• La banalité du bien
    https://laviedesidees.fr/Tony-Molho-La-gentillesse-des-autres

    Récemment publiés en anglais, les souvenirs d’enfance de l’historien de la Renaissance italienne Tony Molho ont été presque immédiatement traduits en de nombreuses langues. Il y raconte ses souvenirs de famille à Salonique, l’occupation allemande et la fuite, perçues à hauteur d’enfant.

    #Histoire #Shoah #enfance #guerre_mondiale #Grèce
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/202511_molho_relu_ariel-2.pdf

    • Dans « la gentillesse des autres », on entend aussi une interrogation non résolue qui traverse le livre : cette définition de l’autre, l’idée d’une frontière en évolution avec « les autres ». Dans un jeune pays où la religion orthodoxe devient rapidement un signe de grécité, Tony Molho tente, avec toujours beaucoup de questionnements, de reconstruire ce qui faisait la judéité de sa famille. Celle de ses parents qui parlaient ladino (judéo-espagnol), français entre eux, mais grec seulement à l’extérieur de la maison, parfois avec un accent reconnaissable. Celle de son père passionné de culture allemande qui évite de parler cette langue après la guerre, mais qui n’accepte qu’à contre-cœur l’émigration aux États-Unis. La sienne enfin, par exemple lorsqu’invité par un camarade d’école à la messe de Pâques après la guerre, il entend un violent sermon à l’encontre des juifs et se retourne pour voir à quels juifs on s’adresse. Très tôt, ses camarades d’écoles l’appellent Tonis « Tony transformé en Tonis – et un enfant ressent de manière différentes sa place, ou son absence de place, dans le monde qui l’entoure ».

      #Salonique #ladino #altérité #compassion

  • Grèce : le gouvernement veut retirer le statut de réfugié à ceux qui voyagent dans leur pays - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/67899/grece--le-gouvernement-veut-retirer-le-statut-de-refugie-a-ceux-qui-vo

    Grèce : le gouvernement veut retirer le statut de réfugié à ceux qui voyagent dans leur pays
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 03/11/2025
    Une nouvelle circulaire grecque du ministre des Migrations, Thanos Plevris, prévoit de sanctionner les réfugiés statutaires qui retournent dans leur pays d’origine, en supprimant leur protection internationale. Une mesure de plus dans l’arsenal législatif migratoire du gouvernement grec.
    Les réfugiés statutaires en Grèce qui retourneront dans leur pays d’origine pourront perdre leur protection internationale, en vertu des nouvelles réglementations annoncées le 30 octobre par le ministère de la Migration et de l’Asile. Selon une nouvelle circulaire émanant du ministre de la Migration, Thanos Plevris, consultée par InfoMigrants, toute personne ayant obtenu le statut de réfugié en Grèce et qui se rend dans le pays qu’elle a fui - et où elle a déclaré avoir été persécutée - ne sera plus perçue comme une personne qui y est en danger. Les autorités grecques pourront engager une procédure visant à suspendre ou à révoquer son statut de réfugié.
    « Lorsque le réfugié refuse de témoigner sur les raisons d’un acte précis ou ne fournit pas d’explications satisfaisantes quant à son comportement », le retrait de son statut de protection pourra être envisagé, précise la circulaire. « […] L’attention des autorités compétentes est attirée sur le fait que, en cas de circulation d’informations concernant [un] retour ou intention de retour dans ce pays, l’Agence procédera à une enquête administrative immédiate (par exemple, contrôle des déplacements, entretiens, recoupement des informations avec les autorités compétentes) et, en cas de constatation de nouveaux éléments fondés, elle engagera immédiatement la procédure de retrait du statut accordé », peut-on lire sur la circulaire.
    Selon une source qui travaille au sein de l’Organisation internationale des migrations (OIM) en Grèce, cette « décision vise à pénaliser encore plus » les étrangers dans le pays. « Certains réfugiés statutaires, il est vrai, rendent visite à leur famille dans leur pays, mais celle-ci est généralement déplacée dans des zones épargnées par les combats », explique-t-elle.
    Pour se justifier, le gouvernement grec s’appuie sur la Convention de Genève relative aux réfugiés (article 1.C), dont la Grèce est signataire. Selon le texte, un réfugié peut effectivement perdre sa protection internationale s’il « est retourné volontairement s’établir dans le pays [qu’il] a quitté ou hors duquel [il] est demeuré de crainte d’être persécutée ». En Grèce, comme dans les autres pays de l’Union européenne, les réfugiés statutaires risquent donc cette révocation de leur protection en cas de visite dans leur pays d’origine. En France par exemple, 610 révocations de statut ont été décidées en 2024. Cette circulaire s’inscrit dans un arsenal législatif grec de plus en plus répressif à l’égard des étrangers et assumée par le ministre de la Migration. « Je crois en une politique d’immigration très ferme », a déclaré dimanche 2 novembre Thanos Plevris sur X.
    En septembre 2025, le gouvernement a voté une loi criminalisant les migrants. Le séjour irrégulier n’est plus une irrégularité administrative mais… un délit pénal. Les étrangers restés sur le territoire grec après le rejet de leur demande d’asile risquent une peine de deux à cinq ans, et une amende de 10 000 euros. « Le message est clair […] Si votre asile est rejeté, vous avez deux choix : soit vous rentrez dans votre pays, soit vous irez en prison », avait déclaré Thanos Plevris, fin août.
    « L’idée avec cette loi, c’est un durcissement pour augmenter les retours forcés des déboutés [du droit d’asile] », précise la source de l’OIM. "Le ministre a un objectif clair : intégrer les personnes qui peuvent l’être le plus rapidement possible [...] pour qu’ils puissent devenir une main-d’œuvre disponible le plus rapidement possible. Et expulser tous les autres".
    Dans une autre circulaire du 20 octobre émanant, toujours, du ministère de la Migration, les migrants - qui entrent dans le pays et y restent sans avoir droit à l’asile – doivent obligatoirement être informés - via un document - des sanctions auxquelles ils s’exposent. « Si vous n’êtes pas un réfugié et n’avez pas droit à la protection, vous êtes entré et séjournez illégalement en Grèce. Dans ce cas : a) votre demande sera rejetée ; b) vous serez placé en détention administrative pour une durée maximale de 24 mois ; et c) vous commettez une infraction pénale grave, pour laquelle vous serez condamné à une peine d’emprisonnement de 2 à 5 ans. La seule façon d’éviter ces conséquences est de quitter volontairement la Grèce », peut-on lire dans le document remis aux migrants.
    La loi votée en septembre supprime également la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés d’obtenir un permis de séjour après sept ans de résidence en Grèce. Des peines de prison sont aussi prévues pour les étrangers déboutés de l’asile et qui reviennent en Grèce sans papiers. Au mois de juillet 2025, les autorités ont également suspendu l’accès à l’asile pour les migrants arrivant en Crète depuis l’Afrique du Nord – notamment en provenance de Libye.
    Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2025, un peu plus de 30 000 migrants sont arrivés en Grèce par la mer, dont 44 % en Crète (13% à Samos et 9% à Lesbos), selon les chiffres du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR). Ils étaient 28 000 l’année dernière sur la même période.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#refugie#asile#libye#protection#politiquemmigratoire#droit#sante

  • En Macédoine du Nord, la zone grise entre « retours volontaires » et expulsions déguisées vers la Grèce (2/3) - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/67838/en-macedoine-du-nord-la-zone-grise-entre-retours-volontaires-et-expuls

    En Macédoine du Nord, la zone grise entre "retours volontaires" et expulsions déguisées vers la Grèce (2/3)
    Par Maïa Courtois Publié le : 31/10/2025 Dernière modification : 02/11/2025
    Dans la zone frontalière de la Macédoine du Nord, voisine de la Grèce, les migrants interceptés en arrivant dans ce pays des Balkans se voient offrir l’option du "retour volontaire" par la police macédonienne. Les témoignages recueillis sur place indiquent que la pratique - légale et encadrée sur le papier - navigue dans une zone grise où elle se transforme parfois en expulsions déguisées.
    Un chat roux bondit sur le capot de la voiture de la police aux frontières macédoniennes garée au beau milieu de l’allée centrale. Le félin bâille, s’étire de tout son long, s’assied pour contempler ce qui l’entoure. À l’intérieur du véhicule, un agent surveille d’un air blasé les agissements d’un groupe de jeunes tout juste arrivés ici, dans le centre de transit de Vinojug. Quelques mètres plus loin, un collègue observe lui aussi distraitement le groupe, l’œil davantage attiré par l’écran de son téléphone portable.
    Agglutinés dans l’ouverture de la porte du conteneur qui abrite leurs lits superposés, ces quatre jeunes tout juste arrivés de Grèce posent mille questions à la fois à qui veut bien les entendre. "Où se trouve Skopje [la capitale macédonienne] ?", "Si nous décidons d’aller là-bas, que va-t-il se passer ? Y a-t-il un camp ouvert là-bas ? Combien de temps ça prend pour nous y transférer ?" "Et si la police décide de nous renvoyer vers la Grèce, où est-ce qu’ils nous amèneront ?", s’enquièrent-ils.Arrivés hier soir dans ce centre fermé situé dans la petite ville frontalière de Gevgelija au sud de la Macédoine du Nord, ces jeunes sont plein d’incertitudes. Aux exilés venus de Grèce, interceptés et placés dans le centre de Gevgelija par la police aux frontières, deux choix se présentent. Soit demander l’asile pour rester en Macédoine du Nord et être transférés au centre pour demandeurs d’asile de la capitale, Skopje. Soit opérer un "retour volontaire" vers la Grèce."Si nous retournons en Grèce et que la police nous arrête, nous serons emprisonnés pendant deux ans... Et puis dans la zone frontalière il y a des mafias qui pourraient nous kidnapper, nous avons peur", craint un des jeunes du groupe, Raheem, 19 ans, originaire du Caire en Egypte. Retourner en arrière pour s’en remettre une nouvelle fois aux passeurs et tenter un passage sans encombre ne lui semble pas le meilleur calcul. (...)
    Le lendemain, nous apprenons que Raheem et les autres du groupe ont tous été ramenés en Grèce par la police. Y a-t-il vraiment eu un choix éclairé et informé ? Tous ces jeunes sans exception étaient-ils vraiment "volontaires" ? Mais surtout : qu’est-ce qu’un "retour volontaire" ?
    En théorie, comme le définit l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), il s’agit du "retour assisté ou autonome vers le pays d’origine, de transit ou un pays tiers, sur la base du libre arbitre du retourné". Mais en pratique, en Macédoine du Nord, il s’agit d’une zone grise. Qui se décide uniquement à l’oral, s’installe dans un contexte de manque d’informations, et s’apparente parfois à un refoulement à chaud (ou "pushback") illégal. Contacté par Infomigrants, le ministère de l’Intérieur macédonien fournit sa définition de la procédure : "si ils ne sont pas demandeurs d’asile, si ils ne souhaitent pas postuler au programme AVRR (retour volontaire assisté et réintégration) de l’OIM, et si ils ne souhaitent pas rester au centre de transit de Gevgelija pour bénéficier d’une aide, ils sont libres de partir et nous savons qu’ils retournent en Grèce".
    Dans les premières années qui ont suivi le pic migratoire de 2015 et la création du centre de transit de Vinojug à Gevgelija, "la police ne laissait pas le choix et refoulait des groupes", observe Jasmin Redjepi, responsable de l’ONG Legis. En 2022 encore, le réseau Border Violence Monitoring publiait des cas documentés de pushbacks avec vidéos et localisations à l’appui. Qu’en est-il en 2025 ? "Aujourd’hui, la pratique a changé, il s’agit maintenant du choix des personnes", assure Jasmin Redjepi. Mais tout se fait à l’oral : "Il n’y a pas de document écrit à signer ou quoi que ce soit. La Grèce ne les empêche pas d’entrer en Macédoine, la Macédoine renvoie en Grèce : c’est une sorte de situation informelle entre les deux pays. C’est la même chose au nord, entre la Serbie et la Macédoine".
    Selon le responsable associatif, le déploiement en avril 2023 dans la zone frontalière sud de Frontex, l’agence européenne de protection des frontières, a fait évoluer positivement la pratique. "Désormais, quand quelqu’un veut rester ici et demander l’asile, son premier entretien se déroule avec Frontex qui indique ensuite à la police macédonienne : "Laissez-le au centre". Avant, il n’y avait que la police macédonienne, c’était bien plus arbitraire".
    L’analyse est partagée par les avocates de la Macedonian Young Lawyers Association (MYLA), qui rappellent que "ces centres de transit demeurent dans une situation juridique peu définie : ils sont placés sous un régime de "gestion de crise" qui dure depuis 2015, donc les gens à l’intérieur ont eux aussi un statut légal peu défini" - donc peu protecteur. "Ce sont des no man’s land, sous aucune juridiction", confirme Mitko Kiprovski, avocat et chargé de plaidoyer de l’ONG Jesuit Refugee Service. "Donc personne ne peut y émettre des documents, signer ou mettre un tampon". Le "retour volontaire" est l’option très majoritairement retenue pour les exilés débarqués dans ce centre fermé de Vinojug, à la frontière. Mais pourquoi les exilés préféreraient-ils un retour vers la Grèce plutôt qu’un transfert vers la capitale et son centre ouvert pour demandeurs d’asile, à partir duquel il est aisé de partir vers la proche Serbie ?
    D’abord, à cause de la pression mise par les passeurs. Ceux-ci ont tout intérêt à ce que les exilés ne fassent aucune pause sur leur parcours, pour toucher plus vite la somme d’argent débloquable à chaque étape réussie. Or, être transféré de Vinojug vers la capitale Skopje prend du temps : souvent 30 jours d’attente. Mieux vaut donc, pour le business, que les migrants reviennent quelques centaines de mètres en arrière, tentent à nouveau le coup, passent sans encombres et atteignent plus vite la frontière serbe. "Il y a même des passeurs qui ont des stratégies : ils envoient un premier groupe en sachant qu’il va se faire intercepter, pour faire diversion et faire passer un second groupe derrière", évoque Jasmin Redjepi, de l’ONG Legis.
    C’est aussi l’analyse du ministère de l’Intérieur, qui détaille à Infomigrants : "ceux qui sont interceptés par la police macédonienne reçoivent immédiatement l’ordre des passeurs de retourner en Grèce, pour se rendre à nouveau au lieu de rassemblement, l’hôtel Hara, situé à environ 1,5 km, où un nouveau groupe est formé et où ils tentent à nouveau d’être passés clandestinement. Le paiement de l’activité de passeur ne sera effectué par la personne que lorsqu’elle sera arrivée du point A au point B, ce qui signifie qu’elle dispose d’un nombre illimité de tentatives pour être introduite clandestinement sur le territoire de notre pays. C’est pourquoi les personnes retournent volontairement en Grèce."
    De fait : de nombreux exilés acceptent la reconduite. Certains "s’enfuient" même de Vinojug avant que la police n’organise le trajet retour en fourgonnette. Car dans ce centre de transit fermé, les allées et venues sont contrôlées. "Par contre la nuit, ce n’est pas contrôlé. Souvent les jeunes s’enfuient de Vinojug la nuit. En passant au-dessus des grillages", glisse Jasmina, une autre membre de l’ONG Legis opérant au sein du centre de transit. Cette femme énergique aux cheveux rouges et au sourire doux semble connaître tous les secrets du centre, après plusieurs années d’expérience ici. Elle détaille : "Ils partent dès qu’ils reçoivent un message du passeur. Celui-ci leur indique de se rendre à telle ou telle localisation, juste de l’autre côté".
    De l’autre côté des grillages en effet, c’est la "green line" : la zone frontalière, couverte de quelques champs et d’herbes hautes. À l’horizon, la forêt et le paysage montagneux. La Grèce et son premier village, Idoméni, est toute proche. Une équipe d’InfoMigrants y avait d’ailleurs recueilli début octobre le témoignage d’une policière grecque, qui le reconnaissait : "Parfois ce sont les mêmes personnes qui retraversent, celles qui ont déjà été refoulées par la Macédoine du Nord". "Ces jeunes, on les retrouve ensuite 4, 5 fois de suite ici, dans le centre de transit", abonde Jasmina. Lorsqu’on lui demande son avis sur ce fonctionnement cyclique, la salariée se contente de hausser les épaules en un grand soupir.
    Reste que certains exilés résistent aux pressions des passeurs et ne sont en aucun cas "volontaires" pour retourner en arrière. C’est le cas de Mohammad Azim, 16 ans, qui a évité les appels "incessants" du trafiquant qu’il a payé - "Il me disait : ’Qu’est ce que vous foutez là, revenez en Grèce, je ferai en sorte que vous traversiez de nouveau cette frontière pour aller en Serbie”. Mais Mohammad Azim est fatigué de ces agissements. "Les passeurs ne font rien, on ne les voit jamais... On les paie mais je ne sais même plus pourquoi on les paie : c’est nous qui prenons tous les risques." Ce jeune homme assure donc avoir déclaré aux autorités, dès sa première interception, vouloir rester en Macédoine du Nord. Pour autant, la police aux frontières ne l’a laissé vraiment s’installer à Vinojug qu’au bout de la... quatrième tentative. À chaque fois, "les policiers macédoniens m’arrêtaient au passage de la frontière, ils m’envoyaient au centre de Gevgelija... Puis ils m’embarquaient avec un autre groupe de migrants qui était là dans ce centre pour nous ramener en Grèce", assure-t-il. Une expulsion, donc.
    Interrogé sur ces pratiques, le Crisis Management Centre (l’organe public régional qui régit le centre de Vinojug) nous renvoie vers le ministère de l’Intérieur, "parce qu’ils sont responsables de la procédure des retours volontaires". Du côté de Frontex, on nous invite également à nous adresser à l’Intérieur et on nous indique que "Frontex n’a pas reçu d’informations concernant le retour de demandeurs d’asile en Grèce." Sollicité par Infomigrants, l’Intérieur abonde : "nous n’avons reçu aucun signalement de ce type, ni de la part des autorités locales, ni de Frontex, ni des ONG".
    L’adolescent de 16 ans montre une camionnette blanche qui passe juste à cet instant sur la route derrière lui. "C’était dans ce genre de véhicules. Ça sert aux policiers pour mettre quasiment 10 personnes dedans. Ça s’est répété trois fois". Pourquoi n’a-t-il pas été refoulé, cette quatrième fois ? Difficile de le dire. Certains exilés croient savoir que cela dépend du nombre de places dans le centre de transit, ou des capacités de transfert vers Skopje. D’autres évoquent des décisions purement arbitraires. Quoi qu’il en soit : "On peut qualifier cette situation de pushback, surtout si cela se déroule loin de nos regards et que nous n’en sommes pas avertis", reconnaît et s’inquiète Jasmin Redjepi.
    Bien que la présence de Frontex ait fait évoluer positivement les choses, il semble donc que cette pratique du refoulement vers la Grèce se poursuive. Moins systématiquement, plus discrètement. Mais tout aussi illégalement : un refoulement à chaud est contraire au droit car il empêche tout examen de la situation individuelle de la personne. Mohammad Azim a 16 ans. Or cette situation de minorité n’a jamais été prise en compte. Dans son rapport sur l’année 2024, les avocates de MYLA regrettaient déjà qu’il n’existe en Macédoine "rien pour les mineurs isolés, pas de procédure formelle de protection ni d’évaluation de l’âge" et que de manière générale "les migrants n’ont pas accès à un recours efficace contre l’expulsion informelle”.
    Les allées et venues au centre fermé de transit de Vinojug sont contrôlées en journée. Mais la nuit, certains passent par-dessus les grillages pour rejoindre les localisations données par les passeurs dans la zone frontalière. Ces deniers n’hésitent pas à les mettre sous pression pour éviter l’attente d’un transfert vers la capitale.
    Maintenant qu’il a pu rester sur le territoire et rejoindre la capitale, le jeune homme n’a qu’une hâte : rejoindre l’Europe de l’Ouest, lui qui a un cousin travaillant dans une entreprise en France. Souriant, les yeux pétillants, il s’enquiert : "Est-ce que les Français sont plus bienveillants ? Ici, les gens dans les Balkans sont racistes : on me regarde toujours bizarrement comme ça" - il fronce les sourcils, la mine fermée, puis éclate de rire - "J’ai du mal à comprendre pourquoi".

    #Covid-19#migrant#migration#macedoine#serbie#grece#balkans#routemigratoire#refoulement#politiquemigratoire#frontiere#UE#sante#droit

  • En Grèce, quatre migrants retrouvés morts au large de l’île de Lesbos
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/27/en-grece-quatre-migrants-retrouves-morts-au-large-de-l-ile-de-lesbos_6649822

    En Grèce, quatre migrants retrouvés morts au large de l’île de Lesbos
    Le Monde avec AFP
    Quatre migrants ont été retrouvés morts au large de l’île grecque de Lesbos, lundi 27 octobre, après le naufrage de leur embarcation, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès des garde-côtes, ce qui porte à dix le nombre de décès similaires dans cette zone de la mer Egée depuis le début d’octobre. « Quatre hommes ont été repêchés sans vie au large de Lesbos tandis que sept ont été secourus par les patrouilleurs », a fait savoir à l’AFP une responsable du bureau de presse des garde-côtes grecs.
    Des vents soutenus de 60 kilomètres-heure (km/h) soufflaient dans cette zone proche des côtes turques, selon la responsable. « Les recherches des garde-côtes continuent dans la zone pour retrouver éventuellement d’autres personnes », a-t-elle ajouté, soulignant qu’il n’y avait, pour l’instant, pas d’information sur le nombre total de migrants à bord de l’embarcation naufragée. Proche des côtes occidentales de la Turquie voisine, Lesbos constitue, comme d’autres îles grecques telles que Chios, Kos, Leros ou Samos, l’une des principales portes d’entrée des migrants en quête d’asile dans l’Union européenne. Ces traversées périlleuses sont souvent fatales des deux côtés de la frontière maritime de la mer Egée, qui sépare la Grèce et la Turquie dans l’est du bassin méditerranéen.
    Le naufrage de lundi à Lesbos est le troisième dans les eaux grecques depuis le début du mois d’octobre : il y a dix jours, deux femmes avaient été retrouvées mortes sur une côte rocheuse de Chios, où leur embarcation transportant 29 migrants au total s’était échouée. Le 7 octobre, quatre migrants avaient été retrouvés morts au large de Lesbos. Vendredi, 17 personnes avaient péri noyées dans le naufrage de leur embarcation au large de Bodrum, ville du sud-ouest de la Turquie à 5 kilomètres de l’île grecque de Kos. Au total, près de 1 400 migrants ont disparu ou sont morts en Méditerranée en 2025, selon l’Organisation internationale pour les migrations.

    #Covid-19#migration#migrant#grece#turquie#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite

  • Crimini di guerra italiani - una storia difficile

    Il podcast segue il percorso personale e intellettuale di una giovane autrice, #Anita_Fallani, che, partendo da una riflessione sui crimini di guerra contemporanei, si interroga sul ruolo dell’Italia in episodi simili avvenuti nel passato.

    Attraverso interviste, letture, visite in archivio, il podcast costruisce un’indagine in tempo reale, con la protagonista che guida gli ascoltatori nella sua scoperta.

    Ogni episodio ruota attorno a interviste a studiosi, l’utilizzo di documenti storici e frammenti audio di repertorio, da cui l’autrice trae nuovi spunti per un racconto a metà tra un’inchiesta storica e una ricerca personale.

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLlcZfiOunO5H-vthLFdVSc6kuk_sDhTlW

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    Il presente che brucia

    Anita trasmette a chi ascolta la sua inquietudine per le guerre in corso oggi e per il modo in cui i crimini di guerra vengono trattati sui media e nelle corti internazionali.

    Per questo si mette in contatto con Cuno Tarfusser, ex Giudice Penale Internazionale. Il giudice spiega cos’è un crimine di guerra e come questi reati sono definiti e perseguiti. Ma gli italiani hanno mai commesso crimini simili? Anita decide di scoprirlo e inizia a contattare storici specializzati, tra cui Valentina Nocentini, docente di Lingua e Cultura italiana alla Pepperdine University e Valeria Deplano docente di Storia contemporanea presso l’Università degli Studi di Cagliari.

    La Libia oggi è un posto dove il rispetto del diritto umanitario è una chimera. Qui l’Italia continua ad avere un rapporto forte e ambiguo. Ma proprio la Libia è stato il primo teatro di guerra in cui militari italiani hanno commesso delle azioni che, oggi, definiremmo crimini di guerra..

    https://www.youtube.com/watch?v=ie5OtCZET58&list=PLlcZfiOunO5H-vthLFdVSc6kuk_sDhTlW&index=5


    #Libye

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    Col ferro e col fuoco

    Anita si imbatte nella vicenda Gheddafi-Berlusconi, la visita in Italia del 2009, la conferenza privata con pubblico “solo femminile” e ovviamente la foto di Omar al-Mukhtar cucita sulla divisa.

    Anita incontrerà gli storici Valeria Deplano ed Eric Gobetti per raccontare un’altra Italia, l’Italia di Mussolini che annuncia sprezzante che «Col ferro e col fuoco, imporremo la nostra civiltà» per giustificare le nuove imprese coloniali.

    Da un lato si “pacifica” la Libia e dall’altro si aggredisce l’Etiopia. Qui gli italiani si macchiano di varie brutalità, dall’uso dei gas alla strage di Debre Libanos…

    Qui emergono due personaggi molto rilevanti, “i due marescialli” : Rodolfo Graziani e Pietro Badoglio. Badoglio assumerà il governo dell’Italia dopo la deposizione di Mussolini mentre Graziani riformerà l’esercito fascista della RSI.

    Eppure nessuno dei due sarà mai processato per crimini di guerra.

    https://www.youtube.com/watch?v=KPbaCIurMM8&list=PLlcZfiOunO5H-vthLFdVSc6kuk_sDhTlW&index=4


    #Silvio_Berlusconi #pacte_d'amitié #Mouammar_Kadhafi #Kadhafi #Omar_al-Mukhtar #colonialisme #colonisation #Mussolini #Benito_Mussolini #fascisme #Ethiopie #Debre_Libanos #RSI #Rodolfo_Graziani #Pietro_Badoglio

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    Si ammazza troppo poco!

    Generale #Mario_Roatta, Generale #Alessandro_Pirzio_Biroli, Generale #Mario_Robotti, Generale #Carlo_Tucci, Generale #Silvio_Bonini. È importante notare che, nonostante le accuse, molti di questi individui non furono mai processati, e le richieste di estradizione da parte dei paesi vittime spesso non furono accolte. La mancanza di processi e la scarsa documentazione pubblica hanno contribuito a una limitata consapevolezza storica su questi crimini.

    Anita si concentra su alcuni casi eclatanti avvenuti in Grecia e Jugoslavia, parlandone con Eric Gobetti e Marco Mondini sui campi di concentramento italiani di #Arbe per slavi e greci. Emergono dispacci, comandi, ordini tragici, uno è quello che ha dato il titolo all’episodio…

    https://www.youtube.com/watch?v=xg_mUlc_ZjA&list=PLlcZfiOunO5H-vthLFdVSc6kuk_sDhTlW&index=3


    #justice #impunité #Grèce #Yougoslavie #camps_de_concentration

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    Nessuna giustizia nessuna pace

    È cambiato il momento storico. La guerra fredda è finita, sono riemersi dei fascicoli volutamente dimenticati per decenni in un armadio. Fascicoli che contenevano migliaia di documenti riguardanti i crimini commessi dai nazifascisti dopo l’8 Settembre del 1943. Inizia la prima stagione processuale italiana contro questi criminali. Anita intervista il procuratore #Marco_de_Paolis che condusse gli interrogatori, Isabella Insolvibile, professoressa di Storia contemporanea all’Università Mercatorum e lo storico Marco Mondini, per capire invece la storia dei crimini di guerra fascisti compiuti sul territorio italiano. Una storia che inizia ben prima dell’8 settembre del 1943…

    https://www.youtube.com/watch?v=W-3vBvvkcvU&list=PLlcZfiOunO5H-vthLFdVSc6kuk_sDhTlW&index=2

    #podcast #audio
    #histoire #historicisation #crimes_de_guerre #Italie #archive

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Dix-sept personnes se sont noyées dans la mer Egée en tentant de rejoindre une île grecque
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/24/dix-sept-personnes-se-sont-noyees-dans-la-mer-egee-en-tentant-de-rejoindre-u

    Dix-sept personnes se sont noyées dans la mer Egée en tentant de rejoindre une île grecque
    Le Monde avec AFP
    Dix-sept personnes ayant embarqué à bord d’un canot pneumatique sont mortes de noyade en mer Égée après le naufrage de leur embarcation au large de Bodrum, dans le sud-ouest de la Turquie, ont annoncé les garde-côtes turcs vendredi 24 octobre. « Les corps sans vie de 16 migrants irréguliers et celui d’un passeur ont été repêchés », ont-ils précisé dans un communiqué, ajoutant que deux migrants ont été secourus vivants. Les autorités locales avaient précédemment fait état de 14 morts, sans préciser leurs nationalités.
    Selon le gouvernorat de Mugla, un des passagers est parvenu à joindre les secours peu après 1 heure (minuit à Paris), dans la nuit de jeudi à vendredi. Un Afghan figurant parmi les deux personnes secourues a dit avoir nagé pendant six heures jusqu’à la terre ferme. Selon son récit, 18 passagers avaient embarqué à bord de l’embarcation, qui a coulé après avoir pris l’eau. Quatre bateaux des garde-côtes, une équipe de plongeurs et un hélicoptère restent déployés dans la zone, a précisé le gouvernorat local.
    La station balnéaire très courue de Bodrum est située à proximité de plusieurs îles grecques, parmi lesquelles Kos, un des points d’entrée dans l’Union européenne en mer Egée. Moins de cinq kilomètres séparent Kos de la Turquie.La Turquie, qui a signé en 2016 un accord avec Bruxelles pour tarir l’immigration illégale vers l’Union européenne, abrite sur son sol plus de 2,5 millions de réfugiés, en grande majorité syriens, selon les autorités.
    Les naufrages sont fréquents lors de ces traversées périlleuses vers les îles grecques. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, près de 1 400 personnes tentant des traversées ont disparu ou ont été retrouvées mortes en Méditerranée en 2025.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#meregee#traversee#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite

  • Au moins 60 corps de migrants retrouvés en deux semaines sur des plages libyennes - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/67462/au-moins-60-corps-de-migrants-retrouves-en-deux-semaines-sur-des-plage

    Au moins 60 corps de migrants retrouvés en deux semaines sur des plages libyennes
    Par La rédaction Publié le : 13/10/2025
    Soixante-et-un corps de migrants ont été retrouvés ces derniers jours sur la côte ouest de la Libye, entre Zouara et Tripoli. Il n’est pas rare que la mer rejette les corps de migrants morts noyés en tentant la traversée de la Méditerranée pour rejoindre l’Europe.
    Au moins 61 corps de migrants ont été retrouvés au cours des deux dernières semaines sur la côte ouest de la capitale libyenne Tripoli, a indiqué samedi 11 octobre un centre médical libyen - dépendant du ministère de la Santé - dans un communiqué. Ce centre de médecine d’urgence et de soutien a déclaré que les corps avaient été récupérés dans une zone allant de Ras Jdir, à la frontière tunisienne, jusqu’à Zouara. « La semaine dernière, les restes de trois corps ont été retrouvés à Mellitah [à l’est de Zouara] et de 12 corps à Zouara, tous appartenant à des migrants irréguliers », a indiqué le centre.
    Les jours précédents, 46 autres cadavres avaient également été découverts. « Huit corps avaient déjà été retrouvés la semaine d’avant [...] 26 avant eux [ont été récupérés] à Zouara, Abu Kamash et Melittah, en plus de 5 corps transportés de Tripoli pour être enterrés à Zouara, et 7 corps [transportés] de Zouara à Tripoli après avoir été identifiés et remis à leurs familles », détaille le centre de santé dans son communiqué publié sur Facebook.
    Des photos de médecins ont été publiées sur cette même page Facebook, les montrant en train de récupérer les corps sur les plages et de les placer dans des sacs mortuaires en plastique blanc.
    Ce n’est pas la première fois que des corps de naufragés s’échouent sur différentes plages nord-africaines. En avril 2023, une dizaine de dépouilles avaient été récupérées à Garabulli, à l’est de Tripoli. Le même mois, des cadavres avaient aussi été repérés sur des plage de Tunisie. Les drames continuent au large de la Libye. Mi-septembre, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait déclaré qu’au moins 50 personnes étaient mortes après qu’un navire transportant 75 exilés soudanais a pris feu au large des côtes libyennes.Cet été, une fillette de six ans est décédée au sein d’une unité de soins intensifs à Lampedusa. La petite fille d’origine guinéenne avait débarqué sur l’île italienne deux semaines plus tôt avec sa mère, dans la nuit du 7 au 8 août. Parties des côtes africaines dans une embarcation fragile, toutes deux avaient dérivé pendant cinq jours sans nourriture et en manquant d’eau.
    Malgré la forte mortalité liée aux traversées, les départs ne cessent pas. Le 10 octobre 2025, le navire humanitaire Humanity 1 a secouru 40 personnes qui tentaient la traversée vers Lampedusa. « Leur canot pneumatique, en détresse, surchargé et hors d’état de naviguer, était en train de couler », peut-on lire sur X.
    Face au renforcement des frontières au large des côtes ouest-libyennes, une nouvelle route migratoire, à l’est du pays, est désormais privilégiée par les passeurs : celle reliant Tobrouk à la Grèce. Mais là encore, les traversées restent très dangereuses : plus d’une centaine de migrants soudanais ont péri après deux naufrages le 13 et 14 septembre 2025 au large de Tobrouk.Selon les chiffres de l’OIM, 1 300 personnes ont péri sur l’ensemble de la Méditerranée (dont 880 en Méditerranée centrale et 208 en Méditerranée orientale) depuis le début de l’année. Parmi eux, 73 enfants. La Libye est devenue un pays de transit pour les migrants fuyant les conflits et la pauvreté vers l’Europe depuis la chute en 2011 du dictateur Mouammar Kadhafi. Selon les données de l’OIM, un total de 895 000 migrants de 45 nationalités se trouvent actuellement dans le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#libye#mortalite#routemigratoire#tobtrouck#sante#migrationirreguliere#grece

  • ‘Migrants in their own land’: climate displacement at Europe’s external borders
    https://wearesolomon.com/mag/focus-area/migration/migrants-in-their-own-land-climate-displacement-at-europes-external-bo

    When record-breaking floods hit central Greece in 2023, entire villages were uprooted. Some of those left houseless remain in the refugee camp where they were relocated — a stark glimpse of Europe’s new reality, where climate disasters are displacing citizens alongside migrants.

  • Yanis Varoufakis sur X :
    https://x.com/yanisvaroufakis/status/1971143852535771498

    Le gouvernement grec viole le droit international pour aider et encourager le projet génocidaire du gouvernement Netanyahu.

    Tout à l’heure, j’ai parlé à l’équipage du « Family », le principal navire de la flottille mondiale Sumud, qui navigue actuellement vers Gaza, non loin des côtes sud de la Crète.

    Comme cela est désormais bien établi, dans la nuit du 23 septembre, ces navires ont été attaqués par un essaim de drones transportant des explosifs et du gaz CS.

    Plus tôt aujourd’hui, l’équipage du « Family » a réussi à communiquer avec les garde-côtes grecs pour demander (a) de l’aide pour réparer les dommages causés à leurs navires par l’attaque de drones, et (b) une protection contre d’autres attaques pendant qu’ils naviguent dans la zone SAR (Recherche et Sauvetage) de la Grèce.

    De manière remarquable, et même écœurante pour être précis, les garde-côtes grecs ont rejeté ces deux demandes !

    Telle est la détermination du gouvernement grec à aider et encourager le génocide d’Israël à Gaza et, plus généralement, son nettoyage ethnique de la Palestine, que les autorités grecques ont pris la mesure de refuser l’assistance que le droit de la mer les oblige à fournir à quiconque navigue dans la zone SAR d’une nation – un rappel frappant de la facilité avec laquelle, dans le but de satisfaire Netanyahu, le gouvernement grec a abandonné non seulement ses responsabilités mais aussi sa souveraineté. Sous le gouvernement Mitsotakis , un long processus par lequel la #Grèce est devenue un satellite du dernier État d’apartheid est désormais achevé.

    Mais ce n’est pas tout. La complicité des autorités grecques semble aller bien au-delà de leur refus de prêter main-forte à la flottille mondiale Sumud. Au moment de l’attaque contre la flottille, dans la nuit du 23 septembre, un avion espion Beechcraft King Air 350 a décollé de la base aérienne américaine de Souda – située dans le nord-ouest de la Crète – et a survolé la Crète en direction du sud. L’avion appartient à la société de location américaine Metrea Special Aerospace ISR et, selon les informations disponibles, est arrivé en Crète le 16 août en provenance de Belgique. Selon Matt Kennard, un journaliste britannique, le même avion a également été utilisé pour surveiller Gaza et fournir des données vitales à l’IDF israélienne depuis la base britannique à Chypre.

    Pendant ce temps, dans la soirée du mercredi 24 septembre, alors que la flottille naviguait au large de la côte sud de la Crète, dans les eaux territoriales grecques, un drone qui avait décollé de la base aérienne de Tympaki semblait survoler au-dessus d’eux, suscitant de nouvelles inquiétudes quant aux ordres reçus par son opérateur au sol.

    Une chose est claire à partir de tout ce qui précède : par un mélange d’omission et de perprétation, le gouvernement grec viole le droit international pour aider et encourager le gouvernement Netanyahu.

    Notre parti, MeRA25, combattra ce gouvernement dans les rues, sur les lieux de travail, à travers un pays – la Grèce – qui refuse d’être compté comme complice du génocide d’Israël.

    Yanis Varoufakis

  • Méditerranée : plus d’une centaine de migrants morts ou disparus en mer dans deux naufrages au large de la Libye - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/67020/mediterranee--plus-dune-centaine-de-migrants-morts-ou-disparus-en-mer-

    Méditerranée : plus d’une centaine de migrants morts ou disparus en mer dans deux naufrages au large de la Libye
    Par La rédaction Publié le : 18/09/2025
    Plus d’une centaine de migrants soudanais ont péri ou sont portés disparus après deux naufrages ce week-end au large de Tobrouk, dans l’est de la Libye, a indiqué l’ONU. La route qui relie Tobrouk aux îles grecques s’est développée ces derniers mois à mesure que les contrôles à l’ouest de la Libye se sont accentués. Les naufrages se succèdent au large de la Libye. Selon l’ONU, une centaine de migrants sont morts ou ont disparu en Méditerranée ces derniers jours lors de deux accidents.
    Le premier a eu lieu samedi 13 septembre lorsqu’un « navire transportant 74 personnes, principalement des Soudanais, a chaviré » au large de Tobrouk, dans l’est de la Libye, a indiqué mercredi sur X le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR). « Seules 13 personnes ont survécu et des dizaines d’autres sont toujours portées disparues », a ajouté l’organisation onusienne, qui n’a pas donné d’autres précisions.
    D’après l’association libyenne, basée à Tobrouk, « Abiroune pour l’aide aux migrants et les services humanitaires » contactée par InfoMigrants, « un corps a été récupéré par les gardes-côtes et un migrant secouru est décédé peu de temps après son arrivée à l’hôpital ». Depuis lundi, 18 cadavres ont été retrouvés sur les côtes de l’est libyen. « Les vagues continuent de charrier leurs corps, et ils sont tous soudanais », rapporte l’association.
    La veille, l’Organisation internationale des migrations (OIM) avait annoncé un autre « tragique accident » survenu dimanche « quand un incendie s’est déclaré sur un canot pneumatique transportant 75 Soudanais ». « Au moins 50 vies ont été perdues », avait affirmé l’agence sur X, sans préciser si des femmes et enfants figuraient parmi les victimes. « L’OIM a prodigué des soins médicaux vitaux aux 24 survivants », avait ajouté l’organisation en précisant que « ceux qui en avaient besoin ont été transférés vers des structures spécialisées ».
    Ces deux embarcations avaient pris la mer depuis la ville de Tobrouk et espéraient rejoindre les îles grecques de Gavdos ou de la Crète, situées à plus de 300 km. Face au renforcement des frontières au large des côtes libyennes sur le trajet de l’Italie, la route de Tobrouk s’est développée dernièrement. Dans son dernier communiqué de juillet, Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, évoque ce « nouveau corridor migratoire » entre l’est de la Libye et la Crète « qui a émergé ces derniers mois ». « Le nombre d’arrivées irrégulières en Crète depuis la Libye a dépassé les 10 000 depuis le début de l’année, soit plus de quatre fois le total de l’année précédente », alerte l’agence européenne.
    La majorité des migrants qui empruntent cet itinéraire sont originaires du Soudan ou de l’Égypte. La Libye compte des centaines de milliers de migrants soudanais qui entrent pour l’essentiel par la frontière terrestre dans la zone de Koufra, dans le sud-est du pays contrôlé par le clan Haftar. « Étant donné que les voies sûres et légales ne sont accessibles qu’à un très petit nombre de personnes, la véritable solution est de mettre fin à la guerre au Soudan afin que les familles puissent rentrer chez elles en toute sécurité et ne pas entreprendre ces voyages dangereux », a exhorté mercredi le HCR.
    En attendant, la Grèce espère endiguer ces arrivées et a décidé de déployer trois navires de guerre au large des eaux libyennes. Le gouvernement grec a aussi annoncé vouloir signer un accord avec Tripoli, sur le même modèle que celui conclu en 2017 avec l’Italie, confiant aux autorités libyennes la charge d’intercepter les exilés en mer. Ce partenariat a commencé à se mettre en place cet été avec les premières formations délivrées à des gardes-côtes libyens par la Grèce sur l’île de Crète.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#libye#crete#koufra#soudan#egypte#routemigratoire#mortalite#sante#migrationirreguliere#italie

  • Méditerranée : plus d’une centaine de migrants morts ou disparus en mer dans deux naufrages au large de la Libye - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/67020/mediterranee--plus-dune-centaine-de-migrants-morts-ou-disparus-en-mer-

    Méditerranée : plus d’une centaine de migrants morts ou disparus en mer dans deux naufrages au large de la Libye
    Par La rédaction Publié le : 18/09/2025
    Plus d’une centaine de migrants soudanais ont péri ou sont portés disparus après deux naufrages ce week-end au large de Tobrouk, dans l’est de la Libye, a indiqué l’ONU. La route qui relie Tobrouk aux îles grecques s’est développée ces derniers mois à mesure que les contrôles à l’ouest de la Libye se sont accentués. Les naufrages se succèdent au large de la Libye. Selon l’ONU, une centaine de migrants sont morts ou ont disparu en Méditerranée ces derniers jours lors de deux accidents.
    Le premier a eu lieu samedi 13 septembre lorsqu’un « navire transportant 74 personnes, principalement des Soudanais, a chaviré » au large de Tobrouk, dans l’est de la Libye, a indiqué mercredi sur X le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR). « Seules 13 personnes ont survécu et des dizaines d’autres sont toujours portées disparues », a ajouté l’organisation onusienne, qui n’a pas donné d’autres précisions.
    D’après l’association libyenne, basée à Tobrouk, « Abiroune pour l’aide aux migrants et les services humanitaires » contactée par InfoMigrants, « un corps a été récupéré par les gardes-côtes et un migrant secouru est décédé peu de temps après son arrivée à l’hôpital ». Depuis lundi, 18 cadavres ont été retrouvés sur les côtes de l’est libyen. « Les vagues continuent de charrier leurs corps, et ils sont tous soudanais », rapporte l’association.
    La veille, l’Organisation internationale des migrations (OIM) avait annoncé un autre « tragique accident » survenu dimanche « quand un incendie s’est déclaré sur un canot pneumatique transportant 75 Soudanais ». « Au moins 50 vies ont été perdues », avait affirmé l’agence sur X, sans préciser si des femmes et enfants figuraient parmi les victimes. « L’OIM a prodigué des soins médicaux vitaux aux 24 survivants », avait ajouté l’organisation en précisant que « ceux qui en avaient besoin ont été transférés vers des structures spécialisées ».
    Ces deux embarcations avaient pris la mer depuis la ville de Tobrouk et espéraient rejoindre les îles grecques de Gavdos ou de la Crète, situées à plus de 300 km. Face au renforcement des frontières au large des côtes libyennes sur le trajet de l’Italie, la route de Tobrouk s’est développée dernièrement. Dans son dernier communiqué de juillet, Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, évoque ce « nouveau corridor migratoire » entre l’est de la Libye et la Crète « qui a émergé ces derniers mois ». « Le nombre d’arrivées irrégulières en Crète depuis la Libye a dépassé les 10 000 depuis le début de l’année, soit plus de quatre fois le total de l’année précédente », alerte l’agence européenne.
    La majorité des migrants qui empruntent cet itinéraire sont originaires du Soudan ou de l’Égypte. La Libye compte des centaines de milliers de migrants soudanais qui entrent pour l’essentiel par la frontière terrestre dans la zone de Koufra, dans le sud-est du pays contrôlé par le clan Haftar. « Étant donné que les voies sûres et légales ne sont accessibles qu’à un très petit nombre de personnes, la véritable solution est de mettre fin à la guerre au Soudan afin que les familles puissent rentrer chez elles en toute sécurité et ne pas entreprendre ces voyages dangereux », a exhorté mercredi le HCR.
    En attendant, la Grèce espère endiguer ces arrivées et a décidé de déployer trois navires de guerre au large des eaux libyennes. Le gouvernement grec a aussi annoncé vouloir signer un accord avec Tripoli, sur le même modèle que celui conclu en 2017 avec l’Italie, confiant aux autorités libyennes la charge d’intercepter les exilés en mer. Ce partenariat a commencé à se mettre en place cet été avec les premières formations délivrées à des gardes-côtes libyens par la Grèce sur l’île de Crète.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#libye#crete#koufra#soudan#egypte#routemigratoire#mortalite#sante#migrationirreguliere#italie

  • Abandoned at Sea : Palestinians Forced Back from Greece In #Life_Raft

    On Saturday, September 6, just after midnight, Aegean Boat Report was contacted by several people after they had arrived on the Greek island of Farmakonisi.

    #Farmakonisi is a Greek military outpost in the Aegean Sea. Besides the military base, there are no inhabitants on the island.

    Since the island lies close to Turkey, people attempting to cross into Europe frequently arrive there — especially at night, in the dark, believing they have found safety. But arriving on Farmakonisi does not mean safety.

    Some groups arriving are transferred to the Closed Controlled Access Centre (CCAC) on Leros. Others are robbed, beaten, stripped of their belongings, forced back to sea, and left drifting in life rafts. It seems almost random who gets what treatment.

    This group of 19 people, who contacted us on Saturday, September 6, ended up in a life raft. Another group that arrived the next day was transferred to Leros.

    We received pictures, videos, and location data from the Saturday group — there was no doubt they were on Farmakonisi.

    Disappearance

    Since Farmakonisi is a military zone, no one except Greek authorities is allowed there. There are also no private rescue vessels in the Aegean Sea, meaning that when people arrive on this island, options are extremely limited.

    When people contact us from Farmakonisi, our only advice is to call 112 and walk towards the military camp to make their presence known.

    To advise people to walk straight into the lion’s den isn’t something we do lightly.
    But hiding is not an option: there are no trees, no caves, no water, no food. Avoiding detection means risking death by dehydration or starvation.

    This group did exactly that: they called 112, then started walking towards the camp. Shortly after, they were stopped by armed men in military uniforms.

    At 02:31 local time, all phones went offline.

    From that moment, we lost all contact.

    Tracing the Group

    We searched for them.
    • We checked Leros, but no record of transfer existed.
    • We contacted the Turkish Coast Guard — nothing.
    • We feared they had disappeared completely.

    Then, on Sunday morning at 09:10, the Turkish Coast Guard announced that they had rescued 19 people from a life raft drifting outside Bodrum, Turkey.

    On Monday, we received pictures and videos from the rescued group. We could confirm without any doubt:
    It was the same people who had contacted us from Farmakonisi.

    Deliberate Abandonment at Sea

    Due to weather conditions around Farmakonisi, the Greek Coast Guard transported the group over 35 nautical miles before abandoning them at sea outside Bodrum.

    This was not accidental — it was calculated.
    If they had deployed the life raft near Farmakonisi, wind and current would have pushed it back towards Greece.
    By leaving them near Bodrum, they ensured Turkish waters would take them.

    What the Victims Say

    One of the survivors gave us this testimony:

    “On Friday at 12 midnight we were on a Greek island.
    I sent the location and called three organizations, including yours.
    On the island, the army police caught us and kept us overnight in a dark room.
    They took all our belongings — money, phones, clothes, everything.

    They told us a ship would take us to Leros island. A big ship came with four men.
    They handed over all our money, phones, and bags to them.

    We were told we would be taken to Leros — but they lied.

    Instead, they took us back into Turkish waters, inflated a rubber boat, put all of us into it, and left us drifting.”

    The boat described was a Lambro 57 coastal patrol vessel belonging to the Greek Coast Guard.

    “The color of their clothes was dark blue.
    They wore masks and black gloves.
    They said nothing more.
    Thank you for investigating and for wanting these people to be held accountable.”

    A Systematic, Illegal Policy

    This is not an isolated incident.
    This is systematic.
    This is policy.

    For over five years, Greek authorities have denied involvement in illegal pushbacks, despite overwhelming evidence proving otherwise.

    But Greece is not acting alone.

    European Complicity
    • The European Commission funds these operations, framing them as “border management.”
    • Frontex, the EU’s border agency, has been repeatedly documented participating in and covering up pushbacks.
    • These acts are carried out in the name of European taxpayers, using EU-funded vessels, EU-funded personnel, and EU-funded policies.

    Violation of International & European Law

    These actions blatantly violate multiple legal frameworks:
    • 1951 Geneva Convention – guarantees the right to seek asylum.
    • European Convention on Human Rights – prohibits refoulement and inhumane treatment.
    • EU Charter of Fundamental Rights – Article 18 protects the right to asylum.
    • UNCLOS & SOLAS Maritime Conventions – obligate rescue at sea, not abandonment.

    By forcing people back to Turkey, stripping them of their belongings, and abandoning them in unseaworthy life rafts, Greek authorities — supported and funded by the EU — are committing grave breaches of international and European law.

    Where Do We Go From Here?

    Is this normal behaviour for a European Union member state?
    Is it acceptable for a coast guard to deliberately put lives at risk instead of rescuing people?
    Is this what Europe has become?

    These are not European values.
    At least, not the Europe we believed in.
    Somewhere along the way, we became cold.
    Somewhere along the way, we stopped seeing people as human beings.

    Our Work Continues

    At Aegean Boat Report, we will continue to document, investigate, and expose these practices.
    We will keep working so that the world cannot claim ignorance.
    We owe this to the people whose lives are put at risk every single day in the Aegean Sea.

    Today, we keep watching. We keep documenting.
    We give a voice to those Europe tries to silence.

    But we can’t keep going without you.
    Even a few euros a month helps us stay independent — and saves lives.

    https://aegeanboatreport.com/2025/09/10/abandoned-at-sea-palestinians-forced-back-from-greece-in-life-raft
    ##Life_Rafts #réfugiés_palestiniens #Grèce #réfugiés #migrations #mer_Egée

    –—

    Ajouté à la métaliste autour de #structures_flottantes pour l’asile (soit des centres de détention et/ou procédure, ou alors des objets flottants utilisés à des fins d’#expulsion)

  • Route de Tobrouk : 11 migrants soudanais périssent dans un naufrage au large de la Libye - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66932/route-de-tobrouk--11-migrants-soudanais-perissent-dans-un-naufrage-au-

    Route de Tobrouk : 11 migrants soudanais périssent dans un naufrage au large de la Libye
    Par La rédaction Publié le : 15/09/2025
    Selon la presse soudanaise, 11 ressortissants soudanais sont morts dimanche au large de la Libye alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée pour atteindre la Grèce. Ils étaient 51 migrants à bord, tous originaires du Soudan. De nombreux exilés empruntent aujourd’hui la route dite « de Tobrouk », qui relie l’est de la Libye à la Crète.
    Un canot qui avait quitté la Libye, et transportant 51 personnes, toutes originaires du Soudan, a fait naufrage en mer Méditerranée, dimanche 14 septembre, alors qu’il était en route vers la Grèce. Selon la presse soudanaise et libyenne, l’accident s’est produit dans les eaux territoriales libyennes.Les victimes venaient de différentes régions du Soudan : neuf personnes de la région d’Al-Asilat, à l’est du Nil, une autre de la ville de Al-Dabbah et la dernière de la ville de Al-Manaqil, selon le site internet Al-Mashhad Al-Sudani.
    Les 40 survivants, quant à eux, ont été interceptés par les gardes-côtes libyens et renvoyés dans le pays.
    L’immigration irrégulière depuis l’est de la Libye en direction de l’Europe - notamment vers l’île méridionale de Crète - est en constante augmentation.
    Dans son dernier communiqué de juillet, Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, évoque ce « nouveau corridor migratoire » entre l’est de la Libye et la Crète - aussi appelée "route de Tobrouk - « qui a émergé ces derniers mois ». « Le nombre d’arrivées irrégulières en Crète depuis la Libye a dépassé les 10 000 depuis le début de l’année, soit plus de quatre fois le total de l’année précédente », alerte l’agence européenne.Des chiffres qui recoupent ceux de l’ONU. Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 11 500 migrants venus d’Afrique du Nord avaient rejoint la Crète cette année au 7 septembre.
    Face à cette forte recrudescence des arrivées, Athènes accueille et forme depuis le mois d’août des gardes-côtes libyens chargés d’intercepter les migrants en mer. Trois navires de guerre seront également déployés au large des eaux libyennes pour stopper les embarcations de fortune.
    La Grèce a aussi décidé de serrer la vis d’un point de vue législatif : les migrants venant d’Afrique du Nord - de Libye, donc - et qui arrivent en Crète, ne peuvent plus déposer de dossier d’asile en Grèce. Cette suspension temporaire des demandes d’asile est effective depuis le mois de juillet.
    Sur les réseaux sociaux, le ministre grec des Migrations s’est félicité, le 12 septembre, de cette mesure, assurant que les arrivées en Crète avaient chuté - « 3 642 arrivées illégales en juillet, 689 en août et 75 au cours des dix premiers jours de septembre », peut-on lire sur son compte X.
    Pourtant, les sauvetages semblent repartir à la hausse ces derniers jours. Selon le média belge La Libre, les gardes-côtes grecs ont ramené samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre environ 800 migrants vers les côtes de Crète et de Gavdos. Cet été, de nombreuses opérations de sauvetage avaient déjà eu lieu dans cette zone maritime. Le 18 août, par exemple, en moins d’une journée, 165 exilés ont été secourus au large de la Crète. Deux opérations ont eu lieu au large de Gavdos tandis que la troisième a été menée a environ 100 km au sud de Kalamata. Ces nouvelles arrivées saturent le seul centre d’accueil temporaire d’Agia, sur l’île de Crête, qui héberge les migrants avant leur transfert sur le continent. À Agia, la surpopulation et les conditions de vie des exilés inquiètent les ONG et associations locales.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#crete#libye#routemigratoire#mortalite#sante

  • L’Italie et la Turquie signent un accord pour renforcer leur coopération en matière migratoire - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66914/litalie-et-la-turquie-signent-un-accord-pour-renforcer-leur-cooperatio

    L’Italie et la Turquie signent un accord pour renforcer leur coopération en matière migratoire
    Par La rédaction Publié le : 12/09/2025
    Les chefs de la diplomatie italienne et turque ont signé jeudi un accord prévoyant une collaboration accrue pour lutter contre l’immigration clandestine, notamment en provenance de Libye. « Nous travaillerons ensemble à la formation des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels en Méditerranée », a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères lors d’un point presse à Rome.
    Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, et son homologue turc Hakan Fidan ont signé jeudi 11 septembre à Rome un « document opérationnel » prévoyant le renforcement de la collaboration entre les gardes-côtes italiens et turcs pour combattre « le trafic d’êtres humains » et « le crime organisé transnational », a déclaré le chef de la diplomatie italienne lors d’un point de presse conjoint. « Nous travaillerons ensemble à la formation des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels en Méditerranée », a précisé Antonio Tajani. « Cela s’avérera très utile en Libye en particulier pour empêcher les départs » de migrants.
    Hakan Fidan s’est pour sa part dit déterminé à « renforcer le partenariat stratégique » entre l’Italie et la Turquie et a insisté sur la nécessité d’œuvrer à un processus politique en Libye et de garantir sa « stabilité ». « Nos deux pays ont intérêt à la stabilité de la Libye » et « la Turquie peut jouer un rôle essentiel dans la réalisation de cet objectif »., a estimé le chef de la diplomatie italienne.
    Par ailleurs, les deux partis « encouragent l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à renforcer l’assistance apportée aux pays d’accueil des migrants, afin de soutenir les retours volontaires », indiquent un communiqué conjoint.
    Rome et Ankara espèrent également « améliorer l’échange d’informations entre leurs gardes-côtes respectifs afin de prévenir et de combattre les départs irréguliers », peut-on lire dans le document.
    « La phase opérationnelle [de cet accord] débutera dans deux semaines », a affirmé Antonio Tajani, soulignant que l’accord « sera très important en Méditerranée et en Libye en particulier ».
    Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait accueilli début août à Istanbul un mini-sommet avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le Libyen Abdelhamid Dbeiba sur les migrations et la stabilité en Libye. La Libye, en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, demeure un pays de départ pour de nombreux migrants africains qui tentent de gagner l’Europe en accostant sur les côtes grecques et italiennes, principalement.
    Depuis le début de l’année, la majorité des canots arrivés sur les rives italiennes avaient pris la mer depuis les plages libyennes - les départs de Tunisie sont quasi à l’arrêt en 2025 en raison du renforcement des contrôles en mer et de l’éloignement des migrants des côtes du pays vers le désert, à la frontière algérienne ou libyenne, en vertu d’un accord avec l’Union européenne (UE) signé en 2023.
    Italie : comment expliquer la forte chute des arrivées de migrants depuis la Tunisie ?
    En outre, depuis quelques mois, une autre route est de plus en plus empruntée en Méditerranée : celle qui relie Tobrouk, à l’est de la Libye, aux îles grecques. Plus de 10 000 personnes ont ainsi débarqué en Crète, destination touristique très prisée, et à Gavdos, petite île située à proximité, depuis le début de l’année, contre 4 935 en 2024, selon le HCR. Pour tenter d’endiguer ces arrivées, Athènes prévoit également de déployer trois navires de guerre au large des eaux libyennes. Le gouvernement grec a aussi annoncé vouloir signer un accord avec Tripoli, sur le même modèle que celui conclu en 2017 avec l’Italie, confiant aux autorités libyennes la charge d’intercepter les exilés en mer. Ce partenariat a commencé à se mettre en place cet été avec les premières formations délivrées à des gardes-côtes libyens par la Grèce sur l’île de Crète.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#turquie#crete#grece#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#accordmigratoire#politiquemigratoire

  • Grèce : la justice s’oppose à l’expulsion de Soudanais n’ayant pas pu demander l’asile
    02/09/2025

    C’est un revers pour le gouvernement grec. La justice grecque a refusé lundi 25 août d’autoriser l’expulsion de trois exilés soudanais, arrivés en Grèce et empêchés d’y déposer une demande d’asile. Les juges ont pris cette décision à la suite d’un recours en référé du Conseil grec pour les réfugiés (GCR) contre une récente loi du gouvernement grec qui suspend temporairement l’accès à l’asile, a annoncé mardi cette ONG.

    « La Cour administrative de première instance d’Athènes a rendu lundi une ordonnance provisoire », qui n’autorise pas Athènes à procéder au retour de ces quatre personnes dans leur pays, a indiqué le GCR dans un communiqué. Face à la forte recrudescence des arrivées en Crète depuis la Libye début juillet, la Grèce avait annoncé et voté dans la foulée au Parlement une loi suspendant pour trois mois l’accès à l’asile pour les migrants arrivant à bord de bateaux en provenance des pays d’Afrique du Nord. Le GCR rappelle que « le 14 août 2025, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait également émis des mesures provisoires (...) indiquant au gouvernement grec de ne pas éloigner du pays ces quatre Soudanais ».

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Refugies-Balkans-Les-dernieres-infos

    #Grèce #passeurs #justice #09_2025 #asile

  • La Grèce vote une loi pour accélérer les retours forcés des déboutés de l’asile
    04/09/2025

    Malgré les critiques, le Parlement grec a adopté mercredi 3 septembre une loi, portée par le ministère des Migrations et de l’Asile, qui vise à durcir les sanctions à l’encontre des demandeurs d’asile déboutés et à accélérer les expulsions des personnes en situation irrégulière.

    « Toute personne se voyant refuser l’asile et ayant enfreint la loi grecque en séjournant illégalement sur le territoire sera soumise à une détention administrative, à une surveillance électronique et à des sanctions pénales », a indiqué le ministre des Migrations et de l’Asile, Thanos Plevris.

    La nouvelle législation prévoit « des retours forcés » pour des demandeurs d’asile déboutés au cas où ces derniers n’optent pas pour "« e retour volontaire » dans leur pays ou un « pays tiers sûr ». « Les citoyens des pays tiers soumis à des décisions de retour seront placés en détention jusqu’à leur départ », a prévenu le ministre des Migrations Thanos Plevris.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/spip.php?page=recherche&recherche=r%C3%A9fugi%C3%A9s&apres=2025-0

    #Grèce #09_2025 #asile #expulsions

  • Turquie : cinq morts dans une collusion entre une embarcation de migrants et un navire des gardes-côtes - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66820/turquie--cinq-morts-dans-une-collusion-entre-une-embarcation-de-migran

    Turquie : cinq morts dans une collusion entre une embarcation de migrants et un navire des gardes-côtes
    Par Clémence Cluzel Publié le : 08/09/2025
    Cinq personnes sont mortes, et une autre a été grièvement blessée, dans un incident survenu dimanche entre un bateau de migrants et un navire des gardes-côtes turcs, au large de la Turquie. Une personne est toujours portée disparue.
    Un nouveau drame est survenu en mer Égée, au large des côtes turques ce dimanche. Cinq personnes ont été tuées et une autre gravement blessée lorsqu’un bateau transportant des migrants a percuté un navire des gardes-côtes turcs au nord-ouest de la Turquie, a déclaré le bureau du gouverneur de la province de Balıkesir.
    Dans un communiqué, le gouverneur a déclaré qu’un bateau à grande vitesse, transportant 34 migrants et un passeur, avait percuté le navire des gardes-côtes turcs qui effectuait une patrouille de routine, au large de la côte de Badavut, dans le district d’Ayvalik. Le choc violent entre les deux bateaux a projeté des personnes dans la mer. Elles ont ensuite pu être repêchées par les secours.
    « À la suite des opérations de recherche et de sauvetage menées dans la région, il a été déterminé que cinq personnes tombées à la mer avaient perdu la vie. Une personne, une femme, a été grièvement blessée et transportée à l’hôpital », a déclaré le gouverneur, ajoutant que les recherches pour retrouver une personne portée disparue se poursuivaient.
    Une enquête a été ouverte sur cet incident par le parquet d’Ayvalik, a également précisé le bureau du gouverneur. Ayvalık est une destination touristique très prisée en Turquie. Ces dernières années, elle est également devenue une plaque tournante pour les migrants illégaux tentant de rejoindre l’Europe en passant pas les îles grecques voisines situées parfois à quelques kilomètres seulement.
    Du fait de sa proximité avec la Grèce, la Turquie est une porte d’entrée vers l’Europe pour des millions de migrants. La mer Égée est ainsi la route la plus courte pour ces migrants au départ de la Turquie souhaitant rejoindre l’Europe.
    La mer Égée est aussi une route de transit très fréquemment utilisée par les migrants au départ des côtes nord-africaines ou du Moyen-Orient pour rejoindre les îles grecques les plus proches. Ces derniers mois, de plus en plus de migrants atteignent les îles les plus au sud de la Grèce en bateau, depuis l’est de la Libye. Plus de 10 000 personnes ont ainsi débarqué en Crète, destination touristique très prisée, et à Gavdos, petite île située à proximité, depuis le début de l’année, contre 4 935 en 2024, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
    Mais cette route migratoire est aussi l’une des plus dangereuses. Régulièrement, des canots pneumatiques surchargés ainsi que les conditions météorologiques imprévisibles rendent les traversées particulièrement périlleuses et se soldent fréquemment par des naufrages. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 1 000 migrants ont disparu ou ont été repêchés morts en Méditerranée en 2025.La semaine dernière, deux corps de migrants ont été retrouvés sur la plage de l’île de Rhodes. Parties de Turquie avec un groupe d’une dizaine d’autres personnes à bord d’un canot pneumatique, les victimes se seraient noyées lors de la traversée de la mer Égée.
    Les nombreuses arrivées de migrants sur les îles grecques de la mer Égée s’accompagnent ces dernières semaines d’une hausse des refoulements - des pratiques illégales, souvent documentées par les garde-côtes turcs. Le 29 juillet, 34 migrants ont ainsi été interceptés via deux opérations de sauvetage distinctes, l’une au large des côtes du district de Kuşadası à Aydın, l’autre plus au sud, au large des côtes du district de Marmaris. Bien que la pratique des refoulements soit illégale, la Grèce en a fait une « norme », comme l’a constaté Médecins sans frontières (MSF). L’agence européenne de surveillance des frontières Frontex avait même ouvert une enquête sur le sujet en avril dernier.
    La politique migratoire du pays a également été durcie dernièrement. Le Parlement grec a ainsi voté mercredi 3 août une loi prévoyant « des retours forcés » pour des demandeurs d’asile déboutés vers leur pays d’origine ou des « pays tiers sûrs ». Le nouveau texte introduit également le délit de séjour, passible d’une peine de prison de deux à cinq ans ainsi que d’une amende de 5 000 euros. En juillet, le gouvernement avait déjà annoncé suspendre temporairement - pour trois mois - l’examen des demandes d’asile de toute personne arrivant par voie maritime depuis l’Afrique du Nord, afin de lutter contre les fortes arrivées de migrants sur les îles grecques.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#meregee#routemigratoire#mortalite#sante#HCR#frontex#refoulement#politiquemigratoire

  • Suspension des demandes d’asile en Grèce : l’UE « examinera » la mesure, HCR et ONG critiquent
    10 juillet 2025

    L’Union européenne a indiqué jeudi qu’« elle allait examiner » la décision d’Athènes de suspendre temporairement l’examen des demandes d’asile de personnes arrivant par bateau de pays d’Afrique du Nord alors que le HCR et des ONG des droits humains ont dénoncé cette mesure.

    Cette décision qui fait l’objet d’un amendement qui sera voté par les parlementaires permettra, selon Kyriakos Mitsotakis, de freiner les arrivées en forte hausse de migrants sur l’île de Crète (sud) depuis les côtes libyennes.

    Plus de 7.000 personnes ont débarqué en Crète et sur la petite île voisine de Gavdos depuis le début de l’année, contre 4.935 en 2024.

    Plus de 2.000 migrants sont arrivés en Crète ces derniers jours, suscitant l’inquiétude des autorités locales et des opérateurs touristiques.

    Markus Lammert a qualifié la situation « d’exceptionnelle ».

    Il a assuré que « la Commission continue de soutenir la Grèce sur les plans opérationnel et financier » et qu’« elle est prête à renforcer ce soutien ».

    De son côté le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a exprimé « une vive inquiétude » quant à cette mesure.

    « Le droit de demander l’asile est un droit humain fondamental, sauvegardé par le droit international, européen et national, et s’applique à tous, quel que soit le moyen ou le lieu de leur arrivée dans un pays » et « même en période de pression migratoire », a souligné dans un communiqué l’agence onusienne.

    – « dissuassion » -

    Selon le texte de l’amendement, « les personnes arrivées par bateau de l’Afrique du Nord seront retournées à leur pays d’origine sans être enregistrées ».

    En 2020, Athènes avait pris des mesures similaire lors d’une hausse migratoire à sa frontière terrestre avec la Turquie qui réclamait alors plus de soutien financier de l’UE pour parer alors aux millions de migrants sur son territoire.

    « La Grèce entre dans une phase de dissuasion » et va procéder à « une révision draconienne de toutes les prestations » aux migrants, a prévenu jeudi le ministre des Migrations Thanos Plevris lors d’un entretien à la télé Skaï.

    #Grèce #07_2025 #asile

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/100725/suspension-des-demandes-d-asile-en-grece-l-ue-examinera-la-mesure-hcr-et-o

  • Grèce : la suspension des demandes d’asile

    Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a jugé que la suspension de l’examen des demandes d’asile de personnes arrivant d’Afrique du Nord, votée vendredi par les députés, était « absolument nécessaire » face à l’augmentation des flux de migrants.

    « Nous avons pris la décision difficile mais absolument nécessaire d’interrompre provisoirement la procédure d’examen des demandes d’asile », a-t-il assuré dans le quotidien allemand Bild.

    Cette décision, annoncée mercredi, s’explique par « l’augmentation soudaine (du nombre) des arrivées irrégulières par voie maritime en provenance d’Afrique du Nord » qualifiée par son ministre de la Migration d’« invasion ».

    Le Parlement a voté par à une large majorité de 177 sur 293 votes un amendement qui prévoit de suspendre pendant trois mois l’examen des demandes d’asile, tout particulièrement des personnes débarquant sur l’île de Crète (sud) en provenance de Libye.

    Quelque 8.000 personnes sont arrivées depuis le début de l’année dans cette île, selon le ministre de la Migration, Thanos Plevris, contre environ 4.000 sur l’ensemble de 2024.

    Sur l’ensemble de la Grèce, plus de 14.000 personnes en quête d’asile sont entrées depuis janvier.

    Ces arrivées se sont encore accélérées depuis juin, passant à plus de 2.500, au point que les autorités locales ont tiré la sonnette d’alarme, affirmant qu’elles ne disposaient pas de structures d’accueil adéquates.

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/110725/grece-la-suspension-des-demandes-d-asile-absolument-necessaire-juge-mitsot

    #Grèce #07_2025 #asile

  • La Grèce vote une loi pour accélérer les « retours forcés » des demandeurs d’asile déboutés - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66755/la-grece-vote-une-loi-pour-accelerer-les-retours-forces-des-demandeurs

    La Grèce vote une loi pour accélérer les « retours forcés » des demandeurs d’asile déboutés
    Par La rédaction Publié le : 03/09/2025
    Le Parlement grec a adopté mercredi une loi qui prévoit « des retours forcés » pour des demandeurs d’asile déboutés vers leur pays d’origine ou des « pays tiers sûrs ». Le nouveau texte introduit également le délit de séjour, passible de peine de prison de deux à cinq ans, et d’une amende de 5 000 euros. L’opposition de gauche, les instances internationales et les ONG sont vent debout contre cette loi. Malgré les critiques, le Parlement grec a adopté mercredi 3 septembre une loi, portée par le ministère des Migrations et de l’Asile, qui vise à durcir les sanctions à l’encontre des demandeurs d’asile déboutés et à accélérer les expulsions des personnes en situation irrégulière.
    « Toute personne se voyant refuser l’asile et ayant enfreint la loi grecque en séjournant illégalement sur le territoire sera soumise à une détention administrative, à une surveillance électronique et à des sanctions pénales », a indiqué le ministre des Migrations et de l’Asile, Thanos Plevris. La nouvelle législation prévoit « des retours forcés » pour des demandeurs d’asile déboutés au cas où ces derniers n’optent pas pour « le retour volontaire » dans leur pays ou un « pays tiers sûr ». « Les citoyens des pays tiers soumis à des décisions de retour seront placés en détention jusqu’à leur départ », a prévenu le ministre des Migrations Thanos Plevris.
    Par ailleurs, le séjour illégal devient un délit et est passible de peine de prison de deux à cinq ans, et d’une amende de 5 000 euros.
    La loi votée mercredi supprime également la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés d’obtenir un permis de séjour après sept ans de résidence en Grèce. Enfin, des peines d’au moins trois ans de prison sont prévues pour les étrangers soumis à des décisions de retour qui reviennent en Grèce sans papiers.
    « Le message est clair. Si vous vous trouvez ici et avez droit à une protection internationale, l’asile vous sera accordé. Si votre asile est rejeté, vous avez deux choix : soit vous irez en prison, soit vous retournerez dans votre pays d’origine », a affirmé Thanos Plevris.
    Ce dernier s’est félicité du fait que la Grèce soit « le premier pays à introduire une mesure extrêmement dissuasive » pour les sans-papiers et à « criminaliser de cette manière le séjour illégal ».
    Mais ce nouveau texte a été vivement critiqué par les partis de gauche, les instances internationales et les ONG. L’ensemble des partis d’opposition de gauche ont voté contre ce texte, selon le bureau de presse du Parlement. Les socialistes du Pasok ont qualifié la loi d’"illégale", « chaotique » et « inapplicable » ; et le KKE (communiste) de « raciste » et « honteuse ».Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) a estimé que certaines dispositions de la loi « risqu[ai]ent de pénaliser les personnes ayant besoin d’une protection internationale (...) notamment les demandeurs d’asile dont les demandes n’ont pas été examinées [dans le détail] mais ont été rejetées pour irrecevabilité au motif du concept de ’pays tiers sûr’ ».
    En effet, depuis 2021, la Grèce reconnaît comme « pays tiers sûr » la Turquie pour les demandeurs d’asile originaires de Syrie, d’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh et de Somalie. En vertu de cette décision, Athènes refuse la grande majorité des demandes d’asile de ces personnes, estimant qu’elles doivent être renvoyées vers la Turquie.La loi votée mercredi porte un nouveau tour de vis à la politique migratoire grecque et intervient deux mois après la suspension de l’examen des demandes d’asile pour une période de trois mois visant les étrangers venant des pays d’Afrique du Nord. Cette mesure, également critiquée, avait été adoptée début juillet après l’arrivée des milliers de personnes en Crète, l’une des îles les plus touristiques du pays.
    Des centaines de migrants débarqués de Libye ont ainsi été placés en détention en vue de leur expulsion. Mais fin août, la justice grecque a refusé d’autoriser l’expulsion de quatre exilés soudanais, arrivés en Grèce et empêchés d’y déposer une demande d’asile.
    Ces derniers mois, de plus en plus de migrants atteignent les îles les plus au sud de la Grèce en bateau, depuis l’est de la Libye. Plus de 10 000 personnes ont ainsi débarqué en Crète, destination touristique très prisée, et à Gavdos, petite île située à proximité, depuis le début de l’année, contre 4 935 en 2024, selon le HCR.
    Près de 27% des exilés arrivant par cette route sont des ressortissants Soudanais, et 47% sont Égyptiens. Pour tenter d’endiguer ces arrivées, Athènes prévoit également de déployer trois navires de guerre au large des eaux libyennes. Le gouvernement grec a aussi annoncé vouloir signer un accord avec Tripoli, sur le même modèle que celui conclu en 2017 avec l’Italie, confiant aux autorités libyennes la charge d’intercepter les exilés en mer. Ce partenariat a commencé à se mettre en place cet été avec les premières formations délivrées à des garde-côtes libyens par la Grèce sur l’île de Crète.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#retourforce#politiquemigratoire#droit#sant#frontiere#libye#crete#expulsion#migrationirreguliere

  • Grèce : les corps de deux migrants noyés ont été découverts sur une plage de Rhodes - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66674/grece--les-corps-de-deux-migrants-noyes-ont-ete-decouverts-sur-une-pla

    Grèce : les corps de deux migrants noyés ont été découverts sur une plage de Rhodes
    Par FRANCE 24 Publié le : 01/09/2025
    Les corps de deux migrants ont été trouvés samedi sur une plage de l’île grecque de Rhodes, en mer Égée, ont indiqué les gardes-côtes grecs. Une cinquantaine d’exilés, partis de Turquie, ont également été découverts par la police grecque sur l’île. Découverte macabre sur l’île de Rhodes, en mer Égée. Les corps de deux migrants, un homme et une jeune fille, ont été trouvés, samedi 30 août, sur une plage de cette île toute proche de la Turquie, a appris l’Agence France Presse auprès des garde-côtes grecs. Ils faisaient partie d’un groupe de 12 migrants, partis de Turquie à bord d’un canot pneumatique et que les passeurs ont abandonné en mer, non loin de la côte de l’île grecque, selon le site d’information Rodiaki.
    Les deux corps ont été découverts sur la plage de Mavros Kavos. Les dix autres migrants ont réussi à gagner la terre ferme et trois ont été interpellés. Par ailleurs, 38 autres migrants ont été découverts par la police dans la région de Gennadi, sur l’île de Rhodes. De son côté, la plateforme de détresse Alarm phone avait identifié le 30 août un groupe de 45 personnes qui avaient échoué dans le sud de Rhodes, près de Gennadi, après le naufrage de leur embarcation. Il pourrait s’agir du même groupe de personnes. Les naufrages sont fréquents lors de ces traversées périlleuses entre les côtes turques et les îles grecques voisines. Le 18 août dernier, au moins quatre personnes sont mortes suite au naufrage d’une embarcation pneumatique qui tentait de rallier la Grèce depuis la Turquie. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 1 000 migrants ont disparu ou ont été repêchés morts en Méditerranée en 2025.
    Les nombreuses arrivées de migrants sur les îles grecques de la mer Égée s’accompagnent ces dernières semaines d’une hausse des refoulements - des pratiques illégales, souvent documentées par les garde-côtes turcs. Le 29 juillet, 34 migrants ont ainsi été interceptés via deux opérations de sauvetage distinctes, l’une au large des côtes du district de Kuşadası à Aydın, l’autre plus au sud, au large des côtes du district de Marmaris. Bien que la pratique des refoulements soit illégale, la Grèce en a fait une « norme », comme l’a constaté MSF. L’agence européenne de surveillance des frontières Frontex avait même ouvert une enquête sur le sujet en avril dernier.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#rhode#turquie#meregee#routemigratoire#mortalite#sante#migrationirreguliere#refoulement

  • Au moins quatre morts après un naufrage en mer Égée - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66441/au-moins-quatre-morts-apres-un-naufrage-en-mer-egee

    Au moins quatre morts après un naufrage en mer Égée
    Par La rédaction Publié le : 18/08/2025
    Un nouveau drame a eu lieu en mer Égée au large des côtes turques ce lundi. Au moins 4 personnes sont décédées suite au naufrage d’une embarcation pneumatique, ont annoncé les gardes-côtes turcs. Alertés peu après 2 heures du matin (heure locale, 23h GMT), ces derniers ont affirmé être parvenus à secourir vivants deux des passagers de l’embarcation au large de Karaburun, ville de la province côtière d’Izmir à l’ouest du pays.
    « Les corps sans vie de quatre migrants irréguliers ont été repêchés », ont indiqué les garde-côtes dans un communiqué. Des recherches étaient toujours en cours à la suite de déclarations de survivants faisant état de disparus. Aucun détail concernant le profil des décédés ou rescapés n’a été communiqué.Selon le communiqué des gardes-côtes, un hélicoptère, un drone, un navire et cinq patrouilleurs ont été mobilisés pour l’opération qui a eu lieu au large de Karaburun, à une trentaine de kilomètres des îles grecques de Lesbos et de Chios.Selon l’ONG Aegan Boat Report, « plusieurs navires commerciaux ont également été mobilisés, dont le pétrolier libérien Kriti Legende, le porte-conteneurs portugais EF Elena et le pétrolier turc T. Kilyos ».
    Les deux îles grecques sont deux des points d’entrée dans l’Union européenne en mer Égée et les naufrages sont fréquents lors de ces traversées périlleuses entre les côtes turques et les îles grecques voisines. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 130 personnes sont décédées sur la route de la Méditerranée orientale depuis le début de l’année. Cette route, énormément empruntée en 2015, a vu son intensité décroître « après la mise en œuvre de l’accord Union européenne-Turquie fin mars 2016 », précise l’OIM.
    Et depuis, le gouvernement conservateur grec n’a cessé de durcir sa politique migratoire. « Si vous souhaitez entrer illégalement en Grèce et que vous n’avez pas droit à l’asile, nous ferons tout notre possible pour vous renvoyer d’où vous venez », a déclaré le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis devant le Parlement mercredi 2 avril. « Les passeurs et les ONG qui coopèrent avec eux ne détermineront pas qui entre dans notre pays », a-t-il ajouté. Ces dernières années, les gardes-côtes grecs ont été plusieurs fois condamnés pour leur gestion des migrants aux frontières du pays, en mer Égée ou au niveau du fleuve Evros. Ils sont notamment accusés par de nombreuses organisations de pratiquer des refoulements illégaux et de faire preuve de violences envers les exilés. De leur côté, les autorités grecques ont toujours nié mener ce genre de pratiques.
    Selon un rapport réalisé par neuf organisations de défense des droits de l’Homme actives dans plusieurs pays européens et publié le 17 février, « au moins » 120 457 « pushbacks » ont été enregistrés en 2024 en Europe. La Grèce serait le deuxième pays, derrière la Bulgarie, à pratiquer ces refoulements. En 2024, 14 482 refoulements ont été enregistrés à ses frontières. De son côté, le 25 mars, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné la Grèce après le décès d’un mineur Irakien, Ameer Mokhlas, mortellement touché par le tir d’un garde-côte grec, en 2015 en mer Égée.

    #Covid-19#migrant#grece#turquie#pushback#CEDH#UE#droit#mortalite#routemigratoire#meregee

  • Crète : plus de 160 migrants secourus en moins de 24 heures - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66457/crete--plus-de-160-migrants-secourus-en-moins-de-24-heures

    Crète : plus de 160 migrants secourus en moins de 24 heures
    Par La rédaction Publié le : 19/08/2025
    En moins d’une journée, 165 exilés ont été secourus au large de la Crète. Deux opérations ont eu lieu au large de Gavdos tandis que la troisième a été menée a environ 100 km au sud de Kalamata.
    La reprise des arrivées de migrants en provenance de Libye et à destination des îles de Gavdos et de Crète se confirme. Après trois sauvetages la semaine dernière, trois nouvelles opérations ont permis de secourir 165 migrants lundi.Aux premières heures du jour, 58 migrants ont été secourus par un pétrolier battant pavillon maltais. Ce dernier a signalé leur présence aux gardes-côtes grecs qui ont pris en charge les exilés. Ils ont été conduits en toute sécurité jusqu’à Chora Sfakion, au sud de la Crète.
    Quelques heures plus tard, une deuxième opération a été menée par les gardes-côtes grecs et Frontex. Elle a permis de porter secours à 68 migrants qui étaient à bord d’une embarcation dans la zone maritime de Gavdos. Tous ont ensuite été transportés vers le port de la petite île grecque.
    Et lundi soir, 39 personnes à bord d’un canot ont été localisées à 58 milles nautiques (environ 100km), au sud de Kalamata. Leur sauvetage a été supervisé par le Centre de coordination et de sauvetage grec avec l’aide d’un navire des garde-côtes. Le groupe a été transporté sain et sauf jusqu’au port de Kalamata.
    Selon Creta24, les 58 premiers migrants ont été transférés au centre d’Agia, où 92 personnes sont déjà hébergées depuis mercredi dernier, tandis que les 68 migrants qui se trouvaient à bord du deuxième bateau y seront ensuite transférés, avec l’aide de l’autorité portuaire. Le président de l’Association des gardes-côtes de Crète occidentale, Vasilis Katsikandirakis , a estimé que ces arrivées étaient dues aux conditions météorologiques. « Nous constatons une fois de plus que la météo est un régulateur des flux. Nous l’avons constaté le 15 août, avec cinq arrivées dans le sud de la Crète, et aujourd’hui encore, lorsque les conditions le permettent, nous avons enregistré deux arrivées dans le sud de Gavdos », a-t-il dit à Creta24.
    Les autorités de la petite île grecque s’inquiètent tout de même car les arrivées continuent mais les transferts vers le continent, eux, sont bloqués. D’autant plus que la Crète et Gavdos ne disposent pas de structures d’accueil adéquates, contrairement aux îles du nord-est de la mer Égée comme Lesbos. Les autorités locales ne cessent d’appeler le gouvernement à prendre des mesures pour y faire face.
    Selon l’adjointe au maire de La Canée, Eleni Zervoudaki, le problème réside désormais dans le fait que le transfert des exilés vers la Grèce continentale n’a pas lieu immédiatement, comme c’était le cas dans la période précédente, avant la modification du ministère de l’Immigration et de l’Asile et la suspension de trois mois de l’asile.
    Face à la forte recrudescence des arrivées depuis la Libye, Athènes a en effet décidé de suspendre temporairement l’examen des demandes d’asile de migrants arrivant à bord de bateaux en provenance des pays d’Afrique du Nord. Devant le Parlement, Kyriakos Mitsotakis a aussi promis la « création, dans un premier temps, d’un centre fermé permanent en Crète, et possiblement d’un second ». Enfin, la Grèce a également annoncé qu’elle allait déployer trois navires de guerre au large des eaux libyennes, pour stopper les embarcations de migrants. Selon Eleni Zervoudaki, le transfert des migrants, désormais pris en charge par la police, n’a plus lieu immédiatement. « La police manque de personnel et le transfert de ces personnes est bloqué, ce qui oblige la municipalité de La Canée à les accueillir pendant plusieurs jours », a-t-elle détaillé. Ainsi, des dizaines de migrants secourus la semaine dernière attendent toujours leur transfert.
    Ces derniers jours, les arrivées d’exilés en Crète ont repris après plusieurs semaines d’accalmie. Dans son dernier communiqué paru ce mercredi, Frontex évoque un nouveau corridor migratoire entre l’est de la Libye et la Crète « qui a émergé ces derniers mois ». « Le nombre d’arrivées irrégulières en Crète depuis la Libye a dépassé les 10 000 depuis le début de l’année, soit plus de quatre fois le total de l’année précédente », alerte l’agence européenne.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#crete#routemigratoire#libye#corridormigratoire#sante#UE#frontex

  • Confrontée à une hausse des arrivées de migrants, la Grèce poursuit ses refoulements vers la Turquie - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/66112/confrontee-a-une-hausse-des-arrivees-de-migrants-la-grece-poursuit-ses

    Confrontée à une hausse des arrivées de migrants, la Grèce poursuit ses refoulements vers la Turquie
    Par La rédaction Publié le : 31/07/2025 Dernière modification : 01/08/2025
    La Turquie a constaté plusieurs refoulements de migrants illégaux à sa frontière de la part des gardes-côtes grecs ces derniers jours. Confrontée à une forte hausse des arrivées de migrants depuis la Libye en direction de la Crête, la Grèce a même suspendu temporairement le droit d’asile pour les migrants arrivants par bateau.
    Déjà coutumière de l’exercice, la Grèce multiplie les refoulements illégaux de migrants à sa frontière orientale ces derniers jours. Dans une vidéo publiée le 22 juillet par le ministère de la Défense turc, des gardes-côtes grecs sont filmés par un drone en train de remorquer des embarcations de migrants en direction de la Turquie. Une pratique illégale du point de vue du droit européen.
    « Au cours des activités de reconnaissance et de surveillance menées avec un drone appartenant à notre commandement des forces navales, il a été déterminé qu’un bateau des gardes-côtes grecs avait récupéré des migrants irréguliers près de la côte est de l’île de Samos et les avait laissés à l’ouest de Yılancı Burnu, remorquant le bateau pneumatique », rapporte sur X le ministère turc de la Défense.
    Cette opération n’est pas isolée. Ces derniers jours, les gardes-côtes turcs ont publié plusieurs communiqués de presse pour évoquer des sauvetages d’embarcations de migrants refoulées dans leurs eaux territoriales.Le 29 juillet, 34 migrants ont été interceptés via deux opérations de sauvetage distinctes, l’une au large des côtes du district de Kuşadası à Aydın, l’autre plus au sud, au large des côtes du district de Marmaris.
    Bien que la pratique des refoulements soit illégale, la Grèce en a fait une « norme », comme l’a constaté MSF. L’agence européenne de surveillance des frontières Frontex a même ouvert une enquête sur le sujet en avril dernier.Depuis que la route migratoire de la Tunisie vers l’Italie s’est tarie, la Méditerranée orientale est redevenue la principale route migratoire dans la région. L’agence des gardes-côtes européens Frontex a enregistré près de 20 000 traversées en Méditerranée orientale depuis le début de l’année. La plupart des migrants sont Afghans, Égyptiens ou Soudanais.
    Face à cette évolution du phénomène, la Grèce se retrouve en première ligne, et plus précisément la Crête. Plus de 7 300 migrants ont atteint la Crète et la petite île de Gavdos (200 habitants) entre janvier et fin juin, contre 5 000 sur l’ensemble de l’année 2024. Beaucoup d’exilés ont embarqué depuis la ville portuaire de Tobrouk, dans l’est de la Libye, sous contrôle du puissant maréchal Khalifa Haftar.
    Face à cette évolution du phénomène, le ministre de les Migrations Thanos Plevris se veut intransigeant : « Quiconque viendra sera arrêté et renvoyé », a-t-il récemment déclaré à la radio britannique BBC. Début juillet, la Grèce a suspendu temporairement l’examen des demandes d’asile de migrants arrivant à bord de bateaux en provenance des pays d’Afrique du Nord. Une disposition prévue par le droit européen mais réservée à des situations spéciales. « Cela doit se faire dans des conditions très strictes et dans des limites légales », avait notamment déclaré Henna Virkkunen, vice-présidente de la Commission européenne fin 2024. La Pologne a adopté en mars la même mesure pour les migrants venus via la Biélorussie.
    La Grèce veut aussi coopérer avec la Libye pour endiguer ce flux. Le mois dernier, Athènes a déclaré qu’elle déploierait deux frégates près des eaux territoriales libyennes à cet effet. Elle a également exhorté la Libye à coopérer plus étroitement avec la Grèce et l’Union européenne afin d’arrêter les migrants qui partent de ce pays ou de les refouler avant qu’ils ne quittent les eaux territoriales libyennes. Selon le média grec Ekathimerini, des officiers des gardes-côtes libyens ont justement entamé hier une formation en Grèce dédiée à la lutte contre l’immigration illégale.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#libye#turquie#UE#pushback#frontex#routemigratoire#sante

  • Terrorgruppe - Ernst August
    https://www.youtube.com/watch?v=Psxe35Z6FzU

    Une chanson sur le mari de Caroline connu comme Prügelprinz, le prince-baston. Il faut dire que ses ancêtres étaient pires, de vrais nazis et monarques responsable pour la mort de millions.

    Terrorgruppe : Ernst August

    Ernst August ...

    Auf der Expo urinieren
    Bildzeitungs-Redakteure drangsalieren
    Blaues Blut und Anarchie
    Hoch dem Sid Vicious der Aristokratie

    Wer bricht Knochen? - Wer drischt Zähne?
    Wer ist der Held in uns’rer Szene?
    Wer tritt in die Kamera? - wer verwüstet Kenia?
    Ernst August ...

    Wer bricht Knochen? - Wer drischt Zähne?
    Wer ist der Held in uns’rer Szene?
    Hannover - Punkrock Gloria - Pinkelprinz .. HipHip Hurra!

    Wer lallt besoffen auf dem Ball und säht terror überall?
    Ein Hoch dem Unnachsichtigen
    Es trifft immer die Richtigen!

    Le prince - Ernst August von Hannover (1954)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ernst_August_von_Hannover_(1954)

    Ernst August (V.) Albert Otto Rupprecht Oskar Berthold Friedrich-Ferdinand Christian-Ludwig Prinz von Hannover, Herzog zu Braunschweig und Lüneburg, Königlicher Prinz von Großbritannien und Irland (nach österreichischem Namensrecht Ernst August Hannover; * 26. Februar 1954 in Hannover) ist das Familienoberhaupt des ehemals königlichen Hauses Hannover und des früheren herzoglichen Hauses von Braunschweig.

    Er ist ein Welfe und ein Urenkel des letzten deutschen Kaisers Wilhelm II. über dessen einzige Tochter Viktoria Luise von Preußen.

    Papa Ernst August
    Ernst August von Hannover (1914–1987)

    Ernst August, der 1914 als Erbprinz und Sohn des regierenden Herzogs Ernst August und seiner Gemahlin, Herzogin Viktoria Luise, geborene Prinzessin von Preußen, in Braunschweig geboren wurde, erhielt den welfischen Leitnamen zu Ehren seines Großvaters und seines Vaters

    Tata Friederike
    https://de.wikipedia.org/wiki/Friederike_von_Hannover#Aktivit%C3%A4ten_im_Nationalsozialismus

    Friederike Luise Thyra Victoria Margarita Sophia Olga Cecilia Isabella Christa Prinzessin von Hannover, Herzogin zu Braunschweig-Lüneburg, genannt Freddie (auch Friederica Luise; * 18. April 1917 in Blankenburg (Harz); † 6. Februar 1981 in Madrid), von 1947 bis 1964 Königin von Griechenland.
    ...
    Wie ihre Eltern unterstützte auch Friederike die nationalsozialistische Ideologie. Sie wurde in der NS-Presse besonders gelobt, da sie im Arbeitsdienst ihre Pflicht tat „wie eine ganz gewöhnliche Deutsche“.

    1935 nahm sie mit ihrer Mutter Viktoria Luise an einem Treffen in Hitlers Wohnung in München teil, bei dem auch Joseph Goebbels, Joachim von Ribbentrop, Winifred Wagner und der englische Faschistenführer Oswald Mosley anwesend waren.

    Hitlers Plan, sie mit dem Fürsten von Wales zu verheiraten, schlug fehl. Anlässlich ihrer Verlobung mit Prinz Paul von Griechenland versicherte sie ihren Freunden, „sie würde im Ausland viel für das Dritte Reich leisten können.“
    ...
    In Korrespondenz mit Politikern und einflussreichen Persönlichkeiten konnte sie zwar viele Sympathien für Griechenland gewinnen, später nahm sie aber auf eine rechtlich fragwürdige, oft als verfassungswidrig bezeichnete Weise Einfluss auf die Politik. So nutzte sie die Ernennung von Regierungen als Machtinstrumentarium. Der Monarchie gegenüber kritisch eingestellten Politikern wurde trotz Zustimmung des Parlaments die Ernennung verweigert, da sie fürchtete, dass diese die Monarchie in Frage stellen könnten. So wurde ihr auch das Zerwürfnis des Ministerpräsidenten Konstantinos Karamanlis mit König Paul angelastet, das im Jahre 1963 Ausgangspunkt instabiler und krisenhafter Jahre wurde.

    Sie galt zu dieser Zeit bereits als eine der meist gehassten Personen in Griechenland. Schon zu Lebzeiten ihres Mannes wurde gespottet, dass sie mit ihren 1,60 m ihren 1,90 m messenden Ehemann überrage. Nach dessen Tod 1964 wurde ihr von Ministerpräsident Georgios Papandreou nahegelegt, sich auf ihren Landsitz im österreichischen Salzkammergut zurückzuziehen und die jährliche Staatsrente von umgerechnet 400.000 Mark in Anspruch zu nehmen. Sie weigerte sich und nahm über ihren Sohn weiterhin Einfluss auf die griechische Politik.

    Ebenso umstritten ist ihr Engagement bei der Errichtung von „Umerziehungslagern“ für Kommunisten Ende der vierziger Jahre in Griechenland.

    Mamie-nazie - Viktoria Luise von Preußen
    https://de.wikipedia.org/wiki/Viktoria_Luise_von_Preu%C3%9Fen#Familie

    siebtes und jüngstes Kind sowie einzige Tochter Kaiserin Auguste Viktorias und Kaiser Wilhelms II.
    ...
    Die amerikanische Journalistin Sigrid Schultz verbrachte die 1930er Jahre in Berlin, bewegte sich dort in den höchsten Nazikreisen und lernte dabei auch Viktoria Luise kennen. Sie berichtete, Viktoria Luise sei „eine fanatische Nazisse“ gewesen,[2] sei auf öffentlichen Empfängen oft auf Hitler zugerannt, um seine Nähe zu suchen. Auf Parteitagen der NSDAP habe sie wichtige britische Personen betreut, ebenso bei der Olympiade 1936. Zusammen mit ihrem Mann habe sie die NSDAP finanziell unterstützt. Auch habe sie sich vom Außenminister Ribbentrop gern für Werbedinners der „Anglo-German Fellowship“ einsetzen lassen. Nicht zuletzt sei der Familienbesitz im österreichischen Gmunden vor der „Übernahme“ Österreichs 1938 für geheime Treffen von Nationalsozialisten zur Verfügung gestellt worden; Schultz spricht von einer „Brutstätte für Naziagenten“.[2][3]

    Die Historikerin Brigitte Hamann berichtet in ihrer Biografie über Winifred Wagner von einer Einladung 1935 in Hitlers Wohnung in München, an der u. a. auch Viktoria Luise gemeinsam mit ihrer Tochter Friederike Luise, Joseph Goebbels, Ribbentrop und der englische Faschistenführer Oswald Mosley teilnahmen.[4]

    Im Zweitwohnsitz in Braunschweig konnte die Bevölkerung Fotos und Postkarten der Familie in verschiedenen NS-Uniformen kaufen. Viktoria Luises Tochter Friederike wurde in der NS-Presse besonders gelobt, da sie im Arbeitsdienst ihre Pflicht tat „wie eine ganz gewöhnliche Deutsche“
    ...
    Die NDR-Dokumentation Adel ohne Skrupel – Die dunklen Geschäfte der Welfen berichtete, dass ihr Mann Ernst August sich durch „Arisierung“ mehrere jüdische Firmen angeeignet hatte, in denen auch Zwangsarbeiter und KZ-Häftlinge arbeiten mussten und zu Tode kamen.

    Königin Friederike von Griechenland & Marion Gräfin Dönhoff
    https://asti-blog.de/2020/09/21/friederike-von-griechenland

    21.9.2020 Asteris Kutulas

    An Frau Dr. Marion Gräfin Dönhoff / Redaktion DIE ZEIT – bezüglich des Artikels aus der ZEIT vom 12.9.1991: „Vor vierzig Jahren: Aus der ZEIT vom 13. September 1951“

    Sehr geehrte Frau Dr. Marion Gräfin Dönhoff,

    ich las gestern Ihren Beitrag „Friederike, Friederike“ in der ZEIT vom 12. September 1991, in dem sich Königin Friederike von Griechenland brüsten darf, humanistische Umerziehungslager für Kommunisten Ende der vierziger Jahre geschaffen zu haben. Gestatten Sie mir bitte – da die Aussagen der Königin nicht nur kommentarlos bleiben, sondern durch den Eindruck Ihres ganzen Beitrags erhärtet werden –, Sie darauf hinzuweisen, daß auf den Verbannungsinseln während des Bürgerkriegs (1946-1949) bis zu 150.000 Linke bzw. Sympathisanten bzw. ehemalige Mitglieder der antifaschistischen Widerstandsbewegung EAM deportiert waren. Inzwischen gibt es genug Zeugnisse (auch auf Deutsch), wie es in diesen Lagern zuging.

    Kommunistische Umerziehungslager

    Die Behauptung der Königin Friederike von Griechenland, es handelte sich um junge Kommunisten, die gezwungen worden seien, ihr bisheriges Leben mit Rauben und Morden zuzubringen, die nicht lachten und noch nie in ihrem Leben gesungen hatten – ist wahrlich ein Hohn gegenüber fast der gesamten linken Intelligenz Griechenlands, die auf den Verbannungsinseln deportiert worden war. Einer ihrer wichtigsten Vertreter, der Dichter Jannis Ritsos, wurde in diesen „Umerziehungslagern“ fünf Jahre (1948-1952) festgehalten und hat diese Schreckenszeit in seinem Band „Tagebuch des Exils“ (Deutsch: Schwiftingen Verlag, 1979) festgehalten.

    Mikis Theodorakis & Makronisos

    Ein anderer jahrelang auf Ikaria und Makronisos – der „Hölle“ – Festgehaltener, der Komponist Mikis Theodorakis, hat in seiner Biografie ausführlich das Lagerleben beschrieben. Darin kommt er auch an einigen Stellen auf Königin Friederike zu sprechen. Ich habe mir gestattet, Ihnen zwei entsprechende Auszüge aus dem 3. Band seiner Autobiographie DIE WEGE DES ERZENGELS (1987), die im Dezember dieses Jahres beim Luxemburger Verlag editions phi erscheinen wird, zu notieren:
    Bürgerkrieg

    „… Alle Griechen waren nach dem Bürgerkrieg gebeugt. Nur der Thron, die Fremden, die Oligarchie und die ihnen dienenden politischen und militärischen Eliten sowie die Polizei: sie triumphierten. Für wen wohl hatte Odysseas Elytis geschrieben: „Und sie werden mit Blüten schmücken den Sieger, der leben wird im Gestank der Leichen“? Für Papagos? Oder für Königin Friederike? …

    Abfärbe-Technik

    … Die sogenannte Abfärbe-Technik wurde eingeführt. Sie bestand in individuellen und Massenfolterungen, Zwangsarbeit, Durststrafen, moralischen und psychischen Erpressungen. Wenn jemand „zerbrach“, musste er, um die „Echtheit“ seiner Reue zu beweisen, seinerseits zum Folterer werden. So kam es zu einer erstaunlichen Situation, in der die meisten der „Prügler“, wie sie genannt wurden, ehemalige Häftlinge waren. Man erzählte sich, daß in der Ersten Abteilung nur zwei Offiziere Nationalisten waren. Alle anderen seien ehemalige Linke, hieß es. Das „Abfärben“ wurde systematisch betrieben: Verleugnung der Kommunistischen Partei; Bekehrungs-Briefe an die Bewohner der Heimatgemeinde: Briefe an Unbekannte, deren Adressen dem Telefonbuch entnommen wurden; Reden während der „Stunde zur nationalen Erziehung“ um 11 Uhr vormittags vor der ganzen Abteilung; Teilnahme an Pogromen gegen die hartnäckigen und uneinsichtigen Gefangenen; Teilnahme an Prügelaktionen und Folterungen. Für all diese Aktivitäten gab es ein Heft, in das der Verantwortliche die genaue Anzahl der Briefe, der Reden, Folterungen usw. eintrug. Der Kommandant der Abteilung gab persönlich die Einwilligung zum ersten Athen-Urlaub, die höchste „Anerkennung für einen Gefangenen“. Der Kommandant sah ihn von oben bis unten an, kontrollierte bedächtig dessen Heft und sagte: „Nur dreimal geprügelt, und du willst schon nach Athen? Mach fünfmal draus und komm wieder.“ Er musste also noch zweimal prügeln, der beaufsichtigende Gendarm trug das kommentierend in sein Heft ein, und dann bekam der Gefangene den ersehnten Athen-Urlaub. Dieser „Abfärbe-Prozess“ dauerte Monate.

    Einsamkeit

    … So breitet sich das Gefühl der absoluten Einsamkeit aus. Du bist allein, ausgeliefert der Gnade der entfesselten Elemente der Natur und des Menschen. Keiner kann dir helfen. Auf Makronisos starben Mythen und Götter. Es starb auch das Wesen, das du Mensch genannt hattest. Du warst zu einem Wurm und die anderen über dir zu Ungeheuern verkommen.

    Makronisos-Tick

    Hinzu kommt das ganze Theater, das die Regierung auf Kosten der Gefangenen inszenierte. Und dieses Theater, das „Becken von Siloah“, wie es von den Offiziellen genannt wurde, hatte jeden Tag eine Fortsetzung mit den verschiedenen Verlautbarungen und Besuchen der Königin Friederike und verschiedener Minister bis hin zu ausländischen Journalisten und einheimischen „Persönlichkeiten“. Die Straßen und das Sanatorium wurden weiß getüncht, ins letztere legten sich Gendarmen und spielten die Kranken. Die Zelte mussten gesäubert werden, die Vorderansicht des Lagers wurde hergerichtet. Und hinter dieser Fassade: Dreck und Hunger, Gefolterte, Verkrüppelte und Tote. Du hast keine Chance, dass dein Martyrium bekannt wird. Du bist isoliert, verurteilt, für immer verloren. Du bist allein, der Gnade deiner erbarmungslosen Folterer ausgeliefert. Da drehst du durch. Irgendeine Schraube in deinem Gehirn oder Nervensystem lockert sich, ein Riemen reißt, und dein Kopf oder deine Hand geraten dir aus der Kontrolle. Der Verrückte von Makronisos ist gewöhnlich ein willenloses Geschöpf mit einem Tick. Ein Geschöpf, das sich in Momenten der Erleuchtung seiner Lage bewusst wird, was anschließend den spastischen Mechanismus nur intensiver auslöst. Noch heute gibt es Menschen, die Tabletten nehmen, um nicht wieder vom Makronisos-Syndrom überwältigt zu werden …“ (Mikis Theodorakis)

    Entschuldigen Sie die langen Zitate, die sich weiterführen ließen – aber sie stehen doch in solch einem frappierenden Widerspruch zu den Aussagen der Königin Friederike von Griechenland, dass ich nicht umhin konnte, sie Ihnen mitzuteilen.

    Übrigens haben französische Intellektuelle um Aragon und Picasso bereits Ende der vierziger Jahre die Praktiken in den griechischen „Umerziehungslagern“ angeprangert und das königliche Ehepaar deswegen angegriffen, aber auch Bertold Brecht und Stephan Hermlin forderten – wenn ich mich nicht irre – die Auflösung dieser Lager in Griechenland.

    Hochachtungsvoll

    Asteris Kutulas, 16.9.1991

    * * * * *
    Die Antwort von Dr. Marion Gräfin Dönhoff

    Sehr geehrter Herr Kutulas,

    ich habe erst Ihren Brief und dann jenen Artikel von vor vierzig Jahren gelesen und dabei ist mir dann wirklich ganz bange geworden.

    Ich bin überzeugt, dass Ihre Darstellung und die Zitate zutreffend sind und mein Bericht über die königliche Darstellung sich als abwegig erweist. Aber damals konnte man noch nicht reisen und musste das, was Leute einem erzählten, für bare Münze nehmen.

    Da man einen Artikel von vor 40 Jahren heute nicht berichtigen kann, ist Ihr Brief als Leserbrief leider nicht geeignet, aber für mich persönlich ist er eine gute Lehre, und dafür danke ich Ihnen sehr.

    Mit bestem Gruß

    Dr. Marion Gräfin Dönhoff, Sept. 1991

    Marion Gräfin von Dönhoff, Asteris Kutulas, Königin Friederike

    Es ging um folgenden Abschnitt aus dem am 12. September 1991 wieder abgedruckten Artikel vom 13. September 1951:

    Rubrik VOR VIERZIG JAHREN (aus der ZEIT vom 13. September 1951)

    … „Sie müssen bedenken“, sagte die Königin, „dass die Kinder in Griechenland seit zehn Jahren überhaupt keinen Unterricht mehr gehabt haben. Fast alle Schulen waren zerstört, und die wenigen, die übriggeblieben sind, wurden für andere Zwecke gebraucht. Und Griechenland ist arm; es dauert sehr lange, das Land wieder aufzubauen. Mein Mann aber ist der Meinung, dass die Erziehung der Kinder und die Ausbildung der Jugend wichtiger ist als alles andere, und so ist es uns im vorigen Jahr gelungen, 360 Schulen neu herzustellen. Ah, das ist ein Anblick, wenn man jetzt durch das Land fährt und sieht diese neuen Gebäude in den Dörfern und kleinen Städten! Es sind keine Paläste, aber eigentlich sind es doch die schönsten Häuser überall.“ Und die junge Königin strahlte, so wie wohl nur die Augen ihrer preußischen Vorfahren aufleuchteten, wenn sie an ihre Garnisonen und Regimenter dachten.

    „Wie steht es mit der sogenannten Umschulung der Kommunisten?“ fragte ich, auf das Problem lenkend, von dem ich wusste, dass es ausschließlich auf Grund der Initiative des Königspaars in Angriff genommen war. „Wir haben damit schon vor der endgültigen Niederwerfung der Kommunisten begonnen“, antwortete die Königin. „Wenn Sie das einmal gesehen hätten, diese Gefangenenlager, in denen junge Kommunisten von 15 bis 19 Jahren hinter Stacheldraht eingepfercht waren. Kinder, die gezwungen worden sind, ihr bisheriges Leben mit Morden und Rauben zuzubringen, die nie lachten, keine Spiele mehr kannten, noch nie in ihrem Leben gesungen hatten und deren Ausdruck mehr dem böser Tiere als dem eines Menschen glich – wenn man das gesehen hat, dann sagte man sich, was ihnen fehlt, ist menschliche Nähe und Wärme.“

    „Und da haben wir auf der Insel Leros“, so fuhr die Königin fort, „ganz einfach Siedlungen und Lehrstätten eingerichtet, wo Jugendliche bis zum 18. Lebensjahr, die sich freiwillig in den Gefangenenlagern meldeten, in völliger Freiheit leben können.“ – „Das Schöne ist“, fiel König Paul ein, „dass die Bewohner der Insel alle mit Feuereifer und ohne jedes Entgelt mitwirken. Auch sie empfinden, dass man bei diesen Menschen nicht eine Doktrin mit einer neuen Doktrin austreiben kann …“

    … – Fast könnte man diese Griechen beneiden um ihr Königspaar, das so schlicht und selbstverständlich zupackt und den Mut hat, es anders zu machen als bisher, das Wagnis eingeht, in einem neuen Geist wiederaufzubauen …“

    Marion Gräfin Dönhoff, 1951

    #Allemagne #Grèce #noblesse #nazis #Hohenzollern #généalogie