#gustavo_petro

  • En #Colombie, la droite anti-accord de paix l’emporte
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/03/12/en-colombie-la-droite-anti-accord-de-paix-l-emporte_5269368_3222.html

    La droite opposée à l’accord de paix avec l’ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) est arrivée en tête des législatives, dimanche 11 mars, en Colombie, à l’issue d’un scrutin historique auquel participaient pour la première fois d’anciens rebelles qui ont fait leur entrée au Parlement.

    La victoire de la droite, bien que celle-ci n’ait pas réussi à emporter la majorité, suscite l’incertitude quant à la suite de la mise en œuvre de l’accord signé en 2016 avec ce qui était alors la rébellion la plus ancienne et la plus puissante d’Amérique latine.

    Pour la première fois en plus d’un demi-siècle de conflit armé, les Colombiens ont pu cependant voter sans la menace des guérillas. Le président de la République de Colombie, Juan Manuel Santos, a salué « les élections les plus sûres, les plus transparentes (...) de l’histoire récente du pays ».

    En tête de la coalition de droite, c’est le Centre démocratique du sénateur et ex-président Alvaro #Uribe, farouche adversaire de l’accord avec les FARC, qui a recueilli le plus de voix, obtenant dix-neuf sièges au Sénat et trente-trois à la Chambre des députés. L’accord avec l’ex-guérilla devenue la Force alternative révolutionnaire commune garantit dix des deux cent quatre-vingts sièges du nouveau Parlement à l’ancienne guérilla marxiste.
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    Ce dimanche avaient aussi lieu les primaires pour désigner les candidats à la présidence des deux principales tendances.
    A droite, c’est le sénateur Ivan Duque (CD) qui l’a emporté ; à gauche, #Gustavo_Petro, ancien maire de Bogota et ex-guérillero du M-19 (Movimiento 19 de Abril, gauche, dissous). Avec le centriste Sergio Fajardo, ancien maire de Medellin, deuxième ville du pays, ils sont en tête des sondages.

    Si Ivan Duque remporte la présidence, les pourparlers avec l’ELN pourraient aussi être retardés. Ils ont été gelés en février par le gouvernement à la suite d’attentats meurtriers de cette guérilla d’environ quinze cents combattants.

  • En #Colombie, le candidat de gauche, #Gustavo_Petro, en tête dans les sondages
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/03/06/en-colombie-le-candidat-de-gauche-gustavo-petro-en-tete-dans-les-sondages_52

    Gustavo Petro a été guérillero dans sa jeunesse et maire de la ville de Bogota de 2012 à 2016. Il est aujourd’hui candidat à la présidence du pays et phénomène électoral. A trois mois du scrutin, M. Petro est crédité de 22 % des intentions de vote pour le premier tour des élections, le 27 mai, au coude-à-coude avec le candidat de la droite radicale, Ivan Duque. « La droite est convaincue que Petro peut l’emporter et elle en est terrorisée », résume l’analyste Leon Valencia. Brillant et arrogant, M. Petro est exécré par la vieille gauche. Son discours de classe inquiète les uns, son ego exaspère les autres. Mais il séduit les secteurs populaires et la jeunesse.

    Les électeurs de Gustavo Petro craignent pour sa vie. « Notre seule vraie peur est qu’il se fasse flinguer », affirme Jorge Rojas, membre de son équipe de campagne.