• Retraites : la guerre est déclarée ! | #éditorial des bulletins d’entreprise #LO (9 janvier 2023)
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/retraites-la-guerre-est-declaree-466960.html

    Le nouveau chantier de #démolition des #retraites est officialisé ce mardi. Mais on sait déjà que Macron et Borne ont décidé de faire tomber le couperet à 64 ans, avec l’augmentation accélérée de la durée de cotisation.

    En 2019, Macron avait enrobé son attaque de propositions de la #CFDT pour la rallier à sa cause. Cette fois, il a passé un marché avec la droite pour s’assurer d’une majorité à l’Assemblée.

    Alors, c’est sans fioritures. Enterrée, l’histoire des points ! Fini le cinéma autour d’un âge pivot et d’un prétendu choix de l’âge de départ ! Tous les travailleurs devront travailler au moins deux ans de plus, point final. Ceux qui n’y sont pas forcés par l’allongement de la durée de la cotisation y seront contraints par l’âge légal.

    Toutes les confédérations syndicales sont forcées de le reconnaître : la réforme est brutale. Elle frappe de plein fouet le monde ouvrier, ceux-là mêmes qui ont commencé à travailler tôt, font les métiers les plus pénibles, les plus difficiles et les plus mal payés. Et elle sera menée au pas de charge, car Macron souhaite qu’elle s’applique dès la fin de l’été. La génération de 1961 serait donc la première à faire du rabiot.

    Quand le #gouvernement_Borne se pose en sauveur du système des retraites, il ment comme un arracheur de dents. Le #conseil_d’orientation_des_retraites l’a écrit noir sur blanc : le système n’est pas menacé sur le long terme. Il faut dire qu’une bonne partie du sale boulot a été faite par les socialistes, sous le #gouvernement_Hollande. C’est la #réforme_Touraine qui impose aux générations nées après 1973 de cotiser 43 ans.

    Alors, pourquoi un tel acharnement ? Parce qu’il manquerait 10 milliards dans les caisses de retraite, et ce, pendant quelques années. Mais quand il s’agit de trouver 10 milliards pour subventionner le grand patronat, ça ne fait ni une ni deux. Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque de ce côté-là.

    Cette année, les actionnaires du CAC 40 vont empocher 80 milliards. Ces 80 milliards sont le fruit de notre travail, mais ils vont aller à ceux qui sont nés avec une cuillère d’argent dans la bouche, à des rentiers, à des retraités de naissance !

    Tant que nous ne nous faisons pas respecter, tant que notre sort est entre les mains du grand patronat et de ses pantins du genre de Macron, il ne faut pas nous attendre à être traités autrement.

    Ils se moquent de savoir si les ouvriers, les caissières, les infirmières, les aides à domicile ou les techniciens tiendront le coup.

    De plus en plus de travailleurs termineront leur carrière à Pôle emploi, en invalidité ou au RSA. Et ils le savent pertinemment. Mais de leur point de vue, cela fera toujours moins d’argent à sortir que de verser une pension complète. Et ce sera autant de gagné pour arroser la bourgeoisie.

    Encore une fois, ne nous étonnons pas ! #Macron ne gouverne pas pour empêcher les crises ou les guerres. C’est chose impossible dans un système aussi fou que le capitalisme. Il dirige pour faire respecter une de ses lois fondamentales : tout ce qui va dans les coffres forts des exploiteurs – bénéfices, plus-values, dividendes – doit croître toujours et encore. Pour ça, il faut en faire baver toujours plus aux travailleurs, il faut écraser leurs salaires, leur enlever des droits.

    Sans rire, avec cette #réforme, Macron explique préparer l’avenir et assurer 2040 ! Mais l’avenir qu’il nous réserve n’est pas seulement un avenir sans retraite. C’est une société où des spéculateurs peuvent prendre toute la société à la gorge en faisant flamber les prix. C’est une société où la recherche du profit détruit tout : du système de santé à l’approvisionnement en électricité en passant par les transports et l’éducation.

    Et qui sait si dans quelques mois, nous ne serons pas, nous aussi, rattrapés par la guerre et les bombes ? Et là, il ne sera plus seulement question de notre droit à la retraite, mais de notre droit à la vie.

    Non, l’avenir n’appartient pas à ces irresponsables qui sont en train de tout sacrifier sur l’autel de leurs capitaux. L’avenir appartient aux travailleurs et à leurs luttes. Il se joue dès aujourd’hui dans notre capacité à défendre nos #salaires et nos retraites. Et rien n’est joué d’avance !

    Les confédérations prétendent vouloir mener la lutte. Mais le simple fait qu’elles attendent mardi soir pour annoncer ce qu’elles comptent faire montre que leurs dirigeants sont de bien piètres généraux.

    L’essentiel va donc dépendre des travailleurs eux-mêmes. Il faut trouver en nous-mêmes l’énergie et la détermination pour faire reculer Macron.

    Pour l’instant, l’opposition massive à cette attaque n’est mesurée qu’au travers des sondages. Eh bien, il va falloir l’exprimer dans les entreprises au travers des grèves et dans la rue avec des manifestations de masse !

    #confédération_syndicale #riposte #lutte_de_classe #réforme_des_retraites #guerre_sociale #capitalisme #mensonge

    • Retraites : Borne sonne la charge
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/retraites-borne-sonne-la-charge_467540.html

      Mardi 10 janvier 2023, la Première ministre, Élisabeth Borne, a exposé son plan d’attaque contre les retraites. Après avoir reculé à plusieurs reprises, cherché des soutiens dans les directions syndicales, négocié celui de la droite parlementaire, tenté de dorer la pilule aux travailleurs par une propagande mensongère, le gouvernement dévoile ses batteries.

      Dans ce plan, le nombre d’annuités nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein sera porté à 43 dès 2027. C’est une accélération de la loi Touraine de 2014 – ministre socialiste d’un président socialiste, faut-il le rappeler – qui avait programmé ce mauvais coup pour 2035.L’âge légal de départ sera de 64 ans dès 2030, au lieu de 62 aujourd’hui, et, pour y arriver, il augmentera d’un trimestre par an dès l’automne prochain.

      Ces deux mesures, conjuguées avec la baisse de la durée d’indemnisation du chômage et au fait que les patrons licencient les travailleurs trop âgés et trop fatigués, vont en pousser des millions vers la misère. En effet, aujourd’hui, la moitié des travailleurs qui arrivent à l’âge de la retraite sont au chômage, en maladie ou en invalidité. Ceux-là, ceux qui ont eu les travaux les plus durs, seront les plus touchés. Ils risquent de passer des années au RSA en attendant de toucher, à 64 ans, une pension amputée. De plus, lier la retraite au fait d’avoir eu une carrière complète garantit une décote généralisée. Qui donc n’aura jamais connu de période d’interruption d’activité ?

      La machine à mouliner les retraites, déjà souhaitée par Rocard et Mitterrand, inaugurée par Balladur en 1993 et poursuivie sous tous les présidents et tous les Premiers ministres, devrait donc faire un tour de plus. Borne y ajoute ce mépris particulier, cet aplomb antiouvrier caractéristique des macronistes. La décote serait annulée à condition de partir en retraite à 67 ans, car c’est ainsi que Borne « pense aux femmes et à ceux qui ont des carrières hachées ». Des millions de mères de famille, ouvrières d’usine, travailleuses du nettoiement, caissières, aides à domicile… apprécieront, qui devraient donc serrer les dents jusqu’à 67 ans.

      Par souci de justice car, dit-elle, « la justice est le deuxième pilier de cette réforme », Borne exigerait du patronat une contribution supplémentaire. Mais, ne voulant pas augmenter le « coût du travail », elle diminuerait en même temps les cotisations accidents de travail et maladie professionnelle. Faire payer les patrons consiste donc pour elle à se servir dans les caisses de secours des travailleurs ! Et puisqu’elle « ne peut pas se résoudre à ce que le travail puisse abimer tant de nos compatriotes », la Première ministre dit qu’elle va insister sur le suivi médical et créer un fonds de recherche sur le sujet. Ce n’est certes pas ce qui fera peur aux patrons, qui resteront maîtres chez eux, libres de pressurer les travailleurs jusqu’à l’accident, l’invalidité ou pire encore.

      Borne a évidemment glissé dans son discours quelques appels du pied lamentables aux moins regardantes des directions syndicales : des larmes sur la pénibilité, le mystérieux fonds sur la santé au travail, des mesures pour les salariés qui auraient commencé à 16 ans et travaillé sans discontinuer jusqu’à 58 et auraient le droit de partir si leur travail a été assez pénible, etc. Elle a évoqué une pension minimum de 85 % du smic « pour ceux qui ont eu une carrière complète au niveau du smic », ce qui est une condition quasiment impossible à satisfaire. Borne a fini par une gifle aux travailleurs et un clin d’œil démagogique à la droite, en annonçant que les régimes dits spéciaux, sauf ceux des policiers, militaires et pompiers, seraient désormais fermés à tous les nouveaux embauchés.

      Ce projet est la poursuite d’une politique bien connue, une attaque qui s’ajoute à bien d’autres, sur l’emploi, les salaires, la santé, le logement. Mais les travailleurs ont la force de l’empêcher de passer.

  • L’ordre et la force

    La confiance de la population dans la police est étroitement liée à l’attitude et au comportement de cette dernière vis-à-vis de cette même population, et en particulier au respect de la dignité humaine
    et des libertés et droits fondamentaux de la personne.
    Code européen d’éthique de la police

    Pendant 18 mois, l’ACAT a réalisé un état des lieux des violences policières en France. Au terme de son enquête, elle publie un rapport intitulé « L’ordre et la force » pour briser le silence autour de cette question.

    >>>> L’ordre et la force : enquête sur l’usage de la force par les représentants de la loi en France.
    https://gallery.mailchimp.com/ecc3a0462fe2da1f694571804/files/R_VP_INT_BLEU_web_pp.pdf

    PÉTITION
    VIOLENCES POLICIÈRES : EXIGEONS LA TRANSPARENCE
    https://www.acatfrance.fr/action/violences-policieres---exigeons-la-transparence

    Quel usage font nos policiers et gendarmes de la force publique dont ils sont dépositaires ? La plus grande opacité règne sur le sujet. Nous ne savons pas combien de personnes sont blessées ou tuées lors d’opérations des forces de sécurité. Nous ne savons pas quelles armes sont utilisées, ni à quelle fréquence.

    #Violences_policières #ACAT #gouvernement_Hollande #Bernard_Cazeneuve #ministère_de_l'intérieur

  • Prison ferme pour des syndicalistes de Goodyear : les résistances sociales dans le collimateur ! par Annick Coupé - #Attac
    https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-9-printemps-2016/dossier-la-situation-apres-l-annee-des-attentats/article/prison-ferme-pour-des-syndicalistes-de-goodyear-les-resistances-social

    Le 12 janvier dernier, le tribunal correctionnel d’Amiens a condamné huit anciens salariés de l’usine Goodyear à vingt-quatre mois de prison, dont quinze avec sursis : soit neuf mois de prison ferme et cinq années de mise à l’épreuve. Le motif : ils avaient retenu pendant trente heures deux cadres de l’usine d’Amiens-Nord, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production, les 6 et 7 janvier 2014.

    (...)

    François Hollande, qui avait refusé de prononcer une mesure traditionnelle d’amnistie lors de sa prise de fonction en 2012, s’est également opposé à l’amnistie sociale pourtant votée unanimement par la gauche sénatoriale en 2013.

    Condamnation des syndicalistes de Goodyear : bonne année au mouvement social ! - #Syndicat_de_la_magistrature
    http://www.syndicat-magistrature.org/Condamnation-des-syndicalistes-de.html
    La lutte contre la fermeture de l’usine de Goodyear d’ Amiens en France à la croisée des chemins. #WSWS
    https://www.wsws.org/fr/articles/2013/mar2013/good-m07.shtml

    #Goodyear #Goodyear_Amiens-Nord #mouvement_social #justice_de_classe #justice #gouvernement_hollande #PS #social-démocratie #patronnat #violence_économique

  • Petit guide contre les bobards de la loi Travail
    Les 8 bobards de la loi Travail, par Attac France

    >>> Le guide en ligne :
    https://france.attac.org/nos-publications/brochures/article/petit-guide-contre-les-bobards-de-la-loi-travail

    fichier pdf :
    https://france.attac.org/IMG/pdf/guide_bobards-travail_web.pdf

    Difficile de le nier quand Pierre Gattaz organise une pétition pour la soutenir : la loi Travail reprend les principales revendications du Medef et de l’AFEP, l’association des grandes entreprises privées (le club du CAC 40) sur le droit du travail. Elle est conçue pour réduire les droits des salarié·e·s et sécuriser les profits des entreprises.

    Mais nos gouvernants, qui se disent encore de gauche, ont encore besoin de déguiser leur abandon des idéaux « d’égalité, de dignité et de progrès » dont François Hollande se réclamait encore il y a quelques jours face à des journalistes dubitatifs. On assiste donc depuis un mois à un déluge organisé de mensonges grossiers repris en boucle par les éditorialistes et les économistes de cour.

    C’est pourquoi Attac publie aujourd’hui un Petit guide contre les bobards de la loi Travail qui déconstruit les huit principaux boniments déversés ces derniers temps dans les médias. Depuis « Ce sont les patrons qui créent les emplois, il faut bien les rassurer » jusqu’à « Pour faire face à la mondialisation, la France doit se réformer » en passant par « La réforme facilitera l’accès des jeunes au CDI », le petit guide fournit une argumentation serrée mais facile d’accès pour répondre aux menteries du pouvoir.

    Un outil précieux pour engager et approfondir le débat avec les citoyen·e·s qui se posent et nous posent des questions sur les enjeux réels de cette réforme. Ce petit guide se veut donc un outil contre le mépris des puissants qui nous prennent pour des imbéciles. Disponible et librement téléchargeable sur le site d’Attac, il est au service de la lutte contre la loi Travail, pour cette insurrection démocratique dont nous avons tant besoin. Rendez-vous les 24 et 31 mars et après !

    #Attac #loi_travail #gouvernement_Hollande #patronat #social-démocratie #Chômage #Temps_de_travail #Emploi #revenu #travail #Conditions_de_travail

  • De Notre-Dame-des-Landes à Roybon, des grands projets créateurs d’emplois ou fauteurs de chômage ? Par Thomas Clerget

    À Notre-Dame-des-Landes, un impact incertain sur l’économie locale

    Le projet d’installation d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL), en Loire-Atlantique, est un cas emblématique. Aéroports du Grand Ouest (AGO), la filiale de Vinci censée construire et exploiter l’aéroport, avance le chiffre de 5,4 millions d’heures de travail mobilisées pour réaliser le chantier. Présenté de cette manière, cela paraît beaucoup. Les opposants ont traduit les chiffres de Vinci en équivalent temps plein : 750 emplois, si l’on estime la durée des travaux à quatre ans. Des emplois provisoires, puisque limités à la durée du chantier, potentiellement précaires et mal rémunérés, d’autant plus si le recours à la sous-traitance ou au travail détaché s’avère important.

    Autre facette du débat : l’impact de l’aéroport sur le dynamisme économique de la région. Un argument largement spéculatif, difficile voire impossible à démontrer, comme le reconnaît à demi-mot le rapport de la « commission du dialogue », remis le 9 avril 2013 à Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre [1]. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la construction de l’aéroport en plein bocage, sur 1 220 hectares, condamnerait des emplois agricoles. D’après la commission, qui relativise cet impact, 40 exploitations seraient touchées. Le nouvel aéroport aurait également un impact sur l’activité de ceux de Rennes et d’Angers, déjà bien à la peine.

    Un aéroport low-cost ?

    L’argument des emplois directement créés sur le site du nouvel aéroport peine également à convaincre. « Chaque million de passagers supplémentaire génère en moyenne 600 nouveaux emplois directs », explique volontiers AGO. Ce ratio est calculé à partir du fonctionnement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui devra donc fermer. Or, « si le trafic progresse, le nombre d’emplois augmentera, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes ou à Nantes-Atlantique », relèvent les opposants. Comme alternative au projet, ces derniers réclament, études à l’appui, une modernisation de l’actuel aéroport, opération selon eux plus adaptée et bien moins coûteuse.

    Surtout, les opposants mettent le doigt sur une contradiction épineuse. Censée générer des emplois, la dernière mouture du projet d’aérogare s’avère en fait sous-dimensionnée par rapport à l’infrastructure actuelle. Exemple : tandis que les halls d’arrivées et de départs occupent 4 200 mètres carrés à Nantes-Atlantique, ils s’étaleront sur 2 600 mètres carrés sur le nouvel emplacement. « L’aéroport a été pensé pour réduire le nombre d’emplois, avec moins de passerelles d’embarquement, moins de guichets d’enregistrement, relèvent les opposants. Sa conception le rapproche d’un aéroport low cost. » Pour eux, le nombre d’emplois créés par million de passagers y serait plus proche des 250 que des 600 avancé. Autant d’arguments qui pèseront dans le débat en cas de référendum sur le projet.

    Jean Baudrillard – La société de consommation (Éd. Gallimard, coll. Idées) – 1974 [1970]

    « Les indigènes mélanésiens étaient ravis par les avions qui passaient dans le ciel. Mais jamais ces objets ne descendaient vers eux. Les Blancs, eux, réussissaient à les capter. Et cela parce qu’ils disposaient au sol, sur certains espaces, d’objets semblables qui attiraient les avions volants.

    Sur quoi les indigènes se mirent à construire un simulacre d’avion avec des branches et des lianes, délimitèrent un terrain qu’ils éclairaient soigneusement de nuit et se mirent à attendre patiemment que les vrais avions s’y posent.

    Sans taxer de primitivisme (et pourquoi pas ?) les chasseurs collecteurs anthropoïdes errant de nos jours dans la jungle des villes, on pourrait voir là un apologue sur la société de consommation.

    Le miraculé de la consommation lui aussi met en place tout un dispositif d’objets simulacres, de signes caractéristiques du bonheur, et attend ensuite (désespérément, dirait un moraliste) que le bonheur se pose. »

    #bastamag #Thomas_Clerget #Notre_dame_des_landes #Loire-Atlantique #Pays_de_la_loire #NDDL #gouvernement_Hollande #infrastructures #aéroport #Jean_Baudrillard #société_de_consommation @bastamag

  • CALAIS : Le plus humain possible ?

    "Dans la bouche d’un ministre de l’intérieur, l’expression « le plus humain possible » fait toujours son petit effet. Gardien de l’ordre public et patron des forces de police, la fermeté lui colle davantage à la peau que l’humanité. Or, s’agissant de la situation des migrantes et des migrants du Calaisis, dix ministres de l’intérieur ou de l’immigration se sont, tous sans exception, entre 1998 et aujourd’hui, sentis tenus d’afficher une part d’humanité dans leur politique de fermeté " Gisti

    2009 - Au-delà de la « jungle » ? par François Hollande http://www.slate.fr/story/10547/au-dela-de-la-«jungle»

    La situation humaine des migrants qui se pressent dans le Calaisis pour franchir la manche et atteindre l’Angleterre, sans d’ailleurs toujours y parvenir, est insupportable.
    Elle l’est pour les exilés qui viennent butter dans le Calaisis, sur cette frontière naturelle du bout de l’Europe. Elle l’est aussi pour les habitants du Pas-de-Calais qui ont le sentiment de voir leur quotidien transformé en zone de transit et parfois de non-droit.
    Ce qu’on appelle la « jungle » est en fait la traduction sauvage de l’échec des politiques migratoires à l’échelle européenne.
    Le ministre de l’identité nationale vient d’annoncer que les baraquements et les campements où s’entassent Afghans, Irakiens, Soudanais, Iraniens, seraient la semaine prochaine détruits à coups de bulldozers et que les migrants se verraient proposer une solution, autrement dit un retour groupé.
    Je ne me plaindrai pas du démantèlement des trafics et des filières dans lesquelles les passeurs et d’autres profiteurs trouvent l’occasion d’un enrichissement écœurant. Mais il y a derrière cette soudaine décision la même part de communication et d’illusion que lors de l’annonce par Nicolas Sarkozy, en 2002, de la fermeture de Sangatte.

    Action collective :

    "Une fois de plus, l’unique réponse qu’envisagent les pouvoirs publics face à la situation dans le Calaisis, c’est l’évacuation d’un camp de réfugiés, et leur dispersion. On feint de s’attaquer aux causes réelles du problème ; mais en réalité, en s’en prenant aux victimes condamnées à se disperser dans la peur, cette politique ne fait que le déplacer et l’aggraver. Cette « solution » n’en est pas une."

    >>> Calais : Les bulldozers ne font pas une politique ! FIDH
    https://www.fidh.org/fr/themes/droits-des-migrants/calais-les-bulldozers-ne-font-pas-une-politique

    >>>Calais. François Guennoc « On ne fait pas une politique au bulldozer » entretien par Pierre Duquesne - 23 février 2016 L’Humanité.
    http://www.humanite.fr/calais-francois-guennoc-ne-fait-pas-une-politique-au-bulldozer-599979

    >>> Lettre ouverte à M. Cazeneuve :
    SITUATION À CALAIS NON AU DÉMANTÈLEMENT DE LA JUNGLE !
    http://emmaus-france.org/situation-a-calais-non-au-demantelement-de-la-jungle

    >>> Réponse du ministre Cazeneuve
    http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Reponse-de-Bernard-Cazeneuve-aux-associations-qui-l-ont-saisi-le-18-f

    DOC

    >>> Exilés et droits fondamentaux - Le défenseur des droits
    http://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/20151006-rapport_calais.pdf

    >>> Lille, 10 novembre 2015 : Le juge des référés ordonne aux autorités publiques de prendre des mesures en vue d’assurer l’hygiène et l’alimentation en eau potable des migrants regroupés dans un camp à Calais.
    http://lille.tribunal-administratif.fr/content/download/50062/438918/version/1/file/1508747%20V3%20anonymis%C3%A9.pdf

    >>> Conseil d’Etat - Migrants à Calais : Le juge des référés du Conseil d’État confirme l’ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Lille ordonnant plusieurs mesures pour améliorer des conditions de vie des migrants à Calais.
    http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Migrants-a-Calais

    >>> Dossier jungles GISTI - Mis à jour le 17 novembre 2014 -
    http://www.gisti.org/spip.php?article2579

    #Calais #réfugiés #mineurs_isolés #santé_publique #bidonville #camp_de_réfugiés #campement #jungle #CAO #asile #migrations #Gouvernement_Hollande #PS #Cazeneuve Ministre-de-l’intérieur

  • Petite leçon de casse du droit du travail par le ministère de la Culutre et le Sénat... ou comment porter préjudice aux artistes interprètes tout en prétendant le contraire.
    http://sfa-cgt.fr/news/1155

    Dans l’alinéa III de l’article 11A du projet de loi "Liberté de création, architecture et patrimoine" qui sera voté au Sénat mardi 16 février, un tour de force sémantique affirme une chose et son contraire dans la même phrase ! Comment ?

    En assurant ne pas porter préjudice à la présomption de salariat des artistes interprètes, qui est le fondement même du statut social des artistes dans notre pays, tout en permettant aux employeurs de ne pas l’appliquer à certains d’entre eux au prétexte fallacieux de promouvoir l’exposition des pratiques artistiques en amateur.

    Cet article, s’il était maintenu en l’état dans la loi, non seulement permettrait d’exploiter le travail gratuit des artistes « amateurs » mais torpillerait par la même occasion les articles du code du travail garantissant les droits élémentaires des artistes interprètes ainsi que l’encadrement légal et réglementaire du travail des enfants dans le spectacle.

    Malgré le dépôt d’un amendement qui aurait pu résoudre à la fois la question de l’exposition légitime des pratiques artistiques en amateur et celle du respect du statut des artistes professionnels, cet article du projet de loi a été voté tel quel, en catimini, à 1 h 30 du matin le jeudi 11 février par la poignée de sénateurs et sénatrices encore présents. Voilà comment se règle le sort de milliers d’artistes interprètes en France.

    Pourtant dès le lendemain, notre nouvelle, puis notre ancienne ministre de la culture affirmaient, pour l’une, que « les enjeux de la culture n’ont jamais été aussi importants » (Audrey Azoulay) et, pour l’autre, « que la culture est une arme d’émancipation massive contre la barbarie et l’obscurantisme » (Fleur Pellerin).

    Doit-on comprendre, Mesdames les ministres, que votre manière de placer la culture au cœur de votre projet de société, eu égard à l’importance que vous semblez lui donner, c’est de vous attaquer à la rémunération des artistes ainsi qu’à l’ensemble de leur protection sociale par un appel légal au dumping social ?

    Sachez que nous ne nous contentons pas de beaux discours et que nous ferons tout pour combattre une disposition du projet de loi qui pourrait non seulement contribuer à la disparition des métiers artistiques, mais également à la remise en cause demain du statut d’autres travailleurs.

    D’ores et déjà, le Syndicat français des artistes interprètes appelle l’ensemble des artistes, le public, les amateurs, et tous ceux qui sont attachés à la protection sociale existant dans notre pays à signer la pétition demandant aux parlementaires de ne pas soutenir un article remettant en cause les dispositions du code du travail qui protègent les artistes du spectacle comme les autres salariés.

    #droit-du-travail #sfa-cgt #Syndicat__français_des_artistes_interprètes #ministère-de-la-culture #loi #Liberté_de_création_architecture_et_patrimoine
    #gouvernement_Hollande

  • Jean-Michel Baylet : ministre, patron de presse et « créateur d’événements »

    Jean-Michel Baylet, nouveau ministre de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales, est patron des Radicaux de gauche... mais pas seulement :

    « Il est également actionnaire majoritaire, avec sa famille, des Journaux du Midi depuis juin 2015, et du groupe La Dépêche du Midi depuis 1977 via la holding Occitane de Communication. Il possède également La Nouvelle-République, Le Petit Bleu, L’Indépendant (sic) et Centre-Presse. Soit tout de même le 4e groupe de presse quotidienne régionale en France. patron de la Dépêche du Midi et du Midi Libre, »

    (Luc Vinogradoff)
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2016/02/12/jean-michel-baylet-encense-par-ses-propres-journaux

    >>> Ministre, Jean-Michel Baylet peut-il rester patron de presse ? par Fabrice Valéry
    http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/2016/02/12/ministre-jean-michel-baylet-peut-il-rester-patron-

    "Les journaux de Jean-Michel Baylet sont aussi en lien avec les collectivités locales, dont le ministre Jean-Michel Baylet a désormais la charge. Contrats publicitaires, annonces légales ou événements. Mais le groupe La Dépêche du Midi ce n’est pas que des journaux.

    Comme beaucoup de groupe de presse ces dernières années, il s’est diversifié pour élargir ses sources de revenus. La Dépêche Events, notamment, est un « créateur d’événements » ou un gestionnaire de lieux publics. La société était notamment candidate à la gestion du futur Parc des expos géant de Toulouse. Mais l’ancien maire PS Pierre Cohen l’avait attribué à un concurrent, GL Events, ce qui avait suscité à l’époque la colère de Jean-Michel Baylet."

    Flagorneries médiatiques

    Comme le rappelait ce matin Nicolas Martin dans sa revue de presse « A n’y rien comprendre », Jean-Michel Baylet a senti les doux vents de l’encensoir lâchés par Jean-Claude Souléry de la Dépêche et Jean-Michel Servant du Midi Libre. Mais quel mal y a-t-il à se faire faire du bien ?

    « La nouvelle équipe répond clairement à deux exigences : apporter une meilleure cohérence à l’action gouvernementale (…) et façonner une équipe de combat alliant la jeunesse à l’expérience » écrit Jean-Claude SOULERY dans la Dépêche

    « Un casting sur mesure qui semble mettre le chef de l’Etat à l’abri des chicaneries médiatiques et d’une démission intempestive » pour Jean-Michel SERVANT du Midi Libre

    >>> A n’y plus rien comprendre , La Revue de presse de Nicolas Martin
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-revue-de-presse-de-nicolas-martin/ny-plus-rien-comprendre

    >>> Dernière séquence . L’édito du jour de Jean-Claude Souléry - 12/02/2016
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/12/2275764-derniere-sequence.html

    #Jean-Michel_Baylet #Radicaux_de_gauche #Jean-Claude_Souléry #Jean-Michel_servant #Midi_libre #Dépêche_du_Midi #Nicolas_Martin #Luc_Vinogradoff Fabrice_Valéry #médias #gouvernement_hollande

  • Si on comprend bien, nos gouvernants, partisans du libéralisme économique, sont des imbéciles incompétents qui creusent les inégalités et alimentent le désastre social.

    Appel d’un collectif de 82 économistes pour sortir de l’impasse économique - 10 février 2016 - par Les Économistes Atterrés
    http://www.atterres.org/article/appel-dun-collectif-de-82-%C3%A9conomistes-pour-sortir-de-l%E2%80%99impass

    #libéralisme_économique #désastre_économique #désastre_social
    #Économistes_Atterrés #gouvernement_hollande #social_démocrtie #Ps

  • Notre-Dame-des-Landes – samedi 27 février : Mobilisation générale

    Quand AGO-Vinci prend la relève de César lundi 8 février 2016, par Juliette Rousseau
    https://france.attac.org/se-mobiliser/grands-projets-inutiles-et-imposes/article/quand-ago-vinci-prend-la-releve-de-cesar

    Le 25 janvier dernier, à la demande d’AGO-Vinci, le TGI de Nantes entérinait l’expulsion des habitant·e·s historiques de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Un peu plus d’un mois après la fin du Sommet de la COP 21 et la soudaine exaltation pour la cause climatique du gouvernement Français, le plus symbolique des Grands Projets Inutiles et Imposés (et climaticide) repartait ainsi de plus belle. À la différence de l’hiver 2012 et de sa rocambolesque « opération César », qui avait finalement échoué à expulser habitant·e·s et occupant·e·s de la ZAD, c’est AGO-Vinci, filiale du groupe Vinci en charge du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, et non plus le gouvernement, qui mène le front cette fois, et tâche d’arriver, par de nouvelles méthodes, aux mêmes fins. Si nous ne renonçons pas à mettre le gouvernement face à ses incohérences (un appel adressé à François Hollande est d’ailleurs en cours de rédaction), il nous semble qu’il ne faille pas pour autant épargner Vinci....

    Voir aussi Défendre la ZAD, livre appel (2016) du collectif Mauvaise troupe https://constellations.boum.org :

    https://constellations.boum.org/spip.php?article125

    À l’automne 2015, le gouvernement annonçait, une fois de plus, que démarreraient au plus vite les travaux de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il martèle depuis sa volonté d’expulser la zad de l’ensemble de ceux qui l’habitent et la cultivent. Avec les efforts conjugués des tractopelles de Vinci et des grenades de la gendarmerie, il entend tenter, « dès que possible », de venir à bout de tout ce qui pousse et vit dans ce bocage.
    Face à cette menace renouvelée, ce texte est un appel à défendre la zad partout, et, à travers elle, tout l’espoir contagieux qu’elle contient dans une époque aride. La zad, comme conviction qu’il est possible d’arrêter les projets destructeurs de ceux qui prétendent nous gouverner. La zad, comme espace où s’inventent ici et maintenant d’autres manières d’habiter le monde, pleines et partageuses. Cet espoir s’ancre dans une histoire commune, riche des élans de dizaines de milliers d’insoumis et des liens soudés par le temps. Les lignes qui suivent évoquent quelques fragments décisifs de cette aventure, comme autant de repères éclatants pour l’avenir.

    Grands Projets Inutiles et Imposés : l’Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes

    Ce projet taillé sur mesure pour le Concorde fut conçu pour engraisser les uns et flatter les égos de nos hautesses régionales. A défaut de pyramide , et quand un tramway ne suffit plus à asseoir sa postérité, un aéroport coûteux, inutile est un projet irresponsable taillé sur mesure.

    En mars 2012, dans Article 11, Jean-Pierre Garnier montrait que l’obsession des élus est de gérer les villes comme des entreprises et d’attirer toujours les mêmes en se fichant bien des autres :

    « [ ….] les investisseurs d’une part, et la matière grise de l’autre. Autrement dit : les banquiers, les patrons de firme, les managers, les promoteurs, les cadres, les techniciens de rang supérieur. Il s’agit de dérouler le tapis rouge ou vert – développement urbain durable oblige – devant les exploiteurs et la petite bourgeoisie intellectuelle, grosse consommatrice Evènements culturels. »

    > Jean-Pierre Garnier : « Aujourd’hui, on attend d’un maire qu’il gère sa ville comme une entreprise » Article 11
    http://www.article11.info/?Jean-Pierre-Garnier-Aujourd-hui-on

    En novembre 2012, dans son article du Canard enchaîné, « Vive l’aéroport quatre étoiles », Jean-Luc Porquet rappelait que tous les arguments présentés pour défendre le projet sont bidons :

    « L’actuel aéroport n’a qu’une seule piste et serait bientôt saturé ? Bidon, celui de Genève aussi n’a qu’une seule piste. Il faut soulager les habitants de Nantes du bruit des avions qui la survolent parfois aujourd’hui ? Bidon, le périph’ fait bien plus de bruit. Il faut récupérer les terrains de l’actuel aéroport pour étendre Nantes ? Bidon, puisqu’il continuera de fonctionner, étant situé juste à côté de l’usine d’Airbus, qui reçoit ses pièces détachées par avion et n’a pas la moindre intention de déménager. »

    Partenariat Public Privé, un marché de dupes

    Bel exemple de Partenariat Public Privé ( PPP), c’est AGO-Vinci à qui a été attribué la construction et la concession pour 55 ans de cet aéroport.

    La grande question : qui a défini les besoins pour cet aéroport ?

    L’aspect le plus surprenant de cette convention, car il est inhabituel dans ce genre de concession, c’est la subvention versée par l’État et les collectivités locales : 246 millions d’euros soit près de 44 % du montant total (plate-forme aéroportuaire, tour de contrôle et accès routier). Dans ce genre de partenariat, le concessionnaire ne reçoit généralement aucune subvention car il se rémunère sur les usagers (taxes d’aéroport, loyers des commerces, parkings).

    Vinci ne pouvait-il pas se payer tout seul cet aéroport ? Une broutille pour un groupe qui fait des milliards de chiffre d’affaires chaque année. On est en droit de se demander pourquoi il a fallu lui apporter une aide pour mener ce projet. Est-ce un signe que le groupe habitué à de tels investissements n’imagine pas celui-ci rentable ?

    Pour faire passer la pilule auprès des élus, notamment PS et PC, une clause de « retour à meilleure fortune » a été ajoutée. Si d’aventure Vinci arrivait à dégager un bénéfice de l’exploitation du futur aéroport, il reverserait alors aux collectivités locales une partie de cet excédent brut d’exploitation. Celui-ci étant basé sur des prévisions de trafic et de bénéfices très élevées, il y a peu de chance que les collectivités revoient la couleur de leur argent... " NPA

    Quant à la rentabilité dégagée dans le cadre de ce contrat de concession, elle permettrait de rémunérer les actionnaires à 12 %.

    En cas d’arrêt des travaux de l’aéroport, Corinne Lepage indique que :

    le coût pour l’Etat serait la totalité de la rémunération prévue jusqu’à la fin de la concession avec une actualisation. Il semblerait d’après le plan de financement que la rémunération des actionnaires soit de l’ordre d’onze millions d’euros par an, selon les calculs de Mediapart."

    >>> Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : Un contrat en béton pour Vinci - NPA
    https://npa2009.org/node/36172

    >>> Notre-Dame-des-Landes : l’Etat coincé par ses concessions à Vinci, par Corinne Lepage
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/corinne-lepage/2012/12/18/notre-dame-des-landes-letat-coince-par-ses-concessions-vinci-

    >>> Attac 16 : Notre Dame des Landes : un PPP juteux pour VINCI
    http://local.attac.org/attac16/spip.php?article65

    >>> PPP, le bonheur est dans le prêt http://zec.hautetfort.com/archive/2014/12/09/ppp-le-bonheur-est-dans-le-pret-5507015.html

    On comprend que Vinci soit en première ligne pour l’expulsion des habitants de la ZAD..

    Sites de défense de Notre-Dame-des-Landes.

    >>> ACIPA : https://www.acipa-ndl.fr

    >>> Naturalistes en lutte : https://naturalistesenlutte.wordpress.com

    >>> Zone à défendre : http://zad.nadir.org

    #Notre-Dame-des-Landes #AGO-VINCI #COP 21 #VINCI #ACIPA #Naturalistes_en_lutte #zad.nadir #ATTAC #collectif_Mauvaise_troupe #Juliette_Rousseau #ZAD #Ayrault #Nantes #Pays-de-la-loire #Aéroport #NDL #TGI_de_Nantes #PS #Partenariatt_public_Privé #PPP #gouvernement_hollande

  • Journal de l’état d’urgence (1) : Ambiance
    http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/journal-de-letat-durgence-1-ambiance

    Jour après jour, récit à la première personne et collection d’histoires d’une France en état d’urgence : une agression, un drapeau mal choisi, des agents de sécurité trop barbus pour leur entreprise, un squat et un foyer de femmes perquisitionnés : ce qui a changé depuis le 13 novembre. Durée : 28 min. Source : France Culture

    http://rf.proxycast.org/1128174977820925954/10078-09.02.2016-ITEMA_20908954-0.mp3

  • Loi immigration : sommés de dénoncer des étrangers
    source : Centre Primo Lévi
    http://www.primolevi.org/actualites/loi-immigration-sommes-de-denoncer-des-etrangers.html

    Ce texte du projet de loi de maîtrise de l’immigration ouvre une brèche dangereuse sur la levée du secret professionnel dans des secteurs essentiels de la vie citoyenne

    Un projet de réforme du droit des étrangers est en cours d’examen au Parlement. S’il prévoit la possibilité de cartes de séjour pluriannuelles (entre 1 et 4 ans, au lieu de 1 an aujourd’hui), il instaure également un mécanisme de contrôle permanent qui implique de nombreux organismes privés et publics. 34 associations, dont le Centre Primo Levi, demandent la suppression de cette mesure.

    Le texte du projet de loi de maîtrise de l’immigration ouvre une brèche dangereuse sur la levée du secret professionnel dans des secteurs essentiels de la vie citoyenne comme la santé, l’école, l’emploi et le social à travers ses articles 8, 22 et 25.

    Si le projet de loi initial allonge les durées de validité de la carte de séjour, ce qui est bénéfique pour lutter contre la précarité des titres et donc des situations des personnes, il instaure en revanche un principe de surveillance permanente.

    Alors que l’obtention d’un titre de séjour, soumise déjà à de multiples obligations, vérifications et production de preuves, leur aura été accordée, celle-ci pourrait maintenant être remise en cause à tout instant, créant finalement un climat de doute sur la sincérité de leur situation. Ils deviendraient alors de potentiels fraudeurs, alors même qu’ils ont répondu à toutes les conditions juridiques pour obtenir leur titre.

    Le projet de loi crée lui-même les conditions de ces contrôles avec la levée inédite du secret professionnel pour plusieurs organismes et leur personnel. Si les articles 8 et 25 sont votés en l’état, Pôle emploi, les écoles et universités, les établissements de santé publics et privés, les fournisseurs d’énergie et opérateurs de téléphonie ou encore les établissements bancaires auront l’obligation de fournir toute information que les agents de la préfecture jugeront utile pour contrôler la « sincérité et l’exactitude des déclarations et de l’authenticité des pièces » des personnes titulaires d’une carte de séjour.

    En contradiction avec les principes d’accueil largement rappelés dans les médias, ce texte ne rompt pas avec la logique répressive et suspicieuse des étrangers qui vivent en France.

    Les structures d’hébergement seront également sollicitées dans le cas de l’expulsion des personnes puisque l’article 22 prévoit la possibilité de venir les interpeler dans leur chambre en dehors de toute procédure pénale engagée.

    Parce que les articles 8, 22 et 25 assimilent délinquants et étrangers et mettent à mal l’intégration des personnes titulaires de titre de séjour dans leur pays d’accueil, nous demandons leur suppression immédiate".

    Signataires :

    FNARS, Emmaüs Solidarité, Emmaüs France, Fondation Abbé Pierre, ANAS, Secours catholique, Planning familial, ARDHIS, FTCR, Créteil solidarité, Aides, DDU, Comede, Catred, Mrap, AFVS, Médecins du Monde, Cimade, Réseaux Louis Guilloux, Case de santé, Gaia Paris, GISTI, LDH, syndicat de la magistrature, GAS, Centre Primo Levi, ACT UP Paris, DOM’ASILE, Droits d’urgence, FASTI, La case de santé, Sida info service, Solidarité SIDA, SOS HEPATITES.

    Malgré les recommandations des 34 associations, ces nouvelles mesures ont été adoptées en 2ème lecture du projet de réforme à l’Assemblée nationale, le 26 janvier 2016.
    Contact presse : Joséphine Vuillard : 01 43 14 85 03 / jvuillard@primolevi.org

    Le Centre Primo Levi a été créé en 1995 par la section française d’ Amnesty International, Médecins du Monde, l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Juristes sans frontière et l’association Trève. Le Centre Primo Levi est aujourd’hui la plus importante structure en France spécifiquement dédiée à l’accueil et aux soins des personnes victimes de la torture et de la violence politique réfugiées en France.

    #Centre_Primo_Levi #Loi_immigration #délation #dénonciation #répression #secret_professionnel #immigration #gouvernement_hollande #social_démocratie #Parti_socialiste #lois-scélérates

  • Manifeste - Création du Conseil d’urgence citoyenne
    https://www.facebook.com/notes/conseil-durgence-citoyenne/manifeste-cr%C3%A9ation-du-conseil-durgence-citoyenne/739523679513097
    En ces temps d’effroi face aux attentats et de péril pour la République du fait des réponses qui leur ont été données, nous citoyens voulons réaffirmer la force des principes et l’authenticité des valeurs d’un peuple républicain.
    Notre gouvernement fait de l’état d’urgence et de la menace de déchéance de nationalité pour les binationaux les seules réponses à notre situation historique et souhaite en faire des droits constitutionnels.
    Loin de déboucher sur une protection accrue des populations, le déploiement de l’état d’urgence a conduit sans délai et conduira à une confiscation des libertés publiques politiques par :

    l’absence de contrôle du pouvoir exécutif dans l’exercice de ses fonctions ;
    l’absence du juge dans les procédures de perquisitions et assignations à résidence qui fabrique un pouvoir préfectoral abusif et arbitraire ;
    la restriction des multiples droits politiques par intérêt et cynisme.

    La menace de la déchéance de la nationalité française pour les binationaux est une disposition inacceptable devant le principe d’égalité des droits, rappelant l’abjection que fut le régime de Vichy dans la mémoire collective française, et faisant rejouer la perte de nationalité sur le territoire métropolitain des Français d’origine algérienne de confession musulmane, en juillet 1962.
    On peut et on doit combattre le terrorisme efficacement en respectant les droits fondamentaux.
    Nous sommes conscients de la gravité des périls qui nous menacent, ce qui implique d’en traiter les causes et non seulement les effets.
    Partout où l’état de droit et l’état régulateur des inégalités disparaît, quartiers de grande relégation et prisons, le crime organisé s’installe. Or aujourd’hui c’est sur ce terreau que l’embrigadement mortifère se propage et non sur le terreau religieux qui vient souvent seulement le recouvrir.
    La compréhension de ces mécanismes sociaux doit conduire à un ciblage extrême des mesures de surveillance ou assignations et non pas à leur généralisation, synonyme de propagation de ce qu’on prétend maîtriser.
    La République française doit retrouver la voie de la souveraineté démocratique et la maîtrise de ses choix économiques en luttant contre toutes les formes actuelles de corruption à l’origine aussi du déploiement du terrorisme.
    Le choix du tout répressif et de la surveillance généralisée transforme l’état de droit en état policier sans aucun résultat probant, sacrifiant sur l’autel d’une sécurité fantasmée, la maitrise démocratique consubstantielle à notre identité Républicaine.
    La République française doit retrouver le discours de l’égalité et une parole publique respectueuse des différences, sans que la stigmatisation des populations musulmanes serve de paravent à l’inefficacité des mesures de sécurité.
    La République française doit retrouver le chemin de la fraternité qu’elle a abandonné au profit des logiques d’exclusion.
    Pour toutes ces raisons, nous affirmons notre désaccord et notre résistance aux politiques de l’urgence qui sont des politiques de la peur, et qui si nous n’y prenons garde, deviendront permanentes.
    Non, l’État de droit n’est pas soluble dans l’urgence policière !
    Passons à l’action !
    Seuls six membres du Parlement ont voté contre la prolongation de l’état d’urgence. La tentation autoritaire sécuritaire est bien là. Face à cela de nombreuses initiatives ont été prises pour s’opposer à cette dérive : tribunes, pétitions et meetings se multiplient. Nous nous en félicitons mais il ne suffit plus de témoigner de notre désaccord. Il faut relier l’ensemble des acteurs qui font preuve de lucidité politique et qui sont attachés à construire une alternative en France et en Europe, et agir.
    Nous invitons tous les citoyens à se constituer en Conseil de vigilance citoyenne c’est-à-dire :
    A constituer des comités locaux, soit sur des assises associatives et civiles existantes, soit ex nihilo et à en faire des lieux de débats qui viseront à :

    Nous opposer au nom de l’état de droit nécessaire en démocratie, au projet de réforme constitutionnelle relatif à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité ;
    Mettre en œuvre toutes les parades possibles au terrorisme qu’elles soient éducatives, sociales et judiciaires sans nous plier à des réflexes du type du patriot act qui a montré son inefficacité ;
    Nous mobiliser pour renforcer l’indépendance et les prérogatives de notre système judiciaire ;
    Démocratiser nos institutions en mettant le citoyen au cœur de la prise de décision politique ;
    À consigner ces travaux dans des cahiers de vigilance et de propositions ;
    À organiser pour chaque comité une délégation afin de participer à une Convention nationale qui exprimera la voix de l’intelligence démocratique face à notre situation historique. Elle aura pour mission de présenter une série de propositions de lois.

    Faisons de ce désastre républicain une chance pour refonder ensemble notre conception du droit, de la justice et de la démocratie.

    #Conseil_d’urgence_citoyenne #état_d'urgence #État_de_droit #libertés_publiques #gouvernement_hollande #ps #patriot_act #social_démocratie

  • Sophie Wahnich, historienne dont les travaux ont renouvelé la vision de la Révolution française, s’engage contre un état d’urgence dont elle explique qu’il veut détruire le pouvoir judiciaire, gouverner par la peur et nous déposséder du débat public.

    L’état d’urgence a pour lui la force d’une visibilité, d’une démonstration spectaculaire d’un pouvoir d’État qui vise, dans des circonstances tragiques, à se rallier l’assentiment populaire par une politique de la peur. C’est désormais le cœur de l’action de l’État.

    Sophie Wahnich : « L’état d’urgence est le symptôme d’un régime post-démocratique ». Site regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/sophie-wahnich-l-etat-d-urgence

    Ce qui est en jeu, en effet, c’est la justice elle-même, l’existence de la justice. La prolongation de l’état d’urgence et sa constitutionnalisation représentent rien moins qu’une tentative de détruire l’existence de l’autorité judiciaire. La volonté du nouveau ministre de la Justice de fusionner ministère de l’Intérieur et de la Justice conduirait à soustraire le pouvoir de la police à l’autorité judiciaire. Nous avons déjà assisté au rapatriement de la gendarmerie au sein du ministère de l’Intérieur, ce qui tend à brouiller la frontière entre police et armée, à faire rentrer la police dans un régime d’action militaire.

    #état_d'urgence #libertés_publiques #peur #pouvoir_judiciaire #Sophie_Wahnich #regards.fr #Entretien #Urvoas #PS #Gouvernement_hollande #social_démocratie

  • Nous ne céderons pas !
    Signez la pétition
    http://www.nousnecederonspas.org

    Pour nous, c’est définitivement non !

    Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

    Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

    Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

    A l’initiative de :

    AC ! Agir ensemble contre le chômage !, AC ! Trégor, Act Up-Paris, AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Alternatiba, Altertour, Alofa Tuvalu, ANV Cop21, Apel-Egalité, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Avocats pour la défense des droits des détenus, Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), l’Association générale des étudiants de Paris Sorbonne (AGEPS), Association des Marocains en France (AMF), Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, CADTM France, Cedetim, CGT Police Paris, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, CISPM/ Maroc, Clamart-Citoyenne, Collectif des 39, Collectif des associations citoyennes, Collectif D’ailleurs nous sommes d’ici Tours 37, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif La Chapelle debout !, Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif de défense des libertés fondamentales de l’agglomération rouennaise (CDLF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif lyonnais jamais déchue, Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Ouiouioui, Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor-Goëlo, Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Conseil des migrants subsahariens au Maroc, Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination nationale Pas sans nous, Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs France, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Espace Marx, Euromed Feminist Initiative IFE-EFI, Farapej, Fédération des associations des travailleurs et des jeunes (DIDF-France), Fédération des CIRCs, Fédération française des motards en colère (FFMC), Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fondation sciences citoyennes, Halte OPGM07, Ipam, Jinov International, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Genepi, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Les Amis de la Terre France, Les Amoureux au ban public, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’Enseignement, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Marche des femmes pour la dignité (Mafed), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Mouvement pour l’économie solidaire (Mes), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement pour l’économie solidaire, Négajoule !, Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau, Observatoire international des prisons (OIP) – section française, Osez le féminisme !, Participation et spiritualité musulmanes (PSM), Peuple et culture Ile-de-France, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Powerfoule, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Mouvements, Revue Regard, Romeurope 94, Solidarité laïque, Survie, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Syndicat national des arts vivants (Synavi), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, SNUEP-FSU, SNUipp-FSU Paris, SNUITAM-FSU, SNUTER-FSU, Solidaires étudiant-e-s, SUPAP-FSU, Une Autre voix juive (UAVJ), Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale lycéenne (UNL), Union rationaliste, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

    #état_d'urgence #gouvernement_hollande #PS #Social_démocratie

  • Refusons la constitutionnalisation de l’état d’urgence.

    > L’urgence d’en sortir - Observatoire International des Prisons OIP

    Paris, le 27 janvier 2016 — Au côté d’autres associations et de professionnels du droit, l’OIP publie aujourd’hui une analyse approfondie du régime juridique de l’état d’urgence et des enjeux de sa constitutionnalisation dans le projet de loi dit « de protection de la nation ». Profondément inquiets des conditions dans lesquelles la constitutionnalisation de l’état d’urgence est présentée et discutée, et des risques d’une intégration des mesures d’exception dans le droit commun, ses auteurs ont été animés par la volonté de mettre à la disposition du public une analyse approfondie du régime de l’état d’urgence et des implications de son inscription dans le texte de la Constitution. Ils et elles souhaitent contribuer ainsi à nourrir le débat qu’exige un texte aussi lourd de conséquences pour les droits et libertés les plus fondamentales.

    Télécharger l’analyse en PDF http://oip.org/images/Analyse_regime_juridique_etat_urgence.pdf

    > Manifestation Refusons la déchéance de nationalité et la constitutionnalisation de l’état d’urgence
    Samedi 30 janvier / 14h30 / Paris (République)

    > France entière -par villes : http://www.nousnecederonspas.org/wp-content/uploads/2016/01/Liste-des-manifestations-et-des-rassemblements-en-France-12.pdf

    Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l’appel « Nous ne céderons pas ! » et ayant lancé la pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! », contre la réforme constitutionnelle, appellent à manifester le samedi 30 janvier 2016 partout en France et à Paris, à 14h30, place de la République.
    Elles expriment leur refus de la réforme constitutionnelle et leur exigence de la levée de l’état d’urgence.
    Plus d’infos et la carte des manifestations partout en France : https://etatdurgence.fr

    #Observatoire_International_des_Prisons #oip #état_d'urgence #constitutionnalisation_de_l’état_d’urgence #libertés_fondamentales
    #PS #Social_démocratie #gouvernement_Hollande #Valls #Urvoas #Nous_ne_céderons_pas
    #etatdurgence.fr