• Naufrage de migrants dans la Manche : le parquet de Paris se saisit de l’enquête
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/13/naufrage-de-migrants-dans-la-manche-un-nouveau-drame-lie-aux-small-boats_618

    Naufrage de migrants dans la Manche : le parquet de Paris se saisit de l’enquête
    Une embarcation de fortune avec, à son bord, une soixantaine de personnes qui tentait de rejoindre l’Angleterre a chaviré, samedi, au large des côtes du Pas-de-Calais. Six hommes originaires d’Afghanistan sont morts.
    Par Soren Seelow
    Publié hier à 15h08, modifié à 06h54
    Depuis le verrouillage du port de Calais et du tunnel sous la Manche, en 2018, afin d’empêcher les tentatives de passages de migrants en camion vers le Royaume-Uni, chaque année, ou presque, a connu au moins un naufrage meurtrier de small boat, cette petite embarcation pneumatique dont l’usage a explosé ces dernières années pour les candidats à la traversée du détroit du Pas-de-Calais. Samedi 12 août, à l’aube, c’est un canot gonflable transportant 65 à 66 hommes tentant d’atteindre les côtes anglaises – Afghans dans leur grande majorité, avec quelques Soudanais et des mineurs – qui a chaviré dans les eaux de la Manche, au large de Sangatte (Pas-de-Calais).Six Afghans sont morts, et l’incertitude régnait toujours dimanche quant à la possibilité que des passagers soient toujours portés disparus. « On ne sait pas si on recherche vraiment quelqu’un », a précisé la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, qui avait fait état, la veille, d’un ou deux disparus potentiels, alors que les recherches se poursuivaient dans le détroit. (...)Une soixantaine de rescapés du naufrage ont pu être repêchés en vie : trente-six ont été déposés au port de Calais par les gardes-côtes français, et vingt-deux ou vingt-trois ont été déposés à Douvres par les moyens britanniques, a fait savoir dans un communiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Le bateau, un canot gonflable récupéré crevé, sera expertisé, a précisé le parquet de Boulogne-sur-Mer, qui s’est dessaisi de l’enquête, dimanche, au profit de celui de Paris.
    La juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) à Paris s’est saisie de cette enquête ouverte pour « homicides et blessures involontaires, aide au séjour irrégulier et association de malfaiteurs », a précisé le parquet de Paris. La Junalco a saisi la police aux frontières, la section de recherche de la gendarmerie maritime et l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants. Depuis mercredi soir, les tentatives de traversées se sont multipliées avec le retour du beau temps. Londres a ainsi recensé, pour la seule journée de jeudi 10 août, 755 arrivées – un record depuis le début de l’année –, et environ un millier de migrants attendent toujours un passage, selon les autorités françaises. D’après un décompte effectué par l’AFP, plus de 100 000 migrants ont traversé la Manche depuis le développement du phénomène des small boats, en 2018, année à partir de laquelle les passages en camion ont été supplantés par les traversées à bord de ces petites embarcations pneumatiques dangereuses et surchargées. En 2022, ces traversées ont pris des proportions inédites, 45 000 personnes ayant traversé le Channel, selon le Home Office britannique, soit 17 000 de plus que l’année précédente. Côté français, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a recensé 1 304 tentatives de traversée impliquant 51 786 personnes en 2022. Depuis le verrouillage du port de Calais et du tunnel sous la Manche, ce bilan annuel ne cesse de progresser. Et les drames de se multiplier. Pour ne citer que les principaux naufrages récents, sept personnes se sont noyées en octobre 2020, vingt-sept exilés, âgés de 7 à 46 ans, ont perdu la vie en novembre 2021, et au moins cinq en décembre 2022. Selon un communiqué du « groupe décès », qui soutient les proches des exilés morts à la frontière franco-britannique, « au moins 376 personnes » ont perdu la vie depuis 1999, dont onze depuis le début de l’année. Le naufrage de novembre 2021, le plus meurtrier recensé au cours d’une tentative de traversée maritime vers l’Angleterre, fait toujours l’objet d’une instruction judiciaire en France. Des éléments de l’enquête, révélés par Le Monde, ont montré que les secours français appelés à l’aide n’étaient pas intervenus, semblant attendre que leurs homologues britanniques prennent le relais. Paris et Londres sont depuis convenus de renforcer les moyens de sauvetage et leur lutte contre ce trafic migratoire.
    La première ministre, Elisabeth Borne, a adressé ses « pensées » aux victimes sur X (ex-Twitter), saluant « l’engagement » des équipes de secours, tout comme la ministre britannique de l’intérieur, Suella Braverman. Le secrétaire d’Etat à la mer, Hervé Berville, qui s’est rendu sur le port de Calais samedi, a déclaré que la responsabilité de ce drame incombait aux passeurs, « des trafiquants criminels qui envoient jeunes, femmes, adultes à la mort », et s’est engagé à intensifier la lutte contre ces réseaux. La maire de Calais, Natacha Bouchart (Les Républicains, LR), a posé un regard plus politique sur cette tragédie, déplorant un « constat d’échec » de l’exécutif. Sur Franceinfo, le député LR du Pas-de-Calais, Pierre-Henri Dumont, a considéré que « le laxisme migratoire crée des morts dans la Manche » : « Chaque mois qui n’est pas utilisé au Parlement pour travailler sur ce sujet, pour faire du Calaisis une bande où il y aurait une tolérance zéro migrant, permet à des passeurs de faire leur business de la mort », a-t-il déclaré en référence à la loi immigration dont l’examen a été repoussé. Le député a demandé aux autorités britanniques d’ouvrir « une voie de passage sûre », tout en appelant la France à continuer de démanteler les camps, « ces points de fixation où les passeurs peuvent faire leur business de la mort ». Pour un porte-parole de l’association Utopia 56, présente sur le littoral en soutien aux migrants, c’est au contraire « la répression » à cette frontière qui « augmente la dangerosité des traversées », a-t-il déclaré à l’AFP. Un constat partagé par le « groupe décès », qui explique dans son communiqué que « les politiques migratoires et la militarisation accrue poussent les personnes à prendre de plus en plus de risques ».

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  • Au Royaume-Uni, controverses et impuissance face aux migrants qui traversent la Manche
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/14/au-royaume-uni-controverses-et-impuissance-face-aux-migrants-qui-traversent-

    Au Royaume-Uni, controverses et impuissance face aux migrants qui traversent la Manche
    Alors que six Afghans sont morts, samedi, dans le naufrage de leur embarcation, le gouvernement britannique durcit son accueil et tient un discours très ferme.
    Par Eric Albert(Londres, correspondance)
    La deuxième semaine d’août avait été décrétée « small boats week » par le gouvernement britannique, qui voulait démontrer ses efforts pour mettre fin aux traversées de migrants en bateaux pneumatiques à travers la Manche. Elle a tourné au fiasco. Elle a commencé mardi 8 août avec les provocations du vice-président du Parti conservateur, Lee Anderson, qui a déclaré que les migrants pouvaient « foutre le camp en France » s’ils n’aimaient pas les conditions offertes au Royaume-Uni. Elle s’est terminée samedi 12 août par le naufrage au large de Sangatte (Pas-de-Calais), dans la Manche, d’un bateau transportant 65 migrants. Six Afghans sont morts noyés. Entre les deux, profitant du beau temps, 1 600 migrants sont arrivés sur les côtes anglaises entre le 10 et le 12 août, un record pour cette année, faisant franchir la barre symbolique des 100 000 migrants ayant traversé la Manche depuis 2018. « La semaine des small boats a été un désastre pour les tories », estime Stephen Kinnock, député travailliste, spécialiste des questions migratoires.
    Depuis 2014, le port de Calais et l’entrée de l’Eurotunnel sont progressivement devenus inaccessibles. Sous la pression des autorités britanniques, la France a multiplié les patrouilles et installé des barbelés, des caméras infrarouges, des caméras de surveillance, des détecteurs de CO₂… Le passage des migrants s’est déporté vers la traversée en mer, généralement à bord de gros bateaux pneumatiques. Ils étaient 300 à le faire en 2018, 2 000 en 2019, 8 500 en 2020, 28 500 en 2021 et 45 700 en 2022. Cette année, près de 16 700 ont déjà été détectés, un nombre en baisse d’environ 15 % par rapport à l’an dernier à la même période. La majorité vient de pays en guerre (Afghanistan, Syrie, Irak…), mais d’étranges filières apparaissent parfois : pendant l’été 2022, les Albanais ont brièvement représenté plus du tiers des arrivants.
    Cet afflux très spectaculaire, avec ses drames réguliers, provoque une crise politique latente au Royaume-Uni. Parmi les cinq priorités qu’il affiche pour son mandat, le premier ministre, Rishi Sunak, a promis d’« arrêter les bateaux ». Il compte pour cela sur une politique très dure. Il a fait adopter une nouvelle loi, approuvée définitivement par le Parlement le 20 juillet, qui interdit toute demande d’asile aux personnes entrées illégalement au Royaume-Uni. « Si les gens savent que, s’ils viennent ici illégalement, ils ne pourront pas rester, alors ils ne viendront plus », assurait M. Sunak en juin. Son gouvernement affirme que toute personne entrée illégalement sera « renvoyée rapidement, soit vers son pays d’origine, soit vers un pays tiers ».
    Au cœur de ce dispositif se trouve un accord avec le Rwanda, où les migrants doivent théoriquement être envoyés et où leur dossier doit être traité. Annoncé en grande pompe en avril 2022, l’accord avec Kigali est cependant bloqué par la justice britannique. En juin, la Haute Cour a rappelé qu’une expulsion ne peut avoir lieu que vers « un pays sûr » et elle a estimé que ce n’était pas le cas du Rwanda. Le gouvernement a fait appel, la Cour suprême doit trancher à l’automne. En attendant, les autorités britanniques espéraient malgré tout envoyer quelques signaux forts la semaine dernière. Une barge pouvant loger 500 migrants, le Bibby Stockholm, a été installée dans un port du Dorset, dans le sud de l’Angleterre. Ce mastodonte de trois étages devait recevoir les demandeurs d’asile récemment arrivés. L’endroit, décrit comme « spartiate » par le gouvernement britannique, est censé prouver qu’aucun traitement de faveur n’est réservé aux migrants. Las, l’affaire a rapidement tourné court : seuls 39 migrants ont eu le temps de s’y installer, avant qu’une alerte à la légionellose n’oblige à l’évacuer.
    De toute façon, l’impact de la barge ne peut être que « symbolique », explique au Times Peter Walsh, de l’Observatoire des migrations, basé à l’université d’Oxford. Elle peut abriter 500 personnes, alors qu’il y a actuellement 50 000 demandeurs d’asile installés dans des hôtels à travers le Royaume-Uni, ce qui coûte 6 millions de livres par jour (7 millions d’euros). « La barge est une façon d’envoyer un message au public britannique, pour lui dire que ses inquiétudes sont prises au sérieux », poursuit M. Walsh. Face à ce constat d’impuissance des autorités, les élus britanniques pointent souvent du doigt la responsabilité des autorités françaises, accusées de laisser passer les bateaux. « Sans les Français qui interceptent et arrêtent ces bateaux, on a un problème », estime Tim Loughton, un député conservateur. Son collègue Iain Duncan Smith dénonce même la « folie » des gardes-côtes français, dont les navires, selon lui, escorteraient les bateaux de migrants jusqu’aux eaux britanniques. « Cela leur donne une incitation à tenter la traversée », affirme-t-il au journal dominical Mail on Sunday.
    De fait, Londres et Paris coopèrent sur le sujet depuis des années. L’an dernier, les autorités françaises ont intercepté 33 000 tentatives de traversée. En mars, lors d’un sommet franco-britannique, l’accord a été renforcé, toujours selon le même schéma : les Britanniques paient, les Français font la police. Le gouvernement britannique a versé 232 millions de livres (270 millions d’euros) depuis 2014 ; pour les trois prochaines années, la somme doit atteindre 476 millions de livres (550 millions d’euros).
    Comme toujours dans ce débat, les autorités britanniques oublient une mise en perspective. Le Royaume-Uni est l’un des pays qui reçoit le moins de demandes d’asile : 89 000 en 2022, environ le même nombre qu’en Italie (84 000), mais nettement moins qu’en Espagne (118 000), en France (156 000) ou en Allemagne (244 000) : « 8 % des demandes d’asile [à travers l’Europe] ont été déposées au Royaume-Uni », note l’Observatoire des migrations. L’opposition travailliste en appelle à la fin des gesticulations politiques. « Il faut arrêter avec ces fausses annonces qui font les gros titres, alors que les gens meurent en mer », estime M. Kinnock. L’association Care4Calais estime que la seule solution est que le gouvernement britannique offre une voie d’accès légale aux demandeurs d’asile, pour qu’ils puissent poser leur dossier sans risquer leur vie en traversant la Manche. Mais, dans le climat politique actuel, personne, au gouvernement britannique, ne veut en entendre parler.

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  • Naufrage de migrants dans la Manche : au moins six morts
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/12/naufrage-de-migrants-dans-la-manche-un-mort-cinq-personnes-dans-un-etat-grav

    Naufrage de migrants dans la Manche : au moins six morts
    Une cinquantaine de passagers ont pu être secourus, selon la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
    Le Monde avec AFP
    Six personnes sont mortes après le naufrage d’une embarcation de migrants dans la Manche samedi 12 août, a annoncé la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar). « Cinq à dix » passagers étaient toujours recherchés à la mi-journée, selon la Premar. L’embarcation a fait naufrage au large de Sangatte, dans le Pas-de-Calais, sur le littoral nord de la France, « autour de 2 heures », a précisé le parquet de Boulogne-sur-Mer, qui a ouvert une enquête. En milieu de matinée, « six personnes ont été récupérées dans un état grave et l’une d’entre elles, évacuée par hélicoptère vers l’hôpital de Calais a été déclarée décédée », avait d’abord annoncé la Premar dans un communiqué. Les cinq autres victimes, prises en charge par un canot de sauvetage de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), ont été déclarées décédées à l’arrivée au port de Calais, a précisé une porte-parole de la Premar. La première victime recensée est un homme d’origine afghane âgé de 25 à 30 ans, a détaillé le parquet.
    Une cinquantaine de passagers de cette embarcation ont pu être secourus, a précisé la Premar. Le bateau a été repéré en cours de naufrage « en tout début de matinée », par le patrouilleur français de service public Cormoran, qui a immédiatement lancé les secours. Côté français, les recherches mobilisent à la mi-journée trois navires, un hélicoptère et un avion pour quadriller au mieux la zone. Deux navires britanniques ont aussi participé aux secours. Au total, selon la Premar, 39 personnes sont à bord du patrouilleur Cormoran revenu s’amarrer à Calais, les autres rescapés ayant été secourus par les garde-côtes britanniques.
    « Mes pensées vont aux victimes », a écrit Elisabeth Borne sur X (ex-Twitter), saluant « l’engagement des équipes de secours mobilisées autour de la marine nationale ». Le secrétaire d’Etat français à la mer, Hervé Berville, est attendu sur place, ajoute la première ministre. Depuis mercredi soir, les tentatives de traversées de migrants à bord de petites embarcations se sont multipliées au départ du littoral nord de la France, à la faveur de conditions météorologiques redevenues plus favorables. Pour la nuit de jeudi à vendredi, la Premar avait fait état du sauvetage, côté français, de 116 migrants, parmi lesquels des enfants, sur trois embarcations distinctes. Le ministère de l’intérieur britannique a pour sa part signalé que, jeudi, 755 migrants ayant effectué la traversée à partir de la France ont été repérés, un record journalier depuis le début de l’année. Plus de 100 000 migrants ont traversé illégalement la Manche à bord de petites embarcations depuis 2018, une traversée très périlleuse, selon un décompte effectué vendredi par l’Agence France-Presse à partir des chiffres officiels britanniques. En 2022, cinq personnes migrantes sont mortes en mer et quatre ont été portées disparues en tentant de rejoindre les côtes anglaises au départ du littoral nord de la France. En novembre 2021, 27 migrants avaient péri dans le naufrage de leur embarcation.

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  • En juillet, plus de 3 000 migrants ont atteint le Royaume-Uni en traversant la Manche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/50794/en-juillet-plus-de-3-000-migrants-ont-atteint-le-royaumeuni-en-travers

    En juillet, plus de 3 000 migrants ont atteint le Royaume-Uni en traversant la Manche
    Par La rédaction Publié le : 02/08/2023
    Selon les autorités britanniques, 3 299 migrants ont atteint les côtes anglaises en juillet en traversant la Manche à bord de bateaux de fortune. Un chiffre un peu près similaire à celui de l’année dernière à la même période. Malgré la mauvaise météo et les conditions de navigation difficiles, plus de 3 000 personnes ont tout de même traversé la Manche depuis la France vers le Royaume-Uni, selon le ministère de l’Intérieur britannique. Entre janvier et juillet 2023, ce sont en tout, plus de 15 000 personnes qui sont arrivées au Royaume-Uni en traversant ces quelques kilomètres de mer. Plus précisément, 3 299 personnes ont rejoint les côtes anglaises à bord de bateaux de fortune en un mois. Un chiffre est stable par rapport au même mois en 2022. En juillet dernier, 3 683 personnes avaient rallié le Royaume-Uni par la Manche alors que les conditions météorologiques étaient plus propices à la navigation durant tout le mois, à l’inverse de cette année où la météo capricieuse a rendu les conditions délicates.
    La journée marquée par le plus de traversées a été le 6 juillet, le premier jour de beau temps du mois après de nombreuses pluies. Ce jour-là, 686 personnes ont atteint le Royaume-Uni à bord de 13 « small boats ».Le 18 juillet avait également marqué les esprits lorsque des migrants se sont élancés d’une plage de Boulogne-sur-Mer sous les yeux des vacanciers : 574 personnes étaient arrivées sur le sol britannique à bord de 12 embarcations.
    Ce chiffre ne montre toutefois qu’une facette de la réalité au bord de la Manche car les données anglaises ne concernent que les personnes qui arrivent sur le territoire anglais. Elles n’incluent pas les personnes qui « arrivent au Royaume-Uni sur des navires plus grands, tels que des embarcations rapides, des yachts, des croiseurs motorisés, etc » ou qui « sont interceptés par les autorités françaises et renvoyés en France ».
    Depuis le début de son mandat, le Premier ministre Rishi Sunak a fait de l’immigration illégale sa priorité. Entre les mois de janvier et mai 2023, les traversées de la Manche avaient chuté de 20% par rapport à l’année dernière. Le Premier ministre britannique avait alors déclaré que cette baisse était le résultat de sa politique migratoire et des accords signés avec la France pour enrayer les traversées. La France, en effet, fait un maximum pour essayer d’arrêter ces traversées. Le préfet du Pas-de-Calais Jacques Billant a annoncé mercredi 19 juillet l’arrivée d’une compagnie de CRS supplémentaire sur le littoral. L’objectif de cette soixantaine de policiers ? « Mettre des moyens encore plus importants pour fixer les migrants en amont de ces zones touristiques ».
    Depuis le début de l’année, « nous avons enregistré 715 événements sur nos côtes, 289 traversées réussies - contre 414 en 2022 à la même époque - et nous avons 426 traversés qui ont été interceptées », a aussi détaillé le préfet, rappelant que quelque « 800 personnels » se consacraient à la lutte contre les traversées de la Manche.Mais « la surveillance policière n’entame pas la détermination des exilés », confirmait en décembre à InfoMigrants Amélie Moyart, coordinatrice d’Utopia56 à Grande-Synthe. « La traversée de la Manche, c’est la dernière étape. Même terrifiés […] ils prendront la mer. Et tant qu’il n’y aura pas d’accueil digne en France, et des routes sécurisées vers le Royaume-Uni, il y aura des drames », regrettait-elle. Côté britannique, le gouvernement multiplie les initiatives jugées « cruelles » par les associations. Ainsi, il a annoncé la semaine dernière avoir acheté des tentes pour y loger jusqu’à 2 000 migrants dans les prochains mois pour faire des économies sur l’hébergement en hôtels. Et depuis quelques jours maintenant, une barge est accostée à Portland. Les autorités, qui accusent du retard, espèrent y loger 500 demandeurs d’asile.

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  • Immigration au Royaume-Uni : la nouvelle loi britannique est contraire au droit international, selon l’ONU
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/18/immigration-au-royaume-uni-la-nouvelle-loi-britannique-est-contraire-au-droi

    Immigration au Royaume-Uni : la nouvelle loi britannique est contraire au droit international, selon l’ONU
    Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a appelé le gouvernement conservateur de Rishi Sunak « à renouveler son engagement en faveur des droits humains en annulant cette loi ».
    Le Monde avec AFP
    La nouvelle loi britannique sur l’immigration, qui prévoit d’empêcher les migrants arrivés de manière illégale de demander l’asile dans le pays, est contraire au droit international, a dénoncé l’ONU mardi 18 juillet. La loi, adoptée par le Parlement britannique pendant la nuit de lundi à mardi, « est en contradiction » avec les obligations du Royaume-Uni au regard du droit international relatif aux droits de l’homme et aux réfugiés, ont affirmé dans un communiqué les chefs des agences de l’ONU chargés de ces sujets, Volker Türk et Filippo Grandi.
    Ce texte, qui s’avère crucial pour le premier ministre conservateur, Rishi Sunak, lequel s’est fixé comme priorité de lutter contre l’immigration illégale, doit encore être validé par le roi Charles III. Selon MM. Türk et Grandi, la loi aura « de profondes conséquences pour les personnes ayant besoin d’une protection internationale », ils relèvent notamment que la loi « crée de nouveaux pouvoirs de détention très étendus, avec un contrôle judiciaire limité ». L’ONU craint que des milliers de personnes ne restent indéfiniment au Royaume-Uni dans des situations juridiques précaires. « Depuis des décennies, le Royaume-Uni offre un refuge à ceux qui en ont besoin, conformément à ses obligations internationales », mais la nouvelle législation « érode considérablement le cadre juridique qui a protégé tant de personnes, exposant les réfugiés à de graves risques en violation du droit international », souligne M. Grandi. « En plus de soulever de très sérieuses préoccupations juridiques d’un point de vue international, ce projet de loi crée un précédent inquiétant », critique, pour sa part, M. Türk, qui craint que « d’autres pays, y compris en Europe » ne soient tentés de suivre ce modèle. Il appelle le gouvernement britannique « à renouveler son engagement en faveur des droits humains en annulant cette loi et en veillant à ce que les droits de tous les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile soient respectés, protégés et appliqués, sans discrimination ».
    Cette loi, qui a suscité de nombreuses critiques au Royaume-Uni et de la part d’organisations internationales, empêche les migrants arrivés de manière illégale sur le territoire britannique de demander l’asile dans le pays. Le gouvernement veut, de plus, que les migrants, après avoir été placés en détention, soient rapidement expulsés, soit dans leur pays d’origine, soit dans un pays tiers, tel que le Rwanda, d’où qu’ils viennent.
    Londres a passé un accord l’an dernier avec le Rwanda pour y envoyer des migrants en situation illégale, mais aucune expulsion n’a encore eu lieu. Un premier vol prévu en juin 2022 avait été annulé après une décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#politiquemigratoire#asile#droit#onue#cedh#detention#expulsion#rwanda

  • La justice britannique se prononce en appel contre les expulsions de migrants vers le Rwanda
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/29/la-justice-britannique-se-prononce-en-appel-contre-les-expulsions-de-migrant

    La justice britannique se prononce en appel contre les expulsions de migrants vers le Rwanda
    La cour d’appel a estimé que le Rwanda ne peut en l’état être considéré comme un « pays tiers sûr », ayant relevé « un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient renvoyées dans leur pays d’origine ».
    Le Monde avec AFP
    C’est un sévère camouflet pour le gouvernement, qui voulait par une de ses mesures-phares décourager l’immigration illégale. La justice britannique a déclaré, jeudi 29 juin, « illégal » le projet controversé d’expulser vers le Rwanda les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Cette décision peut encore faire l’objet d’un recours devant la Cour suprême. La cour d’appel a estimé que le Rwanda ne peut en l’état être considéré comme un « pays tiers sûr » car « les déficiences du système d’asile [y] sont telles » qu’il peut y avoir « un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient renvoyées dans leur pays d’origine ». La lutte contre l’immigration illégale fait partie des priorités du gouvernement du premier ministre, Rishi Sunak. Malgré les promesses du Brexit de « reprendre le contrôle », plus de 45 000 migrants ont traversé la Manche depuis la France à bord de petites embarcations en 2022, plus qu’aucune autre année. Et ils sont déjà plus de 11 000 cette année à avoir fait de même.
    En décembre dernier, la Haute Cour de Londres avait donné son aval au projet d’en expulser certains vers le Rwanda, projet depuis à l’arrêt en raison des recours en justice, en jugeant le dispositif légal. Les juges avaient toutefois accepté que soit examiné l’appel de plusieurs requérants et de l’association Asylum Aid, qui apporte un soutien juridique aux demandeurs d’asile. De son côté, le gouvernement rwandais a annoncé rester engagé dans l’accord avec Londres prévoyant l’expulsion de migrants clandestins de Grande-Bretagne vers le Rwanda, malgré cette décision. « Si cette décision appartient en dernier ressort à la justice britannique, nous contestons le fait que le Rwanda ne soit pas considéré comme un pays sûr pour les réfugiés et demandeurs d’asile », a ajouté la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo. Parmi les points soumis à la cour d’appel, la question de savoir si le projet est « injuste de manière systémique » et si l’on doit empêcher que les demandeurs d’asile soient expulsés vers un pays où ils risquent d’être persécutés. Lors de l’audience en avril, les avocats des demandeurs avaient étrillé la « déférence excessive » des premiers juges envers les assurances données sur la protection des migrants contre la torture ou les traitements inhumains. Les avocats du ministère de l’intérieur avaient rétorqué en invoquant la volonté du Rwanda de « coopérer avec les mécanismes de surveillance internationale » et la confiance de Londres envers les assurances apportées par Kigali.
    Le plan d’envoyer les demandeurs d’asile vers le Rwanda avait été annoncé alors que Boris Johnson était premier ministre. Le gouvernement avait conclu avec Kigali l’accord prévoyant les expulsions de migrants en espérant décourager ces traversées. Aucune expulsion n’a toutefois encore eu lieu, un premier vol prévu en juin 2022 avait été annulé après une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme, qui réclamait un examen approfondi de cette politique. Le gouvernement a reconnu récemment que ces expulsions coûteraient près de 200 000 euros par personne. Cependant, le ministère estime que sur quatre ans il pourrait économiser 106 000 livres sterling (123 290 euros) pour chaque demandeur d’asile, sur les frais d’hébergement entre autres. Pour que le projet soit rentable, il faudrait que deux migrants sur cinq soient dissuadés de traverser la Manche, selon ces données.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#expulsion#rwanda#droit#CDHE#asile#postocovid

  • Migration to Britain hits a record high
    https://www.economist.com/britain/2023/05/25/migration-to-britain-hits-a-record-high

    Migration to Britain hits a record high
    The country is remarkably comfortable with it. So far
    May 25th 2023
    NEARLY SEVEN years have passed since the Brexit referendum in 2016. The desire to “take back control” of Britain’s borders and end free movement of labour from the European Union was what motivated many to vote Leave. In the three years before 2016, long-term net migration—immigration minus emigration—had averaged 285,000. Few would have expected that after Brexit still more people would come. Yet in 2022 net migration, according to eagerly awaited official statistics published on May 25th, rose to 606,000, a record for a calendar year. Perhaps surprisingly, Britons appear pretty comfortable with higher numbers, even if their politicians don’t.
    Since Britain formally left the EU in January 2020, non-EU nationals have accounted for nearly all net migration. Four-fifths of the 1.2m people who arrived in Britain in 2022 were citizens of non-EU countries, according to the Office for National Statistics (ONS). The contribution of EU citizens, which was nearly half of net migration between 2010 and 2019, has fallen steadily since the Brexit vote.

    #Cocid-19#migrant#migration#grandebretagne#politiquemigratoire#immigration#postcovid#postbrexit#travailleurmigrant

  • Royaume-Uni : l’immigration à un niveau record, malgré le Brexit
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/26/royaume-uni-l-immigration-a-un-niveau-record-malgre-le-brexit_6174901_3210.h

    Royaume-Uni : l’immigration à un niveau record, malgré le Brexit
    Contrairement aux promesses des partisans d’une sortie de l’Union européenne, le nombre d’arrivées nettes a doublé depuis 2016. Un constat qui met en difficulté le gouvernement conservateur de Rishi Sunak.
    Par Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)
    Publié aujourd’hui à 05h30, modifié à 07h31
    Il s’agissait d’une des principales promesses du Brexit : le divorce d’avec l’Union européenne allait permettre de « reprendre le contrôle » sur l’immigration au Royaume-Uni, assuraient les partisans du « Leave », pendant la campagne référendaire de 2016. Et pourtant, sept ans plus tard, le solde migratoire – la différence entre immigration et émigration sur les douze mois de l’année – a pratiquement doublé. Alors qu’il se situait à 335 000 en 2016, il a atteint en 2022 le niveau historique de 606 000, avec 118 000 arrivées nettes de plus qu’en 2021. Des chiffres publiés jeudi 25 mai par l’Office national britannique des statistiques (ONS). Ce record pose un sérieux problème au gouvernement conservateur de Rishi Sunak, incapable de réconcilier son discours anti-migrants avec une réalité économique et sociale complexe.
    L’accueil humanitaire des Ukrainiens fuyant l’agression russe (environ 114 000) et des Hongkongais refusant la reprise en main autoritaire de la Chine (environ 52 000) a tiré les chiffres à la hausse. Tout comme les délivrances de visas étudiants et de travail. L’ONS suggère que cette nette tendance à la hausse pourrait ralentir, le nombre d’arrivées humanitaires ayant diminué ces derniers mois. Les chiffres de la migration nette « sont trop élevés », a reconnu Rishi Sunak jeudi sur la chaîne ITV, ajoutant qu’il voulait « les faire baisser », sans cependant indiquer de combien. Et pour cause : cela fait treize ans que les gouvernements conservateurs successifs manquent leurs objectifs migratoires. En 2011, David Cameron promettait de ramener la migration nette « à quelques dizaines de milliers par an », alors que les arrivées annuelles dépassaient déjà les 200 000. Il avait réitéré cet engagement dans le programme de la campagne tory pour les élections générales de 2015. Idem pour Theresa May lors du scrutin anticipé de 2017, alors que les arrivées nettes dépassaient les 300 000 par an. Boris Johnson s’est montré plus prudent, en amont des élections parlementaires de 2019, abandonnant les objectifs chiffrés, se contentant de promettre « moins de migrants peu qualifiés » et moins d’arrivées nettes qu’en 2018.
    Depuis début 2021, le Brexit « dur » choisi par Londres a pourtant mis fin à la liberté de circulation des Européens et le gouvernement a introduit un système de visas lui permettant de contrôler le nombre d’arrivées. Cette politique de migration choisie, avec une volonté assumée d’attirer des personnes qualifiées disposant de salaires élevés (les visas de travail sont pour la plupart délivrés sous conditions de ressources) s’est traduite par un solde migratoire négatif pour les Européens en 2022 (– 51 000) mais par un rebond de la migration nette non-européenne (662 000 arrivées en 2022). Les visas de travail délivrés aux Non-Européens et à leurs familles ont atteint des niveaux record (235 000), tout comme les visas étudiants (276 000), attribués majoritairement à des Indiens et des Chinois.
    Lire aussi (2021) : Article réservé à nos abonnés Brexit : les Européens confrontés au durcissement des règles migratoires britanniques
    Il faut dire que l’économie britannique est structurellement en manque de main-d’œuvre : plus d’un million d’emplois ne sont pas pourvus. Les Européens ont déserté les postes mal rémunérés de l’hôtellerie-restauration et les Britanniques manquent à l’appel pour les remplacer ou pour aller s’employer comme saisonniers dans les champs et les vergers. Le ministère de l’agriculture a confirmé fin mai la délivrance de 45 000 visas de saisonniers en 2024. Le système de santé public (le NHS), lui non plus, ne peut pas fonctionner sans un recours massif à la main-d’œuvre étrangère (16 % de ses effectifs en 2022), les autorités ayant négligé d’investir dans la formation d’infirmiers et de médecins britanniques et refusant de revaloriser leurs rémunérations (les internes en médecine appellent à nouveau à trois jours d’arrêt de travail mi-juin). « Il n’y a pas de raisons que le Royaume-Uni ne soit pas capable de former des chauffeurs routiers, des bouchers ou des saisonniers ! », s’est emportée Suella Braverman, la très radicale ministre de l’intérieur britannique, mi-mai. Rishi Sunak s’est gardé de tenir le même type de propos simplistes, mais son gouvernement refuse d’assumer des chiffres trahissant un manque de cohérence des politiques conservatrices. « Les autorités sont hypocrites : elles reprochent aux entreprises de ne pas augmenter leurs salaires pour attirer les Britanniques, sans donner l’exemple puisqu’elles continuent d’employer des personnels étrangers peu coûteux dans le secteur public hospitalier et de l’aide à la personne », soulignait jeudi Jonathan Portes, économiste au King’s College de Londres, lors d’une conférence organisée par le centre de recherche UK in a changing Europe. Pris au piège de son soutien au Brexit, Downing Street évite aussi de souligner les aspects positifs de la migration. Il y a pourtant matière, le succès des visas étudiants confirmant l’attractivité des universités britanniques et permettant, grâce aux coûteux frais de scolarité des étudiants étrangers, de subventionner l’enseignement supérieur britannique.
    Les travaillistes, qui disposent d’une confortable avance dans les sondages (environ 15 % d’intentions de vote), ont dénoncé la « perte de contrôle » de l’immigration par les Tories. Il faut dire que le gouvernement n’a pas non plus réussi à stopper les arrivées en « small boat » : environ 40 000 personnes ont traversé la Manche en bateaux pneumatiques, en 2022. Et l’exécutif est toujours incapable de mettre en œuvre son accord de déportation des demandeurs d’asile vers le Rwanda, censé décourager les traversées. Le projet est gelé dans l’attente d’une décision de la Cour suprême britannique, qui doit statuer sur sa légalité. La gauche britannique défend cependant elle aussi une « diminution » de la migration nette, pour éviter de contrarier un électorat populaire et Brexiteur qui lui a fait défaut lors des élections de 2019. Pourtant, suggère Robert Ford, politiste à l’université de Manchester, qui s’appuie sur les études du cabinet Ipsos, « les partis politiques semblent en retard sur l’opinion publique dont l’attitude sur la question migratoire a évolué depuis le Brexit. Elle reconnaît par exemple l’apport positif des étrangers dans les secteurs de la santé et de l’aide aux personnes ».

    #Covid-19#migration#migrant#sante#grandebretagne#immigration#frontiere#politiquemigratoire#travailleurmigrant#maindoeuvre#economie#postcovid#postbrexit

  • Les cheminots ukrainiens soutiennent les cheminots anglais
    12 mai 2023
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    KVPU

    En Grande-Bretagne, à l’appel de deux syndicats – les cheminots RMT et les conducteurs de ASLEF – les salariés de 16 compagnies ferroviaires ont déclenché une grève vendredi 12 mai. Elle se poursuivra également les 13 mai et 3 juin.
    Le ministre des Transports du gouvernement frère, Mark Harper, a accusé les deux syndicats de commettre un acte hostile envers l’Ukraine, parce que la grève gênerait les spectateurs du concours Eurovision, dont la finale se tiendra à Liverpool le 13 mai.
    Le secrétaire général du syndicat ferroviaire RMT, Mick Lynch a réfuté les accusations du responsable gouvernemental envers l’Ukraine : « J’étais en Ukraine lorsque les chars russes ont envahi son territoire, et le secrétaire général adjoint de l’ASLEF, Simon Weller, était également là pour parler aux cheminots lorsque les bombes russes sont tombées sur l’Ukraine. Et nous participons à la campagne de solidarité avec l’Ukraine. »
    Le syndicat britannique des machinistes ASLEF entretient des liens étroits avec le Syndicat libre des cheminots d’Ukraine et a envoyé une aide humanitaire.
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/01/les-patrons-utilisent-la-guerre-pour-retirer-des-droits-aux-travailleurs-et-travailleuses/#comment-56937

    #international #ukraine #grandebretagne

  • Kate Bradley : Grande-Bretagne. La campagne Don’t Pay prend de l’ampleur

    D’ici avril prochain, les prix de l’énergie devraient atteindre un plafond allant jusqu’à 5 500 livres en moyenne par an [6 480 euros]. De nombreux ménages devront faire un choix entre se chauffer et se nourrir.

    Christine Farnish a récemment démissionné de son poste de directrice de l’Ofgem (Office of Gas and Electricity Markets), l’autorité de régulation de l’énergie, en déclarant qu’elle « ne pouvait pas soutenir » la décision d’ajouter des milliers de livres aux factures des ménages – et que l’Ofgem protégeait les entreprises au détriment des consommateurs (surprise !). Les compagnies d’énergie et les médias grand public ont publié des messages creux pour conseiller les gens sur la façon de réduire leurs dépenses énergétiques. Ovo Energy [fournisseur d’électricité basé à Bristol, créé en 2009] a recommandé à ses clients de câliner leurs animaux domestiques pour se réchauffer au lieu d’allumer le chauffage ! Rien de tout cela ne résout le problème de la montée en flèche des dépenses contraintes et le fait que de nombreuses personnes ont déjà pris toutes les mesures possibles pour réduire leur consommation. Verrons-nous davantage de personnes mourir de froid cet hiver ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/08/29/kate-bradley-grande-bretagne-la-campagne-dont-

    #international #grandebretagne

  • Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3173025/dont-separate-covid-positive-children-parents-western

    Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China. French and British envoys raise concerns about practice in Shanghai as city tries to stop spread of coronavirus. Western diplomats have expressed concern about separating children from their parents as part of Covid-19 curbs in Shanghai as the government tries to stamp out the spread of the virus.The city has been separating Covid-positive children from their parents, citing epidemic prevention requirements, which has prompted a widespread public outcry.Diplomats from more than 30 countries have written to the Chinese foreign ministry urging authorities not to take such a step.“We request that under no circumstances should parents and children be separated,” the French consulate in Shanghai said in a letter addressed to the foreign affairs office in the city on Thursday.
    Shanghai locks down western bank of Huangpu River as Covid fight continues in China’s biggest city
    In a separate letter to the Chinese foreign ministry dated the same day, the British embassy in Beijing said it was concerned by “recent instances when local authorities have sought to separate minors who tested positive for Covid-19 from their parents” and requested assurances that this would not happen to diplomatic staff.The French consulate and British embassy both said they were writing the letters on behalf of European Union states as well as other countries including Norway, Switzerland, Australia and New Zealand.They said they had heard about difficulties caused by Shanghai’s lockdown, which the city started carrying out in two stages starting March 28.The French consulate letter said asymptomatic or mild cases should be sent to “a specialised isolation environment with staff who can communicate in English”.Currently, asymptomatic cases are sent to centralised quarantine centres, some of which have been described as unsanitary and overcrowded.The British embassy said there were concerns over the conditions and lack of privacy in recently deployed mobile hospital facilities, adding that isolating in diplomatic housing was a “preferable solution and consistent with our Vienna Convention privileges”.“The British consulate general in Shanghai has been raising its concerns about various aspects of the current Covid policies in relation to all British nationals in China, with the relevant Chinese authorities,” a consulate spokesman said.
    Locked down in Shanghai: China’s biggest city grapples with its worst Covid outbreak since 2020The French consulate declined to comment on the letter. The Australian consulate general in Shanghai, which was cited in the letters, also declined to comment but said it had been engaging with local authorities on the Covid-19 restrictions.The United States did not appear as a signatory on either letter.However, the US consul general in Shanghai, Jim Heller, told members of a private chat group for US citizens that the consulate had been underscoring many of the concerns raised by the European letter with the Shanghai government.A US embassy spokesman declined to comment on Heller’s remarks but said the treatment of embassy staff in the Covid-19 pandemic was “job one” and that the embassy was engaging on Covid-related policy with the Chinese government.Other countries, such as Norway, Switzerland and New Zealand, which were mentioned in the letters, did not respond to requests for comment.
    The Chinese foreign ministry also did not respond to a request for comment.On Monday, Shanghai official Wu Qianyu said children could be accompanied by their parents if the parents were also infected, but separated if they were not, adding that policies were still being refined.
    China has sent the military and thousands of health workers into Shanghai to help carry out Covid-19 tests for all of its 25 million residents.
    Cases continued to rise on Monday amid a city lockdown, in one of the country’s biggest-ever public health responses.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#grandebretagne#etatsunis#norvege#suisse#nouvellezelande#shangai#isolement#famille#expatrie#restrictionsanitaire#caspositif#casasymptomatique#confinement

  • Au Royaume-Uni, une résurgence préoccupante du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/18/au-royaume-uni-une-resurgence-preoccupante-du-covid-19_6118105_3244.html

    Au Royaume-Uni, une résurgence préoccupante du Covid-19
    En une semaine, les nouveaux cas sont en hausse de 44 %. La campagne vaccinale de la quatrième dose doit commencer à partir du 21 mars pour les plus de 75 ans et les plus vulnérables.
    Les médias n’en parlent presque plus, le ministre de la santé, Sajid Javid, ne voit « pas de raison de s’inquiéter » pour les quelques cas du nouveau variant Deltacron – il possède les caractéristiques des variants Omicron et Delta – détectés, pour autant les experts s’inquiètent car l’épidémie de Covid-19 repart fortement au Royaume-Uni.

    Sur les sept derniers jours, plus de 534 000 nouveaux cas positifs ont été enregistrés, soit une hausse de 44 % et les hospitalisations sont également reparties significativement à la hausse (+ 22 %), avec plus de 11 500 patients hospitalisés. Désormais 14 078 patients sont soignés à l’hôpital principalement pour une infection au SARS-CoV-2. Le nombre de patients sous respirateur reste en revanche très faible (281) et les décès (dans les vingt-huit jours suivant un test positif) sont stables : environ 105 par jour sur la dernière semaine. A en croire l’Office national des statistiques, considéré comme la source d’information la plus fiable depuis le début de la pandémie, une personne sur vingt-cinq avait été testée positive en Angleterre durant la semaine s’étant achevée le 5 mars. La proportion était d’une personne sur trente au Pays de Galles, une sur treize en Irlande du Nord et une sur dix-huit en Ecosse (plus de 5 % de la population).
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Face à la vague Omicron, les hôpitaux britanniques résistent pour l’instant

    Ces hausses sont pour l’instant surtout attribuées à la nouvelle souche du variant Omicron, BA.2, qui pourrait être jusqu’à 40 % plus transmissible que la souche initiale – mais a priori, pas plus virulente. Dans sa dernière étude REACT (effectuée auprès de 95 000 tests entre le 8 février et le 1er mars), l’Imperial College London estime que près de la moitié des nouveaux cas positifs, au 21 février (47,2 %) étaient dus au variant BA.2.
    (...) Mais pas question pour le gouvernement Johnson de renoncer à sa politique décrétée fin février. Depuis le 24 février, les personnes positives ne seront plus obligées de se mettre en quarantaine – le port du masque obligatoire et les passeports vaccinaux ont été abandonnés dès janvier.
    Très utilisés par la population (notamment dans les écoles), les autotests, jusqu’à présent gratuits dans les pharmacies et sur le site du NHS, deviennent payants au 1er avril, sauf pour les plus de 75 ans et les plus de 12 ans immunodéprimés. La dernière formalité de voyage (le formulaire « Passenger Locator Form », censé tracer le parcours des personnes avant leur arrivée au Royaume-Uni), est supprimée le 18 mars.
    La stratégie britannique se résume à protéger la population avec les vaccins et les traitements antiviraux : la campagne vaccinale de la quatrième dose devrait commencer à partir du 21 mars pour les plus de 75 ans et les plus vulnérables. Le gouvernement Johnson répète aussi compter sur le « bon sens » des Britanniques, à qui il est toujours recommandé de s’isoler s’ils le peuvent quand ils sont positifs, et à porter le masque dans les endroits très fréquentés, mais sans obligation.
    Les comportements ont cependant sensiblement changé ces dernières semaines : les passagers qui portent encore le masque dans les transports publics londoniens sont désormais très minoritaires. L’usage des autotests semble déjà avoir largement diminué : des centres de santé en distribuaient gratuitement à la sortie de certains métros de la capitale ces derniers jours.
    Plus prudent que le gouvernement britannique depuis le début de la pandémie, le gouvernement écossais a décidé de maintenir le port du masque obligatoire dans les transports en commun et les espaces publics fermés au moins jusqu’à début avril.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#variant#omicron#variantBA.2#frontiere#circulation

  • Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164934/omicron-hong-kong-shorten-its-21-day-quarantine

    Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers
    Move comes after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees. Hong Kong will shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers given the much shorter incubation period of the Omicron variant, the Post has learned.A government source said Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor was expected to make the announcement at 5.30pm on Thursday.The move came after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees.Currently, Hong Kong residents returning from 147 countries or places deemed high-risk are subject to 21 days of quarantine at designated hotels. Those arriving from 15 countries must isolate at the Penny’s Bay quarantine facility for four days before completing the rest of their quarantine at a hotel. Unvaccinated residents returning from medium-risk countries are also subject to the same.The isolation periods for vaccinated travellers from medium- and low-risk countries are 14 and seven days respectively. But currently nowhere overseas is deemed low-risk by the Hong Kong government.Hong Kong may set new record for daily confirmed coronavirus infections
    27 Jan 2022. Last June when the pandemic situation had stabilised, the quarantine period for high-risk countries was cut to 14 days for travellers who could produce a positive antibody test. Flights from eight major countries, including Australia, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, Britain and the United States have been banned since the start of the fifth wave of infections, to prevent more imported cases from slipping into the community. Earlier this month, Hong Kong cut the quarantine period of Covid-19 patients’ close contacts from the previous 21 days to 14, citing reasons of pressure on the city’s quarantine facilities and the shorter incubation period of people carrying the Omicron variant.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#omicronquarantaine#test#isolement#australie#canada#france#inde#pakistan#philippines#grandebretagne#etatsunis#casimporte

  • Sick with Covid-19, Hong Kong students in UK learn that ‘living with the virus’ means nobody cares, rules don’t matter | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3163537/sick-covid-19-hong-kong-students-uk-learn-living

    Sick with Covid-19, Hong Kong students in UK learn that ‘living with the virus’ means nobody cares, rules don’t matter
    Hong Kong student Kok Suen-tung was in a holiday state of mind when she felt unwell, tested herself and found out she had Covid-19 last month.
    The final-year social policy student at the University of Bristol cancelled plans to visit friends in London and spent 10 days alone in her flat in the southwestern English city.Although the National Health Service (NHS) had a Volunteer Responders scheme with helpers to check in on isolated individuals and pick up groceries for those in need, Kok gave up trying to get through after multiple attempts.She received messages from the NHS every couple of days reminding her to avoid going out and meeting people, but it was practically impossible to avoid physical contact with others, as delivery drivers refused to leave her food at the door as requested.“They were probably concerned that the food would be stolen, so they made sure to hand it to me directly, even after I’d told them I had the virus,” she said.
    Three Hong Kong students interviewed by the Post said they were shocked by the absence of contact tracing, the loose enforcement of isolation rules and how those who tested positive for the coronavirus were left on their own to stay home, without checks or medicine from the health authorities.
    The UK broke its single-day record earlier this month with more than 200,000 cases and recorded nearly 100,000 infections on Friday, but its strategy of “living with the virus” seeks to avoid curbs on social activities, although masks and vaccination records are required in some venues. According to the NHS, a person with Covid-19 must self-isolate at home for 10 days, starting from the day symptoms first emerged or they tested positive. The isolation period can be cut to seven days if they test negative on days six and seven.Current rules also require those in contact with a Covid-19 patient to self-isolate for 10 days, but those fully vaccinated or unable to be vaccinated for medical reasons are exempted.In many ways, the UK approach to dealing with the pandemic is the polar opposite of Hong Kong’s strict zero-Covid strategy.When he had cold symptoms last November, Wong went to a walk-in test centre near where he lived. He found that he had Covid-19 and had to self-isolate.“I had support from my friends, but support from the government was virtually non-existent – it was like they’d given up,” he said.At his private accommodation in Durham, the staff did not wear masks and residents were left in the dark about Covid-19 cases in the building.The students said they wished the UK did more for those who fell ill.
    Marco Sik Fong-ching, 23, an occupational therapy student at the University of Liverpool, found out he had Covid-19 last October and remained in his flat for 10 days.“It would’ve helped emotionally to know how and where I caught the virus – it would also be helpful to all in terms of curbing the spread,” he said. “The UK’s self-isolation policy is quite meaningless, as people with Covid-19 do leave home to get food.”NHS staff gave him no medication and advised him to take painkillers if he felt unwell.
    Theresa Awolesi, 28, a medical student from London working at a hospital in Bristol, said: “The NHS has been underfunded for years, and staffing is a key issue. Not only is the turnover rate high, many of the staff are ill with Covid.”An average of around 45,000 health care staff were absent daily in the first week of 2022 for Covid-related reasons, according to official data.
    Hong Kong migrants to UK struggle to adapt, many willing to accept lower pay and job changes“The government seems to think we are just going to push through and somehow come out on the other side,” she added.
    Professor David Hui Shu-cheong of Chinese University, a member of the Hong Kong government’s pandemic advisory panel, said the situation in the UK reflected its decision to live with the virus.“Cases are only traced under a zero-Covid strategy, to identify and quarantine the patients’ close contacts. But when a place has decided to live with the virus, they won’t do that,” he said.Little was likely to change even with a surge of infections.“There’s nothing the patient can do, except to inform hospitals when they experience a shortness of breath, which could mean they have pneumonia,” he said.The three Hong Kong students who fell ill told the Post they recovered and were looking forward to returning home over the summer.
    In Bristol, Kok said: “The virus is practically unavoidable here. The community has put in minimal effort to curb another outbreak, because it has been normalised – I don’t think they care.“I can go outside now and I will not see a single person wearing a mask.”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#hongkong#sante#etudiant#zercocovid#NHS#tracking#cascontact#quarantaine#vivreavecvirus

  • Les résidents du Royaume-Uni vaccinés contre le Covid-19 pourront venir en France sans motif impérieux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/13/les-residents-du-royaume-uni-vaccines-contre-le-covid-19-pourront-venir-en-f

    Les résidents du Royaume-Uni vaccinés contre le Covid-19 pourront venir en France sans motif impérieux. « Pour les personnes vaccinées, on met aussi fin à la période d’isolement de quarante-huit heures. On demandera seulement un test négatif de moins de vingt-quatre heures au départ », a annoncé jeudi le ministre délégué chargé du tourisme et des PME, Jean-Baptiste Lemoyne. Les personnes vaccinées venant du Royaume-Uni seront autorisées à partir de vendredi à entrer en France sans présenter de motif impérieux, a annoncé, jeudi 13 janvier, le ministre délégué chargé du tourisme et des petites et moyennes entreprises (PME), Jean-Baptiste Lemoyne.« Pour les personnes vaccinées, on met aussi fin à la période d’isolement de quarante-huit heures. On demandera seulement un test négatif de moins de vingt-quatre heures au départ. On pourra à nouveau se déplacer depuis le Royaume-Uni pour des motifs de loisirs et [pour] aller skier » dans les stations françaises, a ajouté le ministre sur TV5 Monde.
    « La contrainte est plus forte sur les personnes non vaccinées qui gardent des motifs impérieux et ne peuvent pas venir pour des motifs de loisirs. Le vaccin fait la différence », a complété M. Lemoyne. Afin de limiter la propagation du variant Omicron, le gouvernement avait annoncé mi-décembre un durcissement des conditions d’accès en France. Les ressortissants de pays extérieurs à l’Union européenne (UE) devaient avoir un « motif impérieux » pour entrer sur le territoire et transiter vers un autre pays de l’UE. Or, depuis le Brexit, les Britanniques sont des ressortissants d’un pays tiers. « Tous les voyageurs, vaccinés ou non, devront présenter au départ un test négatif [PCR ou test antigénique] de moins de vingt-quatre heures », a précisé dans la foulée le cabinet du premier ministre dans un communiqué. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait annoncé mercredi que Paris assouplirait « dans les tout prochains jours » les restrictions appliquées aux frontières avec le Royaume-Uni. « La clientèle britannique, c’est 15 % de la clientèle des stations de ski françaises », a ajouté M. Lemoyne, alors que depuis deux ans l’Etat a soutenu à hauteur de 38 milliards d’euros les acteurs du tourisme victimes des conséquences économiques de la crise sanitaire. « Avant crise, il y avait 90 millions de touristes internationaux par an en France, aujourd’hui, c’est plutôt 45 millions », a rappelé M. Lemoyne. « La saison [de sports d’hiver] est bien engagée, a-t-il estimé. Par rapport à 2019, on est à − 8 % mais on commence à se rapprocher de niveaux intéressants. Dans les Pyrénées, il y a du + 10 %, + 30 %. » « C’est plus compliqué pour certaines grandes stations en Savoie, qui dépendent de cette clientèle internationale, notamment des Britanniques », a cependant reconnu M. Lemoyne. « La décision de ce matin va permettre un rattrapage, j’espère. La première semaine de janvier, on est à + 5 % par rapport à 2019 grâce aux Belges et aux Néerlandais. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#sante#tourisme#vaccination#frontiere#circulation#UE#crisesanitaire

  • Covid-19 : la France lève la quarantaine pour les vaccinés en provenance d’Afrique du Sud
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/06/covid-19-la-france-leve-la-quarantaine-pour-les-vaccines-en-provenance-d-afr

    Covid-19 : la France lève la quarantaine pour les vaccinés en provenance d’Afrique du Sud. La quarantaine de dix jours reste, en revanche, obligatoire pour les voyageurs dont le schéma vaccinal n’est pas complet.
    Les voyageurs qui arrivent en France en provenance d’Afrique du Sud et disposant d’un schéma vaccinal complet ne sont plus soumis à une quarantaine de dix jours, selon un décret publié jeudi 6 janvier. L’Afrique du Sud passant de la catégorie « rouge écarlate » à la catégorie « rouge », la quarantaine de dix jours ne reste obligatoire que pour les voyageurs dont le schéma vaccinal n’est pas complet.Les voyageurs sont toujours tenus de présenter, avant leur départ d’Afrique du Sud, un test PCR ou antigénique négatif de moins de quarante-huit heures pour la France métropolitaine, et de moins de vingt-quatre heures pour les territoires ultramarins. En outre, pour se rendre à La Réunion ou à Mayotte en provenance d’Afrique du Sud, le motif impérieux demeure obligatoire.L’Afrique du Sud avait été placée sur la liste « rouge écarlate » juste après l’annonce, à la fin de novembre, de la détection d’Omicron, le nouveau variant du SARS-CoV-2.
    Le ministère des affaires étrangères sud-africain s’est réjoui sur Twitter de la levée de ces restrictions, qui vont permettre aux Sud-Africains vaccinés de voyager en France sans quarantaine, mais aussi sans motif impérieux à justifier. Plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou l’Allemagne, avaient déjà assoupli leurs restrictions à l’égard des voyageurs en provenance d’Afrique australe ces dernières semaines. Ces décisions ont suivi la constatation que les vaccins protégeaient assez efficacement contre Omicron, un variant par ailleurs déjà largement répandu dans le monde.
    Alors que la France a de nouveau enregistré mercredi un nombre de contaminations sans précédent (335 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures), l’Afrique du Sud, qui teste sans doute largement moins, ne comptait que 11 000 nouveaux cas. Le gouvernement sud-africain a annoncé à la fin de décembre avoir dépassé le pic de sa vague Omicron, avec une augmentation seulement « marginale » des décès et pas de changement alarmant en termes d’hospitalisations. Officiellement pays le plus touché par la pandémie en Afrique, il a déjà recensé 3,5 millions de cas, sur une population de 59 millions d’habitants, et plus de 91 000 morts.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#france#etatsunis#grandebretagne#allemagne#frontiere#circulation#omicron#quarataine

  • A Hongkong, le désarroi des « ex-covidés » contraints à l’isolement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/05/a-hongkong-le-desarroi-des-ex-covides-contraints-a-l-isolement_6108277_3210.

    A Hongkong, le désarroi des « ex-covidés » contraints à l’isolement
    Un nouvel espace pour personnes guéries a ouvert, dimanche 2 janvier, dans l’un des halls du centre d’exposition Asia World. Témoignages de ces « isolés » vivant dans des conditions kafkaïennes, où seule compte la « procédure ».« Le pire de tout, ce n’est ni l’inconfort ni le manque complet d’intimité, c’est l’absence totale d’explication et de communication sur les raisons de notre présence ici ! » Cette personne, qui s’est confiée au Monde sous le couvert de l’anonymat, est l’une des premières à avoir été envoyées dans le nouvel espace d’isolement pour « ex-covidés » de Hongkong, installé au sein du centre d’exposition Asia World Expo, ouvert dimanche 2 janvier. En vertu de la nouvelle politique annoncée par le gouvernement, fin octobre 2021, les patients guéris ne doivent plus seulement s’imposer une période d’isolement après leur séjour à l’hôpital, mais, en dépit de leur non-contagiosité, ils doivent le faire sous surveillance et en groupe, dans l’un des centres de quarantaine ad hoc.
    Déjà mobilisé en 2020 pour accueillir les malades légers du Covid-19 (Hongkong hospitalise tous ses cas, même asymptomatiques), l’Asia World Expo vient donc d’être transformé en un gigantesque dortoir public pour patients guéris. Pour l’heure, une cinquantaine de personnes, principalement des résidents étrangers de Hongkong, y sont installées. Leur isolement est d’ailleurs relatif puisque les pensionnaires confinés dans cet espace de la taille d’environ deux terrains de football vivent dans une grande promiscuité. lls n’ont, de surcroît, accès ni à l’air libre ni à la lumière du jour. Il leur est interdit de se faire livrer des repas de l’extérieur et sont constamment surveillés. Certains se plaignent de la température glaciale due à l’air conditionné, qui les oblige à porter leur manteau jour et nuit.
    Les quelque cinq cents box d’environ 12 mètres carrés chacun, entourés de trois cloisons, sont collés les uns aux autres, par blocs de dix-huit. Chaque espace individuel est équipé d’un lit d’hôpital sur roulettes, d’une tablette de travail, d’une chaise en plastique et d’une commode. Les hommes et les femmes sont installés dans deux zones distinctes, mais tous ont droit aux mêmes pyjamas des hôpitaux de Hongkong, taillés depuis l’époque coloniale dans un indémodable tartan, vert, bleu et blanc. Dans cet environnement, le coin détente équipé de canapés colorés et d’une télévision ne parvient à combattre l’aspect angoissant d’un lieu totalement déshumanisé, rendu plus glauque encore par la lueur blafarde de grosses lampes industrielles, dont la moitié restent allumées toute la nuit.
    Chaque cellule ressemble plus à un stand d’exposition donnant sur l’allée-couloir qu’à une chambre. Les images du site évoquent une œuvre dystopique, une installation surréaliste où chaque être humain se trouve dans une case rigoureusement identique à celle du voisin, relié à sa vraie vie par son écran. Séparés les uns des autres par une simple cloison en Plexiglas et sans le moindre rideau pour offrir un minimum d’intimité, les « isolés » sont constamment exposés aux regards. Les seuls endroits où le « patient » peut savourer un peu de solitude sont les salles d’eau et les toilettes, installées dans un conteneur à l’extérieur du bâtiment. « Ils ont l’air convaincus que nous sommes malades, en dépit du fait que nous avons tous été négatifs aux tests », un des pensionnaires. Des stations médicales automatisées sont mises à la disposition des anciens malades, obligés, une fois par jour, de contrôler leur tension et leur température. Les résultats sont envoyés automatiquement à des infirmiers invisibles, qui réagissent parfois en téléphonant. « Ils nous appellent régulièrement pour nous demander si nous n’avons pas de symptômes du Covid. Ils ont l’air convaincus que nous sommes malades, en dépit du fait que nous avons tous été négatifs aux tests à plusieurs reprises. C’est totalement absurde », raconte un des pensionnaires de l’Asia World Expo. Il constate, comme tous ses camarades d’infortune, que, depuis le début de cette opération, ils n’ont vu aucun responsable de ce système et n’ont eu affaire qu’à des exécutants. Leur maître mot : la « procédure » à respecter. « Nous n’avons aucune idée de la raison de notre transfert ici, que j’ai appris la veille de ma sortie de l’hôpital, sans la moindre explication. On a été amenés en bus, les gens étaient restés en pyjama… Il n’y a personne à qui nous adresser. Déjà, à l’hôpital, les infirmiers et les médecins disaient que ce n’était pas eux qui décidaient. Et quand on appelle nos consulats, ils assurent tous qu’il s’agit d’une politique locale sur laquelle ils n’ont aucune prise », témoigne un autre « isolé ». « Quand quelqu’un est privé de sa liberté, un droit élémentaire est qu’il soit informé des raisons de sa situation », commente un avocat des droits de l’homme, consulté sur cette situation, qui, dans le contexte de plus en plus punitif de Hongkong, a souhaité, lui aussi, conservé l’anonymat. Dans le grand hall des guéris isolés, les journées sont rythmées par des annonces incessantes qui résonnent de loin, comme dans un aéroport ; une voix doucereuse rappelle l’obligation du port du masque et l’importance de la distanciation physique. Trois fois par jour, et toujours en trois langues (cantonais, mandarin, anglais), ils annoncent aussi que les repas sont servis et qu’il faut aller chercher sa boîte. « Il y a tellement d’annonces qu’il est presque impossible de passer un appel professionnel », affirme un jeune homme d’affaires, qui aura passé trente-cinq jours sous « surveillance », sans n’avoir jamais eu de fièvre ou de symptômes. Les personnes présentes dans ce centre étaient toutes positives au virus soit à leur arrivée à Hongkong soit pendant leur séjour de quarantaine obligatoire à l’hôtel (vingt et un jours pour la quasi-totalité des visiteurs) ; elles ont donc toutes déjà passé au moins quatorze jours à l’hôpital.
    La nouvelle politique exige en outre une charge virale extrêmement faible pour être autorisé à sortir des centres de soin. Dès l’annonce de cette nouvelle mesure, en octobre 2021, le professeur Ben Cowling, chef du département d’épidémiologie de l’université de Hongkong, l’avait qualifiée de « gaspillage de ressources, qui nuit activement au bien-être du patient sans apporter aucun bénéfice à la communauté. C’est de toute évidence contraire à l’éthique ». « On a la preuve, sur la base de plus de 10 000 patients (…) que, dès lors qu’un médecin estime qu’un patient n’est plus contagieux, il n’y a plus aucun risque pour la communauté à le laisser rentrer chez lui », a-t-il affirmé, mercredi, au Monde. Il rappelle qu’il n’y a pas eu un seul cas documenté de transmission par un patient soigné pour le Covid à Hongkong, après son retour à la maison. Hongkong était déjà à l’avant-garde, avec la Chine, des mesures extrêmes dans sa gestion zéro Covid de la crise sanitaire. Mais l’ouverture de ces centres d’isolement pour personnes saines franchit un cap. Au bout de deux ans, le bilan de l’épidémie est de 213 morts et de 12 761 cas – la plupart importés et donc interceptés à la frontière ou pendant les premiers jours de quarantaine.
    Depuis l’apparition du premier cas de Covid contaminé par Omicron sur le territoire, dans un restaurant, fin décembre 2021, plus de deux cents personnes ont été envoyées dans un autre camp de quarantaine, situé à Penny’s Bay, pendant au moins deux semaines. La sévérité des mesures risque de se resserrer encore dans les jours à venir avec la prise de conscience que le nouveau variant circule déjà de manière significative.
    Pour autant, aucun média local n’a relevé le problème de légitimité médicale, voire de légalité, de ces séjours. Il faut dire que l’essentiel de la presse d’opposition de Hongkong a disparu au cours de ces six derniers mois et que le nouveau Parlement, investi lundi, est entièrement composé de « patriotes », soigneusement sélectionnés par les autorités et la police. Et les députés sont unis derrière la chef de l’exécutif, Carrie Lam. Paradoxalement, cette dernière est en faveur de la réouverture des frontières avec la Chine, où le nombre de foyers de Covid-19 se multiplie. Mercredi, Hongkong a interdit, pour deux semaines, l’arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, dont la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l’Inde.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#zerocovid#frontiere#circulation#quarantaine#ethique#camp#grandebretagne#inde#etatsunis#france

  • Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/05/covid-19-dans-le-monde-hongkong-interdit-les-arrivees-en-provenance-de-huit-

    Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    De son côté, Hongkong a interdit les arrivées en provenance de huit pays, dont la France. Ces annonces surviennent alors que les contaminations au Covid-19 se multiplient à travers le monde.
    La pandémie a fait au moins 5,44 millions de morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles souvent sous-estimées, mardi 4 janvier. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé, soit 10 à 15 millions de morts. La mesure était très attendue par le secteur des transports. Le gouvernement britannique a annoncé mercredi un assouplissement des restrictions imposées aux voyageurs arrivant de l’étranger en Angleterre, qui avaient été introduites après l’apparition du variant Omicron.A partir de vendredi, les voyageurs n’auront plus à se faire dépister du Covid-19 avant leur trajet. Par ailleurs, ils n’auront plus, s’ils sont vaccinés, à s’isoler en attendant le résultat d’un test PCR réalisé après leur arrivée, a annoncé le premier ministre britannique, Boris Johnson, au Parlement.
    Ces annonces interviennent alors que le nombre de personnes infectées par le coronavirus a atteint des chiffres inégalés la semaine passée. Au Royaume-Uni, une personne sur vingt est atteinte est atteinte du Covid-19 et des pics à une personne sur dix ont été enregistrés à Londres, selon les estimations officielles publiées mercredi.
    Hongkong interdit les arrivées en provenance de huit pays. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays pour tenter de prévenir la propagation du variant Omicron. Les pays concernés sont la France, le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Inde, le Pakistan, l’Australie et les Philippines. Autres mesures annoncées : l’interdiction des événements publics de grande ampleur et la fermeture de quinze types de commerces, dont les bars, les boîtes de nuit, les salles de sport et les salons de beauté. Dîner à l’intérieur des restaurants sera interdit après 18 heures.Hongkong, à l’instar de la Chine continentale, pratique une stratégie « zéro Covid » consistant en une longue quarantaine pour toute personne entrant sur son territoire et une politique draconienne d’isolement des malades et des cas contacts. Cette stratégie a permis à la mégapole de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 morts depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial. Ces annonces surviennent alors que les contaminations se multiplient à travers le monde : près de 890 000 cas en vingt-quatre heures aux Etats-Unis, 270 000 en France, plus de 200 000 au Royaume-Uni… Israël a annoncé mercredi avoir enregistré près de 12 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures, un nouveau pic de contaminations depuis le début de la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#grandebretagne#hongkong#canada#france#chine#etatsunis#vaccination#frontiere#circulation#zerocovid

  • Royaume-Uni : les nouvelles conditions d’entrée en France créent la confusion chez certains Britanniques, interdits temporairement d’accès au tunnel sous la Manche
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/30/royaume-uni-les-nouvelles-conditions-d-entree-en-france-creent-la-confusion-

    Royaume-Uni : les nouvelles conditions d’entrée en France créent la confusion chez certains Britanniques, interdits temporairement d’accès au tunnel sous la Manche. La France a décidé d’appliquer une nouvelle limitation d’accès au territoire depuis le Royaume-Uni sans que les passagers semblent en avoir été informés. Après deux jours de confusion, Paris a finalement décidé d’assouplir temporairement les règles.
    La confusion – et l’agacement – durait depuis presque deux jours avant que le gouvernement français n’annonce, jeudi 30 décembre, un assouplissement temporaire des règles. Deux jours durant lesquels des automobilistes britanniques souhaitant traverser la France pour rejoindre leurs résidences européennes hors de l’Hexagone se sont vu interdire l’accès au tunnel sous la Manche. En cause ? De nouvelles restrictions françaises liées au Covid-19, dont les passagers n’avaient pas connaissance.Le ministère de l’intérieur français a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) qu’il s’agissait de l’application des consignes aux frontières, mises à jour le 18 décembre. En vertu de cette règle, destinée à freiner la propagation du variant Omicron, les ressortissants de pays extérieurs à l’Union européenne (UE) doivent avoir un « motif impérieux » pour entrer sur le territoire et transiter vers un autre pays de l’UE. Or, depuis le Brexit, les Britanniques sont des ressortissants d’un pays tiers.
    Sur son site Internet, le ministère des affaires étrangères britannique, visiblement pris de court par l’application de ces consignes, avait assuré jeudi demander « en urgence des clarifications de la part du gouvernement français », et conseillé à ses ressortissants de se renseigner auprès des transporteurs avant de voyager. Cette situation, à l’origine de nouvelles frictions diplomatiques, a finalement conduit le gouvernement français a reconsidérer la mise en œuvre de ces restrictions durant la période des fêtes.De nombreux ressortissants britanniques se sont rendus « de bonne foi » au Royaume-Uni pour les fêtes de fin d’année et « éprouvent des difficultés à rejoindre leur pays de résidence », a déclaré jeudi le ministère de l’intérieur à l’Agence France-Presse. La Place Beauvau a donc décidé d’adresser des « consignes de tolérance » aux effectifs de police aux frontières afin que chacun puisse rejoindre sa résidence.

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#omicron#brexit#sante#frontiere#circulation

  • Coronavirus: Pakistan ‘sees 5th wave begin’; Singapore’s open-border resolve tested as imported cases soar | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3161837/coronavirus-australia-pm-scott-morrison-monitoring-symptoms

    Coronavirus: Singapore’s open-border resolve tested as imported cases soar
    Singapore reported more Covid-19 infections among travellers from abroad than local cases for the first time in nearly half a year, testing the resolve of the city state to keep its borders open amid the worldwide spread of the Omicron variant.There were 260 imported cases reported as of noon on January 1, compared to 187 community infections, according to data released by the health ministry. The last time Covid-19 cases among travellers surpassed local infections was on July 12.While Singapore has chosen to freeze ticket sales via its vaccinated travel lanes until late January, the business hub’s decision to maintain quarantine-free travel for vaccinated people from several countries, including omicron hotspots such as Britain and the United States, is increasingly being tested. Other nations including Thailand halted quarantine-free entry to prevent the spread of the new variant.So far, officials in the city state have also elected to tighten testing requirements for visitors and defer other travel initiatives, while keeping strict domestic virus measures in place, as local clusters of the Omicron variant emerge. Singapore is also depending on further vaccinating what is already one of the most inoculated populations in the world to fend off a potential new wave. About 20,000 children have received their first shot since the vaccination drive for them started on December 27, Education Minister Chan Chun Sing said in a Facebook post on Sunday.

    #Covid-19#migrant#migration#singapour#sante#casimporte#vaccination#quarataine#omicron#grandebretagne#etatsunis

  • Omicron knocking on China’s ’zero Covid’ door - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/12/omicron-knocking-on-chinas-zero-covid-door

    Omicron knocking on China’s ‘zero Covid’ door
    HONG KONG – A trickle of Omicron cases is penetrating Hong Kong’s “zero Covid” defenses, worrying residents of a next viral wave and imperiling highly anticipated plans to reopen the border with the mainland later this month. As of Saturday, the city had identified 14 cases of the highly contagious variant.At the same time, China reported 125 new Covid-19 cases for Friday, of which 89 were local, according to the National Health Commission. Reports noted that marked the biggest daily tally for local infections since November 30 when the country had 91 domestic cases. It wasn’t immediately clear how many of the cases recorded on Friday, if any, were Omicron. The outbreak forced more than a dozen factories in China’s eastern manufacturing hub of Zhejiang province to close, according to reports.
    The cracks in China’s “zero Covid” come as the new highly contagious variant first discovered in South Africa surges in the West, with particularly rapid upticks in cases seen in the United Kingdom and the United States. New York state broke a record in new daily cases on Friday with 21,027 new infections reported.Australia’s populous New South Wales state reported a record 2,482 Covid-19 cases on Saturday, a day after easing international arrival rules for vaccinated travelers, indicating Omicron is likely taking hold Down Under. Hong Kong threatens to be an Omicron gateway into mainland China if the border is reopened. He was exempted from a 21-day quarantine after arriving in the city due to the nature of his job. During a three-day enhanced medical surveillance period, he stayed at home at Cheung Hing Building, 44-48 Pitt Street, Yau Ma Tei. But on Wednesday, he went to a mobile testing station in his neighborhood for a Covid-19 test and some places to buy food.When he arrived at the testing station, he developed symptoms on the same day with a cycle threshold (ct) value of about 25 to 29 and was immediately sent to quarantine. The pilot, who had been inoculated with two doses of the Pfizer-BioNTech vaccine on March 22 and April 15 in Hong Kong, carried the N501Y mutant strain but was negative for the L452R and E484K strains.As the Department of Health suspected that the man could be carrying the Omicron strain, it issued a mandatory Covid-test order to six places, including a Wellcome supermarket at 40 Waterloo Road, a Starbucks coffee shop at 56 Dundas Street, a city superstore at the Gateway Arcade of Harbor City, a Circle K store at 50-52 Pitt Street, a Mannings shop at 494-496 Nathan Road and another Wellcome supermarket at 1 Kwong Wa Street. Prior to this, a mandatory test order has been issued to people who live in the Cheung Hing Building where the infected pilot resides. As of Friday, none of the 160 people in the building has tested positive. Cathay Pacific said the operating aircraft that the pilot flew had been sent for deep cleaning. It said all of its operating flight crew was fully vaccinated.On Friday, two more Omicron cases were identified among cargo crew members of the same flight, which arrived in Hong Kong from Kenya, India and Uganda via the United Arab Emirates on flight ACP502. on Wednesday.The duo included a 41-year-old and a 27-year-old man who had received two doses of the AstraZeneca vaccine and the Moderna vaccine, respectively, in Kenya. Earlier this week, the Hong Kong government declared that travelers returning from the United States and United Kingdom would have to spend a week of quarantine in spartan isolation camps and then serve another 14 days in a hotel room they pay for themselves.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#zerocovid#omicron#frontiere#circulation#quarantaine#isolement#grandebretagne#kenya#inde#ouganda#emiratsrabesunis

  • Coronavirus: Britain, US top exporters of Omicron to Hong Kong so far, with cases expected to surge over Christmas holidays | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3160526/coronavirus-britain-us-top-exporters-omicron-hong

    Coronavirus: Britain, US top exporters of Omicron to Hong Kong so far, with cases expected to surge over Christmas holidays
    Published: 3:20pm, 21 Dec, 2021
    About a quarter of Hong Kong’s imported Covid-19 Omicron infections so far have been arrivals from Britain, the most from any country, with the United States next in line, a Post review of recent cases has found amid a near-daily detection rate of the highly transmissive variant over the past week.As Omicron continued its global spread, a medical expert on Tuesday warned that a surge of such infections over the next week was all but certain, with residents coming back to the city for the holidays.
    “As more residents return to Hong Kong from Britain and the United States, the city will see the number of imported infections increase substantially”, said Dr Ho Pak-leung, an infectious disease expert from the University of Hong Kong.He also criticised the government for waiting until Tuesday to add the United Kingdom to the new highest-risk category, just over a week after the country was found to be the source of two imported Omicron infections.“From the anti-pandemic perspective, it’s not ideal, and will increase the infection risks to Hong Kong,” he told a local radio programme.
    Hong Kong on Tuesday confirmed eight new Covid-19 cases, including seven that carried N501Y, a key mutation linked to Omicron. Those infections took the city’s overall tally to 12,541, with 213 related deaths.
    Separately, the government announced that all its employees would be required to present proof of Covid-19 vaccination when entering official buildings for work, taking effect in mid-February next year.Since the city’s first Omicron case was confirmed in late November, a total of 19 – all imported – have been recorded.
    Five returned to the city from Britain, accounting for 26.3 per cent of all cases. The United States came in second, with four cases, while the rest were spread mostly among African countries including South Africa, Nigeria and Kenya.Since December 12, almost every day has included an Omicron infection among the Covid-19 caseload. On Friday, four of the seven cases involved the new variant, the most yet in a single day.Ho on Tuesday warned the city to brace for a surge in such cases as residents flocked home for Christmas from countries where Omicron had already become the dominant version of Covid-19.Britain was added to Hong Kong’s highest coronavirus risk category on Tuesday, meaning arrivals from that country must now spend the first portion of their mandatory quarantine at the government’s Penny’s Bay facility.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#grandebretagne#afriquedusud#kenya#nigeria#sante#omicron#frontiere#circulation#casimporte#variant

  • Covid-19 : les skieurs britanniques bloqués à la frontière
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/17/covid-19-les-skieurs-britanniques-bloques-a-la-frontiere_6106469_3210.html

    Covid-19 : les skieurs britanniques bloqués à la frontière
    Les Alpes françaises devraient pâtir de la décision du gouvernement d’empêcher les séjours touristiques des Britanniques en raison de la progression du variant Omicron au Royaume-Uni. (...) afin de limiter la propagation du variant Omicron dans l’Hexagone, le gouvernement français a annoncé, jeudi, le rétablissement « des motifs impérieux pour les voyages depuis et vers le Royaume-Uni ». Dès samedi, les voyages touristiques seront impossibles aux Britanniques souhaitant se rendre en France, vaccinés ou non contre le Covid-19. Les deux premières rotations du train des skieurs britanniques, qui faisait son retour dix-huit mois après la suppression de l’Eurostar des Alpes, sont annulées, a précisé la Compagnie des Alpes au Monde. Pour l’heure, les liaisons sont censées reprendre à partir du 8 janvier 2022, mais cela supposerait la levée de l’interdiction des voyages touristiques et donc une amélioration de la situation sanitaire en Grande-Bretagne. Dans un premier temps, les tour-opérateurs britanniques ont également annulé les séjours des deux prochaines semaines.
    Chaque hiver, avant le Brexit et le Covid-19, quelque 500 000 Britanniques venaient skier dans les stations des Alpes, lointains successeurs des explorateurs qui, au XVIIIe siècle, découvraient la Mer de glace dans le massif du Mont-Blanc. Ils représentent 10 % de la clientèle des montagnes françaises et bien davantage dans les grandes stations de la Tarentaise, où leur part peut dépasser les 40 %. Chaque séjour d’une semaine génère une dépense de 700 à 800 euros par personne.La France est le premier marché des skieurs britanniques, loin devant l’Autriche puis la Suisse, du fait d’une longue tradition de « catered chalets » : des chalets réservés par les tour-opérateurs avec du personnel anglophone, où une clientèle issue de la classe moyenne recrée une ambiance britannique dans les Alpes.Malgré la cinquième vague de Covid-19, le problème de l’accès des adolescents britanniques au passe sanitaire et l’exigence d’un test au retour en Grande-Bretagne, les séjours au ski ne s’étaient pas effondrés pour cet hiver. « Depuis trois semaines, les nouvelles réservations s’étaient arrêtées mais les ventes étaient encourageantes, voire bonnes pour certains tour-opérateurs », commente Gwenaëlle Delos, directrice du bureau d’Atout France en Grande-Bretagne. Les réservations atteignaient 75 % à 80 % du niveau de 2019 selon les périodes. La décision française devrait avoir un impact sur le reste de la saison d’hiver, craint M. Longdson, compte tenu de l’incertitude engendrée. Ses clients pourraient se reporter sur l’Autriche ou la Suisse, où les restrictions visant les citoyens britanniques ont été levées.

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#tourisme#frontiere#circulation#omicron#restrictionsanitaire#sante

  • Sajid Javid clears England’s travel red list as Omicron takes hold | Transport policy | The Guardian
    https://www.theguardian.com/politics/2021/dec/14/englands-travel-red-list-to-be-cleared-again-as-omicron-takes-hold
    https://i.guim.co.uk/img/media/0bb5c74d6e582ccd553dae044f23b34285936e8b/0_0_6278_3767/master/6278.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Sajid Javid clears England’s travel red list as Omicron takes hold
    All 11 countries to be removed from list as concerns about importing variant diminish
    All 11 countries on England’s travel red list are to be taken off it from 4am on Wednesday, amid diminishing concern about Omicron cases being imported into the country.Given that the variant has already taken hold in the UK – making up a third of new infections in London – the health secretary, Sajid Javid, announced that mandatory hotel quarantine for those arriving from some southern African countries was set to end.Instead, all travellers arriving in England will be able to isolate at home. If double-vaccinated, they can be released with a negative PCR test taken within two days of arrival. If not they must stay at home for 10 days and get a test before day two and another on day eight or later.The red list was cleared at the end of October, but after the discovery of the Omicron variant in South Africa, 11 countries were put back on it. They were: Angola, Botswana, Eswatini, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibia, Nigeria, South Africa, Zambia and Zimbabwe.Omicron’s spread through the UK has been swift. The UK Health Security Agency said on Monday that the number of confirmed cases of the variant was 4,700, but estimated daily infections were about 200,000.Javid announced in parliament on Tuesday that the red list was being emptied, saying it had become “less effective in slowing the incursion of Omicron from abroad”. He said the requirement to get tested before departure would remain in place.He had hinted at the move in a statement to the Commons last week. Under pressure from Tory MPs who raised concerns about the aviation and tourism sectors, Javid said that because Omicron cases would probably spread quickly in the UK, there would be “less need to have any kind of travel restrictions at all”.As health restrictions are devolved, it will be up to the administrations in Scotland, Wales and Northern Ireland whether to follow suit.Last week, EU leaders discussed easing similar curbs. Reuters reported a senior official as saying the travel ban was “a time-limited measure” but there were no immediate plans to lift it.The US has kept up its own travel ban, with the White House’s chief medical adviser saying action was taken when the country was “in the dark” about the variant, to give time to assess its threat.Some political leaders in southern Africa said the restrictions were unfair. Cyril Ramaphosa, the president of South Africa, said he was “deeply disappointed” by the action. According to the BBC, he said: “The only thing the prohibition on travel will do is to further damage the economies of the affected countries and undermine their ability to respond to, and recover from, the pandemic.”Akinwumi Adesina, the president of the African Development Bank Group, tweeted last week: “Now that Omicron has been found in many non-African and developed countries, why are travels from those countries not banned? Singling out African countries is very unfair, non-scientific and discriminatory.”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#omicron#sante#angola#botswana#eswantini#lesotho#malawi#mozambique#namibie#nigeria#africadusud#zambie#zimbabwe#frontiere#circulation#santepublique#restrictionsanitaire

  • Coronavirus: UK lifts Omicron travel ban for 11 African nations | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/europe/article/3159718/coronavirus-uk-lifts-omicron-travel-ban-11-african-nations

    Coronavirus: UK lifts Omicron travel ban for 11 African nations
    Countries on the UK’s travel red list include South Africa, Zambia and Botswana. Health Secretary Sajid Javid said the measure is less effective in slowing the incursion of Omicron from abroad as the new variant has already taken hold in Britain
    Britain will remove all 11 countries from its Covid-19 travel red list from Wednesday because there is now community transmission of Omicron, Health Secretary Sajid Javid told parliament.The British government added the southern African countries to its red list in late November, meaning that entry was only allowed to UK citizens or residents who then must quarantine in a hotel, in a bid to slow the spread of the new variant.“Now that there is community transmission of Omicron in the UK and Omicron has spread so widely across the world, the travel red list is now less effective in slowing the incursion of Omicron from abroad,” Javid said.
    UK’s PM Boris Johnson accused of ‘culture of disregard’ for Covid-19 rules
    13 Dec 2021“Whilst we will maintain our temporary testing measures for international travel we will be removing all 11 countries from the travel red list effective from 4am tomorrow morning.”Britain requires all inbound travellers to take either a PCR or a rapid lateral flow test a maximum of 48 hours before departure.Transport Secretary Grant Shapps said these testing measures would be reviewed in the first week of January.
    What do we know about the new coronavirus variant Omicron?“As always, we keep all our travel measures under review and we may impose new restrictions should there be a need to do so to protect public health,” he said on Twitter.The 11 countries which will be removed from the list are Angola, Botswana, Eswantini, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibia, Nigeria, South Africa, Zambia and Zimbabwe.

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