• La Horde publie le PDF intitulé « Transphobie : de la confusion au risque fasciste » (avec pour nom de fichier « Brochure AntiTERF », ce qui me sembler relever d’une priorité sensiblement différente) :
    https://lahorde.samizdat.net/IMG/pdf/brochure_antiterf-1-combined.pdf

    Parmi les choses très problématiques, l’abolitionnisme (de la prostitution notamment) est sans procès qualifié de « putophobe », et se positionner contre le « travail du sexe » (mais aussi du BDSM ?) serait une posture transphobe. Dans le « En plus », il y a par exemple cette phrase : « depuis 2019, se positionne en plus de l’abolition de la prostitution, pour celle du porno et contre la GPA ». Il faudrait comprendre que « Les abolitionnistes » (nom de ce paragraphe) sont transphobes du seul fait qu’elles sont abolitionnistes ?

    Et ça devient encore plus flottant dans le passage contre « Les universalistes », dont il semble falloir admettre qu’elles sont transphobes du simple fait qu’elles se revendiquent du « féminisme universaliste », parce que je peine à comprendre ce qu’on leur reproche d’autre :

    Le féminisme universaliste vise avant tout la lutte contre le sexisme et ne conçoit pas que la religion ou le travail du sexe puissent être autrement que patriarcales.

    • Si l’on comprend bien, en lisant ce texte, le fait de critiquer la GPA, d’émettre des doutes sur la PMA ou d’être partisan de l’abolition du proxénétisme pourrait s’assimiler de facto à de la transphobie et conduire au fascisme ?

      La Horde ne nous avait pas habitué à ce type d’amalgame.

      Dans la logique même du propos de ce texte, j’ai du mal à raccorder la première partie (jusqu’à la page17), dans lequel on passe en revue des différentes tendances du camp « transphobe » en France avec le reste du document « Analyse » qui est la traduction d’un texte concernant la situation américaine.

      Dans cette seconde partie on se concentre sur la composante bien identifiées de l’alt-right américaine néo-nazie, laquelle n’a pas grand-chose à voir avec les entités françaises, présentées dans la première partie, telles que PMO, L’Échappée, Floraisons, Osez le féminisme… quelles que soient leurs ambiguïtés supposées ou réelles.

    • Et ce genre de phrases pas du tout « confusionniste » (évidemment sans trouver que les macronistes sont gentils) :

      De manière similaire, leur obsession transphobe les amènera à se détourner des combats féministes pour se retrouver de plus en plus proche de l’Extrême Droite. La première sera notamment [liaison logique donc] reçue par la ministre Marlène Schiappa…

      (Alors qu’il y a possiblement d’autres vrais liens… mais dans ce cas autant suivre avec ça, pas avec les liaisons avec le pouvoir en place…)

    • Il manque le discours lesbophobe mais j’ai pas cliqué pour aller voire, sinon rien que dans le résumé il y a tout le masculinisme classique des transactivistes. Promotion du proxenetisme, de la culture porno et du fétichisme, de la chirurgie esthétique, de la prise d’hormones cancerigènes à vie, de bloqueurs de puberté qui provoquent des retards mentaux... Que les anars se comportent comme des proxenètes n’est pas une nouveauté. ils sont anticapitalistes mais ne vont pas s’opposé à la volonté libre de gamines autistes et anorexiques d’etre auto-entrepreneuses des humiliations sexuelles que leur infligent les clients, des hommes (payé 25% de plus à travail égal) qui utilisent le pouvoir de leur argent. On est anticapitalistes mais entre couilles on reste solidaire pour violer des gamines, des migrantes, des toxico, et des survivantes de l’inceste, contre du bel argent de manarchiste.

      Il y a 10.000 mineurs en situation de prostitution en France, plus de 90% des personnes en situation de prostitution sont sans papiers, mon quartier est plein de femmes toxicos exploitées abominablement par des proxénètes, je connais aussi de plusieurs jeunes homos ou/et trans exploités par des vieux hommes répugnants, ou sont les anars alors que la prostitution c’est au moins à 90% cette exploitation immonde ?

      La brochure se dit ouvertement antiféministe puisque les terf ce sont des féministes radicales tandis que les anarchistes ne le sont pas (ou ne le sont plus). Ne le sont plus, car les Mujeres libres avaient abolis la prostitution et fermés les maisons closes et luttaient pour que les femmes aient des revenus pour leur travail et non pour l’exploitation de leur sexe par et pour des hommes.

      Le discours pro-prostitution est aussi transphobe car les trans ont le droit à d’autres horizons que le tapin et d’autres imaginaires que le porno, le fétichisme bdsm... Pendant que ces orga favorisent la traite des êtres humains, luttent pour l’auto-entreprenariat de sa servitude et de son humiliation au bénéfices des hommes, on les voit pas lutter pour que les trans aient accès a d’autres milieux, d’autres modes de vie, d’autres imaginaires, d’autres contextes que la fétichisation de leur corps pour de l’exploitation sexuelle.

      Quand à la GPA c’est aussi de l’exploitation du corps des femmes. C’est logique que des masculinistes liberaux libertaires promoteurs du proxenetisme y soient favorables, mais la pratique montre déjà des femmes retenues de force ou/et exploitées par leurs conjoints, enfants rejetés car non conforme aux demandes des clients, intermédiaires qui se gavent, femmes gestantes sous rémunérées qu’on culpabilise et rejette socialement...

      Enfin pour le « confusionnisme » c’est une des revendication du mouvement transactiviste, semer la confusion dans les catégories. La brochure est orienté dans cet objectif, rendre les idées confuses afin de servir des intérêts individualistes.

      #manarchisme #anarcouilles #masculinisme #misogynie #proxenetisme #sexisme #libéralisme #GPA

    • On a une confusion très visible ici : dénoncer un système d’aliénation deviendrait une insupportable insulte faite aux individus pris dans ce système. La phrase sur la religion et la prostitution me semble criante dans cette optique.

      Si tu considères que la religion et la prostitution sont des systèmes d’aliénation, alors fondamentalement tu insultes les personnes croyantes ou prostituées, ce qui fait de toi un·e fasciste. Or sur la religion au moins, j’ai trouvé des textes de la Horde qui rappellent explicitement la « ligne de crête » entre la critique des religions et le rejet des individus (fondement notamment de l’islamophobie). C’est tout de même le vieux principe de l’« opium du peuple » : dans le même temps la religion est une aliénation, et un moyen nécessaire aux personnes pour supporter l’exploitation capitaliste.

      À l’inverse, considérer que les systèmes d’aliénation (religion, prostitution, masculinisme) sont des éléments identitaires des individus et doivent être défendus en tant que tels, c’est une des marques du fascisme. Le christianisme n’est même plus défendu au motif que Dieu existerait, mais parce que notre société a toujours été chrétienne. Le masculinisme ne se discute pas, parce que si on « féminise » les hommes, alors les belles valeurs occidentales s’effondrent… Ça a toujours été comme ça, si on change ça tout s’effondre.

      Cette confusion entre critique de l’alinéation en tant que système et critique des individus semble centrale dans le transactivisme. Mais en généralisant ainsi (comme on le voit assez explicitement dans les phrases autour de la prostitution et de la religion), ça revient à renoncer à toute forme d’activisme progressiste et à toute volonté de transformer la société. Comme tu le dis, l’anarchisme deviendrait un libéralisme marchandisé absolu.

      C’est la définition du libertarianisme contemporain.

    • #A_qui_profite_le_crime ? à ceux qui détiennent le pouvoir et useront de tous les stratagèmes pour ne pas le lâcher : les hommes et le patriarcat. Il est plus facile d’attiser la haine contre les femmes féministes radicales quitte à leur remplir leur sac de toute la merde du monde, elles ont l’habitude hein.

      Ça me fait penser à la #bleuite, où comment les combattant·es de l’émancipation de l’Algérie se sont entretuées par l’entremise des services secrets français.
      #ne_pas_se_tromper_d'ennemi

    • Au passage, je vois qu’ils incluent le Mouvement du Nid dans les groupes « transphobes » et « putophobes », au motif qu’il est abolitionniste. Ça me semble assez dégueulasse, même si désormais habituel (Actup aussi fait ça).

      – Qualifier de putophobe un groupe qui accueille et soutient les personnes prostituées, c’est assez invraisemblable : la page d’accueil de son site, d’ailleurs, reprend le slogan proche de ses origines : « Avec les personnes prostituées contre le système prostitueur ». Ce qui en fait donc des putophobes. (D’autres associations, constituées principalement de « survivantes de la prostitution », ont donc fort logiquement aussi droit au qualificatif de putophobe.)

      Noter aussi que l’association, tout en étant abolitionniste, refuse la pénalisation des personnes prostituées :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_du_Nid

      Le Mouvement du Nid s’est opposé fermement à la loi réprimant le racolage, y compris passif, loi dite Sarkozy, de la sécurité intérieure, de 2003.

      À l’occasion des élections européennes de 2009, le Mouvement du Nid a demandé aux candidats de s’engager autour d’un plaidoyer abolitionniste, refusant toute forme de pénalisation des personnes prostituées, renforçant la répression du proxénétisme, promouvant les alternatives à la prostitution et pénalisant les clients de la prostitution.

      – Quant à l’accusation de transphobie, elle remonte à quelques temps, et le mouvement avait publié un droit de réponse début 2020 :
      https://www.komitid.fr/2020/01/29/droit-de-reponse-des-accusations-diffamatoires-penalisent-les-personnes-tran

      Depuis sa fondation, l’association a toujours accompagné toutes les personnes en situation de prostitution qui le souhaitaient de façon inconditionnelle. Parmi elles, il y a toujours eu des femmes trans, accueillies dans le respect de la définition qu’elles donnaient d’elles-mêmes selon l’époque, (transsexuelle, transgenre, femme trans), ainsi que des hommes travestis.

      Ces personnes ont toujours trouvé auprès des bénévoles de l’association l’écoute et la posture de non jugement nécessaire à l’accompagnement social. Plusieurs d’entre elles, en ont témoigné dans notre revue Prostitution et Société.

      En 2018, Anne Darbes, femme trans, est intervenue avec des survivantes de la prostitution du monde entier lors de l’événement #Metoo et la prostitution à Paris, après avoir témoigné dans la revue de son parcours, et de l’accompagnement par le Mouvement du Nid.

      Dix ans plus tôt, en 2008, Myriam nous livrait déjà son témoignage. C’est elle qui choisissait, alors, de se définir comme transsexuelle. Ce témoignage était accompagné d’un relais des revendications politiques des personnes trans en France (dépsychiatrisation, état civil, sécurité sociale).

      – Quelques semaines plus tard : Montpellier : les locaux du Mouvement du Nid pris pour cible
      https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/5f1c28d3eb151d00427086b2/montpellier-les-locaux-du-mouvement-du-nid-pris-pour-cible

      « Putophobe », « sex work is work »,... Les locaux du Mouvement du Nid à Montpellier ont été recouverts d’inscriptions ce vendredi 23 juillet.

      « Notre local associatif a été pris pour cible jeudi 23 juillet de vandalisme à caractère sexiste et diffamatoire », explique Pauline Chevailler, bénévole et membre du bureau de la délégation dans un communiqué. « Nous nous indignons de voir les personnes que nous accompagnons au quotidien sont obligées d’entrer dans un endroit que nous avons pensé comme un lieu d’accueil sécurisant et inconditionnel, sur la façade duquel sont à présent tagués des propos haineux et violents ».

      Puis une nouvelle fois six mois plus tard :
      https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-prostitution-des-tags-sexistes-traces-sur-la-vitrine-de-l-associati

      Le ou les vandales ont notamment écrit à la peinture rose un nouveau terme, « Putophobe », ainsi que Sex Work, une signature de Montpelliérains qui dénigrent les actions permanentes des responsables et des bénévoles du Mouvement du Nid.

      – Chez ActUp donc :
      https://www.actupparis.org/2022/02/02/raphaelle-remy-leleu-linfiltree

      Nous exigeons que EELV tranche entre son engagement dans la lutte contre le VIH-sida et sa complaisance avec le lobby abolitionniste.

    • Alors bien sûr on te colle aussi Osez le féminisme, « coupable » d’avoir soutenu Féminicides par compagnon ou ex :
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/06/la-question-trans-divise-les-feministes_6108474_3224.html

      L’objet de l’anathème ? Interpellé sur les réseaux sociaux sur l’absence de femmes transgenres figurant dans leur décompte, le compte en question a d’abord fait œuvre de pédagogie, en rappelant que l’angle de son travail, qui se base principalement sur des articles de presse, était celui des violences conjugales. Or, « en six années de recensement, aucune femme (ni homme) trans n’a été tué(e) par un(e) conjoint(e) », a-t-il répondu, renvoyant vers son tableau. Sommée à plusieurs reprises de s’expliquer sur sa méthode, la militante qui alimente le compte a fini par rétorquer : « Vu le harcèlement et le dénigrement que nous subissons, certaines ont semble-t-il bien conservé les aspects toxiques de leur masculinité antérieure. » Une phrase qui vaut aux bénévoles du collectif d’être vilipendées depuis pour « transphobie », et qui a conduit à la prise de position de Nous toutes.

    • @mona Chollet avait publié Surprenante convergence sur la prostitution dans le Diplo en 2014 :
      https://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/CHOLLET/50782
      et cela avait déjà valu l’insulte de « putophobe », comme le relatait : Prostitution et engagement proféministe | Scènes de l’avis quotidien
      https://scenesdelavisquotidien.com/2015/06/29/prostitution-et-engagement-profeministe

      Comme les autres luttes abolitionnistes qui l’ont précédée, par exemple celle concernant l’esclavage, l’abolition de la prostitution rencontre de fortes résistances de la part des bénéficiaires du système. Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui cherchent à faire de l’abolitionnisme une insulte ou une « morale puritaine ». A ce titre, le mantra néo-réglementariste « Putophobe ! Putophobe ! » est assez exemplaire d’une mise en scène propice au statu-quo.

      Et en 2014, on avait également déjà ce travail d’imputation de culpabilité par voisinage (vous êtes pour l’abolition de la prostitution, des réacs sont contre la prostitution, donc vous êtes réac) :
      https://www.contretemps.eu/prostitution-surprenantes-convergences-dont-ne-parle-pas-diplo

      Je regrette surtout que votre propos reste inabouti. D’autres « surprenantes convergences » sont à l’œuvre en la matière, sur lesquelles les lecteurs et lectrices du Diplo méritaient d’obtenir un éclairage. Surprenante convergence, en effet, que celle qui unit mouvement féministe, partis de gauche et personnalités de la droite la plus conservatrice et réactionnaire.

      Ah là là, le confusionnisme bien connu de Mona Chollet en faveur de l’extrême-droite religieuse américaine.

      Comme on trouve tout sur Seenthis, hop :
      https://seenthis.net/messages/294539

    • C’est le travail du STRASS, une asso de proxenete et de consommateurs de viols contre de l’argent qui prétend défendre les interets des « travailleurs du sexe » (cad les proxenetres). Le plus inveressemblable c’est que la prostitution est la première cause de mortalité des trans, 100% des transicides ont lieu en france dans le contexte de la prostitution et les transactivistes prétendent que ce sont les TERF qui tuent les trans alors que ce sont les clients de la prostitution qui tuent et sont transphobes, homophobes misogynes et racistes.

  • Au profit de la GPA, allons-nous faire accoucher des femmes mortes ?

    Dans son article « Whole-body gestational » (don gestationnel de corps entier), la chercheuse en philosophie Anna Smajdor, de l’université d’Oslo, propose d’utiliser comme mères porteuses des femmes en état de mort cérébrale. Etonnée de constater qu’aucune juridiction n’a envisagé de mettre en application la proposition faite déjà en 2000 par une autre chercheuse, d’utiliser ainsi les femmes en état végétatif persistant, Smajdor la reprend et l’élargit pour apporter une solution aux problèmes moraux et légaux posés par la GPA. Selon elle, les États et les systèmes de santé devraient adapter leurs politiques et procédures, afin de permettre le « don gestationnel de corps entier » comme une option de don parmi d’autres. À partir du constat qu’« il n’y a pas de raison médicale évidente pour laquelle il ne serait pas possible d’initier de telles grossesses », Smajdor considère qu’il est préférable d’utiliser comme mère porteuse des femmes en état de mort cérébrale, plutôt qu’en état végétatif persistant, car la mort cérébrale est irréversible, et que le don d’organes est déjà pratiqué sur des personnes en cet état. Elle propose aussi que le « don gestationnel de corps entier » soit accessible à toute personne qui veut « éviter les risques et les contraintes liés à la gestation d’un fœtus dans son propre corps » ; et pour augmenter le nombre de donneurs potentiels, que les hommes en état de mort cérébrale puissent aussi porter des grossesses. Les deux principaux contre-arguments examinés par la chercheuse sont que « ces dons ne permettent pas de sauver des vies et qu’ils peuvent réifier le corps reproducteur féminin ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/09/au-profit-de-la-gpa-allons-nous-faire-accouche

    #féminisme #gpa

  • Comprendre ChatGPT (avec DefendIntelligence)
    https://www.youtube.com/watch?v=j3fvoM5Er2k

    Mieux comprendre ChatGPT, sans pour autant l’excuser pour ses fakes éhontés. Pour tout comprendre aux IA génératives.
    __________________________
    00:00 Introduction
    03:45 Un peu de contexte
    05:06 Les modèles de langage
    05:37 L’énigme
    06:45 La chambre chinoise
    12:05 Comment ça fonctionne ?
    17:12 L’exposition médiatique
    22:50 Bien interroger ChatGPT
    26:39 Bien vérifier ce que dit ChatGPT
    28:01 Détecter des textes générés par IA
    33:45 Problématiques sur les données
    39:24 À venir dans les moteurs de recherche
    46:43 Conclusion

    ___________________________
    ERREURS SIGNALEES
    – à 13min : selon OpenAI le modèle GPT3 a été entraîné à partir de 570 Go de textes, pas juste 50Go (ça c’est la taille des données Wikipedia)
    – à 48min : la citation n’est pas de Saint Thomas d’Aquin, mais bien de Saint-Thomas, l’apôtre.

    #IA #ChatGPT

  • Galilée contre GPT-3 ? | Hubert Krivine 1 mars 2023
    https://www.contretemps.eu/galilee-gpt-3-intelligence-artificielle-krivine

    Dans cet article, le physicien Hubert Krivine – auteur de nombreux ouvrages, dont L’#IA peut-elle penser ? – analyse la manière dont fonctionne #GPT-3 (Generative Pre-trained Transformer 3) et, à partir de réflexions sur les sciences modernes qu’il poursuit depuis plusieurs livres, revient sur les limites de l’intelligence artificielle.

    ...Ce très bref rappel des limitations de l’IA fait, venons-en à son utilisation avec GPT-3. GTP-3 est un traitement automatique de langue (TAL). Même s’il donne l’impression de répondre à des questions, il n’est pas du tout fait pour ça. Sur une base gigantesque de données, il cherche dès qu’un mot (ou une phrase) est proposée, l’occurrence la plus vraisemblable du mot suivant, puis il itère. Un peu comme votre téléphone portable le fait, mais ici sur une base de données des milliards de fois plus grande. Il a beaucoup de problèmes, mais la recherche du vrai est le cadet de ses soucis. Un exemple que je connais assez bien : qui est l’auteur de ce papier ? La réponse a été :

    Hubert Krivine est un médecin, ancien militant politique et écrivain français. Il est surtout connu pour son engagement politique dans les années 60 et 70 en France, comme membre de l’Organisation communiste internationaliste (OCI) et de Lutte Ouvrière. Il a été également membre du Parti de Gauche pendant quelques années. Il est aussi connu pour son engagement en faveur de la cause palestinienne et pour ses positions controversées en matière de politique étrangère. Il a écrit plusieurs livres sur les sujets politiques et historiques. Il est aujourd’hui retraité de la politique active mais continue de s’exprimer sur des sujets qui lui tiennent à cœur.

    Pour quelqu’un ignorant tout de l’affaire, la réponse, écrite en bon français, est bluffante de véracité. Mais elle est simplement fantaisiste, elle met bout à bout des mots qui peuvent « aller ensemble » qui ont été pêchés par proximité dans des textes différents. C’est une source inépuisable et automatique de fake news. Sur la même requête faite un peu plus tard (les réponses ne sont jamais les mêmes)j’apprends que je suis mort en 2020. Ce que j’ignorais…

    Wikipédia fonctionne, pourrait-on dire, à rebours de cette logique. Il est le fruit de connaissances (et pas de mots) collectées, en principe vérifiées et surtout il fournit ses sources. C’était un pari audacieux dans les années 2000 que de faire fonctionner une encyclopédie sans rédacteur attitré, mais reposant sur une collaboration autodisciplinée de ses lecteurs. Pari gagné : en nombre d’erreurs il le dispute aux grandes encyclopédies, comme l’Encyclopédia Britannica ou Universalis. Et surtout il se réactualise en permanence, ce que ne peut pas faire GPT-3. On nous promet une nouvelle version GPT-4, avec correction humaine des plus gros biais. Reviendriait-on alors à une logique Wikipédia ?… On verra.

    Mais quel rapport avec ce vieux Galilée cité en prologue de ce papier ? C’est qu’au lieu de chercher la vérité « dans le monde et la nature », GPT-3 ne peut que se limiter à la chercher dans « les textes » déjà produits et même pire, dans les assemblages de mots fabriqués sur leur probabilité d’occurrence piquée un peu partout. La démarche scientifique interroge certainement la littérature. Pas pour y trouver une réponse, mais pour aller au-delà. Pour questionner intelligemment la nature, en s’aidant des connaissances acquises...

    • Le groupe de médias allemand Axel Springer invoque l’intelligence artificielle pour supprimer des postes
      https://www.letemps.ch/economie/groupe-medias-allemand-axel-springer-invoque-lintelligence-artificielle-supp

      Le groupe de médias allemand Axel Springer a annoncé mardi des suppressions d’emplois chez le tabloïd Bild et le généraliste Die Welt, motivées par l’intelligence artificielle susceptible désormais de « remplacer » les journalistes.

      « L’intelligence artificielle va révolutionner le journalisme et l’industrie des médias, en pouvant soutenir – ou remplacer – le journalisme », affirme le patron du groupe, Mathias Döpfner, dans une lettre aux salariés obtenue par l’agence de presse AFP.

      « La création journalistique (avec les reportages, scoops et éditoriaux) devient le cœur » de métier tandis que la « production » journalistique va devenir un « sous-produit », poursuit-il.
      La mise en page, la correction, la production sont visées

      Ce travail de production est « de plus en plus automatisé » en raison de l’importance croissante de l’intelligence artificielle, affirme Mathias Döpfner, cité également dans un communiqué.

      Il y aura par conséquent « une réduction significative des emplois dans les domaines de la production, de la mise en page, de la correction et de l’administration », selon ce courrier, qui ne mentionne pas de nombre de départs précis.
      Il faut, aussi, améliorer les résultats

      L’objectif du groupe berlinois est « d’améliorer les bénéfices d’environ 100 millions d’euros au cours des trois prochaines années grâce à une augmentation des ventes et à des économies de coûts ». Axel Springer emploie actuellement environ 18 000 personnes dans le monde, dont 3 400 journalistes.

      La stratégie affirmée ces derniers temps est celle du « tout numérique », selon Mathias Döpfner. En 2022, 85% des ventes et plus de 95% des bénéfices provenaient des activités numériques, selon le groupe.

      Les contenus imprimés restent toutefois « rentables et indispensables pour les lecteurs et les annonceurs », faisant que « la transition complète vers le numérique prendra encore quelques années », reconnaît Mathias Döpfner.

  • Ventres à louer - Floraisons
    https://floraisons.blog/ventres-a-louer

    Ventres à louer est un livre rassemblant des textes féministes critiques de la GPA, récents ou anciens, traduits de langues différentes afin de les rendre plus accessibles. Il offre un bon panorama sur le sujet, accompagné d’une généreuse bibliographie, en avançant quatre arguments principaux :

    la GPA nuit aux femmes ;
    la GPA nuit aux enfants ;
    la GPA nuit à la dignité humaine ;
    la GPA accroit le pouvoir des puissants (hommes, riches, technocrates) et favorise l’eugénisme.

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2023-0-31/5efb41c5-f577-e212-e9fa-8acbd141e674.mp3

    #gpa #procréation #femmes #féminisme

  • GPA. Etude de cas de trois pays – Ukraine, Grèce, Mexique – (Rapport enquête Enomw et Ciams)

    Ukraine
    L’Ukraine est un grand hub européen pour la maternité de substitution commerciale où la migration et le déplacement des mères porteuses vers d’autres pays était déjà présent avant la guerre, mais cette dernière a accéléré le processus. La législation sur la maternité de substitution en Ukraine repose sur deux textes. Le premier est l’article 123 du code familial de l’Ukraine datant de 2002, qui expose que si l’embryon d’un couple commanditaire est implanté dans le corps d’une autre femme (la mère porteuse), les commanditaires seront considérés comme les parents et ce dès la conception. Le deuxième texte est l’arrêté du ministère de la Santé n°787 du 9 septembre 2013 qui autorise explicitement la gestation pour autrui. Les dispositions Ukrainiennes permettent l’utilisation d’une mère porteuse dans le cadre d’un « traitement d’infertilité » pour des couples étrangers mariés de sexes opposés ce qui rends le pays très attractif pour tous ceux qui viennent de payer où la pratique est illégale

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/03/gpa-etude-de-cas-de-trois-pays-ukraine-grece-m

    #féminisme #gpa

  • « Femmes migrantes et exploitation reproductive [1] dans l’industrie de la maternité de substitution (GPA) »

    Rapport enquête Enomw et Ciams

    Introduction
    La Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution (CIAMS-ICASM) et le Réseau européen des femmes migrantes (ENoMW) ont eu connaissances, par des informations véhiculées par des médias nationaux et internationaux ainsi que sur les réseaux sociaux, de l’existence de pratiques qui s’apparentent à la traite d’êtres humains, en l‘occurrence de femmes, pour les besoins de l’industrie de la reproduction [2]. Ces situations sont intrinsèquement attentatoires à la dignité humaine et à l’égalité hommes-femmes en tant que pratique d’exploitation du corps des femmes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/29/femmes-migrantes-et-exploitation-reproductive-

    #féminisme #GPA

  • Déclaration commune en matière de Gpa

    Les organisations féministes et de défense des droits humains demandent à la Commission européenne et au Parlement européen d’inclure le crime d’exploitation reproductive des femmes dans toutes leurs initiatives législatives, en tant que violence contre les femmes et traite des êtres humains.

    Avant-propos
    Par exploitation reproductive, nous entendons : l’interdiction de l’avortement, l’avortement forcé, la grossesse forcée, la maternité de substitution, la vente d’ovocytes. Ces pratiques réduisent les femmes au rôle de reproductrices pour des tiers, au détriment de leur santé et de leurs droits humains. Elles doivent donc être prises en compte dans tout instrument traitant de la violence à l’égard des femmes.

    Cette déclaration porte spécifiquement sur la maternité de substitution.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/21/declaration-commune-en-matiere-de-gpa

    #féminisme #gpa

  • Après le gaz, Poutine va-t-il nous couper le GPS ?
    https://theconversation.com/apres-le-gaz-poutine-va-t-il-nous-couper-le-gps-194508

    Initialement conçu pour des applications militaires, le Global Positioning System est un système de positionnement par satellites appartenant au Pentagone, également utilisé pour de très nombreuses applications civiles.
    Que ce soit en matière de logistique, de transport, d’agriculture, de finance, d’industrie, de défense ou de sécurité, le GPS garantit aujourd’hui un positionnement et un horodatage précis n’importe où dans le monde.
    Dans le contexte actuel, marqué par des menaces sans cesse croissantes de la part de la Russie à l’égard des Occidentaux, ces infrastructures cruciales sont-elles en danger ?

    #GPS #localisation #satellites #technologies #guerres

    • Tu vois, tu peux faire toutes les sanctions possibles contre n’importe quel petit pays, c’est bien normal et c’est de bonne guerre (la première frappe nucléaire de décapitation aussi), mais que ce petit pays rende la pareille, et c’est le signe que le petit pays est dirigé par un fou dont il convient de psychologiser tous les actes et propos.

      L’article, qui passe son temps sur des banalités à propos du croque-mitaine, lâche tout de même le morceau :

      Conscients de la fragilité du système, la Russie, puis l’UE et enfin le Japon et la Chine ont mis en place leurs propres constellations de satellites : respectivement Glonass en 1993, Galileo en 2011, QZSS et Beidou en 2018.

      Les signaux GPS peuvent être chiffrés pour rendre plus difficile de flouer les terminaux conçus pour être en mesure de déchiffrer ces signaux. Tout comme la précision de la position, qui n’est pas accessible à tous les terminaux, les signaux les plus précis sont réservés aux militaires. Tous les terminaux ne supportent pas ces signaux plus précis ou plus chiffrés.

      N’empêche qu’hier, ça rigolait sur les russes qui utilisent des cartes en papier... Les américains y penseront-ils au moment où ?

      https://seenthis.net/messages/983896

      (je souris à la référence du SR-71, avion de 1964, qu’on te ressort de la naphtaline et du musée, tout en critiquant les GPS scotchés dans les avions russes...)

    • Les signaux GPS peuvent être chiffrés pour rendre plus difficile de flouer les terminaux conçus pour être en mesure de déchiffrer ces signaux. Tout comme la précision de la position, qui n’est pas accessible à tous les terminaux, les signaux les plus précis sont réservés aux militaires. Tous les terminaux ne supportent pas ces signaux plus précis ou plus chiffrés.

      En fait, c’est toujours la propagande par l’épouvantail ... Pas de danger qu’on se trouve confronté à ça rien qu’à cause du grand-méchant-loup du Kremlin :-))

      Le 1er janvier dernier, le chauffeur de ce semi-remorque a vécu une histoire vraiment terrifiante. Et cette fois c’est à cause de la technologie que ce dernier s’est retrouvé dans un véritable guêpier.

  • International Coalition for the Abolition of Surrogate Motherhood
    http://abolition-ms.org

    https://blogs.mediapart.fr/delaunay-matthieu/blog/151022/ventres-louer-lutter-pour-les-victimes-de-la-gpa

    Tandis que les influents promoteurs du marché de la reproduction humaine continuent de valoriser en vue de faire légaliser la vente d’enfants par des mères porteuses, les éditions l’Echappée publient « Ventres à louer ». Entretien avec Marie-Josèphe Devillers membre de la CIAMS, qui lutte pied à pied contre le triple sacrifice de la mère, de l’enfant et de l’égale dignité des êtres humains.

    https://www.youtube.com/watch?v=D8ltwjcHwvs

    #GPA #femmes #Marie-Josèphe_Devillers #CIAMS #féminisme

  • From GPS tagging to facial recognition watches: expanding the surveillance of migrants in the UK

    Through its use of GPS tags and smartwatches in immigration enforcement, the UK is extending the reach of surveillance and control of migrants to frightening levels.

    In early August, we learned that the Ministry of Justice had awarded a £6m contract for ‘facial recognition smartwatches’ to be worn by foreign national offenders. The devices will track their GPS location 24 hours a day, 7 days a week, and will require them to scan their faces up to five times a day. The information obtained from the devices, including names, date of birth, nationality, photographs, and location data, will be stored for up to six years and may be accessed by the Home Office and shared with law and border enforcement agencies.

    This is just the latest intrusive electronic monitoring (EM) technology to be used on migrants, after the Home Office moved from ‘traditional’ radio frequency tags (which measure the distance between the tag and the subject’s home) to GPS tags (which monitor the subject’s precise location 24/7). Electronic monitoring has been a key part of criminal justice for many years throughout the world, operational in many US states since the 1980s and implemented in England and Wales under the Criminal Justice Act 1991. It was introduced to address prison overcrowding and the rising costs of incarceration by diverting offenders from custody, but it is doubtful whether EM actually shrinks the size of prison populations or simply expands criminal justice interventions through a ‘net-widening effect’ – a 2016 comparative study found that high use of imprisonment is linked to high use of EM.[i] England and Wales now has the highest number of offenders subjected to this technology in the world,[ii] and has extended its use to immigration enforcement, through the Asylum and Immigration (Treatment of Claimants, etc) Act 2004. (In the US, it was extended to immigration control in about 2002.) As far as we know, Britain is the only state in Europe to use EM in the migration arena.

    EM is used as a condition by the Home Office for people released from immigration detention on bail, added to conditions such as reporting to the immigration authorities or staying at the property stated on the bail application, for those the Home Office considers at risk of absconding. One of the key differences in the use of EM within the criminal justice and immigration systems is time: whilst criminal sentences involving EM are determinate in nature, the immigration system uses it with no upper limit nor clear guidelines around time. Home Office guidance says tags are most likely to be used on individuals posing a ‘high risk of harm to the public’, but it is not just foreign nationals who have completed their sentences who are tagged: a 12-month pilot scheme began in June to test electronic monitoring on any asylum seekers who arrive in the UK by ‘unnecessary and dangerous’ routes.
    Alternative to detention?

    It is now well-known that detention centres are harmful, exacerbating mental distress and anxiety amongst those confined, leading too often to suicide and self-harm. EM has been described as an alternative to detention, and its use may seem attractive to certain anti-detention activists for humanitarian reasons. However, EM (and other alternative measures, such as signing at the reporting centres) represent a net-widening of interventions. More importantly, although tagging is not supposed to be punitive – it is an ‘administrative measure’ enforced by the Home Office and the immigration tribunal, not the criminal courts – it is experienced as punishment and deprivation of liberty by those subjected to it. Less intrusive alternatives have an equally high compliance rate: after the US Family Case Management Program (FCMP) was implemented, in which families received caseworker support without having to wear an ankle monitor, they had 99 per cent compliance with court appearances and ICE appointments. A similar pattern was noted across other initiatives where the compliance rate was 100 per cent and rate of absconding 0 per cent. And in the UK, an FOI request to the Home Office revealed that in 2019 only three percent of those released from detention without EM absconded, and only one percent in 2020. As Bail for Immigration Detainees noted, ‘With rates of absconding so low, [EM] is designed to solve a problem that does not exist.’
    Mental distress

    Bhatia’s research on the impact of EM on mental health[iii] revealed that migrants consider EM as punishment, triggering the feeling of perpetual confinement and the constant feeling of being watched. The individuals were not able to carry on with their daily activities and they were perceived as ‘dangerous’ (non-white) persons in public spaces. The criminalising, dehumanising and degrading effects of EM resulted in deeper exclusion and isolation, and mental distress. As one research participant explained: ‘I felt in prison with that thing [i.e. tag] . . . they came every week to check the tag. I was very upset and thinking, I keep talking to myself: “what has happened to me?”. All I did was smoke drugs, take pills at house and fall asleep. So much pressure and depression and no freedom . . . I have not done anything wrong. I just wanted life. This is shit life, this is no life. Whenever I don’t take drug, I felt like suicide.’

    Total surveillance

    When Bhatia did his research on the impact of EM on migrants’ mental health, monitoring of migrants relied on traditional radio frequency tags rather than GPS tags. In 2021, the Home Office introduced GPS tagging for immigration bail. While ‘traditional’ radio frequency tags merely measure the distance between the tag and a base station in the subject’s home, usually in order to enforce a curfew, GPS tags monitor subjects’ precise location 24/7, generating a considerable volume of ‘trail data’, which is stored for years. Trail data is highly sensitive – it provides deep insight into intimate details of an individual’s life, revealing a comprehensive picture of everyday habits and movements, permanent or temporary places of residence, hobbies and other activities, social relationships, political, religious or philosophical interests, health concerns, consumption patterns, etc – data that is absolutely unnecessary and disproportionate to the stated purpose of monitoring bail compliance and preventing absconding.

    The Home Office can access the entire trail data every time a breach of bail conditions is detected by the tag (eg, breaching a curfew, entering an exclusion zone, or failing to charge the tag’s battery). It has also claimed the right to review trail data in order to assess tagged individuals’ claims to private and family life (a way to resist removal through human rights law). This use of trail data falls entirely outside the scope of the legislation, and arguably violates not just privacy and data protection but other rights too – the knowledge that every single movement is monitored, and may be used to justify refusal of applications, is a serious limitation on freedom of movement, assembly and association. This is why in August 2022, Privacy International filed a complaint with the UK Information Commissioner’s Office, on the grounds of breaches of data protection and human rights law.
    Errors and discrimination

    Tagging is operated exclusively by the private sector in England and Wales, and the EM market is highly oligopolistic, with only four or five companies bidding for lucrative government contracts. Despite the sparse or inconclusive evidence around the effectiveness of the technology, and ongoing Serious Fraud Office investigations of G4S, one of the main players in the market, the company was awarded a £22 million contract in May 2022 by the government. Serious concerns have been raised over the lack of independent oversight of the EM industry and insufficient monitoring by government bodies.

    This is particularly concerning given that the technology involved in GPS tags is prone to failures and inaccuracies, leading to wrongful accusations of breach of bail conditions and inaccurate compliance records. GPS location data can be inaccurate, sometimes by 100 metres or more, depending on the surrounding environment – for example, highly built-up areas will cause a GPS signal to ‘drift’ and record inaccurate locations. In addition, the tags used by the Home Office have been reported to suffer from serious battery issues, with people reporting having to charge them multiple times a day. This is a serious problem, as battery depletion is usually deemed a breach of bail conditions – it therefore triggers an alert and entitles the Home Office to review all trail data. In addition, applications based on family and private life may be wrongfully refused on the basis of such inaccurate trail data. In August 2022, Privacy International filed a complaint with the UK’s Forensic Science Regulator about systemic failures in relation to the quality and accuracy of data extracted from the devices.

    Facial recognition smartwatches are meant to be ‘less invasive’ and ‘more proportionate’ than GPS ankle tags – but in fact are likely to cause more harm to non-white people. Facial recognition is known to be a discriminatory technology that regularly misidentifies people of colour and is disproportionately used against minorities. Facial recognition algorithms are usually trained on non-representative datasets of faces, and their design is often infused with existing racial biases – meaning that non-white people are more often misidentified. This will inevitably cause additional levels of anxiety to non-white people who have to wear these, and to false allegations and excessive enforcement against them.
    Fighting Back

    Over 40 human rights groups condemned the introduction of GPS tags (without consultation) in June 2021, as ‘an extension of immigration detention beyond the physical walls of detention centres and prisons’. Labour MP Bell Ribeiro-Addy, vice-chair of the all-party parliamentary group on immigration detention, described 24/7 tracking via GPS tags as ‘a Trojan horse which would grant the Home Office expansive new surveillance powers which would extend well beyond their stated purpose’. A number of legal challenges have been launched, in addition to Privacy International’s complaints. As Rudy Schulkind of Bail for Immigration Detainees said, ‘This is a thoroughly dehumanising policy designed to ensure that certain people can never be allowed to enjoy a moment of peace, dignity or community.’ The race to acquire invasive surveillance technologies leads a considerable amount of public funds to line the pockets of tech companies, instead of spending these funds on support for vulnerable migrants, dealing with the backlog of immigration applications, and generally useful, respectful and lawful policies.

    [i] A. Hucklesby et al., ‘Creativity and effectiveness in the use of electronic monitoring: a case study of five European jurisdictions’, European Commission briefing paper, 2016.

    [ii] Ibid.

    [iii] Bhatia, M, ‘Racial surveillance and the mental health impacts of electronic monitoring on migrants’, Race & Class, 2021 62(3):18-36. doi:10.1177/0306396820963485

    https://irr.org.uk/article/from-gps-tagging-to-facial-recognition-watches-expanding-the-surveillance-of

    #surveillance #migrations #asile #réfugiés #UK #Angleterre #reconnaissance_faciale #AI #IA #GPS #géolocalisation #surveillance_électronique

    ping @isskein

  • « Ventres à louer » : lutter pour les victimes de la GPA

    Tandis que les influents promoteurs du marché de la reproduction humaine continuent de valoriser en vue de faire légaliser la vente d’enfants par des mères porteuses, les éditions l’Echappée publient « Ventres à louer ». Entretien avec Marie-Josèphe Devillers membre de la CIAMS, qui lutte pied à pied contre le triple sacrifice de la mère, de l’enfant et de l’égale dignité des êtres humains.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/25/ventres-a-louer-lutter-pour-les-victimes-de-la

    #féminisme #gpa

  • Appel à condamner le projet de protocole de la Conférence de La Haye et les principes de Vérone qui visent à encourager la GPA transfrontière

    Les personnes soussignées, associations féministes et autres organisations de la société civile, en tant que défenseurs des droits humains des femmes et des enfants, considèrent que les deux initiatives mentionnées ci-dessous faciliteront et donc encouragerons la GPA transfrontière, en s’appuyant sur une interprétation trompeuse de l’intérêt supérieur de l’enfant, en piétinant les droits des femmes, au seul profit de ceux qui n’ont aucun scrupule à recourir à cette pratique et donc du marché.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/09/30/appel-a-condamner-le-projet-de-protocole-de-la

    #féminisme #gpa

  • ‘Crazy invasive technology’ : UK faces legal challenge for GPS tagging of migrants

    A complaint has been filed by the anti-surveillance advocacy group Privacy International against the U.K. #Home_Office, which is rolling out #GPS tracking devices for migrants entering the country through irregular routes. Privacy International says the practice is excessive, unlawful and threatens the fundamental rights to privacy to which everyone in the United Kingdom is entitled.

    “These are just individuals who are seeking a new life in the U.K.,” said Lucie Audibert, a lawyer at Privacy International. “And so the necessity of surveilling them and monitoring in this way is highly questionable, and I question the effectiveness of it as well.”

    The devices, which are bulky ankle bracelets of the same type that have been used in the criminal justice system for decades, monitor migrants’ movements 24/7. Anyone who is on immigration bail in the U.K. can be tagged, for an unlimited amount of time.

    The Home Office unveiled a new 12-month pilot to experiment with tagging people arriving on small boats in June, when Prime Minister Boris Johnson said migrants couldn’t be allowed to simply “vanish” into the country. The Home Office have said they intend to use the tags to stop migrants bound for offshore detention centers in Rwanda from disappearing — despite absconding rates being as low as 1% in 2020, according to a Freedom of Information request by Migrants Organise.

    Privacy International argues that the practice of tagging migrants lacks the proper safeguards that are in place when the devices are used in the criminal justice system. They add that the devices can be inaccurate as well as intrusive. The privacy rights charity filed complaints with the Information Commissioner’s Office and the Forensic Science Regulator.

    Privacy and migration advocates say the Home Office can use the location data to check up on migrants who claim to remain in the U.K. on the basis of family ties with the country — to assess whether they really do visit their relatives. They also say the surveillance measure leaves migrants traumatized, stigmatized and — in some cases — housebound, afraid to engage with the outside world.

    The use of GPS tagging on migrants has already been trialed extensively in the U.S., under a program known as “Alternatives to Detention,” which has been expanded under President Joe Biden. The U.S. government argues that placing people under electronic surveillance is kinder and less brutal than imprisonment, and keeps more people out of immigration detention centers. But immigrants in the U.S. say the tags are dehumanizing.

    “You feel like you’re in prison again,” a U.S. asylum seeker told us in May. He described crying “tears of joy” when the bracelet was removed from his body after three months’ wear.

    The argument that the tags are a humane alternative to detaining migrants has been mirrored in the U.K.’s policy, according to Audibert. But, she says, it’s a false premise: “Every alternative to detention in the criminal justice system has never reduced prison numbers. It has just expanded the size of the population that was controlled.”

    The Home Office recently expanded the criteria for who is eligible to be tagged to include anyone who arrives in the U.K. via irregular routes, such as small boats — a practice which is now a criminal offense in the country. Earlier this month, a report in the Guardian revealed that the Home Office was rolling out new “facial recognition smartwatches” to migrants as a complement to the ankle tags. The smartwatches, though removable, require migrants convicted of a criminal offense to scan their face up to five times per day to ensure they’re still wearing them.

    The Home Office, in a statement, emphasized the tags will be used on “foreign national criminals” but made no mention of its pilot scheme to also tag asylum seekers with GPS ankle bracelets.

    A Home Office spokesperson said: “Since August 2021, the Home Office has successfully tagged over 2,500 foreign criminals, reassuring victims that their perpetrators cannot escape the law and will be removed from the U.K. at the earliest opportunity. Since January 2019, the Government has removed over 10,000 foreign criminals.”

    The use of GPS tracking has severe effects on the mental health of the wearer, according to research by Monish Bhatia, a criminology lecturer at Birkbeck, University of London. He describes, in a report published last year, how many people who are tagged experience it as imprisonment and punishment. They say the tag makes them feel like criminals, and that they have to live with the stigma if their tag is spotted.

    The tag means they’re often reluctant to engage with their community and do everyday activities like playing sport for fear of revealing their tag, and can end up isolating themselves, in a form of self-inflicted house arrest, because they do not want to be tracked.

    Bhatia argued the practice of tagging had no use other than to wield power over asylum seekers and minority groups. “It’s purely for control — and it is discriminatory. I’ve called it racial surveillance on more than a few occasions and I’ll stick with that term to describe this technology,” he said.

    The U.K. has in recent years rolled out a massive program of surveillance and technology to try to deter migrants from crossing the English Channel, at a cost of tens of millions of dollars to the British taxpayer. Audibert described how the GPS policy forms part of this strategy of deterrence and is part of the Home Office’s overall intention to stop migrants from making dangerous journeys across the water in small, fragile vessels.

    “They’re pouring millions of pounds into this crazy invasive technology,” said Audibert, who described how most migrants had no interest in breaching their bail conditions. “It’s criminalizing people that aren’t criminals in the first place.”

    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/surveillance-uk-migrants-gps-trackers

    #surveillance #migrations #asile #réfugiés #frontières #données #données_personnelles #UK #Angleterre #géolocalisation

    –-

    Et parallèlement l’Union européenne...
    EU’s Frontex Tripped in Its Plan for ‘Intrusive’ Surveillance of Migrants
    https://seenthis.net/messages/966671

    ping @isskein @karine4

  • Susan Hawthorne : est-il acceptable que des hommes gays exploitent des mères porteuses confrontées à la pauvreté, au racisme, aux forces eugénistes et à la misogynie ?

    Document présenté à Broken Bonds and Big Mone : Une conférence internationalesur la grossesse pour autrui [1]. Storey Hall, RMIT, Melbourne, 16 mars 2019

    Je suis lesbienne. Au cours de mes quarante années d’activisme politique, j’ai dénoncé à plusieurs reprises l’homophobie, tout en luttant contre la misogynie, le validisme, le racisme et la discrimination de classe, entre autres oppressions. Aujourd’hui, dans mon intervention, je vais critiquer les hommes gays qui engagent des femmes comme mères porteuses afin de satisfaire leur « désir » d’enfant. Ma critique s’adresse à toute personne – hétéro ou gay – qui se procure des enfants par le biais d’une mère porteuse. Je m’oppose à la violence contre les femmes et je suis intervenue particulièrement au sujet de la violence contre les lesbiennes. Comme il n’est pas recevable que les hommes accusent les femmes de chauvinisme, parce que les hommes sont le groupe dominant, de la même manière, lorsqu’une lesbienne critique la politique de certains gays, nous devons nous rappeler que les gays ont plus de pouvoir dans les structures patriarcales que les lesbiennes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/08/16/susan-hawthorne-est-il-acceptable-que-des-homm

    #féminisme #gpa

  • Une critique féministe de la GPA

    « J’ai grandi. Je me regarde dans la glace du salon. J’ai froid. Je ne sais plus comment faire pour croire à leurs belles histoires de petites graines, de chèvre et de chou, d’amour et d’argent, de silence et d’or, leurs histoires d’enfant qui pousse dans les cœurs et qui grandit comme ça, comme une fleur dans un pot, à la fenêtre d’une cuisine. Un jour j’ai regardé ces deux vieux qui s’aigrissent, mes papas GPA, ces deux gris qui ne veulent pas voir qu’ils vieillissent. Je les ai vus comme ceux qui m’ont acheté au marché, comme un bout de vie, un bout de viande, un bras de mère. » (Olivier Manceron, page 296)

    Ventres à louer, une critique féministe de la GPA, édité aux éditions L’échappée, est un essai coordonné par Ana-Luana Stoica-Deram et Marie-Josèphe Devillers. Ce sont vingt-quatre autrices de différents pays et de différentes disciplines qui partagent leurs analyses sur la reproduction artificielle et démontrent, sans aucune ambiguïté, pourquoi ces nouvelles techniques de procréation sont inhumaines et doivent être abolies.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/31/une-critique-feministe-de-la-gpa

    #féminisme #gpa

  • La Russie veut interdire aux étrangers de recourir à ses mères porteuses La Tribune - Reuters
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2NA1U7/la-russie-veut-interdire-aux-etrangers-de-recourir-a-ses-meres-porteuses.h

    Les députés russes ont approuvé mardi en première lecture un texte de loi visant à interdire aux étrangers de recourir aux mères porteuses en Russie, un projet visant implicitement les Occidentaux sur fond de guerre en Ukraine.

    Le recours à des mères porteuses rémunérées est légal en Russie même si cette pratique est critiquée par des organisations religieuses qui la considèrent comme une commercialisation de la procréation.

    L’un des rédacteurs du texte, adopté à la quasi-unanimité en première lecture, a déclaré qu’une telle législation était nécessaire pour mettre les enfants nés en Russie à l’abri du danger.


    (Crédits photo : Pavel Mikheyev)
    Elu de Russie unie, le parti majoritaire soutenant le président Vladimir Poutine, Vassili Piskariov a déclaré qu’en l’état actuel de la loi, « nous ne pouvons pas suivre le destin d’un seul bébé ».

    « Nous ne savons pas qui sont leurs parents, leurs prétendus ’père’ et ’mère’ ni pourquoi ils achètent un bébé », a déclaré l’élu à la Douma, estimant qu’environ 40.000 enfants nés en Russie de mères porteuses avaient quitté le pays pour être élevés par des étrangers.

    « Pourquoi devrions-nous dépenser notre argent pour résoudre les problèmes démographiques d’autres pays ? » a-t-il ajouté, proposant que les bébés nés de mères porteuses en Russie obtiennent automatiquement la nationalité russe « afin de pouvoir connaître leur destin ».

    Pour entrer en vigueur, le texte doit encore être adopté à l’issue de deux autres lectures à la Douma, puis être examiné par le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, et être promulgué par Vladimir Poutine.

     #gpa #fric #pma #femmes #reproduction #critique_techno #marchandisation #nécrotechnologies #gestation_pour_autrui #libéralisme #maternité #exploitation #marchandise

  • Ce que la « gestation pour autrui » réglemente

    Si on vous vend une « dictature démocratique », je doute fortement que votre premier réflexe soit d’y installer votre résidence secondaire. Le substantif « dictature » est bien trop défini et connoté négativement pour que l’adjectif « démocratique » puisse vous faire croire qu’il puisse changer quoi que ce soit. Pourquoi alors la « gestation pour autrui (GPA) éthique » n’est pas automatiquement perçue comme un oxymore ? Sûrement parce que nous n’avons pas une conception claire et nette de ce qui se cache derrière cet acronyme.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/04/19/ce-que-la-gestation-pour-autrui-reglemente

    #féminisme #gpa

  • L’exploitation de #ukraine est à vomir « Nous n’avons personne à qui laisser ces bébés » nés de mères porteuses Ibrahim Molough avec CNN
    https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-nous-navons-personne-a-qui-laisser-ces-bebes-nes-de-meres-por

    Aors que les bombes pleuvent sur les villes ukrainiennes, une maternité est aménagée dans un abri pour accueillir les bébés nés par gestation pour autrui (GPA). L’Ukraine est l’un des rares États du monde où la GPA est réglementée et autorisée par la loi.

    Selon le New York Times, il existe près de 500 mères porteuses enceintes en Ukraine pour des clients étrangers. Le pays n’autorise toutefois pas la procédure pour les couples homosexuels ou les personnes célibataires.

    Le centre de reproduction assistée « BioTexCom », le plus grand d’Ukraine, est l’entreprise qui gère l’abri de Kiev depuis le début de l’invasion. Sous terre, 21 bébés attendent leurs parents biologiques afin de quitter le pays en guerre. Cependant, la situation reste dangereuse.

    L’abri se situe à un peu plus de 14 km d’Irpin, une banlieue qui a déjà été la cible d’un assaut russe. Tout ceci complique l’arrivée des parents, qui se trouvent dans des pays comme le Canada, l’Italie et la Chine. En effet, pour confirmer la nationalité des bébés, la loi ukrainienne impose la présence sur place des parents biologiques, explique le New York Times.

    Témoignage de Victoria
    Lundi matin, Victoria, une mère porteuse de 30 ans, est arrivée à la clinique de fortune avec le petit garçon prénommé Laurence, qu’elle avait mis au monde une semaine auparavant dans un hôpital. Elle n’a pas pu retenir ses larmes lorsqu’elle a remis l’enfant au personnel.

    « C’est encore plus dur qu’il soit dans un endroit où il y a des bombardements », confie la mère porteuse à nos confrères de CNN. "Et quand est-ce que ses parents pourront l’emmener à cause de la guerre ? C’est vraiment dur."

    Victoria a été transférée de la maternité de l’hôpital au centre de maternité de substitution dans une camionnette par un membre du personnel de l’hôpital.

    Ce dernier a conduit à près de 160 km à l’heure à travers la ville pour essayer de réduire le risque d’être touché par des missiles, a-t-elle déclaré.

    Lorsque Victoria est entrée dans le bâtiment en berçant le bébé, elle raconte qu’elle pouvait entendre le bruit des tirs antiaériens ukrainiens au loin.

    Ils avaient attendu 20 ans pour leur bébé

    Les parents biologiques de Laurence, qui ont fourni à la fois le sperme et l’ovule pour la grossesse, vivent à l’étranger. Pour cette raison, ils ne savent pas encore quand ils pourront venir chercher l’enfant.

    « Ils disent qu’ils arrivent », déclare Victoria. « (Mais) c’est très difficile avec la paperasse en ce moment. Combien (de temps) ça va (prendre), personne ne peut le dire. »

    Victoria ajoute qu’elle a tenu les parents de Laurence informés « jusqu’à la dernière minute », avant de remettre le bébé au centre de maternité de substitution. « Et j’espère que nous resterons en contact, car (la situation est) très difficile », regrette-t-elle.

    Une rémunération indispensable
    Ihor Pechenoga, le médecin qui aide à gérer le centre de maternité de substitution, a déclaré que les femmes sont payées entre 17. 500 et 25.000 dollars pour être mère porteuse (16.000 et 23.000 euros).

    Une somme plus que nécessaire pour ces mères. Par exemple, Victoria voulait économiser cet argent pour acheter une maison. Elle a du mal à épargner depuis qu’elle a donné naissance à sa propre fille à l’âge de 17 ans. Sa fille, maintenant âgée de 13 ans, a quitté l’Ukraine pour la Bulgarie quand la guerre a commencé.

    Mais après avoir été hospitalisée pendant la majeure partie de sa grossesse en raison de complications – et face à ce qu’elle décrit comme le traumatisme d’abandonner le bébé avec lequel elle se sent maintenant liée –, Victoria confesse qu’elle ne le referait plus, relate CNN.

    Un avenir incertain
    Le centre de reproduction assistée "BioTexCom" a suspendu le programme suite à la guerre. Il se concentre aujourd’hui sur le soutien aux femmes enceintes et sur l’exfiltration des nouveau-nés du pays en toute sécurité.

    Même si le personnel de la clinique peut essayer de transporter les bébés vers des zones plus sûres à l’ouest de l’Ukraine, les nouveaux parents doivent toujours récupérer les bébés à l’intérieur du pays pour des raisons légales… et certains ont peur de traverser la frontière, selon CNN.

    « Tout dépend de la force du désir des parents », déclare Pechenoga, 51 ans. « J’ai rencontré des parents qui sont venus à Kiev pour récupérer leur bébé. Ils avaient les larmes aux yeux. Ils avaient attendu leur bébé pendant 20 ans, (donc) bien sûr, ils sont venus quoi qu’il arrive. »

    Mais il y a aussi « des couples qui ont peur, parce qu’il y a une guerre ici, et une guerre grave », remarque le médecin.

    Six nounous s’occupent des enfants dans cet abri de Kiev. Alors qu’elles en avaient l’opportunité, elles ont refusé de fuir afin de continuer à s’occuper des bébés. « Je partirais bien (parce que) j’ai aussi ma propre famille. Mais nous n’avons personne à qui laisser ces bébés », estime Yefimovich.

    #fric #capitalisme #commerce #gpa #pma #femmes #exploitation #gestation_pour_autrui #société #ukraine #reproduction #libéralisme #femmes #exploitation #maternité #bébés #bourgeoisie #esclavage

  • Impacts de l’invasion de l’Ukraine sur l’aviation civile
    https://visionscarto.net/invasion-ukraine-aviation-civile

    Dans le cadre des sanctions contre l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes le 24 février 2022, l’Union européenne a décidé d’interdire le survol de son espace aérien à toutes les missions commerciales (sauf humanitaires) russes et biélorusses, interdiction à laquelle se sont joints d’autres pays comme le Royaume-Uni ou la Norvège. La Russie a répondu en interdisant à son tour son territoire aux vols européens. À travers trois cartes avant/après, nous analysons ci-dessous certaines des conséquences de (...) #Billets

  • In a Kyiv Basement, 19 Surrogate Babies Are Trapped by War but Kept Alive by Nannies
    https://www.nytimes.com/2022/03/12/world/europe/ukraine-surrogate-mothers-babies.html

    Some surrogate mothers are trapped by the fighting as their due dates near. And newborns face uncertain fates, with many biological parents now unable to travel to Ukraine.

    Développer un business de mères porteuses, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
    #gpa #ukraine

  • Satellitennavigation: Große Störungen von GPS im Ostseeraum
    https://www.golem.de/news/satellitennavigation-grosse-stoerungen-von-gps-im-ostseeraum-2203-163765.html

    Was tut ein #Taxifahrer ohne solide #Ortskenntnisse bei Ausfall des #GPS ? Zunächst erhält er keine Aufträge über das GPS- und Internet-basierte Vermittlungssystem. Sodann wird er seine Kunden nicht zu ihrem Fahrtziel befördern können, zumindest nicht auf dem vorgeschriebenen kürzesten Weg. Dieser Artikel beschreibt, dass das US-Navigationssystem sehr andällig gen Funkstörungen ist.

    10.3.2022 von Werner Pluta - Wer stört die Satellitennavigation? Die finnische Behörde für Verkehr und Kommunikation Traficom hat mitgeteilt, dass das Signal des US-Satellitennavigationssystems Global Positioning System (GPS) in Teilen Finnlands gestört sei. Auch andere Teile des Ostseeraums seien betroffen. Flüge hätten deshalb gestrichen werden müssen.

    Piloten mehrerer Fluggesellschaften hätten Störungen im Osten des Landes bis nach Jyväskylä im Landesinnern gemeldet, berichtet Traficom. Es sei daraufhin eine Notice to Airmen veröffentlicht worden, die darauf aufmerksam mache.

    Das Phänomen trat aber nicht nur in Ostfinnland auf. „Unsere Piloten haben in den letzten Tagen GPS-Störungen in der Nähe des Kaliningrader Gebiets festgestellt“, sagte ein Sprecher der Fluggesellschaft Finnair der britischen Nachrichtenagentur Reuters.
    Das GPS-Signal war bis Polen gestört

    Der Twitter-Nutzer John Wiseman hat eine Animation gepostet, die zeigt, dass das Satellitennavigationssystem von Lettland über Litauen bis nach Polen gestört war. Die GPS-Störungen im Ostseeraum seien die stärksten auf dem Planeten gewesen, schrieb Wiseman.

    „Das Fliegen ist nach wie vor sicher. Die Fluggesellschaften haben Verfahren, die sie anwenden, wenn das GPS-Signal ausfällt“, sagte Traficom-Chef ari Pontinen. „Die Flugzeuge können andere Systeme nutzen, um sicher zu navigieren und zu landen. Die Flugsicherung unterstützt die Piloten mit Hilfe anderer Landesysteme.“

    Die litauische Fluggesellschaft Transaviabaltika hat jedoch mehrere Flüge nach Savonlinna gestrichen, weil eine Landung ohne GPS-Signal ihrer Ansicht nach nicht möglich war. Eine Fluggesellschaft müsse selbst entscheiden, ob sie in einem Gebiet operiere, in dem das GPS-Signal gestört sei, teilte Traficom mit.
    Niinisto traf sich mit Biden

    Die GPS-Störungen begannen laut Traficom am vergangenen Wochenende. Zu dem Zeitpunkt war der finnische Präsident Sauli Niinisto zum Staatsbesuch in den USA. Er sprach mit US-Präsident Joe Biden über die Beziehungen Finnlands zum westlichen Verteidigungsbündnis Nato.

    Es ist unklar, ob die Ausfälle, die laut Traficom andauern, durch einen Sonnensturm ausgelöst oder absichtlich herbeigeführt werden und mit dem Krieg zusammenhängen, den Russland gegen die Ukraine führt. Eine Anfrage von Reuters dazu ließ die russische Regierung unbeantwortet. Das finnische Außenministerium untersucht laut der Nachrichtenagentur die Angelegenheit.

    Ein Schwachstelle von GPS ist die geringe Signalstärke. Experten warnen seit Jahren, dass das Satellitennavigationssystemen auch mit günstigen Störsendern leicht getäuscht werden könne.

    #Technik #Ortskunde #Auftragsvermittlung

  • Ucraina, il paese dell’utero in affitto low cost
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Ucraina/Ucraina-il-paese-dell-utero-in-affitto-low-cost-214283

    In Ucraina la maternità surrogata è consentita per legge ed a buon prezzo rispetto ad altri paesi dove è permessa. Queste le premesse per un boom commerciale che però, troppo spesso, non tutela le donne che «affittano» il loro utero