• Le Parc national de #Samaria (#Montagnes_Blanches, #Crète). Des gorges entre défi de la fréquentation et empilement de protections

    Cet article propose une analyse de la fréquentation touristique et des modalités de protection du #parc_national des Montagnes Blanches (ou de Samaria) en Crète (#Grèce). Situé au sud-ouest de l’île, occupant 48 km², cet espace protégé créé en 1962 connaît une grande notoriété en raison de ses #gorges difficiles d’accès et marquées par un resserrement au niveau des « Portes de fer ». Dans un contexte de difficultés socio-économiques en Grèce, mais aussi de problèmes chroniques de gestion de l’environnement dans ce pays, l’article pose la question de l’efficacité de la #gouvernance d’un #espace_protégé parcouru par 210 000 visiteurs en moyenne par an. Cette gestion s’appuie sur des financements et des dispositifs de protection empilés nationaux et européens conduisant à une « surprotection » dont les effets environnementaux semblent peu probants et qui s’apparente davantage à une #labellisation.


    http://mediterranee.revues.org/7275
    #tourisme
    signalé par @ville_en

  • Le vieux mal européen et la tentation de l’#extrême-droite | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/08/26/le-vieux-mal-europeen-et-la-tentation-de-lextreme-droite

    Continuer à plaider la cause de l’Europe, envers et contre tout, devient périlleux pour ceux qui s’y risquent. En particulier au vu des derniers événements en Grèce. Cependant, le problème n’est pas nouveau. Il a juste changé de forme, en l’occurrence de représentation politique. Le fond est sensiblement le même depuis des siècles. Au-delà des apparences trompeuses et des devises glorieuses, le continent européen n’a jamais vraiment cessé de maltraiter son prolétariat et les autres régions du monde, depuis les tyrannies féodales, coloniales, industrielles, bourgeoises et guerrières. Certes, il y a eu quelques améliorations, comme celles apportées par le programme du CNR, mais elles ont, par la suite, été rognées et, surtout, elles n’ont pas profondément modifié la relation de l’Europe aux autres régions du monde. Du mur des fédérés aux fils de la Toussaint et de Germinal à la place Syntagma, la #gouvernance est restée la même : celle d’une #bourgeoisie hautaine qui n’hésite pas à employer la force quand elle le juge utile. L’attitude des dirigeants européens dans l’affaire grecque n’est en rien différente ou nouvelle. Seul le centre de décision s’est regroupé.

    • On mythifie le « programme du CNR » depuis des années. C’est du bullshit, une inversion complète des raisons dont la droite qui le dénonce et (avec la gauche) le combat en pratique (pendant qu’une partie de la gauche déplore, indignée, sa fin) sait, elle, que ce « programme » n’aurait jamais existé sans qu’une partie du peuple soit en arme et pas prêt à renoncer.

      Roosevelt, Friot, sortez de ce corps !

    • Or, le souverainisme populaire semble difficilement pouvoir échapper au cadre de l’Etat-nation, qu’il s’agisse de l’URSS et de la Russie, pour Jacques Sapir, ou de la France et de la Grèce, pour Frédéric Lordon, et de tout ce qui en découle : l’illusion démocratique, notamment sous sa forme électorale. Car, sous la défense des différents types de souverainisme gisent l’idée et l’illusion que la démocratie, les élections, en particulier, peuvent changer de façon sensible la donne des citoyens européens.

      Quand l’auteur parle de « l’illusion démocratique », fait-il un simple constat (genre, il n’y a plus d’autre choix) ou est-ce qu’il dénonce « politiquement » cet état de fait ?
      Quant à sa conception du souverainisme elle est très « euro-centrée ». Le mec semble avoir des œillères taillées à la mesure de son allégeance aux traités européens.

    • On ne peut pas définir, en effet, ce qui constitue l’espace de la souveraineté indépendamment des luttes qui permettent aux acteurs sociaux de dégager un espace de liberté. La souveraineté du peuple s’exprime lors de grèves et de manifestations, qui visent à améliorer les conditions de vie, et ces mouvements sociaux peuvent aussi bien se dérouler dans un cadre local (entreprise, municipalité), que national (secteur public et nationalisé) ou international (multinationales). Le cadre national n’est que l’un des espaces d’expression de la souveraineté populaire et, comme le montrent les expériences menées par Podemos à Madrid et à Barcelone, la souveraineté peut prendre la forme d’une « autonomie populaire » dans le cadre de laquelle les citoyens prennent en main leurs propres affaires au niveau local. Il en va de même pour les SEL (systèmes d’échanges locaux) et autres « comités de quartiers », qui voient le jour un peu partout.

      Rabattre la souveraineté populaire sur le cadre de l’Etat-nation conduit donc à fétichiser celui-ci comme forme d’expression privilégiée du politique. Dans une optique de gauche, marxiste, le schéma national n’a jamais constitué l’échelon pertinent d’analyse puisque ce sont les rapports sociaux de production qui formaient l’armature de la problématique et de l’organisation des luttes. L’émergence de la thématique souverainiste chez des penseurs de gauche, que ces derniers soient dévoyés ou non, ne traduit, au fond, que la dilution des rapports de production capitalistes [euh ben là, je souscris pas, ce serait avoir une vision figée du capitalisme, comme tout un pan du marxisme, ou adhérer à l’idée faible d’un post-capitalismen, ndc] sous l’effet du chômage et du précariat et l’exposition corrélative des travailleurs et des citoyens aux différentes formes de nationalisme qui fleurissent à l’(extrême) droite et à l’extrême gauche.

    • Les gens qui sont vraiment dans la lutte (comme C.Lapavitsas, l’économiste d’Unité Populaire en Grèce, S.Wagenknecht, porte-parole du groupe Die Linke au Bundestag en Allemagne, ou F.Lordon qu’on voit souvent à des actions et manifs de par ici) et qui sont favorables à la sortie de l’euro ne disent aucune des âneries que leur fait dire Amselle, dont l’article est d’une grande mauvaise foi.

      Cf, entre autres, http://seenthis.net/messages/400867 ou http://www.dailymotion.com/video/x15ac99_frederic-lordon-revenir-aux-monnaies-nationales-pour-refaire-un

    • Mais oui, @cie813 Amsellem est de mauvaise foi (oui, c’est de leuropéeisme à la Ration), pas tant pour les raison que tu dis que pour sa manière d’utiliser comme alibi gratis des « comités de quartier » comme preuve de la possibilité dune souveraineté populaire international et locale. Et alors, ça rend l’étatisme social démocrate de Lordon plus recevable ? Il le dit dans son bobino mediapart, « la souveraineté populaire est ce qui ajoute à la souveraineté nationale des dirigeants », c’est en gros la position implicite du NPA à sa naissance. Oui, il reste des gens pour essayer de revenir occuper cette place vide de la sociale démocratie, pour postuler un lien entre force de l’état et des couches sociales ouvrières, salariés ou populaires. C’est citer encore toute critique de l’état comme acteur constitutif, et non pas conjoncturel, d’une souveraineté du marché, dune fabrication perpétuelle de la concurrence (qui n’a bien sur rien de non faussée), Le souverainisme prêt à toutes les ralliement d’un Sapir est-il plus justifié du fait du centrisme de Amsellem ? Là où Amsellem se fout du monde c’est que si une telle réalité d’auto-organisation et de luttes conflictuelle existait, Siriza aurait peut-être été contraint de moins délirer sur le plan politique.

      Un groupe restreint de 6 à 10 personnes a depuis la victoire de Siriza dirigé la Grèce en se coupant non seulement de leur parti (ce qui se comprends vu les dogmatismes travaillistes, le mécanisme, l’avant gardisme dont ils sont pour l’essentiel issus), mais aussi de leur gouvernement pour former un directoire central tout à fait à l’image de ce que sont les niveaux interétatiques qui dirigent l’Europe ? Quant au rapport à la population, ni Castro, ni Chavez, et moins encore Sous commandant Marcos, non commandant tout cours, et se croire autorisé à commander sans obéir à rien. Au mieux un vote pour essayer de redonner de la légitimité populaire (façon référendum européen en France, ou primaires socialistes, pr prendre deux exemples opposés mais complémentaires du genre de mauvaise magie de ces démocraties) quitte à n’en tenir ensuite aucun compte lorsque le résultat pose des exigences.

      La question était pas et n’est pas de décider à la place de l’Europe de la punition d’une sortie de l’euro. Faire de la politique c’est transformer les questions rappelait Badiou (ça ne vaut pas accord que de le citer).

      Oui, la Grèce pourrait, comme le Danemark, cesser d’intégrer l’euro. Mais contrairement à ce que dit Lapavitsas (et tant d’autres) je ne suis pas du tout convaincu par les arguments « marxistes » qui mettent... l’économie au poste de commande, même si l’impéritie politique de Siriza est patente. Il y’a précisément des questions d’inventivité politique qui sont en jeu pour tous dans l’expérience grecque. Et ça commence par des clivages, pas l’entretien de l’unité nationale. Ce qui est en défaut c’est la politisation collective, massive, seule garantie éventuelle. On connait bien ça ici aussi, rien d’évident.

      Là-bas, cela supposait d’agir de façon dynamique sur des facteurs forts différents. Toute l’énergie a été canalisée sur le théâtre diplomatique européen. Rien en Grèce même, si ce n’est surfer sur des victoires électorales, sans agir sur un plan concret, local et international (et malgré ce goût de la caution électorale, on a vu ce que le mandat du OXI est devenu pour eux).
      Désenclaver la Grèce de l’euro, c’était la désenclaver du directoire européen, pas seulement y jouer un face à face où les Grecs comme (une partie des) autres européens se sont trouvés relégués en position de spectateurs (pas émancipés pour le coup : retour de la délégation des effets de tribune, et donc de l’impuissance de ces « masses » dont seule la crainte aurait pu guider l’eurocratie). Quand l’absurde Zizek, ce ressortissant du socialisme réel, dit alliance internationale sans tomber dans les rets de l’empire russe (en évoquant les trop lointains pays d’Amérique du Sud), ce n’est pas totalement dépourvu de sens ; qu’est-ce qui a été fait sur le paon international du côté des états (à part solliciter la bienveillance française...), et en terme de mobilisation internationale pour prendre à revers les états d’Europe ? Ici on sait (que ce soit dit explicitement ou pas importe peu, je prends le pari que tout mouvement réel qui surgirait ici sera, dans la parole du grand nombre, bien au delà des discours actuels, les miens y compris) que - quoi qu’en disent gaucho et syndicalistes de métiers- l’état Keyneysien reviendra pas, on sait qu’on est dans le régime de la dette matérielle ou morale, autrement que les Grecs et qu’une libération est à trouver, pas à sortir d’un chapeau gouvernemental ou partidaire ; quand Badiou dit « courage politique », ça peut passer pour trop altier et général mais cela doit s’entendre aussi sur le plan « intérieur ». En Grèce qu’a fait de sa victoire Syriza ? quechi en termes concrets. On a joué l’unité nationale, en surestimant le caractère néo colonial de la domination qui s’exerce là-bas. Celle-ci repose comme ici sur des larges couches de bénéficiaires locaux et/ou off shore.
      Le courage était de s’attaquer aux dominants qui ont joui de « l’état débiteur » (Streek) et de le faire (sur le plan foncier, pénal et fiscal, mais pas seulement) en s’orientant vers une capacité d’autosuffisance agricole, car un tel axe était sans doute l’une des seules manière de s’armer contre le chantage de la punition du grexit. Une gamme énorme d’initiatives auraient pu être prises, loin de ’autarcie à l’albanaise ou de la reconstruction post coloniale à l’algérienne pour envisager un autre développement, et avec lui un déssèrement de la contrainte monétaire ; c’est aux grecs et à qui coopérerait avec eux de le dire. Mais rien qu’en collectivisant la vente de l’huile d’olive (une prod que l’europe a subventionné jusqu’à en transformer les surplus en huile pour moteur..., énième exemple d’antiproduction capitaliste) et de fêta et en faisant des produits « antilibéraux » vendus à travers le monde, en restructurant le tourisme à coup de « couchsurfing » et d’autres modalités, il y’a fait de quoi imaginer plein de manière de requalifier la trop spectaculaire « politique du haut » et la trop embryonnaire misérable « politique du bas ».

      Sur ce plan politique toujours, la Grèce, elle hériterait de quelles forces si tout était pas tourné vers la grande méchante europe ? Schématiquement ça s’organise selon trois axes, dont les contradictions pourraient être motrices plutôt que d’être vues comme des obstacles. Les forces (plus ou moins) défaites mais réactivables à nouveaux frais du « mouvement des places » (démocratie de base, formulation d’autres problèmes publics par le grand nombre, comment peut-on se priver d’essayer une reprise d’un tel processus dans la situation actuelle ? ), celle de l’insurrection (attaquer le pouvoir, non sans retenue, en limitant sans cesse le niveau de violence exercée, pour ce que j’en ai vu, et sans avoir pour autant touché à celui de l’église, bref, là aussi avancées et clarifications restent possibles), celle de la constitution d’expériences locales de satisfaction des besoins (accueil et défense des réfugiés, soins, agriculture, etc) ou de refus des "solutions capitalistes (mines d’or, privatisation). Entre ces réalités et Siriza, rien, ou les urnes (l’isolement, quitte à ce qu’il soit renversé inopinément en un surgissement de la jeunesse et des prolos comme lors du dernier référendum).

      Qui peut croire que ces cadres gauchistes et ces staliniens ont oublié l’histoire de l’Europe et des alternatives institutionnelles aux prises avec le « mur de l’argent ».

      J’arrête là, encore une fois l’étatisme ne peut mener qu’à l’échec ou la restauration d’un capitaliste collectif. Surtout si on veut rien faire du fait que ce sont des états et plus tel ou tel état isolé qui exerce une forme nouvelle de souveraineté (antipopulaire et anti démocratique bien sûr).

      Quant à Lordon, passer de l’école de la régulation à une (sa...) lecture de Spinoza ou découvrir la constitution de 1793 ("est citoyen qui a mérité de l’humanité"), c’est parfait. Mais comme chez Streeker, ce qui revient en coulisses, c’est le modèle « eurocommuniste » italien des 70’, encore et toujours une pensée d’état, une pensée gestionnaire, un (impossible) capitalisme sans folie. Et pas la passion communiste.

      (J’ai bien aimé son lapsus sur Simondon. Il lui fait dire « transindividualisme » là ou Simondon a conceptualisé le transindividuel qui permet précisément de critiquer la notion d’individu en mettant l’accent sur les processus d’individuation...
      Simondon, Individu et collectivité. Pour une philosophie du transindividuel , de Muriel Combes, en accès libre ici http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4433.)

  • Les États-Unis garderont la main sur l’Icann encore une année de plus
    http://www.zdnet.fr/actualites/les-tats-unis-garderont-la-main-sur-l-icann-encore-une-annee-de-plus-39823658.

    L’organisation, chargée d’attribuer les noms de domaines et de superviser leur commercialisation, est en quête d’indépendance depuis de nombreuses années, mais reste pour l’instant directement sous la tutelle du gouvernement américain.

    Fari Chehadé, dirigeant de l’Icann, s’était exprimé par le passé sur cette question et espérait que l’Icann pourrait prendre son indépendance pour 2015. Mais dans un message posté sur le site officiel du ministère américain du Commerce, Lawrence E Striking annonce qu’il faudra bien attendre 2016 pour que le contrat liant l’Icann au gouvernement américain prenne fin. Le secrétaire adjoint précise également qu’une éventuelle reconduction de ce contrat sera possible pour trois années supplémentaires si cela s’avère nécessaire.

    #Gouvernance_d'Internet #ICANN #Internet #Internet_Corporation_for_Assigned_Names_and_Numbers #Nom_de_domaine #Politique #États-Unis

    • partout les nobles commencent à insinuer qu’il n’y a pas de probleme de migrations ( justifiées ou non ) mais que le probleme vient que les territoires de migration sont habités : rien moins qu’une invitation au génocide de basse intensité

    • Pourquoi penser l’ouverture des frontières

      1Au XIXe siècle, il était plus facile de traverser l’Atlantique qu’il ne l’est aujourd’hui de traverser la Méditerranée. Si la traversée prenait davantage de temps, le prix du voyage et le nombre de migrants n’avaient rien de comparable avec l’actuelle traversée de la Méditerranée. En 1903 par exemple, plus de 12 000 migrants pouvaient arriver en une seule journée dans le seul port d’Ellis Island1. Les migrants européens s’entassaient par milliers dans l’entrepont des bateaux payant l’équivalent de 175 à 275 dollars pour une traversée pénible de 8 à 14 jours. On estime à plus de 55 millions le nombre de migrants européens qui ont ainsi traversé l’Atlantique entre 1840 et 1914 (Hatton et Williamson, 1998 ; Ferenczi et Willcox, 1929). À ceux-ci, il faut ajouter quelque 100 millions de migrants vers le sud et le nord de l’Asie (McKeown, 2004). Un siècle plus tard, avec 100 millions de migrants de plus pour une population mondiale trois fois plus élevée, les migrations sont vues comme un problème nécessitant de nouvelles régulations en dépit de la fermeture drastique des frontières.

      http://ethiquepublique.revues.org/1727

    • Résidence permanente et liberté de circulation : deux irréconciliables ?

      Dans le cadre d’une ouverture des frontières à l’échelle internationale, la question de la résidence à prévoir au sens légal est d’une importance cruciale. En effet, le statut juridique est devenu un incontournable dans les discussions sur la liberté de circulation, avec le système migratoire que nous connaissons aujourd’hui, gouverné par un contrôle strict et stratifié selon le type de migrant. Le présent article vise à examiner les manifestations contemporaines de ce contrôle et à formuler des pistes de solution sur le type de droit de résidence à prévoir advenant une ouverture des frontières. Nous explorerons tout d’abord les fondements de la liberté de circulation et des protections juridiques pour les migrants, pour ensuite passer en revue le traitement des résidents non citoyens dans l’expérience canadienne et américaine, dans celle de l’Union européenne et dans le cadre des phénomènes de migrations Sud-Sud afin de faire un compte-rendu pour résoudre la question portée en titre. En conclusion, une synthèse des observations sera effectuée pour tenter de réconcilier la notion de résidence avec le droit à la libre circulation.

      http://ethiquepublique.revues.org/1747

    • Liberté de circulation et #gouvernance mondiale des migrations

      Les politiques migratoires ont connu, depuis environ deux décennies, un processus d’internationalisation, qui les voit être débattues dans des structures intergouvernementales (Organisation des Nations Unies et organisations internationales notamment) et devenir ainsi un enjeu de ce que ces institutions qualifient souvent de « gouvernance mondiale ». Ces débats se caractérisent par une tonalité pro-immigration (pour des raisons démographiques et économiques), ainsi que par l’ambition de refonder les politiques migratoires sur la base de principes universels (comme le développement ou les droits de l’homme). La liberté de circulation n’y apparaît cependant pas, et n’est même pas reconnue comme un scénario digne d’être mentionné. Cet article émet l’hypothèse que, s’il existe des raisons politiques évidentes qui empêchent des organisations intergouvernementales de remettre en cause la souveraineté des États, cette omission relève également de deux biais qui caractérisent les débats internationaux sur les migrations. Un biais utilitariste d’abord, qui n’aborde pas la mobilité comme un droit mais comme une stratégie (de réduction de la pauvreté dans les pays de départ, et de croissance dans les pays de destination). Un biais sédentariste ensuite, qui célèbre et encourage la mobilité, mais sans remettre en cause le lien entre les migrants et leur pays d’origine. Dans les deux cas, la possibilité du choix de migrer comme une décision autonome relevant de la liberté de circuler n’est pas prise en compte. Il s’ensuit que la mobilité reste un objet de contrôle, qui doit être normativement discipliné et encadré.

      http://ethiquepublique.revues.org/1749

    • La liberté de circulation et d’installation des personnes : des droits à respecter, une perspective crédible pour un monde marqué par la #mobilité

      Face aux impasses des politiques migratoires et à leurs conséquences humaines dramatiques, l’urgence s’impose d’une nouvelle approche des migrations fondée sur une prise en compte de la réalité de la mobilité et de ses causes. Une telle approche se distingue par son appui sur le droit et le respect des droits. Elle se nourrit et s’articule sur les valeurs de liberté, de justice et de fraternité. Elle suppose la fondation d’une nouvelle gouvernance mondiale des migrations, dégagée de la myopie étatique, des idéologies du rejet de l’autre, instruite des erreurs et des excès du néo-libéralisme, visant à s’affranchir des phénomènes de domination comme des privilèges. La liberté de circulation et d’installation des personnes, droit reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, doit servir d’horizon à la conception et à la mise en œuvre de politiques migratoires à l’échelle mondiale.

      http://ethiquepublique.revues.org/1750

    • Le paradigme de la mobilité propose-t-il une perspective adéquate de l’immigration internationale ?

      Dans l’opinion publique, la mondialisation a ouvert les vannes de l’immigration internationale, les migrants circulant désormais aussi facilement que les capitaux et les marchandises. En phase avec cette représentation relevant du sens commun, le domaine de la migration internationale tend à subir l’influence des théories de la mobilité qui jouissent d’un véritable effet de mode. Cette pensée emprunte à des courants d’idées privilégiant l’effacement des frontières. Le concept de « mobilité » repose sur deux visions contradictoires. La première suppose que les populations se déplacent à travers les frontières pour vendre et négocier leurs « capital social » (éducation, formation professionnelle, expérience de travail), là où les avantages économiques et sociaux sont les plus grands. La seconde considère que les obstacles à la mobilité sont la cause de nouvelles inégalités et de nouvelles hiérarchies dans le système mondial. Critiques de ces visions, certains spécialistes de l’immigration internationale estiment que les facteurs historico-structurels à l’œuvre dans les pays d’émigration et d’immigration ont une plus grande pertinence explicative que le recours à la question de la circulation.

      http://ethiquepublique.revues.org/1751

    • Migrants: voici dix raisons d’ouvrir les frontières

      Une opinion de François Gemenne, politologue, chercheur et enseignant à l’Ulg (CEDEM) et à Sciences Po (Paris) et Michel Agier, Anthropologue, directeur de recherches à l’Institut de Recherche pour le Développement et directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS).

      http://www.lalibre.be/debats/opinions/migrants-voici-dix-raisons-d-ouvrir-les-frontieres-55d6040335708aa4379f81c9

    • Alleviating Global Poverty: Labor Mobility, Direct Assistance, and Economic Growth - Working Paper 479

      Decades of programmatic experimentation by development NGOs combined with the latest empirical techniques for estimating program impact have shown that a well-designed, well-implemented, multi-faceted intervention can in fact have an apparently sustained impact on the incomes of the poor (Banerjee et al 2015). The magnitude of the income gains of the “best you can do” via direct interventions to raise the income of the poor in situ is about 40 times smaller than the income gain from allowing people from those same poor countries to work in a high productivity country like the USA. Simply allowing more labor mobility holds vastly more promise for reducing poverty than anything else on the development agenda. That said, the magnitude of the gains from large growth accelerations (and losses from large decelerations) are also many-fold larger than the potential gains from directed individual interventions and the poverty reduction gains from large, extended periods of rapid growth are larger than from targeted interventions and also hold promise (and have delivered) for reducing global poverty.

      https://www.cgdev.org/publication/alleviating-global-poverty-labor-mobility-direct-assistance-and-economic-grow
      #rapport

  • Commons Governance and Law with Primavera De Filippi
    http://commonstransition.org/commons-centric-law-and-governance-with-primavera-de-filippi

    Primavera De Filippi is a researcher at the CERSA / CNRS / Université Paris II. She is currently a research fellow at the Berkman Center for Internet & Society at Harvard, where she is investigating the concept of “governance by design” as it relates to online distributed architectures.

    #Architecture_distribuée #Blockchain #Design #Décentralisation_(Internet) #Gouvernance #Numérique #P2P #Pair_à_pair #Politique #Primavera_De_Filippi

  • Penser l’ouverture des frontières

    Penser la #liberté_de_circulation à l’échelle mondiale : quelles difficultés conceptuelles ?

    http://ethiquepublique.revues.org/1590

    #ouverture_des_frontières #libre_circulation #migration #mobilité

    Sommaire :

    Magali Bessone
    Le vocabulaire de l’hospitalité est-il républicain ? [Texte intégral]
    Alessandra Sciurba et Filippo Furri
    Au-delà de la frontière : la #Charte_de_Lampedusa, un exemple de réécriture des droits contre la logique de l’#enfermement [Texte intégral]
    Isabelle Sauriol
    Résidence permanente et liberté de circulation : deux irréconciliables ? [Texte intégral]
    Louis Lourme
    L’usage des frontières d’un point de vue cosmopolitique [Texte intégral]
    Antoine Pécoud
    Liberté de circulation et #gouvernance mondiale des migrations [Texte intégral]
    Jean Rousseau
    La liberté de circulation et d’installation des personnes : des droits à respecter, une perspective crédible pour un monde marqué par la mobilité [Texte intégral]
    Micheline Labelle
    Le paradigme de la mobilité propose-t-il une perspective adéquate de l’immigration internationale ? [Texte intégral]

    Réalités régionales

    Christian-Yann Messe Mbega
    Les #régions_transfrontalières : un exemple d’intégration sociospatiale de la population en Afrique centrale ? [Texte intégral]
    Caroline Caplan
    L’ouverture des frontières à l’épreuve de la résistance : l’exemple du #MERCOSUR [Texte intégral]
    Mathilde Unger
    La défense égalitarienne de la liberté de circulation à l’épreuve du cas européen [Texte intégral]

  • De la territorialisation des controverses : métropolisation, déterritorialisation et (re)territorialisation à Beyrouth (Jihad Farah et Jacques Teller, 2015, Métropoles)
    http://metropoles.revues.org/5098

    Cet article aborde les modalités de déterritorialisation et de reterritorialisation des villes vivant un processus de métropolisation. Dans ces villes, l’évolution des différents espaces de la ville est moins en rapport avec des logiques de centralité liant la ville à son arrière-pays. Elle plus affectée par la compétition entre différentes centralités inscrites dans des réseaux locaux et internationaux d’acteurs et de lieux, menant à la déterritorialisation de la ville. Cette évolution constitue un défi politique considérable, tant pour les citadins que pour les institutions en charge de la régulation urbaine. Les principales réponses à ce défi cherchent à ramener de la cohérence par des efforts de reterritorialisation de l’urbain. Cette reterritorialisation s’appuie sur des stratégies de gouvernance territoriale qui peuvent se déployer sur trois échelles différentes : métropolitaine, régionale ou locale. En se fondant sur l’exemple de Beyrouth, cet article souligne le fait que, bien que de natures très différentes, voire opposées, ces trois formes de gouvernance peuvent opérer simultanément dans un même contexte urbain. L’article avance aussi l’idée qu’une focalisation sur le développement des controverses en lien avec l’organisation et l’usage de l’espace urbain, notamment les grands projets urbains, peut servir de grille pour saisir l’articulation, la tension et le développement mutuel de ces gouvernances. Les controverses poussent les acteurs à se positionner les uns par rapport aux autres, construire ou redéfinir des réseaux d’action, porter des projets de transformation urbaine, soit autant de modalités de reterritorialisation de la ville.

    #Beyrouth #Géographie #Liban #Géographie_Urbaine #Revue_Métropoles #Gouvernance_Territoriale #Solidere #Métropolisation

  • http://en.mehrnews.com/news/107869/China-to-help-Iran-complete-National-Internet

    « [Iran’s Minister of Communications and Information Technology Mahmoud Vaezi] who is currently in China at the head of a high-ranking delegation, attended a meeting on Friday with his Chinese counterpart Miao Wei [...] The two sides also highlighted the cooperation to develop and complete Iran’s National Information Network (National Internet) which is considered as a necessity in both countries, and to facilitate and expedite access of citizens to a safe and reliable network. »

    De peur d’être espionné par les USA, l’Iran confie son Internet à la Chine. Comment on dit Charybde et Scylla en persan ?

    #Internet #sécurité_réseau #gouvernance_Internet #espionnage #surveillance #Iran #Chine

  • Une nouvelle #revue sur les #migrations (avec des textes qui peuvent être soumis en beaucoup de langues, mais pour cette première édition c’est surtout l’allemand qui domine —> pour en savoir plus sur la revue : http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/01.editorial.html) :
    #Mouvements

    Les articles de ce premier numéro (sommaire ici : http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime) :

    Editorial : Europäisches Grenzregime
    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/02.einleitung.html

    Back to the future :

    Abstract: This article discusses the current and on-going crisis of Schengen in the context of the economic and financial crisis in Europe, the uprisings in Northern Africa and the crisis of legitimacy after the 3rd of October 2013 of Lampedusa. The irreversibility and openness of the Schengen process is demonstrated with two examples, #Frontex/#Eurosur and #Dublin/#Eurodac. We end with a discussion of the current developments of the European Border Regime.

    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/03.kasparek,tsianos--back-to-the-future-blair-schily-reloaded.htm

    Reflections on Migration and Governmentality

    Abstract: This paper seeks to advance the already productive encounter between governmentality-oriented research and migration studies. It makes three arguments. First, the article calls for a more variegated and recombinant understanding of the governmentality of migration. Second, it takes issue with the rather automatic way in which questions of migration and borders have become woven together, and calls for a more eventalized and contingent understanding of bordering. Finally, it reflects on the rather presentist focus of much governmentality scholarship about migration, while joining others who call for the inscription of migration research in genealogies of postcolonial government. The paper concludes that as an inessentialist and flexible framework of power analysis governmentality is well suited to making sense of the new territories of power that migration is bringing into the world.

    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/04.walters--migration.governmentality.html

    Fremde — eine europäische Obsession
    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/05.balibar--interview-fremde-europaeische-obsession.html

    Kämpfe ums Recht

    Abstract: The struggle for and against migration in the european context is not least reflected in the written law and its interpretation of authoritites and courts. This also can be shown by the recent reform program of the common european asylum system. On the one hand different progressive improvements can be stated for example in the reform of the Qualification Directive, the Asylum Procedure Directive, the Reception Directive. On the other hand the abolition or a real reform of the Dublin system could not be enforced. Especially the reform of the Eurodac regulation and the amendments of the border regulation norms are, in addition to that, legalizing a strong criminalization and illegalization of migration and migrants. Besides the objective of really harmonizing the European Asylum Policy is still very far away as lots of norms are still giving a wide leeway to the member states by executing the european standards.

    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/06.lehnert--kaempfe-ums-recht.html

    Zwischen nützlichen und bedrohlichen Subjekten

    Abstract Starting from the perspective of critical migration regime studies, this article analyzes the Stockholm Programme, a five-year plan outlining the EU’s justice and home affairs policy from 2010 to 2014. Inspired by studies of governmentality and their focus on the relation of power/knowledge, the article elaborates on the ways in which mobility is problematized in order to make it an object of government. It argues that by producing different categories and ‘figures of migration’ as other, an EU citizen is created as a subject, while at the same time a need to regulate migration is presented as a necessary measure. It further contends that the authors of the Stockholm Programme aim at installing a differentiated regime of regulation, combining juridical, neoliberal and humanitarian rationales under the label of ‘migration management’. After pointing out some key technologies of government, the article finishes with the assumption that the EU document is driven by a strategy of de-indivualizing a proclaimed ‘illegal migration’, thus legitimizing restrictive migration controls.

    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/07.ratfisch--nuetzliche-bedrohliche-subjekte-stockholm-migrations

    Remote Control ?

    Abstract: European Migration management has been extended from the control of the own territory to countries of origin and transit, thus creating new spaces of border surveillance and the disciplining of migrants and migration in Africa. This also remodeled the relations between Europe and the sending or transit states concerned, and left traces in the social, political and economic life of these countries, as well as the ways people conceive and organize mobility. Bargaining over bordering practices increasingly conditions development assistance, soft tools like visa facilitation and circular migration schemes are used both as incentives and to keep targeted groups in their place. Though with the Global Approach on Migration Europe brought forward a comprehensive framework, the practical outcomes in terms of agreements, inter-state cooperation and consequences on the societal level show remarkable differences.

    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/08.duennwald--remote-control-mali-mauretanien.html

    Wissen, (Selbst)Management, (Re)territorialisierung

    Abstract The aim of this article is to highlight the discursive lines that structure the current hype about migration&development. It is argued that there are three lines. Knowledge, management and reterritorialization and that the notion of development is strikingly mostly underdefined within the hype. The three discursive lines furthermore add up to one single effect — the notion of migration is further pushed into and reduced to an economic dimension.

    http://movements-journal.org/issues/01.grenzregime/09.schwertl--wissen-selbstmanagement-reterritorialisierung-migrat

    #frontière #régime_frontalier #gouvernance #Etienne_Balibar #Balibar #étranger #altérité #droit #système_d'asile_européen #directive_qualification #criminalisation #illégalisation #externalisation #Mali #Mauritanie
    cc @reka

  • Le cyberespace a un besoin urgent de régulation
    http://www.alliancy.fr/opinions/no-theme/2015/04/30/le-cyberespace-a-un-besoin-urgent-de-regulation

    Le concept d’espace stratégique commun remonte loin dans l’histoire de l’humanité. A partir du moment où les hommes ont vécu en sociétés organisées, ils ont été confrontés à des ressources dont l’emploi optimal au profit de la collectivité nécessitait des règles différentes de celles de la propriété privée ou de l’accès sans entrave. C’est ainsi que, depuis des temps très anciens jusqu’à une date récente, les paysans de France exploitèrent-ils collectivement ce que l’on nommait les prés communaux pour y faire paître leurs troupeaux. Ce thème du « commun » connaît un regain d’intérêt depuis une vingtaine d’années.

    Ainsi, en 2009, Elinor Ostrom, professeure de Sciences politiques aux Etats-Unis, a obtenu le prix Nobel d’économie pour ses travaux portant sur la gestion collective des biens communs. Elle a montré comment de nombreuses collectivités, à travers la planète et l’histoire, ont su trouver les moyens d’une gestion économiquement optimale de leurs biens communs, notamment à travers l’élaboration de ce qu’elle nomme des arrangements institutionnels.

    La grande question c’est le champ de compétence. Technique, économique, fiscal, militaire, politique ? Ça change pas mal de chose.

    #Biens_communs #Cyberespace #Gouvernance_d'Internet #International #Internet #Réglementation

  • Tous ces liens sur Mumbai ont été signalés par @ville_en sur twitter...
    v. aussi la collection sur scoop.it :
    http://www.scoop.it/t/geographie-du-monde-indien

    Une « Vision #Mumbai » pour transformer la #ville ou la difficulté à (re)penser la #gouvernance_métropolitaine

    In India, economic liberalization and decentralization create the conditions for the rise of cities. As in other parts of the world, the metropolization process is accelerating. It raises the question of the formation of cities as a collective actor. The empirical analysis is based on the case of Mumbai. Pushed by international competition, the policy makers have launched a major reform program: Vision Mumbai. First, the article examines the issues and content of metropolitan governance. On the other hand, it seeks to assess the ability of such a vision to open new avenues for reflection on the future of metropolitan governance and mobilize all stakeholders in the city.

    http://echogeo.revues.org/11389
    #Bombay #Inde #urban_matters #visualisation #représentation

  • #nouveauici mais ...
    https://framasphere.org/posts/635437

    #nouveauici mais pas ailleurs. Je me prépare à quitter un #pod privé pour en rejoindre un dont l’administration me semble plus en accord avec mon sens #politique.

    Comme je l’ai précisé dans cet article, suite à la propagande contre la loi dite du renseignement affichée sur diaspora-fr.org par le #podmin, que l’on soit pour ou contre, les opinions personnelles de l’administrateur d’un réseau social qui se veut #libre ne doivent aucunement s’afficher de manière intrusive dans l’espace de l’utilisateur (c’est-à-dire contre la volonté).

    Pour l’utilisateur, le logiciel #Diaspora ne tient nullement son intérêt du fait qu’il est un outil mais bien plutôt de ce qu’il permet de construire ou réaliser : un espace de rassemblement et d’échange, une sorte d’agora.

    Le problème posé par l’insertion d’un engagement politique, par un administrateur, dans l’interface du logiciel est bien celui de l’exercice d’une forme de #pouvoir sur l’opinion des utilisateurs.

    Ce qui revient à poser une question qui me paraît de premier ordre : Quel est le sens de Diaspora ? Être un logiciel installable sur une machine ou offrir un espace d’échanges entre humains ?

    -- À cette question, le technicien/développeur/concepteur répond, (presque) invariablement, un #outil au développement duquel il participe.

    -- À cette question, je réponds tout autrement. Pour moi, ce qui est en jeu est plus fondamental que le logiciel lui-même : la réalité commune et effective d’un espace de rencontre et d’échange à laquelle le logiciel donne accès. Celui-là ou un autre, qu’importe.

    La raison de ma migration résulte, à proprement parler, d’un problème #politique de premier ordre.

    Je veux dire, très simplement, qu’on ne doit surtout pas abandonner la responsabilité d’organiser la diversité humaine, dans cet espace de rencontre et d’échange qu’est #Diaspora, comme ailleurs, au seul technicien.

    #réseauxsociaux #neutralité

    • D’accord sur le constat, qui m’a fait me rebrancher sur framasphere, où j’ai tout de suite vu que j’étais encore tout seul… et de fil en aiguille… cette discussion

      Allow users to add rss/atom feeds to their streams - Diaspora Community - Feature Proposals | Loomio
      https://www.loomio.org/d/92z6efg1/allow-users-to-add-rss-atom-feeds-to-their-streams

      Adding support for adding #rss/#atom #feeds would help make diaspora more useful and less #lonely, and would be particularly helpful for encouraging use of diaspora while the network effect (not many of people’s friends are currently on diaspora) continues to work against it.

      (bon nous c’est un peu différent, on crée des « faux utilisateurs »)

    • Je suis au regret de t’informer que légalement, diaspora-fr est bien mon salon. C’est moi qui vais être appelé et assigné par la justice si tu dis des propos illégaux. Or, le projet de loi actuel veut outrepasser la justice pour pouvoir m’atteindre directement sans passer par un juge. J’ai choisi de mettre cette bannière justement en préventif. Si vous voulez agir, c’est maintenant. Dans 6 mois, quand cette loi sera actée et que je me retrouverai à supprimer sans avertissement des messages expliquant comment chiffrer des communications, il ne faudra pas râler à la censure en prônant la liberté d’expression.

      ...

      Tant qu’on n’est pas propriétaire des moyens de production et de diffusion, on ne peut pas avoir de certitude quant à la maitrise qu’on a du bouzin, c’est comme ça, à moins de vivre dans l’illusion (ce qui peut être assez bonnard aussi). Fla illustre bien ce fait, ce qui en fait un bon propagandiste matérialiste, peut être meilleur que n’importe quelle campagne de com.

      Et donc oui, un hébergeur comme Fla peut imposer ses engagements politiques, la preuve il l’a fait. Et je ne pense pas que la fondation diaspora va lui envoyer la police fédérale (ou la troïka…) pour punir cet écart à la “neutralité” (dans ce contexte, le concept est hystérisé je trouve, un peu comme avec la laïcité en ce moment…). Si vous voulez un contrôle collectif plus poussé des pods particuliers, je pense que vous parlez d’un autre projet, où les règles de souveraineté seraient profondément différentes (et où il serait bien difficile de garder la décentralisation IMO)

      Rejoint aussi cette discussion là sur la « neutralité » d’un service communautaire :
      http://seenthis.net/messages/362040

      #neutralité_mon_cul #démocratie #gouvernance

    • Mais la différence avec le pod frama est parfaitement claire et va dans le sens de ce que je pense : la différence n’est pas entre neutre/pas neutre, et encore moins propre à l’outil précis (ici diaspora, autre part le système gratipay). La différence est entre service proposé et géré par une personne (ou quelques personnes peu importe), et service proposé et géré collectivement, avec des règles démocratiques.

      Un service dont la matérialité et la responsabilité appartiennent à une personne (ou 2 ou 3 etc) est dépendante de ces personnes là. On s’y engage alors en connaissance de cause, et c’est bien chez ces personnes là que l’on va, tout au moins dans leur jardin (on entend ce qui s’y dit depuis la rue publique). Tout comme un blog et les commentaires publics activés sur un blog (cc @aude_v).

      À l’inverse il y a des services gérés collectivement et démocratiquement, ou tendant au mieux vers. Par exemple par une association (mais ça peut être une coopérative ou tout autre groupement sans statut spécial). Dans ce cas on s’y engage en sachant qu’il est aussi possible de donner son avis et de participer aux choix techniques et politiques, y compris quand on n’est pas soi-même un technicien. Il est alors possible de discuter, et parfois de voter (lorsqu’il n’y a pas consensus), pour décider qu’on affichera pas ci ou ça.

      Le premier type de service n’est pas quelque chose de mal. Ça existe, et chacun a le droit de créer le sien et de proposer à d’autres d’y venir : mais en connaissance de cause.

      Et donc contrairement à ce qui s’est dit dans les discussions (notamment par Christophe Gallaire) : il ne s’agit pas du tout d’une alternative manichéenne « auto-hébergement » VS « service neutre ».

      Il s’agit au minimum d’un choix entre
      – « service privé énorme à but lucratif » VS
      – « auto-hébergement tout seul dans mon coin » VS
      – « hébergement personnel mais ouvert aux connaissances en acceptant les choix de celui qui gère » VS
      – « hébergement collectif et démocratique où il est possible de participer aux décisions »
      – et peut-être d’autres choix encore mais au moins ces quatre là.

      Au vu de ça, pousser des cris d’orfraie alors qu’on utilise pas un service collectif et démocratique… c’est quelque peu déplacé.

    • « hébergement personnel mais ouvert aux connaissances en acceptant les choix de celui qui gère »

      Les choix de celui qui gère auraient pu se borner à des choix techniques, cela pouvait être espéré du moins et cela existe par ailleurs. Mais dans l’ensemble je te rejoints assez. J’avais d’ailleurs attendu l’ouverture du pod Framasphère pour m’y inscrire.

  • RFC 7500 : Principles for Operation of Internet Assigned Numbers Authority (IANA) Registries

    Traditionnellement, le fonctionnement de la normalisation dans l’Internet sépare deux fonctions : l’#IETF développe les normes techniques (qui sont publiées dans les #RFC, documents immuables) et l’#IANA gère les nombreux registres qui stockent les paramètres des protocoles de l’IETF. Au contraire des RFC, ces registres changent tout le temps. Ce nouveau RFC décrit les principes de haut niveau sur lesquels repose le fonctionnement de l’IANA.

    http://www.bortzmeyer.org/7500.html

    #gouvernance_Internet

  • Gouverner par les nombres : comment en sortir ? France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-gouverner-par-les-nombres-comment

    #Alain_Supiot, professeur au Collège de France et Directeur de l’Institut d’études avancées de Nantes, explique pourquoi la #logique_comptable de « La #gouvernance par les nombres » est, à terme, mortelle pour la pensée.

  • La transition écologique, avenir de l’Europe
    http://www.laviedesidees.fr/La-transition-ecologique-avenir-de-l-Europe.html

    Pour Gaël Giraud, la démesure financière est à l’origine de la #crise de la zone euro et de l’instabilité croissante de la #finance mondialisée depuis les années 1980. La transition écologique ne peut être impulsée par la finance privée mais doit l’être grâce à une refonte de la BCE et de la #gouvernance européenne.

    Livres & études

    / crise, finance, #banque_centrale, #Europe, gouvernance, #mondialisation

    #Livres_&_études

  • Africa urged to protect its communities by taking control of its land | Global development | The Guardian
    http://www.theguardian.com/global-development/2015/feb/25/africa-urged-to-protect-its-communities-by-taking-control-of-its-land

    Africa is seen by foreign interests as the last great frontier for investment in large-scale, land-based agriculture and tourism ventures. But the appetite for acquisition is pushing vulnerable communities off their land, with authorities often taking the side of investors over local people.

    A UN-backed group known as the Land Policy Initiative (LPI) is lobbying governments to implement guiding principles that were adopted by African heads of state in November.

    The guidelines, which are backed by the UN Economic Commission for Africa, the African Development Bank and the African Union (AU), encourage authorities to follow certain steps before entering into agreements with investors seeking the allocation of large swathes of land. The steps include rigorous consultation with local communities before deals are signed, the formulation of harmonised land policy frameworks across Africa, and adequate compensation for individuals and communities that stand to lose their land.

    #terres #Afrique #gouvernance

  • Depoliticising Migration - Antoine Pécoud - Palgrave Macmillan

    http://www.palgrave.com/page/detail/depoliticising-migration-antoine-p%E9coud/?K=9781137445926

    Un des meilleurs spécialistes des migrations.

    http://images3.ehaus2.co.uk/xmla/image-service.asp?k=9781137445926&dbm=macmillan&size=m&source=macm

    Migration has become, since the nineties, the subject of growing international discussion and cooperation. International organisations and the international community have taken a number of initiatives to better ’manage’ migration and make it the object of ’global governance’ mechanisms. This implies a specific intellectual and political construction of migration as a genuinely global issue that deserves international attention. By critically analyzing the reports produced by international organisations on migration, this book sheds light on the way these actors frame migration and develop their recommendations on how it should be governed. In contrast to the dominant representations in many receiving countries, international migration narratives develop a positive appreciation of migration, viewed as a normal feature of a globalizing world and as a central element in development strategies. But this optimism comes along a depolitization of migration that obscures the contribution of international actors to contemporary political debates.

    #migrations #droit_asile

  • Conflit entre #Urbanité et #Biodiversité : comment penser la #gouvernance_de_la_biodiversité ?

    Dans « Penser la gouvernance de la biodiversité à travers l’analyse des dynamiques socio-écologiques », le dernier article publié dans la section Débats et Perspectives de [VertigO], #Zina_Skandrani #Anne-Caroline_Prévot du Centre d’écologie et des sciences de la conservation du Museum national d’Histoire naturelle propose des pistes pour repenser la gouvernance de la #nature – notamment dans les #espaces_urbains.

    http://vertigo.hypotheses.org/1801