• Epic reaches mystery settlement with Samsung days before new Galaxy phones | The Verge
    https://www.theverge.com/analysis/699541/epic-games-settle-samsung-auto-blocker-lawsuit

    Last September, after successfully suing Google for running an illegal app store monopoly, Epic Games sued Samsung, too — alleging the phonemaker of illegally conspiring with Google to undermine third-party app stores. An “Auto Blocker” feature on Samsung Android phones, which was turned on by default, automatically kept users from installing apps from stores that haven’t been authorized by Samsung, such as Epic’s mobile store.

    Now, two days before Samsung is due to announce new phones at its Samsung Unpacked event, Epic has dropped all its claims against Samsung, saying it’s reached a settlement. Epic isn’t providing any details, though.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #epic_games #epic_store #samsung #mobile #monopole #abus_de_position_dominante #google #android

  • Comment les réponses générées par #IA menacent les fondamentaux du #Web
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/07/06/comment-les-reponses-generees-par-ia-menacent-les-fondamentaux-du-web_661918

    « Tu vas encore sur #Google, toi ? » Bim, vous voilà relégué au rang de cyberboomer. Votre tort : ne pas utiliser #ChatGPT, #Perplexity, Claude, ou autre agent conversationnel pour vos recherches en ligne. La remarque, un brin condescendante, est révélatrice d’une tendance – plus probablement d’une révolution –, avec des conséquences vertigineuses pour l’avenir du Web. Prenez les arguments de Perplexity : ce moteur de recherche américain par IA vante, sur son site, sa capacité à offrir « des réponses complètes qui synthétisent les informations issues de multiples sources », en « éliminant le besoin de naviguer sur de nombreuses pages Web pour trouver ce que vous cherchez ». Or, si les internautes ne voient plus l’intérêt de naviguer sur le Web… que va-t-il devenir ?

    Inventé par Tim Berners-Lee en 1989, le #World_Wide_Web consiste à relier des documents entre eux sur Internet, grâce à des liens hypertextes. En quelques années, il est devenu une immense toile de millions de pages connectées les unes aux autres, et a fait d’Internet un outil grand public. Jean-François Groff fait partie de l’équipe qui a posé les premières pierres du Web aux côtés de Tim Berners-Lee. « Je me souviens de l’émerveillement que j’ai ressenti en 1995 à l’arrivée d’AltaVista, l’un des premiers moteurs de recherche. J’ai eu la même réaction quand, quatre ans plus tard, Google est arrivé, car il était bien meilleur. Aujourd’hui, il se passe la même chose avec la recherche assistée par IA. »

    Désormais, c’est ce qu’il utilise « pour les questions de tous les jours » : « Au lieu de passer trente minutes à cliquer sur des liens, creuser à gauche et à droite pour me faire ma propre synthèse, je prends celle que l’IA a prédigérée pour moi. Si ce n’est pas suffisant, j’affine la question. Et je suis très satisfait des résultats. » Ces systèmes répondent à des questions formulées « naturellement », parfois complexes ou très personnalisées, tout en citant leurs sources.

    Demain, qu’ils le veuillent ou non, tous les utilisateurs de Google franchiront le pas. Le géant américain, qui ne veut pas subir le même sort qu’AltaVista, a déjà mis en place deux solutions de recherche par IA, non disponibles en France pour le moment. AI Overviews, lancé en 2024, est activé par défaut sur Google, et affiche une réponse générée par IA au-dessus de la liste de liens classique. AI Mode, lancé le 20 mai, va plus loin, avec une page de recherche à part, entièrement gérée par IA et enrichie de contenus sur mesure, comme des graphiques.

    L’annonce a aussitôt déclenché la colère des éditeurs de presse américains, rassemblés dans la News Media Alliance : « Désormais, Google se contente de prendre le contenu [des sites] de force et de l’exploiter sans contrepartie », a déclaré sa présidente, Danielle Coffey, « c’est la définition même du vol ».

    « Un enjeu démocratique »
    Car avec les moteurs de recherche par IA, qui n’impliquent plus de cliquer sur des liens, c’est tout le modèle économique du Web qui risque de s’écrouler. Pour fournir des réponses de qualité, ces IA se basent sur le contenu des sites, mais n’imposent plus aux internautes de les consulter. Si de grands éditeurs de presse, comme le New York Times ou Le Monde, ont trouvé des accords financiers avec des entreprises d’IA, d’innombrables éditeurs de sites, petits ou grands, voient leur contenu aspiré et leurs visites s’effondrer. Depuis le lancement d’AI Overviews aux Etats-Unis, en mai 2024, le trafic vers les sites d’information américains provenant des moteurs de recherche aurait chuté de 26 %, selon l’entreprise d’analyse Similarweb.

    « Il y a un risque que le Web du futur ait des IA comme lecteurs plutôt que des internautes », note la sociologue des techniques Francesca Musiani, directrice du centre Internet et société du CNRS. Le Web pourrait se transformer en vaste base de données à destination des « bots », les programmes qui parcourent Internet pour nourrir les insatiables IA. « C’est assez inquiétant. Je ne sais pas si ça fait partie des avenirs désirables que Tim Berners-Lee avait envisagé ; moi pas. »

    Pour elle, les menaces que ces nouvelles pratiques font peser sur le Web ne sont pas anodines. « Préserver le Web tel qu’on le connaît aujourd’hui est un enjeu démocratique. Ce n’est pas qu’une question de nostalgie. » La chercheuse pointe, par exemple, la « standardisation » des réponses. « L’IA donne celle qui semble la plus consensuelle selon les données qui ont nourri le modèle. Ce qui risque d’invisibiliser certaines pensées, certains contenus. Or, un des principes dont s’est longtemps nourri le Web, c’est la pluralité des voix. »

    Une autre de ses inquiétudes porte sur la traçabilité des sources. « Quand on lit un texte sur le Web, on peut tenter de comprendre qui l’a écrit, avec quel objectif, quel biais idéologique… Avec des opinions synthétiques sans auteur identifiable, ça devient plus difficile. Il nous semblait déjà dur d’apprendre à nos étudiants de toujours remonter aux sources, là c’est un pas de plus pour nous compliquer la vie… »

    « Le Web est mort depuis longtemps »
    Se pose aussi, évidemment, le sujet de l’exactitude des réponses de ces IA, qui « hallucinent » régulièrement (comme celle de Google, qui avait conseillé de manger des cailloux et d’ajouter de la colle aux pizzas). Une crainte balayée par le PDG de Perplexity, Aravind Srinivas, dans les colonnes du magazine Wired : « En réalité, les erreurs ne représentent qu’une petite partie des résultats, et nos réponses sont bien plus pertinentes que dix liens bleus pollués par des décennies de contenu optimisé pour les moteurs de recherche. »

    Une pique à Google, dont la qualité des résultats est largement critiquée depuis plusieurs années. Et au Web en général ? Publicités invasives, pop-up, vidéos automatiques, pénibles artifices pour augmenter notre temps de présence : il est peu confortable d’y naviguer et, par contraste, l’efficacité des réponses générées par IA est saisissante. Ironiquement, les contenus générés par IA infestent le Web et dégradent aussi l’expérience des utilisateurs. Le serpent se mord la queue : les IA s’entraînent sur les contenus disponibles sur le Web, dont une partie grandissante est elle-même générée par IA.

    Pas nostalgique pour un sou, Jean-François Groff, l’ancien collaborateur de Tim Berners-Lee, estime pour sa part que « le Web a fait son temps. Il est mort depuis longtemps, et ce n’est pas l’IA qui l’a tué ». Pour lui, l’avènement des applications mobiles en a signé l’acte de décès – ce qu’annonçait déjà Wired en 2010. « Le mot Web a quasiment disparu chez les jeunes générations », souligne-t-il.

    Pour Google, le Web reste une priorité
    A la tête de Google, principale porte d’entrée du Web depuis deux décennies, Sundar Pichai tient un discours tout autre. Certes, dit-il dans un podcast du site The Verge, « le Web est en train de changer profondément », mais « le nombre de pages Web a augmenté de 45 % ces deux dernières années ». Grâce au contenu généré par IA ? « Bonne question », élude-t-il. Mais, selon lui, les outils d’IA générative, permettant, par exemple, de coder sans être spécialiste, vont rendre tellement simple la création de pages Web que les internautes seront naturellement incités à le faire, « car pourquoi se priver ? »

    Plus globalement, explique-t-il, ces outils offrent un pouvoir de création inédit aux internautes (image, vidéo, texte…). « Créer, développer : tout cela va devenir accessible à une bien plus grande partie de l’humanité. » Et n’est-ce pas l’idéal initial du Web ? A l’écouter, pas question, donc, de renier l’invention de Tim Berners-Lee. « Plus que n’importe quelle autre entreprise, notre priorité est d’envoyer du trafic vers le Web. Personne ne le fait autant que nous. »

    Mais à quel prix ? Quand bien même la grande transformation des moteurs de recherche préserverait l’intégrité du Web, l’impact pourrait être énorme sur d’autres plans. Comme celui de l’environnement. Pour Luc Julia, cocréateur de l’assistant Siri et auteur d’#IA_génératives, pas créatives (Cherche Midi), utiliser ces systèmes pour la recherche d’informations est « une aberration écologique totale ». « On va parfois chercher des choses très simples, comme la date de la mort de Napoléon… Or, ça prend mille fois moins de ressources de le faire dans Google que dans ChatGPT. C’est sympa, mais ça va péter la planète. »

    Comme le résumait Sergey Brin, le cofondateur de Google, dans une conférence en mai, « le rythme de progression des IA est si important que le sujet n’est pas seulement le Web. Je ne pense pas qu’on ait la moindre idée de ce à quoi le monde va ressembler dans dix ans ».

    #Morgane_Tual

  • Fake News im etablierten Medienbetrieb: Wie SA-Schlägertrupps im „Presseclub“ einmarschierten

    via https://diasp.eu/p/17709093

    ARD und ZDF haben als öffentlich-rechtliche Rundfunkanstalten besondere Sorgfaltspflicht. Doch zunehmend setzen auch sie Fake News in die Welt. Zwei Beispiele und ihre Analyse.

    Peter Welchering, 23. Juni 2025

    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/tv-medien/fake-news-im-etablierten-medienbetrieb-wie-sa-schlaegertrupps-im-pr - #Bezahlschranke

    (...)

    • https://archive.ph/LYeq2

      (...)

      Früher gehörte der ARD-„Presseclub“ zum festen Sonntagsprogramm vieler Bundesbürger. Inzwischen ist das Interesse der Zuschauer jedoch abgeflaut. Die „Presseclub“-Macher wecken auch deshalb in den sozialen Medien mit knalligen Aussagen Interesse für ihre Sendung. So auch bei ihrer „Presseclub“-Sendung am 25. Mai 2025 mit dem Titel: „Jung, rechtsextrem, gewaltbereit – neue Gefahr für die Demokratie?“ Ende Mai entstand daraus eine Debatte, ob und wann denn demnächst SA-ähnliche Schlägertrupps Angst und Terror in Deutschland verbreiten würden.

      Botschaft löste viele Reaktionen aus

      Der dazugehörige Post auf der Plattform X veröffentlichte einen Videoschnipsel aus dem Sendemitschnitt vom Tage. „Presseclub“-Gast Christian Fuchs von der Zeit stellte hier einen Zusammenhang zwischen rechten Jugendkameradschaften und der AfD her. Die „Presseclub“-Macher ließen sich dazu den Text einfallen: „Diese Gruppen sollten die Straßen-SA werden für die AfD.“ Diese Botschaft rief bei vielen Menschen starke Reaktionen hervor, nicht nur auf X. Es lohnt deshalb, ein wenig intensiver auf das, was dann geschah, einzugehen.

      Tatsächlich hatte der Zeit-Journalist Christian Fuchs in nur schwer nachvollziehbarem Duktus in der Sendung behauptet: „Es gibt nämlich einen ganz, ganz starken Zusammenhang zwischen dem, was wir in den Wahlergebnissen sehen bei jungen Menschen und bei diesen jungen extremistischen Gruppen, von denen wir heute sprechen, diesen Jugendkameradschaften. Die wählen, wenn wir mit welchen gesprochen haben, die AfD.“

      Er führte aus, dass diese jungen Menschen nicht mehr wie in früheren Zeiten NPD oder den Dritten Weg wählen würden, sondern die AfD. Dahinter stünden Erwachsene. Und einer dieser Erwachsenen „hat sich das Konzept ausgedacht, und der sagt: Wir bereiten uns jetzt mit diesen Jugendkameradschaften, die wir aufbauen, in ganz Deutschland, darauf vor, das soll die Straßen-SA werden für die AfD. Wenn die AfD in den Parlamenten sitzt, dann sind unsere Jugendlichen kampfbereit, die sind gestählt. Dann können die das tun, was die SA früher 1933 bei der NSDAP getan hat. Die politischen Gegner überfallen.“

      Der Videoschnipsel schließt dann mit dem Fazit von Fuchs: „Also, es gibt einen ganz, ganz krassen Zusammenhang zwischen diesen beiden Entwicklungen.“ Gemeint ist der Zusammenhang zwischen rechten Jugendgruppen, die als „Straßen-SA“ bezeichnet werden und der AfD.

      Bloße Meinungen ohne valide Quellen

      Dieser Post löste Nachfragen aus – auch beim und vom Autor dieses Beitrags. Die „Presseclub“-Redaktion wurde gefragt, ob Christian Fuchs für diese sehr weitreichende Behauptung denn Belege vorgelegt habe.

      Ich wollte wissen: Hat die Redaktion vor der Veröffentlichung dieses Posts gegenrecherchiert oder anderweitige eigene Recherchen angestellt? Die beim WDR in Köln angesiedelte „Presseclub“-Redaktion ließ sich Zeit mit der Antwort und teilte am Montag nach dieser Sendung in dürren Worten mit: „Christian Fuchs hat der Reaktion detaillierte Belege vorgelegt, die seine Aussage stützen. Unsere journalistische Sorgfaltspflicht wurde hier beachtet. Wir bitten um Verständnis, dass die Belege nicht öffentlich zugänglich gemacht werden können.“

      Die im schönsten Zentralkomitee-Stil verfasste Verlautbarung aus Köln zog eine Riesendebatte nach sich. Der WDR habe also gar keine Belege, wenn er sich so rausrede, argwöhnten einige Beitragszahler und Diskutanten. Andere argumentierten mit der Gefährlichkeit solcher rechtsextremen Jugendgruppierungen, wenn diese schon als „Straßen-SA“ bezeichnet werden würden.

      Narrativ statt Tatsachen

      Das Narrativ von einer „Straßen-SA“ für die AfD, gebildet von rechtsextremen und gewaltbereiten Jugendlichen, war also in der Welt. Was tun, wenn diese Truppen nun also wirklich ihre politischen Gegner überfallen und Wahlkampfveranstaltungen anderer Parteien stürmen würden? Gleichzeitig wuchs im WDR der Druck auf die „Presseclub“-Redaktion. WDR-Insider berichteten, die Redaktionsleitung sei recht ultimativ aufgefordert worden, Belege vorzulegen, weil die öffentliche Debatte darüber zu entgleisen drohe.

      24 Stunden später zeigte der interne Druck Wirkung. Die „Presseclub“-Redaktion teilte mit: „Auf vielfachen Wunsch aus der X-Community haben wir in Absprache mit Christian Fuchs entschieden, offen zu legen, worauf sich seine im Presseclub getätigte Aussage bezieht.“ Es folgte ein etwa 20 Zeilen langer Text, der etwas hastig und nachträglich zusammengestoppelt wirkte. In ihm wird erklärt, dass Patrick Schröder, Vizevorsitzender der Partei Die Heimat in Bayern, seit 2024 rechtsextreme Gruppen aufbaue, die nach seiner Einschätzung „Vorfeldarbeit einer AfD“ erledigen sollten.
      Tom Buhrow im Interview: „Ich weiß, wie schwer es ist, ein gutes Programm zu machen“

      Zudem argumentierten die Presseclubler, Wissenschaftler würden diese jungen Leute „als rechtsextreme, gewaltorientierte weiße Männer, die sich auf den Tag X vorbereiten“ charakterisieren. Drittens wird ein Mitglied von Deutsche Jugend Voran, einer rechtsextremen Kameradschaftsgruppe, damit zitiert, es wolle eine „Untergruppe so in Richtung SA“ aufbauen.
      Der „Belegtext“ schießt mit der Anmerkung: „Das stand auch so bereits in dem Artikel zur Recherche von Herrn Fuchs, den hätten Sie längst lesen können.“

      Belegbasteleien fürs Narrativ

      In einem weiteren Post lieferte die „Presseclub“-Redaktion dann drei Links nach. Der erste verweist auf einen Beitrag von Patrick Schröder, in dem dieser sich Gedanken über die Entwicklung rechtsextremer Jugendgruppen macht. Der zweite Link führte zu einem Beitrag von Julian Alexander Fischer auf der Plattform MSN. Dort wird der „Terrorismus-Experte“ Hans-Jakob Schindler unter anderem mit der Befürchtung erwähnt, „Active Clubs“, in denen sich Rechtsextreme zum Kampfsport treffen, könnten bei der EM „durch die bewusste Provokation von Schlägereien“ in Erscheinung treten. Der Beitrag ist inzwischen nicht mehr verfügbar.

      Der dritte Link wiederum geht etwas selbstreferenziell auf einen zusammenfassenden Beitrag von Christian Fuchs in der Zeit ein, in dem der Autor sich über rechtsextreme und gewaltbereite Jugendgruppen äußert. Im Netz wurden die drei sogenannten Belege rasch auseinandergenommen. So wurde in der Diskussion besonders hervorgehoben, dass Heimat-Funktionär Patrick Fischer in seinem zitierten Beitrag
      unter dem Punkt „Finanzen“ lediglich äußere: „Auch hier muss ich Euch nicht sagen, dass derartige Aufgaben eigentlich Vorfeldarbeit einer AfD wären, die dort die Parlamentskohle entsprechend platzieren müsste.“

      Einen belastbaren Zusammenhang zwischen rechtsextremen Jugendkameradschaften als „Straßen-SA“ der AfD belegen alle diese genannten Quellen nicht. Doch das Narrativ ist in der Welt. Es löst bei einigen Bürgern durchaus Sorgen und Ängste aus.

      Ist das nun #Clickbaiting oder politische #Propaganda? Beides sollte ein öffentlich-rechtlicher Sender unterlassen. Wenn die Sender schon nicht mehr in der Lage sind, Faktenprüfungen von Behauptungen und Aussagen, die in ihren Sendungen getroffen werden, vorzunehmen, sollten sie unbelegte Narrative nicht auch noch als Werbemittel nutzen.

      Recherchefrei und Spaß dabei

      Das ZDF hat dafür im April dieses Jahres ein weiteres schönes Beispiel geliefert. In der Sendung „Terra X History“ vom 6. April und in einem Online-Beitrag vom gleichen Tage stellten die ZDF-Autoren eine Verbindung zwischen Anschlägen wie dem Mannheimer Messerangriff, bei dem der Polizist Rouven Laur starb, und Russland her.
      „Gemeinsam mit dem Internet-Profiler Steven Broschart ist das ZDF auf verdächtige Suchanfragen aus #Russland im Vorfeld der Anschläge gestoßen“, schreibt Michael Renz, der die Sendung „Terra X History“ leitet. Im Vorfeld des Messerangriffs auf den Islamkritiker Michael Stürzenberger am 31. Mai 2024 habe es „russische Suchanfragen nach Webcams auf dem Mannheimer Markt – dem späteren Tatort – gegeben, um ein Livebild zu haben“, berichtet das ZDF.

      Steven Broschart wird von Michael Renz mit der Einschätzung zitiert: „Wir finden tatsächlich zum Täter im Vorfeld Suchanfragen aus Russland, zum Täternamen, und das ist schon sehr, sehr ungewöhnlich“. Genutzt wurde für diese Recherchen ein Werkzeug der Suchmaschine Google namens Trends. „Bei #Google Trends findet man zu jeder denkbaren Kombination von Suchbegriffen an jedem Ort der Welt in jedem denkbaren Zeitraum scheinbare ‚Suchanfragen‘, wenn man ein paarmal auf Reload drückt“, schätzt der Nürnberger Informatik-Professor Florian Gallwitz die Aussagekraft der von ZDF und Broschart angewandten Methode ein.

      Artefakte statt Fakten

      Gallwitz begründet die massive Ungenauigkeit der Suchmethode mit #Datenschutz-iInteressen: „Das ist höchstwahrscheinlich ein Artefakt des verwendeten Differential-Privacy-Verfahrens, mit dem die #Privatsphäre von Google-Nutzern geschützt werden soll.“ Selbst der Bundesnachrichtendienst soll dem ZDF im Vorfeld der Sendung davon abgeraten haben, sich auf die Ergebnisse von Google Trends zu verlassen. Die eingesetzte #Analysemethode sei nicht geeignet, die Auswertung nicht valide.

      Die Kritik an der #Recherchemethode ist berechtigt. Google Trends greift nämlich nicht direkt auf die tatsächlichen Suchanfragen zu, sondern auf Stichproben, und errechnet daraus relative Häufigkeiten auf einer Wahrscheinlichkeitsbasis. Für Marketingzwecke ist das vollkommen ausreichend. Um damit Indizien für eine – wie auch immer geartete – Beteiligung am Mannheimer Messerattentat digitalforensisch zu belegen, ist die Methode hingegen gänzlich ungeeignet.

      Eine beim ZDF-Fernsehrat eingereichte Programmbeschwerde zu dieser #Fake-News-Berichterstattung versucht der Intendant des ZDF, Norbert Himmler, zu relativieren. „Die von der ZDF-Redaktion identifizierten Auffälligkeiten sind, wie in der Berichterstattung dargestellt, keine Beweise, sondern Hinweise, die laut verschiedener Experten und Sicherheitsbehörden Anlass dazu geben, weitere Prüfungen beziehungsweise Ermittlungen hierzu anzustellen“, schreibt Himmler dem Beschwerdeführer.

      Durch die Art der Präsentation in der „Terra X History“-Sendung, im Online-Beitrag, aber auch durch das Interview mit einem ehemaligen #BND-Mitarbeiter in der Nachrichtensendung „heute journal“ erzeugt das ZDF den Eindruck, dass diese Suchanfragen ein überzeugendes digitalforensisches Indiz für die Beteiligung Russlands an Anschlägen in Deutschland seien. Auch Kritik von ausgewiesenen Fachleuten wie dem Informatik-Professor Florian Gallwitz ignorieren die Programmverantwortlichen. So entstehen weitere wirkmächtige Fake News. „Der Google-Trends-Rohrkrepierer des ZDF spielt journalistisch in einer Liga mit den pflanzenförmigen Sprengstoffen und dem stromerzeugenden Fernseher der #ARD“, spielt Florian Gallwitz auf zwei andere üble #Falschberichterstattungen im #ÖRR an.

      Das sind klassische Muster für das #Belehrungsfernsehen. Mit seriösem Journalismus hat das nichts mehr zu tun. Deshalb reagieren auch immer mehr Beitragszahler und frühere Nutzer von ARD und ZDF ungehalten. Sie wollen sauber recherchierte Beiträge und keine unseriöse Meinungsmache ohne Quellen.

      #Journalismus

    • oAnth:

      Die Artikel msn.com vs. Berliner Zeitung sind zwar nicht identisch, handeln jedoch von der identischen unseriös-manipulativen Vorgehensweise seitens des #ZDF-Presseclubs im Umgang mit den Mannheimern Anschlägen (Nachahmung des sattsam bekannten #Russia-Gate in den #USA) und mit organisierten Gruppen der AfD. Unabhängig davon, ob man mit den politischen Zielsetzungen der AfD inhaltlich auf Distanz geht oder nicht, erweist sich der hier dargestellte journalistische Stil nicht nur als grundsätzlich inakzeptabel, sondern in jeglicher Hinsicht schädlich im Umgang mit gesellschaftlichen Problemfeldern jedweder Couleur, indem hier auf fahrlässige Art und Weise ungeprüfte Zuordnungen und Bewertungen vorgenommenen werden, die sich im konkreten Fall zwar vordergründig populistisch gegen #Russland und die #AfD richten mögen, morgen aber aber schon gegen jeden von uns bedenkenlos zur Anwendung gelangen werden, sollten dergleichen Herangehensweisen Schule machen. Sich auf der moralisch korrekten Seite des Zeitgeists zu wähnen überzeugt nicht, es bedarf der unvoreingenommen #Recherche und der journalistischen #Unparteilichkeit, um konstruktiv auf die öffentliche Diskussion einzuwirken - wozu benötigt man andernfalls einen #ÖRR? Damit uns ein Herr ausgerechnet vom #BND (vgl. msn-Artikel auf Diaspora) erklärt, auf wessen Betreiben hin die Anschläge von Mannheim angeblich vorbereitet und durchgeführt wurden? Ein nur allzu durchsichtiges Manöver seitens der westlichen #Geheimdienste, um sich die Sorgen der Bevölkerung zu politischer #Indoktrination nutzbar zu machen. (#NATO-#Stratcom- #Medienaufbereitung)

  • #Eurêkoi : Les bibliothécaires répondent à votre curiosité directement sur mobile

    Eurêkoi est un service de questions-réponses en ligne, gratuit et ouvert à tous, qui répond à vos demandes en moins de 72h. Désormais disponible sur smartphone et tablette via ses nouvelles applications iOS et Android, ce service public d’exception devient encore plus accessible. Bâti, alimenté et animé par l’#intelligence_collective de 600 #bibliothécaires en France et en Belgique, Eurêkoi est une perle numérique à promouvoir et à protéger.

    La curiosité qui tient dans la poche

    Grande nouveauté 2025 : Eurêkoi lance ses applications mobiles officielles ! Disponibles sur l’App Store et Google Play, ces apps permettent désormais de poser vos questions en quelques clics, où que vous soyez. Fini les contraintes du bureau ou de l’ordinateur, votre curiosité peut maintenant s’exprimer instantanément depuis votre smartphone ou tablette.

    L’interface mobile conserve toute la simplicité du service web : formulez votre question dans n’importe quel domaine (littérature, sciences, histoire, actualités…) et recevez une réponse personnalisée par email sous 72 heures maximum. Le réseau de 600 bibliothécaires professionnels se mobilise pour vous apporter la meilleure réponse possible.

    Applications pour mobile Eurekoi

    "Si Google peut vous apporter des centaines de milliers de résultats, les bibliothécaires peuvent vous aider à trouver le bon !"

    Cette citation de Neil Gaiman, auteur britannique, résume parfaitement la philosophie d’Eurêkoi. Les professionnels du réseau le prouvent au quotidien avec cette formidable initiative pilotée par la Bibliothèque Publique d’information du Centre Pompidou à Paris.

    Comme le formidable site #InterroGe développé par les bibliothèques de la ville de Genève, Eurêkoi part de la même idée d’aider à trouver des réponses dans l’immensité des sources d’informations mondiales. Mais la réponse ici, contrairement aux moteurs de recherche et autres algorithmes, est humaine.

    Eurêkoi regroupe 48 bibliothèques situées en France et en Belgique et mobilise plus de 600 professionnels. Le réseau s’efforce de trouver le meilleur interlocuteur pour répondre à vos questions en fonction de la spécialité des bibliothèques partenaires. Une réponse documentée est apportée dans un délai de 72 heures. Magique.

    Des réponses documentées à toutes vos questions

    Questions bibliothécaires

    Eurêkoi c’est aussi un site web qui regroupe une belle sélection des questions posées ainsi que des réponses apportées par les bibliothécaires. Une mine d’informations et de découvertes de toute sorte que l’on parcourt avec plaisir façon encyclopédie. Un #moteur_de_recherche interne permet également, avant de poser votre question, de vérifier si elle a déjà été traitée sur le réseau.

    Vous trouverez également sur le site tous les conseils pour formuler efficacement votre question et des guides méthodologiques pour mener vous-même des recherches documentaires.

    Le site propose une interface colorée et moderne qui séduit tous les publics. Avec le lancement des applications mobiles, cette expérience utilisateur optimisée se prolonge naturellement sur smartphone et tablette.

    Des #suggestions de #livres, #films et #séries

    Les bibliothécaires du réseau Eurêkoi n’ont pas oublié leurs missions traditionnelles, notamment celle de jardinier de la #curiosité des lecteurs. Irriguer et cultiver via des propositions de lectures reste au cœur de leur ADN. Eurêkoi se définit d’ailleurs comme « complice de votre curiosité ».

    Le service propose des conseils personnalisés en fiction : romans, littérature jeunesse, bande dessinée, séries TV et films. Un questionnaire interactif permet d’obtenir des suggestions adaptées à votre profil et à vos envies du moment. Là, encore, vous pouvez consulter l’historique des suggestions réalisées sur le site. Une véritable mémoire collective des goûts et découvertes.

    Un service d’utilité publique renforcé par le mobile

    Un grand coup de chapeau à l’immense équipe de bibliothécaires qui proposent ce service d’utilité publique.

    On voit de plus en plus de machines et d’ordinateurs dans les bibliothèques, mais ils ne remplaceront jamais le savoir-faire, le conseil avisé et la passion des bibliothécaires. La preuve par Eurêkoi.

    Eurêkoi, avec ses nouvelles applications mobiles, franchit une étape supplémentaire dans sa mission de démocratisation du savoir. Désormais accessible en mobilité, le service confirme sa vocation : être un service public authentiquement au service des gens.

    Eurêkoi reste entièrement gratuit et donc d’une valeur inestimable. Les applications sont également gratuites et disponibles sur l’App Store et Google Play.

    https://outilstice.com/2025/06/eurekoi-bibliothecaires-repondent-aux-questions
    #bibliothèque #app #smartphone #alternative #google #recherche #documentation
    #au_lieu_de_demander_à_ChatGPT

    Le site web :
    https://www.eurekoi.org
    –-> déjà signalé par @touti :
    https://seenthis.net/messages/1096683

  • Aux Etats-Unis, la course effrénée au nucléaire civil
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/06/12/aux-etats-unis-la-course-effrenee-au-nucleaire-civil_6612464_3234.html

    La renaissance nucléaire américaine est une cause nationale. Elle est soutenue à la fois par les démocrates et par les républicains. « De tout ce que je fais sur le climat, le domaine qui bénéficie du plus de soutien transpartisan est le nucléaire », se réjouissait Bill Gates, lors du lancement des travaux. Le 23 mai, Donald Trump a signé quatre décrets visant à quadrupler la production d’ici à 2050, amplifiant un mouvement lancé par Joe Biden, qui voulait la tripler. « Il est temps pour le nucléaire », a proclamé le président républicain depuis le bureau Ovale.

    De très nombreuses start-up ont levé des centaines de millions de dollars pour commercialiser de nouveaux réacteurs, innovants soit par leur technologie, soit par leur taille. Elles s’envolent en Bourse et valent des milliards, au point de frôler la bulle, chacun ayant sa spécificité : Oklo, la firme dont le secrétaire à l’énergie de Donald Trump, Chris Wright, était administrateur, fonctionne au métal fondu et a vu son action multipliée par 6 en un an, avec une capitalisation de 7 milliards de dollars. NuScale (multiplié par 4 ; 10 milliards de dollars) et Nano Nuclear (multiplié par 4,2 ; 1,2 milliard de dollars) tournent à l’eau pressurisée mais sont de petite taille, tout comme le spécialiste des réacteurs de sous-marins BWX Technologies (+ 50 %, 12 milliards de dollars).

    Les projets foisonnent, mais aucun de ces réacteurs n’a encore été construit ou testé. Cette tâche incombe en partie au ministère fédéral de l’énergie et au Laboratoire national de l’Idaho, perdu à 300 kilomètres de la centrale de Kemmerer, dans les plateaux déserts de l’Idaho, au sud-ouest du célèbre parc de Yellowstone. C’est là que fut installé un gigantesque centre d’essai de réacteurs civils après la seconde guerre mondiale. Prudents, les chercheurs installés à Chicago (Illinois) s’étaient dit qu’il valait mieux mener ces types d’expérimentations loin de toute population. Le site de 2 300 kilomètres carrés (plus de vingt fois la superficie de Paris) reste intimidant – « l’usage de la force mortelle est autorisé », lit-on en avertissement –, mais l’accueil est chaleureux pour vanter la renaissance nucléaire américaine.

    « Tout le monde avance aussi vite que possible », se réjouit Jess Gehin, directeur associé du Laboratoire national de l’Idaho, alors que Donald Trump veut diviser par deux ou trois le processus, en réduisant à dix-huit mois les délais d’autorisation. Sa mission : tester l’application de technologies ayant fait l’objet de recherches approfondies au XXe siècle. « Nous avons construit 52 réacteurs. Toutes ces technologies, nous les avons étudiées ici, elles ne sont donc pas vraiment nouvelles. Ce qui est nouveau, c’est la commercialisation, le transfert de certaines technologies vers le secteur privé », explique Jess Gehin, qui salue la spécificité américaine, le financement des entreprises par le capital-risque et l’aide scientifique de l’Etat : « Chacune de ces entreprises a levé des centaines de millions de dollars. » Pas de centralisation : « Le marché choisira », confirme Jess Gehin, qui résume son état d’esprit : « Aux Etats-Unis, nous avons des centaines de types de réacteur et un seul type de fromage. En France, il existe des centaines de types de fromage et un seul type de réacteur. »

    [...]

    Depuis un an, tous les géants du numérique s’efforcent d’acquérir l’électricité d’une centrale nucléaire traditionnelle pour alimenter leurs serveurs informatiques : fin 2024, Microsoft décide avec l’exploitant Constellation de relancer le deuxième réacteur arrêté sur le tristement célèbre site de Three Mile Island, en Pennsylvanie ; début juin 2025, Meta signe un accord de fourniture d’électricité pour vingt ans avec une autre centrale nucléaire de Constellation, dans l’Illinois. Celle-ci avait failli fermer en 2017, avant d’être sauvée par l’Etat d’Illinois.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nucléaire : les start-up se multiplient sur le marché des petits réacteurs

    Mais d’autres vont plus loin et veulent développer des réacteurs d’un nouveau type, plus petits, d’une capacité d’environ 80 mégawatts. Amazon a signé des accords avec Energy Northwest et le concepteur X Energy pour construire quatre petits réacteurs (small modular reactor) pour un total de 320 mégawatts pouvant être porté à 960. Google a fait de même, avec Kairos, une start-up fondée en 2017, pour développer sept réacteurs nucléaires d’une puissance totale de 500 mégawatts d’ici à 2035. L’ambition est d’éviter les projets gigantesques tels Vogtle ou Flamanville, aux dépassements de coûts souvent incontrôlés, et d’envisager une production en série, voire en usine pour les petits modules.

    [...]

    L’un des sujets problématiques, toutefois, reste le retraitement et l’approvisionnement en combustible. ....

    https://archive.ph/5YidN

    #écologie_capitaliste #nucléaire #TerraPower #IA #refroidissement #réacteur_au_sodium #réacteur_à_sel_fondu #délais_d'autorisation #Microsoft #Meta #Amazon #Google

  • est longue à la comprenette : ce n’est qu’après avoir vu matutinalement défiler une quantité considérable de photographies et de scopitones de madame Croisille qu’elle a pigé que l’artiste au si joli prénom venait de mourir.

    « Ce coup-ci c’est sûr, je ne connais plus aucune chanteuse vivante », se dit alors in petto la vieille punkàchienne avant de se rappeler qu’elle avait déjà déclaré ça à chaque décès de chanteuse depuis au moins Berthe Sylva.

    M’enfin à force de le répéter, il y aura forcément un moment où ce sera vrai.

  • #Passwords are okay, impulsive Internet isn’t
    https://www.dedoimedo.com/life/passwords-passkeys.html

    Every few weeks, I come across an article telling us how passwords are bad and how we need to go “#passwordless”. These pieces are written by mostly well-intended #nerds who think #technology can solve basic problems in human behavior. But when the likes of #Microsoft and #Google and #Facebook start spamming you to “increase your security with #passkeys”, you instantly know this isn’t what you want. And so, tragically, the nerds end up supporting data-hungry companies in trying to get an ever greater hold on our personal lives.

  • Unhappy with the recently lost file upload feature in the Nextcloud app for Android? So are we. Let us explain. - Nextcloud
    https://nextcloud.com/blog/nextcloud-android-file-upload-issue-google

    #Google is stating security concerns as a reason for revoking the permission. This is hard to believe for us. #Nextcloud has had this feature since its inception in 2016, and we have never heard about any security concerns from Google about it. Moreover, several Big Tech apps as well as Google’s own still have this. What we think: Google owning the platform means they can and are giving themselves preferential treatment.

    To make it crystal clear: All of you as users have a worse Nextcloud Files client because Google wanted that.

    The more tech-savvy of you are certainly able to use the alternative app store, such as #F-Droid. But for our user base of roughly one million users on the #appstore, this will hardly be an option.

  • #Mozilla Say #Google Search Deal Vital to #Firefox’s Survival
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/05/mozilla-says-google-search-deal-vital-to-firefoxs-survival

    Google’s search deal with Mozilla is such a sizeable portion of its overall income that without it, Firefox would struggle to compete – or even survive, say Mozilla. It’s no secret that Google has paid Mozilla handsomely for its search engine to be set default in the Firefox web browser for decades. Mozilla’s financial report for 2023 revealed that the amount of money accrued from its “search deals” that year made up roughly three quarters of its entire income (specific amounts and from whom is confidential; it’s lumped together). That figure was noted to be less than it used to be, […] You’re reading Mozilla Say Google Search Deal Vital to Firefox’s Survival, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • Victime d’une panne mondiale ce mercredi, Spotify examine « certains problèmes » Alix Lavoué

    Sur X, Spotify a reconnu faire face à « certains problèmes » et affirme que ses équipes « les vérifient » stock.adobe.com
    De nombreux utilisateurs indiquent qu’il leur est impossible d’accéder à la plateforme, sur mobile comme sur ordinateur. L’entreprise a reconnu des difficultés.

    Des milliers d’utilisateurs sont privés de musique. Spotify est confronté ce mercredi après-midi à une panne d’ampleur mondiale, selon le site DownDetector, qui répertorie les alertes d’utilisateurs de nombreux services. Selon nombre d’internautes, les difficultés se voient quel que soit le support utilisé : application mobile, lecteur web ou version bureau, un message d’erreur s’affiche. Les abonnés Premium sont autant touchés que les utilisateurs de la version gratuite. Seul le mode hors-ligne semble fonctionner, à condition d’avoir téléchargé sa musique en amont. Dans le cas contraire, il est pour l’instant impossible s’accéder au catalogue.

    De nombreux signalements d’internautes ont été répertoriés, cet après-midi. Capture d’écran DownDetector.
    Down Detector a recensé plusieurs milliers de signalements à travers le globe. Sur les réseaux sociaux, et notamment sur X, les réactions d’utilisateurs se multiplient, illustrant l’ampleur de la panne. Certains s’en amusent ou s’en moquent, quand d’autres écrivent attendre avec impatience le retour du service.

    Sur X, Spotify a reconnu faire face à « certains problèmes » et affirme que ses équipes « les vérifient ». Aucun délai de rétablissement n’a été communiqué. Le site d’assistance de l’entreprise, lui aussi hors-service, ne permet pas d’en savoir davantage. Contacté par Le Figaro, Spotify a fait savoir qu’il ne souhaitait pas s’exprimer pour le moment.

    Source : https://www.lefigaro.fr/societes/victime-d-une-panne-mondiale-ce-mercredi-spotify-examine-certains-problemes
    #spotify #web #internet #blog #facebook #google . . . . #avis #twitter #amazon #réseaux_sociaux #panne

  • Des avis négatifs qui risquent de coûter cher

    Les avis en ligne sont de puissants outils. Ils influent sur les choix des consommateurs et peuvent nuire à la réputation des entreprises.

    Mais des critiques négatives envers des commerces peuvent déclencher des conséquences inattendues allant jusqu’à des poursuites, voire des condamnations. La facture s’est penchée sur cette question.

    Un consommateur a le droit d’exprimer un avis négatif, mais un commerçant a aussi le droit de protéger sa réputation.


    Dominique, une cliente d’une boutique de vélo, n’a pas aimé son expérience de magasinage. Elle a partagé son point de vue en publiant un avis sur Google, avec la note de deux étoiles sur cinq.

    Voici un extrait de son commentaire : “Très bon prix pour un de leurs vélos en vente, mais ça s’arrête là. J’ai senti qu’on ne me prenait pas au sérieux en tant que femme qui fait du vélo de montagne. Très peu d’engagement pour m’aider à faire le set up de mon vélo.”

    Pour elle, son avis est fidèle à ce qu’elle a vécu en magasin. Mais, selon le commerçant, le commentaire n’est tout simplement “pas honnête”.

    Le conflit entre les deux est insoluble. Dominique refuse de rappeler le commerçant, puisqu’elle a réglé ses problèmes avec son vélo autrement. Rien ne la convaincrait de retirer son avis. Mais le propriétaire de la boutique dit perdre des ventes en raison de la critique en ligne.

    Que faire ? Pour le commerçant, la solution passe par les tribunaux. Il poursuit la cliente en diffamation et demande 15 000 $ pour la perte des revenus occasionnée par l’avis. Ça sera au tribunal de trancher à l’issue du procès, dont la date n’est toujours pas déterminée.

    L’avocate Véronique Parent, d’Option consommateurs, a analysé des dizaines de décisions de poursuites en diffamation.

    Elle constate que “de plus en plus de consommateurs se sont fait poursuivre ou menacer de poursuites judiciaires pour avoir publié une critique négative. Au Québec, dans les dernières années, certaines condamnations allaient jusqu’à 20 000 $ ou 30 000 $ en dommages”.

    Le droit des uns s’arrête où commence celui des autres
    . . . . .
    D’ailleurs, elle souligne que toute vérité n’est pas bonne à dire. “Si, par exemple, on insulte la personne ou encore si on incite les autres consommateurs à ne pas faire affaire avec l’entreprise, même si ce qu’on dit est peut-être vrai, la Cour pourrait considérer que le commentaire est diffamatoire.”
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    Aux États-Unis, une tendance émerge : des commerçants font signer à leurs clients un engagement à ne pas commenter négativement leur expérience d’achat.
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    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2156485/avis-negatifs-en-ligne-consequences
    #web #internet #blog #facebook #google . . . . #avis #twitter #amazon #réseaux_sociaux

  • Quand l’association #Utopia_56 pirate #Google_Maps pour rendre visible les « invisibles » !

    La fin de la #trêve_hivernale est un moment d’angoisse pour toutes celles et ceux qui vivent dans la précarité, l’association Utopia 56 révèle son opération de #piratage de Google Maps en incarnant virtuellement les déplacés de la rue.

    L’avantage des premiers jours du mois d’avril, nous sortons de la météo, c’est le soleil qui envahit nos cœurs et rayonne sur nos rues, un souffle de chaleur pour les bien lotis et un vent d’angoisse pour les personnes précaires qui doivent affronter la fin de la trêve hivernale. L’association Utopia 56 a choisi ce changement de saison pour révéler son opération de communication autour du piratage de Google Maps, le système de #cartographie du gafam.

    L’été dernier en marge de l’organisation des #jeux_Olympiques où il fallait aux yeux du monde offrir une ville prête à accueillir les grands anneaux de la compétition et ses valeurs de partage, des milliers de personnes ont été déplacées vers d’autres villes pour faire place nette. Ces images de sans papiers, de réfugiés, de travailleurs immigrés sommés de rentés de force dans des cars des forces de l’ordre sont assez violentes à regarder et de nombreuses association comme Médecins du monde ou Emmaüs ont dénoncé un « #nettoyage_social ». Mais la fête était trop belle, et l’opinion a focalisé son attention sur l’appel du podium loin du revers de la médaille.

    Utopia a donc décidé d’investir le champ du cyber espace en créant sur Google Maps des #pins rouge vous savez comme ceux qui désignent un restaurant, une boutique ou un hôtel. Sur la carte interactive ont débarqué des dizaines de nouveaux lieux, « chez Dom », « chez Daouda », « chez Jean Pierre », « chez Roberto », « chez Moussa », ces #espaces_fictifs représentent les personnes déplacées à l’endroit où elle vivait ou survivait. Sur le Pins, l’internaute peut cliquer et obtenir des informations sur la situation de précarité de la personne et Utopia renvoie vers ses actions.

    Pendant plusieurs mois dans l’ombre du géant mondial, ces pins ont rendu les invisibles visibles et l’association revendique 500 000 vues depuis les JO. De nombreux touristes ont donc du comprendre que « chez Ismaël » n’est pas le dernier endroit parisien à la mode pour boire un cocktail mais le nom d’un sans papier que personne ne veut voir.

    Google Maps repère la technique et supprime tout !

    La firme américaine a tout de même fini par repérer ce gentil piratage de ses fonctionnalités et elle a supprimé tous les pins. Ce grand nettoyage de printemps n’a pas découragé Utopia qui poursuit aujourd’hui cette stratégie de sensibilisation en jouant sur le délai de réactivité très variable de la plateforme. Récemment ce sont de nombreux pins qui se sont ajoutés du côté de la Gaieté lyrique pour décrire la violence des expulsions de mineurs isolés.

    Ce qui est assez déroutant dans cette action de visibilisation de la précarité c’est notre regard, enfin le mien mais j’imagine que vous pourrez vous reconnaître. J’avoue détourner souvent les yeux lorsque je passe physiquement à côté d’une personne à la rue, pris par le temps ou plus exactement par la fausse urgence de la vie et là un petit badge rouge virtuel m’a touché…Comme si j’accordais plus d’importance à un pixel sur une carte numérique qu’à un humain sur le bitume.

    Utopia a réussi sa démarche de sensibilisation en utilisant la virtualité désincarnée du numérique pour mieux pointer la déshumanisation de nos sociétés connectées.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/quand-l-association-utopia-56-pirate-google-maps-pour-rendre-visible-les

    #visibilisation #in/visibilité #sans-abrisme #sans-abris #SDF #visibilité #cartographie #JO #toponymie #toponymie_migrante

    Est-ce qu’il y a des seenthisien·nes (@seenthis) qui ont fait des captures d’écran de ce piratage et qui pourraient les partager ici ??

    @visionscarto

  • L’#IA générative a le potentiel de détruire la planète (mais pas comme vous le pensez)

    Le risque premier avec l’#intelligence_artificielle n’est pas qu’elle s’attaque aux humains comme dans un scénario de science-fiction. Mais plutôt qu’elle participe à détruire notre #environnement en contribuant au #réchauffement_climatique.

    La course à l’intelligence artificielle (IA) s’intensifie. Le 9 février, veille du sommet de l’IA à Paris, Emmanuel Macron promettait 109 milliards d’euros d’investissements publics et privés dans cette technologie pour les années à venir. Il entend concurrencer les États-Unis sur ce terrain, en faisant référence au programme « #Stargate » promis par Donald Trump, qui prévoit des dépenses de 500 milliards de dollars (484 milliards d’euros) dans l’IA aux États-Unis.

    Des deux côtés de l’Atlantique, ces centaines de milliards seront principalement investis dans la construction de nouveaux #centres_de_données pour entraîner puis faire fonctionner les outils d’intelligence artificielle. Pourtant, les #impacts_environnementaux de ces « #data_centers », mis de côté dans ce sprint à l’IA, présentent un danger réel pour notre planète.

    « Plus grand est le modèle, mieux c’est »

    L’ouverture au public de l’agent conversationnel d’#OpenAI, #ChatGPT, en novembre 2022 a marqué un tournant dans les usages de l’intelligence artificielle. Depuis, des dizaines d’#IA_génératives sont accessibles avec la capacité de résoudre des problèmes variés, allant de la rédaction d’un email professionnel à des suggestions de recette de tartes, en passant par des lignes de code informatique.

    Ces #grands_modèles_de_langage (en anglais, « #Large_language_models », ou #LLM), avec un grand nombre de paramètres, se sont développés ces dernières années, comme #Gemini de #Google, #Le_Chat de l’entreprise française #MistralAI ou #Grok de X. D’autres modèles permettent de créer de toutes pièces des images – on pense à #Dall-E ou #Midjourney –, des vidéos ou des chansons.

    Si leur utilisation est gratuite (bien que des versions payantes existent), le prix est payé non seulement par les utilisateurs dont les #données_personnelles sont captées, mais aussi par les populations les plus vulnérables au changement climatique. Avec leurs dizaines voire centaines de milliards de paramètres et des terabytes de #données pour les alimenter, faire tourner les systèmes d’IA générative demande beaucoup de #puissance_de_calcul de #serveurs, situés dans des centres de données. Donc beaucoup d’#électricité.

    Ces chiffres ne font qu’augmenter à mesure que les modèles se perfectionnent. « Aujourd’hui, l’idée dominante dans l’industrie des modèles génératifs est : "Plus grand est le modèle, mieux c’est" », résument les chercheurs Paul Caillon et Alexandre Allauzen dans The Conversation. Malgré un manque de transparence des entreprises, la consommation d’électricité de leurs modèles et leur impact climatique ont fait l’objet d’estimations par nombre de chercheurs et institutions.
    Combien consomme une requête ChatGPT ?

    On sait déjà que la version de ChatGPT sortie en mars 2023, #GPT-4, a demandé plus de puissance de calcul que la précédente. Le Conseil économique et social (Cese), dans un avis de septembre 2024, cite OpenAI et explique : entraîner la troisième version de son modèle de langage a demandé l’équivalent de l’énergie consommée par 120 foyers américains. La version suivante a multiplié par 40 cette consommation, avoisinant la consommation de 5000 foyers.

    Selon une étude, début 2023, une requête ChatGPT consommait environ 2,9 Wh d’électricité, soit presque dix fois plus qu’une simple recherche Google (0,3 Wh). D’autres études estiment l’#impact_carbone d’une requête à ChatGPT autour de 4 à 5 grammes d’équivalent CO2.

    Produire une #image, c’est pire. La startup #HuggingFace, à l’origine de l’#IA_Bloom, a été l’une des premières à estimer les #émissions_de_gaz_à_effet_de_serre de ces modèles. Dans une étude co-écrite avec l’Université états-unienne de Carnegie-Mellon, elle montre que la génération d’image est de loin la plus polluante des requêtes formulées à une IA générative (l’étude ne prend pas en compte les vidéos).

    Pour donner un ordre d’idée, générer 1000 images correspondrait à conduire environ 7 kilomètres avec une voiture essence. En comparaison, 1000 textes générés équivalent à moins d’un 1 mètre parcouru avec un même véhicule. Mais leur utilisation massive rend cet impact non négligeable. Selon le PDG d’OpenAI Sam Altman,, à la fin de l’année 2024, plus d’un milliard de requêtes étaient envoyées à ChatGPT par jour.

    En janvier 2023, soit quelques mois après qu’elle a été rendue accessible au public, ChatGPT avait accumulé 100 millions d’utilisateurs. Selon une estimation de Data for Good, rien que ce mois-là, l’utilisation de ChatGPT aurait pollué à hauteur de 10 113 tonnes équivalent CO2 – soit environ 5700 allers-retours en avion entre Paris et New York.

    En décembre 2024, selon son PDG, le service avait atteint les 300 millions d’utilisateurs… par semaine. Et ce, avec une version bien plus performante – donc bien plus polluante – que la précédente.

    De plus en plus de personnes utilisent l’IA au quotidien, et pour de plus en plus de tâches. Installés dans nos smartphones, accessibles en ligne ou même intégrés dans les frigos haut de gamme, les outils d’intelligence artificielle sont presque partout.

    Une explosion de la consommation d’électricité

    Selon l’Agence internationale de l’énergie, les centres de données représenteraient aujourd’hui environ 1 % de la consommation d’électricité mondiale. Mais cette consommation risque d’augmenter avec les usages croissants et le développement de nouveaux modèles d’IA. Selon l’agence, la consommation des centres de données pour l’IA et les #cryptomonnaies a dépassé 460 TWh en 2022. C’est autant que la consommation de la France. D’ici l’année prochaine, selon les scénarios, cette demande en électricité pourrait augmenter de 35 % (160 TWh en plus) à 130 % (590 TWh) ! « Soit l’équivalent d’au moins une Suède et au maximum une Allemagne » de plus dans le monde en quelques années.

    Une autre étude de l’ONG Beyond Fossils Fuels est encore plus alarmiste : « Au cours des six prochaines années, l’explosion de la demande en énergie des centres de données dans l’UE [Union européenne] pourrait entraîner une hausse de 121 millions de tonnes des émissions de CO2, soit presque l’équivalent des émissions totales de toutes les centrales électriques au gaz d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni en 2024 combinées » écrit l’ONG en février 2025.

    Les grandes entreprises de la tech cherchent à faire oublier leurs promesses écologiques. Selon le Financial Times, dans un article d’août 2024, les Gafam tentent de remettre en cause les règles de « zéro carbone net » qui leur permettent de compenser leurs émissions de CO2 par le financement d’énergies renouvelables (des règles déjà critiquées pour leur mode de calcul qui dissimule une grande partie de l’impact carbone réel de leurs consommation d’électricité).

    « Ces géants de la technologie sont sur le point de devenir les plus gros consommateurs d’énergie de demain, dans leur course au développement d’une intelligence artificielle énergivore », écrit le média britannique. Les émissions de gaz à effet de serre de Google augmentent par exemple de 13% par an (selon des chiffres de 2023). Une hausse notamment portée par l’augmentation de la consommation d’énergie de ses centres de données. Les émissions de Microsoft ont bondi de 29 % entre 2020 et 2023.

    Des investissements massifs aux dépens des populations

    Les chefs d’État des États-Unis comme de la France ont pourtant annoncé des investissements massifs dans l’IA pour les années à venir. L’Union européenne, par la voix d’Ursula von der Leyen, a également annoncé un investissement de 200 milliards en partenariat avec de grands groupes.

    Dans les trois cas, ces centaines de milliards d’euros sur la table serviront majoritairement à construire des centres de données pour permettre l’entraînement puis l’utilisation de ces technologies. En France, en amont du sommet de l’IA, le fonds canadien Brookfield a annoncé investir 15 milliards d’euros dans la construction de centres de données, tandis que les Émirats arabes unis ont mis entre 30 et 50 milliards sur la table pour la construction d’un centre de données géant.

    Il est peu probable que cette consommation d’électricité massive ne se fasse pas au détriment des populations. En Irlande, les centres de données monopolisent une part grandissante de l’électricité du pays, ils représentent aujourd’hui plus de 20 % de sa consommation. Cette situation crée des tensions avec les habitants, qui voient leurs factures augmenter alors que la consommation des ménages n’augmente pas.
    Des engagements « durables » non contraignants

    Aux États-Unis, raconte un article de Vert, Microsoft va rouvrir le premier réacteur de la centrale nucléaire de Three Mile Island, site d’un accident en 1979 qui avait irradié toute cette partie de la Pennsylvanie et traumatisé les habitants. Les géants de la Tech – Google, Amazon et Microsoft en tête – cherchent également à investir dans les « petits réacteurs modulaires » nucléaires, en cours de développement, pour alimenter leurs centres de données, ce qui pose la question de la sûreté d’une multitude de petites installations nucléaires face au risque d’accidents. Autre conséquence : le retour en grâce du charbon, fortement émetteur en gaz à effet de serre. Dans l’État de Géorgie, la promesse faite il y a trois ans de fermer toutes ses centrales à charbon a été abandonnée pour répondre au pic de demande d’électricité créé par les centres de données.

    Face à ces risques pour les populations locales comme pour celles les plus vulnérables au changement climatique dans le monde entier, les actions semblent faibles. Une déclaration d’intention a été signée à l’issue du sommet de l’IA, notamment avec l’Inde et la Chine. Il prévoit entre autres la création d’un observatoire de l’impact énergétique de l’IA, sous la responsabilité de l’Agence internationale de l’énergie. Il planifie également la création d’une « coalition pour l’IA durable » avec de grandes entreprises du secteur.

    Ces engagements en matière d’intelligence artificielle signés par les États et les entreprises présentes ne sont pas contraignants, et ne sont pas tournés vers l’action immédiate. De plus, ni le Royaume-Uni ni les États-Unis, qui concentre un tiers des centres de données du monde, n’ont signé ce texte.

    https://basta.media/l-ia-generative-a-le-potentiel-de-detruire-la-planete-mais-pas-comme-vous-l

    #environnement #climat #changement_climatique #pollution #visualisation #infographie

    • Se contenter de « calculer » la consommation énergétique directe de l’IA, c’est omettre de « calculer » ses effets induits, ses conséquences systémiques, puisque « grâce » à l’IA, on peut faire plus de croissance générale. Sans même parler des effets rebonds tous azimuts... Par exemple, on peut utiliser l’IA pour produire un article de blog. Cette utilisation d’IA consomme une unité d’énergie mais elle a aussi permis d’augmenter le volume de contenu qui lui même consomme de l’énergie sur les serveurs.

  • En Europe, les migrants premières victimes de l’intelligence artificielle

    Alors que se tient à Paris cette semaine le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), chefs d’État, chefs d’entreprise, chercheurs et société civile sont appelés à se prononcer sur les #risques et les #limites de ses usages. Des #biais_discriminatoires et des #pratiques_abusives ont déjà été observés, en particulier dans la gestion européenne de l’immigration.

    Un #détecteur_d’émotions pour identifier les #mensonges dans un #récit, un #détecteur_d’accent pour trouver la provenance d’un ressortissant étranger, une analyse des #messages, des #photos, des #géolocalisations d’un #smartphone pour vérifier une #identité… voici quelques exemples de systèmes intelligents expérimentés dans l’Union européenne pour contrôler les corps et les mouvements.

    « Ici, les migrations sont un #laboratoire_humain d’#expérimentation_technologique grandeur nature », résume Chloé Berthélémy, conseillère politique à l’EDRi (European Digital Rights), un réseau d’une cinquantaine d’ONG et d’experts sur les droits et libertés numériques. « Les gouvernements et les entreprises utilisent les environnements migratoires comme une phase de #test pour leurs produits, pour leurs nouveaux systèmes de contrôle. »

    Des détecteurs de mensonges à la frontière

    L’un des plus marquants a été le projet #iBorderCtrl. Financé partiellement par des fonds européens, le dispositif prévoyait le déploiement de détecteurs de mensonges, basés sur l’analyse des #émotions d’un individu qui entrerait sur le sol européen. « Les #visages des personnes, en particulier des demandeurs d’asile, étaient analysés pour détecter si, oui ou non, ils mentaient. Si le système considérait que la personne était un peu suspecte, les questions devenaient de plus en plus compliquées. Puis, éventuellement, on arrivait à un contrôle plus approfondi par un agent humain », explique-t-elle.

    Expérimenté dans les #aéroports de Grèce, de Hongrie et de Lettonie, il ne serait officiellement plus utilisé, mais l’EDRi émet quelques doutes. « Dans ce milieu-là, on est souvent face à une #opacité complète et il est très dur d’obtenir des informations. Difficile de dire à l’heure actuelle si cette technologie est encore utilisée, mais dans tous les cas, c’est une volonté européenne que d’avoir ce genre de systèmes aux frontières. »

    Drones de surveillance, caméras thermiques, capteurs divers, les technologies de surveillance sont la partie émergée de l’iceberg, la face visible de l’intelligence artificielle. Pour que ces systèmes puissent fonctionner, il leur faut un carburant : les #données.

    Les bases de données se multiplient

    L’Europe en a plusieurs en matière d’immigration. La plus connue, #Eurodac – le fichier des #empreintes_digitales – vise à ficher les demandeurs et demandeuses d’asile appréhendés lors d’un passage de frontière de manière irrégulière. Créée en 2002, la nouvelle réforme européenne sur l’asile étend considérablement son pouvoir. En plus des empreintes, on y trouve aujourd’hui des photos pour alimenter les systèmes de #reconnaissance_faciale. Les conditions d’accès à Eurodac pour les autorités policières ont également été assouplies. « Elles pourront le consulter pour des objectifs d’enquêtes criminelles, on retrouve donc cette idée que de facto, on traite les demandeurs d’asile, les réfugiés, avec une présomption d’illégalité », conclut Chloé Berthélémy.

    Or, ces collectes d’informations mettent de côté un principe clef : celui du #consentement, condition sine qua non dans l’UE du traitement des données personnelles, et clairement encadré par le Règlement général de protection des données (#RGPD). Les politiques migratoires et de contrôles aux frontières semblent donc faire figures d’#exception. Lorsqu’une personne pose le pied sur le sol européen, ses empreintes seront collectées, qu’il soit d’accord ou non. Selon l’EDRi, « l’Union européenne est en train de construire deux standards différents. Un pour ceux qui ont les bons papiers, le bon statut migratoire, et un autre pour ceux qui ne les ont pas ».

    Un nouveau cadre juridique qui a d’ailleurs été attaqué en justice. En 2021, en Allemagne, la GFF, la Société des droits civils (qui fait partie du réseau de l’EDRi) triomphe de l’Office allemand de l’immigration, condamné pour pratiques disproportionnées. Textos, données de géolocalisation, contacts, historique des appels et autres #fichiers_personnels étaient extraits des #smartphones des demandeurs d’asile à la recherche de preuve d’identité.

    Automatisation des décisions

    Une fois les frontières passées, l’intelligence artificielle continue à prendre pour cible des étrangers, à travers sa manifestation la plus concrète : les #algorithmes. Examiner les demandes de #visa ou de #naturalisation, attribuer un #hébergement, faciliter l’organisation des #expulsions, prédire les flux migratoires… la multiplication des usages fait craindre aux chercheurs une administration sans guichet, sans visage humain, entièrement automatisée. Problème : ces systèmes intelligents commettent encore beaucoup trop d’#erreurs, et leur prise de décisions est loin d’être objective.

    En 2023, l’association La Quadrature du Net révèle que le code source de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) attribue un « score de risque » à chaque allocataire. La valeur de ce score est ensuite utilisée pour sélectionner ceux qui feront l’objet d’un contrôle. Parmi les critères de calcul : avoir de faibles revenus, être au chômage, ou encore être né en dehors de l’Union européenne. « En assimilant la précarité et le soupçon de fraude, l’algorithme participe à une politique de #stigmatisation et de #maltraitance institutionnelle des plus défavorisés », estime Anna Sibley, chargée d’étude au Gisti. Quinze ONG ont d’ailleurs attaqué cet algorithme devant le Conseil d’État en octobre 2024 au nom du droit à la protection des données personnelles et du principe de non-discrimination.

    Autre exemple : l’IA a déjà été utilisée par le passé pour soutenir une prise de décision administrative. En 2023, le ministère de l’Intérieur a « appelé à la rescousse » le logiciel #Google_Bard, un outil d’aide à la prise de décision, pour traiter la demande d’asile d’une jeune Afghane. « Ce n’est pas tant le fait que l’intelligence artificielle ait donné une réponse négative qui est choquant. C’est plutôt le fait qu’un employé du ministère de l’Intérieur appuie sa réponse sur celle de l’IA, comme si cette dernière était un argument valable dans le cadre d’une décision de justice », analyse la chercheuse.

    #Dématérialisation à marche forcée

    En 2024, un rapport du Défenseur des droits pointait du doigt les atteintes massives aux droits des usagers de l’ANEF, l’administration numérique des étrangers en France. Conçue pour simplifier les démarches, l’interface permet le dépôt des demandes de titres de séjour en ligne.

    Pourtant, les #dysfonctionnements sont criants et rendent la vie impossible à des milliers de ressortissants étrangers. Leurs réclamations auprès du Défenseur des droits ont augmenté de 400% en quatre ans. Des #plaintes allant du simple problème de connexion aux erreurs de décisions de la plateforme. Un casse-tête numérique contre lequel il est difficile de se prémunir. « Les services d’accompagnement déployés sont trop limités », constate Gabrielle de Boucher, chargée de mission numérique droits et libertés auprès du Défenseur des droits. Selon elle, il est important que la France reconnaisse aux étrangers le droit de réaliser toute démarche par un canal humain, non dématérialisé, un accueil physique.

    Le biais discriminatoire

    Autre écueil de la dématérialisation croissante des administrations : le biais discriminatoire. Puisque les systèmes intelligents sont entraînés par des êtres humains, ces derniers reproduisent leurs biais et les transmettent involontairement à l’IA. Illustration la plus concrète : les erreurs d’#identification.

    En 2023, un homme a été arrêté aux États-Unis après que les logiciels de reconnaissance faciale l’ont désigné par erreur comme l’auteur de vols. « On peut légitimement avoir des craintes sur le respect des droits, puisqu’on sait, par exemple, que le taux d’erreur est plus élevé pour les personnes non blanches », s’inquiète Gabrielle du Boucher. Comme elles sont sous représentées dans les #bases_de_données qui nourrissent l’apprentissage de l’IA, celle-ci sera moins fiable que lorsqu’elle devra, par exemple, se concentrer sur les personnes blanches.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/62762/en-europe-les-migrants-premieres-victimes-de-lintelligence-artificiell
    #IA #AI #intelligence_artificielle #migrations #réfugiés #victimes #frontières #technologie #contrôle #surveillance #accent #langue #discrimination

  • DOJ Reinforces Demand to Break Up Google’s Search Monopoly - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2025/03/07/technology/trump-google-search-antitrust.html

    David McCabe

    By David McCabe

    David McCabe has covered the Justice Department’s Google search antitrust case since it was filed in 2020.
    March 7, 2025

    In a sign that President Trump is following the Biden administration’s lead in reining in Google, the Justice Department on Friday reiterated its demand that a court break up the search giant.

    The request followed a landmark ruling last year by Judge Amit P. Mehta of the U.S. District Court for the District of Columbia that found Google had illegally maintained a monopoly in online search by paying web browsers and smartphone manufacturers to feature its search engine. The judge is scheduled to hear arguments on proposed solutions from both the government and Google in April.

    Under the Biden administration last year, the Justice Department and a group of states asked Judge Mehta in a preliminary filing to force Google to sell its popular web browser, Chrome, among other remedies. The department’s lawyers on Friday reiterated that demand, which could reshape internet competition.

    “Google’s illegal conduct has created an economic goliath, one that wreaks havoc over the marketplace to ensure that — no matter what occurs — Google always wins,” the government said in its Friday filing. “The American people thus are forced to accept the unbridled demands and shifting, ideological preferences of an economic leviathan in return for a search engine the public may enjoy.”

    Google, which says it intends to ultimately appeal the judge’s ruling in the case, also filed its own final proposal on Friday, maintaining its position that the company shouldn’t need to change much to address the judge’s concerns.

    #Antitrust #Google

  • Gene Hackman, l’inoubliable Popeye Doyle dans French Connection, qui avait été doublement récompensé aux Oscars, est mort à l’âge de 95 ans.
    https://www.bfmtv.com/people/cinema/l-acteur-gene-hackman-oscarise-pour-french-connection-retrouve-mort-chez-lui-

    Selon The Santa Fe New Mexican et Sky News, le comédien a été retrouvé mort chez lui à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, en compagnie de son épouse, la pianiste Betsy Arakawa, et de leur chien. La piste criminelle n’est pas envisagée, selon le shérif de la ville.

    On a vu beaucoup de films avec Gene Hackman, avec les gamins. On a même regardé The French Connection tout juste la semaine dernière (du coup je crains d’avoir transmis la malédiction du #googlage_fatal aux enfants…). Runaway Jury il y a deux mois. The Conversation il y a 5 mois. The Quick and the Dead il y a 6 mois. Young Frankenstein et Crimson Tide l’année dernière. Superman et Ennemy of the State il y a deux ans.

    (Je me demande si ce n’est pas un des acteurs dont les gamins ont vu le plus de films.)

  • Google gives up on data voids
    https://www.platformer.news/google-data-voids-warning-banners-2024-election

    Google quietly stopped showing warning banners that alerted users to potentially unreliable search results in the weeks leading up to the 2024 US presidential election, despite no obvious improvement in the quality of those results, according to a new study from researchers at Stanford and Carnegie Mellon University.

    The researchers collected their first data in October 2023 and March 2024. Initially, they were struck by how inconsistently Google showed its warnings. A deep learning model they built to analyze the queries suggested that the warnings should have appeared between 29 and 58 times as often as they did in practice. For motivated conspiracy peddlers, they were easy to evade: just adding quotation marks or a single letter to a query was typically enough to make the banner disappear

    Google confirmed to Platformer that it had discontinued the banners after finding that unspecified improvements to its core search engine had caused the warnings to trigger less often.

    “As the result of a ranking quality improvement last year, the specific notice mentioned in this paper was not meeting our thresholds for helpfulness — it was surfacing extremely infrequently and was triggering false positives at a high rate, so we turned it down,” a spokesman said in an email.

    I asked Google if it could share what “improvements” had resulted in the warnings appearing less often. (It’s not clear to me that this is a “ranking” problem, exactly — by definition, data voids have very few results.) The company declined to do so.

    The company also said that the queries studied by researchers represent a tiny fraction of searches and are not representative of how most people use Google.

    As an alternative to the banners, the company suggested that people use the “about this result” feature on the search engine results page, which uses information from Wikipedia to highlight websites known for spreading conspiracy theories. (Click or tap the three vertical dots next to the URL to find it.)

    I asked danah boyd, a co-author of the original 2019 report about data voids, what she made of Google’s retreat.

    “The whole point of “data voids” is that these are parts of the search query spaces where there is simply too little meaningful content to return without scraping the bottom of the barrel,” she told me.

    boyd noted that not all data voids are dangerous. But it’s important that platforms continue to take it seriously, she said.

    “As with all security issues, there is no magical ‘fix’ — there is only a constantly evolving battle between a system’s owners and its adversaries,” boyd said. “So if Google is getting rid of some of its tools to combat this security issue, is the company effectively saying ‘game on’ to any and all manipulators? That seems like a bad strategy.”

    #Google #Désinformation #Data_voids #Conspirationisme