• Guerre en Ukraine : une critique du « campisme » de gauche + Quelques réflexions critiques sur la guerre
    https://ricochets.cc/Guerre-en-Ukraine-une-critique-du-campisme-de-gauche-Quelques-reflexions-c

    J’ai peu creusé le sujet épineux de la guerre menée en Ukraine par la Russie, et je connais finalement peu le campisme de gauche. Alors j’ai trouvé intéressant et éclairant cet article de P Madelin, sans être d’accord sur tout. Plus bas, je tente aussi quelques réflexions personnelles sur ce conflit, sur la guerre en général, sur le système guerrier qui génère la guerre militaire. Des pensées décoloniales à l’épreuve de la guerre en Ukraine Le 24 février dernier, l’armée russe envahissait l’Ukraine dans le (...) #Les_Articles

    / #Guerres

    https://lundi.am/Des-pensees-decoloniales-a-l-epreuve-de-la-guerre-en-Ukraine
    https://crimethinc.com/2022/09/26/russie-mobilisation-et-resistance-le-mouvement-anti-guerre-russe-peut-il
    https://crimethinc.com/2022/03/31/russie-attendre-que-tourne-la-roue-de-lhistoire-reflexions-sur-la-premie

  • L’Ukraine au défi de l’exode des femmes et des adolescents
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/28/l-ukraine-au-defi-de-l-exode-des-femmes-et-des-adolescents_6191386_3210.html

    L’Ukraine au défi de l’exode des femmes et des adolescents
    Le départ des mères avec leurs enfants risque de creuser le déficit d’hommes mobilisables côté ukrainien dans les prochaines années, à mesure que l’affrontement avec les Russes se mue en guerre d’usure.
    Par Emmanuel Grynszpan
    Publié le 28 septembre 2023 à 10h05
    L’Ukraine mène un combat existentiel contre un ennemi numériquement quatre fois supérieur, tout en subissant une hémorragie d’une part de sa population, les femmes et les enfants, qui fuient vers des cieux plus cléments. La population du pays était estimée entre 38 et 42 millions le 24 février 2022. Entre 5 et 8 millions d’individus ont émigré, dont une proportion importante risque de s’installer définitivement à l’étranger, où les conditions d’accueil sont inégales mais où certains pays offrent des perspectives d’intégration alléchantes. Une émigration essentiellement féminine et infantile, car la loi martiale interdit aux hommes valides âgés de 18 à 60 ans de quitter le territoire national.
    Du fait qu’aucun recensement de la population n’a été réalisé depuis l’an 2000, les démographes ne disposent que d’estimations. Les flux migratoires très importants, qui ont commencé bien avant l’invasion russe, compliquent encore le tableau. « Les données officielles de la statistique ukrainienne ne sont pas utilisables, tant elles reposent sur des évaluations fondées sur une méthode remontant à l’époque soviétique », quand les autorités disposaient d’instruments de contrôle social rigides, note Alain Blum, démographe et directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques.
    Alors qu’en 1991 l’Ukraine se classait au 22e rang mondial sur la liste des pays les plus peuplés, elle est déjà tombée au 41e rang. « Nous avons déjà perdu 10 millions de personnes en trois décennies. C’est un rythme très rapide », note Oleksandr Gladoune, démographe et directeur du département de modélisation et de prévision démographiques de l’Institut Ptoukha à Kiev. Sa collègue Ella Libanova, directrice de ce même institut, fait remarquer que « la fécondité était déjà tombée à 1,2 enfant par femme en 2021. Ce qui est très loin du taux de remplacement (2,15 enfants par femme), compte tenu des taux de mortalité ukrainiens. » La guerre a accéléré la chute de la fécondité : 0,9 en 2022 et Ella Libanova estime l’indicateur à 0,7 en 2023 et 2024.
    Outre l’impact direct de la guerre (mortalité, émigration, déportations vers la Russie), d’autres facteurs auront un impact négatif, bien qu’indirect et différé, sur la situation démographique de l’Ukraine. Les démographes s’attendent à une poussée du taux de mortalité en Ukraine et à une détérioration de la santé des citoyens ukrainiens. Parmi les raisons, la dégradation des conditions de vie, le sentiment d’insécurité et de stress permanent, la perte de domicile, d’emploi ou de revenus ; la pénibilité des hivers causée par les bombardements russes sur les infrastructures énergétiques ; un accès plus restreint aux services de santé et aux médicaments ainsi qu’à une nourriture de bonne qualité. La guerre a un impact dévastateur sur la santé mentale, provoquant des syndromes post-traumatiques, et faisant basculer les plus fragiles vers la dépression.
    « En termes de dynamique et de structure, les pyramides des âges russe et ukrainienne se ressemblent beaucoup. La différence est bien sûr numérique, mais j’en vois une autre plus inquiétante : l’émigration féminine, analyse Alain Blum. Près de 80 % des départs concernent des femmes et des enfants et des adolescents bientôt en âge d’être enrôlés. Les mères ont tendance à vouloir les mettre à l’abri, ce qui va encore creuser le déficit d’hommes mobilisables dans les trois ans à venir. D’autre part, étant donné que les femmes jouent un rôle important à l’arrière, pour faire tourner l’économie, pour soutenir leurs maris combattants, leur départ massif aura des conséquences à moyen et long terme, en affaiblissant le pays. Cela pourrait dégrader le système de santé avec des effets sur la mortalité et la prise en charge des blessés. »
    La sociologue Ioulia Shukan, maître de conférences à l’université Paris-Nanterre, observe que « les femmes ukrainiennes circulent beaucoup, font des allers-retours entre l’Ukraine et leurs pays d’accueil. Mon interrogation porte surtout sur les enfants, qui, en s’intégrant dans les systèmes éducatifs des pays d’accueil, sont susceptibles à terme de fixer avec eux les mères. »
    L’évolution démographique dépend donc en partie des politiques d’intégration des pays d’accueil à l’égard des réfugiés ukrainiens. Certains, pour résoudre leurs propres problèmes démographiques, sont susceptibles de chercher à les retenir, ce qui pourrait devenir une source de tensions entre Kiev et ses alliés européens. « C’est à ce niveau que le gouvernement peut agir : en offrant des conditions décentes après-guerre, en adoptant un modèle européen de développement démocratique et économique, et par ailleurs une politique migratoire attractive », explique Oleksandr Gladoune.
    Sollicité de son propre aveu par le gouvernement et l’état-major, ce spécialiste des projections démographiques avance une hypothèse alarmiste de 30 à 31 millions d’habitants à l’horizon 2037. « Sachant qu’il est impossible de poser une hypothèse sans poser un cadre, nous avons choisi de construire notre scénario sur la reconquête complète du territoire, revenu aux frontières de 1991 [donc incluant la Crimée et le Donbass], et sur la fin de la guerre au début 2025. » Sa collègue Ella Libanova descend jusqu’à 24 millions d’Ukrainiens au cours de la prochaine décennie.
    Ce scénario est supposé sonner l’alarme sans sombrer dans le fatalisme. Dans les moments critiques, le peuple ukrainien a déjà fait preuve d’une étonnante résilience et d’une capacité à inverser des dynamiques qui semblaient inarrêtables. Face à l’adversité actuelle, les Ukrainiens ont fait montre d’une cohésion, d’une capacité à se défendre et d’un patriotisme insoupçonnables il y a encore dix ans. Des qualités cruciales pour rebondir après-guerre.

    #Covid-19#migration#migrant#ukraine#guerre#emigration#mortalite#morbidité#santementale#demographie#femme#enfant#territoire#frontiere#politiquemigratoire#circulation

  • 🔴 Contre toute tentation d’épuration ethnique au Haut-Karabakh

    Les 19 et 20 septembre, à l’issue d’une offensive éclair, Bakou a pris le contrôle de l’enclave arménienne du Haut-Karabakh avec l’assentiment de Moscou. L’Azerbaïdjan a beau promettre à présent une normalisation « pacifique », la menace d’épuration ethnique est réelle.

    #Arménie #HautKarabakh #Azerbaïdjan #guerre #nationalisme #internationalisme #Paix

    https://unioncommunistelibertaire.org

  • Otto Müller 16.6.1896 - 10.11.1914


    Einjährig Kriegsfreiwilliger 12. Kompanie Reserve Infantrie Regiment 206

    Ce jeune homme de dix neuf ans fut l’un des 258272 victime des cette la première bataille d’Ypres. Les seigneurs de la guerre allemands sacrifièrent 134315 compatriotes afin de gagner les ports de Calais et Boulogne. Ils n’obtinrent que l’immobilisation des deux partis sur les positions près d’Ypres conquises le 15 novembre 1914.

    Erste Flandernschlacht
    https://de.wikipedia.org/wiki/Erste_Flandernschlacht

    Die Erste Flandernschlacht oder Ypernschlacht (englisch First battle of Ypres, niederländisch Eerste Slag om Ieper, französisch Première bataille d’Ypres) fand gegen Ende der ersten Phase des Ersten Weltkrieges vom 20. Oktober bis zum 18. November 1914 zwischen deutschen und alliierten Truppen im Raum der belgischen Kanalküste in Westflandern statt. Trotz schwerster Verluste an Menschenleben konnte die Absicht der deutschen Führung, durch einen Angriff der 4. Armee entlang der Kanalküste das britische Expeditionskorps (British Expeditionary Force) von seinen Versorgungslinien abzuschneiden, nicht verwirklicht werden. Die Auseinandersetzung wird zu den vier Flandernschlachten gezählt.
    ...
    Eingesetzte Kräfte
    4. Armee unter Generaloberst Albrecht Herzog von Württemberg
    XXII. Reserve-Korps – KG: General der Kavallerie Eugen von Falkenhayn

    Divisionen
    44. Reserve-Division
    Kdr.:Kgl.Württ. Genlt. von Dorrer

    Regimenter und Bataillone
    Reserve-Infanterie-Regiment Nr. 206 (Brandenburg)
    ...
    10. November 1914
    Um Mitternacht begann der erneute Angriff der 43. Reserve-Division mit den Reserve-Infanterie-Regimenten 201, 202 und dem Reserve-Jäger-Bataillon 15 auf Dixmuide. Um nicht überflügelt und abgeschnitten zu werden, räumten die letzten französischen Marinefüsiliere und Infanteristen nach neunzehnstündigem, erbittertem Häuserkampf bei Einbruch der Dunkelheit den Ort. 1.417 englische und französische Soldaten wurden an diesem Tag in und um Dixmuide gefangen genommen. Auf deutscher Seite verloren das Reserve-Infanterie-Regiment 201 und 202 sowie das Reserve-Jäger-Bataillon Nr. 15 insgesamt 206 Gefallene, 241 Verwundete und 102 Vermisste. An diesem Tag fand auch der sogenannte Angriff „junger Regimenter westlich Langemarck“ statt, der, vom Heeresbericht am 11. November aufgegriffen und groß herausgestellt, den Ursprung des Langemarck-Mythos bilden sollte: Die 45. und 46. Reserve-Division des XXIII. Reserve-Korps sowie die dem III. Reserve-Korps unterstellte 44. Reserve-Division konnten auf fast vier Kilometern Breite gut einen Kilometer weit vordringen, mit Teilen den Yser-Kanal erreichen und französische Gefangene einbringen. Allerdings war dem links anschließenden III. Reservekorps die Einnahme von Langemark nicht gelungen. Besonders die dem III. Reservekorps unterstellte 9. Reserve-Division hatte schwere Verluste erlitten und über 2000 Mann verloren.

    Première bataille d’Ypres
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_bataille_d%27Ypres

    Déroulement
    ...
    10 novembre : attaque générale allemande.
    ...
    11 novembre : prise de Dixmude par l’armée allemande, mais sans débouché.

    Les Britanniques, qui subissent le plus fort de l’attaque, parviennent à stopper les Allemands à Ypres.

    La trêve de Noël

    À Noël, les soldats du front occidental sont épuisés et choqués par l’étendue des pertes qu’ils ont subies depuis le mois d’août. L’ambiance est morose dans les tranchées et les cantonnements de l’arrière. Mais, au petit matin du 25 décembre, les Britanniques qui tiennent les tranchées autour de la ville belge d’Ypres entendent des chants de Noël provenant des positions ennemies, puis découvrent que des sapins de Noël sont placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des groupes de soldats allemands sortent de leurs tranchées et avancent jusqu’au milieu du no man’s land, où ils appellent les Britanniques à venir les rejoindre. Les deux camps se rencontrent au milieu d’un paysage dévasté par les obus, échangent des cadeaux, discutent et jouent au football.

    Ce genre de trêve se produit à de nombreuses reprises là où les troupes britanniques et allemandes se font face, et la fraternisation se poursuit encore par endroits pendant une semaine jusqu’à ce que les autorités militaires y mettent un frein. Il n’y a cependant pas de trêve dans le secteur où les Français et les Allemands s’affrontent.
    ...
    France 50 000 à 85 000 tués, blessés ou disparus
    Royaume-Uni 52 395 tués, blessés ou disparus
    Belgique 21 562 tués, blessés ou disparus
    Allemagne 134 315 tués, blessés ou disparus

    #guerre #volontaires #Allemagne #Angleterre #Belgique

  • Haut-Karabakh : plus de 28 000 réfugiés sont arrivés en Arménie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/26/haut-karabakh-plus-de-28-000-refugies-sont-arrives-en-armenie_6191129_3210.h

    Haut-Karabakh : plus de 28 000 réfugiés sont arrivés en Arménie
    Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé l’Azerbaïdjan à respecter ses engagements de protéger les civils dans la province et à y permettre l’accès de l’aide humanitaire.
    Sur la seule route menant à l’Arménie, un flot ininterrompu de véhicules transportant des familles, leurs affaires empilées sur les toits, se pressait mardi au dernier poste de contrôle azerbaïdjanais avant le territoire arménien, via le corridor de Latchine. Dimanche, après l’offensive éclair remportée par les troupes azerbaïdjanaises contre celles du Haut-Karabakh – dont le bilan est de 200 morts, selon les séparatistes –, Bakou a rouvert ce poste-frontière qui coupait l’enclave arménienne du reste du monde, provoquant l’exode.
    Depuis dimanche soir, l’afflux de réfugiés en Arménie a submergé la ville frontalière de Goris, peuplée d’une vingtaine de milliers d’habitants, première étape pour la plupart des réfugiés et devenue le carrefour de ces derniers. La semaine dernière, le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a annoncé que son pays de 2,9 millions d’habitants se préparait à accueillir 40 000 réfugiés.
    Des réfugiés se tiennent à Goris le 26 septembre 2023, avant de partir pour Erevan. Un flot ininterrompu de véhicules se faufile sur l’unique route du Haut-Karabakh en direction de l’Arménie, transportant des dizaines de milliers de réfugiés désormais confrontés à un avenir incertain.
    Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé l’Azerbaïdjan à respecter ses engagements de protéger les civils dans la province et à y permettre l’accès de l’aide humanitaire. Lundi, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait réaffirmé la promesse que les droits des Arméniens de l’enclave seraient « garantis ».
    « Le secrétaire d’Etat s’est à nouveau entretenu avec le président [Ilham] Aliev aujourd’hui et a souligné l’urgence de mettre fin aux hostilités, d’assurer la protection inconditionnelle et la liberté de mouvement des civils, et de garantir un accès humanitaire sans entrave au Haut-Karabakh », a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.
    La France, pour sa part, a appelé à « une action diplomatique internationale » face « à l’abandon de l’Arménie par la Russie ». Paris a estimé que l’exode « massif » des Arméniens du Haut-Karabakh se déroule « sous l’œil complice de la Russie », qui avait déployé en 2020 une force de maintien de la paix dans cette région sécessionniste.L’Union européenne (UE) a rappelé la « nécessité pour la transparence et pour un accès de l’aide humanitaire internationale et de responsables chargés de veiller au respect des droits humains, et d’obtenir davantage de détails sur la vision de Bakou concernant l’avenir des Arméniens du Haut-Karabakh en Azerbaïdjan ».
    Dans le flot de réfugiés arméniens, l’Azerbaïdjan recherche de possibles auteurs de « crimes de guerre », a fait savoir mardi de son côté, une source gouvernementale azerbaïdjanaise à l’Agence France-Presse. « L’Azerbaïdjan a l’intention d’amnistier les combattants arméniens qui ont déposé les armes au Karabakh. Mais ceux qui ont commis des crimes de guerre pendant les guerres au Karabakh doivent nous être remis », a expliqué cette source.
    Lundi soir, en plein exode, un dépôt de carburant a explosé dans l’enclave majoritairement peuplée d’Arméniens, à Stepanakert. Le bilan restait incertain mardi soir : les séparatistes arméniens affirment qu’au moins 68 personnes sont mortes, 290 sont blessées et que 105 sont portées disparues.L’Union européenne (UE) a réuni mardi à Bruxelles des hauts responsables diplomatiques français, allemand, azerbaïdjanais et arménien. Selon le communiqué de l’UE, les discussions ont permis d’« intenses échanges entre les participants sur la pertinence d’une rencontre éventuelle des dirigeants » de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, en marge d’un sommet européen informel des Vingt-Sept à Grenade, dans le sud de l’Espagne, le 5 octobre. Ce sommet était prévu de longue date et n’a pas été annulé.

    Covid-19#migrant#migration#hautkarabakh#armenie#azerbaïdjan#guerre#crise#humanitaire#refugie

  • Vladimir Putin’s Russia Claims to Be Fighting Nazism, but It’s Persecuting Anti-Fascists
    https://jacobin.com/2023/09/russia-azat-miftakhov-political-repression-putin

    26.9.2023 by Dan Storyev - On a chilly morning, September 4, Elena Gorban stood outside a Russian prison. She was waiting for her husband to be released from jail after four years behind bars. Yet the mood was sour. She knew that the jailed anti-fascist Azat Miftakhov was likely to be immediately rearrested.

    Azat came out wearing a prison uniform. Burly men in plain clothes, one of them masked, then made it clear to Elena, along with Azat’s mother and stepfather, that the anarchist mathematician wouldn’t be going free. They proceeded to inform the family that they would only have five minutes together. Elena, who said she already wrote everything she wanted through her letters, simply embraced her husband. She held him until he was taken back into custody — and driven away for a transfer.

    As authorities continue their inhumane treatment of the soft-spoken mathematician and anti-fascist activist, Vladimir Putin’s decades-long war on human rights and the Left is ever more evident.
    Police Vendetta

    Born in the small town of Nizhnekamsk, Tatarstan, Azat excelled in math since kindergarten, participating in countrywide competitions. He did his undergraduate study at the prestigious Moscow State University and then started his PhD in mechanical mathematics in 2015.

    A committed anarcho-communist, Azat supports international struggles against capitalism and opposes the police state. In his 2019 court statement, as he faced trial, Azat said he “participated in opposition rallies and marches, distributed anarchist leaflets. . . . I was also involved in the fight against dishonest bosses and criminal realtors.” Azat concluded that his activism prompted “revenge” by the police.

    Azat had been arrested on trumped-up charges on February 1, 2019, right before his birthday. Cops claimed he planned to blow up a gas pipeline. They beat Azat to the point where he slit his own wrists to avoid further punishment. They also rounded up six more people, one of whom told journalists that cops tortured him through beating and tasering, aiming to get a false confession.

    On February 7, 2019 — the date Azat’s imprisonment was legally over — he was immediately rearrested, this time for supposedly breaking a window in the office of Russia’s omnipresent United Russia party.

    The charges were visibly fabricated. A witness, who died a year later, appeared out of nowhere, claiming that seeing Azat on the news had jogged his memory. In 2021, Azat was sentenced to six years in prison for a broken window. His supposed coconspirators, who received far lighter punishment, deny Azat’s presence at the scene.

    Left-wing figures from all over the world, including Slavoj Žižek and Noam Chomsky, advocated for Azat; some 3,500 mathematicians signed a letter calling for his release. But to no avail — the authorities were adamant that Azat serve his sentence. While he was imprisoned, his jailers lost no time to harass him further. For instance, they leaked Azat’s intimate photos to ensure that he was cast down to the very bottom of the brutal prison hierarchy.

    Azat was meant to be released this September 4. But as the sentence drew to an end, it became apparent that the Kremlin was determined to keep Azat in prison. In August, it added him to a list of “extremists and terrorists” and opened another case against him.

    Sure enough, once Azat was released, authorities only gave him five minutes to talk to his wife and family, and then they took him right back into custody. He is accused of “justifying terrorism” for allegedly cheering on a suicide bombing of an FSB office while watching TV with other inmates — a charge he denies. He might get five more years in prison under the new case.

    Antiwar Dissidents

    Azat’s case is illustrative of two currents in modern Russia: the brutal and humiliating treatment of political prisoners and the decades-long assault on leftist activists. While the Kremlin claims it is anti-fascist in its war on Ukraine, nothing could be further from the truth.

    OVD-Info, one of Russia’s largest human rights watchdogs, recently released an infographic on political prisoners, showing 226 people imprisoned for their antiwar activism alone. Political prisoners in Russia are subject to torture and humiliation. Political prisoners of all stripes can get brutalized at the Kremlin’s behest — they can be electrocuted, raped, beaten, or even tortured to death. OVD-Info knows of thirty-seven antiwar dissidents who have been tortured since the full-scale invasion in February 2022, and this is only the tip of the iceberg, as so much torture is covered up.

    The brutality of Putin’s state is often aimed at left-wing activists, who are persecuted for their antiauthoritarian, pro-labor, and anti-war stances. Take the recent case of Siberian anti-fascists. Cops detained six anarchists in three Siberian cities on bogus charges of trying to overthrow the government. One of the anti-fascists worked as a veterinarian, so the authorities claimed that he was going to provide a nonexistent militant group with medication. All six men went on the record about the horrifying treatment they received at the hands of the authorities: beatings, sleep deprivation, asphyxiation, threats of rape, and more.

    “They handcuffed my hands behind my back, and then taped a piece of paper onto my face so I couldn’t breathe or see,” anti-fascist Kirill Brik told his lawyer. Brik was then beaten for roughly three hours, with police forcing him to sign a false confession.

    This persecution is nothing new. Putin has spent decades suppressing anti-fascists in Russia and subverting the legacies of the Soviet fight against Nazism. While instrumentalizing the Soviet legacy in its propaganda, the Kremlin harshly crushes leftists at home.

    Going into the 2000s, Russia had a robust anti-fascist movement that fought against the voracious far right and the rising authoritarianism of the Kremlin. Hundreds of anti-fascists showed up to protests, and various groups popped up everywhere. But Putin’s administration, obsessed with what it calls a “power vertical” — strict political control and hierarchy — has tirelessly stamped out and subverted leftist opposition. Some were thrown into prison — like Ilya Romanov, who spent close to a decade in Russian prison for various forms of activism. Others were forced into exile — like Antti Rautiainen, a Finnish anarchist and publicist who lived in Moscow for over a decade.
    The Network Case

    Russian far-right groups have also contributed to the strangling of Russia’s left. Russia’s neo-Nazis are heavily linked with the Kremlin, and their most prolific and brazen collaboration went on in the first decade of the 2000s. Several anti-fascists were murdered then. Most famously, in 2009, neo-Nazis shot anti-fascist journalist Anastasia Baburova together with human rights lawyer Stanislav Markelov.

    In 2017, the FSB, Russia’s feared security agency, used a neo-Nazi agent provocateur in one of the most recent and well-known crackdowns on Russian anti-fascists, arresting eleven activists for belonging to an anti-government organization, “Network,” that most likely has never even existed. In 2020, the men were condemned to sentences of three to eighteen years. The jailed activists repeatedly said that the FSB agents tortured them and forced confessions. Dmitri Pchelintsev, sentenced to eighteen years, recounts: “They tried to put a gag in my mouth, but I didn’t open it, so they gagged me with duct tape. Last time [they tortured me], the gag chipped a lot of my teeth. They hardly spoke. When they stopped hitting me in the face and stomach, they gave me an electric shock.”

    Putin’s Kremlin has kept up its vendetta against anti-fascists for years. The Russian state is jailing, torturing and forcing activists into exile. If anything, the repression is ramping up, as the Kremlin is fearful of unrest brought about by the invasion. Mikhail Lobanov, an academic and a union activist, has been pressured into exile. Boris Kagarlitsky, a Marxist intellectual, has been arrested. Azat Miftakhov was rearrested minutes after release. All these cases are a part of the Kremlin’s war on Russia’s civil society, especially its progressive part.
    Failed Left

    While the Kremlin has been brutalizing anti-fascists for years, there is little solidarity shown by the “official left” within Russia.

    Russia’s largest communist party, the KPRF, has mostly joined forces with the Kremlin and does not behave as if it followed communist tenets. Its leadership supported the invasion of Ukraine, made friends with the state-controlled Russian Orthodox Church, and embraced nationalist and xenophobic rhetoric. Especially ironic was the KPRF leader Gennady Zyuganov praising the tsarist ancien régime — so much for the party’s nominal Bolshevik legacy — while arguing that ethnic Russians should be ascribed a “special role” within the Russian constitution. Barring few dissenters (like former member Dmitry Chuvilin, who was arrested for being a part of a Marxist reading group), KPRF is an active participant in the Kremlin’s attempt to reframe the Soviet legacies of communist and internationalist aspirations in imperial, “Great Russian” terms.

    In a state that decisively transgresses any kind of anti-fascism, and whose largest communist party has been captured by imperialists and nationalists, leftist activists have to rely on their grassroots mutual-aid networks and international solidarity. On the ground, activists can have an impact in a variety of ways, such as raising money for victims of the regime, as they did for the parents of the Network case defendants. And even though many are paying a high price for their activism — like union leader Denis Ukraintsev who spent almost a year in jail, partially for defending Azat on social media — they keep going. Despite brutal repression, Russian anti-fascists continue combating the Kremlin, especially its war against Ukraine.

    International solidarity through donations, letters, and raising awareness is also incredibly important for Russia’s hounded anti-fascists. While it might seem like slacktivism to some, solidarity campaigns are key to giving political prisoners hope. Azat’s wife, Yelena Gorban, says that “receiving letters is important and pleasant for him” — she said Azat was getting stacks of letters from all over the world.

    Years in isolation and the torturous conditions of Russia’s jails make letters especially valuable to prisoners. Readers can support Azat, or other jailed anti-fascists, through OVD-Info’s letter-writing tool, Letters Across Borders. It will translate all letters into Russian (as is required by law) and make sure the letters reach political prisoners across Russia. Supporting Azat and other Russian dissidents is the duty not just of leftists who want to see a truly anti-fascist Russia but of anyone with a conscience.

    #Russie #anarchisme #persécution

    • De notre côtè on a compris qu’il faut repartir ses crimes dans le monde entier, pour en diluer l’impact médiatique. Comme ça ta brutalité se fond dans la masse des abus commis par tes alliés et vaissaux, surtout quand tu delègues la plupart. des sales besognes aux « démocrates » locaux.

      Dans ce grand jeux de société où le gagnant récolte le prix de la grande puissance capitaliste la plus vertueuse c’est encore la Chine qui est en train de gagner. Nos amis chinois utilisent les fanatiques chrétiens, lamaïstes, islamiques et falun dafa (法轮大法) pour se faire accuser de crimes tellement invraisemblables qu’en fin de partie personne ne sait plus identifier les véritables abus.

      Le quatrième joueur à table, la bande de fascistes hindoues au pouvoir en Inde, utilise également une ruse efficace dans sa course pour le grand prix des droits humains. Ils cachent leurs cruelles activités dans une bureaucratie surcomplexe entrelacée avec les pratiques de caste et misogynes tellement omniprésentes qu’ils arrivent à vendre l’ensemble comme culture du pays et attraction touristique.

      Une chose est évidente : ce n’est pas la Russie qui gagne. Ses concurrents se disputent le palmares.

      #guerre #droits_de_l_homme #lol #wtf

  • Macron Is Pushing Europe Into $900 Billion Fight With China - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-09-26/macron-is-pushing-europe-into-a-900-billion-fight-with-china

    The European Union’s new, tougher approach to China is being shaped by French concerns that Beijing’s trade practices have started to pose a critical threat to core industries.

    The government in Paris has taken a key role in driving the policy shift, according to people familiar with its thinking, calculating that inaction now would put the bloc’s economy on a path to long-term damage.

  • Negro Ebreo Comunista. #Alessandro_Sinigaglia, venti anni in lotta contro il fascismo

    Negro Ebreo Comunista, ma si potrebbe continuare: ardito del popolo, sommergibilista, operaio, rivoluzionario di professione, agente segreto, miliziano, partigiano, gappista. La banda Carità non poteva uccidere di meglio. Non l’hanno potuto torturare, ma gli hanno strappato due denti d’oro, da morto. Con tanti nomi: Sinigaglia, Verga, Gallone, Epoca, Garroni... personalità multipla, per essere unicamente comunista.
    Mauro Valeri disseppellisce questa storia dimenticata, occultata intanto dal partito che si è cibato dei suoi figli migliori, sempre disposto a “migliorare” i rapporti con i nemici di classe. Solo medaglia d’argento, a disonore anche della Repubblica. Quel partito è scomparso, nell’ignominia. Rimangono le storie dei suoi figli.
    A narrare le quali si ricompone il quadro dell’antagonismo, molto composito, dagli incerti contorni, perché alimentato da linfe meticce, da apporti eterogenei, parlante lingue diverse, dilaniato tra il bisogno di libertà e l’esigenza di organizzazione.
    Fiorentino e russo, svizzero e spagnolo, uomo dalle tante culture, dalle molte lingue e qualche dialetto, come uno Zelig lo troviamo accanto a Secchia, Longo, Colorni e pure Igor Markevitch – per la gioia di qualche dietrologo – defilato ma sempre al posto giusto, meno l’ultimo. Ma, a ben guardare, anche all’ultima stazione ha scelto lui come scrivere la parola fine: non l’ha lasciata ai suoi carnefici.

    https://www.odradek.it/Schedelibri/NegroEbreoComunista.html
    #livre #Italie #afro-descendants #résistance #WWII #antifascisme #seconde_guerre_mondiale #Noirs #guerre_civile_espagnole #histoire

  • Bergkarabach : Darum ist die Reaktion der Bundesregierung ein Skandal
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/bergkarabach-das-ende-der-freiheit-wie-aserbaidschan-die-kleine-dem

    Ces derniers jours deux nouvelles nous montrent comment les idées de liberté et démocratie sont bafoués par le pouvoir allemand tous acteurs cofondus. La deuxième information atterrante parle de l’absence de prise de position de la part du gouvernement fédéral allemand contre la guerre azérienne contre les habitants du Haut-Karabagh.

    Ne comptez pas sur le gouvernement ni sur les administrations et surtout pas sur les groupes de capitalistes. Leur raison d’être et unique point de repère est la survie des alliances et positions présentes.C’est là où ils comptent rafler les futurs profits. La démocratie ? Il n’en survivra que ce nous en saurons défendre.

    21.9.2023 von Dustin Hoffmann - 2018 führte mich meine erste Reise nach Bergkarabach, eine Gebirgsregion im südlichen Kaukasus, die mehrheitlich von Armeniern bewohnt ist und sich im Zuge des Zerfalls der Sowjetunion von Aserbaidschan losgesagt hat. Die Zunahme von Diskriminierungen und eine Siedlungspolitik, die darauf abzielte, die Demografie zugunsten Aserbaidschans zu verändern, waren die Ursache für den Drang nach Unabhängigkeit.

    Schon damals reagierte Aserbaidschan mit blanker Gewalt und ethnischen Säuberungen. Menschenrechtsorganisationen haben gut dokumentiert, wie die Region einer Blockade unterlegt wurde und Aserbaidschan wahllos mit Raketenartillerie auf die Hauptstadt geschossen hat. Damals konnten sich die Armenier selbstständig aus dieser brutalen Blockade befreien und sich ihre Unabhängigkeit erkämpfen.

    Der Erfolg wurde ihnen aber auch zum Verhängnis, weil sie im Zuge ihrer Verteidigung auch aserbeidschanische Gebiete einnahmen, die dort lebenden Menschen vertrieben und einen Sicherheitspuffer einrichteten. Die Bilder der humanitären Folgen für die aserbaidschanischen Zivilisten gingen um die Welt und ließen die Sympathie kippen. Warum dieser Sicherheitspuffer indes notwendig war, konnten wir in den letzten Tagen sehen: Aserbaidschan hat in einer brutalen Blitzoffensive Fakten geschaffen.

    Bergkarabach geht uns alle an: Es droht eine Kettenreaktion des Schreckens

    Während die internationale Gemeinschaft sich jahrelang um Diplomatie bemüht hat, hat Aserbaidschan auf eine militärische Lösung gesetzt und massiv aufgerüstet. Aus einer geleakten US-Depesche geht hervor, dass ein hochrangiger türkischer Diplomat bereits 2006 festgestellt hat, dass der aserbaidschanische Militäretat den gesamten Haushalt Armeniens übersteige.

    Damals sei die aserbaidschanische Armee in schlechter Verfassung gewesen, aber da Aliyev jung sei und Geduld habe, könne er auch 15 Jahre warten. Diese Einschätzung war zutreffend, denn 14 Jahre später hat Aserbaidschan im September 2020 einen Großangriff auf Bergkarabach gestartet und viele Gebiete zurückerobert.

    Ein Soldat bewacht die Straße in der Nähe eines brennenden Gebäudes nach dem Einschlag einer aserbaidschanischen Rakete über der Stadt Stepanakert während des Konflikts zwischen Aserbaidschan und Bergkarabach im Jahr 2020.

    Nach der Unterzeichnung eines Waffenstillstandsabkommens wurden die zuvor als Sicherheitspuffer gehaltenen Gebiete kampflos an Aserbaidschan übergeben. Der Krieg war von großer Brutalität geprägt. Amnesty International hat dokumentiert, dass ältere Menschen, die nicht vor den vorrückenden Truppen Aserbaidschans fliehen konnten, gefoltert, geköpft und ermordet wurden.

    Als ich im November 2020 die Region kurz nach dem Ende der Kampfhandlungen besuchte, ergab sich ein Bild des Schreckens: Aserbaidschan hat Schulen, Krankenhäuser und Feuerwehrstationen bombardiert. Im Zentrum der Hauptstadt waren die Spuren von Streumunition gut sichtbar. Konsequenzen hatten diese Taten für Aserbaidschan damals wie heute nicht.

    Unerträgliche Gräueltaten

    Die Europäische Union hat weiterhin auf vertiefte Wirtschaftsbeziehungen gesetzt, insbesondere nach dem Angriff Russlands auf die Ukraine. Ursula von der Leyen hat Aserbaidschan kurzerhand zum verlässlichen Partner erklärt und ein Abkommen zur Steigerung der Gaslieferungen unterzeichnet. Dass Aserbaidschan kaum Möglichkeiten hat, die Förderkapazitäten zu steigern, wurde dabei gekonnt ignoriert. Aserbaidschan importiert nun mehr Gas aus Russland und leitet dieses nach Europa weiter. Der aserbaidschanische Präsident Aliyev muss sein Glück kaum fassen können. Nach einem brutalen Krieg mit Tausenden Toten wird er von der Europäischen Union belohnt.

    Spätestens in diesem Moment hat Aserbaidschan verstanden, dass es freie Hand hat, wenn es darum geht, geopolitische Interessen mit militärischer Gewalt zu lösen. In der Folge hat Aserbaidschan immer wieder gegen das Waffenstillstandsabkommen verstoßen. Mal ging es dabei um die Einnahme von strategischen Positionen, mal wurde schlicht auf Bauern geschossen, die auf ihren Feldern arbeiteten. Im September 2022 hat Aserbaidschan dann Armenien überfallen.

    Die Aggression wurde von unerträglichen Gräueltaten begleitet. Armenische Kriegsgefangene wurden vor laufender Kamera hingerichtet, Frauen sexuell misshandelt und verstümmelt. Russland, mit dem sich Armenien in einem Militärbündnis befindet, ist nicht eingeschritten. Die Europäische Union hat nach diesem Angriff eine zivile Beobachtermission an die armenische Grenze entsandt – wirkliche Konsequenzen für Aserbaidschan gab es hingegen nicht.

    Die Phase des Aushungerns

    Das nach dem Krieg 2020 unterzeichnete Waffenstillstandsabkommen sieht neben der Stationierung von russischen Friedenstruppen auch vor, dass ein Korridor zwischen Armenien und Bergkarabach eingerichtet wird, in dem freier Verkehr von Personen, Waren und Fahrzeugen ermöglicht werden muss. Im Dezember 2022 hat Aserbaidschan damit begonnen, diesen Korridor zu blockieren. Zuerst orchestrierte das Regime „Öko-Proteste“ auf der Verbindungsstraße – was im Lichte der nicht vorhandenen Versammlungsfreiheit in Aserbaidschan recht durchschaubar war.

    Armenien hat vor dem Internationalen Gerichtshof gar eine verbindliche Anordnung erwirkt, die Aserbaidschan auffordert, den Korridor zu öffnen. Da Aserbaidschan gelernt hat, dass Fehlverhalten keine Konsequenzen hat, hat das Regime diese Anordnung aber ignoriert und die Blockade stattdessen verschärft. Die „Öko-Proteste“ wurden durch einen Grenzkontrollpunkt ersetzt, der seit Juni 2023 sogar für humanitäre Lieferungen des Internationalen Komitees des Roten Kreuzes gesperrt war.

    Damit begann die Phase des Aushungerns. Die Menschen in Bergkarabach hatten immer weniger zu Essen, die Medizin wurde knapp und die Fehl- und Totgeburten nahmen zu. Die öffentliche Infrastruktur wie Nahverkehr und Müllabfuhr mussten aus Mangel an Benzin eingestellt werden. Das wirtschaftliche Leben in der Region kam zum Erliegen. Menschen berichteten von hungerbedingtem Schwindel und davon, dass sie zu schwach seien, um das Haus zu verlassen.

    Unter diesen Bedingungen hat Aserbaidschan zum finalen Schlag ausgeholt. Nach einem höchstwahrscheinlich fingierten Unfall mit einer Mine, der Erinnerungen an den Angriff auf den Sender Gleiwitz weckt, hat Aserbaidschan am 19. September 2023 das verbliebene Territorium Bergkarabachs auf der gesamten Frontlinie angegriffen.

    Erneut wurde wahllos mit Artillerie in zivile Nachbarschaften geschossen. Aus der Hauptstadt erreichten mich Berichte von ausgehungerten Kindern, die kaum Kraft hatten, um in Schutzräume zu fliehen. In Orten wie Martakert, die noch näher an der Kontaktlinie liegen, war der Beschuss so intensiv, dass Zivilisten gar keine Chance hatten, ihre Häuser zu verlassen, um sich in Sicherheit zu bringen. Tausende Menschen sind nun an einer russischen Basis nahe der Hauptstadt gestrandet.

    Innerhalb eines Tages kapitulierten die weit unterlegenen Verteidigungskräfte und einigten sich auf einen neuen Waffenstillstand, der das Ende des freien Bergkarabachs besiegelt. Die russischen Friedenstruppen griffen nicht ein, obwohl inzwischen bekannt ist, dass auch diese Verluste zu verzeichnen haben. Aserbaidschan hat wichtige Straßen blockiert und ganze Ortschaften umzingelt.

    Zivilbevölkerung ist in Panik

    Das Schicksal vieler Menschen ist ungewiss, in sozialen Netzwerken gibt es etliche Beiträge von verzweifelten Menschen, die den Kontakt zu ihren Verwandten verloren haben. Tausende Menschen werden vermisst und dank der Abwesenheit unabhängiger Beobachter ist das Schlimmste zu erwarten. Obwohl Vertreter Bergkarabachs für Verhandlungen nach Aserbaidschan gereist sind, rücken aserbaidschanische Truppen weiter vor. Aus Stepanakert werden Schüsse gemeldet, die schutzlose Zivilbevölkerung ist in Panik.
    Narrative der Diktatur

    Die EU-Führung und die Bundesregierung haben einen merklichen Beitrag zu dieser Eskalation geleistet. Aserbaidschan wurde über lange Zeit deutlich gemacht, dass menschenverachtendes Vorgehen keine Konsequenzen hat. Die Bundesregierung konnte sich nicht einmal dazu durchringen, Aserbaidschans Angriff auf Armenien im September 2022 zu verurteilen, obwohl Aserbaidschan seitdem Territorium besetzt hält.

    Stattdessen legitimierte der deutsche Botschafter in Baku mit einem Besuch der historischen Hauptstadt Bergkarabachs, die Aserbaidschan 2020 mit Gewalt eingenommen hatte, den Einsatz von Gewalt. Die Menschenrechtsbeauftragte der Bundesregierung konnte sich in den vielen Monaten der Blockade und des Aushungerns Bergkarabachs nicht zu einem Kommentar durchringen, obwohl Akteure der Zivilgesellschaft und auch ich selbst über Monate auf sie eingewirkt haben. Ihr halbherziger Kommentar nach der finalen Eskalation kommt zu spät.

    Es scheint wenig Wille vorhanden zu sein, sich mit der Situation auseinanderzusetzen, so liest man in der Presse oder in Statements aus der Politik immer wieder, dass Bergkarabach völkerrechtlich zu Aserbaidschan gehöre, obwohl die Frage nach dem finalen Status der Region fester Bestandteil der diplomatischen Verhandlungen war. Leichtfertig werden Narrative der Diktatur in Baku bedient, die mit dieser Rückendeckung vorgibt, rechtmäßig zu handeln.

    Der Blutdurst Aserbaidschans

    Die Werte und Prinzipien, die wir für Russlands Angriff auf die Ukraine propagieren, gelten für den Südkaukasus scheinbar nicht. Hier wurde eine unter schwierigsten Bedingungen errichtete Demokratie kurzerhand mit brutaler Gewalt zerstört. Nach Jahren der Hasspropaganda gegen Armenier wird es für die Menschen unter aserbaidschanischer Herrschaft keine Zukunft geben. Aserbaidschan ist eine der repressivsten Diktaturen unserer Nachbarschaft, in der ausschließlich die korrupte Elite Freiheiten genießt.

    Wenn die internationale Gemeinschaft nicht unverzüglich handelt, eine Präsenz vor Ort entwickelt und Aserbaidschan für sein Vorgehen isoliert, steht den Zivilisten in Bergkarabach jetzt das Schlimmste bevor: Demütigung, Vertreibung, Folter oder gar Tod. Niemand wird sich darauf berufen können, keine Kenntnis gehabt zu haben. Derweil hat Aserbaidschan bereits große Teile Armeniens zu „historischem aserbaidschanischen Land“ erklärt. Der Blutdurst Aserbaidschans ist noch nicht gestillt, Armenien dürfte das nächste Ziel sein.

    #Arménie #Haut-Karabagh #Nagorny_Karabakh #Azerbaïdjan #guerre #indépendance

  • Ile-de-France : Valérie Pécresse veut limiter les logements sociaux pour « éviter l’islamisme »
    https://www.20minutes.fr/paris/4053930-20230920-ile-france-valerie-pecresse-veut-limiter-logements-sociau

    « DÉRAPAGE » Un dispositif dit « anti-ghetto » prévoit de limiter le nombre de logements très sociaux dans les communes où leur proportion dépasse les 30 %

    « Il s’agit de notre point de vue d’un grave dérapage ». Le groupe de la Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne est remonté contre les dernières déclarations de Valérie Pécresse. Interrogée par ce groupe sur son dispositif « anti-ghetto », qui prévoit de limiter le nombre de logements très sociaux dans les communes où leur proportion dépasse les 30 %, la présidente de la région Ile-de-France a indiqué qu’il s’agissait avec cette mesure d’« éviter le communautarisme et éviter l’islamisme ».

    Ce plafond « anti-ghetto » voulu par Valérie Pécresse a été adopté mi-juillet dans le plan d’aménagement régional et doit entrer en application en 2024. Il a pour « objectif de remettre de la mixité sociale dans les quartiers populaires », ainsi que « l’ascenseur social » et « de la réussite dans les établissements scolaires », a également justifié l’ancienne candidate à l’élection présidentielle.

    depuis les années 80, le PCF réclame que les HLM soient construits ailleurs que dans "ses" villes.

    #logment #logement_social #guerre_aux_pauvres

  • En mémoire d’un ghetto
    https://laviedesidees.fr/Hersh-Smolar-Le-Ghetto-de-Minsk

    Le ghetto de Minsk, en Biélorussie, fut constitué en juillet 1941 et liquidé en octobre 1943. L’un des chefs de la #résistance rend hommage à ses compagnons d’arme et à tous les Juifs morts sans sépulture, non sans dénoncer la distorsion mémorielle soviétique. À propos de : Hersh Smolar, Le Ghetto de Minsk. Les partisans juifs contre les nazis, Payot

    #Histoire #Shoah #guerre_mondiale #témoignage #révolte
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230921_minsk.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230921_minsk.docx

  • „Kriegspropaganda“ : Studenten-Protest gegen Ausstellung von Gräuelfotos in der HU Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/politik-kriegspropaganda-studenten-protest-gegen-ausstellung-von-gr

    Un groupe d’étudiants trotzkystes proteste contre une exposition de propagande ukrainienne dans l"université Humboldt à Berlin. L’oligarche ukrainien Viktor Pintschuk a obtenu le soutien de la présidente de l’université pour son exposition. Il se trouve que la patronne de la fac est une ancienne professeure de l’université des forces armées allemandes.

    18.9.2023 von Carola Tunk - Scharfe Kritik an Präsidentin und Professoren der Berliner Humboldt-Universität. Auslöser ist eine Ausstellung mit dem Titel „Russian War Crimes“, die im Foyer gezeigt wurde.

    Eine Fotoausstellung unter dem Titel „Russian War Crimes“ in der Humboldt-Universität (HU) sorgt für Empörung unter einer Gruppe von Studenten und Mitarbeitern der Uni. Mitglieder der Organisation International Youth and Students for Social Equality (IYSSE) haben in einem öffentlichen Statement am Montag massive Kritik an der Ausstellung im Foyer des Hauptgebäudes geübt. Die Ausstellung zeigt Fotografien, die seit Beginn des Krieges in der gesamten Ukraine aufgenommen wurden. Im Mittelpunkt stehen die Opfer russischer Kriegsverbrechen.

    „Die Ausstellung hat keinen wissenschaftlichen Wert, sondern dient dazu, die russische Seite zu dämonisieren und den grauenhaften Stellvertreterkrieg in der Ukraine mit weiteren Waffenlieferungen zu befeuern“, heißt es in dem Schreiben, das von Gregor Link, einem Mitglied der Gruppe, verfasst wurde. Explizite Kritik richtete sich an die Hochschulprofessoren Jörg Baberowski und Herfried Münkler.

    Die IYSSE erklärt auf Flugblättern, dass „der deutsche Militarismus nach seinen Verbrechen in zwei Weltkriegen“ erneut Anstalten mache, „die Ukraine unter seine Kontrolle zu bringen, um Russland eine strategische Niederlage zuzufügen“. Um diese Ziele zu erreichen, nähmen deutsche Eliten auch die Gefahr eines Atomkrieges „willentlich“ in Kauf, so Gregor Link.

    Das Flugblatt mache auf das Ziel des Ausstellung aufmerksam, die der „abnehmenden Unterstützung für Waffenlieferungen“ entgegenwirken solle, um „mehr und viel schneller Waffen“ an das ukrainische Militär zu liefern. Dies hatten laut IYSSE-Mitglied Link HU-Präsidentin Julia von Blumenthal, eine ehemalige Professorin der Bundeswehr, und der ukrainische Multimilliardär Viktor Pintschuk, der die Ausstellung finanziert, bei der Eröffnung erklärt.

    Die HU selbst ist in der offiziellen Ausstellungsbeschreibung auf ihrer Website weniger konkret: „Die Russische Föderation führt ihren Angriffskrieg gegen die Ukraine mit unverminderter Härte fort. Als Humboldt-Universität stehen wir weiterhin solidarisch an der Seite der Ukraine“, heißt es dort unter Berufung auf von Blumenthal. Man zeige daher die Ausstellung „Russian War Crimes“ und wolle die „Auseinandersetzung mit diesem belastenden Thema, sowohl wissenschaftlich als auch im Diskurs mit der breiten Öffentlichkeit“.

    Link bezeichnet sich selbst auf X, vormals Twitter, als „Sozialist“ und „internationalistischer Reporter“, der sich mit Militarismus befasse. Die IYSSE ist die Jugend- und Studentenorganisation der Socialist Equality Party (SEP) und des Internationalen Komitees der Vierten Internationale, einer internationalen trotzkistischen Organisation.

    #Allemagne #Berlin #université #politique #guerre #Russie #Ukraine

  • Unruhe bei Gewerkschaft Verdi : Geld für Soziales, nicht Rüstung
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/unruhe-bei-gewerkschaft-verdi-geld-fuer-soziales-nicht-ruestung-li.

    Le comité directeur du syndicat des employés du secteur tertiaire ver.di soutient la ligne de guerre du gouvernement allemand. Au congrès général de ver.di à Berlin un groupe lance une pétition auprès des délégués qui rappelle que le ralliement au gouvernement et le soutien de sa guerre anti-russe en 1914 ont menè à la catastrophe. Pour eux une guerre n’a jamais lieu pour la démocratie ou la liberté du peuple mais toujours pour les intérêts du pouvoir. Le groupe ne pense pas pouvoir obtenir le soutien de la majorité des élus pour cause de la peur des russes hériditaire très répandue en Allemagne.

    18.9.2023 von Michael Maier - Auf dem Bundeskongress der Vereinten Dienstleistungsgewerkschaft (Verdi) wird lebhaft über die Haltung der Gewerkschaft zu Waffenlieferungen sowie die Erhöhung der Rüstungsausgaben und deren Auswirkungen auf die Sozialpolitik in Deutschland gestritten. Holger Griebner, Mitglied im Arbeitskreis Frieden von Verdi, sagte der Berliner Zeitung, es gäbe viele Wortmeldungen zu dem Thema und eine insgesamt neue Bewertung etwa von Waffenlieferungen an die Ukraine. Griebner sagte: „Viele Delegierte, die zu Beginn des Krieges noch für eine massive Unterstützung der Selbstverteidigung der Ukrainer gestimmt haben, sehen die aktuelle Entwicklung kritisch.“ Der Konflikt werde immer stärker zu „einer geopolitischen Auseinandersetzung und Deutschland zur Kriegspartei“. Viele Mitglieder wollten dies nicht – auch, weil die „Sozialkürzungen natürlich eine Folge der gestiegenen Rüstungsausgaben“ seien. Griebner: „Es gilt immer noch: Die Dividenden steigen, und die Proletarier fallen.“ Obwohl es viele Delegierte mit einer „friedenspolitischen“ Ausrichtung gäbe, sei es unwahrscheinlich, dass sich auch bei den einschlägigen Abstimmungen Mehrheiten gegen den Vorstand ergeben könnten. Dieser will sich im wesentlichen dem Kurs der Bundesregierung anschließen. Der als Antrag „E 096“ den Delegierten des Verdi-Bundeskongresses vorgelegte Antrag hält fest, dass der „völkerrechtswidrige Angriffskrieg Russlands auf die ­Ukraine (…) die europäische Friedens- und Sicherheitsordnung nach dem Ende des Kalten Krieges massiv beschädigt“ habe. Indem Antrag heißt es, dass „gewaltsame Grenzverschiebungen nicht toleriert werden dürfen“. Es wird gefordert, dass „die finanzielle Ausstattung der Bundeswehr an dem zu bemessen, was zur Erfüllung ihrer Aufgaben in der Landes- und Bündnisverteidigung erforderlich ist“. Die Aufrüstung der Nato und der Bundeswehr dürfe allerdings nicht „grenzenlos“ erfolgen.

    Gegen diese Positionierung regt sich nun an der Basis Widerstand. Die Münchner Gewerkschafterin Hedwig Krimmer sagte der Jungen Welt: „Von unten, von Bezirks- und Landesbezirkskonferenzen, von Bezirksfachbereichskonferenzen bis hin zu Bundeskonferenzen liegen lauter Anträge vor, die sich klar gegen Aufrüstung positionieren.“ Ein Teil der Anträge richte sich „ganz klar gegen Waffenlieferungen“. Anstatt diese Anträge zusammenzufassen, habe der Bundesvorstand einen eignen Antrag mit völlig anderem Inhalt vorgeschlagen. Dieser sei „der finale Kniefall vor militaristischer Logik und das genaue Gegenteil von unserer elementaren gewerkschaftlichen Grundüberzeugung: Uns eint die Ablehnung eines Denkens in militärischen Kategorien“. Diese werde jedoch durch semantische Tricks in ihr Gegenteil verkehrt, in dem es nun plötzlich heiße, es gehe um die Ablehnung eines Denkens in „rein“ militärischen Kategorien.

    Krimmer will nun mit einer eigenen Petition einen Kontrapunkt setzen. Unter dem Titel „Sagt Nein!“ werden die Delegierten aufgefordert, den Antrag des Bundesvorstands abzulehnen. Hier heißt es: „Sagt Nein! Hebt Eure Hand nicht für einen erneuten Schulterschluss der Gewerkschaften mit dem deutschen Kriegskurs!“

    Und weiter: „Wir haben nicht vergessen, was 1914 geschah: Die Gewerkschaftsführungen in ganz Europa schickten unter Bruch aller vorherigen Beschlüsse ihre Mitglieder in den Krieg – angeblich gegen den russischen Despoten-Zaren, tatsächlich aber für den Profit von Krupp, Thyssen und Co.“ Und weiter: „Wer meint, es gehe bei den aktuellen Kriegen weltweit um Freiheit oder Diktatur, Aggression oder Selbstverteidigung oder gar um Völker- und Menschenrecht, ist der beiderseitigen Kriegspropaganda bereits auf den Leim gegangen.“ Um all das sei „es in der Geschichte noch nie“ gegangen. Daher möge Verdi fordern: Keine Waffenlieferungen, keine Aufrüstung, sofortige Abrüstung! Die Zukunft der Gewerkschaft solle „nicht an der Seite der deutschen Regierung oder irgend einer anderen Kriegspartei“ sein. Die Zukunft sei „an der Seite der Arbeiterinnen und Arbeiter, die in Italien und Griechenland gegen Waffenlieferungen kämpfen“, sowie an der Seite der Kollegen „in Frankreich, Großbritannien und weltweit, die immer wieder gegen den Krieg und die Abwälzung der Krisen- und Kriegskosten auf uns alle streiken“.

    Dass die Petition eine Mehrheit erhält, gilt jedoch als unwahrscheinlich. Holger Griebner: „Leider hat bei vielen Delegierten die Regierungspropaganda verfangen – es herrscht die in Deutschland sozial vererbte Angst vor dem Russen. In diesem Sinne habe die Bundesregierung einen „Informationskrieg“ geführt, nach Griebners Einschätzung mit Erfolg.

    Am Montag kündigte Bundesverteidigungsminister Boris Pistorius ein neues deutsches Rüstungspaket in Höhe von 400 Millionen Euro für die Ukraine an.

    „Wir liefern zusätzliche Munition: Sprengmunition, Mörsermunition, Minenraketen. Denn Munition ist das, was die Ukraine in ihrem Abwehrkampf gegen den brutalen Angriffskrieg am dringendsten braucht“, sagte Pistorius der Bild-Zeitung. „Darüber hinaus werden wir mit geschützten Fahrzeugen und Minenräumsystemen helfen. Wir haben aber auch den nahenden Winter im Blick: Wir werden Kleidung schicken, aber auch Strom- und Wärmeerzeuger.“

    Auf dem US-Luftwaffenstützpunkt Ramstein in Rheinland-Pfalz beraten am Dienstag ranghohe Militärs und Verteidigungsminister aus zahlreichen Ländern über die weitere Unterstützung der Ukraine in ihrem Abwehrkampf gegen Russland. „In Ramstein prüfen wir zum Beispiel, ob wir bei der Ausbildung noch mehr unterstützen können“, sagte Pistorius. Pistorius musste seine Teilnahme an dem Treffen am Montagabend wegen einer Corona-Erkrankung absagen.

    Für die vornehmlich militärische Unterstützung der Ukraine hat Deutschland laut einer Übersicht der Bundesregierung in diesem Jahr insgesamt rund 5,4 Milliarden Euro vorgesehen, nach zwei Milliarden Euro im Vorjahr. Für die Folgejahre gibt es Verpflichtungsermächtigungen in Höhe von rund 10,5 Milliarden Euro.

    Unklar blieb, ob es sich bei der von Pistorius genannten Ausrüstung komplett um neue Ankündigungen handelt - das Verteidigungsministerium äußerte sich dazu am Montagabend auf Anfrage der Deutschen Presse-Agentur nicht. Die online veröffentlichte Liste geplanter deutscher Unterstützungsleistungen umfasst neben Munition bereits etwa 17 Feldheizgeräte und mobile Minenräumsysteme.

    Zur ukrainischen Forderung nach einer Lieferung deutscher Taurus-Marschflugkörper äußerte Pistorius sich erneut zurückhaltend. „Die Pflicht der gesamten Bundesregierung ist es, jede Waffenlieferung sehr sorgfältig abzuwägen“, sagte er. Dabei seien eine Vielzahl von politischen, rechtlichen, militärischen und technischen Aspekten zu klären. „Das ist nicht einfach. Ob die Bundesregierung Taurus-Marschflugkörper schickt, hat sie noch nicht entschieden.“ Zur Frage, ob Taurus ohne Hilfe von Bundeswehrsoldaten eingesetzt werden könne, sagte Pistorius: „Auch dies gehört zu den Fragen, die wir klären.“

    #Allemagne #syndicalisme #politique #guerre #Russie #Ukraine

  • Fédération Anarchiste Italienne
    Au comité organisateur des Rencontres Internationales Antiautoritaires St-Imier
    Chèr.e.s compagnonn.e.s,
    Nous vous remercions d’avoir accueilli avec beaucoup d’efforts une rencontre de souffle international dans un lieu qui est ainsi important pour le mouvement anarchiste.
    Quelques jours après la conclusion des #RIA_2023 de St-Imier, nous vous envoyons quelques observations de la délégation de la Fédération anarchiste italienne sur ce qui s’est passé dans les derniers jours.
    En adoptant les principes et la méthode du fédéralisme et de l’autonomie des groupes et des fédérations, nous considérons encore pleinement valable ce qui a été affirmé dans la 3e résolution du Congrès de St-Imier de 1872, selon laquelle : « vouloir imposer au prolétariat une ligne de conduite ou un programme politique uniforme, comme la voie unique qui puisse le conduire à son émancipation sociale, est une prétention aussi absurde que réactionnaire ».
    C’est pourquoi, dès le départ, nous avons salué la différence de positions et de perspectives dans le programme des RIA, estimant que cela pouvait être l’occasion d’un échange, même polémique et dur, mais quand même politique, entre des composantes du mouvement qui diffèrent pour ce qui est de leur histoire, approches théoriques, choix stratégiques, et des contextes géographiques et sociaux dans lesquels ils opèrent.
    Malheureusement, nous devons souligner que, souvent, cela n’a pas été possible. La volonté de faire des RIA un simple moment de propagande et d’imposition de sa propre ligne politique semble avoir prévalu auprès de certains secteurs. Cette approche sectaire et dogmatique s’est affirmée à travers la #censure, le mensonge, les menaces et même la violence physique. Outre la gravité de certains faits, nous sommes préoccupé.e.s par la dangereuse dérive autoritaire dont ces comportements sont le symptôme.
    Pour nous, se réunir 151 ans après le Congrès de 1872 signifie reconfirmer notre esprit de solidarité internationaliste, qui peut unir les classes exploitées et opprimées du monde entier, rejetant les divisions que les gouvernements, les capitalistes, les classes dominantes imposent pour affirmer leurs privilèges et les bénéfices. La #guerre est la manière la plus dévastatrice par laquelle l’État et le capital tentent de diviser et de massacrer le prolétariat. La guerre creuse des divisions sanglantes entre les classes exploitées et opprimées, plus profondes que les tranchées et les cratères laissés par les bombes. La guerre menée par les armées des États, dotées d’arsenaux puissants, vise à anéantir la conscience et l’autonomie politique des classes exploitées et opprimées, en les plaçant sous la discipline et l’idéologie des gouvernements. Nous pensons que la guerre, en tant que système de gouvernement imposé par des armées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières d’un pays, est le principal obstacle à la révolution sociale dans plusieurs régions.
    Nous ne sommes pas des non-violent.e.s. Nous sommes bien conscient.e.s qu’il existent des différentes stratégies, des différentes méthodes. Les classes dirigeantes et les gouvernements n’ont jamais renoncé volontairement à leurs privilèges. Il est donc très difficile que l’abolition du privilège, l’abolition de la caste policière et militaire ne soient pas violentes. En même temps, nous sommes convaincu.e.s que la cohérence entre les moyens et les fins ne doit pas être abandonnée, car : « celles et ceux qui empruntent le mauvais chemin, ne vont pas où elles et ils veulent, mais là où le chemin parcouru les mène ». C’est pourquoi nous pensons, par exemple, que le chemin de l’émancipation et de la révolution sociale ne passe pas par l’enrôlement dans les armées et les appareils d’État.
    Nous sommes préoccupé.e.s par le fait qu’au cours des RIA, il y a eu beaucoup d’espace pour des positions soutenant les politiques de guerre des États ainsi que des stratégies qui prétendant la nécessité de la participation du mouvement anarchiste dans les armées des États. Nous considérons grave que l’atelier "Anarchistes en guerre" se soit tenu dans la grande salle le samedi, à l’heure la plus favorable, le jour le plus fréquenté. Cela d’abord parce que nous estimons que, pour les raisons évoquées ci-dessus, les positions présentées dans ces ateliers étaient en contradiction avec les principes internationalistes et antimilitaristes qui animent les RIA. Ensuite, parce que dans ces ateliers les interventions critiques étaient souvent censurées, éliminant toute forme d’échange et débat. A plusieurs reprises, celles et ceux qui sont intervenu.e.s en exposant des positions différentes de celles des promoteur.e.s de ces ateliers ont été empêché.e.s d’intervenir, silencé.e.s, délégitimé.e.s et insulté.e.s par les participants. Celles et ceux qui s’indignaient de ces méthodes de gestion du soi-disant débat ont été l’objet de menaces et des provocations.
    En particulier, le débat du samedi dans la Grande Salle s’est déroulé en modalité conférence, et aucune voix critique n’a été acceptée. A une personne qui a exposé une pancarte antimilitariste on a brusquement arraché la pancarte même, en faisant de même à l’un de nos compagnons qui l’avait ramassée. Certain.e.s compagnonn.e.s ont longtemps levé la main en attendant de pouvoir intervenir sans y être autorisées. Lorsqu’une compagnonne a finalement été autorisée à parler, elle a subi une pression constante, tandis que l’un des interprètes a refusé de traduire son discours. Presque à la fin de la conférence, un de nos compagnons qui demandait de parler depuis un certain temps sans que cela lui fût permis, a pris la parole depuis la salle en prononçant de quelques phrases sans micro ; de là, il a été encerclé et presque agressé.
    A la fin de la conférence, alors que le public quittait la salle, des camarades ont crié "Pas de guerre" et dans le foyer ils ont chanté à plusieurs reprises le slogan "le prolétariat n’a pas de nation, #internationalisme, révolution". Certain.e.s nous ont crié dessus et ont essayé, de manière organisée, de nous empêcher d’exprimer nos positions même après la fin de la conférence. Nous avons subi des menaces et des provocations de la part de personnes qui, dans certains cas, ont explicitement recherché la confrontation physique.
    Ces jours-ci, de nombreux mensonges ont été racontés sur la Fédération anarchiste italienne et ses positions, même par les orateurs de certains ateliers, inclus la fausse allégation que la Fédération anarchiste italienne serait influencée par la propagande de Poutine. Pour comprendre quelles sont nos positions, nous vous invitons à lire le document "Pour un nouveau manifeste anarchiste contre la guerre", que nous avons distribué à des centaines d’exemplaires, en plusieurs langues, lors de la réunion. Le document expose nos positions politiques, sans porter de jugements sur les choix d’autres groupes ou organisations, mais défend l’#antimilitarisme comme une pratique révolutionnaire, que certains secteurs du mouvement tentaient de délégitimer avant même l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Fédération Russe :
    https://www.federazioneanarchica.org/archivio/archivio_2022/20220722manifestonowar_en.html
    Dans trois ateliers différents, nous avons présenté notre vision antimilitariste, nos pratiques quotidiennes de lutte, et nous avons également discuté avec celles et ceux qui pensaient différemment de nous en laissant la place au débat, en vue d’ouvrir des espaces de discussion et de construire des réseaux d’action commune.
    Les faits décrits ci-dessus n’ont pas eu de conséquences significatives sur notre activité, mais nous pensons tout de même qu’ils sont graves, notamment parce que des comportements violents et agressifs correspondants ont également eu lieu dans d’autres circonstances.
    Les attaques répétées contre le stand de la FA au salon du livre en sont un exemple clair. Deux fois le stand de la FA a été attaqué physiquement, car deux livres exposés étaient considérés par quelques un.e.s comme "islamophobes". Néanmoins, cela ressemble plutôt à un prétexte puisque lors de la deuxième attaque ces livres n’étaient plus sur la table. En tout cas, quels que soient les ouvrages controversés et les motifs de la contestation, cela ne justifie pas l’attaque contre le comptoir et les agressions menées même contre des compagnonn.e.s, cela ne justifie pas la tentative d’expulsion d’organisations anarchistes de la salle, la destruction et l’incendie de livres. Aussi d’autres stands de la foire aux livres ont subi des tentatives de censure similaires, même si de moindre intensité ; certains ont eu des publications volées, et d’autres ont également fait l’objet d’une attention pressante.
    Dans le cas du salon du livre, nous déplorons que les groupes de travail des RIA, au lieu d’arbitrer les différences et les tensions, soient devenus des outils pour les amplifier, demandant le dimanche matin à la FA de quitter le salon du livre, sinon le salon aurait été fermé. Dans l’assemblée du dimanche matin au salon du livre, quelqu’un est même allé jusqu’à dire que l’ouverture du salon serait dangereuse car il y avait « des centaines de personnes qui s’apprêtaient à venir » et d’intervenir si le salon du livre ouvrait les portes et la FA gardait son stand. Juste au moment où l’assemblée acceptait de garder la foire du livre ouverte, il y a eu une troisième attaque devant le stand de la FA, par trois ou quatre individus, contre un compagnon qui portait un drapeau de la FA. Comme toujours, la solution a été trouvée dans le mode d’organisation et dans l’autogestion. Les participant.e.s au salon du livre ont autogéré l’espace jusqu’au dimanche après-midi, assurant une situation de sérénité malgré les menaces.
    C’est dans ce contexte qu’un cortège de 70 personnes contre la FA et contre « l’organisation » a eu lieu, en quittant la ZAF peu avant 17 heures et en pénétrant dans la Salle des Spectacles, surdéterminant ainsi complètement l’assemblée finale. Ce qui devait être un « micro ouvert final », dans lequel nous pensions porter nos propositions et nos critiques, s’est transformé en une série de monologues, d’abord de dénigrement de la FA, puis d’attaque contre la RIA. Des questions importantes telles que la lutte contre le racisme et le patriarcat ont été soulevées, mais il n’y avait pas de place pour un quelconque débat. L’assemblée finale a commencé à ressembler beaucoup plus à un procès qu’à une assemblée. Un procès sommaire dans lequel la peine avait déjà été décidée. Quiconque a respectueusement essayé d’exprimer des opinions divergentes a été rapidement réduit.e au silence, car les opinions divergentes étaient qualifiées de « violence ».
    Nous sommes conscient.e.s qu’il y a souvent des fractures dans le mouvement, et que dans des rencontres de cette ampleur il est normal qu’il puisse y avoir une certaine tension, des conflits, et que pour donner une centralité aux luttes il faut parfois prendre des espaces. Avec certaines méthodes, cependant, il y a aussi le risque de banaliser des questions cruciales qui méritent une discussion franche. Le mouvement anarchiste a besoin de moments d’échange et de débat, pas de nouvelles formes d’autoritarisme. Au-delà des épisodes ponctuels et des solutions que nous avons trouvées collectivement à certaines occasions, le climat général dans lequel s’est déroulé le RIA est préoccupant. Les méthodes sectaires, dogmatiques et autoritaires qui ont été systématiquement mises en œuvre par certains secteurs ces jours-ci, avec intrigues, mensonges, censure, menaces, agressions physiques, doivent être rejetées.
    Les compagnonn.e.s de la Fédération Anarchiste Italienne présent.e.s aux RIA de St-Imier, le 28 juillet 2023.

    #anarchisme #woke toujours faute de mieux.

  • 🛑 Une fois n’est pas coutume... on relaie l’éditorial du dernier numéro du journal « Lutte Ouvrière » (8 septembre)... avec lequel on partage l’essentiel du point de vue, si l’on fait abstraction de la rhétorique et de la déclamation hautement et indéniablement « trotsko-trotskyste »... 😅🙃

    « On vit chez les fous ! », s’est étranglé Macron, lundi dernier, à propos de la vague de putschs en Afrique, devant les ambassadeurs réunis à l’Élysée. Mais qui sont les fous dans cette histoire ? Ceux qui rejettent la présence française au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ou ceux qui, comme Macron, sont prêts à déclencher une nouvelle guerre qui enfoncera davantage le Sahel dans le chaos guerrier ?
    Macron joue les matamores contre la junte nigérienne et refuse de rappeler son ambassadeur. Il ne digère pas que la France soit poussée dehors. À l’entendre, l’armée française aurait sauvé le Sahel du djihadisme ! Mais la population est bien placée pour faire le vrai bilan de l’opération Barkhane, lancée il y a dix ans : les bandes armées continuent de pulluler, elles rackettent et sèment la terreur dans une zone de plus en plus étendue (...)

    #Afrique #putschs #Macron #Françafrique #exploitation #capitalisme #militarisme #guerre #djihadisme #dictature #Mali #Niger #BurkinaFaso #Congo-Brazzaville #Gabon #Bongo #Tchad... #domination #France #EtatsUnis #Russie #Chine #Néocolonialisme #impérialisme #LutteOuvrière

    ▶️ Lire la suite...

    ▶️ https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/09/06/bas-la-francafrique-travailleurs-dafrique-et-de-france-memes
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  • " Quel est le but de la guerre ? Pourquoi, oh pourquoi les gens ne peuvent-ils pas vivre ensemble paisiblement ? Pourquoi toute cette destruction ? (... ) Pourquoi des millions sont-ils dépensés chaque jour pour la guerre alors qu’il n’y a pas un sou pour la science médicale, les artistes ou les pauvres. Pourquoi les gens doivent-ils mourir de faim quand des montagnes de nourriture pourrissent dans d’autres parties du monde ? Oh pourquoi les gens sont-ils si fous ? "

    💜 Anne Frank, Journal, le 3 mai 1944

    Photo : Anne Frank, mai 1941

    💜 #AnneFrank
    #guerre #haine #Paix
    #Shoah

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  • Italie, septembre 1920 : l’occupation des usines
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/italie-septembre-1920-loccupation-des-usines-159715.html

    Ce texte est la traduction d’une brochure éditée en Italie en septembre 2020 par le groupe l’Internazionale (Union communiste internationaliste)

    SOMMAIRE

    Le mouvement socialiste
    – La diffusion des idées socialistes
    – Le #socialisme en #Italie

    La #guerre et la crise de la #Deuxième_Internationale
    – La guerre et les socialistes
    – Un coup totalement inattendu  ?

    La ville de l’industrie et de la lutte des classes
    #Turin, ville ouvrière d’avant-garde

    Le développement des luttes et des organisations ouvrières
    – La croissance des #syndicats et du #Parti_socialiste après la guerre
    – Vers l’occupation des usines
    – Trois faits importants

    L’occupation des usines
    – Le début
    – Les travailleurs s’organisent
    – Les dirigeants réformistes retrouvent l’initiative
    – La révolution mise aux voix
    – Vers la fin

    Les prémisses de la révolution
    – Les conditions d’une #révolution_prolétarienne étaient-elles réunies  ?
    – Une crise profonde
    – Que signifie qu’il manquait un #parti_révolutionnaire  ?
    – Ce qui manqua concrètement
    – La révolution, il faut «  la vouloir faire  »

  • NATO - Opinion: Remarks by NATO Secretary General Jens Stoltenberg at joint committee meeting at the European Parliament, 07-Sep.-2023
    https://www.nato.int/cps/en/natohq/opinions_218172.htm

    And we have to remember the background. The background was that President Putin declared in the autumn of 2021, and actually sent a draft treaty that they wanted NATO to sign, to promise no more NATO enlargement. That was what he sent us. And was a pre-condition for not invade Ukraine. Of course we didn’t sign that.

    Via Thomas Fazi sur X :
    https://twitter.com/battleforeurope/status/1700092944714273049

    #OTAN #guerres

  • Les réfractaires depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie (8ème partie • septembre 2023)
    https://www.obsarm.info/spip.php?article574

    Le numéro 164-165 de « Damoclès », a publié en octobre 2022, sous le titre ci-dessus, un article dans lequel Guy Dechesne recense longuement les actes de désertion, d’insoumission, de désobéissance et d’exil posés pour refuser de combattre, les actions de désobéissance civiles pour entraver la guerre et les appuis que les réfractaires reçoivent tant dans les pays concernés qu’à l’étranger. Cette rubrique complète et actualise cet article à partir de relevés de presse. 8ème partie, septembre 2023. Retrouvez (...) #Résistances

    / #Actions_contre_la_guerre, #Antimilitarisme, #Guerres, Service national / conscription

    #Service_national_/_conscription

  • Was ist los im #Sudan ?

    [#Video] -> 35min, #English with #German subtitles

    Revolution, Krieg und die Neighborhood Resistance Committees (Nachbarschafts-Widerstandskomitees)

    Interview mit #Marwan_Osman (#Sudan_Uprising_Germany) und #Mai_Shatta (#Kurve_Wustrow) vom Juli 2023. Beide sind sudanesische Aktivist*innen im Exil.

    Im Sudan gibt es über 5.200 Neighborhood Resistance Comittees. Sie wurden ab 2013 gegründet, als Ersatz für die Gewerkschaften, die die islamistische Regierung zerstört hatte, weil sie 1964 und 1985 die Diktatoren zu Fall gebracht hatten.

    Die Revolution im Sudan begann im Dezember 2018, mit massenhaften Protesten gegen den Diktator Omar el-Bashir. Im April 2019 wurde er gestürzt. Daraufhin wurde ein Militärrat installiert, der eine Übergangsregierung bilden sollte. Die Leute jedoch forderten eine zivile Regierung und organisierten ein Sit-In vor dem Hauptquartier des Militärs in Khartoum, bei dem sich abends bis zu 100.000 Menschen trafen. Am 3. Juni 2019 ließ der Militärrat das Sit-In zusammenschließen, 3.000 Menschen wurden getötet: das Massaker von Khartoum.

    Seit mit dem Beginn des Krieges im April 2023 die staatlichen Strukturen zusammengebrochen sind, ersetzen die Neigborhood Resistance Committees de facto die staatliche Infrastruktur: Sie organisieren Wasser, Essen, medizinische Versorgung, psychosoziale Betreuung für die Ausgebombten, sichere Unterkünfte für Frauen. Derzeit versuchen sie das Einbringen der Ernte genossenschaftlich zu organisieren.

    Dennoch befindet sich Sudan in einer humanitären Notsituation. Die Weltöffentlichkeit schweigt über die Situation, während ausländisches Kapital das Land ausplündert. Gleichzeitig fehlt es der Bevölkerung am Nötigsten, es kommt kaum humanitäre Hilfe an, da die großen Hilfsorganisationen die Neighborhood Resistance Committees nicht anerkennen. Millionen Menschen werden verhungern, wenn es nicht gelingt die Ernte einzubringen.

    „Ich denke, der Krieg ist nur ein Spiel. Die beiden Generäle werden gesucht für Verbrechen gegen die Menschlichkeit, ethnische Säuberungen und Kriegsverbrechen in Darfur und auch in Khartoum. Und zusammen mit der sogenannten internationalen Gemeinschaft versuchen sie, ihre Kompradoren und Agenten an der Macht zu halten.“ (aus dem Video)

    https://de.labournet.tv/was-ist-los-im-sudan

    @cdb_77

  • Die ­herrschende Meinung runterbeten ? | Unsere Zeit
    https://www.unsere-zeit.de/die-herrschende-meinung-runterbeten-4783224


    L’Arkenberg, le plus haut sommet de Berlin.

    En Allemagne on risque une amende ou condamnation en justice pour les opinions non-officielles sur la guerre d’Ukraine. Une procédure est en cours conntre un opposant à la livraison d’armes à l’Ukraine. Il n’y a pas longtemps la position officielle des gouvernements allemands était de ne jamais livrer des armes aux participants de conflits armés. Désormais c’est une opinion risquée.

    Vous voulez savoir ce que je pense de la qustion ? Je suis l’idiot du village, alors je ne tue personne et je ne sais pas à qui appartientent les montagnes de notre vallée. Si les Russes les conquièrent, ils seront obligés de trouver un moyen contre les avalanches.

    1.9.2023 von Vincent Cziesla - Der Düsseldorfer Kriegsgegner Kay Strathus hat Einspruch gegen den Strafbefehl eingelegt, den er für einen Kommentar auf Facebook erhielt. Ihm wird die Billigung eines Angriffskriegs vorgeworfen. Strathus soll unter anderem darauf hingewiesen haben, dass es durchaus völkerrechtliche Argumente für das Eingreifen der Russischen Föderation in der Ukraine gegeben habe. Es drohen 3.500 Euro Geldstrafe oder 50 Tage Gefängnis. Im UZ-Interview kündigte Strathus in der vergangenen Woche an, die Strafe nicht zu zahlen (siehe Ausgabe vom 25. August). UZ sprach mit seinem Rechtsanwalt Tim Engels über den Fall, die Bedeutung des Paragrafen 140 des Strafgesetzbuches und die Frage, welche Rolle die Justiz an der Heimatfront einnimmt.

    UZ: Ihr Mandant Kay Strathus hat einen Strafbefehl erhalten. Er hatte auf Facebook mit einem Grünen-Politiker diskutiert. Es gab keine Beleidigungen oder Bedrohungen, sondern eigentlich nur unterschiedliche Sichtweisen zum Ukraine-Krieg. Ein normaler Meinungsstreit, würde man meinen. Warum kommen dann ein Jahr später Gericht und Staatsanwalt und verlangen von ihm 3.500 Euro?

    Tim Engels: Gute Frage. Mein Mandant hatte mich schon vor einiger Zeit konsultiert, nämlich nachdem er eine Vorladung des polizeilichen Staatsschutzes erhalten hatte. Er sollte als Beschuldigter vernommen werden, wegen Belohnung und Billigung von Straftaten nach Paragraf 140 des Strafgesetzbuches. Weiter hieß es damals schon, dass sich der Tatvorwurf auf einen Facebook-Kommentar meines Mandanten beziehe. Thematisch gehe es um den „russischen Angriffskrieg“ gegen die Ukraine. Interessant ist ja, dass damit die Wertung des Krieges schon vorweggenommen wurde. Mein Mandant ist dieser Vorladung nicht gefolgt, auch in der Hoffnung, dass das Verfahren gegen ihn dann sang- und klanglos eingestellt würde. Nach dem Gegenlesen dieses Chats waren für mich keine Anhaltspunkte für eine Straftat zu erkennen. Insofern war es dann tatsächlich überraschend, als auf Antrag der Staatsanwaltschaft Düsseldorf plötzlich dieser Strafbefehl erlassen wurde. Es lag für meinen Mandanten nahe, sich dagegen zu wehren und entsprechend Einspruch einzulegen. Jetzt müssen wir erst einmal den Akteninhalt besprechen.

    UZ: Sie haben außerdem angeregt, das Verfahren einzustellen. Was würde das bedeuten, und wie sehen die Voraussetzungen dafür aus?

    Tim Engels: Wir leben in einer Zeit, in der sich die Ermittlungs- und Strafverfahren gerade im Zusammenhang mit dem Ukraine-Krieg häufen. Vor diesem Hintergrund ist es sicherlich nicht ausgemacht, dass ein Verfahren am Ende zu einem Freispruch führen würde. Es könnte durchaus zu einer Verurteilung kommen, zumindest in der ersten Instanz. Und wenn man sich ersparen möchte, über Instanzen hinweg vor dem Strafgericht zu sitzen und zu prozessieren, ist es für die Betroffenen sicherlich auch ein gangbarer Weg, unter Umständen zu sagen: Ich bin damit einverstanden, dass das Verfahren gegen mich eingestellt wird. Nach dem Strafbefehl kann das Verfahren gegen Kay Strathus in diesem Stadium nur noch wegen Geringfügigkeit eingestellt werden. Das würde bedeuten, dass zumindest Restzweifel bestehen, was seine Schuld angeht. Die zweite Möglichkeit wäre die Einstellung gegen Auflage, wenn die Schuld nicht als schwer erachtet würde. Wir müssen abwarten, wie die Bereitschaften seitens der Staatsanwaltschaft und des Gerichtes sind. Mit der Anregung, das Verfahren einzustellen, haben wir also im ersten Versuch ein salomonisches Ende ohne Hauptverhandlung nahegelegt.

    UZ: Kay Strathus hat sich gegen Waffenlieferungen ins Kriegsgebiet ausgesprochen. In der Einstellungsanregung an das Gericht heißt es, dass genau das eben keine Billigung eines Krieges sei – sondern das Gegenteil. Das leuchtet ein. Wer Protest gegen Waffen zur Kriegsbilligung umdeutet, wie es die Staatsanwaltschaft tut, muss die Erzählung der herrschenden Politik bereits vollständig übernommen haben. Wird die Justiz mit solchen Verfahren zum Wächter an der Heimatfront?
    350502 Interview Portrait - Die ­herrschende Meinung runterbeten? - Interview, Justiz, Paragraf 140 StGB, Ukraine-Krieg - Politik

    Tim Engels: Ich finde es auffällig, dass in der Konkretisierung des Strafbefehls nur wenige Teilsätze aus dem Chat verwendet werden. Der Kommentar meines Mandanten wird völlig entkontextualisiert. Wenn man diesen Chat in Gänze liest, dann wird einfach deutlich, dass da jemand mit einer antimilitaristischen Haltung argumentiert und davon ausgehend möglicherweise auch zuspitzt. Ich meine: So kann man das nicht machen. Man kann nicht Einzelsätze rausreißen und dann sagen: Du hast hier einen völkerrechtswidrigen Angriffskrieg gebilligt. Liest man den vollständigen Beitrag, wird deutlich, dass mein Mandant das Gegenteil davon getan hat

    Die angesprochene Rolle der Justiz innerhalb der herrschenden Politik finde ich ebenfalls bemerkenswert. Der Paragraf 140 ist alt. Er, beziehungsweise die Vorgängernorm, wurde in der jungen Bundesrepublik im Zuge der Wiederbewaffnung und der Westintegration unter dem Adenauer-Regime eingeführt. Bisher spielte er eigentlich keine große Rolle in der Rechtsgeschichte. Im Grunde wurde er nur auf zwei historische Situationen angewendet: Zum einen, wenn es um die Billigung von Naziverbrechen ging. Zum anderen im Zuge der RAF-Verfolgung. Bei allen völkerrechtswidrigen Angriffskriegen, die seit dem Anschluss der DDR geführt worden sind, mit und ohne Beteiligung der Bundesrepublik, ist er nie zur Anwendung gebracht worden. Auch nicht in der Zeit des völkerrechtswidrigen NATO-Krieges gegen Jugoslawien. Mir ist jedenfalls kein Ermittlungsverfahren bekannt. Insofern drängt sich schon der Eindruck auf, dass die Justiz heute instrumentalisiert werden soll, um eine politische Meinung festzuklopfen. Mich hat kürzlich ein Kollege auf die wohl bisher einzige obergerichtliche Entscheidung in diesem Kontext aufmerksam gemacht. Das Oberlandesgericht Hamburg hat dazu entschieden und ist im Wesentlichen der herrschenden politischen Meinung gefolgt, ohne das aber völkerrechtlich durchzuargumentieren. Da kann man schon den Eindruck gewinnen, dass die Justiz einem politischen Auftrag folgt.

    UZ: Völkerrechtlich wird über die Bewertung des Krieges durchaus gestritten. Das gilt natürlich ganz besonders für Diskussionen auf internationaler Ebene. Ist es in Deutschland inzwischen verboten, auf unterschiedliche Auffassungen hinzuweisen?

    Tim Engels: Bei diesem Punkt geht es ans Eingemachte. Ich denke nicht, dass man sagen kann, dass dieser Paragraf so gedacht worden ist, dass jede Streitdiskussion zu allen möglichen Kriegen auf der Welt unterbunden werden soll und kann. Das wäre ja fürchterlich. Dann könnte man nur die herrschende Meinung runterbeten. Bei allem anderen liefe man Gefahr, sich strafbar zu machen. Insofern hoffe ich auch, dass am Ende ein Freispruch steht, wenn es hier zum Prozess kommen sollte. Mal ein Beispiel dafür, wie komplex das Problem ist: Bei der Bewertung des Krieges kommt es darauf an, ob die Kriterien der völkerrechtswidrigen Aggression erfüllt sind oder nicht. Da sind viele Interpretationsmöglichkeiten offen, auch wenn einige davon von Minderheiten unter den Völkerrechtlern vertreten werden. Allein das deutet zumindest darauf hin, dass eine Völkerrechtswidrigkeit nicht offenkundig ist. Da scheint es absurd, dass ein juristischer Laie strafrechtlich dafür verurteilt werden kann, dass er eine völkerrechtliche Minderheitenposition vertritt.

    Vincent Cziesla

    Vincent Cziesla, Jahrgang 1988, ist seit dem Jahr 2023 Redakteur für das Ressort „Politik“. Der UZ ist er schon seit Jahren als Autor und Verfasser der „Kommunalpolitischen Kolumne“ verbunden. Während eines Praktikums lernte er die Arbeit in der Redaktion kennen und schätzen.

    Cziesla ist Mitglied des Neusser Stadtrates und war von 2014 bis 2022 als hauptamtlicher Fraktionsgeschäftsführer der Linksfraktion in Neuss beschäftigt. Nebenberuflich arbeitet er in der Pflege und Betreuung von Menschen mit Behinderung.

    Les « montagnes » de Berlin
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Liste_von_Erhebungen_in_Berlin

    Les russes sont déjà arrivés chez nous. Le Mont Dragon est leur première conquête. Cette photo en est la preuve.


    Восход в лесопарке Груневальд в Берлине, Германия
    Photographe : A.Savin https://commons.m.wikimedia.org/wiki/User:A.Savin
    Titre : Lever du soleil à Berlin vu du haut du mont Drachenberg

    #Allemagne #guerre #Ukraine #Russie #justice

  • L’élite oligarchique américaine et son impact sur le monde - Chris Hedges

    Elucid (Les crises) : L’élite oligarchique américaine et son impact sur le monde Chris Hedges - Olivier Berruyer

    Chris Hedges est un journaliste américain, lauréat d’un prix Pulitzer. Il a été correspondant de guerre pour le New York Times pendant quinze ans. Reconnu pour ses articles d’analyse sociale et politique de la situation américaine, il a également enseigné aux universités Columbia et Princeton. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Elucid, il propose une critique de ce qu’il appelle « l’élite progressiste » américaine, l’hypocrisie de ses valeurs et son accointance avec les puissances d’argent ("les entreprises"). Il décortique le rôle de cette oligarchie, comment elle a pris le pouvoir et comment elle impacte dorénavant le monde entier.

    La vidéo =>  : https://elucid.media/politique/lelite-oligarchique-americaine-et-son-impact-sur-le-monde-chris-hedges/?mc_ts=crises

    #usa #néolibéralisme #capitalisme #médias #journalisme #universités #censure #chris_hedges #inégalités #guerre #oligarchie

  • Berlin und Brandenburg : Für den Kampfmittelräumdienst ist der Zweite Weltkrieg noch nicht vorbei
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/blindgaenger-kampfmittelaltlasten-in-berlin-und-brandenburg-li.3811


    Les guerres « modernes » font des victimes encore des décennies après leur fin. La surface entière de Berlin est considérée comme zone à risque à cause des munitions et bombes cachées dans le sol. Douze pour cent de la surfache du Land Brandebourg sont toujours inutilisables pour la méne raison.

    3.9.2023 von von Maritta Adam-Tkalec und Mónica Rodríguez (Grafiken) - Das explosive Nachkriegsaufräumen in Berlin und Brandenburg dauert an. Die Spezialisten der Polizei werden etwa eintausendmal im Jahr gerufen.

    Fast dreimal pro Tag wird der Kampfmittelräumdienst in Berlin und Brandenburg gerufen, um Funde von Bomben, Granaten oder Panzerfäusten zu beseitigen. Die absoluten Zahlen alleine für Berlin sind noch eindrücklicher: Seit 1947 wurden hier 1,8 Millionen Sprengkörper gefunden und unschädlich gemacht.

    Jedes Mal aufs Neue ist es ein hochgefährliches Unterfangen, die Hinterlassenschaften der zwischen Herbst 1943 und Frühjahr 1945 fast täglichen Luftangriffe der Alliierten gegen die Hauptstadt der Nationalsozialisten zu entsorgen.

    Tausende Tonnen Granaten blieben nach der Schlacht um Berlin im Boden. Auch das Land Brandenburg gehört zu den am schwersten belasteten Gebieten Deutschlands, vor allem dort, wo die Wehrmacht die letzten Abwehrschlachten schlug – entlang der Oder, an den Seelower Höhen, im Kessel von Halbe. Unfassbare zwölf Prozent der Landesfläche sind noch heute wegen der Altlasten des Krieges nicht nutzbar. 360.000 Hektar Gefahr.


    An diesen Orten gingen besonders viele Bomben nieder.

    Im Land Brandenburg sind die Schwerpunkte in den Landkreisen Märkisch-Oderland, Dahme-Spreewald, Teltow-Fläming und Oder-Spree zu finden. Aber auch die Städte Oranienburg, Cottbus, Potsdam, Neuruppin, Schwarzheide und Ruhland gelten aufgrund der starken Bombardierung im Zweiten Weltkrieg als besonders belastet.

    Die genaue Bestimmung der geografischen Schwerpunkte der Luftangriffe und die Auswertung der Alliierten-Luftbilder erlauben in diesen Gebieten heute eine erste Gefahrenprognose.

    Was sind Kampfmittel?


    Der Berliner Boden gilt nach Angaben von Polizeifeuerwerkern als „einzige große Verdachtsfläche“. Selbst beim Umgraben des eigenen Erdbeerbeetes kann man alle Arten von Munition finden.

    Der Berliner Boden gilt nach Angaben von Polizeifeuerwerkern als „einzige große Verdachtsfläche“. Selbst beim Umgraben des eigenen Erdbeerbeetes kann man alle Arten von Munition finden.

    Zu den Kampfmitteln zählt jedes zum bewaffneten Kampf benötigte Material, insbesondere Munition, aber auch Bomben, Granaten, Minen und Ähnliches. Nach einer kriegerischen Auseinandersetzung unkontrolliert zurückbleibende Kampfmittel (oder deren Teile) enthalten in der Regel Explosivstoffe (oder Rückstände davon) sowie Kampf-, Nebel-, Brand- oder Reizstoffe (oder deren Zerfallsprodukte).


    Oft haben die von der Polizei errichteten Sperrkreise einen Radius von 500 Metern. Bevor die Entschärfung beginnen kann, müssen im Sperrkreis alle Gebäude evakuiert sein und alle Menschen das Gebiet verlassen haben.

    Warum sind Sprengkörper aus dem Zweiten Weltkrieg immer noch so gefährlich?

    Trotz ihres Alters haben Munitionskörper ihre Gefährlichkeit nicht verloren. Im Gegenteil: Ihre starke Verwitterung macht sie noch gefährlicher. Schon durch die geringste Berührung kann eine Explosion ausgelöst werden.


    Im Berliner Sandboden sind die Blindgänger in den meisten Fällen nicht senkrecht stecken geblieben. Beim Einschlag beschrieben sie einen Bogen.

    Wie man eine Bombe entschärft

    Wer Kampfmittel findet, sollte diese nicht berühren und sie an der Fundstelle belassen. Die Polizei sollte sofort gerufen werden, diese sperrt den Fundort und entschärft den Fund, indem sie den Zünder unschädlich macht oder das Kampfmittel an Ort und Stelle sprengt. Munition und Granaten werden abtransportiert.

    Für den Fall eines Fundes ist die Notrufnummer der Polizei, die 110, zu wählen.


    Zunächst geht es darum, die Bomben und Granaten transportfähig zu machen. Bei Bomben gehört dazu die Entfernung des Zünders. Dann werden die Kampfmittel zur Vernichtung auf Sprengplätze gebracht. In Berlin ist das der Sprengplatz Grunewald.


    Die mechanischen Zünder bestehen in der Regel aus Messing. Sie werden herausgeschraubt oder auch mit einem Wasserstrahl herausgeschnitten.


    Es gibt unter anderem mechanische Aufschlagzünder, elektrische Zünder, wie sie von den Deutschen verwendet wurden, und chemische Langzeitzünder, die mitunter erst Stunden nach dem Aufprall am Boden die Bombe explodieren ließen.


    Viele Arten von Munition stecken noch im Berliner Boden.

    #Berlin #Brandebourg #guerre #histoire