• pluriel - « En tous genres » ou « en tout genre » ? - French Language Stack Exchange
    http://french.stackexchange.com/questions/11434/en-tous-genres-ou-en-tout-genre

    Grevisse signale qu’avec l’expression en tout genre (de tout genre) l’adjectif tout est mis au singulier ou au pluriel, selon que tout est pris au sens distributif (c’est à dire qui s’applique à chacun en particulier) ou au sens collectif (plusieurs personnes ou plusieurs choses de la même espèce ). Mais, signale aussi Grevisse, le singulier tend à prévaloir. Et ça se comprend car parfois la différence entre sens distributif et sens collectif ne semble pas évidente à faire.

    Exemples pris dans le TLF :

    Ces deux ruelles, ainsi disposées, contiennent une trentaine de maisons à six et sept étages, dont les cours intérieures, dont tous les appartements contiennent des magasins, des industries, des fabriques en tout genre (Balzac, Cous. Pons,1847, p. 311).

    Un grand panier de babas, d’éclairs et gaufrettes ! des « Saint-Honorés » en tous genres (Céline, Mort à crédit,1936, p. 608).

    Les progrès de tous genres que le christianisme a fait faire à la société (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 632).
    La vie de Gaston − si féconde pourtant en triomphes de tout genre (Du Bos, Journal,1925, p. 321).

    Deux ngrams confirment la plus grande fréquence du singulier sur deux siècles avec une différence entre singulier et pluriel qui s’amenuise de plus en plus.

    par contre :

    http://www.linguee.fr/francais-anglais/traduction/de+tous+genres.html

    tous genres pl—all sorts pl - any types pl
    ...
    La Loi sur la protection du consommateur du Québec contient d’ailleurs des obligations strictes pour encadrer le contrat
    des cartes de crédit de tous genres. http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=3829223&Language=F&Mode=1&Parl=40&Ses=2

    #français #canadien #grammaire

  • Théorie du genre humain

    Pour la #grammaire française, on le sait, « le masculin l’emporte ». Et même dans les podcasts de France Culture, on dit encore « homme » pour dire « humain ». Carla, ça la rend folle que les Français oublient comme ça la moitié de l’humanité. Un délicieux podcast féministe avec l’accent californien.

    http://arteradio.com/son/61657888/theorie_du_genre_humain

    #vocabulaire #terminologie #homme #humain #mots #genre #femmes #hommes

  • Towards a positive cross-cultural lexicography: Enriching our emotional landscape through 216 ‘untranslatable’ words pertaining to well-being - The Journal of Positive Psychology -
    http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17439760.2015.1127993

    The significance of such words is much debated. A dominant theoretical notion here is ‘linguistic relativity’ (Hussein, 2012). First formulated by the German philosophers Herder (1744–1803) and Humboldt (1767–1835), it came to prominence with the linguist Sapir (1929) and his student Whorf (1940). Their so-called ‘Sapir-Whorf hypothesis’ holds that language plays a constitutive role in the way that people experience, understand and even perceive the world. As Whorf (1956, pp. 213–214) put it, ‘We dissect nature along lines laid out by our native languages … The world is presented as a kaleidoscopic flux of impressions which has to be organized … largely by the linguistic systems in our minds’. This hypothesis comes in various strengths. Its stronger form is linguistic determinism, where language inextricably constitutes and constrains thought. For instance, Whorf argued that the Hopi people had a different experience of time due to particularities in their grammar, such that they lacked a linear sense of past, present and future. This strong determinism has been criticised, e.g. by Pinker (1995), who argued that the Hopi experience of time was not particularly different to that of Western cultures. However, the milder form of the hypothesis, linguistic relativism, simply holds that language shapes thought and experience. This milder hypothesis is generally accepted by most anthropologists and other such scholars (Perlovsky, 2009).

    #relativité_linguistique #langue #langage #grammaire #représentations #pensée

  • « Madame la ministre, l’Éducation Nationale est sexiste et, de façon encore plus insidieuse, homophobe », par Leslie Préel | Yagg
    http://yagg.com/2015/12/29/madame-la-ministre-leducation-nationale-est-sexiste-et-de-facon-encore-plus-in

    En tant qu’enseignante de lettres, mon premier point portera sur la grammaire. Depuis que j’enseigne, invariablement, lorsqu’il est question d’accords grammaticaux, mes élèves répètent en chœur le dicton si célèbre selon lequel « le masculin l’emporte ». Depuis le XVIIe siècle, la grammaire française tend à faire du masculin une norme. La langue est un produit culturel qui entretient des liens très étroits avec la société. Or, la grammaire française invisibilise le féminin. Grammaticalement, le féminin disparaît derrière le masculin, perçu comme neutre. Le problème n’est pas nouveau : en 1899, Hubertine Auclert appelait déjà de ses vœux la création d’une assemblée qui aurait pour mission de féminiser la langue car écrivait-elle « l’omission du féminin dans le dictionnaire contribue, plus qu’on le croit, à l’omission du féminin dans le code (côté des droits) ».

    Il faut mettre un terme à l’invisibilité du féminin dans la langue. L’Éducation Nationale a ici un rôle à jouer. Si l’on a pu proposer une réforme de l’orthographe en 1990, pourquoi cela ne serait-il pas possible aujourd’hui ?

    La recherche universitaire en matière de linguistique avance, des solutions simples sont proposées par nombre d’universitaires reconnu.e.s. Ne pourrions-nous pas faire en sorte que l’école enseigne une grammaire paritaire, que ces éléments soient présents dans les manuels scolaires comme ils commencent à l’être dans la presse ? Je pense ici au travail des journalistes de la revue Well Well Well qui ont prouvé que la tâche n’était finalement pas infaisable.

    De la même façon, je suis toujours particulièrement frappée de constater le petit nombre d’auteures que nous faisons découvrir à nos élèves chaque année. Dans le manuel de première que mes collègues et moi utilisons, les seules femmes à être citées sont Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, Nancy Huston, Marguerite Yourcenar, Mary Shelley, Mme de La Fayette, Mme de Sévigné, Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Amélie Nothomb, Virginia Woolf, Sapphire et Simone de Beauvoir. Treize femmes seulement pour près de deux cents auteurs. Vous comprendrez alors que je me sois autorisée à les nommer toutes.

    Le sujet a été évoqué lors de la dernière session du baccalauréat, mais combien de textes écrits par des femmes ont-ils été proposés aux épreuves anticipées de français ? Combien au brevet des collèges ? Il est frappant de constater que les rares textes écrits par des femmes proposés à l’étude lors des épreuves écrites du baccalauréat en français le sont dans les sujets des centres étrangers, d’Amérique du Nord, d’Asie ou encore de Pondichéry. En 2015, un extrait de La Belle et la bête de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont était le sujet de commentaire composé en Asie tandis qu’un extrait de Pour un oui et pour un non de Nathalie Sarraute était à étudier dans le sujet des filières S et ES à Pondichéry. Pour trouver des auteures dans les épreuves anticipées, il faut remonter au sujet de la série littéraire de 2007. Loin de moi l’idée que ces sujets valent moins que les autres mais force est de constater qu’ils sont bien moins commentés que les sujets de juin en France métropolitaine. Les auteures françaises se retrouvent, encore une fois, marginalisées. On me répondra que durant des siècles, les femmes n’ont pas pu écrire ni publier et que c’est là la raison de leur faible représentation dans nos programmes et dans nos épreuves plus académiques. Peut-être pourrions-nous justement faire une place plus grande aux femmes écrivaines et reconnaître le talent et parfois le génie de nombre de nos romancières plus récentes et contemporaines ?

    Pire encore, les modèles que véhiculent la plupart des textes que nous donnons à lire à nos élèves proposent une bien triste image des femmes : elle est tantôt prostituée tantôt criminelle chez Zola, infanticide dans la Médée de Corneille, Phèdre est coupable et entièrement soumise à ses passions, Mathilde de la Mole est infidèle chez Stendhal. Les modèles positifs que nous proposons à nos élèves sont rares. Là encore, il sera aisé de m’objecter que c’est aux enseignant.e.s d’amener les élèves à interroger ces représentations en les replaçant dans le contexte historique et littéraire qui les a produites. Toutefois, peut-être pourrions-nous sans craindre l’ire des parents, des directions, de l’inspection offrir une autre vision des choses ? Peut-être serait-il possible de mettre en place un système de ressources accessibles aux enseignant.e.s rassemblant des supports pédagogiques et des textes qui parleraient du monde tel qu’il est et non tel qu’il a été rêvé ou imaginé par quelques grands auteurs mâles, dont je ne saurais toutefois remettre en cause le talent ici. L’histoire culturelle de notre pays a été écrite par des hommes, mais il est de notre devoir de montrer que cet état de fait n’est pas une fatalité. D’autres couples existent. D’autres amours existent et elles méritent d’être représentées au même titre que l’idylle de Tristan et Iseult ou celle de Roméo et Juliette pour ne citer que ces célèbres amants.

    L’absence totale de représentation de l’homosexualité dans les œuvres que nous proposons à l’étude contribue grandement à sa marginalisation dans l’esprit collectif. Évidemment, ces ressources sont rares. Mais cela devrait être une des missions d’un grand ministère comme celui que vous administrez de travailler à l’évolution des mentalités afin de lutter efficacement contre les discriminations.

    Madame la ministre, l’homophobie est un mal insidieux. Il est aisé de remarquer que les insultes préférées de nos élèves n’en sont d’ailleurs pas exemptes. Mais dans notre institution, elle avance masquée : remarques déplacées, injonctions à « trouver un mari » pour obtenir une mutation plus avantageuse, moqueries et blagues entendues en salle des professeur.e.s. Le climat dans lequel nous, personnel homosexuel de l’Éducation Nationale, évoluons est un climat délétère peu propice à l’épanouissement dans le cadre professionnel.

    Et je me permettrais de conclure par une dernière remarque peut-être plus personnelle, mais je vis pleinement mon homosexualité dans tous les domaines de ma vie : au sein de ma famille, parmi mes ami.e.s, dans mon club de sport, partout. Mon orientation sexuelle n’est pas taboue. Il n’est qu’un endroit où elle m’isole, m’enferme et me pèse et c’est sur mon lieu de travail, à tel point d’ailleurs, que je choisis de signer ce courrier de mon nom de plume.

    Certes, je pourrais utiliser la loi pour faire valoir mes droits à l’égalité dans le cas où je serais victime d’homophobie. Bien entendu, la loi punit les discriminations.

    Pour autant, le climat nocif dans lequel nous évoluons, craignant sans cesse le jugement d’un.e collègue, de notre direction, de notre hiérarchie et des parents d’élèves, nous pousse à rester dans un placard dont nous avons eu souvent bien du mal à sortir par ailleurs. Qu’en est-il alors de nos élèves homosexuel.le.s ? Peuvent-ils en tout état de cause assumer et vivre pleinement une sexualité naissante dont tout leur dit qu’elle est marginale sinon anormale ? Cette ouverture d’ailleurs serait bénéfique à tou.te.s dans le processus d’appréhension de leur identité et orientation sexuelle.

    L’Éducation Nationale est un vecteur puissant d’égalité et de liberté si elle assume pleinement son rôle et sa mission, et je ne doute pas, Madame, que vous prendrez la mesure de l’urgence de faire évoluer les choses afin que l’école puisse permettre à toutes et tous de s’épanouir véritablement.

    #education #sexisme #féminisme #homophobie #invisibilisation #ecole

  • Un professeur de l’Université Laval féminise ses plans de cours
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201510/21/01-4912553-un-professeur-de-luniversite-laval-feminise-ses-plans-de-cours.p

    En entrevue au Soleil, M. Bettache avoue se sentir de plus en plus « mal à l’aise » de s’adresser par écrit au masculin à ses classes, alors qu’environ 60 % de ses étudiants sont en fait des... étudiantes. « Dans certains cours, sur 60 personnes, il peut y avoir seulement quatre ou cinq gars. Ils sont vraiment minoritaires, on les cherche. »

    Aussi, plutôt que de succomber au masculinisme lexical, a-t-il décidé de ne plus utiliser le mot étudiant dans ses plans de cours, mais étudiante, prenant soin de préciser en bas de page qu’il ne s’agit pas d’une discrimination basée sur le sexe. À son avis, l’emploi du masculin comme règle de base est l’expression séculaire d’une « domination phallocratique », doublée d’un « sexisme grammatical ».

    En poste à l’Université Laval depuis 10 ans, M. Bettache estime qu’il est plus que temps de passer de la parole aux actes en matière de reconnaissance du droit des femmes. « Le discours sur l’égalité hommes-

    femmes occupe beaucoup de terrain, mais, dans les faits, ça ne se traduit pas rapidement, de façon concrète. Je crois qu’il est important d’en parler, surtout en relations industrielles, où l’on aborde beaucoup les questions de droit du travail et d’équité salariale. »

    #langue #feminisation #feminisme #genre #grammaire #vocabulaire

    • Merci @mad_meg

      Aux oubliettes, la formule traditionnelle voulant que le masculin l’emporte sur le féminin...

      C’est particulièrement important, parce que c’est tellement ancré que nous même, souvent, nous l’oublions lorsque nous écrivons. Nous devons penser à changer nos habitudes d’écriture (utilisé le point médian par exemples), ce qui n’est pas facile quand on apris des habitudes depuis plusieurs décennies. Ça me fait penser à la difficulté que nous avons, au piano par exemple, quand on a appris un morceau avec un mauvais doigté et qu’il faut le réapprendre avec le bon doigté... :) ça prend du temps !

    • C’est claire que désapprendre ou perdre ses habitude c’est dur. Je reconnais que mon orthographe et ma grammaire toute pourri me privilégie sur ce coup la. Il y a d’ailleurs à mon avis un lien dans mon refu de ces regles, car quant en CE2 on m’avais appris cette histoire je m’était dit que celle la c’était vraiment la preuve que la grammaire c’est ?... J’avais déjà entendu parlé de cette regle avant le CE2 mais je me disait que c’était un conte pour faire peur aux petites filles...

    • @mad_meg Tiens, dans le même ordre d’idée :

      il y a cinq ans avec des collègues, nous avions envie de créer une revue (une de plus. Nous avions choisi un nom. C’était « l’étrangère ». Et qui avait proposé ce nom ? Alice. Nous n’avons pas fait cette revue, hélas. Pour pleins de bonnes et de mauvaises raisons. Je n sais pas si c’est ce qu’il faut faire aujourd’hui. Mais je regrette. Déjà avec visionscarto.net nous sommes comblés, mais j’ai très envie de participer à la création de quelque chose qui s’appellerait « l’étrangère ».

      Nostalgie.

  • Le féminin est-il tabou en français ? La réponse de la linguiste Edwige Khaznadar
    http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/07/23/le-feminin-est-il-tabou-en-francais-la-reponse-de-la-linguis-566592.html

    Sur le modèle des dessins de personnages masculins traditionnels représentant « l’évolution de l’Homme », j’ai fait dessiner sous le titre « L’Homme préhistorique » une succession de personnages féminins. Alors que la définition première de Homme de tous les dictionnaires est « être humain de l’un ou l’autre sexe », j’ai recueilli 16 % de réponses en accord avec la représentation de « l’Homme préhistorique » sous les traits d’une femme, 32 % de réponses rejetant catégoriquement l’association mot/représentation, c’est-à-dire n’acceptant pas que le mot Homme puisse représenter le référent femme, et la majorité, 52 %, esquivant la réponse avec embarras, souvent en plaisantant.

    –-------

    Je reviens au titre, « Le féminin toujours tabou ». En forçant à peine le trait et l’éclairage, je constate la coloration religieuse du phénomène sociolinguistique produit par le son OM.

    On sait sa signification sacrée dans le « om-mani-padme-hum » du bouddhisme. Sans verser dans l’ésotérisme, en se plaçant sur le plan phonétique comme le font les marques commerciales, il est possible de prendre en compte la qualité sonore attractive du ’LOM’, répété en titres qui, rassemblés dans les tables de matières des ouvrages scolaires, forment litanie.

    En effet, ce qui m’a paru caractéristique de cette imprégnation par la pensée traditionnelle, c’est la succession d’intitulés que je viens de relever dans un ouvrage de SVT, sciences de la vie et de la terre, de 6e, de 1996[13], à l’occasion d’une communication à la « Fête du Livre » de Pau en décembre 2011, pour une table ronde sur le féminin et le masculin dans les livres scolaires :

    – « L’Homme agit sur l’environnement »

    – « L’Homme modifie son environnement »

    – « L’Homme définit des zones de protection »

    – « L’Homme aménage l’espace en fonction de ses besoins »

    – « L’Homme aménage son territoire »

    –" L’Homme prélève et utilise des matériaux"

    – « L’Homme modifie la faune et la flore »

    – Exercice : « Rappelez par un texte court, les actions de l’Homme... »

    La répétition obsessive a été reprise 43 fois en 10 pages, le terme « l’humanité » n’a pas été employé une seule fois. La voie est libre ensuite pour l’utilisation sans questionnement du masculin en emploi dit générique.

    La répétition du son est également constante dans les livres d’histoire de 6e, dans les chapitres sur la préhistoire. On voit l’effet produit sur l’esprit de l’enfant de 12 ans, façonné déjà par la grammaire de l’école primaire à considérer le féminin comme subalterne, soumis à ce martèlement qui a toutes les caractéristiques d’une technique de conditionnement, avec les formules incantatoires d’un culte.

    #genre #linguistique #féminisme #grammaire #om #evolution

  • La revue lesbienne Well Well Well a été entièrement rédigée selon des règles de #grammaire égalitaires
    http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/06/revue-lesbienne-well-well-well-regles-grammaire-non-sexistes_n_751191

    De quoi s’agit-il ? « Adjectif et participe passé s’accordent en genre et en nombre avec le dernier terme d’une énumération. S’il y a plusieurs substantifs ou groupes nominaux sujets, l’accord se fait avec le plus proche », explique la charte de Well Well Well. Si cela a l’air compliqué, en fait, ça ne l’est pas. Par exemple, au lieu de dire « les hommes et les femmes sont géniaux », il faudrait écrire « les hommes et les femmes sont géniales », l’adjectif « génial » s’accordant avec le dernier groupe nominal « les femmes ».

    Surtout, cet accord n’est pas une élucubration féministe. Il était d’usage avant que certains grammairiens en décident autrement. Un argument historique que les quarante gardiens de l’Académie française ne sont pas prêts à entendre. Car comme le souligne un article du Monde publié en 2012 suite à la pétition féministe, l’Académie n’aime pas les révolutions. « La règle de l’accord de l’adjectif est d’un usage constant depuis trois siècles, et je n’ai pas l’impression qu’elle fasse l’objet de débats chez les grammairiens, ni que l’usage, chez les Français, soit hésitant », expliquait alors Patrick Vannier, chargé de mission au service du dictionnaire de l’Académie. « L’Académie ne cède pas aux modes, elle s’inscrit dans la durée », ajoutait-il.


    Pour la bande de filles derrière Well Well Well, c’est néanmoins tout sauf une mode. « Il faut se rendre compte que ce n’est pas un détail. L’idéologie derrière la langue est sexiste », insiste Marie Kirschen. C’est pourquoi, quand elle a proposé à l’équipe de bâtir ce deuxième numéro avec une autre grammaire et en réhabilitant plusieurs règles de formation des noms féminins, l’enthousiasme s’est fait sentir. « On était tout de suite emballées », nous confirme Mathilde Fassin, journaliste, auteure pour ce magazine de l’article « ’Le masculin l’emporte sur le féminin’, vraiment ? » et de la charte, que Well Well Well nous autorise à publier dans cet article :

    #égalité #sexisme #les_mots_sont_importants

  • La conjugaison du verbe foutre - conjuguer foutre
    http://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/foutre.php

    Foutre est un drôle de verbe incomplet. Il lui manquent des temps :

    Ce petit verbe populaire s’offre un beau subjonctif, quoi que vous ayez foutu , mais il refuse le très littéraire passé simple - ou bien est-ce que les spécialistes de la conjugaison auprès du Nouvel Observateur se seraient-ils trompés ?
    Le passé antérieur, l’imparfait et le plus-que-parfait ne sont pas employés non plus. Mystère.

    01 Indicatif
    02 + Présent
    03 + Passé composé
    04 + Imparfait
    05 + Plus-que-parfait
    06 - Passé simple
    07 - Passé antérieur
    08 + Futur simple
    09 + Futur antérieur
    10 Conditionnel
    11 + Présent Présent
    12 + Passé
    13 + Subjonctif
    14 + Présent
    14 - Imparfait
    16 - Plus-que-parfait
    17 Impératif
    18 + Présent
    19 Infinitif
    20 + Présent
    21 + Passé
    22 Participe
    23 + Présent
    24 + Passé
    25 Gérondif
    26 + Présent
    27 + Passé

    P.S. Voici un service pour les contributeurs (et contributrices) de #seenthis. Désormais il vous vous suffit d’insérer un lien vers le présent billet pour exprimer vos sentiments pour quelqu’un. Au cas où vous tenez à respecter les règles grammaticales, vous pouvez rajouter le numéro de ligne adéquat. Noubliez pas les mots allez/va et vous/te faire dans le texte votre référence. Vous pouvez bien sûr choisir d’autres constructions semantiques.

    Exemple : allez vous faire http://seenthis.net/messages/343291 (L20)

    #grammaire #wtf

  • Jean-Pierre Minaudier : « Une grammaire est comme un planisphère »
    http://www.article11.info/?Une-grammaire-est-comme-un

    Cela peut paraître étrange. Voire contre-nature. Il n’empêche : Jean-Pierre Minaudier dévore les grammaires de langues « exotiques » comme d’autres les récits de voyage. Il les accumule, les chérit, les potasse amoureusement. Il en a même tiré un livre fascinant : « Poésie du gérondif ». Entretien avec un chasseur-cueilleur de merveilles linguistiques (...) Source : Article11

  • RFC 7405 : Case-Sensitive String Support in ABNF

    La plupart des #RFC contenant une #grammaire_formelle pour un format ou un protocole, utilisent le langage #ABNF, normalisé dans le RFC 5234. Une des particularités d’ABNF, qui agace beaucoup de monde depuis le début, est le fait que les chaînes de caractères sont forcément insensibles à la casse. Si on veut les rendre sensibles à la casse, ce qui est une demande assez fréquente, il faut utiliser des trucs plus ou moins propres. D’où ce nouveau RFC qui fait sauter l’obstacle en permettant enfin d’indiquer qu’une chaîne de caractères est sensible à la casse.

    http://www.bortzmeyer.org/7405.html

    #sensibilité_à_la_casse

  • « Le #Carrefour_Numérique a expliqué les choix syntaxiques de sa communication, lors de l’Ubuntu Party les 15 et 16 novembre 2014. Pendant une courte conférence, nous avons exposé nos choix syntaxiques, sur ce blog et dans notre communication en général. L’utilisation d’un langage inclusif nous semble être indispensable à la diversité que nous recherchons chez notre public et dans les événements que nous accueillons. Nous nous appuyons sur la Charte Universcience pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine des sciences et des technologies pour développer ce choix. »

    http://carrefour-numerique.cite-sciences.fr/blog/femmes-dans-les-sciences-comment-parler-a-tou%C2%B

    #langage #féminisme #grammaire

  • Première leçon : « Une phrase est un ensemble de mots qui exprime une idée complète »

    On avait oublié comme c’était simple... Retombé par hasard sur mon livre de grammaire de cm2 (ça ne nous rajeunit pas)

    https://dl.dropbox.com/s/suy0axeqk0vs22g/grammaire-1.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/c3cfcscnbwihk51/grammaire-2.jpg

    Source : Georges Galichet et Gaston Mondouaud, Grammaire française expliquée , Cours moyen deucième année, Editions Charles-Lavauzelle et co. 1969.

    #les_mots #grammaire

  • Féminin, masculin : la langue et le genre
    http://www.dglflf.culture.gouv.fr/publications/LC_24_feminin-masculin.pdf

    #Masculin-#féminin : la grande affaire ! Tous les textes qui suivent en témoignent. Les langues pour lesquelles le genre grammatical se construit à partir des pôles féminin et masculin font l’objet de débats articulant langue, sexe, genre et égalité sociale.

    via @coulmont sur Twitter, comme souvent. #genre #langue #grammaire #plo

  • Le fait qu’il y ait effectivement des mentalités à faire changer ne doit pas nous amener à changer tout.
    Si l’inégalité homme-femme n’existait pas, l’utilisation du genre masculin par défaut dans la grammaire ne nous poserait pas de problème (quand bien fut-il le résultat d’une inégalité ancrée par le passé).

    http://www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-et-titres

    En français, la marque du féminin ne sert qu’accessoirement à rendre la distinction entre mâle et femelle. (…) Tous ces emplois du genre grammatical constituent un réseau complexe où la désignation contrastée des sexes ne joue qu’un rôle mineur.

    (…) 

    Il est inutile, pour désigner un groupe de personnes composé d’hommes et de femmes, de répéter le même substantif ou le même pronom au féminin puis au masculin. (…) Au surplus, elles s’opposent à la règle, très générale en français, de l’accord du pluriel au masculin. Il est impossible d’écrire : « Le fauteuil et la table sont blanc(he)s. »

    (…) 

    Ces redondances et ces alourdissements révèlent sans doute que, dans l’esprit de certains, le masculin est devenu un genre marqué au même titre que le féminin, et ne peut plus désigner que des personnes de sexe masculin.

    (…) 

    Le choix systématique et irréfléchi de formes féminisées établit au contraire, à l’intérieur même de la langue, une ségrégation qui va à l’encontre du but recherché.

    #féminisation #grammaire_française

  • Cartographie : des formes, des couleurs et des textures

    J’ai souvent eu l’occasion de dire combien notre environnement visuel direct peut-être une vraie source d’inspiration pour trouver (toujours) de nouveaux modes de représentation pour les cartes et les graphiques. Par exemple, un paysage avec deux, trois ou quatre niveaux dans la profondeur de champs, les éléments les plus visibles, ceux qui apparaissent à peine, tout cela est à l’origine de l’approche carto à deux (ou plus) niveaux de lectures : c’est-à-dire d’une part faire exister sur la carte un élément de telle manière qu’il ne produit pas de « bruit graphique », de telle manière qu’il n’oblitère pas la lecture d’autres éléments plus importants. l’élément de second niveau de lecture est là, il existe, on le voit que si on en a besoin, sinon il s’efface de lui même...

    Un petit tour obligé sur le terrain de jeu de mes enfants, quelques images prises à la volée de l’environnement visuel, et une petite étude couleur, texture, forme, mouvement, direction, lumière, intensité...

    Autant de « modes » auxquels les cartographes réfléchissent au moment de poser sur papier leur « l’intention » cartographique.

    A suivre !

    https://dl.dropbox.com/s/hxangjxs9llh4bd/etude%20couleur%20Ib.jpg
    Grand format en jpg 7 Mo

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    https://www.dropbox.com/s/sy88ld7v74kndry/etude%20couleur%20I.pdf
    Grand format pdf 20Mo

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    #cartographie #sémiologie #grammaire_graphique #cartographie_et_art

  • Les mots qui blessent, les mots qui soignent... Deux projets artistiques présentés à « The House of Foundation » à Moss (Sud de la Norvège)

    Moss est une ancienne petite ville industrielle du sud de la Norvège, à environ une heure d’Oslo, qui vivote doucement et où il ne se passait pas grand chose... Jusqu’à ce qu’un initiative très originale fleurisse dans le centre préservé de la vieille ville : The House of Foundation. Ce lieu multiple - créé en 2009 dans une ancienne fabrique et où l’atmosphère est chaleureuse (n’importe qui peut venir s’assoir, lire ou rêver pendant des heures) sert à presque tout ce qui est « alternatif » en Norvège : librairie/café/centre d’art et d’artisanat/collectif d’artistes/maison littéraire.

    Le choix des livres et des journaux, par exemple, est exceptionnel. Pour l’instant, le centre reçoit des subventions publiques sans lesquelles il ne pourrait subsister, mais à en croire les animateurs, il pourrait bientôt « presque » vivre de manière autonome (sans faire de faramineux profits, mais ce n’est pas trop le but non plus...)

    http://www.house-of-foundation.no

    Pour les conférences – et il y en a beaucoup – lorsque qu’on a besoin du projecteur et d’un peu d’obscurité, rien n’est prévu sauf une pile de grands sacs poubelle noirs qu’on scotchent à la hâte sur les fenêtres. Ici, tout est bricolé, et c’est sans doute pour ça que tout y est charmant.

    J’ai été particulièrement touché par deux œuvres artistiques qui se trouvaient être par hasard côte à côte dans ce foisonnement :

    les mots qui blessent, les mots qui soignent...

    La première œuvre est de Shwan Dler Qaradaki, un artiste d’origine irakienne qui vit et travaille en Norvège.

    http://www.qaradaki.com et http://www.qaradaki.com/works.html

    http://dlerqaradaki.tumblr.com

    « Be patient » se présente comme une lettre dont le texte est symboliquement remplacé par du fil de fer barbelé. « Ces mots m’ont fait si mal, ils m’ont profondément blessé » . La lettre, c’est la réponse des autorités norvégiennes qui disent « non ! » à la demande d’asile politique. Demande rejetée ! Dehors ! La brutalité des formules administratives font l’effet d’un rasoir qui coupent la peau en de multiples endroits. La lettre reçu des autorités, ça représente soit la vie, soit la mort. Aussi simple et tragique que cela. Et en attendant de recevoir cette lettre, d’épuiser tous les recours, on dit aux réfugiés, aux demandeurs d’asile : sois patient... »

    http://www.house-of-foundation.no/utstillinger/oversikt-25-2

    Si ces mots peuvent écorcher, griffer, abimer, il faut alors prévoir de quoi cicatriser ces blessures.

    C’est exactement le sens du projet de l’artiste danois Morten Søndergaard qui a créé la pharmacie des mots : il a mis sur le marché neuf boites de mots-médicaments après – bien naturellement – les avoir testé pendant longtemps...

    http://mortensondergaard.net/Apotek.html

    Dans cette « pharmacie des mots » (Ordapotek) on y trouve des remèdes sous forme de recommandations : pour telle pathologie, utiliser des verbes et des adjectifs. Parfois il faut utiliser plus d’adverbes ou de pronoms, ou encore des substantifs voire encore dans les cas les plus graves, des chiffres ou des conjonctions (surtout utilisés pour réhabiliter les liens [sociaux ou familiaux])

    « Crie ! Cours ! Aime ! Dors ! Meurs ! Vis, l’enfer viendra bien assez tôt ! ». Bien lire la notice avant de commencer à utiliser les verbes. On peut utiliser les verbes sans nécessairement avoir une ordonnance, mais ne jamais dépasser la dose prescrite. En cas d’effet imprévus ou si vous voulez des renseignements supplémentaires, contactez votre écrivain familial.

    Ne pas utiliser de verbes si vous craignez d’être froissé ou chahuté, mais en cas de désir de changer le monde (ou de bouger une chose d’une étagère sur une autre), vous pouvez utiliser les verbes en dose maximale prescrite.

    L’adjectif est orphelin sans son substantif. Toujours utiliser les deux en combinaison pour le meilleur effet du « médicament ».

    Dans chaque boite, une série de mots qui aident, qui aident à aller mieux, à mieux exprimer les idées, ou mieux dire ce qui nous fait mal.

    Et toute la notice, toutes les notices (adjectifs, substantifs, etc...) relève(nt) de la même poésie, dans chaque boite, la notice explique en quoi le « médicament » est en « puissante relation » avec les médicaments des autres boites. Avec une idée centrale : utiliser les mots pour soigner et cicatriser les blessures de l’âme.

    Cette « pharmacie » est une merveille, il faudrait penser à la traduire (surtout l’adapter) du danois/norvégien en français.

    #art #écriture #littérature #grammaire #livre #norvège #moss #house_of_fondation

  • « sans » suivi d’un nom au singulier ou au pluriel ? | Daria blogue...de manière décalée
    https://dariablogue.wordpress.com/2013/06/26/sans-suivi-dun-nom-au-singulier-ou-au-pluriel

    « sans » suivi d’un nom au singulier ou au pluriel ?

    La réponse grammaticale est simple et claire sur le site reverso : on remplace sans par avec + un déterminant et c’est le sens logique qui l’emporte.

    C’est le sens, la logique qui détermine le nombre et non pas une règle précise. Remplacer sans par avec permet de faire apparaître le déterminant

    Pour que toi aussi, tu te couches un peu moins sot !
    #aurtograff #grammaire_que_vous_avez_de_grandes_dents

  • Le merveilleux « Rache für den Subjonctif » de Pigor & Eichhorn n’est plus accessible

    due to multiple third-party notifications of copyright infringement

    peut-être la vidéo suivante peut adoucir la douleur causée par les contorsions mnémotechniques des apprentis sorciers en matière de langue française.

    Le Subjonctif Chanson
    http://www.youtube.com/watch?v=aLWcnbCgVZs

    Wonderfully done, I’m a college student in “advanced-intermediate” french. This 3-minute video taught me more than two weeks of trying to learning le subjonctif in class. Bravo!

    J’aime l’accent américain ;-)

    #grammaire

  • Les emplois de si - les sens non conditionnels
    http://www.gabrielwyler.com/page643.html#Lesemploisdesi-avecuneconclusionabsurdeironique

    SOMMAIRE
    Les emplois de si - subordonnée complémentale réelle
    Les emplois de si - subordonnée complémentale potentielle
    Les emplois de si - emplois métadiscursifs
    Les emplois de si - opposition faible
    Les emplois de si - avec une subordonnée cognitive sous-entendue
    Les emplois de si - la subordonnée temporelle
    Les emplois de si - sens déductif
    Les emplois de si - estimation d’un minimum
    Les emplois de si - avec une conclusion absurde ironique
    Les emplois de si - unicité - s’il en fut
    Les emplois de si - si ce n’est
    Les emplois de si - si même
    Les emplois de si - si tant est que
    Les emplois de si - si = si tant est que
    Les emplois de si - que si remplaçant que que
    Les emplois de si - les similitudes entre si et quand

    Ach, was hat das Französische für eine schöne Grammatik.

    #grammaire

    • Je me suis toujours demandé si le langage n’était pas un carcan pour la pensée. Et le français, en tant que langue totalement illogique, irrationnelle, approximative, me semble au coeur de l’identité française, plus attirée par l’exception que par la règle. Plus attirée par l’art que la technique.
      On dit que les Indiens sont d’excellents informaticiens grâce à la structure de leur langue, qui leur permet de raisonner selon un schéma « fonctionnel ». De ce côté là les français sont pénalisés ! :-)

      De même, avec un seul mot interrogatif, le « pourquoi », ou « warum » en allemand, ne sommes-nous pas pénalisés par rapport aux anglais qui sont invités à faire sans cesse la gymnastique de distinction de la cause et de la finalité, de séparation entre la cause et la conséquence, en distinguant le « why » et le « what for » ?

  • Genre, le désaccord - Anne Chemin
    http://www.madeleinelabie.fr/spip.php?article1305

    lorsque les noms sont de genres différents, l’adjectif s’accorderait avec le mot le plus proche. Par la grâce de ce dispositif égalitaire, les manteaux et les vestes seraient blanches et non plus blancs, tandis que les garçons et les filles nous sembleraient gentilles, et non plus gentils. « Cette règle serait souple, note Clara Domingues. Il suffirait de l’enseigner à l’école et de laisser ensuite vivre la langue. »

    Je découvre ce texte d’Anne Chemin initialement paru dans LeMonde.fr mais hélas non accessible sur leur site, qui explique l’origine de cette règle grammaticale qui dit « le masculin l’emporte sur le féminin » et propose une autre règle, dite « de proximité » : s’accorder avec le mot le plus proche, ce qui était déjà le cas, on le comprend dans ce texte en latin, grec et ancien français en partie.

    J’aime bien cette proposition. Et puisque le français est une langue vivante, il n’est pas interdit de l’appliquer dès maintenant :)

    #genre #grammaire #egalite_homme_femme

  • Tout ce que peut faire #Google Traduction | Slate
    http://www.slate.fr/story/46103/outil-google-traduction-puissant

    Mais le jour viendra où la qualité de ses traductions [#translate] sera jugée « suffisamment bonne » : moins chère et plus pratique qu’un traducteur professionnel (et pour les moins regardants, c’est déjà le cas) ou qu’un professeur de #langues. Et à ce stade, le « suffisamment bon » deviendra la nouvelle norme.

    via @opironet

    • Référence à :

      Google a certes élaboré un « modèle linguistique », qui décrit la forme standard d’une phrase bien construite ; pour autant, la firme n’a jamais engagé de linguistes pour « décoder » les langues. La méthode statistique de Google s’inspire donc –avec succès– de la fameuse maxime de Ludwig Wittgenstein :

      « Ne cherchez pas le sens, mais l’usage. »

      Dans son merveilleux livre Is That a Fish in Your Ear ?, David Bellos (professeur de linguistique à Princeton et traducteur) établit un lien entre les premières tentatives de traduction automatique et les philosophes modernes du langage : cette volonté futile de découvrir « la langue unique –et purement hypothétique– que chaque être humain parle dans les grands souterrains de son âme ».

      Cf. #grammaire_universelle ( #chomsky)
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Grammaire_universelle

  • Définition d’un « nom » :

    Data Types - Abstract Specification
    http://www.hl7.org/v3ballot/html/infrastructure/datatypes_r2/datatypes_r2.html#dt-EN
    Definition: A name for a person, organization, place or thing. A sequence of name parts, such as given name or family name, prefix, suffix, etc. Examples for entity name values are “Jim Bob Walton, Jr.”, “Health Level Seven, Inc.”, “Lake Tahoe”, etc. An entity name may be as simple as a character string or may consist of several entity name parts, such as, “Jim”, “Bob”, “Walton”, and “Jr.”, “Health Level Seven” and “Inc.”, “Lake” and “Tahoe”.

    #informatique #nom #nomenclature #chose #personne #lieu #définition #grammaire #type #donnée