• The Whistleblower Architects: surveillance, infrastructure, and freedom of information according to Cryptome (part 2) | Features | Archinect
    http://archinect.com/features/article/149956364/the-whistleblower-architects-surveillance-infrastructure-and-freedom-of-i

    We are increasingly visible to invisible regimes.

    Cryptome has been documenting in recent weeks the block-by-block smart upgrading of New York City’s obsolete public telephony system. Trenches are being chopped along the street, rope pulled through underground innerduct, rebar placed to receive poured concrete, galvanized steel pedestals positioned with orange power cable and fiber poking out of conduit. 

    Installed onto the legacy footprint of the city’s former sidewalk payphone system, 7,500 to 10,000 ’Structures’ of the dispersed LinkNYC system will broadcast ’relevant’ ads on 55” HD screens to subsidize the kiosks’ free gigabit-speed Internet service, free public wi-fi, free domestic phone calls, free USB phone-charging outlets and a 911 emergency call button. 

    Assemblages like these undergird smart cities that are consolidating around us, with boosterish zeal, for the supposed benefit of municipal efficiency, convenience and social equity. Big data collection technologies that enable the Internet of Things (#IoT) are embedding into larger scale urban infrastructures towards that end. 

    But can smart space be democratic public space when speech and acts are ubiquitously recorded and reported? Are apps ’free’ when they harvest vast troves of personal data without consent?

    #urban_matter #wifi #surveillance #gratuit

  • Ces villes qui expérimentent les #services publics gratuits - Basta !
    http://www.bastamag.net/Ces-villes-qui-experimentent-les
    http://www.bastamag.net/IMG/arton2809.jpg?1367182560

    Ce n’est pas tout. Gabriel Amard projette désormais de se passer des services de #Eau du Sud Parisien, branche régionale de la Lyonnaise des Eaux (groupe Suez Environnement), pour l’approvisionnement en eau et de se tourner vers la régie publique Eau de Paris. Une décision qui n’est pas du goût de l’entreprise, qui a fait appel, en 2011, au cabinet de conseil en stratégie de communication et gestion de crise Vae Solis Corporate pour « limiter et réduire, en la discréditant sur le fond, la communication », jugée « agressive » et « outrancière » du président de la communauté d’#agglomération (lire notre article). Soutenu par Eau de Paris, l’élu a porté plainte en juillet dernier contre Eau du Sud Parisien et le cabinet pour « trafic d’influence actif ». La Lyonnaise des Eaux, qui a condamné officiellement les pratiques de sa filiale Eau du Sud Parisien, a demandé le lancement d’une enquête interne… Tout en déclarant à son tour vouloir porter plainte contre Gabriel Amard pour « dénonciation calomnieuse ». L’affaire suit son cours.

    « Pour nous, la #gratuité permet de redistribuer l’impôt en cohérence avec notre planification écologique, affirme Nathanaël Uhl, le directeur de la communication de la CALE. Nous désirons aussi montrer par là que l’eau est un bien commun et qu’il est de notre responsabilité collective d’en prendre soin. » Et d’ajouter : « Nous avons pris le parti de rompre avec une certaine idée qui prévaut parmi les élus de gauche disant que la seule façon de responsabiliser les gens est de les faire payer... » Pour la CALE, la #distribution de l’eau potable a été la première expérience de la gratuité. Aujourd’hui, la communauté d’agglomération de l’Essonne loue des vélos et fournit des composteurs gratuitement à ses administrés. « Nous voulons être un exemple car nous proposons des alternatives politiques concrètes. Ce ne sont pas uniquement des mots, ce sont des actes ! », insiste Nathanaël Uhl.

  • #Nantes à coeur hacké
    https://nantes.indymedia.org/articles/35091

    Ce 18 juin, la ville de Nantes, la CCI et les commercants du centre ville organisaient « Nantes à coeur », un évènement visant à faire retourner la populasse en centre ville pour qu’il retrouve son attractivité tellement mise à mal par ces foutues manifs ! Pour l’occasion les #transports étaient #gratuits et ballons, sacs et badges « Nantes à coeur » s’affichaient un peu partout... On a pas pu résister à l’envie de rectifier un peu les choses...

    #/ #loi #loitravail #anti-repression #travail #loi_travail #/,transports,gratuits,loi,loitravail,anti-repression,travail,loi_travail

  • [Breil-Vintimille-Menton / 18 juin] VELORUTION : BLOQUER LA CIRCULATION POUR LIBERER LES PERSONNES !
    https://nantes.indymedia.org/articles/35084

    Rendez vous à 11:00 à la Gare #de Breil-sur-Roya avec vos velò Pour ceux qui viennent de l’Italie en train rendez vous à la gare de Vintimille a 10:00

    #Immigration/sans-papierEs/frontieres #Racisme #/ #prisons #centres #rétention #transports #gratuits #ventimiglia #Immigration/sans-papierEs/frontieres,Racisme,/,prisons,centres,de,rétention,transports,gratuits

  • « La victoire sera pour ceux qui auront su faire le désordre sans l’aimer »
    https://nantes.indymedia.org/articles/34703

    Communisme ou Riot Porn.

    #Informatique #Archives #Répression #Resistances #luttes #salariales #/ #actions #directes #transports #gratuits #lutte #loi #loitravail #anti-repression #travail #loi_travail #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #election_s_ #mouvement #Informatique,Archives,Répression,Resistances,luttes,salariales,/,actions,directes,transports,gratuits,lutte,loi,loitravail,anti-repression,travail,loi_travail,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,election_s_,mouvement

  • À Roquevaire, l’eau « vitale » est gratuite
    http://www.bastamag.net/A-Roquevaire-l-eau-vitale-est-gratuite

    Trente mètres cubes d’eau potable pour un euro ! C’est le prix dérisoire que payent chaque année les habitants de Roquevaire, dans les Bouches-du-Rhône, suite à une décision de la municipalité. Celle-ci considère que l’eau est un bien commun de l’humanité, et que chaque habitant de la commune doit pouvoir accéder gratuitement à l’eau « vitale ». Mais l’avènement, en 2020, de la métropole d’Aix-Marseille-Provence risque de bouleverser cet équilibre. Cet article a initialement été publié dans le journal L’Âge de (...)

    #Inventer

    / #Accès_à_l'eau, #L'âge_de_faire, #Alternatives_concrètes, A la une

  • La gratuité des transports en commun avec de grands parkings en périphérie de Nantes permettra de libérer la ville des bouchons quotidien, et améliorera les conditions de vie de la population.

    hum hum... Des transports en commun gratuits ? Alors que la TAN a augmenté les prix ? oui bien sûr, on y croit madame Rolland ! ;)
    Des parkings en périphérie ? Mais, madame Rolland, seront-ils gratuits aussi ?
    Je ne comprend pas... Comment est-ce que l’on peut avoir des transport en commun gratuit dans une société capitaliste ?

    https://www.change.org/p/johanna-rolland-la-gratuit%C3%A9-des-transports-en-commun-avec-des-grands-pa

    #Nantes #sceptique #politique

  • L’économie du gratuit — Les Cafés de la Statistique | Société Française de Statistique
    http://www.sfds.asso.fr/321-Les_cafes_de_la_Statistique

    Le 5 avril 2016 : L’économie du gratuit
    Invité : Olivier Bomsel, directeur de la chaire d’économie des médias et des marques à l’École nationale supérieure des Mines de Paris

    Jamais la gratuité n’a été aussi présente, vantée et disputée qu’à l’ère numérique. Pour le grand public, le gratuit surgit des gains de productivité de l’informatique et des télécoms, lesquels organisent la dématérialisation de l’économie. Grâce à lui, le progrès technique étend le champ de ses bienfaits, mais aussi celui de la mutualisation orchestrée par l’État.

    Pourtant, le gratuit numérique relève d’une autre logique. Celle des « effets de réseau », mécanismes économiques puissants par lesquels plus un bien est consommé et plus il est utile. Les effets de réseau transforment l’économie de la demande lorsqu’un produit devient d’autant plus désirable qu’il est largement consommé. C’est le cas des innovations numériques — Internet, moteurs de recherche, téléphones mobiles, moyens de paiement électroniques, télévision, etc. — dont l’utilité, liée à la circulation de l’information, croît avec le nombre d’utilisateurs. On ne propose plus du « moins cher » comme au temps du fordisme et de sa concurrence par les coûts, mais du gratuit, catalyseur de déploiement. Ainsi, le gratuit n’est-il plus le résultat d’une subvention publique mais un outil privé, une arme économique au service de firmes créatrices de marchés.

    En essayant de bien comprendre les mécanismes économiques qui sous-tendent le développement du gratuit numérique, on pourra s’interroger sur leur portée. Quels sont les effets de cette évolution sur le bien-être, sur la qualité des services, et sur la vie sociale ? Doit-on s’attendre à de nouveaux progrès du gratuit, ou cette tendance va-t-elle rencontrer des limites ? Enfin, dispose-t-on de l’information statistique nécessaire pour bien rendre compte du phénomène ?

    Lieu : Café du Pont Neuf, 14 Quai du Louvre, 75001 PARIS, de 19h à 21h30

    Prix : Aucun droit d’entrée n’est perçu, les consommations étant à la charge des participants (6 € la première)

    Inscription : Il est souhaitable que les personnes intéressées manifestent leur intention de participer à un Café en envoyant un message à l’adresse suivante : statcafe@sfds.asso.fr. Le texte de présentation du Café pourra ainsi leur être envoyé quelques jours avant la réunion.

  • #Gratuité : est-ce que manger à sa faim, ça se #mérite ?
    http://yetiblog.org/index.php?post/1620
    À l’heure où des tas de municipalités trouvent légitimes de priver indirectement de repas des #enfants punis pour la religion de leurs parents…

    La cantine gratuite pour tous les gosses dans toutes les écoles ! Qui, en creusant un peu, pourrait être contre une telle mesure ? Parce que voici la question de fond : Est-ce que manger à sa faim, ça se mérite ? Un gosse doit-il mériter son repas ? Un gosse est-il responsable des difficultés — économiques ou autres — de ses parents ? Peut-on punir un gosse — tu ne mangeras pas aujourd’hui, pas cette semaine, pas ce mois-ci ! — parce que ses parents ont fait ou n’ont pas fait ceci-cela ? Peut-on demander une quelconque contrepartie à un gosse en échange de son repas ?

    • Le rapport, c’est l’accès à la cantine : bientôt interdite pour les enfants de chômeurs et on prend des décisions qui impliquent que les petits musulmans et les petit Juifs sauteront régulièrement le repas du midi.
      En gros, c’est bien de penser à la cantine gratuite au moment même où le droit de bouffer de nombreux enfants (surtout des classes dominées) est remis en question insidieusement.

  • The High Price of Free · An A List Apart Article
    http://alistapart.com/article/the-high-price-of-free

    The ability to give time, energy and professional skills free of charge is a privilege. It is a privilege that not everyone has to begin with, but that we can also lose as our responsibilities increase or as we start to lose the youthful ability to … Tags: #temps #gratuit #opensource communauté #vie #clevermarks #âge

    #communauté

  • LILLE MÉTROPOLE SERT LA SOUPE À KEOLIS... ET CRACHE DANS CELLE DES PAUVRES
    La Brique Lille Décembre 2015, Par Riton

    Parce qu’elle s’est embarquée dans un nouveau contrat foireux, Lille Métropole s’est mise en tête de faire les poches des pauvres pour rembourser la société qui gère Transpole, Keolis. Au passage, Darmanin, maire de Tourcoing et vice-président aux transports, en a profité pour nous coller des flics et des portiques. Ce qui devait arriver est déjà là : depuis le basculement à droite de Lille Métropole, la nouvelle majorité poursuit la même politique que l’ancienne – en pire.  
     
    Tout commence par une tambouille mal ficelée. En 2011, Lille Métropole (MEL) signe avec la société Keolis un nouveau contrat pour la gestion du réseau lillois de Transpole. Une série de clauses stipulent que la MEL doit tout mettre en œuvre pour assurer la rentabilité du réseau. Sauf que rien ne se passe comme prévu : pas assez de voyages assurés (178 millions sur les 245 convenus pour 2017), et une fraude qui dépasse toutes leurs prévisions. Conséquence : Keolis n’est pas, mais alors pas du tout rentrée dans ses frais. Depuis 2011, 40 millions de dette se sont accumulées. Alors à la MEL, c’est la panique : la fin du contrat est pour 2017, et il faudra bientôt rendre des comptes – ou plutôt les solder. Keolis réclame 50 millions, quand la MEL estime qu’elle ne devra que 4 millions. Dans tous les cas, il faudra passer à la caisse. Et Darmanin, élu délégué aux transports de la Métropole, a trouvé une parade lui permettant de faire coup double : renflouer les caisses... en donnant libre cours à ses délires sécuritaires.

    T’es pauvre ? Ben reste chez toi.

    On connaît désormais la solution retenue : une hausse du prix du transport chiffrée à 3 millions d’euros. La MEL justifie cette augmentation en invoquant une augmentation de la TVA1 sur les transports. Prévue pour 2014, elle avait été initialement repoussée – il faut dire qu’à l’époque, on était en période pré-électorale. Darmanin a beau s’imaginer une tarification « sociale » et un souci d’ « équité »  : il a surtout précisé que « plus personne ne voyagera gratuitement ». Et tant pis pour les retraité.es, les chômeur.ses et les déficient.es visuel.les visé.es par la mesure. On vous le dit, la gratuité c’est fini : un abonnement pour un minimum de sept euros par mois sera désormais requis. Plus généralement, la nouvelle grille appliquée à partir du 1er janvier 2016 se traduira par une hausse massive des tarifs pour une bonne partie des usagers.

    Mais de quoi je me MEL ?

    En guise de nouvelle grille2, on parle plutôt d’un tableur avec 30 000 catégories différentes. Au point de se demander si la complexité n’a pas été pensée pour perdre les usagers – la clientèle, pardon. La nouvelle tarification sera calculée sur la base du quotient familial, soit les ressources de la famille divisées en parts. En gros : la gratuité est remplacée par trois seuils de réduction. Ces seuils concernent les personnes disposant d’un QF allant de 375 euros à 716 euros. Au-dessus de ce dernier seuil, il faudra désormais payer plein pot. Pour les réducs, il faudra donc montrer patte blanche et prouver au millimètre qu’on est aussi pauvre qu’on le prétend. Place à la paperasse, qui en découragera sûrement plus d’un.e de recourir à ses droits.

    Si une partie des usagers pourra peut-être s’y retrouver (comme les chômeur.ses non-indemnisé.es qui n’avaient droit à rien auparavant), les plus défavorisés seront davantage dépouillés que les plus riches : alors que certain.es personnes bénéficiaient de la gratuité, ils devront à présent allonger 72 euros par an quand les plus aisé.es devront eux s’acquitter de... 40 euros supplémentaires. Ces derniers régaleront néanmoins – et au total – Transpole de la maudite somme de 588 euros par an, rien que ça. La fin de toute gratuité pose aussi la question de l’accompagnement des personnes à mobilité réduite : la nouvelle tarification touchera-t-elle les accompagna—teurs de personnes dont la carte d’invalidité précise « avoir besoin d’une tierce personne »  ?

    Humour orwellien

    La MEL a donc besoin d’argent. Sauf quand il s’agit de financer les projets sécuritaires de Darmanin : alors là, c’est carte bleue. D’ici 2017-2018, sept stations seront équipées d’imposants portiques à l’entrée des quais, le tout pour un coût invraisemblable de 9 millions d’euros. Peut-être que les vitres seront en diamant. Avec ces nouveaux dispositifs de contrôle, Darmanin espère enrayer la fraude jusqu’à obtenir un taux de recouvrement de 100% des amendes. Les agents de contrôles de Transpole sont certes habilités à demander l’identité des fraudeurs et fraudeuses, mais ils ne peuvent pas les fouiller. C’est ainsi que, d’après Transpole, les deux-tiers des personnes donnent une fausse identité pour esquiver leurs amendes. Autant dire que si Darmanin vise les 100% de recouvrement, il devra assurer un taux de présence des flics de... 100%. C’est pourtant écrit partout : « Avec Transpole, vous allez aimer être libre ».
     
    Riton

    1. Délibérations de la MEL du 17 avril 2015. La délibération du contrôle d’accès et de la nouvelle tarification ont été expédiées et votées à la suite.
    2. Nouvelle tarification issue du rapport officiel de Transpole.

    TARIFICATION ANTI-SOCIALE : LE P.S. COMPOSTE SON TICKET

    Sur 179 élu.es, seul.es 15 d’entre eux se sont abstenus lors du vote. Et ce n’est pas la gauche, mais l’extrême-droite qui profite des réformes anti-pauvres pour se la jouer miséricordieuse. En plein contexte austéritaire, comment une dépense aussi élevée a-t-elle pu recueillir autant de voix ? Un élu de la MEL nous livre bien un indice : « Sur ce débat, il doit y avoir seulement 5 élus sur les 179 qui connaissent les tenants et les aboutissants » . Et il est fort probable que, comme d’habitude lors de ces longues séances où rien ne se joue1, la plupart a soit roupillé, soit égayé sa torpeur en prenant des selfies2.

    On en est là, et certains vont même encore au-delà : à la sortie du métro République, on croise par hasard un élu du coin occupé à tracter pour Pierre de Saintignon. Sébastien Duhem est président PS du conseil de quartier de Fives, et proche de certains élus métropolitains. Après avoir cherché à nous refourguer sa came sur l’amélioration des transports promise par son leader, il nous présente Darmanin comme seul responsable de l’augmentation des tarifs et de l’installation des portiques. Aimablement, on lui rappelle donc que le groupe PS a voté pour ces décisions. S’ensuit une courageuse tentative de fuite : « Le Conseil régional, ben c’est pas la MEL, alors que nous là, on tracte pour la Région euh... » . On l’interroge sur la possible baisse de la fréquentation liée à la hausse des tarifs. Il répond comme un automate : « Croyez-vous vraiment que les gens qui utilisent le métro pour aller travailler vont arrêter de le prendre parce qu’on augmente les tarifs ? S’ils en ont besoin, ils l’utiliseront » . En voilà, une belle idée du service public !
     
    1. La plupart des délibérations sont déjà ficelées au moment de passer en Conseil communautaire, au point que la mise au vote relève le plus souvent de la pure formalité. « Lille Métropole : ’’Ils ne rendront pas ce qu’ils nous ont confisqué’’ », voir La Brique n°33.
    2. Si si, on est allé vérifier.

    2014 - 2016 Kéolis LE SYSTÈME DE COMPOSTAGE FONCTIONNE TOUJOURS AUSSI ALÉATOIREMENT !

    2016 C’est toujours comme ça  :

    6/11/2013 par Patrick Seghi de La Voix du Nord : Métropole lilloise : billettique, les pannes passent et (re) passent chez Transpole

    Il y a des sujets qui fâchent. Évoquer la fiabilité de la billettique de Transpole en fait partie. La carte Pass-Pass reste en travers de la gorge d’un bon nombre de valideurs. Promis, juré, ce sera réglé cette semaine ou la prochaine au plus tard. Quant au bon vieux ticket de métro, il représente toujours un tiers des voyages.

    Spectaculaire. Un énorme bug. Une panne totale, « indépendante de Transpole » et fruit « d’une fausse manœuvre sur la fibre optique » survenue samedi dernier où tous les valideurs sont restés en rade (nos éditions précédentes). Il n’en fallait pas plus pour relancer la question de la fragilité de la billettique. Un petit tour ces lundi et mardi stations Rihour, porte des Postes et CHRB Calmette et toujours quelques cartons rouges. « Les contrôleurs se montrent conciliants, ils savent que les pannes sont nombreuses » , glisse une étudiante. Le valideur lui souhaite « bon voyage ». Une attention délicate qui ne doit pas occulter les nombreuses interrogations qui ne trouvent, pour le moment, que des réponses très évasives de la part de la direction de Transpole. Au moins, reconnaît-elle l’étendue du problème. « Le système n’est pas encore stabilisé mais globalement il s’améliore et il fonctionne ».

    Lorsqu’on pousse Olivier Broche, directeur commercial, dans ses derniers retranchements, celui-ci convient « d’un taux de validation variable en fonction des stations et des heures de la journée. » . Plus, les passages sont nombreux et plus les incidents sont proportionnels. Un taux qui voici quelques semaines était de façon très imprécise évalué à « plus de 10 % sur l’ensemble d’une journée et sur une station précise » . De l’histoire ancienne promet Olivier Broche. « En fin de semaine, notre prestataire mettra en place un nouveau logiciel censé corriger l’essentiel des dysfonctionnements. »

    #Lille #La_Brique #MEL #Kéolis #Transports #Transpole #transports_en_commun #Darmanin #sécuritaire #gratuité #Lille_Métropole #PS #contrôle #Pass_Pass #métro #tramway #bus

  • L’obsolescence du droit d’auteur au temps de l’abondance
    http://tcrouzet.com/2016/01/19/lobsolescence-du-droit-dauteur-au-temps-de-labondance

    On arrive au sujet de la controverse (et au paradoxe de ma position). Entre 1997 et 2003, c’est grâce à mes droits d’auteurs que j’ai gagné de quoi construire ma maison et plus tard restaurer la maison familiale. À cette époque, je vendais presque 100 000 exemplaires/an de mes manuels de vulgarisation Internet (avec 15 % sur les ventes). Les droits d’auteurs m’ont aidé à m’acheter une liberté. Je ne suis donc pas contre les #droits d’auteurs, l’idée de gagner sur les ventes de mes livres, mais critique du droit d’#auteur tel que les #éditeurs le consignent souvent dans nos contrats d’#édition.

    Par exemple, l’éditeur est censé être le seul susceptible d’exploiter commercialement un texte. Il en interdit la copie et le partage (mot auquel il préfère piratage). Malgré ces restrictions, j’ai pris quelques libertés. En 1998, j’ai publié Le guide des meilleurs sites Web qui d’année en année allait devenir mon best-seller. J’ai en même temps ouvert un site pour y publier gratuitement le contenu de ce livre. À l’époque, ce n’était pas un choix politique. Je voulais simplement offrir aux lecteurs un service : la mise à jour continue du #livre. Je pensais qu’être présent sur plusieurs médias créerait une sorte d’émulation. C’était si vous voulez du marketing.

    Reste que Le guide des meilleurs sites Web était virtuellement diffusé en licence Creative Commons. Mon éditeur détenait les droits commerciaux papier, mais les lecteurs pouvaient librement copier et lire (cela suffit à prouver qu’on peut s’entendre avec son éditeur, à condition de négocier).

    À aucun moment, je n’ai songé que la mise à disposition gratuite sur le Net, pas plus qu’en bibliothèque ou ailleurs, pouvait nuire à ce livre. Plus je l’ai promu en ligne, plus je l’ai offert, plus il m’a rapporté. Mais point de rente à vie. À un moment donné, la version en ligne a eu plus de succès que la version papier et nous avons arrêté de l’imprimer (en théorie, mon éditeur aurait pu m’interdire cette exploitation en ligne, voire exiger une part de mes bénéfices publicitaires, sans pour autant de son côté se bouger le popotin pour faire fructifier mon texte).

    Avec mon guide internet, j’ai ainsi découvert que la #gratuité n’était pas incompatible avec des revenus, et que dans certains cas elle pouvait même booster les revenus. En tan qu’auteur, elle ne me faisait plus peur. En même temps que les possibilités de partage se multipliaient, que les copies devenaient de plus en plus aisées et communes, sans que ce processus soit réversible, j’en suis venu à accepter le fait tout bête qu’à l’avenir mes textes seraient toujours disponibles gratuitement que je le veuille ou non. Il me fallait vivre avec ça. Plutôt que le refuser, l’embrasser.

    #débat

    • Plus je l’ai promu en ligne, plus je l’ai offert, plus il m’a rapporté.

      C’est exactement ce que Paulo Coelho a fait en mettant en ligne gratuitement les pdf de ses livres... Et constaté après une très sensible augmentation de ses ventes.

  • J’adore quand Hostinger annonce (sans avoir prévenu avant) :
    Your hosting account has been canceled. Details of the account are below :

    Reason: Inactivité
    Hosting Plan: Gratuit

    Additional information: Domaine na pas reçu de visiteurs dans les 30 derniers jours ou il na pas de page dindex envoyé / site non fonctionnel (Domain has not received any visitors in last 30 days or it has no index page uploaded / non functional website)

    fuck !
    #herbergement #gratuit #ukulalaplouf

  • Zéro chômage de longue durée : une expérimentation d’« utopie réaliste » votée à l’unanimité à l’Assemblée
    http://www.20minutes.fr/france/1747849-20151209-assemblee-approuve-a-unanimite-experimentation-territoire

    Au coeur du projet : une expérimentation législative, pendant cinq ans, dans dix micro-territoires volontaires, de l’embauche en CDI, payé au Smic, de chômeurs de longue durée dans une entreprise développant une activité dans l’économie sociale et solidaire, via la réaffectation des dépenses liées au chômage. La mesure, si elle est jugée concluante, pourrait être généralisée.

    C’est quoi ce truc ?

    #chomage, #ESS,

    • « réaffectation des dépenses liées au chômage » —> toucher la même somme qu’au chômage mais avec une obligation de bosser ("j’en chie donc je suis" http://www.peripheries.net/article217.html), et ça se fait dans des structures « non rentables » ce qui insinue l’idée que le chômeur devrait même remercier qu’on l’embauche même si ce qu’il fait n’est pas « rentable »
      #guerre_aux_pauvres

    • cordialement invitée à lire le dossier je commence par l’expérimentation terrain hein
      https://www.atd-quartmonde.fr/wp-content/uploads/2013/11/2014-05-12-Annexe-4-Exp%C3%A9rimentation-%C3%A0-Seiches-sur-le-Loir-e
      La proportion 59/26 nous a paru assez significative. Les 59 personnes prêtes à travailler étaient plongées dans une #anxiété considérable.
      Elles savaient le rôle dramatique de la privation d’#emploi. Elles savaient que si la privation d’emploi dont elles souffraient ne trouvait pas de réponse rapidement, elles rejoindraient inéluctablement les 26 autres qui sont ces autres #chômeurs longue durée qui ne sont pas venus spontanément dans l’expérience demandes tu ?
      les 26 : « problèmes de santé dans l’immédiat, problématiques diverses à+long terme : logement, addictions, charge familiale, dettes… »
      voilà pour la base ô combien saine du « volontariat ». c’est LA PEUR. la peur des CONSEQUENCES du super statut de chômeur.
      et eux mêmes osent dire que les personnes volontaires l’étaient parce qu’elles SAVAIENT qu’elles risquaient de finir comme les autres sinon l’#entreprise expérimentale n’a finalement généré aucun revenu, n’a formé personne, et a été arrêtée sans plus de suites
      mais le rapport conclut que « ça aurait pu si on avait pu continuer ».
      avec des si...
      mais la
      on est au sol
      (accessoirement cette histoire de formation est rigolote. à part la formation sur le tas aucune n’est gratuite donc soit ya apport extérieur et on n’est plus dans « l’opération blanche » prévue, soit ce sont les indemnités des chômeurs qui paient leur #formation, soit on parle de choses ni qualifiantes ni diplômantes qui du coup ne représentent pas une perspective d’avenir pour qui que ce soit car non reconnues)
      (sauf par ta mamie qui ne manquera pas de me recommander à ses copines mais de là à me tirer un #salaire ou monter ma boite y’a loin)
      (car : tous les prestas en aide à domicile proposent déjà le service accompagnement en courses, il y a aussi des coursiers dont c’est le taf et mieux que ça, des entreprises de livraisons de repas chauds. tous dûment reconnus qualifiés diplômés habilités et en secteur marchand)
      bref osef mais au final on a quoi : une population stigmatisée maltraitée qui dit oui parce que sinon ça veut dire qu’elle préfère devenir comme ceux qui sont pas volontaires (les vilains), aka un camé un pochtron un cassosse endetté ou quoi déjà ? ha oui un cas de pb familiaux. ce qui serait, nous dit on , un « éloignement définitif » de l’emploi (et donc du monde des vivants, en gros, merci)
      moi j’appelle ça abus de faiblesse sur population stigmatisée maltraitée, point.
      (pis quand tu vois une « création d’emploi » sur le rapport d’expérimentation qui s’appelle « sanitaires communaux » bon.)
      (ouais ouais y’a pas de sot métier mais m’étonnerait que la dame elle ait été dame pipi avant le chômage, hein)
      note pour plus tard : arriver bourrée quand on voudra me forcer à ça, me faire classer direct dans les perdus pour la france. mes voisins me chient assez sur la gueule comme ça j’irai pas torcher leurs chiottes. NO WAY.
      comme dit le vieil antonio : ils essaient de nous mettre plus bas que terre mais mon chien et moi on leur pisse à la raie.
      (quand tu regardes le rapport d’expé en fait t’as un bled qui s’est payé du nettoyage des services communaux et même une aire de pique nique sur le dos de ses chômeurs longue durée, sans claquer une thune. un peu le rêve de tout français, quoi)
      parmi les regrets exprimés : la mairie pouvait générer 6 temps pleins mais les pov chéris il aurait fallu augmenter les #impôts alors non (accessoirement passons à la trappe les dotations des communes et les taxes des entreprises, tout est impôt local c’ets connu) (oupas)
      (de manière assez rigolote tu pourras constater que c’est souvent les mairies avec le + de #taxes entreprises qui génèrent le + d’emplois)
      regrettable aussi d’après atd : le fait de ne pas pouvoir inclure l’entretien des résidences secondaires inhabitées parce que houlala ça bénéficie à un particulier alors bon sans contrepartie c’est dur à légitimer hein (ya du yavoir des jaloux de l’aire de piquenique)
      il va de soi que cette fois ce sera différent et cette nouvelle expérimentation du concept n’aura pas des airs puants d’#esclavage.
      je repense à la réaction de mes concipriotes lors des dernières inondations : « pourquoi vous forcez pas les chômeurs à venir nettoyer !! »
      pas d’affolement, patience, ça vient. de rien vraiment on n’a pas trop le choix vous savez. c’est ça ou « rejoindre le contingent des 26 »
      et ça, ça fait peur. ça parle de tas de soucis de #famille, thune, #logement, #santé et même tu sais pas ? tout le monde le sait ! ILS BOIVENT.
      apprécions dans le rapport d’expérimentation que « ds cette petite commune les volontaires connaissaient tous les histoires privées des 26 »
      moi jaime bien quand on fait dans la désintégration sociale sur rumeurs et qu’en dira-t-on, je trouve que ça endigue bien la #stigmatisation.
      du coup c’était très intéressant, le monsieur a bien fait de me dire de lire ça, dis donc. pour le coup jvais picoler, hein. voilà. team 26.
      sur cette demie conv super enrichissante et pourvoyeuse de 5 points de tension avec mon sauveur légitime, je pense que partir c’est pas pire
      techniquement ce niveau de mépris d’un côté et de rinatapé de l’autre je le vis tous les jours partout irl faut il se l’imposer davantage ?
      passons sur le fait de se voir prescrire une réinsertion sur la base de travaux ménagers pour les f/ travaux btp/extérieur pr les h
      c’est le genre de #sexisme qui n’intéressera pas les féministes bourgeoises, hein.
      franchement le « takafer des ménages » si tu veux tu l’as pas inventé, atd. tfassons tkt tu découvriras bien assez tôt ces supers projets pour les « fin de droits » vu que toi tes droits ils auront une fin bcp + rapide
      HINHINHIN
      utilisons nos talents bien connus pour la bande son
      lire ceci https://www.atd-quartmonde.fr/wp-content/uploads/2013/11/2014-05-12-Annexe-4-Exp%C3%A9rimentation-%C3%A0-Seiches-sur-le-Loir-e
      écouter cela https://www.youtube.com/watch?v=nM1MZRwAiDM


      n’hésitez pas à m’embaucher pour vos soirées comité d’entreprise. j’anime toujours à point nommé.
      https://www.youtube.com/watch?v=tBH2O7hDAa4&list=RDnM1MZRwAiDM&index=13

      tiens un tweet sur un burn out au taf. et encore imagine toi t’étais payé, hey. le chômeur en fin de droits lui c’est pour gratos.
      et c’est pas pour faire une « famille entreprise », c’est pour juste échapper au fait d’être exclu de l’humanité.
      du coup nous on nous demande pas d’aimer notre équipe/ambiance, on nous demande d’aimer laver des chiottes pour pas une thune. \o/
      on nous le dit dans le rapport. le chômeur en fin de droit est très angoissé. ha oui mais pour un pauvre ça s’appelle pas burn out, dis.
      nan nous on peut tout nous faire tavu c’est jamais un souci tout ce qu’endure un chômeur est NORMAL.
      il n’y aucun coupable personne qui lui fait du mal c’est juste normal. et la solution c’est d’aimer servir les autres gratuitement.
      pour les mêmes symptômes : au salarié on prescrit un arrêt de travail, au chômeur on prescrit ...du travail.
      un point commun cependant : dans les deux cas il y a punition financière. mais ça apparemment c’est normal aussi. (la logique a mal)
      ça peut rappeler aussi la position de la mère au foyer en burn out. « impossible, elle bosse pas ». et hop.
      c’est limite accepté juste après la naissance d’un bébé. okay t’es pas habituée d’accord cocotte. « post partum ». mais juste là, hein.
      la prescription rejoint souvent celle du chômeur. « reprends le #travail ! » et hop !
      par contre si t’es employée de crèche ou nounou, t’as le droit au #burn-out, toi. les #enfants c’est super fatiguant.
      la #hiérarchie, aussi, houlala. (mais un mari non. rien à voir. la mère au foyer a qu’à retourner bosser on te dit)
      sympas toutes ces ptites fautes de logique, kamême. j’aime bien. on pourrait en faire une encyclopédie.

      (relevé sur twitter https://twitter.com/feeskellepeut/status/684446031996583936 et suivants)

    • plutôt que d’aller demander à une mairie si elle a pas besoin par hasard qu’on nettoie les chiottes pour recycler un chômeur, allez voir les chômeurs les femmes au foyer les mamans en congé parental et les vieux et demandez leur ce qu’ils FONT au quotidien. Votre mine d’emplois elle est LA. votre relance économique est sous vos yeux. payez tout ce travail là, et on consommera avec le fric.
      N’empêche tu prends toutes les mamies qui se tapent les mioches le soir le week end et les vacances t’en as de l’emploi et de la colo. Rien qu’en garde d’enfants tu prends toutes les « jgarde le gosse de ma pote » et toutes les mamies t’as 5000 crèches à ouvrir. En plomberie élec et autres joies prend tous les « laisse jvais te le faire » des papis et t’as 250 artisans manquants par département. On va même pas parler des réparations bagnoles... et combien de gens ici servent de nerd de service pour de l’assistance informatique ?
      Voyez bien qu’il est non seulement là mais il est fait, le taf. en revanche : on le PAIE pas. c’est juste ça le problème.
      Je crois pas que la solution géniale soit d’y contraindre gratos ENCORE des chômeurs"identifiés comme ayant du temps dispo". cordialement.
      (au mieux ça soulagera d’autres gens identifié comme ayant du temps dispo de leur part habituelle de ce travail. nouvelle hiérarchie. bof)

      Semaine prochaine on parlera du travail gratuit que l’ensemble nommé adultes exige de l’ensemble nommé « enfants aînés » (jdéconne, mais là aussi bcp choses qui mériteraient rémunération et qu’on laisse les gosses être des gosses et pas les parents du ptifrère). Ça me paraît logique que si on veut vivre en tout travail et yakletravail qui mérite salaire blabla toussa on paie TOUT le travail. Sinon si pour la même activité c’est payé pour les uns et gratos pour les autres ya un gros pb de logique à la base. Sinon si on veut sortir de la logique de travail c’est possible aussi mais dans ce cas là on passe au #revenu_de_base le vrai. Pas une énorme arnaque de libertariens, pas un truc A LA PLACE de la #sécurité_sociale, un truc EN PLUS.
      Là on passe sur un autre modèle de société, et okay on peut jouer au gratuit/partage/toussa. Mais faut choisir, merde. Ce qui est en train de se monter c’est un truc à 2 vitesses bien immonde où des gens rémunérés, eux, vont pouvoir tout exiger gratos d’un paquet d’autres qui seront condamnés au 500 euros pour tous (idée qu’on a l’indécence de nommer revenu de base pour enfoncer le clou)
      Le beurre l’argent du beurre et le cul de la crémière pour les méritants d’un travail qui se fait rare parce que sinon ça marcherait pas. D’autant plus rare que sont nombreux les actifs complices à se gaver de temps libéré gratos sur le dos des autres, selon le modèle de papa qui travaille lui et donc en fout plein la tronche de taches ménagères à maman qui « a le temps, elle ». (dépourvue d’emploi et coincée sur place telle le chômeur bien identifié par sa commune nécessiteuse de lavage de chiottes gratuit)
      Exemple rigolo : les vieilles à chats. tu sais celles qui ramassent stérilisent nourrissent et finissent par en avoir 15. c’est du travail. C’est du travail gratuit (et pire, coûteux) que tous les autres n’ont pas fait, et dont ils n’assument pas les conséquences puisqu’ils laissent ça aux vieilles à chat dont en plus ils ont le toupet de se moquer allègrement.
      Là aussi y’a une mine d’emplois. Gestion de la faune semi sauvage que le lambda laisse proliférer nimporte comment.
      Le monde est plein de gens qui bossent dur que personne ne paie et sans eux vous auriez bien du mal avec vos vies. admettez le on avancera.
      t’écouter chialer sur ta vie au bureau ton patron kilécon ta fatigue kélégrande mon chéri si c’était un psy ce serait 50 euros la 1/2 h.
      pousser kevin sur le vélo lâche patusuit patussuiiite si c’était autrui ce serait payé tarif éduc sportif.
      ça + mille autres compétences/activités, et sans cesse en dév d’autres, voilà ce que c’est, être « inactif ». le #burn-out est une évidence.

      prends un #chômeur. il a pas de thune. de ce fait il arrête pas de devoir acquérir de nouvelles compétences et accomplir de nouvelles taches.
      la machine à laver est en panne ? chômeur ne peut pas payer quelqu’un. chômeur apprend et fait. ou lave dans la baignoire.
      la bagnole démarre pas ? chômeur apprend, et fait. ou marche. et ainsi de suite pour tout. oui c’est épuisant, oui.
      et après comme il sait faire, chômeur, actif n’hésite pas à l’appeler quand lui il a un souci de machine/bagnole. pour pas payer, héhé.
      au final chômeur bosse dur, apprend bcp, fini en burn out. tu l’aurais indemnisé correctement il aurait été en forme, gain de sécu, et il aurait appelé des gens dont c’est le métier pour faire tout ça, et son pote actif aussi, gain d’emplois.
      la cerise c’est que comme chômeur dépourvu de fric a du apprendre un tas de trucs y’a des gens bien intentionnés qui viennent le voir après pour faire le bilan de toutes ses acquisitions et les mettre à dispo gratos pour une collectivité. c’est assez cynique.
      genre « tu saurais nous faire une aire de pique nique ? » "oh bin oui j’ai appris ça un jour où il me fallait un meuble", et hop, exploitation
      même cynisme quand une femme inactive poussée aux taches ménagères se voit proposer ? une belle réinsertion dans le ménage, bin hey.
      cynisme aussi quand une femme ’inactive’ se retrouve condamnée au torchage des mioches et qu’on lui offre une réinsertion en nounou. -_-
      zéro chômeur longue durée, 100% d’exploités gratos. on change le bénéficiaire au lieu de faire tout ça pour vous mm vous le ferez pour nous. et comme ça vous procurera pas une thune supplémentaire vous le ferez pour vous mm aussi c’est pas à la place c’est en plus. double taf.
      on s’assure bien de la base du volontariat en vous chiant abondamment sur la gueule si vous refusez, et roule ma poule.
      ça me rend malade, ya complicité générale ça abuse à tout va ça sait très bien ce que ça fait...et ça nous joue les indignés. sérieux.
      le prochain qui s’indigne du chômage est prié de rémunérer sa mère quand il lui refourgue le gamin fiévreux à 7h du mat, ptin.
      c’est une grève des inactifs qu’il faut. on arrête tout. plus rien de gratuit, qu’il crèvent.
      répondre jonérinafout à tout. ton gamin peut pas aller à l’école ? rinafout. tu pars en vacances qui garde ton chat ? rinafout.
      quand faudra payer sos nounou et une pension féline ça va moins rigoler ça vite chialer que faut augmenter les salaires et le reste.
      à méditer sérieux. plein de gens se sont penché sur le concept de don (le vrai, pas tes poubelles) mais personne n’a tenté d’abolir le don. puisqu’il n’existe que de certains à certains, et pas ceux qu’on croit, puisque tout le monde doit tout mériter et que tout se paie...mh ? supprimer tout ce qu’on fait gratos. tout notre don à la communauté. pour voir ce que ça fait quand c’est à EUX qu’on donne plus rien ?
      ça leur manquera vite ça leur fera tout drôle de plus rien avoir gratos même pas un sourire et une heure de compagnie. chiche.
      faut pète d’abord la fin du #travail gratuit avant d’espérer la fin du travail tout court.

      #gratuité #travail_domestique et aussi détournement de la #logique_du_don par le #capitalisme
      (relevé sur twitter https://twitter.com/feeskellepeut/status/684502218150641664 et suivants)

    • ATD Quart-Monde contre les pauvres
      https://paris-luttes.info/territoires-zero-chomeurs-atd-4909?lang=fr

      Nouvel épisode dans la guerre aux pauvres. La proposition de loi sur les « territoires zéro chômeurs », malgré un large consensus en première et seconde lecture devant les deux assemblées, a recueilli très peu d’écho médiatique. Ses défenseurs, au premier rang desquels ATD Quart-Monde, ont pourtant la prétention de révolutionner l’assurance chômage, rien de moins. Le projet vise une remise au travail de l’ensemble des chômeur-ses de longue durée, au SMIC, à budget égal pour « l’entreprise France ». Cynisme, aveuglement ou naïveté ? La philosophie sous-jacente a de quoi alerter.

  • L’agglo de Nîmes supprime la gratuité des transports pour les chômeur-euses, CNT 30
    http://www.cnt-f.org/30/L-AGGLO-SUPPRIME-LA-GRATUITE-DES-TRANSPORTS-POUR-LES-CHOMEUR-EUSES.html

    Par un délibéré de ce lundi 7 Décembre 2015 actant l’adoption de tarifs dits sociaux, le conseil communautaire de l’agglomération Nîmes métropole a entériné de facto la suppression de la #gratuité_des_transports pour les demandeur-euses d’emploi sur plusieurs villes clés de l’agglomération, dont Nîmes.

    Acquis par les #mouvements_de_chômeur-euses à la fin des années 90, la gratuité permettait à nombre de #précaires, de pouvoir assurer leurs démarches ou leurs déplacements quotidiens. A l’heure où les agences Pôle Emploi, la Mission Locale Jeunes, Cap emploi, et les établissements sociaux sont relégués en périphérie des villes, où les chômeurs et chômeuses sont invité-es à multiplier les démarches ou à cumuler les emplois précaires, le service public se retire.

    • L’agglo de #Lille aussi. Seuls 87% du prix sera pris en charge, laissant 13% à la charge du voyageur.
      https://www.transpole.fr/fr/pass-pass-et-tarifs/tarification-au-premier-janvier-2016.aspx#collapseOne (voir onglet Tarifs Solidaires)
      Seul intéret dans l’affaire, le voyageur qui obtenant auparavant le droit au transport gratuit, était asservi à se rendre chaque mois aux bureaux des titres de transport (contre tous les 3 mois à #Nantes, tous les ans à #Stasbourg) ; il pourra désormais obtenir les abonnements annuels au tarif réduit.

      On ria bien quand Transpole-Keolis déclara au procès de La Mutuelle des Fraudeurs faire des tarifs sociaux , quand on sait que l’argument utilisé en juin 2015, n’avait que 6 mois d’espérence de vie.
      Voir article de La Brique sur le procès.
      http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/709-la-chasse-est-ouverte

      Et une critique global des transports publics-privés.
      http://labrique.net/index.php/numeros/729-n-45-circulez-y-a-rien-a-voir

      p5. Lille Métropole sert la soupe à Keolis et crache dans celle des pauvres
      Parce qu’elle s’est embarquée dans un nouveau contrat foireux, Lille Métropole s’est mise en tête de faire les poches des pauvres pour rembourser la société qui gère Transpole, Keolis. Au passage, Darmanin, maire de Tourcoing et vice-président aux transports, en a profité pour nous coller des flics et des portiques. Ce qui devait arriver est déjà là : depuis le basculement à droite de Lille Métropole, la nouvelle majorité poursuit la même politique que l’ancienne – en pire.

      @aude_v

    • A #Lille, ils ont aussi supprimé la gratuité des transports en commun pour les aveugles.
      Comme les bornes de pointage te disent visuellement que tu as pointé ton ticket, je te dis pas.
      Ce midi à #Wasquehal, hôtel de ville, j’ai du faire 4 bornes afin de valider.
      3 à la station République
      #kéolis : merveilleux !

    • Tiens ici, c’est assez pervers pour fermer le service public de transport Tisséo en douce.
      Par exemple pour faire les 20km de Toulouse à Aussonne il faut prendre le tramway jusqu’au terminus puis l’unique bus 71 qui y mène.
      Hier soir le chauffeur que j’interrogeais pour savoir à quelle heure était le dernier retour m’a répondu 19h !! oui oui un bus qui est le seul moyen de transport public s’arrête à 19h !! Il emprunte les mêmes voies que les voitures et il faut compter une heure de trajet dans les embouteillages. Mais il poursuit « profitez en bien, ils l’ont revendu à une société privé ».
      Donc il n’y aura plus de transports possiblement gratuit avec la carte distribuée aux pauvres parce que … ben le bus est supprimé !

    • Puisqu’on parle de #transports_publics et d’annonces sonores (@intempestive si ça peut t’intéresser) À Toulouse les annonces sonores existent bel et bien, dans le métro, le bus ou le tram, en français et en occitan (…) donc on pourrait se dire bravo pour tous les passagers dont les mals voyants. Sauf, sauf, qu’elles sont faites par une voix de robot, et c’est absolument glaçant. Personnellement ça me donne envie de me suicider, je ne le fais pas pour autant, mais c’est bien l’effet que ça me fait, un monde complètement déshumanisé avec un robot qui te dit de te méfier des picpockets et de tout bagage abandonné. La modernité que je vois là est une modernité de merde, qui se sert des nouvelles technologies parce que ça fait bien, nourrie du complexe d’infériorité des provinces, de la culture paysanne et ouvrière dévalorisée, exactement ce que je sens de la grande fabrique du désespoir : nous ne valons rien, entretuons-nous au profit des machines.
      À contrario et pour bien comprendre l’effet inverse, une fois seulement sur le quai du tram, on a entendu une vraie voix avèèèc l’akcent du suuud pour une annonce et ça nous a fait plaisir, oui, parfaitement.
      #conditionnement_sonore #guerre_à_l'humain
      et #guerre_aux_pauvres pour Nîmes

    • A #Nantes aussi on passe au « tarifs solidaires » depuis le 1er janvier. Par exemple une personne seule au RSA activité, sans autre revenu, mais avec un loyer modique aidé par des allocations logement, devra désormais payer 11€ par mois.
      Si une analyse globale sur les transports se fait (ce choix simultané de villes me semble étonnant) bah on se fera une joie de le relayer / participer
      https://twitter.com/nantesfr/status/661528410842271748
      https://twitter.com/ValKphotos/status/656947167303704576
      https://twitter.com/antonytorzec/status/651701898295312388 (subtilité sémantique !)
      – « Nantes : des nouveaux tarifs solidaires à la Tan, indexés sur les revenus » http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-des-nouveaux-tarifs-solidaires-la-tan-indexes-su
      – et pour le fun : quand l’UDC s’insurge, elle choisi bien sin tarif : https://twitter.com/NantesUDC/status/685510001524346881

    • https://iaata.info/Attaque-anti-pauvres-dans-les-transports-948.html

      … dans une étonnante simultanéité avec l’annonce du tracé de la troisième ligne de métro, le SMTC Tisséo, autorité organisatrice des transports de l’agglomération toulousaine, a annoncé vouloir revenir sur la gratuité sur le réseau de transport. La décision finale n’est pas encore actée, mais le pouvoir local annonce clairement des mesures anti-pauvres.

      D’après La Dépêche, « trois demandeurs d’emploi sur quatre seraient amenés à payer, contre 100 % de gratuité aujourd’hui.

      #toulouse

      La #carte_de_transports qui permettait de prendre le train gratuitement sur l’ensemble de la région a réduit les possibilités de déplacements au département.

    • A #Nantes, c’est statut quo : impossible de faire remonter le problème, toute communication contestataire du choix du seuil d’exonération est bloquée car renvoyée sur des employé-e-s qui n’ont pas à assumer les décisions prises en hauts lieux. Pire, glissement quasi invisible, les tickets en vente dans les automates de la TAN ne proposent plus de « tarifs réduits ». Hors si je compare le pourcentage du tarif où me situe Nantes Métropole avec mes réels besoins obligatoires depuis janvier (je composte une fois sur 3 uniquement pour les trajets de plus de 2 arrêts) prendre leur carte payante me coûte plus cher que mes trajets réels au même pourcentage. Partout où je demande un accès à des tickets réduits, on me dit que c’est impossible...

      Pendant ce temps, l’entourloupe continue : les transports en commun font partie de la consultation locale autour du SCoT, le « Schéma de Cohérence Territoriale » que chaque ligérien devrait pouvoir consulter (c’est possible) comprendre (c’est beaucoup plus difficile) et amender (c’est quasi impossible...) : voir les commentaires de l’article https://nantes.indymedia.org/articles/35677

    • Pendant ce temps là à Toulouse :

      Opération #MetroGratuit aujourd’hui (15/10) au métro jean jaures à #Toulouse pour protester contre l’annulation de la gratuité pour les seniors, contre la privatisation des services de transports, pour la gratuité des transports, contre la répression de la #fraude !

      https://youtu.be/YBsKSbW2VVA

      Toulouse est en plein débats sur les nouveaux transports : https://metroligne3toulouse.debatpublic.fr

    • Le bus gratuit affiche des résultats épatants à #Dunkerque

      Patrice Vergriete est ravi. Le maire (divers-gauche) de Dunkerque prévoit de rendre le réseau de bus entièrement gratuit en septembre 2018. Et il voit son choix renforcé par une étude portant sur la gratuité, déjà appliquée le week-end dans les bus de l’agglomération, depuis septembre 2015.


      http://www.20minutes.fr/lille/2045135-20170407-bus-gratuit-affiche-resultats-epatants-dunkerque

    • Dunkerque expérimente le bus gratuit

      En 2018, le réseau de transport public de Dunkerque (France) sera gratuit pour tous les usagers. L’étude de H. Briche et M. Huré sur la gratuité qui y est déjà instaurée le week-end montre la faisabilité d’une politique publique en faveur du développement urbain et soucieuse des classes populaires, souvent dénoncée comme irréaliste et dispendieuse. Eclairage.

      https://www.lecourrier.ch/151255/dunkerque_experimente_le_bus_gratuit

    • Pionnier des bus gratuits, Dunkerque suscite l’intérêt de nombreuses villes

      La communauté urbaine de Dunkerque, un bassin d’habitat de 200 000 personnes, a institué la gratuité des transports en bus il y a un an. Résultat : le nombre de passagers a progressé de 65 %. Parmi les nouveaux usagers, d’anciens automobilistes qui laissent désormais leur voiture au garage.

      Dans la communauté urbaine de Dunkerque, le bus gratuit cartonne. De janvier à juin, 65 % d’augmentation de la fréquentation en semaine, et le week-end, c’est encore mieux : +125 %. « C’est juste ahurissant, s’enthousiasme le président de la communauté urbaine et maire divers gauche de Dunkerque, Patrice Vergriete. On espérait doubler la fréquentation d’ici trois à quatre ans, et on est déjà presque à notre objectif en un an. » La gratuité totale, après avoir été expérimentée le week-end, a été mise en place le 1er septembre 2018 : la communauté urbaine, avec ses 200 000 habitants et ses 17 communes, est la plus grande d’Europe à tenter le challenge, hors Tallinn, la capitale estonienne, qui réserve la gratuité à ses seuls résidents. Elle a pu se le permettre car la billetterie ne représentait que 10 % du coût total des transports en commun, soit 4,5 millions d’euros. L’effort n’était donc pas si grand.

      A Dunkerque donc, tout le monde se déplace gratos : « Le plus drôle, ce sont les touristes, qui demandent où ils doivent payer. Hé bien, on monte, et on descend, c’est tout, et on peut en prendre 15 dans la journée si on veut », vante Amélie, 23 ans, agent administratif. La communauté urbaine de Dunkerque (CUD) a aussi investi pour améliorer le réseau, pour 10 millions d’euros de plus par an : « La gratuité est un produit d’appel, explique Patrice Vergriete. C’est ce qui provoque le choc psychologique, mais pas ce qui fidélise. Si le service n’est pas à la hauteur, les gens reprennent leurs habitudes. »
      « J’économise 20 euros de gasoil par semaine »

      Sur les lignes les plus denses, des bus passent désormais toutes les dix minutes, des couloirs express leur sont réservés, avec passage automatique au vert quand ils arrivent ; et le centre-ville a été repensé, pour diminuer la place de la voiture. Le parvis de la gare est devenu piétonnier, avec un abri sécurisé pour les vélos, comme la place Jean-Bart, le cœur de la vie dunkerquoise. Une vraie révolution. « Dunkerque a été rasée pendant la Seconde guerre mondiale, rappelle Patrice Vergriete. Elle a été reconstruite au moment de la voiture triomphante. » Dans cette agglomération étendue, traversée par l’autoroute, le réflexe bagnole était une évidence : « En 2015, 67 % des déplacements se faisaient en voiture sur la CUD, le bus atteignait péniblement les 5 % et le vélo les 2 %», rappelle Maxime Huré, chercheur à Sciences Po Lyon.

      En attendant la prochaine enquête sur les déplacements des ménages, l’étude menée par l’Observatoire des villes du transport gratuit, dont Maxime Huré est l’un des auteurs, montre que la moitié des nouveaux utilisateurs du bus roulaient auparavant en voiture. Amélie confirme : « Depuis la gratuité, je ne la prends plus. C’était la misère pour se garer, et j’économise 20 euros de gazole par semaine. » Même constat chez Amandine, 21 ans, animatrice dans les écoles : « Je n’ai plus de voiture depuis un accident, et je n’ai pas les moyens d’en racheter une. Pour l’instant, le bus, c’est suffisant, c’est pratique pour aller travailler, et on fait pas mal d’économies. » Elle est aussi sensible à la cause écolo, contente d’en prendre sa part et de voir moins de voitures en ville.
      Plus de contrôle social

      « 10 % de ces nouveaux utilisateurs ont vendu leur deuxième voiture », souligne Vergriete. « Ils en gardent juste une, pour l’élément de liberté. » Il ajoute : « Toute ma philosophie politique est basée là-dessus : si on ne récompense pas par une amélioration du pouvoir d’achat les comportements vertueux sur le plan écologique, ça ne marche pas. » On ne pourra pas le taxer d’opportunisme face au mouvement des gilets jaunes, la mesure était l’une de ses promesses de campagne en 2014. A rebours de ceux qui imaginaient la gratuité des transports seulement possible dans les petites communes. « Dunkerque a envoyé un signal aux autres villes, remarque Maxime Huré. Depuis un an, nous avons reçu plus d’une centaine de visites, dont celle d’Anne Hidalgo, la maire de Paris. » Clermont-Ferrand, Grenoble, Calais, Amiens y songent aussi très sérieusement. « J’ai toujours été frappé par la faiblesse du débat sur la gratuité dans les transports publics, note Patrice Vergriete, ancien urbaniste. On vous dit que cela amène l’incivilité, alors que c’est l’inverse : il y a plus de monde dans les bus, donc plus de contrôle social. » Surtout, la fin de la stigmatisation des fraudeurs apaise l’ambiance. « C’est vrai, il y a moins de stress », confirme Nathalie, conductrice de bus depuis vingt-six ans.

      L’autre enseignement fort de l’expérience dunkerquoise est la croissance de la mobilité. Un tiers des déplacements générés par le bus gratuit n’existait pas auparavant, surtout chez les jeunes et les personnes âgées. Les premiers prennent leur indépendance et sollicitent moins leurs parents motorisés pour leurs déplacements personnels. Les autres sortent plus facilement, comme Jacques, 72 ans, ancien ouvrier, en route pour Auchan avec son caddie, qui connaît par cœur le réseau, et le prend dès qu’il a des envies de balade. « Je lui mets 10 sur 10, au bus gratuit ! »

      https://www.liberation.fr/france/2019/08/30/pionnier-des-bus-gratuits-dunkerque-suscite-l-interet-de-nombreuses-ville

  • Journée d’hommage à François Horn - 27 novembre 2015
    http://clerse.univ-lille1.fr/spip.php?article1425&lang=fr

    De la socio-économie des logiciels à l’analyse de la de la gratuité dans un système capitaliste : itinéraires de recherches.

    Journée d’hommage à François HORN

    27 novembre 2015
    CLERSÉ - Bât. SH2, salle du conseil

    Maitre de conférences au CLERSÉ, François Horn a été l’un des pionniers de la socio-économie. Membre fondateur de la Revue Française de Socio-économie, ses recherches sur les mondes de production des logiciels et sur le fonctionnement des communautés construites autour des logiciels libres ont été particulièrement fructueuses. Elles ont permis d’ouvrir des pistes de réflexion très riches sur la nature de la relation salariale capitaliste et sur les formes qui s’en écartent. Chercheur engagé, François Horn a également posé les bases d’une réflexion plus large sur des notions comme celles de « #communs » ou de « #gratuité ».

    – 9h30 – 10h00 : introduction Sébastien Fleuriel – Philippe Vervaeke
    – 10h00 - 12h00 : Socioéconomie et interdisciplinarité : quelles enseignements et quelles perspectives ?
    – 13h30 – 15h30 : Des communautés de production des #logiciels_libres aux "communs"
    – 15h45 – 17h45 : Comment être chercheur et militant aujourd’hui ?

    pour les copains de #SPIP qui sont sur Lille… c’est vendredi

  • Le département prive de transports gratuits la majorité des allocataires du RSA - Journal Marsactu
    https://marsactu.fr/le-departement-prive-de-transports-gratuits-la-majorite-des-allocataires-du

    La consigne est appliquée depuis le 9 novembre dans les associations en charge de l’accompagnement des #allocataires du #RSA. Le département des Bouches-du-Rhône a décidé de mettre fin à l’automaticité de la #gratuité_des_transports en commun urbains pour les allocataires du revenu de solidarité active (RSA socle ou socle majoré). Désormais, la #libre_circulation ne sera accordée aux allocataires que s’ils sont « en démarche active à visée professionnelle, pour un #retour_à_l’emploi », explique Marine Pustorino, la vice-présidente à la solidarité. De plus, cette aide ne sera plus allouée que « sur une période de six mois, renouvelable une seule fois ». Ceux qui ont déjà bénéficié de cette aide pendant un an en sont donc désormais privés : des milliers d’allocataires seront exclus du dispositif du jour au lendemain.

    Concrètement, tout allocataire qui en fait la demande circule actuellement sans rien débourser sur le principal réseau concerné, celui de la RTM. Le conseil départemental et Marseille Provence métropole (MPM), qui gère la régie des transports, financent chacun la moitié d’un pass permanent d’une valeur de 46 euros par mois. Cela concerne, selon les chiffres de MPM, 25 000 personnes. Demain, l’allocataire qui aura perdu son droit à un accès gratuit paiera 276 euros par an (23 euros par mois) pour son pass permanent. Et encore, il faudra pour cela qu’il fasse aussi partie des bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU). Pour quelqu’un qui perçoit – s’il est seul – 524 euros par mois, la somme est considérable.

    « ÉCONOMISER 4 À 6 MILLIONS D’EUROS PAR AN »

    Cette mesure devrait concerner une bonne part des 80 000 bénéficiaires potentiels de la mesure à en croire Didier Réault, le vice-président aux finances du département : « Nous espérons économiser entre 4 et 6 millions d’euros par an, explique l’élu Les Républicains. Franchement, la logique de gratuité n’aide pas à la responsabilisation des allocataires. » Avec ces montants, calculette en main, on peut estimer que ce sont au moins 15 000 accès gratuits qui seront ainsi supprimés.

    Cette mesure écarte notamment les bénéficiaires du RSA les plus éloignés de l’#emploi. (...) dans les couloirs de MPM, la maison-mère de la RTM, on souffle : « En réalité, le conseil départemental nous amène les dossiers. Il paie la moitié de l’abonnement et nous versons l’autre moitié. La seule conséquence s’il y a moins de dossiers, c’est que les #fraudes vont augmenter. »

  • Violente manifestation à Londres pour la gratuité des études
    http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/11/05/violente-manifestation-a-londres-pour-la-gratuite-des-etudes_4803500_4401467

    Les droits universitaires ont triplé (passant de 3 000 à 9 000 livres pour chaque année de la licence) quelques mois après l’arrivée au pouvoir, en 2010, de David Cameron, réélu en mai pour un deuxième mandat. Dans le cadre de sa politique de réduction du déficit, l’exécutif a annoncé qu’à compter de la rentrée 2016, les bourses, jugées « trop coûteuses », seront remplacées par des prêts.

    Super violent en effet. C’est surtout une #violence_d'état qui soumet les jeunes au crédit à vie.

    Le défilé, parti de l’University of London, a dégénéré en fin de parcours. Il y eu de violents affrontements devant le ministère de l’intérieur, contre lequel un petit groupe a lancé de la peinture. Certains manifestants ont aussi essayé de pénétrer dans le ministère des entreprises, de l’innovation et des compétences (BIS), lançant des œufs et des bombes fumigènes sur les forces de l’ordre, selon un communiqué de la police. Plusieurs arrestations ont eu lieu.

  • Droit à l’eau : la querelle européenne (Rediffusion)

    C’est une menace désormais plus que sérieuse qui pèse sur la planète. La #pénurie_d’eau. Et sur un continent comme l’Europe, le sujet aussi est sensible. Alors que les gouvernements réduisent leurs dépenses publiques, l’accès à l’eau risque de ne plus être un droit citoyen. La #privatisation de l’#eau fait partie des mesures préconisées en Grèce, et en Irlande, la population manifeste violemment contre les premières factures d’une eau qui était jusqu’alors gratuite.

    http://www.rfi.fr/emission/20150824-droit-eau-querelle-europeenne
    #bien_commun #gratuité

  • When a Pulitzer Prize-Winning Photographer is Asked for Free Photos...
    http://petapixel.com/2015/10/06/when-a-pulitzer-prize-winning-photographer-is-asked-for-free-photos

    Want to see how a Pulitzer Prize-winning photographer responds to a request for free images in exchange for “credit” from a major news corporation? You can, because that exchange happened a few days ago.

    David Carson is photojournalist with the St. Louis Post-Dispatch who won the Pulitzer Prize with his paper this year for his coverage of protests in Ferguson, Missouri. Last Friday, Carson was contacted by what appears to be a CBS account on Twitter that regularly Tweets requests for image usage.

    #photographie #gratuité #journalisme @albertocampiphoto

    • Dans les commentaires :
      « Très souvent vous dites ou écrivez que si c’est gratuit c’est que l’utilisateur est le produit. Qu’il faut le plus souvent s’en méfier. La plupart du temps vous parler alors de SaaS. Mais cette argumentation très pertinente et intéressante, pourrait tout aussi bien s’appliquer pour Firefox ou GNU/Linux ou CosyCloud, qui m’ont rendu et me rendent bien service (sauf pour cosycloud car j’utilise owncloud en attendant que cosycloud soit multi-utilisateurs). Les anti-logiciels libres pourraient dire de faire attention, que si c’est gratuit il est nécessaire de se méfier… Bref, dire si c’est gratuit vous êtes le produit ne me semble pas toujours vrai donc l’argumentation complète est faussée par un de ses axiomes. Et pour en revenir à cet article, ce qui est étonnant c’est que pourtant la majeur partie des gens continuent à utiliser Microsoft Office au lieu de LibreOffice, Windows au lieu de Linux… Qu’en pensez-vous, n’y a-t-il pas un problème dans l’argumentaire ? »

    • Ouaip, sauf que, justement, les logiciels libres (soit plus éthiques et/ou non marchands) ont bien du mal à rivaliser avec des logiciels « gratuits ». Je ne vois pas de contradiction, au contraire, mais une démonstration des citations que reprend Nitot.

    • Ok. Mais c’est oublier tout ce que le logiciel libre porte comme image. Je trouve que les logiciels libres rivalisent plutôt pas mal avec n’importe quel logiciel.
      La comparaison pour moi ne tient pas vraiment. Et pour le pinaillage final le logiciel gratuit peut ou est propriétaire, le libre non. L’utilisateur du gratuit reste un client, un client a pour fonction de payer.

    • Les conclusions de l’article sont un peu rapides. Si j’ai bien compris, lors d’une dégustation gratuite, la majorité goûte le plus cher quand il y a deux produits payants, mais préfère le gratuit, lorsqu’on le lui propose. On en conclu que, dans ce dernier cas, les gens se trompent.

      Pourtant, nous pouvons voir les choses différemment : dans le premier cas, on « goûte » le plus cher, car si c’est cher c’est meilleur (ce qui est loin d’être prouvé), mais rien ne dit que je vais ensuite acheter le produit, de toutes façons pour 1 centimes, je peux me permettre d’acheter l’autre et de me tromper. Par contre, dans le deuxième, rien ne nous dit que le public comprend bien que la dégustation est gratuite pour les deux chocolats, et non seulement pour celui marqué comme gratuit. De plus, il est rationnel de considérer qu’une dégustation gratuite ne touche pas un produit lui-même gratuit.

      Bref, je ne trouve pas cette expérience très objective, il y a trop de marges d’interprétation.