• La #Mondialisation des pauvres. Loin de Wall Street et de Davos

    La mondialisation ne se résume pas au succès de quelques multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. Les acteurs les plus engagés dans la mondialisation demeurent discrets, souvent invisibles. Depuis une trentaine d’années, les routes de l’échange transnational ont connu de profondes mutations. Elles relient aujourd’hui la Chine, l’atelier du monde, à un « marché des pauvres » fort de quatre milliards de consommateurs, en Algérie, au Nigeria ou en Côte d’Ivoire. Pour apercevoir ces nouvelles « Routes de la Soie », il faut se détacher d’une vision occidentalo-centrée et déplacer le regard vers des espaces jugés marginaux, où s’inventent des pratiques globales qui bouleversent l’économie du monde. On découvre alors une « autre mondialisation », vue d’en bas, du point de vue des acteurs qui la font.


    http://www.seuil.com/ouvrage/la-mondialisation-des-pauvres-armelle-choplin/9782021366525
    #livre #globalisation #marginalité #économie #marges #géographie_de_la_mondialisation #ressources_pédagogiques #post-modernisme #pauvreté #économie #marginalité #géographie #géographie_économique
    #inégalités #mondialisation_des_pauvres

    • Olivier Pliez : « Avec le #bas_de_gamme et la #contrefaçon, la mondialisation s’installe au plus près des pauvres »

      Les géographes #Armelle_Choplin et #Olivier_Pliez ont suivi à travers le monde les #vêtements, #jouets et autres extensions de cheveux de leur lieu de fabrication jusqu’au marché où ils sont vendus. Ces objets sont les indices d’une « mondialisation des pauvres » qui s’étend jusque dans les pays occidentaux.
      Peut-on parler de mondialisation sans passer par Wall Street, Davos, et tous les hauts lieux qui en sont habituellement les symboles ? Oui, répondent les géographes Armelle Choplin et Olivier Pliez dans la Mondialisation des pauvres (Seuil, La République des idées, 2018). Délaissant Manhattan ou la City de Londres, ils se sont rendus en #Afrique_du_Nord et dans le #golfe_de_Guinée, mais aussi en #Turquie et en #Chine, pour montrer que des espaces pauvres, que nous croyons exclus de la globalisation économique, ont aussi leurs réseaux internationaux. A défaut d’actions et de flux financiers, ces circuits voient transiter des produits bas de gamme : vêtements, électroménager, tongs, extensions de cheveux ou encore parpaings et ciment.
      En retraçant les parcours de ces #objets, ils dessinent les #réseaux d’une « #mondialisation_par_le_bas », de plus en plus sophistiqués et de plus en plus étendus. Né au cours des années 90 dans les marchés installés dans de nombreuses villes méditerranéennes comme Marseille, ce commerce à bas prix explose dans des métropoles chinoises d’envergure mondiale, où les produits bas de gamme s’exportent par conteneurs entiers. Olivier Pliez revient sur les logiques d’organisation de ce #commerce.

      Vous présentez cette « mondialisation par le bas » en suivant des objets à travers le monde. Comment les avez-vous choisis ?

      Nous avons sélectionné ceux qui révélaient l’étendue des réseaux à travers le monde. Nous racontons ainsi comment un homme d’affaires a fait fortune grâce aux extensions de cheveux artificiels : simple revendeur de mèches à Barbès dans les années 80, il est ensuite devenu le principal revendeur pour l’Europe, avant d’installer ses propres usines au Bénin puis au Nigeria, où il emploie 7 000 personnes ! Cet exemple de réussite économique, où des produits fabriqués en Afrique se vendent en Europe, nous pousse à sortir de nos schémas habituels : l’Afrique n’est pas seulement un continent pris au piège de la Françafrique ou de la Chinafrique. Certes, la mondialisation est avant tout un rapport de dominant-dominé, avec des riches qui exploitent des pauvres, des Nord qui profitent des Sud. Mais ces espaces pauvres et dominés intéressent le marché car ce sont des lieux de #consommation - je pense à des produits neufs mais aussi, par exemple, aux voitures de seconde main en provenance d’Europe - et parfois même des lieux de production d’objets que l’on ne trouve pas ailleurs. Nous essayons donc de montrer comment des marchands, des fabricants, qui ne sont pas les plus armés face à la mondialisation, arrivent tout de même à tirer parti de ces #réseaux_d’échanges.

      Comment a évolué ce commerce au fil du temps ?

      Tout a commencé dans les années 80 avec le « #commerce_au_cabas » : des gens se rendaient dans des marchés tel celui de #Belsunce à #Marseille. Ils achetaient des produits bas de gamme comme des vêtements, des objets électroniques ou du petit électroménager, qu’ils ramenaient à la main au Maghreb pour les rerevendre. Ce commerce est un succès, et la demande se fait de plus en plus forte, à tel point que les marchands augmentent les volumes et achètent les marchandises par conteneurs entiers. Ils vont alors se fournir vers des villes plus grandes : d’abord #Istanbul, puis #Dubaï, et enfin, des villes chinoises comme #Yiwu : véritable #ville-marché à deux heures de train au sud de Shanghai, on y trouve des magasins d’usines ouverts 364 jours par an, où l’on peut se fournir en « menus articles », c’est-à-dire des #appareils_ménagers, des #jouets, de la #papeterie, des #vêtements ou encore des #objets_religieux. Dans les cafés, des marchands parlent « affaires », dans toutes les langues.

      Marseille, Istanbul, Dubaï, et maintenant Yiwu : pourquoi ce commerce se déplace-t-il à l’Est ?

      Chaque changement de ville correspond à un élargissement des lieux de consommation, et donc à une augmentation de la demande. A Marseille dans les années 90, le marché alimente surtout le #Maghreb. Puis les marchands maghrébins sont partis se fournir à Istanbul, au moment où la chute de l’URSS fait exploser la demande de consommation dans l’aire ex-soviétique. Cette ville offre alors des prix plus intéressants que Marseille. Lorsque Dubaï émerge à son tour, ce sont l’#Iran et toute la #corne_de_l’Afrique qui s’ajoutent à la liste des lieux de consommation. Enfin, en Chine, Yiwu est une #ville_globale, qui vend des produits dans le monde entier. En plus des affiches en arabe ou en russe, on voit aussi des panneaux en espagnol, preuve de la présence de marchands latino-américains.

      Les villes qui se font doubler perdent-elles leur rôle commercial ?

      A Marseille, le #marché_de_Belsunce a disparu et le quartier est en cours de #gentrification. A Istanbul ou Dubaï, villes très internationales, le commerce reste très actif mais répond à des besoins plus spécifiques : par exemple, Dubaï assure des livraisons plus rapides que Yiwu. Plus largement, pour rester en compétition, de nombreuses villes se spécialisent : celles de #Malaisie vendent des #meubles_en_bois, celles du #Vietnam du #textile, etc.

      Qu’est-ce qui explique en Chine le succès de Yiwu, bien moins connue qu’Istanbul ou Dubaï ?

      Yiwu est connue des grossistes, pas des touristes. Contrairement à ses concurrentes, elle s’est développée pour le marché, alors qu’ailleurs, le marché naissait dans la ville préexistante. A la fin des années 90, Yiwu a fait le choix d’installer des magasins ouverts toute l’année, alors que ses concurrentes chinoises proposaient des foires ouvertes dans un temps limité, ce qui était plus contraignant pour les acheteurs. De plus, elle permet l’exportation sur de petits volumes - l’équivalent d’un demi-conteneur -, ce qui attire des marchands moins fortunés. Et puis, Yiwu a aussi élargi ses gammes de produits, en continuant à vendre du bas de gamme, mais en ajoutant des éléments de meilleure qualité, toujours dans le domaine du vêtement, des jouets, du papier. Il y a quelques années, on y trouvait jusqu’à 90 % de produits de contrefaçon. Ce n’est plus le cas. Cela permet d’atteindre de nouveaux marchés de consommation, jusque dans les pays du Nord ! En France, certaines grandes surfaces discount ou de petites boutiques proposent des produits venus de villes comme Yiwu.

      Donc, la « mondialisation des pauvres » concerne aussi les pays riches ?

      Oui. On le voit par exemple à #El_Eulma, le plus grand marché d’#Algérie, connu dans tout le Maghreb. On y trouve notamment des vêtements et des #fournitures_scolaires que tout le monde vient acheter, y compris des personnes qui vivent en Europe mais qui y viennent pendant leurs vacances. Les mêmes types de produits sont ainsi présents en #Afrique, en #Amérique_latine, en #Asie_du_Sud-Est, mais aussi ainsi dans les pays occidentaux : à Yiwu, les Etats-Unis et l’UE figurent en bonne place dans les listes de clients importants. C’est en quelque sorte l’illustration concrète des nouvelles routes de la soie que la Chine étend dans le monde entier. Aujourd’hui, des trains relient Yiwu à Téhéran, mais aussi à Madrid et à Londres ou Budapest. Economiquement, le #transport_maritime reste moins coûteux, mais c’est un symbole important de l’étendue de sa puissance commerciale.

      Ces réseaux commerciaux pourront-ils satisfaire les futurs besoins de l’Afrique, en forte croissance démographique ?

      En ce qui concerne le besoin de consommation, oui. Ce sera notamment le cas du golfe de Guinée : cette région portuaire de 30 millions d’habitants, anglophones ou francophones, a de bons atouts pour s’intégrer aux réseaux mondiaux. Pour d’autres zones, comme pour la bordure méridionale du Sahel, ce sera plus dur, même si les grandes capitales de cette zone affichent des publicités pour le port le plus proche, ce qui montre l’existence de lien avec le commerce international. En revanche, les activités économiques ne fourniront pas d’emploi à tout le monde, loin de là.

      Votre livre montre des commerçants qui circulent dans le monde entier. Comment analyser les contraintes que leur impose la politique migratoire européenne ?

      Tous les spécialistes des migrations disent depuis trente ans : laissez-les circuler ! Les conséquences de la fermeture des frontières européennes sont faciles à mesurer. Dans les années 90 et 2000, Istanbul a attiré de nombreux commerçants qui ne pouvaient pas se rendre en France faute de #visa. Aux Etats-Unis, des travaux ont montré la même chose dans les relations avec l’Amérique latine : les personnes avec un double visa circulaient et créaient cette mondialisation. Quand les contraintes de circulation s’accroissent, le commerce ne s’arrête pas, il se reporte. C’est bien ce qu’ont compris les Chinois en créant Yiwu et en y garantissant un bon accueil des marchands maghrébins, et plus largement, arabes.

      Avec cette image d’hommes et de produits circulant pour le plus grand bien de tous, ne glisse-t-on pas vers une « mondialisation heureuse » qui néglige la question des inégalités ?

      Nous dénonçons cette mondialisation qui est source d’inégalités. Mais nous essayons de comprendre comment elle s’installe au plus près des pauvres pour les inclure dans le #marché. Ce n’est pas une mondialisation plus angélique que l’autre, mais on n’en parle pas ou peu, notamment parce qu’il est difficile de quantifier les #flux qui circulent, comme on le fait pour les autres lieux de la mondialisation. Il manquait aussi une géographie à ce champ très marqué par les sociologues et les anthropologues, c’est ce que nous avons voulu faire.

      http://www.liberation.fr/debats/2018/04/06/olivier-pliez-avec-le-bas-de-gamme-et-la-contrefacon-la-mondialisation-s-
      #frontières #ouverture_des_frontières #fermeture_des_frontières #circulation #route_de_la_soie (les nouvelles "routes de la soie")

  • Piracy Situation Still Serious In The Gulf Of Guinea
    http://www.marineinsight.com/shipping-news/piracy-situation-still-serious-gulf-guinea

    European shipowners are concerned about the continued piracy, armed robbery attacks and kidnapping for ransom events in the Gulf of Guinea (GoG), and particularly off Nigeria.

    According to the latest International Maritime Bureau (IMB) Piracy report in total 33 vessels were boarded and four fired upon in the first three months of 2017 worldwide. During the same period, of the 27 seafarers kidnapped for ransom, 63% were in the Gulf of Guinea.

    #piraterie_maritime #golfe_de_guinée

  • Violent Pirate Attacks Increase in Gulf of Guinea Despite Global Downturn, IMB Says - gCaptain
    https://gcaptain.com/violent-pirate-attacks-increase-in-gulf-of-guinea-despite-global-downturn-

    While piracy on the high seas continues to fall across most of the globe, International Maritime Bureau (IMB) Piracy Reporting Center is highlight growing threat of violent attacks in the Gulf of Guinea off the west coast of Africa, where 44 seafarers have been captured so far this year.

    Worldwide, just 37 piracy and armed robbery incidents were recorder in the three months of 2016, down from 54 in the same period last year, the IMB said in it’s first quarter report. Three vessels were hijacked and 29 boarded, with 26 crew kidnapped for ransom and a further 28 held hostage.

    The Gulf of Guinea dominates world piracy in terms of numbers and severity, with the waters off Nigeria and Ivory Coast accounting for two of the three hijackings recorded globally, and all 28 hostages. From January to March, the region saw 16 crew kidnapped from chemical and product tankers in four separate incidents. While ten attacks were reported off Nigeria alone, all involving guns.

    Reports in the last quarter indicate unacceptable violence against ships and crews in the Gulf of Guinea, particularly around Nigeria. The current increase in kidnappings is a cause for great concern,” said Pottengal Mukundan, Director of IMB, who has monitored world piracy since 1991.

    #piraterie #Golfe_de_Guinée

  • #Piraterie : la #France aide les pays du #golfe_de_Guinée à élaborer leur propre réponse

    Avouons-le. Nous n’avons pas toujours le temps de parfaire notre culture générale ou d’approfondir nos connaissances géopolitiques … Pas de panique ! La rédaction vous propose de retrouver chaque dernier vendredi du mois la rubrique « Enjeux et réflexions ». Ce mois-ci, la question de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée est abordée à travers l’interview du vice-amiral d’escadre Marin Gillier, directeur de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) au ministère des Affaires étrangères et du Développement international. L’article est extrait du numéro de septembre 2014 d’Armées d’aujourd’hui.


    http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/piraterie-la-france-aide-les-pays-du-golfe-de-guinee-a-elaborer-leur-pr

  • Le nouvel épicentre de la piraterie mondiale se trouve de l’autre côté de l’Afrique | Slate

    http://www.slate.fr/story/83105/epicentre-piraterie-golfe-guinee

    e 18 janvier dernier, une entreprise de livraison grecque a perdu le contact radio avec un des navires de sa flotte, le Kerala, un pétrolier de 75.000 tonnes qui naviguait sous le drapeau du Libéria, alors que celui-ci ne se trouvait qu’à quelques kilomètres du port de Luanda, en Angola. Ce qui s’est produit ensuite est encore sujet à débat, mais les experts maritimes pensent que la disparition du Kerala est un nouveau signe de l’augmentation de la piraterie pétrolière qui préoccupe de plus en plus les marins qui traversent le tristement célèbre golfe du Bénin.

    Les détournements maritimes en Somalie et le long du reste de la côte est de l’Afrique sont en baisse. Mais les attaques de pirates en Afrique de l’ouest augmentent elles peu à peu, faisant des eaux du golfe de Guinée un des centres de la piraterie mondiale. Environ une attaque de pirate sur cinq parmi celles déclarées l’année dernière s’y est produite, selon le Bureau international maritime, mais on estime qu’uniquement un tiers des attaques en Afrique de l’ouest sont déclarées.

    #piraterie_maritime #afrique #golfe_de_guinée #somalie

    • J’avais vu passer. L’histoire du Kerala est tout sauf claire…

      Mais l’histoire s’est compliquée. Des représentants de la marine angolaise soutiennent maintenant que l’équipage du Kerala a simulé son enlèvement pour se diriger vers les eaux nigérianes de son propre chef. Le remorqueur suspect était la réplique exacte d’une autre embarcation impliquée dans une précédente attaque pirate qui a eu lieu dans la même zone. « Tout était faux, il n’y a eu aucun acte de piraterie dans les eaux angolaises », a déclaré à Reuters le porte-parole de la marine angolaise, le capitaine Augusto Alfredo.

      Plus tard, des dirigeants angolais ont affirmé que le Kerala, qui transportait 60.000 tonnes de gazole, avait été retrouvé « vide ». (The Atlantic vient de publier un article qui essaye de rétablir la vérité.)

      Les experts en sécurité maritime remettent toutefois en question la version de la marine angolaise. Ils remarquent avec inquiétude que l’incident semble s’inscrire dans la continuité des actes de piraterie qui se limitaient jusque-là au golfe de Guinée et aux eaux qui entourent le delta du Niger. C’est un tout autre type de piraterie que celle qui accable les côtes somaliennes : plus violente et avec un seul but, voler du pétrole et d’autres produits issus du pétrole qui peuvent atteindre des millions au marché noir.

      Il est rare que les pirates d’Afrique de l’ouest enlèvent des navires ainsi que leurs équipages pour réclamer une rançon de plusieurs millions de dollars. L’absence d’une zone de non-droit, comme celle qui existe au large de la Somalie, rend difficile de cacher d’énormes pétroliers et leurs équipages pendant plusieurs mois, le temps de négocier la rançon.

      De son côté, la piraterie qui touche le golfe de Guinée est plus ou moins une extension des vols de pétrole qui ont lieu sur la terre ferme depuis des années : les pirates s’attaquent aux cargaisons de produits à base de pétrole raffiné, tout comme les 60.000 tonnes de gazole transportées par le Kerala. Ian Millen, le directeur du service de renseignements britannique Dryad Maritime, a confié à Foreign Policy que les pirates n’ont en fait pris que 13.000 tonnes de diesel sur le Kerala. « Cet incident porte tous les signes distinctifs d’un vol de cargaison d’origine nigériane », a-t-il ajouté.

  • L’Afrique de l’Ouest veut instaurer un cadre juridique pour lutter contre la piraterie maritime - Sénégal - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20131027-afrique-ouest-organise-lutter-contre-piraterie-maritime?ns_campaign=nl_

    Au Sénégal, des organisations régionales s’organisent pour monter un plan sur la sûreté et la sécurité maritime.

    http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2013-05-29T125138Z_1452904668_GM1E95T1LMN01_RTRMADP_3_WESTAFRICA-PIRACY_0.JPG

    Soutenues par les Nations unies, la CEAC, la Cédéao et la Commission du golfe de Guinée ont créé ce samedi 27 octobre un groupe de travail chargé de mettre en place un cadre juridique pour mieux lutter contre la piraterie, qui prend dans cette zone le visage du banditisme et du trafic de drogue.

    #piraterie_maritime #afrique_ouest #golfe_de_guinée