à comparer au « chantage » exercé par Syriza. En 2013, elle réalisait pour France 2 un documentaire titré « Grèce, la grande braderie », dans lequel Okeanews puis les Indignés du PAF relevait des commentaires mensongers [3]. Plus récemment, un de ses articles paru dans Le Figaro, concernant une pénurie de médicaments, était illustré par une photo prise en mars 2014 pendant une grève des pharmaciens, comme confirmé par la photographe (à l’heure où nous publions, l’article est toujours illustré par cette photo manipulatrice). Soit : une adversaire déclarée du projet de Syriza, prête à cautionner mensonges et trucages." ;

      –"Dans ce même reportage, une vidéo truquée, et connue comme telle depuis plusieurs semaines, montrant Yanis Varoufakis faisant un doigt d’honneur était montrée comme l’illustration de l’ancien ministre « joignant le geste à la parole » à propos de l’Allemagne. Il semble donc préférable pour les personnes désirant « comprendre et appréhender l’actualité de façon globale » de se méfier de « C dans l’air » et de toutes les émissions du même type qui confondent (volontairement ?) pluralisme et juxtaposition de points de vue quasi-identiques."

    • « Et pendant ce temps, l’Autriche restructure sa dette...

      Par Romaric Godin »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/et-pendant-ce-temps-l-autriche-restructure-sa-dette-491019.html

      « La Grèce au bal des hypocrites » http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/19/la-grece-au-bal-des-hypocrites_1308476_3214.html

      -" chacun a ses petites tricheries légales, ses zones grises de comptabilité, ses tours de passe-passe comptables. La France a bénéficié d’un versement exceptionnel de France Télécom, lors du changement de statut de l’opérateur. L’Allemagne a fait de même avec les recettes des licences pour l’exploitation de la norme de téléphonie mobile UMTS, et joue sur la séparation des budgets de l’Etat fédéral et des Länder.

      Dans cet exercice, pour profiter des ambiguïtés du langage comptable et pratiquer la débudgétisation, l’Italie reste la grande championne. Avec l’accord de Bruxelles, elle multiplie les opérations de titrisation de ses dettes : revendues au marché sous la forme de titres financiers, ses créances disparaissent de son déficit. "C’était conforme. Mais quand l’Italie faisait ça, on rigolait bien, se souvient René Defossez, opérateur sur les marchés. On se disait : « Ils sont encore en train de tripatouiller leurs comptes !’’ »"

      "Et la banque JP Morgan, explique un banquier, « faisait pareil avec l’#Italie »."

      #Grèce #Autriche #Dette #UE

    • –L’invité de Bruce Toussaint – 01 juillet 2015, Eric Woerth : « Il faut que la Grèce rembourse ses dettes » http://www.itele.fr/chroniques/invite-bruce-toussaint/eric-woerth-il-faut-que-la-grece-rembourse-ses-dettes-129820

      –"Éric Woerth défend le principe du référendum (mais uniquement quand ça l’arrange)" http://lelab.europe1.fr/de-lart-de-defendre-le-referendum-quand-ca-marrange-par-eric-woerth-13

      E.Weorth espère l’ « accepation » des « réformes » « que les créanciers sont en droit d’exiger » ; « on(les pays de l’eurozone) doit partager aussi les mêmes contraintes » puisque l’on partage la même monnaie ; « la Grèce s’est extraite de ces contraintes depuis de nombreuses années il faut qu’elle y revienne. Il y a des propositions raisonnables(…)c’est pas des propositions d’austérité absolue comme je l’entends dire » ; « faut bien à un moment donné rembourser ses dettes, ces dettes elle nous les doit, elles les doit aux citoyens allemands, français » ; « je suis partisan d’une grande fermeté » ; le « dialogue il a eu lieu » ; « Mr Tsipras conduit son pays à la ruine » ; « il a menti deux fois, il a menti à son peuple quand il a été élu et (..) il a menti aux européens lorsqu’il a tenté de négocier avec eux. Il y a une insolence absolument inimaginable lorsqu’on doit travailler entre pays responsables » ; la discussion n’était pas « unilatérale » avec « d’un côté des créanciers qui veulent absolument taper sur la tête du pauvre débiteur » ; il veut que la Grèce reste dans l’UE, « mais pas à n’importe quelles conditions parce que derrière il y a d’autres peuples, il y a d’autres populations(…) il y a des pays qui ont fait beaucoup d’efforts(…) qui ne comprennent pas (…)cette vision(…) un peu lâche »

    • Propaganda, by JEAN NOUAILHAC (non mais à part ça tout va bien dans la tête de ces éditocrates...) :
      « Et si la Grèce nous menait en bateau depuis le début ? »
      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/et-si-la-grece-nous-menait-en-bateau-depuis-le-debut-09-07-2015-1943324_2428

      « Cravate
      Par Sophie de Menthon »
      http://www.valeursactuelles.com/cravate-50662

      -"« Ne jamais croire un Grec, surtout s’il t’amène un présent. » Ces mots tirés de l’Énéide (...) sonnent comme un avertissement. Ne jamais croire un Grec… Cet Alexis Tsipras est apparemment un grand malin, un manipulateur professionnel qui a appris à mentir pendant sa rude formation aux Jeunesses communistes"

      " Le voir faire chanter les dirigeants européens, les faire danser le sirtaki, les faire monter au cocotier comme des chimpanzés apeurés, les rudoyer devant son peuple hilare… c’est du grand art !"

      "et Hugo Chavez, qui a eu le temps de ruiner son pays avant de mourir, l’aurait certainement adoubé"

      " pendant une dizaine d’années, les Grecs se sont gavés d’euros en empruntant à tout-va "

      "Lorsque les Européens se sont aperçus du désastre, en 2011-2012, ils ont fermé l’open-bar, puis ont commencé par annuler 100 milliards de créances, mais ont continué à subventionner le pays pour l’aider à s’en sortir. Sauf qu’ils n’ont pas su obtenir, en échange, la moindre réforme sérieuse. " (là on est quand même au sommet de l’art de la propagande !)

      "Alexis Tsipras, la décontraction hautaine et le sourire narquois, pendant qu’il occupe les médias avec des sautes d’humeur surjouées et qu’il amuse la galerie européenne, organise en sous-main la constitution d’un trésor de guerre que les autorités internationales ne pourront pas saisir."

      "Pendant que les médias audiovisuels européens, à voir les mines déconfites de leurs commentateurs à la langue de bois longue comme un jour sans pain, se délectent des malheurs supposés de « ces pauvres Grecs(...) », et pendant que tout ce que Paris compte de trotskos et de bobos se rue sur les antennes d’État et les chaînes d’info pour se plaindre des gémissements télévisés du petit peuple d’Athènes"

      "Cela fait longtemps, plus de deux mille ans, que dure cette comédie, plus précisément depuis l’an 45 avant Jésus-Christ, lorsque Jules César inventa le calendrier romain. Les calendes désignaient les premiers jours de chaque mois, pendant lesquels les débiteurs devaient payer leurs dettes. Les Grecs étaient connus pour payer leurs dettes « aux calendes grecques ». En France, on dirait « à la saint-glinglin » !"

      "Ce gros malin de Tsipras, qui sait s’y prendre pour jouer le sale gosse de l’Europe et faire peur aux petits marquis poudrés de la nomenklatura bruxelloise, a tout intérêt à faire durer le plaisir avant de déposer le bilan de son pays"

      Attention le meilleur... "Alexis Tsipras, qui a sans doute, en plus, trafiqué les résultats de son référendum/plébiscite lancé à la va-vite pour ne pas avoir d’observateurs étrangers sur le dos – de toute façon, « les dindes votent rarement pour Noël »"

      "On va très vite savoir si ces Grecs nous ont roulés dans la farine. S’il y a bien une chose qu’ils savent faire, c’est mener les gens en bateau. Leurs armateurs sont les meilleurs et les plus malins du monde depuis la nuit des temps. L’épée du Grec Damoclès flotte maintenant au-dessus de l’Europe…"

      –S.de Menthon :"Mais de grâce, préservons-la comme signe d’un respect vestimentaire républicain minimal. Ainsi, il convient d’en exiger une lorsqu’on pénètre à l’Élysée. Qui n’a pas été choqué de la dégaine du premier ministre grec et de son ministre des Finances ? On aurait dû leur en prêter une si la dette les a étranglés au point d’avoir vendu les leurs !"

      –- <http://seenthis.net/messages/3645#message4639>

    • Silence des prétendus boucliers contre l’extrême droite dans ces cas ? "nouvelle démocratie + extrême droite" ; "PASOK + EXTRÊME DROITE"
      http://www.okeanews.fr/?s=nouvelle+d%C3%A9mocratie+%2B+extr%C3%AAme+droite
      http://www.okeanews.fr/?s=pasok+%2B+extr%C3%AAme+droite

      "Grèce - Nouvelle Démocratie exploite encore le drame de Charlie Hebdo" | Okeanews
      http://www.okeanews.fr/20150113-nouvelle-democratie-exploite-encore-le-drame-de-charlie-hebdo
      "Extrême droite en Grèce : « Il ne faut plus avoir peur de dire qu’on est fascistes »"
      Par Maria Malagardis - Libération

      http://www.liberation.fr/monde/2015/09/22/extreme-droite-en-grece-il-ne-faut-plus-avoir-peur-de-dire-qu-on-est-fasc
      http://md1.libe.com/photo/810353-000_par7904147.jpg?modified_at=1442921702&width=750

      -Pour Adonis Georgiadis, de Nouvelle Démocratie : « Il ne faut plus avoir peur de dire qu’on est d’extrême droite ou fasciste ! »

      –"Giorgiadis est un éditeur adepte du télé-achat devenu célèbre pour avoir publié en 2006 un livre antisémite Les Juifs : toute la vérité, écrit par le fondateur du national-socialisme à la sauce hellène, Constantin Plevris, dont le fils Thanos est également député de Nouvelle Démocratie. Voridis a longtemps dirigé un mouvement de jeunesse fasciste, à la tête duquel il succédait à Nikos Michaloliákos, leader actuel et fondateur du mouvement neonazi Aube dorée. Voridis avait ensuite lui-même fondé le Front hellénique qui se voulait le cousin grec du Front national, mais qui n’a jamais réussi à percer."

      –"Pourtant c’est l’alliance d’Aléxis Tsípras avec ce petit parti de droite souverainiste (et surtout anti-austérité) que Martin Schultz a cru bon de dénoncer lundi sur France inter. Des propos largement répercutés et commentés en Grèce, où certains s’indignent de cette nouvelle ingérence dans les affaires internes du pays. Alors que d’autres se demandent si le président du Parlement européen suit avec autant d’inquiétude les évolutions internes au sein de Nouvelle Démocratie. Personne en tout cas ne se rappelle l’avoir entendu protester en 2012, lorsque Samarás avait accueilli dans ses rangs deux antisémites notoires, proches du national-socialisme grec et du Front national."

      –"Voridis et Georgiadis sont devenus membres de Nouvelle Démocratie en 2012 après un passage au Laos (l’Alerte populaire orthodoxe), parti d’extrême droite, aujourd’hui disparu, qui avait été le seul avec les socialistes du Pasok à voter en faveur des premières mesures d’austérité en 2010. "

    • "LE FMI « FORMAIT » DES JOURNALISTES GRECS POUR PRÉSENTER LE FONDS « SOUS UN JOUR FAVORABLE »"…
      http://www.okeanews.fr/20150619-le-fmi-formait-des-journalistes-grecs-pour-presenter-le-fonds-sous "LE FMI "FORMAIT" DES JOURNALISTES GRECS POUR PRÉSENTER LE FONDS "SOUS UN JOUR FAVORABLE""

      Roumeliotis a également révélé que « Christine Lagarde et d’autres hauts fonctionnaires du FMI m’ont contacté avant mon témoignage devant le comité pour me rappeler que les membres du FMI bénéficient de l’immunité pour leurs actes ».

      #FMI #Grèce #Médias

    • « Faire sauter le verrou médiatique », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/HALIMI/53932

      Du petit lait :

      -"Le coût pour la collectivité des baisses d’impôts qui ont profité depuis trente ans aux contribuables les plus aisés ou celui des plans de sauvetage des banques privées n’ont d’ailleurs jamais été calculés — et matraqués — avec le même acharnement, à l’euro près, pour « chaque Français », Allemand, etc. Et quand, le 27 août, les créanciers occidentaux, intraitables dans le cas de la dette grecque, ont consenti à l’effacement d’une partie de celle de l’Ukraine, quel grand quotidien économique a évalué ce que cet abandon de créances risquait de coûter à « chaque Français », Italien, Lituanien, etc. ? Quelle chaîne de télévision s’est hâtée de recueillir, lors d’un de ses héroïques micros-trottoirs, les réactions de badauds terrorisés en imaginant la spoliation qu’une telle remise de dette signifierait pour eux ?"

      –"(14) Le 27 novembre 2013, Le Point a placé Le Monde diplomatique dans le camp des « néoconservateurs à la française » (titre du dossier), puis le 30 octobre 2014, dans celui de « la gauche Zemmour ». Le 28 août 2015, Marianne a plutôt estimé que Le Monde diplomatique s’était donné pour mission d’« anoblir Daech »…"

    • 21/09/15 : « Le nouveau Tsipras »
      (extrait de la présentation de l’émission sur FB : « Ce dimanche, le Premier ministre sortant a une nouvelle fois fait mentir les sondages et remporté les législatives anticipées en Grèce avec une large victoire. »).
      La compo : Jean Catsiapis, et, en stoppeur, Jean-Dominique Giuliani, sur l’aile Ghislaine Ottenheimer, en pointe N.Bouzou, et sur la banc (duplex) Alexia Kefalas.

      Bouzou (auxiliaire de Nouvelle Démocratie à ses heures, donc,http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204058834217-la-grece-doit-choisir-entre-le-mirage-et-la-raison-1082943.ph) dénonce une complaisance (de la part de qui ?) envers Tsipras, dont on nous dirait que c’est un politique génial

      Pour Giuliani, faire rentrer les impôts et traquer l’évasion fiscale, « C’est ça que veulent les européens ! ». Lui et A.Kefalas affirment que le gouvernement va être soutenu par Bruxelles.

    • –Sur Arte, documentaire de Quatremer et Pierre Bourgeois, qui a la parole ? Juncker, Moscovici, Schauble et d’autres, qui sont sur une ligne une seule pour l’instant : Syriza = démagogues-populistes-pas-sérieux-manipulateurs-qui-ne-veulent-pas-négocier-etc-etc
      Les grecs ne sont pas les plus mal lotis ; Tsipras a rompu la confiance ; etc, etc (lassitude), etc
      En fait, il s’agit d’un long déroulé des arguments des orthodoxes-austéritaires-plouto...bref.
      http://info.arte.tv/fr/grece-le-jour-dapres

      –Coulisses de Bruxelles - « Grèce, le jour d’après » - Libération.fr
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/10/20/grece-le-jour-dapres

      Un détail qui a son importance : en dépit de nos demandes d’entretiens répétés pendant six mois, un seul membre du gouvernement Syriza a accepté de nous recevoir

      Aaah tout s’éclaire, impossible donc de donner la parole à ceux qui, en Europe ou ailleurs, condamnent l’attitude des ploutocrates envers Athènes... (Exception faite de micro-trottoirs en Grèce, certes.)

      En com’, QTM : « Varoufakis était en campagne de promotion de son livre et n’est plus un interlocuteur fiable. C’est son successeur et véritable homme fort que nous voulions itw, mais il a refusé de nous parler avant le 20/09, trop tard pour nous.... C’était notre dead line et on lui avait dit. Syriza a pris ses responsabilités. »

      –Attention, foutage de gueule imminent (chose tellement rare au demeurant) :

      Blog QTM : "Nous nous sommes heurtés à un rideau de fer, un fait sans précédent dans ma longue carrière de journaliste où je suis habitué à traiter avec des gouvernements démocratiques qui savent qu’il ne faut pas seulement parler à ses « amis »..."

      « gouvernements démocratiques » : ces gens ne me lasseront jamais.

      Dans le reportage, Juncker semble triste de devoir constater que le gouvernement grec est cynique. Le démocrate qu’il est en est visiblement triste et déçu.

      –Ah oui, pour compléter ce tableau :
      Coulisses de Bruxelles - « Grèce, le jour d’après » - Libération.fr
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/10/20/grece-le-jour-dapres

      « au départ, j’étais parti sur l’idée de montrer comment Syriza changeait la Grèce. Mais, rapidement, nous avons du constater que ce parti dit de gauche radicale ne bougeait pas sur le plan intérieur et se concentrait uniquement sur les négociations avec la zone euro. »

      On sent la surprise, le désarroi et surtout l’incompréhension de l’auteur. Il est vrai que les « partenaires européens » et autres « gouvernements démocratiques » dans l’UE ont pourtant retourné ciel et terre afin d’aider l’exécutif grec à tenir ses promesses...
      #Grèce #Médias #Documentaires

      –-Sur Arte, le procureur Jean Quatremer instruit le procès à charge de Syriza - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sur-Arte-le-procureur-Jean-Quatremer-instruit-le-proces-a-charge-de-Syriza

      -"Or le récit qui est donné de ces huit mois (...) a pour particularité de ne faire entendre qu’un seul et même refrain : celui des contempteurs de Syriza et des adorateurs de l’Union européenne et de ses politiques d’austérité." ;
      –"Pour preuve, le décompte édifiant des tours et du temps de parole offerts aux différents intervenants sollicités par Quatremer" ;

      –"Face au refus de la plupart des ministres de Syriza de s’exprimer, n’y avait-il pas d’autres recours pour exposer les opinions anti-austérité, ou au moins offrir un contrepoint aux élucubrations bruxelloises de Moscovici et Juncker ? Pourquoi Georgios Katrougalos et à Elias Nikolakopoulos apparaissent-ils si peu et si brièvement tout au long du film ? Au-delà, n’était-il pas possible de trouver d’autres militants ou figures de la vie politique, intellectuelle et sociale grecque critiques des diktats européens ? Pourquoi aucun des nombreux économistes hétérodoxes s’étant prononcés publiquement contre les positions et les potions des institutions européennes n’a-t-il été invité à s’exprimer ? " ;

      –"Si l’on peut douter de la crédibilité d’ex-ministres appartenant à des formations politiques ayant conduit le pays à la ruine pendant des décennies, et qui, revenus dans l’opposition, attribuent tous les maux de la Grèce à un parti au pouvoir depuis six mois" ;

      –"La critique est savoureuse venant de Pierre Moscovici, cet ennemi universellement reconnu des grandes fortunes, et surtout, de Jean-Claude Juncker, ex-Premier ministre du Luxembourg, paradis fiscal patenté et éden de la finance la plus débridée, siège de Clearstream, et havre de toutes les formes d’évasion fiscale…"

    • Que savait Mario Draghi de l’"arrangement" des comptes de l’Italie pour entrer dans la zone euro
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130626trib000772381/que-savait-mario-draghi-de-l-arrangement-des-comptes-de-l-italie-pour-entr

      -"Des informations de presse indiquent que le Trésor italien, à l’époque dirigé par Mario Draghi, l’actuel président de la BCE, aurait contracté des produits financiers risqués dans les années 1990 pour faciliter l’entrée de l’Italie dans la zone euro." ;

      –" Le Trésor italien aurait alors utilisé ces instruments pour obtenir des paiements immédiats des banques afin de faire entrer le déficit italien dans les clous des critères de Maastricht et permettre l’adhésion du pays à la zone euro dès 1999. " ;

      –"L’avantage de ces swaps était de pouvoir être dissimulés dans les comptes sous la forme de prêts et de disposer de fonds immédiatement." ;

      –"Rappelons qu’en 1996, l’Italie se débattait encore pour se qualifier dans la zone euro. Après la crise monétaire de 1992 et la dévaluation de la lire, puis la crise politique qui a suivi, le pays affiche des déficits publics considérables. En 1996, il atteint encore 7 % du PIB. Mais, à la surprise générale, ce déficit passe en 1997 à 2,7 % du PIB et entre ainsi dans les clous des critères de Maastricht." ;

      –"L’an passé, le Spiegel avait déjà relevé que Helmut Kohl, alors chancelier allemand, avait préféré ignorer les rapports qui le mettaient en garde contre le « maquillage » des comptes publics italiens." ;

      –"autre question, plus brûlante encore : celle de la responsabilité de Mario Draghi, directeur du Trésor italien de 1991 à 2001."

      Six choses à savoir sur Mario Draghi, le patron de la BCE, Par Sophie Rolland
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20120905trib000717938/six-choses-a-savoir-sur-mario-draghi-le-patron-de-la-bce.html

      -"il a exercé des responsabilités au sein de la Banque mondiale puis du Trésor italien. C’est de cette période (1991-2001) que lui vient sa réputation de père la rigueur. Coupes dans les dépenses publiques, dévaluation de la lire, création d’un impôt exceptionnel sur tous les comptes courants et privatisation d’une grande partie des entreprises publiques... Il évite certes la faillite à l’Italie mais certains l’accusent d’avoir « bradé » les actifs du pays." ;

      –"Après quelques années chez Goldman Sachs, il devient gouverneur de la Banque d’Italie en 2006" ;

      –"Mario Draghi traîne son passage chez Goldman Sachs comme un boulet. De 2000 à 2002, la banque avait conseillé la Grèce dans l’utilisation de produits dérivés pour masquer ses déficits budgétaires. (...)Employé comme vice-président pour l’Europe, chargé des Etats souverains et des grandes entreprises italiennes de 2002 à 2005, Mario Draghi a toujours assuré qu’il s’était davantage intéressé au secteur privé qu’au secteur public" ;

      –"Mario Draghi a un fils qui exerce le métier de trader sur les marchés de taux, des marchés sur lesquels l’action de la BCE a une influence directe. Invoquant le code de conduite des membres du conseil des gouverneurs, l’institution affirme que « M. Draghi se conforme aux règles éthiques de la BCE ». Reste à savoir si de son côté Giacomo spécule contre les dettes espagnoles et italiennes... " ;

      –"CEO). Cet observatoire, qui suit le lobbying ayant pour cible l’Union européenne, a accusé en juin Mario Draghi de ne pas être totalement indépendant en raison de son appartenance au G30, forum international qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé"

      Goldman Sachs, le trait d’union entre Mario Monti, Lucas Papadémos et Mario Draghi, Par Marc Roche
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/14/goldman-sachs-le-trait-d-union-entre-mario-draghi-mario-monti-et-lucas-papad

      -"Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l’euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O’Neill, l’inventeur du concept des BRICS, l’acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l’un des administrateurs, l’Irlandais Peter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l’Irlande." ;

      –"C’est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s’est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).

      Mario Draghi affirme qu’étant entré en fonction en 2002, il n’a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du « swap » en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd’hui responsable de l’organisme gérant la dette grecque."

      #UE #Grèce #Italie #Goldman_Sachs #Conflits_d'intérêts #BCE

  • « Dette grecque : préparez vos oreilles, les révélations vont faire mal ! » -

    – "Dette grecque : préparez vos oreilles, les révélations vont faire mal !" - http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/06/dette-grecque-preparez-vos-oreilles-les.html

    –Les créanciers de la Grèce ont réalisé des profits sur la dette | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/104381/montant-profit-dette-grecque

    –"Audition de Philippe Legrain, ex-conseiller de Barroso, au Parlement grec (11 juin 2015)"
    http://cadtm.org/Audition-de-Philippe-Legrain-ex

    –"Les créanciers de la Grèce mis à nu"
    http://cadtm.org/Les-creanciers-de-la-Grece-mis-a

    –"Compte-rendu de la deuxième journée de présentation du rapport préliminaire de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque"
    http://cadtm.org/Il-ne-faut-pas-negocier-avec-le

    –"Grèce : anatomie d’une manipulation"
    http://www.liberation.fr/monde/2015/06/19/grece-anatomie-d-une-manipulation_1333377

    –"Grèce : À qui profite la crise ?" http://cadtm.org/Grece-A-qui-profite-la-crise

    –"Tout comprendre sur la dette grecque en six étapes" http://www.franceculture.fr/2015-06-30-tout-comprendre-sur-la-dette-grecque-en-six-etapes

    –"Pierre Larrouturou : « Il est temps d’alléger les souffrances du peuple grec »" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/08/pierre-larrouturou-il-est-temps-d-alleger-les-souffrances-du-peuple-grec_

    –"A-t-on vraiment aidé les Grecs ?"
    http://www.alterecoplus.fr/europe/a-t-on-vraiment-aide-les-grecs-201502041700-00000742.html

    –"La vérité sur la dette grecque : totalement insoutenable"
    http://www.alterecoplus.fr/chronique/michel-husson/la-verite-sur-la-dette-grecque-totalement-insoutenable-201506181700-000

    –« La Grèce est mise au même régime sec que l’Afrique »
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/rues-dafriques/2015/07/21/la-grece-est-mise-au-meme-regime-sec-que-lafrique-234810

    "En mars dernier, un membre du FMI, le Brésilien Paolo Batista, déclarait sur une chaîne de télé grecque que la majeure partie de l’argent qui avait été prêté à Athènes l’avait été pour secourir des créanciers privés, en aucun cas pour aider le pays. « La Grèce a reçu des sommes énormes, mais cet argent a été principalement utilisé pour permettre le désengagement, par exemple, des banques françaises ou allemandes »"

    "Plus récemment c’est Philippe Legrain qui confirme la chose. L’ancien conseiller économique de José Manuel Barroso (...) a affirmé ceci : « en 2010, les grands dirigeants européens et le directeur du FMI de l’époque, Dominique Strauss-Kahn, ont délibérément refusé de considérer la Grèce comme insolvable dans le but de protéger les intérêts des grandes banques européennes. En effet, selon les statuts du FMI, cette institution ne pouvait pas prêter à un État dont la dette était déjà insoutenable »"

    « certains des créanciers de la Grèce ont réalisé des profits en lui faisant crédit. »

    « L’objectif du prêt de 2010 était de prêter au gouvernement grec pour qu’il rembourse immédiatement les banques françaises et allemandes qui étaient les principales créancières de la Grèce. Ce prêt n’a donc pas bénéficié au peuple grec mais aux banques privées. S’en est suivie une augmentation importante de la dette publique grecque et l’imposition de mesures d’austérité d’une violence inouïe. »

    "dans le cadre des privatisations imposées par les Institutions quelque 28 bâtiments publics ont été vendus pour une bouchée de pain. Or les contrats de vente prévoient un leasing qui oblige la Grèce à verser un loyer pour ces bâtiments. « Au bout du compte, déclare Éric Toussaint, l’État grec va payer au moins trois fois le montant qu’il a reçu pour ces privatisations ». La découverte de ces chiffres invite effectivement à la réflexion quant à savoir si ces mesures ont bien pour objectif l’équilibre des comptes publics."

    " bilan humain de ces dernières. Et les chiffres énoncés par l’historien Spyros Marketos ont de quoi donner le tournis. « Depuis l’application des mémorandums les retraites ont chuté d’environ 40 %, laissant près de 2/3 des pensionnés sous le seuil de pauvreté. 40 % des postes de fonctionnaires ont été supprimés. 500 000 personnes sont sans domicile fixe ou vivent dans un logement indécent. Quant au chômage il est passé de 7,3 % à 27,9 % entre 2008 et 2013 »"

    "plusieurs éminents juristes se sont penchés de façon spécifique sur la légalité de ces politiques eu égard au respect des droits fondamentaux. Parmi eux Cephas Lumina, ancien expert indépendant de l’ONU sur la dette et les droits humains et auteur d’un important rapport sur cette question en 2013 |4|, a présenté les conclusions des juristes de la Commission à ce propos : « Ces politiques ont conduit des millions de Grecs dans la pauvreté extrême. Cette situation lamentable est due aux actes et aux omissions des institutions impliquées dans les mémorandums qui n’ont pas respecté leurs obligations en matière de droits humains ». Pour ces spécialistes du droit, il est indéniable que les institutions responsables de ces politiques ont violé un nombre impressionnant de traités et de conventions "

    "Cette dernière révèle par ailleurs, que jusqu’en mai 2010, avant que ne soit activé par la « troïka » (Banque centrale européenne, Commission de Bruxelles et Fonds monétaire international) le premier plan d’aide à la Grèce, les dépenses publiques du pays n’étaient pas plus élevées que celle de la moyenne des Etats de la zone euro."

    "La commission parlementaire souligne que le gouvernement de Georges Papandréou a volontairement intégré, avec la complicité d’Eurostat, des éléments qui ne devaient pas l’être dans le calcul du déficit public. « Notamment une partie des dettes bancaires, ajoute Eric Toussaint. Dès qu’il est élu en octobre 2009, Papandréou "révèle" que la dette publique est de 127 % du PIB avec un déficit de 12 %. Avant son élection, le même Papandréou l’évaluait à environ 100 % et un déficit public de 6 %. Il est évident qu’il a dramatisé la situation, manipulé les chiffres dans le seul but de sauver non pas le pays, mais le système bancaire grec et les grandes banques étrangères comme BNP, Crédit Agricole ou encore ING et Deutsche Bank… Toutes avaient consenti des prêts à un secteur financier grec qu’on savait pourtant fragile. Sauf que dramatiser la situation était un excellent moyen pour imposer des politiques d’austérité en Grèce. »"

    " Le FMI était parfaitement conscient de l’impasse des politiques d’ajustement. Lesquelles risquaient de provoquer une baisse des dépenses publiques et de détricoter toutes les conventions sociales. C’est écrit noir sur blanc sur un document classé « secret », dont Libération a obtenu copie. Document d’une page, daté du 25 mars 2010, qui explique que la thérapie imposée à la Grèce ne permettra en aucune façon au pays de renouer avec la croissance, ni de pouvoir se financer dans les deux prochaines années sur les marchés financiers internationaux."

    "puisque les « droits humains du peuple grec » ont été violés par des mesures dont les conséquences sociales étaient clairement mesurées au sein même d’une institution comme le FMI. Il est vrai que les résultats de la Grèce ne plaident pas en faveur des politiques imposées par les institutions. Pendant que la dette publique passait de 100 % du PIB en 2008 à 177 % aujourd’hui, la production nationale annuelle de la Grèce s’est effondrée de 25 %. Et l’investissement a chuté de 23% entre 2009 et 2013. Avec en prime, une société disloquée, dont le taux de chômage officiel frappe plus de 27 % de la population et où plus d’un jeune sur deux est sans emploi. Enfin, aujourd’hui, le taux de pauvreté en Grèce est de 26 %, contre une moyenne d’environ 16 % pour les autres pays de l’Union européenne."

    "Les Européens ont permis aux banques détentrices de dette publique grecque de se désengager. En revanche, pas question pour les créanciers de remettre en cause le pléthorique budget militaire qui a offert des contrats aux entreprises allemandes et françaises, dans des conditions parfois peu transparentes."

    "« C’est la même chose pour la BCE : en 2011, elle a acheté des ti­tres grecs en 2011 à des banques françaises ou allemandes comme BNP-­Paribas, Commerzbank... qui voulaient s’en débarrasser. La Ban­que centrale les a achetés à 70 % de leur valeur. Elle en attend un rem­boursement à 100 %. C’est une plus­-value énorme. Le FMI, qui a perçu environ 3 milliards de dol lars en intérêts depuis 2010, fait des gains aussi », développe Éric Toussaint. "

    "... On l’oublie souvent, mais cette crise de la dette est due au fait que l’Etat est allé à la rescousse des banques fin 2008, partout en Europe.
    On est dans la socialisation des pertes (les Etats nationalisent ou renflouent les banques en perdition) et la privatisation des bénéfices"

    etc etc etc

    #Grèce

    Grèce : les vraies causes de la dette et les vrais bobards par Thierry Brun | Politis
    http://www.politis.fr/blogs/2015/03/grece-les-vraies-causes-de-la-dette-et-les-vrais-bobards-30426

    CADTM - Quelques vérités sur la dette grecque. par Jérémie Cravatte
    http://cadtm.org/Quelques-verites-sur-la-dette

    -"Réaliser un audit de la dette publique est un exercice démocratique élémentaire. C’est également une obligation de l’État en droit européen" ;
    –" le refus du Gouverneur de la Banque de Grèce et ancien Ministre des Finances du gouvernement d’Antonis Samaras, Yannis Stournaras, de transmettre des documents essentiels à la Commission et de répondre aux 13 questions que celle-ci lui avait soumises."

    Voila une attitude peu constructive que Moscovici et cie ne manqueront pas de railler pour dire de cette personne qu’elle a rompu la confiance dans le cadre de l’étiquette en vigueur entre gens de bonne composition.

    -"Les dépenses publiques de l’État grec n’étaient pas plus grandes qu’ailleurs. En fait, elles étaient inférieures à la moyenne de la zone euro" ;
    –"L’effet boule de neige est le principal facteur de l’accumulation de la dette grecque durant ces trois décennies. Il est responsable des deux tiers (65,6 %) de son augmentation alors que les déficits cumulés le sont pour seulement un tiers" ;
    –"Les sauvetages bancaires ont coûté à l’État grec la somme colossale de 28 Mds € en décembre 2008" ;
    –"Il n’y avait pas d’exception grecque. Cette bulle a fini par exploser (comme en Espagne, aux États-Unis ou en Irlande).

    Le gouvernement Papandréou de 2009 a alors présenté comme une crise de la dette publique ce qui était en réalité une crise bancaire. Pour ce faire, il a, entre autres, falsifié les chiffres du déficit (qu’il a artificiellement gonflés de 11,9 % à 15,8 % |10|) et de la dette publique (qu’il a augmenté de 28 Mds € |11|, avec l’aide d’Eurostat). Les annonces fréquentes relatives à une prétendue détérioration de la situation budgétaire de la Grèce ont alors provoqué une spéculation sur sa dette" ;

    –"La Troïka ne pourra pas servir l’argument préféré des réformateurs, selon lequel le pays n’aurait pas assez bien appliqué les mesures en question. L’OCDE elle-même a fait remarquer que la Grèce est le pays qui les a appliquées avec le plus de diligence |16|."

    Il faudrait peut-être en informer les "désinformateurs".

    -"comme le montre noir sur blanc un document interne du FMI |17| l’institution était consciente que ces plans de « sauvetage » allaient augmenter la dette, détruire l’économie du pays et provoquer une crise humanitaire." ;
    –"Le premier objectif réel était de sauver les plus grandes banques européennes. Si celles-ci ont prêté autant à la Grèce, en sachant pertinemment qu’elles alimentaient une bulle spéculative et prenaient des risques inconsidérés, c’est parce qu’elles étaient convaincues – à juste titre – qu’en cas de problème les gouvernements et autres institutions les sortiraient du pétrin." ;
    –"Le FMI est clair sur ce point : « Repousser la restructuration de la dette offre une fenêtre aux créanciers privés pour réduire leur exposition et transférer leurs créances au secteur public »." ;
    –" les banques en question s’étaient alors engagées à ne pas se débarrasser de leurs titres grecs pendant la durée du « sauvetage ». |22| C’est pourtant ce qu’elles ont fait, en profitant des mécanismes d’assistance mis en place par la Troïka."

    Ces gens menteurs incapables de tenir leur parole....

    -" Cette restructuration – qui a consisté en une réduction (« haircut ») de 53,5 % de la valeur faciale (valeur d’origine) des titres grecs – a été présentée à l’opinion publique comme un généreux cadeau que faisaient les créanciers à la Grèce en lui effaçant la moitié de sa dette (soit 106 Mds €).

    Ce qui a été tu, c’est le fait que les banques grecques et étrangères qui ne s’étaient pas encore débarrassées de leurs titres grecs ont été indemnisées, alors que des pertes considérables ont été imposées aux petits porteurs grecs et aux fonds de pension (14,5 Mds € prélevés sur leurs 21 Mds € de réserves), entraînant des suicides de personnes ayant perdu leur épargne." ;
    –"les Grec.que.s n’ont pas vu la couleur de l’argent « prêté » par la Troïka (+- 240 Mds €). Alors que ces prêts ont été présentés comme étant destinés à aider la Grèce, notamment pour lui permettre de payer salaires et retraites, la majeure partie n’est même pas passée par le pays et a directement atterri sur les comptes en banque des créanciers." ;
    –"Les dépenses publiques en santé ont été rabotées d’1/4 rien qu’entre 2009 et 2011.
    Des maladies comme la tuberculose et la malaria ont fait leur grand retour (et le sida a fortement augmenté).
    2 986 écoles ont fermé ou fusionné rien qu’entre 2008 et 2012 |34|.
    Les conventions collectives de travail ont été détruites.
    Le travail a été rendu obligatoire dans différents secteurs |35| en cas de grève pour en casser l’impact.
    Les libertés d’expression et d’assemblées ont été restreintes.
    La répression du mouvement social, les arrestations préventives, les prisons de haute sécurité pour activistes, les interrogatoires de mineurs ou la torture de militantEs antifascistes sont devenues monnaie courante.
    L’extrême droite s’est particulièrement renforcée.
    La consommation de drogue et les suicides ont explosé." ;
    –"En plus d’être illégitime et insoutenable, cette dette envers la Troïka (80 % de la dette grecque actuelle) est tout simplement illégale." ;
    –" l’adoption du deuxième « accord » (février-mars 2012), celui-ci a été signé alors qu’était en fonction un gouvernement « technique » mis en place sans élections et sous pression directe de la Troïka" ;
    –" en violation des principes directeurs de la Commission européenne elle-même, aucune étude d’impact sur les droits humains n’a été menée dans le cas de la Grèce"

    Le fameux respect des "règles"...

    -"selon le Conseil de l’Europe lui-même, les mesures de réduction du salaire minimum (d’un tiers) à un niveau inférieur au seuil de pauvreté étaient illégales" ;
    –"La BCE a outrepassé son mandat. Elle a en effet établi des conditionnalités à ses rachats de titres au comportement des États membres concernés, en particulier l’application rigoureuse de mesures budgétaires, ce qui est illégal au regard de sa propre exigence d’« indépendance ». Elle a exercé une pression illégale sur le gouvernement grec lorsque, par exemple, elle a annoncé qu’à partir du 11 février 2015, elle cesserait d’accepter les obligations de la dette grecque en garantie." ;

    –" La banque privée Goldman Sachs a aidé le gouvernement grec de l’époque à maquiller les comptes du pays pour lui permettre de rentrer dans la zone euro"

    =>Sarkozy, conférencier à Goldman Sachs
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/21/97002-20130421FILWWW00058-sarkozy-conferencier-chez-goldman-sachs.php
    =>http://zinc.mondediplo.net/messages/4215 ; http://zinc.mondediplo.net/messages/3605

    -" Les prêteurs actuels de la Grèce ont conditionné le sauvetage de 2010 à la confirmation de commandes en suspens de matériels militaires, alors même qu’une partie de ces dépenses relève d’objectifs communs de défense de l’Union européenne" ;
    –"Les pays européens ont prêté 52,9 Mds € « à la Grèce » (en 6 tranches étalées de mai 2010 à décembre 2011). Au départ, ils ont exigé de la Grèce des taux d’intérêt élevés. Leur justification était qu’ils encourageraient un retour rapide de celle-ci sur les marchés financiers |45|. Certains États créanciers bénéficiaient de coûts de financement plus faibles que le taux servi et se sont ainsi enrichis" ;
    –"Les prêts de la Troïka, loin d’être destinés au paiement des salaires et des retraites, ont au contraire permis de rémunérer les holdouts (créanciers privés ayant refusé de participer à la restructuration de 2012) dont beaucoup étaient connus pour être des fonds vautours, en les remboursant sur la base du montant nominal de leurs titres" ;
    –" la BCE a également refusé de participer à cette restructuration. La BCE n’a rien prêté à l’État grec. Elle a racheté des titres grecs sur les marchés secondaires et lui réclame aujourd’hui à leur valeur nominale plus les intérêts. Selon une estimation |46|, la BCE a dépensé 40 Mds d’euros afin d’acquérir des titres pour une valeur nominale estimée à 55 Mds d’euros. La BCE agit ainsi comme un fonds vautour. Bien que l’endettement de la Grèce envers la BCE soit de moindre importance que celui de l’Italie ou de l’Espagne, la BCE perçoit de la Grèce plus d’intérêts que de ces deux pays." ;
    –"Tous les accords ont été conditionnés au respect des mesures dictées par la Troïka, dont les conséquences ont été dévastatrices pour la Grèce et sa population. Cela n’a rien de surprenant : l’accord mandate le cabinet d’avocats Cleary, Gottlieb Steen & Hamilton comme conseiller juridique de l’opération. Ce cabinet est connu en Amérique latine pour ses conseils dans le cadre des opérations visant à transformer des dettes odieuses et des dettes externes caduques en nouvelles obligations dans le cadre du Plan Brady. Ce fut un désastre pour de nombreux pays d’Amérique latine " ;
    –"La mise en vente des propriétés mentionnées ci-dessus a été finalisée en octobre 2013 à l’encontre de toute considération rationnelle pour le montant dérisoire de 261,31 millions d’euros. Après la transaction, il a été rendu public que la Grèce continuerait d’occuper les mêmes bâtiments au cours des 20 prochaines années en payant à ce titre la somme de près de 600 millions d’euros (page 129).
    La part des salaires dans le revenu national est passée de 60,1 % en 2010 à 55,1 % en 2013, un recul considérable de 5 points de PIB en seulement trois ans"

    CADTM - La dette grecque, une tragédie européenne
    http://www.cadtm.org/La-dette-grecque-une-tragedie,13738
    CADTM - Quelques vérités sur la dette grecque
    http://www.cadtm.org/Quelques-verites-sur-la-dette
    #Vidéos

    CADTM - Grèce : la responsabilité du FMI mise au jour, mais tout continue comme avant
    http://www.cadtm.org/Grece-la-responsabilite-du-FMI
    #Austérité #IFI #FMI #PS

    "Après avoir reconnu qu’elle avait sous-estimé les « multiplicateurs budgétaires », autrement dit l’impact de la consolidation budgétaire sur la croissance, pour la Grèce, l’institution de Washington avait récemment, dans un article de recherche reconnu les effets négatifs des politiques d’austérité imposées à Athènes. Ce jeudi 28 juillet, un nouveau rapport est venu critiquer le rôle pris par le FMI dans sa gestion de la crise grecque. Et il est sévère. Le Bureau indépendant d’évaluation du FMI (IEO) a publié un long rapport sur le « FMI et les crises en Grèce, au Portugal et en Irlande » qui dresse un constat : le FMI a agi sous la pression des intérêts de certains pays de la zone euro, contre ses propres intérêts et a cherché pour cela à court-circuiter le conseil d’administration"

    "Dans son rapport, l’IEO confirme notamment ce que, entre autres, la Commission de Vérité sur la dette grecque, établie au printemps 2015 par le parlement hellénique, avait pointé du doigt : pour faire passer le soutien financier à la Grèce du FMI malgré le caractère insoutenable de la dette grecque, la direction de l’institution a fait adopter discrètement une modification des critères d’accès à l’aide du FMI."

    "Créer donc un schéma de Ponzi, avec la complicité du FMI et des pays de la zone euro désireux de maintenir la fiction de la « soutenabilité » de la dette grecque. C’est ce montage qui a obligé la Grèce à aller toujours plus loin dans la politique d’austérité puisque ses créanciers continuaient à vouloir faire croire qu’une purge budgétaire et des « réformes structurelles » suffiraient à rendre la dette soutenable."

    "Si le FMI avait appliqué ses critères habituels, il aurait imposé une restructuration de la dette dès 2010. C’est la procédure habituelle du Fonds : faire de l’austérité contre une coupe dans la dette. Selon une étude parue en 2015 aux Etats-Unis, les équipes avaient proposé cette possibilité au directeur général d’alors du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier l’aurait cependant rejeté et aurait refusé de le proposer aux Européens.(...) les causes de ce refus de la restructuration de la dette en 2010 sont connues : c’est la protection des banques européennes, principalement françaises et allemandes, exposées à la dette grecque. Il fallait rapidement venir à la rescousse de ces créanciers, pour leur donner le temps de vendre les titres à des investisseurs rassurés par l’implication du FMI."

    "Cette soumission du FMI a permis le développement du storytelling officiel : la faute est grecque. La Grèce aurait fait des excès et elle serait « sauvée » et « aidée » par les Européens. Plus tard, lorsque l’échec de ces politiques était devenu évident, le problème a encore été porté sur les Grecs qui auraient refusé de « s’approprier les programmes ». Or, là aussi l’IEO souligne que l’aveuglement du FMI a été total et qu’il a bien été commis des erreurs de politiques économiques majeures, notamment, comme on l’a vu par l’oubli du passé. « Les programmes du FMI pour la Grèce et le Portugal ont inclus des projections de croissance largement trop optimistes », indique le rapport qui ajoute des « projections plus réalistes auraient rendu évidents les impacts sur la croissance et la dynamique de la dette de la consolidation budgétaire ». L’IEO indique que ceci aurait conduit à laisser « jouer les stabilisateurs automatiques », ce qui n’a pas été fait et a conduit à l’effondrement de 25 % du PIB grec sur 6 ans"

    " le nouveau gouvernement grec a réclamé la fin de ce cercle vicieux et a demandé la construction d’un compromis qui lui a toujours été refusé. Les créanciers ont préféré une nouvelle fois briser l’économie grecque plutôt que de reconnaître les erreurs que l’IEO met en avant aujourd’hui."

    "L’IEO rappelle que dès 2011, elle avait mis en garde contre l’aveuglement vis-à-vis de la zone euro, sans succès. La réponse, vendredi 29 juillet, de l’actuelle directrice générale Christine Lagarde n’est guère encourageante de ce point de vue : elle a repris la critique de la Grèce, de son manque « d’appropriation » des programmes, de l’instabilité politique du pays et a finalement rappelé que la Grèce est restée dans la zone euro, ce qui était « un objectif majeur »."

    "Selon une étude de l’OCDE datée de 2015, la Grèce a été le pays le plus « réformateur » de l’organisation. Dire que la Grèce n’a rien fait n’a pas de sens "

    "En réalité, rien n’a changé. La politique du troisième mémorandum et du troisième mémorandum « et demi » imposée à la Grèce en août 2015 et encore en juin 2016 viennent le confirmer. Aucune critique n’a été réalisée au sein de la zone euro sur les politiques menées."

    "Cet Eurogroupe refuse toute remise en cause de la narration officielle et continue à réclamer du gouvernement grec un « engagement » dans le programme. La mise en place de coupes automatiques dans les dépenses pour atteindre l’objectif d’excédent primaire de 2018 est le nec plus ultra de cette logique. Et la preuve que rien n’a réellement changé. Aujourd’hui, la narration officielle fait toujours porter la faute de l’échec des programmes (...) sur les Grecs et sur son gouvernement"

    Trends – Tendances, Avis de tempête au Fonds monétaire international, le 18 août 2016 – Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/08/24/trends-tendances-avis-de-tempete-au-fonds-monetaire-international-le-18-aout-2016/#more-88618

    CADTM - Grèce : les « erreurs » du FMI. 29 août par Michel Husson
    http://www.cadtm.org/Grece-les-erreurs-du-FMI

    "C’est pourquoi il est éclairant de revenir sur la genèse de cet accord et sur le premier bilan dont il a déjà fait l’objet en 2013, avant d’analyser les relations entre le FMI et les institutions européennes au sein de la Troïka."

    "de nombreux directeurs ont exprimé le plus profond scepticisme et il est intéressant de rapporter leurs commentaires, tant ils apparaissent prémonitoires. Pablo Pereira, le représentant argentin, développe une critique en règle qui renvoie à l’échec cuisant du programme du FMI en Argentine : « Les dures leçons de nos propres crises passées sont difficiles à oublier. En 2001, des politiques similaires ont été proposées par le Fonds en Argentine. Ses conséquences catastrophiques sont bien connues (...) Il y a une réalité incontestable qui ne peut être contestée : une dette qui ne peut pas être payée ne sera pas payée sans une croissance soutenue (...) Nous savons trop bien quelles sont les effets des « réformes structurelles » ou des politiques d’ajustement qui finissent par déprimer la demande globale et, par conséquent, les perspectives de reprise économique (...) Il est très probable que la Grèce finisse plus mal en point après la mise en œuvre de ce programme. Les mesures d’ajustement recommandées par le Fonds vont réduire le bien-être de sa population et la capacité réelle de remboursement de la Grèce »."

    "Il existait en 2010 un consensus néo-libéral autour de l’idée selon laquelle l’austérité budgétaire (la « consolidation ») n’aurait pas d’effet trop défavorable sur la croissance. En juillet 2010, par exemple, Christine Lagarde, alors ministre française de l’économie, inventait le concept de « rilance », un mélange improbable de rigueur et de relance, tandis que Jean-Claude Trichet affirmait que « c’est une erreur que de croire que la rigueur budgétaire s’oppose à la croissance et à la création d’emplois |5| ». Le même Trichet, à la tête de la BCE, récusait tout défaut sur la dette : « Les pays industrialisés n’ont jamais fait défaut depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et mon hypothèse est qu’ils ne feront pas défaut. Cela suppose qu’ils s’engagent dans des programmes d’ajustement budgétaire qui leur redonnent la maîtrise de leur dette ».

    Dominique Strauss Kahn, alors directeur du FMI, s’était fait remplacer à la réunion sur la Grèce de mai 2010, mais, comme le racontera plus tard Philippe Legrain |6|, un ancien conseiller de Barroso, il avait auparavant « mis en minorité les décideurs du FMI. Bien décidé à se présenter aux élections présidentielles françaises de 2012, DSK « ne voulait pas infliger de pertes aux banques françaises » et c’est pourquoi il s’opposait à toute restructuration de la dette grecque |7|. En septembre 2010, il suscitera une note de position du staff, cosignée par le chef du Département des finances publiques du FMI, qui décrète que le défaut sur la dette des pays avancés serait « inutile, indésirable et improbable » |8|."

    "Il s’agissait donc de subrepticement modifier les règles du FMI. Plusieurs directeurs avaient soulevé le lièvre, notamment le suisse René Meyer qui avait posé la vraie question : « Pourquoi la restructuration de la dette et la « participation du secteur privé » [PSI, Private sector involvement] n’ont-elles pas été prises en considération ? »"

    "Les décisions avaient été prises en amont, lors de tractations de couloir. C’est ce que confirmera plus tard à la Commission pour la vérité sur la dette grecque le directeur grec de l’époque, Panagiotis Roumeliotis : « Il y a eu des rencontres secrètes, dans des hôtels, entre des représentants du FMI et des représentants français et allemands pour discuter de la participation des banques à une éventuelle restructuration. Ces discussions ont eu lieu avant la décision du premier mémorandum et elles ont abouti au choix de ne pas restructurer |10| ».

    ll faut y voir aussi la pression des pays européens, dignes mandataires de leurs banques. Ce changement de règle était en effet motivé par les possibles « effets en retour systémiques au niveau international », autrement dit par la volonté d’empêcher toute contagion d’une restructuration de la dette grecque à d’autres pays en difficulté, comme le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, voire l’Italie."

    "Mais le sommet du cynisme est alors atteint lorsque les représentants des trois pays les plus exposés ont assuré, la main sur le coeur, que leurs banques ne lâcheraient pas la Grèce."

    "La palme revient cependant au français, Ambroise Fayolle : « Il y a eu une réunion plus tôt cette semaine entre les grandes banques françaises et mon ministre, Mme Lagarde. Je voudrais insister sur la déclaration publiée à l’issue de cette réunion, selon laquelle les banques françaises s’engagent à maintenir leur exposition à la Grèce durant toute la durée du programme ». Bref, « les banques françaises, qui sont parmi les plus exposées en Grèce, feront le job »."

    "Philippe Legrain a confirmé cette analyse lors de son audition par la Commission pour la vérité sur la dette grecque. Selon lui, « le choix de ne pas restructurer en 2010 a laissé le temps aux grandes banques européennes de se dégager du « risque grec », et la BCE les y a aidées » en achetant des titres grecs sur le marché secondaire, si bien que les grandes banques n’ont essuyé que peu de pertes et que certaines ont même ont réussi à dégager de beaux profits de cette opération |11|."

    " En 2010, un groupe de neuf économistes dirigé par Daniel Leigh étudie cette question et montre qu’une « consolidation budgétaire » d’un point de PIB conduit à une baisse du PIB de 0,5 %, pouvant même aller jusqu’à 1 % si cette politique est étendue à plusieurs pays |15|. Quelques années plus tard, Olivier Blanchard, l’économiste en chef du FMI, publiera avec le même Daniel Leigh un document de travail qui constitue une forme d’autocritique |16|. Il admet que la consolidation budgétaire a conduit à une croissance plus faible que prévu : « une interprétation naturelle est que les multiplicateurs budgétaires étaient sensiblement plus élevés que les hypothèses implicites des prévisionnistes ». Pour résumer, les prévisions étaient faites avec des multiplicateurs voisins de 1/2 alors qu’ils étaient supérieurs à 1.

    Quelques mois après ce mea culpa technique, le FMI publie, en juin 2013, un document qui fait le bilan du premier mémorandum de 2010 |17|. Le FMI constate que « la crise et la récession ont eu des conséquences terribles pour la Grèce »."

    "Dans ce paragraphe, on apprend que la restructuration de la dette ne pouvait être réalisé d’emblée mais que le Fonds a commencé à la mettre en avant à partir du moment où « le programme a déraillé au début de 2011 ». Une restructuration intervenue plus tôt « aurait allégé le fardeau de l’ajustement sur la Grèce et conduit à un recul moins dramatique de la production ».

    Et le FMI charge ses partenaires européens : « La restructuration de la dette avait été envisagée par les parties à la négociation, mais elle avait été écartée par la zone euro ». Cela lui vaudra cette réplique cinglante d’Olli Rehn, alors commissaire européen aux affaires économiques et monétaires : « je ne pense pas qu’il soit juste et équitable pour le FMI de se laver les mains et de lancer l’eau sale sur les Européens |18| » et il enfonce le clou : « Dominique Strauss-Kahn n’a jamais proposé une restructuration de la dette grecque au début du programme » et Christine Lagarde s’y est constamment opposée en tant que ministre française de l’économie."

    "le FMI souligne dans son rapport que le retard dans la restructuration de la dette a été mis à profit par les créanciers privés « pour réduire leur exposition et transférer la dette aux institutions publiques », et cela « à une échelle significative ». On retrouve ici l’une des principales conclusions du premier rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque |19| : « le premier accord de prêt de 2010 visait en premier lieu à sauver les banques privées grecques et européennes et à permettre aux banques de réduire leur exposition aux titres publics grecs »."

    " Ils soutiennent qu’il est « impossible de construire un scénario alternatif » comparant l’évolution constatée de l’économie grecque avec les résultats éventuels d’une autre stratégie. Cette affirmation est déroutante, car de telles études existent |22|."

    "L’intervention du FMI en Grèce (ainsi qu’en Irlande et au Portugal) était à bien des égards une nouveauté : elle concernait pour la première fois des pays membres de la zone euro, et donc sans possibilité de dévaluer leur monnaie. En outre, le programme était établi conjointement avec les institutions européennes. En temps normal, le FMI aurait organisé une restructuration de la dette, ordonné une dévaluation, et imposé un programme d’ajustement drastique. Mais ce n’était pas possible : la restructuration de la dette était exclue et la dévaluation impossible."

    "En ce qui concerne la BCE, les choses sont assez simples : elle n’aura été que le « bras armé des créanciers |24| ». Elle a coupé le robinet des liquidités quand il fallait faire pression sur le gouvernement grec, et elle l’a ouvert à nouveau quand ce dernier a fait allégeance. Quant à la Commission européenne, elle a servi de façade institutionnelle : c’est l’Eurogroupe qui est le véritable lieu de décision, alors même qu’il « n’a pas d’existence légale |25| »."

    "La raison pour laquelle les représentants européens refusent toute restructuration de la dette grecque est d’ailleurs assez simple à comprendre : 73 % de cette dette est détenue par les institutions européennes, contre seulement 5 % par le FMI "

    " l’Eurogroupe. A travers ce dernier, c’est l’Allemagne, suivie par la France |30|, qui a exigé des gouvernements grecs successifs qu’ils avalisent les prévisions ultra-optimistes associées aux différents programmes."

    "La troïka a donc été le théâtre d’un face-à-face entre le FMI et l’Eurogroupe que l’on peut résumer ainsi. Sous la pression des Européens, le FMI a choisi en 2010 de violer ses statuts et d’avaliser un programme tout en sachant pertinemment qu’il n’était pas viable. Sous le prétexte du « risque systémique », il y avait le lobby des banques européennes, relayé à la tête même du FMI et au sein de son Conseil d’administration."

    "C’est ce que montre la fameuse lettre de Christine Lagarde qui ose déplorer que les réformes, notamment des retraites, ont été « trop longtemps reportées ». La capitulation de Tsipras impliquait son alignement sur l’Eurogroupe qui dispose, avec la BCE, de tous les outils pour étrangler l’économie grecque, et qui s’en est déjà servi."

    Grèce : le FMI savait que le programme échouerait dès 2010. Par Romaric Godin
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-fmi-savait-que-le-programme-echouerait-des-2010-639615.html

    "Ces révélations étaient, pour tout dire, passées relativement inaperçues en Europe lorsqu’elles ont été publiées dans le dernier ouvrage du journaliste étasunien Paul Blustein, Laid Low, paru en octobre dernier aux Etats-Unis"

    "Ce récit détaillé confirme ce que d’autres sources avaient déjà établies, notamment la Commission sur la Vérité de la dette grecque [...], mais aussi par d’autres journalistes étasuniens et par l’instance de surveillance interne du FMI"

    "les experts du FMI ne se faisaient aucune illusion sur la capacité du programme à sortir la Grèce de l’ornière. C’est la grande information de ce livre qui cite un « mémo interne » du chef économiste du FMI d’alors, Olivier Blanchard, transmis le 4 mai 2010"

    "Dans la version officielle qui a toujours cours et qui est encore largement acceptée par les décideurs et observateurs européens, c’est le manque d’implication de la Grèce dans le programme de réformes qui a fait échouer ces plans"

    "Ce mémo prouve que le FMI savait donc parfaitement ce qui allait se passer en Grèce"

    "Le verdict est sans appel : le programme de 2010 était fondé sur des illusions et ceux qui ont pris la décision de le mettre en place le savaient. La responsabilité de l’échec ne saurait alors être imputée à la Grèce et aux Grecs, comme c’est le cas depuis 2010"

    "Paul Blustein affirme que « cette recommandation d’Olivier Blanchard n’a pas été retenue ». Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a fait avaler la couleuvre au Fonds"

    "Le FMI a travaillé durant le printemps 2010 à un « plan B »"

    "cette option a été violemment repoussée par Jean-Claude Trichet"

    "Jean-Claude Trichet qui a agi comme un obstacle majeur contre toute restructuration de la dette hellénique. La raison en est évidemment la crainte de la contagion, mais l’exposition, alors, des banques françaises et allemandes à la dette grecque (95 milliards d’euros en tout) a joué aussi un rôle majeur. A l’automne 2010, le président de la BCE fera pression sur les gouvernements irlandais et espagnol pour éviter toute restructuration du même type."

    CADTM - Les propositions de Varoufakis qui menaient à l’échec. Par Eric Toussaint
    http://www.cadtm.org/Les-propositions-de-Varoufakis-qui

    CADTM - Le récit discutable de Varoufakis des origines de la crise grecque et ses étonnantes relations avec la classe politique
    http://www.cadtm.org/Le-recit-discutable-de-Varoufakis

    "Ce que ne dit pas Varoufakis, c’est que Papandréou a dramatisé la situation de la dette publique et du déficit public au lieu de faire supporter le coût de cette crise bancaire aux responsables, tant étrangers que nationaux (à savoir les actionnaires privés, les administrateurs des banques, les banques étrangères et autres sociétés financières qui avaient contribué à générer la bulle spéculative). Le gouvernement de Papandréou a fait falsifier les statistiques de la dette grecque, non pas dans les années précédant la crise pour la réduire (comme la narration dominante le prétend) mais en 2009 pour l’augmenter. C’est ce que démontre très clairement la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque dans son rapport de juin 2015"

    "Le Monde dans son édition du 1er août 2017 : « Andréas Georgiou, ancien chef de l’office des statistiques grecques, Elstat, au cœur de la saga des faux chiffres du déficit public au début de la crise de la dette, a été condamné, mardi 1er août, à deux ans de prison avec sursis. Le tribunal correctionnel d’Athènes l’a jugé coupable de « manquement au devoir », selon une source judiciaire. Cet ancien membre du Fonds monétaire international était poursuivi pour s’être entendu avec Eurostat (l’office européen de statistiques, dépendant de la Commission) afin de grossir les chiffres du déficit et de la dette publique grecs pour l’année 2009. Le but supposé : faciliter la mise sous tutelle financière du pays, avec le déclenchement, en 2010, du premier plan d’aide internationale à la Grèce – on en est au troisième, depuis août 2015. |5| »"

    "Plusieurs exemples historiques attestent qu’une faillite était tout à fait compatible avec le redémarrage rapide des activités financières au service de la population. Il fallait s’inspirer de ce qui se faisait en Islande depuis 2008 |8| et de ce qui avait été réalisé en Suède et en Norvège dans les années 1990 |9|. Papandreou a préféré suivre l’exemple scandaleux et catastrophique du gouvernement irlandais qui a sauvé les banquiers en 2008 et allait en novembre 2010 devoir accepter un plan d’aide européen qui a eu des effets dramatiques pour le peuple irlandais."

    Comment le cimentier #Lafarge a demandé et obtenu le démantèlement du droit du travail en Grèce - Basta !
    https://www.bastamag.net/Comment-le-cimentier-Lafarge-a-demande-et-obtenu-le-demantelement-du-droit
    PAR BENOIT DREVET, LEILA MINANO, NIKOLAS LEONTOPOULOS
    #Lobbying

    "L’influence du secteur privé a irrigué l’ensemble des mesures d’austérité qui ont étranglé les grecs dès 2010. Et c’est le FMI lui même qui le constate de manière « frappante », dit-il, dans un mémorandum confidentiel publié en 2014 par nos confrères du Wall Street Journal et d’El País.

    Dans ce document secret, le board du Fond confie que « le secteur privé est pleinement à l’origine du programme considéré comme l’outil permettant de mettre fin à plusieurs privilèges dans le secteur public »"

    http://zinc.mondediplo.net/messages/25486
    http://zinc.mondediplo.net/messages/3866
    http://zinc.mondediplo.net/messages/3645
    http://zinc.mondediplo.net/messages/9745

    La politique de la Troïka en Grèce : Voler le peuple grec et donner l’argent aux banques privées, à la BCE, au FMI et aux États dominant la zone euro
    http://www.cadtm.org/La-politique-de-la-Troika-en-Grece-Voler-le-peuple-grec-et-donner-l-argent-au

    "Le silence complice qui pèse sur la situation de la majorité du peuple grec est scandaleux : des études très sérieuses indiquent que le taux de mortalité infantile a fortement augmenté depuis 2010, de même le taux de mortalité chez les personnes âgées (voir cet article. Voir aussi « Grèce : Le démantèlement méthodique et tragique des institutions de santé publique »). Le taux de suicides a été multiplié par trois."

    "Dans cet article, sont passés en revue quelques moments clés de la période mémorandaire et de celle qui l’a précédée."

    "La crise grecque n’était pas une crise de dettes publiques mais bien une crise des dettes privées"

    "Les causes structurelles de la crise grecque sont le produit des politiques menées dans le cadre de la construction européenne"

    "À partir de mai 2010, la dette est devenue un thème central en Grèce et dans le reste de la zone euro. Le premier programme de 110 milliards d’euros mis au point par la Troïka, qui s’est constituée pour son élaboration et son exécution, a brutalement provoqué l’augmentation de la dette publique grecque. Le même processus s’est produit en Irlande (2010), au Portugal (2011), à Chypre (2013) et en Espagne sous une forme particulière. Les programmes avaient cinq objectifs fondamentaux"

    "Il fallait s’inspirer de ce qui se faisait en Islande depuis 2008 [11] et de ce qui avait été réalisé en Suède et en Norvège dans les années 1990 [12]. Papandréou a préféré suivre l’exemple scandaleux et catastrophique du gouvernement irlandais qui a sauvé les banquiers en 2008 et allait en novembre 2010 devoir accepter un plan d’aide européen qui a eu des effets dramatiques pour le peuple irlandais."

    "La falsification des statistiques a aidé à justifier l’intervention de la Troïka"

    "Comme l’écrit Le Monde en collaboration avec l’AFP : « Cet ancien membre du Fonds monétaire international était soupçonné de s’être entendu avec Eurostat (l’office européen de statistiques, dépendant de la Commission) afin de grossir les chiffres du déficit et de la dette publique grecs pour l’année 2009. Le but supposé : faciliter la mise sous tutelle financière du pays, avec le déclenchement, en 2010, du premier plan d’aide internationale à la Grèce (…) » [15]"

    "La responsabilité des dirigeants européens dans la mise en place de ces falsifications est attestée par les multiples pressions qu’ils ont exercé sur la justice grecque afin d’obtenir l’acquittement d’Andréas Georgiou."

    "8 semaines, la BCE a racheté à une quinzaine de grande banques privées européennes environ 2/3 des titres publics grecs qu’elles détenaient. "

    "Si la BCE n’avait pas massivement racheté des titres grecs, le prix serait tombé bien plus bas. Cela aurait obligé les banques privées des puissances dominantes de la zone euro à se tourner une fois de plus vers leurs gouvernements et cela aurait contribué à amplifier la remise en cause du système capitaliste dans un contexte où mûrissaient les conditions qui ont fait émergé le grand mouvement des indignés."

    "Les banques du Centre ont obtenu de la presse internationale et de leurs gouvernements qu’une campagne soit menée pour rendre les Grecs et plus généralement les PIIGS [...] responsables de leurs problèmes afin de faire oublier que ceux-ci provenaient en réalité de leur politique aventurière de recherche du profit maximum, principalement dans le marché des produits structurés aux États-Unis et ailleurs."

    "Les affirmations mensongères des représentants de l’Allemagne, de la France et des Pays-Bas dans la direction du FMI pour convaincre leurs collègues d’imposer le premier mémorandum"

    "directeur exécutif brésilien concernant l’absence de processus de restructuration dans le programme :
    « En l’état, le programme risque de remplacer un financement privé par un financement public. Pour le dire en des mots plus forts, il pourrait être vu non pas comme un plan de sauvetage de la Grèce, qui aurait à subir un violent ajustement, mais comme un bail-out des détenteurs privés de la dette grecque, principalement des institutions financières européennes. »

    Le directeur exécutif argentin a quant à lui déclaré :
    « Dans la mesure où nous traversons encore une crise systémique mondiale, la stratégie de resserrement budgétaire et d’isolation du pays en le blâmant pour son indiscipline budgétaire passée ou son manque de compétitivité, sera très probablement un échec"

    "Parmi les membres du conseil général du Fonds de stabilité financière tel qu’il a été mis en place en 2010 par la Troïka, on trouvait jusqu’en avril 2016 (http://www.hfsf.gr/files/announcement_20160418_en.pdf),Pierre Mariani qui est co-responsable de l’échec et du désastre financier de la banque Dexia. Cette banque belgo-franco-luxembourgeoise a dû être sauvée à trois reprises par les autorités belges, françaises et luxembourgeoises. Les lourdes pertes enregistrées par Dexia entre 2008 et 2012 n’ont pas empêché Monsieur Mariani de se faire voter de substantielles augmentations de sa rémunération. Pourtant, la BCE et la Troïka n’ont rien trouvé de mieux que de le désigner comme un des dirigeants du Fonds"

    "Loin de perdre à ce petit jeu, les créanciers privés troquent des titres qui se vendaient entre 15 et 30 euros sur le marché secondaire pour des titres bien plus sûrs. Surtout ils reçoivent des compensations"

    "la Grèce rembourse à 100 % des titres que la BCE a acheté à environ 75 % de leur valeur entre 2010 et 2012, titres dont la valeur aurait dû être réduite de 53 % si la BCE avait accepté d’apporter sa contribution à la restructuration de 2012."

    Comprendre la dette grecque
    http://www.cadtm.org/Comprendre-la-dette-grecque

    –- <http://seenthis.net/messages/3029>

    La présidente du Parlement grec veut la « vérité » sur la dette❞ Grèce Dette
    http://www.liberation.fr/monde/2015/06/02/la-presidente-du-parlement-grec-epingle-l-allemagne-et-les-socialistes-eu

    La présidente du Parlement grec veut la « vérité » sur la dette

    #Grèce #Dette

    –Et la Grèce redevint exemplaire. par Serge Halimi . Novembre 2021
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/HALIMI/64000


    CADTM - Et pendant ce temps-là, en Grèce. Par Michel Husson
    http://cadtm.org/Et-pendant-ce-temps-la-en-Grece#nh2

    -"C’est oublier que la Grèce a déjà fait des réformes, saluées par le Fonds monétaire international (FMI) |3| ou par l’OCDE, qui signalait en 2013 que « la Grèce a le taux le plus élevé de l’OCDE de réponse aux réformes structurelles recommandées » |4|. Cela n’a pas empêché le pays de plonger dans une terrible récession, et on voit mal comment le troisième plan pourrait avoir d’autres effets." ;
    –"Les résultats économiques pour 2015 apparaissant moins mauvais que prévu, Alexis Tsipras avait alors préparé un programme d’urgence humanitaire (couverture médicale, soupes populaires, « facture sociale » d’électricité, classes de soutien). Mais le mémorandum stipule qu’aucune mesure budgétaire ne peut être prise sans l’accord des créanciers, et ce projet de « programme parallèle » a été retiré sous la pression de l’eurogroupe, qui menaçait de ne pas assurer son dernier versement d’un milliard d’euros" ;
    –"L’enjeu est clairement politique : en rappelant au gouvernement grec l’étroitesse – sinon l’absence – de marges de manœuvre, les créanciers veulent lui retirer toute possibilité de se faire le garant d’une application moins brutale du mémorandum."

  • Main basse sur l’#eau | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/082810-000-A/main-basse-sur-l-eau

    Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel « or bleu ». Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative.

    Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la #finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de #profits mirobolants. Aujourd’hui, des #banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des #marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau « pour la restituer à la nature », voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement.

    En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette #marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’#agriculture_industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès #Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.

    De l’Australie à l’Europe en passant par les États-Unis, cette investigation décrypte pour la première fois les menaces de la glaçante révolution en cours pour les populations et la planète. Nourri de témoignages de terrain, le film montre aussi le combat, à la fois politique, économique et environnemental, que se livrent les apôtres de la #financiarisation de l’eau douce et ceux, simples citoyens ou villes européennes, qui résistent à cette dérive, considérant son accès comme un droit universel, d’ailleurs reconnu par l’#ONU en 2010. Alors que la bataille de la #gratuité est déjà perdue, le cynisme des joueurs de ce nouveau #casino mondial, au sourire carnassier, fait frémir, l’un d’eux lâchant : « Ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix. »

  • Groupe Jean-Pierre Vernant | Le Blog
    http://www.groupejeanpierrevernant.info/#Falscisme

    L’annonce de la suspension de nos activités nous a valu de nombreux courriers, très chaleureux, nous en demandant les raisons. La raison la plus profonde tient au moment politique que nous traversons, annonciateur de gros temps pour une décennie au moins, et sans doute plus. Il devient urgent de nous y préparer, ce qui nécessite d’y consacrer du temps — le bien le plus précieux dont nous disposions encore. Ayant peu de goût pour le catastrophisme, il nous a semblé important de rassembler dans ce billet des éléments analytiques sur la crise politique en cours et en particulier sur la nature des régimes qui, des États-Unis à la Hongrie en passant par le Brésil, l’Inde ou les Philippines, menacent l’autonomie de la recherche et de l’Université.

    • si les courants de l’Alt-right se distinguent par des nuances quant aux questions de mœurs et quant aux références évangéliques (néoconservateurs) ou technophiles (libertariens), ils se rejoignent sur l’essentiel en promouvant une hybridation entre néolibéralisme et fascisme, alliant le culte de la libre concurrence au nationalisme, à la xénophobie, à l’eugénisme, au climato-négationnisme, au suprémacisme blanc, à la haine de l’altérité et au rejet des “droits civiques”. Cette hybride monstrueux hérite du néolibéralisme l’idée d’un État illibéral, réduit à sa fonction répressive, au service du marché et sous le contrôle de la sphère actionnariale. Comme n’a cessé de le répéter Robert Paxton, ceci constitue une différence fondamentale avec l’État planificateur et centralisé des fascismes historiques, adossés à la Nation comme communauté organique transcendant tout individualisme [15]. S’il s’agit toujours de détruire l’institution de la société comme communauté de personnes, cela ne passe plus comme dans les totalitarismes par la disparition de l’individu mais par sa privatisation. La résurrection métastatique du mythe identitaire — la race, le sang, le chef — n’est plus affaire de masse mais d’atomisation sociale, de séparation avec l’expérience sensible.

    • C’est ainsi que l’hybride entre néolibéralisme et post-fascisme s’est choisi le nom de “libertarian”, qui signifie libertaire i.e. anarchiste en anglais, pour créer la confusion, faisant de facto de la “liberté” [39] un moyen d’oppression

    • Cette entreprise de démolition de toute éthique intellectuelle et de toute norme de véridiction, accompagnée d’une valorisation du conflit d’intérêt comme norme positive, a ceci de dangereux qu’elle use du retournement du réel en reprenant à son compte la rhétorique du progrès et de la raison.

      Sa nature profonde suggère d’introduire un mot-valise pour nommer cette phase terminale du néolibéralisme : falscisme.

    • Post-scriptum, en forme de cauchemar.
      Si l’extrême-droite “libertarienne” est associée de longue date au climato-négationnisme, et use de tout son pouvoir de nuisance pour déprécier les militants climatiques, elle prétend également détenir la solution au réchauffement climatique, qui mêle eugénisme, racisme et malthusianisme — d’où son obsession à prétendre à une origine génétique de l’intelligence, associée à une héritabilité du QI [51]. Il suffirait, lit-on dans les publications transhumanistes de cette mouvance, de réduire l’humanité de moitié, en sélectionnant les personnes intelligentes donc adaptables. L’urgence climatique étant à l’échelle de deux décennies, un simple chiffrage de cette “solution” en ordre de grandeur nous donne un demi million de morts par jour.

  • Your Apps Know Where You Were Last Night, and They’re Not Keeping It Secret
    https://www.nytimes.com/interactive/2018/12/10/business/location-data-privacy-apps.html

    Dozens of companies use smartphone locations to help advertisers and even hedge funds. They say it’s anonymous, but the data shows how personal it is. The millions of dots on the map trace highways, side streets and bike trails — each one following the path of an anonymous cellphone user. One path tracks someone from a home outside Newark to a nearby Planned Parenthood, remaining there for more than an hour. Another represents a person who travels with the mayor of New York during the day (...)

    #smartphone #GPS #BigData #profiling #géolocalisation #IBM #Foursquare #Goldman_Sachs (...)

    ##Paypal

  • Goldman Sachs prévoit les demi-finales pour la France - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Goldman-sachs-prevoit-les-demi-finales-pour-la-france/909973

    Dans sa conclusion, #Goldman_Sachs, qui défend un credo libéral, lie le calendrier #politique en #France aux résultats des Bleus : « Une performance exceptionnelle de l’équipe de France en Russie pourrait contribuer à réduire les oppositions à ces #réformes grâce à une meilleure #cohésion_sociale derrière les Bleus. »

  • 2014 :
    #Goldman_Sachs menacé d’un recours collectif pour #discrimination sexuelle
    https://www.lesechos.fr/24/10/2014/lesechos.fr/0203886416662_goldman-sachs-menace-d-un-recours-collectif-pour-discriminati

    Le juge devrait donner sa décision sur la légitimité d’un recours collectif d’ici la fin de l’année. S’il l’autorise, cela sera beaucoup plus dommageable pour Goldman Sachs.

    2018 : la décision du juge est favorable

    Wall Street’s Biggest Gender Lawsuit Is 13 Years in the Making - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2018-05-03/wall-street-s-biggest-gender-lawsuit-is-13-years-in-the-making

    A federal judge in New York had ruled that she and three other women who claim there’s systematic gender discrimination at Goldman can now represent as many as 2,300 other current and former employees.

    #wall_street

  • Goldman Sachs meets Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman
    https://theduran.com/goldman-sachs-meets

    With the billion, maybe trillion, dollar Aramco IPO looming sometime in the future, Zerohedge reports that Goldman Sachs’ CEO did some more of “god’s work” when he met with Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, exposing MbS without his traditional headdress.

    Blankfein tweeted, along with the below photo…

    “The Crown Prince is always impressive when he sets out his vision for the KSA. Can’t remember WHEN my beard turned white, but I remember WHY. MBS is much younger and I’m sure handles stress better!”

    https://i1.wp.com/theduran.com/wp-content/uploads/2018/03/2018-03-28_10-08-38.jpg?w=500&ssl=1

    #arabie_saoudite #goldman_sachs #mbs

  • #Noble_Group : une nouvelle affaire Enron, en toute impunité
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/130318/noble-group-une-nouvelle-affaire-enron-en-toute-impunite

    Dans les bureaux de Noble Group à #Singapour, en mars 2015. © Reuters Des manipulations comptables massives, un lanceur d’alerte, la déchéance du premier groupe de négoce d’Asie, 5 milliards de dollars de pertes. Noble Group, une nouvelle affaire Enron : soit la même scène de crime, mais en toute impunité.

    #Economie #Fitch #Goldman_Sachs #Harry_Banga #Hong_Kong #matières_premières #Ricardo_Leiman #Richard_Elman #SocGen #Yusuf_Alireza

  • Barroso chez #Goldman_Sachs : l’affaire rebondit
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200218/barroso-chez-goldman-sachs-l-affaire-rebondit

    Jyrki Katainen, alors premier ministre finlandais, et #José_Manuel_Barroso, alors président de la Commission, le 6 octobre 2011 à Bruxelles. © CE L’ex-président de la Commission, parti chez Goldman Sachs à l’été 2016, a rencontré en tête-à-tête un commissaire de l’équipe Juncker, à sa demande, dans un hôtel luxueux à Bruxelles. Mais José Manuel Barroso avait assuré que Goldman ne l’avait pas embauché pour des activités de #lobbying… Sa défense vacille.

    #International #Commission_européenne #Jean-Claude_Juncker #Transparence

  • Les ex-Pages jaunes mises à sac par des créanciers insatiables
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/250217/les-ex-pages-jaunes-mises-sac-par-des-creanciers-insatiables

    Depuis que l’ancienne filiale de France Télécom a été rachetée, elle a reversé 5 milliards d’euros à ses actionnaires-créanciers. Mais c’est encore insuffisant, semble-t-il, pour les fonds. Après avoir épuisé toutes les réserves financières de l’entreprise, ils ont engagé une machination pour ruiner les actionnaires minoritaires. En attendant de s’attaquer aux salariés.

    #Economie #capitalisme_financier #dette #dettes #Finances #fonds_vautours #Goldman_Sachs #KKR #LBO #Solocal

  • Près d’un tiers des députés européens qui ont quitté la politique travaillent désormais dans des organisations inscrites au registre des lobbyistes de l’UE. Pour les anciens commissaires, la part est supérieure à la moitié.

    https://transparency-france.org/project/rapport-de-transparency-international-europe-montre-lampleur-de

    #députés #Parlement_européen #corruption #transparence #lobbyistes #UE #Barroso #Goldman_Sachs #lobbyisme #lobby

  • Naomi Klein : « Le cabinet de copains de Trump a peut-être l’air très fort, mais ces gens ont peur » Solidaire - Naomi Klein - 15 Février 2017

    L’activiste canadienne Naomi Klein voit dans le nouveau gouvernement des États-Unis un coup d’État très clair des grandes entreprises. Dans un article qu’elle a écrit pour The Nation et que nous publions ci-dessous traduit en français, elle explique comment ce coup d’État a été inspiré par la peur. En effet, dans le monde entier, l’influence des mouvements sociaux qui menacent les intérêts de l’establishment ne cessent de croître. Klein estime donc que ces mouvements ont désormais une tâche difficile mais nécessaire. Et que « nous pouvons toujours les vaincre ».

    Zoomons sur Washington et observons ce qui s’y passe. Les gens qui possèdent déjà une part absolument obscène de la richesse de notre planète, et dont la fortune ne cesse d’augmenter d’année en année – les derniers chiffres montrent que huit hommes possèdent autant que la moitié de l’humanité –, sont bien déterminés à s’emparer d’encore davantage. Les personnalités-clés qui composent le cabinet de Donald sont non seulement des ultra-riches, mais ces individus ont amassé leur argent en nuisant aux personnes les plus vulnérables de notre planète, et à la planète elle-même. Cela fait apparemment partie du profil requis pour le job.

    Les gens qui possèdent déjà une part absolument obscène de la richesse de notre planète sont bien déterminés à s’emparer d’encore davantage.
    Il y a le banquier des produits pourris, Steve Mnuchin, le choix de Trump pour occuper les fonctions de ministre van Finances. Sa « machine à expulsions », illégale, a mis des dizaines de milliers de gens à la porte de leur logement.

    Passons des hypothèques à la malbouffe, c’est-à-dire à Andrew Puzder, que Trump a nommé ministre de l’Emploi. En tant que CEO de son empire du fast-food, cela ne lui suffisait pas de payer ses travailleurs d’un salaire scandaleux tout à fait insuffisant pour vivre, mais son entreprise a également été condamnée pour vol dans divers procès : des travailleurs n’étaient pas payés pour leur tâche et pour leurs heures supplémentaires.

    Après la malbouffe, la fausse science. Pour diriger les Affaires étrangères, Trump a désigné Rex Tillerson. En tant que cadre de direction puis CEO d’Exxon Mobil, Tillerson a financé des recherches prétendument scientifiques et en amplifié la diffusion, tout en exerçant en coulisses un lobbying intense contre les actions internationales totalement pertinentes en faveur du climat. Ces manœuvres ont fortement contribué au fait que le monde a perdu des décennies pour sortir des combustibles fossiles et ont grandement accéléré la crise climatique. En conséquence, d’innombrables personnes perdent déjà actuellement leur habitation à cause de tempêtes et de la montée du niveau des océans, meurent à cause de sécheresses et de canicules et, au bout du compte, des millions de gens verront leur pays être submergé par les eaux. Comme toujours, les gens qui sont frappés en premier lieu et le plus fortement sont les plus pauvres, et essentiellement des non-Blancs.

    Des logements volés. Des salaires volés. Des cultures et des pays volés. Tout cela est immoral. Et tout cela rapporte énormément d’argent.

    Sous le feu
    Mais un contre-courant populaire s’est développé. Et c’est précisément la raison pour laquelle ce gang de CEO – et les secteurs dont ils sont issus – se sont inquiétés à juste titre de voir leur fête approcher de la fin. Ils ont pris peur. Les banquiers comme Mnuchin se rappellent l’écroulement financier de 2008, lors duquel on a ouvertement parlé de nationalisation des banques. Ils ont assisté à la montée du mouvement Occupy et vu la résonance qu’a eue le message anti-banques de Bernie Sanders durant sa campagne.

    Des patrons du secteur des services comme Andrew Puzder ont une peur bleue de la force croissante de Fight for $15 (le mouvement qui lutte pour le salaire horaire minimum de 15 dollars, NdlR), qui a engrangé des victoires dans des villes et des États de tout le pays. Et, si Bernie avait gagné cette primaire qui fut étonnamment serrée, le mouvement aurait bien pu avoir un champion à la Maison blanche. On peut imaginer l’effroi que cela représente pour un secteur qui repose fondamentalement sur l’exploitation du travail afin de maintenir les prix très bas et les profits très hauts.

    Il ne faut pas se leurrer : le mouvement pour le climat constitue pour Exxon Mobil une menace existentielle.
    Et personne n’a plus de raisons de craindre la montée des mouvements sociaux que Tillerson. Suite à l’essor mondial du mouvement pour le climat, Exxon Mobil est sous le feu sur tous les fronts. Des oléoducs transportant son pétrole sont bloqués non seulement aux Etats-Unis mais aussi ailleurs dans le monde. Les campagnes pour le désinvestissement s’étendent comme des feux de forêt et entraînent l’incertitude pour les marchés. Et, au cours de l’année dernière, diverses tromperies effectuées par Exxon ont fait l’objet d’enquêtes judiciaires. Il ne faut pas se leurrer : le mouvement pour le climat constitue pour Exxon Mobil une menace existentielle. Les objectifs concernant le réchauffement de la Terre figurant dans les accords climatiques de Paris sont totalement incompatibles avec la consommation de tous les combustibles fossiles que des entreprises comme Exxon ont dans leurs réserves, ce qui constitue la source de leur valeur sur le marché. C’est pourquoi les propres actionnaires d’Exxon ont posé de plus en plus de questions embêtantes pour savoir s’ils étaient sur le point de se retrouver avec des paquets d’actions n’ayant plus aucune valeur.

    Le monde de l’entreprise prend le contrôle du gouvernement
    Telle est la toile de fond de la victoire de Trump. Nos mouvements ont commencé à gagner. Je ne dis pas qu’ils étaient assez forts. Ils ne l’étaient pas. Je ne dis pas que nous étions suffisamment unis. Nous ne l’étions pas. Mais quelque chose était bel et bien en train de basculer. Et, plutôt que de courir le risque que les mouvements continuent à progresser, ce gang de porte-parole de l’industrie des combustibles fossiles, de colporteurs de malbouffe et de prêteurs prédateurs se sont alliés pour prendre le contrôle du gouvernement et protéger leurs richesses mal acquises.

    Trump et ses lieutenants rigolent bien des faibles protestations quant aux conflits d’intérêts – toute l’affaire n’est qu’un seul très grand conflit d’intérêts.
    Que ce soit clair : ceci n’est pas un changement pacifique du pouvoir. C’est une prise de contrôle des commandes par le monde de l’entreprise. Ceux qui achetaient les deux plus grands partis pour défendre leurs intérêts ont décidé qu’ils en avaient marre de jouer le jeu. Apparemment, tous ces dîners fins avec les politiciens, toutes ces cajoleries et pots-de-vin légalisés insultaient leur sentiment de pouvoir de droit divin.

    Désormais, ils suppriment l’intermédiaire et font ce que tout grand chef fait quand il veut que quelque chose soit fait comme il l’entend : ils le font eux-mêmes. C’est Exxon qui est ministre des Affaires étrangères. C’est Hardee qui est ministre de l’Emploi. C’est General Dynamics qui est ministre de la Défense. Et, pour tout le reste, ce sont les types de Goldman Sachs. Après avoir privatisé l’État par petits morceaux pendant des décennies, ils ont décidé de s’emparer du gouvernement lui-même. La dernière frontière du néolibéralisme. C’est pourquoi Trump et tous ses lieutenants qu’il a nommés rigolent bien des faibles protestations quant aux conflits d’intérêts – toute l’affaire n’est qu’un seul très grand conflit d’intérêts.

    Surfer sur la peur de Trump
    Bon, alors, que faisons-nous ? En premier lieu, nous devons toujours nous rappeler leurs faiblesses, même s’ils exercent le pouvoir de manière brute. La raison pour laquelle le masque est tombé et que nous voyons maintenant sans fard la manière dont les grandes entreprises dirigent les choses, ce n’est pas parce que ces grandes entreprises se sentaient toutes-puissantes, c’est parce qu’elles étaient en panique.

    Une partie de la base de Trump regrette déjà son vote, et cette partie ne fera qu’augmenter.
    En outre, une majorité d’Américains n’a pas voté pour Trump. 40 % sont restés chez eux et parmi ceux qui sont allés voter, une nette majorité a voté pour Clinton. Trump a gagné grâce à un système truqué. Et même dans ce système, il n’a pas gagné. Ce sont Clinton et l’establishment du Parti démocrate qui ont perdu. Trump n’a pas gagné avec un enthousiasme débordant et un haut pourcentage de voix. L’establishment du Parti démocrate n’a pas jugé important de mener campagne autour d’améliorations concrètes de la vie des gens. Ils n’avaient pour ainsi dire rien à offrir aux gens dont la vie a été ruinée par les attaques néolibérales. Ils ont pensé qu’ils pouvaient surfer sur la peur de Trump, et cela n’a pas marché.

    La bonne nouvelle, c’est : tout ceci rend Donald Trump incroyablement vulnérable. C’est le type qui est arrivé au pouvoir en racontant les plus gros et les plus éhontés de mensonges, en se vendant comme le champion des travailleurs qui s’opposerait enfin au pouvoir des grandes entreprises et à leur influence à Washington. Une partie de sa base regrette déjà son vote, et cette partie ne fera qu’augmenter.

    L’heure est à l’optimisme
    Qu’est-ce qui nous attend d’autre ? Ce gouvernement va très vite tomber sur le dos de tout le monde. On parle d’un budget du « choc et de l’effroi », (« shock and awe » est un terme militaire qui désigne l’écrasement de l’adversaire et l’anéantissement de sa volonté de combattre par l’emploi d’une très grande puissance de feu et des démonstration de force spectaculaires, NdlR) : en dix ans, 10 trillions ( c’est-à-dire 10 milliards de milliards) de dollars seront supprimés. La tronçonneuse sévira sur tout, des programmes contre la violence envers les femmes aux arts, du soutien aux énergies renouvelables aux polices de proximité. Ils pensent clairement que cette stratégie de Blitzkrieg va nous renverser. Mais ils pourraient être surpris – cela pourrait bien tous nous unir pour une cause commune. Si l’ampleur de la Marche des femmes en est un signe, nous sommes alors bien partis.

    Ce gouvernement va très vite tomber sur le dos de tout le monde.
    Construire des coalitions solides en des temps de politique de bunker est un dur travail. Il faut affronter des questions difficiles avant que le progrès soit possible. Et le financement de fondations et la culture de la célébrité parmi les activistes peuvent monter les gens et les mouvements les uns contre les autres au lieu d’encourager la collaboration. Mais les difficultés ne peuvent pas mener au désespoir. Pour reprendre une phrase populaire de la gauche en France, « l’heure est à l’optimisme, laissons le pessimisme pour des temps meilleurs ».

    Personnellement, je ne peux pas vraiment mobiliser de l’optimisme. Mais, en ce moment où tout est menacé, nous pouvons et nous devons faire appel à notre détermination la plus inébranlable.

    Naomi Klein

    #Naomi_Klein #Etats_Unis #Trump #Peur #mouvements_sociaux #establishment #Steve_Mnuchin #malbouffe #Andrew_Puzder #fausse_science #Rex_Tillerson #Exxon_Mobil #Climat #vol #CEO #Mnuchin #Andrew_Puzder #prêteurs_prédateurs #General_Dynamics #Goldman_Sachs #Hardee #shock_and_awe #Blitzkrieg

  • #Donald_Trump engage la démolition de la #régulation_financière
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040217/donald-trump-engage-la-demolition-de-la-regulation-financiere

    Donald Trump signant le 3 février l’ordre qui remet en cause la #loi_Dodd-Frank © Maison Blanche La réglementation financière issue de la #Crise de 2008 est dans la ligne de mire de Donald Trump. Sans attendre, celui-ci a signé deux nouveaux décrets (« executive orders ») visant à démanteler toutes les maigres avancées de la loi Dodd-Frank. #Wall_Street applaudit, demandant la levée au plus vite de l’interdiction de spéculer pour compte propre.

    #International #Economie #banques #Gary_Cohn #Glass-Steagall_Act #Goldman_Sachs

  • #Eurotunnel : death at the fences, profits for #Goldman_Sachs

    At least 15 people were killed in or around the channel tunnel in 2015. Some were electrocuted, some run over by trains, some chased by police into traffic near the entrance. All these deaths were a direct result of people trying to get past the intensive security put in place by Eurotunnel, funded by the British and French governments, to stop them reaching England.

    https://calaismigrantsolidarity.wordpress.com/2016/11/10/eurotunnel-death-at-the-fences-profits-for-goldma
    #frontières #business #économie #asile #migrations #réfugiés #Calais #France #UK #Angleterre #mourir_aux_frontières #décès
    cc @albertocampiphoto @daphne @marty

  • La grosse colère de #Jean-Claude_Juncker, l’actuel président de la #Commission_européenne, aura finalement accouché d’une souris. Invité à se prononcer sur la nomination de #José_Manuel_Barroso au sein la banque d’affaires #Goldman_Sachs, le comité d’éthique de l’Union européenne a considéré que l’ex-patron de la Commission n’a pas violé les règles « d’intégrité et de réserve ».

    http://www.capital.fr/a-la-une/politique-economique/barroso-chez-goldman-sachs-circulez-il-n-y-a-rien-a-voir-1180931#


    #Mric
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/barroso-chez-goldman-sachs-circulez-il-ny-a-rien-a-voir

  • Barroso chez #Goldman_Sachs : l’éthique européenne malmenée
    http://www.taurillon.org/barroso-chez-goldman-sachs-l-ethique-europeenne-malmenee

    Retour sur l’affaire qui a secoué l’Union cet été : le 8 juillet dernier, José Manuel Barroso, ancien président de la #Commission_européenne, a été recruté par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs. « Moralement malhonnête », « irresponsable », « vendu », « bras d’honneur à l’Europe »… les noms d’oiseau ont fusé. Pourtant, Barroso n’est plus fonctionnaire européen, il a légalement le droit de se reconvertir dans le privé… Alors pourquoi sa nomination soulève-t-elle un pareil tollé ? Quand un haut fonctionnaire (...)

    Actualités

    / Commission européenne, Goldman Sachs

  • Présidentielle américaine : Clinton attaquée pour ses liens avec Goldman Sachs - Amériques -
    RFI L Publié le 16-10-2016
    http://www.rfi.fr/ameriques/20161016-presidentielle-etats-unis-clinton-wikileaks-discours-goldman-sachs

    La cyberguerre entre WikiLeaks et Hillary Clinton se poursuit. Le site de Julian Assange a publié samedi 15 octobre trois discours prononcés par Hillary Clinton à la demande de la banque d’investissement Goldman Sachs, qui l’a rémunérée pour cela. Un épouvantail politique absolu.

    Hillary Clinton, contrairement à José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, ne travaille pas pour Goldman Sachs. Mais elle a accepté d’être rémunérée à trois reprises par l’établissement financier pour s’adresser aux acteurs de la finance.

    #Goldman_Sachs #WikiLeaks

  • #Goldman_Sachs, #Uber, Volkwagen... La valse des anciens Commissaires européens continue
    http://multinationales.org/Goldman-Sachs-Uber-Volkwagen-La-valse-des-anciens-Commissaires-euro

    Après José Manuel Barroso à Goldman Sachs et Nelly Kroes chez Uber, c’est au tour de l’ancienne Commissaire européenne au climat Connie Hedegaard de rejoindre une entreprise privée, en l’occurrence Volskwagen. Fin septembre, le constructeur automobile allemand #Volkswagen a annoncé avoir recruté l’ancienne commissaire européenne Connie Hedegaard. La conservatrice danoise siègera au sein d’un « conseil en soutenabilité ». Elle était, de 2010 à 2014, en charge de la politique européenne en faveur du… (...)

    Actualités

    / #Lobbying, #union_européenne, #influence, #éthique, Volkswagen, Goldman Sachs, Uber

    « http://www.volkswagenag.com/content/vwcorp/info_center/en/news/2016/09/sustainability_council.html »
    « https://corporateeurope.org/pressreleases/2016/09/greenwashing-looms-vw-appoints-ex-eu-climate-commissioner-hedegaard »

  • How a #Goldman_Sachs puppet promoted another Goldman Sachs puppet as the PM of Greece
    http://failedevolution.blogspot.ca/2016/09/how-goldman-sachs-puppet-promoted.html

    To put all the pieces of the puzzle together, we should consider that Goldman Sachs’ role was not restricted in cooking the Greek data. As described in previous article, “as long as Greece was playing the game of Goldman Sachs, giving economic benefits inside the Greek territory, there was no problem with lending. When the new government stopped giving such benefits, probably because no one knew where would lead in the future, international banksters-speculators mobilized every mean that they had (rating agencies, media etc.), in order to show who is the boss and that there is no way for the country to avoid default, except of playing with their rules.”

    More evidence that the agents of the global financial #mafia have taken over entire countries and institutions. They are literally everywhere!

    #banksters