Tourismes macédoniens sur le Front d’Orient
Le #front_d’Orient, et notamment la #Macédoine, est indissociable de l’idée de tourisme. Même pendant le #conflit, l’#exotisme emporte les combattants dans un ailleurs que prolongent leurs petits-enfants, partis se recueillir sur ces champs de bataille devenus autant de lieux de #mémoire. Mais, dans les Balkans comme ailleurs, le souvenir reconstruit et parfois même, dans le cas des Serbes, dans une étonnante relation extraterritoriale.
Faut-il honorer la mémoire des maréchaux de la Grande Guerre ?
▻http://theconversation.com/faut-il-honorer-la-memoire-des-marechaux-de-la-grande-guerre-106358
Faut-il honorer la mémoire des maréchaux de la Grande Guerre ? La charge symbolique de la célébration du centenaire de l’armistice fait resurgir des controverses qui opposent la gloire des chefs au sacrifice des soldats anonymes. En réalité, le problème soulevé par la programmation des cérémonies du 11 novembre tient moins à l’opposition entre les maréchaux et les citoyens appelés aux armes qu’à la nature même du maréchalat. C’est pour le comprendre que la Revue Historique des Armées a consacré son dernier numéro à la longue histoire des maréchaux.
Un héritage du Moyen Âge
Héritée du Moyen Âge, l’institution du maréchalat s’est développée sous la monarchie absolue pour des raisons politiques. Sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, la promotion de maréchaux huguenots, à l’image de Turenne, marqua l’intention de donner aux protestants du royaume et des puissances alliées de la France des gages de la volonté royale de faire de l’armée l’instrument de la raison d’État.
]]>Grande Guerre : au milieu des râles, les premiers cris des surréalistes
▻https://next.liberation.fr/culture/2018/11/10/grande-guerre-au-milieu-des-rales-les-premiers-cris-des-surrealistes
Paul Eluard, Jacques Vaché, André Breton, Louis Aragon, Joë Bousquet… Pour eux, la guerre aura été la matrice d’une pensée et d’une œuvre en rupture. A l’abattage des hommes doit succéder celui de toutes les conventions.
Des décombres surgit parfois un monde nouveau. Souvent ! ajoutent les générations suivantes comme un acte de foi, une croyance absolue en un monde régénéré par le cataclysme d’avant. La guerre de 14-18 aura précipité la France dans la modernité. Pour s’en convaincre, il n’est que de voir toutes les innovations technologies nées de conflit dans le seul but de mieux s’entre-tuer : avions, chars d’assaut, mitrailleuses, gaz… Le progrès aura eu là des relents fétides…
Avant la France vivait sa « Belle Epoque », une période de relatif calme après la guerre de 70 et la Commune. Les conséquences de l’affaire Dreyfus s’estompent. La République est installée. Les chemins de fer se développent. Le rail entre dans les campagnes. Seule la question religieuse avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, vient aviver les vieilles plaies. La France, confortablement installée dans ce cocon, traîne des pieds pour entrer dans le XXe siècle et vit toujours à l’heure du précédent.
La guerre sera la matrice de toute une nouvelle génération d’écrivains. Même si pour certains, ils ont publié avant-guerre, tous, mobilisés dès 1914 ou en 1915, professeront la même volonté de rompre avec l’ancien monde, promettant de casser ses conventions, de « ruiner la littérature » selon la formule de Paul Eluard dans un petit mot adressé à André Breton. Pour une grande part, la guerre sera le creuset où se trempera le surréalisme. Tout comme en Italie où l’après-guerre verra se développer un mouvement se voulant résolument « moderne », le futurisme, dont le manifeste initial a été publié en 1913 ; idem avec « l’expressionnisme » en Allemagne.
Paul Eluard est mobilisé comme infirmier dès 1914, quelques mois seulement après sa sortie du sanatorium. Il est affecté à l’hôpital ordinaire d’évacuation numéro 18 à Hargicourt, dans la Somme. En 1917, sur le front au sein du 95e régiment d’infanterie, il rédige quelques poèmes restés fort peu connus.
« Oh ! le bruit terrible que mène la guerre parmi le monde et autour de
nous ! Oh ! le bruit terrible de la guerre ! Cet obus qui fait la roue,
la mitrailleuse comme une personne qui bégaie,
et ce rat que tu assommes d’un coup de fusil ! ». (Notre mort)
André Breton, étudiant en classe préparatoire aux études de médecine est déclaré bon pour le service le 17 février 1915. Il rejoint Pontivy pour y faire ses classes dans « un cloaque de sang, de sottise et de boue ». Le futur étudiant en médecine est affecté à Nantes en juillet 1915, ville dont le pape du surréalisme écrira dans Nadja qu’elle « est la seule où j’ai l’impression qu’il peut m’arriver quelque chose qui en vaut la peine ». Interne en 1916 à l’hôpital de la rue Marie-Anne du Boccage, il y fera une rencontre déterminante, cruciale même pour la suite de son aventure littéraire, celle du Nantais Jacques Vaché qui, rescapé de la tuerie, mourra en 1919 d’une surdose d’opium dans une chambre d’un hôtel cossu du centre-ville.
Ses lettres de guerre viennent d’être republiées avec une préface et tout un appareil de notes rédigé par un autre Nantais, Patrice Allain, maître de conférences, un des plus fins connaisseurs de l’œuvre et de la vie de ce précurseur du surréalisme qui, épuisé par la guerre, n’aura brillé qu’un court instant. Avant-guerre, le jeune homme, un brin dandy, lecteur de Jarry, amateur du « nonsense » britannique et de l’Umour – orthographié sans h –, aura été l’animateur d’un petit cénacle littéraire sur les bords de Loire. Le temps de la guerre, la ville devient alors le berceau du surréalisme. Dans ses missives, pour la plupart adressée à sa famille, à ses proches et à André Breton, Vaché relate ses journées de poilu.
Au fil des mois, le ton change. Parti à la guerre avec un certain enthousiasme, il sera affecté comme interprète auprès des troupes anglaises en Champagne dans ce qui est appelé « la tranchée des cadavres », et décrit toute son horreur de manière poétique, dans la mesure où la censure laisse passer ses lettres. Le 30 septembre 1915, c’est un véritable petit tableau de genre qu’il peint à sa tante. « Le ciel classique sanglant, la nuée de corbeaux, les débris de casque… les armes broyées — On s’oublie à regarder — avant que le râle bizarre et effrayant d’un homme qui va mourir ne vous fasse dresser les cheveux sur la tête — Ces plaintes de mourants sont navrantes… tant qu’ils causent, ou qu’ils appellent leurs mères… […] On les plaint encore avec son cœur d’homme — Mais lorsque ce n’est plus qu’un sanglot rythmé — lointain — que l’on sent que ces yeux révulsés ne regardent plus ici, mais que déjà ce malheureux vit dans un monde différent du nôtre. On a peur — On sent sa chair se hérisser — La terreur instinctive de la bête devant la mort. »
En 1916, Breton, lui, est affecté au centre neuropsychiatrique de Saint-Dizier, qui accueille les soldats traumatisés de retour du front. Il y fait la découverte de l’œuvre de Sigmund Freud, qui exercera ensuite sur les surréalistes une très grande influence, notamment via la place donnée à l’écriture automatique.
Au duo Vaché-Breton s’adjoint Louis Aragon. Breton et lui se connaissent déjà pour s’être côtoyés sur les bancs de l’école de médecine. Aragon est mobilisé en 18 sur le front des Ardennes comme brancardier. Il voit arriver vers lui ceux qu’il sait ne pouvoir sauver.
« Tu n’en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j’ai vu battre le cœur à nu […]
Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu’un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l’ancien légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux
On part Dieu sait pour où ça tient du mauvais rêve
On glissera le long de la ligne de feu
Quelque part ça commence à n’être plus du jeu […]
Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées […]
Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit
Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s’efface
Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri » (Tu n’en reviendras pas)
Et cette génération confrontée à la mort à toute heure de la journée veut brûler les étapes… Aller, et aller vite de peur que le passé ne vous rattrape. A l’abattage des hommes doit succéder celui de toutes les conventions. « Modernité aussi donc constante et tuée chaque nuit […] Former la sensation personnelle à l’aide d’une collusion flamboyante de mots rares. Nous laisserons l’Honnêteté logique — à charge de nous contredire », écrit Vaché dans une lettre à André Breton, datant de 1917, posant ainsi une des pierres fondatrices de ce qui sera le premier manifeste du surréalisme. Et pour mieux le mettre en pratique, toujours dans la même lettre, « PANTINS— PANTINS— PANTINS— voulez-vous de beaux pantins de bois coloriés— deux yeux— flamme morte et la rondelle de cristal d’un monocle — avec une pieuvre machine à écrire », lâche Vaché en proie à la fièvre du front.
Dans cette galaxie figure aussi un poète sombre, une figure noire, celle de Joë Bousquet. Le mouvement surréaliste sera un mouvement dont il sera le perclus, l’immobile. Blessé le 27 mai 1918 à la bataille de Vailly, dans l’Aisne, à hauteur de la colonne vertébrale, il perd l’usage de ses membres inférieurs. Sa vie se poursuivra sur un lit dans sa petite chambre à l’intérieur des remparts de la cité de Carcassonne où, ironie du sort, il réside rue de Verdun. Il mourra en 1950 à l’âge de 53 ans après trente-deux ans de réclusion entre les quatre murs de sa chambre.
Bousquet poursuit les expériences intérieures en usant de drogues comme il le raconte dans la Tisane de sarments. « Ma blessure existait avant moi, je suis né pour l’incarner, écrira-t-il. Et alors, j’ai compris que c’était fini et je suis resté debout […]. Je n’ai pas eu à attendre longtemps. Une balle m’a atteint en pleine poitrine, à deux doigts de l’épaule droite, traversant obliquement mes poumons pour sortir par la pointe de l’omoplate gauche ; ce qui faisait, du même coup, traverser au projectile mes deux poumons et la partie avant du corps vertébral. Je suis tombé », raconte-t-il dans une lettre envoyée à un ami. Tombé pour ne jamais plus se relever tout en restant vivant. Cloîtré pour revisiter son imaginaire tandis que ses amis surréalistes tentaient, avec la boue des tranchées, de façonner les mots d’un monde nouveau.
Christophe Forcari
Illustration : André Breton par Man Ray, dans les années 30
#guerre #Grande_guerre #11-Novembre #surréalisme #Paul_Eluard #Jacques_Vaché #André_Breton #Louis_Aragon #Joë_Bousquet
]]>Un débat d’actualité ? Les monuments aux morts entre passé et présent, #mémoire et #histoire. Ils nous interrogent sur la manière dont nous transmettons et maintenons la mémoire collective. #film-recherche #CNRS-Images
►https://sms.hypotheses.org/11092
#mémoire, #histoire, #mort, #armistice, #sortie_de_guerre, #honneur, #souvenir, #film, #documentaire, #CNRS, #monument_aux_morts, #collectif, #militaire, #première_guerre_mondiale, #grande_guerre, #épigraphie, #commune
]]>Grande Guerre : les batailles oubliées de l’Afrique - RFI
▻http://webdoc.rfi.fr/grande-guerre-afrique-colonies-1914-1918
Souvent méconnues, les batailles de la Première Guerre mondiale dans les colonies africaines allemandes ont pourtant fait de nombreuses victimes. Du Togo au Sud-Ouest africain allemand, en passant par le Cameroun, le Congo belge et l’Afrique orientale allemande, des Africains sont enrôlés pour se battre sur leur propre continent et servir une guerre qui n’est pas la leur, une guerre d’Européens. Si le nombre de soldats présents sur les fronts africains et le nombre de tranchées creusées paraissent dérisoire comparés à ceux des fronts européens, les affrontements sont d’une extrême violence et déciment aussi des civils, colons et colonisés. Enjeux stratégiques, riches de matières premières et de ressources minières, les colonies allemandes sont convoitées, dès le début du conflit, par les Alliés.
]]>Le 11 novembre 1918, l’#Armistice met fin à une #guerre totale et meurtrière. Retour sur la vie quotidienne au front à travers les #témoignages des #soldats (carnets de route, lettres, récits écrits...) : vivre et mourir dans les tranchées
►http://sms.hypotheses.org/2615
#guerre, #grande_guerre, #tranchée, #social, #histoire, #poilu, #1914-1918, #quotidien, #ordinaire, #témoins, #témoignage, #témoin, #front, #vivre, #mourir, #militaire
]]>Comme il faut bien commencer...
Relecture du témoignage des années de guerre de Louis Barthas. Le bouquin m’avait marqué une première fois il y a 25 ans. L’adaptation graphique est aussi forte.
Les carnets de guerre de Louis Barthas (1914-1918) - FREDMAN - Éditions La Découverte
▻https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_carnets_de_guerre_de_Louis_Barthas__1914_1918_-978270
Les monuments aux morts entre passé et présent, #mémoire et #histoire. Ils nous interrogent sur la manière dont nous transmettons et maintenons la mémoire collective. Film diffusé en coopération avec CNRS-Images
►https://sms.hypotheses.org/11092
#monument_aux_morts, #monument, #mort, #mémoire, #histoire, #Première_Guerre_mondiale, #Grande_guerre, #1914-1918, #commune, #ville, #armistice, #guerre, #souvenir, #France, #commémoration, #patrimoine, #symbole, #film_recherche, #documentaire, #CNRS
]]>C’est un article qui date de 2015, mais je mets ici pour archivage...
Les réfugiés les plus nombreux à avoir traversé la Manche sont... les Belges
En 1914, plus d’un million de nos compatriotes fuient la Belgique envahie par les Allemands. Bon nombre d’entre eux décident de traverser la Manche pour trouver refuge en Grande-Bretagne. Retour sur un épisode oublié des livres d’histoire.
Et un paragraphe intéressant sur le rôle des #médias :
Les réfugiés belges sont bien accueillis par la population britannique. Contactée par Slate, Anne Morelli, professeur d’histoire contemporaine à l’ULB, explique les raisons de cette sympathie par le travail opéré en amont par la presse. « L’accueil dépend de la préparation médiatique qui a été faite. Le rôle de la presse est essentiel. Il a été très important durant cette Première Guerre mondiale. », rappelle-t-elle.
Un élan de sympathie généralisé qui s’est traduit par l’hébergement des réfugiés au domicile des Britanniques et des récoltes de dons. Dans certaines villes, on assiste même à la création de véritables communautés belges lesquelles participent à l’effort de guerre en travaillant dans les usines.
]]>« Les Gardiennes » : #Grande_guerre, mémoire, #Histoire et commémoration
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/051217/les-gardiennes-grande-guerre-memoire-histoire-et-commemoration
Pour rebondir sur la sortie en salles des Gardiennes de Xavier Beauvois, entretien croisé entre l’historien de la Grande Guerre #Stéphane_Audouin-Rouzeau et #Joseph_Zimet, directeur général de la Mission du centenaire. Dialogue édifiant…
]]>Pourquoi Les EU sont entrés en #guerre en 1917 ?
▻https://www.legrandsoir.info/pourquoi-les-eu-sont-entres-en-guerre-en-1917.html
Aujourd’hui sur les champs Élysées, on commémorera le centième anniversaire de l’entrée en guerre des #États-Unis avec comme invité d’honneur son président Trump.
[...]
Le contexte social des Etats-Unis était très tendu lors du début du vingtième siècle, comme lors de la grève du textile à Lawrence (Massachusetts) en 1912 ou lors des multiples grèves des mineurs dans tous le pays. Ces événements se soldent inévitablement par l’armée ou les milices privées qui se vengent avec férocité dans cette guerre de classe. Naturellement une cohorte de morts et d’exactions s’en suivirent. L’exemple le plus frappant fut le massacre de Ludlow (30 morts par arme à feu) dans le Colorado en avril 1914. La grève vit s’affronter pendant 14 mois, 11 000 mineurs à Rockfeller, le patron. Alors dans ces conditions, incontestablement, la guerre mondiale allait rendre service au patronat.
Les Etats-Unis entrèrent en guerre il y a donc cent ans. Ce n’était pas écrit d’avance car le président Wilson avait été élu (5 mois auparavant) à ce poste sur un programme de non-intervention contrairement à son adversaire qui lui en était partisan. Pendant les trois premières années de guerre, les EU avait le beau rôle, il avait commercé avec la Grande-Bretagne, la Belgique et la France, et tout cela était bon pour le business. Sauf que ces trois ans ont rendu exsangue les partenaires européens et par conséquence leur solvabilité était entamé. En effet début 1917, la dette des banques britanniques auprès des EU était colossale. Le doute s’installe, et si la GB perdait la guerre ?
[...]
]]>Ces 6 gravures sont référencées dans le BAAZAR de Tanxxx sur son tumblr. thank tanxxx
▻http://baazar.tumblr.com
Jean Jules Joseph, un soldat créole - Dimanche 29 Mai 22h45 | Accueil
▻http://www.franceo.fr/emission/jean-jules-joseph-un-soldat-creole/diffusion-du-29-05-2016-22h35
L’écrivain Daniel Picouly, part sur les traces de son grand-père martiniquais, dont le destin fut bousculé par la #Grande_Guerre. S’envolant pour la Martinique, il cherche à en apprendre plus sur cet aïeul tellement admiré. Né en 1893, Jean Jules Joseph Picouly a rejoint la métropole en pleine Première Guerre mondiale. Pour alimenter son enquête, Picouly rencontre plusieurs spécialistes, parmi lesquels l’écrivain Raphaël Confiant, auteur du « #Bataillon_créole », et les historiens Léo Elisabeth et Sabine Andrivon-Milton. Portée par les illustrations du dessinateur Jean-Denis Pendanx, cette plongée ultra-marine est une occasion, au-delà de l’histoire personnelle du romancier, de se pencher sur les réalités de la société martiniquaise pendant le premier conflit mondial.
]]>Éditions Mardaga - 14-18, la guerre en images
▻http://www.editionsmardaga.com/14-18-la-guerre-en-images
Carl De Keyzer pose un regard contemporain sur une centaine de #photographies, pour la plupart inédites, datant de la #Première_Guerre_mondiale.
En compagnie de David Van Reybrouck, il a sélectionné des négatifs sur plaques de verre glanés dans le monde entier. Des images fortes, surprenantes, qui montrent autre chose que les clichés de boue, de cratères de bombes et de cadavres de chevaux. Il les a numérisés et restaurés de façon à obtenir des tirages aussi fidèles que possible. Le livre expose ainsi, en grand format – pour la première fois –, des photographies poignantes du #front occidental, notamment des images aux couleurs étonnantes. Le résultat impressionne par son actualité. Grâce à ces agrandissements, des détails qui n’étaient pas censés être révélés apparaissent au grand jour.
De son côté, David Van Reybrouck propose, dans un texte interpellant, sa lecture de ces photographies et de la #Grande_Guerre. Il invite à commémorer 14-18 autrement et à se « réapproprier » ce conflit, loin de l’industrie du souvenir qui occulte les problèmes actuels. Il met ainsi en lumière le décalage qui existe entre les célébrations de la Grande Guerre et de ses jeunes victimes tombées au front, et le tabou qui pèse aujourd’hui autour du phénomène – alarmant – du suicide chez les jeunes.
Une invitation à observer ces images, et les émotions qu’elles suscitent, en regard de notre époque.
]]>MUSEES DE LA GRANDE GUERRE ET IDENTITE TERRITORIALE EN PICARDIE : LES TERRITOIRES PETRIFIES
Cet article est une contribution à l’analyse géographique des #lieux_de_mémoire, notion passée dans le champ des sciences sociales mais peu explorée
par les géographes. L’article propose une analyse de la dimension spatiale de la #commémoration de la Première Guerre mondiale en Picardie, une région traversée par le front de 1914 à 1918 et théâtre de violents combats. L’approche se veut comparatiste : les réseaux des lieux de mémoire ont une extension et une forme différentes dans chaque département. Ceci s’explique par les stratégies différentes des acteurs intervenant dans leur structuration : acteurs locaux, nationaux mais aussi étrangers car la Picardie est aujourd’hui un lieu de mémoire international. La comparaison de trois musées étrangers édifiés dans la Somme, permettra d’analyser la mise en place de réseaux transnationaux dont l’organisation rappelle les phénomènes diasporiques. Enfin, il faudra s’interroger sur la place du #paysage dans la transmission de la mémoire.
▻http://thema.univ-fcomte.fr/theoq/pdf/2003/TQ2003%20ARTICLE%2036.pdf
#Picardie #mémoire #musée #WWI #Première_guerre_mondiale #grande_guerre
Grande Guerre : la famine oubliée qui tua un tiers des Libanais
▻http://www.france24.com/fr/20141117-grande-guerre-famine-oubliee-mont-liban-ottomans-premiere-guerre-
Cet événement est l’occasion de revenir notamment sur la grande famine qui frappa le Mont-Liban entre 1915 et 1918. Selon les chiffres, entre 120 000 et 200 000 Libanais, soit un tiers de la population, sont ainsi morts de faim au cours de cette période. Largement oublié, cet épisode de la Grande Guerre, parfois qualifié de génocide, suscite encore de vives polémiques. À l’occasion de sa venue à Paris, l’historien libanais Youssef Mouawad, professeur à l’Université américaine de Beyrouth, explique à France 24 pourquoi cette histoire a été occultée.
À noter : des photos de l’époque, terribles, que je ne connaissais pas.
]]>How did the first world war actually end?
▻http://libcom.org/history/how-did-first-world-war-actually-end-paul-mason
Well, on 24 October 1918, with the German army retreating and its discipline disintegrating, the right-wing aristocrats who ran the German navy launched a suicidal mass foray from the base in Kiel, where they’d been holed up. It was quite clear, rebel sailor Ernst Schneider later wrote, that this was to be a “death ride”.
But the sailors had other ideas. The crews of German battleships were drawn from the families of skilled, socialist working class. Since Easter 1916 the entire underground culture of the German ports – Hamburg, Kiel, Wilhelmshaven – had been pervaded by far-left agitation. There was a “whispering campaign”: under the cover of seamen’s yarns in the lower decks, in the lockers, the munition rooms, crow’s nests of the fighting masts – even in the lavatories – an underground organisation was built up, Schneider remembered.
]]>La Grande Guerre à travers les Arts : Bande dessinée, cinéma, littérature, musique, peinture- Odyssée : Histoire Géographie Éducation civique - Pédagogie - Académie de Poitiers
▻http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/spip.php?article1453
La Grande Guerre à travers les Arts est un site interactif.
Il est édité par Talweg Productions et France télévisions pour Francetvéducation, avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée et du ministère de la Défense.
]]>Cartes brutales
▻http://www.arteradio.com/son/616377/cartes_brutales
1 milliard de cartes postales sont éditées en Allemagne en 1914 et 800 millions en France. Pendant la Grande Guerre la carte postale de propagande fait des allers-retours entre les tranchées et les familles. Recto-verso, les mots doux, les baisers et la violence des images. Le boche mange les enfants, le soldat nègre fait peur. France-Allemagne, match nul. Promenade cruelle dans les classeurs du collectionneur Jean-Charles Lyant. Durée : 9 min. Source : Arte Radio
]]>