• [Radio #mukambo] #groove Train
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-mukambo/groove-train

    Terrakota – Slow Food Seun Kuti – Slave Masters Tony Allen – Crazy #afrobeat Blitz the Ambassador – Akwaaba Cacique 97 – Sr. Diplomata BNegão – Bass Do Tambô Quantic – Mas Pan Delinquent Habits – Return of the Tres La Inédita – Chicha Chicha The Grasspoppers – Cassius Prince Wadada – Mimica Total Maga Bo feat. Jahdan Blakkamoore – Maga Traz a Lenha Batida – Tirei O Chapéu Beats Antique – Battle The Quantic Soul Orchestra – Panama City Sublime – Doin’ Time (Uptown Dub)

    #latin #hiphop #podcast #world_music #global_afrobeat #afrogrooves #latin,hiphop,podcast,mukambo,afrobeat,world_music,groove,global_afrobeat,afrogrooves
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-mukambo/groove-train_16003__1.mp3

  • Carrefour ouvre une nouvelle vague de départs, les salariés s’inquiètent
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/06/05/carrefour-ouvre-une-nouvelle-vague-de-departs-les-salaries-s-inquietent_6176

    Il s’agit du cinquième plan de réduction des effectifs depuis l’arrivée d’Alexandre Bompard aux manettes du distributeur. En quatre ans, le groupe s’est séparé de 30 000 salariés en France selon les calculs des syndicats.

    [...]

    Pour les salariés, ce n’est toutefois pas une surprise. Le 8 novembre 2022, lors de l’annonce du plan stratégique pour quatre ans, baptisé « Carrefour 2026 », le PDG, Alexandre Bompard, avait laissé entrevoir de nouvelles coupes dans les effectifs. « Carrefour a besoin d’un choc de simplification » [belle reprise du langage technocratique] , avait-il déclaré. Tout en précisant que cette nouvelle organisation se traduirait « par des réductions d’effectifs significatives » dans les sièges du groupe et que « chaque pays y contribuera ». Cette transformation devait permettre au distributeur, implanté dans près de quarante pays, de dégager 4 milliards d’euros d’économies.

    [...]

    En octobre 2022, #Carrefour a annoncé le basculement de 41 magasins en #location-gérance en 2023 (dont 16 hypermarchés), un an après en avoir sorti 43 autres de son réseau intégré. « Depuis 2018, 268 magasins sont passés en location-gérance, dont 64 hypermarchés », selon les chiffres de Sylvain Macé, pour qui cela devient une « parade » pour réduire les frais de personnels et « dénoncer les accords d’entreprise qui ont été contractés depuis plus de vingt ans ». Les syndicats songent même à alerter la direction générale du travail car « cela va au-delà des seuls magasins déficitaires ».
    Le procédé semble faire fait tache d’huile. Auchan, qui possède 634 magasins, a indiqué aux syndicats, le 25 mai, la cession de sept supermarchés où « travaillent au total près de 250 salariés », et surtout sa volonté de « s’engager sur le terrain de la #franchise », raconte Gilles Martin, délégué syndical CFDT du groupe. Environ 15 % seulement des magasins Auchan sont actuellement exploités en franchise, selon ses calculs. Il doit y avoir « un accompagnement social et collectif à partir du moment où les magasins portent le nom de l’enseigne », lance M. Martin [l’âne qui s’occupe poids des chaînes]. A Auchan aussi, les syndicats se demandent s’ils ne vont pas finir par interpeller le législateur.
    https://justpaste.it/dfsen

    Plus de patrons, moins de #salaire

    #travail #grande_distribution #externalisation

    • Ça fait un moment qu’ils font ça  : le Champion du coin a été revendu à un comptable, en franchise. Là, t’as un gus qui possède 2 - 3 magasins et dont, l’ancienneté, les délégués, les intéressements du groupe, tous les avantages sociaux = adios.
      Les salariés, ils se retrouvent direct à ancienneté 0, 0 prime, tout leur est enlevé, il leur reste le SMIC sec.

      Dans un monde fini, ta croissance, tu la fais en bouffant la laine sur le dos du peuple.

  • Une association spécialisée dans la santé débranche un chatbot nuisible
    https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/une-association-specialisee-dans-les-troubles-alimentaire-debranche-en-urgence-

    C’est l’une de ces histoires dans lesquelles rien ne va. Des salariés montent un syndicat, se font virer, sont remplacés par un chatbot. Chatbot qui doit être désactivé car il incite des utilisateurs en détresse à s’affamer.

    Spécialisée dans la prévention des troubles alimentaires (TA), la National Eating Disorder Association (NEDA) a décidé de virer tous les employés chargés de répondre à la ligne verte de l’association américaine. Un mois plus tôt, ces salariés avaient décidé de se syndiquer, et l’organisation avait naturellement conclu qu’il était temps de les remplacer par un chatbot. Baptisé Tessa, l’agent conversationnel avait vocation à devenir le principal soutien à disposition des personnes souffrant de TA, rapporte Motherboard. Seulement voilà : deux jours seulement avant que Tessa ne remplace complètement les employés, la NEDA a dû mettre le chatbot hors ligne. Au lieu d’être de bon conseil, Tessa incitait les utilisateurs à maigrir et à prendre leurs mensurations toutes les semaines. Qui aurait pu le voir venir ? À peu près tout le monde.

    #chatbot #Troubles_alimentaires

    • Non : il passe totalement à côté de l’aspect essentiel de la théorie du GR. Il ne s’agit pas d’une théorie simplement « démographique » (il y aurait de plus en plus de pas-de-chez-nous chez nous) : c’est l’idée qu’il y a un complot mené par des élites « grand remplacistes » qui vise à remplacer les populations chrétiennes d’Europe pas une bande de pas-de-chez-nous musulmans. Et c’est « Qui ? Qui ? Qui ? » les grands remplacistes, hein ?

      C’est donc pas juste un truc raciste, c’est pas juste un truc démographique mal pensé : c’est une théorie raciste qui recycle le fantasme des Protocoles (c’est-à-dire que les sages de Sion conspiraient pour détruire la civilisation chrétienne par la ruse). Et ça, hé ben c’est central de le démonter.

  • Une société condamnée pour avoir licencié une employée après son #avortement, une première en #Belgique La libre

    Un tribunal du travail a, pour la première fois en Belgique, condamné fin février un employeur pour avoir licencié une travailleuse en raison de son avortement, a indiqué vendredi l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH). La justice a en effet souligné qu’il s’agissait d’une discrimination fondée sur le sexe.
    https://www.lalibre.be/resizer/XrzkhSoSBj9Xo2lLTJpWmSPqC3A=/768x512/filters:format(jpeg):focal(2522x1690:2532x1680)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/6FDDQU46ZRFKXOQDSXINW5LPAY.jpg
    La travailleuse avait informé son employeur de sa grossesse et de son intention d’y mettre fin. Quelques jours après l’intervention, son contrat de travail avait été résilié unilatéralement au motif que les performances de l’employée étaient en baisse et pour rupture de confiance. La femme avait pris contact en 2021 avec l’IEFH afin de dénoncer un licenciement abusif.

    Pour justifier sa décision, l’employeur avait renvoyé à un prétendu entretien de fonctionnement ayant eu lieu quelques jours avant l’avortement et au fait qu’il n’y avait pas eu ensuite d’amélioration des performances de la travailleuse, explique l’institut. Au cours de la procédure judiciaire, l’entreprise, active dans le secteur des soins de santé, s’était retranchée derrière des témoignages émanant de plusieurs supérieurs pour démontrer que la travailleuse n’était pas performante.

    « Tant le moment auquel le licenciement a eu lieu que l’absence d’autre évaluation sérieuse de la travailleuse pointent un lien entre le licenciement et l’interruption de grossesse », relève l’IEFH. « L’ancien employeur n’a fourni aucune preuve objective pour appuyer les motifs de licenciement invoqués et le tribunal a jugé les témoignages trop vagues et même peu fiables. »

    Le tribunal du travail, saisi en Flandre, a donc statué que ce licenciement était motivé par l’#avortement et constitue dès lors une discrimination fondée sur le #sexe.

    « Le juge envoie un message clair : les femmes ne peuvent pas être licenciées parce qu’elles risquent de tomber enceintes sans le vouloir et de décider d’interrompre leur #grossesse », s’est réjoui le directeur de l’IEFH, Michel Pasteel.

    Les discriminations liées à la #grossesse et à la #maternité restent un problème sociétal majeur, qui touche en Belgique trois femmes actives sur trois, souligne l’Institut pour l’égalité des #femmes et des hommes. La majorité (29%) des signalements relatifs au domaine du travail introduits par des femmes auprès de l’Institut relèvent d’ailleurs de ce type de plaintes.

    Source : https://www.lalibre.be/belgique/judiciaire/2023/06/02/une-societe-condamnee-pour-avoir-licencie-une-employee-apres-son-avortement-

  • Nord : fin de la grève à Vertbaudet, la CGT annonce avoir accepté les propositions de la direction
    https://www.bfmtv.com/grand-lille/nord-fin-de-la-greve-a-vertbaudet-la-cgt-annonce-avoir-accepte-les-propositio


    La #grève, ça marche.

    Au terme de cette ultime journée, la direction a accepté de pérenniser le 13e mois pour ses salariés et leur a assuré qu’aucune poursuite judiciaire ne sera engagée après les 78 jours de blocage.

    Le mouvement de grève était mené par la CGT, syndicat minoritaire dans l’entreprise, face à FO et à la CFTC qui ont eux signé en mars dernier les négociations annuelles sur les salaires. Ledit accord permet une augmentation de salaire de 4% pour l’ensemble des salariés au 1er juillet, de 7% pour les salariés avant 12 ans d’ancienneté, mais aussi une prime annuelle de 300 euros.

  • La transparence sur les subventions dotée d’une plate-forme de contrôle.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4468

    Une grande partie du débat sur l’utilisation et les vertus des subventions se situe dans le contexte du secteur industriel. Et plus largement la coopération internationale qui offre des disciplines améliorées en matière de financements divers. Ce qui améliore la certitude pour ces attributions afin de réduire les frictions commerciales et serait mieux et bien supérieur aux actions unilatérales, avec le but de parfaire nombreuses productivités y compris celle des fonds financiers du développement. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #Data_-_Données, économie , chômeurs, emploi, social, syndicat, revendication, jeunesse, travailleurs, (...)

    #Grands_événements_:_Gigantisme_de_l’inattendu. #économie_ #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage

  • Grève spontanée et massive : que se passe-t-il à Disneyland Paris ?- Rapports de Force
    https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/greve-spontanee-et-massive-que-se-passe-t-il-a-disneyland-paris-0601

    Le 30 mai, une grève massive a éclaté à Disneyland Paris. Née en dehors des syndicats, elle bouscule une direction peu habituée à des mouvements de cette ampleur. Mais que se passe-t-il chez Disney ? « Libéré, délivré […] L’article Grève spontanée et massive : que se passe-t-il à Disneyland Paris ? est (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

    • « Libéré, délivré », assis en plein milieu de leur parc d’attraction, les salarié•es de Disneyland Paris reprennent en cœur le hit de la Reine des Neiges. Cette fois ce n’est pas pour amuser les touristes. Ce 30 mai, c’est de leur travail qu’ils sont « libérés délivrés », puisque 1000 à 2000 d’entre eux ont décidé de débrayer. Douze heures de manifestation à travers le parc, des attractions qui ferment et les files d’attente qui rallongent : « je n’avais jamais vu ça à Disney », certifie Paul, représentant de la section syndicale CNT-SO, 20 ans de boîte au compteur.

      À l’appel du mouvement anti-inflation (MAI) les casts members (salarié•es) de Disneyland Paris exigent 200€ net d’augmentation de salaire mensuel, le doublement de la rémunération du dimanche, une augmentation des frais kilométriques et la fin des horaires dits « choisis ».

      https://seenthis.net/messages/1004644
      #grève #salaire #égalité

  • Luttes syndicales aux USA : la bataille de Homestead (1892)
    https://www.partage-noir.fr/luttes-syndicales-aux-usa-la-bataille-de-homestead-1892

    #Homestead #IWW #AFL #Pinkerton #Grève

    la guerre de Sécession des années 1860-65 aux États-Unis, l’abolition de l’esclavage sur les plantations du Sud est acquise. Durant les décennies qui suivent, l’industrialisation des États du Nord se poursuit à un rythme vertigineux grâce aux avancées techniques de la révolution industrielle, mais surtout, en raison de la surexploitation d’une main-d’œuvre corvéable travaillant généralement douze heures par jour, sept jours par semaine. Tandis qu’une poignée de millionnai­res, tels Rockefeller, Morgan et Carnegie, règnent sur des empires industriels et financiers, les ouvriers qualifiés s’organisent en syndicats. Voici le récit d’un de ces grands combats de la fin du XIXe siècle. Il se déroule dans un petit bourg, non loin de Pittsburgh, en Pennsylvanie. (...)

    #Gavroche_n°4/5_-_Juin-Septembre_1982 #Gavroche_-_Revue_d'histoire_populaire #[Source :_Fragments_d’Histoire_de_la_gauche_radicale] #IWW #Etats-Unis
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/gavroche-n004-005.pdf

  • [Radio #mukambo] Radio Mukambo 542
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-mukambo/radio-mukambo-542

    Album of the week: Gaïsha – Ana Aïcha

    Album of the week: Echoes of Zoo – Speech of Species

    Tracklist:

    Gaïsha – L’Amour Digital Echoes of Zoo – Lizard Dance Terra Livre – What An Illusion BANTU feat. Akua Naru – Na Me Own My Body Sia Tolno – Ibe Woxow feat. Azeem – Enough is Enough Zetas – Amo Gaïsha – Ya Naghlate el blouh Echoes of Zoo – Quarter Tone Starlings Arky Starch – Uplift Groundation meets Brain Damage – Forgiveness Bassajam feat. Marcus Gad – Appreciation Zion Train – Class War King Kong – Call Mr Madden (Jungle Remix by Kmmy Ranks & Saimon (...)

    #latin #hiphop #podcast #afrobeat #world_music #groove #global_afrobeat #afrogrooves #latin,hiphop,podcast,mukambo,afrobeat,world_music,groove,global_afrobeat,afrogrooves
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-mukambo/radio-mukambo-542_15965__1.mp3

  • Le FMI rejoint l’ONU pour tracer les financements du terrorisme.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4467

    La coopération efficace entre un large éventail d’institutions dans des cadres nationaux solides peuvent empêcher les terroristes de tout acabit d’accéder aux systèmes financiers. Cependant elle ne peut guère endiguer un fléau qui relève de personnes décidées à frapper par une horrible cruauté, car elles trouveront des ressources et les collecteront pour mener leurs desseins. Est-ce que le FMI utilisera le Pacte mondial des Nations Unies, ou bien c’est l’inverse pour une stratégie de lutte contre le financement du terrorisme ? Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, économie , fait divers, société, fléau, délinquance, (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique, #économie_ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion

  • Plus de 1 000 salariés défilent à Disneyland Paris, « historique » selon les syndicats
    https://www.liberation.fr/economie/social/plus-de-1-000-salaries-defilent-a-disneyland-paris-historique-selon-les-s

    Estimant que les bas salaires ne suivent pas suffisamment l’inflation, plusieurs organisations syndicales du parc réclament depuis deux semaines une augmentation générale de 200 euros.

    « A quand de la magie sur nos fiches de paie ? » Ce mardi 30 mai au matin, la parade de Disneyland Paris n’avait pas la gueule des jours habituels. Dans le cortège, pas de Mickey ou de Dingo, mais plus de 1 000 salariés – 950 selon la direction – du célèbre parc d’attractions de Seine-et-Marne rassemblés pour réclamer des hausses de salaires à leur direction. Encadrés par la sécurité, les employés de plusieurs secteurs (de l’hôtellerie, de la restauration, de la maintenance, les acteurs de la parade…), pour certains en #grève, ont défilé sur la rue principale du parc et devant le château de la Belle au Bois Dormant à l’appel de plusieurs syndicats (CGT, Unsa, CFTC) mais pas la CFDT, l’organisation majoritaire.

    Dans un communiqué, la CGT évoque une mobilisation « historique » et réclame l’ouverture immédiate de négociations. Même réaction du côté de l’Unsa qui parle aussi d’« un grand succès » et dit vouloir « continuer le combat jusqu’à ce que la direction entende les revendications ».

    A Disneyland Paris, où 17 000 personnes travaillent, la colère gronde depuis environ deux semaines. Une journée d’action similaire, rassemblant 500 personnes, avait déjà eu lieu mardi dernier. Les syndicats, qui estiment que les salaires n’ont pas suffisamment suivi l’inflation, réclament une hausse générale de 200 euros par mois, le doublement de la paie les dimanches et la revalorisation des indemnités kilométriques.

    La direction a proposé une prime de 125 euros

    Embarrassée, la direction du parc n’a pas laissé entrer la presse pour couvrir la manifestation de ce mardi et campe sur ses positions. Elle refuse d’avancer les négociations salariales prévues pour la fin août et se borne à rappeler qu’« un éventail de mesures a été mis en place pour préserver le pouvoir d’achat », parmi lesquelles « une hausse moyenne des salaires de 9 % depuis janvier 2022 », « deux primes de partage de la valeur de 500 euros » et le « gel des prix de la restauration d’entreprise ».

    Vendredi, lors d’une rencontre avec les organisations syndicales, elle a proposé une prime supplémentaire de 125 euros, la monétisation des jours de repos et des heures supplémentaires et la mensualisation du treizième mois. Des « mesurettes », « balayées par la grève » de ce mardi, pour la CGT. En 2022, Disneyland Paris a dégagé un bénéfice d’exploitation de 51 millions de dollars (47 millions d’euros) pour un chiffre d’affaires record de 2,6 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros).

    @DisneylandParia

    (une exigence de hausse égale pour tous plutôt que proportionnelle au salaire, c’est devenu rare, ça fait plaisir)

    edit sur l’#autonomie de la lutte
    https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/greve-spontanee-et-massive-que-se-passe-t-il-a-disneyland-paris-0601

    #salaire #égalité

  • Recycled plastics often contain more toxic chemicals says Greenpeace
    https://www.dezeen.com/2023/05/26/recycled-plastics-greenpeace-report

    These suggest that recycled plastics often contain higher concentrations of toxic chemicals such as flame retardants, benzene and other carcinogens than virgin plastic. Recycled plastics also contain “numerous endocrine disruptors that can cause changes to the body’s natural hormone levels”, according to the Greenpeace report.

    Plastic recycling a “toxic endeavour”

    Chemicals in recycled plastics have been linked to cancer, cardiovascular disease, obesity and other health issues, the report says. These can affect not just the end-user of the recycled product, but also frontline communities and workers involved in the process.

    Le mythe du #recyclage vertueux des #plastiques prend encore un coup.
    #greenwashing ( #écoblanchiment, en bon français)

  • Migration to Britain hits a record high
    https://www.economist.com/britain/2023/05/25/migration-to-britain-hits-a-record-high

    Migration to Britain hits a record high
    The country is remarkably comfortable with it. So far
    May 25th 2023
    NEARLY SEVEN years have passed since the Brexit referendum in 2016. The desire to “take back control” of Britain’s borders and end free movement of labour from the European Union was what motivated many to vote Leave. In the three years before 2016, long-term net migration—immigration minus emigration—had averaged 285,000. Few would have expected that after Brexit still more people would come. Yet in 2022 net migration, according to eagerly awaited official statistics published on May 25th, rose to 606,000, a record for a calendar year. Perhaps surprisingly, Britons appear pretty comfortable with higher numbers, even if their politicians don’t.
    Since Britain formally left the EU in January 2020, non-EU nationals have accounted for nearly all net migration. Four-fifths of the 1.2m people who arrived in Britain in 2022 were citizens of non-EU countries, according to the Office for National Statistics (ONS). The contribution of EU citizens, which was nearly half of net migration between 2010 and 2019, has fallen steadily since the Brexit vote.

    #Cocid-19#migrant#migration#grandebretagne#politiquemigratoire#immigration#postcovid#postbrexit#travailleurmigrant

  • JAMA Health Forum – Health Policy, Health Care Reform, Health Affairs | JAMA Health Forum | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jama-health-forum/fullarticle/2805494

    Conclusions and Relevance 
    In this secondary analysis of a randomized clinical trial, eliminating out-of-pocket medication expenses for patients with cost-related nonadherence in primary care was associated with lower health care spending over 3 years. These findings suggest that eliminating out-of-pocket medication costs for patients could reduce overall costs of health care.

    #dépenses #santé #gratuité

  • Il costo nascosto dell’avocado e le nuove “zone di sacrificio” nelle mire dei grandi produttori

    La produzione globale del frutto viaggia verso le 12 milioni di tonnellate nel 2030. Le monocolture intensive interessano sempre più Paesi, compromettendo falde e biodiversità. Dalla Colombia allo Sri Lanka, dal Vietnam al Malawi. Grain ha analizzato la paradigmatica situazione del Messico, dove si concentra il 40% della produzione.

    “La salsa guacamole che viene consumata durante il Super bowl potrebbe riempire 30 milioni di caschi da football”. La stima è di Armando López, direttore esecutivo dell’Associazione messicana dei coltivatori, confezionatori ed esportatori di avocado, che in occasione della finale del campionato di football americano del 12 febbraio scorso ha pagato quasi sette miliardi di dollari per avere uno spazio pubblicitario in occasione dell’evento sportivo più seguito degli Stati Uniti.

    Solo pochi giorni prima, il 2 febbraio, era stata presentata una denuncia contro il governo del Messico presso la Commissione trilaterale per la cooperazione ambientale (organismo istituito nell’ambito dell’accoro di libero scambio tra il Paese, Stati Uniti e Canada) per non aver fatto rispettare le proprie leggi sulla deforestazione, la conservazione delle acque e l’uso del suolo.

    La notizia ha trovato spazio per qualche giorno sui media statunitensi proprio per la concomitanza con il Super bowl, il momento in cui il consumo della salsa a base di avocado tocca il picco. Ed è anche il punto partenza del report “The avocados of wrath” curato da Grain, rete di organizzazioni che lavorano per sostenere i piccoli agricoltori e i movimenti sociali, e dall’organizzazione messicana Colectivo por la autonomia, che torna a lanciare l’allarme sull’altissimo costo ambientale di questo frutto.

    La denuncia presentata alla Commissione trilaterale si concentra sulla situazione nello Stato del Michoacán, che produce il 75% degli avocado messicani. Qui tra il 2000 e il 2020 la superficie dedicata alla coltura è passata da 78mila a 169mila ettari a scapito delle foreste di abeti locali. Oltre alla deforestazione, il documento pone in rilievo lo sfruttamento selvaggio delle risorse idriche, oltre a un uso eccessivo di fertilizzanti e pesticidi che compromettono le falde sotterranee, i fiumi e i torrenti nelle aree limitrofe alle piantagioni.

    “Il Messico non riesce ad applicare efficacemente le sue leggi ambientali per proteggere gli ecosistemi forestali e la qualità dell’acqua dagli impatti ambientali negativi della produzione di avocado nel Michoacán”, denunciano i curatori. Il Paese nordamericano “non sta rispettando le disposizioni della Costituzione messicana e le varie leggi federali sulla valutazione dell’impatto ambientale, la conservazione delle foreste, lo sviluppo sostenibile, la qualità dell’acqua, il cambiamento climatico e la protezione dell’ambiente”.

    Questa vicenda giudiziaria, di cui non si conoscono ancora gli esiti, rappresenta per Grain un’occasione per guardare più da vicino il Paese e la produzione dell’avocado, diventato negli ultimi anni il terzo frutto più commercializzato al mondo, dopo banana e ananas: nel 2021 la produzione globale di questo frutto, infatti, ha raggiunto quota 8,8 milioni di tonnellate (si stima che possa raggiungere le 12 milioni di tonnellate nel 2030) e il 40% si concentra proprio in Messico, una quota che secondo le stime della Fao potrebbe arrivare al 63% entro il 2030.

    Statunitensi ed europei importano circa il 70% della produzione globale e la domanda è in continua crescita anche per effetto di intense campagne di marketing che ne promuovono i benefici nutrizionali. Di conseguenza dal 2011 a oggi le piantagioni di avocado hanno moltiplicato per quattro la loro superficie in Paesi come Colombia, Haiti, Marocco e Repubblica Dominicana. In Sri Lanka la superficie è aumentata di cinque volte. La produzione intensiva è stata avviata anche in Vietnam e Malawi che oggi rientrano tra i primi venti produttori a livello globale.

    Il mercato di questo frutto vale circa 14 miliardi di dollari e potrebbe toccare i 30 miliardi nel 2030: “La maggiore quota di profitti -riporta Grain- vanno a una manciata di gruppi imprenditoriali, fortemente integrati verticalmente e che continuano a espandersi in nuovi Paesi, dove stanno aprendo succursali”. È il caso, ad esempio, delle società californiane Misison Produce e Calvaro Growers. La prima ha aumentato costantemente le sue vendite nel corso degli ultimi anni, fino a superare di poco il miliardo dollari nel 2022, mentre la seconda ha registrato nello stesso anno vendite per 1,1 miliardi.

    “Queste aziende hanno basato la loro espansione su investimenti da parte di pesi massimi del mondo della finanza -scrive Grain-. Mission Produce e Calavo Growers sono quotate alla Borsa di New York e stanno attirando investimenti da parte di fondi hedge come BlackRock e Vanguard. Stiamo assistendo all’ingresso di fondi di private equity e fondi pensione nel settore degli avocado. Mission Produce, ad esempio, si è unita alla società di private equity Criterion Africa partners per lanciare la produzione di oltre mille ettari di avocado a Selokwe, in Sudafrica”.

    Per Grain guardare da vicino a quello che è accaduto in Messico e al modello produttivo messo in atto dalle aziende dell’agribusiness californiane è utile per comprendere a pieno i rischi che incombono sui Paesi che solo in anni recenti hanno avviato la coltivazione del frutto. Lo sguardo si concentra in particolare sullo Stato del Michoacán dove il boom delle piantagioni è avvenuto a scapito della distruzione delle foreste locali, consumando le risorse idriche di intere regioni e a un costo sociale altissimo.

    Secondo i dati di Grain, ogni ettaro coltivato ad avocado in Messico consuma circa 100mila litri di acqua al mese. Si stima che Perù, Sudafrica, Cile, Israele e Spagna utilizzino 25 milioni di metri cubi d’acqua, l’equivalente di 10mila piscine olimpioniche, per produrre gli avocado importati nel Regno Unito. “Mentre continua a spremere le ultime falde già esaurite in Messico, California e Cile, l’industria del settore sta migrando verso altre ‘zone di sacrificio’ -si legge nel report-. Per irrigare l’arida Valle di Olmos in Perù, dove operano le aziende californiane, il governo locale ha realizzato uno dei megaprogetti più contestati e segnati dalla corruzione del Paese: un tunnel di venti chilometri che attraversa la cordigliera delle Ande per portare l’acqua deviata dal fiume Huancabamba a Olmos”. All’eccessivo sfruttamento delle risorse idriche si aggiunge poi il massiccio utilizzo di prodotti chimici nelle piantagioni: nel solo Michoacán, la coltura dell’avocado si porta dietro ogni anno 450mila litri di insetticidi, 900mila tonnellate di fungicidi e 30mila tonnellate di fertilizzanti.

    https://altreconomia.it/il-costo-nascosto-dellavocado-e-le-nuove-zone-di-sacrificio-nelle-mire-
    #avocat #agriculture #Mexique #globalisation #mondialisation #cartographie #visualisation #Michoacán #déforestation #produits_phytosanitaires #fertilisants #pesticides #plantation #fruits #Misison_Produce #Calvaro_Growers #multinationales #financiarisation #bourse #hedge_funds #private_equity #Criterion_Africa #industrie_agro-alimentaire #eau #Pérou #Huancabamba #Olmos #exploitation #insecticides

    • The Avocados of Wrath

      This little orchard will be part of a great holding next year, for the debt will have choked the owner. This vineyard will belong to the bank. Only the great owners can survive, for they own the canneries too... Men who have created new fruits in the world cannot create a system whereby their fruits may be eaten… In the souls of the people the grapes of wrath are filling and growing heavy, growing heavy for the vintage.”

      So wrote John Steinbeck when, perhaps for the first time, the immense devastation provoked by capitalist agribusiness, the subsequent expulsion of peasant families from the Midwest, and their arrival in California in the 1930s became visible.[1] Perhaps, if he were writing today, he would replace grapes with avocados. The business model for this popular tropical fruit is the epitome of agribusiness recrudescent, causing rampant deforestation and water diversion, the eradication of other modes of agriculture, and the expulsion of entire communities from the land.

      Avocados are, after bananas and pineapples, the world’s third-largest fruit commodity. Their production is taking up an ever-growing area and continually expanding into new countries. What are the implications of this worldwide expansion? What forces are driving it? How does this model, working on both global and local scales, manage to keep prices high? How did the current boom, with avocados featured at major sporting events and celebrations of all kinds, come to pass? What are the social repercussions of this opaque business?

      We begin the story on 12 February 2023 in Kansas City at the 57th Super Bowl, American football’s premier annual event. A month earlier, more than 2000 km away in Michoacán, Mexico, tens of thousands of tons of avocados were being packed for shipping. The United States imports 40% of global avocado production and the Super Bowl is when consumption peaks. “The guacamole eaten during the Super Bowl alone would fill 30 million football helmets,” says Armando López, executive director of the Mexican Association of Avocado Growers, Packers, and Exporters (APEAM), which paid nearly $7 million for a Super Bowl ad.[2]

      Despite its limited coverage in US media, the dark side of avocado production was the unwelcome guest at this year’s event. A complaint against the Government of Mexico had recently been filed with the Commission for Environmental Cooperation under the USMCA, accusing the government of tolerating the ecocidal impacts of avocado production in Michoacán.[3]

      Mexico can be seen as a proving ground for today’s avocado industry. Focusing on this country helps tell the story of how the avocado tree went from being a relic of evolutionary history to its current status as an upstart commodity characterized by violence and media-driven consumerism.

      Booming world production

      For a decade now, avocados have been the growth leaders among tropical fruit commodities.[4] Mexico, the world’s largest exporter, accounts for 40% of total production. According to OECD and FAO projections, this proportion could reach 63% in 2030. The United States absorbs 80% of Mexican avocado exports, but production is ramping up in many other countries.

      In 2021, global production reached 8.8 million tons, one third of which was exported, for a value of $7.4 billion. By 2030, production is expected to reach 12 million tons. Within a decade, the average area under cultivation doubled in the world’s ten largest producer countries (see Figure 1). It quadrupled in Colombia, Haiti, Morocco, and the Dominican Republic, and quintupled in Zimbabwe. Production has taken off at a gallop in Malawi and Vietnam as well, with both countries now ranking among the top 20 avocado producers.

      The top 10 countries account for 80% of total production. In some of these, such as Mexico, Peru, Chile, and Kenya (see Table 1), the crop is largely grown for export. Its main markets are the United States and Europe, which together make up 70% of global imports. While Mexico supplies its neighbour to the north all year long, the avocados going to Europe come from Peru, South Africa, and Kenya in the summer and from Chile, Mexico, Israel, and Spain in the winter.[5] The Netherlands, as the main port of entry for the European Union, has become the world’s third-leading exporter.

      Other markets are rapidly opening up in Asia. Kenya, Ethiopia, and recently Tanzania have begun exporting to India and China,[6] while Chinese imports from Peru, Mexico, and Chile are also on the rise. In 2021, despite the pandemic, these imports surpassed 41,000 tons.[7] In addition, US avocado companies have begun cutting costs by sourcing from China, Yunnan province in particular.[8]

      The multimillion dollar “#green_gold” industry

      According to some estimates, the global avocado market was worth $14 billion in 2021 and could reach $30 billion by 2030.[10] The biggest profits go to a handful of vertically integrated groups that are continuing to fan out to new countries, where they are setting up subsidiaries. They have also tightened their control over importers in the main global hubs.
      For two examples, consider the California-based Mission Produce and Calavo Growers. In 2021, Mission Produce reported sales equivalent to 3% of global production,[11] and its sales have risen steadily over the last decade, reaching $1.045 billion in 2022.[12] The United States buys 80% of the company’s volume, with Europe, Japan, and China being other large customers, and it imports from Peru, Mexico, Chile, Colombia, Guatemala, the Dominican Republic, South Africa, Kenya, Morocco, and Israel. It controls 8600 hectares in Peru, Guatemala, and Colombia.[13]

      Calavo Growers, for its part, had total sales of $1.191 billion in 2022.[14] More than half its revenues came from packing and distribution of Mexican, US, Peruvian, and Colombian avocados.[15] The United States is far and away its biggest market, but in 2021 it began stepping up Mexican exports to Europe and Asia.[16]

      South Africa-based Westfalia Fruits is another relevant company in the sector. It has 1200 hectares in South Africa and is expanding to other African and Latin American countries. It controls 1400 hectares in Mozambique and has taken over large exporters such as Aztecavo (Mexico), Camet (Peru), and Agricom (Chile).[17] Its main markets are Europe, the United States, South America, and Asia.[18] Some of its subsidiaries are incorporated in the tax haven of Delaware, and it has acquired importers in the UK and Germany.[19]

      These companies have based their expansion on investment from heavyweight players in the world of finance. Mission Produce and Calavo Growers are listed on the New York Stock Exchange and are attracting investment from such concerns as BlackRock and The Vanguard Group.[20] We are also seeing private equity, endowment, and pension funds moving into avocados; Mission Produce, for example, joined with private equity firm Criterion Africa Partners to launch production of over 1000 hectares of avocados in Selokwe (South Africa).[21]

      In 2020, Westfalia sold shares in Harvard Management Company, the company that manages Harvard University’s endowment fund.[22] Also involved is the Ontario Teachers’ Pension Plan, which in 2017 acquired Australia’s second-largest avocado grower, Jasper Farms. PSP Investments, which manages Canada’s public service sector pensions, made a controversial acquisition of 16,500 hectares in Hawaii for production of avocado, among other crops, and faces grave accusations deriving from its efforts to monopolize the region’s water supply.[23]

      Finally, it has to be emphasized that the expansion enjoyed by these companies has been aided by public funding. For example, South Africa’s publicly owned Industrial Development Corporation (IDC) and the World Bank’s International Finance Corporation (IFC) have supported Westfalia’s incursions into Africa and Latin America under the guise of international development.[24]

      A proving ground for profit and devastation

      To take the full measure of the risks looming over the new areas being brought under the industrial avocado model, it is important to read Mexico as a proving ground of sorts. The country has become the world’s largest producer through a process bound up with the dynamics of agribusiness in California, where avocado production took its first steps in the early twentieth century. The US market grew rapidly, protected from Mexican imports by a 1914 ban predicated on an alleged threat of pests coming into the country.

      This was the genesis of Calavo Growers (1924) and Henry Avocado (1925). California began exporting to Europe and expanding the area under cultivation, reaching a peak of 30,000 hectares in the mid-1980s, when Chile began competing for the same markets.[29] It was then that consortia of California avocado producers founded West Pak and Mission Produce, and the latter of these soon began operations as an importer of Chilean avocados. In 1997, 60% of US avocado purchases came from Chile, but the business collapsed with the signing of the North American Free Trade Agreement (NAFTA).[30] Lobbying by APEAM and the US companies then led to the lifting of the ban on Mexican imports. With liberalization under NAFTA, Mexican avocado exports multiplied by a factor of 13, and their commercial value by a factor of 40, in the first two decades of the twenty-first century.

      The California corporations set up subsidiaries in Mexico and began buying directly from growers, going as far as to build their own packing plants in Michoacán.[31] One study found that by 2005, Mission Produce, Calavo Growers, West Pak, Del Monte, Fresh Directions, and Chiquita had cornered 80% of US avocado imports from Mexico.[32]

      Today, the state of Michoacán monopolizes 75% of the nation’s production, followed by Jalisco with 10% and Mexico state with 5%.[33] In 2019, export-oriented agriculture was a high-profile player in the industry, with public policies being structured around its needs. And if the business had become so profitable, it was because of the strategies of domination that had been deployed by avocado agribusiness and the impacts of these strategies on peasant and community ways of life.[34] The Mexican avocado boom is now reliant on the felling of whole forests. In many cases these are burned down or clear-cut to make way for avocado groves, using up the water supply of localities or even whole regions. The societal costs are enormous.

      In 2021, Mexico produced some 2.5 million tons of avocados; within the preceding decade, nearly 100,000 hectares had been directly or indirectly deforested for the purpose.[35] In Michoacán alone, between 2000 and 2020, the area under avocados more than doubled, from 78,530.25 to 169,939.45 ha.[36] And reforestation cannot easily repair the damage caused by forest destruction: the ecological relationships on which biodiversity depends take a long time to evolve, and the recovery period is even longer after removal of vegetation, spraying of agrotoxins, and drying of the soil.

      In Jalisco, the last decade has seen a tripling of the area under avocado, agave, and berries, competing not only with peasants and the forests stewarded by original peoples, but also with cattle ranchers.[37] “Last year alone,” says Adalberto Velasco Antillón, president of the Jalisco ranchers’ association, “10,000 cattlemen (dairy and beef) went out of business.”[38]

      According to Dr. Ruth Ornelas, who studies the avocado phenomenon in Mexico, the business’s expansion has come in spite of its relative cost-inefficiency. “This is apparent in the price of the product. Extortion garners 1.4% of total revenues,… or 4 to 6 pesos per kilogram of avocados.” It is a tax of sorts, but one that is collected by the groups that control the business, not by the government.[39] According to Francisco Mayorga, minister of agriculture under Vicente Fox and Enrique Calderón, “they collect not only from the farmer but from the packer, the loggers, the logging trucks and the road builders. And they decide, depending on the payments, who gets to ship to Manzanillo, Lázaro Cárdenas, Michoacán and Jalisco. That’s because they have a monopoly on what is shipped to the world’s largest buyer, the United States.”[40]

      By collecting this toll at every link in the chain, they control the whole process, from grower to warehouse to packer to shipper, including refrigeration and the various modes of distribution. And not only do they collect at every step, but they also keep prices high by synchronizing supply from warehouse to consumer.

      Dr. Ornelas says, “They may try to persuade people, but where that doesn’t work, bribes and bullets do the trick. Organized crime functions like a police force in that it plays a certain role in protecting the players within the industry. It is the regulatory authority. It is the tax collector, the customs authority, and the just-in-time supplier. Sadly, the cartels have become a source of employment, hiring halcones [taxi drivers or shoeshine boys working as spies], chemists, and contract killers as required. It seems that they even have economists advising them on how to make the rules.” Mayorga adds: “When these groups are intermingled with governmental structures, there is a symbiosis among growers, criminals, vendors, and input suppliers. If somebody tries to opt out of the system, he may lose his phytosanitary certification and hence his ability to export.” Mayorga stresses that the criminals administer the market and impose a degree of order on it; they oversee the process at the domestic and international levels, “regulating the flow of product so that there is never a glut and prices stay high.” Investment and extortion are also conducive to money laundering. It is very hard to monitor who is investing in the product, how it is produced, and where it is going. Yet the government trumpets avocados as an agri-food success.

      Official data indicate that there are 27,712 farms under 10 hectares in Michoacán, involving 310,000 people and also employing 78,000 temporary workers.[41] These small farms have become enmeshed in avocado capitalism and the pressures it places on forests and water; more importantly, however, the climate of violence keeps the growers in line. In the absence of public policy and governmental controls, and with organized crime having a tight grip on supply chains and world prices, violence certainly plays a role in governance of the industry. But these groups are not the ones who run the show, for they themselves are vertically integrated into multidimensional relationships of violence. It is the investors and large suppliers, leveraged by the endowment, pension, and private equity funds, who keep avocado production expanding around the world.[42]

      A headlong rush down multiple paths

      The Mexican example alerts us to one of the main problems associated with avocado growing, and that is water use. In Mexico, each hectare consumes 100,000 litres per month, on top of the destruction of the biodiverse forests that help preserve the water cycle.[46] A whole other study ought to be devoted to the indiscriminate use of agrotoxins and the resulting groundwater contamination. In Michoacán alone, the avocado crop receives 450,000 litres of insecticides, 900,000 tons of fungicides, and 30,000 tons of fertilizers annually.[47]

      Wherever they are grown, avocados consume an astonishing volume of water. An estimated 25 million m³, or the equivalent of 10,000 Olympic swimming pools, are estimated to be used by Peru, South Africa, Chile, Israel, and Spain to produce the avocados imported into the UK.[48]

      California has maintained its 90% share of the US avocado market, but this situation is not predicted to endure beyond 2050.[49] California’s dire water crisis has been driven to a significant extent by the industrial production of avocados and other fruits, with climate change exacerbating the problem.[50]
      In the Chilean province of Petorca, which accounts for 60% of Chile’s avocado exports, the production of one kilogram of avocados requires 1280 litres of water. Water privatization by the Pinochet dictatorship in 1981 coincided with the rise of the country’s export industry and abetted the development of large plantations, which have drained the rivers and driven out peasant farming.[51] This appears to be one of the reasons why Chile is no longer self-sufficient in this commodity. “We import more than we export now,” said the director of Mission Produce, Steve Barnard, two years ago, stating that avocados were being brought in not only from Peru but also from California.[52]

      Even as it continues to squeeze the last drops of water out of depleted aquifers in Mexico, California, and Chile, the industry is migrating into other sacrifice zones.[53] To water the arid Olmos Valley in Peru, where California’s avocado companies operate, the Peruvian government developed one of the country’s most corrupt and conflict-ridden megaprojects: a 20-km tunnel through the Andes range, built in 2014, to deliver water diverted from the Huancabamba River to Olmos. The project was sold as an “opportunity to acquire farmland with water rights in Peru.”[54]

      Colombia was the next stop on the avocado train, with the crop spreading out across Antioquia and the coffee-growing region, and with even large mining interests joining forces with agribusiness.[55] “Peru is destined to replace much of its avocado land with citrus fruit, which is less water-intensive,” said Pedro Aguilar, manager of Westfalia Fruit Colombia, in 2020, although “water is becoming an absolutely marvelous investment draw, since it is cost-free in Colombia.”[56]

      Sowing the seeds of resistance

      If Mexico has been an experiment in devastation, it has also been an experiment in resistance, as witness the inspiring saga of the Purépecha community of Cherán, Michoacán. In 2012, the community played host to a preliminary hearing of the Permanent Peoples’ Tribunal that condemned land grabbing, deforestation, land conversion, agrotoxin spraying, water depletion, fires, and the widespread violence wielded against the population. It laid the blame for these plagues squarely on timber theft, the avocado industry, berry greenhouses, and agave production.

      –—

      One year earlier, the population had decided to take matters in hand. They were fed up with this litany of injustices and with the violence being inflicted on them by the paramilitary forces of organized crime. Led by the women, the community took up the arduous task of establishing checkpoints marked out by bonfires (which were also used for cooking) throughout the area. Any institution or group that questioned their collective authority was immediately confronted. The newly created community police force is answerable to the general assembly, which in turn reports to the neighbourhood assemblies. A few years ago, the community gated itself to outsiders while working on restoring the forest and establishing its own horizontal form of government with respect for women, men, children, and elders.

      The community then took another step forward, opting for municipal and community autonomy. This was not a straightforward process, but it did finally lead to approval by the National Electoral Institute for elections to take place under customary law and outside the party system. This example spread to other communities such as Angahuan that are also grappling with agribusiness, corruption, and organized crime.[57]

      Clearly, this struggle for tradition-rooted self-determination is just beginning. The cartels, after all, are pursuing their efforts to subdue whole regions. Meanwhile, for their own defence, the people are continuing to follow these role models and declaring self-government.

      An unsustainable model

      “The works of the roots of the vines, of the trees, must be destroyed to keep up the price, and this is the saddest, bitterest thing of all. Carloads of oranges dumped on the ground. The people came for miles to take the fruit, but … men with hoses squirt kerosene on the oranges, and they are angry at the crime, angry at the people who have come to take the fruit. A million people hungry, needing the fruit—and kerosene sprayed over the golden mountains.”[58]

      Per capita consumption of avocados has kept on growing in the importing countries, driven by intense marketing campaigns promoting the nutritional benefits of this food. In the United States alone, consumption has tripled in 20 years.[59] While avocados are sold as a superfood, a convenient veil remains thrown over what is actually happening at the local level, where the farmers are not the ones benefiting. While this global trend continues, various false solutions are proposed, such as water-saving innovations or so-called “zero deforestation” initiatives.

      In this exploitative model, small- and medium-sized growers are forced to take on all the risk while also bearing the burden of the environmental externalities. The big companies and their investors are largely shielded from the public health and environmental impacts.

      As we have said, the growers are not the ones who control the process; not even organized crime has that power. They are both just cogs in the industrial agri-food system, assisting the destruction it wreaks in order to eke out a share of the colossal dividends it offers. To truly understand the workings of the system, one has to study the supply chain as a whole.

      Given these realities, it is urgent for us to step up our efforts to denounce agribusiness and its corrupting, devastating model. The people must organize to find ways out of this nightmare.

      * Mexico-based Colectivo por la Autonomía works on issues related to territorial defence and peasant affairs, through coordination with other Mexican and Latin American social movement organizations, as well as legal defence and research on the environmental and social impacts experienced by indigenous and rural territories and communities.

      Banner image: Mural in Cherán that tells the story of their struggle. This mural is inside the Casa Comunal and is part of a mural revival throughout the city, where there are collective and individual works in many streets and public buildings. This mural is the work of Marco Hugo Guardián Lemus and Giovanni Fabián Gutiérrez.

      [1] John Steinbeck, The Grapes of Wrath Penguin Classics, 1939, 2006.
      [2] Guillermina Ayala, “López: “Un Súper Bowl con guacamole,” Milenio, 11 February 2023, https://www.milenio.com/negocios/financial-times/exportaciones-de-toneladas-de-aguacate-para-la-final-de-la-nfl.
      [3] The USMCA is the trade agreement between Mexico, the United States, and Canada. See also Isabella González, “Una denuncia lleva a la producción mexicana de aguacate ante la comisión ambiental del T-MEC por ecocidio,” El País, 8 February 2023, https://elpais.com/mexico/2023-02-08/una-denuncia-lleva-a-la-produccion-mexicana-de-aguacate-ante-la-comision-amb.
      [4] In what follows, the sources for production volumes, areas under cultivation, and sales are the FAOSTAT and UN Comtrade databases [viewed 25 January 2023]. The source for 2030 projections is OECD/FAO, OECD-FAO Agricultural Outlook 2021–2030, 2021, https://doi.org/10.1787/19428846-en.
      [5] Ruben Sommaruga and Honor May Eldridge, “Avocado Production: Water Footprint and Socio-economic Implications,” EuroChoices 20(2), 13 December 2020, https://doi.org/10.1111/1746-692X.12289.
      [6] See George Munene, “Chinese traders plan on increasing Kenyan avocado imports,” Farmbiz Africa, 1 August 2022, https://farmbizafrica.com/market/3792-chinese-traders-plan-on-increasing-kenyan-avocado-imports; Tanzania Invest, “Tanzania sign 15 strategic agreements with China, including avocado exports,” 5 November 2022, https://www.tanzaniainvest.com/economy/trade/strategic-agreements-with-china-samia.
      [7] USDA, "China: 2022 Fresh Avocado Report, 14 November 2022, https://www.fas.usda.gov/data/china-2022-fresh-avocado-report.
      [8] Global AgInvesting, “US-based Mission Produce is developing its first domestic avocado farm in China,” 8 June 2018, https://www.farmlandgrab.org/post/view/28223-us-based-mission-produce-is-developing-its-first-domestic-avocad.
      [9] Wageningen University & Research, “Improved mango and avocado chain helps small farmers in Haiti,” 2022, https://www.wur.nl/en/project/improved-mango-and-avocado-chain-helps-small-farmers-in-haiti-1.htm.
      [10] See Grand View Research, “Avocado market size, share & trends analysis report by form (fresh, processed), by distribution channel (B2B, B2C), by region (North America, Europe, Asia Pacific, Central & South America, MEA), and segment forecasts, 2022–2030,” 2022, https://www.grandviewresearch.com/industry-analysis/fresh-avocado-market-report; Straits Research, “Fresh avocado market,” 2022, https://straitsresearch.com/report/fresh-avocado-market.
      [11] Mission Produce, “Mission Produce announces fiscal 2021 fourth quarter financial results,” 22 December 2021, https://investors.missionproduce.com/news-releases/news-release-details/mission-produce-announces-fiscal-2021-fourth-quarter-finan.
      [12] Sources: Capital IQ and United States Securities and Exchange Commission, “Mission Produce: Form 10-K,” 22 December 2022, https://investors.missionproduce.com/financial-information/sec-filings?items_per_page=10&page=.
      [13] The company reports that it has had avocado plantations since 2011 on three Peruvian farms covering 3900 ha, in addition to producing blueberries on 400 hectares (including greenhouses) as part of a joint venture called Moruga. See Mission Produce, “Investor relations,” December 2022, https://investors.missionproduce.com; United States Securities and Exchange Commission, “Mission Produce: Form 10-K,” 22 December 2022, https://investors.missionproduce.com/financial-information/sec-filings?items_per_page=10&page=1, and https://missionproduce.com/peru.
      [14] Sources: https://ir.calavo.com; Calavo Growers, “Calavo Growers, Inc. announces fourth quarter and fiscal 2021 financial results,” 20 December 2021, https://ir.calavo.com/news-releases/news-release-details/calavo-growers-inc-announces-fourth-quarter-and-fiscal-2021
      [15] Its main subsidiaries in Mexico are Calavo de México and Avocados de Jalisco; see Calavo Growers, Calavo Growers, Inc. Investor Presentation, 12 December 2022, https://ir.calavo.com/static-files/f4ee2e5a-0221-4b48-9b82-7aad7ca69ea7; United States Securities and Exchange Commission, Calavo Growers, Inc. form 10-K, December 2022, https://ir.calavo.com/static-files/9c13da31-3239-4843-8d91-6cff65c6bbf7.
      [16] Among its main US clients are Kroger (15% of 2022 total sales), Trader Joe’s (11%), and Wal-Mart (10%) Source: Capital IQ. See also “Calavo quiere exportar aguacate mexicano a Europa y Asia,” El Financiero, 8 January 2021, https://www.elfinanciero.com.mx/opinion/de-jefes/calavo-quiere-exportar-aguacate-mexicano-a-europa-y-asia.
      [17] See IDC, “Westfalia grows an empire,” 2018, https://www.idc.co.za/westfalia-grows-an-empire; IFC, Creating Markets in Mozambique, June 2021, https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/a7accfa5-f36b-4e24-9999-63cffa96df4d/CPSD-Mozambique-v2.pdf?MOD=AJPERES&CVID=nMNH.3E; https://www.westfaliafruit.com/about-us/our-operations/westfalia-fruto-mocambique; “Agricom y Westfalia Fruit concretan asociación en Latinoamérica,” Agraria.pe, 9 January 2018, https://agraria.pe/noticias/agricom-y-westfalia-fruit-concretan-asociacion-en-latinoamer-15664.
      [18] Marta del Moral Arroyo, “Prevemos crecer este año un 20% en nuestras exportaciones de palta a Asia y Estados Unidos,” Fresh Plaza, 27 May 2022, https://www.freshplaza.es/article/9431020/prevemos-crecer-este-ano-un-20-en-nuestras-exportaciones-de-palta-a-asia-.
      [19] See https://opencorporates.com/companies?jurisdiction_code=&q=westfalia+fruit&utf8=%E2%9C%93.
      [20] For example, in the case of Calavo Growers, BlackRock controls 16%, Vanguard Group 8%, and five other investment 20%; see Capital IQ, “Nuance Investments increases position in Calavo Growers (CVGW),” Nasdaq, 8 February 2023, https://www.nasdaq.com/articles/nuance-investments-increases-position-in-calavo-growers-cvgw; “Vanguard Group increases position in Calavo Growers (CVGW),” Nasdaq, 9 February 2023, https://www.nasdaq.com/articles/vanguard-group-increases-position-in-calavo-growers-cvgw.
      [21] Liam O’Callaghan, “Mission announces South African expansion,” Eurofruit, 8 February 2023, https://www.fruitnet.com/eurofruit/mission-announces-south-african-expansion/248273.article. Criterion Africa Partners invests with funds from the African Development Bank, the European Investment Bank, and the Dutch Entrepreneurial Development Bank (FMO) (Source: Preqin).
      [22] Harvard Management Company subsequently spun out its holdings in Westfalia to the private equity fund Solum Partners; see Lynda Kiernan, “HMC investment in Westfalia Fruit International to drive global expansion for avocados,” Global AgInvesting, 17 January 2020, https://www.farmlandgrab.org/post/view/29422-hmc-investment-in-westfalia-fruit-international-to-drive-global-; Michael McDonald, “Harvard spins off natural resources team, to remain partner,” Bloomberg, 8 October 2020, https://www.farmlandgrab.org/post/view/29894-harvard-spins-off-natural-resources-team-to-remain-partner.
      [23] See “Ontario Teachers’ acquires Australian avocado grower Jasper Farms,” OTPP, 19 December 2017, https://www.farmlandgrab.org/post/view/27774-ontario-teachers-acquires-australian-avocado-grower-jasper-farms; “Canadian pension fund invests in ex-plantation privatizing Hawaii’s water,” The Breach, 23 February 2022, https://www.farmlandgrab.org/post/view/30782-canadian-pension-fund-invests-in-ex-plantation-privatizing-hawai.
      [24] See https://disclosures.ifc.org/enterprise-search-results-home/42280; https://disclosures.ifc.org/project-detail/SII/40091/westfalia-intl. Westfalia is a subsidiary of the South African logging company Hans Merensky Holdings (HMH), whose main shareholders are the Hans Merensky Foundation (40%), IDC (30%), and CFI (20%) (see https://disclosures.ifc.org/project-detail/SII/42280/westfalia-moz-ii).
      [25] Amanda Landon, “Domestication and significance of Persea americana, the avocado, in Mesoamerica,” Nebraska Anthropologist, 47 (2009), https://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?referer=https://en.wikipedia.org/&httpsredir=1&article=1046&context=nebanthro.
      [26] Ibid., 70.
      [27] Jeff Miller, Avocado: A Global History (Chicago: University of Chicago Press, 2020), https://press.uchicago.edu/ucp/books/book/distributed/A/bo50552476.html.
      [28] Maria Popova, “A ghost of evolution: The curious case of the avocado, which should be extinct but still exists,” The Marginalian, https://www.themarginalian.org/2013/12/04/avocado-ghosts-of-evolution/?mc_cid=ca28345b4d&mc_eid=469e833a4d, citing Connie Barlow, The Ghosts of Evolution: Nonsensical Fruit, Missing Partners, and Other Ecological Anachronisms, https://books.google.com.mx/books/about/The_Ghosts_Of_Evolution.html?id=TnU4DgAAQBAJ&redir_esc=y.
      [29] Patricia Lazicki, Daniel Geisseler, and Willliam R. Horwath, “Avocado production in California,” UC Davis, 2016, https://apps1.cdfa.ca.gov/FertilizerResearch/docs/Avocado_Production_CA.pdf.
      [30] Flavia Echánove Huacuja, “Abriendo fronteras: el auge exportador del aguacate mexicano a United States,” Anales de Geografía de la Universidad Complutense, 2008, Vol. 28, N° 1, https://revistas.ucm.es/index.php/aguc/article/download/aguc0808110009a/30850.
      [31] Calavo Growers, Calavo Growers, Inc. Investor Presentation, 12 December 2022, https://ir.calavo.com/static-files/f4ee2e5a-0221-4b48-9b82-7aad7ca69ea7.
      [32] Flavia Echánove Huacuja, op cit., the evolution of these companies in the sector was different. Chiquita withdrew from the avocado industry in 2012, while for Del Monte, this fruit accounts for a steadily declining share of its sales, reaching 8% ($320 million) in 2021 (see https://seekingalpha.com/article/1489692-chiquita-brands-restructuring-for-value; United States Securities and Exchange Commission, Fresh Del Monte Produce Inc. Form 10-K, 2022; Del Monte Quality, A Brighter World Tomorrow, https://freshdelmonte.com/wp-content/uploads/2022/10/FDM_2021_SustainabilityReportFINAL.pdf. )
      [33] Source: SIAP (http://infosiap.siap.gob.mx/gobmx/datosAbiertos_a.php) [viewed 27 November 2022].
      [34] María Adelina Toribio Morales, César Adrián Ramírez Miranda, and Miriam Aidé Núñez Vera, “Expansión del agronegocio aguacatero sobre los territorios campesinos en Michoacán, México,” Eutopía, Revista de Desarrollo Económico Territorial, no. 16, December 2019, pp. 51–72, https://revistas.flacsoandes.edu.ec/eutopia/article/download/4117/3311?inline=1.
      [35] Enrique Espinosa Gasca states: “The Ministry of the Environment, Natural Resources, and Climate Change (Semadet) in Michoacán acknowledged in March 2019 that in the first twenty years of the millennium, Michoacán has lost a million hectares of its forests, some due to clandestine logging and some due to forest fires set for purposes of land conversion”; “Berries, frutos rojos, puntos rojos,” in Colectivo por la Autonomía and GRAIN, eds, Invernaderos: Controvertido modelo de agroexportación (Ceccam, 2021).
      [36] Gobierno de México, SIACON (2020), https://www.gob.mx/siap/documentos/siacon-ng-161430; idem, Servicio de Información Agroalimentaria y Pesquera (SIAP), http://infosiap.siap.gob.mx/gobmx/datosAbiertos_a.php.
      [37] “Se triplica cosecha de agave, berries y aguacate en Jalisco,” El Informador, 23 December 2021, https://www.informador.mx/Se-triplica-cosecha-de-agave-berries-y-aguacate-en-Jalisco-l202112230001..
      [38] María Ramírez Blanco, “Agave, berries y aguacate encarece precio de la tierra en Jalisco, roba terreno al maíz y al ganado,” UDG TV, 31 January 2023, https://udgtv.com/noticias/agave-berries-aguacate-encarece-precio-tierra-jalisco-roba-maiz.
      [39] Agustín del Castillo, Territorio Reportaje, part 8, “Negocio, ecocidio y crimen,” Canal 44tv, Universidad de Guadalajara, October 2022, https://youtu.be/WfH3M22rrK8

      .
      [40] Agustín del Castillo, Territorio Reportaje, part 7, “La huella criminal en el fruto más valioso del mundo: la palta, el avocado, el aguacate,” Canal 44tv, Universidad de Guadalajara, September 2022, https://www.youtube.com/watch?v=GSz8xihdsTI
      .
      [41] Gobierno de México, Secretaría de Agricultura y Desarrollo Rural, “Productores de pequeña escala, los principales exportadores de aguacate a Estados Unidos: Agricultura,” 29 January 2020, https://www.gob.mx/agricultura/prensa/productores-de-pequena-escala-los-principales-exportadores-de-aguacate-a-estados.
      [42] Our results and arguments coincide with those found in Alexander Curry, “Violencia y capitalismo aguacatero en Michoacán,” in Jayson Maurice Porter and Alexander Aviña, eds, Land, Markets and Power in Rural Mexico, Noria Research. Curry is skeptical of analyses in which violence can be understood in terms of its results, such as the coercive control of a market square or highway. “Such analyses forget that violence is part of a social process, with its own temporal framework,” he writes. It is therefore necessary to frame the process within a broader field of relations of inequality of all kinds, in which the paradox is that legal and illegal actors intermingle at the local, national, and international levels, but in spheres that rarely intersect. The avocado industry cannot be explained by the cartels but by the tangled web of international capitalism.
      [43] See https://www.netafim.com.mx/cultivos/aguacate and https://es.rivulis.com/crop/aguacates.
      [44] Jennifer Kite-Powell, “Using Drip Irrigation To Make New Sustainable Growing Regions For Avocados”, Forbes, 29 March 2022: https://www.forbes.com/sites/jenniferhicks/2022/03/29/using-drip-irrigation-to-make-new-sustainable-growing-regions-for-avocados .
      [45] See Pat Mooney, La Insostenible Agricultura 4.0: Digitalización y Poder Corporativo en la Cadena Alimentaria, ETC Group, 2019, https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/la_insostenible_agricultura_4.0_web26oct.pdf. See also Colectivo por la Autonomía and GRAIN, eds, Invernaderos: controvertido modelo de agroexportación.
      [46] Colectivo por la Autonomía, Evangelina Robles, José Godoy, and Eduardo Villalpando, “Nocividad del metabolismo agroindustrial en el Occidente de México,” in Eduardo Enrique Aguilar, ed., Agroecología y Organización Social: Estudios Críticos sobre Prácticas y Saberes (Monterrey: Universidad de Monterrey, Editorial Ítaca, 2022), https://www.researchgate.net/publication/365173284_Agroecologia_y_organizacion_social_Estudios_criticos_sobre_p.
      [47] Metapolítica, “La guerra por el aguacate: deforestación y contaminación imparables,” BiodiversidadLA, 24 June 2019, https://www.biodiversidadla.org/Noticias/La-guerra-por-el-Aguacate-deforestacion-y-contaminacion-imparables.
      [48] Chloe Sutcliffe and Tim Hess, “The global avocado crisis and resilience in the UK’s fresh fruit and vegetable supply system,” Global Food Security, 19 June 2017, https://www.foodsecurity.ac.uk/blog/global-avocado-crisis-resilience-uks-fresh-fruit-vegetable-supply-sy.
      [49] Nathanael Johnson, “Are avocados toast? California farmers bet on what we’ll be eating in 2050,” The Guardian, 30 May 2016, https://www.theguardian.com/environment/2018/may/30/avocado-california-climate-change-affecting-crops-2050.
      [50] GRAIN, “The well is running dry on irrigated agriculture,” 20 February 2023, https://grain.org/en/article/6958-the-well-is-running-dry-on-irrigated-agriculture.
      [51] Danwatch, “Paltas y agua robada,” 2017, http://old.danwatch.dk/wp-content/uploads/2017/05/Paltas-y-agua-robada.pdf.
      [52] Fresh Fruit Portal, “Steve Barnard, founder and CEO of Mission Produce: We now import more to Chile than we export,” 23 August 2021, https://www.freshfruitportal.com/news/2021/08/23/steve-barnard-founder-and-ceo-of-mission-produce-we-now-import-mor.
      [53] Sacrifice zones are “places with high levels of environmental contamination and degradation, where profits have been given priority over people, causing human rights abuses or violations”: Elizabeth Bravo, “Zonas de sacrificio y violación de derechos,” Naturaleza con Derechos, Boletín 26, 1 September 2021, https://www.naturalezaconderechos.org/2021/09/01/boletin-26-zonas-de-sacrificio-y-violacion-de-derechos.
      [54] See Catalina Wallace, “La obra de ingeniería que cambió el desierto peruano,” Visión, March 2022, https://www.visionfruticola.com/2022/03/la-obra-de-ingenieria-que-cambio-el-desierto-peruano; “Proyecto de irrigación Olmos,” Landmatrix, 2012, https://landmatrix.org/media/uploads/embajadadelperucloficinacomercialimagesstoriesproyectoirrigacionolmos201. The costly project was part of the Odebrecht corruption case fought in the context of the “Lava Jato” operation: Jacqueline Fowks, “El ‘caso Odebrecht’ acorrala a cuatro expresidentes peruanos,” El País, 17 April 2019, https://elpais.com/internacional/2019/04/16/america/1555435510_660612.html.
      [55] Liga contra el Silencio, “Los aguacates de AngloGold dividen a Cajamarca,” 30 October 2020, https://www.biodiversidadla.org/Documentos/Los-aguacates-de-AngloGold-dividen-a-Cajamarca.
      [56] “Colombia: Los aguacates de AngloGold dividen a Cajamarca,” La Cola de Rata,16 October 2020, https://www.farmlandgrab.org/post/view/29921-colombia-los-aguacates-de-anglogold-dividen-a-cajamarca.
      [57] See Las luchas de Cherán desde la memoria de los jóvenes (Cherán Ireteri Juramukua, Cherán K’eri, 2021); Daniela Tico Straffon and Edgars Martínez Navarrete, Las raíces del despojo, U-Tópicas, https://www.u-topicas.com/libro/las-raices-del-despojo_15988; Mark Stevenson, “Mexican town protects forest from avocado growers and drug cartels,” Los Angeles Times, https://www.latimes.com/world-nation/story/2022-01-31/mexican-town-protects-forest-from-avocado-growers-cartels; Monica Pellicia, “Indigenous agroforestry dying of thirst amid a sea of avocados in Mexico,” https://news.mongabay.com/2022/06/indigenous-agroforestry-dying-of-thirst-amid-a-sea-of-avocados-in-mex
      [58] The Grapes of Wrath, op. cit.
      [59] USDA, “Imports play dominant role as U.S. demand for avocados climbs,” 2 May 2022, https://www.ers.usda.gov/data-products/chart-gallery/gallery/chart-detail/?chartId=103810.

      https://grain.org/e/6985#_edn36

      #rapport #Grain #land_grabbing #accaparement_des_terres

  • Grèce : raz de marée de droite, effondrement de la gauche. Surprise ou résultat électoral annoncé ?

    Comment expliquer la victoire ou plutôt le triomphe de la droite grecque et la défaite ou plutôt l’effondrement de la gauche de Syriza aux élections du 21 mai ? Comment expliquer le fait que la Nouvelle Démocratie (ND) du premier ministre Kyriakos Mitsotakis fait plus que le double (41%) du score de Syriza (20%) ? Et aussi comment expliquer que la gauche – pratiquement de toute obédience – prédisait jusqu’à la veille des élections, des résultats électoraux qui allaient servir de tremplin pour l’assaut final d’un mouvement populaire grec en plein essor contre le pouvoir d’une droite diminuée et en crise ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/05/27/grece-raz-de-maree-de-droite-effondrement-de-l

    #international #grece

  • À bas les #CRA : « Ce matin, nous on pleurait et la police rigolait »
    https://framapiaf.org/@abaslescra@todon.eu/110435771432246425

    « Ce matin, nous on pleurait et la police rigolait »
    Suite à la mort d’un retenu au CRA de Vincennes, nous publions ici un nouveau témoignage d’un retenu.
    « Cela faisait une semaine qu’il était malade, il demandait à aller à l’hôpital. L’infirmerie refusait et lui disait juste de prendre des dolipranes. Ici c’est comme ça, t’es jamais bien soigné. Pour voir un médecin, t’es obligé de gueuler, de te mettre en grève de la faim.
    Les keufs l’ont tapé, tapé. Ils l’ont mis à l’isolement et là tu sais comment cela se passe. Il n’y a pas de caméra et les flics te frappent, te frappent... Puis les flics l’ont ramené dans sa chambre hier et ce matin il est mort.
    Les flics ce sont des racistes, ils font ce qu’ils veulent. Ce matin, nous on pleurait et la police rigolait. Ils ont pris le téléphone du gars qui est mort pour nous empêcher de contacter ses proches. Les flics, ils vont tout faire pour faire croire que c’est pas à cause d’eux. »

    • Mort suspecte au centre de rétention de Vincennes : la police accusée - POLITIS
      https://www.politis.fr/articles/2023/05/mort-suspecte-au-centre-de-retention-de-vincennes-la-police-accusee

      Mort suspecte au centre de rétention de Vincennes : la police accusée

      Un retenu a été retrouvé mort, ce vendredi 26 mai, au centre de rétention administrative de Vincennes. Plusieurs témoins affirment qu’il avait été frappé, la veille, par des policiers, après s’être plaint de ne pas pouvoir être conduit à l’hôpital depuis plusieurs jours.
      Hugo Boursier et Pierre Jequier-Zalc • 26 mai 2023
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      Mort suspecte au centre de rétention de Vincennes : la police accusée
      Le centre de rétention administrative de Vincennes, en septembre 2019.
      © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP.

      Un retenu a été retrouvé mort, ce matin du 26 mai 2023, au bâtiment numéro 1 du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes. L’information, confirmée auprès de Politis par l’Assfam, l’association en soutien aux personnes exilées sur place appartenant au Groupe SOS, a été rendue publique par le collectif À bas les CRA, sur Twitter

      Contactés par Politis, plusieurs retenus ont précisé que la personne, d’une cinquantaine d’années et originaire d’Égypte, était malade depuis au moins une semaine. Il était entré au CRA début mai. « Il voulait être soigné à l’hôpital mais les policiers refusaient », indique l’un d’entre eux, joint par téléphone. Certains de ces retenus affirment qu’il a été frappé par trois policiers, jeudi 25 mai.

      « Il a été tabassé par les flics hier, puis il est rentré dans sa chambre. Et ce matin vers 9 heures y a des gars qui l’ont retrouvé inconscient », rapporte le collectif À bas les CRA, citant un retenu présent au centre.
      Déjà deux morts en 2019

      Une altercation à la suite de laquelle des blessures auraient été constatées au niveau du visage du retenu. « Les policiers lui ont pété une dent, il saignait de partout », décrit, en pleurs, une personne présente. « Liberté, égalité, fraternité, qu’ils disent », ajoute-t-il. Joint, le ministère de l’Intérieur n’est, à ce stade, pas en mesure de commenter l’information.

      Plus grand CRA de France métropolitaine après celui de Mayotte, le centre de Vincennes avait déjà connu deux morts en 2019. Il est régulièrement critiqué pour ses conditions de rétention. D’après À bas les CRA, depuis deux jours, une grève de la faim a été lancée par « une majorité des retenus du bâtiment 2 », pour protester contre les violences policières, la réduction du temps de parloir et la mauvaise qualité de la nourriture. Un rassemblement est prévu, à 19 h 30, ce soir, devant le RER de Joinville-le-Pont.

      Ce soir, la préfecture de Police de Paris annonce à Politis qu’une enquête a été ouverte pour « établir les causes et circonstances du décès ».

  • Royaume-Uni : l’immigration à un niveau record, malgré le Brexit
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/26/royaume-uni-l-immigration-a-un-niveau-record-malgre-le-brexit_6174901_3210.h

    Royaume-Uni : l’immigration à un niveau record, malgré le Brexit
    Contrairement aux promesses des partisans d’une sortie de l’Union européenne, le nombre d’arrivées nettes a doublé depuis 2016. Un constat qui met en difficulté le gouvernement conservateur de Rishi Sunak.
    Par Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)
    Publié aujourd’hui à 05h30, modifié à 07h31
    Il s’agissait d’une des principales promesses du Brexit : le divorce d’avec l’Union européenne allait permettre de « reprendre le contrôle » sur l’immigration au Royaume-Uni, assuraient les partisans du « Leave », pendant la campagne référendaire de 2016. Et pourtant, sept ans plus tard, le solde migratoire – la différence entre immigration et émigration sur les douze mois de l’année – a pratiquement doublé. Alors qu’il se situait à 335 000 en 2016, il a atteint en 2022 le niveau historique de 606 000, avec 118 000 arrivées nettes de plus qu’en 2021. Des chiffres publiés jeudi 25 mai par l’Office national britannique des statistiques (ONS). Ce record pose un sérieux problème au gouvernement conservateur de Rishi Sunak, incapable de réconcilier son discours anti-migrants avec une réalité économique et sociale complexe.
    L’accueil humanitaire des Ukrainiens fuyant l’agression russe (environ 114 000) et des Hongkongais refusant la reprise en main autoritaire de la Chine (environ 52 000) a tiré les chiffres à la hausse. Tout comme les délivrances de visas étudiants et de travail. L’ONS suggère que cette nette tendance à la hausse pourrait ralentir, le nombre d’arrivées humanitaires ayant diminué ces derniers mois. Les chiffres de la migration nette « sont trop élevés », a reconnu Rishi Sunak jeudi sur la chaîne ITV, ajoutant qu’il voulait « les faire baisser », sans cependant indiquer de combien. Et pour cause : cela fait treize ans que les gouvernements conservateurs successifs manquent leurs objectifs migratoires. En 2011, David Cameron promettait de ramener la migration nette « à quelques dizaines de milliers par an », alors que les arrivées annuelles dépassaient déjà les 200 000. Il avait réitéré cet engagement dans le programme de la campagne tory pour les élections générales de 2015. Idem pour Theresa May lors du scrutin anticipé de 2017, alors que les arrivées nettes dépassaient les 300 000 par an. Boris Johnson s’est montré plus prudent, en amont des élections parlementaires de 2019, abandonnant les objectifs chiffrés, se contentant de promettre « moins de migrants peu qualifiés » et moins d’arrivées nettes qu’en 2018.
    Depuis début 2021, le Brexit « dur » choisi par Londres a pourtant mis fin à la liberté de circulation des Européens et le gouvernement a introduit un système de visas lui permettant de contrôler le nombre d’arrivées. Cette politique de migration choisie, avec une volonté assumée d’attirer des personnes qualifiées disposant de salaires élevés (les visas de travail sont pour la plupart délivrés sous conditions de ressources) s’est traduite par un solde migratoire négatif pour les Européens en 2022 (– 51 000) mais par un rebond de la migration nette non-européenne (662 000 arrivées en 2022). Les visas de travail délivrés aux Non-Européens et à leurs familles ont atteint des niveaux record (235 000), tout comme les visas étudiants (276 000), attribués majoritairement à des Indiens et des Chinois.
    Lire aussi (2021) : Article réservé à nos abonnés Brexit : les Européens confrontés au durcissement des règles migratoires britanniques
    Il faut dire que l’économie britannique est structurellement en manque de main-d’œuvre : plus d’un million d’emplois ne sont pas pourvus. Les Européens ont déserté les postes mal rémunérés de l’hôtellerie-restauration et les Britanniques manquent à l’appel pour les remplacer ou pour aller s’employer comme saisonniers dans les champs et les vergers. Le ministère de l’agriculture a confirmé fin mai la délivrance de 45 000 visas de saisonniers en 2024. Le système de santé public (le NHS), lui non plus, ne peut pas fonctionner sans un recours massif à la main-d’œuvre étrangère (16 % de ses effectifs en 2022), les autorités ayant négligé d’investir dans la formation d’infirmiers et de médecins britanniques et refusant de revaloriser leurs rémunérations (les internes en médecine appellent à nouveau à trois jours d’arrêt de travail mi-juin). « Il n’y a pas de raisons que le Royaume-Uni ne soit pas capable de former des chauffeurs routiers, des bouchers ou des saisonniers ! », s’est emportée Suella Braverman, la très radicale ministre de l’intérieur britannique, mi-mai. Rishi Sunak s’est gardé de tenir le même type de propos simplistes, mais son gouvernement refuse d’assumer des chiffres trahissant un manque de cohérence des politiques conservatrices. « Les autorités sont hypocrites : elles reprochent aux entreprises de ne pas augmenter leurs salaires pour attirer les Britanniques, sans donner l’exemple puisqu’elles continuent d’employer des personnels étrangers peu coûteux dans le secteur public hospitalier et de l’aide à la personne », soulignait jeudi Jonathan Portes, économiste au King’s College de Londres, lors d’une conférence organisée par le centre de recherche UK in a changing Europe. Pris au piège de son soutien au Brexit, Downing Street évite aussi de souligner les aspects positifs de la migration. Il y a pourtant matière, le succès des visas étudiants confirmant l’attractivité des universités britanniques et permettant, grâce aux coûteux frais de scolarité des étudiants étrangers, de subventionner l’enseignement supérieur britannique.
    Les travaillistes, qui disposent d’une confortable avance dans les sondages (environ 15 % d’intentions de vote), ont dénoncé la « perte de contrôle » de l’immigration par les Tories. Il faut dire que le gouvernement n’a pas non plus réussi à stopper les arrivées en « small boat » : environ 40 000 personnes ont traversé la Manche en bateaux pneumatiques, en 2022. Et l’exécutif est toujours incapable de mettre en œuvre son accord de déportation des demandeurs d’asile vers le Rwanda, censé décourager les traversées. Le projet est gelé dans l’attente d’une décision de la Cour suprême britannique, qui doit statuer sur sa légalité. La gauche britannique défend cependant elle aussi une « diminution » de la migration nette, pour éviter de contrarier un électorat populaire et Brexiteur qui lui a fait défaut lors des élections de 2019. Pourtant, suggère Robert Ford, politiste à l’université de Manchester, qui s’appuie sur les études du cabinet Ipsos, « les partis politiques semblent en retard sur l’opinion publique dont l’attitude sur la question migratoire a évolué depuis le Brexit. Elle reconnaît par exemple l’apport positif des étrangers dans les secteurs de la santé et de l’aide aux personnes ».

    #Covid-19#migration#migrant#sante#grandebretagne#immigration#frontiere#politiquemigratoire#travailleurmigrant#maindoeuvre#economie#postcovid#postbrexit

  • #écriture_inclusive La sécession des élites Christian Rioux

    Le jugement n’est pas anodin et passera peut-être à l’histoire. Le 11 mai dernier, un tribunal a décidé d’interdire l’utilisation de l’écriture dite « inclusive » dans les documents de l’Université de Grenoble. Le 16 juillet 2020, le conseil d’administration avait en effet décidé de rédiger les statuts de l’institution dans ce nouveau sabir idéologique qui fait fi de certaines des règles élémentaires de la langue française en multipliant les points médians et autres signes inconnus des grammaires.


    On pouvait notamment y lire que « le.la Directeur.trice du Service des Langues est élu.e pour 5 ans au scrutin secret. Il.elle est élu.e au premier tour à la majorité absolue des membres élu.e.s., aux tours suivants, il.elle est élu.e à la majorité relative. » Je vous épargne la suite.

    Le tribunal réagissait ainsi à la plainte déposée par un professeur agrégé d’anglais. Il estimait que ce texte enfreignait la Constitution puisque celle-ci stipule que « la langue de la République est le français ». À la surprise générale, les juges lui donnèrent raison au nom d’une jurisprudence selon laquelle les actes administratifs doivent répondre à un principe de « clarté et d’intelligibilité ». Tout document serait donc tenu d’avoir « un niveau de clarté propre à garantir son accessibilité immédiate ». La démocratie serait à ce prix.

    Dans son jugement, le tribunal s’appuie sur une déclaration de l’Académie française datée du 26 octobre 2017 qui affirme que « la multiplication des marques orthographiques et syntaxiques » de cette écriture « aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité ».

    Les Immortels ne croyaient pas si bien dire. Car au-delà du débat juridique et linguistique, ce jugement met en évidence ce que l’on pourrait désigner comme une forme de sécession de plus en plus manifeste des nouvelles élites intellectuelles et universitaires.

    En effet, les membres du conseil d’administration de l’Université de Grenoble n’ont pas décidé de proposer une réforme linguistique, de convaincre la majorité de leurs idées, d’envoyer un mémorandum au gouvernement ou à l’Académie française. Ils ont décidé d’écrire comme bon leur semble. Qu’on se le tienne pour dit !

    Peu importe que pratiquement personne n’écrive ainsi, que cette langue soit en réalité « excluante » puisqu’elle n’est enseignée nulle part et n’a ni grammaire ni règles connues de tous. Peu importe que, selon un sondage de l’Ifop réalisé en 2021, 63 % des Français en réprouvent l’usage et 42 % n’en aient même jamais entendu parler https://www.ifop.com/publication/notoriete-et-adhesion-aux-theses-de-la-pensee-woke-parmi-les-francais . Au nom de leurs bons sentiments et d’un féminisme dévoyé, ces élites se sont levées un beau matin et ont décidé que la langue commune que parlent plus de 300 millions de francophones dans le monde ne faisait plus leur affaire et qu’il fallait la changer. Comme si elle était leur propriété privée.

    Voilà bien ce qu’on appelle faire sécession. Si les néoféministes agissent ainsi, pourquoi chacun n’utiliserait-il pas demain ses propres règles linguistiques, qui au nom de l’écologie, qui au nom de l’antiracisme, qui au nom de la simplification de la grammaire ? Quant aux partisans de la paix universelle, ils pourraient écrire en espéranto — certains n’en sont d’ailleurs pas très loin. Quid alors de la langue commune ?

    Au-delà du délire inhérent à ce mode d’écriture abscons et totalement idéologique, l’exemple de l’Université de Grenoble illustre combien nos nouvelles élites « éclairées » vivent de plus en plus dans leur propre univers avec leurs propres références culturelles. Et donc, pourquoi pas leur propre langue ? C’est ce qu’avait décrit avant tout le monde l’historien et sociologue américain Christopher Lasch, décédé en 1994. Ce ne sont plus les masses, le prolétariat ou le peuple qui se révoltent, disait-il, mais les élites instruites, celles qui ont accès à l’université et inondent les médias, qui, au nom du Bien, ont décidé de faire sécession et d’en finir avec ce peuple qui serait de toute façon raciste, sexiste, pollueur et misogyne.

    Contrairement à la vieille bourgeoisie nationale qui s’était résolue à « faire nation », nos nouvelles élites mondialisées se sont « retirées de la vie en commun », a écrit Lasch. Elles ont plus en partage avec les classes favorisées qui vivent à des milliers de kilomètres de là qu’avec les gens qui font leur ménage et ramassent leurs poubelles. Ce séparatisme élitaire explique toute une série de phénomènes étranges qui, autrement, demeureraient incompréhensibles. Qu’on pense aux discours exaltés, irrationnels et parfois même antiscientifiques sur les minorités sexuelles, raciales ou ethniques. Des discours à ce point extrémistes qu’ils dépassent l’entendement de la majorité. Et empêchent donc de faire société.

    Quand on ne veut plus partager la langue du plus grand nombre, cela en dit long sur le degré de dissolution de la société. Récemment, deux professeurs de l’Université Lyon 2, convaincus de leur supériorité morale, n’ont pas hésité à imposer un examen de droit rédigé en sabir « inclusif ». On y trouvait des graphies comme « touz », « als », « appelae » et « reconnux ». À ceux qui s’estimaient lésés par un énoncé « illisible », l’université répliqua que la « liberté pédagogique » était sacrée. Le reste de l’humanité n’avait qu’à aller se rhabiller.

    #racisme #élites #sécession #révolte #racisme #exclusion #France #Grenoble #constitution #bobos #linguistique #discrimination ( de celles et ceux qui n’appartiennent pas à la #bourgeoisie )

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/791787/chronique-la-secession-des-elites
     

  • Grâce à la #Grande_muraille_verte, une meilleure qualité de vie dans le #Sahel ?
    https://theconversation.com/grace-a-la-grande-muraille-verte-une-meilleure-qualite-de-vie-dans-

    Appelée « Grande muraille verte » (GMV), le projet a été lancé en 2007 dans le but de planter une ceinture d’arbres et d’arbustes de 15 km de large qui s’étendrait de la côte du Sénégal sur l’Atlantique à Djibouti sur la Corne de l’Afrique. Ces nouveaux écrins de #verdure devaient ainsi générer des emplois saisonniers et favoriser les #rendements et la #biodiversité.

    Des débuts poussifs
    La GMV a vu le jour il y a désormais plus de 15 ans. En 2020, une évaluation réalisée par des experts indépendants mandatés par les Nations unies indiquait que l’objectif de #restauration (de 100 millions d’hectares) n’avait été atteint qu’à hauteur de 4 %. Elle atteindrait 20 % de ces objectifs selon les estimations les plus optimistes, probablement largement fondées sur des déclarations des récipiendaires de l’aide et non sur des estimations fiables.

    Le projet a alors tenté de renouer avec l’élan de ses débuts en bénéficiant d’une couverture médiatique importante lors du One Planet Summit de janvier 2021. Pas moins de 11 milliards d’euros de financement supplémentaire ont ainsi été promis par des banques de développements et des bailleurs de fonds bilatéraux (dont la France pour 600 millions via l’AFD) afin de poursuivre l’effort de reboisement. Ces promesses des bailleurs sont souvent en décalage avec les besoins du terrain et ne cherchent pas à améliorer la qualité de la mise en œuvre pourtant plus complexe qu’elle n’y paraît, au risque de passer pour une opération de communication.

    Une évaluation complexe
    Malgré cette seconde chance, la dernière édition du Global Land Outlook de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, publiée en mai 2022, ne révèle pas davantage d’amélioration.

    L’exercice de suivi est également rendu compliqué par la multiplicité des donateurs et parties prenantes impliqués dans l’initiative. L’instauration récente de l’Accélérateur de la #GMV devrait contribuer à mieux évaluer les progrès de reboisement réalisés par rapport aux objectifs et surmonter les nombreux défis, comme le faible taux de survie des arbres plantés, ou les effets négatifs indésirables.

    La disponibilité de données sur la localisation des projets de restauration pourrait toutefois permettre une évaluation beaucoup plus fiable, vu la grande quantité de données historiques permises aujourd’hui par les technologies de télédétection (#imagerie_satellite).

  • Des plastiques « biodégradables »… qui ne se dégradent pas Philippe Robitaille-Grou

    Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.

    C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut océanographique Scripps à San Diego dans leur article publié mercredi dans la revue PLOS One.

    Des soi-disant “bioplastiques” n’ont pas le moindre signe de biodégradation après avoir passé plus d’un an dans l’océan, montrent les expériences effectuées par les auteurs.


    “C’est du greenwashing”, ou écoblanchiment, dénonce la Québécoise Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude, qui a mené cette recherche dans le cadre de son postdoctorat à l’institut californien. “Beaucoup de gens vont croire qu’en utilisant ces bioplastiques, ils feront un bon geste pour la planète et que le produit va se dégrader s’il se retrouve dans l’environnement, mais pour ça, on a besoin de conditions de compostage très particulières.”

    Recette différente, mêmes résultats
    Vêtements, tapis, autres textiles… La production mondiale de fibres synthétiques continue de croître à un rythme effréné. Elle a atteint 68 millions de tonnes en 2020, selon les données de l’organisme à but non lucratif Textile Exchange, et est composée principalement de polyester, un plastique qui peut demeurer dans l’environnement durant plusieurs siècles.

    Un rapport de la firme Research and Markets prédit d’ailleurs que le marché global de fibres synthétiques connaîtra une croissance de plus de 7 % en quatre ans, de 2021 à 2025. Une vaste partie de ces fibres se retrouve dans les eaux usées, notamment par l’intermédiaire des machines à laver qui ne parviennent pas à les filtrer, et est par la suite acheminée dans les océans.



    La plage de Kamilo, à Hawaï, est reconnue pour la grande quantité de déchets de plastique qui s’y accumule.

    L’acide polylactique (PLA), fabriqué avec de l’amidon végétal, est couramment utilisé comme substitut “plus vert” des plastiques à base de pétrole. La nouvelle étude n’abonde toutefois pas dans ce sens.

    Après 428 jours dans l’eau de mer, les textiles faits de PLA, tout comme ceux formés de polyester, ne présentaient aucun signe de dégradation : le diamètre des fibres n’avait pas diminué et l’empreinte chimique, servant à indiquer la composition moléculaire, ne montrait pas la moindre transformation.

    Le PLA se dégrade seulement s’il est soumis à des températures et à des pressions très élevées, ce qui n’est pas le cas dans les milieux où il aboutit généralement, remarquent les auteurs.

    Ces résultats “soulignent à quel point le langage employé pour qualifier les plastiques est crucial”, estime le biologiste marin Dimitri Deheyn, qui a participé aux travaux.

    Les fabricants devraient avoir à fournir aux clients toute information sur la biodégradabilité de leurs produits, renchérit Sarah-Jeanne Royer. “Lorsqu’on achète une boîte de conserve, on sait exactement tout ce qu’il y a à l’intérieur en raison des lois mises en vigueur, explique-t-elle. Mais au niveau de produits comme le textile, il n’y a pas vraiment de norme environnementale pour bien informer les clients.”

    « On nous trompe. Et ça peut mener à des catastrophes du point de vue environnemental. »
    — Une citation de Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude

    Autres substituts
    D’autres options souvent présentées comme solutions de rechange au plastique traditionnel ont été mises à l’épreuve par les chercheurs.

    Les textiles fabriqués à base de cellulose naturelle ont fait meilleure figure que le PLA. Ils se dégradaient complètement en à peine un mois.

    Les auteurs notent cependant que les matériaux analysés ne contenaient pas d’additifs. Or, les entreprises incorporent souvent des nanomatériaux, entre autres pour améliorer la protection contre l’eau et les rayons ultraviolets. Ces ajouts peuvent rallonger le temps de dégradation des produits, voire les rendre carrément non biodégradables.

    Certains fabricants se targuent plutôt de se servir de mélanges de cellulose naturelle et de plastique. Selon l’étude, seule la partie naturelle de ces mélanges parvient à se biodégrader.

    Réduire à la source
    Les recherches de l’Institut océanographique Scripps ne sont pas les premières à montrer les limites de la production de plastiques prétendument “plus verts”.

    En 2019, des chercheurs de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni révélaient que plusieurs sacs de plastique vendus comme “biodégradables” ou “compostables” étaient encore, après trois ans passés dans la nature, en suffisamment bon état pour transporter près de cinq livres de provisions.

    Selon Sarah-Jeanne Royer, ces divers résultats montrent l’importance de tests standardisés pour vérifier si les plastiques dits “biodégradables” le sont véritablement. Mais, outre les normes en place, les efforts devraient à la base se concentrer sur une réduction de la production et de la consommation de plastique, “bio” ou non, martèle la chercheuse.

    “Si on prend l’industrie de la mode, par exemple, c’est la deuxième la plus polluante au monde”, affirme-t-elle. “Il faut acheter moins, et lorsqu’on le fait, il faut être bien renseigné pour pouvoir miser sur des matériaux de qualité.”

    Mme Royer a également décidé de mettre la main à la pâte pour s’attaquer à la pollution plastique déjà présente. Elle fait partie de l’organisme à but non lucratif Ocean Cleanup, qui sillonne les océans pour en extraire les déchets de plastique. Plus de 100 000 kg ont été retirés à ce jour.

    #plastique #polyester #biodégradables #composte #biodégradation #greenwashing #écoblanchiment #fibres_synthétiques #acide_polylactique #PLA #cellulose #nanomatériaux #mode

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1981758/bioplastique-compostable-environnement-textiles-ecoblanchiment

  • Once a fringe theory, “#greedflation” gets its due
    https://www.axios.com/2023/05/18/once-a-fringe-theory-greedflation-gets-its-due

    The idea that #profits drove our current bout of #inflation surfaced in the last few years among progressive economists and lawmakers but was waved away by more #mainstream types as a “conspiracy theory.” That changed earlier this year.

  • The deputy defence minister in #Greece visits the border fence at the #Evros river.
    Interesting for me how #Frontex poses there together with the #military.

    https://i.imgur.com/ACIWjCy.png

    https://twitter.com/matthimon/status/1658789440318328833

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    Χαρδαλιάς απ’ τον φράχτη : « Η φύλαξη των συνόρων μας αποτελεί προτεραιότητα, είναι εθνική επιταγή »

    Ο Υφυπουργός Εθνικής Άμυνας Νικόλαος Χαρδαλιάς κατά την επίσκεψη του στον Έβρο την περασμένη Δευτέρα 15 Μαΐου 2023, επισκέφθηκε το Επιτηρητικό Φυλάκιο « ΠΕΤΑΛΟΥ ΠΕΠΛΟΥ » και τον Φράχτη στην περιοχή του ελληνικού προγεφυρώματος Πετάλου.

    Ο κ.Χαρδαλάς, μαζί με τον Ευρωβουλευτή και Αντιπρόεδρο της Κοινοβουλευτικής Ομάδας του Ευρωπαϊκού Λαϊκού Κόμματος στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο Ευάγγελο Μεϊμαράκη, ενημερώθηκαν για τα μέτρα επιτήρησης και φύλαξης των ελληνικών και παράλληλα ευρωπαϊκών συνόρων.

    Τον Υφυπουργό Εθνικής Άμυνας συνόδευσαν οι Διοικητές του Δ΄ Σώματος Στρατού Αντιστράτηγος Δημόκριτος Κωνσταντάκος, της XII Μηχανοκίνητης Μεραρχίας Πεζικού Υποστράτηγος Χρήστος Μπακιρτζής και της 31 Μηχανοκίνητης Ταξιαρχίας Ταξίαρχος Λάζαρος Λαζαρίδης.

    Ο κ.Χαρδαλιάς από τον φράχτη στην περιοχή του ελληνικού προγεφυρώματος Πετάλου έκανε την ακόλουθη δήλωση :

    « Η φύλαξη των συνόρων μας αποτελεί προτεραιότητα, είναι εθνική επιταγή. Γιατί πρεσβεύει όλα όσα νοιώθουμε και πιστεύουμε για αυτή την πατρίδα. Και αυτή η πατρίδα πρέπει να είναι θωρακισμένη, να φυλάει τα σύνορά της, και είθε να είναι ασφαλής και πάνω από όλα περήφανη ! ».

    Νωρίτερα είχαν επισκεφθεί το αμερικανικό μεταγωγικό πλοίο “ARC ENDURANCE”, που ελλιμενίζεται στον λιμένα της Αλεξανδρούπολης, όπου τους υποδέχθηκε ο Captain (Κυβερνήτης) Glenn Koshak.

    Κατά την επίσκεψη οι κ.κ. Χαρδαλιάς και Μεϊμαράκης ενημερώθηκαν από τον Κυβερνήτη και το πλήρωμα του θηριώδους πλοίου, για τις μεταφορικές δυνατότητες του και ξεναγήθηκαν στα βασικά διαμερίσματα. Επίσης, ενημερώθηκαν από τον Πρόεδρο του Οργανισμού Λιμένος Αλεξανδρούπολης κ. Κωνσταντίνο Χατζημιχαήλ, για τον γεωστρατηγικό και εμπορικό ρόλο του λιμανιού και για τις δραστηριότητες στο πλαίσιο εφαρμογής της συμφωνίας αμοιβαίας αμυντικής συνεργασίας Ελλάδας – ΗΠΑ και επισκέφθηκαν τερματικό σημείο υποδοχής και προώθησης Αμερικανικών και συμμαχικών στρατευμάτων και στρατιωτικού υλικού στην Κεντρική και Ανατολική Ευρώπη.

    Επιπρόσθετα, οι κ.κ. Χαρδαλιάς και Μεϊμαράκης συναντήθηκαν με αντιπροσωπεία Ιταλών Αξιωματικών του μεταγωγικού πλοίου “SEVERINE”, το οποίο χρησιμοποιεί το λιμάνι της Αλεξανδρούπολης για τη μεταφορά στρατιωτικού υλικού των Ιταλικών Ενόπλων Δυνάμεων, στο πλαίσιο της Βορειοατλαντικής Συμμαχίας.

    https://www.evros-news.gr/2023/05/17/%cf%87%ce%b1%cf%81%ce%b4%ce%b1%ce%bb%ce%b9%ce%ac%cf%82-%ce%b1%cf%80-%cf%8

    #Evros #migrations #réfugiés #frontières #militarisation_des_frontières #Grèce #frontière_terrestre #Turquie #Thraces

  • #NoTAV DOCUMENTAIRE | Le 17 Juin, la montagne se soulève

    Documentaire des #Soulèvements_de_la_Terre, sur les ravages provoqués par le #LyonTurin, mais aussi de témoignages de celles et ceux qui luttent des deux côtés de la frontières depuis longtemps pour préserver l’#eau, les #terres et les #montagnes.

    Le 17 juin, retrouvons-nous en Maurienne pour impacter concrètement le projet et faire se soulever les Alpes ! #NoTAV #StopTELT

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    Depuis des dizaines d’années, des deux côtés des Alpes, en France comme en Italie, collectifs et associations se mobilisent pour qu’un projet pharaonique, inutile et désastreux ne voit jamais le bout du tunnel.

    Ce projet, c’est la seconde #ligne_ferroviaire Lyon Turin : 30 milliards d’euros pour 270 km de dévastation, en surface et à travers de multiples galeries sous nos montagnes. Le #tunnel transfrontalier représente à lui seul 2 tubes de 57,5 km chacun !

    Les conséquences ? 1500 hectares de zones agricoles et naturelles à artificialiser, des millions de tonnes de #déchets issues des galeries à stocker, le #drainage de 100 millions de m3 souterraine chaque année à prévoir, asséchant de façon irrémédiable la montagne. Si l’#eau c’est la vie, alors c’est bien au droit à vivre des populations locales que ce projet s’attaque...

    Faire transiter les marchandises par le rail plutôt que par la route, pourtant, c’est bien écologique ? Certainement. Sauf qu’il existe déjà une ligne, fortement sous utilisée, sur laquelle le #fret_ferroviaire s’est effondré : 10 millions de tonnes transportées en 1993, 3,3 millions en 2021. Et ce malgré des travaux conséquents de mise aux normes !

    Et le climat, alors ? L’impact des travaux est tel qu’il faudra des dizaines d’années pour espérer compenser la dette carbone qui est creusée en ce moment même (selon la Cour des comptes européenne il faudra probablement attendre jusqu’en... 2085 !). Alors que tout le monde s’accorde sur l’urgence climatique et le besoin d’agir immédiatement, le LYON-TURIN participe activement au réchauffement climatique.

    Symbole d’une époque où l’on ne jurait que par l’explosion du trafic de #marchandises et la #grande_vitesse, ce désastre environnemental a démarré (11km creusés sur les 115 nécessaires pour le tunnel transfrontalier), mais il est encore possible d’éviter le pire en faisant dérailler ce projet écocide.

    Les 17 et 18 juin, une #mobilisation internationale se déroulera en Maurienne, organisée par les Soulèvements de la Terre et de nombreuses organisations qui combattent ce projet depuis longtemps.

    https://www.youtube.com/watch?v=A6j8unxb0xs

    #TAV #No_TAV #Lyon-Turin #résistance #luttes #lutte #artificialisation_des_sols