Une #forêt qui a servi de refuge à la guérilla durant la sanglante guerre civile au #Salvador est aujourd’hui au centre d’un projet #éco-touristique monté par d’anciens #guérilleros qui ont dû « réinventer » leur vie lors de la signature des accords de paix le 16 janvier 1992, après 12 années de combats.
Les 5.000 hectares de la forêt de #Cinquera, située à 70 km au nord-est de San Salvador, comptent plus de 500 essences d’arbres et d’arbustes ainsi qu’une rivière alimentant des étangs et des chutes d’eau.
« Lorsque la guerre a pris fin, nous nous sommes dit : si la forêt nous a sauvé la vie, maintenant c’est à nous de la protéger », explique Rafael Hernandez, un ancien membre de la #guérilla marxiste du Front Farabundo Marti de libération nationale (#FMLN), âgé aujourd’hui de 57 ans. [...]
Les vestiges de la guerre marquent le paysage de la localité et sont devenus des attractions touristiques.
Deux énormes bombes trônent en face de l’église du village d’environ 1.900 habitants survivant essentiellement grâce à leurs cultures de maïs et de haricots.
Des fusils M-16, AR-15 et Ak-47 servent aussi d’ornement à la grille d’une place voisine, où la queue d’un hélicoptère de l’armée, abattu par la guérilla en 1991, témoigne de la violence des combats à Cinquera.