• Romiosini - Hellenism in the Middle Ages
    https://www.greece.org/Romiosini/index.html

    Romiosini ? C’est une chaîne de restaurants à Berlin où tu peux te remplir la panse pour peu si tu acceptes leur bouffe qui passe tout juste le contrôle hygiénique.

    Faux.. Romiosini représente la dernière époque de grandeur hellénique dont rêvent certains Grecs quand ils repètent la formule magique « make Greece great again » . C’est un beau terrain apparamment miné par le nationalisme.

    This homepage is intended to outline the history and culture of “Romiosini”, a word signifying “Hellenism in the Middle ages”. We will cover the history of Romiosini from its foundations to the fall of Constantinople, touching also on the effect of the Greek East on the European renaissance. The motivation for this project stems from the observation that history of Romiosini, while intriguing, is insufficiently represented and more often than not, it is overlooked. What follows, however, is by no means an exhaustive study of this period. This homepage is designed simply as a small, clear and concise survey of the major aspects of this era, and, we hope, as a directional tool that will better assist the interested student and scholar of history in his/her investigation of the Greek Middle Ages. Areas of interest include: Culture, Language, Politics, Art, Science, Law, the Church, etc. Also included in this projects are links to other sources relevent to the history of Hellenism during the Middle Ages, some of them indeed much more exhaustive than this.

    A word about the name “Romiosini”. The modern term by which many historians refer to Hellenism in the Middle ages is “Byzantine Civilization”. Strictly speaking this expression is wrong since the citizens of the Greek Roman East did not generally refer to themselves as Byzantines, but rather as “Romans”. For the sake of historical accuracy it would be desirable to avoid as much as possible the term “byzantine”, in favour of the term “Roman” or “Romios”. On the other hand, the term “byzantine” has become so entrenched within the phraseology of Medieval studies, that to do so entirely would be impossible.

    Participation in the ongoing construction of this project is welcomed. We apologize in advance for any oversights, omissions and errors that may occur, and we strongly encourage anyone who is interested to help fill the gaps with any suggestions, material, and photographs which can assist us in our endevours. The ultimate aim of this project is to reach as wide an audience as possible, and we sincerely hope that in time, this project can become an community effort.

    Material for this project is organized as follows: each section begins with one or two figures highlighting the main theme of that chapter, followed by any relevant text. Most often, any further figures that accompany text will be accessed by clicking over highlighted text, although this need not always be the case. All contributed text and/or figures will be clearly acknowledged at the bottom of the chapter page in which they appear. As this project aims to attract a wide range of audience, we suggest that any commentary or writing intended for this homepage be concise, clear and simple. Also, all all submitted text must be accompanied by a list of sources used, which will be added to the bibliography. In order to maintain consistency in historical facts, dates and figures etc., all material will undergo an editorial process prior to being posted. For this purpose we have selected as the chief editor of this page Dr. Dionysios Hatzopoulos, Professor of Classical and Byzantine Studies at the Hellenic Studies Center at Dawson College in Montreal, and Lecturer at the Department of History at Universite de Montreal. All contributed material should be forwarded to Nikolaos Provatas or Yiannis Papadimas (e-mails below).

    We would like to thank the Hellenic Electronic Center for providing us with the resources needed to house this project. For any comments or questions concerning Romiosini, please do not hesitate to write Nikolaos Provatas or Yiannis Papadimas.

    Toute action politique et culturelle devrait poder la question de sa cintribution et sa participation à ce qu’on appelle civilisation. Nos créations complexes et parfois compliquées font partie d’une lignée civilsationnelle quelle soit orientée vers l’avenir comme la civilisation socialiste mondiale ou réactionnaire comme le tentatives ce création d’états religieux. A notre époque nous vivons dans une civilisation capitaliste avec ses églises de l’argent et se rites mis au point afin de confiner les aspirations populaires dans le moment présent du gain immédiat tfop souvent factice

    La civilisation dominante actuelle contient le noyau de l’avenir de l’humanité. Il germe à chaque saison printanière. Nous pouvons préparer la terre afin qu’il puisse prendre raçine.

    https://www.greece.org/Romiosini/intro.html

    ...
    Death came on the 29th of May 1453.

    When Mehmed the Conqueror entered Constantinople the Byzantine Empire and its great capital had already acquired a status of their own: they had become a civilization. A civilization transcends time and territory, it becomes a state of mind and reaches eternity.

    For over one thousand years the Byzantine Empire preserved Greek classical civilization and Roman Imperial tradition. Based on the inheritance of the past, as well as on Christianity, it built its own civilization. It defended Christianity and spread it among the Slavs, subsequently bringing Eastern Europe into a wide cultural community. It shielded the whole of Europe from being attacked and conquered by powerful opponents and simultaneously gave it time to overcome the traumatism of the barbarian invasions and built its ecclesiastical and social institutions. Its destruction in 1453, combined with the occupation of Russia by the Mongols in the thirteenth century, put an end to the evolution of the other European civilization.

    Dionysios Hatzopoulos

    #Grèce #histoire #empire_romain #Bysance

  • Nous n’avons pas peur des ruines !
    de Yannis Youlountas
    http://paspeurdesruines.net/spip.php?rubrique3&lang=fr

    Film sorti en début d’année et réactualisé. Le réalisateur est en tournée en ce moment en France pour présenter son film. Je viens de le voir, très chouette.

    Grèce, de 2019 à 2023. Mitsotakis remplace Tsipras au pouvoir en Grèce et promet d’en finir avec Exarcheia, un quartier rebelle et solidaire d’Athènes. Mais la résistance s’organise et des renforts arrivent d’autres villes d’Europe. Le cri de ralliement devient No Pasaran ! Au fil des années, d’autres luttes s’étendent du nord au sud de la Grèce pour défendre la terre, la mer et la vie : en Crète, en Thessalie, en Épire… Même sur l’île de Paros dans les Cyclades, la population manifeste sur les plages devenues payantes et réussit à ce qu’elles redeviennent un bien commun, pour le bonheur de tous.

    Quand tout semble s’effondrer, à Athènes comme ailleurs, une même réponse se fait entendre : « nous n’avons pas peur des ruines, nous portons un monde nouveau dans nos cœurs. »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nous_n%27avons_pas_peur_des_ruines

  • Grèce : quatre morts dans un nouveau naufrage au large de Samos - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61420/grece--quatre-morts-dans-un-nouveau-naufrage-au-large-de-samos

    Grèce : quatre morts dans un nouveau naufrage au large de Samos
    Par La rédaction Publié le : 28/11/2024
    Le naufrage d’une embarcation de migrants au large de l’île grecque de Samos, près des côtes turques, a provoqué jeudi la mort de quatre personnes, deux femmes et deux enfants. Seize exilés ont été secourus et ramenés sur l’île. Les drames s’enchaînent en mer Égée. Jeudi 28 novembre, quatre personnes ont péri lors du naufrage d’un canot transportant des exilés, partis de la Turquie vers la Grèce. Les corps ont été récupérés près de l’île de Samos, à quelques dizaines de kilomètres des côtes turques, rapportent les gardes-côtes grecs.
    Selon la presse hellénique, les quatre morts ont été identifiés comme étant deux femmes et deux enfants. Seize autres personnes ont été secourues et des recherches sont actuellement en cours pour retrouver des survivants.
    Il s’agit du troisième naufrage dans cette zone maritime en l’espace de quatre jours. Lundi 25 novembre, deux autres embarcations se sont échouées près de Samos et de l’île de Lesbos, plus au nord. En tout, neuf personnes, dont six mineurs et deux femmes, sont décédées lors des deux naufrages. « Le naufrage de Samos, avec la perte de huit vies innocentes, dont six enfants, nous remplit de tristesse et de colère. Les gardes-côtes ont secouru 39 personnes, mais les réseaux de passeurs (...) vont nous trouver contre eux, avec détermination, afin de les éliminer », avait réagi mardi sur le réseau social X le ministre grec des Migrations, Nikos Panagiotopoulos.
    Depuis le début de l’année, la Grèce a enregistré une hausse de 25% du nombre d’arrivées d’exilés fuyant la guerre ou la pauvreté, dont 30% uniquement à Rhodes et dans le sud-est de la mer Égée, selon les chiffres du ministère grec des Migrations. La Grèce est l’une des principales portes d’entrée des migrants en Europe, et la route migratoire de la Turquie vers ce pays européen reste une voie d’accès pour des milliers de personnes en quête d’une vie meilleure. Depuis le début de l’année, plus de 52 000 personnes ont atteint les côtes helléniques, dont 47 000 par voie maritime, d’après les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
    Mais malgré les courtes distances qui séparent la Turquie des îles grecques, les naufrages dans cette zone sont récurrents et très meurtriers. Début novembre, quatre exilés ont péri au large de l’île de Rhodes. Fin octobre, ce sont deux migrants qui se sont noyés près de Samos, quelques jours seulement après la disparition de quatre autres personnes - deux femmes et deux nourrissons - au large de l’île de Kos, au sud-est de la mer Égée.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#UE#meregee#mortalite#sante#routemigratoire#samos#lesbos#rhodes

  • Grèce : un tribunal juge « illégale » la détention d’une famille dans le camp de Malakasa - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61374/grece--un-tribunal-juge-illegale-la-detention-dune-famille-dans-le-cam

    Grèce : un tribunal juge « illégale » la détention d’une famille dans le camp de Malakasa
    Par La rédaction Publié le : 26/11/2024
    La Cour d’Athènes a ordonné la libération d’une famille avec enfant, détenue selon elle « illégalement » dans le centre d’accueil fermé de Malakasa. La famille n’avait toujours pas été enregistrée par les autorités deux semaines après son arrivée, ce qui constitue, aux yeux de la justice, une « restriction de liberté ».
    La détention en Grèce pointée du doigt par la justice. Le 14 novembre, la Cour administrative d’Athènes a ordonné la libération d’une famille avec un enfant, « illégalement détenue » dans le centre d’accueil fermé de Malakasa, près d’Athènes. Le trio était soumis à des « restrictions de liberté » dans la structure, ont statué les magistrats.
    D’après Amnesty EU, la loi grecque autorise une détention de 25 jours maximum pour l’enregistrement des demandeurs d’asile. Des délais, dans la réalité, régulièrement dépassés. Selon l’ONG Refugee Support Aegean (RSA), qui a révélé l’affaire, la famille concernée était déjà à Malakasa depuis deux semaines lorsque les autorités du centre ont ordonné une nouvelle détention de 20 jours supplémentaires. En cause : « le service d’accueil et d’identification (RIS) n’avait toujours pas terminé leur enregistrement ».
    Le tribunal a estimé que ces retards dans la procédure ne justifiaient pas la poursuite de la détention et a ordonné le transfert de la famille dans un établissement ouvert jusqu’à leur enregistrement. La famille a finalement été enregistrée le lendemain de la décision du tribunal.D’après RSA, le cas de cette famille n’est pas isolé. Dans son communiqué, l’association indique que plusieurs migrants arrivés fin septembre à Malakasa ne sont toujours pas enregistrés dans les registres grecs. Conséquence, ces personnes ne peuvent signer les autorisations nécessaires leur permettant d’être défendus par un avocat, « en vue de revendiquer des droits fondamentaux tels que le contrôle judiciaire de leur détention, des conditions de vie dignes, des soins médicaux, ou le dépôt d’une demande d’asile ».
    Sur X, Amnesty partage son inquiétude sur des cas similaires détectés dans le centre de Samos, île grecque au large de la Turquie. « Les retards dans les enregistrements semblent être le résultat d’un manque de personnel, d’une augmentation des arrivées et de défaillances dans les systèmes utilisés par les autorités », indique l’ONG, qui affirme aussi que « l’extension systématique de la détention, de fait, est illégale ».
    Cette structure, souvent présentée comme un modèle d’accueil en Europe, est actuellement « en surcapacité ». Toujours d’après Amnesty, certains occupants sont « obligés de dormir sur du carton sans couverture », « l’accès à l’eau reste limité et les conditions d’hygiène sont désastreuses ».
    L’ONG réclame donc, comme à Malakasa, « le réexamen de la détention à Samos et dans les autres centres grecs ». La Grèce compte actuellement six hotspots, des camps « fermés » – appelés RIC (Reception and identification center) – chargés d’enregistrer les nouveaux arrivants, et 28 autres camps « ouverts » où sont hébergés les migrants durant la procédure de leur demande d’asile.
    Amnesty exhorte par ailleurs l’Union européenne à « clarifier l’état des procédures d’infraction contre la Grèce, afin de déterminer si les restrictions de liberté violent le droit de l’UE ».
    La Grèce est une des portes d’entrée de l’Union européenne pour des milliers de migrants en quête d’une vie meilleure. Depuis le début de l’année, plus de 52 000 personnes sont arrivées en Grèce, dont 46 000 par voie maritime, d’après les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dans le pays, le quotidien des migrants se dégrade d’année en année. Fin septembre, plusieurs associations grecques dénonçaient l’arrêt des versements des allocations réservées aux demandeurs d’asile hébergés dans les camps du pays.
    Un état de fait qui plaçait ces exilés « en situation d’otages », avait regretté Lefteris Papagiannakis, directeur du Conseil grec pour les réfugiés. « La situation n’est pas catastrophique dans le sens où les migrants ne sont pas à la rue, ils ont un toit et reçoivent de la nourriture, avait-il nuancé. Mais le problème reste grave : car cette allocation leur sert surtout pour leur frais de transport. C’est loin d’être anecdotique : les camps en Grèce sont tous éloignés des zones urbaines », et donc des bureaux de l’administration. Et un rendez-vous manqué peut conduire à un dossier de régularisation rejeté.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#UE#frontiere#camp#sante#detention#malakasa

  • Grèce : deux naufrages d’exilés au large de Samos et Lesbos font neuf morts, dont six mineurs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61373/grece--deux-naufrages-dexiles-au-large-de-samos-et-lesbos-font-neuf-mo

    Grèce : deux naufrages d’exilés au large de Samos et Lesbos font neuf morts, dont six mineurs
    Par La rédaction Publié le : 26/11/2024
    Nouveau drame en mer Égée. Deux naufrages d’embarcations d’exilés ont provoqué la mort de neuf personnes, au large des îles grecques de Lesbos et Samos, voisines des côtes turques, lundi 25 novembre. Huit migrants sont décédés - deux femmes et six mineurs - près de Samos, ont annoncé les gardes-côtes grecs. Trente-neuf rescapés - 15 hommes, sept femmes et 16 mineurs - ont été secourus et ramenés sur cette île proche de la Turquie, d’où partent de nombreux bateaux transportant des migrants en quête de l’Union européenne.
    Les opérations de sauvetage se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants, mais sont rendues difficiles par les vents violents qui soufflent sur la zone. D’après la presse grecque, 50 personnes auraient été à bord du canot, et les autorités auraient été alertées par des appels et des mails de plusieurs ONG opérant dans la zone.
    « Le naufrage de Samos, avec la perte de huit vies innocentes, dont six enfants, nous remplit de tristesse et de colère. Les gardes-côtes ont secouru 39 personnes, mais les réseaux de passeurs (...) vont nous trouver contre eux, avec détermination, afin de les éliminer », a réagi sur le réseau social X le ministre des Migrations, Nikos Panagiotopoulos.
    Selon un communiqué des gardes-côtes helléniques publié ce mardi, un Soudanais de 20 ans, identifié comme le passeur qui transportait les exilés depuis la Turquie, a été arrêté. Les rescapés ont de leur côté été pris en charge par la police puis transférés au camp fermé de Samos. Lundi, le corps d’un homme a également été retrouvé par les gardes-côtes sur l’île de Lesbos, un peu plus au nord de Samos, tandis que 26 exilés ont été secourus. Les survivants de ce naufrage assurent qu’il n’y avait pas d’autres passagers sur l’embarcation, rapportent les autorités portuaires.
    Depuis le début de l’année, la Grèce connaît une hausse de 25% du nombre d’arrivées d’exilés fuyant la guerre ou la pauvreté, et une augmentation de 30% des flux vers l’archipel du Dodécanèse - avec Rhodes comme île principale - et le sud-est de la mer Egée, selon les chiffres du ministère grec des Migrations fournis début novembre.
    La Grèce est l’une des principales portes d’entrée des migrants en Europe, et la route migratoire de la Turquie vers ce pays européen reste une voie d’accès pour des milliers de personnes en quête d’une vie meilleure. Depuis janvier 2024, environ 54 000 exilés ont atteint les côtes helléniques, une grande majorité par la mer, selon les données de l’agence des Nations unies pour les réfugiés.
    Malgré les courtes distances qui séparent la Turquie des îles grecques, les naufrages dans cette zone maritime sont récurrents et très meurtriers. Début novembre, quatre exilés ont péri au large de l’île de Rhodes. Fin octobre, ce sont deux migrants qui se sont noyés près de Samos, quelque jours seulement après la disparition de quatre autres personnes - deux femmes et deux nourrissons - au large de l’île de Kos, au sud-est de la mer Égée.

    #Cocid-19#migrant#migration#grece#UE#turquie#routemigratoire#migrationirreguliere#rhodes#samos#lesbos#sante#mortalite

  • Grèce : neuf morts dans deux naufrages d’embarcations transportant des migrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/25/en-grece-huit-morts-dans-le-naufrage-d-une-embarcation_6413198_3210.html

    Grèce : neuf morts dans deux naufrages d’embarcations transportant des migrants
    Au large des îles grecques de Samos et de Lesbos, neuf personnes, dont six mineurs, sont mortes lundi 25 novembre dans le naufrage d’une embarcation de migrants, ont annoncé les gardes-côtes grecs.
    Sur l’île de Samos, trente-neuf personnes ont été secourues et les opérations de secours se poursuivent au nord de cette île de l’est de la mer Egée, proche de la Turquie et d’où partent de nombreux bateaux transportant des migrants en quête de l’Union européenne, selon la même source. « Le naufrage de Samos, avec la perte de huit vies innocentes, dont six enfants, nous remplit de tristesse et de colère. Les garde-côtes ont secouru trente-neuf personnes, mais les réseaux de passeurs (…) vont nous trouver contre eux, avec détermination, afin de les éliminer », a réagi sur X le ministre des migrations et de l’asile grec, Nikos Panagiotopoulos.
    Sur l’île de Lesbos, le corps d’un homme a également été retrouvé par les garde-côtes, qui ont secouru vingt-six personnes. Les survivants du naufrage assurent qu’il n’y avait pas d’autres passagers sur l’embarcation, selon un communiqué des autorités portuaires. Les opérations de secours sont rendues difficiles par les vents violents qui soufflent sur la zone.
    La Grèce a connu une hausse de 25 % du nombre d’arrivées de personnes fuyant guerre et pauvreté depuis le début de l’année, et une augmentation de 30 % des flux vers l’archipel du Dodécanèse et le sud-est de la mer Egée, avait affirmé au début de novembre le ministère des migrations. « Le sud-est de la mer Egée et l’île de Rhodes connaissent actuellement une pression migratoire », avait reconnu M. Panagiotopoulos, assurant que cette hausse n’était pas vraiment liée aux conflits au Proche-Orient.
    Les naufrages sont nombreux et meurtriers. Au début de novembre, quatre migrants sont morts au large de Rhodes, et à la fin d’octobre ce sont deux migrants qui se sont noyés près de Samos, quelques jours seulement après la disparition de quatre autres personnes – dont deux nourrissons – au large de l’île de Kos (Sud-Est).

    #Covid-19#migrant#migration#UE#grece#frontiere#routemigratoire#migrationirreguliere#mortalite#sante#pressionmigratoire#meregee

  • Grèce : quatre migrants meurent au large de Rhodes - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61056/grece--quatre-migrants-meurent-au-large-de-rhodes

    Grèce : quatre migrants meurent au large de Rhodes
    Par La rédaction Publié le : 07/11/2024
    Quatre corps de migrants ont été retrouvés mercredi dans l’eau au large de l’île grecque de Rhodes. Selon les survivants, les passeurs ont forcé les exilés à sauter dans l’eau avant de quitter les lieux avec l’embarcation.
    Le corps de trois hommes et d’une femme ont été retrouvés mercredi 6 novembre en mer Égée près de Rhodes, île grecque située à quelques kilomètres des côtes turques, ont annoncé les gardes-côtes. Vingt-cinq personnes de la même embarcation sont parvenues à rejoindre le rivage par leurs propres moyens. Selon les survivants retrouvés sur terre par les autorités grecques, les passeurs qui conduisaient l’embarcation ont forcé les exilés à sauter par-dessus bord avant de quitter les lieux.
    Proche de la Turquie, Rhodes fait partie des îles grecques qui ont vu arriver un nombre croissant de demandeurs d’asile ces derniers mois - plus de 700 pendant la seule dernière semaine d’octobre, selon le journal local Rodiaki. Plusieurs centaines de migrants ont installé des tentes et des cabanes en carton devant les bureaux du commissariat de la ville de Rhodes, déclenchant la colère des habitants et des autorités locales.
    La Grèce a connu une hausse de 25% du nombre d’arrivées de personnes fuyant guerre et pauvreté en 2024, et une augmentation de 30% des flux vers le Dodécanèse - l’archipel dont Rhodes est l’île principale - et le sud-est de la mer Égée, selon le ministère des Migrations. « Le sud-est de la mer Égée et l’île de Rhodes connaissent actuellement une pression migratoire », avait reconnu mardi le ministre Nikos Panagiotopoulos, assurant que cette hausse n’était pas vraiment liée aux conflits au Proche-Orient.
    Pour le maire de Rhodes, Alexandros Koliadis, interrogé par Rodiaki, l’île ne rencontre pas un « problème migratoire » mais manque de personnel, de gardes-côtes, de policiers pour enregistrer les migrants afin qu’ils puissent être transférés rapidement vers des camps du continent ou des îles voisines. En mer Égée, les naufrages sont nombreux et meurtriers. Fin octobre, deux migrants sont morts près de l’île de Samos (est), quelques jours après la disparition de quatre autres personnes - dont deux nourrissons - au large de l’île de Kos (sud-est).

    #Covid-19#migrant#migration#grece#rhodes#mortalite#samos#kos#mortalite#humanitaire#migrationirreguliere#routemigratoire#sante

  • Le atrocità di Mussolini. I crimini di guerra rimossi dell’Italia fascista

    Questo libro è stato già pubblicato nel 1992 (con il titolo L’Olocausto rimosso), ma nessuno ha mai potuto trovarlo in libreria. La casa editrice Rizzoli decise infatti, subito dopo averle stampate, di mandare al macero tutte le copie di questo testo, ritenuto evidentemente troppo scomodo. Il lavoro di ricerca di #Michael_Palumbo sulla storia dei crimini di guerra del fascismo era già presente nel documentario Fascist Legacy prodotto dalla Bbc nel 1989, anch’esso acquistato dalla Rai e mai mandato in onda nonostante L’Unità del 10 giugno 1990 lo definisse come l’opera che «ha posto fine per sempre alla leggenda degli “italiani brava gente”».

    Palumbo ha portato infatti alla luce la decisiva documentazione proveniente dagli archivi nazionali degli Stati Uniti a Washington DC e dalla Commissione delle Nazioni Unite per i Crimini di Guerra con cui, insieme a ulteriore materiale reperito in dieci lingue diverse, comprova le atrocità commesse in tutti i paesi in cui l’Italia entrò in guerra: dalla Libia all’Etiopia, dalla Grecia alla Jugoslavia. Crimini poi insabbiati dagli angloamericani per non disturbare gli equilibri del dopoguerra e mantenere a disposizione una classe dirigente utile alla crociata anticomunista della nuova Italia democratica. Successivamente, tra la fine degli anni Novanta e i primi anni Duemila, altri studiosi hanno pubblicato importanti ricerche sui crimini di guerra fascisti. Arrivando solo oggi nelle librerie italiane, Le atrocità di Mussolini completa il quadro.

    Lo stile di Palumbo e la drammaticità degli eventi offrono un affresco tragico e illuminante di cosa è stata l’Italia fascista, un volto che le forze politiche eredi di quella stagione provano costantemente a rimuovere dalla memoria nazionale.

    https://edizionialegre.it/product/le-atrocita-di-mussolini
    #livre
    #histoire #Italie #fascisme #crimes_de_guerre #italiani_brava_gente #Libye #Ethiopie #Grèce #Yougoslavie #Mussolini #colonialisme #colonisation #Italie_coloniale

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    ajouté à la métaliste sur l’Italie coloniale:
    https://seenthis.net/messages/871953

    • La storia strappata al macero

      Vede finalmente gli scaffali il libro scomparso che documenta i crimini rimossi dell’Italia fascista e le atrocità commesse dai soldati italiani in Africa e in Europa.

      Qualcuno l’ha avuto in mano, questo libro, prima che finisse (quasi) integralmente al macero. Qualcuno è riuscito a recuperarne una copia, e ora Le atrocità di Mussolini. I crimini di guerra rimossi dell’Italia fascista, fresco di stampa per le Edizioni Alegre, non solo è arrivato in magazzino, ma anche in libreria. Dopo oltre trent’anni. E a quarantaquattro anni da quando, il 28 marzo 1980, il suo autore, l’allora giovane ricercatore Michael Palumbo, annunciò al New York Times la scoperta dei documenti della Commissione delle Nazioni Unite sui Crimini di Guerra (Unwcc), che avrebbero scoperchiato un vaso di Pandora portando alla realizzazione del documentario Fascist Legacy di Ken Kirby (BBC, 1989), basato sulle ricerche di Palumbo, e alla stesura di questo saggio «fantasma» all’epoca ampiamente annunciato e atteso.

      La rassegna stampa sul lavoro del ricercatore italo-americano e sulle sue implicazioni sul piano della conoscenza storica e della memoria pubblica in quegli anni tra la fine degli Ottanta e l’inizio dei Novanta fu notevole. Tre articoli in particolare anticiparono l’uscita del libro in quella primavera editoriale di trentadue anni fa: Italiani bonaccioni? No, assassini di James Walston (L’Indipendente, 17 marzo 1992: «Un libro che si preannuncia come una vera e propria bomba editoriale», scriveva Walston); Come trucidavamo di Giorgio Fabre (Panorama, 12 aprile 1992) e Quel libro non si stampi! di Simonetta Fiori, pezzo apparso sulle pagine culturali de la Repubblica del 17 aprile 1992, che esordisce riferendosi all’articolo di cinque giorni precedente:

      Quel lunedì mattina, in casa editrice tirava una brutta aria. Il libro di Michael Palumbo sui crimini dei soldati italiani continuava a produrre grane. L’ultima – di quel lunedì – era l’intervista a Panorama di uno dei personaggi incriminati. […]
      Chi ce lo ha fatto fare?, devono aver pensato alla Rizzoli. D’altra parte, che la materia fosse incandescente non era notizia di quel lunedì. Già tre anni prima, un programma sullo stesso argomento curato da Palumbo per la Bbc – Fascist Legacy, coautore Ken Kirby – aveva scatenato a Londra un pandemonio. Con la protesta risentita dell’ambasciatore italiano Boris Biancheri. Il documentario denunciava per la prima volta, senza reticenze, le atrocità commesse dai soldati italiani in Grecia, Jugoslavia e nelle colonie d’Africa. E la copertura che nel dopoguerra il potere democristiano avrebbe garantito ai criminali di guerra. Tanto per non sbagliare, la rete Uno della Rai, che s’era assicurata i diritti, si guardò bene dal mandarlo in onda.
      Il documentario di Palumbo, giovane ricercatore di Brooklyn, incuriosì l’allora direttore editoriale della Rizzoli, Gian Andrea Piccioli, che sottoscrisse con lui un contratto. Dopo un anno il libro, ricco di rivelazioni sulle malversazioni degli italiani nel campo di Arbe, in Etiopia, in Cirenaica e in Grecia, era già pronto.

      «Che fare del libro tanto atteso, che in un primo tempo doveva chiamarsi L’Olocausto mancato, poi più morbidamente Italiani, brava gente? e infine – titolo definitivo – L’Olocausto rimosso?», si chiedeva Fiori. A fronte alle minacce di querela di uno degli innumerevoli personaggi coinvolti nella galleria di atrocità compiute dagli italiani, «secondo una prima notizia, la Rizzoli avrebbe deciso di mandare al macero le ottomila copie già stampate, una tiratura giustificata dalle attese», chiosava.

      «Caso alla Rizzoli: che fine ha fatto il lavoro di Palumbo sui criminali italiani?», recitava l’occhiello di quell’articolo de la Repubblica. Aveva fatto una brutta fine, allora. Ma ora eccolo qui, finalmente, con una prefazione di Eric Gobetti e una postfazione (Breve storia di un libro censurato e ritrovato) di Ivan Serra, metalmeccanico e animatore del sito diecifebbraio.info, che ha inseguito come un segugio questa pista fino a ritrovare una copia – una delle copie? – sopravvissuta alla distruzione.

      «Abbiamo distrutto ogni cosa da cima a fondo senza risparmiare gli innocenti. Uccidiamo intere famiglie ogni notte, picchiandoli a morte o con le armi. Basta che facciano un movimento, noi spariamo senza pietà. Se muoiono, muoiono. Stanotte ci sono stati cinque morti: due donne, un bambino piccolo e due uomini», scriveva una camicia nera alla famiglia il 1° luglio 1942 dal Montenegro.

      «Stanno arrivando gli italiani», è una frase testuale che rispetto allo scenario greco riporta l’autore riferendo delle scene di panico che seguono annunci come questo, nel genocidio in Cirenaica come in Etiopia, come nella Jugoslavia «a ferro e fuoco» – nella Slovenia della famigerata «Circolare 3C» del generale Mario Roatta che autorizzava a fucilare in maniera indiscriminata, in Croazia e in Montenegro – come in Grecia, lasciando non di rado attoniti anche gli alleati nazisti.

      L’angolatura prospettica che permette a Palumbo questa ricognizione, oltre all’accesso alle ricerche allora già disponibili – in particolare quelle solidissime e pionieristiche di Angelo Del Boca e Giorgio Rochat – è proprio la documentazione della Unwcc, e il suo lavoro pachidermico cominciato nel 1978 quando ha potuto attingere massicciamente a documenti etiopici, jugoslavi, britannici, statunitensi, tedeschi, oltre che italiani, producendo il dossier necessario a realizzare Fascist Legacy e documentando, oltre che i crimini, la lucida e strategica opera di insabbiamento degli stessi, quando la lista della Unwcc arrivò «a comprendere 700 persone, molte delle quali occupavano un posto chiave nel governo italiano», e «gli alleati continuarono la loro tattica di indugio». «Fra i criminali di guerra ancora in servizio c’erano i generali [Alessandro] Pirzio Biroli, [Mario] Robotti, [Carlo] Tucci, [Silvio] Bonini, [Domenico] Chinnici e [Alessandro] Maccario, tutti colpevoli delle più gravi atrocità commesse in Jugoslavia», scriveva Palumbo un decennio prima che l’istituzione del Giorno del Ricordo contribuisse a ribaltare completamente nel senso comune il giudizio storico su quegli anni. Il libro avrebbe potuto persino precedere la celebre querelle tra Del Boca e Indro Montanelli, che nel 1996, dopo aver negato l’uso dei gas iprite in Africa orientale, a fronte delle prove schiaccianti prodotte dallo storico novarese, avrebbe infine ammesso di essersi sbagliato e – almeno di questo – si sarebbe pubblicamente scusato.

      Centinaia di voci – da Pietro Badoglio e Rodolfo Graziani all’ultimo dei loro sottoposti, dai carnefici alle vittime, ai testimoni degli orrori africani ed europei – si avvicendano nelle quasi quattrocento pagine a stampa che ora chiunque può avere tra le mani. Il saggio di Palumbo è una cartografia d’epoca – in fondo è un pezzo da collezione di storia della ricerca storica – delle atrocità commesse dall’Italia fascista lungo tutto il ventennio, e in particolare all’estero e dal 1930 in Libia al termine del secondo conflitto mondiale, in un procedere per episodi dei quali gli studi più recenti avrebbero confermato la rilevanza storica: il massacro di Addis Abeba del febbraio 1937 («una visione da inferno dantesco» nelle parole del delegato della Croce Rossa Internazionale in Etiopia, Marcel Junod), finalmente ricostruito nel dettaglio da Ian L. Campbell in un libro edito nel 2018 dalla stessa Rizzoli; quello immediatamente successivo di Debre Libanos, oggetto di uno studio approfondito di Paolo Borruso edito da Laterza nel 2020; quello di Zeret dell’aprile del 1939, a cui Matteo Dominioni avrebbe dedicato uno studio nel 2006; quello di Domeniko/Domenikon del 16 febbraio 1943 in Grecia (definito ancora «l’eccidio dimenticato» dal Corriere della Sera tre anni fa), quando gli italiani massacrarono tutti gli uomini validi di un piccolo villaggio greco, in Tessaglia, ora portato alla luce da Vincenzo Sinapi (Domenikon 1943. Quando ad ammazzare sono gli italiani, Mursia 2021) e al quale Palumbo dedicava già diverse pagine, con tanto di interviste ai sopravvissuti.

      Si ha l’impressione di assistere a un what if? della memoria pubblica italiana, trovando episodi ora noti tra gli studiosi e non solo già descritti nel dettaglio, e tutti insieme, in un libro di un terzo di secolo fa, prima ancora della «scoperta» a Roma dell’«armadio della vergogna» nel 1994. Già, perché il testo è stato pubblicato così come sarebbe dovuto uscire, in un’operazione di repêchage più unica che rara nel panorama della saggistica italiana. Con un valore conoscitivo e civile davvero con pochi precedenti.

      Il libro edito oggi da Alegre è infatti un recupero integrale di quel testo stampato (prima edizione: aprile 1992) e «cancellato», con la sola correzione di alcuni refusi e imprecisioni, specie nei toponimi, opera della traduttrice Paola Tornaghi. Un esempio che può illuminare è appunto la lectio «Domenikos» che Palumbo aveva utilizzato al posto di «Domenikon» (dicitura in katharevousa) e «Domeniko» (come è chiamato oggi, in dimotiko), le uniche due occorrenze presenti nelle fonti: leggiamo questa precisazione in Camicie nere sull’Acropoli. L’occupazione italiana in Grecia (1941-1943), edito da Deriveapprodi nel 2013, in cui l’autore Marco Clementi raccontando questo evento «riscoperto in Italia» solo negli anni Duemila si stupiva di questa versione del toponimo rintracciata in altri studi, ignaro del fatto che verosimilmente provenisse dal libro di Palumbo. Qualche altra copia oltre a quella recuperata da Serra è dunque circolata tra gli studiosi?

      Certo, la ricerca sul «nuovo ordine mediterraneo» (così avrebbe titolato il saggio di Davide Rodogno del 2003, edito da Bollati Boringhieri) in questi tre decenni è andata avanti, e il progetto imperiale fascista che in Europa come in Africa condusse a incalcolabili atrocità è stato studiato e divulgato con serietà e passione proprio da storici come Del Boca – che nel decennio seguente avrebbe intitolato il suo libro di maggior successo proprio Italiani, brava gente? Un mito duro a morire (Neri Pozza 2005), scomparso nel 2021 – e come Rochat, scomparso due settimane fa, che furono maestri per molti. E dalle successive generazioni ricordate anche nella prefazione di Gobetti: si pensi a Nicola Labanca, il già citato Dominioni e Valeria Deplano e Alessandro Pes per il colonialismo; a Paolo Fonzi per la Grecia, allo stesso Gobetti per la Jugoslavia, a Filippo Focardi per gli studi sulla memoria pubblica.

      Ma la ricerca, e ancora di più la discussione pubblica, avrebbe potuto avanzare con maggiore rapidità e pregnanza se i risultati di questo lavoro «cancellato» di Palumbo fossero passati dai magazzini alle librerie, e non solo in qualche mano fortunata che ha potuto avere le poche copie scampate al macero; avrebbe forse potuto avere, a proposito di what if?, un impatto simile a quello che il controverso I volonterosi carnefici di Hitler. I tedeschi comuni e l’Olocasusto di Daniel J. Goldhagen (1996) ebbe nel dibattito tedesco e globale sulla partecipazione delle persone «ordinarie» alla Shoah.

      Dal momento che non esistono «caratteri nazionali» immutabili, gli italiani furono As Cruel as Anyone Else, come titola la traduzione inglese del pamphlet di Del Boca, fresca di stampa per i tipi della University of Chicago Press. Eppure avviandosi a concludere Le atrocità di Mussolini l’autore italo-americano lasciava spazio a un’immagine controfattuale che vale la pena riportare, dopo aver riflettuto a lungo anche sulle profonde radici nel nazionalismo e nelle «avventure» espansionistiche e coloniali che hanno preceduto il fascismo, utili da ricordare in questi giorni in cui la sbronza nazionalista e militarista del 4 novembre ci sovrasta:

      È difficile valutare il numero totale delle vittime dei crimini di guerra fascisti, sicuramente centinaia di migliaia di persone morirono nei campi di concentramento italiani, nelle tremende incursioni e nelle carestie artificialmente create nei Balcani.
      Si possono aggiungere poi i massacri compiuti dalle forze di [Rodolfo] Graziani durante la Repubblica di Salò, così come le migliaia di civili e prigionieri di guerra assassinati dalle legioni di Mussolini nella guerra civile spagnola e sul fronte russo durante la Seconda guerra mondiale. Benché non si possa più conoscere il numero reale delle vittime, è probabile che un milione di persone siano morte in conseguenza delle atrocità fasciste italiane […].
      Se il regime di Mussolini fosse stato più efficiente, se la sua caduta non fosse coincisa col momento culminante della Seconda guerra mondiale, il tributo delle vittime sarebbe stato molto più elevato. Infatti, dato che i fascisti avevano progettato di spopolare grandi aree della Libia, dell’Etiopia, della Grecia e della Jugoslavia, la conclusione inevitabile è che, se il regime di Mussolini fosse sopravvissuto, parecchi milioni di persone sarebbero morte nelle zone destinate al nuovo Impero Romano.

      «Stavo dicendo all’Italia che il mito dell’innocenza italiana era finito», scrive oggi, da Taipei, Michael Palumbo, ricordando l’effetto del documentario della Bbc e introducendo il suo libro che vede finalmente gli scaffali, sperando che ne sia in qualche modo una replica tardiva. Forse, allora, quando si ammaineranno i tricolori dopo l’ennesimo e imbarazzante tripudio di celebrazioni del diritto alla «Difesa» di questo paese, si potrà iniziare a fare i conti con le guerre d’aggressione che per vent’anni si sono mosse in ogni angolo del tanto agognato progetto imperiale. Trentadue anni dopo quel «Non si stampi!» (da leggersi: «Non si distribuisca!»), e ottant’anni dopo la Liberazione.

      https://jacobinitalia.it/la-storia-strappata-al-macero

  • #Gravelines : pourquoi le projet de #filet_flottant anti-migrants suscite (déjà) l’inquiétude

    Un filet flottant destiné à empêcher les départs d’exilés pourrait être installé par l’État en aval de #chenal_de_l’Aa, entre Gravelines et #Grand-Fort-Philippe. Les plaisanciers montent au créneau, tant qu’élus et associations de défense des migrants pointent les risques de ce dispositif.

    https://www.lavoixdunord.fr/1518680/article/2024-11-01/gravelines-pourquoi-le-projet-de-filet-flottant-anti-migrants-suscite-d
    #mur_flottant #migrations #réfugiés #frontières #Calais #France #barrières_frontalières

    Les tentatives de construire des murs flottants ailleurs :
    – en #Grèce : https://seenthis.net/messages/823621
    – aux #Etats-Unis : https://seenthis.net/messages/1012365

  • Les #marchés_financiers : une #illusion de pouvoir

    Alors que la #France débat de son #budget, le discours reste centré sur la #dette et le #déficit publics, et sur l’#influence supposée des marchés financiers. Cette approche conforte un cadre budgétaire contraint qui pénalise la population, tout en entretenant le #mythe d’un pouvoir des marchés sur l’#économie. Cet article vise à montrer que cette domination des marchés n’est en réalité qu’une illusion.

    Introduction

    Alors que la France traverse une période cruciale de discussions budgétaires, le débat se concentre encore une fois autour du déficit et de la dette publics. En arrière-plan, les marchés financiers apparaissent comme des arbitres incontournables, qu’il faudrait apaiser pour éviter une hausse des taux d’intérêt. Cette vision, qui exagère le pouvoir des marchés sur notre économie, repose en grande partie sur des #choix_politiques issus de l’#idéologie_néolibérale et imposés par les #règles strictes de l’Eurozone, celles du #traité_de_Lisbonne. Ce carcan budgétaire auto-imposé enferme les États membres dans une #logique_financière qui empêche une gestion budgétaire pleinement orientée vers le #bien-être des populations.

    Les milliards d’euros versés chaque année en #intérêts ne font qu’alimenter des investisseurs privilégiés, et cette situation découle de décisions politiques, non de nécessités économiques. Cet article vise à déconstruire les mythes entourant la #dette_publique et le rôle prétendu des marchés financiers en montrant que leur pouvoir n’est qu’une illusion bien entretenue et que les contraintes financières de l’Eurozone sont d’abord politiques.

    Les limites à la dépense publique ne sont pas financières

    Il est tout d’abord utile de rappeler que, selon l’analyse de la #Théorie_Monétaire_Moderne (#MMT), un État qui dispose du monopole de création de sa devise, en régime de #taux_de_change_flottant, ne peut faire #faillite dans sa propre devise, à moins de le vouloir. Les limites à sa #dépense_publique ne sont donc pas financières, mais liées à la disponibilité des #ressources_réelles, qu’il s’agisse des ressources technologiques, des ressources naturelles, ainsi que de la force de travail.

    Les États membres de l’Eurozone sont toutefois un cas particulier, puisqu’ils fonctionnent dans un cadre contenant des limites financières, en réalité auto-imposées, que sont les ratios de 3 % sur le PIB du déficit public et de 60 % de la dette publique. Ces limites représentent donc des contraintes concernant la #politique_budgétaire des États, les empêchant de réaliser le déficit nécessaire pour atteindre le #plein_emploi.

    Dans ces conditions, et dans la mesure où le compte des Trésors nationaux ouvert à la #BCE doit disposer d’un solde en permanence positif, les États-membres doivent obtenir des #recettes_fiscales et émettre des #titres_d’État, ce qui, en raison de l’absence de garantie par la BCE, les rend dépendants des marchés financiers et exposés au risque du défaut. Cette situation souligne la nécessité d’une réévaluation des règles budgétaires au sein de l’Eurozone, afin de permettre à ces États de disposer de leur plein potentiel économique.

    La dette publique n’est pas un fardeau, mais une richesse

    Comme le montre l’identité comptable vérifiable dans tous les pays, la dette publique équivaut à la devise nationale créée par la dépense publique et non encore utilisée par le secteur privé pour payer les impôts. Elle représente, au centime près, la richesse financière nette des agents du secteur privé1. Il en découle que la dette publique n’est pas composée des seuls titres d’État. Elle englobe l’ensemble des passifs de l’État, à savoir le cash, les réserves bancaires et les titres d’État. Cette définition est partagée par les banques centrales, y compris la BCE selon le #traité_de_Maastricht. Il est important de souligner que l’émission de #titres_d’État ne crée pas de nouvelle devise, mais change simplement la forme de la devise, passant de « #réserves » à « #titres », tout comme on transfère un montant d’un compte courant non rémunéré vers un compte de dépôt rémunéré2.

    La dette publique (stock) est la somme des déficits annuels (flux). Dette et déficit sont donc étroitement liés, et ainsi, lorsque l’État cherche à réduire son déficit en augmentant les #taxes ou en réduisant ses #dépenses, cela diminue l’épargne du secteur privé. Dit autrement, lorsque l’État retire plus de devise nationale par les taxes qu’il n’en crée par la dépense, cela provoque de l’#austérité.

    Les titres d’État ne servent pas à financer les dépenses publiques

    L’émission des titres d’État est une pratique héritée des anciens régimes de taux de change fixes, qui est aujourd’hui dépassée. Ces titres ne sont aujourd’hui plus émis pour financer directement les dépenses publiques, mais plutôt pour réguler les taux d’intérêt, une fonction devenue moins nécessaire depuis que la BCE rémunère les réserves excédentaires. Mais également, leur émission permet d’offrir un actif financier sans risque.
    Il est donc nécessaire de questionner l’obligation d’émettre des titres d’État.

    Cependant, en Eurozone, une précision s’impose : l’article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne interdit à la BCE d’octroyer des découverts aux Trésors nationaux, obligeant ces derniers à émettre des titres. Pourtant, les #euros sont créés par la BCE, lorsque les États membres dépensent, ce qui fait de l’Eurozone le créateur monopolistique de la monnaie. Exiger un solde positif permanent sur le compte du Trésor auprès de la BCE repose donc sur une #fiction, fondée sur l’idée que l’État doit gérer sa trésorerie comme une entreprise. Cette contrainte n’a aucun fondement économique. Elle est purement politique et elle s’inscrit dans l’idéologie néolibérale, laquelle perçoit l’État comme un mauvais gestionnaire et souhaite ainsi limiter son action.

    Comme le suggère #Warren_Mosler, le père de la MMT, il serait tout à fait possible de cesser d’émettre des titres d’État. Et, quoi qu’il en soit, si cette émission devait être maintenue pour offrir un actif sans risque, une politique de taux d’intérêt à zéro constituerait une solution efficace dans le but de limiter l’influence des marchés financiers3.

    Le #taux_d’intérêt est fixé par la banque centrale

    Il est essentiel de comprendre que les mouvements des taux d’intérêt appliqués aux titres d’État dépendent étroitement des décisions prises par la BCE. Les taux d’intérêt sont entièrement sous son contrôle, constituant ainsi des choix politiques. L’observation des politiques de taux d’intérêt dans différents pays le confirme : les taux appliqués aux titres d’État suivent de très près les taux directeurs de la banque centrale, comme en témoignent les deux graphiques suivants4.

    Dans l’Eurozone, le "#Whatever_it_takes" de #Mario_Draghi en 2012 a marqué un tournant en ramenant les taux d’intérêt sur les titres d’État à des niveaux raisonnables, en particulier pour la Grèce. Cet événement a montré de manière éclatante que, dès lors que la BCE garantit les titres émis par les États, ceux-ci ne peuvent pas faire défaut.

    La crise de la COVID-19 a également confirmé ce pouvoir d’intervention : la BCE et les autres banques centrales ont démontré qu’elles pouvaient contrer les pressions des marchés financiers par des opérations comme l’#assouplissement_quantitatif (#quantitative_easing). Ainsi, bien que les marchés puissent influencer les taux pour ajuster la prime de risque, leur impact reste marginal en comparaison du pouvoir des banques centrales.

    Il s’ensuit que la soutenabilité de la dette publique dépend de décisions politiques, du bon vouloir de la BCE. Ni le niveau de la dette publique ni celui des intérêts ne restreignent réellement l’espace budgétaire des États, car la BCE peut, à tout moment, décider si un pays peut continuer à dépenser ou doit faire défaut, indépendamment de son niveau d’endettement. L’exemple de la #Grèce est révélateur : en 2010, alors que son ratio dette/PIB atteignait 130 %, le pays faisait face à une crise. En revanche, fin 2021, avec un ratio supérieur à 200 %, la question de la dette publique n’était plus problématique. Cela démontre que la soutenabilité de la dette publique est avant tout une question politique, et non économique.

    Il n’y a pas de lien entre niveau de dette publique et #croissance

    Un argument récurrent dans les discussions sur la dette publique affirme qu’il existerait un #seuil_d’endettement au-delà duquel la #croissance_économique se verrait compromise. Cependant, aucune recherche rigoureuse n’a jamais confirmé l’existence d’un tel seuil. Ainsi que le montrent Yeva S. Nersisyan et L. Randall Wray5 « Il n’existe pas de seuils [du niveau de la dette publique] qui, une fois franchis, seront insoutenables ou réduiront la croissance du pays. ». En réalité, l’histoire économique regorge d’exemples où des niveaux élevés de dette publique ont coexisté avec une croissance soutenue, dès lors que l’État maintient un soutien économique actif.

    La démission de Liz Trusss, un bon exemple de l’absence de fondement de l’influence des marchés financiers

    Ce qu’il s’est passé en Angleterre en 2022, entraînant la démission de la Première ministre Liz Truss, illustre parfaitement l’absence de fondement de l’influence des marchés financiers. En réalité, cette démission résulte de la pression des marchés financiers, une décision politique dictée davantage par la crainte de leur réaction que par une contrainte économique réelle. En effet, le Royaume-Uni, en tant que créateur de sa propre monnaie, aurait pu continuer à financer ses politiques sans risque de défaut, notamment en contrôlant les taux d’intérêt via la Banque d’Angleterre6.

    Les #agences_de_notation : quelle légitimité ?

    L’intervention des agences de notation consolide l’idée dominante selon laquelle il est impératif d’apaiser les marchés financiers, quel qu’en soit le coût. Ces agences, des entreprises privées opérant sans réel contrôle démocratique, se voient attribuer un rôle démesuré dans l’évaluation des finances publiques. Leur influence, souvent considérée comme infaillible, façonne les politiques budgétaires des États, et leurs décisions impactent directement les choix économiques. Pourtant, ni leur compétence, ni leur intégrité ne sont systématiquement vérifiées. Confier à ces entités privées, efficaces promoteurs de la pensée néolibérale dominante, la capacité de décider de l’avenir budgétaire d’un pays constitue un grave manquement au principe de #souveraineté_nationale, et un véritable déni de démocratie.

    Conclusion : déconstruire l’emprise idéologique des marchés financiers

    Au terme de cette analyse, il est évident que l’importance excessive accordée aux marchés financiers dans les choix budgétaires des États membres de l’Eurozone découle de contraintes financières auto-imposées, et que cette situation confère un pouvoir illusoire aux marchés, la décision finale appartenant toujours à la BCE. Les États-membres, en s’enfermant dans une logique où ils se voient forcés de "plaire" aux marchés pour financer leurs dépenses, se privent d’un levier essentiel pour stimuler leur économie et répondre aux besoins de leur population.

    Cette dépendance aux marchés financiers masque la réalité politique qui se cache derrière la soutenabilité de la dette publique : à tout moment, la BCE peut garantir ou non les titres publics émis, ce qui souligne le caractère fondamentalement politique de cette question. Ainsi, ce n’est pas le niveau de la dette publique ou des taux d’intérêt qui limite la marge de manœuvre des États, mais bien les choix de #gouvernance qui priorisent la satisfaction des marchés plutôt que celle des citoyens.

    L’exemple de la crise de la COVID-19 a montré la capacité d’intervention des banques centrales pour stabiliser l’économie, indépendamment des pressions des marchés financiers. Il est donc aujourd’hui essentiel de reconsidérer les #règles_budgétaires de l’#Eurozone, afin de restaurer la souveraineté des États et recentrer la politique budgétaire sur le #bien-être_collectif, au lieu de céder aux impératifs des marchés. En prenant cette direction, les États pourront pleinement utiliser leurs ressources pour servir leurs citoyens, laissant derrière eux l’illusion d’un pouvoir des marchés qui n’est en réalité qu’une contrainte politique imposée.

    https://blogs.mediapart.fr/robert-cauneau/blog/251024/les-marches-financiers-une-illusion-de-pouvoir
    #finance #néolibéralisme

  • En Grèce, des Israéliens, fuyant la guerre, tentent de retrouver un semblant de « vie normale »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/21/en-grece-des-israeliens-fuyant-la-guerre-tentent-de-retrouver-un-semblant-de

    En Grèce, des Israéliens, fuyant la guerre, tentent de retrouver un semblant de « vie normale »
    Par Marina Rafenberg (Athènes, correspondante)
    « La réalité est devenue chaotique. Nous avons choisi de partir pour que nos enfants puissent avoir une vie normale », confie Haran Anjioni, qui a décidé depuis quelques semaines de s’installer sur l’île de Crète, en Grèce, avec sa femme et ses quatre enfants. Le 7 octobre 2023, la famille vivait dans un kibboutz du nord d’Israël, situé à seulement 7 kilomètres de la frontière avec le Liban. Le choc de l’attaque brutale du Hamas, « les cauchemars post 7-Octobre » et tirs de roquettes du Hezbollah ont poussé les Anjioni à déménager dès le lendemain dans un autre kibboutz du centre de l’Etat hébreu.
    « Depuis un an, nous avons déménagé plus de cinq fois. Quand le bail de notre dernière maison a pris fin, nous avons eu l’idée d’emmener toute la famille en Crète. Mais, cette fois, pas seulement pour de simples vacances », relate-t-il. Amoureux de la Grèce, où il a passé de nombreux congés, Haran Anjioni avoue que ce pays est « un choix parfait pour les Israéliens » : « Le climat méditerranéen et la nature sont les mêmes que ceux que nous connaissons. (…) Les Grecs sont incroyablement accueillants. Le pays se trouve à moins de deux heures de vol de Tel-Aviv et le coût de la vie y est raisonnable. »Tous les Israéliens ne sont pas aussi enthousiastes. Naomi, une célibataire qui n’a pas souhaité donner son nom, a séjourné quatre mois à Athènes avant de finalement retourner vivre en Israël, son errance dans un pays qui n’est pas le sien n’ayant finalement pas eu l’effet de soulagement escompté. « Je ne me suis jamais considérée comme réfugiée. Dans cette guerre, il y a des vrais déplacés, ceux qui ont été forcés de quitter leur maison dans le Nord et près de la bande de Gaza, puis, évidemment, tous les réfugiés palestiniens. Mais je n’étais pas non plus une touriste et je me sentais incomprise par les locaux. J’étais traumatisée, comme tous les Israéliens, j’ai perdu des proches, j’ai vu des roquettes passer au-dessus de ma tête », raconte au téléphone la jeune femme. Athènes avait été, pour elle, un choix par défaut. « Le monde après le 7-Octobre ne semblait pas très accueillant pour les Israéliens et nous ne voulions pas non plus aller dans des pays où les agressions antisémites augmentaient », ajoute-t-elle.
    D’après la chaîne israélienne Channel 12, entre novembre 2023 et mars 2024, environ 30 000 Israéliens ont quitté le pays de manière permanente, un chiffre en hausse de 14 % par rapport à la même période l’année précédente. Le nombre exact d’Israéliens arrivés en Grèce après le 7-Octobre est difficile à évaluer. Mais le gouvernement grec a décidé de faciliter les démarches pour la prolongation du visa de tourisme de quatre-vingt-dix à cent quatre-vingts jours pour les ressortissants israéliens. L’ambassade d’Israël confirme de manière informelle une hausse du nombre d’Israéliens installés dans le pays. De son côté, le ministère grec des migrations affirme que le nombre de « visas dorés » délivrés aux Israéliens – une formule qui permet aux étrangers qui investissent au moins 250 000 euros dans l’immobilier d’obtenir une carte de séjour de cinq ans – a augmenté d’environ 70 % depuis le 7 octobre 2023.
    Ces dernières années, les investisseurs israéliens avaient déjà manifesté un grand intérêt pour l’immobilier en Grèce. « Mais, depuis le 7-Octobre, on observe une augmentation des demandes de tous types de visas. Les Israéliens veulent une deuxième maison dans un pays sûr, où ils peuvent s’échapper rapidement. Certains optent pour des visas de travail, par exemple s’ils sont des nomades numériques. S’ils gagnent au moins 3 500 euros par mois, ils peuvent obtenir une carte de séjour de deux ans, mais ce n’est qu’une minorité. La plupart doivent renouveler leur visa tous les trois mois, ou peuvent profiter du passeport européen de leur conjoint ou d’un parent pour essayer de régulariser leur situation », note l’avocat Kimon Zakkas, qui travaille essentiellement avec une clientèle israélienne. (...)

    #Covid-19#migrant#migration#grece#israel#guerre#gaza#economie#nomadenumérique#investisseur#visasdores#immobilier#sante

  • Mer Égée : quatre morts, deux femmes et deux bébés, dans un naufrage au large de Kos - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/60579/mer-egee--quatre-morts-deux-femmes-et-deux-bebes-dans-un-naufrage-au-l

    Mer Égée : quatre morts, deux femmes et deux bébés, dans un naufrage au large de Kos
    Par La rédaction Publié le : 16/10/2024
    Deux femmes et deux nourrissons sont morts près de l’île grecque de Kos, après une manœuvre qui a fait chaviré leur embarcation pneumatique, ont rapporté les autorités. De son côté, l’ONG Aegean Boat Report avance un « refoulement » des gardes-côtes qui « aurait mal tourné ».
    Malgré le temps clément, le canot n’est pas venu à bout de la traversée. Quatre personnes – deux femmes et deux bébés - sont mortes dans le naufrage de leur embarcation près de l’île grecque de Kos, dans la mer Egée, ont indiqué mardi 15 octobre les gardes-côtes grecs. L’accident s’est produit lorsque le pilote du petit bateau a fait une manœuvre maladroite, selon le récit d’Athènes. La nationalité des victimes n’a pas été communiquée. Vingt-sept personnes ont tout de même pu été secourues, dont dix étaient déjà dans l’eau lorsque les autorités sont intervenues. Un homme, le passeur présumé de la traversée, a été arrêté.
    D’après la presse grecque, trois navires des gardes-côtes ainsi qu’un navire commercial ont poursuivi les recherches dans la zone après l’incident. Une autre version du drame a cependant été partagée par l’ONG Aegean Boat Report : d’après des membres des familles des victimes, les gardes-côtes grecs ont intercepté le bateau juste avant qu’il ne chavire. En clair, l’accident serait « un refoulement qui aurait mal tourné », affirme l’association sur sa page Facebook. « Nous ne spéculerons pas [sur les circonstances du drame], mais nous restons ouverts à toutes les éventualités », précise-t-elle.
    Les refoulements vers la Turquie sont légion sur cette route migratoire. La semaine dernière, Aegean Boat Report a comptabilisé 20 « pushbacks », concernant 537 personnes. Dans la moitié des cas, « les autorités grecques ont utilisé des radeaux de sauvetage comme outil d’expulsion illégale : 289 personnes ont été abandonnées à la dérive, impuissantes » en pleine mer Égée, indique-t-elle.
    Les autorités sont depuis des années accusées de refoulements violents en mer Égée. InfoMigrants reçoit régulièrement des témoignages de migrants faisant état de ces pratiques. Des vidéos et enquêtes ont montré aussi, à plusieurs reprises, les agissements des gardes-côtes à l’égard des exilés. Un rapport publié en novembre 2023 par Médecins sans frontières (MSF) affirmait même que les refoulements illégaux vers la Turquie « sont devenus la norme » et qu’ils s’accompagnent de « cycles de violences ». Des dénonciations graves, sans effet jusqu’ici, et qu’Athènes a toujours nié.
    La Grèce est l’une des portes principales d’entrée des migrants en Europe. Depuis le début de l’année, plus de 39 000 personnes sont arrivées en Grèce, dont 36 000 par voie maritime, d’après les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
    Malgré les courtes distances qui séparent la Turquie des îles grecques, les naufrages sont nombreux dans la zone. En septembre, trois migrants sont morts après que leur embarcation pneumatique a coulé près de l’île de Samos. Cinq passagers avaient été secourus, mais selon certains médias, le nombre de disparus pourrait atteindre au moins 20 personnes.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#refoulement#humaniataire#mortalite#droit#mediterranee#routemigratoire#OIM#pushback#sante

  • A neglected burial ground for migrants on Greek island of Lesbos has been given a drastic overhaul

    Most drowned making the hazardous sea crossing from nearby Turkey, while others died of natural causes in migrant camps on the Greek island of Lesbos.

    After years of neglect, a makeshift burial ground for migrants on the island has been cleaned up and landscaped to provide a dignified resting place for the dead, and for their relatives to visit.

    Earth Medicine, the Lesbos-based charity that handled the project near the village of Kato Tritos, formally handed over the redesigned cemetery to municipal officials on Wednesday.

    “We wanted it to be clear that this was a burial ground, (mostly) for people who died at sea — some of whom have been identified while others have not,” Earth Medicine spokesman Dimitris Patounis said. “It used to be just a field.”

    For years, Lesbos has been a major destination for people seeking a better life in the European Union. They leave Turkish shores crammed into small, unseaworthy vessels provided by smuggling gangs. About 3,800 people have made the journey so far this year.

    Before the intervention, the weed-choked graves were marked by a simple stone with a number written on it by marker, or, in the rare cases when it was available, a name. Currently, about 200 neat, uniform gray slabs filled with white gravel cover each grave, clearly listing whatever is known of the occupant.

    https://apnews.com/article/migrants-lesbos-cemetery-greece-charity-burial-4bc55fcb32b6f2bec9acc69dbb20f

    #mourir_aux_frontières #migrations #décès #cimetière #Lesbos #Grèce #dignité #morts_aux_frontières #enterrement #unknown #tombes #Kato_Tritos #Earth_Medicine

  • En Grèce, les aides financières ne sont plus versées depuis plusieurs mois aux demandeurs d’asile - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/60203/en-grece-les-aides-financieres-ne-sont-plus-versees-depuis-plusieurs-m

    En Grèce, les aides financières ne sont plus versées depuis plusieurs mois aux demandeurs d’asile
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 26/09/2024
    Selon plusieurs associations grecques, les demandeurs d’asile des camps en Grèce – sur les îles et sur le continent – ne reçoivent plus leurs allocations financières depuis le mois de mai 2024. Le ministère des Migrations reste mutique face à ce non-versement qui sanctionne les exilés, surtout dans leurs démarches administratives. Explications."C’est une situation qui place les demandeurs d’asile en situation d’otages". Les mots de Lefteris Papagiannakis, directeur du Conseil grec pour les réfugiés, une ONG, sont forts. Depuis le mois de mai 2024, les demandeurs d’asile en Grèce ne touchent plus d’allocations. « Les aides financières ne sont tout simplement plus versées », affirme-t-il à InfoMigrants.
    Une situation déjà pointée du doigt par l’association Legal Center Lesvos, le 17 septembre dans un communiqué. « Cette situation a eu des répercussions sur des milliers de personnes, y compris des familles et des personnes vulnérables », peut-on lire dans le document.
    En Grèce, on compte aujourd’hui environ 60 000 demandeurs d’asile, selon les chiffres de la Commission européenne. L’écrasante majorité d’entre eux vivent dans les camps du pays. Si leur allocation mensuelle ne leur sert pas à payer un loyer - ils sont logés et nourris - elle sert en revanche pour poursuivre leurs démarches administratives. « La situation n’est pas catastrophique dans le sens où les migrants ne sont pas à la rue, ils ont un toit et reçoivent de la nourriture. Mais le problème reste grave : car cette allocation leur sert surtout pour leur frais de transport », explique Lefteris Papagiannakis. « Et c’est loin d’être anecdotique. Les camps en Grèce sont tous éloignés des zones urbaines », et donc des bureaux de l’administration. Un rendez-vous manqué peut conduire à un dossier de régularisation rejeté.
    En Grèce, peu de bus relient les camps, perdus dans les zones rurales ou en lointaine périphérie, aux villes. Les transports publics sont rares. « Les gens doivent se rendre à des rendez-vous administratifs. Ne pas leur verser leurs allocations peut donc avoir de graves conséquences pour leur avenir », poursuit Lefteris Papagiannakis. Ils ne peuvent plus se payer de taxis, de navettes. Cette aide financière est même « une bouée de sauvetage vitale », écrit Legal Lesvos center dans son communiqué. Du côté du ministère grec des Migrations, c’est le silence radio. Malgré nos demandes, les autorités d’Athènes n’ont pas répondu à nos questions, notamment pour comprendre l’origine de cette panne. « Pourquoi ces fonds ne sont-ils pas versés à leurs bénéficiaires ? Est-ce un problème technique ou logistique ? »
    "Je crois qu’il y a un problème de liquidités", avance prudemment le directeur du Conseil grec pour les réfugiés en Grèce. « De toute façon, le gouvernement ne communique pas avec nous [les ONG, ndlr]. Il rend rarement des comptes quand la situation est mauvaise politiquement pour lui ». L’allocation financière pour les demandeurs d’asile en Grèce est financée par l’Union européenne (UE) - plus précisément le Fonds européen pour l’asile, la migration et l’intégration (AMIF) – versée jusqu’en 2027.
    Elle est répartie selon les profil des demandeurs : 75 € par mois pour les personnes seules, 135 € pour les couples ou les parents isolés avec un enfant, ou 210 € pour les familles de quatre personnes ou plus, dans les cas où les demandeurs bénéficient d’un hébergement avec repas. « Ce n’est pas énorme mais ça leur permet aussi d’acheter de la nourriture et de cuisiner d’autres plats que ceux des camps », explique encore le directeur du Conseil grec pour les réfugiés.
    En Grèce, les délétères conditions de vie des demandeurs d’asile et réfugiés sont depuis des années pointées du doigt par les ONG internationales. Déposer une demande d’asile est devenu quasi-mission impossible. En mai 2023, un problème informatique avait empêché les migrants d’accéder à la plateforme en ligne leur permettant d’enregistrer leur demande d’asile. Là encore, cette panne a eu de lourdes conséquences pour les demandeurs d’asile. « Certaines personnes se [sont retrouvées] sans-papiers à cause de ce bug », déplorait déjà Lefteris Papagiannakis. Les exilés encouraient même un « risque d’expulsion ».
    Outre les migrants, les réfugiés statutaires sont aussi livrés à eux-mêmes. Ils n’ont aucun soutien de l’État. Ce sont les ONG qui pallient à ce vide gouvernemental. Elles aident les exilés à apprendre la langue, à comprendre les démarches administratives ou à trouver un travail et un toit.Fin 2022, le gouvernement a mis fin au programme ESTIA qui permettait pourtant de loger des milliers de personnes - les plus vulnérables - en appartements ou dans des centres spécifiques. Avec la fin d’ESTIA, des centaines d’étrangers - dont des réfugiés statutaires - se sont retrouvés à la rue ou ont dû retourner vivre dans les camps grecs.
    La Grèce compte actuellement six hotspots, des camps « fermés » – appelés RIC (Reception and identification center) – chargés d’enregistrer les nouveaux arrivants. Le pays compte également 28 autres camps « ouverts », comme Nea Kavala, où sont hébergés les migrants durant la procédure de leur demande d’asile.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#UE#RIC#hotspot#asile#droit#sante

    • L’UNION EUROPÉENNE A DÉTRUIT SON PAYS...NOUS SOMMES LES PROCHAINS - Yánis Varoufákis - 70 Mins. - 2024-09-21

      ▶ Yánis #Varoufákis est #économiste, il a été ministre des Finances de la #Grèce en 2015, durant la crise de la dette grecque, où il a mené des négociations tendues avec l’Union européenne [#EU #UE] et le #FMI [#IMF]. Fortement opposé aux mesures d’#austérité imposées par la #Troïka, il a finalement décidé de démissionner lorsque le « plan de sauvetage » européen a été accepté par son gouvernement. Il est l’auteur de nombreux ouvrages critiques sur le #capitalisme et l’#économie mondiale, dont récemment « Les nouveaux serfs de l’#économie » (LLL, 2024).
      Il est également co-fondateur du mouvement politique européen #DiEM25, plaidant pour une démocratisation de l’#Europe.

      Pour Élucid, Yánis Varoufákis revient sur ses années de combats contre le capitalisme mondialisé responsable de tant d’#inégalités, mais également sur la crise grecque, symptomatique de la nature profonde de l’Union européenne : austéritaire, dysfonctionnelle et antidémocratique.

  • #Detention_landscapes. Mapping violence in detention

    An evidence-based platform that documents human rights violations inside immigration detention facilities.


    This is an ongoing collaborative project, between Border Criminologies, Mobile Info Team and the Border Violence Monitoring Network. It seeks to develop and maintain an interactive, open access database of human rights violations inside immigration detention facilities, with an initial focus on Greece. Detention has become a worrying fixture of asylum and removal procedures across Europe, subjecting individuals to reprehensible conditions and systematised violence that takes place within closed structures that are increasingly restricted from the public. This results in a vacuum whereby detainees find it virtually impossible to claim their rights. By pooling knowledge and making it freely available, this project documents the conditions and behaviour of law enforcement personnel inside detention centres, serving as an evidence base to support further research, legal action and advocate for justice and accountability. The database also hopes to facilitate trans-regional learning and maximise opportunities for advocates and lawyers in other parts of the world to access information that could strengthen their work. The database has been funded by ESRC-IAA grants and Open Society Foundations.

    https://detentionlandscapes.uwazi.io/en
    #violence #rétention #détention_administrative #cartographie #visualisation #base_de_données #Grèce #migrations #réfugiés #photographie #cartographie_participative #crowd-sourcing

  • #salonicco. Sgomberato il Libertatia
    https://radioblackout.org/2024/09/salonicco-sgomberato-il-libertatia

    La polizia ha nuovamente attaccato lo squat Libertatia di Thessaloniki, in #grecia. Lo spazio è stato sgomberato lo scorso 28 agosto: 11 compagnx arrestati insieme a due persone che si trovavano alla manifestazione in solidarietà che si era nel frattempo radunata fuori dallo spazio. Per anni la polizia e i fascisti hanno tentato invano di […]

    #L'informazione_di_Blackout #repressione #sgombero_libertatia
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/09/2024-09-10-dario-libertatia-gr.mp3

  • Over 100 tons of dead fish collect at Greek port after climate-related mass die-off

    Authorities say more than 100 tons of dead fish have been collected in and around the port of Volos, in central Greece, following a mass die-off linked to extreme climate fluctuations

    More than 100 tons of dead fish were collected in and around the port of Volos in central Greece after a mass die-off linked to extreme weather fluctuations, authorities said Thursday.

    The dead freshwater fish filled the bay 320 kilometers (200 miles) north of Athens, and nearby rivers. Water levels were swollen by floods in 2023, followed by months of severe drought.

    The die-off has hit local businesses along the seafront, reducing commercial activity by 80% in the past three days, according to Volos’ Chamber of Commerce.

    Fishing trawlers have been chartered by the regional authorities, along with earthmovers, to scoop the dead fish out of the sea and load them onto trucks bound for an incinerator.

    The fish came from Lake Karla in central Greece, a body of water drained in the early 1960s and restored in 2018 to combat the effects of drought.

    “There are millions of dead fish all the way from Lake Karla and 20 kilometers (12 miles) eastward,” Anna Maria Papadimitriou, the deputy regional governor of the central Thessaly area, told state-run television.

    “Right now, there is a huge effort underway to clean up the millions of dead fish that have washed along the shorelines and riverbanks … an effort that involves multiple contractors,” she said.

    Water levels rose abruptly in fall 2023 during a deadly storm that caused extensive flooding in central Greece, but have since receded due to low rainfall and successive summer heat waves.

    The mayor of Volos lashed out at the regional authority, accusing it of acting too slowly, while the city’s Chamber of Commerce said it was taking legal action to seek damages after the sever drop in commercial activity.

    “Businesses along the seafront, particularly in the catering industry, are now suspending operations,” the chamber said in a statement. “A strong stench along the seafront is repulsive to both residents and visitors … delivering a severe blow to tourism in Volos.”

    https://abcnews.go.com/International/wireStory/100-tons-dead-fish-collect-greek-port-after-113240562

    #poissons #Grèce #Volos #mort #poissons_morts
    via @freakonometrics

  • Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59347/les-gardecotes-grecs-secourent-245-migrants-au-sud-de-la-crete

    Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète
    Par La rédaction Publié le : 23/08/2024
    Ces derniers jours, 245 migrants ont été secourus par les autorités grecques au sud de la Crète, en mer Méditerranée. Selon le média grec ERT, la plupart des embarcations avaient quitté le port libyen de Tobrouk, en Libye.
    Les autorités grecques ont déclaré avoir secouru 245 migrants, entre mercredi 21 août et vendredi 23 août, au large de Gavdos, petit caillou de terre situé au sud de la Crète.
    Tous les exilés ont été emmenés sur Gavdos, à 20 milles nautiques des côtes crétoises. Ils ont ensuite été transportés par navire à Chora Sfakion avant d’être pris en charge dans la zone d’hébergement temporaire d’Agia Chania où ils pourront recevoir de la nourriture et voir le personnel de la Croix-Rouge pour une éventuelle prise en charge médicale.
    Selon les autorités portuaires, de nombreux mineurs figurent parmi les migrants dont la majorité sont originaires du Pakistan, d’Égypte, du Soudan ou de Syrie. Cinq hommes soupçonnés d’avoir agi comme passeurs ont été interpellés.
    Depuis le début de l’année, plus de 2 400 exilés sont arrivés en Crète, dont une partie à Gavdos. Et accueillir tant de personnes est un véritable défi pour les autorités de la zone car Gavdos est un petit territoire de 30 km² qui ne compte que 70 habitants, une école, une boulangerie et deux supérettes. Selon le HCR, l’année dernière, 860 personnes ont atteint Gavdos via la mer.Aucune structure d’accueil pour les migrants n’existe sur cette île. « Cette absence de centre pose évidemment de grands défis pour l’île », expliquait Stella Nanou, porte-parole du HCR en Grèce, à InfoMigrants en mars dernier.
    La plupart des nouveaux arrivants sont transférés rapidement vers la Crète puis vers le continent. « Ils sont hébergés au port de Réthymnon, au port d’Héraklion, dans un centre d’accueil et dans le port de La Canée », précise Stella Nanou. « Mais quand le temps est trop mauvais et que les transferts de Gavdos sont impossibles, les personnes doivent rester dormir sur l’île. » Où exactement ? Difficile de savoir. Selon les informations de Reuters, ils s’abriteraient dans un bâtiment abandonné.
    Certaines ONG s’indignent d’ailleurs des transferts entre Gavdos et la Crète. En cause notamment, la manière dont 70 migrants ont été transportés vers la Crète à bord du navire Samaria. Mardi, Refugee Support Aegean, une organisation à but non lucratif en Grèce, a dénoncé sur X des « conditions inhumaines et dangereuses… sans eau ». Un rapport aux conclusions similaires a été publié mercredi par Efsyn, un site d’information grec indépendant, qui comprenait également une photo du groupe dans la zone où sont garés les véhicules à bord du navire.
    Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, de manière plus globale, près de 25 000 exilés ont rejoint la Grèce via la mer et 4 000 via les terres en 2024. Et si on voit davantage de migrants arriver depuis Tobrouk, en Libye, cela est dû au fait que de plus en plus d’exilés qui traversent la Méditerranée depuis la Libye cherchent à contourner la Grèce pour tenter d’atteindre l’Italie, selon certains analystes.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#crete#humanitaire#sante#libye#italie#gavdos

  • Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59347/les-gardecotes-grecs-secourent-245-migrants-au-sud-de-la-crete

    Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète
    Par La rédaction Publié le : 23/08/2024
    Ces derniers jours, 245 migrants ont été secourus par les autorités grecques au sud de la Crète, en mer Méditerranée. Selon le média grec ERT, la plupart des embarcations avaient quitté le port libyen de Tobrouk, en Libye.
    Les autorités grecques ont déclaré avoir secouru 245 migrants, entre mercredi 21 août et vendredi 23 août, au large de Gavdos, petit caillou de terre situé au sud de la Crète.
    Tous les exilés ont été emmenés sur Gavdos, à 20 milles nautiques des côtes crétoises. Ils ont ensuite été transportés par navire à Chora Sfakion avant d’être pris en charge dans la zone d’hébergement temporaire d’Agia Chania où ils pourront recevoir de la nourriture et voir le personnel de la Croix-Rouge pour une éventuelle prise en charge médicale.
    Selon les autorités portuaires, de nombreux mineurs figurent parmi les migrants dont la majorité sont originaires du Pakistan, d’Égypte, du Soudan ou de Syrie. Cinq hommes soupçonnés d’avoir agi comme passeurs ont été interpellés.
    Depuis le début de l’année, plus de 2 400 exilés sont arrivés en Crète, dont une partie à Gavdos. Et accueillir tant de personnes est un véritable défi pour les autorités de la zone car Gavdos est un petit territoire de 30 km² qui ne compte que 70 habitants, une école, une boulangerie et deux supérettes. Selon le HCR, l’année dernière, 860 personnes ont atteint Gavdos via la mer.Aucune structure d’accueil pour les migrants n’existe sur cette île. « Cette absence de centre pose évidemment de grands défis pour l’île », expliquait Stella Nanou, porte-parole du HCR en Grèce, à InfoMigrants en mars dernier.
    La plupart des nouveaux arrivants sont transférés rapidement vers la Crète puis vers le continent. « Ils sont hébergés au port de Réthymnon, au port d’Héraklion, dans un centre d’accueil et dans le port de La Canée », précise Stella Nanou. « Mais quand le temps est trop mauvais et que les transferts de Gavdos sont impossibles, les personnes doivent rester dormir sur l’île. » Où exactement ? Difficile de savoir. Selon les informations de Reuters, ils s’abriteraient dans un bâtiment abandonné.
    Certaines ONG s’indignent d’ailleurs des transferts entre Gavdos et la Crète. En cause notamment, la manière dont 70 migrants ont été transportés vers la Crète à bord du navire Samaria. Mardi, Refugee Support Aegean, une organisation à but non lucratif en Grèce, a dénoncé sur X des « conditions inhumaines et dangereuses… sans eau ». Un rapport aux conclusions similaires a été publié mercredi par Efsyn, un site d’information grec indépendant, qui comprenait également une photo du groupe dans la zone où sont garés les véhicules à bord du navire.
    Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, de manière plus globale, près de 25 000 exilés ont rejoint la Grèce via la mer et 4 000 via les terres en 2024. Et si on voit davantage de migrants arriver depuis Tobrouk, en Libye, cela est dû au fait que de plus en plus d’exilés qui traversent la Méditerranée depuis la Libye cherchent à contourner la Grèce pour tenter d’atteindre l’Italie, selon certains analystes.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#crete#humanitaire#sante#libye#italie#gavdos

  • Ein Zeitzeuge über Kriegstraumatisierung: „Zwischen zwei Mächte geraten“
    https://taz.de/Ein-Zeitzeuge-ueber-Kriegstraumatisierung/!6024871


    Spiros Kounadis mit seiner Tochter Elena in einem Zehlendorfer Park Foto: Sophie Kirchner

    18.8.2024 von Jürgen Kiontke - Als Kind hat Spiros Kounadis ein Massaker der Wehrmacht an Italienern auf Kefalonia miterlebt. Seine Tochter Elena will mit einem Film daran erinnern.

    Spiros Kounadis mit seiner Tochter Elena in einem Zehlendorfer Park Foto: Sophie Kirchner

    taz: Frau Kounadis, Ihr Vater hat Ihnen einen silbernen Koffer überlassen. Was verbarg sich darin?

    Elena Kounadis: Briefe, Liebesbriefe, alte Fotos von Frauen, die ich nicht kannte. Aus seinem wilden Leben, das stattgefunden hat, bevor ich geboren wurde. Er hütete ihn wie einen Schatz. Als die Idee, einen Film über seine Kindheit in Griechenland zu machen, Gestalt annahm, öffnete er den Koffer, nahm alle Fotos und Briefe heraus und zeigte sie mir. Schließlich gab er mir den Koffer für mein Kameraequipment. Er war schon lange bereit, über die Vergangenheit zu reden. „Du bist viel zu spät“, sagte er zu mir.

    Spiros Kounadis: Das ist kein silberner, sondern ein Alukoffer.

    taz: Warum durfte Ihre Tochter vorher nicht reinschauen?

    Spiros: Weil da alles Mögliche drin war. Ich hatte mit meiner Vergangenheit gebrochen. Manche Sachen waren mir unangenehm.

    Elena: Zum Beispiel?

    Spiros: Briefe …

    Elena: Du bist mit deiner Heirat bürgerlich geworden. Vorher warst du so ein Abenteurer, der nach Deutschland gekommen ist, in das Land der Täter.
    Elena und Spiros Kounadis

    Die Menschen

    Spiros Kounadis, Jahrgang 1935, ist auf der griechischen Insel Kefalonia geboren und kam 1963 nach Berlin. Er arbeitete zunächst in der Industrie, dann als Verwaltungsangestellter eines Berliner Bezirks im Wohnungs- und Bauwesen. Er war für die SPD in der Bezirksverordnetenversammlung Zehlendorf aktiv. Daneben war er Anzeigenleiter des Magazins „Filmforum“. Seine Tochter Elena Kounadis arbeitet als Freelancerin im Bereich audiovisuelles Design. Als Publizistin gab sie 6 Jahre das „Filmforum“ heraus. Zusätzlich arbeitet sie in einem Transformationsnetzwerk der IG Metall im Social-Media-Bereich.

    Das Projekt

    Der Film, den Elena Kounadis mit und über ihren Vater drehen will, ist ein Erinnerungsprojekt: im September 1943 erlebte Spiros Kounadis als Kind mit, wie Angehörige der deutschen Wehrmacht Tausende ehemals verbündete italienische Soldaten der Division Aqui umbrachten – mit über 5.000 Toten war dies eines der größten Kriegsverbrechen an den Italienern. Die griechische Bevölkerung befand sich zwischen den Fronten und wurde durch die Besatzer in eine Hungersnot gestürzt.

    Spiros: Ich habe das nicht so gesehen. Als ich kam, war Deutschland anders, eine andere Republik. Dass ich hierher kam, daran ist ein deutscher Ingenieur schuld, der uns bei einer Havarie auf See half. Er sagte: „Komm nach Berlin, ich sorge dafür, dass du bei AEG arbeiten kannst.“ Vor allem in Westberlin fehlten damals Arbeitskräfte. Viele waren nach Westdeutschland gegangen und die aus dem Osten kamen nicht mehr, weil die Mauer gebaut worden war. Den Ingenieur habe ich zwar niemals wiedergetroffen. Aber am Bahnhof Zoo gab es eine Art Spalier. Dort standen Werber, die Arbeitskräfte für ihre Firmen suchten. Sie haben uns laut die Stundenlöhne entgegengerufen. Das war ein Empfang, als wäre man ein Promi.

    taz: Wie viel gab es denn?

    Spiros: So etwa 2 Mark 70 die Stunde. In der Spinnstofffabrik gab es Mittagessen, Weihnachtsgeld und einen Liter Milch pro Tag dazu. Der Werber sagte: „Du arbeitest drei Schichten, kriegst zwei Tage frei.“ In der Summe waren es 500 Mark monatlich. Das war verlockend viel, da habe ich gesagt, ich mache das. Wir wurden sogar in einem Hotel untergebracht.

    taz: Wie ging es dann weiter?

    Spiros: Ich habe später fast 20 Jahre als Verwaltungsangestellter gearbeitet. Zuletzt in der Abteilung Bauwesen.

    Elena: Du warst auch politisch aktiv. Du warst für die SPD in der Bezirksverordnetenversammlung Zehlendorf.

    Spiros: Irgendwann wurde mir klar: Okay, ich bin verheiratet, habe eine Tochter und was nun? Ich habe gedacht, alleine kommst du nicht durch, du brauchst Gleichgesinnte um dich herum. Gehörst du zu den Künstlern? Nee, ich habe keine Ahnung von Kunst. Gehörst du zu den Athleten? Da bist du zu schwach. Zur Kirche? Da gefällt’s mir nicht. Ich fragte einen Kollegen, wo man sich am besten engagieren könnte. Der meinte: Keine Ahnung, aber er wählt SPD, wegen seinem Vater. 1970 durften Ausländer noch nicht in die SPD. Ich hatte aber seit Ende der 1960er Jahre schon die deutsche Staatsangehörigkeit. Also habe ich mich dort eingebracht.

    taz: Frau Kounadis, Sie wollen einen Film über Ihren Vater drehen. Welche Rolle spielt der Koffer darin?

    Elena: Der wird in der zweiten Sequenz zu sehen sein, damit startet unsere Geschichte. Mein Vater sitzt neben dem Koffer auf dem Balkon und wir schauen uns die Schätze aus seiner Vergangenheit an. In dem Koffer war auch ein Foto. Darauf ist mein Vater mit seinem Bruder zu sehen, in einem Mantel eines italienischen Soldaten.

    taz: Herr Kounadis, was hatte ein italienischer Soldat damals auf Kefalonia, der griechischen Insel, auf der Sie mit Ihren sechs Geschwistern aufgewachsen sind, zu suchen?

    Spiros: Die Italiener sind im Jahr 1941 angekommen. 12.000 Mann. Die Achsenmächte hatten Griechenland besiegt, in der Folge wurde Kefalonia von italienischen Soldaten besetzt. Auf den Inseln waren mehr italienische, auf dem Festland mehr die deutschen Streitkräfte. Wir waren Kinder und sehr ängstlich. Wir wussten nicht, was da auf uns zukommt.

    taz: Was kam auf Sie zu?

    Spiros: Der große Hunger. Die Truppen beschlagnahmten ja alles. Wir waren gezwungen, Essen zu klauen. Wir sind in fremde Gärten eingestiegen, haben Obst und Gemüse geklaut. Das war schrecklich. Manchmal überkommt mich heute noch so ein Impuls …

    Elena: Am Büfett ist er immer der Erste.

    Der besagte Koffer Foto: Sophie Kirchner

    taz: Der Film ist nicht Ihr erstes gemeinsames Projekt. Sie haben zum Beispiel die Zeitschrift „Filmforum“ gemeinsam herausgebracht. Können Sie gut zusammenarbeiten?

    Elena: Mein Vater hat damals Vertrieb und Anzeigen übernommen. Bei der Akquise war er hemmungslos, das kam uns sehr zugute. Er hat Anzeigen von griechischen Restaurants bis zu Modemarken wie Bulgari und Jil Sander oder auch den Galeries Lafayette bekommen. So haben wir die Zeitschrift finanziert.

    taz: Herr Kounadis, sind Sie auch mit ins Kino gegangen?

    Spiros: Kaum.

    Elena: Aber er hat über die Filme mitgeredet.

    Spiros: Ich hatte Artikel über die Filme gelesen.

    taz: Nun sollen Sie selbst eine Hauptrolle in einem Film spielen. Wie fühlt sich das an?

    Spiros: Ich finde das Thema etwas fraglich. Sicher, es ist damals nicht gutgegangen mit den Deutschen in Griechenland. Aber hier sind wir heute, und wir sind gut integriert. Eigentlich will ich keine alten Wunden aufreißen. Aber Elena will den Film unbedingt, da müssen wir auch riskieren, dass wir komische Kritiken bekommen. Wenn der Film überhaupt fertig wird.

    Elena: Das steht außer Frage!

    Spiros: Ich habe da gewisse Ängste. In den Medien ist tagaus, tagein von Krieg die Rede, sei es in der Ukraine oder anderswo. Das weckt Erinnerungen in mir, Bilder, die lange still gespeichert waren. Ich wusste: Wenn ich von Grausamkeiten höre, werden sie wieder wach.

    taz: Woran erinnern Sie sich, wenn Sie an Ihre Kindheit denken?

    Spiros: Wir mussten umziehen. Beim Einmarsch hatten die Italiener die Insel bombardiert. Der erste Kanonenschuss schlug 100 Meter von meinem Elternhaus entfernt ein. Da war die Schule, die ich besuchen sollte. Also war erst mal Schluss mit Bildung. Wir Kinder fingen dann an, etwas Italienisch zu lernen, haben mit den Soldaten gesprochen. Dann wurde Mussolini abgesetzt, die Italiener schlossen Frieden mit den Amerikanern. Das hat den Deutschen natürlich überhaupt nicht gepasst, der Verbündete war ihnen abhandengekommen. 1943 kamen sie deshalb nach Kefalonia. Es gab Kämpfe zwischen den Streitkräften, bei denen die Deutschen die Oberhand gewannen. Dann wurde verhandelt, dass die Italiener ihre Waffen abgeben und abziehen können sollten. Dazu ist es aber nicht gekommen. Die Deutschen behandelten die italienischen Soldaten als Verräter und begannen mit Massenexekutionen. Sie erschossen die unbewaffneten Italiener. Du kannst dir vorstellen, welche Angst wir gehabt haben. Die Deutschen hatten zuvor auch die griechischen Partisanen bekämpft. Wenn ein Deutscher starb, wurden 10 Griechen erschossen. Das waren Barbaren für uns.

    Elena: Du hast gesagt, du hast gesehen, wie die Italiener in Lastwagen abtransportiert wurden.

    Spiros: Bei uns in der Nähe war ein großes Gefängnis, das hatten die Engländer gebaut, als sie ihrerseits die Insel viele Jahre zuvor besetzt hatten. Dort waren Italiener nun interniert. Die haben mit dem Besteck ans Gitter der Fenster geschlagen, haben um Hilfe geschrien. Wir sahen, wie die vollen Lastwagen abfuhren und leer wieder zurückkamen. Da haben wir gewusst: Da wurden wieder welche erschossen. Ein Kontingent Soldaten wurde Richtung Italien ausgeschifft, doch die Schiffe explodierten auf See.

    Elena: Es gibt Spekulationen über Minen im Mittelmeer, andere behaupten, es habe Sprengladungen auf den Schiffen gegeben. Und die Wehrmachtssoldaten, die am Ufer dabei waren, haben dann die Italiener, die von Bord sprangen, erschossen.

    Spiros: Die Bevölkerung wurde dann ausgehungert. Die Deutschen nutzten unser Haus als Lebensmitteldepot. Wir Kinder haben immer versucht, an die Sachen auf dem Hof zu kommen. Ein deutscher Soldat hat Tag und Nacht Wache gehalten. Wir hatten gesehen, die hatten große Gläser mit Marmelade. Wir haben versucht, den Soldaten abzulenken, dass man da mal rankommt. Einmal ist es mir gelungen, die Hand ins Marmeladenglas zu stecken, da bekam ich einen Tritt und bin drei Meter geflogen. Viele sind damals vor Hunger gestorben.

    Elena: Du hast erzählt, euer Vater musste für die Deutschen Brot backen. Das durfte nicht an die griechische Bevölkerung weitergegeben werden. Einmal wurde er dabei erwischt und wäre beinahe erschossen worden.

    taz: Welche Zeitzeugen werden in dem Film noch zu Wort kommen?

    Elena: Die Schwester meines Vaters, Eftyhia, mit ihm die letzte der sechs Geschwister, die noch lebt. Sie ist älter und erinnert sich an jedes Detail, jedes Datum, jede Begegnung. Eine Rechtsanwältin und Malerin, deren Eltern beide ermordet wurden und die mit ihren Geschwistern – eines war noch ein Säugling – auf der Flucht die ganze Insel durchquerte, und weitere Personen vor Ort. Wir haben festgestellt, dass es sehr leicht ist, Zugang zu Augenzeugen zu bekommen, weil die Menschen auf der Insel sehr alt werden – wahrscheinlich wegen der gesunden Ernährung, Olivenöl und so. Also hatten wir das Glück, dass wir viele Menschen fanden, die die Zeit noch erlebt hatten. Aktuell sind es zehn, die in dem Film zu Wort kommen werden, es können noch mehr werden.

    taz: Kommen auch Quellen der Wehrmacht vor?

    Elena: Ich war in Stuttgart im Archiv und habe den Nachlass des verantwortlichen Wehrmachtsgenerals Hubert Lanz von der Gebirgsjägerdivision Edelweiß gesichtet. Ich fand seinen Ausweis mit Foto und ein Schreiben von später, in dem er seine Zeit auf Kefalonia natürlich völlig anders dargestellt hat. Und dann gab es noch einen Brief von seinen Kameraden. Sie attestierten ihm, dass er ein ganz Lieber war in der Kriegszeit und auf Kefalonia insbesondere. Einer, der sich immer dafür eingesetzt hat, dass nichts Schlimmes passiert und so weiter. Lanz war im Zuge der Nürnberger Nachfolgeprozesse drei Jahre in Haft, wurde dann begnadigt, wenig später wurde er sicherheitspolitischer Sprecher der FDP und arbeitete danach zwei Jahre beim Bundesnachrichtendienst. Ich habe lange überlegt, ob ich das jetzt in den Film reinnehme, habe mich dann aber dagegen entschieden.

    taz: Warum?

    Elena: Dieser Film soll nur den Zeitzeuginnen und Zeitzeugen gehören. Es ist ihr Film, sie haben ihre Geschichten noch nie erzählt. In Italien gibt es eine starke Erinnerungskultur zu den Vorgängen auf Kefalonia, in Deutschland ist da relativ wenig passiert. De facto hat niemand in Deutschland jemals rechtlich für das, was passiert war, geradestehen müssen. Und es wurde auch in der Öffentlichkeit nicht wirklich bekannt.

    Spiros: Wir sind als Kinder zwischen zwei große Mächte geraten.

    Elena: Das ist meine Intention, diesen Film zu machen. Ich spüre einfach diese Verpflichtung als deutsch-griechische Weltbürgerin, diese Geschichten, die ich von meinem Vater und von meiner Tante gehört habe, zu sammeln und den Menschen ihren Raum zu geben. Und das in diesem Medium Film, wo sie von vielen rezipiert werden können. Sofern ich das Geld zusammenkriege, die Kosten sind hoch.

    taz: Da wären Ihre Kenntnisse in der Anzeigenakquise gefragt, Herr Kounadis.

    Spiros: Ich bin leider gesundheitlich angeschlagen, ich habe mir vor zwei Jahren eine Entzündung der inneren Organe, eine Vaskulitis, eingefangen. Ich war im Krankenhaus, man hat neun Monate versucht, rauszukriegen, was mit mir los ist. Bis Elena kam und sagte: „Geh mal zur Charité.“ Jetzt bin ich immer noch in Behandlung. Diese Sache raubt mir die Energie. Wenn ich sehe, was ich heute für ein Wrack bin …

    Elena: Du bist 88!

    Spiros: Na, immerhin! Aber vor zwei, drei Jahren war ich ganz anders.

    Elena: Als wir unsere Vorbereitungen für den Film getroffen haben, auf der Insel waren und auch Ausschau gehalten haben nach Zeitzeugen, da war er voller Energie trotz Vaskulitis oder sonst was. Du hast mich sogar angebrüllt. Das fing an auf dem Flughafen in Athen, da kam mein Koffer nicht an, was weiß ich, warum. Und du hast mich angebrüllt, nicht irgendwen am Schalter. Aber sobald wir die Gespräche mit den Zeitzeugen hatten, da warst du das sanfteste Schaf überhaupt …

    Spiros: Ja nun.

    Elena: So viel zum Thema Energie!

    taz: Streiten Sie sich oft?

    Elena: Hin und wieder …

    taz: Warum denn?

    Elena: Also, ich versuche geduldig zu sein.

    Spiros: Elena ist eine jüngere Generation. Wir Älteren sehen Geschichten oft ganz anders. Ich bewundere junge Leute, wie sie mitmachen in der Gesellschaft.

    Elena: Ja, aber es geht ja um unsere Beziehung. Also du bist sehr patriarchalisch.

    Spiros: Nein!

    Elena: Du bist ein griechischer Patriarch. Und es hat lange gedauert, bis ich das verstanden habe.

    Spiros: Ich habe stark abgebaut.

    taz: Das Alter, ein Extremsport.

    Elena: Das war auch für mich ein Auslöser zu sagen: Okay, wir machen den Film jetzt, wir wissen ja nicht, wie viel Zeit wir noch zusammen haben.

    taz: Sie haben gesagt, das Filmprojekt reißt alte Wunden auf. Lernen Sie bei der Rückschau auch etwas darüber, was diese Ereignisse vor 80 Jahren mit Ihnen gemacht haben?

    Spiros: Vor der Besatzungszeit waren wir frei. Gebadet den ganzen Tag, wir haben nachts draußen geschlafen, wir haben auf der Straße gespielt, Autos gab es kaum.

    Elena: Das muss vielleicht ich erzählen: Ihr habt mit Sprengstoff und den Waffen, die zurückgelassen wurden, hantiert. Da hattet ihr keine Angst. Zwei deiner Brüder haben dadurch jeder ein Auge verloren. Aber ich sehe, dass die Angst jetzt kommt. In Form von Albträumen, aber auch im Alltag. Du fällst jetzt manchmal um und verlierst kurz das Bewusstsein, sodass du gar nicht mehr rausgehen möchtest. Und diese Angst ist unverhältnismäßig stark, so als hätte sie das ganze Leben in dir geschlummert wie ein Dämon, und das hat natürlich mit den Kriegstraumatisierungen zu tun.

    Spiros: Wir hatten als kleine Kinder Freiheit, keinen Hunger und keinen Durst. Es ging uns gut. Und das war auf einmal weg.

    Elena: Hast du dich irgendwann in deinem Leben wieder so gut gefühlt?

    Spiros: Als du dein Abitur gemacht hast. Da war ich so erleichtert und froh, als wenn ich das Zeugnis bekommen hätte.

    taz: Frau Kounadis, das wussten Sie noch nicht.

    Elena: Ich hatte damals geahnt, dass Schule meinen Eltern viel bedeutet. Ich bin sehr behütet aufgewachsen, mein Vater war sehr fürsorglich, die Tochter muss vor allem bewahrt werden.

    taz: Das hat er jetzt davon: Dass er vor die Kamera gezerrt wird. Was wünschen Sie beide sich für Ihren Film?

    Elena: Dass die Zeitzeugen von damals, die ja die Kinder von damals sind, gehört werden. Dass sie eine Stimme bekommen. Dass ihre Geschichten nicht verloren gehen.

    Spiros: Wir wollen auf die Premierenparty. (lacht) Und wir wollen, dass man diese Lebensereignisse wahrnimmt. Es sind menschliche Geschichten.

    #hidtoire #guerre #Allemagne #Grèce #Italie #masscre #ciméma

  • En Grèce, 75 migrants secourus au large de Pylos - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58927/en-grece-75-migrants-secourus-au-large-de-pylos

    En Grèce, 75 migrants secourus au large de Pylos
    Soixante-quinze personnes repérées à bord d’un voilier ont été secourues mardi au large de Pylos, en Grèce, dans la même zone où avait eu lieu le terrible naufrage de l’Adriana en juin 2023. Les rescapés ont été conduits au port de Kalamata, ont précisé les garde-côtes.Les garde-côtes grecs ont annoncé mardi 6 août avoir secouru 75 migrants en mer Méditerranée, au large de Pylos, dans la zone où s’était produit l’an dernier l’un des pires naufrages de migrants en Méditerranée.Les personnes secourues se trouvaient à bord d’un voilier, au sud-ouest de la ville côtière de Pylos dans le Péloponnèse, ont précisé les garde-côtes dans un communiqué. Elles seront conduites jusqu’au port de Kalamata, ont-ils ajouté.
    Aucune information n’a été donnée sur la nationalité des migrants ni sur leur point de départ.
    De plus en plus d’embarcations de migrants partent de Tobrouk, dans l’est de la Libye - pourtant considérablement plus éloigné de l’Italie que la partie ouest du pays. Mais dans l’est, les opérations d’interceptions en mer sont rares. Les migrants pensent donc avoir plus de chances de rallier la Grèce et l’UE sans risque de refoulement.Le 14 juin 2023, l’Adriana, un chalutier rouillé et surchargé - qui avait quitté Tobrouk en Libye - où s’entassaient plus de 750 exilés, avait fait naufrage dans les eaux internationales, au large de la Grèce, entraînant la mort d’au moins 500 personnes. Seuls 104 migrants ont survécu et 82 corps ont été retrouvés.
    On compte à ce jour 104 rescapés de ce naufrage. Des dizaines d’entre eux ont déposé plainte contre les garde-côtes grecs, alléguant qu’ils avaient mis des heures à réagir malgré les avertissements de l’agence frontalière européenne Frontex et de l’ONG Alarm Phone.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#routemigratoire#libye#tobrouck#mortalite#mediterranee#migrationirreguliere#sante

  • Abusi al confine greco-albanese e le omissioni di #Frontex

    La denuncia in un’inchiesta di Balkan Investigative Reporting Network.

    Continuano le denunce riguardo alle costanti violazioni dei diritti umani attuate nei confronti delle persone migranti lungo la cosiddetta rotta balcanica. Questa volta al centro dell’attenzione torna il confine fra Grecia e Albania dove non cessano i respingimenti e, fatto ancor più grave, sembrerebbe che alcuni agenti di Frontex – l’Agenzia europea che supporta gli Stati membri dell’UE e dell’area Schengen nel controllo delle frontiere – abbiano ricevuto l’ordine di non segnalare le violazioni dei diritti umani commesse sul confine a danno delle persone in transito.

    A renderlo noto è il Balkan Investigative Reporting Network (BIRN) che in un’inchiesta, pubblicata lo scorso giugno 2, riporta il contenuto di alcune e-mail risalenti al 2023 (quindi dopo le dimissioni dell’ex capo Fabrice Leggeri, avvenute nell’aprile 2022) in cui si riconferma che il personale di Frontex è a conoscenza dei pushback illegali che sistematicamente avvengono sul confine greco-albanese.

    Respingimenti che gettano le persone in quella che gli agenti stessi definiscono «un’interminabile partita di ping-pong».

    Inoltre, sembrerebbe che qualcuno all’interno di Frontex, non è chiaro chi, avrebbe fornito «istruzioni implicite di non emettere SIR», vale a dire di non redigere rapporti sulle segnalazioni di incidenti gravi che quindi comportano violazioni dei diritti fondamentali ai sensi delle norme UE ed internazionali.

    Frontex, presente in Albania dal 2018 e più volte criticata per il suo operato in vari Paesi poiché accusata di aver svolto attività di respingimento illegali, dispone infatti di un ufficio denominato Fundamental Rights Office (FRO) 3 a cui spetta il compito di gestire le segnalazioni SIR (Serious Incident Report) e di monitorare il rispetto dei diritti nell’ambito delle attività dell’Agenzia. In più, nel 2019, è stata istituita una procedura che consente a chiunque ritiene che i propri diritti siano stati violati di presentare un reclamo all’ufficio preposto.

    A destare preoccupazione sul confine sono soprattutto le modalità con le quali le autorità gestiscono queste operazioni. Nelle e-mail si legge che la polizia greca conduce le persone migranti al confine e la polizia albanese sistematicamente le respinge, in alcuni casi – rileva il FRO – maltrattandole e, segnala la Commissione europea, senza fornire garanzie agli aspiranti richiedenti asilo, di cui non verrebbero raccolte nemmeno le informazioni base.

    Le autorità albanesi negano di aver partecipato ai respingimenti collettivi, in ogni caso, di certo c’è, prosegue l’inchiesta, che le mancate segnalazioni portano, secondo Jonas Grimhede, capo del FRO, a sottovalutare le infrazioni.

    Queste gravi violazioni, confermano fonti di Melting Pot, colpiscono anche persone con disabilità, donne e minori.

    Eppure, l’agenzia continua a rafforzare la propria presenza nella regione: risale infatti a giugno 2024 il nuovo accordo ratificato con la Serbia, il quinto dopo quelli con Moldavia, Macedonia del Nord, Montenegro e Albania, mentre sono in corso negoziati con la Bosnia-Erzegovina.

    Tali accordi si conformano al regolamento adottato da Frontex nel 2019 che estende il proprio operato in qualsiasi Paese terzo, indipendentemente dal confine con l’Unione Europea, dove può dispiegare agenti ai quali spetta più potere esecutivo nel controllo delle persone in transito (tra il resto, la conferma dell’identità all’ingresso, il controllo documenti, l’accettazione o il respingimento dei visti, l’arresto delle persone prive di autorizzazione e la registrazione delle impronte).
    Frontex non può non sapere

    Alla luce di quanto riportato su BIRN ci si può interrogare sull’effettiva capacità di Frontex nel garantire il rispetto dei diritti umani nei Paesi e nelle operazioni di cui fa parte, dal momento che omettendo le segnalazioni si rende complice degli abusi commessi lungo i confini.

    Soltanto un mese fa un’inchiesta della BBC 4 informava che la Guardia costiera greca, anch’essa tristemente nota per i crimini internazionali commessi negli anni, sarebbe responsabile, nell’arco di tre anni, della morte in mare di oltre quaranta persone, lasciate volutamente in acqua o riportate nel Mediterraneo dopo aver raggiunto le isole greche.

    In merito Statewatch 5 riporta alcuni passi dei fascicoli relativi ai SIR contenuti nei report presentati al consiglio di amministrazione di Frontex, in cui si testimonia la responsabilità delle autorità greche: «L’ufficio (il Fundamental Rights Office appunto) considera credibile e plausibile che 7 persone furono respinte da Samos alle acque territoriali turche nell’agosto 2022 e abbandonate in mare dalla Guardia costiera ellenica, il che ha provocato l’annegamento di uno di loro», e ancora «Un migrante arrivò con la sua famiglia come parte di un gruppo di 22 persone a nord di Lesbo, 17 di loro furono presi da quattro uomini armati mascherati, caricati su un furgone e portati su una spiaggia a sud di Lesbo. Da qui furono respinti in Turchia su una barca e lasciati alla deriva su una zattera di salvataggio, in quella che l’Ufficio valuta come un’operazione coordinata che coinvolge ufficiali greci e individui sconosciuti che hanno agito in accordo».

    Via terra non va affatto meglio. È del 3 luglio la rivelazione, da parte di EUobserver 6, di alcuni documenti interni a Frontex in cui si dice che la Bulgaria avrebbe fatto pressione sui funzionari dell’Agenzia affinché ignorassero le violazioni dei diritti umani al confine con la Turchia in cambio del pieno accesso al confine.

    Nel marzo di quest’anno, invece, è stato reso pubblico un documento interno risalente al 2022 che descrive nel dettaglio le pratiche violente e disumane, deliberatamente ignorate sia da Frontex che dall’UE, subite dai richiedenti asilo nel momento in cui vengono respinti con forza verso la Turchia.

    Operando sul campo fra le varie frontiere risulta impossibile che l’Agenzia non sia al corrente di ciò che avviene e dei metodi utilizzati dalle forze dell’ordine per allontanare le persone migranti, tuttavia decide di non agire.

    Anzi, quando non è l’Agenzia stessa, con o senza forza, a praticare i respingimenti, comunque coadiuva gli abusi, come dimostra nuovamente una recente inchiesta dalla quale è emerso che tra il 2021 e il 2023 Frontex ha condiviso con soggetti libici 2.200 e-mail che comunicavano i dati esatti di geolocalizzazione delle imbarcazioni di rifugiati nel Mediterraneo, permettendone l’intercettazione illegale e il ritorno forzato in Libia.

    L’Agenzia, conclude l’inchiesta del BIRN, ha comunque riconosciuto il problema relativo alle omissioni e ne ha discusso, al di là dell’attività in Albania.

    Al momento la realtà resta preoccupante e continuamente da monitorare. Nemmeno l’uscita dell’ex direttore esecutivo di Frontex, Fabrice Leggeri, dimessosi per le evidenze di violazioni “di natura grave” dei diritti umani (e appena candidato alle elezioni europee con Rassemblement National), ha portato ad un vero cambio nelle sue politiche, perchè non c’è possibilità di riformarla.

    Frontex va abolita, per liberare tuttə.

    https://www.meltingpot.org/2024/07/abusi-al-confine-greco-albanese-e-le-omissioni-di-frontex

    #abus #Grèce #Albanie #frontières #migrations #réfugiés #Balkans #route_des_Balkans #push-backs #refoulements #SIR #refoulements_collectifs #violence

    • Frontex Officers Failing to Report Migrant Abuses on Albania-Greece Border

      EU border agents are failing to report rights violations committed against migrants and refugees on the Albanian-Greek border, according to an investigation by #BIRN.

      In February last year, Aija Kalnaja, then the acting head of the European Union’s border agency, Frontex, received a strongly-worded email from the person in charge of making sure the agency adheres to EU law and fundamental human rights in policing the bloc’s boundaries.

      To anyone unfamiliar with the bureaucratic language of Brussels, the subject line might look cryptic: “Albania, ping-pong pushbacks, and avoiding SIRs”.

      But the content was clear: a Frontex officer had just returned from deployment to the border between Albania and EU member Greece with a “very troublesome account” of what was happening there, Jonas Grimheden, head of Frontex’s Fundamental Rights Office, FRO, wrote in the email, obtained by BIRN.

      “Apart from stories of Greek police bringing migrants to the border, and Albanian police returning them in an endless ping-pong game,” Grimheden wrote, the officer said he and his colleagues had “implicit instructions not to issue SIRs”.

      A SIR is a Serious Incident Report, which Frontex officers are ‘obliged’ to file as soon as they became aware of a possible violation of the fundamental rights afforded migrants and refugees under international law, whether committed by border guards of countries that Frontex collaborates with or officers deployed directly by the agency.

      It was unclear who issued the ‘instructions’ the officer referred to.

      According to the officer, whose account was also obtained by BIRN in redacted form, so-called ‘pushbacks’ – in which police send would-be asylum seekers back over the border without due process, in violation of international human rights standards – are “a known thing within Frontex” and all the officer’s colleagues were “told not to write a serious incident report because it just went that way there”. Pushbacks, he was saying, were regularly occurring on the Albanian-Greek border.

      Frontex has faced years of criticism for failing to address rights violations committed by member-states in policing the bloc’s borders.

      Now, this BIRN analysis of internal Frontex documents and reporting from the field has unearthed serious indications of systematic pushbacks at the Albanian-Greek border as well as fresh evidence that such unlawful practices are often evading Frontex’s own rights monitoring mechanism.

      Asked whether rights violations were being underreported, a Frontex spokesman told BIRN that such claims were “completely and demonstrably false”.

      At Frontex, every officer is required to report any “suspected violations,” said Chris Borowski.

      Yet Grimheden, the FRO head, said underreporting remains a “highly problematic” issue within the agency. It “undermines the very system we are dependent on,” he told BIRN.
      ‘Sent back badly beaten’

      Three kilometres from Ieropigi, the last Greek village before the border with Albania, stands a Greek army building, disused for decades.

      On the grassy floor are signs of humans having passed through: packets of ready-made food; the ashes of a campfire; words carved in Arabic on the walls.

      Until autumn last year, dozens of migrants and refugees stopped here every day en route to Albania, hoping to then enter Kosovo or Montenegro, then Serbia and eventually Croatia or Hungary, both part of Europe’s passport-free Schengen zone. They would have originally reached Greece from Turkey, either by land or sea, but few see Greece as a final destination.

      When BIRN visited, the weather was wet and fog obscured the hill on the other side of the border, in Albania.

      “I used to meet beaten migrants and ask them if this happened in Albania and they used to reply: ‘They beat us and send us back, they take our money, mobile phones, expensive shoes. Everything they had that was expensive was taken and they were push-backed,” said Spyros Trassias, a local shepherd. “Sometimes they might shout ‘Policia’ and signalled that they were being beaten. Other times smugglers would beat them, take their money and send them back.”

      According to local residents, the number of refugees and migrants trying to cross the border near Ieropigi dropped dramatically after a network of smugglers was dismantled in September last year.

      BIRN did not come across any Greek border patrols, but the head of the Union of Border Guards of Kastoria, Kyriakos Papoutsidis, told BIRN the border is guarded 24-hours a day. Many of those they intercept, he said, have already applied for asylum on the Greek islands or in the capital, Athens. “Any migrant who comes to the area is advised to return to the city where they applied for asylum and must remain there,” Papoutsidis said.
      Warning of ‘collective expulsion’

      Frontex officers have been present on both sides of the border, under a 2019 agreement that launched the agency’s first ever joint operation outside the bloc.

      Just months after deploying, Frontex faced accusations of pushbacks being carried out by Albanian authorities.

      According to documents seen by BIRN, little has changed over the last five years. The FRO has repeatedly raised concerns about Albania’s non-compliance with lawful border management procedures, warning in multiple SIRs that “unlawful collective returns characterised by a lack of safeguards could amount to collective expulsion”.

      In one FRO report from November 2022, in reference to pushbacks, they went as far as to say that the “sum of alleged facts could indicate the existence of a pattern occurring at the border between Albania and Greece”.

      The European Commission, the EU’s executive arm, voiced similar concerns in its 2023 report on Albania’s progress towards EU accession, when it referred to “shortcomings identified in its return mechanism for irregular migrants” and cited continued reports of migrants “being returned to Greece without adequate pre-screening”.

      In July 2023, in a ‘due diligence’ assessment of plans for enhanced collaboration between Frontex and Albania, the FRO noted “cases of ill-treatment” and “allegations of irregular returns” of migrants to Greece. Yet it endorsed the new arrangement, which was rubber-stamped by Tirana and the EU two months later.

      Asked about the allegation of migrants and refugees becoming caught in a game of “endless ping-pong” between Greek and Albanian border police, Grimheden told BIRN: “We have seen and in some locations still see migrants being forced back and forth across borders in different locations in Europe. This is certainly problematic and the parts where Frontex can or can try to influence this, we have taken measures. But the issue is typically far from Frontex involvement”.

      “We see a number of concerns in several countries that we are operating in, and Albania is one of those. Some countries are more open about addressing identified problems and others less so, at least Albania belongs to the group that is not ignoring the problems.”
      Albania: ‘No irregular migrant is pushed back’

      Albanian authorities deny engaging in pushbacks. According to Albania’s Law on Aliens, anyone entering irregularly can be expelled, particularly if they intend only to transit across Albania. Data from the United Nations refugee agency, UNHCR, shows that in 2023, only 6.5 per cent of 4,307 apprehended migrants were referred to the asylum procedure.

      According to Serious Incident Reports seen by BIRN, groups of migrants and refugees are regularly apprehended either at the border or deep inside Albanian territory, taken to temporary holding facilities, transferred to nearby border crossing points, and told to cross back into Greece on foot.

      In all but one case, the Albanian authorities responded that the groups had been pre-screened – taking their basic information and making an initial assessment of their need for asylum – and served with removal orders.

      Neither the Greek Ministry of Citizens Protection nor Albania’s Ministry of Interior or General Directorate of Border Police responded to requests for comment.

      However, in exchanges with the FRO reviewed by BIRN, Albanian authorities rejected claims of systematic pushbacks.

      “No irregular migrant is pushed back,” the Albanian Ministry of Interior replied to the FRO in exchanges reviewed by BIRN. There was only one case in which four Albanian officers were found to have “led” a group of migrants back towards Greek territory and the officers were punished, it said.

      However, an investigation by the FRO, circulated in October 2023, said allegations of systematic pushbacks were “corroborated by all interviewed Frontex operational staff”.
      Intense discussions within Frontex about underreported violations

      In contrast to the widespread use of violence documented by the FRO in Frontex operations in Bulgaria or neighbouring Greece, most SIRs analysed by BIRN did not contain evidence of force being used by Albanian border police during alleged pushbacks, nor the direct involvement of Frontex personnel.

      One exception was a letter sent in August 2022 to the FRO by a Frontex officer serving in the Kakavije border region of southern Albania. The officer accused a Frontex colleague of mistreating two migrants by “hanging them” out of his vehicle while driving them.

      The letter states that upon being confronted about the incident, the officer in question laughed and claimed he had the protection of important people at Frontex HQ in Warsaw.

      Following up on the letter, the FRO found that despite the incident being “widely discussed” within the pool of Frontex officers on the ground, “no Serious Incident was reported, and no information was shared with the operational team”.

      The Frontex Press Office told BIRN that the officer involved was dismissed from the Frontex operation and his actions reported to his home country.

      The incident “served as a vital lesson and is now used in briefings for new officers to underscore the high standards expected of them”, the press office said.

      In his February 2023 email to Kalnaja, FRO head Grimheden urged her “send a message in the organisation that SIRs need to be issued when they become aware of possible fundamental rights situations – no excuses”.

      It is not clear from the documentation BIRN obtained whether Kalnaja, as acting Frontex head, responded to Grimheden’s email. She was replaced 12 days later when Hans Leijtens took on the leadership of Frontex as Leggeri’s successor.

      According to internal documents seen by BIRN, the issue of non-reporting of rights violations has been the subject of intense discussions within the Frontex Management Board, the agency’s main decision-making body, since at least September 2023.

      In January this year, the FRO issued a formal opinion on “addressing underreporting” to the Board, essentially flagging it as a serious issue beyond only Frontex operations in Albania.

      https://balkaninsight.com/2024/06/28/frontex-officers-failing-to-report-migrant-abuses-on-albania-greece-b