• #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee#Anticapitalisme

    🛑 Baisse des salaires, hausse du chômage : les effets pervers de la réforme des retraites... - Basta !

    « Les précédents reculs de l’âge de départ à la retraite ont augmenté les dépenses de santé et de prestations sociales. Les conséquences du passage à 64 ans s’annoncent encore plus désastreuses (...) »

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    ▶️ https://basta.media/baisse-des-salaires-hausse-du-chomage-les-effets-pervers-de-la-reforme-des-

  • 🛑 ✊ #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee
    #Anticapitalisme #Autogestion #Anarchisme

    ★ Nous ne battrons pas en retraite - Groupe Commune de Paris de La Fédération Anarchiste

    Au moment ou j’écris ces lignes, nul n’est en mesure de savoir si l’âge de départ à la retraite sera reculé à 64 ans. Néanmoins, si c’était le cas, cela prouverait encore une fois de plus que tous les pouvoirs, les gouvernements se moquent bien de l’avis, de l’opinion, des désirs exprimés lors des manifestations et maintenant sur internet et les réseaux sociaux. Seul la règle comptable compte. Tant de retraités = tant de fric à verser. Sans pour autant rappeler au passage que ces mêmes retraité-es ou futurs retraité-es auront par leur travail permis aux capitalistes de s’enrichir. Amnésie ? Non juste de l’hypocrisie. De plus pourquoi notre travail étant créateur de richesses, une fois arrivé-es à la retraite l’on touche moins que son salaire ? Sans nous le capitalisme n’est rien. Et quand bien même si cette loi était adoptée par celles et ceux qui prétendent nous représenter, nous ne battons pas en retraite. Non, ne nous seront pas, des vaincus, mais des floué-es. Le rabot aux acquis sociaux finira bien par s’user si nous opposons à celui-ci un émoussoir qui s’appelle la lutte sociale. Les sujets sont d’ailleurs plus nombreux qu’on ne le croit, inflation due aux profiteurs de crises, loi antisquat pour chasser et criminaliser le, la pauvre qui ne peut plus payer son loyer (...)

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    ▶️ https://federation-anarchiste-groupe-commune-de-paris.over-blog.com/2023/03/nous-ne-battrons-pas-en-retraite.html

  • Réforme des retraites. Action coup de poing sur le port à Donges
    Presse Océan – Nicolas DAHERON. Publié le 15/03/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/donges-44480/reforme-des-retraites-action-coup-de-poing-sur-le-port-a-donges-b8823cd
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAzNDQ3OTJkOWZiZmVhYjgxODMwMGE0MDYxOTI2NDNkZjQ?width=1260&fo

    L’opération orchestrée à la dernière minute par la CGT ce mercredi 15 mars 2023, à Donges, a contraint deux navires, dont un pétrolier, à faire demi-tour. Une manière, pour les opposants à la réforme des retraites de durcir un peu plus le ton.

    L’opération a été montée " en deux heures ". Ce mercredi 15 mars 2023 à 20 h, une centaine de militants CGT et de Force ouvrière se sont retrouvés à Donges, au niveau des appontements pétroliers sur le bord de la Loire. Dans les rangs il y a des raffineurs, des portuaires, des cheminots et des énergéticiens. Tous là pour une action " coup de poing " ​avec en ligne de mire deux navires prévus à l’accostage dans la soirée : un céréalier et surtout un pétrolier de 28 000 tonnes chargé de gasoil. Objectif : empêcher le déchargement.
    « Opération réussie »

    Selon les syndicats, les autorités ont eu vent de l’action, " les deux navires ont fait demi-tour ", explique Mathieu Pineau, pour la CGT Mines Énergie qui parle d’une " opération réussie "​. Pour les grévistes, l’arrivée de ce pétrolier, " alors que les raffineurs ont arrêté leur outil de production " était tout simplement " inacceptable "​. L’image est forte. Une manière de montrer que dans ce conflit des retraites, et à la veille de l’examen du projet devant le Sénat et l’Assemblée nationale, " on durcit le rapport de force ", lâche Marin Guillotin pour FO. Pour les syndicats, c’est aussi une démonstration – de plus – de la détermination. " 49.3 ou vote, on n’en a rien à faire. On ne veut pas de cette réforme "​, tonne Mathieu Pineau. La journée de demain s’annonce musclée avec de multiples actions de blocage sur toute la zone portuaire.

    #Grève #retraite

    • En fait c’est la partie des événements que je n’ai toujours pas comprise : il y a quelques semaines on nous annonçait triomphalement qu’on allait mettre l’économie à genoux, qu’on allait bloquer le pays, y’aurait plus d’essence, plus de transports, ici à Montpellier, « dans 4 jours » la ville allait suffoquer sous les ordures et les rats…

      Et puis grosso modo : rien. Les trajets en train, c’est un peu compliqué, mais pendant toutes ces semaines ça a été à peu près tout ce qui était de perceptible.

      J’ai pas compris ce qui s’est passé, sur ce coup. Alors voir l’enthousiasme des deux-trois derniers jours, sur le thème, ça y est, on met l’économie à genoux, on va voir ce qu’on va voir les capitalistes sont en train de craquer, juste parce qu’on a vu trois sacs poubelle voler, ben j’ai du mal à adhérer…

    • d’ailleurs aucun syndicat ne s’est risqué à y appeler. après la « grève par procuration » de 1995, la grève générale est devenue plus mythique que jamais.

      @CFDT [14 mars]
      https://twitter.com/CFDT/status/1635535311756316675

      « On a tout fait depuis le début du mouvement pour garder l’opinion publique avec nous. A propos de la #grève des éboueurs, ça rend la situation un peu difficile à Paris ou Nantes, la CFDT n’appelle pas à une grève reconductible dans ces secteurs. » @CfdtBerger
      #RTLmatin

    • D’un côté on a la gauche politique, LFI en tête, expliquant qu’elle veut respecter le calendrier de l’intersyndicale. De l’autre on a l’intersyndicale, alignée sur le moins-disant de la CFDT, qui répète qu’elle veut laisser le temps au calendrier politique.

      Ça va, personne n’appelle donc à rien, en dehors de grandes « mobilisations » auxquelles je peux emmener mes enfants, c’est mignon et folklorique, mais ça ne sert pas à grand chose.

  • [On arrête et on se casse] Le large spectre des grèves et des #retraites - Yves Citton
    https://aoc.media/opinion/2023/03/01/le-large-spectre-des-greves-et-des-retraites

    Prendre sa retraite de la folie compétitive exacerbée par le capitalisme néolibéral, c’est bien. Faire la grève pour interrompre la folie productiviste de l’extractivisme écocidaire, c’est bien aussi. Mais #déserter les boulots qui ne contribuent à gonfler la croissance du PIB qu’en désertifiant nos milieux de vie, c’est encore mieux.

    Un spectre hante l’Europe : en Angleterre, en Allemagne, en France, des #grèves paralysent tour à tour tel ou tel secteur de l’économie nationale, avec quelques avant-goûts épisodiques de grève générale. Ce spectre n’est certes pas nouveau même si une certaine démobilisation des forces traditionnelles de revendication semble avoir caractérisé les décennies passées en Europe de l’Ouest. Davantage que le spectre-fantôme, c’est toutefois la largeur du spectre des revendications (explicites ou latentes) qui mérite de nous intéresser.

    C’est aujourd’hui un lieu commun de relever qu’il y va de bien autre chose que du seul âge légal de la retraite dans les mouvements sociaux actuellement en cours en royaume de Macronie. On l’avait déjà souligné pour les Gilets Jaunes, dont les occupations de ronds-points excédaient largement la question de la taxe carbone, pour remettre en cause l’ensemble d’un « système » à la fois politique, économique, financier, urbanistique, médiatique et épistémique. Derrière les questions relatives à la retraite, c’est l’ensemble du « rapport au #travail » qui est en train de subir une mutation de grande ampleur, nous dit-on (avec raison). Essayons de préciser sommairement cinq échelles (temporelles, sociales, idéologiques, macroéconomiques, écologiques) sur lesquelles mérite de se décliner cet élargissement nécessaire du compas avec lequel mesurer le spectre de ce qui se joue en ce début 2023.

    La forêt de l’injustice sociale

    Au cours des dernières semaines, on n’a pas assez souligné le parallélisme profond entre le moment existentiel de la retraite et le geste de la grève : dans les deux cas, on sort d’une routine scandée par la contrainte salariale qui structure le capitalisme (tu bosses ou tu crèves). Dans les deux cas, on arrête. Et suivant la façon dont on arrête, quelque chose s’interrompt. Le capitalisme écocidaire, survitaminé à la spéculation financière, s’enorgueillit de sa capacité de disruption (qui constitue l’envers de la sacro-sainte innovation). À la suite des anarchistes du XIXe siècle, nos amis de Tarnac et de Lundi matin soulignent depuis des années la radicalité politique du geste d’interruption des flux de cette...

    #paywall

    • Dans l’analyse qu’en propose Yann Moulier Boutang, https://seenthis.net/messages/993740 cette perte de sens des emplois salariés résulte d’au moins cinq facteurs de causalité : 1° la taylorisation des activités tertiaires ; 2° une numérisation qui intensifie encore ce contrôle tayloriste ; 3° l’injonction contradictoire d’être à la fois soumis à la discipline tayloriste et perpétuellement inventif, « créatif », émancipé de la boîte à pensées préformatées ; 4° la conscience de plus en plus vive d’un insoutenable décalage entre les injonctions de l’économie (le boulot) et les évidences de l’#écologie (la planète) ; 5° une « mutation du #capitalisme où l’activité de pollinisation cognitive devient beaucoup plus productive (comprenons qu’elle produit bien plus de sur-valeur) que la prestation individualisée du travail salarié[5] ».
      Sous le quintuple effet de ces facteurs de désaffection et de détachement face à nos emplois salariés, la retraite et la grève n’apparaissent plus seulement comme un « repos bien mérité » pour la première, et comme un « levier pour l’amélioration des droits sociaux » pour la seconde. Elles sont plutôt à interpréter comme des gestes de fuite et de rejet face à un système productif dont la logique d’ensemble est devenue proprement insupportable : les manifestant·es réuni·es dans les rues en quantités inédites signalent (encore calmement) qu’ielles ne peuvent ni continuer à endurer ce qui leur est imposé, ni continuer à cautionner la pseudo-rationalité économique au nom de laquelle de nouveaux « sacrifices » leur sont imposés avec le report de l’âge légal de la retraite. C’est bien plutôt la logique d’ensemble de ce système insoutenable qu’ils demandent (calmement, raisonnablement) de sacrifier.

      #grève #travail #emploi #retraites

  • Deux AG post manifestation aux abords de République à Paris ce soir s’ajouteront aux blocages du jour (chantier de la piscine olympique à Saint-Denis) et en cours (TIRU, Derichebourg, ...)

    Cortège commun des chômeurs, précaires et galériens
    https://paris-luttes.info/assemblee-generale-le-15-mars-a-16782

    Le capitalisme contraint au #travail tj plus longtemps, tj plus souvent, dans des conditions toujours plus dégradées... Prenons le temps de vivre et de lutter ! Une poignée de personnes issues des luttes contre le #chômage et la #précarité proposent de faire cortège commun à la manif, rv à 13h, métro Varenne. Parmi les banderoles : « #Retraites, Chômage, #RSA ... En lutte contre le travail contraint » et « Contrer le contrôle ». (...) Pour réfléchir ensemble à nos modes d’intervention dans le mouvement contre la réforme des retraites, contrer les réformes en cours et gagner de nouveaux droits dans ce moment de mobilisation massive Pour créer des espaces d’auto-organisation, trouver les moyens d’agir collectivement, contre l’atomisation, et contribuer à bloquer la machine capitaliste de mise au travail généralisée… (...) assemblée générale à 19h

    Bloquer Paris - Appel à se retrouver après la manif du 15 mars
    https://paris-luttes.info/bloquer-paris-appel-a-se-retrouver-16786

    Pour contrer la dispersion, décider ensemble des appels des prochains jours, se rencontrer au-delà de nos fonctions sociales, organiser des actions

    voir @bloquerparis

    #grève #manifestation #assemblée_générale #blocage #Paris

  • 🛑 ✊ #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee #Grève15mars #15mars #Anticapitalisme

    🛑 Tout comprendre à la grève des déchets à Paris - Rapports de Force

    Depuis le 6 mars, l’ensemble des salariés de la filière déchets sont en grève à Paris. Cette mobilisation a été rendue possible par une coordination entre de multiples secteurs et entreprises, bien décidés à faire échouer la réforme des retraites. Malgré les tentatives de casser le mouvement, la solidarité tient bon (...)

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    ▶️ https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/tout-comprendre-a-la-greve-des-dechets-a-paris-031417276

  • Éboueurs : la mairie de Paris utilise des briseurs de grève privés - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/03/15/eboueurs-la-mairie-de-paris-utilise-des-briseurs-de-greve-prives

    Derichebourg. S’il fallait inventer le nom d’un patron exploiteur et véreux dans un roman, ce serait peut-être celui là. De-riche-bourg. C’est le nom d’une grande entreprise privée, fondée par Daniel Derichebourg, classé 410ème fortune française, avec 210 millions d’euros hors biens immobiliers et personnels. Il s’est enrichi en exploitant des travailleurs précaires, dans le domaine du nettoyage, de l’industrie ou de l’énergie. Un véritable petit empire, qui a permis au grand patron d’acheter le Château de Crémat à Nice et de placer ses deux fils à la tête de la boite familiale.

    À Paris, ces dernières nuits, un prestataire privé a ramassé les poubelles dans des arrondissements touchés par la grève des éboueurs. Qui sont les briseurs de grève ? L’entreprise Derichebourg, envoyé par la mairie de Paris pour collecter les déchets. La pratique est illégale en droit, et abjecte moralement : utiliser de la main d’œuvre précaire pour annuler les effets d’une grève, et mettre à genoux les salariés en lutte. D’autant plus que Derichebourg est connu pour son management toxique.

  • Macron est pressé d’en finir ? On continue !
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/macron-est-presse-den-finir-continue-548607.html

    Éditorial des bulletins d’entreprise LO (13 mars 2023)

    Ce week-end, 195 sénateurs grassement payés, aux longues siestes digestives et au régime de retraite exceptionnellement généreux, ont voté pour reculer l’âge de la retraite de 36 millions de travailleurs. Mercredi 15 mars, une Commission mixte paritaire finalisera le texte qui sera présenté, dès le lendemain, à l’#Assemblée_nationale.

    Le principal suspense consiste à savoir si Borne trouvera une majorité pour voter le texte ou choisira de dégainer le #49.3. La belle affaire ! 49.3 ou pas, l’adoption de cette loi contre l’opposition quasi unanime du monde du travail est un passage en force, un bras d’honneur à l’encontre de tous les travailleurs.

    C’est la preuve, s’il en était besoin, que le gouvernement est férocement antiouvrier. Si Macron, ses ministres et ses députés sont, pour la plupart, étrangers au milieu ouvrier, ils ont des yeux et des oreilles. Ils voient et entendent les difficultés et les attentes du monde du travail. Ils ont les chiffres des tendinites, des lombalgies, des accidents du travail et des burn out. Ils ont les chiffres de ceux qui meurent quelques mois après avoir pris leur retraite.

    Ils savent que le #patronat pousse hors des entreprises les travailleurs anciens qui, en général, coûtent plus cher et sont moins corvéables que les plus jeunes. Ils savent combien de travailleurs et de retraités recourent à l’aide alimentaire pour se nourrir, combien sont mal logés, combien ne peuvent pas se chauffer.

    Ils savent aussi, et bien mieux que nous, les milliards qui coulent à flots dans les caisses du grand patronat. Ils savent que les salaires n’ont pas augmenté au rythme des profits et qu’ils n’ont même pas suivi l’inflation. Ils savent que le déficit des caisses de retraite est une paille dans l’océan de profits et de dividendes versés à quelques-uns.

    Ils connaissent les groupes capitalistes qui ont profité de l’#inflation pour augmenter leurs marges et réaliser des #surprofits dans l’alimentaire, par exemple. S’ils voulaient agir contre les profiteurs de guerre, ils pourraient le faire, ils ont leurs noms. Eh bien non, c’est aux travailleurs qu’ils en font baver !

    Réduire au maximum la part de richesses qui revient aux classes populaires pour augmenter celle de la #bourgeoisie est la feuille de route de tous les gouvernements, quels que soient le pays et l’étiquette politique. Pour le monde bourgeois, c’est une nécessité pour tenir son rang dans la jungle mondiale qu’est aujourd’hui le capitalisme en crise.

    Alors oui, les gens que nous avons en face de nous sont certes une minorité de privilégiés, mais ils n’en sont pas moins déterminés. Alors, à nous, à notre camp de trouver la même #détermination pour imposer nos intérêts de travailleurs !

    Après deux mois de mobilisation et face au risque d’usure, tout le monde comprend qu’il faudrait passer au stade supérieur, c’est-à-dire à la grève. Seuls certains secteurs s’y sont lancés : la #SNCF, la #RATP, #EDF, certaines #raffineries, les éboueurs de certaines villes ou encore des enseignants. Ils contribuent à maintenir la pression sur le gouvernement et le grand patronat et à créer une agitation qui encourage la mobilisation, mais ils ne l’emporteront pas tout seuls.

    Pour forcer Macron à reculer, il est nécessaire que ces grèves fassent tache d’huile. Bien sûr, faire grève a un coût. Mais la passivité nous coûte bien plus cher, car se résigner, c’est se condamner aux bas salaires et à une société de plus en plus injuste, barbare et guerrière. Il ne faut pas l’accepter et la mobilisation actuelle montre que des millions de femmes et d’hommes ne l’acceptent plus.

    Grâce à notre action collective, nous avons commencé à construire un rapport de force face au gouvernement et au #grand_patronat. Beaucoup de travailleurs réapprennent à s’exprimer et agir collectivement. Des liens de solidarité et de confiance se construisent et nombre de travailleurs se sentent plus légitimes que jamais pour revendiquer. Rien que prendre l’habitude de discuter entre nous de tous les problèmes qui se posent, #salaires, #horaires, #conditions_de_travail, #transport… est une avancée précieuse pour notre camp et un danger pour le #patronat. Alors, faisons en sorte que cette agitation continue et se généralise à toutes les entreprises pour réussir à peser sur le patronat et le gouvernement de toutes nos forces, c’est-à-dire par la grève.

    Macron espère que l’adoption de la loi sonnera la fin de la mobilisation et le retour au calme dans les entreprises. Il dépend de chacun d’entre nous qu’il en soit autrement.

    Le monde du travail est vaste. Il a de la ressource et un carburant inépuisable : celui de la colère. Continuons de l’exprimer ! Entraînons les hésitants et retrouvons-nous encore plus nombreux en #grève et en #manifestation mercredi 15 et après !

    #lutte_de_classe #gouvernement_borne #emmanuel_macron #grève_générale #saccage_social #régression_sociale #parasitisme #grande_bourgeosie #capitalisme #mobilisation_social #conscience_de_classe

  • « Les parisiens bourgeois hurlent car les éboueurs font grève pour leurs retraites. Ils étaient pourtant très contents durant les confinements que ces salariés de "première ligne" restent sur le pont tous les jours... »

    https://reporterre.net/Eboueurs-et-egoutiers-Quand-on-fait-greve-ca-se-sent-tout-de-suite

    « On va les mettre à terre » : les éboueurs en grève contre la réforme des retraites

    La population des égoutiers de la ville de Paris « montre une surmortalité de 56 % par rapport à la population de référence ». La mairie du XVIème hurle à « la prise d’otage » et à la privatisation au plus vite. Mais les agents du privé=solidaires. merci ✊ !

  • « Nous avons bien plus à gagner que le simple abandon d’une réforme ». Communiqué de la première assemblée de la maison du peuple, Rennes
    https://twitter.com/MDP_Rennes/status/1634998340894220288

    Rennes. Une centaine de manifestants occupe l’ancien cinéma Arvor, rebaptisé la maison du peuple
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/rennes-une-centaine-de-manifestants-occupe-l-ancien-cin

    les blocages réalisés à Rennes le 7 mars furent les plus offensifs de cette journée, affrontant la police en pleine nuit (route de Lannion)
    https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1632998348754935808
    en fait il y a eu hier beaucoup plus de monde et une détermination : la police a du renonce à une expulsion nocturne
    sur place, la tension est forte. hier soir également, une troupe policière a coincé un groupe de manifestants, leur laissant une étroite voie de fuite sur laquelle ils ont été roués de coups (cette technique répressive porte il me semble un nom, je ne le retrouve pas) !! images pénibles !!
    https://twitter.com/Leslie_Gervais/status/1634856804902662150

    #retraites #occupation #Rennes

  • La stratégie de l’intersyndicale est-elle la bonne ? | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/120323/la-strategie-de-l-intersyndicale-est-elle-la-bonne

    Le Sénat a voté cette nuit la réforme des retraites en usant de l’article 44.3. Un fait est passé relativement inaperçu. Je m’étonne que bien peu de syndicats communiquent sur ce point, si on excepte quelques sections locales. Il s’agit de l’ajout, par Marc Ferracci, un député qui est un ami proche de Macron et son ancien conseiller économique, de l’article 1er bis. Cet article, qui a été retiré par les sénateurs, programme la remise d’un rapport sur la création d’un régime universel des retraites d’ici un an, à savoir la possible disparition du régime de la fonction publique et par conséquent l’alignement du calcul des trimestres sur les règles du privé, à savoir sur les 25 meilleures années et non sur les 6 derniers mois. Laurent Berger a redit ce midi sur BFM que son organisation était favorable au régime universel. Une fois la présente réforme adoptée, une autre sera immédiatement programmée.

    • Après le 7 mars, toujours de sérieuses limites…
      https://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article3623

      A Boulogne-sur-mer, la journée de mobilisation du 7 mars a pris un caractère plus offensif. C’est un saut qualitatif mais qui restera sans effet si on ne poursuit pas au plus vite et plus fort dans cette voie.

      (...) Pour l’heure, entrevoit-on ces éléments confluer et s’incarner dans la pratique ? On perçoit ça et là des signaux encourageants, mais ils demeurent faibles et de peu de poids face au vent mauvais que soufflent les bureaucraties syndicales parisiennes sous direction Cfdtiste. Surtout, ils ne doivent pas être interprétés pour autre chose que ce qu’ils sont. Ainsi, nul n’ignore que les cinq délégués fédéraux de la CGT qui ont concocté l’agenda visant à « augmenter le rapport de force », en ont un autre en tête qui louche, celui-là, sur le 31 mars, début du 53° congrès de la confédération…

      Localement, les réactions au déroulement de la journée du 7 mars confirment que nous avons perdu un temps précieux et qu’il faut intensifier les actions sur le terrain. (...)

      #retraites #grève #blocage #syndicat

    • j’ai envoyé ça a ma députée :

      Madame la Députée,

      vous avez certainement vu les estimations, au moins 70% des français et plus de 90% des actifs sont opposés à la réforme de la retraite portée par le gouvernement. Dans le cadre de votre mandat représentatif, je vous demande de considérer cette réalité de terrain et de voter en conséquence. Vous êtes mandatée pour représenter les citoyens, non pour exécuter les ordres du gouvernement ou du président.

      Cordialement,
      Olaf, administré de Grotown.

      _
      une goutte d’eau, /dev/null, constitution piège à con, touça ; ensuite, obtenir un référendum sur la destitution de Macron :-)

  • Sur la mobilisation contre la réforme des retraites.

    Le texte de l’introduction au Cercle Léon Trotsky du 10 mars 2023, par Jean-Pierre Mercier (vendredi 10 mars 2023). #conférenceLO #Lutte_Ouvrière

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20230310-clt-chine-introduction-retraites-sd.mp4

    La journée de manifestations et de grèves du 7 mars a encore été très massive, preuve que la mobilisation contre le projet de Macron ne faiblit pas.

    Dans un certain nombre d’entreprises comme à la SNCF, ou dans plusieurs raffineries ou chez les éboueurs de Paris et dans d’autres grandes villes, les travailleurs ont décidé de continuer la grève. Et à côté de cela, il y a une multitude d’actions et de débrayages dans des entreprises. Toutes ces actions contribuent à maintenir la pression sur le gouvernement et le #grand_patronat. Eh bien, il n’y a pas le choix, il faut continuer !

    En opposition à cette mobilisation, les médias et le gouvernement mettent en avant le calendrier parlementaire.

    Après le cirque à l’Assemblée nationale où l’opposition et la majorité ont joué respectivement leur partition, c’est au tour du Sénat de faire son bla bla.

    Alors, à grand renfort de publicité, chaque article est voté avec une majorité finalement toute trouvée. Des sénateurs grassement payés, aux longues siestes digestives légendaires, au régime de retraite exceptionnellement généreux, viennent donc de voter l’article 7 qui vole 2 ans de vie à plus de 36 millions de travailleurs.

    Car bien sûr, il n’est pas question ici, de s’attaquer aux régimes très spéciaux des retraites chapeau des PDG des groupes du #CAC40 qui engloutissent des dizaines de millions € par an ou ceux des grands bourgeois qui n’ont de toute façon pas de retraite à prendre, passant toute leur vie à vivre sur le dos des travailleurs.

    Une fois votée au Sénat, le projet de loi repassera à l’Assemblée nationale. Le seul suspense consiste à savoir si le gouvernement trouvera une majorité ou sera contraint à dégainer le 49.3.
    La belle affaire !

    Le gouvernement espère que ce moment-là sonnera la fin de la mobilisation.

    Eh bien il dépendra aux millions de travailleurs d’en décider autrement car nous contestons le droit à ces parlementaires de décider de ci qui est bon ou mauvais pour les travailleurs !

    Quand on parle de la situation avec les travailleurs, de ce qu’il faudrait faire, ils nous disent souvent : il faut tout bloquer. Et dans la tête de bien des travailleurs, bloquer cela signifie en réalité, faire grève.

    Et faire grève cela coute cher. Les médias, tellement ils craignent que les travailleurs se mettent grève le rabâche constamment.

    Oui, c’est vrai que ça coûte cher mais quel prix nous payons en laissant passer les coups et les attaques ? Certainement beaucoup plus cher que de s’engager réellement dans la lutte.

    Et bien souvent, parce que les travailleurs ne se sentent pas encore la force et la détermination de se mettre eux-mêmes en grève, se limitent à exprimer leur soutien à ceux qui font grève, à ceux qui bloquent, parfois même en donnant de l’argent aux caisses de grève…

    Et bien ça ne suffit pas, et nous devons prendre le temps de nous expliquer avec nos camarades de travail sur ce sujet. Ne serait-ce que parce que le mot de « blocage » peut recouvrir des idées, des politiques bien différentes voire opposées.

    Du fait de leur position incontournable dans l’économie, les travailleurs ont la capacité de peser sur les évènements sociaux et politiques du pays car ils sont à la base du fonctionnement, du moindre rouage de la société.

    S’il arrêtent le travail, s’ils se mettent en grève, c’est la société tout entière qui s’arrête, comme cela a été le cas en 1936 et en 1968, où 5, 6, 8 millions de travailleurs ont cessé le travail, y compris dans les métiers et les catégories où il n’y avait jamais eu de grève auparavant.
    La #grève, la #grève_générale, c’est le moment où la colère, la détermination des travailleurs est telle que plus personne ne se pose la question de savoir si l’on a, ou non, les moyens de faire grève, où chacun connait et assume la difficulté, les sacrifices qu’implique le fait de perdre son salaire pour se battre. C’est dans ces moments que le monde du travail, dans son ensemble, est susceptible de peser réellement sur le cours des choses, tout simplement parce que la société ne peut pas fonctionner sans les travailleurs.

    C’est toute la différence qu’il y a – et le patronat et le gouvernement le savent bien – entre une grève qui se généralise et une grève par procuration, portée par une fraction du monde du travail, occupant une position stratégique dans l’économie, comme les #cheminots, les #routiers ou ceux des #raffineries, même avec le soutien massif de la majorité de la population. Soutenir ne suffira pas : il faudra tôt ou tard que la majorité des #travailleurs et notamment ceux des grandes entreprises industrielles du privé soient entraînés à leur tour dans la grève par ceux qui ont commencé la lutte.

    En réalité, chaque profession occupe une position stratégique dans une entreprise et chaque secteur d’activité occupe à lui tout seul une position stratégique dans le fonctionnement de l’économie.
    Mais la force des travailleurs elle réside dans son nombre. C’est quand la masse des travailleurs se mobilise, agit qu’elle devient puissante et peut tout changer.

    Oui, la seule voie possible pour espérer faire plier un gouvernement ou le grand patronat c’est quand la grande masse des travailleurs prends le chemin de la grève, d’une grève profonde, déterminée car à ce moment-là tout peut devenir possible.

    Bien sûr, une grève générale aurait pour conséquence immédiate de bloquer, de paralyser le fonctionnement de l’économie.

    Mais elle permet surtout de débloquer les travailleurs de leur poste de travail auquel ils sont enchaînés, prisonniers physiquement et même dans leur tête. La grève, elle libère les corps et l’esprit.

    C’est en se mettant en grève que les travailleurs peuvent occuper leur entreprise et jusqu’à contester la propriété privée patronale.
    Et ça, nos patrons en sont pleinement conscients, bien plus que la majorité des travailleurs. Et c’est cela qu’ils craignent plus que tout !
    Par exemple, cette semaine, la direction centrale de Stellantis a mis au chômage préventivement, les usines de Sochaux, Mulhouse, Rennes, Hordain, Poissy qui sont les grosses usines de production du groupe. Préventivement, pour que les travailleurs, à l’appel des équipes militantes, ne puissent même pas se réunir en Assemblée générale même sur le temps de pause. Et de telles fermetures préventives, sous les prétextes les plus bidons, ont eu lieu dans de nombreuses grandes usines du pays.

    Les patrons savent que le mécontentement est présent et ne veulent courir aucun risque ou tout simplement ne veulent pas simplifier la tâche des militants pour que la mobilisation démarre dans les usines.
    Alors cette semaine à Stellantis, c’est le patron qui a bloqué lui-même, volontairement, sa propre production.
    Ce ne sont pas les travailleurs qui bloquent l’économie, ce sont les capitalistes. Ce sont eux qui bloquent et sabotent l’économie, pas les travailleurs qui la font tourner.
    Ce sont les capitalistes qui bloquent les millions de travailleurs sans emploi qui sont en train de s’appauvrir au chômage et à qui Macron vient encore de supprimer des droits.

    Ce sont les capitalistes qui sont en train de bloquer des millions de jeunes et de moins jeunes travailleurs dans la précarité leur imposant les postes les plus durs et les plus mal payés.

    Ce sont les capitalistes qui bloquent les salaires face à une inflation galopante.

    Ce sont les capitalistes qui veulent nous bloquer deux ans de plus au boulot.

    Ce sont les capitalistes qui bloquent l’économie en la sabotant avec leur spéculation, leur rentabilité, leurs bénéfices, leurs dividendes.
    Ce sont les capitalistes qui bloquent l’économie avec leur sacrosainte propriété privée de leurs usines et de leurs banques.

    En tant que communistes révolutionnaires, notre objectif est que les travailleurs se débarrassent de ces parasites et de ces saboteurs, prennent en mains les rênes de la société, non pas pour la bloquer mais pour la réorganiser de fond en comble pour la faire tourner et satisfaire les besoins élémentaires de la population !
    Car il faut bien avoir conscience d’une chose : si la mobilisation actuelle contre l’attaque brutale de Macron sur les retraites est complètement légitime, ce que nous prépare la grande bourgeoisie au niveau international est d’une tout autre ampleur.

    Depuis un an, il y a la guerre en Ukraine, une guerre dont personne ne voit la fin à court terme. Une guerre où l’impérialisme américain a tout intérêt à ce qu’elle continue car cela lui permet de renforcer sa position économique en Europe.

    La guerre en Ukraine a accéléré la politique de chaque État occidental pour augmenter leur budget militaire dans des proportions jamais atteintes depuis bien longtemps. Les états-majors alertent les gouvernements sur le fait que les armées ne sont pas en état de faire une guerre « de haute intensité » comme ils disent, c’est-à-dire d’entrer véritablement dans une guerre, longue, coûteuse et terriblement meurtrière. Alors les États dégainent des dizaines, parfois des centaines de milliards pour réarmer, au plus grand profit des marchands de canon.
    Oui ils nous préparent tous la guerre !

    Et avant d’entrer en guerre réelle, c’est-à-dire militaire, le monde capitaliste et principalement les États les plus riches ont déjà commencé une autre guerre, la guerre économique mondiale.

    L’exposé de ce soir va être consacré à la politique de l’impérialisme américain vis-à-vis de la Chine. Mais la guerre économique se déroule également entre les Etats-Unis et les pays européens.

    Le monde capitaliste est en pleine crise économique. Tout peut basculer d’un jour à l’autre à la suite d’un krach boursier par exemple. Et tout ce que la bourgeoisie fera pour défendre ses profits et ses intérêts, soyez en sûrs, elle le fera avec la peau des travailleurs, sur le dos de toute la société.

    Dans la société capitaliste, tout est lié : aussi bien l’attaque de Macron contre les retraites que la crise économique et les menaces de guerre.
    Dans cette situation qui s’aggrave, ce qu’il y a de profondément positif dans la #mobilisation sur les #retraites, c’est cette capacité de la classe ouvrière à se mobiliser, à exprimer son opposition en comptant uniquement sur elle-même, en agissant en tant que classe, en faisant grève, en manifestant.

    Cela n’est pas suffisant ? oui, c’est vrai !

    Mais ce n’est qu’une bataille parmi d’autres dans la guerre de classe qui a le mérite de remuer les consciences, de faire en sorte que de très nombreux travailleurs se posent des questions sur ce qu’il faudrait faire pour faire plier #Macron, qui se posent des questions sur comment être plus nombreux en grève, en manifestation.

    Les périodes de mobilisations sociales ont cela de positif – et c’est entre autres pour cette raison que les patrons et leurs larbins politiques les craignent – que les travailleurs se posent mille et une questions sur tous les sujets de la vie sociale et politique : les vraies raisons de l’#augmentation_des_prix, quoi faire pour que les #salaires augmentent, que faire face aux menaces de guerre, bref mille et une questions sur le fonctionnement général de la société.

    Oui, c’est vrai aussi, notre camp social a du retard sur la bourgeoisie et son personnel politique, tant sur la conscience politique que sur la détermination à se battre et à défendre coûte que coûte ses intérêts.
    Mais ce retard peut se combler très vite. Parce que justement dans les périodes de mobilisation sociale, même limitées comme celle que nous vivons actuellement, on discute politique comme on n’avait pas discuté depuis longtemps. Alors cela laisse entrevoir comment, dans une période bien plus aigüe de #lutte_sociale, les consciences peuvent évoluer extrêmement vite.

    Alors, dès aujourd’hui, il faut mettre toutes les chances de notre côté, ne pas perdre de temps. Il faut être sur la brèche, ne laisser filer aucune occasion de discuter et de prendre contact, il faut sauter sur la moindre discussion, en ayant comme objectif de s’entourer d’un maximum de travailleurs qui se posent des questions et qui cherchent des réponses. C’est à ce prix que nous pourrons espérer avancer dans la construction du #parti_communiste_révolutionnaire qui sera indispensable pour l’emporter quand éclateront les grandes explosions sociales.

    Il faut effectuer ce travail militant en défendant inlassablement, contre vents et marées, la perspective de la lutte de classe, en gardant notre confiance inébranlable dans la capacité de la classe ouvrière à retrouver sa #combativité, son intelligence, sa #conscience_de_classe.

    En étant convaincu qu’elle saura le moment venu réécrire les plus belles pages de son histoire révolutionnaire, en débarrassant la société des tous ces #capitalistes qui ne savent nous préparer que la misère et la guerre.

    Alors camarades, bon courage dans ce travail militant et rendez-vous les 11 et 15 mars dans la rue, en grève et en manifestation.

    Vive la grève ! Vive la #classe_ouvrière !

    #communisme_révolutionnaire #lutte_de_classe #réforme_des_retraites

    • L’Intersyndicale, entre absence de détermination et recherche de compromis impossible
      https://tendanceclaire.org/breve.php?id=42790

      Ce manque de détermination s’est vu, par exemple, le 7 mars au matin, avant que toute la force de la classe ouvrière ne se soit déployée en ce jour historique, lorsque Laurent Berger s’est attaqué au slogan utilisé par un dirigeant de la fédération CGT de la pétrochimie de « mettre l’économie à genoux », discréditant, dans le même temps, toute tendance à la grève reconductible. « L’économie à genoux, ça veut dire nos emplois », a déclaré Laurent Berger, avant d’ajouter : « il est hors de question de le faire pour la CFDT, ça a toujours été très clair ». Une déclaration en phase avec la position de Olivier Dussopt, ministre du Travail qui avait expliqué la veille : « mettre l’économie à genoux, c’est en réalité mettre les travailleurs à genoux. C’est mettre ceux qui rencontrent déjà des difficultés dans des difficultés encore plus grande », avant d’ajouter que la mobilisation du 7 mars « ne change[ait] pas le caractère nécessaire de la réforme » pour réaffirmer la détermination du gouvernement.

      De son côté, Philippe Martinez, qui avant le 7 mars se gargarisait de la nécessité de généraliser les grèves reconductibles partout où c’était possible, ne s’est pas rendu sur un seul des piquets des secteurs en grève pour renforcer cette dynamique, choisissant dans la pratique de ne rien faire qui puisse mettre en péril l’unité de l’Intersyndicale.

      Cette attitude des deux principaux dirigeants syndicaux du mouvement actuel rappelle celle de toutes les bureaucraties syndicales lorsqu’elles sont contraintes d’aller au-delà de leurs souhaits. En 1926, alors que l’Angleterre entrait dans une grève générale et une confrontation ouverte entre les classes, Léon Trotsky s’exprimait ainsi sur la bureaucratie syndicale britannique de l’époque :

      « La puissance d’Etat n’est pas une idée, mais un appareil matériel. Si l’appareil d’administration et d’oppression est paralysé, la puissance d’Etat est paralysée également. Dans la société moderne, on ne peut pas dominer sans avoir en mains les chemins de fer, la navigation maritime, les postes et télégraphes, les stations de force électrique, le charbon, etc… Le fait que Macdonald [principal leader travailliste] et Thomas [leader syndicaliste et travailliste] repoussent tout but politique quelconque les caractérise eux-mêmes, mais ne caractérise en aucune façon Ia nature de la grève générale qui, si elle est menée jusqu’au bout, doit inévitablement placer la classe révolutionnaire devant la nécessité de l’organisation d’une nouvelle puissance d’Etat. Mais à cela s’opposent de toutes leurs forces précisément ceux qui ont été placés par le cours des événements à la tête de la grève générale. Et c’est en cela que consiste le danger principal. Des hommes qui ne veulent pas la grève générale, qui nient le caractère politique de la grève générale, qui ne redoutent rien tant que les conséquences d’une grève victorieuse, doivent inévitablement faire tous leurs efforts en vue de maintenir la grève dans les cadres d’une demi-grève semi-politique, c’est-à-dire, en fait, la priver de ses forces. Il faut voir les faits tels qu’ils sont. Les principaux efforts des chefs officiels du Labour Party et d’un nombre considérable des leaders syndicaux n’auront pas pour but de paralyser l’Etat bourgeois au moyen de la grève, mais, bien au contraire, de paralyser la grève générale au moyen de l’Etat bourgeois. » [3]

      Aujourd’hui, les déclarations et l’opposition absolue de Berger à tout appel à la grève reconductible, l’attitude suiviste de Martinez, la lettre de l’Intersyndicale à Macron exigeant un compromis impossible ainsi que la continuité des journées d’action isolées (parfois sans appel de l’Intersyndicale à la grève comme ce samedi 11 mars) dessinent une situation où nous nous trouvons dans le cadre d’une « demi-grève semi-politique », pour reprendre les termes de Trotsky, et ce malgré les énormes difficultés du gouvernement qui n’a jamais été autant sur la défensive dans l’application d’une contre-réforme. Et cela sans même que la France de 2023 soit jamais entrée dans une grève générale comme ce fut le cas en Angleterre en 1926. L’entière responsabilité en incombe aux dirigeants syndicaux.

      Et pourtant, la possibilité de gagner existe

      Cette semaine, Le Monde publiait un article du collectif de chercheurs Quantité critiqué, dans lequel le collectif présentait les résultats de son enquête sur l’opinion des actifs sur la réforme des retraites et sur leur participation au mouvement social. Cette enquête montre toutes les potentialités du mouvement actuel et sur lesquelles nous avons cherché à insister depuis le début du mouvement. Cette enquête montre ainsi « un rejet massif dans toutes les catégories d’actifs [qui] nourrit la mobilisation », un « refus massif [qui] envoie d’abord à un fait documenté depuis des années : la détérioration des conditions d’emploi et de travail ». En ce qui concerne les secteurs déjà mobilisés, les auteurs ajoutent que « si l’opposition à la réforme des retraites est massive dans tous les secteurs d’activité, tous les individus ne sont pas également armés pour se mobiliser. Les individus jusque-là mobilisés dans les grèves ou les manifestations (15 % des actifs) correspondent à une fraction spécifique des opposants, d’abord caractérisée par la proximité avec un syndicat. Davantage que la syndicalisation, c’est le lien avec les syndicats et le fait d’entretenir des relations de solidarité au travail qui apparaissent décisifs. L’isolement au travail joue ainsi un rôle ambivalent : s’il alimente l’opposition à la réforme, il constitue, dans le même temps, un frein à l’action. »

      Mais le plus intéressant de cette enquête est l’examen de cette « armée de réserve » qui pourrait se mobiliser : « Dans le secteur privé, ce sont en revanche surtout les ouvriers qualifiés, puis les agents de maîtrise et les employés, qui se sont les plus mobilisés. Elément inédit, les salariés de la sous-traitance affichent un niveau de mobilisation égal à celui du reste du salariat (15 %) et un fort potentiel de mobilisation, avec une forte proportion de personnes estimant pouvoir basculer dans l’action (20 %). » Le collectif conclue ainsi que « 15 % des actifs n’ont pas encore participé à la mobilisation mais se disent "prêts à le faire". Ce sont d’abord des jeunes (19 % des 18-24 ans), mais également ceux qui subissent les plus mauvaises conditions de travail et les plus grandes difficultés financières (16 % chez ceux qui en éprouvent tous les mois). »

      Nous insistons sur cette dimension depuis le début de ce grand mouvement social : la question stratégique centrale est de savoir comment mettre en action ces secteurs importants du mouvement de masse. Ces derniers sont plus éloignés des syndicats mais sont ceux qui rejettent le plus la réforme et qui, par ailleurs, souffrent des pires conditions de travail et craignent de perdre leur niveau de vie dans les mois à venir. Mais on peut en dire de même des jeunes, dont la plupart sont ultra précaires, comme l’a démontré l’explosion du recours au colis alimentaires du début de la crise Covid jusqu’à aujourd’hui. La stratégie de l’Intersyndicale de se limiter uniquement au retrait de la réforme et de ne pas élargir le champ des revendications aux questions ultra-sensibles des salaires et des conditions de travail empêche pour l’instant l’entrée massive de ces secteurs dans la mobilisation. Parallèlement, l’Intersyndicale cherche à ce que, si elle venait à se concrétiser, cette entrée en scène se fasse dans le cadre de journées pacifiques proposées par les dirigeants syndicaux, limitant d’emblée le caractère politique et explosif qu’aurait l’irruption des secteurs les plus exploités de la classe ouvrière.

      C’est ce dernier point que redoutent les dirigeants syndicaux qui ne parviennent pas à trouver une issue honorable au conflit. Laurent Berger s’est ainsi expliqué sur France Bleu Loire Océan jeudi 9 mars, observant dans les rangs des militants « une sorte d’incompréhension, de malaise et de colère qui commence à monter ». François Hommeril, président de la CFE-CGC ajoutait pour sa part que, dans les lieux de travail « la base est très en colère, le gouvernement mise sur une résignation et les gens le savent », se disant pour sa part « très inquiet » car la situation « peut vraiment dégénérer ». Un autre dirigeant syndical soulignait pour sa part : « On tient pour l’instant mais beaucoup de copains veulent en découdre, quand on écrit au chef de l’Etat que la situation pourrait devenir explosive, ce n’est pas une blague [4]. »

      Malheureusement, du fait de la stratégie défaitiste de Berger et Martinez, à laquelle Jean-Luc Mélenchon a également adhéré malgré les mises en scène parlementaire de ses troupes, le risque est que tout ceci finisse par s’essouffler. Pour reprendre Trotsky,« en enlevant à la grève son programme politique, les réformistes sapent la volonté révolutionnaire du prolétariat, mènent le mouvement dans une impasse et obligent ainsi les différentes catégories ouvrières à mener des combats isolés... Tel est le danger principal de la lutte actuelle [5]. »

      Depuis Révolution Permanente, à travers le Réseau pour la Grève Générale qui se prépare à organiser un grand meeting de la grève ce lundi 13 mars à la Bourse du travail à Paris avec certains des principaux secteurs en grève, nous nous opposons consciemment à cette stratégie de l’Intersyndicale. Nous luttons pour tous les éléments qui vont dans le sens de l’auto-organisation, de l’auto-activité et de la coordination des grévistes, en cherchant à créer des liens et en élaborant un programme offensif qui fasse écho aux sentiments des secteurs les plus exploités, en créant un petit pôle qui se bat pour imposer à la direction actuelle du mouvement une autre perspective que celle qui mène à la défaite.

      Comme le dit justement un des référents du réseau, dirigeant syndical CGT dans la principale raffinerie de France, au Havre, relayé par Mediapart : « Au micro, Alexis Antonioli, secrétaire général de la CGT de la raffinerie, appelle aussi à reconduire la grève. Il annonce, comme au niveau national, plus de 70 % de grévistes. Mais l’arrêt complet des installations – pour lequel il faut compter un délai de cinq jours de "mise en sécurité" – n’est pas encore à l’ordre du jour. Pour l’heure, il s’agit seulement d’assurer le service minimum dans la raffinerie. Et le délégué syndical de tacler la stratégie de l’intersyndicale, jugée trop molle : "Leur calendrier avec des dates saute-moutons, 24 heures toutes les deux semaines, c’est la stratégie de la défaite… Si on envisage de se mettre quinze jours, trois semaines en grève, ce n’est pas juste pour obtenir le statu quo, c’est pour aller plus loin et reconquérir la retraite à 60 piges, avec 55 ans pour les métiers pénibles." Applaudissements nourris [6]. »

      Sans aucune ambiguïté, nous affirmons que, contrairement à ce que défend l’Intersyndicale, nous devrons bloquer le pays et construire la grève générale pour gagner. Mais pour que la victoire devienne une réalité et que nous puissions lutter jusqu’au bout, nous devons gagner les masses au fait de rejoindre les secteurs stratégiques, sur un programme offensif commun. C’est le seul moyen de vaincre Macron et sa contre-réforme.

  • "Ce sont les capitalistes qui bloquent et sabotent l’économie"

    Cercle Léon Trotsky : Introduction sur le mouvement contre la réforme des retraites (Jean-Pierre Mercier)

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20230310-clt-chine-introduction-retraites-sd.mp4

    [...] C’est en se mettant en grève que les travailleurs peuvent occuper leur entreprise et contester la propriété privée patronale. Et ça, les patrons en sont pleinement conscients, plus que la majorité des travailleurs. C’est cela qu’ils craignent plus que tout. [...] Ce ne sont pas les travailleurs qui bloquent l’économie, ce sont les capitalistes. Ce sont eux qui bloquent et sabotent l’économie, pas les travailleurs qui la font tourner. Ce sont les capitalistes qui bloquent les millions de travailleurs sans emploi qui sont en train de s’appauvrir au #chômage et à qui Macron vient encore de supprimer des droits. Ce sont les capitalistes qui sont en train de bloquer des millions de jeunes et de moins jeunes dans la #précarité, leur imposant les postes les plus durs et les plus mal payés. Ce sont les #capitalistes qui bloquent les salaires face à une inflation galopante. Ce sont les capitalistes qui veulent nous bloquer deux ans de plus au boulot. Ce sont les capitalistes qui bloquent l’économie en la sabotant avec leur spéculation, avec leur rentabilité, leurs bénéfices, leurs dividendes. Ce sont les capitalistes qui bloquent l’#économie avec leur sacro-sainte propriété privée de leurs usines et de leurs banques. En tant que communistes révolutionnaires, notre objectif est que les travailleurs se débarrassent de ces parasites, de ces saboteurs, prennent en main les rennes de la société. Non pas pour la bloquer mais pour la réorganiser de fond en comble et la faire tourner et satisfaire les besoins élémentaires de la population. [...]

    #réforme_des_retraites #capitalisme #parasitisme #classe_capitaliste #propriété_privée_des_moyens_de_production #grève #lutte_de_classe #communisme_révolutionnaire #révolution_ouvrière #révolution_prolétarienne #sabotage #LO #Lutte_Ouvrière #Jean-Pierre_Mercier

  • Post für den Boss
    https://www.jungewelt.de/artikel/446496.arbeitskampf-post-f%C3%BCr-den-boss.html

    Deutsche Post présente un nouveau résultat record à ses actionnaires. Les salariés votent à une large majorité contre l’offre tarifaire. L’entreprise capitaliste qu’est devenu le service d’état allemand poursuit l’optimisation de son résultat en bourse à travers la réduction des services et le travail précaire.

    cf. https://de.m.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Post_AG

    10.3.2023 von Sebastian Edinger - Deutsche Post präsentiert Aktionären weiteres Rekordergebnis. Beschäftigte stimmen mit großer Mehrheit gegen Tarifangebot

    Die strikte Unterordnung der Geschäftspolitik unter Aktionärsinteressen lässt bei der Deutschen Post DHL Group trotz Rekordgewinnen kaum Spielräume für anständige Gehälter. Entsprechend war die Konzernführung in drei Verhandlungsrunden mit der Dienstleistungsgewerkschaft Verdi nicht bereit, ein Angebot vorzulegen, das die inflationsbedingten Reallohnverluste der Beschäftigten ausgleicht. Die Zusagen der Kapitalseite seien »weit von unseren Forderungen entfernt«, hatte Verdi-Verhandlungsführerin Andrea Kocsis das Scheitern der Tarifgespräche kommentiert.

    Auf deutliche Kritik seitens der Gewerkschaft waren insbesondere die im Angebot des Unternehmens vorgesehene lange Laufzeit sowie die geringe Entgelterhöhung im kommenden Jahr gestoßen. Das erhöhe »das Risiko weiterer Reallohnverluste«, so Kocsis. Verdi hatte für die 160.000 tarifgebundenen Postangestellten ein Lohnplus von 15 Prozent bei einer Laufzeit von zwölf Monaten gefordert. Das Angebot des Konzerns ist kompliziert, im Durchschnitt bedeutet es eine nominelle Gehaltserhöhung um 9,9 Prozent bei einer Laufzeit von 24 Monaten.

    Doch die Post-Belegschaft ist kampfbereit: Am Donnerstag wurde das Ergebnis einer Urabstimmung präsentiert, in der sich 85,9 Prozent gegen das Angebot der Konzernführung und damit für einen unbefristeten Streik ausgesprochen haben. Das Resultat zeige »die Entschlossenheit unserer Mitglieder, für ein gutes Tarifergebnis zu kämpfen«, sagte Kocsis. Und der Druck zeigt Wirkung: Die Post forderte Verdi zu weiteren Verhandlungen auf, die am Sonnabend beginnen sollen. Dem stimmte die Gewerkschaft zu. Klar ist nun aber auch: Wenn es keine substantiellen Fortschritte gibt, stehen längere Arbeitsniederlegungen bevor.

    Zu verteilen gäbe es mehr als genug, die Konzernkassen sind dank regelmäßiger Preissteigerungen und eines immer weiteren Rückbaus des Services – etwa durch Filialschließungen und die Demontage von Briefkästen – gut gefüllt. Am Donnerstag wurde für das vergangene Jahr ein neuer Umsatzrekord von 94,4 Milliarden Euro vermeldet. Damit »konnte der Konzern seine Bestmarke aus dem Vorjahr um 15,5 Prozent übertreffen«, heißt es in einer Mitteilung. Auch ein neuer Gewinnrekord, der vierte in Folge, konnte verbucht werden: Das operative Ergebnis (Ebit) übertraf mit 8,4 Milliarden Euro jenes aus dem Vorjahr um 400 Millionen und lag höher als je zuvor.

    Dass von den Erträgen des Rekordjahres 2022 nicht die Beschäftigten, sondern in erster Linie die Aktionäre profitieren sollen, stellte die Konzernführung am Donnerstag ebenfalls ein weiteres Mal klar. So soll auf den kräftigen Anstieg der Dividende im vergangenen Jahr von 1,35 auf 1,80 Euro nun ein weiterer Zuwachs auf 1,85 Euro folgen. Zudem wurde angekündigt, das laufende Aktienrückkaufprogramm um eine Milliarde Euro zu erhöhen, was den Kurs der Wertpapiere zusätzlich in die Höhe treiben wird.

    Auch über das laufende Jahr zeigt sich die Konzernführung hocherfreut und peilt ein Ebit von sechs bis sieben Milliarden an, für 2025 wurden acht Milliarden als Ziel formuliert. Rückenwind kommt von der Bundesregierung, die gerade an einer »Modernisierung« des Postgesetzes tüftelt. Im Kern geht es darum, einen weiteren Rückbau der Serviceleistungen zu ermöglichen, indem die Mindestanforderungen an den »Universaldienstleister« – etwa zur Regelmäßigkeit von Briefzustellungen und Briefkastenleerungen – gedrückt werden.

    #travail #grève #Allemagne #postes

  • 🛑 ✊ ★ ♀ #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee...

    #Anarchisme #Autogestion #Anticapitalisme

    ★ via le Groupe Libertaire René Lochu (Vannes)

    ★ 43 ans d’astreinte au travail : c’est non ! - Groupe Libertaire René Lochu

    Sans tenir compte des années de travail "invisible" des femmes,

    Sans valoriser celui des indispensables, les « premiers et premières de corvée », dans la santé, l’entretien, l’alimentation, les services, la construction…
    Sans prendre en compte l’apport des retraité.e.s, encore capables de transmettre, de consacrer du temps à la cohésion sociale, en premiers lieux dans les familles et les associations,
    Ni se soucier des millions d’exploité-e-s, qui ont eu le courage de s’imposer sur les ronds points et dans la rue ; préférant les voir se replier sur eux-mêmes, se mettre à genoux devant l’autorité de la « Nation »... Il s’agira donc de travailler jusqu’à la mort, pour près d’un tiers des cotisant•e•s (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ http://anars56.over-blog.org/2023/03/43-ans-d-astreinte-au-travail-c-est-non.html

  • « Quelques proches de Jadot et de l’aile très droitières d’#EELV, comme Hélène Flautre ou Agnès Langevine (proche de #Delga), après avoir lamentablement échoué aux présidentielles sur leur ligne, font une tribune pour tacler FI et revenir à un libéralisme inavoué. »
    https://www.nouvelobs.com/opinions/20230306.OBS70389/pour-construire-l-alternance-a-gauche-sortons-du-leadership-insoumis.html


    On a le signataire Mickaël Marie qui s’est allié aux municipales de 2019 à Mondeville avec Hélène Burgat, soutien de la première heure de Emmanuel Macron et signatrice du manifeste de Cazeneuve en 2022.

    Andrée Buchmann, qui a quitté EELV en 2015 avec De Rugy et Pompiili pour fonder Écologistes, pour la loi El Khomri (puis macronisme), dont elle devient la secrétaire nationale Elle essaye de se placer aux sénatoriales avec le soutien d’EELV Alain Golea aussi issu de ce parti.

    « Le plus beau succès des écologistes, C’est bien l’élection de François De Rugy comme président de l’assemblée. Je suis ravie . » C’est signé Françoise Diehlmann en 2018. De Rugy est un succès écologiste à l’image de cette tribune Appelait Hamon à discuter avec Macron en 2017.

    Patrick Franjou, qui n’a cessé de défendre Pompiili, De Rugy, Baupin et Emmanuelle Cosse sous Hollande, critiqué à EELV pour leur soutien au néolibéralisme d’Hollande et maintien au gouvernement de Valls Saluait le bilan Renzi, qui a eu le courage de « réformer », obsédé par l’islam.

    Mireille Alphonse, Thierry Brochot, Yannick Brohard, Anna Maillard, Jacqueline Markovic, Gil Mettai, soutiens de Jadot lors des primaires d’EELV. Agnès Langevine, qui a préféré soutenir sa très proche Delga, dont elle est vice-présidente, que son propre parti aux régionales.

    François Thomazeau, soutiens de #Jadot lors des primaires d’EELV, Thierry Salomon, en plus c’est un proche de Delga. Ou Adrien Saumier, lui qui défend ouvertement le mandat d’Hollande Ou Petelet-Valero qui disait en 2021 avec indignation « Jadot à 5% ?! », ce ne fut même pas 5%...

    Jean de Beir, autre soutien de Jadot, qui signait une tribune en 2021, qui disait : « Yannick Jadot est capable de réussir une forme plus ou moins aboutie de l’union de la gauche autour de lui ». Si déjà il avait su réunir son parti, avec des départs à foison...

    Cette tribune contre LFI compte la droite d’EELV qui a quitté ce parti, après le départ de Cecile Duflot, rejoignant Pompiili De Rugy, la ligne Jadot, proches de Delga/Cazeneuve Au Congrès EELV, ces gens ne représentaient rien, souvent ex-EELV, et la ligne Jadot a été anéantie. Ces signataires représentent les déçus du #jadoisme, largement rejetés aux présidentielles, puis au Congrès EELV, et les zombies des départs de 2015 d’EELV, à la recherche de postes, en plein mouvement de #grevedu7mars et #ReformedesRetraite . Est-ce cela l’alternance à gauche ?
    https://twitter.com/Antoine_Herm/status/1633175146780323843?cxt=HHwWhsCz_ZOJmqotAAAA
    #nupes

    #arrivistes #ToutSaufDeGauche

  • 🛑 ✊ ★ ♀ #Retraites #Anticapitalisme #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee #Grève7mars...

    🛑 Les points forts du mouvement avant la manifestation du 11 mars et la grève du 15 mars - Rapports de Force

    Des blocages partout en France, des manifestations record et des départs en reconductible. C’est forte d’une journée de mobilisation réussie que l’intersyndicale a appelé à deux nouvelles journées de lutte. Une manifestation le 11 et une grève le 15 mars. Toutefois les assemblées générales restent insuffisantes et la partie est loin d’être gagnée (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/les-points-forts-du-mouvement-avant-la-manifestation-du-11-mars-et-l