• Guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël !
    https://ricochets.cc/Guide-des-entreprises-francaises-d-armement-complices-d-Israel-7426.html

    Des infos notamment sur Thalès et Safran, qui ont des succursales en Drôme. Avec aussi une cartographie, des tracts pour les travailleur.e.s de l’industrie de l’armement ou de Thalès, des affiches, etc. Guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël ! STOP ARMING ISRAEL FRANCE publie le résultat de semaines de recherche et de mise en forme : notre Guide des entreprises françaises d’armement complices d’Israël ! Ce guide contient tout ce que vous avez toujours voulu (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Guerres

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://paris-luttes.info/guide-des-entreprises-francaises-d-18067?lang=fr

  • German living standards plummeted after Russia invaded Ukraine, say economists
    https://www.theguardian.com/world/2024/mar/18/german-living-standards-plummeted-after-russia-invaded-ukraine-say-econ

    18.3.2024 by Patrick Wintour Diplomatic editor - Energy price shocks had huge knock-on effect, with real wages falling further in 2022 than in any year since 1950, says report

    The energy shock caused by Russia’s invasion of Ukraine has led to the biggest collapse in German living standards since the second world war and a downturn in economic output comparable to the 2008 financial crisis, a stark assessment has found.

    In a joint paper designed to underline the depth of the economic crisis in Europe’s erstwhile powerhouse, two former economic advisers to the German government have said that real wages in the country slumped further in 2022 than in any year since 1950.

    A failure to protect German industry from the energy price spike may turn the 2020s into “a lost decade for Germany” and further fuel the rise of the populist far-right Alternative für Deutschland (AfD), the authors warned in a working paper published by the Forum for a New Economy.

    Isabella Weber, associate professor of economics at the University of Massachusetts, said: “In an age of conflict, climate and geopolitical crisis the rise of the AfD is a wake-up call. The collapse in living standards experienced by Germans is unprecedented since world war two. While it is true that the factors that fuelled the rise of the AfD go beyond economics, it is also impossible to ignore how this unprecedented slump in German living went hand-in-hand with the rising popularity of the far right.”

    Weber served on a high-level expert commission that was charged by the German government with designing an energy price brake for firms and households in 2022. Her co-author, Prof Tom Krebs, was a senior adviser at the finance ministry under Olaf Scholz, now the German chancellor.

    Their findings underline the extent to which Europe’s largest economy is still reeling from the February 2022 full-scale invasion of Ukraine. The International Monetary Fund forecast for German growth in 2024 and 2025 is that it will be lower than any comparable advanced economy save Argentina.

    The economy shrank by 0.3% in the final three months of 2023 and is expected to contract again in the first quarter of 2024. Two consecutive quarters of falling output are defined as a technical recession.

    Weber and Krebs highlighted that two distinct surges in support for the AfD in the summers of 2022 and 2023 coincide with periods of uncertainty in the German government about how to address the impact of energy price shocks on living standards.

    They calculated that real wages measured against pre-crisis forecasts fell by 4% from April 2022 to March 2023, while output fell by 4.1%. Once the damage to output caused by the Covid crisis is included, actual output at the end of 2023 was about 7% below the pre-crisis trend. Real wages were 10% below their pre-crisis trend in 2023.

    The economists argued that the energy price brake, introduced by Scholz’s coalition government later in 2022, was the right policy response, but that the delay in implementing it, at a time when the market price for gas was skyrocketing, led to a strong increase in AfD approval in the summer after the Russian invasion.

    #Allemagne économie #salaires #guerre

  • émmanuel macron en mode chihuahua guerrier Vu du Droit - Régis de Castelnau

    Qu’est-ce qui peut expliquer le virage belliciste d’émmanuel macron amorcé à l’occasion de la conférence des 30 pays organisée le 26 février à Paris ? On l’avait alors vu prendre une initiative diplomatiquement assez ahurissante. Rappelons que cette conférence n’avait pas prévu à son agenda de parler de la présence de troupes européennes sur le théâtre d’opération ukrainien. Pas plus que cette question ne figurait sur le compte rendu et le procès-verbal qui sont établis dans ce genre de procédures. Cela n’avait pas empêché émmanuel macron qui comme on le sait entretient des rapports très élastiques avec les règles diplomatiques d’affirmer dans une conférence de presse organisée pour présenter le compte rendu de la réunion, qu’il ne fallait pas exclure l’intervention de troupes de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine pour y affronter l’armée russe. Ce fut immédiatement un tollé dans les capitales des pays participants qui rappelèrent que cette éventualité n’avait pas été discutée, et qu’il n’en était pas question. Jusqu’à John Kirby, porte-parole de Joël Biden faisant remarquer, rigolard que « même Zelensky ne l’avait pas demandé » .


    De la péripétie à l’escalade
    En France et dans toutes les chancelleries du monde, on se disait que cette nouvelle foucade d’un président erratique n’était qu’une péripétie diplomatique ridicule de plus, et que l’on allait retourner aux choses sérieuses. Dans un premier temps la presse système française prise par surprise fut bien embêtée ayant un peu de mal à trouver des soutiens crédibles. Alors on mobilisa quelques vieilles épaves du néo-conservatisme à la française comme Bernard Kouchner ou Serge July.

    Le problème, c’est qu’émmanuel macron a insisté et emprunté la voie martiale avec une forme de déclaration de guerre à la Russie. En commençant par la signature en urgence de traités inconstitutionnels avec l’Ukraine et la Moldavie. Curiosités que ces engagements aux modalités absurdes qui présentent également la caractéristique d’être contraires au Traité de l’Atlantique Nord constitutif de l’OTAN, et au passage une violation de la Constitution moldave qui impose la neutralité à ce pays. Mais qu’à cela ne tienne si l’on commence à s’arrêter à ces détails juridiques, on ne va pas s’en sortir.

    Rappelons en effet qu’en ce qui concerne la guerre en Ukraine, en matière de violation de ses engagements et de sa parole, la France a quand même un lourd passif. En 2014 avec l’UE elle parraine et se porte garante d’un accord entre le président (démocratiquement élu) et l’opposition qui occupe la place du Maïdan. Non seulement cet accord ne sera pas appliqué mais la France va appuyer le coup d’état qui va déposer Ianoukovitch. Ensuite il y aura les deux accords de Minsk garantis par la France dont François Hollande président en exercice a reconnu qu’il n’avait jamais été dans notre intention de les faire appliquer ! Ensuite Emmanuel Macron, en violation grossière de toutes les règles diplomatiques, a rendu publique une conversation avec Vladimir Poutine avant l’intervention russe dans laquelle il démontrait qu’il n’avait même pas lu les accords de Minsk. Enfin, la France a soutenu le projet de traité de paix proposé au printemps 2022 par Zelensky et accepté par les Russes. La France mettait une condition, c’était que l’armée russe évacue les environs de Kiev, ce qu’elle a fait.

    Une fois de plus la France a violé sa parole et soutenu la rupture du traité de paix organisée par les Britanniques. Ce rappel est important, d’abord parce qu’il démontre à quel point émmanuel macron est capable de mentir effrontément lorsqu’il inverse la responsabilité des violations commises par l’Occident. Mais également souligne son total mépris du droit international et du droit interne de notre pays.

    Sous le regard stupéfait de la communauté internationale, pour cette fois Occident et sud global rassemblés, le président français a poursuivi son escalade belliciste. Il a monté une coalition baroque et brinquebalante avec les minuscules pays baltes, la Pologne, et la ganache qui sert de président à la République tchèque. Rappelons encore une fois ce que disait Karl Marx dans une lettre adressée à son ami Frédérich Engels : « dans l’Histoire, les Polonais ont toujours fait courageusement des choses stupides ».
    Les « élites » sur le pied de guerre
    En France, après un moment de flottement le bloc élitaire s’est ressaisi. Tous les perroquets du discours présidentiel et de la russophobie sont montés à l’assaut. Emboîtant le pas d’Emmanuel Macron, ce furent d’abord les ministricules dans un déferlement de propagande et de mensonges, nous expliquant que la Russie était un nain politique, économique et militaire, puis sans crainte de la contradiction, qu’ils allaient nous envahir, et que d’ailleurs c’était déjà le cas. Journalistes sans morale et faux experts ensuite, chacun y allant de ses mensonges et surtout de ses accusations contre les tièdes, ou pire ceux qui préfèrent la paix à la guerre, présentés comme autant de traîtres méritant le poteau. Mention particulière pour Thomas Legrand dont les prises de position nous permettent de revisiter notre histoire. On le trouve en mode Robert Brasillach dans « Je suis partout » dressant les listes de ceux qui ne veulent pas marcher à son pas. Il nous renvoie à la presse de 1914 excitant un Raoul Villain qui assassinera Jean-Jaurès parce pour son opposition à la première guerre mondiale qui venait. Opposition qualifiée de trahison par les prédécesseurs de Legrand. Et on l’a entendu sur le plateau de « C ce soir » annoncer, qu’il s’engagerait dans la nouvelle LVF destinée à aller casser du moujik à l’Est. Il n’est hélas pas le seul.

    Cette agitation en dit long sur l’état de notre démocratie, et sur le caractère malfaisant de la présidence d’un émmanuel macron porté au pouvoir par une opération politique digne d’un coup d’État. À cela s’ajoute la situation dans laquelle ses inconséquences plongent notre malheureuse armée. Devenue croupion, dépourvue d’hommes en nombre suffisant, privée de matériel, ne disposant plus d’une industrie capable de l’alimenter, elle n’est désormais qu’une force marginale au plan international. Conduite par des hommes courageux et dévoués, dont le « chef » les oblige pourtant à suivre une stratégie de coups de menton, et d’aboiements de roquet. Et à s’humilier avec des déclarations qui font ricaner les « ennemis » qu’on leur a désignés. « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre » a été contraint de déclarer le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de terre. C’est là encore hélas, une rodomontade. Mon général, personne n’a l’intention « d’engager » l’armée française à moins qu’elle décide d’aller combattre la Russie. Et là, avec 20 000 hommes « projetés » et une production nationale quotidienne d’obus de 140 par jour à partir de fin 2024, alors que les Russes en tirent 10 000, cela risquerait effectivement assez « dur ». En l’état l’armée française dispose de quatre jours de munitions ! Paraphrasant Joseph Staline posons la question : « Macron combien de divisions ? », La réponse est une  ! Il serait peut-être opportun de redevenir sérieux.

    Pour protéger et sanctuariser notre territoire national nous avons heureusement notre dissuasion nucléaire. Mais nos soldats, aussi courageux soient-ils, ne sont pas de la chair à canon pour défendre les intérêts des États-Unis.

    Alors pourquoi émmanuel macron s’est-il lancé dans cette croisade imbécile ? Qui ne peut produire qu’une escalade dangereuse et contraire de toute évidence aux intérêts de notre pays.

    Plusieurs explications ont été avancées pour tenter de trouver une explication. Chacune d’entre elles doit être étudié en n’oubliant pas le rôle des traits de caractère très particuliers du locataire installé à l’Élysée par les grands intérêts qui dominent dans notre pays.

    La catastrophe politique du salon de l’agriculture ?
    Parler de catastrophe concernant la prestation présidentielle au salon de l’agriculture est un doux euphémisme. Inutile de revenir sur les détails des différentes séquences, mais personne ne va venir soutenir aujourd’hui qu’il s’agissait d’un grand succès pour le chef de l’État qui s’est au contraire trouvé humilié à plusieurs reprises. Incontestablement le tintamarre médiatique lié à sa prise de position le jour de la conférence internationale tenue à l’Élysée, a prestement effacé sa piètre performance politique face aux agriculteurs. Dont les actions ont été comme le démontrent les études, largement soutenues par l’opinion. Cependant, ce premier objectif de diversion fut atteint. Reste entière la question de la suite et du changement d’approche macronien du conflit. Le président passant brutalement d’une forme de nuance appelant à la nécessité de « ne pas humilier la Russie », à une surenchère va-t-en-guerre finalement assez bizarre. Puisque d’une certaine façon, il a brûlé ses vaisseaux et qu’un retour en arrière devient assez difficile, au moins dans l’immédiat.

    La soudaine prise de conscience de la catastrophe ukrainienne ?
    L’hebdomadaire Marianne s’est fait l’écho d’un soi-disant rapport des autorités militaires sur une situation plus qu’inquiétante de l’Ukraine dont l’armée risquerait l’effondrement. Cette hypothèse manque quand même un peu de sérieux, dans la mesure où, d’abord depuis le début de la guerre, on savait le déséquilibre du rapport de force entre la Russie et l’Ukraine. Déséquilibre démographique, industriel, économique et surtout militaire. Malgré l’aide massive de l’OTAN, et des pays occidentaux, sauf à être aveugle ou auto-intoxiqué, une victoire militaire de l’Ukraine repoussant l’invasion russe n’était pas envisageable.
    Même si le niveau des dirigeants politiques et militaires s’est considérablement abaissé depuis 30 ans, on peut espérer que tout le monde n’est pas aussi stupide que Bruno Le Maire. Par conséquent l’impossibilité d’une « victoire » ukrainienne était présente dans les têtes depuis longtemps. Le problème étant qu’une absence de victoire est mécaniquement une défaite. Demandez à Napoléon et à Hitler ce qu’ils en pensent. Que la proximité de l’inévitable défaite ukrainienne provoque la panique, c’est compréhensible. Car elle sera bien celle de tout l’Occident et de l’OTAN. Dans ce cas, quel intérêt que cette agitation solitaire de Macron qui ne changera rien et fait ricaner dans toutes les capitales ? Et ce ne sont pas les grotesques photos où il se déguise en Popeye musclé « désireux d’en découdre » qui vont contribuer à ce qu’on le prenne au sérieux.

    Les États-Unis soucieux de se désengager ont repassé la patate chaude à l’Europe ?
    C’est effectivement une vraie question, dans la mesure où en cette année électorale, les démocrates américains sont en difficulté pour poursuivre leur soutien financier à l’Ukraine. Comme le reste de leurs alliés, les États-Unis sont aussi au bout du rouleau en ce qui concerne l’aide matérielle. La presse ukrainienne elle-même reconnaît méchamment que les Abrams https://www.kyivpost.com/post/29778 , soi-disant meilleurs chars du monde ne leur ont servi à rien. Quant aux F16 il faudra plusieurs années pour former des pilotes, des personnels au sol, et reconstruire des pistes pouvant accueillir cet avion fragile… On sait désormais que le premier mardi de novembre 2024 verra le match retour Biden/Trump, que ce dernier est favori, et qu’il est fermement décidé à abandonner l’Ukraine. Soumission aux ordres de l’oncle Sam, hubris habituelle d’Emmanuel Macron, notre président a-t-il décidé d’enfourcher le fier destrier du chef de la croisade supplétive contre la Russie ?

    Les jappements d’Emmanuel Macron, signe d’une volonté de relancer son deuxième mandat ?
    Le président de la République réélu confortablement en avril 2022 pour un deuxième mandat ne pourra pas se présenter à un troisième en 2027. Ce qui veut dire qu’à partir de la fin de l’année 2024, son autorité politique déjà faible, va s’amoindrir. Et les différentes forces vont s’organiser en dehors de lui pour le scrutin à venir. À cette situation déjà particulière s’ajoute la défaite de juin 2022 aux élections législatives. Le système mis en place en 2002 par Lionel Jospin de concomitance entre élections présidentielle et législatives avait créé une situation où le Parlement devenait un outil, pour la mise en œuvre par le président de son programme. Exit le pouvoir législatif et la séparation des pouvoirs. Mais cette fois-ci, une majorité relative et une opposition morcelée sont arrivées au Palais-Bourbon et ont installé une Assemblée nationale, outil malcommode sinon complètement inadapté à l’exercice macronien du pouvoir. Tous les projets de loi sont l’objet de manœuvres de contorsions, de magouilles désastreuses et d’un étalage de lâcheté politique qui exaspèrent l’opinion. Macron, pourtant soutenu par la presse la plus servile du monde est contraint, pour exister autrement que comme repoussoir, de lancer des opérations de pure communication. Mises en scène des remaniements ministériels chaotiques assurant la promotion aux postes essentiels de pitres improbables. Multiplication ridicule des cérémonies aux Invalides, entrées devenues quasiment hebdomadaires au Panthéon, farces institutionnelles comme l’inutile inscription de l’IVG dans la Constitution. Dès qu’il vient sur le terrain directement politique, confronté à une opinion qui massivement le déteste, il rencontre échec sur échec.

    Cela étant, il est toujours le chef de l’exécutif. Mais quelles sont ses perspectives ? Il sera bientôt le perdant qui s’en va, dont les anciens amis politiques soucieux de leur place dans le nouveau pouvoir à venir, vont s’éloigner. Rappelons-nous Bill Clinton à la fin de son deuxième mandat. Pour les élections européennes, Renaissance, a mis à la tête de sa liste la malheureuse Valérie Hayer, nouvelle calamité politique, probablement pire que Nathalie Loiseau, qui avait pourtant mis la barre assez haut. Le parti du président va probablement subir un échec retentissant. Les jeux olympiques de Paris sur lesquels Macron compte manifestement beaucoup pour redorer son image, ne se présentent pas sous le meilleur jour, c’est le moins que l’on puisse dire. Quelles sont ses marges de manœuvre face à l’éventuelle catastrophe électorale de juin prochain ? Dissoudre l’Assemblée nationale serait courir le risque de se retrouver avec une majorité Rassemblement National. Puisque même s’ils sont à prendre avec beaucoup de précautions, les sondages donnent consistance à cette perspective. Trois ans de cohabitation avec Marine Le Pen ou Jordan Bardella à inaugurer les chrysanthèmes ? Sans la possibilité de refaire le coup de François Mitterrand en 1988 ou Jacques Chirac en 2002 parvenant à battre leur premier ministre de cohabitation. Dans le meilleur des cas, si cette dissolution ne débouchait pas sur une majorité RN, la nouvelle Assemblée nationale serait encore plus problématique que celle de juin 2022. émmanuel macron est dans la situation d’un géant institutionnel empêché. Et contrairement à ce que l’on entend, ce n’est pas la Ve République qui est à bout de souffle, c’est ce qu’elle est devenue à force de tripatouillages de sa Constitution, et avec l’arrivée au pouvoir par une opération s’apparentant à une forme de coup d’état, d’un personnage sorti de nulle part. Sans aucune expérience sociale ou économique et qui, à son incompétence politique a ajouté des traits de caractère et des comportements qui amènent à s’interroger sur sa solidité psychologique.

    Pour se relancer politiquement, inscrire inutilement l’IVG dans la constitution, lancer un autre débat tout aussi inutile mais malheureusement dangereux sur le « droit à mourir », ce sont des choses faciles à faire. Et de toute façon dans sa masse, l’opinion publique s’en moque. Cela ne peut pas sortir émmanuel macron du marécage politique dans lequel il s’enfonce. C’est son problème.

    En revanche cela devient le nôtre lorsqu’il décide seul, de partir en guerre contre la première puissance militaire du monde, sans en avoir les moyens, mais pour se viriliser en chef de guerre. Cela met notre pays en danger. Qui va devoir envoyer à la mort des hommes et des femmes qui ont fait le choix de le servir. Et voir la crise sociale et économique majeure que nous traversons, s’aggraver.

    Pouvons-nous accepter que l’avenir de notre pays soit entre les mains d’un incompétent narcissique et instable ?

    #émmanuel_macron #macron #chihuahu #incompétence #guerre #crise

    Source : https://www.vududroit.com/2024/03/emmanuel-macron-en-mode-chihuahua-guerrier

    • émmanuel macron apprend à jouer du clairon Vu du Droit - Régis de Castelnau

      Après les rodomontades, nous sommes passés à la pantalonnade. Notre kéké national a donc déclaré tout seul la guerre à la Russie. La diversion de politique intérieure était évidente au départ, mais il s’est pris au jeu, et toujours abîmé dans la contemplation de son nombril, il poursuit sa guignolade avec l’incontestable sommet que représente la grotesque photo de ses muscles photoshopés. L’armée des domestiques s’est mobilisée et les plateaux ont retenti de toutes les âneries ignorantes possibles de ceux qui oubliant l’Histoire veulent marcher sur Moscou. Jusqu’aux militaires d’active ou pas (coucou Schill, coucou Desportes), qui pathétiques se précipitent dans les médias en mode Déroulède


      Pendant ce temps, les Russes ricanent en multipliant les provocations, quelques chihuahuas européens comme les pays baltes, jappent à l’unisson de la France, quant aux Américains, leur presse témoigne qu’ils s’en foutent complètement.

      Au début de l’invasion russe, on nous avait vendu la thèse de l’erreur stratégique de la Russie qui allait ainsi renforcer à la fois l’OTAN et l’UE. Une fois encore, mauvaise pioche. Aucune de ces deux organisations ne joue un rôle dans le psychodrame théâtral qu’on nous sert. Pire, leurs faiblesses et leurs divisions sautent aux yeux et se reflètent dans le désarroi de leurs deux patrons, le navet stoltenberg et la détestable et très corrompue ursula.

      Mais qu’importe, notre chihuahua à nous, comment qu’il est pas trop musclé, il apprend à jouer du clairon. Sa photographe officielle Soizig de la Moissonneuse-batteuse va rapidement nous sortir une photo.

      « l’air est pur, la route est large, le clairon sonne la charge, et les zouaves s’en vont chantant… »

      https://www.youtube.com/watch?v=M4ptmbIx2oU

      #musique #pantalonnade #otan #nato #ue #France #Russie

      Source : https://www.vududroit.com/2024/03/emmanuel-macron-apprend-a-jouer-du-clairon

  • Génocide à Gaza : boycottons les produits israéliens, bloquons ici les usines d’armement
    https://ricochets.cc/Genocide-a-Gaza-tueries-d-enfants_boycottons-produits-israeliens-bloquons-

    Massacres insoutenables à Gaza, propos insoutenables en faveur du génocide des palestiniens sur de nombreux médias français, rien ne change, ici comme là-bas. En france la domination et l’alliance « extrême centre » macroniste / extrême-droite / droite extrême empêche toute réelle inflexion de politique vis à vis des carnages commis par l’Etat israélien. L’armée israélienne tue des dizaines d’affamés à Gaza et déploie des robots. Malgré les protestations, y compris venant de nombreuses (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Guerres

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://renverse.co/infos-locales/article/action-contre-axa-a-geneve-4377
    https://mars-infos.org/monsieur-le-president-la-france-7385
    https://lundi.am/Pisser-du-haut-du-plongeoir-L-Etat-d-Israel-contre-les-Juifs
    https://paris-luttes.info/questions-aux-israeliens-apres-150-18004
    https://mars-infos.org/le-7-octobre-un-massacre-7402
    https://iaata.info/Israel-assassin-Thales-complice-6523.html
    https://rebellyon.info/Genocide-a-Gaza-Gideon-Levy-et-Amira-Hass-25750
    https://paris-luttes.info/israel-palestine-colonialisme-18012

  • Cancellare l’Ucraina. L’attacco della #Russia al patrimonio artistico e archeologico
    https://irpimedia.irpi.eu/russia-guerra-alla-cultura-identita-ucraina

    Fin dall’inizio del conflitto, l’eredità storica #Ucraina è stata un bersaglio strategico per le forze d’invasione. In quanto manifestazione fisica dell’identità della nazione, è un ostacolo, per la Russia, al processo di assimilazione culturale L’articolo Cancellare l’Ucraina. L’attacco della Russia al patrimonio artistico e archeologico proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Arte #Guerra

  • La guerre en tête
    https://www.obsarm.info/spip.php?article646

    Sous-titre du livre : « sur le front, de la Syrie à l’Ukraine ». L’auteur a été, en effet, témoin de la guerre sur deux théâtres d’opération : en Syrie au sein de l’armée syrienne libre, puis du Front Islamique (2012–2018), et en Ukraine, dans le Donbass (2022–2023). Il n’était pas présent en continu, puisqu’il retournait régulièrement en France. Il est ethnographe, spécialiste des formes contemporaines de la violence. C’est à ce titre qu’il s’est immergé dans le quotidien de ces deux (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres

  • Der Trompeter von Mars-la-Tour, Die Gartenlaube, Heft 34, 1872
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Der_Trompeter_von_Mars-la-Tour


    Construction d’un héro et l’apport du poète

    Dans son poème Die Trompete von Vionville , d’abord connu sous le titre Die Trompete von Gravelotte Ferdinand Freiligrath glorifie le courage des troupes allemandes qui se sont faits massacrer par les défenseurs français en 1971. Pourtant l’ancien ami proche de Karl Marx met un contre-point avec sa plainte des morts de cette bataille.

    Le rédacteur de la revue familale Die Gartenlaube n’en retient que la signification nationaliste et donne un semblant d’authenticité à son message par son explication de la prose héroïque qui précède le célèbre poème de Freiligrath. La revue y ajoute une perspective de trou de serrure et pervertit ainsi le simple récit du trompetistte.


    Les rues Gravelottestraße et Vionvillestraße à Berlin

    Le récit du trompettiste

    „Der sechszehnte August brach an. Wir ahnten nicht, welch schwerer Tag dies für uns werden sollte. Es wurde früh alarmirt, und eine halbe Stunde später standen wir schon im Feuer. Der Feind behauptete eine feste Stellung, wir zogen uns zurück, andere Befehle erwartend. Nachdem schon viele Menschen unsererseits geopfert waren, bekam unser Regiment, vereint mit den Sechszehner-Ulanen, den Befehl, das fast Unmögliche zu thun: den Feind durch eine kühne Attaque aus seiner festen Stellung zu werfen. Und das wurde auch ausgeführt, freilich mit schweren Opfern. Zwei Drittel unseres Regiments waren todt und verwundet. Mit völliger Todesverachtung ritt auch ich dem Feind entgegen, jedoch je weiter ich in den Feind hineinritt, desto weniger wurden meiner Cameraden. Zuletzt waren wir noch unser Sechs. Da machten wir denselben Weg über Hunderte von Leichen wieder zurück. Mein Rappe blutete bereits aus fünf Wunden. Endlich angekommen bei meinem Commandeur, befahl mir dieser, Appell zu blasen. Aber welch kläglicher Ton kam da zum Vorschein! Meine Trompete war von einer Kugel durchbohrt worden, ohne daß ich etwas davon wußte. Sie war mir auf dem Rücken zerschossen. Ich brauch’s nicht zu verschweigen, daß ich in Folge dieses Ritts einer der Ersten in unserem Regiment war, der mit dem eisernen Kreuz geschmückt wurde.“

    Commentaire par Die Gartenlaube

    Hier haben wir die einfache Darstellung der Thatsache von der Hand des Trompeters, August Binkebank in Halberstadt selbst. Wir begehen gegen ihn sogar ein Unrecht mit dieser Mittheilung, denn sie ist nicht etwa von ihm direct an uns zur Veröffentlichung, sondern an einen seiner Anverwandten in einem vertraulichen Briefe gerichtet. Wenn aber der brave Mann bedenkt, daß er durch dieses Ereigniß der Geschichte angehört, so wird er zugeben, daß es besser ist, die Nachwelt erfährt dies von ihm selbst, als durch Hörensagen.

    Bekanntlich war die Schlacht bei Vionville mit ihrem großartigen Reitergefecht bei Mars-la-Tour eine der gefahrdrohendsten und deshalb für die Deutschen blutigsten des Krieges. Die Deutschen standen an den für den Tag wichtigsten Stellen einer concentrirteren Uebermacht gegenüber und mußten darum außerordentliche Opfer an tapferer Mannschaft bringen. Namentlich wurde der linke Flügel durch den Feind, der durch Wälder gedeckt und auf Höhen vortheilhaft aufgestellt war, schwer bedroht. Schon hatte in einem Waldgefecht nördlich von Vionville die Division Buddenbrock nur durch große Verluste die feindliche Artillerie verdrängen können; da wurde sie durch eine neue Aufstellung dieser Artillerie auf einem östlichen Plateau in noch größere Gefahr gebracht, und da war es, wo General Bredow den Auftrag erhielt, mit seiner Reiterbrigade durch den kühnen Angriff auf Infanterie und Artillerie der Franzosen der hartbedrängten sechsten Division Luft zu machen. „Das Geschick des Tages hängt vom Erfolge ab!“ So lautete die Weisung.

    Sechs Schwadronen stark, drei vom Kürassierregiment Nr. 7 und drei vom Ulanenregiment Nr. 16, jene geführt vom Oberstlieutenant Grafen v. Schmettow, diese vom Oberstlieutenant v. d. Dollen, sprengte die Brigade gegen den Feind. Vom heftigsten Feuer empfangen, durchbrachen dennoch die Ulanen den rechten Flügel des sechsten französischen Corps, Infanterie, und die Kürassiere drangen in die Batterie ein und hieben deren Bedienung nieder. So gelangten sie auf das zweite Treffen des Feindes. Aber die französische Cavalleriedivision de Forton wirft sich auf ihre Flanke, das erste Infanterietreffen schließt sich hinter ihnen wieder zusammen, und nur mit den größten Verlusten eröffnen sie sich den Rückzug.

    Als das gerettete Häuflein im Sichern war, zählte Schmettow von den dreihundertzehn Mann, die er in’s Gefecht geführt, nur noch hundertvier. Von den Ulanen Dollen’s, der selbst mit dem Roß gestürzt und gefangen war, standen neunzig Mann da! Von elf Trompetern war nur Einer vorhanden – alle anderen waren gefallen, verwundet oder irrten ohne Rosse umher –, und selbst diesem Einen war die Trompete zerschossen. Von Bredow’s sechs Schwadronen kehrten drei schwache Züge zurück, aber die Helden der zwölften Cavalleriebrigade hatten „ihre Schuldigkeit“ gethan.

    Schließen wir diese Erinnerung an einen großen Augenblick der größten deutschen Zeit mit Ferdinand Freiligrath’s unsterblichem Trompeter-Liede:

    Le poème de Freligrath

    Sie haben Tod und Verderben gespie’n:
    Wir haben es nicht gelitten.
    Zwei Colonnen Fußvolk, zwei Batterie’n,
    Wir haben sie niedergeritten.

    Die Säbel geschwungen, die Zäume verhängt,
    Tief die Lanzen und hoch die Fahnen,
    So haben wir sie zusammengesprengt, –
    Kürassiere wir und Ulanen.

    Doch ein Blutritt war es, ein Todesritt;
    Wohl wichen sie unsern Hieben,
    Doch von zwei Regimentern, was ritt und was stritt,
    Unser zweiter Mann ist geblieben.
    [552]

    Die Brust durchschossen, die Stirn zerklafft,
    So lagen sie bleich auf dem Rasen,
    In der Kraft, in der Jugend dahingerafft, –
    Nun, Trompeter, zum Sammeln geblasen!

    Und er nahm die Trompet’, und er hauchte hinein;
    Da, – die muthig mit schmetterndem Grimme
    Uns geführt in den herrlichen Kampf hinein, –
    Der Trompete versagte die Stimme!

    Nur ein klanglos Wimmern, ein Schrei voll Schmerz,
    Entquoll dem metallenen Munde;
    Eine Kugel hatte durchlöchert ihr Erz, –
    Um die Todten klagte die wunde!

    Um die Tapfern die Treuen, die Wacht am Rhein,
    Um die Brüder, die heut gefallen, –
    Um sie alle, es ging uns durch Mark und Bein,
    Erhub sie gebrochenes Lallen.

    Und nun kam die Nacht, und wir ritten hindann;
    Rundum die Wachtfeuer lohten;
    Die Rosse schnoben, der Regen rann –
    Und wir dachten der Todten, der Todten!

    Commentaire par Die Gartenlaube

    Es ist wohl durch Freiligrath, der seinem Gedicht die Ueberschrift „Die Trompete von Gravelotte“ gab, die irrige Bezeichnung der Schlacht entstanden; da das Factum dem 16. August angehört, so kehren wir zur richtigen Benennung des Schlachtorts zurück.
    D. Red.

    Die Trompete von Vionville
    https://www.oxfordreference.com/display/10.1093/oi/authority.20110803105829877

    Quick Reference

    Also occurring as ‘Die Trompete von Gravelotte’, a patriotic war poem by F. Freiligrath. It refers to an incident in the combined battle of Vionville and Mars-la-Tour on 16 August ...

    From: ‘Trompete von Vionville, Die’ in The Oxford Companion to German Literature »

    Subjects: Literature

    #France #Mars-la-Tour #Vionville #Gravelotte

    #Allemagne #histoire #guerre #1870 #1871

    #Berlin #Steglitz #Gravelottestraße #Vionvillestraße

  • ONU : Le journaliste tué parmée israélienne par l’armée israélienne au Liban le 13 octobre était « clairement identifiable » AFP, Reuters et Times of israel

    Selon les Casques bleus, aucun tir n’a eu lieu dans l’heure qui a précédé les tirs du char ; l’armée israélienne assure avoir riposté à l’attaque du Hezbollah sur une communauté du Nord

    Une enquête de l’ONU, consultée jeudi par l’AFP, indique qu’il n’y avait pas d’échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise au moment où un char israélien a fait feu le 13 octobre, tuant un reporter de l’agence Reuters et blessant six autres journalistes, dont deux de l’AFP.


    Selon les conclusions de l’enquête de la Force intérimaire des Nations unies au Liban, remise aux autorités libanaises et israéliennes, « l’armée israélienne a tiré deux obus de 120 mm de char Merkava » ce jour-là en direction des journalistes.

    Elle souligne qu’il « n’y avait pas d’échanges de tirs à travers la Ligne bleue », qui marque la frontière entre le Liban et Israël, à ce moment-là, estimant que la raison des frappes visant les journalistes n’est pas connue.

    « Les tirs contre des civils, en l’occurrence des journalistes clairement identifiables, constituent une violation de la résolution 1701 [du Conseil de sécurité de l’ONU, votée en 2006 et appelant à un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Liban, NDLR] et du droit international », selon le rapport.

    L’enquête indique que des échanges de tirs de part et d’autre de la Ligne bleue ont été signalés avant la frappe contre les journalistes.

    Les reporters étaient partis couvrir dans le sud du Liban les affrontements transfrontaliers quotidiens depuis le 8 octobre entre l’armée israélienne d’une part et le mouvement islamiste libanais Hezbollah et d’autres groupes armés d’autre part.
    . . . . .


    Des membres de la Défense civile enlèvent le corps du vidéaste de Reuters, Issam Abdallah, tué par un bombardement, dans le village frontalier d’Alma al-Shaab avec Israël, au sud du Liban, le 13 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Hassan Ammar, Dossier)
    Dans le cadre de leur mission, les soldats de l’ONU enregistrent les violations du cessez-le-feu et enquêtent sur les cas les plus flagrants.

    En plus de la mort d’Abdallah, les deux tirs de char ont blessé six journalistes présents.
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    Interrogée par l’AFP sur le rapport de la FINUL, l’armée israélienne a renvoyé à un communiqué publié vendredi dernier selon lequel des chars et canons d’artillerie israéliens ont ouvert le feu, le 13 octobre, en riposte à des tirs de missiles antichars, de roquettes et de mortier de la part du Hezbollah, qui se pose en alliée du Hamas, « afin d’éliminer la menace ».

    Le texte « déplore tout préjudice causé à des parties non impliquées » et ajoute que l’armée israélienne « n’ouvre pas le feu délibérément sur des civils, particulièrement quand il s’agit de journalistes ».
    . . . . .
    Les conclusions de la FINUL confortent celles de l’enquête de Reuters, publiée le 7 décembre dernier, établissant que sept journalistes de l’Agence France-Presse, d’Al Jazeera et de Reuters avaient été touchés par deux obus de 120 mm tirés par un char à 1,34 kilomètre de là, en Israël.
    . . . . .

    Source : https://fr.timesofisrael.com/onu-le-journaliste-tue-par-tsahal-au-liban-le-13-octobre-etait-cla

    #assassinat de #journalistes entre autres #israel #tsahal #guerre #civils

  • A propos de la guerre qui fait rien qu’à "être à nos portes". Une analyse d’une cruelle lucidité.

    Stéphane Audoin-Rouzeau : « Sur la guerre, nous sommes aux limites d’un déni de réalité » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/090324/stephane-audoin-rouzeau-sur-la-guerre-nous-sommes-aux-limites-d-un-deni-de

    StéphaneStéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste de la Première Guerre mondiale et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme). Il a publié l’an dernier aux Belles Lettres La Part d’ombre. Le risque oublié de la guerre.

    https://justpaste.it/bfh8n

    • un réarmement véritable n’est possible ni industriellement, ni démographiquement, ni financièrement.

      Comme au moment du Covid, l’importation croissante du vocabulaire militaire dans le champ politique permet à peu de frais d’imaginer que l’on a prise sur le réel, alors que ce n’est pas le cas. Ce discours martial se veut sans doute performatif, mais je préfère me concentrer sur l’aveu étonnant du président de la République : « Ayons l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard. »

    • on ne sait pas ce que signifie vivre dans le temps de la guerre, un temps modifié dans lequel la dimension eschatologique prend une ampleur inégalée.

      On reconnaît le droitard académique (de guerre) à des formules telles que « l’Ukraine est en train de vivre sa crise de 1917 », mais effectivement l’offensive russe de printemps va tout chambouler, ce qu’on lit peu.

      #Russie #Ukraine #guerre #discours_martial

    • « Sommes-nous prêts pour la guerre ? » : une armée presque sans défense

      Spécialiste des questions militaires, le journaliste Jean-Dominique Merchet décape les illusions de la puissance française, non sans une pointe d’humour qui traduit une lucidité bienveillante.
      Alain Beuve-Méry, 14 mars 2024

      Alors qu’Emmanuel Macron a provoqué un débat houleux en évoquant la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine, l’essai de Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires et stratégiques à L’Opinion, trouve toute sa pertinence. Dans Sommes-nous prêts pour la guerre ? (Robert Laffont, 224 p. 18 €), le journaliste décortique, en neuf questions, les différents aspects de la défense civile et militaire de la France et, par extension, de l’Europe.

      Il y a des points rassurants. L’auteur rappelle ainsi que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la France n’a plus d’ennemis à ses frontières, que son territoire est protégé par la défense nucléaire et que « nous, Français, vivons depuis plusieurs décennies dans un incroyable confort géopolitique : celui des #guerres_choisies », autrement dit « celles que nous avons décidé de mener ». La violence sur son territoire est résiduelle.
      Certes, la France l’a éprouvée avec la série noire des années 2010 (attentats du Bataclan, de Nice), mais l’horreur évidente des 271 morts n’est pas comparable aux 900 tués quotidiens en moyenne, dans le camp français, de 1914 à 1918, pendant la première guerre mondiale. De même, l’auteur insiste sur la résilience des Français, lors de la menace terroriste, mais aussi pendant l’épreuve du Covid-19.

      Le compte n’y est pas

      En revanche, dès que les sujets militaires stricto sensu sont abordés, « on se risque sur le bizarre ». Car ce n’est pas le moindre des mérites de l’auteur d’avoir mis en exergue de chacun de ses chapitres des citations du dialoguiste Michel Audiard pour détendre l’atmosphère. Or, sur la question de l’engagement de long terme ou de la production d’armement, le compte n’y est pas ! La France, comme ses partenaires européens, a cru aux dividendes de la paix et se révèle incapable d’alimenter durablement un conflit de haute intensité. Elle pourrait « tenir 80 kilomètres de front, pas plus », précise-t-il, soit la distance séparant Dunkerque de Lille, alors que le front ukrainien s’étend sur près de 1 000 kilomètres.

      En matière d’armement, la France a privilégié la qualité (avions Rafale, canons Caesar) à la quantité, mais, au-delà d’un certain seuil d’engagement, cela ne suffit plus. « L’#armée_française, c’est l’armée américaine, mais en version bonsaï », résume-t-il. Outre les délais de fabrication des matériels ou d’approvisionnement, certains choix militaires pèsent lourd, comme le mépris à l’égard de l’artillerie, des chars ou des drones. De fait, c’est moins noble que le combat aérien.

      Enfin, outre une certaine russophilie partagée au sein des élites françaises, politiques, économiques, voire militaires, Jean-Dominique Merchet souligne une erreur de diagnostic centrale : la Russie de Poutine est une puissance profondément révisionniste [sic], qui honnit les valeurs occidentales et qui entend récupérer les territoires qu’elle a perdus, dans l’histoire longue comme récente.
      « Sommes-nous prêts pour la guerre ? », de Jean-Dominique Merchet, Robert Laffont, 224 p., 18 €.

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/14/sommes-nous-prets-pour-la-guerre-une-armee-presque-sans-defense_6221905_3232

  • Amsterdam : Vossiusstraat 16 menacée – Retrait de l’oligarque russe Arkady Volozh de la liste des sanctions.
    https://fr.squat.net/2024/03/15/amsterdam-vossiusstraat-16-menacee

    mars 15th, 2024

    L’oligarque russe et fondateur de #Yandex, #Arkady_Volozh, propriétaire de l’immeuble squatté #Vossiusstraat 16, a été retiré de la liste des sanctions européennes le 12 mars 2024. Cela risque d’entraîner un nouveau procès et l’expulsion du #squat.

    Ce communiqué commence par un aperçu juridique de l’affaire Vossiusstraat 16, puis résume les changements qui ont conduit à la radiation de Volozh de la liste des sanctions. Enfin, nous présentons les raisons pour lesquelles son retrait de la liste n’aurait pas dû avoir lieu.

    Contexte général

    En octobre 2022, la Vossiusstraat 16 à Amsterdam a été squattée. Cette action s’est déroulée dans le contexte de la crise du logement qui ne cesse de s’aggraver à Amsterdam, où les prix ne cessent d’augmenter, ce qui rend extrêmement difficile pour toute personne ayant un salaire moyen de trouver un logement, et presque impossible de vivre à proximité du centre où la plupart des activités professionnelles et sociales ont lieu. Depuis le mois d’octobre, la Vossiusstraat 16 a hébergé de nombreuses personnes qui y ont passé un certain temps et qui, autrement, se seraient retrouvées sans le moindre domicile. Ce communiqué a été rédigé par les résident.es actuell.es de la Vossiusstraat 16. Les deux personnes qui ont été impliquées dans les deux affaires judiciaires concernant l’immeuble ne vivent en fait plus dans l’immeuble, mais sont toujours poursuivies, car Volozh a tenté de se battre contre cette affaire judiciaire devant la plus haute juridiction.

    Le squat de la Vossiusstraat 16 était, et continue d’être, une déclaration contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En effet, le propriétaire de l’immeuble est un oligarque russe, Arkady Volozh, le co-fondateur et ancien PDG du moteur de recherche russe Yandex. En 2022, Volozh a été placé sur la liste des #sanctions_européennes parce que Yandex faisait la promotion de récits d’État russes sur la #guerre_en_Ukraine et a été accusé d’avoir supprimé les résultats de recherche liés à l’implication de la Russie.

    Le fait d’être sur la liste des sanctions signifie que Volozh n’a pas le droit de se rendre dans l’Union européenne. En outre, ses avoirs économiques ont été gelés et il a été empêché de dépenser ou de gagner de l’argent dans l’UE.

    Le gel de ses avoirs a également empêché la poursuite des travaux de rénovation de la Vossiusstraat 16, qui avaient lieu en 2022. Cependant, même plusieurs mois après l’adoption des sanctions, la construction était toujours en cours. En octobre 2022, le NRC a publié un article révélant que les rénovations étaient toujours en cours, montrant que les sanctions n’étaient pas correctement appliquées. Peu de temps après, le bâtiment a été squatté.

    Les procès

    En novembre 2022, un premier procès a eu lieu, que les squatteur.euses ont gagné. Cela a été suivi d’une procédure d’appel en avril 2023, où les juges ont également statué en faveur des squatteur.euses, toujours en raison de la présence desanctions européennes Volozh sur la liste des sanctions. Lors du premier procès, les avocats des squatteur.euses ont fait valoir que les rénovations étaient illégales dans les conditions des sanctions, car elles entraîneraient une augmentation de la valeur des actifs de Volozh. Les avocats ont également fait valoir que l’immeuble ne pouvait pas être expulsé car l’expulsion entraînerait un vide, ce à quoi Amsterdam s’est traditionnellement opposée en raison de la crise du logement en cours – bien que, sous le maire Halsema, cette approche ait rarement été maintenue dans la pratique.

    L’avocat représentant Volozh et l’entrepreneur qui dirigeait les rénovations a fait valoir que le contrat de rénovation pouvait être exécuté tel qu’il avait été signé avant l’imposition des sanctions, et a fait valoir que le bâtiment était destiné à être utilisé par la famille de Volozh, qui n’est pas sanctionnée.

    Le tribunal a conclu que même si la construction serait un motif d’expulsion dans des conditions normales, les sanctions exigent la fin des rénovations, car elles augmenteraient effectivement la valeur des actifs de Volozh. Le tribunal a également conclu que la maison était destinée à être louée après la fin des rénovations et qu’elle n’était pas destinée à un usage privé, comme l’a affirmé l’avocat de Volozh.

    Le verdict de l’appel, en avril 2023, a confirmé ces décisions. Si vous voulez en savoir plus sur les affaires judiciaires, vous pouvez lire les verdicts.

    La déclaration hypocrite contre la guerre de la Russie en Ukraine

    En août 2023, Arkady Volozh a publié une déclaration : « L’invasion de l’Ukraine par la Russie est barbare, et j’y suis catégoriquement opposé. ». Il a ensuite reconnu avoir une « part de responsabilité dans les actions du pays ». Cette déclaration fait partie d’une stratégie plus large visant à prendre ses distances avec la Russie et à se faire retirer de la liste des sanctions.

    Bien que Volozh ait renoncé à son poste de PDG de Yandex dès qu’il a été placé sur la liste des sanctions, il détient toujours des actions de l’entreprise et a continué à développer le secteur international de Yandex.

    Comme beaucoup d’oligarques, Volozh collectionne les passeports. Il a obtenu un passeport doré maltais, un passeport que l’on peut acheter sans avoir à être résident, et depuis 2014, il a obtenu un #passeport_israélien. Il vit actuellement à Tel Aviv et sur son site personnel, Volozh se décrit comme un Israélien né en Kazhak.

    Cet angle de présentation de soi est trompeur étant donné que Volozh a vécu en Russie la majeure partie de sa vie et a développé l’ensemble de ses affaires en Russie, et qu’il est bien connecté à la classe dirigeante russe. Il est bien connu qu’Israël accorde couramment des passeports aux milliardaires russes, mais il est scandaleux de voir qu’il est possible pour quiconque d’acquérir plus de légitimité aux yeux de l’Occident en devenant citoyen d’un régime d’apartheid qui commet un génocide.

    Pour plus de détails, lisez notre communiqué précédent.

    L’accord

    Le 5 février, Yandex a annoncé dans un communiqué de presse qu’un accord avait été conclu entre la société mère de Yandex, basée aux Pays-Bas, et un consortium d’investisseurs russes. La partie principale de Yandex qui génère de l’argent restera russe et la partie internationale sera basée aux Pays-Bas. Volozh conservera une partie de ces actifs internationaux. Afin de finaliser cet accord, les investisseurs russes verseront 475 milliards de roubles (4,7 milliards d’euros) aux actionnaires actuels de Yandex, dont Arkady Volozh.

    Les nouveaux propriétaires

    Parmi les investisseurs figurent des financiers russes bien connus, tels que la compagnie pétrolière Lukoil et un ancien haut dirigeant de Gazprom. Le journal indépendant russe The Bell souligne qu’aucun des investisseurs n’est sous le coup de sanctions occidentales et soupçonne certains d’entre eux d’agir en tant qu’intermédiaires pour des personnes sanctionnées. Ils fondent ce soupçon sur le réseau de connexions reliant les personnes qui ont manifesté leur intérêt pour reprendre les activités russes de Yandex au cours de l’année écoulée et les personnes impliquées dans l’accord actuel. Il s’agit notamment d’investisseurs qui représentaient les intérêts de l’homme d’affaires russe Iouri Kovaltchouk, un proche collaborateur et ami de Poutine. Cependant, tous ces investisseurs sont tombés sous le coup des sanctions occidentales et ne pouvaient plus participer à l’accord. Au lieu de cela, deux des associés et investisseurs de longue date de Kovalchuk se sont impliqués.

    The Bell termine son article en expliquant qu’il est encore difficile de voir quels intérêts sont représentés dans cet accord, mais qu’il est clair qu’il rapproche Yandex du Kremlin. Il est important de suivre ces changements, car la guerre en Ukraine nous a montré le rôle important qu’un moteur de recherche et une entreprise technologique peuvent jouer dans le filtrage de l’accès à l’information et la formation des opinions.

    Le retrait de la liste des sanctions

    Le 21 février, Reuters a publié un article annonçant que Volozh serait retiré de la liste des sanctions le 15 mars. En fait, il a été enlevé trois jours plus tôt, le 12 mars. L’UE n’a pas fourni d’explication sur les raisons de ce retrait de la liste. Nous ne pouvons que supposer que cela est lié à sa démission de son poste de PDG de Yandex, ainsi qu’à sa déclaration critiquant la guerre.

    Cependant, ce choix de l’Union européenne donne l’impression qu’une seule déclaration « anti-guerre » suffit à effacer des années de collaboration avec le gouvernement russe et le développement de technologies visant à accroître le contrôle de la population. Lorsque la guerre a commencé, il était PDG de Yandex, une société qui censurait les informations sur la guerre et promouvait la position officielle du Kremlin. Il n’a quitté son poste qu’une fois qu’il a été sanctionné. Cela montre qu’il n’a pas démissionné de son poste de PDG pour une raison morale, mais uniquement en raison d’intérêts économiques, à la fois les siens et ceux de Yandex.

    Ses années en tant que PDG de Yandex, et ses actions au début de la guerre à ce poste, sont suffisantes pour justifier d’être mis sur la liste des sanctions. Ses récentes déclarations et les changements au sein de l’entreprise n’effacent pas ces années de collaboration politique avec le Kremlin et ne diminuent pas sa responsabilité quant à la manière dont Yandex a soutenu et soutient toujours la propagande de guerre. Son rôle de PDG pendant plus de deux décennies a fortement façonné la façon dont l’entreprise fonctionne et les récits qu’elle promeut. C’est pourquoi nous condamnons le retrait de Volozh de cette liste et trouvons choquant qu’une seule déclaration contre la guerre et une démission d’un poste de PDG suffisent à laver une image aux yeux de l’Occident.

    Et quel est le rapport entre tout cela et les squatteur.euses d’Amsterdam ?

    Les deux derniers procès ont été gagnés sur la base du fait que Volozh figurait sur la liste des sanctions. Son retrait de cette liste est donc une très mauvaise nouvelle pour les squatteur.euses car il devrait entamer une nouvelle procédure judiciaire contre elleux très prochainement.

    D’autres nouvelles à venir, alors restez vigilant.es !

    Vossiusstraat 16
    1071AB Amsterdam, Netherlands
    [...]

    Info récupérée grâce à l’excellent https://www.infolibertaire.net/amsterdam-vossiusstraat-16-menacee-retrait-de-loligarque-russe-arkad

  • La ville de Varsovie va dépenser 27 millions d’euros en abris antiaériens – Euractiv FR
    https://www.euractiv.fr/section/ukraine/news/la-ville-de-varsovie-va-depenser-27-millions-deuros-en-abris-antiaeriens


    #guerre

    Varsovie va renforcer sa sécurité au cours des deux ou trois prochaines années en consacrant plus de 27 millions d’euros à des abris antiaériens et à d’autres mesures de sécurité alors que la guerre fait rage en Ukraine, a annoncé mercredi (13 mars) le maire de la ville, Rafał Trzaskowski.

  • Berlin : »Alte Münze« in privater Hand
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1180651.kulturpolitik-berlin-alte-muenze-in-privater-hand.html

    Les dépense de guerre et pour l’armement obligent la ville de Berlin à enterrer des projets culturels. Il n’y aura pas de "House of Jazz" dans l’ancien hôtel de la Monnaie .

    12.2.2024 von David Rojas Kienzle - Der Kulturstandort in Mitte wird in Zukunft vollständig von den privaten »Spreewerkstätten« betrieben

    In der »Alten Münze« ist Normalbetrieb. Rauch von einem Grill vernebelt den Hof, es gibt ein Fotoshooting von tanzenden Menschen und im Café sitzen Leute, schlürfen Kaffee und unterhalten sich. Ganz so normal ist dieser Montag aber nicht, denn im ersten Stock tagt der Ausschuss für Kultur, Engagement und Demokratieförderung des Abgeordnetenhauses. Thema ist der Ort des Geschehens selbst: die ehemalige Münzprägeanstalt am Molkenmarkt in Mitte, heute ein Kulturort. Im Jahr 2012 sollte das landeseigene Gelände wie damals üblich an den meistbietenden Investor verhökert werden, was vom damaligen Senator Ulrich Nußbaum (parteilos) gestoppt wurde. Deswegen ist die »Alte Münze« immer noch in Landeshand.

    Der Stoff birgt Konfliktpotenzial. In den vergangenen Monaten war Stück für Stück bekannt geworden, dass der Senat bisher gefasste Pläne für das Gelände mit knapp 18 000 Quadratmetern Nutzfläche über den Haufen wirft. Zuletzt sollte auf dem Gelände ein »House of Jazz« entstehen.

    Doch daraus wird nichts. Ende Februar teilte der Senat auf Anfrage der Abgeordneten Daniela Billig (Grüne) mit, die Idee des »House of Jazz« an dem Ort nicht weiterzuverfolgen. Stattdessen bekommen die Spreewerkstätten, ein Unternehmen, das seit Jahren einen Teil des Geländes nutzt, einen langfristigen Mietvertrag für das ganze Gelände. Jazz ist vom Tisch. Damit wird das bisher genutzte Beteiligungsverfahren mit verschiedensten Akteuren beerdigt.

    Wie so oft wird die Entscheidung mit mangelndem Geld begründet. Man dürfe sich hinsichtlich der Haushaltslage nichts vormachen, erklärte Kultursenator Joe Chialo (CDU) im Ausschuss. »Wir müssen 2024 und 2025 einen dreistelligen Millionenbetrag auflösen«, sagte er. Nichtsdestotrotz wird das Land erheblich in die »Alte Münze« investieren. Wie der RBB am Montag berichtete, werden Landesmittel in Höhe von 46 Millionen Euro aus dem »Sondervermögen wachsende Stadt« für die Sanierung des Standorts fließen.

    Daniel Wesener, kulturpolitischer Sprecher der Grünen-Fraktion kritisiert das: »Wenn man diese Immobilie langfristig erhalten und entwickeln will, wird dieses öffentliche Geld fließen. Es kommt dann aber nicht mehr der freien Kunst- und Kulturszene zugute, sondern einem Privaten. Das finde ich bemerkenswert.« Gleichzeitig drohen mit der Entscheidung gegen das »House of Jazz« auch 13 Millionen Euro Fördermittel des Bundes für dieses Projekt verloren zu gehen. »Ich fürchte, diese Mittel sind weg. Und ich denke, das ist ein Drama für die Jazzszene«, so Wesener weiter. Der Kultursenator widersprach: Die Mittel seien nicht weg und es gebe Gespräche mit Kolleg*innen aus dem Bundestag dazu.

    Das Vorgehen des Senats stößt Martin Schwegemann von der Initiative »Stadt neu denken« als im Ausschuss angehörten Experten auf: »Hier in der ›Alten Münze‹, einem zentralen Kulturort der Stadt mit enormer potenzieller Strahlkraft, der laut Senatsbeschluss 2018 für die freie Kunst- und Kulturszene vorgesehen war, sehen wir uns an einem Punkt, wo langjährige Prozesse abgebrochen werden.« Bisher war das Gelände in einem Mischkonzept genutzt worden. Niedrige Ateliermieten wurden über höhere Mieten für Akteure aus der Kreativwirtschaft querfinanziert.

    Die AG Alte Münze der Koalition der Freien Szene Berlin fürchtet, dass sich das Gelände mit der vollständigen Vermietung an die Spreewerkstätten in eine falsche Richtung entwickelt. Chris Benedict, die für das Bündnis im Ausschuss sprach, meinte: »Die Verbände und Akteure der Kulturszene sehen hier nun die eklatante Gefahr, dass die ›Alte Münze‹ als zentraler Ankerort im Herzen der Stadt verloren geht und sich weiter in Richtung einer Party- und Eventlocation eines profitorientierten Firmengeflechts entwickelt.« In den vergangenen Jahren der Zwischennutzung sei das Gelände teilweise kulturell bespielt worden, es könne jedoch keine Rede von einem Ort für die freie Szene sein. Denn alle Nutzungsvereinbarungen, Mietpreisee und Raumvergaben lägen in der Verantwortung der Betreiber-GmbH und ihres Geschäftsführers, so Benedict weiter. Deswegen fordert das Bündnis ein Moratorium für die Vergabe des Areals und einen transparenten Prozess für sie.

    Felix Richter, der Geschäftsführer der Spreewerkstätten, sieht das anders. »Es wird so getan, als würde die freie Szene dort nicht mehr vorkommen. Aber das ist falsch«, meint er im Gespräch mit »nd«. Man wolle sicherstellen, dass die kostengünstige Nutzung für Künstler*innen auch weiterhin möglich sei. Das wollten die Spreewerkstätten durch die kostendeckende Nutzung erreichen. »Dadurch können wir die freie Szene und Künstler*innen subventionieren«, so Richter weiter.

    Letztlich geht es in der ›Alten Münze‹ um eine grundsätzliche Frage: Wie weit geht die staatliche Verantwortung für Kunstförderung? CDU-Politiker Christian Goiny, verantwortlich für Finanz- und Medienpolitik sowie Clubkultur, ist ganz klar dafür, das Areal an die Spreewerkstätten zu vermieten. Um das hohe Niveau der Kunst und Kultur Berlins zu halten, müsse es eine größere »Resilienz und Eigenwirtschaftlichkeit« auch in der Kulturszene geben. Grünen-Politiker Wesener hingegen meint zwar, dass das Geschäftsmodell der Spreewerkstätten, günstig Flächen anzumieten und zu Marktpreisen zu vermieten, völlig in Ordnung sei. »Aber damit kriegen wir keine Kunstförderung hin.«

    Alte Münze Berlin
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Alte_M%C3%BCnze_(Berlin)

    #Berlin #Mitte #Mühlendamm #économie #guerre #culture #jazz

  • Les réfractaires depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie (12ème partie • mars 2024)
    https://www.obsarm.info/spip.php?article645

    Depuis octobre 2022, Guy Dechesne recense longuement les actes de désertion, d’insoumission, de désobéissance et d’exil posés pour refuser de combattre, les actions de désobéissance civiles pour entraver la guerre et les appuis que les réfractaires reçoivent tant dans les pays concernés qu’à l’étranger dans le prolongement d’un dossier paru dans le numéro 164-165 de « Damoclès ». Cette rubrique est rédigée à partir d’un suivi méticuleux des médias. 12ème épisode, mars 2024. Retrouvez (...) #Résistances

    / #Actions_contre_la_guerre, #Antimilitarisme, #Guerres, Service national / conscription, #La_trois

    #Service_national_/_conscription

  • 10 untrügliche Anzeichen, dass Ihr Videochat von Russland abgehört wird
    https://www.der-postillon.com/2024/03/anzeichen-videochat.html?m=1

    6.3.2024 Der Postillon - Die Veröffentlichung interner Videochats durch russische Medien hat die Bundeswehr bloßgestellt. Viele Deutsche fragen sich nun: „Wenn schon absoluten Profis wie unserem Militär so etwas passiert, wie sieht es dann erst mit mir aus?“ Dabei müssen Sie sich jedoch in der Regel keine Sorgen machen – denn wenn Ihnen tatsächlich russische Spione in Ihrem Videochat auflauern, können Sie dies an folgenden 10 Anzeichen erkennen:

    1. Bei allen Terminvereinbarungen fragt ein Teilnehmer immer „... und in der St. Petersburger Zeitzone ist das wieviel Uhr?“.

    Wozu muss er das wissen?

    2. Der Name der Software, die Sie nutzen, ist in kyrillischen Buchstaben geschrieben.

    Hieß „webex by Cisco“ schon immer „вебех бы Цисцо“?

    3. Auf VKontakte wird ein Livestream Ihres Videochats angeboten.

    Dabei haben Sie das gar nicht erlaubt! Wobei es schon auch schmeichelhaft ist, dass bereits 5000 User des russischen Netzwerkes ein Like gegeben haben…

    4. Sie müssen wiederholt einen unbekannten Teilnehmer muten, weil bei ihm im Hintergrund pausenlos die sowjetische Hymne läuft.

    Wirklich ein schönes Stück Musik, aber in Dauerschleife ohne politischen Hintergrund? Unwahrscheinlich.

    5. Seit Sie die Videokonferenz betreten haben, riecht es nach Borschtsch.

    Hä, Gerüche werden doch gar nicht übertragen. Egal, es bleibt verdächtig.

    6. Immer wenn Sie fragen, ob hier Russen mithören, sagt jemand „njet“.

    Noch besorgniserregender wäre nur noch die Antwort „dá“.

    7. Ständig ruft jemand „darauf einen Wodka, meine Freunde!“

    Wodka schmeckt gut, aber ist das wirklich ein typisches Getränk in Deutschland?

    8. Immer, wenn die Gruppe etwas beschließen will, sagt jemand, er müsse erst noch Wladimir Putin fragen.

    Was geht den das denn an?

    9. Ein Teilnehmer verfällt in panische Schreiattacken, wenn Sie den deutschen Wiedervereinigungssong „I’ve been looking for freedom“ abspielen.

    Na gut, das muss eigentlich nichts heißen. Der Song ist einfach grässlich. Vergessen Sie den Punkt.

    10. Der chinesische Geheimagent in Ihrem Chat sagt, seine Anti-Überwachungssoftware zeige russische Abhörmaßnahmen an.

    Der chinesische Geheimdienst gilt als sehr kompetent. Vielleicht ist an der Behauptung also etwas dran. Moment mal! Was hat der chinesische Geheimdienst in Ihrem Chat zu suchen?!

    Treffen fünf oder mehr dieser Punkte auf Ihren Videochat zu, werden Sie mit großer Wahrscheinlichkeit von Russland abgehört. Wenden Sie sich in diesem Fall an den Militärischen Abschirmdienst (nicht per Videochat!) oder erfinden Sie einfach ein paar ukrainische Truppenbewegungen, um Putin zu verwirren.

    #parodie #Allemagne #armée #Bundeswehr #Luftwaffe #Ukraine #Russie #guerre #visioconférence #espionnage

  • L’enrégistrement audio de la visioconférence / conférence téléphonique d’officiers de l"armée de l’air allemande au sujet de la livraison des Taurus à l’Ukraine
    https://m.vk.com/video561960677_456241522
    publié le 1.3.2024

    Sujet de la discussion : comment préparer et mener une guerre qu’on ne veut pas déclarer.

    Taurus-Leak : Über diese Aussagen wird in der Öffentlichkeit kaum gesprochen
    https://www.telepolis.de/features/Taurus-Leak-Ueber-diese-Aussagen-wird-in-der-Oeffentlichkeit-kaum-gesproch

    Extraits de la transcription

    7.3.2024 von David Goeßmann - Was waren die zentralen Themenfelder bei dem Bundeswehr-Gespräch über die Taurus-Raketen? Wer hat was konkret gesagt? Machen Sie sich selbst ein Bild.

    In deutschen Medien wird relativ wenig über die einzelnen Aussagen und Inhalte des geleakten Audiomitschnitts, in dem sich Vertreter der Bundeswehr über Taurus-Raketen beraten, diskutiert.

    Wenn über Inhalte gesprochen wird, werden meist nur kurze Zitate und Paraphrasen gebracht. Im Zentrum der Debatte steht weiterhin der Skandal der Veröffentlichung von russischer Seite und die politischen Konsequenzen daraus, nicht so sehr die Inhalte und ihre Einordnung.
    Der Nato-Wille, nicht zu eskalieren, nimmt ab

    Im Ausland wird stärker auf einen anderen Skandal, der sich im Hintergrund des Gesprächs abspielt, abgehoben. So kommentierte Simon Jenkins, Kolumnist, Buchautor und BBC-Journalist, im britischen Guardian:

    Die deutschen Streitkräfte sind wütend. Die Veröffentlichung eines 38-minütigen Gesprächs zwischen dem Chef der Luftwaffe und hochrangigen Offizieren über die Entsendung von Taurus-Marschflugkörpern in die Ukraine durch Moskau deutet darauf hin, dass der Wille der Nato, den derzeitigen Krieg nicht zu eskalieren, schwächer wird. Das Treffen, das Berichten zufolge über eine unverschlüsselte Leitung stattfand, hatte die Geheimhaltungsstufe eines Gruppenchats unter Teenagern. Es bestärkte Wladimir Putin in seiner Behauptung, es handele sich um einen Krieg des Westens gegen Russland, bei dem die Ukraine nur ein Stellvertreter sei.

    Diesen Eindruck mag man teilen oder nicht. Doch um darüber zu entscheiden, wäre es notwendig, sich mehr mit dem konkret Gesagten auseinanderzusetzen.

    Deswegen wollen wir eine Reihe von Aussagen in Zitatform aus dem Leak bringen, über die der Luftwaffenchef mit den Offizieren spricht. Dabei haben wir die Aussagen praktisch nicht geglättet, um möglichst nah am Gesprochenen zu bleiben.

    Vier Themen lassen sich als zentral ausmachen: der politische Wille/Unwille, Taurus an die Ukraine zu liefern; die Frage nach der deutschen Beteiligung beim Einsatz von Taurus-Raketen; mögliche Ziele und Einsatzoptionen; Probleme bei Lieferung.

    Der Luftwaffenchef machte am Anfang der internen Absprache deutlich, dass es bei einem kommenden Treffen mit dem Bundesverteidigungsminister wichtig sei, ihm nicht nur Probleme zu schildern, sondern gleichzeitig auch immer Lösungen anzubieten.

    1. Der politische Wille/Unwille, Taurus an die Ukraine zu liefern

    Luftwaffen-Chef Gerhartz: „Wenn man hört, der Verteidigungsminister will mal, will mal wirklich auch wirklich tief in Taurus einsteigen, wobei der Termin ist ’ne halbe Stunde, so wie ich es gesehen habe, also … wir werden das Ding nicht zum Fliegen bringen können, um es mal so auszudrücken. Ich seh da keinen … im Moment da nicht ein Auslösungs-Momentum dahinter. Also es ist nicht so, dass der Kanzler ihm gesagt hat ‚Hey, mach dich da nochmal schlau und dann lass uns mal morgen entscheiden.‘ Das hab ich jedenfalls nicht erkannt, sondern, dass er nochmal Pistorius gesehen hat durch diese ganze Diskussion, die da immer und immer wiederkommt, und sie kommt natürlich, weil keiner so richtig weiß, warum blockt der Kanzler hier?“
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    Cooler Typ ... und ihr seid die Experts

    „Aber natürlich spukt bei ihm immer noch im Hinterkopf … wenn wir uns denn mal politisch entscheiden würden, die Ukraine zu supporten damit, wie könnte denn die ganze Nummer am Ende laufen? Und da wäre ich euch echt dankbar, dass wir ja … die Herausforderung, nach dem Motto: ‚Was ist daran nicht einfach?‘ Aber dass wir nicht nur ein Problem in den Raum stellen, sondern, dass wir auch immer die Lösung dazu nennen.“

    „Also ich denke, dass, selbst wenn ich jetzt nicht dabei sein sollte, da wird der Minister … ist sowieso ein total cooler Typ im Umgang. Also von daher ... Ihr seid die Experts. Mir war nur eben wichtig, dass wir einfach nüchtern da auftreten und nicht irgendwie Show-Stopper reinknallen, die man uns einfach … die nicht glaubwürdig sind, wenn andere Nationen Storm Shadows und SCALP liefern.“

    2. Die Frage nach der deutschen Beteiligung beim Einsatz von Taurus-Raketen

    General Fenske: „Wir brauchen selber bei der Schulung von unserem Personal ungefähr ein Jahr. Also um das jetzt quasi zu drücken auf, wie sage ich mal jetzt, zehn Wochen, mit der Erwartung, dass sie in einem Formel-1-Rennwagen im Gelände und auch in Formel-1-Strecken auch fahren können. Also wäre eine mögliche Variante, planungstechnisch zu unterstützen. Das kann man theoretisch sogar aus Büchel machen mit einer sicheren Leitung in die Ukraine rüber, den Datenfile rübertransferieren, und dann wäre er verfügbar und man könnte es gemeinsam planen.“
    Mit dem Auto nach Polen

    „Die Frage wird sein, wo kommen die Daten her. Jetzt gehe ich einen Schritt zurück. Wenn es um die Zieldaten geht, die idealerweise mit Satellitenbildern kommen, weil dadurch gibt es dann die höchste Präzision, dass wir also unterhalb von drei Metern Genauigkeit haben. Die müssen wir verarbeiten im ersten Set in Büchel. Unabhängig davon würde man aber in irgendeiner Art und Weise, denke ich, mit einem Datentransfer zwischen Büchel und Schrobenhausen was hinbekommen. Oder, was natürlich auch geht, dass man unter Umständen das Datenfile nach Polen schickt und man hat den Handover, Takeover in Polen irgendwo, und es fährt jemand mit dem Auto hin. Und ich denke, da muss man im Detail reingucken, und da wird es auch Lösungsmöglichkeiten geben.“
    Die direkte Verbindung

    Luftwaffen-Chef Gerhartz: „Und da hat man eben Angst [bei Bombardierung der Krim-Brücke], wenn da der direkte Link der Streitkräfte in die Ukraine geht. Und da wäre halt dann immer die Frage: Kann man im Grunde genommen den Trick pullen, dass man unsere Leute abstellt zu MBDA [Rüstungsunternehmen], dass nur eine Direct Line zwischen der MBDA und der Ukraine ist? Dann ist es weniger schlimm, wie wenn die Direct Line unsere Luftwaffe zu ihnen ist.“

    Das ist ein Kriegskriterium

    Offizier Gräfe: „Ich glaube, das macht keinen Unterschied …. Wir müssen halt aufpassen, dass wir nicht gleich zu Beginn im Kriegskriterium formulieren. Wenn wir dem Minister jetzt sagen, ich überspitze mal ein bisschen, wir planen die Daten und fahren sie dann von Polen aus mit dem Auto rüber, damit es keiner mitkriegt – das ist ein Kriegskriterium. Wir werden es nicht schaffen, dass wir mit einer irgendwie gearteten Beteiligung von uns das Ganze umsetzen. Also erst mal indem, wenn das von der Firma kommt, müsste erst mal die MBDA dem zustimmen, ob die das machen. Ja, aber dann macht es auch keinen Unterschied, ob wir das unsere Leute in Büchel das planen lassen, oder in Schrobenhausen. Beteiligt ist beteiligt, und ich glaube, über die Hürde werden wir nicht drüber kommen. Jetzt nochmal, was wir als rote Linie als Grundlage voraussetzen. Ich komme einfach nochmal darauf zurück, was ich ganz am Anfang meinte: Entweder wir müssen die Ausbildung aufteilen, dass wir sagen, wir machen eine Fast Track und einen Long Track. Und der Long Track – dann sind die da halt für vier Monate und lernen es komplett richtig, mit ‚Wie mach‘ ich’s mit ’ner Brücke‘. Und in den Fast Track geht es erst mal um den schnellen Einsatz, nach zwei Wochen, wie weiß ich, was ich mit einem Munitions-Depot mache. Oder die andere Option: Wir fragen, ob in dieser Phase, bis die selber komplett ausgebildet sind, fragen wir die Briten, ob sie in dieser Phase übernehmen. Aber ich glaube ein irgendwie gearteter Versuch einer Zwischenlösung – stell dir mal vor, das kommt an die Presse! Wir haben unsere Leute in Schrobenhausen oder wir fahren irgendwie mit dem Auto durch Polen – sind, glaube ich beides keine akzeptablen Lösungen.“
    Sollen die Ukrainer mal rüberkommen

    Luftwaffen-Chef Gerhartz: "Man kann’s natürlich so drehen, dass man sagt, also wenn der politische Wille jetzt mal da ist, dann müssen wir erst mal sagen: „So, soll einer aus der Ukraine mal hier hinkommen.“ Und dann müssen wir wissen, ist die politische Vorgabe – keinerlei direkte Beteiligung mehr an der Missionsplanung? Dann muss klar sein: Die Ausbildung dauert schon etwas länger. Und die Komplexität und auch am Ende der Einsatzerfolg nimmt natürlich ab, aber ist auch nicht unmöglich. Weil ist ja nicht so, dass jetzt nicht schon eine gewisse Erfahrung darin gesammelt haben, und wir sehen selbst, was wir gerade noch so an High-Tech-Zeug einsetzen. Und dann müsste man sehen: Wenn es die Vorgabe ist – gibt ja keine direkte Beteiligung, wir können nicht die Missionsplanung in Büchel machen und sie rüberschicken, da könnt‘ ich mir fast vorstellen, dass das für Deutschland eine rote Linie ist … Ja, da muss halt klar sein – man muss sie etwas länger ausbilden, dann geht’s halt paar Monate, und man kann auch nicht alles damit machen. Aber ist nicht so, dass man sagt, man kann nichts damit machen."
    3. Mögliche Ziele und Einsatzoptionen

    Offizier Florstedt: „Ich habe mich heute mal reingesetzt mit einem pragmatischen Ansatz. Ich habe mir überlegt, was das Alleinstellungsmerkmal gegenüber jetzt den Storm Shadows… So wie Air Defense, Obuszeit, Flughöhe, etc. – und da komme ich dann drauf, dass es so zwei interessante Targets halt gibt: einmal so eine Brücke im Osten und einmal Mun-Depots [Munitions-Depots], wo wir reinkommen. Die Brücke im Osten ist halt schwer zu erreichen, und die Pfeiler sind relativ klein, und das kann halt der Taurus darstellen, und die Mun-Depots – da kommen wir halt durch. Und wenn ich das jetzt berücksichtige und vergleiche, wie viele Storm Shadows und Mauls abgeschossen wurden, da hat man halt ein ganz guts Alleinstellungsmerkmal. Da habe ich mir so drei Routen rausgesucht, wo ich sagen würde, geht’s da um die Brücke oder geht’s da um Mun-Depots? Is it reachable mit den current caps … Und dann komme ich quasi zu dem Entschluss – ja, ist gut, es ist machbar. Der limitierende Faktor ist die Su-24 [Suchoi Su-24 ist ein Bomber, der in der Sowjetunion entwickelt wurde], wie viel die davon überhaupt noch übrighaben. Das wäre dann in einem einstelligen Bereich.“
    Krim-Brücke targeten

    „Wenn ich aber mir so eine Brücke anguck‘, da, wo ich drauf kommen wollte, ist, dass der C10 von Taurus nicht ausreicht, um die einfach so zu targeten – das heißt, ich brauch da Bilder von, wie der Taurus arbeiten kann, und da brauchen wir die Missionsdaten. Und ich weiß es nicht, ob wir in adäquater Zeit – natürlich, wenn wir in Monaten reden, [unverständlich] – aber in adäquater Zeit die Ukrainer ausbilden können … die Missionsdaten, wie sieht ein Brückenpfeiler für den Taurus aus, wie wir denen das beibringen. Das heißt, für mich ist es erst mal aus der operativen Perspektive nicht bewertbar, wie schnell bringt man Ukrainern diese Image-Planung, sage ich mal, bei, und wie schnell geht die Integration.“
    Brücke so groß wie Flugplatz: 20 Flugkörper nötig

    Offizier Fenske: „Ich würde gern nochmal schnell ergänzen wegen der Brücke, weil wir uns die intensiv angeguckt haben. Und die Brücke ist leider – aufgrund ihrer Größe – wie ein Flugplatz. Das heißt, es kann durchaus sein, dass ich dafür zehn oder 20 Flugkörper brauche.“

    Offizier Florstedt: „Ich habe durchgeschätzt, nämlich da, wo sie aufklappt, wenn du die Pfeiler nimmst.“

    Offizier Fenske: „Ja, der Pfeiler, da machen wir unter Umständen nur ein Loch rein. Und dann stehen wir da … um datenvalide Aussagen zu haben, müssten wir wirklich selber mal …“

    Luftwaffen-Chef Gerhartz: „Wir alle wissen ja, dass sie die Brücke rausnehmen wollen. Das ist klar, wissen wir auch, was es am Ende bedeutet … Dann hast du, ist die Versorgung dieser so wichtigen – nicht nur militärisch, strategisch wichtig, auch so ein bisschen politisch ist die gute Insel da ja ihr Herzstück. Jetzt nicht mehr ganz so … ganz so fatal, wo sie ja quasi ihre Landbrücke mehr oder weniger dahin haben.“
    4. Probleme bei Lieferung

    Offizier Fenske: "Was ist denn das Sensitivste oder das Kritischste, was jetzt passieren kann? Mit der ganzen Diskussion, das läuft ewig hin und her, und ich glaub, die zwei Punkte, die sensitiv sind. Das eine ist das Timing, so nach dem Motto, „Jetzt sagt der Kanzler, wir geben es doch ab“, und man kommt aus der Bundeswehr: Ja toll, aber in acht Monaten sind wir dann soweit, den ersten Einsatz zu beginnen. Und das Zweite ist natürlich, wir können die Zeit auch nicht verkürzen, wenn es nach einem Falscheinsatz geht und das Ding auf ’nen Kindergarten drauffällt und es zivile Opfer gibt. Deshalb sind das so die beiden … links und rechts ’ne Grenze, zwischen denen man abwägen muss."
    Negative könnte positive Nachricht schlucken

    Offizier Gräfe: "Aber wenn da jetzt dann halt die Message rüberkommt, „Klasse, der Bundeskanzler hat sich doch entschieden“, und dann die andere Message „Aber es dauert alleine für die Schnittstelle sechs Monate“, na, dann ist die positive Nachricht ganz schnell eine negative Nachricht."

    „Und dann müsste man natürlich jetzt mal überlegen, um jetzt ganz schnell mit gleich ersten Flugkörpern zu einer schnellen Lösung zu kommen, ob man da nicht sowohl mit der Schnittstelle als auch mit der Ausbildung auf die Briten zurückgreift, wenn die deswegen mit ihrem Know-How gucken, wie haben die die Storm Shadow drangekriegt – kann ja nicht so ein großer Unterschied sein – und die vielleicht die Bedienung am Anfang mitmachen, während in der Zwischenzeit die Besatzungen bei uns ausgebildet werden. Damit das einfach nicht so lange dauert. Und dann sind da jetzt noch so ein paar Sachen: Können wir eine Datenbank liefern? Können wir Satellitenbilder liefern? Können wir Planungsstation liefern?“
    Das wird nicht den Krieg ändern

    Luftwaffen-Chef Gerhartz: „Man muss ja immer davon ausgehen, was die Ukrainer dann mittlerweile sonst alles machen. Wir wissen ja auch, dass da viele Leute mit amerikanischem Akzent in Zivilklamotten rumlaufen. Das darf man sagen, dazu sind sie dann noch relativ schnell selbst in der Lage, weil die Satellitenaufnahmen, die haben sie alle. Da muss man auch davon ausgehen.“

    Luftwaffen-Chef Gerhartz: „Das ist natürlich, dass es klar sein muss, das wird nicht den Krieg ändern. Dafür haben wir gar nicht … Wir würden ja auch nicht alle, wir wollen wir ja auch nicht abgeben, und nicht alle sind bei uns auch gleich. Das muss ich euch nicht sagen. Also, man könnte sagen, 50 in der ersten Tranche, und wenn sie uns dann nochmal würgen würden, für die nächsten 50, und da wär‘ aber auch Ende Gelände. So, das ist völlig klar. So, das wäre jetzt mal wieder große Politik, und dann können wir selber nochmal wieder eintakten an dem Punkt … Ich vermute mal, es könnte schon ein Momentum dahinter sein, weil ich weiß – von meinen britischen und französischen Kollegen – dass die so gut wie Winchester sind mit ihren Storm Shadow und SCALPs.“

    Going Winchester
    Running out of ammunition during battle and needing to return to base for a reload.
    Quelle : https://www.urbandictionary.com/define.php?term=Going%20Winchester

    #Allemagne #armée #Bundeswehr #Luftwaffe #Ukraine #Russie #guerre #visioconférence #espionnage

  • Gaza : l’injustifiable politique de la terre brûlée d’Israël
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/06/gaza-l-injustifiable-politique-de-la-terre-brulee-d-israel_6220433_3232.html

    Éditorial Le Monde

    Cinq mois après le début de la riposte israélienne en réponse aux massacres du Hamas, le 7 octobre 2023, l’étroite bande de terre palestinienne a été rendue en bonne partie inhabitable. Il est inutile d’invoquer la solution des deux Etats si ce territoire martyrisé reste un champ de ruines.
    […]
    L’argument tactique est cependant relativisé par les déclarations des responsables israéliens qui pointent ouvertement un autre objectif.
    « Quiconque reviendra ici, s’ils reviennent ensuite, trouvera une terre brûlée. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien. Ils n’ont pas d’avenir », indiquait ainsi le 4 novembre le colonel Yogev Bar-Shesht, un responsable de l’administration civile (en fait, militaire) chargée des territoires palestiniens.

    Ça bouge, ça bouge,…
    Néanmoins, Le Monde s’abstient, pour le moment (?), de qualifier la nature de l’objectif clairement décrit.

    • Avec une Une fournie (version internet) :

      Dans la ville de Gaza abandonnée à la faim et au chaos, des survivants livrés à eux-mêmes
      Le champ de ruines qu’est devenue la bande de Gaza vu par des images satellites
      L’injustifiable politique de la terre brûlée d’Israël dans la bande de Gaza
      Les douze universités de #Gaza détruites ou endommagées par l’armée israélienne : « C’est une #guerre contre l’éducation »

      Il leur a fallut attendre que la décimation par la faim et les épidémies pèse davantage que les tombereaux de morts et de blessés directement dus à l’armée.

  • Gewerkschaften gegen Aufrüstung und Krieg! Friedensfähigkeit statt Kriegstüchtigkeit!
    https://gewerkschaften-gegen-aufruestung.de


    Les syndicalistes allemands pour une politique de paix, pétition en ligne.

    Die Welt wird von immer neuen Kriegen erschüttert, Menschen werden getötet, Länder verwüstet. Das Risiko eines großen Krieges zwischen den Atommächten wächst und bedroht die Menschheit weltweit. Gigantische Finanzmittel und Ressourcen werden für Krieg und Militär verpulvert. Statt damit die großen Probleme von Armut und Unterentwicklung, maroder Infrastruktur und katastrophalen Mängeln in Bildung und Pflege, Klimawandel und Naturzerstörung zu bekämpfen.

    Die deutsche Regierung und Parlamentsmehrheiten beteiligen sich an dieser verheerenden Politik. Sie reden über „Kriegstüchtigkeit“ und sogar über „eigene“ Atombewaffnung, statt sich mit aller Kraft für ein Ende der Kriege, für Frieden und gemeinsame Problemlösungen einzusetzen. Die Ausgaben für Militär sollen 2024 auf zwei Prozent der Wirtschaftsleistung, über 85 Milliarden Euro, erhöht werden und in den kommenden Jahren weiter steigen. Während in den sozialen Bereichen, bei Bildung und Infrastruktur gravierend gekürzt wird und die Lasten der Klimapolitik auf die Masse der Bevölkerung abgewälzt werden.

    Die Gewerkschaften müssen sich unüberhörbar für Friedensfähigkeit statt „Kriegstüchtigkeit“ einsetzen, für Abrüstung und Rüstungskontrolle, Verhandlungen und friedliche Konfliktlösungen. Für Geld für Soziales und Bildung statt für Waffen. Das ergibt sich aus ihrer Tradition und ihren Beschlüssen. Auch und besonders in den aktuellen Auseinandersetzungen um die internationale Politik und um die Haushaltspolitik!

    Wir fordern unsere Gewerkschaften und ihre Vorstände auf, den Beschlüssen und ihrer Verantwortung gerecht zu werden! Die Gewerkschaften müssen sich laut und entschieden zu Wort melden und ihre Kraft wirksam machen: gegen Kriege und gegen Aufrüstung!

    #Allemagne #syndicalisme #mouvement_pour_la_paix #armement #guerre

  • Time of israel : L’enregistrement d’un otage criant à l’aide avant d’être tué par erreur par l’armée israélienne a été diffusé
    Alon Shamriz hurlait "à l’aide" entre les tirs nourris, alors qu’il tentait d’informer l’armée de sa présence et de celle de deux autres otages

    Alon Shamriz, 26 ans, enlevé par le Hamas le 7 octobre et abattu accidentellement par des soldats israéliens à Gaza le 15 décembre 2023.

    La voix, forte, claire et terrifiée, résonne entre les coups de feu.

    « À l’aide », crie la voix, encore et encore. « Les otages Alon et Yotam. À l’aide ! »

    Cette voix est celle d’Alon Shamriz, en décembre dernier, l’un des trois otages israéliens qui ont réussi à échapper à leurs ravisseurs et qui tentaient d’alerter les soldats qui se trouvaient à proximité de leur position. On entend également une deuxième voix en arrière-plan, celle de Yotam Haïm, otage lui aussi.

    Shamriz, Haïm et Samar Talalka ont péri quelques jours plus tard, abattus par les troupes de l’armée israélienne dans un cas tragique d’erreur d’identité, alors qu’ils tentaient de se rapprocher des troupes, torse nu et en agitant un chiffon blanc.

    « Aidez-nous. Nous sommes près des escaliers, sous les escaliers. Sous l’escalier », entend-on Shamriz crier de manière désespérée. « S’il vous plaît, aidez-nous ».

    L’enregistrement, publié dimanche par la chaîne publique Kan, a été capté par une caméra GoPro fixée sur un chien de l’unité canine Oketz de l’armée, qui avait été envoyé dans un immeuble de la ville de Gaza lors d’une fusillade.

    Il ressort d’une enquête menée par Tsahal que les soldats ont bien entendu des cris « À l’aide » et « Otages » en hébreu provenant de l’immeuble . . . . . . .

    #tsahal #times_of_israel #guerre #bavure #guerre #Palestine #Gaza #palestine_assassinée #colonisation #occupation #armée_israélienne #sionisme #crimes

    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/lenregistrement-dun-otage-criant-a-laide-avant-detre-tue-par-erreu

    • https://www.youtube.com/watch?v=4PujsYGCSXI&t=31s

      Chiuso nella stanza dei bottoni
      In un luogo senza nome e senza tempo
      Attendo buone nuove dì sventura
      Aspetto e son contento
      Contento per la vita che sorride
      Quando l’odio come un cancro sì diffonde
      E soffia come vento di tempesta
      Tra le onde

      Datemi un lungo inverno e dolore di cui godere
      Un mare di soldi e sangue su cui fiero navigare
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua, bella vita mia.

      Tortura e perversione son pedine
      Con cui prendo parte al gioco della vita
      Con dadi truccati tra le mani
      io vinco ogni partita
      Il conflitto lo trasformo in cosa giusta
      Guerra santa da combatter per il bene
      Proteggete i vostri cari armi in pugno!
      Vi conviene

      Datemi un lungo inverno e dolore di cui godere
      Un mare di soldi e sangue su cui fiero navigare
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua, bella vita mia

      E non importa se il nemico non esiste
      È reale ciò che io voglio che sia
      Propaganda e menzogna son sorelle
      Di buona compagnia
      La verità non la tramanda chi la guerra
      La combatte e ne esce vincitore
      Il libro della storia è mio
      Sono il vero narratore

      Datemi un lungo inverno e dolore di cui godere
      Un mare di soldi e sangue su cui fiero navigare
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua
      Mors tua, bella vita mia
      Mors tua, bella vita mia

      #musique #chanson #collectivo_migrado #guerre

    • https://www.youtube.com/watch?v=rM4ViEudzKs&t=42s

      Voglio andar via da questa guerra che ha portato carestia
      La pestilenza e poi la morte, voglio sfuggire alla mia sorte
      L’apocalisse è già alle porte, figli uccisi dai loro padri
      Sono ladri, sono stanco, belva crudele è l’uomo in branco
      Dopo l’inverno un altro inverno, avranno fame avranno freddo
      Sarò glà morto, sarò lontano, sarò sepolto in un campo di grano
      Con la pagella stretta in mano, ab ogni fine un nuovo inizio
      Vorrei sperare e non sparare, ma la guerra è un vizio

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      Vorrei porre fine signori della guerra, questa non è vita, vivo rasoterra
      Signori della fame, figli del denaro, rotta di collisione mi acceca il faro
      Dell’arroganza, il progresso che avanza non cambia la sostanza
      Non colma la distanza tra chi ha lasciato tutto e a chi non manca niente
      Spiacente, il mondo che vorrei è piu accogliente, fiducia tra la gente
      E l’equità sociale è un diritto universale che si avvera col giudizio universale
      E il sangue di ogni uomo ormai è colmo di veleno
      Vedrai, non ci sarà mai piu l’arcobaleno

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      #guerre #chanson #musique #musique_et_politique #Collettivo_Migrado