• La banalité du mâle - Les mots sont importants (lmsi.net)
      http://lmsi.net/La-banalite-du-male

      Louis Althusser, philosophe à l’Ecole Normale Supérieure, assassine Hélène Legotien, sa femme, le 16 novembre 1980. Dans un article publié initialement dans Nouvelles Questions féministes en 2015, Francis Dupuis-Déri revient sur la thèse qui va s’imposer dans les débats publics, celle de la folie, à grands renforts de cautions intellectuelles empressées de disculper le tueur. Un des intérêt de cet article est de fournir les éléments factuels montrant, de façon implacable, la pertinence d’une autre grille de lecture, elle sociologique et féministe, qui donne à voir un meurtre finalement très banal.

  • Spitz, Chantal - « Héritage et confrontation » (sur Paul Gauguin) - île en île
    http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/spitz_gauguin.html

    Où en sommes-nous cent années après la disparition de Gauguin ?

    Je n’essaierai pas de prétendre une réponse à un questionnement sans doute né de la première pensée humaine. Je m’attacherai plus simplement à apporter une lueur à la situation actuelle à partir d’extraits de Gauguin.

    « Cette jeune fille, une enfant d’environ treize ans, me charmait et m’épouvantait ; que se passait-il dans son âme ? et dans ce contrat si hâtivement conçu et signé j’avais la pudeur hésitante de la signature, moi presque un vieillard. » Noanoa
    « Je vis avec 100 francs par mois, moi et ma vahine, une jeune fille de treize ans et demi. » Lettre à Monfreid, avril, 1896.
    « Il me reste à vous dire que Tahiti est toujours charmante, que ma nouvelle épouse se nomme Pahura, qu’elle a quatorze ans, qu’elle est très débauchée. » Lettre à Vallette, juillet, 1896.

    Gauguin vivant le mariage de Loti... mythe oblige... pense qu’il suffit de traverser les océans et s’installer à Tahiti pour se permettre impunément des comportements criminels réprimés par les lois de son pays car si ce n’est pas de la pédophilie c’est au moins un détournement patent de mineures. Que la vie sexuelle féminine commençât à la puberté dans un monde aux expressions humaines différentes de l’Europe ne dédouane nullement les Occidentaux qui se vautraient dans les corps du délit oublieux de la morale qu’ils exigeaient sans doute pour leurs filles restées aux pays.

    Cent années plus tard nos mœurs sexuelles ayant été bouleversées par la morale chrétienne raide aucun homme ne peut heureusement plus mettre dans sa couche des fillettes de treize ans sans risquer une action en justice.

    Fragment de mythe écroulé ...
    Le mythe dans son entier s’est-il effondré pour autant ?

    Le peuple insouciant est-il devenu un peuple responsable le peuple enfant est-il devenu un peuple adulte dans les esprits occidentaux dans les nôtres ?

    Que d’insultes à nos intelligences continuons-nous d’entendre entre autres

    « Qu’auriez-vous fait sans la France ? Que ferez-vous sans la France ? » insinuant que de tous les peuples humains ayant existé existant nous serions les seuls incapables de nous adapter aux diverses évolutions encore moins intelligents que les animaux de Darwin que nous serions les seuls incapables de nous composer une destinée souveraine nous capables du plus grand exploit humain de tous les temps qui avons navigué l’immensité pacifique pour un destin meilleur dans des époques où les marins européens navigotaient le long de leurs côtes de peur de tomber dans le vide passée la ligne d’horizon.

    Ou

    « Les Tahitiens sont de grands enfants ils vivent dans le présent ils sont incapables de se projeter dans l’avenir » formule si pratique pour travestir notre art de vivre différent en une inconsistance coupable convenue nous qui depuis l’aube de notre espèce pratiquions le rahui pour préserver nos ressources maritimes et terrestres qui conservions les excès de la nature généreuse dans des tioo en prévision des temps difficiles.

    #grand_homme #colonialisme #racisme #pedocriminalité #art #sinophobie #bankster #polynésie

  • La Reine étranglée
    http://www.tetue.net/la-reine-etranglee

    Série de six épisodes témoignant des affrontements implacables qui marquèrent le 14e siècle de l’Histoire de France sous le règne de Philippe le Bel et de ses descendants. E01 : Le roi de fer Dominé par la raison d’Etat, le règne de Philippe le Bel fut marqué par la persécution des Templiers qui maudirent la race des Capétiens du haut de leur bûcher. C’est aussi l’histoire de la tour de Nesle où Marguerite de Bourgogne, belle-fille du roi se livre à la débauche en compagnie de ses deux belles-soeurs. Les…

    #reine #séquestration #adultère

  • Une déclaration collective de féministes concernant l’élection de #Donald_Trump
    http://tradfem.wordpress.com/2016/12/27/une-declaration-de-chercheuses-dactivistes-et-dartistes-feministe

    Le mardi 8 novembre 2016, une importante minorité de l’électorat américain a choisi d’envoyer à la Maison Blanche le milliardaire Donald Trump, un sexiste avoué et un raciste impénitent, qui a passé près de quarante ans à s’en prendre aux personnes les plus vulnérables. Le fait d’asperger de sa haine les femmes, les personnes de couleur, les immigrant·e·s, les musulman·e·s et les personnes handicapées est la forme la plus cohérente et la plus documentée d’engagement public de Trump. Cet homme s’est vanté d’avoir agressé sexuellement des femmes parce que, comme il l’a avoué à la légère, sa célébrité lui a facilité la tâche. Nous pouvons seulement prendre pour acquis qu’un climat d’hostilité et une anxiété sur ce qui risquait d’arriver à ses victimes ont contribué à cette dynamique. Le changement politique auquel nous assistons maintenant, y compris la nomination au cabinet du président élu de personnes reconnues pour leur intolérance, réaffirme le mépris envers et la vulnérabilité structurelle de toute personne qui n’est pas blanche, mâle, droite, cisgenre, non handicapée et de classe moyenne ou supérieure.
    En tant que communauté de chercheuses, d’activistes et d’artistes féministes, nous affirmons que le temps d’agir est maintenant. Nous ne pouvons pas endurer quatre années de présidence d’un Trump sans nous doter d’un plan.

    Version originale : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScM6SDWMqgAl5YHpGyQsXBBRjK58CXd6KIunPzGbXMhcktDVQ/viewform?c=0&w=1

    #élections_américaines #antiracisme #féminisme #islamophobie

    • Il ne s’en est pas vanté, mais Jane Doe l’accuse de viol :

      Jane Doe says that as a 13-year-old, she was enticed to attend parties at the home of Jeffrey Epstein with the promise of money modeling jobs. Mr. Epstein is a notorious “billionaire pedophile” who is now a Level 3 registered sex offender — the most dangerous kind, “a threat to public safety” — after being convicted of misconduct with another underage girl.

      Jane Doe says that Mr. Trump “initiated sexual contact” with her on four occasions in 1994. Since she was thirteen at the time, consent is not an issue. If Mr. Trump had any type of sexual contact with her in 1994, it was a crime.

      On the fourth incident, she says Mr. Trump tied her to a bed and forcibly raped her, in a “savage sexual attack,” while she pleaded with him to stop. She says Mr. Trump violently struck her in the face. She says that afterward, if she ever revealed what he had done, Mr. Trump threatened that she and her family would be “physically harmed if not killed.” She says she has been in fear of him ever since.

      http://www.huffingtonpost.com/lisa-bloom/why-the-new-child-rape-ca_b_10619944.html

  • « Le clitoris », petit film d’animation jubilatoire
    http://www.franceculture.fr/emissions/les-emois/le-clitoris-petit-film-danimation-jubilatoire

    « Le Clitoris », court film d’animation de Lori Malépart-Traversy (à voir ci-dessus) fait un buzz sur les réseaux sociaux.
    En 3’16, cette jeune québécoise de 25 ans réussit le tour de force à raconter le destin du clitoris, de son anatomie ignorée à son histoire méconnue. Le tout avec délicatesse, précision scientifique et humour !

    https://vimeo.com/167917667

    Le film sera disponible en ligne après avoir fait une tournée de festivals, soit en 2017.
    http://lorimalepart-clitoris.tumblr.com

    http://www.cinematheque.qc.ca/fr/programmation/projections/competition-etudiante-internationaleinternational-student-competitio
    #clitoris #cinéma_d'animation #sexualité
    http://www.cinematheque.qc.ca/fr/programmation/projections/film/le-clitoris?pid=23598

  • Léonard de Vinci, homme de guerre redoutable
    https://www.franceculture.fr/conferences/universite-bretagne-loire/leonard-de-vinci-homme-de-guerre-redoutable

    Sait on seulement que plus d’un tiers de ses dessins concernent la guerre, même s’il écrit, et c’est le paradoxe, que « la guerre est une folie des plus bestiales ». Sait on que ce qu’il place en banque après deux ans de service auprès de César Borgia équivaut à tout ce que reçut jamais Michel Ange pour la chapelle Sixtine ? Léonard ne fut pas ingénieur militaire par hasard, en fait il construisit cette carrière sciemment et c’est encore en tant qu’ingénieur et peintre que François Ier le recruta à la fin de sa vie. Cette communication vise à corriger une vision un peu trop angélique du fameux « génie », une autre notion qui est d’ailleurs sérieusement à questionner.

    #grand_homme #histoire #Vinci #génie #radio #guerre #cartographie #armes

    • Rien que de voir les maquettes de ses inventions au Clos-Lucé m’a donné envie de vomir et finalement, je le range aux côtés de Coubertin, Picasso et assimilés dans les poubelles de l’humanité.

      Reste un grand problème : que faire, que penser, comment voir ou utiliser ou aimer les œuvres potentiellement géniales de personnalités aussi abjectes (discussion déjà engagée avec @unagi mais que je n’ai pas poursuivi parce que c’est trop dur). En plus, j’ai lu dans une revue ce soir une recension du livre de Pola Kinsky, la fille de Klaus. J’ai du mal à m’en remettre.

    • Ca Klaus Kinsky c’est un bon client pour la galerie des #grand_homme il me semble qu’il promouvait l’inceste en plus d’être connu pour son comportement tyrannique.

      Ce travail d’archivage au sujet des personnages idéalisés par la postérité ca me semble une bonne hygiène. Je ne sais pas si il faut les jetés à la poubelle, mais les sortir de l’hagiographie béate, c’est déjà une bonne chose.

  • Mileva Einstein, mère de la relativité ? | SCIENCE FEMININE
    https://sciencefeminine.wordpress.com/2016/06/07/mileva-einstein-mere-de-la-relativite

    « Einstein ? Il était très coquet vous savez, et amateur de femmes, m’a raconté une fois un physicien lors d’un cocktail. Il passait un temps considérable dans les toilettes à se recoiffer. Il était obsédé par son image… » L’homme a engouffré un petit four. « Vous ne pensiez tout de même pas que sa coiffure était naturelle ? » Bah si, je le pensais. Et j’avoue que l’idée d’un Einstein collé au miroir des toilettes de Princeton, eh bien oui, c’était assez loin de l’image du génie excentrique et libre penseur à la langue tirée que je m’étais forgée à l’adolescence.

    « Et puis, il a donné tout l’argent de son prix Nobel à sa première épouse. » Sous-entendu : soit il en était fou amoureux, soit elle est celle qui méritait aussi ce Nobel. Depuis les années 1990 et la découverte d’une correspondance où les époux discutent sciences, cette dernière hypothèse ne cesse de refaire surface sans que les historiens ne parviennent complètement trancher la question. La faute à l’état déplorable des lettres écrites par Mileva à Albert. Ce qui est certain, c’est que Mileva Einstein, de son vrai nom Mileva Maric, était un esprit brillant. Particulièrement en maths et en physique.

    Née en Autriche-Hongrie en 1875, elle obtient des résultats scolaires hors normes qui lui permettent d’intégrer l’école royale d’Agram et de suivre des cours réservés aux garçons. Elle poursuit ses études à l’école polytechnique de Zurich où elle rencontre Albert Einstein en 1896. Commence alors une intense collaboration au cours de laquelle la théorie de la relativité prend forme. Mileva ne sera toutefois jamais diplômée : enceinte, elle doit interrompre sa formation et ne pourra prétendre à aucun poste de recherche.

    Entre 1902 et 1910, elle donne naissance à trois enfants avant la séparation du couple en 1913. Entre temps, la théorie de la relativité restreinte est publiée par Albert Einstein en 1905, tandis que celle de la relativité générale est élaborée entre 1907 et 1915. En 1919, le couple divorce et, par acte notarié, Albert octroie à son ex-femme l’argent d’un Nobel qu’il n’obtiendra que deux ans plus tard. L’importance de sa contribution reste discutée.

    #invisibilisation #femmes #grand_homme #historicisation

  • Les Inrocks - « Dernier tango à Paris » : Bertolucci reconnaît avoir planifié le viol de la comédienne Maria Schneider
    http://www.lesinrocks.com/2016/12/04/cinema/dernier-tango-a-paris-bertolucci-reconnait-organise-viol-de-comedienne-m

    L’actrice américaine Jessica Chastain a réagi à cette nouvelle en s’indignant profondément : « Pour tous ceux qui adorent ce film, vous regardez une jeune femme de 19 ans en train de se faire violer par un vieil homme de 48 ans. Le réalisateur a planifié ce viol.Cela me rend malade. »

    #culture_du_viol

    • in light of what is happening with bernardo bertolucci and marlon brando i wanted to remind people that alejandro jodorowsky (most famous for making the holy mountain) directed himself as the lead in el topo, a movie where his character rapes a woman and it was not simulated. in his book he describes finding out that actress mara lorenzio had extreme difficulties with mental health including past institutionalizations and was dependent on drugs before deciding to cast her. he then describes how on one day of the shoot he got her to exert herself until she was weak and then he rolled the camera and, in his own words, “I really…I really…I really raped her. And she screamed”.

      he tried to backpedal later in the exact same way that bertolucci has, saying that because she knew there would be a rape scene in the movie the act itself was consensual. jodorowsky is still seen as a cinematic god to many and has suffered no fallout despite the fact that his book revealing all of this came out almost nine years ago. we cannot accept that. we cannot let men off the hook for brutalizing and taking advantage of women in the name of their art.

      http://spankjonze.tumblr.com/post/154094743568/in-light-of-what-is-happening-with-bernardo

      #grand_homme #domination_masculine

    • Il me semble qu’il y a là un vrai problème de représentation. Est-ce qu’une scène de viol est indispensable ? C’est étonnant pour moi de voir que dans le dernier film d’Asghar Farhadi, le Client , dont le thème central est donc le viol du personnage féminin principal, ce soit précisément la seule chose que l’on ne voit pas, et, croyez-moi, le film ne manque pas de force.

      Il y a une vraie complaisance sur cette question de la représentation. Un autre exemple, pas un article de presse à propos de la prostitution sans une illustration qui est systématiquement du côté du racolage. Et quand on en fait la remarque les photographes répondent de façon systématique qu’il faut bien... Ben en fait non, il me semble justement que si on doit photographier la prostitution on peut très bien faire quelque chose comme ça :

      Et tout de suite nettement moins glamour

    • Pour Jodorowsky à chaque fois que je tombe sur des propos de lui il prend la peine de valoriser et normaliser le viol, les agressions sexuels, les rapport de domination sur les femmes. Par exemple à la fin du docu sur Dune, il dit de mémoire « une histoire c’est comme une mariée, il faut la violer le soir des noces sinon Ca n’est pas aussi bon. »

      Ici il déclare « une actrice, si elle couche avec son metteur en scène, c’est mieux pour l’art ! »
      http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/tout-et-son-contraire/alejandro-jodorowsky-une-actrice-si-elle-couche-avec-son-metteur-en-sce

      Cette phrase me laisse songeuse sur le nombre de viols et d’agressions contre ses actrices qu’à du commetre cet homme.

      Il se rapproche aussi des grands hommes du cinéma misogyne comme Refn parcequ’entre ennemis déclaré des femmes on se reconnais et on fraternise http://www.telerama.fr/cinema/alejandro-jodorowsky-et-nicolas-winding-refn,59630.php

      J’imagine qu’on peu defendre Jodorowsky en prétendant qu’il cherche le scandal, mais ces phrases ne font pas scandal en patriarchie, elles servent juste à la posture pseudo rebel de ce mec, et elles sont l’expression de l’autorisation de maltraitance contre les dominees que le patriarcat donne aux « grands hommes ». Dans le docu sur Dune on peu voire aussi à quel point ce mec utilise les autres, jusqu’à son fils qu’il déscolarise pour ses lubies artistiques. Mais j’ai toujours eu à faire a des reactions de compréhension vis a vis de cet homme. « Jodorowsky il est comme ça » et c’est tout. Puisque l’art pondu par les grands hommes est au dessus de tout, surtout au dessus des femmes et des enfants. Et je rappel que ces propos misogyne et pro viol sont tenus lors d’interview et pas dans ses films.

      Ça lui arrive aussi de collaborer avec sa compagne et de tenir des propos essentialistes sur les femmes, les hommes et leur complémentarité. Je remarque qu’ici encor il collabore avec une femme avec qui il couche.

      A. J. : Dans les thèmes, l’exposition évoque aussi la relation entre l’homme et la femme. On fait une expérience que le monde a perdu : la relation complémentaire dans une œuvre, d’un homme et une femme.

      http://laregledujeu.org/2014/06/10/17190/entretien-croise-alejandro-jodorowsky-et-pascale-montandon-
      #complementarité mon cul. A voire la photo du couple on peu admirer que sa vieillesse et la jeunesse de sa partenaire doit faire partie de leur « complémentarité » et si elle a une beauté complémentaire de la laideur du bonhomme, ainsi que la notoriété de l’un face à celle de l’autre, je me demande lequel a l’intelligence complémentaire de la stupidité de l’autre.

      Et puis Jodorowsky aime bien la psychanalyse version Freud, il y trouvè son bonheur de patriarche et de grand homme. Ca le « guerie d’être soi » comme il dit ici :
      http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Interviews/Alexandro-Jodorowsky-Guerir-c-est-etre-soi

    • C’est en lien avec la phrase de Monique Wittig « Les lesbiennes ne sont pas des femmes » qui m’avait laissé dans l’expectative la première fois que je l’avais entendu. Les femmes qui ne sont pas sexuellement attractive pour les hommes cis-hétéros ne sont pas des femmes et la liste est longue - les vieilles, les grosses, les laides, les trop jeunes quant le mec est pas pedosexuel, les trop indépendantes et trop sure d’elles ne font pas beaucoup bander non plus, c’est pourquoi les hommes affectionnent les femmes plus jeunes qu’eux avec un salaire inférieur et tout ca.

      Et pour la question de l’amourrrrr, perso j’adore mon chat, et j’adore les patates et c’est pas pour autant que je vais traiter les patates comme mes égales.

      Un phallosophe comme Deleuze ne s’y trompe pas quant il parle de femmes et de chemisiers dans « D comme Désir »

      Vous pouvez dire, je désire une femme, je désire faire tel voyage, je désire ceci, cela. Et nous, on disait une chose très simple, vous ne désirez jamais quelqu’un ou quelque chose, vous désirez toujours un ensemble. Ce n’est pas compliqué. Et notre question, c’était, quelle est la nature des rapports entre des éléments, pour qu’il y ait désir, pour qu’ils deviennent désirables. Je vais dire, je ne désire pas une femme, j’ai honte de dire des choses comme ça, c’est Proust qui l’a dit, et c’est beau chez Proust, je ne désire pas une femme, je désire aussi un paysage qui est enveloppé dans cette femme, un paysage qu’au besoin je ne connais pas et que je pressens et tant que je n’aurai pas déroulé le paysage qu’elle enveloppe, je ne serai pas content, c’est à dire que mon désir ne sera pas abouti, mon désir restera insatisfait. Là, je prends un ensemble à deux termes, femme-paysage. Mais c’est tout à fait autre chose, quand une femme désire une robe, tel chemisier, c’est évident qu’elle ne désire pas telle robe, telle chemisier dans l’abstrait, elle le désire dans tout un contexte de vie à elle qu’elle va organiser, elle le désire non seulement en rapport avec un paysage mais avec des gens qui sont ses amis, ou avec des gens qui ne sont pas ses amis, ou avec sa profession etc. Je ne désire jamais quelque chose de tout seul.

      Les hommes désirent les femmes exactement comme ils désirent un chemisier et les femmes désirent seulement les chemisiers et les robes. Elles n’ont pas accès dans l’imaginaire de ce phallosophe à l’objectivation d’un homme par leur désir. Il n’y a pas d’homme-paysage et il n’y a pas de symétrie dans le désir car les femmes sont des paysages et non des êtres humains à part entière. Par contre ce phallosophe ne voie aucune difference entre une femme et un chemisier, du point de vue d’un homme, pour lui c’est le même désir « d’ensemble ».

    • Les phallosophes parlent aussi de #catharsis. Ils disent que le spectacle des violences leur purifie l’ame. En fait la catharsis est une grosse arnaque inventé par des patriarches d’une culture esclavagiste, misogyne et adoratrice de dieux violeurs. D’Aristote à Freud un long human centripède de misogyne se sont refilé le concept.

      L’art occidental ne s’adresse qu’aux hommes. Il est fait par et pour les hommes (blanc, riches, lettrés, dominants...) et si il y a une catharsis elle n’est proposé qu’aux hommes. L’Art n’a rien à dire aux femmes à part « sois belle et tait toi » ce qui est très peu cathartique. Pourtant les hommes avec toute la catharsis qu’ils ont à disposition, j’ai pas remarqué que ca les a rendu moins violent, que ca sublimait leur passion ou ce genre de trucs. Au contraire. Et les femmes, qui catharsisent si peu ne sont pourtant pas devenu plus violentes pour autant.

      Du coup c’est une grosse arnaque la catharsis. C’est le spectacle de la domination pour apprendre aux dominants comment il faut faire.
      Par exemple un film comme deap troat, que les hommes ont adoré, qu’on dit « culte » et qui est le film d’une femme réellement agressée, violée, brutalisée. A été suivi d’une forte augmentation des violences par partenaire contre les femmes et un grand nombre de femmes conduites aux urgences médicales suite à cette pratique dangereuse.

      Les soirs de foot, ou les mecs sont sensé par le sport avoir aussi l’âme élévé. En guise d’élévation il y a une augmentation statistique des violences faites aux femmes par conjoint.

      Le visionnage de porno a aussi des effets sur l’augmentation des violences sexuelles contre les filles et les femmes, augmentation du recours à la prostitution et cela surtout chez les jeunes hommes.

      Si je parle de sport ou de pornographie c’est parceque comme dans le dernier tango à Paris, il ne s’agit pas de simulé un viol, ou de simulé une pénétration sexuelle ou de simuler le fait de frapper un ballon. Ca doit avoir un nom (mais c’est proche de la télé réalité, snuff movies, happy slapping) mais l’idée commune c’est que ce n’est pas de la comédie ni de la simulation. Le fait que ca soit de la vrai violence ca plait au dominant, mais comme le dominant est hypocrite et qu’il veut toujours se faire passer pour un nice guy, il ne va pas dire qu’il aime bien regarder des tuto de dominant. Il dira qu’il en a besoin pour s’élever (comme si il était pas deja assez haut) et le grand artiste est celui qui sais faire un bel enrobage de légitimation abstraite qui va permettre aux dominants de jouir en paix de leur position d’oppresseur.

    • En lisant le témoignage de Uma Thurman dénonçant les violences sexuelles qu’elle a subit de la part de Weinstein et les violences physiques et psychologique que Tarantino lui a infligé.
      Il y a un élément qui m’a fait pensé à cette discussion

      Thurman also alleges that Tarantino undertook some of the violent stunts from Kill Bill himself. She said that he was the one “spitting in her face in the scene where Michael Madsen is seen on screen doing it and choking her with a chain in the scene where a teenager named Gogo is on screen doing it.”

      https://www.themarysue.com/uma-thurman-weinstein-tarantino

    • Oui j’avais pas pris la peine de le précisé.
      Pour l’étranglement j’avais l’impression d’avoir déjà entendu ca :

      In Inglourious Basterds, the Inglourious Basterds recruit spy/German film star Bridget von Hammersmark, played by Diane Kruger, to infiltrate a movie premiere in an attempt to kill Hitler and other top Nazi officials, and thus give birth to the Tarantino Universe. SS officer Hans Landa discovers her as a spy, lures her into a private room, and chokes her to death.

      However, Quentin Tarantino was unimpressed with choking scenes in other movies, in that actors are rarely in any considerable danger while shooting them, and convinced Kruger to be strangled for real in order to get the scene just right. Fearing that actor Christoph Waltz would choke her too much or too little, Tarantino decided to take matters into his own hands. Literally, his own hands.

      In this interview, Tarantino tells us, “What I said to her was, I’m gonna just strangle you, alright? Full on, I’m gonna cut off your air, for just a little bit of time. We’re gonna see the reaction in your face and I’m gonna yell cut.” Kruger went “Yep, that sounds like a reasonable thing a director would ask of me” and let Tarantino sit on top of her and choke her to the point of unconsciousness.

      OK, at this point we seriously have to question if Tarantino wrote this entire movie to justify choking a beautiful woman while dressed as a Nazi, because the entire budget was probably still cheaper than hiring one of those high-end Hollywood hookers. Fortunately for Kruger, they got the shot in one take and that’s the one that appears in the movie. Tarantino then reportedly gave the crew 15 minutes and had to take a long bathroom break.

      http://www.cracked.com/article_20589_6-amazing-performances-by-actors-who-werent-acting-part-2.htm

    • “Personally,” Thurman said, “it has taken me 47 years to stop calling people who are mean to you ‘in love’ with you. It took a long time, because I think that as little girls we are conditioned to believe that cruelty and love somehow have a connection and that is like the sort of era that we need to evolve out of.”

      sortir de la #culture_du_viol c’est juste terrible quand tout concourt à persuader une femme de trouver normal que l’amour soit mélangé à la violence, l’oblige à accepter de se mettre gravement en danger. Son témoignage est bouleversant, on sent bien qu’il a pas faillit la tuer, il a voulu la tuer, le film était fini, ils n’avaient plus besoin d’elle …

      But at least I had some say, you know?” She says she didn’t feel disempowered by any of it. Until the crash.

    • Ca aurais ajouter de la médiatisation à son film. Dans mes recherches sur la misogynie de Tarantino la plus part des articles prennent un ton gogunard. Tarantino ajoutant lui même qu’il a du partir 15 minutes aux toilettes. Ca m’a fait pensé à une figurine collector le représentant qui s’appel « Violeur N°1 » :

      Cervulle analyse également la manière dont l’ironie et la réflexivité de Tarantino « lui ont permis de se jouer des critiques qui lui furent adressées et de déjouer les attaques à son encontre »[24]. Un exemple qu’il prend pour illustrer cela est la figurine « Rapist N°1 » à l’effigie du réalisateur. Cette figurine représente le soldat interprété par Tarantino dans Planète Terreur (le film de Robert Rodriguez constituant un diptyque avec Boulevard de la mort), qui tentait de violer l’héroïne avant de se faire transpercer les yeux. Comme l’analyse Cervulle, cette scène du film (et la figurine qui lui correspond) parodient les analyses des féministes qui accusent certaines représentations (et donc certains réalisateurs) de contribuer à la perpétuation des violences masculines sur les femmes. Au lieu de prendre ces critiques au sérieux, Tarantino préfère les tourner en dérision en incarnant un violeur agressant l’une des actrices (dont il met en scène le meurtre violent dans Boulevard de la mort). Par ce geste, c’est comme si le réalisateur riait au nez des critiques féministes en revendiquant (sur un mode réflexif et ironique) son statut de « réalisateur-violeur » (c’est-à-dire de réalisateur complice de l’objectification/oppression des femmes), de ce rire décomplexé de l’homme content de ses privilèges, qui n’a strictement aucune envie de commencer à les mettre un tant soit peu en question.

    • « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie »

      Dans une interview au webzine Deadline, le réalisateur répond indirectement à l’actrice. « Je suis coupable. Coupable de l’avoir mise dans cette voiture mais pas de la façon dont les gens le décrivent. » Le réalisateur, qui n’a pas rencontré la journaliste du New York Times ayant recueilli l’interview d’Uma Thurman et n’a donc pas pu exprimer sa version des faits, la donne ici. Il explique que, à la demande de Thurman, il est allé chercher dans les archives la bande de l’accident, qu’il n’a pas volontairement dissimulée pour éviter que l’actrice porte plainte. « Je savais qu’ils [la production, ndlr] ne l’auraient pas laissé voir cette bande, mais je ne pensais pas qu’elle croyait que j’étais de leur côté », explique le réalisateur. Tarantino veut s’extraire des considérations sur l’éventualité de poursuites judiciaires et dit se réjouir d’avoir pu lui apporter les images tant d’années après. « Cela pourra l’aider à se représenter ce qui s’est passé. Je ne sais pas ce qui a provoqué cette sortie de route. Uma non plus. […] Je me disais : si je retrouve la bande et si elle la diffuse, un expert en accident pourra déterminer ce qui s’est exactement passé. » Il explique que, pour lui, la route sur laquelle l’actrice conduisait à près de 60 km/h ne présentait pas de difficultés. Il n’a pas forcé l’actrice à conduire, il lui a juste proposé. Elle lui a fait confiance et est montée dans la voiture. Il regrette amèrement l’avoir laissé partir seule : « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie. »

      Tarantino s’est aussi défendu d’avoir eu un comportement déplacé à propos du crachat. « Vous avez déjà vu des films où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre ? » demande le réalisateur. « Plein de fois », répond le journaliste de Deadline. Tarantino reprend : « Et bien, c’était exactement ça. Une scène où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre. Je peux vous expliquer exactement pourquoi je l’ai fait, mais je ne vois pas où est le problème ? […] Je présume que si le plan avait montré Michael Madsen cracher sur son visage, cela n’aurait pas causé de soucis. Mais ce n’était pas le plan. Le plan était : Michael Madsen a du jus de chique dans la bouche. Et il en crache une partie. On raccorde sur le visage de Uma, sur le sol, qui reçoit le crachat. Evidemment que c’est moi qui ai craché. Qui auriez-vous voulu que ce soit ? Un technicien ? » S’ensuit une description du crachat que Tarantino voulait et qu’il était à ses dires le seul à pouvoir réaliser en peu de prises, pour éviter de mettre son actrice mal à l’aise.
      Eventuel territoire de non-droit sur les plateaux de tournage

      Quant à l’utilisation d’une chaîne pour la scène d’étranglement, ce serait une suggestion de Uma Thurman elle-même. Le réalisateur explique : « Je peux toujours jouer l’étranglement, mais si vous voulez que j’aie le visage tout rouge et que les larmes me montent aux yeux, alors il faut vraiment m’étouffer. » Uma Thurman l’aurait même incité. Et Tarantino a d’ailleurs repris cette idée dans Inglourious Basterds, sur la personne de Diane Kruger. Ces descriptions interrogent sur les relations de confiance entre metteur en scène et acteurs (celles entre Thurman et Tarantino furent rompues après l’accident), ou sur la délimitation d’un éventuel territoire de non-droit au sein des plateaux de tournage. « Ce que j’aimerais faire, avec ta permission, c’est juste… t’étrangler, avec mes mains, pour un gros plan. Je le ferai pendant trente secondes, et j’arrêterai. Si nous devons recommencer une seconde fois, nous le ferons. Et après, ce sera tout. » Voici comment Tarantino décrit la façon dont il a présenté les choses à Kruger. Une actrice est-elle en mesure de refuser, et de priver le réalisateur de son gros plan plus vrai que nature, sans imaginer de possibles conséquences pour sa carrière ? L’affaire Weinstein relance aussi ce genre d’interrogations.

      Quentin Tarantino estime enfin, après l’indignation générale que l’interview a suscitée, qu’Uma Thurman ne cherche pas à l’impliquer outre mesure et qu’il ne se sent pas blessé. Il prépare un film sur l’assassinat de Sharon Tate par les membres de la Manson Family. Il est au centre d’une nouvelle polémique sur Twitter, après qu’une interview de 2003 où il estimait que Roman Polanski « n’avait pas violé » Samantha Geimer, 13 ans à l’époque, a été exhumée.

    • La cérémonie des Césars de 2020 illustre bien mon idée que l’art sert de tutoriel et de caution aux hommes pour violenter les femmes, les enfants et tout ce qu’ils veulent. La catharsis dans le cinéma français consiste à faire fermer leur gueule aux victimes de viol. C’est la fonction politique du « J’accuse » primé plusieurs fois cette année et plébiscité par le publique français dans les salles. L’intégrité physique des femmes et des filles n’est rien face au droit des hommes à sodomiser des enfants de 13 ans du moment qu’ils en ont le mérite (par leur sexe, leur race, leur classe, et leur aptitude à légitimé les violences masculines).
      Ainsi le césar du meilleur réalisateurs de viols de 2020 fut décerné à Polanski.

      Le talent c’est de faire fantasmé les dominants et les déculpabiliser. Le génie est toujours accordé au masculin car le géni par son statu divin, est au dessus du droit humain (ce qui est impossible aux femmes et aux filles qui sont au dessous du droit humain). Un géni ca peut violer des enfants, tout lui est permis, ce qui est interdit c’est de leur en faire le reproche.
      #mérite #talent #génie #culture_du_viol #violophilie #césar #cinéma

  • Décès de David Hamilton 1933-2016 - L’Œil de la photographie
    http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2016/11/28/article/159928116/deces-de-david-hamilton-1933-2016

    David Hamilton a été retrouvé mort chez lui, vendredi soir, à son domicile parisien boulevard du Montparnasse. Je n’aborderai pas la polémique et les récentes révélations tragiques. J’ai bien connu David Hamilton dans les années 1970. Il était avec Helmut Newton la star du magazine Photo où je venais d’entrer. Chaque année, nous lui consacrions au moins un portfolio qui faisait un triomphe auprès de nos lecteurs et chacun de ses livres battait les records de vente du précédent. Il fut même le premier photographe à inventer les produits dérivés – cahiers, carnets, calendriers et cartes postales.

    Arrêtons les délires du politiquement correct, cette époque n’était pas le triomphe des pervers, des pédophiles ou autres déséquilibrés. Cette époque venait de découvrir la liberté sexuelle et elle l’apprenait quotidiennement. Regarder une photo d’Hamilton, apprécier une image érotique de Newton, regarder les seins nus des jeunes femmes sur la plage n’était pas des signes d’un comportement tourmenté libidineux. Puis le regard a changé. L’insouciance de la liberté s’est évanouie quinze ans plus tard. Cela s’est appelé le Sida.

    Jean-Jacques Naudet

    #liberté

    • Mais quelle honte ! NON ce n’est pas le sida ni l’évanouissement de l’"insouciance de la liberté" mais bien le #réveil_traumatique des enfants violés parvenus (tant bien que mal) à l’âge adulte.
      Parce que longtemps après quelqu’un a écouté leur souffrance et leur a expliqué que leurs corps auraient du leur être laissé pour ne pas briser leur esprit. Et en général il faut compter 30 ans pour faire ce chemin de réparation, et parfois non, c’est le suicide le seul possible. Naudet tu pues vraiment.

    • L’article a été retiré …

      Je n’ai jamais voulu justifier ces actes ignobles dans mon editorial. Je suis aussi révolté que vous par ces revelations d’accusations pedophiles. Je regrette profondément d’avoir heurté beaucoup d’entre vous.

      Jean-Jacques Naudet

    • De toute façon la pédophilie continue d’être prodiguée sur ce site …
      http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2013/05/30/article/21555/david-hamilton-photo-juin-1974
      Du même Naudet, une interview de son copain ou « Humbert Humbert » passe pour un héros masculin …

      Photo : Et si la mode des jeunes filles passait ?
      D.H. Il y aura toujours assez d’« Humbert Humbert » (le héros masculin de Lolita) pour me suivre dans ma démarche.

      #prédateurs_sexuels

    • J’ai juste pris un morceau au pif :

      Photo : En fait, le seul secret de vos photos, c’est la fille ?
      D.H. Oui, c’est vrai. C’est ma vie, mon obsession, mon univers. Mon secret, si vous voulez. C’est la carotte qui fait marcher l’âne David Hamilton. J’affirme souvent que la fille que je préfère est la prochaine. C’est vrai, je suis ainsi. A la réflexion, ce n’est pas tout à fait exact. Entre une fille et une photo, je choisirais sans doute la photo. Elle, au moins, ne vieillit pas. Ce qui importe, c’est la séduction. La photo sans séduction et la séduction sans photo, c’est ennuyeux. Il faut un très beau contact avec la fille, pas forcément amoureux, d’ailleurs, mais il faut quelque chose. S’il n’y a pas ce lien, il faut le remplacer par l’argent. Ce n’est pas très difficile de photographier des jeunes filles. Elles sont toutes plus ou moins exhibitionnistes et adorent montrer leur corps.

    • http://next.liberation.fr/arts/2016/11/27/david-hamilton-le-voile-tombe_1531278

      Il se vante à la presse que les jeunes filles sont plus « dégourdies » après être passées par son objectif. Interrogé par le Monde en 2007, il s’indigne, outré qu’on puisse considérer son travail comme relevant de la pédopornograhie : « C’est la chasse aux sorcières depuis l’affaire Dutroux. Ce mec a tout foutu en l’air. » Et ainsi de suite. Comment ne pas savoir ? En 2013, à un journaliste du Parisien, qui lui avoue qu’une bonne partie de ses copains de classe avaient ses calendriers dans leur chambre, il fanfaronne : « Moi, j’ai eu les filles ; et vous, vous avez eu le calendrier. » A la faveur du portrait dans Libé, encore, il « avoue en douce que son appareil photo l’a bien servi ».

    • Quand j’ai appris la nouvelle de son suicide, je me suis dit : bon débarras. Ses photos étaient partout quand j’étais enfant puis adolescente, c’était le style Hamilton, la petite à 20:30, et un profond malaise, des douleurs au ventre devant ses images, (et pas ces images), je ne vais pas relire le passé à l’aune du présent, mais je crois qu’en voyant ses images, je savais, je ressentais plutôt, viscéralement ce qui se cachait derrière.

      Récemment une amie, voyant des membres de sa famille reproduire avec ses enfants la promiscuité qui a permis les violences qu’elle a subit, décide de couper les contacts. Ils décident de passer par la justice pour obtenir des visites auprès des gamins. Je passe les détails, la bêtise et le sentiment de bon droit de ces abrutis malfaisants s’est retourné contre eux dans la procédure. Les ex-enfants de la famille se sont rassemblés pour dire pourquoi ils soutenaient la volonté de ma pote de tenir les petits d’aujourd’hui à l’écart des adultes qui avaient agressé, et aussi ceux qui avaient laissé faire. Le juge les as entendu et ces adultes ont l’interdiction de s’approcher des gamins.

      Pourquoi je parle de ça ? Parce que je crois en la responsabilité. Tout ces faits arrivent aussi à cause du silence et de l’aveuglement volontaire des adultes, de discours minimisant le vécu des victimes pour privilégier celui des agresseurs. Hamilton a pu agir car des gens ont décidé de le publier, de vanter son travail, de grassement le payer. On condamne plus les pédophiles des milieux populaires parce qu’ils n’ont pas l’excuse de l’art, les ressources et l’armée d’adultes soutiens ou silencieux - ce qui revient au même - pour les défendre.

    • J’ai pensé aussi bon débarra. Ce matin j’ai trouvé ce texte qui relate qu’il y a eu au moins un depot de pleinte de viol sur mineur qui s’est soldé par un non lieu
      https://seenthis.net/messages/546476

      il ne faudrait, pas, parce qu’il s’est suicidé, que les rôles soient inversés, que notre bourreau soit transformé en victime !

      Sur ce coup je remercie Fidel Castro d’être mort le même jour que ce violeur d’enfant afin de réduire un peu la place que les medias auraient résérvé à la commémoration de ce #grand_homme

    • @klaus ha hum ; le sujet est la #pédophilie avérée d’hamilton. Me souvient que ses portraits d’enfants à moitié nues qui regardaient tristement par la fenêtre en tenant le rideau d’une main étaient vendus dans tous les supermarchés. C’était un déferlement de posters.

    • @klaus C’est pas à toi de dicter de qui et de quoi les victimes de viol doivent parlé. #mansplanning
      Je te rappel que les victimes demandent « il ne faudrait, pas, parce qu’il s’est suicidé, que les rôles soient inversés, que notre bourreau soit transformé en victime ! »

      Le respect et la paix du repos de ce type je suis contre. C’est même important à mes yeux de pas le laisser reposer en paix et de veiller à ce qu’on se souvienne bien de lui pour un violeur de petites filles et pas pour un photographe au piètre talant ou une simple crapule comme tu semble vouloir t’en souvenir.

      Je ne sais pas ce qu’est ce reproche d’être un « pornographe de pacotille »... est ce que tu veux dire qu’il n’est pas assez trash pour avoir le titre de pornographe sérieux ? Je ne voie pas trop ce que viens faire non plus la crapulerie dans tes paraphrases et euphémismes pour ne pas dire que c’était un violeur d’enfants.
      Quant tu dit qu’il a « pourri la vision de la sexualité avec ses images » tu fait comme si c’était Hamilton tout seul qui faisait que la sexualité et ses représentations étaient pourris ? Hamilton s’incrit dans un ensemble de représentations de la sexualité hétéro masculine et n’est pas un épisode isolé contrairement à ce que tu semble croire.

      On parle d’un homme qui a violer des filles et qui s’est donner la mort pour échapper à la justice (légale et sociale), pas d’un artiste et de la qualité de son œuvre ni sur le bon gout de ses photos. Tu dit ne pas te positionner sur le bon gout, pourtant tu en remet une couche avec tes remarques sur les mouches et la merde qui sont des jugements de valeur grossiers et sans interet dans cette discussions qui porte sur la culture du viol, un violeur, des viols d’enfants, la domination de caste, l’impunité, des victimes réduites encore une fois au silence et aux injustices, de non lieux et de pleintes pour viol non suivie de poursuite...

    • @mad_meg

      C’est pas à toi de dicter de qui et de quoi les victimes de viol doivent parlé.

      Euh, je donne mon opinion. Je n’ai aucun pouvoir de dicter quoi que ce soit à qui que ce soit, alors ...
      Bon, j’arrête cette disscussion qui n’est très productive.

    • Je trouve que c’est malhonnête de ta part d’avoir effacer tes messages @klaus . Tu pouvais arrêter la discutions, si la productivité t’obsède à ce point, mais sans avoir recours à la modification du passé. Si tu ne faisait que donner ton opinion pourquoi efface tu cette simple opinion ?

      Bon tu t’esquive, de mon coté je m’esquive pas et je reconnais que je part vite en flamme sur ce sujet et que c’est pas facile d’en parlé calmement pour moi vu que ca brasse méchament ma mémoire traumatique. Par contre ca serais bien de pas faire comme si tout ce que je disait était le délire d’une folle improductive en supprimant tes messages. Bon c’est pas grave, mais je retiens la leçon et je te citerais bien à l’avenir.

      Personnellement je n’arret pas la discution parcequ’elle me semble dire des choses importantes et intéressantes. En particulier ce truc que tu a soulevé @klaus du « respect de la paix et du repos du défun ».

      Pour moi ca touche de près ce sujet de l’ #historicisation que je document sur @seenthis. Le fait que les actions des classes dominantes soient impunis, jusque dans l’écriture de leur postérité.

      Pour un cas comme celui d’Hamilton, si on se contente de le laisser reposer en paix, et qu’il ne reste en mémoire que ses photos, si il ne reste que sa trace dans les livres d’histoire de la photo de la période ou il à sévit, on ne se souviendra pas de ces images comme des preuves de viols et des outils qui ont servie au viol, mais seulement de photos témoignage de la « libération sexuelle » des années 1970.

      Si on garde en mémoire que cet artiste a utilisé son art et le statu sociale d’artiste pour commenter des crimes sexuels contre des enfants, si on fait le lien entre cette iconographie et la culture du viol, on en aura tiré quelquechose d’utile et de productif. Si on se met à inscrire la production artistique de Hamilton dans la continuité de l’imagerie pédosexuel occidentale, de cette prédilection des hommes cis hétéros pour les femmes très jeunes, la recherche des vierges et les mannequins actuels jeunes et sexualisées, là aussi on peu utiliser le cas de Hamilton pour comprendre des choses sur la culture du viol, la domination masculine et j’en passe.

      Pour revenir à la notion de postérité, le patriarcat sais très bien faire pour effacer proprement la postérité des femmes (il y a même un joli exemple tout frais aujourd’hui, vive 2016 https://seenthis.net/messages/547138 )
      Pour les femmes il y a un phénomène d’invention de méfaits postum quant on arrive pas à effacer totalement son histoire. On appelle ca la « légende noire » https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_noire
      Voire par exemple Marguerite de Valois https://clio.revues.org/137 ou Aliénor d’Aquitaine https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali%C3%A9nor_d'Aquitaine#Post.C3.A9rit.C3.A9

      Par contre niveau postérité masculine on ne compte plus les panthéons, commémorations, même les soldats inconnus y ont droit. Et contrairement aux femmes mémorables, les hommes jugé grands par leur paires/pères subissent un super lessivage mémoriel. Si on arrive pas à en fait des saints on en fait des « sulfureux » ou des « libertins » mais la base c’est de bien édulcoré la chose. Sinon il reste tout de même quelques cas impossibles à ravaler, on les appelle les « monstres ».

      Si on ne fait pas gaffe la culture dominante (culture d’inversion de culpabilité en faveur des dominants), peu faire de Hamilton un photographe sulfureux et s’en tenir là. C’est ce qui s’était passé jusqu’ici, c’est la tendance habituelle. C’était déjà la tendance sur l’article cité à l’origine de cette discutions, dans l’œil du photographe, l’édulcoration. C’était la même tendance sur wikipédia autour de #lolita. Les violeurs d’enfants deviennent, si on est pas très vigilant·e·s, des « nimpholeptes » ou des hommes « libérés qui sont brimés à cause du Sida et de la pudibonderie actuelle ».

    • Flavie Flament

      « Il ne faudrait pas que la culpabilité change de camp : nous sommes bien les victimes ! (...) Cet homme nous a détruites. La vieillesse ne constitue pas un non-lieu, comme la mort n’est pas un non-lieu. La vieillesse, comme la mort, ne rend pas innocent. »

      et aussi

      « Il est des pays aussi où il n’y a pas de prescription pour les crimes sexuels, et moi j’aimerais bien savoir comment ça se passe ailleurs, de sorte qu’on puisse peut-être aussi faire évoluer les choses en France », a expliqué sur France Info l’animatrice qui s’est dit « honorée bien qu’impressionnée » par cette nomination.

      … et ça se passe sur LCI

  • David Hamilton, accusé de viol, veut porter plainte pour diffamation
    23 novembre 2016
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/david-hamilton-accuse-de-viol-veut-porter-plainte-pour-diffamation-23-11-

    Le photographe britannique David Hamilton a annoncé mardi son intention de déposer plainte pour diffamation à la suite des accusations de viol portées par plusieurs femmes, dont l’animatrice Flavie Flament, qui fait état dans un livre d’abus sexuels subis pendant des séances photo alors qu’elle était mineure.

    « Aujourd’hui, je ne fais l’objet d’aucune poursuite. Nous sommes au-delà de ma présomption d’innocence. Je suis innocent et doit être considéré comme tel », a affirmé le photographe de 83 ans, dans un communiqué transmis à l’AFP.

    « L’instigatrice de ce lynchage médiatique cherche son dernier quart d’heure de gloire. Par la diffamation. Je déposerai plusieurs plaintes dans les jours à venir », a-t-il ajouté.

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    Le photographe britannique David Hamilton retrouvé mort à son domicile parisien
    Le Monde.fr avec AFP | 25.11.2016
    http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/11/25/le-photographe-britannique-david-hamilton-retrouve-mort-a-son-domicile-paris

    La mort du photographe de 83 ans a été constatée vers 21 h 30, et des médicaments ont été découverts à proximité de son corps.

  • Tippi Hedren accuse Alfred Hitchcock d’agressions sexuelles - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/culture-next/2016/10/30/tippi-hedren-accuse-alfred-hitchcock-d-agressions-sexuelles_1525286

    L’actrice Tippi Hedren, qui interprétait notamment Melanie Daniels en 1963 dans les Oiseaux d’Alfred Hitchcock, affirme dans une autobiographie à paraître avoir été victime d’une agression sexuelle de la part du cinéaste. L’ouvrage, intitulé Tippi, a memoir, n’est pas encore sorti, mais le New York Post en publie déjà quelques éléments.

    C’est après l’avoir repérée dans une pub pour un milkshake qu’Hitchcock offre le rôle principal des Oiseaux à Hedren. « L’intérêt de Hitchcock pour sa muse évolue rapidement en obsession », écrit le New York Post, qui raconte que le harcèlement aurait commencé avant même le tournage du film, lorsque Hitchcock aurait demandé à l’actrice de le « toucher ». S’en seraient suivies plusieurs récidives du réalisateur, mort en 1980, notamment à l’arrière de sa limousine où il l’aurait forcée à l’embrasser. « C’était un moment affreux », écrit-elle.

    Lors du tournage de Pas de printemps pour Marnie, en 1964, le réalisateur britannique serait même allé jusqu’à faire irruption dans la loge de Tippie Hedren par une porte secrète qu’il aurait fait installer pour « mettre ses mains » sur elle. L’actrice confie n’avoir jamais cédé à ses avances, et estime que les lois désormais en vigueur auraient pu la protéger de ces agressions.

    #agression_sexuelle #culture_du_viol #grand_homme

    • ça alors ! Pourquoi si tard cette révélation ? Décidemment Hollywood est une pépinière de pédophilie ou l’endroit ou s’exercent toutes les « envies » de la part de vieux messieurs adipeux et libidineux.

    • C’est pas un problème spécifique à Hollywood, ni aux vieux messieurs adipeux et libidineux. Le harcèlement sexuel des femmes et des filles par les hommes et les garçons se trouve dans toutes les occasions et tous les lieux. Cours de récréation, rue, lieu de travail, domicile, lieux de fêtes, assemblée nationale...
      Au sujet du temps que les victimes mettent à parler il y a quelques éléments de réponse assez sommaires ici : http://www.slate.fr/story/126062/pourquoi-victimes-dagressions-sexuelles-temps-parler
      et plus détaillées par ici http://www.crepegeorgette.com/2015/08/27/tolerance-viol
      Je te conseil aussi les publications de la Docteure Muriel Salmona sur l’annulation du délais le prescription dans les affaires de violences sexuelles et le tag #culture_du_viol sur @seenthis

    • Tout a fait, hein, moi aussi à 11 ans un homme en voiture c’est arrêté au bord de la route, qui menait à l’école, pour me demander de monter dans sa voiture, ayant perdu son chemin, il "comptait sur moi pour lui indiquer...Disons que j’ai senti que quelque chose d’anormal allait m’arriver si je montais avec cet inconnu bien habillé, propre sur lui mais avec l’envie libidineuse de profiter de me jeunesse...Quelle femme n’a pas un « souvenir » de la sorte ??

    • Quelle femme n’a pas un « souvenir » de la sorte ??

      Oui @elihanah , pour documenter, voici les stats de l’ONU.
      http://www.endvawnow.org/fr/articles/299-faits-en-un-coup-doeil-statistiques-sur-la-violence-a-legard-des-femm

      La violences et les jeunes femmes

      Dans le monde, jusqu’à 50 % des agressions sexuelles sont commises à l’encontre de jeunes filles de moins de 16 ans.

      On estime que 150 millions de filles de moins de 18 ans ont subi une forme de violence sexuelle ou une autre, rien qu’en 2002.

      La première expérience sexuelle de près de 30 % des femmes est forcée. Le pourcentage est encore plus élevé parmi les filles âgées de moins de 15 ans au moment de leur initiation sexuelle, et jusqu’à 45 % d’entre elles signalent que cette expérience a été forcée.

      Le harcèlement sexuel

      Dans les pays de l’Union européenne, 40 à 50 % des femmes subissent des avances sexuelles non désirées, un contact physique ou une autre forme de harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

      En Asie, des études menées au Japon, en Malaisie, aux Philippines et en Corée du Sud ont démontré que 30 à 40 % des femmes sont harcelées sexuellement sur leur lieu de travail.

      À Nairobi, 20 % des femmes ont subi un harcèlement sexuel sur le lieu de travail ou en milieu scolaire.

      Aux États-Unis, 83 % des filles âgées de 12 à 16 ans ont subi une forme de harcèlement sexuel ou une autre dans les écoles publiques.

      #statisitiques

    • Je suis feministe, c’est à dire pour l’égalité entre les femmes et les hommes et pas pour la domination des femmes sur les hommes (matriarcat).
      Sinon par rapport au fait que le « cerveau » des hommes soit sous leur ceinture, je remarque qu’ils se servent surtout de leur sexe comme d’un outil d’oppression. C’est un moyen Assez central pour dominer les femmes, mais les hommes disposent d’autres moyen pour opprimer les femmes : dévalorisation, invisibilisation, salairs inférieurs, travail non reconnu, appropriation du travail...

    • ok pour les agressions sexuelles envers les femmes ! il suffit d’allumer son téléviseur, son p-c, sa radio pour le constater.
      J’ai le souvenir d’attouchements sexuels par des pédophiles latents. Au moins deux fois au cours de mon adolescence, en faisant du stop, par un vieux (+ de 60 ans) qui après m’avoir demandé si j’avais une copine et je ne me souviens pas de ma réponse , me met directement la main au panier ! je suis descendu au premier carrefour ; je me souviens parfaitement de cette situation, un été, sur les routes du pays bigouden.
      Une autre fois en partant de chez mes parents, toujours en stop, par un commercial qui me dépose dans le centre de la ville voisine, sur un parking près des w-c publics. Ses intentions étaient sans aucune ambiguité quand il me proposait de regarder sa collection de bouquins de cul qu’il avait dans son coffre.
      Au revoir monsieur et merci quand même pour la route !
      2 #prédateurs_en_chasse, en rase campagne.

  • Flavie Flament violée à 13 ans : « Avec ce livre, j’espère libérer la parole » - Elle
    http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Flavie-Flament-violee-a-13-ans-Avec-ce-livre-j-espere-liberer-la-parole-3325255


    Je vois très exactement de qui elle parle, parce qu’effectivement, à l’époque, il chassait à cet endroit précis et nous avait aussi abordées avec mon amie d’enfance. Bien sûr, je ne l’intéressais pas du tout, mais quand il a parlé de faire des essais avec elle, elle était comme dans un rêve. Sauf que ses parents ont dit non.

    J’étais en vacances au cap d’Agde avec ma famille. Nous étions à la terrasse d’un café un soir, sur le port, à manger un banana split. Je n’ai pas vu le prédateur arriver. Quand il a proposé à ma mère que je fasse des essais, elle a été ravie. Tout le monde savait qui il était. Il y avait cette sensation de toucher à l’extraordinaire pour une famille de province. Ma mère m’a ensuite emmenée, tous les après-midi chez lui, faire des photos. J’ai senti rapidement que les essais étaient un rite de passage pour être la « nouvelle élue ». C’était une façon de prendre l’ascendant sur moi. Mais je n’aurais jamais imaginé ce qu’il allait faire.

  • L’insupportable haine envers les femmes - Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2016/10/06/haine-femmes

    Beaucoup se sont également étonnés et ont regretté qu’elle n’ait pas été violée au passage. Ces réactions sont d’ailleurs extrêmement intéressantes puisqu’elles semblent parfois vouloir constituer un hommage à Kardashian ("moi je la trouve tellement belle que je n’aurais pu m’empêcher de la violer") ou une critique voilée des agresseurs (Sont-ils vraiment des hommes ? Quel homme ne l’aurait pas violée ?). Dans un « sketch » du 04 octobre, Nicolas Canteloup imite Strauss-Kahn pour dire que « ce n’est pas le coffre-fort qu’il aurait essayé de faire sauter ». Le viol est vu comme le « crime des crimes » mais il semble qu’il soit acceptable de rire d’une femme qui, quelques jours auparavant, a craint pour sa vie et a justement craint d’être violée comme elle l’a dit après l’agression. Ce sketch est parfaitement significatif de nos réactions face aux violences sexuelles : Strauss-Kahn a été accusé, plusieurs fois, de violences sexuelles. Il est convoqué dans un sketch non pas pour être moqué mais pour servir d’élément de moquerie face à une femme.

    • On peu ajouter aussi #victime_blaming et #renversionite

      Ca me fait pensé à un truc spécifique aux machos de gauche, le fantasme du viol de bourgeoises. Pour ces machos je voie plusieurs explications toutes aussi dégeulasses les unes que les autres ;

      a - pour les #macho_de_gauche , une femme leur est inférieur alors il est odieux pour ces hommes qu’une femme affiche les signes d’une plus grande réussite socio-économique que eux, de dignes couillons, du coup il leur faut punir ces bourgeoises et quoi de mieux que le viol et la sexualisation pour punir les femmes qui osent ne pas être des serpillières.

      b - les femmes ne sont pas vraiment des personnes, elle sont au mieux des animaux de compagnie et s’en prendre a elles est une manière d’attaquer leur maître et propriétaire : le bourgeois mâle. Les femmes ne sont qu’un moyen pour la compétition que se livre les hommes entre eux. Le corps des femmes sert de champ de bataille aux hommes, c’est ce qu’on observe par exemple en temps de guerres.

      c - les hommes en tant que catégorie dominante ont droit à toutes les femmes dont ils ont envie (celles qui ne leur font pas envie ne sont de toute façon plus ou pas des femmes). Si il arrive que les hommes ne baisent pas 100% des femmes dont ils ont envie ils appelent ca « #misère_sexuelle ». Baiser une femme de catégorie socio-économique supérieur est un moyen pour les hommes de monté dans l’échelle de la domination sociale entre mâles. Vu que la virilité est construite sur la compétition entre hommes, il faut perpétuellement que les hommes se prouvent entre eux qu’ils sont le plus grand prédateur de la savane alors voler/violer à la femelle d’un grand bourgeois ca leur donne l’impression d’être le mâle alpha en personne, un #grand_homme . Ici les femmes sont un trophée.

  • Gandhi Used His Position To Sexually Exploit Young Women. The Way WE React To This Matters Even Today
    http://www.youthkiawaaz.com/2013/10/gandhi-used-power-position-exploit-young-women-way-react-matters-even-

    It is a fact. Gandhi had young women in his ashram, some of them still teenagers, one of them his own grand-niece [Manu Gandhi], sleep naked with him in his bed at night. This was an aspect of Gandhi that I had not read about before, and it surprised me at first. I was researching for my book ‘Sex and Power’ which looks at the history of sex and sexuality in India, and it was important for me to investigate this further. — Permalink

    #feminisme

  • Qana 1996, évidemment. Mais ne pas oublier la responsabilité de Shimon Pérès dans la bombe nucléaire israélienne, qui constitue certainement l’un des éléments les plus déstabilisants de la région.

    Évidemment, dans la vulgate occidentale, « défenseur de la paix » et « bombe atomique » ne sont jamais antinomiques…

  • « Interdire les #OGM revient à pénaliser les pays en développement » – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/interview/nobelist-eu-politicians-ignore-politically-unwelcome-science


    C’est beau un prix Nobel qui fait du #lobbying pour les pauvres et tout ça, un type complètement neutre et désintéressé http://www.invivotherapeutics.com/scientific/sir-richard-roberts-ph-d https://www.tipranks.com/insiders/richard-john-roberts# !

    Dans la pétition, vous vous demandez combien de personnes devront mourir avant que nous réalisions le refus des OGM comme un « crime contre l’humanité ». Vous êtes sérieux ?

    Très sérieux ! On empêche sciemment nombre d’habitants des pays en développement d’avoir accès à des techniques agricoles modernes pour améliorer leur niveau de vie.

    Rien que pour le riz doré, si ce développement n’était pas entravé, de nombreux enfants ne deviendraient pas aveugles, ou éviteraient des retards de développement importants. À l’heure actuelle, deux millions d’enfants meurent chaque année d’un manque de vitamine A.

    En Ouganda, les plantations de bananes sont attaquées par une bactérie contre laquelle il n’existe de résistance naturelle dans aucune espèce de banane. Or, l’apport calorifique de 30 % de la population vient des bananes. S’ils perdent cette source alimentaire importante, des millions de personnes des zones subsahariennes pourraient en mourir. Pourtant, il existe une solution, grâce aux OGM.

  • Pour les cent ans de Léo ferré
    Une nuit avec Léo Ferré entouré de ses amis, avec un long entretien et des chansons
    http://www.franceculture.fr

    « Avec le temps... une nuit avec Léo Ferré », le 1er janvier 1988, Léo Ferré retraçait avec ses amis et en chansons sa vie et son oeuvre. Une émission exceptionnelle qui permettait de s’immerger dans l’univers du poète durant six heures avec un long entretien et des extraits d’archives d’actualités.

    http://rf.proxycast.org/1201712878659313665/13915-25.08.2016-ITEMA_21057985-8.mp3

  • [Inédit] #Althusser et l’histoire : essai de dialogue avec Pierre Vilar
    http://revueperiode.net/inedit-althusser-et-lhistoire-essai-de-dialogue-avec-pierre-vilar

    Dans Lire le Capital, Althusser posait les jalons d’une discussion d’ampleur sur le temps historique. Dans un article de 1973 paru dans la revue des Annales, le grand historien communiste de la Catalogne moderne, Pierre Vilar, répondait avec brio aux exigences althussériennes : comment penser la pluralité des temps historiques et leur articulation ? Comment combiner l’analyse empirique au concept de mode de production ? Parfois tranchante, l’intervention de Vilar défend, avec bienveillance, la pratique historienne en tant que pratique théorique. Jamais publiée auparavant, la tentative de réponse d’Althusser s’inscrit dans sa trajectoire autocritique : la philosophie n’est plus le garant de la Science marxiste, mais lutte de classe dans la (...)

    #Uncategorized #histoire

  • Guy Hocquenghem, (1946-1988), la rage intacte, itinéraire d’un indompté
    Figure emblématique de la jeunesse bouillonnante de #mai_68 et mû par un infatigable esprit de contestation, #Guy_Hocquenghem traversa les années 70 et 80 à l’affût de toutes les tiédeurs et compromissions de son époque, avant de mourir du Sida en 1988.
    http://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/guy-hocquenghem-1946-1988-la-rage-intacte-itineraire-d-un-indompte


    #radio
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10471-02.07.2016-ITEMA_21024649-0.mp3

    • j’ai vu ça là-dedans. https://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_de_la_p%C3%A9dophilie

      En janvier 1979, un pédophile nommé Jacques Dugué, arrêté pour abus sexuels et accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile, publie ainsi sur deux jours dans Libération une tribune libre où il fait l’apologie de la « sodomisation » d’enfants, affirme que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair », et demande « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps »21. Au procès de Dugué, René Schérer et Gabriel Matzneff témoignent en sa faveur22. (Des années plus tard, multirécidiviste et plusieurs fois condamné, pour l’affaire de 1979 et pour d’autres, Jacques Dugué est arrêté dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine : il est condamné en 2002 à trente ans de réclusion pour abus sexuels23,24,25.) Toujours en 1979, Libération publie une interview de Tony Duvert recueillie par Guy Hocquenghem, dans laquelle l’écrivain réaffirme sa pédophilie et préconise de retirer les enfants à leurs mères, ou du moins d’« empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants », qu’elles oppriment et dont elles nient le droit à la libre sexualité26. Il développe ses convictions dans l’essai L’Enfant au masculin, paru l’année suivante, où il affirme en outre avoir eu des partenaires sexuels âgés de six ans27. Le 20 juin 1981, Libération publie un article intitulé « Câlins enfantins », qui présente de manière complaisante le témoignage d’un pédophile sur ses rapports sexuels avec une enfant de cinq ans4.

    • @intempestive non, il y a d’autres textes d’Hocquenghem en ce sens. Je vais retrouver. C’est à la période de la lettre signée Sartre, Althusser et compagnie en soutien à des personnes condamnées pour agression sexuelle sur mineurs. Les années 70, tout ça...

    • @intempestive @supergeante Sur la question de la pédophilie, Hocquenghem à écrit : Les Petits garçons. (1983) roman à clefs dans lequel il met en scène #René_Schérer sous les traits de « Stratos ». Schérer de 24 ans son aîné, avec qui il eut une relation amoureuse à 16 ans.
      @tintin dans l’extait de Wikipedia que tu cites, Hocquenghem (et Marc Voline, d’ailleurs) font un entretien avec un écrivain pédophile, Tony Duvert. Cela ne signifie absolument pas qu’ils sont eux-mêmes pédophiles ni même qu’ils militent en sa faveur. On peut interviewer un salaud sans en être un. pour reprendre @intempestive ; voici cette archive
      http://www.bafweb.com/Lib19790410.html
      Puis la page wikipedia de René Shérer ou j’ai trouvé ces infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Sch%C3%A9rer#cite_ref-43
      et cette dernière pour la route parce que : Sorj Chalandon.
      http://www.liberation.fr/evenement/2001/02/23/libe-en-echo-d-un-vertige-commun_355723
      et une p’tite pièce pour : http://donate.wikimedia.org/w/index.php?title=Special:FundraiserLandingPage&country=FR&uselang=f

    • @vanderling en fait, je comprends pas bien ta démarche. Tu cite un bouquin pédo du Guy, et derrière tu me dis qu’on peut pas penser qu’il est pédo avec juste une itw complaisante. Je veux bien comprendre les questions d’@intempestive mais il semble que toi, tu ai tout les références nécessaires pour situer le père Guy. Donc quoi ? Guy Hocqueguem est aussi militant pédophile, voilà tout. Qu’est-ce que tu cherche à nuancer là ?

    • @intempestive Il n’y a peut être pas d’éléments factuels pour dire que Guy Hocquenghem violait des enfants, mais il y a des éléments factuels pour dire que Guy Hocquenghem soutenais des violeurs d’enfants par ses actes, par ses propos et par son œuvre. Il les soutenais au tribunal puisqu’il a témoigné en faveur d’un pédocriminel, dans la presse car il offrait des tribunes pro-viol d’enfants parfaitement abjectes et dans ce roman dans lequel il en fait l’apologie. Pour moi ce genre d’artistes méritent de voire leur œuvre mourir avec eux. Parce que leur œuvre continue a encourager les violeurs d’enfants à passer à l’acte et à transmettre des techniques de torture. Et qu’ils sont toujours nocifs même après leur mort. Savoir qu’il écrivait bien je m’en fiche, les bons écrivains ca court les bibliothèques.

    • Sur la pédophilie et les années 1970, l’exemple de Cohn-Bendit est parlant

      En 1975, Daniel Cohn-Bendit publie le livre Le Grand Bazar85, dans lequel il évoque ses activités d’aide-éducateur au jardin d’enfants autogéré de Francfort. Certains passages de cet ouvrage théorisent l’éveil à la sexualité des enfants de 1 à 6 ans et témoignent de rapports physiques à connotation sexuelle que Daniel Cohn-Bendit a entretenus avec eux (il parle notamment, de façon explicite, de « caresses » qu’il donnait, et d’attouchements qu’il recevait86). Il évoque également cette question lors de l’émission Apostrophes du 23 avril 1982 :

      « Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. […] Quand une petite fille, de 5 ans, commence à vous déshabiller c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque87,88 ! »

      En 2001, une polémique éclate à propos de son livre, ces passages apparaissant, vingt-cinq ans plus tard, comme une complaisance envers la pédophilie. Des citations du livre venaient en effet d’être diffusées à la presse internationale89 par la journaliste allemande Bettina Röhl (fille d’Ulrike Meinhof, une ancienne membre de la Fraction armée rouge), qui s’en prenait à d’anciennes personnalités de mai 68, notamment Joschka Fischer et Cohn-Bendit90. De manière récurrente, des responsables politiques ont également évoqué cette part d’ombre, notamment Marine Le Pen dès 200491, François Bayrou à deux reprises en 200992,93, le politicien suisse d’extrême droite Oskar Freysinger94, et Jean-Marie Le Pen au Parlement européen95.

      Daniel Cohn-Bendit s’est toujours défendu en expliquant que ses textes et ses déclarations, destinées à « choquer le bourgeois des années 1970 »93, étaient à replacer dans le contexte des années 197096. Des parents et des enfants de ces crèches alternatives avaient[pas clair] alors[pas clair] apporté leur soutien au leader écologiste97. Daniel Cohn-Bendit déclare : « Prétendre que j’étais pédophile est une insanité. La pédophilie est un crime. L’abus sexuel est quelque chose contre lequel il faut se battre. Il n’y a eu de ma part aucun acte de pédophilie. »98.

      Il ajoute néanmoins que « ce texte, qui n’avait pas fait scandale à l’époque, est aujourd’hui insoutenable »99, et qu’il nourrit « des remords d’avoir écrit tout cela »100. Par-delà la polémique politique perce également l’un des aspects controversés de mai 68, lors duquel certains avançaient l’idée de « libération sexuelle » de l’enfant101. Pour le journal L’Express, « la complaisance de l’époque pour les excès de langage — et parfois d’actes — des militants de la libération sexuelle s’accompagnait d’un véritable aveuglement : l’enfant, croyaient-ils, ne demandait qu’à exprimer sa sexualité, et c’était l’interdit qui constituait un abus sexuel. Cette complaisance, qui a servi d’alibi et de caution culturelle à bien des pédophiles, masque aussi une autre réalité, l’infantilisme d’une mouvance. »102.

      En avril 2013, au centre d’une polémique en Allemagne pour ses écrits sur la pédophilie, il renonce au Grand Prix des médias franco-allemand 2013103. Le 27 juillet 2013, Eckhard Stratmann-Mertens (de), cofondateur du parti Vert allemand et ancien député au Bundestag, accuse de pédophilie directement Daniel Cohn-Bendit et d’autres membres originels du parti. Il répond au journal Die Welt :

      « J’étais aussi étudiant à Francfort-sur-le-Main quand Cohn-Bendit et Joschka Fischer étaient là. J’ai participé aux mêmes manifestations. Et je peux vous dire que je ne crois pas un mot des explications de Cohn-Bendit quand il dit qu’il a fait ses révélations sur ses relations sexuelles avec des enfants dans un seul but de provocation et qu’il les présente comme purement théoriques104. »

      Selon lui Cohn-Bendit aurait notamment dû être « jeté du parti bien plus tôt »105.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Cohn-Bendit

    • @vanderling Il me semble que les petits garçons parle de l’affaire du coral - et de l’emballement médiatico-politique qui a suivi. Dans cette affaire des gens ont été condamnés pour abus sur mineurs, et la dimension « personnalités » a fait choux blanc, mais a été l’occasion de nombreuses sorties en faveur du discours pédéraste ou pédophile.

      – Sinon, une autre référence trouvable pour ceux qui veulent des éléments tangibles (mais est-ce vraiment nécessaire de s’infliger ces lectures), c’est Co-ire http://www.editions-recherches.com/revue_detail.php?id=22 de Scherer et Hocquenghem.

      L’époque était autre , l’argument qui ne tient pas, selon moi. On revient encore une fois à la question du consentement, de la capacité d’évaluation de la situation, de l’ascendance des adultes sur les enfants, de la culture du viol etc. Et en la matière, je ne vois pas trop ce qui a évolué en fait. Bref.

    • J’ai du mal avec le fait de réduire la propagande pédocriminel aux années 1970 et à faire de cette période une exception et une période révolue. La tolérance pour le discours pédocriminel est toujours présente, il y a de nombreux exemples.
      La discussion l’année dernière sur #lolita chez wikipédia en était un exemple frappant. https://seenthis.net/messages/399841

      La manière dont les crimes sexuels contre les enfants sont racontés par la presse : http://lesmotstuent.tumblr.com/post/146498549457/200616-le-r%C3%A9veil-normand-rep%C3%A9r%C3%A9-par-camille#note

      La complaisance avec les violeurs d’enfants notoire (les Polansky, W.Allen, Mazneff) toujours primés, célébrés, palmisé et distribué dans les ciné et librairies.

      Marie-Jo Zimmermann en a relevé de nombreux exemples contemporains : http://www.acontrario.fr/2015/03/30/apologie-pedophilie-claude-guillon-anarchiste-cautionne-debat

      voire aussi sur TRADFEM : https://tradfem.wordpress.com/2016/04/13/susan-cox-non-les-poupees-sexuelles-enfantines-nempecheront-pas-l

      https://tradfem.wordpress.com/2015/11/07/alicen-grey-vous-commencez-a-savoir-ce-quest-la-culture-du-viol-m

      Et ce que les gens ont retenu du procès Outreau, utilisé pour dénigré la parole des enfants. La propagande sur le SAP - syndrome d’aliénation parental. La banalisation des prétendus faux souvenirs prétenduement injectés par les psy et les mères dans la tête des enfants. Les exemples sont tellement nombreux et tellement actuels que je ne voie pas les 1970 comme des années à part. Les violences sexuelles contre les enfants c’est 150000 agressions sexuelles sur mineurs par an en France aujourd’hui. Les années 1970 c’est juste une adaptation des dominants aux évolutions du statu des femmes dans la société. C’était une bataille des pédocriminels de gauche (les 68 tards, qui se disent amoureux non violents et exigent le droit au viol) contre les pédocriminels de droite (les bourgeois accusé d’être de mauvais pedocriminels par les pedocriminels 68ards) mais rien de plus. Et cette distinction entre viols violents et viols sois disant non violents c’est de culture du viol, ce qui fait dire a Levaï : « Un vrai viol, c’est avec un couteau ou un pistolet » au sujet du viol de Naffisatou Diallo par DSK le proxo-présidentiable.

    • Sans remettre en cause ton propos @mad_meg, j’ai tout de même l’impression que ces gens dont on parle, Polansky et cie, sont passés dans la catégorie des pestiférés, au sens où... tu trouves moins de monde pour les encenser et leur tresser des lauriers, et que s’ils sont encore honorés, parfois, c’est plus pour ne pas se les aliéner que pour les honorer effectivement... car à chaque fois, leur passé ressurgi, et les vagues que cela provoque ne sont jamais reluisantes, ni pour eux, ni pour ceux qui les ont ressortis de la naphtaline.

    • Comme je le disais, c’est juste une impression de ma part, du fait sans doute que je m’isole depuis pas mal d’années de tout le brouhaha des médias mainstream.
      Ce n’était vraiment pas une contradiction. Et de ce que je vous lis, ok, il faut encore plus être explicite partout sur ces sujets, pour que l’on cesse de faire passer la prédation pour du talent...

    • Bon, je viens de me taper l’écoute de l’émission.

      – revenir sur le rejet des unions légales homo par les militants des années 70, dans le contexte révolutionnaire, sans signaler ne serait-ce qu’en une phrase, que quand même, le sida est passé par là depuis, et que c’est parce que le sida laissait des personnes à la rue, sans rien, que cette question est devenue le centre des revendications des assos LGBT. On ne peut pas présumer les positions qu’auraient tenus les ex-Fhar décédés dans ce contexte (sachant que parmi les survivants de cet époque certains ont milité à Aides ou Act-up). C’est par la maladie que les questions légales, d’héritage et de propriété et s’invitent dans les politiques sexuelles. On peut y lire un tournant réactionnaire, ou un tournant lié à la résistance et la survie, hein.

      Sur le sujet qui nous intéresse :

      – se rappeler qu’à l’époque (avant 1980 donc) l’homosexualité est interdite et réprimée, et que ces revendications pédérastes et pédophiles, homo, bi et hétéros, s’inscrivent dans un contexte de répression étatique des sexualités (l’IVG vient à peine d’être dépénalisé, à l’époque le divorce est toujours vu comme une trahison de la famille, question de la majorité sexuelle etc.).

      – Dans le même temps, se posent des questions sur le statut des enfants, leur marge de liberté, il y a des expérimentations pédagogiques, on reconnaît que les enfants peuvent avoir une sexualité (entre eux).

      – J’ai l’impression que ceux qui deviendront les militants pro-pédophilie actuels profitent de ce remue-méninge pour asseoir leur discours et lui donner des lettres de noblesse via la voix de personnes connues, prêtes à lutter contre toutes les formes de censure, de moralité, de main mise de l’État (c’est bien expliqué dans le texte de Libé).

      – dans l’émission, il y a confusion entre pédérastie et pédophilie.

      – L’évocation de la pédérastie (relations sexuelles entre adultes et adolescents pubères) vue par H. est édulcorée dans l’émission sous prétexte qu’H. n’a jamais qu’évoqué des rapports consentis entre adultes et « adolescents » (pas petits enfants) et n’a pas fait d’apologie du viol. L’abaissement de l’âge du consentement à égalité pour hétéros et homos est, je pense en partie derrière son discours sur la pédérastie. Cependant, dans les cas qu’il a défendu dans la presse, sous prétexte de défense de la liberté d’expression et de lutte contre l’ordre moral, il s’agit bien d’agressions sexuelles et de viols, qui sous prétexte qu’ils n’ont pas été « réalisés avec violence » sont défendus par H. Ce qui nous renvoie à la représentation du viol-ogre, qui balaye dans la culture du viol les autres formes de violences sexuelles, notamment par ascendance.

      P.S. : plusieurs copains militants homos m’ont dit simplement, et je ne comprends pas pourquoi c’est si difficile de les suivre là-dedans « que l’époque était à la jouissance, la parole des victimes et les souffrances liées aux relations sexuelles violentes ou perçues comme non violentes n’étaient pas évoquées du tout, c’était une période de fête. Ce n’est qu’après, quand les femmes ont réussit à faire comprendre l’ampleur et la variété des viols et violences sexuelles qu’on a commencé à pouvoir en parler entre gays et qu’on a pris conscience des dégâts commis, par les prêtres mais aussi par cette ambiance d’explosion permissive des années 70. C’est seulement à ce moment, que la question des viols fait aux hommes a commencé à pouvoir être abordée. Et que la question des relations sexuelles entre adultes et ados, la majorité sexuelle etc. ont pu être discutés ouvertement. Et ça reste compliqué, les sugar daddy, c’est valable pour les filles et les garçons. »

    • L’homosexualité n’a plus rien de subversif depuis que les pédés s’unissent chez le maire de mes 2 mairies !

      @tintin La pédophilie ou la pédérastie - La pédophilie et l’homosexualité sont deux réalités radicalement différentes, même si on les associe souvent dans le langage courant, en parlant de « pédés » à propos des homosexuels par exemple. De même que diffèrent la pédophilie fantasmée et la pédophilie mise en actes qui est en réalité de la pédérastie.

    • « C’est tout de même curieux : il y a bien autant de gens qui désirent se faire violer que de violeurs (même un peu plus dans la première catégorie, en tout cas chez les pédés, si l’on en croit les petites annonces). La solution la plus simple, la plus évidente, serait de mettre en rapport les deux catégories, à la satisfaction générale. Croyez-vous que les politiques, ou les journaux, si prêts à chanter la gloire de l’ordinateur, ne pourraient pour une fois faire œuvre utile d’organisation et de communication, en trouvant aux violeurs potentiels des violés consentants et reconnaissants ? »

      [...]
      http://www.cairn.info/revue-chimeres-2009-1-page-7.htm
      http://www.zones-subversives.com/2016/02/guy-hocquenghem-contre-la-normalite.html

    • @vanderling cette idée de l’homosexualité subversive c’est une construction bourgeoise. C’est de la merde. La sexualité, c’est la sexualité, quand elle n’est pas répréhensible car aliénant le consentement (viol, donc) et qu’elle n’est pas stigmatisée ou interdite, en quoi a-t-elle besoin de traîner la légende de la subversion. La subversion de l’homosexualité masculine c’est celle des pissotières et des encanaillements des puissants auprès du bas peuple, le goût du sordide.

      puis

      Encore une fois, la question des unions légales, sont liées 1° à l’arrivée du SIDA 2° en lien avec la question de la transmission patrimoniale (comme les unions légales hétéros). On peut discuter de l’intérêt de la transmission de biens, capital ou propriétés. Mais c’est autre chose.

      et

      Ta façon de faire des citations de conneries d’Hocquenghem sans utiliser les guillemets est pénible.

    • J’ai rectifié avec des guillemets la précédente citation de G.H
      @supergeante Si l’idée d’une homosexualité subversive est une construction bourgeoise, alors l’union légale (mariage gay) est son accomplissement. Les bonnes intentions et sentiments d’un couple, gay ou hétéro, dans un contrat de mariage sont pour moi une fumisterie et assurément le remède le moins efficace contre le sida. Quoi qu’il en soit Hocquenghem et le FHAR étaient sacrément subversif à l’époque.
      Ce que j’ai lu de G.H : « Lettre à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » (86) et « Le désir homosexuel » (72) celui-ci, son premier livre est très bien écrit (trop ?) Je ne m’attendais pas à cette avalanche de message suite à l’affichage du podcast de l’émission Une vie, une oeuvre. Ni aux réponses de @tintin et son lien wikipedia/apologie de la pédophilie ça m’aurais quand même troué le cul de me planter à ce point. Quand bien même je reconnais que les opinions de G.Hocquenghem sur le viol et la pédophilie sont très libérales (dans la veine de Michel Foucault).
      Plus que ces deux là, c’est toute la mouvance contestataire de cette époque qui m’intéresse. Issu, aussi, d’une famille de grand bourgeois et rédigé au début des années 80 « Homosexualité & révolution » de Daniel Guérin, ce petit essai réédité chez Spartacus est passionnant à relire http://www.librairie-quilombo.org/Homosexualite-et-revolution
      http://ddata.over-blog.com/0/05/17/99/HOMOSEXUALITE-ET-REVOLUTION-GUERIN-SECONDE-PARTIE.pdf


      Sur la fréquentation des « tasses » une enquête étonnante dans les années soixante « Le commerce des pissotières »
      http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_commerce_des_pissoti__res-9782707152039.html

      Dans l’argot homosexuel masculin, les « tasses », c’étaient les pissotières, lieux de rencontre pour des relations sexuelles éphémères entre partenaires anonymes. Laud Humphreys a mené dans les années 1960 une étonnante ethnographie des toilettes publiques d’une ville du Middle West des États-Unis. En adoptant le rôle du guetteur, sans déclarer son enquête, ce pasteur a pu observer ces échanges sans entraver le déroulement de l’action. Avec ses notes de terrain, attentif et minutieux, il analyse les phases successives des opérations, du contact préliminaire jusqu’à la séparation, ainsi que le jeu complexe des rôles (« fellateur », « pointeur », « guetteur », « voyeur », etc.).
      Laud Humphreys ne s’est pas contenté d’observer ces hommes dans leurs pratiques sexuelles, il a conduit des entretiens en dissimulant son identité pour les retrouver chez eux. C’est ainsi qu’il peut préciser les caractéristiques sociales de ces « déviants » et entrevoir la face publique de leur vie clandestine. Si certains sont bien des gays, beaucoup sont des hommes mariés qui s’arrêtent là en rentrant du bureau. Le « commerce des pissotières » révèle alors la face cachée de la norme hétérosexuelle.
      Document historique sur l’histoire de la sexualité avant la libération homosexuelle, ce livre offre également un exemple classique d’observation ethnographique. Cette étude interactionniste de la déviance dans la tradition de H. Becker et de E. Goffman soulève enfin des questions troublantes sur l’intimité en public, et sur l’identité sexuelle repensée en termes de rôles.
      Publié pour la première fois en 1970, ce livre culte a obtenu le prix Wright Mills.

  • #Gauguin, peintre en transit
    http://bandedessinee.blog.lemonde.fr/2016/06/04/gauguin-peintre-en-transit/#xtor=RSS-32280322

    « Veux-tu que je te dise, gémir n’est pas de mise, aux Marquises ». Sauf pour le peintre Paul Gauguin qui y meurt dans la misère en 1903. Les dernières années de sa vie sont évoquées dans l’album Gauguin, l’autre monde de … Continuer la lecture →

    #Bande_dessinée #Biographie #Fabrizio_Dori #l'autre_monde

  • Emmanuel Todd se lache
    Extrêmement intéressante cette conférence débat à Pont Aven, mise en ligne ce 25 Mai.
    France, Angleterre, Allemagne, europe, son analyse sans faux semblants. Rigoureux, brillant, parfois drôle, toujours profond.

    Si vous êtes pressé, commencez à la 32mn30, Dominique Strauss Kahn président de la république, et vous écouterez jusqu’au bout.
    https://www.youtube.com/watch?v=MGWIJRsKY9Y


    L’euro : La France n’a rien fait de mieux depuis la ligne maginot

    #audio #Emmanuel_Todd #analyse_politique #France #Angleterre #Allemagne #union_européenne #banques #oligarchie #réalité #société #euro

  • Faut-il coucher pour être publiée ? Auteure, j’ai été confrontée au #sexisme dans l’#édition - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1515808-faut-il-coucher-pour-etre-publiee-auteure-j-ai-ete-confron

    Je citerai encore un cas parmi d’autres. Il s’agit cette fois de mes travaux mercenaires, mes jobs alimentaires. Un homme, lui aussi âgé, me reçoit chez lui pour discuter d’une collaboration d’écriture. Je suis ravie d’obtenir cette commande car mes finances sont au plus bas, ce projet destiné à durer plusieurs mois tombe à pic.

    Alors que nous venons juste de nous mettre d’accord sur tout, modalités et tarifs, il pose sans transition la main sur ma cuisse. Je lui restitue sa paluche en expliquant poliment que je ne suis pas disponible. Il semble comprendre. Nous nous séparons bons amis.

    Que tu crois ! La commande, je n’en verrai jamais la couleur.

    Une énorme #injustice

    À quoi bon développer ? Les anecdotes du même tonneau se suivent et se ressemblent au fil des années, affligeantes de conformisme. Selon mon expérience, les hommes éconduits vous punissent toujours . J’ai établi une moyenne de dix ans de pénitence avant qu’ils daignent passer l’éponge. Plus de publications. Plus de commandes. Plus de revenus. Carrière en dents de scie.

    Les premiers temps, j’interprétais cela comme des incidents de parcours, une sorte de série noire. Mais un beau jour, j’ai tout remis en perspective, et j’ai admis qu’il s’agissait en fait d’une énorme injustice, qui affectait considérablement mon destin de femme et d’écrivain. Et voilà comment je suis devenue féministe !

    #domination

    • Le truc assez fabuleux c’est que la compétence des hommes qui se comportent aussi mal n’est pas remis en cause. Pour eux on sépare toujours l’homme de son œuvre. cf : #grand_homme
      Un éditeur qui choisi ses autrices en fonction de leur soumission sexuelle est parfaitement incompétent et personne ne devrais prendre au sérieux les activités d’un tel salopard. Au lieu de ca on dira qu’il est séducteur ou libertin ou amateur de femmes ou romantique et il aura l’admiration de ses frères, et sa carrière n’en sera aucunement affectée (au contraire).
      #fraternité
      Les femmes sont par contre suspecté d’usé de leurs charmes pour profiter des faiblesses masculines et dissimulé leur incompétence derrière des tenues affriolantes. Mais si les hommes ont de telles faiblesses et sont si facilement manipulable, on devrait logiquement ne leur laisser aucune sorte de responsabilités.

      Les conseils que donne Nila Kazar aux écrivaines dans ces cours ont l’air très bons. C’est une belle mise en pratique de #sororité

      Depuis des années, j’aborde au moins une fois les questions de sexisme avec mes étudiantes, les exhortant à changer les mentalités une fois qu’elles seront aux commandes. Nous allons bientôt savoir si ce sera le cas…

      Je les mets en garde contre l’idée implicite que le travail artistique d’une femme peut attendre, qu’il a moins de valeur que celui d’un homme. Je leur explique que certains sujets de livres sont perçus comme non-féminins. Elles doivent en prendre conscience pour éviter de censurer ou d’écarter des manuscrits émanant de femmes.

      Il n’y a pas que la vie du corps, les sentiments, l’amour, les parents vieillissants, les enfants difficiles, et autres sujets socialement acceptables, qui leur soient réservés. Il y a aussi la politique, les luttes sociales, la guerre, la finance, la science, que sais-je encore…

  • Cahiers du genre. Genre, féminisme et valeur de l’art - Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2009-1-page-130.htm

    En effet, ignorer la variable genre dans les processus divers de création et de valorisation artistiques, c’est non seulement maintenir le système du canon et ses pratiques discriminantes, mais c’est aussi « et surtout oublier qu’on ne crée pas ‹ hors du monde » (p. 37).
    4

    Le premier chapitre ici traduit du « classique » Differencing the Canon : Feminist Desire and the Writing of Art’s Histories (1999) de Griselda Pollock – intitulé « Des canons et des guerres culturelles » constate que la bataille est loin d’être gagnée. Le choix de placer l’article après « Esquisse d’une épistémologie de la théorisation féministe en art » est judicieux. Le propos de Pollock rebondit aisément sur le paradoxe soulevé par F. Dumont et S. Sofio et annonce un programme ambitieux de recherche et de réflexion pour déconstruire/reconstruire la discipline tout en la dépouillant de ses prétentions ethno et androcentriques cachées derrière le mythe de la figure du « créateur ».

    • « Du génie au talent : quel genre pour l’artiste ? » de Maria Antonietta Trasforini et « La fille de Dibutade ›, ou l’inventrice inventée » de Françoise Frontisi-Ducroux traitent tous deux des mythes qui fondent l’art occidental : celui de l’artiste défini par le génie et le talent et celui du mythe de l’origine, l’invention même de la peinture. Les notions de génie et de talent influent et construisent les carrières artistiques encore aujourd’hui. Trasforini nous invite à nous « intéresser au rôle des institutions et des ‹ gardiens du temple › qui ‹ créent › les artistes en leur procurant les ressources nécessaires à la production artistique, ainsi qu’à la manière dont joue le genre dans les processus de construction de l’histoire de l’art » (p. 114). Autrement dit, Trasforini se demande que se serait-il passé « si Picasso avait été une fille » 

      . Alors que Frontisi-Ducroux se demande dans son article si c’est bien à une fille que l’on doit l’invention de la peinture et comment le récit de cette création n’a cessé d’être remodelé de l’Antiquité à nos jours pour enfin analyser la valeur symbolique de la « production des représentations sociales relatives à la part respective des femmes et des hommes dans une invention majeure pour les sociétés » (p. 133).