• Quand l’association #Utopia_56 pirate #Google_Maps pour rendre visible les « invisibles » !

    La fin de la #trêve_hivernale est un moment d’angoisse pour toutes celles et ceux qui vivent dans la précarité, l’association Utopia 56 révèle son opération de #piratage de Google Maps en incarnant virtuellement les déplacés de la rue.

    L’avantage des premiers jours du mois d’avril, nous sortons de la météo, c’est le soleil qui envahit nos cœurs et rayonne sur nos rues, un souffle de chaleur pour les bien lotis et un vent d’angoisse pour les personnes précaires qui doivent affronter la fin de la trêve hivernale. L’association Utopia 56 a choisi ce changement de saison pour révéler son opération de communication autour du piratage de Google Maps, le système de #cartographie du gafam.

    L’été dernier en marge de l’organisation des #jeux_Olympiques où il fallait aux yeux du monde offrir une ville prête à accueillir les grands anneaux de la compétition et ses valeurs de partage, des milliers de personnes ont été déplacées vers d’autres villes pour faire place nette. Ces images de sans papiers, de réfugiés, de travailleurs immigrés sommés de rentés de force dans des cars des forces de l’ordre sont assez violentes à regarder et de nombreuses association comme Médecins du monde ou Emmaüs ont dénoncé un « #nettoyage_social ». Mais la fête était trop belle, et l’opinion a focalisé son attention sur l’appel du podium loin du revers de la médaille.

    Utopia a donc décidé d’investir le champ du cyber espace en créant sur Google Maps des #pins rouge vous savez comme ceux qui désignent un restaurant, une boutique ou un hôtel. Sur la carte interactive ont débarqué des dizaines de nouveaux lieux, « chez Dom », « chez Daouda », « chez Jean Pierre », « chez Roberto », « chez Moussa », ces #espaces_fictifs représentent les personnes déplacées à l’endroit où elle vivait ou survivait. Sur le Pins, l’internaute peut cliquer et obtenir des informations sur la situation de précarité de la personne et Utopia renvoie vers ses actions.

    Pendant plusieurs mois dans l’ombre du géant mondial, ces pins ont rendu les invisibles visibles et l’association revendique 500 000 vues depuis les JO. De nombreux touristes ont donc du comprendre que « chez Ismaël » n’est pas le dernier endroit parisien à la mode pour boire un cocktail mais le nom d’un sans papier que personne ne veut voir.

    Google Maps repère la technique et supprime tout !

    La firme américaine a tout de même fini par repérer ce gentil piratage de ses fonctionnalités et elle a supprimé tous les pins. Ce grand nettoyage de printemps n’a pas découragé Utopia qui poursuit aujourd’hui cette stratégie de sensibilisation en jouant sur le délai de réactivité très variable de la plateforme. Récemment ce sont de nombreux pins qui se sont ajoutés du côté de la Gaieté lyrique pour décrire la violence des expulsions de mineurs isolés.

    Ce qui est assez déroutant dans cette action de visibilisation de la précarité c’est notre regard, enfin le mien mais j’imagine que vous pourrez vous reconnaître. J’avoue détourner souvent les yeux lorsque je passe physiquement à côté d’une personne à la rue, pris par le temps ou plus exactement par la fausse urgence de la vie et là un petit badge rouge virtuel m’a touché…Comme si j’accordais plus d’importance à un pixel sur une carte numérique qu’à un humain sur le bitume.

    Utopia a réussi sa démarche de sensibilisation en utilisant la virtualité désincarnée du numérique pour mieux pointer la déshumanisation de nos sociétés connectées.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/quand-l-association-utopia-56-pirate-google-maps-pour-rendre-visible-les

    #visibilisation #in/visibilité #sans-abrisme #sans-abris #SDF #visibilité #cartographie #JO #toponymie #toponymie_migrante

    Est-ce qu’il y a des seenthisien·nes (@seenthis) qui ont fait des captures d’écran de ce piratage et qui pourraient les partager ici ??

    @visionscarto

    • Nouvelle dénomination du golfe du Mexique : « La toponymie est à l’avant-garde d’un projet impérialiste aux conséquences incommensurables », Frédéric Giraut, Géographe
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/01/11/nouvelle-nomination-du-golfe-du-mexique-la-toponymie-est-a-l-avant-garde-d-u

      Avant même d’être à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les annonces impérialistes agressives relatives aux voisins, et en principe alliés, des Etats-Unis.

      A côté des revendications territoriales vis-à-vis du Canada, du Groenland et du Panama, l’annonce d’une volonté de redénommer le golfe du Mexique en golfe de l’Amérique constitue une déclaration de guerre toponymique au voisin mexicain, et plus généralement aux Etats d’Amérique centrale.
      Bien sûr, l’annonce joue sur la référence, potentiellement inclusive, à l’Amérique comme continent et non comme Etat, puisque l’habitude d’appeler les Etats-Unis « America » ne correspond pas à un toponyme officiel. Mais le contexte dans lequel s’inscrit cette déclaration – le slogan « Make America Great Again » [« Rendons sa grandeur à l’Amérique »] ayant été largement utilisé par Trump lors de ses campagnes électorales – ne laisse pas de doute sur les intentions impérialistes qu’elle charrie.

      Une autre dimension, également très grave politiquement et culturellement, de cette annonce relève de sa posture néocoloniale. En effet, il s’agit ni plus ni moins de substituer une référence européenne – Amérique – à une référence aux sociétés préhispaniques, le Mexique. America est un nom donné par des chroniqueurs européens au XVIe siècle, en référence à l’explorateur florentin Amerigo Vespucci (1454-1512), qui avait entrepris plusieurs voyages sur le continent, et notamment au Mexique, pour le compte de l’Espagne puis du Portugal ; tandis que « Mexique » désigne l’Etat nommé d’après la capitale au nom autochtone Mexihko en langue nahuatl.

      Volonté suprémaciste

      La violence symbolique de cette volonté suprémaciste de retour à une toponymie d’origine européenne s’exprime aussi dans l’annonce faite par le nouveau président de vouloir revenir sur la dénomination du mont Denali. Plus haut sommet des Etats-Unis situé en Alaska, son nom d’origine autochtone a été officiellement attribué par Barak Obama en 2015, en lieu et place du nom de Mont McKinley, d’après un président des Etats-Unis du début du XXe siècle [William McKinley (1843-1901), vingt-cinquième président, assassiné par un anarchiste].

      C’est ce nom exogène qui serait redonné au mont par l’administration Trump. Cette volonté est à rapprocher de l’initiative récente de « nettoyage toponymique » du nouveau président argentin, Javier Milei, qui a induit la suppression du #nom_autochtone mapuche du lac Acigami pour un retour au nom colonial de lac Roca, d’après la figure d’un militaire et ex-président impliqué dans la conquête coloniale violente des terres dites « désertiques » du Sud.

      Reste la faisabilité de la mise en œuvre de cette offensive toponymique néocoloniale et impérialiste de Donald Trump. S’agissant d’objets géographiques relevant de la souveraineté toponymique états-unienne (le mont Denali et les eaux territoriales états-uniennes du golfe du Mexique), les Etats-Unis peuvent effectuer des changements officiels, qui s’imposent dès lors dans leur propre nomenclature et leur cartographie officielle.
      S’agissant d’objets géographiques relevant d’autres souverainetés nationales, les décisions états-uniennes sont inopérantes.

      Une offensive d’Elon Musk

      S’agissant, enfin, des espaces à statut international tels que les eaux internationales du golfe du Mexique, les velléités de Trump engageront certainement une bataille toponymique semblable à celles qui ont cours actuellement en Asie pour la mer du Japon/mer de l’Est, et la mer de Chine méridionale/mer de l’Est/mer des Philippines occidentales.

      L’arbitrage ne relèverait pas de l’instance internationale en la matière, le Groupe d’experts des Nations unies pour les noms géographiques (UNGEGN), sans réel pouvoir. Celui-ci prône de manière générale la stabilité dans la toponymie officielle et dans les exonymes (noms de lieux géographiques dans des langues autres que celle d’un pays où se trouvent ces lieux), tout en respectant le principe de souveraineté.

      L’arbitrage s’effectuera en revanche plus probablement sur les plateformes d’information géographique et de cartographie en ligne. Or, celles-ci sont soit privées – Google Maps, notamment –, soit collaboratives – OpenStreetMap, Wikimapia par exemple. Il n’aura échappé à personne que les revendications territoriales de Donald Trump, qui passent notamment par la toponymie, s’accompagnent justement d’une offensive de son allié Elon Musk contre les plateformes collaboratives, notamment Wikipédia, susceptibles de contrer les visées du président élu sur le plan du savoir et de la connaissance partagée.
      Dès lors, la toponymie apparaît à l’avant-garde d’un projet impérialiste tous azimuts aux conséquences incommensurables, et peut jouer, si on la prend au sérieux, un rôle essentiel de signal d’alerte. A moins que le processus enclenché soit encore plus rapide que la stupéfaction qu’il provoque.

      Frédéric Giraut est professeur de géographie politique, titulaire de la chaire de l’Unesco en toponymie inclusive « Dénommer le monde » de l’université de Genève.

      #suprémacisme

    • Can Trump just order new names for Denali and the Gulf of Mexico? A geographer explains who decides what goes on the map

      President Donald Trump’s executive order to rename the Gulf of Mexico and Alaska’s Denali, the tallest peak in the country, has resulted in lots of discussion. While for some, such renaming might seem less important than the big problems the country faces, there is a formal process in the United States for renaming places, and that process is taken seriously.

      Usually, so people don’t get confused, official, agreed-upon names are used by the government. In the U.S., place names are standardized by the U.S. Board on Geographic Names, which is part of the U.S. Geological Survey, the agency in charge of making maps.

      In his executive order, Trump asks the Board on Geographic Names “to honor the contributions of visionary and patriotic Americans” and change its policies and procedures to reflect that.

      Usually, renaming a place starts locally. The people in the state or county propose a name change and gather support. The process in each state is different.

      How to change a place name

      Minnesota recently changed the name of a large lake in Minneapolis to Bde Maka Ska, which the Minneapolis Park Board described as “a Dakota name for the lake that has been passed down in oral history for many years.”

      The board voted to change the name and took its request to the county commissioners. When the county agreed, the request was then sent to the Minnesota Department of Natural Resources, which made it official for Minnesota. Then, the state of Minnesota sent the request to the Board on Geographic Names, which made it official for the entire U.S.

      It’s a lot of paperwork for something so seemingly minor, but people get passionate about place names. It took 40 years to rename Denali from the name established in the late 19th century, Mount McKinley.

      The state of Alaska requested the name change in 1975, but the Board on Geographic Names didn’t take action. Members of the Ohio congressional delegation – President William McKinley was from Ohio – objected over many years to requests to rename the mountain, and the board did not act on those requests.

      The president appoints the secretary of the Interior Department. The secretary works with the heads of related agencies to appoint the Board on Geographic Names. Current committee policy states, “Input from State geographic names authorities, land
      management agencies, local governments, and Tribal Governments are actively pursued.”

      In 2015, President Barack Obama named a new leader for the Department of the Interior, Sally Jewell. Just as Obama made a trip to Alaska in late August 2015, Jewell declared the name change official under a law that allows the secretary of the Interior to change a name if the board doesn’t act on the proposal in a “reasonable” amount of time.

      “This name change recognizes the sacred status of Denali to many Alaska Natives,” Jewell said. “The name Denali has been official for use by the State of Alaska since 1975, but even more importantly, the mountain has been known as Denali for generations. With our own sense of reverence for this place, we are officially renaming the mountain Denali in recognition of the traditions of Alaska Natives and the strong support of the people of Alaska.”

      If someone objects to a name change, they could ask the courts to rule on whether the name change was made legally. Going back to Bde Maka Ska, some people objected to changing the name from Lake Calhoun, so they took the state natural resources agency to court. Eventually, the Minnesota Supreme Court ruled that the name change was done correctly.

      Alaska’s two U.S. senators and prominent state figures have strongly objected to Trump’s renaming attempt.
      How not to change a place name

      Renaming the Gulf of Mexico is a different kind of case, however, from renaming a geographic place within U.S. borders.

      The gulf is not within the territorial U.S. On the coast, the first 12 miles from shore are considered part of that country, but outside of that is international waters.

      The Board on Geographic Names could change the name to Gulf of America on official U.S. maps, but there is no international board in charge of place names. Each country decides what to call places. And there is no official way for the U.S. to make other countries change the name.

      It’s possible that the U.S. could formally ask other countries to change the name, or even impose sanctions against countries that don’t comply.

      If the names were officially changed in the U.S., the government would use the new names in official documents, signage and maps. As for all the people and companies in the world that make maps, they usually use the official names. But there is nothing that would force them to, if they believed that a certain name is more widely recognized.

      On Jan. 24, 2025, the U.S. Department of the Interior issued a statement on the name changes:

      “In accordance with President Donald J. Trump’s recent executive order, the Department of the Interior is proud to announce the implementation of name restorations that honor the legacy of American greatness, with efforts already underway.

      "As directed by the President, the Gulf of Mexico will now officially be known as the Gulf of America and North America’s highest peak will once again bear the name Mount McKinley….The U.S. Board on Geographic Names, under the purview of the Department of the Interior, is working expeditiously to update the official federal nomenclature in the Geographic Names Information System to reflect these changes, effective immediately for federal use.”

      https://theconversation.com/can-trump-just-order-new-names-for-denali-and-the-gulf-of-mexico-a-

    • Du Denali au McKinley : les enjeux politiques d’un changement de nom

      En décidant de renommer le mont Denali, point culminant de l’Amérique du Nord (6190 m) en « mont McKinley », le président américain, Donald Trump, méprise les cultures autochtones et renoue avec un imaginaire colonial qui, depuis longtemps, influence le choix des noms que l’on donne aux montagnes que l’on gravit. Une histoire aussi vieille que celle de l’exploration.

      Nommer un territoire, c’est déjà se l’approprier. Et, qu’on le veuille ou non, les toponymes sont souvent profondément politiques. Les États coloniaux, les puissances impérialistes ont toujours su les convoquer pour marquer symboliquement leurs conquêtes territoriales. Et les montagnes n’y échappent pas… encore moins celles qui constituent le point culminant d’un territoire, la charge symbolique y étant encore plus importante.

      L’actualité vient nous le rappeler, avec la décision de Donald Trump de rebaptiser le mont Denali, en Alaska, point culminant de l’Amérique du Nord (6 190 mètres), en « mont McKinley », du nom du 25e président des Etats-Unis, mort assassiné par un militant anarchiste, en 1901. Imaginée pendant le premier mandat du républicain puis à nouveau évoquée peu avant son investiture, la décision a fait l’objet d’un décret, signé le 20 janvier 2025, et ce, malgré la forte opposition des deux sénateurs républicains d’Alaska, Lisa Murkowski et Dan Sullivan.

      (#paywall)

      https://alpinemag.fr/denali-mckinley-enjeux-politiques-changement-nom-trump-alaska

    • #Google_Maps to rename ’Gulf of Mexico’ to ’Gulf of America’ for US users

      Google Maps will change the name of “Gulf of Mexico” to “Gulf of America” once it is officially updated in the U.S. Geographic Names System, it said in an X post on Monday.

      The change will be visible in the U.S., but it will remain “Gulf of Mexico” in Mexico. Outside of the two countries, users will see both names.

      The Trump administration’s Interior Department said on Friday it had officially changed the name of the Gulf of Mexico to the Gulf of America, and the Alaskan peak Denali to Mount McKinley.

      Google Maps, which is owned by Alphabet’s Google, will make a similar change with Mount McKinley.

      President Donald Trump ordered the name changes as part of a flurry of executive actions hours after taking office last Monday, making good on a campaign promise.

      “As directed by the President, the Gulf of Mexico will now officially be known as the Gulf of America and North America’s highest peak will once again bear the name Mount McKinley,” the Interior Department said in a statement last week.

      https://www.voanews.com/a/google-maps-to-rename-gulf-of-mexico-to-gulf-of-america-for-us-users/7952630.html

    • Donald Trump profite de son vol pour le #Super_Bowl pour s’attaquer de nouveau au Mexique

      En survolant le Golfe du Mexique, le président des États-Unis a signé un #décret proclamant le #9_février le jour du « Golfe de l’Amérique ».

      Une #mise_en_scène digne du personnage. Assis à bord d’un avion Air Force One en direction du #Super_Bowl en Louisiane, Donald Trump a signé ce dimanche 9 février un décret proclamant le 9 février le jour du « Golfe de l’Amérique », le Golfe du Mexique qu’il a récemment décidé unilatéralement de rebaptiser.

      Le président républicain a fait cette annonce en survolant l’étendue d’eau que le reste du monde appelle encore le Golfe du Mexique, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, publiée sur compte X (ex-Twitter).

      « Nous le survolons en ce moment même », a déclaré Donald Trump, un stylo à la main et devant une foule de journalistes. « Nous avons donc pensé que ce serait approprié [de signer ce décret] ».
      Un décret pris dès son arrivée à la Maison Blanche

      Dans un décret pris quelques heures après son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, Donald Trump avait qualifié le Golfe du Mexique de « partie indélébile de l’Amérique », essentielle à la production pétrolière et à la pêche aux États-Unis, et de « destination préférée des Américains pour le tourisme et les activités de loisirs ».

      L’expression « Golfe d’Amérique » a rapidement été utilisée par les gardes-côtes américains dans un communiqué de presse et par le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis.

      Ce décret avait suscité le courroux du Mexique et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum avait ironisé en proposant de renommer les États-Unis l’« Amérique mexicaine », devant une carte du monde datant du XVIIe siècle et sur laquelle une bonne partie de la région nord-américaine apparaît sous le nom d’Amérique mexicaine. « Pour nous, il s’agit toujours du golfe du Mexique et pour le monde entier, il s’agit toujours du golfe du Mexique », avait-elle insisté.

      https://www.huffingtonpost.fr/international/article/donald-trump-profite-de-son-vol-pour-le-super-bowl-pour-s-attaquer-de

      #annonce

    • Le Mexique lance des #poursuites contre Google pour avoir changé le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique

      Donald Trump avait signé un décret après son retour à la Maison Blanche visant à rebaptiser la mer. La modification est visible sur Google Maps aux Etats-Unis. Au Mexique, le golfe a conservé son nom, et ailleurs, les deux noms apparaissent.

      Le Mexique a lancé des poursuites contre Google pour avoir changé le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique pour les utilisateurs de l’application Google Maps aux Etats-Unis, a annoncé vendredi 9 mai la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum.

      « La plainte a déjà été déposée », a déclaré Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse matinale, sans préciser la date ni la juridiction. Dès le 20 janvier, premier jour de son retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump avait signé un décret changeant le nom du golfe du Mexique en « golfe d’Amérique ».

      Depuis février, Google Maps, service de cartographie ultradominant, affiche désormais « golfe d’Amérique » au sud-est des Etats-Unis, sur la mer encadrée par la Floride, la Louisiane, le Texas, le Mexique et Cuba, pour les usagers situés aux Etats-Unis.

      Les utilisateurs basés au Mexique ont, eux, conservé « Golfo de Mexico », conformément à la volonté du gouvernement mexicain. Et les personnes situées dans d’autres pays, en Colombie par exemple, voient les deux noms – « golfe du Mexique (golfe d’Amérique) » – comme c’est le cas pour les lieux contestés.
      Un changement de nom officialisé

      La Chambre des représentants américaine a adopté jeudi un texte pour officialiser ce changement de nom et donner ainsi force de loi à ce décret.

      Mme Sheinbaum avait averti Google, filiale d’Alphabet, en février, qu’elle envisageait une action en justice à moins que le géant technologique ne revienne sur sa décision. Le gouvernement mexicain de gauche nationaliste soutient que le décret de Donald Trump ne s’applique qu’à la partie du plateau continental appartenant aux Etats-Unis.

      « Tout ce que nous voulons, c’est que le décret émis par le gouvernement américain soit respecté », a déclaré Mme Sheinbaum. « Le gouvernement américain n’appelle que la portion du plateau continental américain le golfe d’Amérique, pas l’ensemble du golfe, car il n’aurait pas l’autorité de nommer l’ensemble du golfe », a-t-elle ajouté.

      Mme Sheinbaum avait en retour suggéré de renommer les Etats-Unis « l’Amérique mexicaine », se référant à une carte géographique datant d’avant 1848, lorsque le tiers du Mexique avait été cédé aux Etats-Unis par le traité de Guadalupe Hidalgo.
      Le golfe Persique bientôt rebaptisé ?

      Google avait expliqué à la fin de janvier que les changements de nom étaient appliqués suivant les sources gouvernementales officielles, en l’occurrence le Geographic Names Information System (GNIS) aux Etats-Unis. Sur l’application concurrente d’Apple, Maps, le nom est toujours « golfe du Mexique ».

      Après le golfe du Mexique, plusieurs médias américains, dont Associated Press, ont prêté au président américain l’intention de renommer également le golfe Persique lors de son voyage dans trois pays de la région, prévu du lundi 12 au jeudi 15 mai, en utilisant plutôt l’expression « golfe d’Arabie ». Si Donald Trump a précisé qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise concernant un éventuel changement d’appellation dans les documents officiels américains, cette éventualité a entraîné la colère des Iraniens, qui y voient une question de fierté nationale.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/09/le-mexique-lance-des-poursuites-contre-google-pour-avoir-change-le-nom-du-go
      #plainte #justice

    • Donald Trump fâche les Iraniens de tous bords en envisageant de rebaptiser le golfe Persique
      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/09/donald-trump-fache-les-iraniens-de-tous-bords-en-envisageant-de-rebaptiser-l

      Le président américain, qui se rendra en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis du lundi 12 au jeudi 15 mai, envisagerait de parler du « golfe d’Arabie ».

      https://archive.ph/https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/09/donald-trump-fache-les-iraniens-de-tous-bords-en-envisageant-de-rebaptiser-l
      #golfe_d'Arabie

  • Looking to drop Google? Here are the best #Google_Maps alternatives for finding your way.

    With a number of community driven, open source mapping projects picking a navigation app without ads or tracking has never been easier.

    It has never been easier to visit a bustling unknown city or finding a hidden restaurant with the rise of Google Maps. This ease of navigation has not come without a price, that being the erosion of our privacy.

    https://tuta.com/blog/google-maps-alternatives-foss
    #alternatives #alternative #cartographie #app #smartphone #OsmAnd #Organic_Maps #Locus_Maps #OSM #Open_street_map #navigation #offline

    • Je découvre que pour l’Allemagne FALK est une solution intéressante aussi.
      https://www.falk.de

      Pour le monde entier il n’y a que des cartes qu’on trouve aussi ailleurs, mais pour les grande villes allemandes on peut choisir la version en ligne des excellentes cartes Falk qui ont fait la fortune du fondateur des éditions.

      Les informations sur Paris sont drôles :

      Neben bekannten Sehenswürdigkeiten hat Paris auch für Genussfreunde einiges zu bieten. So wird das La Coupole (Boulevard du Montparnasse 102, 75014 Paris) von Einheimischen gerne für eine leckere Mahlzeit ausgewählt. Aber auch viele weitere Lokale werden gerne empfohlen.

      Ah, mon pote, 15 heures à la Coupole, comme tous les jours après la boulot ?

      Leben wie Gott in Frankreich !

      Falk (Verlag)
      https://de.wikipedia.org/wiki/Falk_(Verlag)


      Wikipedia raconte la fascinant histoire des cartes et de la maison d’édition Falk qui depuis le 30.8.2012 fait partie de l’empire MairDumont.

  • #Organic_Maps, une alternative à #google_maps :

    Organic Maps est un #logiciel_libre de #cartographie et de navigation utilisable #hors-ligne et basé les données cartographiques d’#OpenStreetMap. Il se base uniquement sur des données vectorielles pour le rendu des objets et permet un rendu 2D ou 3D temps réel. Il s’adapte au logiciel de synthèse vocale disponible du système d’exploitation sur lequel il tourne. Il est disponible pour Android et GNU/Linux et iOS. Il s’agît à l’origine d’un fork de #Maps.me, fait par ses propres développeurs.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Organic_Maps

    #offline #off-line #OSM #marche #vélo #app

    • Pourquoi sommes-nous tellement accros à #Google_Maps et #Waze  ?

      S’il y’a bien un logiciel propriétaire difficile à lâcher, c’est Google Maps. Ou Waze, qui appartient également à Google. Pourquoi est-ce si compliqué de produire un logiciel de navigation libre  ? Ayant passé quelques années dans cette industrie, je vais vous expliquer les différents composants d’un logiciel de navigation.

      Les briques de base d’un logiciel de navigation sont la position, les données, le mapmatching, le routing, la recherche et les données temps réel. Pour chaque composant, je propose une explication et une analyse des solutions libres.
      La position

      Le premier composant est un système de positionnement qui va fournir une coordonnée géographique avec, parfois, un degré de précision. Une longitude et une latitude, tout simplement.

      Il existe plusieurs manières d’estimer une position. Le plus connu est le GPS qui capte des ondes émises par les satellites du même nom. Contrairement à une idée tenace, votre téléphone n’émet rien lorsqu’il utilise le GPS, il se contente d’écouter les signaux GPS tout comme une radio FM écoute les ondes déjà présentes. Votre téléphone n’a de toute façon pas la puissance d’émettre jusqu’à un satellite. Les satellites GPS sont, au plus près, à 20.000 km de vous. Vous croyez que votre téléphone puisse envoyer un signal à 20.000 km  ?

      Pour simplifier à outrance, le principe d’un satellite GPS est d’émettre en permanence un signal avec l’heure qu’il est à son bord. Votre téléphone, en captant ce signal, compare cette heure avec sa propre horloge interne. Le décalage entre les deux permet de mesurer la distance entre le téléphone et le satellite, sachant que l’onde se déplace à la vitesse de la lumière, une onde radio n’étant que de la lumière dans un spectre invisible à l’œil humain. En refaisant cette opération pour trois satellites dont la position est connue, le téléphone peut, par triangulation, connaître sa position exacte.

      Fait intéressant : ce calcul n’est possible qu’en connaissant la position des satellites GPS. Ces positions étant changeantes et difficilement prévisibles à long terme, elles sont envoyées par les satellites eux-mêmes, en plus de l’heure. On parle des «  éphémérides  ». Cependant, attendre l’envoi des éphémérides complètes peut prendre plusieurs minutes, le signal GPS ne pouvant envoyer que très peu de données.

      C’est la raison pour laquelle un GPS éteint depuis longtemps mettra un long moment avant d’afficher sa position. Un GPS éteint depuis quelques heures seulement pourra réutiliser les éphémérides précédentes. Et pour votre smartphone, c’est encore plus facile  : il profite de sa connexion 4G ou Wifi pour télécharger les éphémérides sur Internet et vous offrir un positionnement (un «  fix  ») quasi instantané.

      Le système GPS appartient à l’armée américaine. Le concurrent russe s’appelle GLONASS et la version civile européenne Galileo. La plupart des appareils récents supportent les trois réseaux, mais ce n’est pas universel.

      Même sans satellite, votre smartphone vous positionnera assez facilement en utilisant les bornes wifi et les appareils Bluetooth à proximité. De quelle manière  ? C’est très simple  : les appareils Google et Apple envoient, en permanence, à leur propriétaires respectifs (les deux entreprises susnommées) votre position GPS ainsi que la liste des wifi, appareils Bluetooth et NFC dans le voisinage. Le simple fait d’avoir cet engin nous transforme un espion au service de ces entreprises. En fait, de nombreux engins espionnent en permanence notre position pour revendre ces données.

      Exemple d’un moniteur de batterie de voiture Bluetooth qui collecte les données de position à l’insu de son propriétaire.

      Si on coupe le GPS d’un appareil Android Google, celui-ci se contentera d’envoyer une requête à Google sous la forme  : «  Dis, je ne connais pas ma position, mais je capte le wifi grandmaman64 et superpotes89 ainsi qu’une télé Samsung compatible Bluetooth, t’aurais pas une idée d’où je suis  ?  ». Réponse  : «  Ben justement, j’ai trois utilisateurs qui sont passés hier près de ces wifis et de cette télé, ils étaient dans la rue Machinchose. Donc tu es probablement dans la rue Machinchose.  » Apple fait exactement pareil.

      Quelle que soit la solution utilisée, GPS ou autre, la position d’un smartphone est fournie par le système d’exploitation et ne pose donc aucun problème au développeur d’application. C’est complètement transparent, mais l’obtention d’une position sera parfois légèrement plus longue sans les services Google ou Apple propriétaires décrits ci-dessus.
      Les datas (données cartographiques)

      Ce n’est pas tout d’avoir une position, encore faut-il savoir à quoi elle correspond. C’est le rôle des données cartographiques, souvent appelées "data" dans l’industrie.

      Obtenir des données cartographiques est un boulot inimaginable qui, historiquement, impliquait de faire rouler des voitures sur toutes les routes d’un pays, croisant les données avec la cartographie officielle puis mêlant cela aux données satellites. Dans les années 2000, deux fournisseurs se partageaient un duopole (Navteq, acquis par Nokia en 2007 et TeleAtlas, acquis par Tomtom en 2008). Google Maps utilisait d’ailleurs souvent des données issues de ces fournisseurs (ainsi que tous les GPS de l’époque). Dans certaines régions, le logo Navteq était même visible sur la cartographie Google Maps. Mais plutôt que de payer une fortune à ces entreprises, Google a décidé de lancer sa propre base de données, envoyant ses propres voitures sur les routes (et profitant de l’occasion pour lancer Google Street View).

      La toute grande difficulté des data, c’est qu’elles changent tout le temps. Les sentiers et les chemins se modifient. Des routes sont ouvertes. D’autres, fermées. Des constructions se font, des quartiers entiers apparaissent alors qu’une voie se retrouve à sens unique. Parcourir la campagne à vélo m’a appris que chaque jour peut être complètement différent. Des itinéraires deviennent soudainement impraticables pour cause de ronces, de fortes pluies ou de chutes d’arbres. D’autres apparaissent comme par magie. C’est un peu moins rapide pour les automobilistes, mais tentez de traverser l’Europe avec une carte d’une dizaine d’années et vous comprendrez votre douleur.

      En parallèle de ces fournisseurs commerciaux est apparu le projet OpenStreetMap que personne ne voulait prendre au sérieux dans l’industrie. On m’a plusieurs fois ri au nez lorsque j’ai suggéré que cette solution était l’avenir. Tout comme Universalis ne prenait pas Wikipédia au sérieux.

      Le résultat, nous le connaissons : OpenStreetMap est aujourd’hui la meilleure base de données cartographiques pour la plupart des cas d’usage courant. À tel point que les géants comme Waze n’hésitent pas à les repomper illégalement. Sebsauvage signale le cas d’un contributeur OSM qui a sciemment inventé un parc de toutes pièces. Ce parc s’est retrouvé sur Waze…

      Mais les applications utilisant OpenStreetMap doivent faire face à un gros défi  : soit demander à l’utilisateur de charger les cartes à l’avance et de les mettre à jour régulièrement, soit de les télécharger au fur et à mesure, ce qui rend l’utilisation peut pratique (comment calculer un itinéraire ou trouver une adresse dans une zone dont on n’a pas la carte  ?). Le projet OpenStreetMaps est en effet financé essentiellement par les dons et ne peut offrir une infrastructure de serveurs répondant immédiatement à chaque requête, chose que Google peut confortablement se permettre.
      Le mapmatching

      Une fois qu’on a la carte et la position, il suffit d’afficher la position sur la carte, non  ? Et bien ce n’est pas aussi simple. Tout d’abord parce que la planète est loin de correspondre à une surface plane. Il faut donc considérer la courbure de la terre et le relief. Mais, surtout, le GPS tout comme les données cartographiques peuvent avoir plusieurs mètres d’imprécision.

      Le mapmatching consiste à tenter de faire coïncider les deux informations : si un GPS se déplace à 120km/h sur une ligne parallèle située à quelques mètres de l’autoroute, il est probablement sur l’autoroute  ! Il faut donc corriger la position en fonction des données.

      En ville, des hauts bâtiments peuvent parfois refléter le signal GPS et donc allonger le temps de parcours de celui-ci. Le téléphone croira alors être plus loin du satellite que ce n’est réellement le cas. Dans ce genre de situation, le mapmatching vous mettra dans une rue parallèle. Cela vous est peut-être déjà arrivé et c’est assez perturbant.

      Une autre application du mapmatching, c’est de tenter de prédire la position future, par exemple dans un tunnel. La position GPS, de par son fonctionnement, introduit en effet une latence de quelques secondes. Dans une longue ligne droite, ce n’est pas dramatique. Mais quand il s’agit de savoir à quel embranchement d’un rond-point tourner, chaque seconde est importante.

      Le logiciel peut alors tenter de prédire, en fonction de votre vitesse, votre position réelle. Parfois, ça foire. Comme lorsqu’il vous dit que vous avez déjà dépassé l’embranchement que vous devez prendre alors que ce n’est pas le cas. Ou qu’il vous dit de tourner dans trente mètres alors que vous êtes déjà passé.
      La recherche

      On a la position sur la carte qui est, le plus souvent, notre point de départ. Il manque un truc important : le point d’arrivée. Et pour trouver le point d’arrivée, il faut que l’utilisateur l’indique.

      Les recherches géographiques sont très compliquées, car la manière dont nous écrivons les adresses n’a pas beaucoup de sens : on donne le nom de la rue avant de donner la ville avant de donner le pays  ! Dans les voitures, la solution a été de forcer les utilisateurs à entrer leurs adresses à l’envers : pays, ville, rue, numéro. C’est plus logique, mais nous sommes tellement habitués à l’inverse que c’est contre-intuitif.

      Le problème de la recherche dans une base de données est un problème très complexe. Avec les applications OpenStreetMap, la base de données est sur votre téléphone et votre recherche est calculée par le minuscule processeur de ce dernier.

      Ici, Google possède un avantage concurrentiel incommensurable. Ce n’est pas votre téléphone qui fait la recherche, mais bien les gigantesques serveurs de Google. Tapez "rue Machinchose" et la requête est immédiatement envoyée à Google (qui en profite pour prendre note dans un coin, histoire de pouvoir utiliser ces informations pour mieux vous cibler avec des publicités). Les ordinateurs de Google étant tellement rapide, ils peuvent même tenter d’être intelligent : il y’a 12 rue Machinchose dans tout le pays, mais une MachinChause, avec une orthographe différente, dans un rayon de 10km, on va donc lui proposer celle-là. Surtout que, tient, nous avons en mémoire qu’il s’est rendu 7 fois dans cette rue au cours des trois dernières années, même sans utiliser le GPS.

      Force est de constater que les applications libres qui font la recherche sur votre téléphone ne peuvent rivaliser en termes de rapidité et d’aisance. Pour les utiliser, il faut s’adapter, accepter de refaire la recherche avec des orthographes différentes et d’attendre les résultats.
      Le routing

      On a le départ, on a l’arrivée. Maintenant il s’agit de calculer la route, une opération appelée «  routing  ». Pour faire du routing, chaque tronçon de route va se voir attribuer différentes valeurs  : longueur, temps estimé pour le parcourir, mais aussi potentiellement le prix (routes payantes), la beauté (si on veut proposer un trajet plus agréable), le type de revêtement, etc.

      L’algorithme de routing va donc aligner tous les tronçons de route entre le départ et l’arrivée, traçant des centaines ou des milliers d’itinéraires possibles, calculant pour chaque itinéraire la valeur totale en additionnant les valeurs de chaque tronçon.

      Il va ensuite sélectionner l’itinéraire avec la meilleure valeur totale. Si on veut le plus rapide, c’est le temps total estimé le plus court. Si on veut la distance, c’est la distance la plus courte, etc.

      À mon époque, l’algorithme utilisé était le plus souvent de type «  Bidirectionnal weighted A-star  ». Cela signifie qu’on commence à la fois du départ et de l’arrivée, en explorant jusqu’au moment où les chemins se rencontrent et en abandonnant les chemins qui sont déjà de toute façon disqualifiés, car un plus court existe (oui, on peut aller de Bruxelles à Paris en passant par Amsterdam, mais ce n’est pas le plus efficace).

      Une fois encore, le problème est particulièrement complexe et votre téléphone va prendre un temps énorme à calculer l’itinéraire. Alors que les serveurs de Google vont le faire pour vous. Google Maps ne fait donc aucun calcul sur votre téléphone  : l’application se contente de demander aux serveurs Google de les faire à votre place. Ceux-ci centralisent les milliers d’itinéraires demandés par les utilisateurs et les réutilisent parfois sans tout recalculer. Quand on est un monopole, il n’y a pas de petits profits.
      Les données temps réels

      Mais si on veut le trajet le plus rapide en voiture, une évidence saute aux yeux : il faut éviter les embouteillages. Et les données concernant les embouteillages sont très difficiles à obtenir en temps réel.

      Sauf si vous êtes un monopole qui se permet d’espionner une immense majorité de la population en temps réel. Il vous suffit alors, pour chaque tronçon de route, de prendre la vitesse moyenne des téléphones qui sont actuellement sur ce tronçon.

      L’artiste Simon Weckert avait d’ailleurs illustré ce principe en promenant 99 smartphones connectés sur Google maps dans un chariot. Le résultat  ? Une rue déserte est devenue un embouteillage sur Google Maps.

      Là, force est de constater qu’il est difficile, voire impossible, de fournir ces données sans espionner massivement toute la population. À ce petit jeu, les alternatives libres ne pourront donc jamais égaler un monopole de surveillance comme celui de Google.

      Mais tout n’est pas noir, car, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les infos trafic ne nous permettent pas d’aller plus vite. Elles donnent une illusion d’optimalité qui empire le trafic sur les itinéraires alternatifs et, au final, le temps perdu reste identique. Le seul avantage est que la prévision du temps de trajet est grandement améliorée.

      Ce résultat résulte de ce que j’appelle le paradoxe de l’embouteillage. C’est un fait bien connu des scientifiques et ignoré à dessein des politiciens que le trafic automobile est contre-intuitif. Au plus la route est large et permet à de nombreux véhicules de passer, au plus les embouteillages seront importants et la circulation chaotique. Si votre politicien propose de rajouter une bande sur le périphérique pour fluidifier la circulation, changez de politicien  !

      L’explication de ce phénomène tient au fait que lorsqu’il y’a un embouteillage sur le périphérique, ce n’est pas le périphérique qui bouche. C’est qu’il y’a plus de voitures qui rentrent sur le périphérique que de voitures qui en sortent. Or, les sorties restent et resteront toujours limitées par la taille des rues dans les villes.

      En bref, un embouteillage est causé par le goulot d’étranglement, les parties les plus étroites qui sont, le plus souvent, les rues et ruelles des différentes destinations finales. Élargir le périphérique revient à élargir le large bout d’un entonnoir en espérant qu’il se vide plus vite. Et, de fait, cela rend les choses encore pires, car cela augmente le volume total de l’entonnoir, ce qui fait qu’il contient plus d’eau et mettra donc plus longtemps à se vider.
      99 smartphones dans un bac à roulette : c’est tout ce que nous sommes pour Google

      Les infotrafics et les itinéraires alternatifs proposés par Google Maps ne font pas autre chose que de rajouter une bande de trafic virtuelle (sous forme d’un itinéraire alternatif) et donc élargissent le haut de l’entonnoir. Les infos trafic restent utiles dans les cas particuliers où votre destination est complètement différente du reste de la circulation. Où si la congestion apparait brusquement, comme un accident : dans ce cas, vous pourriez avoir le bénéfice rare, mais enviable d’emprunter l’itinéraire de secours juste avant sa congestion.

      La plupart du temps, les infotrafics sont globalement contre-productifs par le simple fait que tout le monde les utilise. Elles seraient parfaites si vous étiez la seule personne à en bénéficier. Mais comme tout le monde les utilise, vous êtes également obligé de les utiliser. Tout le monde y perd.

      Leur impact premier est surtout psychologique : en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.
      Les logiciels

      Alors, se passer de Google Maps ? Comme nous l’avons vu, ce n’est pas évident. Le service Google Maps/Waze se base sur l’espionnage permanent et instantané de milliards d’utilisateurs, offrant une précision et une rapidité insurpassable. Quand on y pense, le coût de ce confort est particulièrement élevé. Et pourtant, Google Maps n’est pas la panacée.

      J’ai personnellement un faible pour Organic Maps, que je trouve bien meilleur que Google Maps pour tout à l’exception du trafic routier : les itinéraires à pieds, en vélo et même en voiture hors des grands axes sont bien plus intéressants. Certes, il nécessite de télécharger les cartes. Inconvénient, selon moi, mineur, car permettant une utilisation même sans connexion. La recherche est, par contre, souvent frustrante et lente.

      Mais le mieux est peut-être d’explorer les alternatives libres à Google Maps dans cet excellent article de Louis Derrac.

      Et puis, pourquoi ne pas lutter contre la privatisation du bien commun qu’est la cartographie en apprenant à contribuer à OpenStreetMap  ?

      https://ploum.net/2023-11-03-logiciels-de-navigation.html

  • #Google_Maps sans les boutons d’interface

    ce #bookmarklet peut être utile pour faire des captures d’écran par exemple
    javascript:document.querySelectorAll("#vasquette,#omnibox-container,.app-viewcard-strip,.noprint,#watermark").forEach(e=>e.parentNode.removeChild(e))

    #de_rien

  • Espace public : Google a les moyens de tout gâcher - par Vraiment Vraiment - Visionscarto
    https://visionscarto.net/espace-public-vs-google

    ❝Signe d’une urbanité souhaitable, favorable aux mixités en tous genres, à la découverte et à l’impromptu, flâner en ville requiert un subtil équilibre entre familiarité et étrangeté, entre sentiment de sécurité et frisson de l’inconnu. Le caractère propice à la flânerie d’une rue ne se décrète pas — pas plus par l’architecte que par le maire, l’urbaniste, le commerçant ou le promoteur. Il relève d’une alchimie complexe, dont les seules à pénétrer le secret pourraient être les entreprises capables d’acquérir et d’analyser de grands volumes de données, et au premier chef Google. Les collectivités locales ont-elles l’ambition et les moyens de résister à l’omnipotence cartographique de la firme de Mountain View ? Car celle-ci pourrait annihiler les efforts de revitalisation et de réappropriation de l’espace public par les collectivités locales.


    Bruxelles la Polycentrique // l’indétrônable axe historique de Saint Etienne // l’archipel parisien, les bouches de métros du nord est parisien // le vieux centre d’Alès vs. le nouveau centre commercial // La Charité-sur-Loire et ce qui reste de son commerce… Google choisit et montre ce qui mérite flânerie.

    #plan #ville #espaces_public #commerces #Google #urban_matter

  • The “Colonial Cartography” of Google Maps - Frontpage - e-flux conversations
    https://conversations.e-flux.com/t/the-colonial-cartography-of-google-maps/8810

    At Real Life, Apoorva Tadepalli examines the ways that maps, historically used by state power to claim and represent territory, have changed in the age of online mapping tools like Google Maps and Instagram geotags. “This social media form of mapping,” writes Tadepalli, “creates personality and imposes a reality onto spaces that are inherently consumerist, in the same way that authoritarian imposition, both state and corporate, once did for the same locations.” Here’s an excerpt:

    Maps have behaved throughout history as pieces of literature or devices of expression used to advance particular agendas. The image of a physical place, seen from above, gives a sense of wholeness, of truth. Maps have the power to give a physicality to places and things that do not exist, as with the maps of the Railroad and Death Valley: they made bad buys look solid and very real. The population of California at the turn of the century was less than two million, compared to the 40 million today; the development of the American West, a place that for most of the 19th century was not solid or real as far as most Americans could imagine or see, relied on maps that expressed aspirations, which included lies, in order to give Americans a picture of something that was being created, something that had to be willed into existence.

    Maps are productive rather than simply informative creatures; they start dialogues and create identities. Historically, they have been used by centralized bodies, disseminating information to individuals — whether companies selling products or governments selling the idea of statehood. The internet takes maps and mapping practices from central bodies to individuals, but through this they remain totally detached from the geographical areas they supposedly represent, and invaluable tools for institutions to exercise power over people.

    #cartographie #décolonisation #cartographie_décoloniale

  • Don’t be evil… until… – Christian Quest – Medium
    https://medium.com/@cq94/dont-be-evil-until-95f2e8dfaaad

    En 13 ans Google Maps sera passé de la gratuité totale, à la gratuité partielle et le 11 juin 2018 au très peu gratuit et très cher !

    Pour le détail des tarifs voir la suite sur https://medium.com/@cq94/tarifs-google-maps-pour-les-nuls-d47c1833c242

    Pour les aspects techniques des alternatives à Google Maps et ses outils de géocodage voir : https://switch2osm.org/fr
    Pour un comparatif fonctionnel et économique des offres alternatives : https://www.journaldunet.com/solutions/seo-referencement/1209643-11-alternatives-a-google-maps-leur-cout-leurs-avantages

    #google_maps #osm #géolocalisation #géocodage

  • #Qwant_Maps arrive pour concurrencer #Google_Maps

    Qwant présentait en 2017, lors du salon Vivatech à Paris, son projet Qwant Maps. Aujourd’hui, l’idée se concrétise et promet une navigation et des options avancées sans collecter de données sur l’utilisateur. Ainsi, la société française compte proposer une alternative au géant Google, y compris dans la navigation. C’est en juin dernier que Qwant dévoilait les premiers prototypes de Qwant Maps.

    https://www.qwant.com/maps

    https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/qwant-maps-arrive-pour-concurrencer-google-maps-n81309.html

    #qwant #google #GAFAM #OSM #cartographie

  • Favelas and the divided city: mapping silences and calculations in Rio de Janeiro’s journalistic cartography

    This article aims to challenge the widespread consensus that Rio de Janeiro is a divided city by deploying two concepts in critical cartography: cartographic silences and cartographic calculations. As a kind of unconquered territory, a terrae incognitae, favelas were silenced on many of Rio de Janerio’s maps over the last century. When these places began to be mapped, and converted to terrae cognitae, power relations often become even more apparent because of the intention to make it legible for purposes of intervention. By analyzing maps published in the mainstream Brazilian press throughout the last century, this article explores how national press often portrays Rio de Janeiro as a city divided between formal neighborhoods, where the state apparatus can ensure the rule of law, and favelas, where parallel politics enforce local forms of governance. In order to disseminate this image of the city, maps can play an important role, locating different urban zones and reinforcing old stereotypes. Despite many studies that focused on both material and embodied forms of state presence within favelas, maps can be an important source of information to understand persistant representations of favelas as excluded and divided places.


    https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/14649365.2013.872285
    #cartographie #pacification #Rio_de_Janeiro #Brésil #favélas #favelas #villes #urban_matter #divided_cities #cartographie_critique #silences_cartographiques #terra_incognita #invisibilité #invisibilisation #in/visibilité #bidonvilles #pouvoir #relations_de_pouvoir #médias #presse #journalisme #représentations #image #stéréotypes #google #google_maps
    ping @reka @fil

  • Bike Trip : 5000 km à vélo pour cartographier l’Amérique du Sud
    https://www.trekmag.com/news-bike-trip-5000-km-velo-cartographier-amerique-sud
    https://www.trekmag.com/media/news/2018/09/alban-vignette.jpg

    Alban Vivert est parti de Bogota début mai, pour une itinérance sur deux roues à travers la #Colombie, l’#Équateur et le #Pérou. Un périple musclé, avec 5 130 km et 95 000 mètres de dénivelé positif. Durant quatre mois, il sillonne les routes et les petits chemins, passe des cols à plus de 4 000 m d’altitude et pédale sous tous les temps. Accroché en permanence à son vélo, un GPS qui enregistre sa trace. Car au-delà du défi sportif, l’idée d’Alban était "d’apporter quelque chose au pays visité".
    L’utilisation du #vélo, véhicule passe partout, a permis de cartographier des routes inexistantes sur #Google_Maps et de nourrir une base de données de 110 000 photos des régions traversées, toutes géolocalisées et ajoutées le jour même sur #Mapillary ou #OpenStreetMap. « Au total, j’ai cartographié plus de 10 000 objets, du chemin de terre au café du coin en passant par les maisons ou les administrations », raconte le voyageur. [...]
    Dans chaque pays traversé, le projet #Nomad_Maps s’est appuyé sur les communautés « OpenStreet » locales. Des contributeurs à la cartographie collaborative qui ont géolocalisé leur maison, leur quartier ou lancé des projets. « Le but final, c’est ce qu’on appelle le ’carto empowerment’, c’est à dire se remettre à exister par l’information géographique. À Bogota, j’ai par exemple travaillé avec une association qui agissait dans un quartier délaissé. En le cartographiant de manière exhaustive, les habitants pouvaient ainsi montrer qu’ils existaient. Il rendaient ainsi leur quartier attractif au niveau touristique ou pour les investisseurs pour ne pas qu’il tombe en désuétude et dans l’oubli des politiques publiques », raconte Alban.

    #cartographie


  • Good new report on Googlemaps and mapping Israeli apartheid: “The report reveals new insights about how Google Maps’ mapping process in the occupied Palestinian territories serves the interests of the Israeli government and contradicts Google’s commitment to international human rights frameworks.” http://7amleh.org/2018/09/18/google-maps-endangering-palestinian-human-rights

  • Google vous géolocalise même lorsque vous lui dites de ne pas le faire (mais il y a une solution) - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2018/08/13/google-vous-geolocalise-meme-lorsque-vous-lui-dites-de-ne-pas-le-faire-ma

    D’après Associated Press, Google enregistre les déplacements de ses utilisateurs sans les en informer explicitement. En cause : un discret paramètre, activé par défaut et utilisé à des fins mercantiles.

    Google enregistre vos déplacements même lorsque vous lui dites de ne pas le faire. La révélation tient en une phrase, et elle risque d’accroître encore un peu la méfiance des utilisateurs envers les politiques de protection des données des géants de la Silicon Valley. D’après Associated Press, les différents services de Google conservent en effet les données de localisation de leurs utilisateurs, même lorsque ceux-ci l’en empêchent explicitement dans leurs paramètres. Et ce à la fois sur les smartphones iPhone et Android.

    Sur la majorité des applications qu’il détient, Google vous demande l’autorisation de vous géolocaliser : en ouvrant Google Maps, par exemple, un petit message vous conseille d’autoriser l’accès à votre emplacement pour mieux vous aider. Si vous l’acceptez, Google Maps stockera la chronologie de vos déplacements dans votre « historique des positions ». Mais la plateforme vous propose aussi de désactiver cette géolocalisation dès que vous le souhaitez. A la clé, selon Google : « Les lieux dans lesquels vous vous rendez ne sont plus répertoriés. »

    « Ce n’est pas vrai », affirme purement et simplement l’enquête d’Associated Press, corroborée par un groupe de chercheurs à l’université Princeton. D’après eux, même une fois l’« historique des positions » désactivé, les applications du service continuent de vous géolocaliser sans vous demander votre permission. Pour preuve : des recherches qui n’ont a priori rien à voir avec votre emplacement (AP cite comme exemple « Cookies au chocolat ») utilisent et enregistrent vos coordonnées géographiques exactes.

    Deux paramètres distincts

    Pour empêcher Google d’enregistrer ces informations, il faut en fait désactiver un autre paramètre, beaucoup moins facile à trouver et surtout activé par défaut : « Activité sur le Web et les applications ». Sauf qu’il faut d’abord le désactiver puis le réactiver pour qu’on comprenne le type d’informations qu’il recueille. Un message explique alors : « Le paramètre “Activité sur le Web et les applications” enregistre ce que vous faites sur les services, les applications et les sites Google, y compris vos recherches, vos interactions avec les partenaires Google et d’autres informations connexes telles que la position et la langue. »

    En clair, laisser activé « Activité sur le Web et les applications » et désactiver l’« Historique des positions » empêche uniquement Google d’ajouter vos déplacements à sa catégorie « Vos trajets », qui peut vous permettre de visualiser vos déplacements quotidiens. Mais cela ne l’empêche pas de collecter les données relatives à votre géolocalisation, qui sont alors stockées dans une autre section, appelée « Mon activité ».

    Intérêt mercantile

    Pourquoi une telle opacité ? Sans surprise, l’intérêt de Google est mercantile : l’entreprise indique clairement à AP que les lieux enregistrés dans « Mon activité » sont utilisés par… des publicités. En payant davantage Google, les annonceurs peuvent cibler des sites géographiques précis (par exemple, un rayon d’un kilomètre autour d’un point de repère) et ainsi atteindre un public plus restreint. En mai dernier, K. Shankari, chercheuse à l’Université de Berkeley, avait notamment expliqué dans un post de blog avoir remarqué que son téléphone l’avait incitée à noter un magasin Kohl dans lequel elle s’était rendue, alors qu’elle avait pourtant désactivé son « Historique des positions ». « Comment Google Maps a-t-il su où j’étais ? », s’interrogeait-elle alors. Elle a désormais sa réponse.

    La solution

    Alors, comment faire ? Pour consulter votre section « Mon activité », c’est par ici. Pour activer ou désactiver le paramètre « Historique des positions », rendez-vous ici. Enfin, pour activer ou désactiver le paramètre « Activité sur le Web et les applications » (activé par défaut), c’est ici qu’il faut cliquer.
    Pablo Maillé

    Moi j’ai trouvé une autre solution : pas de smartphone !

    #google #big_data #géoloalisation #android #google_maps #smartphone #tracking #confidentialité

  • #Google_Maps Says ‘the East Cut’ Is a Real Place. Locals Aren’t So Sure.

    For decades, the district south of downtown and alongside #San_Francisco Bay here was known as either #Rincon_Hill, #South_Beach or #South_of_Market. This spring, it was suddenly rebranded on Google Maps to a name few had heard: the #East_Cut.

    The peculiar moniker immediately spread digitally, from hotel sites to dating apps to Uber, which all use Google’s map data. The name soon spilled over into the physical world, too. Real-estate listings beckoned prospective tenants to the East Cut. And news organizations referred to the vicinity by that term.

    “It’s degrading to the reputation of our area,” said Tad Bogdan, who has lived in the neighborhood for 14 years. In a survey of 271 neighbors that he organized recently, he said, 90 percent disliked the name.

    The swift rebranding of the roughly 170-year-old district is just one example of how Google Maps has now become the primary arbiter of place names. With decisions made by a few Google cartographers, the identity of a city, town or neighborhood can be reshaped, illustrating the outsize influence that Silicon Valley increasingly has in the real world.

    The #Detroit neighborhood now regularly called #Fishkorn (pronounced FISH-korn), but previously known as #Fiskhorn (pronounced FISK-horn)? That was because of Google Maps. #Midtown_South_Central in #Manhattan? That was also given life by Google Maps.

    Yet how Google arrives at its names in maps is often mysterious. The company declined to detail how some place names came about, though some appear to have resulted from mistakes by researchers, rebrandings by real estate agents — or just outright fiction.

    In #Los_Angeles, Jeffrey Schneider, a longtime architect in the #Silver_Lake_area, said he recently began calling the hill he lived on #Silver_Lake_Heights in ads for his rental apartment downstairs, partly as a joke. Last year, Silver Lake Heights also appeared on Google Maps.

    “Now for every real-estate listing in this neighborhood, they refer to it,” he said. “You see a name like that on a map and you believe it.”

    Before the internet era, neighborhood names developed via word of mouth, newspaper articles and physical maps that were released periodically. But Google Maps, which debuted in 2005, is updated continuously and delivered to more than one billion people on their devices. Google also feeds map data to thousands of websites and apps, magnifying its influence.

    In May, more than 63 percent of people who accessed a map on a smartphone or tablet used Google Maps, versus 19.4 percent for the Chinese internet giant Alibaba’s maps and 5.5 percent for Apple Maps, according to comScore, which tracks web traffic.

    Google said it created its maps from third-party data, public sources, satellites and, often most important, users. People can submit changes, which are reviewed by Google employees. A Google spokeswoman declined further comment.

    Yet some submissions are ruled upon by people with little local knowledge of a place, such as contractors in India, said one former Google Maps employee, who declined to be named because he was not authorized to speak publicly. Other users with a history of accurate changes said their updates to maps take effect instantly.

    Many of Google’s decisions have far-reaching consequences, with the maps driving increased traffic to quiet neighborhoods and once almost provoking an international incident in 2010 after it misrepresented the boundary between Costa Rica and Nicaragua.

    The service has also disseminated place names that are just plain puzzling. In #New_York, #Vinegar_Hill_Heights, #Midtown_South_Central (now #NoMad), #BoCoCa (for the area between Boerum Hill, Cobble Hill and Carroll Gardens), and #Rambo (Right Around the Manhattan Bridge Overpass) have appeared on and off in Google Maps.

    Matthew Hyland, co-owner of New York’s Emily and Emmy Squared pizzerias, who polices Google Maps in his spare time, said he considered those all made-up names, some of which he deleted from the map. Other obscure neighborhood names gain traction because of Google’s endorsement, he said. Someone once told him they lived in Stuyvesant Heights, “and then I looked at Google Maps and it was there. And I was like, ‘What? No. Come on,’” he said.

    In Detroit, some residents have been baffled by Google’s map of their city, which is blanketed with neighborhood monikers like NW Goldberg, Fishkorn and the Eye. Those names have been on Google Maps since at least 2012.

    Timothy Boscarino, a Detroit city planner, traced Google’s use of those names to a map posted online around 2002 by a few locals. Google almost identically copied that map’s neighborhoods and boundaries, he said — down to its typos. One result was that Google transposed the k and h for the district known as Fiskhorn, making it Fishkorn.

    A former Detroit city planner, Arthur Mullen, said he created the 2002 map as a side project and was surprised his typos were now distributed widely. He said he used old books and his local knowledge to make the map, approximating boundaries at times and inserting names with tenuous connections to neighborhoods, hoping to draw feedback.

    “I shouldn’t be making a mistake and 20 years later people are having to live with it,” Mr. Mullen said.

    He admitted some of his names were questionable, such as the Eye, a 60-block patch next to a cemetery on Detroit’s outskirts. He said he thought he spotted the name in a document, but was unsure which one. “Do I have my research materials from doing this 18 years ago? No,” he said.

    Now, local real-estate listings, food-delivery sites and locksmith ads use Fishkorn and the Eye. Erik Belcarz, an optometrist from nearby Novi, Mich., named his new publishing start-up Fishkorn this year after seeing the name on Google Maps.

    “It rolls off the tongue,” he said.

    Detroit officials recently canvassed the community to make an official map of neighborhoods. That exercise fixed some errors, like Fiskhorn (though Fishkorn remains on Google Maps). But for many districts where residents were unsure of the history, authorities relied largely on Google. The Eye and others are now part of that official map.

    In San Francisco, the East Cut name originated from a neighborhood nonprofit group that residents voted to create in 2015 to clean and secure the area. The nonprofit paid $68,000 to a “brand experience design company” to rebrand the district.

    Andrew Robinson, executive director of the nonprofit, now called the East Cut Community Benefit District (and previously the Greater Rincon Hill Community Benefit District), said the group’s board rejected names like Grand Narrows and Central Hub. Instead they chose the East Cut, partly because it referenced an 1869 construction project to cut through nearby Rincon Hill. The nonprofit then paid for streetlight banners and outfitted street cleaners with East Cut apparel.

    But it wasn’t until Google Maps adopted the name this spring that it got attention — and mockery.

    “The East Cut sounds like a 17 dollar sandwich,” Menotti Minutillo, an Uber engineer who works on the neighborhood’s border, said on Twitter in May.

    Mr. Robinson said his team asked Google to add the East Cut to its maps. A Google spokeswoman said employees manually inserted the name after verifying it through public sources. The company’s San Francisco offices are in the neighborhood (as is The New York Times bureau), and one of the East Cut nonprofit’s board members is a Google employee.

    Google Maps has also validated other little-known San Francisco neighborhoods. Balboa Hollow, a roughly 50-block district north of Golden Gate Park, trumpets on its website that it is a distinct neighborhood. Its proof? Google Maps.

    “Don’t believe us?” its website asks. “Well, we’re on the internet; so we must be real.”

    https://www.nytimes.com/2018/08/02/technology/google-maps-neighborhood-names.html
    #toponymie

  • This cartographer’s deep dive into #Google_Maps is fascinating - The Verge

    https://www.theverge.com/2017/12/24/16801334/google-maps-justin-obeirne-cartographer-apple-waymo

    Most people who use Google Maps do so without much attention to detail. We just need the directions, the right subway route, or the name of that good sushi place. We don’t spend too much time pondering how Google got so good at mapping the world, and what decisions and choices were made along the way that have made it the go-to navigational tool of our time.

    Justin O’Beirne pays attention to these types of details. He’s a cartographer who helped contribute to Apple Maps. So we should trust him when he explains — in depth — about what makes Google Maps so superior to any other mapping service.

    #cartographie #internet

  • Google Maps is Different in Other Countries
    https://www.youtube.com/watch?v=q9ZMub2UrKU

    George Orwell? Nein, Ayn Rand war hier.
    http://www.klaus-meier.de/67

    „Bestandsdaten“ (die Lage von Straßen, Gebäuden, Parks. Schienenwegen usw.) „Verkehrsdaten“ (wer bewgt sich wie von wo nach wo), Personen- und Metadaten (wie ist das alles miteinander verbunden) sind heute die Grundlage für Macht über uns alle. Wer diese Daten kontrolliert, kontrolliert potentiell unsere Bewegungen, also unsere Freiheit dorthin zu gehen, wo wir es wünschen.

    Er kann aus den Metagdaten schlußfolgern, was wir tun und sagen. Wenn ich und viele andere, die sich im Netz zu gewerkschaftlichen Themen äußern, an einem Ort zusammentreffen, so ist das eine Demo/Streik/o.ä. . Wenn das Zusammentreffen draußen stattfindet, ist das eine Kundgebung, wenn es in Innenräumen passiert, und die Teilnehmerzahl nicht größer als X ist, ein Organisationstreffen. Gleichzeitig ergibt sich daraus, wer als Rädelsführer / Influencer markiert / getagt wird.

    Über diese Daten verfügen Google, Facebook, Twitter und in geringerem Maße Apple und Microsoft. Nicht zu vergessen sind spezialisierte Ortungsanbieter wie Foursquare und viele kleine Startups und ältere Unternehmen, die unsere Daten sammeln.

    Für gefährlich halte ich zur Zeit nur die Unternehmen, die sehr groß und direkt mit staatlichen Stellen verbunden sind, was auf alle US-Firmen und auf die aus China zutrifft.

    Das Besondere an diesem Video ist, dass es aufzeigt, wie Google von einem Beobachter zu einem Akteur auf zwischen- bzw. überstaatlicher Ebene wird.

    Die schmutzigen Fantasien einer Ayn Rand werden unter Führern und Staatsfeinden wie Peter Thiel, dem Facebook Investor der ersten Stunde, Jobs, Gates und ihren vielen weniger bekannten Mitverschwörern zu unseren Albtäumen. Wir sind uns ihrer nur nicht bewußt, es sei den wir lernen im Tagtraum die kommenden Auseinandersetzungen durchzukämpfen. Auch davon hängt ab, ob der dystopische Atlas in unsere Welt einbrechen kann. Es arbeiten genug Reiche und Mächtige, die sich als die neuen Übermenschen fühlen, an diesem Projekt.

    #cartographie #politique #google

    • Google Maps is Different in Other Countries
      By “Human Interests” / Tom Blatherwick / @tomblatherwick
      https://www.youtube.com/channel/UCaPRCWnFAzeI3_tr--Qw5qg
      https://www.patreon.com/humaninterests

      Text:

      In 2010 Nicaragua invaded Costa Rica When asked why they’d seized territory they claimed it belong to them on Google Maps.

      Who did Costa Rica turned to first? Nicaragua? The United Nations? No they went straight to Google because in the eyes of the world Google Maps has become the de facto world map.

      Despite having non legal authority over international borders Google has become the world’s most powerful player.

      Borders are a uniquely human concept and in most of the world the only tangible legitimacy they have is through maps. But the cost and resources required to make a map a staggering. Until recently countries were the only ones who could afford it. Cartography was a nationalized industry, which meant no map was without bias or influence.

      Historically if you wanted to seize territory from a less powerful nation, you just really redrew the map. When questioned by locals you showed them the map., ignored their claims of already living there and held up the only piece of real evidence that exists. This is basically how colonialism worked, but with more genocide.

      Probably the most extreme example is Africa. In 1884 10 per cent of Africa was under European control. Just 30 years later this has risen to 90 per cent. Land was negotiated from thousands of miles away and countries redrawn with little consideration for local or cultural boundaries, yet the map drawn then remains largely unchanged today.

      Most would argue that today’s map of African is correct. There is some objective truth to it. But 130 years ago it was nothing of the sort. Over time the existence of a map is self legitimizing. While countries were the sole map makers it was fine if two states disagreed over a border. Each produced their own map and their citizens would rarely have a chance to see any other version. But as the internet arrived nationalized mapping decreased and companies like Google started to fill the gap.

      An international company creating an international map for all? Not quite.

      Google still relies on the approval of nation states. It’s all too easy to censor a website. Google only has to annoy one government to lose a country’s worth of users. Any errors along the China-India border could lose them 1/3 of the world’s customers.

      The region of a one-child Pradesh borders India China Bhutan and Myanmar. Administrated as a state of India they keep a hundred thousand troops in the region but China also claims ownership calling it South Tibet. Each country has laws to stop map makers drawing the border in the others favor or even acknowledging the region is disputed. So Google creates three different maps.

      This is what two thirds of the world will see on Google Maps. The dotted line indicates disputed territory, but if you view the area from a Chinese domain it shows it belongs to China and as a part of India from an Indian domain. No mapmaker previously had the ability to do this.

      Historically you had to pick sides. The average Chinese or Indian citizen would be unaware of any dispute or at least there would have been until Google accidentally switched the borders in 2007. This caused outrage in both countries. Many in China were unaware that most of the world didn’t recognize China’s legitimacy over the region and members of the Indian Parliament accused Google of purposefully derailing an upcoming summit between the two nations.

      There are similar disputes all along the India China border. All are heavily militarized with regular standoffs backed by two of the largest armies in the world both with nuclear weapons.

      So just in case nobody noticed the first time around, Google managed to make the same mistake again in 2009. But the advantage of online maps is the speed they can be changed. A mistake of that magnitude 20 years ago would have taken years to correct instead of ours Google can react to political events quicker than any other map maker.

      When Russian troops arrived in Crimea in February 2014 it was less than a month until Google showed the territory as disputed. This was despite the United Nations asking nobody to recognize any alteration of the status of Crimea. Google Maps in Russia shows Crimea as Russian territory and Ukrainian were interviewed from Ukraine the father.

      The fact that Google is willing to ignore UN resolutions is a big deal. Countries do it all the time they protect their own interests and alliances above other nations, but Google is a company who now has the power and influence of a state. They’re big enough to survive any confrontation with the UN and probably see Russia as the worst enemy to make.

      The UN moves slowly. The United Nations regional cartographic conference only meets every three or four years. Google has to make border and naming decisions daily. Those decisions may not have any legal weight, but everyone uses Google Maps, so in reality they’re the most important.

      When South Sudan became an country in 2011 the vote didn’t specify the exact placement of the border leaving some towns and villages unsure whether they would be in Sudan or South Sudan. Each country naturally claimed ownership, but no official map would be made for a while It was left to Google to organize South Sudan community mapping events. They encouraged local people to create detailed maps of an area that was lackin any accurate data, and for a semi democratic process an almost precise border was decided.

      There are still contested areas today and not without their bloodshed, but Google did more to help local territorial disputes than then UN or any state.

      This isn’t the only example of Google using local input as the basis for their Maps. They publish a program called Google Map Maker, which allows anyone to make changes and suggestions. This is useful for new roads and public footpaths, but also helps Google decide what to call things. It’s strictly moderated and Google has the final say over the public version, but llike in Wikipedia things inevitably slip through the cracks. For obvious reasons you can’t edit the border of a country. There were hundreds of disputes in the world - imagine the chaos. So Google doesn’t get involved with most of them, but here and there throughout the world map it does change slightly based on where you’re stood.

      This may not necessarily be a bad thing. Historically the larger power would just stamp out the smaller one, but with Google Maps as the unofficial official adjudicator borders could remain disputed forever, both sides constantly pointing guns at the other but rarely firing.

      Is a long cold war better than an short hot one? That’s a philosophical question best left for the Commons, but for better or worse. Google is making edits all decisions on something most people view as an objective truth.

      No political map can ever be a hundred percent accurate in the scientific sense of the word. At best they can be an diplomatic compromise and at worse they can be a propaganda tool.

      Maps and especially Google Maps are amazing, but there should be treaty. Like any other media. They are subject to the motives and influences of the humans that made them.

  • Was der Kaupert nicht weiß - Görlitzer Tunnel
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Goerlitzer-Tunnel-10999-Berlin

    https://www.flickr.com/photos/artie_ha/4824163575

    Flickr

    Man muß schon schräg drauf sein, um diesen Eintrag im Kaupert zu suchen. Heute gönnen wir uns das. Der Kaupert weiß hier einmal zuviel, denn den Tunnel gibt es nicht mehr, er wurde bei der Entstehung des Görlitzer Parks zugeschüttet, verfüllt heißt das heute im Behördensprech.

    Warum interessiert uns ein Tunnel, den es nicht mehr gibt? Natürlich weil er die schönste Postleitzahl der Stadt hat :

    Görlitzer Tunnel, 10999 Berlin-Kreuzberg

    Wer diese Adresse als die seine angibt, weiß sich in einer Liga mit dem Dracula aus Bram Stokers Roman. Hier liegen begraben in unheiliger Erde Erinnerungen an Ausbeutung, Hetze, Pisse, Vergewaltigung, Bombennächte und Verfolgung durch Polizeien aus vier Staaten, in denen der verschwundene Tunnel lag. Wer hier sucht, findet das wirkliche Berlin, seine Arbeiterklasse, seine Eisenbahnmagnaten, verängstigte Familien, revoltierende Studenten, das Partyvolk der Siebziger bis Neunziger, und viele, viele trunkene Pinkelerinnerungen aus einhundert Jahren. Es riecht noch immer.

    Die ganz Findigen können mit etwas Anstrengung sogar the number of the beast in der Postleitzahl entdecken ;-)

    Postleitzahl 10999
    Ortsteil Kreuzberg
    ÖPNV —
    Straßenverlauf zwischen Wiener Straße und Görlitzer Straße
    Falk‑Stadtplan Planquadrat N 19
    Geschichte von Görlitzer Tunnel
    Ehemaliger Bezirk Kreuzberg
    Örtliche Zuständigkeiten für Görlitzer Tunnel
    Arbeitsagentur —
    Jobcenter Friedrichshain-Kreuzberg
    Amtsgericht —
    Grundbuchamt Tempelhof-Kreuzberg
    Familiengericht Tempelhof-Kreuzberg
    Finanzamt —
    Polizeiabschnitt A 53
    Verwaltungsbezirk Friedrichshain-Kreuzberg

    https://www.flickr.com/photos/36369155@N06/3447115016

    Flickr

    https://www.flickr.com/photos/itsbadassness/18640868633

    Flickr

    https://www.flickr.com/photos/henning_onken/504906999

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    https://www.flickr.com/photos/36369155@N06/3447115016

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    https://www.flickr.com/photos/martinlissmyr/7784391124

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    https://www.flickr.com/photos/martinlissmyr/7784401208

    Flickr

    Das freie #Openstreetmap kennt ihn auch, den Tunnel. Hier ist er richtig als ehemaliger bezeichnet.
    Way: ‪ehem. Görlitzer Tunnel‬ (‪55464120‬) | OpenStreetMap
    https://www.openstreetmap.org/way/55464120#map=19/52.49663/13.43773

    Aus Openstreetmap erfahren wir auch die exakte Lage des Tunnels, der von der Wiener Straße als Verlängerung der Liegnitzer zur Oppelner Straße an der Görlitzer Straße führte, ein Fußweg zum U-Bahnhof Schlesisches Tor für die unter unseren Groß- und Urgroßeltern, die sich den Fahrschein leisten konnten und nicht den gesamten Weg zur Arbeit zu Fuß zurücklegten.

    #Google_Maps macht es sich einfach, und leitet zum Görlitzer Park weiter, ohne weitere Hinweise oder Auskünfte. Schwach. Deshab werden wir auch nicht Local Guide, das ist etwas für Flachzangen im wahrsten Sinne des Wortes ;-)

    #Berlin #Kreuzberg #Geschichte #Architektur #Görlitzer_Park #Görlitzer_Straße #Wiener_Straße #10999 #Google

  • Google Maps Pulls Calorie-Counting Feature After Criticism - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/17/technology/google-maps-calories.html

    She was baffled to see a new feature: The iPhone app told her that walking instead of driving would burn 70 calories. While it was perhaps meant as an incentive to walk, those with eating disorders might instead fixate on the number, a dangerous mind-set that counselors try to minimize, she said.

    “We’ve gotten into this habit of thinking about our bodies and the foods we take in and how much activity we do as this mathematical equation, and it’s really not,” she said. “The more we have technology that promotes that view, the more people who may develop eating disorders might be triggered into that pathway.”

    On Monday night, Google pulled the feature, which it said was an experiment on its iOS app. The decision followed a wave of attention on social media; while some of the responses saw Google’s feature as promoting exercise, there were several complaints that it was dangerous or insulting.

    C’est aussi une question d’IHM sans discussion ouverte : l’idée est apparue bonne au développeur et à ses collègues... donc elle devrait être bonne pour tout le monde, n’est-ce pas ?

    “For some people, that’s not an issue at all,” she said. “But for people who are hyper-focused on numbers, that can feel very oppressive to see calorie counts everywhere when you’re trying to shift your relationship with food.”

    If Google wanted to promote walking, it could have framed it “in terms of strength and how it makes you feel,” Ms. Mysko said.

    Since Google knows how the weather is in your area, it could suggest walking on nice days, Dr. Zerwas said.

    #Google #IHM #Calories #Marche_à_pied #Google_maps

  • Dans les archives récentes de visionscarto (2012), il y a cette évocation de la difficile sinon impossible représentation cartographiques des frontières dans le secteur du Cachemire. C’est toujours d’actualité : rien n’est jamais vraiment simple en carto.

    Le Cachemire, un casse-tête cartographique
    http://visionscarto.net/cachemire-un-casse-tete-cartographique

    L’Inde est une grande démocratie, où la liberté de la presse est garantie par l’article 19 1 (a) de la Constitution. Mais quand le magazine anglais The Economist a publié, en mai 2011, un long article d’analyse sur les relations et les rivalités indo-pakistanaises et le conflit du Cachemire, la grande démocratie a quand même sorti les griffes pour expliquer que — même en démocratie — la presse ne peut pas faire « n’importe quoi ». Non pas à cause de l’article lui-même, mais en raison de son accompagnement cartographique — d’une facture très classique —, retraçant la géographie de ce conflit gelé depuis des décennies.

    #frontières #inde #pakistan #conflits #cachemire #murs