#grigoriou

  • greek crisis : L’obsolescence de l’homme
    http://www.greekcrisis.fr/2017/03/Fr0593.html#deb

    une autre femme âgée a entamé un tel monologue à haute voix, comme on en a désormais l’habitude ici : “Le système de Santé nous vomit, je suis pour l’instant assurée, sauf que je dois payer mes médicaments ou sinon mourir, j’ai cotisé durant quarante ans et voilà le résultat. Ma fille au chômage, n’est pas indemnisée et elle n’est plus assurée. Je lui ai payé la consultation chez le pneumologue hier. Le médecin nous a dit que les migrants et les refugiés se rendant en hôpital s’en sortent mieux que nous. Ces administrations ont reçu l’ordre à les accueillir et à leur fournir même les médicaments. À nous, ils nous les font payer. Notre monde a complètement chaviré et nos droits avec. Nous ne sommes plus chez nous”.

    puis un étrange commentaire de #Grigoriou, qui semble valider une logique pour le moins pourrie :

    La société grecque (dans sa majorité) déjà cannibalisée de l’intérieur ne peut pas et ne veut pas subir une mutation démographique et ethnique alors forcée et pour tout dire, initiée de l’extérieur. C’est tout de même facile à comprendre... avant la probable future explosion.

    Euh mutation ethnique forcée de l’extérieur ? Qu’est-ce-à-dire ? Ça mégalo-remplace en Attique ou bien ?

  • Greek crisis : Asphyxies structurelles
    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/11/asphyxies-structurelles.html

    Asphyxies structurelles

    Athènes 07/11

    L’asphyxie devient incontestablement un élément essentiel et structurant du temps troïkan ainsi que de sa « gérance ». Tout y passe, les institutions démocratiques (certes déjà suffisamment parodiées), l’économie réelle, le monde du travail et ses règles, nos vies, nos rêves, nos projections imaginaires. Finalement, c’est l’hologramme de nos anciennes existences devenu « hésitant », qui doit disparaitre asphyxié, nous emportant avec lui. Et si possible, avant le futur mémorandum VI. Hier soir (07/11) maudit en tout cas, lors de la présentation et du débat au « Parlement » du texte de loi-cadre « de grande orientation politique, ce nouveau plan de rigueur pluri-annuel réclamé par nos bailleurs internationaux, l’UE et le FMI », autrement-dit du mémorandum III, nous avons assisté au rituel désormais « acquis » : la répression par l’asphyxie de notre manifestation (très massive), place de la Constitution.

    Inéluctablement la répression policière… se systématise mémorandum après mémorandum comme dans un rite de passage… conduisant à l’âge de l’Achéron social. Le régime bancocrate introduit en Grèce par l’U.E., le FMI, et par l’essentiel des élites du pays, se radicalise dramatiquement au fil des mois, imposant « un état d’exception » qui ne dit pas encore son nom (en entier). Nous l’avons (une fois de plus) bien senti ce soir devant le « Parlement », rien que pour avoir eu l’audace de manifester pacifiquement. Le mémorandum III a été adopté tard dans la nuit de mercredi à jeudi à une courte majorité de 153 députés des partis conservateur et « socialiste », soutenant l’exécutif de la coalition tripartite. Les élus Nouvelle Démocratie et Pasok, ont avalisé ces mesures… de l’asphyxie structurelle finale (le Parlement monocaméral grec est composé de 300 élus). Les députés issus des rangs de la « Gauche démocratique » (qui participe au gouvernement) se sont abstenus, tandis que six députés Pasok et un élu de la Nouvelle Démocratie, qui ne se sont pas exprimés en faveur du mémorandum III, ont été « automatiquement » exclus de leurs partis.

    #UE #Grèce #Panagiotis #Grigoriou #Euro #Krisis