• La mobilisation contre la réforme des retraites : enjeux et perspectives
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/02/25/reforme-des-retraites-vers-un-reveil-de-la-combativite-ouvri

    En organisant et en encadrant la contestation, les chefs des confédérations syndicales, #Laurent_Berger en tête, sont dans leur rôle de «  lieutenants ouvriers de la classe capitaliste – pour reprendre la formule du militant socialiste américain Daniel de Leon reprise par Lénine dans La maladie infantile du communisme (le «  gauchisme  »)

    Laurent Berger ne s’est pas radicalisé, mais il a pris la mesure de l’opposition à cette réforme et se donne les moyens de l’encadrer, main dans la main avec les autres confédérations, et en premier lieu la #CGT

    Fort des antennes que lui donnent les 600 000 adhérents de la #CFDT et sa place de premier syndicat aux élections professionnelles, en particulier dans le privé et dans des entreprises moyennes, Berger a pu mesurer le rejet de cette loi qui va obliger des millions de travailleurs à se faire exploiter deux ans de plus, ou à rester plus longtemps au chômage et aux #minima_sociaux. Il sait qu’à la colère suscitée par cette attaque sur les #retraites s’ajoute la flambée des prix, qui plonge des millions de ménages dans l’angoisse de ne pouvoir se chauffer, ni mettre de l’essence dans sa voiture ni se loger ou se nourrir correctement.

    En répétant «  La mobilisation est à l’image de la CFDT  », il tire certes la couverture à lui et passe sous silence que l’immense majorité des manifestants ne sont ni syndiqués ni attirés par les cortèges de la CFDT. Mais il exprime une réalité  : un nombre important de manifestants et de grévistes viennent d’entreprises petites ou moyennes, des milieux employés, techniciens, agents de maîtrise ou cadres, qui participent rarement aux journées nationales de grève. Dans les grandes entreprises où des syndicats pro-patronaux sont majoritaires, et pour lesquels appeler à la grève est un quasi-sacrilège, comme chez #Airbus, #Stellantis ou #Toyota, ces syndicats se sont sentis obligés d’appeler aux manifestations et y ont amené de nombreux travailleurs. Même des travailleurs habituellement peu combatifs refusent l’idée de travailler deux ans de plus. Beaucoup sont révoltés par le fait qu’on va leur imposer, à eux qui créent toutes les richesses, de nouveaux sacrifices, alors que l’argent de l’État coule à flots pour arroser le #grand_capital.

    L’#intersyndicale peut d’autant plus garder le contrôle de la mobilisation que celle-ci n’est pas explosive.

    Si les chiffres des #manifestants et des salariés qui débrayent sont élevés, atteignant ceux des meilleures journées de 2010 ou de certaines manifestations de 1995, aucun secteur, pas plus les #cheminots que les #raffineurs, les travailleurs de l’énergie que ceux des services publics, n’est encore parti en grève à la suite des journées réussies. Les arguments sur le coût de la #grève pour les #grévistes, largement relayés par les chefs syndicaux pour justifier leur calendrier, indiquent surtout les hésitations de bien des travailleurs à engager un combat qu’ils savent difficile.

    La mobilisation n’est pas explosive, mais cela peut changer :

    Un mouvement de masse a sa propre dynamique. Après des années de reculs, de précarisation, de perte de confiance dans leur force collective et même de la conscience d’appartenir à une même classe sociale, les travailleurs partent de loin. La réussite des cinq journées de mobilisation a déjà permis à ceux qui y ont participé de prendre conscience qu’ils n’étaient pas tout seuls. Se retrouver à des milliers dans des petites villes, à des dizaines de milliers dans les plus grandes, à un ou deux millions dans tout le pays, permet de sentir qu’on appartient à une force collective qui se voit, qui agit, qui proteste. L’appel de l’inter­syndicale à faire du 7 mars une journée de grève générale massive, «  une France à l’arrêt  », les appels de plusieurs #syndicats, dans plusieurs secteurs, comme la #RATP, l’#énergie, la #chimie, à partir en grève reconductible à partir du 7 mars, donneront peut-être l’impulsion et la confiance en eux à un nombre significatif de travailleurs pour entrer réellement dans la lutte.

    Il faudra que la mobilisation s’étende et s’approfondisse dans les entreprises du privé, et notamment dans les bastions que sont
    les grandes entreprises.

    Instaurer un rapport de force favorable aux travailleurs, ce n’est certainement pas organiser «  le #blocage du pays  », selon le vocabulaire sciemment trompeur des journalistes, des dirigeants politiques ou syndicaux, qu’ils en soient partisans ou adversaires.

    La force des travailleurs, c’est qu’ils font tout fonctionner. S’ils se mettent massivement en grève, tout s’arrête, car ils sont irremplaçables. Mieux encore, ils ont la capacité de tout faire fonctionner selon leurs propres priorités, s’ils prennent le contrôle des moyens de production et de transport. Ils peuvent par exemple couper le courant aux propriétés de #Bernard_Arnault ou à une usine d’armement, et le rétablir à des familles qui ne peuvent plus payer leurs factures. Dans la lutte en cours, ce qui pourrait faire reculer Macron, c’est la crainte que la mobilisation affecte la pompe à profits, et que le grand patronat craigne que les travailleurs ne s’arrêtent pas à la seule question des retraites mais présentent la liste de toutes leurs doléances. Face à une telle menace, face au risque de développement d’une grève générale, c’est le Medef qui ordonnera à Macron de remballer sa réforme sans délai.

    Si le mouvement prenait cette orientation et cette ampleur, on verrait les confédérations syndicales, et pas seulement celles dites réformistes comme la CFDT, mettre tout leur poids pour l’arrêter et le canaliser vers des voies de garage, comme elles l’ont fait moult fois dans le passé.

    C’est pourquoi la tâche actuelle des militants révolutionnaires est de politiser le maximum de travailleurs, d’élever leur niveau de conscience, en profitant du climat engendré par la mobilisation contre les retraites, pour préparer l’avenir.

    Il faut multiplier les discussions, sous toutes les formes, sur tous les sujets qui concernent le sort et l’avenir de notre classe.

    Cela commence par comprendre que Macron n’est qu’un serviteur politique de la bourgeoisie, un exécutant remplaçable de ses intérêts généraux immédiats ou plus lointains . Dans cette période de crise économique générale, où la rivalité entre les grands groupes internationaux pour se partager la plus-value, accéder aux marchés, à l’énergie, aux matières premières, fait rage, la feuille de route de tous les gouvernements bourgeois, dans tous les pays, est simple  : réduire au maximum la part de richesses qui revient aux classes populaires, sous toutes les formes, pour augmenter la part versée directement aux capitalistes.

    Le grand patronat se moque de savoir comment les politiciens s’y prennent pour exécuter ce programme, s’ils choisissent de tailler davantage dans les retraites que dans le budget des écoles ou des hôpitaux.

    Mais ils veulent que la saignée se fasse sans crise sociale. Si un mouvement de grève contagieuse éclate, le patronat demandera à son fondé de pouvoir à l’Élysée de remballer sa loi. Mais ce sera pour repartir à l’attaque, plus tard, dès qu’ils le pourra. Pour en finir aussi bien avec la #pauvreté, le #chômage, les bas #salaires qu’avec les menaces guerrières et les guerres réelles, il faudra tôt ou tard engager le combat à un niveau supérieur, pour contester la direction de la société à la classe capitaliste, et il faut s’y préparer dès maintenant.

    Ce n’est évidemment pas la perspective proposée par les partis représentés au #Parlement. Ces partis aspirent à remplacer au pouvoir Macron et sa bande et présentent la #réforme_des_retraites comme un simple choix idéologique de #Macron.

    Le spectacle puéril donné pendant quinze jours par les députés lors de l’examen du projet de loi a été une leçon de choses sur l’impuissance et la #fatuité des parlementaires et, pour reprendre l’expression de #Marx et de #Lénine, leur crétinisme. Du côté des partisans de la réforme, ceux de LR ont marchandé ligne par ligne leur soutien aux #macronistes qui, pour leur part, n’ont cessé de mentir et d’afficher leur mépris social. Du côté des opposants déclarés, ceux du #RN, qui se prétendent opposés à la #réforme, se sont contentés de déposer une motion de censure symbolique, tout en se démarquant des manifestations et plus encore des grèves. Ils font le grand écart entre la fraction ouvrière de leur électorat, hostile à cette réforme, et leurs électeurs proches des milieux patronaux, qui haïssent la grève. Ceux de la #Nupes, et particulièrement de #LFI, ont déposé près de 20 000 amendements, pour organiser un jeu d’obstruction dans lequel chaque député a tenté de capter la lumière. Ils ont affiché leur rivalité avec les confédérations syndicales pour prendre la direction de la contestation, déclenchant tour à tour l’agacement de Berger («  spectacle honteux et désolant à l’Assemblée  ») puis de #Martinez («  LFI veut s’approprier le #mouvement_social et faire passer les syndicats au second plan  »).

    Les #chefs_syndicaux et les #députés de gauche jouent chacun sa partition mais ils sont tous, chacun dans son registre, des défenseurs de l’ordre social.

    Les travailleurs doivent se méfier des uns et des autres. Si un mouvement de grève sérieux démarre après le 7 mars, il faudra que les grévistes contrôlent collectivement le mouvement, par l’intermédiaire des assemblées générales de grévistes et par des comités de grève élus démocratiquement. C’est aux travailleurs mobilisés et à eux seuls de décider comment la lutte peut aller jusqu’au bout de ses possibilités. Et si le mouvement de grève, celui-là ou un prochain, se transformait en une contestation politique plus profonde, comme en 1936, il faudrait que les comités de grève se transforment en conseils ouvriers, organes du pouvoir des travailleurs. Si une telle perspective n’est pas aujourd’hui à l’ordre du jour, préparer l’avenir, c’est en discuter le plus largement possible avec le maximum de #travailleurs. Cela peut contribuer à approfondir la conscience de classe d’un nombre plus grand de travailleurs, afin que le réveil de la #combativité s’accompagne d’une prise de conscience politique et renforce le courant révolutionnaire au sein de la #classe_ouvrière.

    #capitalisme #réformisme #communisme_révolutionnaire #inflation

  • Combattre le capitalisme, une nécessité matérielle et politique (#éditorial LO du 20 février 2019)

    ...la #crise_économique s’approfondit. Les #injustices et les #inégalités explosent, parce que la classe capitaliste est de plus en plus rapace et aveuglée par la #recherche_du_profit. Et toute l’#économie est gangrenée par la #finance.

    #Emploi, #salaire, #retraite, #logement, #garde_des_enfants, #déserts_médicaux, #transports_publics, prise en charge des handicapés ou des personnes âgées dépendantes : le gouvernement est incapable d’apporter la moindre solution à des problèmes élémentaires et quotidiens.

    Il est également incapable d’enrayer les catastrophes climatiques et humanitaires qui menacent la société. Et il l’est tout autant pour contrer la montée des #idées_réactionnaires et le #délitement_moral de la société qui sont alimentés par le repli sur soi, la misère et la marginalisation sociale. Cela a de graves conséquences, car les forces politiques les plus réactionnaires prêtes à s’appuyer sur les pires préjugés sont à l’œuvre, avec l’ambition de prendre la place de partis politiques discrédités.

    Si elles parviennent au pouvoir, ces forces se porteront au secours de l’ordre bourgeois, en commençant par s’en prendre aux immigrés, avant d’attaquer l’ensemble du monde du travail.

    Pour les travailleurs, lutter pour leurs intérêts matériels ne peut suffire. Il faut aussi lutter contre le système capitaliste, porteur de bien d’autres menaces. Lever le drapeau de l’#émancipation_sociale, c’est-à-dire d’une société débarrassée de la dictature du #grand_capital, doit être leur perspective.

    Tous les jours, des travailleurs sont amenés à se défendre contre le #grand_patronat. Il faut que leur combat devienne collectif : le combat de la #classe_ouvrière contre la #classe_capitaliste. L’aboutissement doit en être le renversement de ce système capitaliste qui empoisonne la société.

    #révolution_sociale #capitalisme #crise_climatique #grande_bourgeoisie #parasitisme

  • Pendant que les domestiques de la classe possédante saccagent les retraites pour rogner 15 milliard par an sur le dos des travailleurs…

    Les 38 sociétés du CAC 40 qui vont publier leurs comptes annuels d’ici à début mars devraient afficher un niveau d’activité inédit, en hausse de plus de 8 % à près de 1.700 milliards d’euros au total, à en croire les estimations compilées par Bloomberg.

    (Les Échos)

    #bourgeoisie #CAC40 #grand_capital #réforme_des_retraites #profits #parasitisme

  • La #réforme_des_retraites, dans la version Macron-Borne 2023, n’est pas seulement la continuation d’une politique poursuivie depuis 1993, elle est un élément de l’offensive générale poursuivie, elle aussi de façon continue, contre la classe travailleuse .

    Cette politique est à l’œuvre sous d’autres noms et d’autres modalités partout dans le monde. Elle s’est traduite par la mise en chômage permanent d’une fraction de la classe ouvrière, par la précarisation d’une autre et par les bas salaires pour tous. Les États y ont ajouté la baisse continue des budgets sociaux, l’abandon des services publics et des infrastructures, les attaques contre les retraites et la remise en cause des indemnités de #chômage. Elle prend des formes encore plus brutales dans les pays pillés par l’impérialisme, qu’ils soient ravagés par la faillite, la guerre, la famine ou les trois à la fois.

    Ces attaques multiformes ne cesseront pas d’elles-mêmes ou sous l’effet de quelque miracle politique car elles correspondent aux besoins vitaux du #grand_capital . Ce dernier, véritable et unique maître de la société, a besoin d’exploiter de plus en plus durement la classe travailleuse, il ne peut subsister sans lui extorquer ses économies dans les quelques pays où elle avait pu en faire. Les bourgeoisies les plus puissantes et leurs États respectifs se préparent même manifestement à aller plus loin encore en militarisant la société, en augmentant les crédits de guerre, en se donnant les moyens d’aller chercher leurs profits à coups de canons . La guerre d’Ukraine et les multiples conflits qui ensanglantent le monde comme la multiplication des catastrophes climatiques préfigurent ce que peut devenir une planète dominée par les capitalistes.

    Derrière la question des retraites, il y a donc celle de l’ensemble des attaques menées contre les travailleurs et, au-delà, celle du #capitalisme, un système qu’il faut renverser dès que possible . Il reste que la classe ouvrière ne peut choisir ni le moment ni le terrain sur lequel elle a à combattre. Si le gouvernement et le grand patronat mènent l’attaque sur les retraites, il faut répondre sur ce terrain. D’abord parce qu’ il n’y a aucune raison que les travailleurs salariés, la seule classe productive de la société, se laissent dépouiller comme au coin d’un bois par des rentiers parasites . Ensuite parce que les #travailleurs, légitimement révoltés par cette attaque, peuvent en la combattant, voire en faisant reculer le gouvernement, retrouver confiance en leurs forces. Enfin parce que la question des retraites est liée à celles des salaires, des emplois, de toute l’organisation sociale.

    Alors, si l’épisode actuel n’est qu’un pas de plus dans l’offensive du capital, il peut devenir un premier pas dans la contre-offensive des travailleurs.

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/19/face-loffensive-generale-du-patronat-et-du-gouvernement_4703

    #lutte_de_classe #guerre_sociale #réaction_sociale

    • L’union européenne a pour objectif la retraite à 67 ans.
      Décision avalisée par les présidents de la république depuis jacques chirac.

      Elle le sera aussi par les suivants, si nous les laissons faire.

    • La bourgeoisie française et ses agents n’ont pas besoin de l’UE pour saccager la société et amplifier les transferts du travail vers le capital. En revanche, pour faire diversion (en s’appuyant sur des sentiments nationalistes mortifères), il ne l’aurait pas qu’il l’inventerait… Bref : l’ennemi est d’abord intérieur — dans notre propre pays. Avoir une analyse de classe, c’est sur ce point ne pas en démordre.

  • L’État moderne, de l’époque féodale à nos jours Un appareil d’oppression au service des classes dominantes, que les travailleurs devront renverser (texte intégral) | Conférence de Lutte Ouvrière (mai 2021)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/letat-moderne-de-lepoque-feodale-nos-jours-un-appareil-doppression-a

    SOMMAIRE

    – Au #Moyen_Âge, naissance et essor de la #bourgeoisie
    – Les débuts du #capitalisme et le rôle de la #monarchie_absolue
    – Les révolutions bourgeoises en Angleterre et en France
    – Le rôle des États dans la #révolution_industrielle
    – L’échec des révolutions de #1848
    – Aux États-Unis et au Japon, les dernières révolutions industrielles
    – Le mouvement ouvrier et sa politique face à la bourgeoisie et ses États
    – À la fin du 19e siècle, le capitalisme atteint le stade impérialiste de son développement
    – Les États bourgeois, instruments de la dictature du #grand_capital #état_bourgeois
    – Quand les dirigeants réformistes deviennent ministres
    – Le #nazisme en Allemagne
    – Le #New_Deal aux États-Unis
    – Le #Front_populaire en France
    – L’hégémonie américaine après 1945
    – En France, une politique étatiste au service des grands groupes capitalistes
    – À partir des années 1970, le capitalisme en #crise #crise_économique
    – La #financiarisation de l’économie et ses conséquences
    – L’#État sous la coupe des financiers #état_moderne
    – Un État totalement au service de la bourgeoisie
    – Exproprier la bourgeoisie #révolution_sociale

  • Une #taupe de la #DGSE au coeur des #paradis_fiscaux - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/une-taupe-de-la-dgse-au-coeur-des-paradis-fiscaux_2070676.html

    Car si la suite des aventures de Maxime Renahy est à lire dans Là où est l’argent, elles ne s’achèvent pas au sein des services français. Au tournant des années 2010, il quitte #Jersey pour le #Luxembourg, mais ne tarde pas à tout plaquer : la finance, la DGSE, les paradis fiscaux... Mais pas ses idéaux. « Je suis parti mener une vie chiche et souple dans les Vosges », puis désormais dans les environs de Besançon. 

    « J’ai fini par éprouver de la lassitude à faire ces allers retours avec mes clés USB classées #secret-défense. A la fin, j’avais l’impression d’être un tout petit grain de sable pas si efficace que ça ». Surtout, il comprend que le renseignement français n’a d’autre objet que de préserver les intérêts des grands #groupes nationaux, qui ne lavent pas toujours plus blanc que leurs concurrents étrangers : « En bossant pour la boîte, même gratuitement, j’ai fini par comprendre que je bossais pour le #grand_capitalisme_français et pas autre chose ». « Au lieu d’aider les milliardaires et les champions tricolores à se maintenir à flot dans la #mondialisation, ils feraient mieux de servir directement les citoyens », rêve-t-il.