• L’anneau des sciences, l’autoroute verte de Gérard Collomb
    http://carfree.fr/index.php/2020/02/14/lanneau-des-sciences-lautoroute-verte-de-gerard-collomb

    A un mois des #élections, on ne peut que constater (avec plaisir) que l’écologie n’a jamais été autant présente dans les débats électoraux. Quel que soit le parti, le vert Lire la suite...

    #Etalement_urbain #Fin_de_l'automobile #Fin_des_autoroutes #autoroutes #échangeurs #greenwashing #lyon #périphérique #politique

  • Le tiercé, dans le désordre, pour le prix Pinocchio 2020.
    https://www.prix-pinocchio.org
    à vous de choisir le placé-gagnant !


    Slipknot
    https://multinationales.org/Prix-Pinocchio-les-citoyens-appeles-a-designer-la-pire-multinationa

    La 9e édition des Prix Pinocchio, qui « récompense » des multinationales aux pratiques anti-écologiques, s’ouvre ce 15 janvier. Les entreprises nominées font partie, cette année, du secteur de l’agrobusiness. Le public a jusqu’au 19 février pour désigner la pire d’entre elles. Comme pour les éditions précédentes, l’Observatoire des multinationales @observatoiremultinat est partenaire de l’initiative.

    https://multinationales.org/Comment-le-groupe-Bigard-est-devenu-le-maitre-de-la-bidoche-sur-le-
    https://multinationales.org/Yara-la-multinationale-viking-qui-s-enrichit-aux-depens-des-paysans
    https://multinationales.org/Le-patron-de-Lactalis-a-vu-sa-fortune-doubler-grace-a-la-liberalisa
    #agrobusiness #malbouffe

  • Shade - 99% Invisible
    https://99percentinvisible.org/episode/shade

    Journalist Sam Bloch used to live in Los Angeles. And while lots of people move to LA for the sun and the hot temperatures, Bloch noticed a real dark side to this idyllic weather: in many neighborhoods of the city, there’s almost no shade. He was surprised to find people awkwardly huddled behind telephone poles to get relief from the glaring sunlight. “I noticed people waiting behind the people waiting behind telephone poles because there’s only that small sliver of shade,” says Bloch.

    Où il est question de la voiture qui tue la #ville et prend la place des #arbres, de l’électricité (ventilos et #climatisation) qui fait qu’on se fiche d’avoir perdu toute cette #ombre et de comment le #changement_climatique et les #inégalités accrues imposent (#justice_environnementale) de refaire appel aux arbres pour rafraîchir les villes comme savent très bien le faire les habitant·es hispaniques avec leur #grassroots_architecture ou #architecture_vernaculaire #architecture_bio-climatique.

    Et un petit mot rigolo sur les arbres, valeur ajoutée des dessins d’architectes, #greenwashing littéralement.
    #audio

  • Action contre BlackRock : « Nous devons mettre hors d’état de nuire les plus grands pollueurs de la planète »
    11 février 2020 / Entretien avec Clément, de Youth for Climate
    https://reporterre.net/Action-contre-BlackRock-Nous-devons-mettre-hors-d-etat-de-nuire-les-plus

    (...) Quel bilan faites-vous de cette action ?

    On est satisfait. D’un point de vue technique, malgré la répression policière, on a réussi à envahir un lieu emblématique. Cela nous a permis aussi de faire écho à la lutte contre la réforme des retraites. C’est un message fort envoyé à tous ceux qui se battent et qui font grève contre le projet du gouvernement. C’est un signe de convergence. Nous devons comprendre que les luttes sociales sont indispensables et que nos combats sont indissociablement liés. On s’attaque au même système. On ne veut pas d’un monde écolo où les inégalités demeurent. Ça n’aurait aucun sens.

    Pourquoi avez-vous ciblé BlackRock ?

    C’est le premier investisseur de Total. D’un point de vue climatique, c’est la pièce maîtresse d’un système capitaliste que l’on combat à Youth for Climate Ile-de-France. On considère que le système capitaliste n’est pas viable. Il pousse à consommer toujours plus de ressources et d’énergie. En ciblant BlackRock, on vise l’un des principaux financiers mondiaux qui alimente des entreprises très polluantes. BlackRock fait aussi énormément de greenwashing, on peut le voir sur son site internet. Elle dit qu’elle prône la finance verte et que la croissance verte serait la solution. Nous, on ne le croit pas. (...)

    #BlackRock

  • La nouvelle phase « verte » du capitalisme et son avant-garde
    "écologique et citoyenne"...

    Miquel Amorós est un intellectuel écolibertaire espagnol connu entre
    autres pour ses analyses mettant en lumière les contradictions et la
    fausse radicalité parmi les militants écologistes et d’extrème gauche
    (y compris anarchistes).

    Un très grand nombre de listes candidates aux élections municipales se
    disent "écologistes et citoyennes".

    Leurs candidat(e)s ainsi que leurs supporters (et trices) devraient lire ce texte ;-)

    https://lepasdecote.video.blog/2020/01/31/les-nouveaux-habits-du-developpementalisme-capitaliste

    • Le texte est bien écrit mais c’est une opposition somme toute classique entre réforme et révolution avec un côté assez (de façon caricaturale) marxiste : la révolution viendra toute seule suite aux contradictions du capitalisme qui le feront s’écrouler.

    • Encore une lecture de travers, que ce soit du courant anti-industriel ou de la critique de la valeur etc : à aucun moment ni les uns ni les autres ne disent que la révolution viendra toute seule, mais que les insurrections, le bordel, etc, va arriver tellement ce sera dur de continuer à vivre sous ce mode de vie (et c’est déjà largement le cas, un peu partout dans le monde, ce n’est pas du tout « dans le futur »).

      Mais cela n’implique en rien du tout que ça va être mieux ensuite, puisque ça peut parfaitement aboutir à un monde plus barbare, ou à mettre au pouvoir une autre caste de sauveurs à la place de l’ancienne, plutôt que de chercher à vivre plus libres, plus autonomes, aussi bien matériellement que politiquement.

      Et pour ce texte précisément, la conclusion est très claire : « Si la société civile parvient à s’organiser en dehors des institutions et des bureaucraties ». Sinon non. Donc aucune super révolution obligatoire mécaniquement.

    • #Green_New_Deal
      Voir peut-être aussi : https://seenthis.net/messages/814673

      [edit]
      A propos de « XR », un collectif appelé « the Wretched of the Earth » (les Damné·es de la Terre) avait publié une lettre ouverte adressée à la soit disant « rebellion » :

      https://www.redpepper.org.uk/an-open-letter-to-extinction-rebellion

      @val_k en avait fait une traduction écrite et audio en français et l’avait publiée sur archive.org. Mais comme je suis infoutu d’en retrouver le lien, je pose son texte ici :

      Lettre ouverte à Extinction Rebellion
      "La lutte pour la justice climatique est le combat de nos vies, et nous devons le faire correctement."

      Lettre des collectifs formant Les Damnés de la Terre (Wretched of The Earth) publié sur le site du magazine Red Pepper le 3 mai 2019.
      Wretched of The Earth est un collectif communautaire anglais pour les groupes et les peuples indigènes, noirs, métisses et de la diaspora qui réclament la justice climatique et qui agissent en solidarité, tant au Royaume-Uni que dans le Sud.
      Cette lettre a été écrite en collaboration avec des dizaines de groupes alliés. Alors que s’achevaient les semaines d’action appelées par Extinction Rebellion, nos groupes se sont réunis pour réfléchir sur le récit, les stratégies, les tactiques et les revendications d’un mouvement climatique revigoré au Royaume-Uni. Dans cette lettre, nous formulons un ensemble de principes et de demandes fondamentaux enracinés dans la justice et nous considérons comme crucial que le mouvement tout entier en tienne compte alors que nous continuons à élaborer une réponse à "l’urgence climatique".

      Cher Extinction Rebellion,

      L’émergence d’un mouvement de masse comme Extinction Rebellion (XR) est le signe encourageant que nous avons atteint un moment propice dans lequel il existe à la fois une conscience collective de l’immense danger qui nous attend et une volonté collective de le combattre. Une masse critique est d’accord avec la lettre ouverte qui lance XR quand elle déclare : « Si nous continuons sur notre voie, l’avenir de notre espèce est sombre. »

      Dans le même temps, pour construire un avenir différent, voire même pour l’imaginer, nous devons comprendre ce qu’est cette « voie » et comment nous en sommes arrivés a un monde tel que nous le connaissons maintenant. « La Vérité » de la crise écologique est que nous ne sommes pas arrivés ici par une série de petites erreurs, mais que nous avons été poussés par des forces puissantes qui ont conduit la répartition des ressources de la planète entière et la structuration de nos sociétés. Les structures économiques qui nous dominent ont été créées par des projets coloniaux dont le seul but est la poursuite de la domination et du profit. Pendant des siècles, le racisme, le sexisme et le classisme ont été nécessaires pour que ce système soit maintenu et ont façonné les conditions dans lesquelles nous nous trouvons.

      Une autre vérité est que pour beaucoup, l’austérité n’appartient pas à « l’avenir ». Pour ceux d’entre nous qui sont indigènes, de la classe ouvrière, noirs, métisses, queer, trans ou handicapés, l’expérience de la violence structurelle est une partie intégrante de notre droit de naissance. Greta Thunberg appelle les dirigeants mondiaux à agir en leur rappelant que « notre maison est en feu ». Pour beaucoup d’entre nous, la maison est en feu depuis longtemps : chaque fois que la vague de violence écologique monte, nos communautés, en particulier dans les pays du Sud, sont toujours les premières touchées. Nous sommes les premiers à faire face à une mauvaise qualité de l’air, à la faim, aux crises de santé publique, à la sécheresse, aux inondations et aux déplacements.

      XR déclare que « la science est claire : il est entendu que nous sommes confrontés à une urgence mondiale sans précédent. Nous nous trouvons dans une situation de vie ou de mort. Nous devons agir maintenant. » Vous ne réaliserez peut-être pas que lorsque vous vous concentrez sur la science, vous passez souvent à côté du feu et de nous - vous passez à côté de nos histoires de lutte, de dignité, de victoire et de résilience. Et vous passez à côté de la vaste connaissance intergénérationnelle de l’unité avec la nature qu’ont nos peuples. Les communautés indigènes nous rappellent que nous ne sommes pas séparés de la nature et que protéger l’environnement, c’est aussi nous protéger. Pour survivre, les communautés des pays du Sud continuent à projeter la vision et la construction de nouveaux mondes libres de la violence du capitalisme. Nous devons à la fois nous concentrer sur ces expériences et reconnaître ces savoirs là.

      Nos communautés sont en feu depuis longtemps et ces flammes sont attisées par notre exclusion et notre silenciation. Sans intégration de nos expériences, toute réponse à cette catastrophe ne changera pas la manière complexe dont les systèmes sociaux, économiques et politiques façonnent nos vies - offrant à certains un passage facile dans la vie en en faisant supporter le coût à d’autres. Pour envisager un avenir dans lequel nous serons tous libérés des causes profondes de la crise climatique - capitalisme, extractivisme, racisme, sexisme, classisme, capacitisme et autres systèmes d’oppression - le mouvement pour le climat doit refléter les réalités complexes de la vie de chacun dans leur narration.

      Et cette complexité doit également être répercutée dans les stratégies. Beaucoup d’entre nous sont exposés au risque d’arrestation et de criminalisation. Nous devons peser avec soin les coûts qui peuvent être infligés à nous et à nos communautés par un État qui est déterminé à cibler ceux qui sont racialisés avant ceux qui sont blancs. La stratégie de XR, avec comme tactique première d’être arrêté, est valable - mais elle doit être soutendue par une analyse continue de son privilège ainsi que de la réalité de la violence de la police et de l’État. Les participants XR devraient utiliser leur privilège de pouvoir risquer une arrestation tout en soulignant la nature racialisée du maintien de l’ordre. Bien qu’une partie de cette analyse ait commencé à être réalisée, tant qu’elle n’est pas au cœur de l’organisation de XR, ce n’est pas suffisant. Pour faire face au changement climatique et à ses racines dans les inégalités et la domination, il faudra une diversité et une pluralité de tactiques et de communautés afin de co-créer le changement transformateur nécessaire.

      Nous saluons l’énergie et l’enthousiasme que XR a apporté au mouvement écologiste, et cela nous donne l’espoir de voir autant de personnes prêtes à agir. Mais comme nous l’avons souligné ici, nous estimons que certains aspects essentiels de leur approche doivent évoluer. Cette lettre appelle XR à faire davantage dans l’esprit de ses principes, qui disent qu’ils « travaillent à la construction d’un mouvement participatif, décentralisé et inclusif ». Nous savons que XR a déjà organisé divers exercices d’écoute et a reconnu certaines des lacunes de son approche. Nous espérons donc que XR et ses membres apprécieront notre contribution.

      Alors que XR achève cette période d’actions, nous espérons que notre lettre propose quelques réflexions utiles pour la suite des choses. La liste des demandes que nous présentons ci-dessous ne prétend pas être exhaustive, mais offrir un point de départ qui souligne les conversations dont nous avons un besoin urgent.

      Les Damnés de la Terre (Wretched of the Earth) ainsi que de nombreux autres groupes, considèrent les revendications suivantes comme cruciales pour la rébellion de justice climatique :

       Mettre en œuvre une transition axée sur la justice afin de réduire à zéro les émissions de carbone du Royaume-Uni d’ici 2030, dans le cadre de sa juste part pour maintenir le réchauffement en dessous de 1,5 ° C ; cela comprend l’arrêt de tous les projets de fracturation, la gratuité des solutions de transport et du logement décent, la réglementation et la démocratisation des entreprises et la restauration des écosystèmes.

       Passer un Nouveau Pacte Vert Mondial pour assurer le financement et la technologie des pays du Sud grâce à la coopération internationale. La justice climatique doit inclure les réparations et la redistribution ; une économie plus verte en Grande-Bretagne obtiendra très peu de résultats si le gouvernement continue d’empêcher les pays vulnérables de faire de même avec une dette écrasante, des accords commerciaux inéquitables et l’exportation de ses propres industries extractivistes mortelles. Ce "Green New Deal" inclurait également la fin du commerce des armes. Les guerres ont été créées pour servir les intérêts des entreprises - les plus grandes transactions d’armes ont livré du pétrole ; tandis que les plus grandes armées du monde sont les plus grandes consommatrices d’essence.

       Tenir les sociétés transnationales pour responsables de leurs actes en créant un système qui les réglemente et les empêche de pratiquer la destruction mondiale. Cela impliquerait de se débarrasser de nombreux accords de commerce et d’investissement existants qui consacrent la volonté de ces sociétés transnationales.

       Retirer la planète des marchés boursiers en restructurant le secteur financier pour le rendre transparent, démocratisé et durable, tout en décourageant les investissements dans les industries extractives et en subventionnant les programmes relatifs aux énergies renouvelables, la justice écologique et les programmes de régénération.

       Mettre fin à l’environnement hostile des murs et des clôtures, des centres de détention et des prisons utilisés contre les communautés racialisées, migrantes et réfugiées. Au lieu de cela, le Royaume-Uni devrait reconnaître ses responsabilités historiques et actuelles dans la conduite du déplacement des peuples et des communautés et honorer ses obligations à leur égard.

       Garantir des communautés florissantes dans les pays du Nord et du Sud dans lesquelles tout le monde a droit à une éducation gratuite, à un revenu suffisant, qu’il soit au travail ou non, à des soins de santé universels, y compris un soutien au bien-être mental, des transports abordables, une alimentation saine à prix abordable, un emploi et logement digne, une participation politique significative, un système de justice transformatrice, les libertés liées au genre et à la sexualité et, pour les personnes handicapées et les personnes âgées, de vivre de manière autonome dans la communauté.

      La lutte pour la justice climatique est la lutte de nos vies et nous devons la mener correctement. Nous partageons cette réflexion d’un lieu d’amour et de solidarité, de groupes et de réseaux travaillant avec des communautés en première ligne, unis dans l’esprit de construire un mouvement pour la justice climatique qui ne fasse pas payer les plus pauvres des pays riches pour faire face à la crise climatique, et refuse de sacrifier les peuples du Sud pour protéger les citoyens du Nord. Il est essentiel que nous restions responsables devant nos communautés et envers tous ceux qui n’ont pas accès aux centres de pouvoir.
      Sans cette responsabilité, l’appel à la justice climatique est vide.

      Les Damnés de la Terre (Wretched of the Earth).

    • @rastapopoulos
      Tu cites la dernière phrase qui effectivement commence par un conditionnel précautionneux mais juste avant voilà ce qui est écrit :

      Le jour où le système techno-industriel — géré par les marchés ou par l’État —, cessera de répondre aux besoins d’une partie importante de la population ou, en d’autres termes, lorsque les conditions météorologiques ou quelque autre facteur enrayera l’approvisionnement, viendra le temps des insurrections. Un système défaillant, qui entrave la mobilité de ses sujets et les menace de mort par inanition n’a pas d’avenir. Il est probable que, dans le feu de l’action, des structures communautaires — fondamentales pour assurer l’autonomie des révoltes — seront reconstruites.

      Si c’est pas du messianisme révolutionnaire ça, alors c’est que je ne sais vraiment pas lire. Ce qui me frappe vraiment dans ce genre de littérature, c’est qu’à part conchier les trucs réformistes (certes souvent avec des raisons valables) rien n’est vraiment construit ce qui fait qu’au final on a juste l’impression que l’unique but est donc vraiment de conchier les trucs réformistes (et pour se justifier on dit qu’un jour y aura l’insurrection... et voilà). La présentation de l’auteur et du texte fait par @marclaime ne dit pas autre chose. On a déjà vu ça dans le militantisme trotskiste (et sûrement d’autres courants) qui passait son temps à décrier les autres sectes du même acabit qu’eux même, ce serait bien de ne pas recommencer (ou continuer)...

    • J’insiste : si tu confonds « insurrection » et « révolution », ya clairement un problème de lecture important… :)

      Il n’y a aucun messianisme dans ta citation, c’est un fait établi qu’il y a déjà des insurrections un peu partout, dès que les gens ont faim, n’arrivent plus à joindre les deux bouts, n’arrivent plus à vivre la vie que nous fait mener le capitalisme. La question c’est une fois qu’on s’est insurgé, qu’est-ce qui advient ? Et là il n’y a aucune assurance que ça aboutisse à quelque chose de positif, d’émancipateur, et cela dépend de la condition que j’ai cité plus haut.

      1) Vie tellement pourrie qu’on n’arrive même plus à subvenir aux besoins de base (manger, habiter, etc) => insurrection.
      2) Si on parvient à s’organiser de manière autonome (aussi bien politiquement : anarchisme, que matériellement : sans être dépendants d’industries énormes) => révolution.

      L’un est totalement sûr et déjà le cas un peu partout dans le monde, l’autre est totalement incertain et ça peut parfaitement aboutir à plus de barbarie (daesh, régimes autoritaires, etc).

    • C’est sûrement une question de vocabulaire mais cela dit je ne déclarerais pas que c’est « totalement sûr » que les insurrections adviendront de façon systématique. Pour parler de ce qui se passe chez nous, cela dépend par exemple si on considère que le mouvement des gilets jaunes est une insurrection ou une simple révolte d’une petite fraction de la population. Je dis ça car je travaille dans une petite entreprise et c’est tout simplement incroyable de constater la veulerie dont peuvent faire preuve la plupart de mes collègues (tous méprisants envers les gilets jaunes, ricanant quand les manifestations contre la réforme des retraites passent devant l’entreprise... Et j’ai vu ça dans d’autres emplois, généralement au mieux on a le droit à de l’indifférence). Bref, on peut très bien passer directement à la case dictature sans passer par la case insurrection/révolution, c’était le sens de mon commentaire précédent.

  • Comment les géants de la tech manipulent la recherche sur l’éthique des IA | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/intelligence-artificille-ethique-gafam-recherche-lobbying-conflit-intere

    Après le greenwashing, l’ethicalwashing ? Un ancien chercheur du MIT Media Lab témoigne. Dès 2018, il est devenu difficile de suivre les nombreux scandales liés à l’IA sur fond de contrats controversés : entre Facebook et Cambridge Analytica ; entre Google et le Pentagone sur les drones ; entre Amazon, IBM et la police sur la reconnaissance faciale ; entre Microsoft et les services de l’immigration sur le contrôle des frontières... Derrière plusieurs hashtags (#TechWontBuildIt, #NoTechForICE, (...)

    #Accenture #Altran #Bouygues #CambridgeAnalytica #DeepMind #Google #Microsoft #Orange #SNCF #Air_France #USDepartmentofDefense-DoD #IBM #MIT #Amazon #Facebook #algorithme #drone #activisme #biométrie #éthique #migration #police #racisme #facial (...)

    ##législation ##reconnaissance ##discrimination ##vidéo-surveillance ##frontières ##lobbying ##surveillance ##greenwashing ##bug

  • « Green New Deal » : comment transposer les propositions d’AOC en Europe - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210120/green-new-deal-comment-transposer-les-propositions-d-aoc-en-europe?onglet=

    Ce dernier élément est clé. La garantie de l’emploi est l’articulation nécessaire entre l’ambition environnementale et l’exigence sociale qui est au cœur du projet. De quoi s’agit-il ? Comme cela a déjà été expliqué sur Mediapart, il s’agit de fournir un emploi rémunéré à un salaire « décent » à tous ceux qui désirent travailler. Dans l’esprit du « Green New Deal », ces emplois sont financés par le gouvernement, mais déterminés par les collectivités locales en fonction de leurs besoins. C’est, au reste, un des éléments les plus importants de ce projet : la proposition d’emploi garanti s’accompagne d’une définition des besoins, notamment en matière écologique, mais pas seulement. Or, cette réflexion est indispensable au combat commun contre le réchauffement climatique et les inégalités.

    #green_new_deal #mmt #CGT #ATTAC #Greenpeace #OCS

  • Comment la désinformation sur le climat se diffuse et se finance sur YouTube
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/01/17/comment-la-desinformation-sur-le-climat-se-diffuse-et-se-finance-sur-youtube

    « Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre époque […], des mesures immédiates doivent être prises à l’échelle mondiale pour limiter et, idéalement, inverser [ses effets] », clame Google dans son rapport environnemental 2019. Pourtant, malgré ces propos volontaristes, l’entreprise semble bien démunie, voire complaisante, face à la diffusion de contenus climatosceptiques sur sa plate-forme de vidéos YouTube, selon un rapport de l’ONG Avaaz publié jeudi 16 janvier. Ce document d’une (...)

    #Carrefour #Google #L'Oréal #Facebook #Twitter #Uber #YouTube #algorithme #écologie #manipulation #modération #Avaaz #Greenpeace #WWF #Danone #Décathlon (...)

    ##RedBull

  • Les dessous crasseux du greenwashing d’Amazon | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/dessous-crasseux-conscience-ecologique-amazon-coud-industrie-petrole

    Ses annonces relatives aux énergies vertes et à la neutralité carbone sont l’arbre qui cache la forêt de puits de pétrole. En septembre, le PDG d’Amazon Jeff Bezos promettait fièrement dans un communiqué que son entreprise allait utiliser 100% d’énergies renouvelables d’ici à 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2040. Il annonçait pour cela la commande de 100.000 vans de livraison totalement électriques. Début décembre, Amazon tenait à Las Vegas une conférence appelée re:Invent et dédiée à AWS, sa (...)

    #Amazon #Chevron #Microsoft #Shell #British_Petroleum_(BP) #AWS #écologie #CloudComputing (...)

    ##British_Petroleum__BP_ ##greenwashing

  • Loi économie circulaire : des mesures marginales qui n’enrayent pas la crise écologique
    https://reporterre.net/Loi-economie-circulaire-des-mesures-marginales-qui-n-enrayent-pas-la-cri

    voir aussi l’analyse décapante de Jeanne Guien : https://blogs.mediapart.fr/jeanne-guien/blog/181219/loi-economie-circulaire-lenfumage-par-la-transparence

    D’un point de vue historique, l’écologie macronienne poursuit l’oeuvre de neutralisation de la critique de la société de consommation étudiée par Louis Pinto dans L’invention du consommateur (2018). Il montre que la substitution de la figure du « consommateur vigilant » (opposée à celle du « consommateur ignorant ») à celle du « consommateur révolté » (opposée à celle du « consommateur aliéné ») a permis, sous Giscard d’Estaing, de récupérer la critique de la société de consommation et de l’intégrer à l’économie de marché. "C’est finalement l’un des couples d’oppositions qui s’est imposé, celui qui met en avant le consommateur vigilant. On peut y voir l’un des invariants de la gestion libérale des problèmes sociaux. Elle consiste, en matière de consommation comme d’environnement, à neutraliser la portée radicale des critiques en évitant de les récuser et en les inscrivant dans le répertoire des comportements individuels. Si la puissance publique reconnaît la légitimité d’une cause et de ceux qui s’en présentent comme les porte-parole, c’est à « chacun de nous » qu’il appartient, hors de toute « idéologie », d’adopter une conduite « citoyenne » dans la « vie quotidienne », de se montrer responsable, soucieux des conséquences de ses propres actes (exiger des informations du vendeur, discuter du prix). Un espace de consultation, de débat et de concertation entre « partenaires » est ainsi créé : il se définit par une bonne volonté mutuelle qui enferme un consensus sur les limites de ce qui est en question."

    (@reka : un mot de plus pour #nov_langue_macronienne : "transparence")

    #enfumage #loi_sur_l'économie_circulaire #publicité #greenwashing #transparence #écologie_de_marché

  • Main basse sur l’#eau | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/082810-000-A/main-basse-sur-l-eau

    Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel « or bleu ». Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative.

    Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la #finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de #profits mirobolants. Aujourd’hui, des #banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des #marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau « pour la restituer à la nature », voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement.

    En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette #marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’#agriculture_industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès #Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.

    De l’Australie à l’Europe en passant par les États-Unis, cette investigation décrypte pour la première fois les menaces de la glaçante révolution en cours pour les populations et la planète. Nourri de témoignages de terrain, le film montre aussi le combat, à la fois politique, économique et environnemental, que se livrent les apôtres de la #financiarisation de l’eau douce et ceux, simples citoyens ou villes européennes, qui résistent à cette dérive, considérant son accès comme un droit universel, d’ailleurs reconnu par l’#ONU en 2010. Alors que la bataille de la #gratuité est déjà perdue, le cynisme des joueurs de ce nouveau #casino mondial, au sourire carnassier, fait frémir, l’un d’eux lâchant : « Ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix. »

  • Attention ! Ce blog « carbure » au #nihilisme.

    Où l’on déconstruit l’idéologie du #green_new_deal en égratignant au passage son égérie suédoise en laissant les lecteur·rices sur leurs « fins ». Le communisme pourra-t-il mieux faire ? Pas si sûr ...
    (Je vous en propose ci-dessous le passage émotionnellement le plus neutre).

    Le vert est la couleur du dollar. A propos de Greta et de la transition technologique – carbure
    https://carbureblog.com/2019/11/01/le-vert-est-la-couleur-du-dollar-a-propos-de-greta-et-de-la-transition-

    Le capitalisme n’est pas une technostructure qui finirait par devenir obsolète et par s’arrêter faute de matières premières, mais un rapport social d’exploitation, c’est-à-dire une domination de classe fondée sur l’extraction de plus-value qui veut se maintenir pour elle-même, quelles que soient les conditions et l’arrière-plan catastrophique ou non de cette domination. La catastrophe écologique et les perturbations sociales qu’elle risque d’entraîner ne constituent pas une remise en cause de ce rapport en tant que tel, à moins de considérer que l’essence du capital repose dans une bonne vie bien organisée : elle vient simplement s’ajouter aux conditions de crise. Dans ces circonstances, que quelques personnes possédant du terrain parviennent à pratiquer la permaculture entre elles ou à mettre des revenus en commun n’a rien d’impossible, tant qu’elles ont les moyens de payer et que l’Etat ne les considère pas comme une menace (ce qui inscrit leur absolue marginalité dans la liste de leurs conditions nécessaires d’existence). Et outre la question de la possibilité de ces expériences, on peut aussi se demander si elles sont bien désirables : l’importance du patrimoine foncier dans ce genre d’alternatives, telles qu’elles peuvent déjà exister, et l’exploitation des plus précaires par de petits propriétaires peuvent nous donner une idée de la structure de classe qui s’y dessine. La classe moyenne n’a jamais rien fait d’autre que tenter de s’extraire, même précairement, de la condition commune : qu’elle vote ou qu’elle plante des choux, cela n’a jamais rien changé à quelque catastrophe que ce soit. Il n’y a rien d’étonnant à ce que même à la dernière extrémité, en une ultime robinsonnade, elle ne parvienne pas à imaginer autre chose que ce qu’elle connaît, et préfère considérer que la catastrophe est inévitable qu’envisager le dépassement des rapports sociaux qui la constituent comme classe.

    #critique_de_la_valeur #marchandisation #communisme #communisation #capitalisme #lutte_des_classes

  • Council of Ministers amendments on the green line code in violation of the EC Regulation

    On 27.11.2019, the Council of Ministers decided, without any consultation with either the stakeholders concerned in Cyprus or with the European Union/ Commission, to proceed to the amendment of the Code for the implementation of the Regulation of the European Council (866/2004/ΕC) on the Green Line. According to this decision:

    All people passing through the line (including Cypriot citizens, hitherto not checked) will be checked.
    Unaccompanied minors not escorted by parents will not be allowed to cross unless they have written authorisation by their parents.
    No third-country nationals (TCN) with temporary residence permit, except family members of Cypriot or other European citizens, and with long-term residence permit, will be allowed to pass through the line.
    The passage of people will be permitted for humanitarian grounds, medical reasons, etc
    In addition, the Council of Ministers has decided to submit bills to the House of Representatives for imposing administrative fines (in monetary terms) to people using ports and airports in the areas not under the control of the government, without clarifying as to whether these fines will be imposed on everyone or only on TCN.

    KISA is of the opinion that the government should have informed both Cypriot society as well as the EC for the proposed amendments to the Code for the implementation of the green line Regulation. It is not coincidental that the EC has already expressed the need for its approval of any amendments.

    KISA believes that the decision to restrict and/or prohibit the crossing of legally residing migrants through the green line constitutes prohibited discrimination and is not permitted by the Council Regulation, which renders it a direct violation of the Regulation itself.

    From a legal point of view, the government does have the right to impose universal checks of identity verification of persons passing through the line. However, as it has decided to apply the Regulation strictly 15 years later, it should do so after the setting up of the necessary infrastructe and required staff increases at the checkpoints so as to ensure people’s smooth movement. The immediate implementation of the above checks, without all the above, constitutes disproportionate restrictions and obstacles to the free movement of people through the line.

    KISA also condemns the government’s attempt to connect, by using misleading and populist rhetoric, the amendments with the management of the rising number of asylum applications, irregular migration and security for domestic audience and impressing the public as, according to point 2 (d) of the decision, «third-country nationals … are not permitted to pass through the line … unless they apply for asylum». The proposed measures that the government has connected with the increasing refugee flows to Cyprus, due to the continuing wars in the area, cannot objectively speaking bring about the objectives pursued by the government (reduction of the refugee flows), as no one can restrict the right to asylum, which is a fundamental right according to the EU Charter of Fundamental Rights.

    Instead of the government asking for EU’s assistance and support to enable it to meet the severe pressures on the asylum system and the reception of asylum seekers in Cyprus, it will waste European and national resources on the green line checks and undue hassle of legally residing migrants as well as Cypriots at the checkpoints.

    KISA is of the opinion that the new policy entails serious risks to the Cyprus question as, on the one hand, it hinders communication and contact between the areas controlled and not under the control of the government and, on the other, it turns the green line into a hard border, which leads to deepening the division of our country, when the objective of the Regulation is to facilitate free movement of people and cooperation between the two communities.

    Finally, KISA points out that the inclusion of the Ministry of Defence in the Ministerial Committee for migration and asylum formalises the securitisation policy on migration and asylum, a policy that has contributed substantially to harbouring racism and the rise of extreme right and neo-nazi organisations in Europe.

    KISA in cooperation with other civil society organisations intends to do all it can, including through reports/complaints to European and international organisations and agencies, against these new measures.

    https://kisa.org.cy/ministerial-amendments-on-the-green-line-code-in-violation-of-the-ec-regula
    #Chypre #green_line #fermeture_des_frontières #frontières #contrôles_systématiques #libre_circulation #Chypre_du_Nord

    –----------------------

    Traduction en français:

    Une décision du conseil des ministres de la République prise de manière unilatérale sans consulter les institutions européennes visant à amender la manière dont les contrôles sont exercées aux points de passage officiels de la Ligne Verte entre la République de Chypre et la république auto-proclamée turque de Chypre Nord selon un règlement européen adopté en 2004 au moment de l’entrée du pays dans l’Union européenne.

    Jusqu’à présent les citoyen.nes européen.nes et les Chypriotes pouvaient franchir la #ligne_verte et exercer leur droit à la libre circulation, ainsi que les ressortissant.es de pays non-membres de l’UE disposant d’un droit au séjour y compris touristes en court séjour) délivré par la République de Chypre.

    Désormais toutes les personnes passant par la ligne (y compris les citoyens chypriotes, jusqu’à présent non contrôlés) seront contrôlées. Le passage de personnes sera autorisé pour des raisons humanitaires, médicales, etc.

    De plus,

    Les #mineurs_non_accompagnés qui ne sont pas escortés par leurs parents ne seront pas autorisés à traverser sans l’autorisation écrite de leurs parents
    Aucun ressortissant de pays tiers (RTC) titulaire d’un permis de séjour temporaire, à l’exception des membres de la famille de Chypriotes ou d’autres citoyens européens, et titulaire d’un permis de séjour de longue durée, ne sera autorisé à franchir cette ligne.

    « En outre, le Conseil des ministres a décidé de soumettre à la Chambre des représentants des projets de loi visant à imposer des amendes administratives (en termes monétaires) aux usagers des ports et aéroports dans les zones non contrôlées par le gouvernement, sans préciser si ces amendes seront imposées à tous ou seulement aux resortissant.es d’Etats non-membres de l’UE ».

    Selon le gouvernement, ces interdictions de passage par la ligne verte n’affecteront pas les demandeurs d’asile ainsi que le rapporte cet article du Cyprus Mail. Le parti communiste AKEL a dénoncé la mise en place d’une frontière dure (hard border).

    KISA souligne que, juridiquement, de tels contrôles systématiques et sans discrimination aucune sont légaux. L’ONG poursuit en critiquant l’absence d’infrastructure et de personnel pour ce faire, alors que le règlement autorise de tels contrôles depuis son édiction, il y a 15 ans de cela, et interprète ceci comme une décision qui restreint la mobilité de manière disproportionnée qui met en danger la liberté de circulation. KISA condamne le lien fait explicitement par le gouvernement entre l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile, de personnes migrantes en situation irrégulière, de préoccupations sécuritaires à Chypre et la nécessité de cette décision. L’association constate que demander du soutien à l’UE pour mieux accueillir ces personnes auraient été plus judicieux que de renforcer des contrôles sur la ligne verte, une démarche coûteuse, populiste et qui met à mal les efforts de coopération entre les deux communautés de chaque côté de la ligne entamés ces dernières années.

    Pour rappel, les points de passage de la ligne verte ont été ouverts en 2004 au moment de l’entrée de l’île dans l’UE. La République de Chypre n’exerce sa souveraineté que sur une partie de l’île, mais tou.tes les Chypriotes, qu’ils/elles soient Chypriotes turcs ou grecs, sont des citoyen.nes européen.nes.
    Cette décision unilatérale donne un signal peut prometteur aux (énièmes) négociations de paix en vue d’une solution engagées sous l’égide de l’ONU et relancées à Berlin le mois dernier.

    ping @reka

  • Fossil fuel lobbyists push to dilute EU anti-greenwash plan | Environment | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2019/dec/02/fossil-fuel-lobbyists-push-to-dilute-eu-anti-greenwash-plan
    https://i.guim.co.uk/img/media/4214ba103c5d81190f2b406a5c85dd253da41daf/0_115_1733_1040/master/1733.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Fossil fuel lobbyists are trying to water down planned EU rules to stop “investment greenwashing’ by setting science-based criteria for any investment which lays claim to being environmentally sustainable.

    A report from lobbyist watchdog InfluenceMap has found that although some investors support the “green labelling” rules, 98% of Europe’s 50 largest investors are members of lobby groups trying to weaken the proposals.

    The new “green taxonomy” law would enable the EU to set science-based criteria for what kind of investments can be marketed as “environmentally sustainable”.

    #greenwashing #lobbying

  • France : Golfech : Incident de niveau 2 sur le réacteur 2
    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Golfech-Incident-de-niveau-2-sur-le-reacteur-2

    Comment une #étourderie peut mener à une situation si risquée ? Car, avec une cuve pleine de combustible qui n’est plus refroidit, c’est la #fusion assurée et l’accident majeur. Erreurs en cascade, manque de rigueur, manque de connaissances, précipitation et agir sans réfléchir... quand on est aux commandes d’un réacteur #nucléaire, de tels manières de faire ne sont pas tolérables. Pas si étonnant que l’exploitant ait à ce point détourné la version des faits dans son communiqué au public et en ait minimisé la gravité (EDF a initialement déclaré l’évènement au niveau 1 de l’échelle INES).

    Deux mois après les faits, un peu de lumière est enfin livrée au public. Public - et riverains - qui auront dû attendre de longues semaines pour savoir ce qu’il s’est réellement passé derrières les murs d’enceinte du réacteur 2 de Golfech le 8 octobre 2019, alors qu’ils étaient directement concernés. Le Réseau « Sortir du nucléaire » et plusieurs associations locales avaient dès le 11 octobre manifesté leurs inquiétudes : contactées par des habitants proches de la centrale de Golfech qui avaient eu vent de problèmes en cours mais n’ayant aucune information, nous avions alors dénoncé par un communiqué de presse le silence assourdissant d’EDF mais aussi des autorités de contrôle alors qu’un incident était manifestement en cours.

  • Cadeaux Noël 2019 - romy.tetue.net

    « Le pire qu’on peut faire à #Noël, c’est offrir des cadeaux made in China chez une entreprise américaine qui ne paie pas ses impôts en France. » disait récemment Mounir Mahjoubi, à franceinfo, à propos d’Amazon. Voici quelques idées de #cadeaux à contre-courant du black friday, parmi les bonnes choses de cette année que j’ai envie de vous partager :

    http://romy.tetue.net/cadeaux-noel-2019

    #BlockFriday #BoycottAmazon #GreenFriday

  • Bernie Sanders and AOC Want to Commit $180 Billion to Turn Public Housing Green – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/environment/2019/11/bernie-sanders-and-aoc-just-unveiled-a-green-new-deal-for-public-housin

    On Thursday, New York Representative Alexandria Ocasio-Cortez and Vermont Senator Bernie Sanders introduced a new bill that would dedicate billions of dollars to energy retrofits for America’s dilapidated public housing stock. The Green New Deal for Public Housing Act would commit up to $180 billion over 10 years to upgrading 1.2 million federally owned homes.

    At a press conference outside the Capitol on Thursday, Ocasio-Cortez said a bill focused on public housing reflects the larger aim of the Green New Deal to prioritize “frontline communities”—those that are most likely to be harmed by the climate crisis. “In the Bronx alone, 2,400 public housing residents may be going without heat tonight. That is inhumane,” she said. “That is environmental injustice.”

    The bill is an effort to bag two birds with one stone. America’s public housing portfolio is in a shambles, with deferred maintenance costs nationwide running into the billions. The bill introduced by AOC and Sanders would bring that backlog up to date while also reducing the energy consumption from this aging housing stock.

    Overall, buildings are responsible for about 39 percent of global carbon emissions, and about one-third of emissions in the U.S. That puts energy retrofits front and center in debates about how to arrest climate change.

    “If we have to do all of this work anyway, what would it cost to take this a step further and do deep energy retrofits that get the nation’s entire public housing stock at or near a net-zero standard?” Fleming said.

    The bill, which is cosponsored by Oregon Senator Jeff Merkley and Massachusetts Senator Elizabeth Warren, would create some 250,000 jobs—including high-paying jobs and union jobs, as the proposal’s backers are quick to point out. Some of these would benefit public housing residents themselves. A bill that would actually put severely delayed federal upgrades into motion would not only spur new opportunities, it would promote economies of scale to boost industries in weatherization and energy retrofits, its backers say.

    “Policies such as this which protect the needs of workers, taxpayers and community should be implemented wherever public funds are spent,” said Mike Prohaska, business manager for New York’s Construction & General Building Laborers Local 79, in a statement.

    The bill would have a seismic impact in New York City, where the nation’s largest public housing agency faces deferred maintenance costs of nearly $32 billion. Federal prosecutors accused the New York City Housing Authority of “systematic misconduct, indifference and outright lies” following an investigation into elevated blood lead levels among public housing residents. A local solution to the city’s public housing crisis looks impossible. In fact, earlier this year, HUD Secretary Ben Carson named a federal monitor to oversee the the New York City Housing Authority.

    The AOC–Sanders bill also promotes public housing as a goal in itself. A provision of the bill would repeal the Faircloth Amendment, a federal rule that caps the construction of new public housing units. Data for Progress has outlined a vision for a progressive housing agenda that leans heavily on public housing and other goals that current federal law (and federal funding levels) make difficult or impossible. People’s Action, a grassroots group, introduced a policy platform called the Homes Guarantee that outlines many of the same goals.

    Housing has emerged as a high-profile issue in the Democratic primary, with numerous candidates touting a range of plans and reforms. In the fall, Ocasio-Cortez produced her own suite of protections for tenants, immigrants, children, and others, most notably a proposal for a national rent control policy. The left has found a policy arena in which they have common ground with establishment Democrats—at least in terms of big-sky proposals.

    #Green_New_Deal#Logement #Alexandria_Ocasio_Cortez #Bernie_Sanders #Ecologie #Economie #Logement_social

  • La jet-set des escrologistes, par Nicolas Casaux
    https://www.facebook.com/nicolas.casaux/posts/10156947033822523

    Dans le monde anglophone (et parfois aussi dans le monde francophone, pour certains, dont le travail est traduit en français) : George Monbiot, Naomi Klein, Bill McKibben. Dans le monde francophone : Nicolas Hulot, Cyril Dion, Aurélien Barrau, Yann Arthus-Bertrand, Isabelle Delannoy, Maxime De Rostolan. Il y en a d’autres.

    Habitués des #médias de masse, ils tiennent des #discours qui, malgré quelques différences ou nuances, forment une même et unique perspective, correspondant à la définition grand public de l’écologisme.

    Ladite perspective s’appuie sur une évaluation très partielle de la situation. Sur le plan écologique, elle tend à réduire les nombreux aspects de la #catastrophe en cours à un problème de taux de #carbone dans l’atmosphère (réchauffement climatique), et de « ressources naturelles » que la civilisation (industrielle) doit — condition sine qua non de sa perpétuation, leur ambition principale — s’efforcer de mieux gérer. Que les autres êtres vivants, les autres espèces et les communautés biotiques qu’elles forment possèdent une valeur intrinsèque, ne se réduisent pas à de simples « ressources », est rarement évoqué.

    Sur le plan social, lorsqu’ils soulignent des problèmes, nos #escrologistes pointent du doigt les #inégalités économiques ou le chômage. Certains vont jusqu’à dire du mal du capitalisme, mais ne critiquent en réalité que certains excès du système économique dominant. D’autres fois, ils dénoncent, plus honnêtement, quelque « #capitalisme dérégulé » ou « débridé » (Naomi Klein dans "Tout peut changer"). Mais ils ne parlent que très rarement, voire pas du tout, des injustices fondamentales que constituent la #propriété privée, la division hiérarchique du travail, le #travail en tant que concept capitaliste, des rapports de #domination qu’implique une organisation technique de la #société — la bureaucratie, l’État. Ils n’expliquent jamais, ou très rarement et très timidement, sans rien en tirer, qu’à l’instar de l’État en tant que forme d’organisation sociale, les régimes électoraux modernes n’ont rien de démocratique, qu’ils relèvent plutôt de l’#aristocratie élective, et que leur fonctionnement est clairement verrouillé, garanti et gardé par divers mécanismes coercitifs, y compris par la #violence physique.

    Ils se contentent d’en appeler à une sorte de nouvelle révolution verte, au moyen d’un new deal vert (Green New Deal) qu’agenceraient les gouvernants. Car aux yeux de nos escrologistes, il s’agit toujours de compter, pour sauver la situation — pardon, la #civilisation, mais aussi la planète, prétendument, puisqu’il est possible et souhaitable, d’après eux, de tout avoir — sur les dirigeants étatiques ou d’entreprise. New deal vert censé permettre de créer des tas d’emplois verts, au sein d’entreprises vertes, dirigées par des patrons verts — une exploitation verte, une #servitude verte —, de donner forme à une civilisation industrielle verte dotée de commodités technologiques vertes, smartphones verts, voitures vertes, etc., alimentés par des énergies vertes, et ainsi de suite (on parle désormais, de plus en plus, d’énergies "non-carbonées" plutôt que d’énergies "vertes", ce qui permet, à l’aide d’un autre #mensonge, de faire rentrer le #nucléaire dans le lot ; partout, vous pouvez remplacer "vert" par "non-carboné" ou "zéro carbone", ou "carboneutre", l’absurdité est la même).

    Au bout du compte, leur #réformisme à la noix vise uniquement à repeindre en vert le désastre en cours : repeindre en vert les oppressions, les dominations, les injustices. À faire croire qu’il est possible de rendre verte, durable, la civilisation technologique moderne — une rassurance dont on comprend aisément pourquoi elle est la bienvenue dans les médias de masse, pourquoi elle plait à tous ceux dont c’est la principale ambition. Un mensonge grossier : rien de ce qu’ils qualifient de vert ne l’est réellement. Une promesse creuse et, au point où nous en sommes rendus, criminelle. Affirmer, en 2019, comme le fait Aurélien Barrau dans son livre de promotion de l’écologie, pardon, de l’#escrologie, que ce qu’il faut, c’est "que nous nous engagions solennellement à ne plus élire quiconque ne mettrait pas en œuvre des mesures fermes" (pour tout repeindre en vert), "que les citoyens n’envisagent même plus de choisir pour représentant quiconque ne s’engagerait pas" (à tout repeindre en vert), zut alors.

    On peut croire à tout ça. C’est très con, mais on peut y croire. Surtout lorsqu’on fait partie des puissants, de ceux qui tirent leur épingle du désastre actuel — mais pas seulement, puisque, conditionnement aidant (c’est à ça que servent nos escrologistes) c’est même la religion dominante.

    Mais comment font certains pour continuer à dire que nous voulons tous la même chose, que nous devrions cesser de critiquer ces #éco-charlatans parce que nous voulons comme eux au bout du compte, que nous sommes tous pareils, etc. ?!

    #greenwashing

  • Imaginez que vous croisiez un patron d’EDF, souriant comme toujours, et qu’il vous invite au resto. Pourquoi pas ? Au moment de payer l’addition, votre convive vous informe que sa responsabilité pour la participation au repas est plafonnée à un montant légal qui correspond à 0.02 % de la note. C’est vous qui payez donc le total et il y en a pour 100 euros. Grand seigneur, votre hôte pose sur la table une petit pièce brillante : deux centimes. Telle est la mesure de l’engagement d’EDF à nos cotés

    Chronique du livre de La Parisienne Libérée (La Fabrique Éditions, 2019)

    https://delivronsnous.home.blog/2019/11/01/la-france-latome-et-nous

    #nucléaire #écologie #laparisienneliberee #EDF #nucleaire #greenwashing #changement_climatique

  • Pollution et numérique : début d’une prise de conscience
    https://www.alternatives-economiques.fr/pollution-numerique-debut-dune-prise-de-conscience/00090844

    Deux rapports, de Green IT et de l’Arcep, pointent la pollution exponentielle du numérique. Les chiffres et les rapports s’accumulent et le constat est sans appel : le numérique pollue. Emissions de gaz à effet de serre, épuisement de certaines ressources naturelles… le développement des nouvelles technologies, immatérielles en apparence, a un impact environnemental notoire. « Si le numérique était un pays, il aurait environ deux à trois fois l’empreinte de la France », Green IT Twitter Le (...)

    #ARCEP #WiFi #écologie #GreenIT

  • « De plus en plus, #Internet et le secteur du digital sont pointés du doigt [ah, ah] pour leur impact environnemental. Au point que certains affirment aujourd’hui qu’un individu "connecté" serait le pire des pollueurs. Voici pourquoi cette idée est fausse. »

    Bonne analyse de l’impact du numérique sur l’#environnement (et sur la façon dont les médias déforment les informations).

    https://e-rse.net/pollution-numerique-internet-ecologie-idees-recues-273638

    #GreenIT #pollution #écologie

    • Quelqu’un·e pourrait m’expliquer au passage la remarque 2) ?

      Pour réduire la pollution du numérique, il s’agirait de :

      2. Réduire le nombre d’écrans plats en les remplaçant par d’autres dispositifs d’affichage : lunettes de réalité augmentée / virtuelle, vidéo projecteurs LED, etc.

    • Ok. C’est page 31 du rapport GreenIT : https://www.greenit.fr/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-GREENIT-etude_EENM-rapport-accessible.VF_.pdf

      Bien que des progrès aient été réalisés de la part des fabricants d’écran plat, l’impact de cet équipement reste prépondérant. Le doublement de la diagonale moyenne de 31 pouces à 65 pouces sur la période 2010-2025 contribue très significativement à l’augmentation des impacts de l’univers numérique. Il faut donc trouver des solutions alternatives d’affichage qui répondent à la fois aux envies des utilisateurs et aux enjeux du développement durable

    • Autant le vidéoprojecteur m’apparaît comme assez low-tech, autant je suis circonspect par rapport aux lunettes de réalité virtuelle/augmentée qui à mon avis utilisent le même genre de composants que les smartphones (en plus d’être réservées à un usage individuel).

  • #Climat, etc… 24 Oct 2019 - Michèle Janss - Investigaction
    https://www.investigaction.net/fr/climat-etc

    La pollution et l’exploitation abusive des matières premières sont le résultat de l’activité des grandes entreprises. Celles qui exploitent le gaz, le pétrole et le charbon, bien sûr, mais aussi celles qui mettent l’eau en bouteille, fabriquent des armes, des voitures et des avions, celles qui produisent de l’informatique, des vêtements, de la nourriture industrielle, celles qui profitent de moyens de transport extrêmement bon marché afin de délocaliser leur production…

    

 Les causes

    En gros, c’est surtout notre manière de produire des richesses qui est à l’origine de la prédation de la planète. Une production sans réflexion sur son impact, sans planification, une course en avant vers plus de profit et plus d’emplois comme seul moyen de fonctionner. Notre façon de produire a même inventé le droit de polluer ou de sur-consommer contre paiement. Si on en a les moyens, on peut détruire. Et pourvu qu’il reste suffisamment de pauvres, sinon on étoufferait.
     
    Tant que cela ne sera pas étudié et dénoncé, on restera dans les petites mesures au coup par coup qui ne mèneront pas à grand chose, du genre COP-je-ne sais-quel-numéro. Au mieux, on sauvera des miettes de nature. En espérant que le génie des scientifiques fasse le reste. Mais les scientifiques et les politiques ne pourront rien empêcher si on continue dans un système de compétition effrénée qui creuse les inégalités, qui empêche systématiquement toute redistribution des richesses et qui ne peut pas grand chose contre les activités nuisibles.
     
    Le spectacle
    Dans un tel contexte, les grandes entreprises qui voient monter le mécontentement de la rue, ces mêmes grandes fortunes qui possèdent aussi les médias, doivent certainement être en train de réfléchir. Des équipes spécialisées pour cela sont à l’oeuvre, des think tank. Ces boites à penser, adossées à la presse dominante, sont redoutables. Elles sont capables de vendre une guerre à ceux qui savent qu’ils risquent d’y laisser leur peau.
     
    Elles sont en train de réfléchir et de faire feu de tout bois. C’est ainsi qu’on débat actuellement de Greta Thunberg plutôt que de l’état de la planète. Je ne sais pas si cette jeune fille est manipulée, mal informée, intelligente, sincère, si sa jeunesse est un handicap ou au contraire un atout… peu importe. Surtout, elle tombe à pic. Aussi bien pour les spécialistes du « greenwashing » que pour les climatosceptiques d’extrême droite. Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt. Et les médias dominants ont trouvé Greta. De quoi organiser le spectacle à moindre frais et occuper les esprits inquiets. Greta, c’est le doigt et tout le monde regarde le doigt.
     
    Organiser la résistance
    A présent, des activistes, prônant la désobéissance civile mais garantissant zéro violence et zéro dégradation, prennent le relai. Heureusement parce que tôt ou tard, on oubliera Greta. Extinction Rébellion assurera la suite. Les activistes se contentent pour le moment de bloquer la circulation, d’occuper un centre commercial… Leur sincérité ne fait aucun doute et leurs actions ont le mérite de mobiliser les consciences. Mais Extinction-Rébellion ne prend pas de position radicale contre l’organisation de notre production. Il faut changer le système, oui, mais l’analyse est plus que confuse. Invité par Amnesty International, Roger Hallam, co-fondateur d’Extinction-Rébellion prononce un curieux discours[1] où il évoque sa mère (qui était pasteure méthodiste) et prédit la famine et la mort pour la génération prochaine [2]. Pour les formateurs du mouvement, il s’agit aussi de contourner les forces d’extrême gauche pour atteindre et mobiliser les citoyens apolitiques[3]. Si on entend bien une dénonciation du « système », tout cela reste très vague. Le catastrophisme est partout, la fin du monde est proche mais l’analyse des causes reste légère. La non-violence est mise au service du mouvement Extinction-Rébellion qui doit durer pour prodiguer la bonne parole. On se trouve face à un discours presque religieux et millénariste, accompagné d’une liste d’exemples de problèmes environnementaux. Mais sans action politique visant directement les industries à l’origine de ces dégradations. Extinction Rébellion en appelle aux gouvernements, aux scientifiques, à l’arrêt de la destruction, à la réduction immédiate de la consommation, à former des assemblées citoyennes…
     
    Les entendra-t-on appeler au boycott des 100 entreprises les plus polluantes de la planète ? A la redistribution des 100 plus grandes fortunes ? A la disparition de l’actionnariat et de la course au profit qu’il génère ? Lorsqu’on sait que les 26 plus grandes fortunes[4] possèdent autant que la moitié des plus pauvres de la planète, il pourrait être tentant de ne s’en prendre qu’à… 26 fortunés !
     
    Diabolisation
    Il est intéressant de noter que les médias s’empressent de diaboliser toutes les tentatives de boycotts. La sortie du capitalisme n’est pas encore à l’ordre du jour, même si de plus en plus d’experts[5] se prononcent pour cette solution qui semble incontournable. Le communisme est également visé par la diabolisation. On ne sait jamais, si certains proposaient aux peuples de reprendre en main les usines, de mettre fin à l’actionnariat et de nationaliser la production d’énergie…
     
    Les grandes entreprises et surtout leurs actionnaires ont tout intérêt à ce qu’on reste dans l’appel aux politiques plutôt que dans l’analyse des causes. Et surtout dans la non-violence. Les gilets jaunes ont dû réellement faire très peur aux puissants et la casse coûte cher. Y compris quand il est question de la répression et de l’image qu’elle renvoie de nos gouvernements. Alors maintenant qu’il s’agit du climat, il faudra canaliser les rebellions. Tout changer pour que rien ne change, polluer moins pour pouvoir polluer plus longtemps.
     
    Reprendre le contrôle
    C’est d’une autre organisation des moyens de production dont nous avons besoin. Où, démocratiquement, nous pourrions contrôler directement ce qui se fait et comment organiser la vie sur notre planète pour le bien de tous. Il faudra arrêter la course au profit et redistribuer les richesses, mais aussi mieux partager les savoirs et les expertises, éduquer aux changements, bousculer les habitudes…
     
    Comment pourrons-nous arriver à un tel résultat ?

    C’est à cela que nous devrons travailler.
     

     
    Notes :
    [1] https://www.youtube.com/watch?v=llNFIuIMPhw


    [2] https://www.youtube.com/watch?v=BrcBYWC4B9M
     
    [3] http://www.entelekheia.fr/2019/10/11/extinction-rebellion-dispense-une-formation-concue-pour-contourner-les-o
    [4] Rapport Oxfam
    [5] Naomi Klein, Thomas Piketti (pour un socialisme participatif), Hervé Kempf, Olivier Bonfond, Géraldine Thiry…

    #extinction_rebellion #Greta_Thunberg #résistance #climat #xr #catastrophe #gilets_jaunes #changement_climatique #politique #écologie #désobéissance #COP #greenwashing #climatosceptiques #boycott
    #gaz #pétrole #charbon #eau en bouteille #armes #voitures #avions #informatique #vêtements #nourriture industrielle #transports

  • Greenpeace - Comment tout a commencé | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/067794-000-A/greenpeace-comment-tout-a-commence

    Un retour nostalgique sur les débuts du mouvement pionnier de l’écologie dans les années 1970. Tout à la fois drôle, dramatique et nostalgique, il présente des personnalités hautes en couleur : #Bob_Hunter, ex-journaliste pragmatique, l’agitateur #Paul_Watson, infatigable pourfendeur de la chasse à la baleine, ou encore #Patrick_Moore.

    #Greenpeace #histoire #écologie #environnement

  • #Greenpeace dénonce les fausses solutions alternatives au #plastique - rts.ch - Environnement
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/10750602-greenpeace-denonce-les-fausses-solutions-alternatives-au-plastique-.htm

    « Les produits à usage unique, quels qu’ils soient, renforcent la culture du jetable, à laquelle nous devons les immenses montagnes de #déchets qui polluent l’#environnement », écrit Greenpeace dans son rapport intitulé « Throwing Away the Future », publié mardi. Chaque minute, l’équivalent d’un chargement de camion rempli de plastique se déverse dans les océans, créant ensuite des #microplastiques.

    Les #emballages en #carton ou en #papier proposés par l’#industrie ne font que « remplacer un #gaspillage par un autre », poursuit l’ONG, ce qui conduit à l’exploitation et à la dégradation des #arbres, une logique qui participe au changement climatique. Parmi d’autres exemples, « les pailles en papier annoncées en 2018 par #McDonald's sont trop épaisses pour être recyclées. »

    Quant aux #bioplastiques, « ils ne se décomposent pas du tout ou beaucoup trop lentement » dans des conditions naturelles.

    Greenpeace accuse plus généralement des grands groupes commerciaux de continuer à ignorer la voie durable. « Il n’y aura pas de véritable changement tant qu’ils n’auront pas mis un terme à la croissance de la quantité de plastique utilisée », explique dans le rapport Graham Forbes, chef de projet mondial pour la section étasunienne.

    Le texte pointe également l’inefficacité du #recyclage. « Plus de 90% du plastique produit globalement n’a jamais été recyclé ». Outre un taux de collecte extrêmement bas, le système dit de recyclage chimique ne fait que décomposer en composant de base les déchets plastiques, « en utilisant beaucoup d’#énergie et de produits chimiques ».

    L’ONG appelle à l’instauration d’un modèle durable. « Ce dont le monde a besoin, ce sont des objectifs concrets de réduction de la #consommation de plastiques et des investissements substantiels dans un système réutilisable. »