• Le multilatéralisme sans les États-Unis
    https://laviedesidees.fr/Le-multilateralisme-sans-les-Etats-Unis

    En désignant les organisations internationales comme boucs émissaires, les attaques trumpistes sapent le multilatéralisme et l’ordre libéral issu de 1945. Ce désengagement américain relance le débat sur un possible leadership alternatif porté par l’UE.

    #International #relations_internationales #États-Unis #GRAM
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/202506_marieke.pdf

  • Fauteuil vide à Genève
    https://laviedesidees.fr/Fauteuil-vide-a-Geneve

    Que reste-t-il du multilatéralisme si l’un des principaux architectes décide de s’en aller ? L’annonce par les États-Unis de leur retrait de l’OMS et du CDH révèle les fractures de la gouvernance mondiale et fragilise l’avenir des organisations internationales.

    #International #Donald_Trump #GRAM #OMS
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250610_albaret.pdf

  • Trump contre les #Nations_unies
    https://laviedesidees.fr/Trump-contre-les-Nations-unies

    Les sorties de #Donald_Trump contre l’ONU qui fête ses 80 ans cette année invitent à réfléchir à cette nouvelle crise traversée par cette institution : quel est l’agenda de Donald Trump pour les organisations internationales ? Que nous dit cet agenda de la santé de l’ordre #International libéral fondé en 1945 ?

    #GRAM

  • Quelle réforme de l’ONU ?
    https://laviedesidees.fr/Quelle-reforme-de-l-ONU

    Quel agenda se cache derrière le nouvel acronyme « DOGE-UN » porté par la nouvelle administration Trump ? Si l’on peut difficilement nier la nécessité de réformer l’ONU, le projet trumpiste repose sur des diagnostics fallacieux.

    #International #Nations_unies #Donald_Trump #GRAM
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250603_onu-docx.pdf

  • Mystification de la #grammaire_scolaire

    Dans cet extrait, l’historien de la grammaire scolaire #André_Chervel explique pourquoi la grammaire scolaire, qui s’impose à tous et à toutes à partir du milieu du XIXème siècle, est en réalité une #mystification et que l’appareil des concepts à partir desquels on fait travailler les élèves s’effondre quand on le soumet à une analyse rigoureuse. Nos grammaires scolaires ne sont, en réalité, que des manuels d’#orthographe.

    https://www.youtube.com/watch?v=j1znx2ivErI&feature=youtu.be


    #archive #linguistique #langue_française #grammaire #français #vidéo

  • Le #masculin l’a-t-il toujours emporté sur le #féminin ?

    La #règle de #grammaire « le masculin l’emporte sur le féminin » ne date que du 17ème siècle. Difficile à croire, et pourtant. Avant cette époque, on utilisait les #accords_de_proximité et de majorité, et les noms de #métiers exercés par des femmes étaient tous féminisés. On parlait de poétesse ou encore de peintresse.

    La langue française avant le 17ème siècle

    Des documents datant du 13ème siècle, prouvent que des femmes travaillaient hors du foyer depuis longtemps et que leurs métiers étaient nommés au féminin. Cette découverte m’a beaucoup surprise, croyant que les femmes avaient toujours souffert de la domination masculine dans la #langue_française.

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le masculin ne l’a donc pas toujours emporté. Cela ne signifie pas pour autant que les femmes étaient traitées de manière égale aux hommes. Sous #Napoléon, les femmes étaient tenues de prendre le nom et le prénom de leur mari. Par exemple, on disait « madame Pierre Dufour ». Avec une telle appellation, on peut se demander, comment une femme existe-t-elle par et pour elle-même ?

    Comment s’est imposée la règle du « masculin l’emporte sur le féminin » ?

    Au 17ème siècle et plus particulièrement en 1635, la langue française atteint un statut de prestige, notamment avec la création de la fameuse #Académie_française. À cette époque, c’est #Richelieu qui est chargé de mettre en place cette institution de #régulation de la langue. L’assemblée de l’Académie française, composée d’hommes nobles ayant servi le royaume, décide que le masculin doit l’emporter sur le féminin dans la langue, puisque l’homme est plus noble que la femme : « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin, à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » (Beauzée, Grammaire générale, 1767).

    À l’époque, il s’agit d’une #décision_politique visant à invisibiliser les femmes de pouvoir. Le refus de voir les femmes agir sur le même terrain qu’eux, les amène à masculiniser la langue et notamment les noms de métier : « Il faut dire cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre ; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc. », écrit Andry de Boisregard (Réflexions sur l’usage présent de la langue françoise, 1689).

    C’est seulement plus tard qu’on tente d’expliquer cette règle, en disant que le masculin générique fait le neutre.

    Les conséquences néfastes de la masculinisation de la langue française

    Le problème réside dans le fait que, en n’incluant pas les femmes dans la langue, nous les rendons invisibles. Notre cerveau associe le masculin générique à des #représentations masculines. Son utilisation influence donc nos représentations mentales, et participe par conséquent à invisibiliser les femmes dans la langue et dans la société.

    Grammaticalement, cette règle est inutile et cause des dommages. « Cette règle incrustée dans la tête des enfants y installe un message politique sans doute tout aussi nocif que les #stéréotypes de sexe », écrit Eliane Viennot.

    Comment s’exprimaient les gens avant d’utiliser le #masculin_générique ?

    Avant l’utilisation du masculin générique soit du « masculin qui l’emporte », on féminisait les noms de métiers, et on adoptait l’accord de majorité et celui de proximité.

    L’accord de majorité se réfère à l’accord grammatical basé sur le genre qui était le plus représenté. Exemple d’accord de majorité : s’il y avait 10 femmes et 2 hommes dans un groupe, on pouvait aisément dire « Elles étaient présentes ».

    L’accord de proximité signifie que l’on accordait avec le substantif le plus proche. La règle d’accord en genre et en nombre avec le substantif le plus proche (règle de proximité), était utilisée par tout le monde jusqu’au 17ème siècle et restait en usage courant jusqu’à la Révolution. Exemple d’accord de proximité : « Le client et la cliente présente » ou encore « Les hommes et les femmes intelligentes ».

    Qui régule la langue aujourd’hui ?

    On peut se demander si en réadoptant ces accords ou en féminisant des noms de métiers, nous ne risquerions pas de faire des erreurs, d’autant plus que notre correcteur automatique nous reprend systématiquement. La question à se poser est donc la suivante : qui régule la langue ? Les dictionnaires ont-ils un rôle de régulation de la langue ? Est-ce l’Académie française ou alors, est-ce l’usage ? Eh bien, c’est l’usage qui régule la langue. Nous avons donc toutes et tous le pouvoir de faire évoluer la langue française, pour la rendre, ainsi que la société, plus juste et équitable.
    Conclusion

    Le langage inclusif n’est pas une nouvelle lubie féministe. Avant le 17ème siècle, il se pratiquait naturellement. Aujourd’hui, la langue inclusive se soucie de contourner la règle injuste du masculin qui l’emporte pour promouvoir la justice et d’égalité. Alors, pour celles et ceux pour qui le langage inclusif résonne, sachez qu’en l’utilisant, vous participez grandement à faire évoluer les mœurs.

    https://jeannesorin.com/le-masculin-lemporte-t-il-sur-le-feminin-depuis-toujours
    #français #langue #égalité #accord_de_majorité #accord_de_proximité #histoire #féminisation #masculinisation #invisibilisation #historicisation

  • #Trump, #Musk, #Le_Pen : « Dans ce #clair-obscur surgissent les #monstres » | #Au_Poste, média indépendant 100% Live & Libre
    https://www.auposte.fr/extremorama-dans-ce-clair-obscur-surgissent-les-monstres

    Trump, Musk, Le Pen : « Dans ce clair-obscur surgissent les monstres »
    Avec Sylvie Laurent, américaniste ; Adrien Nonjon, historien des extrêmes droites de Russie et d’Ukraine ; Grégoire Kauffmann, fin connaisseur des extrêmes droites françaises, Marine Turchi de Médiapart et Christophe-Cécil Garnier de StreetPress.

    PAR
    #DAVID_DUFRESNE
    ET

    EURYALE
    ET

    NICOLAS LEBOURG
    28 JANVIER 2025

    Elon Musk qui commet un salut hitlérien le jour de l’investiture de Donald Trump… à quelques jours d’un nouvel anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Vladimir #Poutine

    2025 a à peine enterré Jean-Marie Le Pen, que le danger pour les démocraties menace, avec parfois des visages nouveaux. Une « Internationale réactionnaire », selon la formule d’Emmanuel Macron, s’apprête-t-elle à redéfinir le prochain quart de siècle ?

    Ou, si on préfère citer #Gramsci : sommes-nous désormais entrés de plein pied dans ce moment de bascule où « le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » ?

    Pour en discuter, #Extrêmorama reçoit trois historiens soucieux de mettre le moment présent en perspective : Sylvie Laurent, américaniste, bien connue de nos services pour ses travaux des questions sociales et raciales aux États-Unis ; Adrien Nonjon, historien des extrêmes droites de Russie et d’Ukraine ; Grégoire Kauffmann, fin connaisseur des extrêmes droites françaises.

    Avec nous, également, deux journalistes au travail exceptionnel sur l’extrême droite : Marine Turchi de Mediapart et Christophe-Cécil Garnier, rédacteur en chef adjoint au pôle enquête de StreetPress.

    • Je déménage encore une fois. J’ai gardé précieusement livres de grammaire et conjugaison. Ils sont un bien précieux. Que je pose dans les toilettes depuis fort longtemps. Feuillette qui veut.

  • Bonjour les Seenthisiens

    Est-ce que l’un·e d’entre vous sait ce qu’il est advenu du projet #grammalecte ?
    Le site https://grammalecte.net est inaccessible, un post de LinuxFr de 2022 signalait déjà des problèmes d’accès (https://linuxfr.org/users/ysabeau/journaux/adieu-grammalecte ), et dans les commentaires l’auteur expliquait avoir fait un burnout.
    Bref, aujourd’hui impossible de récupérer une version, et pour moi ça tombe carrément mal car j’ai un gros truc à rédiger en #LaTeX et j’aimerais bien avoir grammalecte derrière pour le coup (avec flycheck-grammalecte sur #emacs).

  • Que faire de Gramsci ? (part. 1)
    https://diasp.eu/p/17127368

    Que faire de Gramsci ? (part. 1)

    #politique #marxisme #souveraineté Maririta Guerbo, Marlène Rosano-Grange et Jean-Claude Zancarini

    L’intervention de Marlène est très intéressante, elle fait ressortir le fait que si la bourgeoisie s’est constituée en classe transnationale, ce n’est pas le cas des travailleurs qui ne peuvent lutter qu’à l’échelle nationale.

    • https://www.hors-serie.net/En-acces-libre/2024-08-03/Que-faire-de-Gramsci-part-1-id601

      (bientôt un extrait de l’émission en libre accès)

      Antonio #Gramsci, dirigeant du Parti communiste italien, assassiné lentement dans les prisons de #Mussolini, a renouvelé la pensée marxiste et apporté une contribution décisive à la théorie révolutionnaire. Largement étudiée aujourd’hui dans le monde universitaire, son œuvre ne cesse d’inspirer de nouvelles recherches dans les domaines les plus divers du savoir. Sa réception est pourtant paradoxale, en particulier en France. Souvent citée et instrumentalisée par les forces les plus réactionnaires, elle reste mal connue, y compris parmi celles et ceux qui se réclament de son héritage politique, et perce difficilement au-delà des cercles académiques.

      Face à une telle situation, comment se réapproprier sa pensée, et la remettre à disposition de ses destinataires naturels, les militant.e.s qui veulent changer le monde ? Comment l’actualiser, c’est-à-dire à la fois la transformer en fonction des spécificités de notre temps, et la traduire en acte ?

      C’est à ces défis que Contretemps a voulu se confronter en organisant une journée de discussion, qui s’est tenue le 4 mai 2024, la première de ce genre à se tenir à Paris hors de l’enceinte universitaire. Elle prolonge un travail de publication entamé de longue date dans les publications en ligne de la revue.

      Ces vidéos permettent de suivre l’ensemble des interventions de cette journée ainsi que la discussion qui a suivi. Elle s’organisent en deux séances. La première est consacrée à Gramsci comme ressource pour penser les rapports de domination, la seconde aux questions stratégiques de la politique émancipatrice que son approche a permis de remettre au centre de la discussion.

      Stathis KOUVÉLAKIS
      En accès libre , émission publiée le 03/08/2024
      Durée de l’émission : 102 minutes

      #Italie #communisme #fascisme #actualité

  • Schwundfuge und Fugenlaut
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Fugenlaut

    J’aime la #grammaire et l’ #orthographe de la #langue_allemande car elles sont les déesses et l’incarnation du #chaos.

    https://www.youtube.com/watch?v=uBgv_O4PZaQ&pp=ygUfUGlnb3IgUmFjaGUgZsO8ciBkZW4gU3Viam9uY3RpZg%3D%3D


    Pigor & Eichhorn dans Subjonctif ne mentionnent qu’une petite fraction des phénomènes de la langue allemande qui échappent plus ou moin à la pensée logique. Après on trouvera toujours quelqu’un qui aime se faire payer un salaire de prof pour nous inventer une énième règle qui justifie quelques pratiques linguistiques pas systematiques du tout.

    Fugenlaute werden in der deutschen Sprache und in einigen anderen Sprachen bei Wortzusammensetzungen (Komposita) sowie manchmal bei Wortableitungen an den Nahtstellen (Fugen) der Zusammensetzung eingefügt[1] bzw. können dort eingefügt werden. Beispiele sind: Arbeit-s-zeit, Seite-n-zahl, Gelenk(-s-)rheumatismus (hier optional).
    Kompositum ohne Fugen-s

    Die Bezeichnung Fugenlaut ist traditionell gängig, es kann sich aber um eine Einheit aus mehreren Lauten (im Sinne von Segmenten) handeln, z. B. -es in Tag-es-zeit. Alternative Bezeichnungen sind Fugenelement, Fugenzeichen, Fugenmorphem, Kompositionsfuge, Fusem. Die alternativen Bezeichnungen als „Laut“ oder als „Morphem“ zeigen an, dass der Status von Fugenelementen in der Sprachwissenschaft unterschiedlich bewertet wird.

    Das Fugenelement kann als ein Spezialfall der Epenthese eingestuft werden, wenn im Vordergrund steht, dass ein zusätzlicher Laut in der Fuge erscheint. Wird das Fugenelement als Bestandteil mit einer Funktion für den Wortaufbau gesehen (also als Morphem), zählt es als Spezialfall eines Interfixes.

    Fugenelemente können bei diachronischer Betrachtung mit Flexionsendungen aus dem Plural (Mehrzahl) oder Genitiv (Wesfall) in Verbindung gebracht werden. Tatsächlich und somit synchron gesehen haben die Fugenelemente diese Bedeutung jedoch verloren:[1] Zum Beispiel sind Gästehaus und Gasthaus einfach zwei verschiedene Ausdrucksformen desselben Begriffs; es geht dabei nicht um einen Unterschied darin, ob es einen oder mehrere Gäste aufnehmen kann. Im Kindergarten befinden sich zwar mehrere Kinder, während die Kindsmutter die Mutter eines bestimmten Kindes ist; aber nicht jede Kinderfrau und nicht jedes Kindermädchen hat sich um mehr als ein Kind zu kümmern. Ein Kirchenschiff ist ebenso wie ein Kirchturm ein Teil einer Kirche.

    Bei der Bildung zusammengesetzter Wörter im Deutschen erscheint der erste Teil in verschiedenen Formen:

    Das Vorderwort erscheint ohne Fugenelement als der gewöhnliche Wortstamm.
    Beim Substantiv entspricht dies der Einzahlform: Haustür, Gasthaus
    Beim Verb entspricht der Wortstamm einer Form ohne Endungen, die sonst kaum frei vorkommen kann: Rührgerät, Fahrgemeinschaft, Senkfuß (Senk-Knick-Spreizfuß)
    Das Vorderwort ist ein gekürzter Substantiv-Stamm, bei dem ein auslautendes -e wegfällt: Kronprinz, Seelsorger, … Das fehlende e wird gelegentlich als Subtraktionsfuge,[2] subtraktive Fuge[3] oder Schwundfuge bezeichnet.
    Das Vorderwort erscheint mit einem Fugenelement, das der Mehrzahlform gleicht: Kartenhaus, Gänsebraten, …
    Das Vorderwort erscheint mit einem Fugenelement, das einer Genitivform gleicht: Bundesbank, Verkehrszeichen usw. – Diese Fälle sind aus der Zusammenrückung zweier ursprünglich selbständiger Wörter entstanden („des Institúts Diréktor“ → der Institútsdirektor).
    Ebenso stehen in der Genitivform die Vorderwörter von Bildungen wie keinesfalls, nötigenfalls usw. Auch sie sind ursprünglich Zusammenziehungen (aus „keines Fall[e]s“, „nötigen Fall[e]s“ usw.).
    Schließlich steht manchmal ein reiner Fugenlaut zwischen Vorder- und Hinterwort: Mauseloch u. Ä. Dieser Fall findet sich auch bei Wörtern, die keine Komposita, sondern Wortableitungen sind: eigentlich, wesentlich, aber morgendlich (!), hoffentlich (aus *hoffend-lich) uvam. – All dies entstammt einesteils Aussprache-Erleichterungen oder anderenteils einem „parasitären“ -t (/-d) (wie in „Saf-t“, aus althochdeutsch “saf”).
    In seltenen Fällen verändert die Dativform des Vorderworts nach dem Einfügen des Fugenlautes t ihre Gestalt: meinetwegen, deinetwegen usw. (aus „von meinentwegen“, „von deinentwegen“ usw.).[4]
    Das Fugen-s, auch Binde-s genannt, ist der häufigste Fugenlaut und gleicht oft der Genitivform des Vorderworts. Es erscheint jedoch auch bei Wörtern, die gar kein Genitiv-s kennen, beispielsweise Wohnungsmiete, Hochzeitskleid, Liebeslied, Abfahrtszeit, Arbeitsamt.

    In der deutschen Sprache ist das Vorkommen von Fugenelementen besonders ausgeprägt, während es im Englischen auf s beschränkt ist. Deutsche Fugenelemente sind:[1] -e-, -s-, -es-, -n-, -en-, -er-, -ens-.

    Das Fehlen eines segmentierbaren Fugenelements wird häufig aus systematischen Gründen als „Nullfuge“[5] (auch: „-ø-Fuge“)[6] bezeichnet und der Liste der Fugenelemente hinzugefügt. In der Literatur finden sich dann Notationen wie: „Haus-ø-tür“, „Tisch-ø-decke“, „Wald-ø-weg“. Da Fugenelemente keinerlei morphologische Merkmale tragen, fallen sie aber dennoch nicht unter Standarddefinitionen des Nullmorphems.

    Fasst man rein lautliche Erscheinungen ebenfalls als Fugen auf, kann man ergänzen: -o- (nur bei Konfixkomposita) und -i- (sehr selten). Die Liste kann um vergleichbare Phänomene bei Ableitungen ergänzt werden, etwa um -t- (willen-t-lich).

    Je ein Beispiel in der angegebenen Reihenfolge: Hundeleine, Ansichtskarte, Freundeskreis, Urkundenfälschung, Heldentat, Kindergeld, Schmerzensgeld; Haustür (Nullfuge: Haus-ø-tür); Elektroschock, Bräutigam; eigentlich.

    Die Fugenelemente treten auf:

    Nicht bei Komposita, bei denen an erster Stelle ein Adjektiv steht, wohl jedoch bei Komposita von Nomen + Adjektiv (z. B. erfolgsorientiert, liebestoll, mausetot, personenzentriert) oder von Verb + Adjektiv (werbewirksam)
    Ausnahme hierzu: Eigennamen (zum Beispiel Altenburg)
    Ebenfalls nicht bei Komposita, bei denen an erster Stelle ein Adverb oder ein Pronomen steht
    Bei Komposita mit Verben an erster Stelle nur als -e- (zum Beispiel Lesebuch, Ratefuchs)

    In der einschlägigen Literatur werden zumeist zwei mögliche Quellen für Fugenelemente genannt: zum einen stammbildende Suffixe, zum anderen Flexionssuffixe.[7] Im Germanischen verbanden stammbildende Suffixe die sog. Wortwurzel mit Flexionssuffixen und Wortbildungselementen, z. B. ðag-a-z ’Tag’: Die Wurzel ðag und das Suffix -a bilden zusammen den Wortstamm, das Flexionssuffix -z markiert Nominativ Singular. Im Althochdeutschen ist aus dem einstigen stammbildenden Suffix ein Fugenelement entstanden, das in sog. eigentlichen Komposita (deren Erstglied keine Flexionsendung aufweist) die Wortbildungskonstituenten verknüpft, z. B. tag+a+sterro ‚Morgenstern‘.[8] Die Hypothese, dass sich alle Fugenelemente außer -(e)s auf stammbildende Suffixe zurückführen lassen,[9] hält der empirischen Überprüfung jedoch nicht stand: Lediglich einige -e-Fugen im Gegenwartsdeutschen lassen sich auf stammbildende Suffixe zurückführen; dieses Fugenelement tritt jedoch nur selten auf und ist nicht mehr produktiv.[10] Die zweite Quelle, nämlich vorangestellte Genitivattribute, ist daher die deutlich wichtigere, z. B. des Tages Licht > Tageslicht.[11] Aus synchroner Sicht haben die Fugenelemente diese Genitivbedeutung jedoch verloren.[1] Zwar stimmen verfugte Erstglieder in vielen Fällen mit der Genitiv- oder Pluralform des entsprechenden freien Wortes überein: des Tages – des Tageslichts; die Hühner – das Hühnerei. In solchen Fällen spricht man von paradigmischen Fugenelementen.[12] Daher wird gelegentlich auch versucht, die produktive Verwendung von Fugenelementen zumindest teilweise semantisch zu erklären.[13] Psycholinguistische Evidenz legt indes den Schluss nahe, dass die Genitiv- bzw. Pluralbedeutung bei der Verarbeitung verfugter Komposita nicht aktiviert wird.[14] Von unparadigmischen Fugenelementen spricht man, wenn das verfugte Erstglied keiner Flexionsform des freien Wortes entspricht. In einigen Fällen lassen sich unparadigmische Fugenelemente auf historische Genitivformen zurückführen (z. B. Schwanengesang: alte Genitivform des Schwanen, heute: des Schwans); vor allem bei zahlreichen mit -s- verfugten Feminina ist dieses jedoch weder historisch noch synchron im Paradigma enthalten (z. B. Geburt-s-tag, Religion-s-freiheit).[15]
    Häufigkeit und Gesetzmäßigkeit der Fugen in Substantivkomposita

    Die Fugenelemente sind in deutschen Komposita (Zusammensetzungen) mit deutlich unterschiedlicher Häufigkeit vertreten, je nachdem, ob man gesprochene oder geschriebene Sprache, Gemein- oder Fach-/Wissenschaftssprache und so weiter untersucht. Als Beispiel folgt eine Tabelle, in der die Verteilung der Fugen in Substantivkomposita fachsprachlicher Artikel verschiedener Provenienz dargestellt wird. Die Tabelle enthält zugleich die Anpassung der 1-verschobenen Singh-Poisson-Verteilung, die zeigt, dass die Häufigkeiten, mit denen die einzelnen Fugen auftreten, einer speziellen Form des Diversifikationsgesetzes folgen.[16][17]
    Rang Fugenelement n(x) Anteil NP(x)
    1 -ø- (Nullfuge) 2405 72,8 % 2402,76
    2 -(e)s- 489 14,8 % 532,87
    3 -(e)n- 321 9,7 % 258,66
    4 -e- 43 1,3 % 83,71
    5 -er- 23 0,7 % 20,32
    6 sonstige 22 0,7 % 4,68

    Insgesamt handelt es sich um 3303 Kompositionsfugen, von denen 2405 oder 72,8 % nicht durch eine segmentierbare (lautlich oder schriftlich vorhandene) Einheit im Wort ausgedrückt werden. In der Tabelle steht n(x) für die beobachtete Häufigkeit des betreffenden Fugenelements; % gibt an, wie viel Prozent aller beobachteten Fugen dies sind; NP(x) ist die Häufigkeit des betreffenden Fugenelements, die berechnet wird, wenn man die 1-verschobene Singh-Poisson-Verteilung an die beobachteten Daten anpasst. Ergebnis: die 1-verschobene Singh-Poisson-Verteilung ist für diesen Datenbestand ein gutes Modell mit dem Testkriterium C = 0,0068 (= Diskrepanzkoeffizient), wobei C als gut erachtet wird, wenn es kleiner gleich 0,01 ist. Zur Anpassung des Modells wurden die Ränge 4–6 zusammengefasst.

    Die relative Häufigkeit, mit der die verschiedenen Fugenelemente verwendet werden, ist keineswegs immer gleich. So ergab sich in der Untersuchung von Wellmann und anderen (1974), dass in Max Frischs Homo faber das Fugenelement -(e)n- fast doppelt so häufig wie -(e)s- vorkommt.[18] Dieser Befund ergab sich auch bei der Analyse von Neologismen in Frauenzeitschriften des Jahres 1996.[19]

    Auch im Fall einer Erzählung von Gabriele Wohmann[20] kann die 1-verschobene Thomas-Verteilung an die Fugen der Substantivkomposita mit sehr gutem Ergebnis angepasst werden:
    Rang Fugenelement n(x) Anteil NP(x)
    1 -ø- (Nullfuge) 75 70,09 % 75,33
    2 -n- 14 13,08 % 14,00
    3 -s- 11 10,28 % 10,20
    4 -e- (+Umlaut) 4 3,74 % 4,56
    5 -en- 2 1,87 % 1,81
    6 -es- 1 0,93 % 1,10

    Insgesamt handelt es sich um 107 Kompositionsfugen, von denen 75 oder 70,09 % nicht durch eine segmentierbare (lautlich oder schriftlich vorhandene) Einheit im Wort ausgedrückt werden. In der Tabelle steht n(x) für die beobachtete Häufigkeit des betreffenden Fugenelements; % gibt an, wie viel Prozent aller beobachteten Fugen dies sind; NP(x) ist die Häufigkeit des betreffenden Fugenelements, die berechnet wird, wenn man die 1-verschobene Thomas-Verteilung an die beobachteten Daten anpasst. Ergebnis: die 1-verschobene Thomas-Verteilung ist für diesen Datenbestand ein gutes Modell mit dem Testkriterium P = 0,98 (= Überschreitungswahrscheinlichkeit des Chiquadrats), wobei P als gut erachtet wird, wenn es größer/ gleich 0,05 ist. (+Umlaut): Die -e-Fuge trat mit und ohne Umlaut auf. (Für ausführlichere Erläuterungen sei auf die angegebene Literatur verwiesen.)

    Da eine semantische Motivation, wenn überhaupt, nur bei einem Teil der verfugten Komposita angenommen werden kann, stellt sich die Frage, welche Kriterien über die Verfugung entscheiden. In der Regel haben Muttersprachler des Deutschen „eine klare Intuition darüber, wann und welche Fugenelemente in Komposita zu setzen sind“.[21] Zugleich jedoch gibt es viele Schwankungs- und Zweifelsfälle wie Erbschaft(s?)steuer, Hauptseminar(s?)arbeit oder Namen(s?)forschung; die Beispiele „gehen in die Hunderte.“[22] Die in populärwissenschaftlicher Literatur,[23] teilweise auch in wissenschaftlicher Literatur[24] bisweilen geäußerte Annahme, dass Fugenelemente der Ausspracheerleichterung dienten, trifft keineswegs auf alle Fugenelemente zu: Gerade das hochproduktive Fugen-s erschwert vielmehr die Aussprache,[25] denn es führt „zu einer Komplexitätssteigerung der Silbenkoda, häufig sogar zu extrasilbischen Einheiten: Mehrheit+s+meinung, Wissenschaft+s+markt.“[26] In der jüngeren linguistischen Diskussion lassen sich vor allem zwei Positionen unterscheiden: a) Fugenelemente als Indikatoren morphologischer Komplexität, b) Fugenelemente als Indikatoren für schlechte phonologische Wörter.
    Fugenelemente als Marker morphologischer Komplexität

    Fuhrhop zufolge zeigen Fugenelemente die Morphologisierung von Komposita an, die sich umgekehrt auch als Entsyntaktisierung beschreiben lässt.[27] Dabei unterscheidet sie zwischen „syntaktischer“ und „morphologischer“ Komposition, wobei erstere „weitgehend der ‚syntaktischen‘ Konstruktion entspricht“[28] z. B. (das/ein) Auto waschen – das Autowaschen. Das Fugenelement macht deutlich, dass es sich um ein Kompositum und eben nicht um eine syntaktische Konstruktion handelt, weshalb es auch bei zunehmender Lexikalisierung eines Kompositums eher zu erwarten ist (z. B. Richtung weisend > richtungsweisend).[29] „Bei verfugten Verbindungen handelt es sich immer um zweifelsfreie Komposita.“[30] Demzufolge zeigen Fugenelemente also an, dass eine ehemalige syntaktische Fügung gleichsam den Weg in die Morphologie vollendet hat.
    Fugenelemente als Indikatoren „schlechter“ phonologischer Wörter

    In einer Reihe jüngerer Arbeiten plädieren Nübling und Szczepaniak dafür, Fugenelemente als prosodisches Mittel zur Optimierung des phonologischen Wortes zu interpretieren.[31] Sie gehen dabei davon aus, dass sich das Deutsche im Laufe seiner Geschichte von einer Silben- zu einer Wortsprache entwickelt hat: Während Silbensprachen dazu tendieren, die Silbe als phonologische Einheit zu optimieren (mit dem Ideal von CV-Silben, d. h. einer Alternanz von Konsonant und Vokal wie in Mama), profiliert eine Wortsprache das phonologische Wort, das in seiner Größe und Form reguliert wird (Trochäus als prototypisches phonologisches Wort: z. B. Mutter, Kanne).[32] Das Fugen-s macht in Komposita die Koda des Erstglieds komplexer und hebt damit den Endrand des phonologischen Wortes deutlicher hervor. Folgerichtig wird vor allem dann verfugt, wenn das Erstglied ein „schlechtes“ phonologisches Wort darstellt, etwa bei einem Erstglied mit unbetontem Präfix (das dem trochäischen Ideal diametral entgegensteht), z. B. Vertrieb – Vertrieb-s-kosten. Anruf hingegen stellt ein prototypisches phonologisches Wort mit trochäischer Struktur dar und wird daher nicht verfugt: Anrufbeantworter, nicht *Anrufsbeantworter.[33] Korpusanalysen auf Grundlage des Archivs W der Korpora des IDS bestätigen diese Tendenz: Während Erstglieder mit unbetontem Präfix (Typ Berúf) zu 85 % verfugt werden, wird bei betonten Präfixen (Typ Ánruf) nur in 36 % der Fälle ein Fugenelement gesetzt.[34]
    Weitere Aspekte der Verwendung von Fugenelementen

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    Die Abschnitte zur regionalen Distribution und zur fachsprachlichen Verwendung sind nicht hinreichend belegt.

    Die Verwendung der Fugenlaute folgt dem Sprachgefühl und ist nicht immer einheitlich (vgl. Abschnitt Distribution). Existieren mehrere unterschiedliche Fugen für ein Erstglied, können Neubildungen häufig nur mit einem davon vorgenommen werden, die anderen Formen sind lexikalisiert (etwa: Manneskraft, aber nicht Manneshose, sondern nur Männerhose). Erstglieder mit bestimmten Suffixen wie -keit, -heit, -ion (mit Ausnahme des Erstgliedes Kommunion), -ung und anderen bilden Komposita prinzipiell mit Fugen-s. Komposita, bei denen der erste Teil selbst wieder komplex ist, haben häufig ein s als Fugenelement (Bahnhofs-halle, aber Hof-hund).

    In der Rechtssprache ist in Deutschland das Fugen-s üblich:

    Schadensersatz, Schmerzensgeld, Forderungsübergang, Terminsvereinbarung (beim Anwalt); in Österreich dagegen: Schadenersatz und Schmerzengeld, auch Rechtsprechung; und in der Schweiz wiederum: Schadenersatz und Schmerzensgeld
    Arbeitsrecht, Verwaltungsrecht, Arzthaftungsrecht
    mit anderem Fugenzeichen: Lastenübergang, aber ganz ohne: Gefahrübergang

    Die offizielle Benennung von Steuern erfolgt in Deutschland und Österreich[35] und der Schweiz ohne Fugen-s. Beispiele:

    Einkommensteuer, aber: Einkommensverteilung
    Ertragsteuer, aber: Ertragssteigerung
    Körperschaftsteuer, aber: Körperschaftsstatus
    Verkehrsteuer, aber: Verkehrszeichen
    Vermögensteuer, aber: Vermögensbildung
    Versicherungsteuer, aber: Versicherungspolice

    Übrigens wird das Fugen-s bei Zusammensetzungen mit -besteuerung wieder aktiv.

    Daneben gibt es regionale Unterschiede: Beim Fugen-s gibt es einen Nord-Süd-Unterschied. Es tritt manchmal in Österreich, in Süddeutschland und in der Schweiz (oberdeutsches Sprachgebiet) bei Wörtern auf, bei denen es in Norddeutschland (niederdeutsches Sprachgebiet) nicht auftritt, Beispiel: Schweinebraten und Schweinsbraten (wohingegen die Importspezialität Schweinshaxe zum Beispiel im Rheinland statt des einheimischen Eisbeins bzw. Hämmchens auf einer Speisenkarte erscheinen kann, die anderswo als Speisekarte gilt)[36]. Bei anderen Wörtern tritt ein Fugenlaut in Österreich nicht auf, Beispiel: Adventkalender gegenüber Adventskalender, oder aber in der Schweiz nicht auf, etwa Jahrzahl gegenüber Jahreszahl. Teilweise sind aber Begriffe, die sich nur durch das Fugen-s unterscheiden, in Deutschland und Österreich mit verschiedenen Bedeutungen belegt. So entspricht der deutsche Zugführer nicht dem österreichischen Zugsführer.

    Das Weglassen eines in der Alltagssprache üblichen und als richtig empfundenen Fugen-s ist kennzeichnend für das Amtsdeutsch und findet außer in Behörden insbesondere in der Versicherungswirtschaft Anwendung. So ist offiziell von Schadenmanagement, Verbandkasten, Dreiecktuch, Essenmarke, Offizierheimgesellschaft und Arbeitsuchenden die Rede.

    Die Frage, ob das Fugen-s in verfassungsgebende Gewalt, wie es in der Präambel des Grundgesetzes steht, tolerierbar ist, war Gegenstand gegengerichteter Petitionen, mit denen sich Bundesregierung und Bundestag jahrelang beschäftigt haben.[37][38]

    Zu Beginn des 19. Jahrhunderts regte der Schriftsteller Jean Paul an, das Fugen-s solle abgeschafft werden,[39] denn er hielt den s-Laut für unschön und erachtete das Fugen-s für unregelmäßig und unnötig. Also ließ er in den späteren Ausgaben seiner Werke alle Fugen-s eliminieren. Sein Vorhaben stieß auf massiven Widerstand der Brüder Grimm, die das Fugen-s als einen historisch gewachsenen Bestandteil der deutschen Sprache verteidigten.

  • Comme un sale parfum (brun). Causerie avec l’historien #Johann_Chapoutot | #Au_Poste

    https://www.auposte.fr/causerie-avec-lhistorien-johann-chapoutot

    #Gramsci nous avait prévenus : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Avec l’#historien Johan Chapoutot, nous allons tenter, justement, de voir clair dans nos temps obscurs. Où sont les monstres ? Le cadavre du Vieux monde est-il déjà froid ou encore chaud ? La France à l’envers, Manouchian panthéonisé sous le sourire de Le Pen et ses lieutenants, la macronie machine à « com » d’#extrême_droite au service des #élites. On va écouter le maître.

    PAR
    DAV_DUF

    19 MARS 2024
    Johann Chapoutot, Historien spécialiste du "nazisme et de l’Allemagne, professeur d’histoire contemporaine à Paris-Sorbonne, est l’auteur, entre autres, de « Le Meurtre de Weimar » (PUF, 2010), « La Loi du sang. Penser et agir en nazi » (Editions Gallimard, 2014), « Le Grand récit » (PUF, 2021). Son travail sur le "management #nazi, antichambre du management #capitaliste_moderne, est l’un des plus notables.

  • #grammarnazi

    Suis-je seul à dire « persiste les signes » et non pas « persiste et signe » ?

    C’est surement juste une incomprehension initiale de mes première expériences d’écoute de cette expression, mais j’ai rationalisé la première forme.

    Pour moi, ca a toujours été « il persiste à donner des signes de... » donc « persiste les signes ».

    (avant de mourir, je voulais au moins laisser une occurrence de cette forme sur internet... pour la postérité et les IA).
    #français #expression

    • Cela dit pour le coup dans ce texte, il n’est question à aucun moment d’homosexualité, ni de droits homo, LBGT. Il s’agit d’une partie de l’histoire des recherches sur la FIV, le DPI, et de l’archivage très sourcé de ce qu’en ont dit elleux-mêmes les découvreurs et les gens de l’époque. Ainsi que du commentaire de Gramsci à l’époque des débuts de ces découvertes. Et les seuls passages ironico-fielleux cette fois-ci le sont contre tous les riches/technocrates (dont les techno-progressistes de gauche qui dans le Monde et le Diplo veulent d’après eux une sécu sociale de l’eugénisme, remboursée par l’État).

      Gramsci 1918 :

      Le docteur Voronoff a déjà annoncé la possibilité de la greffe des ovaires. Un nouveau débouché commercial ouvert à l’activité exploratrice de l’entreprise individuelle. Les filles pauvres pourront se faire facilement une dot. A quoi leur sert l’organe de la maternité ? Elles le céderont à une riche femme infertile qui désire une progéniture pour hériter du magot du mari amassé à la sueur de son front. Ces pauvres filles gagneront des sous et se sauveront d’un danger. Elles vendent déjà leur blonde chevelure pour les têtes chauves des cocottes qui prennent mari et veulent rentrer dans la bonne société. Elles vendront la possibilité de devenir mère, elle offriront la fécondité à des vieilles fripées, aux gâtées qui se sont trop amusées et veulent rattraper le temps perdu.

      Les enfants nés après une greffe ? Étranges monstres biologiques, créatures d’une race nouvelle, marchandises eux aussi, produits naturels de l’industrie des humains de substitution, nécessaires à la transmission de l’hérédité des charcutiers enrichis.

      La vieille noblesse avait sans nul doute bien meilleur goût que la classe dirigeante qui lui a succédé au pouvoir. L’argent dégrade, abrutit tout ce qui tombe sous sa loi implacable et féroce.
      La vie, toute la vie, pas seulement l’activité mécanique des arts, mais la source même de l’activité physiologique, se détache de l’âme et devient marchandise à troquer ; tel est le destin de Midas aux mains fatales, symbole du capitalisme moderne

      #Antonio_Gramsci #Gramsci #histoire #histoire_des_sciences #recherche #naissance #fertilité #FIV #DPI #PMA #critique_techno

  • #Gramsci, défenseur des subalternes dans « un monde grand et terrible »

    Avec « L’Œuvre-vie d’Antonio Gramsci », Romain Descendre et Jean-Claude Zancarini nous plongent dans les combats et le laboratoire intellectuel d’une figure majeure de la tradition marxiste. Victime du fascisme et opposant au tournant stalinien du communisme, il a développé une pensée encore stimulante.

    « Gramsci« Gramsci, ça vous dit quelque chose ? Il était né en Sardaigne, dans une famille pauvre. À deux ans, une tuberculose osseuse le frappa à la moelle épinière, si bien qu’il ne mesura jamais plus d’un mètre et demi. Vous comprenez ? Un mètre et demi. Et pourtant, c’était un géant ! » Voilà comment, dans Discours à la nation (Les Éditions Noir sur Blanc, 2014), le dramaturge Ascanio Celestini présente le membre fondateur du Parti communiste italien (PCI), martyr du régime fasciste de Mussolini, aujourd’hui considéré comme un monument de la pensée marxiste.

    La même admiration pour « un des plus grands [philosophes] de son siècle » se ressent à la lecture du livre de Romain Descendre et Jean-Claude Zancarini, consacré à L’Œuvre-vie d’Antonio Gramsci (Éditions La Découverte). S’il existe déjà des biographies du révolutionnaire sarde (notamment celle de Jean-Yves Frétigné) ou des introductions de qualité à son œuvre (aux Éditions sociales ou à La Découverte), les deux spécialistes en études italiennes proposent, avec cet ouvrage de plus 500 pages, une enquête lumineuse et inégalée.

    Ils suivent pas à pas l’élaboration de la pensée gramscienne, liée aux événements de sa vie personnelle et militante, elle-même affectée par les soubresauts d’une époque que Gramsci a décrite comme un « monde grand et terrible ».

    Les deux auteurs embrassent ainsi tous les textes produits depuis ses premières années de militantisme socialiste dans les années 1910, jusqu’aux Cahiers de prison rédigés dans les années 1930, en passant par son implication dans le mouvement turinois des conseils d’usine en 1919-1920, puis son engagement comme responsable et chef du PCI dans les années 1920.

    « Sa vie, son action et sa pensée, écrivent Descendre et Zancarini, l’ont conduit à produire un corpus de textes ayant une double caractéristique rare : il conserve aujourd’hui encore une grande pertinence théorique et politique, en même temps qu’il hisse son auteur au rang des plus grands “classiques” européens. »

    Si c’est le cas, c’est parce que Gramsci a suivi une évolution intellectuelle singulière. Nourri de la lecture de philosophes italiens de son temps, il est imprégné d’une culture très idéaliste lorsqu’il découvre le marxisme. Tout en dépassant ses premières conceptions, il a développé une pensée subtile sur l’ordre politique et les moyens de le subvertir, en intégrant l’importance des conditions socio-économiques, mais en accordant toujours un rôle crucial aux idées et à la culture.
    La culture et l’organisation, clés de l’émancipation

    Certes, « Gramsci n’a jamais écrit ni pensé qu’il suffisait de gagner la bataille des idées pour gagner la bataille politique ». Pour autant, les deux auteurs repèrent chez lui une réflexion constante « sur les mots (idées ou images) qui permettent de mettre en mouvement une volonté collective et sur l’articulation entre pensée et action, entre interprétation et transformation du monde ».

    L’émancipation des groupes subalternes est le moteur de Gramsci, au sens où « possibilité [devrait être] donnée à tous de réaliser intégralement sa propre personnalité ». La chose est cependant impossible dans une société capitaliste, sans parler des autres dominations qui se combinent à l’exploitation du prolétariat ouvrier et paysan.

    Pour changer cet état de fait, la prise du pouvoir est nécessaire. Elle requiert des tâches d’organisation auxquelles Gramsci consacrera une bonne partie de sa vie, mais présuppose aussi un minimum de conscience, par les subalternes eux-mêmes, de leur condition, des tâches à accomplir pour la dépasser et de l’idéal de société à poursuivre. C’est pourquoi Gramsci insiste régulièrement dans son œuvre sur l’importance de s’approprier la culture classique existante, afin de la dépasser dans un but révolutionnaire.

    Citant un texte de 1917, Descendre et Zancarini pointent que selon Gramsci, « l’ignorance est le privilège de la bourgeoisie. […] Inversement, l’éducation et la culture sont un devoir pour les prolétaires, car la “civilisation socialiste”, qui vise la fin de toutes les formes de privilèges catégoriels, exige “que tous les citoyens sachent contrôler ce que décident et font tour à tour leurs mandataires” ». Avant que ce contrôle s’exerce à l’échelle de la société, Gramsci pensait nécessaire qu’il se déploie dans le parti révolutionnaire lui-même.

    À la même époque, des auteurs comme Roberto Michels délivrent des diagnostics sans concession sur les tendances oligarchiques qui finissent par affecter les partis de masse, y compris ouvriers. Or Gramsci est attaché à la forme-parti, qu’il juge indispensable pour affronter de manière « réaliste » la domination sociale et politique de la bourgeoisie. Contre tout fatalisme, il veut donc croire en la possibilité d’une dialectique démocratique, propre à éviter les « phénomènes d’idolâtrie, […] qui font rentrer par la fenêtre l’autoritarisme que nous avons chassé par la porte ».
    Un opposant au « tournant sectaire » de Staline

    Certes, Gramsci a été le dirigeant d’un parti de l’Internationale communiste dans lequel on ne plaisantait pas avec la discipline une fois l’orientation tranchée. Mais son attachement à la libre discussion n’était pas feint, et lui-même n’a pas hésité à interpeller de manière critique le parti frère russe, dans une missive d’octobre 1926 fort mal reçue par les intéressés, à l’époque où la majorité dirigée par Staline attendait un alignement sans discussion.

    L’épisode peut se lire comme un prélude à son rejet du « tournant sectaire » imprimé par Staline au mouvement communiste en 1928 – rejet qui l’a placé en porte-à-faux avec ses propres camarades, qui eux s’y sont ralliés. Gramsci était alors incarcéré, et doutait que tout soit fait, à l’extérieur, pour faciliter sa libération. Le constat de son « isolement », affirment Descendre et Zancarini, a en tout cas été « un élément déclencheur de sa réflexion » dans les Cahiers de prison.

    Les deux auteurs restituent bien les conditions compliquées dans lesquelles Gramsci a travaillé, en devant lutter contre la maladie, négocier l’accès aux lectures multiples qui le nourrissaient, et déjouer la surveillance de ses écrits. La ligne qu’il développait était originale, en ce qu’elle s’opposait tout autant au stalinisme qu’au trotskisme, sans se replier sur un réformisme social-démocrate. Mais « cette opposition de l’intérieur [ne devait] surtout pas être comprise ni récupérée par les autorités fascistes. D’où le caractère partiellement crypté – et donc ardu – de l’écriture de Gramsci. »

    Appuyés sur une nouvelle édition en cours des Cahiers de prison, Descendre et Zancarini décryptent comment le penseur sarde a élaboré un réseau de notions telles que « l’hégémonie politique », « la révolution passive », ou encore la « guerre de position » distinguée de la « guerre de mouvement ».

    En raison de la puissance de sa réflexion, ces notions peuvent encore nous aider à penser notre situation politique. Mais les deux spécialistes préviennent : « Le travail théorique de Gramsci ne produit jamais de catégories abstraites, encore moins un système à visée universelle : toute son élaboration critique et conceptuelle […] est en prise sur la réalité internationale autant qu’italienne. »

    Un exemple permet de bien le comprendre. Fin 1930, Gramsci défend auprès des autres détenus communistes une proposition hétérodoxe. Face au régime de Mussolini, estime-t-il, le PCI devrait travailler avec les autres forces antifascistes derrière le mot d’ordre de Constituante républicaine. Puisque « l’inutilité de la Couronne est désormais comprise par tous les travailleurs, même par les paysans les plus arriérés de Basilicate ou de Sardaigne », il s’agit d’un point de départ intéressant pour politiser des masses, avant d’aller plus loin.

    Au-delà du cas italien, il ne croit pas que la crise du capitalisme fournisse les conditions suffisantes à une offensive du prolétariat, du moins à court terme. Le refus du déterminisme économique est renforcé par le constat, préalable aux Cahiers de prison, des différences qui existent entre les pays d’Europe de l’Ouest et la Russie de 1917. Dans les premiers, la société civile et la société politique apparaissent beaucoup plus denses, et les élites dirigeantes sont mieux parvenues à reproduire le consentement des populations.

    C’est ce qui convainc Gramsci que la priorité est à la « guerre de position », c’est-à-dire une période longue d’apprentissages, d’accumulation de force, et d’élaboration d’une « contre-hégémonie ». Il ne croit certes pas à une transition pacifique vers le socialisme. Mais même après la dimension « militaire » de la prise du pouvoir, il estime qu’il restera beaucoup à faire pour qu’émerge un État nouveau, permettant à la société de s’autogouverner. Une « perspective anti-autoritaire et anti-bureaucratique » en contradiction avec l’évolution de l’État soviétique, que Gramsci cible en mettant en garde contre « le fanatisme aveugle et unilatéral de “parti” » et les risques d’une « statolâtrie » prolongée.

    Dans leur conclusion, Descendre et Zancarini rappellent que Gramsci s’était lui-même défini, dans une phrase terrible, comme « un combattant qui n’a pas eu de chance dans la lutte immédiate ». Si ses efforts n’ont toujours pas suffi à ce que triomphe une hégémonie des subalternes, ils lui auront néanmoins assuré une postérité impressionnante dans le champ de la pensée critique, bien au-delà de l’Italie et même de l’Occident.

    Pour les deux auteurs, Gramsci appartient à une génération « broyée dans les affrontements de cette époque, entre fascisme et communisme et au sein même du communisme ». Il se distingue cependant par « la force de [sa] résistance morale et intellectuelle ».

    C’est ce que traduit, à sa façon, le texte théâtral d’Ascanio Celestini par lequel nous avons commencé, et qui se poursuit ainsi : « Je suis en train de parler de Gramsci, le type qui fonda le Parti communiste italien et qui fit un seul discours au Parlement vu qu’ensuite les fascistes l’arrêtèrent et le jetèrent en prison où il passa dix années pendant lesquelles il transforma la pensée socialiste. Il sortit de prison cinq jours avant de mourir et pourtant, près d’un siècle plus tard, il nous rappelle que nous devons nous opposer au pessimisme de la raison en ayant recours à l’optimisme de la volonté. »

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/101223/gramsci-defenseur-des-subalternes-dans-un-monde-grand-et-terrible
    #Antonio_Gramsci #marxisme #culture #émancipation #organisation #exploitation #capitalisme #dominations #privilèges #civilisation_socialiste #éducation #ignorance #dialectique_démocratique #autoritarisme #idolâtrie #tournant_sectaire #Staline #hégémonie_politique #révolution_passive #guerre_de_position #guerre_de_mouvement #contre-hégémonie #socialisme #statolâtrie

    • L’Oeuvre-vie d’Antonio Gramsci

      Antonio Gramsci (1891-1937) reste l’un des penseurs majeurs du marxisme, et l’un des plus convoqués. L’Œuvre-vie aborde les différentes phases de son action et de sa pensée – des années de formation à Turin jusqu’à sa mort à Rome, en passant par ses activités de militant communiste et ses années d’incarcération – en restituant leurs liens avec les grands événements de son temps : la révolution russe, les prises de position de l’Internationale communiste, la montée au pouvoir du fascisme en Italie, la situation européenne et mondiale de l’entre-deux-guerres. Grâce aux apports de la recherche italienne la plus actuelle, cette démarche historique s’ancre dans une lecture précise des textes – pour partie inédits en France –, qui permet de saisir le sens profond de ses écrits et toute l’originalité de son approche.
      Analysant en détail la correspondance, les articles militants, puis les Cahiers de prison du révolutionnaire, cette biographie intellectuelle rend ainsi compte du processus d’élaboration de sa réflexion politique et philosophique, en soulignant les leitmotive et en restituant « le rythme de la pensée en développement ».
      Au fil de l’écriture des Cahiers, Gramsci comprend que la « philosophie de la praxis » a besoin d’outils conceptuels nouveaux, et les invente : « hégémonie », « guerre de position », « révolution passive », « subalternes », etc. Autant de concepts qui demeurent utiles pour penser notre propre « monde grand et terrible ».

      https://www.editionsladecouverte.fr/l_oeuvre_vie_d_antonio_gramsci-9782348044809
      #livre

  • #Grammalecte

    Grammalecte est un #correcteur_grammatical et #typographique #open_source dédié à la langue française, pour Writer (#LibreOffice, #OpenOffice), #Firefox & #Thunderbird, Chrome, etc.

    https://grammalecte.net
    #langue_française #typographie #aide #grammaire #français

    Témoignage sur twitter :

    Je viens de télécharger grammalecte et je suis bluffé.

    Ami·e·s des #coquilles, de l’#écriture_épicène et des logiciels libres, cette #extension pour Firefox et LibreOffice est pour vous

    https://twitter.com/pierre_bat/status/1381942105682100230

    déjà signalé par @cy_altern :
    https://seenthis.net/messages/849569

  • #Orthographe, #grammaire : sommes-nous coincés de la #langue ?

    Deux professeurs belges proposent de mettre un terme à l’accord du participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir. Comme à chaque proposition de réforme de l’orthographe en France, les réactions ne se sont pas fait attendre. Pourquoi la #langue_française suscite-t-elle autant de passions ?

    Qu’on se rassure : la Belgique ne fera pas cavalière seule sur la réforme de l’accord du #participe_passé. La Fédération Wallonie-Bruxelles l’a annoncé durant le week-end : rien ne se fera en dehors d’un cadre international. Le participe passé va donc, jusqu’à nouvel ordre, continuer à s’accorder avec le complément d’objet direct quand celui-ci le précède, et à rester invariable lorsqu’il le suit. Si une telle mise à point s’est avérée nécessaire, c’est suite à la publication d’une tribune retentissante dans Libération : celle de deux anciens professeurs de français, belges, pour qui « les gaufres que j’ai mangé » ne devraient prendre ni « e » ni « s » à « mangé » comme c’est le cas avec la règle actuelle. Une nécessaire #simplification selon eux, qui ferait gagner du temps pour d’autres enseignements plus essentiels.

    Comme il fallait s’y attendre, cette proposition a provoqué quelques grincements de dents : phénomène récurrent, en France, dès que les règles de l’orthographe ou de la grammaire sont remises en cause. « Au point » écrit le linguiste Philippe Blanchet « qu’il est devenu presque sacrilège de ne pas les respecter…et même tout simplement d’en parler de façon distanciée ».

    https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/orthographe-grammaire-sommes-nous-coinces-de-la-langue

    #Arnaud_Hoedt #Jérôme_Piron #français
    –—

    Les deux professeurs belges, à voir dans cette conférence TEDx :
    https://seenthis.net/messages/794457

  • Un livre conseillé par une personne rencontrée lors du voyage dans les Appenins (amie d’ami·es)... et dont j’ai beaucoup aimé la vision sur l’#allaitement

    Il mio bambino non mi mangia - #Carlos_González

    La madre si prepara a dare da mangiare a suo figlio mentre lo distrae con un giocattolo. Lei prende un cucchiaio e lui, subito, predispone il suo piano strategico contro l’eccesso di cibo: la prima linea di difesa consiste nel chiudere la bocca e girare la testa. La madre preoccupata insiste con il cucchiaio. Il bambino si ritira allora nella seconda trincea: apre la bocca e lascia che gli mettano qualsiasi cosa, però non la inghiotte. I liquidi e i passati gocciolano spettacolarmente attraverso la fessura della sua bocca e la carne si trasforma in un’immensa palla.

    Questa situazione, più caratteristica di un campo di battaglia che di un’attività quotidiana, illustra con umorismo la tesi centrale di questo libro: l’inappetenza è un problema di equilibrio tra quello che un bambino mangia e quello che sua madre si aspetta che mangi. Mai obbligarlo. Non promettere regali, non dare stimolanti dell’appetito, né castighi. Il bambino conosce molto bene ciò di cui ha bisogno.

    Il pediatra Carlos González, responsabile della rubrica sull’allattamento materno della rivista Ser Padres, sdrammatizza il problema e, indicando regole chiare di comportamento, tranquillizza quelle madri che vivono il momento dell’allattamento e dello svezzamento come una questione personale, con angustia e sensi di colpa.

    Le mamme impareranno a riconoscere:

    – l’importanza dell’allattamento al seno;

    – quello che non bisogna fare all’ora dei pasti;

    – i luoghi comuni e i falsi miti legati allo svezzamento…

    e soprattutto a rispettare le preferenze e le necessità del loro bambino.

    https://www.bonomieditore.it/home-collana-educazione-pre-e-perinatale-ora-lo-so/il-mio-bambino-non-mi-mangia
    #maternité #livre #parentalité #éducation #alimentation #enfants #enfance #bébés

  • Grammalecte
    https://grammalecte.net

    Grammalecte est un correcteur grammatical et typographique open source dédié à la langue française, pour Writer (LibreOffice, OpenOffice), Firefox & Thunderbird, Chrome, etc.
    Principe de fonctionnement :
    Grammalecte essaie d’apporter une aide à l’écriture du français sans parasiter l’attention des utilisateurs avec de fausses alertes. Ce correcteur suit donc le principe suivant : le moins de « faux positifs » possible ; s’il n’est pas possible de déterminer avec de fortes chances qu’une suite de mots douteuse est erronée, le correcteur ne signalera rien.

    #grammaire #correction_automatique #extension #LibreOffice #Firefox

    • La Pérille Mortelle

      Typhaine D est autrice2, comédienne, metteuse en scène, coach, conférencière, professoresse de théâtre, et militante féministe.

      Elle travaille sur la #démasculinisation du langage, et la création d’une #langue_féministe, depuise des années. Elle a notammente inventée la concepte de « La #Féminine_Universelle » lors de l’écriture de son spectacle et livre #Contes_à_Rebours. Cette réinvention féministe des contes de fées commence donc toute naturellemente par « #Elle_était_une_fois ».

      « La Féminine Universelle » consiste en l’invention d’une #grammaire_féministe imPertinente, de mots inventés comme « #Femmage » (qui a sûremente due exister par la passée), ou encore « #Noues » et « #Voues » pour rassembler la Peuple des Femmes, les « #Sœurcières » et les « anniversœurs » pour fêter notre #Sororité ; et toute autre liberté féministante qui semblera signifiante ou émancipatrice à l’autrice, ou simplemente qui lui plaira. En effête, les instigateurs de la masculinisation du langage sous Richelieu ne s’étante pas encombrés de logique ou d’objectivité dans leure sinistre tâche, nulle n’y est à son tour tenue dans la riposte. Par ailleures, la « La Féminine Universelle », débridée, insurgée, insubordonnée, se trouve en constante évolution, et n’est pas restreinte par des règles strictes, si ce n’est celle de toujoures être porteuse de sens allante vers les intérêts des Femmes, donc en lutte féministe radicale intransigeante contre toutes formes des violences ou d’arnaques masculinistes et misogynes. Chacune est donc chaleureusemente invitée à utiliser la « La Féminine Universelle » en tant qu’acte de résistance littéraire, artistique et militante, et d’y ajouter ses propres trouvailles, comme cela se fait d’ailleures déjà, notammente sur les réseaux sociaux. L’autrice en est toujoures très heureuse, et Voues remercie alors de « rendre à Cléopâtre ce qui est à Cléopâtre » en citant sa travaille. Car affirmer la maternité de nos œuvres à chacune consolide notre Matrimoine commune, et participe de nos Luttes féministes et sorores, contre l’effacement et la mise sous anonymat qui menace toujoures les créatrices, ainsi que contre l’appropriation et l’instrumentalisation de nos inventions de Femmes, de Féministes, par des hommes, et à nos dépens.

      Typhaine D a écrite et interprétée pour la première fois ce texte « La Pérille3 Mortelle » à l’occasion du concours d’éloquence du Collectif Droits Humains pour Tou·te·s, la 10 décembre 2017 à l’Hôtel de Ville de la Mairie de Paris. Le titre féminisé de ce texte intervient en résistance aux élucubrations affolées de l’académie française, qui déclarait en 2017, avec toute la mesure que nous connaissons aux « Immortels », que l’écriture inclusive constituait pour la langue française un « péril mortel » (rien que ça) ; ces blancs messieurs combattante la démasculinisation du langage en agitante fébrilemente les arguments les plus iniques qui soient. Une riposte s’imposait, taraudait l’autrice : la voilà !

      Ce texte va plus loin que les précédents écrits de Typhaine D dans l’utilisation de « La Féminine Universelle ». Et de faite, c’est là toute son objective, d’aller, non pas la plus loin possible dans le souci de rester lisible, et parce que la démarche est par définition révolutionnaire et en permanente construction, maise d’aller loin, pour faire entendre profondémente ce masculin qui Noues étouffe au quotidien sous des semblantes d’évidence, insinué dans les mots et les règles qui Noues ont étée données pour dire, et donc pour penser. « La Pérille Mortelle » est une essaie, une manifeste de langage, en révolte, en chemin.

      https://www.revue-glad.org/1489

  • Genitivus criminis
    https://www.spiegel.de/kultur/zwiebelfisch/zwiebelfisch-wir-gedenken-dem-genitiv-a-344543.html

    Vive le génétif du crime et sa lutte sans merci contre l’envahisseur de Dativland

    Verben mit Genitivobjekt

    anklagen Er war des Mordes angeklagt.
    annehmen Wir nahmen uns des Themas an.
    bedienen Darf ich mich kurz Ihres Telefons bedienen?
    bedürfen Es bedarf keines Wortes.
    bemächtigen Da bemächtigte sich der Teufel ihrer Seelen.
    beschuldigen Man beschuldigte ihn des Betrugs.
    besinnen Sie besannen sich eines Besseren.
    bezichtigen Er wurde des Meineids bezichtigt.
    enthalten Er enthielt sich jeglichen Kommentars.
    entledigen Rasch entledigte sie sich ihrer Kleider.
    erbarmen Herr, erbarme dich unser!
    erfreuen Sie erfreut sich bester Gesundheit.
    erinnern Ich erinnere mich dessen noch sehr genau.
    freuen Er freut sich seines Lebens.
    gedenken Der Opfer wurde gedacht.
    harren Gespannt harren wir der Fortsetzung.
    rühmen Man rühmte ihn seiner Taten.
    schämen Ich schäme mich dessen.
    überführen Der Angeklagte wurde der Lüge überführt.
    verdächtigen Man verdächtigte sie der Spionage.
    vergewissern Im Spiegel vergewisserte er sich seiner selbst.
    versichern Sie versicherten sich ihrer gegenseitigen Zuneigung.
    zeihen Man zieh ihn des Verrats.

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