• Sous-marin Titan disparu : le tourisme des profondeurs, la nouvelle passion des grandes fortunes à 250 000 dollars le ticket. Claire Rodineau - figaro
    Et en plus, ce sous marin avait un hublot beaucoup trop grand

    Une conclusion potentiellement tragique à ce qui devait, au départ, être une expérience exceptionnelle pour trois voyageurs, prêts à casser la tirelire pour quelques jours de grand frisson. Prix de l’expérience à bord du petit submersible de carbone ? 250.000 dollars. C’est la somme déboursée par le milliardaire anglais Hamish Harding, désigné par sa famille comme l’un des trois « civils » à bord du sous-marin disparu, en plus du pilote et d’un scientifique français, le grand spécialiste du Titanic Paul-Henry Nargeolet.

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    « Complètement stupide », s’agace le plongeur français Christian Petron, directeur technique des premières campagnes d’exploration du Titanic. « Cette nouvelle forme de tourisme est dangereuse car plonger à de telles profondeurs ne peut se faire qu’avec de tout petits sous-marins. L’expérience sera réservée à une poignée de milliardaires et, dans le cas des plongées Titanic, elle se double d’une composante voyeuriste, quand on pense au nombre de morts qu’a fait ce drame. »

    Paul-Henri Nargeolet lui-même n’était pas favorable à cette forme de tourisme, assure-t-il. « Il y allait pour la science, même s’il était réservé sur l’appareil en lui-même, dont il trouvait le hublot beaucoup trop grand pour aller si profond. Mais partir avec OceanGate était le seul moyen de revoir l’épave du Titanic, faute d’expéditions purement scientifiques. Elles ne sont pas financées, contrairement à celles de l’espace », nous confie l’une de ses proch
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    #Sous-marin #mer #tourisme des #grands_bourgeois #tourisme des #grandes_profondeurs #pollution #titanic

    Source : https://www.lefigaro.fr/voyages/sous-marin-disparu-le-tourisme-des-profondeurs-nouvelle-passion-des-grandes

    • Les grands et grandes bourgeois.es ont un grand besoin d’histoires à raconter lors de leurs diners en ville.
      Voyages en bathyscaphes, en navette spatiale, ascension de l’Himalaya, repas avec emmanuel macron, nouveau jet, nouvelle villa, . . . .
      Que ne doivent ils faire afin d’éviter l’ennui de leurs #existence vides ?

      Le bon côté, c’est que ça peut nous débarrasser de leur #suffisance.

    • Il y avait une dizaine de milliards de dollars dans le bathyscaphe touristique

      Shahzada Dawood, un homme d’affaires pakistanais.
      Il est connu pour figurer au palmarès des Pakistanais les plus riches du monde grâce à ses affaires dans le secteur de l’engrais, de la nourriture, de l’énergie et pharmaceutique. Il s’était lancé dans l’expédition avec son fils Suleman.

      Le nom de Hamish Harding a également été évoqué.
      Ce dernier est un milliardaire britannique de 58 ans habitué à ce genre d’expérience.
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      Source : https://www.vanityfair.fr/article/titanic-cinq-disparus-sous-marin

  • l’histgeobox : Vie et légende du baron rouge, as des as de la grande guerre.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2018/10/vie-et-legende-du-baron-rouge-as-des-as.html

    Les chevaliers du ciel.
    « L’aviateur est une figure tissée d’images et de récits nés dans le creuset de la culture médiatique. » (source A p). En effet, le nouvel imaginaire médiatique contribue à alimenter la fascination grandissante pour la chasse et les « chevaliers du ciel ». Les journaux inaugurent des rubriques sportives où l’aéronautique figure en bonne place. La presse populaire, dont l’influence est alors considérable, contribue à cette fabrique des héros. Les pilotes deviennent de véritables vedettes dont les exploits s’apparentent aux joutes chevaleresques.
    Jeunes, presque tous promis à la mort, les premiers pilotes viennent à quelques exceptions près de l’aristocratie ou de la grande bourgeoisie. En favorisant l’entre-soi, cette situation contribue largement à forger un état d’esprit particulier chez les aviateurs. Jalousés par les troupes au sol, les pilotes jouissent très vite d’une grande popularité.
    La presse des différents pays belligérants décerne le titre « d’as » aux pilotes ayant abattu un certain nombre d’ennemis. En France, un pilote devient « as » de guerre s’il compte au moins cinq victoires. L’homologation d’une victoire est possible lorsque des témoins assistent à la chute d’un avion dans le camp « ami ». Un véritable palmarès s’établit à la tête duquel se trouve « l’as des as », l’aviateur ayant obtenu le plus grand nombre de victoires. En France, René Fonck, Charles Nungesser, Georges Guynemer deviennent des héros patriotiques, célébrés dans « la guerre aérienne illustrée », un hebdomadaire animé par l’ancien journaliste sportif Jacques Mortane.