• L’arrêt de la CIJ contre l’occupation israélienne est une bombe à retardement

    L’avis consultatif de 83 pages publié vendredi dernier par la Cour internationale de justice de La Haye concernant l’occupation du territoire palestinien par Israël est, comme le dit le cliché, un tremblement de terre juridique. La Cour a explicitement déclaré que la présence israélienne dans les territoires palestiniens occupés et la domination qu’elle y exerce sont illégales – et cela inclut Jérusalem-Est, au cas où les Israéliens et d’autres gens auraient oublié que le bassin sacré est sous occupation. [Le bassin sacré, ou bassin historique, est un terme israélien moderne désignant une zone géographique à Jérusalem qui comprend la vieille ville et ses territoires adjacents, NdT] Israël a l’obligation légale de mettre fin à cette occupation prolongée, a statué la Cour. Ce faisant, la CIJ a mis fin au grand mensonge israélien, qui cherche à profiter des prérogatives d’un occupant militaire sans être soumis aux limitations et obligations imposées à un occupant par le droit international.

    ...
    Cette décision constitue bel et bien un tremblement de terre sur le plan juridique. Tout ce que les organisations de défense des droits humains et les juristes, tant en Israël-Palestine que dans le reste du monde, soutiennent depuis des années a maintenant été validé par la plus haute institution juridique internationale au monde.
    ...
    Mais les tremblements de terre en droit international sont plutôt des tremblements de terre à retardement
    ...
    L’impact de cet avis se manifestera par des répliques.

    Il faut lire l’article complet

    https://www.les-crises.fr/l-arret-de-la-cij-contre-l-occupation-israelienne-est-une-bombe-a-retarde

    #Israël #CIJ #occupation #Palestine #États-Unis #Grande-Bretagne #Allemagne #France #crimes-contre-l'humanité

  • On avait dit « Plus jamais ça »
    Comment est-ce possible que les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France aient remis ça, la barbarie des années 1940, en protégeant et en aidant Israël, leur porte-avion militaire au Moyen-Orient ?

    Génocide ou crimes contre l’humanité à répétition, peu importe les qualificatifs.

    Au nom de tous ces morts, enfants, femmes et hommes palestiniens, j’accuse ces quatre pays, dont le mien, de participer à la plus grande barbarie du XXIème siècle.

    J’accuse ces quatre pays de détruire ce que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale avaient construit, une armature de droits, Convention de Genève, Droit de la guerre, Droit international, pour nous protéger du retour éventuel de cette barbarie perpétrée lors des deux guerres mondiales.

    Je les accuse de rendre leurs populations spectateurs d’atrocités vertigineuses et innommables .

    Je les accuse de rendre leurs populations complices involontaires de ces crimes contre l’humanité, de ces carnages, parce que ce sont nos ressources, nos impôts qui servent à protéger et à aider Israël.

    L’ONU a décrit et condamné les faits, la plupart des grandes ONG (Amnesty, HRW, MSF, Médecins du Monde etc...) ont décrit les faits , les journalistes israéliens dignes de ce nom (Haaretz, 972) ont décrit les faits, même CNN a décrit les faits.

    La Cour internationale de Justice (CIJ) a décrit et condamné clairement les faits

    Mais les chaines de télévision et les radios continuent à mentir et à déverser la propagande israélienne qui présente Israël comme une victime.

    Mais une grande partie des politiciens occidentaux continuent à mentir et à déverser la propagande israélienne qui présente Israël comme une victime.

    Mais la censure s’abat sur ceux qui décrivent la réalité et se révoltent contre la barbarie (répression des mouvements étudiants, menaces et censure des universitaires, convocation de François Burgat par la police entre autres).

    Mais les armées américaines, britanniques, allemandes et française continuent à protéger et à aider Israël. Dans la totale indifférence au sort des populations palestiniennes martyrisées .

    Je n’ai pas le courage du militaire américain, Aaron Bushnell, pour m’immoler devant l’ambassade israélienne, ou devant l’Élysée.
    Alors je hurle depuis mon blog.

    Nous devons HURLER et REFUSER CETTE HAINE RACIALE DÉCHAINÉE qui motive nos médias, nos politiciens, et nos armées, pour s’attaquer à des populations sans défense martyrisées de manière vertigineuse depuis 10 mois. Je suis convaincue que c’est l’arabophobie et l’islamophobie qui sous-tend la collusion de ces quatre pays occidentaux avec Israël dans ces crimes contre l’humanité .

    Parce que les États-Unis de Biden et Harris, la Grande Bretagne de Keir Starmer, l’Allemagne d’Olaf Scholz et la France d’Emmanuel Macron ont absolument tous les moyens d’arrêter Netanyahu, d’obtenir un cessez-le-feu immédiat et l’entrée immédiate de la nourriture, de l’eau, des médicaments et des soignants, pour sauver ceux qui ne sont pas encore morts, même s’ils sont déjà amputés ou devenus fous d’errance sous les bombes, et de souffrances diverses et infinies.

    S’ils ne le font pas, c’est parce que les silhouettes émaciées, brisées, les cadavres d’enfants, de femmes et d’hommes arabes et musulmans (assimilés tous aux musulmans, même s’il y a des chrétiens parmi ces victimes), ne les touchent pas.

    Ces médias, ces politiciens, ces chefs d’armée, ne considèrent pas ces personnes comme des êtres humains.

    Comment est-ce possible ?

    https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/060824/comment-est-ce-possible-refusons-la-haine-qui-dechaine-les-crimes-co

    #Crimes-contre-l'humanité #Génocide #Israël #États-Unis #Grande-Bretagne #Allemagne #France #Joe-Biden #Kamala-Harris #Keir-Starmer #Olaf-Scholz #Emmanuel-Macron
    #Convention de Genève #Droit de la guerre #Droit international

  • Opinion | Keir Starmer, Britain’s Next Prime Minister, Has Shown Us Who He Is - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/07/03/opinion/britain-election-keir-starmer.html?te=1&nl=today%27s-headlines&emc=edit_th_

    Un article à lire et conserver. Surtout quand tout le monde s’exclame de la victoire de travaillistes « centristes » et voudrait la même chose chez nous. L’avenir dira si les comportement du passé se cnservent une fois au pouvoir. Mais la gauche anglaise a du soucis à se faire.

    By Oliver Eagleton

    Mr. Eagleton is a journalist and the author of “The Starmer Project.” He wrote from London.

    The outcome seems predestined. The British Conservative Party, moribund after 14 years in office and struggling to defend its record of routine corruption and economic mismanagement, is heading into Thursday’s general election with the backing of just 20 percent of the electorate. The opposition Labour Party, having run a colorless campaign whose main aim was to channel frustration with the government, is projected to win a huge parliamentary majority. That means that Labour’s leader, Keir Starmer, will be the country’s next prime minister.

    How is he likely to govern? A former lawyer with a bland rhetorical style and a tendency to modify his policies, Mr. Starmer is accused by critics on the left and right alike of lacking conviction. He is labeled an enigma, a man who stands for nothing, with no plans and no principles. His election manifesto, which The Telegraph pronounced “the dullest on record,” appears to confirm the sense that he is a void and that the character of his administration defies prediction.

    But a closer look at Mr. Starmer’s back story belies this narrative. His politics are, in fact, relatively coherent and consistent. Their cardinal feature is loyalty to the British state. In practice, this often means coming down hard on those who threaten it. Throughout his legal and political career, Mr. Starmer has displayed a deeply authoritarian impulse, acting on behalf of the powerful. He is now set to carry that instinct into government. The implications for Britain — a country in need of renewal, not retrenchment — are dire.

    Mr. Starmer has seldom dwelt on the specifics of his legal career, and his personal motives are, of course, unknowable. But it seems clear, based on his track record, that Mr. Starmer’s outlook began to take shape around the turn of the millennium. By that time, he had gained a reputation as a progressive barrister who worked pro bono for trade unionists and environmentalists. But in 1999 he surprised many of his colleagues by agreeing to defend a British soldier who had shot and killed a Catholic teenager in Belfast. Four years later, he was hired as a human rights adviser to the Northern Ireland Policing Board — a role in which he reportedly helped police officers justify the use of guns, water cannons and plastic bullets.

    Feted by the judicial establishment, Mr. Starmer was hired to run the Crown Prosecution Service in 2008, putting him in charge of criminal prosecutions in England and Wales. Professional success brought him closer to the state, which he repeatedly sought to shield from scrutiny. He did not bring charges against the police officers who killed Jean Charles de Menezes, a Brazilian migrant who was mistaken for a terrorist suspect and shot seven times in the head. Nor did Mr. Starmer prosecute MI5 and MI6 agents who faced credible accusations of complicity in torture. Nor were so-called spy cops — undercover officers who infiltrated left-wing activist groups and manipulated some of their members into long-term sexual relationships — held accountable.
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    He took a different tack with those he saw as threatening law and order. After the 2010 student demonstrations over a rise in tuition fees, he drew up legal guidelines that made it easier to prosecute peaceful protesters. The following year, when riots erupted in response to the police killing of Mark Duggan, Mr. Starmer organized all-night court sittings and worked to increase the severity of sentencing for people accused of participating. During his tenure, state prosecutors fought to extradite Gary McKinnon, an I.T. expert with autism who had embarrassed the U.S. military by gaining access to its databases, and worked to drag out the case against the WikiLeaks editor Julian Assange.

    For his service, Mr. Starmer was knighted in 2014; the year after that, he entered Parliament. After biding his time there, he played a central role in kiboshing his own party’s position on the European Union, maneuvering to secure Labour’s support for a second referendum rather than accepting the vote to leave the bloc. This stance alienated many Brexit voters and helped ensure his party’s defeat in the 2019 election. It then fell to Mr. Starmer to recapture Labour from the left-wing supporters of Jeremy Corbyn and cleanse it of radicalism, using the same repressive repertoire that he developed as chief prosecutor.

    Mr. Starmer more than met the brief. Since becoming leader, he has begun a merciless crackdown on the mildest forms of internal dissent. He expelled his predecessor, blocked left-wing candidates from standing for Parliament, proscribed various socialist groups, barred politicians from joining picket lines and introduced antidemocratic rules for leadership elections. He has also demanded a stifling level of ideological conformity. Lawmakers who criticize NATO face instant expulsion, and members who oppose Israel’s actions are cynically accused of antisemitism.

    This purge has turned Labour into a mirror image of the Conservatives: obsequious toward big business, advocating austerity at home and militarism abroad. It has also foreshadowed how Mr. Starmer would operate in Downing Street. He has said he intends to retain the Public Order Act, which places unprecedented restrictions on protests and makes it easier to lock up activists. He has described climate campaigners as “contemptible” and “pathetic,” pledging to impose harsh sentences on them. He has even backed a proposal to punish protesters who vandalize monuments with 10 years in prison.

    Some say such hawkishness is merely good sense or excuse it as the necessary cost of credibility. But the repressive reflex reveals a fundamental truth about Mr. Starmer: At every turn, he seeks to protect the regnant order from disruption. The Labour Party’s offering, which promises to alter things so little that it is enthusiastically backed by prominent business leaders, can be seen as an extension of that principle to the country as a whole. Mr. Starmer’s nebulous invocation of growth and change, without any clear route to secure either, is a feature, not a bug. A Labour Party made in his image can be expected to do little to upset the status quo.

    Fortune has often smiled on Mr. Starmer. The government praised his performance at the Crown Prosecution Service. The media celebrated his remaking of the Labour Party. Now, thanks to the Conservatives’ implosion, he is set to inherit the country. Yet contemporary Britain is not well. It is afflicted by stagnant growth and gutted public services, its work force is shrinking, its prisons are overcrowded, and more than a fifth of its population lives in poverty.

    Solving such problems requires more than reverence for established institutions and small-minded attempts to silence their critics. But this, seemingly, is all the incoming prime minister has to offer.

    Oliver Eagleton (@Oliver_Eagleton) is an associate editor of New Left Review and the author of “The Starmer Project: A Journey to the Right.”

    #Keir_Starmer #Travaillistes #Grande-Bretagne

  • La tyrannie de l’horloge
    https://www.partage-noir.fr/la-tyrannie-de-l-horloge

    En aucun domaine, les sociétés occidentales existantes ne se distinguent des sociétés antérieures, qu’elles soient européennes ou orientales, que dans celui de la conception du temps. Pour le chinois ou le grec anciens, pour le berger arabe ou le paysan mexicain d’aujourd’hui, le temps est représenté par le cour cyclique de la nature, l’alternance du jour et de la nuit, le passage de saison en saison. Les nomades et les agriculteurs mesuraient et mesurent encore leurs jours depuis le lever jusqu’au coucher du soleil et leurs années en fonction du temps de la semence et du temps de la récolte, de la chute des feuilles et de la fonte des neiges dans les lacs et rivières. Partages

    / #Traduction_:_Non_Fides, Archives Autonomies , War Commentary , (...)

    #Partages_ #Archives_Autonomies_ #War_Commentary_ #Grande-Bretagne
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/war-commentary-volume5-cira-n10.pdf

  • #Marie-Louise_Berneri
    https://www.partage-noir.fr/marie-louise-berneri-1484

    Fille aînée de Camillo et #Giovanna_Berneri, Marie-Louise Berneri est née le 1er mars 1918 à Arezzo, près de Florence. Son père, d’abord socialiste, puis devenu anar­chiste au début des années 20, avait quitté l’Italie avec sa famille en 1926 pour Paris. La maison familiale devint vite un centre d’acti­vité antifasciste et cette ambiance eut une pro­fonde influence sur Marie-Louise (et sur sa sœur Giliane). C’est là aussi qu’elle rencontre à l’âge de 13 ans le fils d’un autre anarchiste et (...) #Itinéraire_-_Agenda_2001

    / #Camillo_Berneri, Giovanna Berneri, Marie-Louise Berneri, #Vernon_Richards, #Freedom, #Grande-Bretagne, #@narlivres, Archives Autonomies , Itinéraire - Une vie, une (...)

    #Archives_Autonomies #Itinéraire
    https://archivesautonomies.org/spip.php?rubrique324
    https://freedomnews.org.uk/archive/#archive1930s
    https://www.deviantart.com/xit666/gallery

  • Restitution au Ghana d’objets royaux en or volés : quel est le deal ?
    https://www.justiceinfo.net/fr/128288-or-asante-pille-ghana-revient-pays-quel-deal.html

    L’or d’Asante, pillé au Ghana, revient au pays – quel est le deal ?
    9 février 2024 Par Rachel Ama Asaa Engmann (pour The Conversation France)

    150 ans après, 39 pièces faisant partie des costumes royaux du peuple Asante doivent être restituées à son souverain, l’Asantehene, qui siège à Kumasi, au Ghana, entre février et avril 2024. Rachel Ama Asaa Engmann, archéologue et spécialiste du patrimoine ghanéen, s’entretient avec Ivor Agyeman-Duah, conseiller technique de l’Asantehene pour ce projet majeur de restitution culturelle, au sujet du retour de ces objets et de ses implications.

    Au XVIIIe siècle, l’empire Asante était le plus grand et le plus puissant de la région et contrôlait une zone riche en or. De nombreux objets royaux en or ont été pillés par les troupes britanniques lors de la troisième guerre anglo-asante de 1874. La première collection de 7 objets est attendue du Fowler Museum de l’Université de Californie à Los Angeles. La deuxième collection de 32 objets proviendra du British Museum et du Victoria & Albert Museum au Royaume-Uni. Ces objets sont prêtés au peuple Asante pour une durée de six ans.

    RACHEL AMA ASAA ENGMANN : Que représentent ces objets et comment ont-ils été pillés ?

    IVOR AGYEMAN-DUAH : Il s’agit d’objets royaux qui ont été pillés en 1874 dans le palais de Kumasi après la mise à sac de la ville par les troupes militaires coloniales britanniques. Une autre expédition punitive a eu lieu en 1896, qui a donné lieu à d’autres pillages. Parmi ces objets figuraient des épées et des coupes d’apparat, dont certaines étaient très importantes pour exprimer la mesure de la royauté dans le palais. Par exemple, l’épée Mponponsuo, créée il y a 300 ans, remonte au légendaire Okomfo (chef spirituel) lié à la fondation de l’empire, Okomfo Anokye. C’est avec cette épée que l’Asantehene prêtait le serment d’allégeance à son peuple. Les chefs utilisaient la même épée pour lui prêter serment.

    Certains objets ont été vendus aux enchères sur le marché libre de Londres ; des collectionneurs d’art les ont achetés et ont finalement fait don de certains d’entre eux à des musées (d’autres ont été conservés dans des collections privées). Le British Museum et le Victoria & Albert Museum en ont également acheté.

    Cependant, tous les objets que vous voyez au British Museum n’ont pas été pillés. Par exemple, il y a eu des échanges culturels entre l’Asantehene Osei Bonsu et Thomas Edward Bowdich, un émissaire de l’African Company of Merchants qui s’est rendu à Kumasi en 1817 pour négocier des échanges commerciaux. Certains cadeaux ont été offerts à Bowdich, qui les a ensuite déposés au British Museum. Ces objets sont au nombre de 14.

    Comment l’accord a-t-il été conclu ?

    La question est à l’étude depuis un demi-siècle. Ce n’est pas seulement une préoccupation de l’actuel Asantehene. Les trois derniers occupants du trône s’en sont préoccupés. Mais cette année est cruciale car elle marque les 150 ans de la guerre de Sagrenti. Elle marque également les 100 ans du retour de l’Asantehene Agyeman Prempeh après son exil aux Seychelles et les 25 ans de l’ascension de l’Asantehene actuel, Oseu Tutu II, sur le trône.

    Ainsi, lors de son séjour à Londres en mai 2023, après avoir eu des entretiens officiels avec les directeurs de ces musées, il a rouvert les discussions et les négociations. Il m’a demandé, ainsi qu’à Malcolm McLeod, ancien conservateur et chercheur au British Museum et vice-principal de l’université de Glasgow, de l’aider à prendre les décisions techniques qui s’imposaient. Nous avons travaillé ensemble sur ce dossier pendant les neuf derniers mois.

    Pourquoi s’agit-il d’un prêt de six ans ?

    Le droit moral à la propriété existe. Mais il y a aussi les lois sur l’antiquité au Royaume-Uni. Le Victoria & Albert et le British Museum sont des musées nationaux. Ils sont régis par des lois très strictes qui n’autorisent pas le retrait permanent d’une œuvre d’art ou d’un autre objet de la collection d’un musée pour le vendre ou s’en débarrasser d’une autre manière.
    Cela a toujours été un facteur contraignant au cours des 50 dernières années. Mais il y avait aussi un moyen de conserver ces objets pour une durée maximale de six ans. Tous les objets ne sont pas exposés au British Museum. Beaucoup n’ont jamais été exposés et sont stockés dans un entrepôt. Compte tenu des circonstances et de la trilogie d’anniversaires, nous sommes parvenus à cet accord. Les discussions se poursuivront toutefois entre nous et ces musées pour trouver un accord durable.

    Bien entendu, l’expérience du Ghana sera importante pour les demandes de restitution émanant d’autres pays d’Afrique.
    Qu’est-ce que cela signifie pour le peuple Asante et pour le Ghana ?

    Le fait qu’au cours des deux derniers mois, nous ayons pu parvenir à une forme d’accord témoigne de l’intérêt que suscitent les accords multiculturels.
    Tout cet ensemble d’objets datant de 150 ans (ou plus) intéressera de nombreuses personnes. Ces pièces nous aident à faire le lien entre le passé et le présent. Elles sont significatives de la façon dont notre peuple était, en termes de créativité et de technologie, de la façon dont il était capable d’utiliser l’or et d’autres propriétés artistiques. Ils sont aussi une source d’inspiration pour ceux qui travaillent aujourd’hui dans le domaine de la production d’or.
    Le musée du palais de Manhiya rouvrira ses portes en avril. L’exposition de ces objets va augmenter la fréquentation du musée. Il accueille déjà environ 80 000 visiteurs par an et nous estimons que ce chiffre pourrait passer à 200 000 par an avec le retour de ces objets. Cela générera des revenus et nous permettra d’agrandir et de développer nos propres musées.

    #restitutions #pillages #musées #Ghana #Grande-Bretagne #colonisation

  • Les fantômes de la colonisation
    https://laviedesidees.fr/Les-fantomes-de-la-colonisation

    Quelles traces les entreprises coloniales ont-elles laissées ? En confrontant l’histoire publique du colonialisme au Royaume-Uni et au Zimbabwe à celle de sa propre famille, Simukai Chigudu fait apparaître la part refoulée du legs colonial et comment elle continue d’alimenter le cycle de la violence.

    #International #Grande-Bretagne #Entretiens_vidéo #décolonisation #CASBS
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240119_chigudufr.docx

  • Ni Mediapart, ni le Monde, ni Libération, ni le Le Nouvel Obs, n’ont rendu compte, ni publié, la lettre du Directeur du bureau de New York du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, qui a démissioné en protestant contre la si faible action de l’ONU pour faire respecter les Droits de l’Homme à Gaza.

    Dans une lettre à son supérieur, rendue publique, il dit, entre autres :

    "Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine ."
    ...

    "Les USA, le Royaume-Uni et la majorité de l’Europe sont complices de l’agression horrible.

    Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations de faire respecter les Conventions de Genève, mais ils arment activement Israël, lui procurent un soutien économique et de renseignement, et donnent une couverture politique et diplomatique aux atrocités commises par Israël."

    https://twitter.com/Raminho/status/1719385390086271164?s=20

    https://www.nydailynews.com/2023/10/31/un-official-resigns-genocide-palestine-israel

    La TV française est israélienne-CRIF-Netanyahu mais les journaux, même de gauche, en France me posent question.

    #Israel #USA #UE #France #Grande-Bretagne #Allemagne #Genocide #Gaza #Palestiniens #Armes #VentesArmes #Corruption #Lobby #Racisme #Suprémacisme #Colonialisme #Massacres #AssassinatsEnfants #AssassinatsCivils #Medias #Mediapart #LeMonde #Deshumanisation #Arabes

  • La Question d’Israël, Olivier Tonneau
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael

    La violence qui s’abat sur Gaza appelle à une condamnation sans faille d’Israël. Elle suscite également pour l’Etat hébreu une haine qui exige, en revanche, d’être soumise à l’analyse.

    Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.
    Effroi devant les crimes du #Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « #antisionistes », puis par le communiqué du #NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la #guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de #crimes_de_guerre.
    Effroi, ensuite, face aux réactions des #médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de #Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les #Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux #Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener #Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.

    Je veux dans ce texte dire trois choses. Les deux premières tiennent en peu de mots. D’abord, ceux qui hurlent de joie face au #meurtre_de_civils ont perdu l’esprit. Je n’ose imaginer ce qui se passe dans celui de victimes d’une oppression soutenue ; quant aux #militants regardant tout cela de France, ils ont en revanche perdu toute mon estime. Cependant – c’est la deuxième chose – si la qualification des actes du #Hamas ne fait aucun doute, un crime s’analyse, même en droit, dans son contexte. Or si la responsabilité des agents est toujours engagée, elle ne délie nullement Israël de sa responsabilité écrasante dans la mise en œuvre d’occupations, de répressions, de violences propres à susciter la haine et la folie meurtrière. Qui plus est, Israël étant dans l’affaire la puissance dominante a seule les moyens de transformer son environnement. Le gouvernement Israélien est cause première de la folie meurtrière et premier responsable de l’accélération du cycle infernal. Qu’il y eût une troisième chose à dire, c’est ce qui m’est apparu en lisant dans un tweet de Louis Boyard : 
    « Il est hors de question que je me penche sur la question d’Israël (…). L’Etat d’Israël est une terre « volée » à la Palestine qu’ils le veuillent ou non ».

    Ce sont là propos parfaitement banals de la part des antisionistes d’aujourd’hui. Ils ont le mérite de dire crûment que la critique d’Israël, au-delà des actes barbares commis par son gouvernement, porte sur le fondement même de l’Etat hébreu dont on aurait tout dit une fois rappelé qu’il s’est fondé sur le « vol » d’une terre. Cette attitude est à mes yeux irresponsable et même choquante. Comment ne pas entendre l’écho assourdissant de la vieille « question juive » dans la formule « question d’Israël » ? Aussi l’enjeu principal de ce texte, qui exige un développement d’une certaine longueur, est cette question même.

    ... « la #colonisation travaille à déciviliser le #colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la #haine_raciale, au relativisme moral » (Aimé Césaire)

    ... « La référence permanente au génocide des Juifs d’Europe et l’omniprésence de ces terribles images fait que, si la réalité du rapport de forces rend impossible l’adoption des comportements des victimes juives, alors on adopte, inconsciemment ou en général, les comportements des massacreurs du peuple juif : on marque les Palestiniens sur les bras, on les fait courir nus, on les parque derrière des barbelés et des miradors, on s’est même servi pendant un cours moment de Bergers Allemands. » #Michel_Warschawski

    ... le gouvernement israélien ne fonde pas sa sécurité sur le désarmement du Hamas mais sur le traumatisme des Palestiniens dans leur ensemble, ces « animaux » auxquels on promet un châtiment qui rentrera dans l’histoire – comme s’il était temps de leur offrir, à eux aussi, l’impérissable souvenir d’un holocauste....

    ... « Encore une victoire comme celle-là et nous sommes perdus » (Ahron Bregman)

    ... si deux millions de pieds-noirs ont pu retraverser la Méditerranée, deux cent cinquante mille colons peuvent repasser la ligne verte : c’est une question de volonté politique.

    #toctoc #nationalisme #génocide #déshumanisation_de_l’autre #juifs #israéliens #Intifada #11_septembre_2001 #Patriot_Act #histoire #utopie #paix #Henry_Laurens #Edward_Saïd #Maxime_Rodinson #Ahron_Bregman #Henryk_Erlich #Emmanuel_Szerer #Bund #POSDR #URSS #fascisme #nazisme #Vladimir_Jabotinsky #sionisme #Etats-Unis #Grande-Bretagne #ONU #Nakba #Arthur_Koestler #Albert_Memmi #libération_nationale #Shlomo_Sand #Ilan_Pappe #apartheid #loi_militaire #antisémitisme #diaspora_juive #disapora #religion #fascisme_ethniciste

  • Remote Atlantic Ocean rock could host migrants, UK says

    The UK is threatening to deport irregular migrants to Ascension Island if its plan to send people to Rwanda fails, amid another lethal shipwreck in the Mediterranean.

    British officials briefed national press anonymously on the Ascension Island idea on Sunday (6 August).

    “It’s pragmatic to consider all options and it makes sense to draw up proposals to stop the boats that could work alongside our Rwanda policy,” a “senior government source” told The Sunday Times.

    “We’re still confident that our Rwanda scheme is lawful, but having alternative proposals on the table would provide us with a back-up if we’re frustrated legally,” the source said.

    “All options were on the table”, British home secretary Suella Braverman also told the Mail on Sunday.

    Ascension Island is part of the Saint Helena, Ascension and Tristan da Cunha British overseas territory in the South Atlantic Ocean.

    The volcanic outcrop is just 88 km squared and located 6,000 km away from Europe.

    Braverman had planned to start deporting people to Rwanda on flights in January to act as a deterrent.

    But this was ruled illegal by the Court of Appeal in June over deficiencies in Rwanda’s asylum system, with a final verdict due by the Supreme Court in late autumn.

    Other “Plan B” locations alongside Ascension Island included Alderney in the Channel islands, a British military base in Cyprus, Ghana, Nigeria, Namibia, and Morocco, the Sunday Times reported.

    Niger had been on the list, but a coup in Niamey in July now threatened to see military intervention by neighbouring states, making the region a source of even higher numbers of refugees.

    The Falkland Islands had also been considered, but were deemed too sensitive due to the 1982 Falklands War between Britain and Argentina.

    And British officials cited Australia’s policy of processing asylum claims on Nauru in the South Pacific as a model for their far-flung schemes.

    The Rwanda Plan A has been pasted by human-rights groups as demonisation of vulnerable people by Britain’s ruling Conservative Party, which trails in polls ahead of elections likely in 2024.

    About 15,000 have crossed to the UK on small boats from France so far this year, down 15 percent on the same period in 2022.

    But arrivals to Europe are on the rise, via dangerous Mediterranean crossings and Turkey.

    Over 127,300 people came in the first seven months of this year compared to 189,600 in all of last year, according to the International Organisation for Migration, a UN limb.

    More than 2,330 people lost their lives or went missing, compared to 2,965 in 2022.

    Another woman and child died and 30 were still missing after two boats capsized near the Italian island of Lampedusa on Sunday, Italian authorities said.

    The coastguard saved 57 people so far.

    They also airlifted 34 others, including two pregnant women and a child, who had been clinging to a cliff face on Lampedusa since Friday following a previous shipwreck.
    Unwelcoming mood

    The right-wing government of Italian prime minister Giorgia Meloni has been accused of complicating rescues by forcing charity ships to disembark at far-away ports, echoing the UK approach.

    And migration is likely to feature heavily in the European Parliament elections next year, just as in post-Brexit Britain.

    Germany’s far-right AfD party declared the EU a “failed project” and promised to crack down on migrants in its programme for next June’s vote, unveiled on Sunday.

    It called for the EU to reform as a “federation of European nations” that protected “different identities” in Europe.

    It also spoke of a “Europe of fatherlands, a European community of sovereign, democratic states”.

    The AfD is poles apart from the old German spirit under former conservative chancellor Angela Merkel, who welcomed refugees in 2015.

    But the far-right party is now polling at 19 to 22 percent, making it the second strongest political force in the EU’s largest member state.

    https://euobserver.com/world/157327

    #UK #Atlantique #Angleterre #île #île_de_l'ascension #externalisation #modèle_australien #asile #migrations #réfugiés #océan_atlantique

    L’île de l’Ascension après d’autres magnifiques idées :
    – le Rwanda : https://seenthis.net/messages/966443
    – la Bibby Stockholm : https://seenthis.net/tag/bibby_stockholm

    Et ça rappelle farouchement ce que les Australiens ont mis en place (la #Pacific_solution) sur l’île de #Nauru : https://seenthis.net/tag/nauru

    D’ailleurs, je découvre grâce aux archives seenthis (#merci @seenthis) qu’en 2020, la #Grande-Bretagne avait déjà imaginé d’envoyer les demandeurs d’asile sur une autre île au milieu de l’Atlantique qui leur appartient : l’île de #Saint-Hélène : https://seenthis.net/messages/881888

    –—

    ajouté à la métaliste autour des #îles qui sont utilisées (ou dont il a été question d’imaginer de le faire) pour y envoyer des #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/881889

    • L’ultima idea di Londra per i richiedenti asilo: «spedirli» su un’isola in mezzo all’Atlantico

      All’Ascensione, territorio dipendente da Sant’Elena. Intanto da ieri decine spostati su una chiatta a Portland

      La buona notizia è che, causa golpe, è tramontata definitivamente l’ipotesi di spostare i migranti in Niger. La cattiva notizia? Tutto il resto.

      Gli arrivi record nel Regno Unito stanno mettendo a durissima prova il governo Sunak, anche se tra i presunti vantaggi di Brexit c’era proprio quello di «riprendere il controllo dei confini britannici» sottraendoli agli odiati burocrati di Bruxelles.

      Così l’ultima ipotesi è quella di portare migliaia di persone — in attesa di verdetto sulla richiesta d’asilo — su un’isola sperduta tra costa africana (1.600 chilometri) e costa sudamericana (2.300 chilometri), l’Isola dell’Ascensione, nell’amministrazione di Sant’Elena di napoleonica memoria. Charles Darwin, che durante il suo viaggio con il veliero Beagle la visitò nel 1836, la definì «orribile».

      L’esilio agli antipodi dei migranti non è neanche il problema più urgente di Sunak, che peraltro è in vacanza negli Stati Uniti con la famiglia, sadicamente pedinato dai tabloid inglesi anche alla lezione di spinning in una palestra di lusso a Santa Monica con accompagnamento musicale di Taylor Swift.

      È cominciato infatti ieri pomeriggio il trasferimento di alcune decine di migranti su una chiatta, la Bibby Stockholm, ancorata nel porto di Portland . Arrivano da alberghi di Oxford, Bristol, Torbay e Bournemouth: proprio il problema degli hotel è quello più urgente. Il governo paga infatti sei milioni di sterline al giorno (sette milioni di euro) per ospitare in albergo migliaia di migranti. L’idea della chiatta è venuta, semplicemente, per risparmiare mentre le lista d’attesa per le richieste d’asilo si allungano spaventosamente.

      Neanche i tabloid stanno facendo sconti al governo: due mesi fa campeggiava sulle loro prime pagine la protesta dei migranti iraniani che rifiutavano la sistemazione in un albergo londinese di Pimlico (centralissimo, 175 euro a notte) perché pretendevano camere singole, e per questo si erano accampati in strada.

      La capacità ricettiva dell’apparato dello Stato britannico pare uscita da un vecchio sketch dei Monty Python, e sarebbe un brutto gesto, oggi, quello di rinfacciare alla fazione pro-Brexit le vecchie critiche alle (effettive) falle nell’accoglienza ai migranti targata Ue. Ma certo è che il «piano B» è una priorità del governo Sunak: s’intende l’idea di trasferire fuori dai confini nazionali i migranti finché non sarà definito l’esito delle loro richieste d’asilo. Soltanto quattordici mesi fa, quando il governo Johnson ormai al capolinea ipotizzò di utilizzare il Ruanda come parcheggio per i migranti desiderosi di vivere nel Regno Unito stringendo con Kigali un accordo di cooperazione da 160 milioni di euro, l’allora principe Carlo con una clamorosa e inedita violazione della tradizionale neutralità politica della Corona — sempre silente sulle scelte governative — lasciò trapelare di essere rimasto «allibito».

      Un trasferimento di seimila chilometri nel territorio britannico d’oltremare nell’Atlantico meridionale provocherebbe, al netto di ogni altra considerazione politica e umanitaria, una serie di complessi problemi organizzativi, dato che l’isola di 88 chilometri quadrati ha soltanto ottocento abitanti e non è ovviamente attrezzata per diventare un campo profughi. Perfino il Daily Mail, giornale per nulla favorevole all’apertura delle frontiere, la definiva ieri «una pietra vulcanica in mezzo al nulla».

      Al momento il piano di collaborazione con Kigali è stato bloccato da un tribunale, ma il governo aspetta il pronunciamento definitivo della Corte suprema in ottobre.

      https://www.corriere.it/esteri/23_agosto_07/ultima-idea-londra-richiedenti-asilo-spedirli-un-isola-mezzo-all-atlantico-

  • Les combats pour l’émancipation des femmes et le mouvement ouvrier | #conferenceLO #archiveLO (13 février 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-combats-pour-lemancipation-des-femmes-et-le-mouvement-ouvrier-65

    Sommaire :

    – L’oppression des femmes  une conséquence de l’apparition de la #propriété_privée
    – La participation des femmes du peuple à la #Révolution_française
    – Le #Code_civil_de_Napoléon  : un arsenal contre les femmes
    – La réaction n’étouffe pas la voix de celles et ceux qui veulent l’égalité
    – Pendant la #révolution_de_1830, des prolétaires hommes et femmes se battent pour le droit au travail
    – Pour les héritières du #saint-simonisme, la lutte des femmes est jumelle de celle des prolétaires
    – Le #Manifeste_du_Parti_communiste de #Marx et #Engels contre la propriété des femmes
    – Pendant la #révolution_de_1848, les femmes luttent pour le droit au travail et élisent leurs délégués à la Commission du Luxembourg
    – Le mouvement ouvrier face à la revendication du droit au travail pour les femmes
    – La #Commune_de_Paris, premier État dirigé par des ouvriers et des ouvrières
    – L’Union des femmes crée un embryon d’organisation ouvrière de la production
    – Le mouvement socialiste marxiste : un contre-pouvoir qui se construit en intégrant des militantes dans ses rangs
    – La jeunesse d’une ouvrière devenue dirigeante socialiste  : #Adelheid_Popp
    – Les #préjugés sexistes ou corporatistes divisent les forces de la classe ouvrière
    – L’exemple d’une grève à Nancy...
    – ... Un contre-exemple, à Méru, quand la classe ouvrière surmonte les divisions
    – Les organisations féministes bourgeoises... pour les droits des femmes, mais dans le cadre limité de la société capitaliste
    – En #Grande-Bretagne, les #suffragettes utilisent la violence pour briser l’étau qui réprime leurs revendications
    – La #Révolution_russe débute lors de la #Journée_internationale_des_femmes le 8 mars 1917
    – Le pouvoir bolchevique réalise ce pour quoi se battent les #féministes en Europe et aux États-Unis
    – L’échec de la #révolution_mondiale et la stalinisation de l’Internationale  : les idées de la bourgeoisie pénètrent les partis ouvriers | #stalinisme
    – Le #PCF et sa volonté d’intégrer la société bourgeoise
    – La renaissance du #mouvement_féministe dans les années 1960-1970  : en dehors des organisations réformistes du mouvement ouvrier
    – La situation des #femmes à l’heure où les forces réactionnaires sont à l’offensive
    – Dans les pays riches aussi, la #condition_des_femmes paie son tribut à la réaction
    – Pour la fin de l’#oppression_des_femmes, comme pour la libération de l’ensemble de la société, il est vital que renaisse le #mouvement_ouvrier

    #capitalisme #marxisme #sexisme

  • Un article à lire car il condense l’ensemble de la vision conservatrice mobilisée dans les débats sur le passé et les legs coloniaux en Grande-Bretagne. L’auteur, Nigel Biggar, est théologien à l’Université d’Oxford et est un des principaux représentant du courant « Don’t feel guilty about our colonial history ».

    *Deconstructing decolonisation *
    https://thecritic.co.uk/issues/february-2023/deconstructing-decolonisation

    Deconstructing decolonisation

    At its most radical, the push for decolonising the curriculum rests on a series of false assumptions that we need to repudiate

    By Nigel Biggar, February 2023

    Last October, the acting vice-chancellor of Cambridge University, Dr Anthony Freeling, made a confession, widely reported in the press. He confessed that he is baffled by “decolonisation”. The word, he said, “has been misused to such an extent that I don’t think, if I’m honest, I can give an accurate definition”.

    I sympathise with his bafflement because “decolonisation” can mean a variety of different things, some of which make good sense, but others, very bad sense indeed. And the bad ones smuggle themselves into university departments under cover of the good.

    The original and most natural home of “decolonisation” is in former British colonies. There it can mean something entirely reasonable. For example, in 1986 the Kenyan novelist and playwright, Ngugi wa Thiong’o published a book with the title, Decolonising the Mind. Here he argued that African literature should be written in African languages, such as his own Gikuyu. Why? So that Africans can recover a sense of self-respect and stop being in thrall to the assumption that whatever comes out of Europe is better. To which the only sensible response is: Yes, of course.

    When translated out of its original, post-colony context and into contemporary Britain, “decolonisation” can still make some good sense. It can mean correcting the neglect in school curricula of the history of immigration and the contribution of immigrants to this country.

    Or it can mean that important texts that have been excluded from reading lists in schools and universities, just because of prejudice against the race of their authors should be included.

    Less reasonable, however, is the opposition of “decolonisers” to “Euro-centricity” and their insistence on shifting attention to non-European histories and cultures. On the contrary, a certain Euro-centricity in British education is entirely justified. Britain is not Anywhere. We are located in northwest Europe, we have a particular history, and we have developed particular institutions and traditions.

    (suite à lire sur le site)

    #UK #Grande-Bretagne #conservatisme #passécolonial #postcolonialisme

  • à propos de « l’immunité collective », le Pr. Fischer récidive, C_A_Gustave – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1422176525894524929.html

    1/23
    Après ses 1ères déclarations du mois de juin à propos de « l’immunité collective », le Pr. Fischer récidive ce matin en évoquant l’atteinte d’immunité collective à l’automne, quand 90% de la pop aura été immunisée, par vaccination ou par infection...
    2/23
    Décidemment, nos autorités sanitaires n’en finiront pas de malmener l’immunologie et la notion « d’immunité collective » !

    Commençons par un rappel sur ce qu’est l’immunité grégaire (oui, c’est le terme exact puisque c’est une notion issue de la médecine vétérinaire)...
    3/23
    L’immunité grégaire est un concept permettant de calculer le % de bêtes à immuniser au sein d’un troupeau afin de protéger l’ensemble du cheptel.
    Ce concept dépend directement du R-eff et vise à le rendre <1 pour empêcher la circulation virale dans le troupeau...
    4/23
    Quand le % critique d’immunité grégaire est attient dans un troupeau, une bête ne peut plus transmettre le virus à >1 autre bête.
    Autrement dit, l’épidémie s’éteint spontanément.
    Mais cela nécessite des conditions qui ne peuvent pas être réunies pour la COVID...
    5/23
    Tout d’abord, l’immunité acquise doit être « stérilisante » = un immunisé ne doit plus être ni contaminé, ni contaminant.
    Ainsi, dans un modèle épidémiologique, chaque immunisé est exclu de la population exposée/susceptible au virus...
    6/23
    Pour SARS-CoV-2, cette 1ère condition n’est pas obtenue, ni par l’immunité naturelle (post-infection), ni par l’immunité vaccinale.
    Les réinfections restent possibles.
    La transmission reste possible.

    7/23
    Deuxièmement, le virus ciblé ne doit pas être capable d’échapper à l’immunité acquise.
    Cela implique 2 conditions :
    A] l’immunité doit être pérenne et ne pas s’atténuer avec le temps
    B] le virus ne doit pas subir de dérive antigénique (échappement immunitaire)...
    8/23
    La condition A est déjà caduque vis-à-vis de SARS-CoV-2, pour lequel on note déjà une ↘ de la réponse immunitaire à distance de l’immunisation, mais aussi une ↘ de la protection clinique :

    9/23
    La condition B est également caduque puisque de nouveaux variants émergent continuellement et se caractérisent notamment par une résistance partielle et ↗ à la neutralisation par nos anticorps, voire par un échappement à la reconnaissance par nos lymphocytes T...

    #covid-19 #immunité_de_troupeau #immunité #immunité_collective #Grande-Bretagne

  • Covid-19 : non, la part croissante de vaccinés parmi les cas infectés ne remet pas en cause l’efficacité du vaccin - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-non-la-part-croissante-de-vaccines-parmi-les-cas-infectes-ne-rem

    « Le bon indicateur à suivre, c’est le taux d’incidence dans la population vaccinée et celle dans la population non vaccinée », ajoute Jean-Stéphane Dhersin.

    #épidémie #pandémie #sars-cov-2 #covid-19 #vaccination #mathématiques #statistiques #explication #analyse #israël #grande-bretagne

  • #Covid-19 en #France : qui sont ceux qui se contaminent encore ?
    https://www.lci.fr/sante/covid-19-malgre-la-vaccination-qui-sont-les-nouveaux-contamines-2189276.html

    Actuellement, selon les données du site Covidtracker, les moins de 40 ans sont deux fois plus nombreux à se contaminer.

    […]

    En #Grande-Bretagne, où les contaminations ont explosé en quelques jours à cause du variant Delta, 80% de la population n’a reçu qu’une seule injection. Une étude publiée la semaine dernière par l’Imperial College London et Ipsos MORI souligne, en outre, que les cas étaient en « augmentation exponentielle » dans toute l’#Angleterre, principalement dans les groupes d’âge non vaccinés.

  • We Need To Get Real About How the Pandemic Will End - Insight
    https://www.theinsight.org/p/we-need-to-get-real-about-how-the

    If you look at a chart of deaths from AIDS, one of the greatest moral stains from our history jumps out. More people died of AIDS after we got the triple combination drug in 1995 that turned #HIV into a chronic condition for those who had access to it—but almost all the deaths happened outside the few wealthy countries that could afford it. Not until the mid-2000s, following much loss and activism, campaigns and pressure, did things finally change and drug access expand.

    The latest news from the United Kingdom, which has better genomic surveillance than almost any other country and thus can allow us to disentangle causes of outbreaks better, is not good. The B.1.617.2 variant, first identified in India, looks to be substantially more transmissible compared with even B.1.1.7, which was bad enough. The data is preliminary, and I really hope that the final estimate ends up as low as possible. But coupled with what we are observing in India and in Nepal, where it is rampant, I fear that the #variant is a genuine threat.

    In practical terms, to put it bluntly, it means that the odds that the pandemic will end because enough people have immunity via getting infected rather than being vaccinated just went way up. 

    We seem to be holding onto the comforting fiction that we will eventually get around to vaccinating people in countries that have so far either had success keeping out the pandemic completely, or have had small outbreaks before, while they just keep up mitigating a little longer. I do not believe that the story we tell ourselves is realistic.

    First, these countries can only hold the virus at bay for so long. Even quarantining all people arriving, and greatly limiting who comes in can only work for so long. See what’s happening in Taiwan: it takes only one slip-up plus a few amplifying events for a country to see its case load quickly rise. 

    Second, if a variant is more transmissible, all our “non-pharmaceutical” interventions will be much less able to hold them at the same level. Something even more transmissible than B.1.1.7 may be very, very hard to stop outside of vaccination (or, yes, immunity through mass infection).

    Three, some places have already been keeping out the virus for more than a year—that success can’t last forever.

    Four, those countries which lack both widespread prior immunity from previous outbreaks (like us!) and widespread vaccination (also like us!) are sitting ducks. Something like this variant can burn through such populations like a firestorm.

    #covid-19 #immunité #immunité_de_groupe #variants #transmission #vaccination #mortalité

  • Britain destroyed records of colonial crimes | National #Archives | The Guardian
    https://www.theguardian.com/uk/2012/apr/18/britain-destroyed-records-colonial-crimes

    (2012)

    Those papers that survived the purge were flown discreetly to Britain where they were hidden for 50 years in a secret Foreign Office archive, beyond the reach of historians and members of the public, and in breach of legal obligations for them to be transferred into the public domain.

    #crimes #Grande-Bretagne

  • La Croix-Rouge alerte sur le manque d’accès aux vaccins pour les migrants

    La course aux vaccins est-elle une affaire de pays riche ? Sans doute, si on regarde le quantité de doses reçues par les pays occidentaux. Mais les vaccins, c’est aussi une affaire de statut. Des millions de migrants sont aujourd’hui exclus des programmes de vaccination contre le Covid-19. À Genève, la Croix-Rouge rappelle que le virus continuera de circuler si tout le monde n’est pas vacciné. Peu importe qu’il ait des papiers ou non.

    Dans son rapport, la Croix-Rouge parle du « #mur_invisible » qui se dresse sur la route des migrants qui veulent se protéger de la pandémie. En particulier ceux qui n’ont aucun statut. C’est le cas en #Grèce, où 50 000 personnes qui n’ont pas de numéro de sécurité sociale n’ont pas accès à la vaccination.

    C’est le cas aussi en #Pologne et en #République_Dominicaine où les vaccins sont réservés aux résidents. Mais même dans les pays qui ont ouvert leur programme, d’autres #barrières, matérielles, existent. C’est ce que dit Tiziana Bonzon, responsable Migration à la Fédération internationale de la Croix-Rouge.

    « Nous vivons dans un monde qui est de plus en plus digitalisé et numérique, où même la prise de rendez-vous auprès du médecin se fait maintenant par internet. Eh bien quand vous avez juste l’argent pour vous payer à manger, vous n’avez pas forcément l’accès à internet et pas les moyens de prendre ces prises de rendez-vous. Ça devient compliqué. »

    L’étude menée par la Croix-Rouge montre qu’aux États-Unis et en #Grande-Bretagne, les migrants qui pourraient prétendre à la vaccination ne le font pas de peur d’être enregistrés par les autorités et expulsés.

    Mais des contre-exemples existent. La #Colombie a, par exemple, décidé d’inclure près de 2 millions de réfugiés vénézuéliens dans son programme de vaccination. Et en #Jordanie, les autorités ont déjà livré les premières doses de vaccins dans les camps de réfugiés syriens alors que le pays n’a pas encore sécurisé suffisamment de doses pour couvrir toute sa population.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/30725/la-croix-rouge-alerte-sur-le-manque-d-acces-aux-vaccins-pour-les-migra

    #vaccins #vaccinations #migrations #asile #inégalités #réfugiés #Etats-Unis #USA #covid-19 #coronavirus

  • Les origines répressives du capitalisme

    François Jarrige

    https://lavoiedujaguar.net/Les-origines-repressives-du-capitalisme

    Peter Linebaugh
    Les Pendus de Londres

    L’ouvrage classique de Peter Linebaugh sur les pendus de Londres est enfin traduit en français. Il montre comment au XVIIIe siècle le capitalisme industriel s’est adossé à la justice répressive pour criminaliser un prolétariat attaché à des coutumes jugées dangereuses pour le nouvel ordre social.

    Historien états-unien et marxiste engagé, Peter Linebaugh n’a cessé de militer contre la peine de mort et les ravages du capitalisme, tout en défendant les biens communs comme alternatives au néolibéralisme. Sa trajectoire et son œuvre restent pourtant assez mal connues en France. Traduit une première fois via son travail avec Marcus Rediker sur l’histoire de l’Atlantique révolutionnaire, la publication en français de son premier livre constitue un événement éditorial.

    Fruit d’une collaboration entre deux éditeurs indépendants, Lux, éditeur basé au Canada, et le CMDE (Collectif des métiers de l’édition) à Toulouse, l’ouvrage éclaire trois questions majeures de l’historiographie du XVIIIe siècle : l’histoire sociale et populaire de Londres, devenue une grande métropole commerciale qui atteint le million d’habitants à la fin du XVIIIe siècle ; l’histoire du crime et de la justice et de ses reconfigurations à l’heure de la répression des communs ; mais aussi celle de l’avènement du capitalisme industriel au moyen d’un arsenal normatif qui remodèle en profondeur les rapports sociaux au travail. (...)

    #Peter_Linebaugh #Philippe_Minard #E.P._Thompson #capitalisme #origines #Grande-Bretagne #Londres #prolétariat #rébellions #Mandrin #normalisation #libéralisme_autoritaire