• #Violences_gynécologiques : fin de partie(s) ?

    Pensée depuis plus de vingt ans en Amérique latine, la question des violences gynécologiques commence à peine à émerger en France. Un ramdam bien mérité qui fera peut-être date dans l’histoire des luttes anti-sexistes. Voyage en #gynécologie, une discipline où soignant rime un peu trop souvent avec maltraitant.

    « Elle va patienter pour la péridurale. Elle a voulu un gosse à 16 ans, elle va comprendre » ; « Vous savez où est votre point G ? Je peux vous aider à le trouver si vous voulez » ; « La pilule ne vous convient pas ? Dans ce cas on se reverra pour une IVG ou un suivi de grossesse. » Voici un florilège de paroles de soignants, de sages-femmes et de gynécologues. Des propos heurtants, parfois suivis d’actes plus brutaux encore, preuves de l’existence d’une réalité peu reluisante : celle des violences gynécologiques.

    En France, le sujet a longtemps été éludé, jusqu’à ce qu’une poignée de femmes s’empare de la question en 2014. En 24 heures, sous l’impulsion du hashtag #Payetonuterus, pas moins de 7 000 témoignages sont recueillis. L’année suivante, la polémique enfle après la parution d’une note de la faculté de médecine de Lyon-Sud qui révèle que des touchers vaginaux ont été réalisés par des étudiants en médecine sur des patientes endormies. Il faudra attendre 2017 et des milliers de témoignages pour que l’État commence à réagir : en juillet, le gouvernement charge le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) de rédiger un rapport sur l’ampleur du phénomène. Un an plus tard [1], à la publication, le constat est sans appel : la gynécologie a tendance à faire preuve de trop de complaisance face à un modèle patriarcal pas aussi élimé qu’il n’y paraît.

    Une échelle de la #violence

    « Les violences gynécologiques, ce sont une continuité d’actes qui vont de la remarque jugeante à la blague déconsidérante, du geste intrusif ou non consenti au geste violent. Jusqu’à l’agression sexuelle. Tout ça fait partie d’une forme de domination masculine qui rend possible un contrôle social du corps de la femme », explique Nina Faure, réalisatrice du documentaire Paye (pas) ton gynéco [2]. Cette approche graduelle de la question permet de faire la lumière sur ce sujet. Pointer du doigt ces violences ne revient pas à affirmer que tous les gynécologues sont des violeurs en puissance, ni même qu’ils sont volontairement malveillants, mais c’est soutenir l’idée qu’il existe une forme de #sexisme_latent, bien ancré dans les représentations des professionnels de la gynécologie.

    Hiérarchiser ces agissements, c’est aussi permettre aux femmes de prendre conscience du fait qu’il n’y a pas que les actes qui sont violents. Les mots lâchés ou les climats instaurés font partie intégrante de ces maltraitances. C’est ce qu’explique Sophie [3], rencontrée au cours d’une projection du film de Nina Faure : « Comme beaucoup de femmes, je suis souvent sortie de chez mon gynécologue en me disant que cela ne s’était pas très bien passé, qu’il y avait quelque chose qui grinçait sans pour autant mettre la main dessus. Se dire qu’il y a eu de la violence, c’est une nouvelle étape. »
    Une affaire d’hommes

    « Pour vraiment comprendre les tenants et les aboutissants de ces violences, on ne peut pas faire l’économie de l’histoire de la médecine occidentale, explique Nina Faure. Du fait qu’elle se soit construite sur des bûchers, entre hommes, après que la plupart des femmes ayant un savoir médical sur le corps féminin et la gynécologie ont péri pendant la chasse aux sorcières entre le XIVe et le XVIIe siècle. La médecine moderne s’est construite sans elles. Et cela éclaire ce qu’il se passe aujourd’hui. »

    À partir du XVIe siècle, l’Église et l’État ont accusé les matrones d’entraver les politiques natalistes et de propager une forme d’anti cléricalisme en pratiquant des avortements et en donnant aux femmes l’accès à des techniques de contraception. D’une transmission exclusivement féminine et orale des savoirs populaires, la gynécologie a peu à peu glissé dans le domaine des sciences, essentiellement tenu par des hommes. Au XVIIe siècle, dans la droite ligne des politiques natalistes et pour faire face au taux élevé de mortalité infantile, ce ne sont pas les médecins mais « les barbiers [qui] entrèrent dans les chambres des femmes en couche. Ils étaient désignés, non pas pour leurs compétences médicales, mais parce qu’ils possédaient les outils nécessaires. [...] Les barbiers scièrent donc les bassins des mères, expulsant du corps de femmes laissées pour mortes des nouveau-nés bien vivants. » [4]
    Non, c’est non

    Depuis, la donne a changé. Les femmes demeurent sous-représentées dans les instances décisionnelles mais elles constituent tout de même la moitié des obstétriciens [5] et 94 % des praticiens en gynécologie médicale. Les violences gynécologiques seraient donc essentiellement l’œuvre de femmes. « Les violences gynécos et obstétricales sont des violences systémiques et concernent donc tout le monde dans une certaine mesure. Elles sont le fruit de la domination sexiste, mais aussi du paternalisme médical qui est indissociable de l’enseignement reçu en médecine et des pratiques de soin », explique Héloïse de Bearn, étudiante en master d’« éthique du soin et recherche » à Toulouse.

    C’est en fait une double peine qui est infligée aux femmes. À une forme de domination d’un sexe sur l’autre vient s’ajouter celle du soignant sur le soigné, l’un détenant le savoir et la technique, l’autre étant maintenu dans l’ignorance. Pour Héloïse de Bearn, « le pouvoir que les médecins se donnent repose en grande partie sur leur savoir. Ne pas expliquer aux patientes relève donc d’une stratégie de maintien de la domination. Le problème, c’est que le consentement doit être éclairé et repose donc sur une compréhension par les patientes des examens et soins proposés. »

    C’est cette question du consentement qui cristallise les tensions. Beaucoup de gynécologues maintiennent qu’obtenir l’accord d’une patiente avant tout acte n’a pas de sens, sous prétexte qu’une femme qui entre dans leur cabinet « sait ce qu’il va lui arriver ». Sauf que, dans bien des cas, les touchers vaginaux, les épisiotomies [6] et autres palpations mammaires, réalisés de façon quasi systématique, ne sont pas nécessaires. De nombreux témoignages de patientes pointent un réel défaut de prise en compte de leur avis. Comme celui de cette femme qui se souvient, avec douleur, de son accouchement : « Arrivée en salle de travail, lorsqu’on me pose une perfusion, j’accepte mais je précise que c’est le seul acte médical que je souhaite, car j’ai déjà deux accouchements par voie basse non médicalisés derrière moi et que ce troisième bébé est plus petit que les précédents. Que nenni, à peine mes jambes écartées, on me perce la poche malgré mes demandes d’attendre au moins encore quelques contractions que ça se fasse tout seul, et on me fait l’épisiotomie dans la foulée. » [7] Cette impasse sur le consentement place pourtant les médecins en faute vis-à-vis de la loi Kouchner (2002), qui insiste sur le fait qu’« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ».
    Un imaginaire à la peau dure

    Certains professionnels et spécialistes des violences gynécologiques soulèvent aussi l’existence d’un imaginaire collectif particulièrement sexiste. Pour Marie-Hélène Lahaye, juriste, blogueuse et auteure du livre Accouchement, les femmes méritent mieux [8], l’examen gynécologique conseillé dans l’année qui suit le premier rapport sexuel se rapprocherait peu ou prou du rite initiatique. Elle explique : « L’appropriation collective du corps des femmes est un principe de base du patriarcat qui considère qu’avant d’appartenir [au] mari, le corps des femmes appartient à d’autres personnes, en particulier à une autorité supérieure. La forme la plus extrême de ce principe est le droit de cuissage que le seigneur aurait pratiqué en déflorant lui-même les jeunes épouses de ses serfs lors de leur nuit de noces. Bien que les historiens doutent de l’existence réelle de cette pratique moyenâgeuse, le fait qu’elle ait perduré dans la mémoire collective jusqu’à nos jours montre la puissance symbolique de ce rite. L’examen gynécologique imposé par l’autorité médicale à toutes les jeunes filles aux prémices de leur vie sexuelle, voire comme condition pour accéder à une contraception, donc à la sexualité, se rapproche étonnamment de ce principe. » [9]

    Selon Clara de Bort, directrice d’hôpital et auteure du blog En jupe !, les touchers vaginaux répétés, notamment lors des accouchements, véhiculeraient par ailleurs l’idée que « lorsqu’une femme a été pénétrée une fois, elle peut l’être [sans limites] ».
    Des consultations à part

    La banalisation des violences gynécologiques serait également liée au fait que le caractère singulier de cette consultation est bien souvent nié. Face à la caméra de Nina Faure, le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, Israël Nisand, refuse de parler de pénétration pour un toucher vaginal. Son prédécesseur à ce poste, Bernard Hédon, estime même que ce toucher n’est pas un examen invasif.

    La réalisatrice a, quant à elle, un tout autre point de vue : « Le problème, c’est que, spontanément, on aimerait bien que le médecin puisse faire complètement abstraction du corps qu’il a en face de lui. Mais ce n’est pas parce que c’est vrai pour le médecin que c’est vrai pour nous : mon sexe ne change pas de nature quand je passe la porte d’un cabinet. Il ne devient pas un pied ou une épaule. Ce qui compte, c’est quel point de vue est reconnu comme légitime ? » Elle ajoute : « D’ailleurs, ce n’est pas vrai qu’ils l’oublient. Une étudiante en médecine me disait que face à un enseignant qui lui tenait ce discours, elle avait demandé pourquoi les étudiants ne s’exerçaient pas les uns sur les autres comme c’est le cas par exemple pour les prises de sang. Personne n’avait répondu. »
    Surveiller et punir

    Le rapport du HCE s’attarde également sur la tendance constante à réduire l’appareil génital féminin à sa fonction reproductrice. Savoir que la première représentation anatomique complète du clitoris date de 1998 et que cette même représentation a dû attendre 2017 pour être publiée dans un manuel scolaire, donne un aperçu du tabou qui règne sur la sexualité et le plaisir féminin. Pour Coline Gineste [10], la gynécologie « sert désormais à surveiller et corriger les comportements contre-productifs aux yeux de la société. Or qu’y a-t-il de plus contre-productif qu’une femme qui n’enfante pas ? Une sexualité détachée de la procréation, qui ne viserait que le plaisir, désorganiserait la société, mettrait en question la pérennité du peuple, elle doit donc être maîtrisée, normativisée, disciplinée. [...] La gynécologie, alors qu’elle devient sur le papier un champ de libération des personnes de sexe féminin, dans la pratique que l’on en fait s’avère être un organe de contrôle de la sexualité féminine. »

    Cela s’illustre assez bien lorsqu’un gynécologue refuse à une femme n’ayant pas encore d’enfant de lui poser un DIU [11] en cuivre sous prétexte qu’il exposerait la patiente à des risques infectieux pouvant mener à une stérilité, ou lorsqu’un médecin refuse de ligaturer les trompes d’une femme qui en fait pourtant la demande. « Encore une fois, il s’agit de dire : “ Ce n’est pas à vous les femmes de décider ni de ce que vous faites, ni de comment vous le faites. ” Le fait d’émettre des jugements permanents nous dépossède de notre autonomie et de notre capacité à décider par nous-mêmes. On va d’ailleurs souvent chez le gynécologue non pas pour avoir des conseils avisés mais en culpabilisant. Pourtant on n’est pas chez le médecin comme chez le curé, on n’est pas là pour confesser nos péchés », assène Nina Faure.

    Si l’injonction à la norme est souvent mal vécue, elle l’est d’autant plus pour les femmes qui se trouvent à l’intersection de plusieurs formes de stigmatisation : « Tous les rapports de domination qui traversent la société s’expriment dans un cabinet gynécologique. La violence de ces rendez-vous se décuple quand on est homo, trans, racisée, handicapée, obèse... », renchérit Nina Faure.

    D’après de multiples témoignages, quand il s’agit d’accompagner une patiente lesbienne, beaucoup de gynécologues sont encore englués dans un imaginaire complètement déconnecté des réalités et largement emprunt d’homophobie. Certains considèrent d’ailleurs que les rapports entre femmes ne constituent pas de vraies relations sexuelles. Cela se corse davantage quand la patiente est un homme trans. La plupart des gynécologues sont complètement déboussolés face à la prise en charge de cette patientèle. Les personnes handicapées ou obèses se heurtent, elles aussi, à des barrières qui rendent parfois infranchissable la porte du cabinet gynécologique. Quant aux femmes racisées et allophones, elles sont souvent démunies face à l’impossibilité de communiquer avec leur interlocuteur. D’autres sont parfois soumises à des jugements largement teintés d’ethnocentrisme.
    Une quatrième vague féministe ?

    Face à ces violences, les langues se délient peu à peu dans l’espoir d’équilibrer un peu la balance. « Cette libération de la parole, c’est une tentative collective de créer une nouvelle intégrité physique. On essaie d’exister en agrandissant l’espace de liberté autour de ce point », se réjouit #Nina_Faure. La création du site #Gyn&co (https://gynandco.wordpress.com) fait partie des initiatives qui vont dans ce sens. Cette plate-forme collaborative propose une cartographie des soignants dont la prise en charge est considérée moins paternaliste et plus inclusive. Certaines femmes font également le choix de se tourner vers l’#auto-gynécologie, aussi appelée #self-help. Elles réinvestissent leur corps en apprenant à en connaître le fonctionnement. Certaines réalisent elles-mêmes leurs frottis dont elles envoient le prélèvement à un laboratoire. D’autres deviennent expertes dans la pose de DIU. Un collectif, dont fait partie Nina Faure, s’attelle en ce moment à l’actualisation et la réédition d’un ouvrage phare des années 1970, Notre corps, nous-mêmes, dont la parution est prévue pour septembre 2019. Une quatrième vague féministe ? Force est de constater que les déferlantes se multiplient et s’abattent avec fracas sur une digue du patriarcat de plus en plus friable. Mais toujours debout.

    http://cqfd-journal.org/spip.php?page=pages_mobiles&squelette_mobile=mobile/article&id_article=2459
    #femmes #médecine #sexisme

    • Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical - Des remarques aux violences, la nécessité de reconnaître, prévenir et condamner le sexisme

      Depuis plusieurs années, les témoignages de femmes se multiplient dénonçant un suivi gynécologique porteur d’injonctions sexistes, des actes médicaux non nécessaires pendant l’accouchement voire des violences sexuelles dans le cadre du suivi gynécologique et obstétrical. Ces témoignages, partagés sur Twitter, des tumblrs, des blogs ou dans les médias ont notamment émergé, en France, après le lancement du hashtag #PayeTonUtérus, fin 2014, mentionné par plus de 7000 tweets en 24 heures. Les faits dénoncés par les femmes ont été regroupés sous l’appellation « violences gynécologiques et obstétricales », expression, apparue en Amérique latine aux débuts des années 2000, qui a permis de faire émerger une réflexion féministe sur la spécificité des maltraitances subies, par les femmes, dans le cadre de la relation de soins. Dans ce contexte, la Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a saisi en juillet 2017 le Haut conseil à l’égalité d’un rapport sur ce sujet, avec pour objectifs de « mesurer et objectiver le phénomène en identifiant précisément la nature des problématiques soulevées » et de « mettre en exergue les différents leviers à mobiliser », autant en termes de besoins de formation des professionnel.le.s concerné.e.s, que sur l’évolution des pratiques souhaitables dans le suivi gynécologique et obstétrical.

      https://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/184000411-les-actes-sexistes-durant-le-suivi-gynecologique-

      #rapport

    • Oui @aude_v tout à fait d’accord
      J’ajoute que c’est l’expression du fait que les médecins et leurs représentant·es adoptent le point de vue du violeur et non celui de la victime.
      Dans les sondages qui questionnent les violeurs, ils répondent souvent qu’ils le font pour « remettre une personne à sa place »- le but est d’humilier et briser la victime pas de prendre du plaisir pour l’agresseur. Il y a aussi des violeurs qui violent pour que ca leur porte chance, ou qui croient que ca leur soigne le VIH, tous ces mecs n’ont pas de motivation sexuelles, tout comme les médecins.
      La question du viol n’est pas de savoir si l’agresseur a bien bandé et quelle était l’intensité du plaisir sexuel qu’il a éprouvé. La question c’est le fait qu’une personne a été pénétré sans son consentement.
      C’est ce qu’essaye de faire comprendre la personne qui parle à Nisan dans le docu « Paye (pas) ton gyneco » mais le vieux violophile n’y arrive toujours pas.

  • #Violences_gynécologiques et obstétricales en #Croatie : les #femmes brisent le silence

    Grâce à la campagne #prekinimošutnju (« #brisonslesilence ») lancée par l’ONG Roda, les expériences gynécologiques et obstétricales traumatisantes vécues par de nombreuses femmes en Croatie reçoivent enfin l’attention du public. Des #témoignages bouleversants qui révèlent le contexte délétère de la #santé et l’attitude vis-à-vis du #corps des femmes et de leurs #douleurs. Analyse engagée.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Violences-gynecologiques-obstetricales-Croatie
    #violences_obstétricales #gynécologie

  • (1) Paye (pas) ton gynéco - Documentaire - Nina Faure - 2018 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=fsRZ59Urc2I


    http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/07/10/un-examen-gynecologique-filme-en-camera-cachee-linterview-de-la-realisatrice-nina-faure/#xtor=RSS-32280322

    Après les blogs, les réseaux sociaux, la presse écrite et les émissions radio, un nouvel outil de dénonciation des maltraitances gynécologiques et obstétricales émerge : le documentaire vidéo.

    Il y a quelques jours, le court documentaire Paye (pas) ton gynéco a été mis en ligne, et a déjà été vu plus de 50 000 fois. Voici l’interview de sa réalisatrice Nina Faure.

    Comment vous est venue l’idée de ce documentaire ?

    Comme beaucoup de femmes, j’ai vécu des actes et des remarques désagréables dans le cadre de consultations gynécologiques, sans forcément me rendre compte que ce n’était pas normal. Par exemple, les médecins me demandaient systématiquement quand j’allais avoir un enfant. Ou encore, comme seule réponse à un problème de mycoses à répétition, un gynécologue m’a conseillé de changer de partenaire parce que la taille de son pénis était trop grosse et de sortir avec un asiatique (sic).

    Puis il y a eu #PayeTonUtérus sur les réseaux sociaux. Beaucoup de témoignages rejoignaient ce que j’avais vécu, et j’ai pris conscience que le problème était bien plus vaste et plus systémique qu’une simple malchance de tomber sur un praticien mal intentionné ou incompétent.

    #sexisme #violences #gynécologie

    • J’ai été à l’hôpital consulter une gynéco réputée pour son professionnalisme, mais ça c’est à nouveau très mal passé malgré son simulacre d’écoute. J’avais pourtant tenté de désamorcer tout problème en lui parlant avant des violences subies en gynécologie. Comme je lui demandais si elle avait lu « le livre noir de la gynécologie » de Mélanie Dechalotte (dans lequel mon témoignage apparait) elle m’a répondu avec un revers de main qu’il n’en était pas question et que les gynécologues subissaient des critiques injustes relayées sur internet. J’étais dépendante de cet examen, il m’aurait fallut attendre 6 mois ensuite pour un rdv. Je regrette de n’être pas partie en lui expliquant pourquoi.

    • Désolé que tu ai eu à subir cette fausse écoute et cet examen @touti Le fait qu’un·e gyneco soit recommandé par des proches ou par la liste Gyn&Co ne suffit malheureusement pas à être à l’abri des violences médicales et sexistes. J’avais été consternée de voire que même Odile Buisson est sur cette ligne. Je me souviens d’une émission dans laquelle elle finit par se laissé convaincre par les personnes qui rapportaient les témoignages, que les violences gynécologiques et obstétricales existent mais une fois l’émission achevée elle était revenu sur la ligne de l’Ordre.

    • @mad_meg merci, c’est l’aspect #systémique qui je pense est le plus grave, avec ce corporatisme qui protègent les maltraitances les remises en cause en deviennent presque impossibles, toute critique est perçue comme participant à un complot.
      Alors que l’on parle quand même de pouvoir éviter des traumatismes psychologiques et physiques aux conséquences graves, les personnes concernées se disent soignants mais ne veulent rien entendre, c’est révoltant de #sadisme.
      Et je ne décolère pas depuis que je me suis rendue compte que le légalisme a ces limites quand il permet de distinguer celles qui savent et les idiotes (qui auraient la bonne idée de s’entraider en dehors) lorsque j’ai lu un autre point de vue sur la nécessité de la loi Veil. Avorter avec le MLAC avait l’air nettement moins violent et beaucoup plus bienveillant que ce que vivent les femmes aujourd’hui dans la légalité.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_de_Karman
      Avortement sans anesthésie de #Karman
      https://www.slate.fr/story/146337/avortement-histoire et notamment https://lapenseebuissonnieredotcom.files.wordpress.com/2017/05/article-stella-lewis-avortement-karman.pdf

  • Violences gynécologiques : pour la secrétaire générale du syndicat des gynécos, « le problème, c’est l’#attirance » entre médecins et patientes

    Les syndicats de gynécologues et obstétriciens reconnaissent les actes sexistes dans le suivi médical des femmes, mais dénoncent un « #bashing » de leur profession.


    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/violences-gynecologiques-pour-la-secretaire-generale-du-syndicat-des-gy
    #gynécologie #violences_gynécologiques #violence #femmes #sexisme #médecine

  • Violences gynéco : des étriers à l’épisio, un rapport douloureux - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/06/28/violences-gyneco-des-etriers-a-l-episio-un-rapport-douloureux_1662694

    Une enquête du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, publiée ce vendredi, met en lumière le sexisme dans le suivi gynécologique et obstétrical. Des cabinets d’examen aux plus hautes instances, les dysfonctionnements persistent.

    Présentez un spéculum vaginal à un homme. Demandez-lui de le toucher, puis de dire ce qu’il ressent. « C’est primitif, effrayant, froid », s’exclame l’air médusé l’un d’entre eux dans le documentaire Paye (pas) ton gynéco, réalisé par Nina Faure (1). L’objectif du court-métrage : mieux faire entendre la voix des femmes victimes de violences gynécologiques et demander des explications aux représentants de la profession. Et là, on n’est pas déçu, quand un ponte affirme que « non, un toucher vaginal n’est pas invasif » ou lorsqu’un gynéco après une auscultation prend la tension (plutôt basse) de la patiente en s’exclamant : « Hé ben, je vous excite pas des masses. » Tellement délicat. Tellement vrai ? Ce docu, disponible depuis le 27 juin, tombe à pic alors que le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (#HCE) saisi par la secrétaire d’Etat à l’Egalité publie ce vendredi un rapport intitulé : « Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical. Des remarques aux violences, la nécessité de reconnaître, prévenir et condamner le sexisme ». Compilant des remarques faites à des parturientes - c’est-à-dire des femmes en train d’accoucher - ou patientes (du style « Vous avez mal pendant les rapports ? Mettez-y un peu du vôtre »), les 170 pages de cet état des lieux assorti de préconisations sont le fruit de neuf mois d’une enquête très attendue après la polémique qui monte depuis près de cinq ans.

    Lancé sur Twitter en 2014, le hashtag #PayeTonUtérus a fait affleurer plus de 7 000 témoignages de femmes en vingt-quatre heures. Dans la foulée, en 2015, le blog « Je n’ai pas consenti » recense une centaine de témoignages de patientes ayant subi des actes non consentis dans un cadre médical.

    Scandale, toujours cette année-là : des documents de la faculté de médecine de l’université Lyon-Sud révèlent qu’il est attendu, dans le cadre de leur formation, que les étudiants pratiquent des touchers vaginaux sur des patientes « endormies », sans leur consentement donc. Depuis, les témoignages n’ont cessé de se multiplier sur ces violences qui méritent d’être reconnues pour mieux être combattues. L’an passé, le Tumblr et la page Facebook « Paye ton gynéco » se sont créés simultanément, recensant des « témoignages de sexisme et/ou de violences gynécologiques/obstétricales ». Un pic est atteint l’été dernier lorsque la secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène #Schiappa, s’insurge contre le taux exorbitant (et en fait surévalué par la secrétaire d’Etat) d’#épisiotomies pratiquées lors des accouchements : tempête sur les réseaux sociaux.

    C’est dire s’il était temps qu’une enquête au-dessus de tout soupçon fasse le point. Mette au jour toutes ces fois « où les femmes ne sont pas considérées comme des êtres pensants et vivants mais seulement comme des corps » par le monde médical, comme l’explique Margaux Collet, corapporteure de ce travail qui recommande au gouvernement de réaliser la première enquête de santé publique dédiée au suivi gynécologique. Il souligne aussi la nécessité de renforcer la formation initiale et continue des professions médicales et paramédicales en matière de bientraitrance, de respect du consentement et de dépistage des violences sexistes et sexuelles ou encore de faciliter et améliorer les procédures de signalements lorsque violence il y a eu.

    En attendant, zoom sur quelques points de ce rapport.

    Accouchement : episio, c’est toujours trop

    Le chiffre évoqué l’été dernier par Marlène Schiappa avait fait l’effet d’une bombe : 75% de taux d’épisiotomies en France ? « Foutaises ! » avaient scandé les organisations représentatives des gynécologues-obstétriciens. Selon le dernier rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médiale (Inserm), cette intervention clinique - une incision du périnée sur quelques centimètres effectuée pour agrandir la taille de l’orifice vulvaire et faciliter l’expulsion du bébé - concerne 20% des accouchements par voie basse. Ce taux atteint 34,9% pour les primipares (premier accouchement) et descend à 9,8% pour les multipares. Oui mais problème : c’est encore beaucoup trop. Car cette « routine » dite « préventive » ne diminuerait en rien les possibilités de déchirures graves et entraîne des complications non négligeables (pertes importantes de sang, infection). En 2005, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français avait même confirmé l’absence de bénéfices de cette pratique. Certaines maternités ont réduit drastiquement la pratique. C’est le cas du centre hospitalier de Besançon et son fameux 0,3% de taux d’épisiotomies, malgré sa spécialisation dans « l’accueil de grossesses pathologiques et à grands risques ». D’autres en revanche frôlent encore les 45%. Et surtout, sans prévenir en amont les premières concernées. Selon le HCE, une femme sur deux « déplore un manque (16%) ou l’absence totale d’explication (31%) sur le motif de l’épisiotomie ».

    Absence de consentement : violences ordinaires

    Refuser de poser un stérilet à une nullipare (qui n’a jamais eu d’enfant) en bonne santé. Introduire un spéculum sans informer la patiente en amont. Palper les seins sans demander l’autorisation. Imposer la position du décubitus dorsal (allongée sur le dos, les pieds dans les étriers) pour un examen gynécologique sans même proposer la position latérale (qui existe). Réaliser un frottis sur des femmes jeunes, au premier rendez-vous, sans nécessité médicale. Pratiquer une épisiotomie sans l’accord explicite de la femme qui accouche. Puis la recoudre légèrement plus serrée, de manière à rendre plus étroit le canal vaginal (le fameux « point du mari »)…

    Les témoignages recueillis par le Haut Conseil à l’égalité recouvrent une multitude de pratiques mais soulèvent une unique problématique : celle des violences ordinaires. Celle du mépris pour le consentement, aussi. Il y a bien la fameuse loi Kouchner de 2002, qui formule « qu’aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé » du patient. Mais dans les faits, la parole des femmes est trop souvent bafouée par les professionnels de santé. Mais comment leur apprendre à entendre une patiente dire « non, je ne veux pas » ? La question se pose quand on sait que, en moyenne, une femme va avoir 50 consultations gynécologiques et obstétricales au cours de sa vie (#frottis réguliers, renouvellement de #contraception, #IVG…).

    Instances : que d’hommes, que d’hommes

    Bien sûr, si les témoignages de #femmes mal traitées, mal respectées ou mal informées affluent, nul ne songerait à jeter l’opprobre sur celles et ceux qui accompagnent les patientes et parturientes. Un monde d’ailleurs largement féminin.

    Les hommes ne représentent que 2,6% des sages-femmes. Les femmes sont majoritaires (94%) au sein de la gynécologie médicale. Et depuis peu, la #gynécologie-obstétrique est exercée à 51% par des femmes. La parité est donc enfin atteinte.

    Mais c’est au-dessus, là où les impulsions doivent être données ou les sanctions prononcées (lire ci-dessous) que cela se gâte. Près de 90% des membres du Conseil national de l’Ordre des médecins sont des hommes ; ils représentent également 89% des doyens des facultés de médecine ; 74% des membres du bureau du Collège national des #gynécologues et #obstétriciens français et 100% des membres du bureau, du conseil d’administration, des présidents de comité, des présidents et secrétaires des commissions de l’Académie nationale de médecine.

    Autre fait préoccupant, en dépit de l’augmentation importante de la part des femmes dans le secteur médical, les relations entre les deux sexes demeurent empreintes de sexisme : 86% des internes de médecine (95% des femmes et 68% des hommes) déclarent avoir été exposés à du sexisme et près d’un interne sur dix déclare avoir été victime de harcèlement sexuel.

    Avertissements, suspensions, radiations : des plaintes qui se perdent

    C’est peut-être le constat le plus fâcheux relevé par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes : les violences sexistes (remarques sexistes et/ou à connotation sexuelle, harcèlements, agressions, viols) dans le suivi gynécologique et obstétrical font encore trop peu l’objet de signalements et aboutissent rarement à des sanctions ou condamnations. Qui peut s’en étonner ? L’institution a étudié les 104 plaintes portées devant la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins de 2007 à 2016. Sur l’ensemble des poursuites, seules 29% ont conduit à une radiation du professionnel de santé. Pour le reste, on parle d’avertissement, d’interdiction temporaire d’exercer (d’un mois à trois ans), voire d’absence totale de condamnation (22 %). Des chiffres qui concernent uniquement les femmes qui ont osé porter plainte.

    Et toutes les autres ? Celles qui se sont murées dans le silence ? Qui méconnaissent leur droit ? Qui redoutent l’expertise judiciaire car elle comprend un examen gynécologique ?

    Difficile d’évaluer leur nombre. Mais le HCE est clair sur un point : tant que l’Ordre des médecins et des sages-femmes organisera des réunions de conciliation entre les victimes et leur agresseur, « un nombre conséquent de plaintes ne verront jamais le jour ». Pour rappel : ce mode de médiation est formellement interdit par la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Que la France a ratifiée en 2014.

    Le petit documentaire :
    https://www.youtube.com/watch?v=fsRZ59Urc2I


    Et au détour des commentaires on apprend que Nisand donne des conférences sur la sexualité dans les collèges !!!! À l’aide !

    #santé_publique #sexisme #violences_obstétricales #violences_médicales

  • Avec l’espoir que je vais enfin rencontrer un être humain,
    6 mois d’attente pour ce rdv,
    c’est la 4em gynéco que je vais voir,
    je veux seulement discuter avant de choisir qui me suivra après le machin.
    Ça lui parait saugrenu on dirait.
    Bon, ce sera pas celle-là en tout cas, 40 minutes en salle d’attente, 10 minutes à parler, elle prélève quand même les 30€ à la CMU, pas de petit profit n’est-ce pas.
    Mais surtout, cette phrase qui m’exaspère
    « Estimez vous heureuse, il y en a d’autres qui y laisse leur sein. »
    J’ai juste répondu que je ne faisais pas de compétition, que chacun avait son ressenti et que mon parcours avait été une grande souffrance car sans aide ni suivi correct.

    Elle a bien rempli toutes les cases de son dossier informatique voire plus, une deuxième fois après sa secrétaire qui me demande même si j’ai allaité, aaah le fichage médical … ça doit être pour lactalis surement. A peine dans la rue, je me rends compte qu’elle ne m’a pas donné l’ordonnance du tamoxifène, pas le courage de me retaper l’attente.

    #cancer_du_sein
    #gynécologie
    #maltraitance_médicale
    #keep_cool

  • Le Chœur des femmes

    Jean Atwood, interne des hôpitaux et quatre fois major de promotion, vise un poste de chef de clinique en chirurgie gynécologique. Mais au lieu de lui attribuer le poste convoité, on l’envoie passer son dernier semestre d’internat dans un service de médecine consacré à la médecine des femmes – avortement, contraception, violences conjugales, maternité des adolescentes, accompagnement des cancers gynécologiques en phase terminale.

    Le Docteur Atwood veut faire de la chirurgie, et non passer son temps à écouter des femmes parler d’elles-mêmes à longueur de journée. Ni servir un chef de service à la personnalité controversée. Car le mystérieux Docteur Karma – surnommé « Barbe-Bleue » – séduit sans vergogne, paraît-il, patientes et infirmières et maltraite sans pitié, dit-on, les internes placés sous ses ordres. Pour Jean Atwood, interne à la forte personnalité et qui brûle d’exercer son métier dans un environnement prestigieux, le conflit ouvert avec ce chef de service autoritaire semble inévitable.

    Mais la réalité n’est jamais ce que l’on anticipe, et la rencontre entre les deux médecins ne va pas se dérouler comme l’interne l’imagine.

    Le Chœur des femmes est un #roman de formation : il raconte l’histoire d’un jeune médecin déjà modelé par la faculté et par sa spécialité d’élection et qui doit brusquement réviser ses #préjugés devant une réalité qui lui avait échappé jusqu’ici : ce ne sont pas ses maîtres qui lui apprendront son métier, mais les patientes.

    C’est un roman documentaire qui décrit la médecine des femmes, ses gestes, ses particularités, ses écueils, ses interrogations éthiques, comme aucun roman, ne l’a fait à ce jour, du moins en langue française.

    C’est un roman choral (comme son nom l’indique) dont la structure s’inspire de celle de la comédie musicale : au fil de son itinéraire (un récitatif à la première personne) dans ce microcosme qu’est l’unité 77, le Docteur Atwood croise des femmes qui racontent (et parfois, chantent) leur vie, leurs amours et leur mort, en solo ou dans un ensemble assourdissant.

    C’est aussi un roman d’énigme : comme toutes les patientes qu’ils sont amenés à soigner, Jean Atwood et Franz Karma ont chacun un secret qui les anime, les oppose et, étrangement, les rapproche – le secret originel de leur identité en tant que soignant et en tant qu’être humain.


    http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-84682-267-1
    #livre #gynécologie #femmes #médecine

  • #Gyn&co. Enfin une #liste de soignantEs féministes !

    Nous sommes un groupe de militantes féministes et nous en avons marre des soignantEs ayant des pratiques sexistes, lesbophobes, transphobes, putophobes, racistes, classistes, validistes, etc. Nous avons donc mis en place Gyn&Co pour mettre à disposition une liste de soignantEs pratiquant des actes gynécologiques avec une approche plutôt féministe (qu’il s’agisse de gynécos, de médecins généralistes ou de sages-femmes).

    Nous sommes nombreux’ses à avoir été confrontéEs à des expériences malheureuses avec unE soignantE lors de consultations gynécologiques : qu’il s’agisse de propos jugeants ou déconsidérants, d’un manque de respect de l’intégrité de nos corps, d’un refus de tenir compte de nos choix voire de discrimination ou de violence. De plus, nous n’avons pas forcément les mêmes besoins et attentes selon nos situations et nos pratiques – handicap, travail du sexe, usage de drogue, séropositivité, polyamour, etc.

    Pour mener à bien ce projet, nous avons élaboré un questionnaire afin de collecter des coordonnées de soignantEs et de les mettre à la disposition de touTEs. Attention il s’agit bien d’une LISTE POSITIVE : nous n’intégrerons que les coordonnées de professionnelLEs nous ayant été recommandéEs sur des critères positifs.

    Les questionnaires rapportant des expériences individuelles, il est possible que nous n’ayons pas connaissance de l’ensemble des pratiques réalisées par le/la soignantE. Par exemple, si une fiche médecin ne fait pas mention de la possibilité de faire une pose de stérilet ou un accompagnement IVG, cela ne signifie pas que cetTE professionnelLE ne le propose pas. Nous ne faisons que reporter les informations nous ayant été transmises.

    Donc, si vous ne pouvez pas répondre à toutes les questions, cela ne veut pas dire que ce soignantE n’est pas recommandable par ailleurs. Dans le doute, envoyez-nous vos questionnaires avec vos commentaires.

    Et rappelons encore que c’est un projet collaboratif et évolutif qui dépend de nous touTEs ! Nous comptons sur chacunE pour l’alimenter, le compléter, le corriger ! (via commentaires ou mails – non publiés mais pris en compte)


    https://gynandco.wordpress.com
    #cartographie #cartographie_participative #gynécologie #femmes #soins #alternatives #liste #bonnes_pratiques

    ça a été déjà signalé, notamment par @touti (https://seenthis.net/messages/317399), mais je remets ici, ça ne fait jamais de mal...

  • Campagne « Une fois par an » : et si vous laissiez nos chattes un peu tranquilles ? | Sophie Gourion
    http://www.toutalego.com/2018/05/campagne-une-fois-par-et-si-vous.html

    Infantilisantes, sexualisées et sexistes (car associant souvent nudité et couleur rose bonbon), ces campagnes n’informent pas les femmes en toute objectivité, se contentant de jouer sur le ressort de la culpabilité. Comme l’explique très bien cet article de France Inter « Si quelques femmes sont réellement sauvées par une mammographie systématique après 50 ans, d’autres, plus nombreuses, sont traitées lourdement pour des tumeurs qui n’auraient jamais évolué. Les femmes ignorent souvent que les petits cancers détectés à la mammographie et confirmés par les biopsies disparaissent souvent sans traitement ou n’évoluent jamais. Source : Tout à (...)

    • Toutefois, plusieurs choses m’ont fait tiquer lors du visionnage de ce spot, tant sur le fond que sur la forme :

      – Le ton autoritaire et infantilisant (on est à la limite du « une fois par an, rentre-toi bien ça dans la tête »), faussement cool « c’est l’anniversaire de ta chatte » (dirait-on c’est l’anniversaire de ton zguegue pour le dépistage du cancer de la prostate ?)

      – L’absence totale de source quant à la nécessité d’aller consulter son gynécologue une fois par en l’absence de questions ou de symptômes.

      #sexisme #paternalisme #culpabilisation #infantilisation #femmes #gynecologie #discriminations

  • Un #podcast à soi (n°6) : Le #gynécologue et la sorcière | ARTE Radio, via @mona
    https://www.arteradio.com/son/61659783/un_podcast_soi_ndeg6_le_gynecologue_et_la_sorciere

    Paroles blessantes, propos déplacés, gestes brutaux, manque d’empathie, actes réalisés sans explications ni consentement, absence de prise en compte de la douleur... De plus en plus de femmes racontent les #maltraitances et #violences vécues lors de leurs suivis gynécologiques, de leurs IVG et de leurs accouchements. Comment expliquer ces pratiques ? Les faire changer ? Comment les #femmes peuvent elles se réapproprier leurs corps, leur #santé ?

    http://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/07legynecologueetlasorciere_hq_fr.mp3

  • #Témoignage d’un #frottis vaginal. ça c’est passé hier, à Grenoble. Les protagonistes : une biologistes d’un laboratoire d’analyse biologique et moi-même.

    Je m’y rends suite à un courrier de ma gynéco, qui dit :

    « Votre frottis cervico-vaginal est normal mais inflammatoire, ce qui peut être dû à la présence d’une infection vaginale. Il faut donc faire partiquer un prélèvement vaginal en #laboratoire (ordonnance ci-jointe). Dès réception du résultat, je vous ferai parvenir une ordonnance si une infection vaginale était mise en évidence. Dans le cas contraire, il n’y aura rien de plus à faire »

    Je décide d’aller au laboratoire qui se trouve à quelques dizaines de mètres de chez moi (pour des raisons de praticité).

    Je n’y avais jamais mis le pied avant.

    A noter que j’ai quand même fait pas mal traîné ce moment... car après avoir fait un premier frottis chez la gynécologue, je n’avais vraiment pas envie d’en faire un autre quelques semaines plus tard... j’y suis donc allée de manière plutôt récalcitrante et 2 mois après avoir reçu la lettre.

    Je rentre, on me fait patienter quelques minutes, puis on me dit d’aller dans une petite salle, où j’attends encore quelques minutes.
    Jusque là, tout normal.
    La biologiste arrive. Une dame d’une cinquantaine d’années. Je ne sais même pas son nom, car elle ne s’est même pas présentée (premier truc un peu bizarre).

    Voici le dialogue et les gestes qui ont suivi son arrivée.

    Biologiste : « Pourquoi vous êtes là ? »
    Moi : « C’est ma gynécologue qui m’a dit de faire un frottis »
    Biologiste : « Oui, mais suite à quoi ? »
    Moi : « Suite à un premier frottis qui... » (et elle ne m’a pas laissé terminer)
    Biologiste : « Ok. Suite à un frottis. »
    Elle écrit cela sur un papier.
    Moi : « C’est ça que vous vouliez savoir ? »
    Biologiste : « Oui. Bon. On fait un nouveau frottis. Si il y a un problème on mettra en place un traitement adéquat. »
    Moi : « Ok »
    Biologiste : « Déshabillez vous. Que en bas. »
    Je me déshabille dans la petite salle, que en bas, comme demandé par la biologiste.
    Biologiste : « Allongez-vous. »
    Je m’allonge.
    Biologiste : « Pliez les jambes. » Et elle me prend une jambe pour la plier.
    Mais je n’ai presque pas eu le temps de pliez les deux jambes que le coton tige était déjà dans mon vagin. Ce coton tige qui frottais partout dans le vagin.
    Evidemment, vu la vitesse et le manque d’empathie dans laquelle tout s’est passé, je n’étais pas à l’aise du tout. Et du coup, c’était très désagréable et douloureux.
    Après quelques secondes la biologiste prononce un « ça va ? » de routine.
    Je lui réponds : « Bhein, disons qu’il y a des choses plus agréables à faire dans la vie. »
    Biologiste : « C’est sûr »

    Et après avoir encore bien remué le coton tige dans mon vagin pendant un temps qui m’a semblé très long mais que je ne saurais pas évalué, la biologiste me dit « C’est bon. Habillez vous. On va envoyer le matériel pour les analyses. Vous pouvez venir chercher les résultats en début de semaine prochaine. Au revoir. »
    Sur ce, elle quitte la salle alors que je n’avais pas encore remis mes culottes. Je suis sortie de la salle en me sentant très seule.
    Je passe dans le couloir, et puis devant l’accueil.
    La biologiste se trouve derrière le comptoir de l’accueil, avec le dos tourné vers moi, car elle était en train de ranger quelque chose dans l’armoire derrière.
    Je me suis arrêtée quelques secondes.
    La biologiste s’ est retournée et m’a dit : « Tout est bon. Au revoir. »

    Fin de l’histoire.

    En sortant de là, je me suis dite que ce n’était quand même pas normal ce que j’ai vécu.
    Et j’ai tout de suite pensé que si moi j’ai passé un moment très désagréable, je pouvais quand même assez facilement surmonter ce moment, car dans ma vie, heureusement, je n’ai pas subi de violences. Mais toutes les autres femmes ? Cette dame ne sait rien de moi, rien, absolument rien. Une parfait inconnue. Cela aurait pu être vraiment traumatisant (ou re-traumatisant).
    Du coup, j’ai pris la décision que je n’allais pas me taire. Je vous écris donc ce #témoignage ici, sur seenthis. Mais je vais aussi envoyer ce récit à ma gynéco et à mon médecin traitant.

    Affaire à suivre. Je ne m’y attends rien. Mais au moins je n’aurais pas tu.

    #violence #violences_médicales #femmes #Violences_gynécologiques #maltraitance_médicale #gynécologie

    • Je ne vais plus voir de gynéco, veux plus
      Quand j’ai voulu faire poser un stérilet, ma gynéco me l’a posé en forçant parce que mon col est trop petit. J’ai fait un malaise mais ça ne l’a pas dérangé, elle m’a juste dit de rester allongée le temps que ça passe. Ça semblait habituel.
      J’ai fini par repartir avec mais je ne l’ai jamais supporté.
      J’avais des saignements entre mes règles et des douleurs au ventre. J’y suis retourné pour qu’elle me l’enlève ce qui m’a aussi fait mal. C’est la dernière fois que j’ai mis les pieds chez un·e gynéco.

    • Ça me rappelle ma dernière visite chez une gynéco, je n’y vais plus non plus. Les fois d’après je suis allée voir une sage femme. À l’époque je prends encore la pilule mais j’en ai marre et je me suis tapé les 500 pages du bouquin de Winckler sur la contraception pour essayer d’avoir le plus d’infos possibles. C’est un peu mon truc l’obsession de l’information lol. Je lui dis que je réfléchis à me faire poser un stérilet sans hormones. Elle me dit c’est pas possible vous n’avez pas d’enfant. Alors je lui dis ben si c’est possible je l’ai lu, il y a même un type de stérilet spécialement conçu pour les nullipares. Et là elle me répond ah mais c’est comme vous voulez, je peux tout à fait vous le poser et ça vous fera très, très mal parce que vous n’avez jamais eu d’enfant. Mais si vous aimez avoir mal il n’y aucun problème !
      Bon je n’ai rien répondu alors que d’habitude je suis une grande gueule finie, je suis sortie et me suis promis qu’elle ne me reverrait plus.

  • Un âge critique. La #ménopause sous le regard des médecins des XVIIIe et XIXe siècles
    http://journals.openedition.org/clio/1471

    Si l’on possède peu de témoignages sur la manière dont les #femmes du XIXe siècle ont vécu le vieillissement, les discours des médecins sur cette question abondent. La ménopause est décrite par eux comme une période particulièrement dangereuse qui, à l’instar de la puberté, bouleverse toute l’économie de la femme. Au nombre des maladies qui sont susceptibles de l’assaillir lorsque s’interrompt le mécanisme régulateur que représentait la menstruation s’ajoute la blessure narcissique que provoque la perte de sa féminité et l’entrée dans l’âge de décrépitude. Plus encore, la femme perdant avec la faculté d’engendrer sa vocation sociale (la maternité), cette période, souvent qualifiée d’âge critique ou d’âge dangereux, s’annonce comme une véritable mort sociale. Privée de sa capacité de séduction, fragilisée par la révolution physiologique qui s’opère en elle, la femme, encouragée à se retirer d’un monde où elle ne peut plus briller, est plus que jamais assignée à la sphère privée.

    #histoire #historicisation
    #misogynie #violence_médicale #gynécologie

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    Ménopause : le début de la fin ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2019/10/23/menopause-le-debut-de-la-fin

    Version remaniée d’une thèse de doctorat préparée sous la direction de David Le Breton, à l’université de Strasbourg, La Fabrique de la ménopause (éditions du CNRS, 2019) questionne le vocabulaire lié à la ménopause en Occident : « involution », « déficience », « dégénescence ». Pourquoi la fin des cycles est-elle vécu comme la fin tout court ? Enquêtant sur ce qu’elle appelle « la culture de la ménopause » –une culture qui voit le jour au XIXe siècle, sous l’impulsion des médecins–, Cécile Charlap s’étonne : la représentation des femmes qui ne saignent plus est extrêmement différente selon les pays. « Dans certaines sociétés traditionnelles, la ménopause va de pair avec un accroissement des possibles et des pouvoirs. » Ainsi, chez les Baruyas en Nouvelle-Guinée, les femmes qui ne sont plus réglées peuvent s’arroger « des libertés de parole et d’action » qui leur permettent non seulement de jouer des rôles politiques mais de participer aux décisions lors de conflits et de guerres.

    Femme ménopausée : libérée

    Puisant dans les travaux d’ethnographie, Cécile Charlap donne plusieurs exemples significatifs de cette conception « positive » de la ménopause. « Au sein de la société Gouro, en Côte-d’Ivoire, les femmes ménopausées peuvent participer aux sacrifices pour les ancêtres. […] Chez les Indiens Piegan au Canada, à partir de la ménopause, certaines femmes peuvent devenir “femmes à coeur d’homme” et développer des pratiques réservées aux hommes. » Elles chantent des chants virils et interviennent dans les conversations d’homme, signe de leur émancipation. Chez les Lobi, au Burkina Faso, la cessation des règles marque de façon similaire le début d’une nouvelle vie, enfin libérée des tabous du sang : les femmes devenues infertiles acquièrent une position sociale plus élevée et le droit de manipuler les outils cultuels, à l’instar des hommes. « Une femme ménopausée, ce n’est plus une véritable femme », « c’est comme un homme » disent les Lobi. Entendez par là : un être puissant. Chez les Beti au Cameroun, on parle de nya mininga : une « femme importante », capable de siéger au tribunal coutumier.

    Tabou du sang féminin : une histoire de pôles

    Comment comprendre que la fin des règles marque si souvent l’accès des femmes au pouvoir ? Simple. Il suffit de relire Françoise Héritier ou Alain Testart. Suivant la loi de polarité, « les contraires s’attirent et les semblables se repoussent ». Cette loi s’applique couramment dans l’univers symbolique du sang. C’est la raison pour laquelle les femmes menstruées sont exclues des activités qui visent à faire couler du sang : étant donné qu’elles saignent, elles feraient tout rater. Un autre sang ne peut pas couler en leur présence. Voilà pourquoi, pratiquement dans le monde entier, tuer est un travail d’homme. Les femmes sont écartées des activités guerrières ou chasseresses mais aussi des cultes religieux (car ils impliquent le sacrifice), du travail de la forge (car le métal en fusion évoque le sang), du travail de la vigne (car le jus de raisin est pourpre) et même du travail des ruchers (car le miel est le sang des fleurs). J’en avais déjà parlé dans un article sur la mayonnaise : le phénomène des menstrues est jugé, presqu’universellement, incompatible avec une fonction impliquant le contact avec du sang.

    Pas d’accord avec le dernier paragraphe qui est sensé expliqué la misogynie et les lois discriminantes contre les femmes par le tabou du sang menstruel. Mais c’est pas une explication, le sang menstruel n’est pas tabou en soi, ni par essence, ni par nature. C’est pour légitimé leurs comportements misogynes que les hommes ont trouvé le bon filon du tabou de ce sang.

    Pour le fait de permettre aux femmes ménopausées d’être comme des hommes (allant jusqu’au privilège de "s’arroger « des libertés de parole et d’action »") montre aussi que le transgenrisme est parfaitement compatible avec la misogynie la plus profonde.

  • Au-delà du Mirena : que nous apprennent les polémiques récentes sur la #gynécologie-obstétrique ? - Pour une Médecine Engagée Unie Et Féministe
    https://www.pourunemeuf.org/2017/11/06/dela-mirena-apprennent-polemiques-recentes-gynecologie-obstetrique

    Côté théorie, on apprend par exemple à la faculté de #médecine l’adage « toute femme en âge de procréer est enceinte jusqu’à preuve du contraire » et ce, quels que soit ses dires (c’est même un classique des questions lors des examens écrits). Cela équivaut en réalité à apprendre que la parole des patientes ne vaut rien.

    Côté pratique, l’apprentissage de la médecine se fait beaucoup par compagnonnage, c’est-à-dire par l’exemple de ses maîtres de stage. Même sans l’expliciter, on reproduit les comportements de ses pairs : la façon dont les enseignant·e·s parlent des patientes, la façon dont ils abordent les questions du choix notamment en matière de contraception, la façon dont ils recueillent le consentement (à commencer par le consentement à être examiné en présence de ou par un·e étudiant·e) a autant voire plus d’influence sur l’exercice futur de l’étudiant·e que la théorie enseignée dans les livres ou à l’école.

    L’enseignement théorique peut parfois être plein de bonnes intentions : en tant qu’étudiant·e en médecine on apprend d’ailleurs bêtement par cœur les formules « information claire et loyale », « consentement libre et éclairé ». Mais si, dans les stages, les praticien·ne·s n’appliquent pas ces principes, ces mots et ce qu’ils impliquent ne seront jamais compris.

    Il faut souligner également que même si un·e étudiant·e le voulait, il est très difficile de questionner des mauvaises pratiques face à des soignant·e·s « seniors » lors d’un stage.

    Les soignant·e·s font obstacle à une remise en cause individuelle et collective de la part du corps médical, indispensable à une médecine de qualité. Accepter que le #sexisme est systémique, c’est accepter que l’on puisse être soi-même sexiste. Il en va de même pour l’exercice du pouvoir médical : accepter que le système médical est maltraitant de par son organisation, son fonctionnement, sa pratique… c’est devoir accepter que l’on puisse nous-même être maltraitant. Les femmes se retrouvent victimes à double-titre : des #violences sexistes et des violences médicales, qui prennent donc une forme particulière à leur encontre.

  • 2005 - La pilule contraceptive est officiellement classée cancérigène

    http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/sante/epidemiologie/cancersein/risq_cancer_sein/pilulcansein

    http://rfi.fr/actufr/articles/068/article_37908.asp (07/08/2005)

    "Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), dépendant de l’OMS, vient de classer la pilule contraceptive parmi les produits cancérogènes du « groupe 1 », ceux dont l’action est « certaine »" d’après RFI actualités.

    Un groupe de 21 chercheurs venant de 8 pays différents rendent publics les réésultats suivant : la pilule diminue le risque de cancer de l’ovaire et de l’endomètre, mais augmente celui du sein, du col de l’utérus et du foie.

    Les hormones œstrogènes contenues dans chaque comprimé sont responsables de ce risque plus élevé. En effet elles sont plus concentrées dans la pilule contraceptive que lorsqu’elles sont libérées par les ovaires naturellement.

    http://www.amessi.org/Cancer-la-pilule-contraceptive-officiellement-classee-cancerigene

    http://www.cancer.ca/fr-ca/prevention-and-screening/be-aware/artificial-hormones/birth-control-pill/?region=qc

    Les femmes qui prennent la pilule ont un risque un peu plus élevé de cancers du sein, du col de l’utérus et du foie, ainsi qu’un risque accru de maladies cardiovasculaires (principalement chez les fumeuses).

    Read more : http://www.cancer.ca/fr-ca/prevention-and-screening/be-aware/artificial-hormones/birth-control-pill/?region=qc#ixzz4nyh2S8bK

    En 2012 - 1 femme sur 11 a eu un cancer du sein
    En 2017 - 1 femme sur 9 aura un cancer du sein
    Pour la suite, il est prévu qu’une femme sur 8 aura un cancer du sein, en trente ans, ce cancer a augmenté de 130%

    Les cancers du sein sont aussi plus fréquents chez les fumeuses, près des centrales nucléaires et chez des femmes ayant subi de nombreuses mammographies …

    Ça se soigne très bien nous dit-on, mutiler les femmes après les avoir empoisonner, est le seul #protocole_médical au point.

    #tout_va_bien #feminicide #cancer

    • « Les représentants du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), de la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale (FNCGM) et de la Société Française de Gynécologie (SFG) craignant une lecture caricaturale des données scientifiques rappelées par le CIRC, tiennent à faire la déclaration suivante :

      Face à l’augmentation des cancers du sein sous pilule relevée par les travaux du CIRC, les responsables du CNGOF, de la FNCGM et de la SFG soulignent que celle-ci est faible et que ce risque disparaît dix ans après la fin de l’utilisation de cette contraception. »

      #assassins

    • Le traitement de la ménopause également considéré à risque

      Jusqu’à présent, l’hormonothérapie oestro-progestative de la ménopause était considérée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), comme peut-être cancérogène pour la femme. Aujourd’hui, ce traitement est classé dans la catégorie des cancérogènes, dans la mesure où il augmenterait les risques de cancer du sein et de celui de l’endomètre (la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus), mais seulement selon certains schémas de prescription.

      Après réexamen des études les plus récentes sur les hormones de la ménopause, les auteurs soulignent que : « Les études épidémiologiques montrent de façon concordante l’accroissement du risque de cancer du sein chez les utilisatrices actuelles ou récentes. Ce risque augmente avec la durée d’utilisation et est supérieur à celui que courent les femmes utilisant une hormonothérapie basée sur les œstrogènes seuls. »

      #gynécologie #ménopause #contraception #hormones #œstrogènes #progestérone

  • La #condition_féminine en suspens
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/230717/la-condition-feminine-en-suspens

    Alors que les associations féministes s’inquiètent d’une restriction drastique de l’enveloppe allouée aux droits des femmes, #Ghada_Hatem, médecin gynécologue à l’hôpital Delafontaine et fondatrice de la #Maison_des_femmes de Saint-Denis, réfléchit à l’avenir de la condition féminine.

    #Culture-Idées #excision #féminisme #gynécologie #Hôpital_Delafontaine #violences_faites_aux_femmes #viols

  • #RDC : les couacs de la #Monusco pour assurer la sécurité du docteur #Mukwege
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/18/rdc-les-hesitations-de-la-monusco-pour-assurer-la-securite-du-docteur-mukweg

    C’est une polémique qui a opposé deux grands acteurs médiatiques en République démocratique du Congo (RDC). D’un côté, le docteur Denis Mukwege et sa Fondation Panzi, rendus célèbres pour leur prise en charge des victimes de violences sexuelles. De l’autre, la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), déployée depuis 1999. Deux figures la lutte contre la guerre qui sévit depuis plus de vingt ans dans la province du #Sud-Kivu.

    #femme #viol #gynécologie #Fondation_Panzi

    Dans un rapport publié en avril 2016, l’Institut français des relations internationales (IFRI) jugeait très sévèrement le bilan de la Monusco, créée en 1999 : « Du fait de son inefficacité, écrivaient ses auteurs, elle apparaît à certains [dont l’opposition] comme participant à la pérennisation du régime Kabila et au recul de l’agenda démocratique tandis que, pour d’autres, elle n’est plus qu’un observateur particulièrement coûteux des développements politiques et sécuritaires congolais. »

  • #Italie. Cherche désespérément gynécologue pratiquant l’#avortement

    Dans les hôpitaux publics italiens, une large majorité de médecins refusent désormais de pratiquer des #IVG. Si bien qu’un hôpital a ouvert un recrutement spécialement destiné à des gynécologues non-objecteurs de conscience, suscitant une polémique.


    http://www.courrierinternational.com/article/italie-cherche-desesperement-gynecologue-pratiquant-lavorteme
    #gynécologie #femmes #Italie #it_has_begun
    cc @albertocampiphoto

  • Depuis l’élection de Donald Trump, les Américaines se pressent de consulter leur gynécologue | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/11/10/depuis-lelection-de-donald-trump-les-americaines-se-pressent-de-consulter-leur-gynecologue

    « Vous avez soixante-dix jours pour vous rendre chez le gynécologue. » C’est le message que toutes les Américaines partagent depuis la victoire de Donald Trump lors de l’élection présidentielle américaine. En cause ? La potentielle suppression de l’Obamacare (la réforme du système de santé mise en place par Barack Obama) et du Planning familial. Rappelons que grâce à l’Obamacare, les femmes ont accès à dix-huit sortes de contraception approuvées par la FDA (l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) et totalement remboursées. Parmi elles, la chirurgie de stérilisation, l’implant, la stérilisation masculine, le stérilet ou encore les injections contraceptives.

    Seulement voilà, dans son programme, Donald Trump prévoit de supprimer la sécurité sociale instaurée par Barack Obama. L’avenir du remboursement de toutes ces méthodes contraceptives est alors mis en péril. Les Américaines ont donc décidé de s’exprimer sur les réseaux sociaux, en partageant leur peur de voir les services proposés par l’Obamacare et le Planned Parenthood (le planning familial américain, utilisé par plus de 2,5 millions d’Américains chaque année, et financé à un tiers par le gouvernement) devenir inabordables, voire inaccessibles.

    #contraception #femmes #gynecologie #Trump #USA #IVG #Obamacare #planning_familiale

  • Docteur Mukwege : « Mon combat et ma franchise dérangent »

    Dans son hôpital de #Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo ( #RDC ), plus de 50 000 femmes violées ont été soignées depuis 1999. Toujours menacé dans son pays, le docteur Denis Mukwege a reçu de multiples récompenses – prix Olof Palme et prix des Droits de l’homme des Nations Unies (ONU) en 2008, prix Sakharov en 2014 – et son nom est régulièrement proposé pour le prix Nobel de la paix.
    http://www.lemonde.fr/la-matinale/article/2016/11/06/docteur-mukwege-mon-combat-et-ma-franchise-derangent_5026195_4866763.html

    #femmes #gynécologie #violence

  • Femmes noires torturées en gynécologie : une tragédie méconnue

    Par Nelly B.W. Connaissez-vous le #spéculum ? Il s’agit d’un outil célèbre et indispensable en #gynécologie. Il fut créé par James Marion Sims, un homme misogyne, raciste et violent, considéré comme étant le père de la gynécologie. Nous sommes dans les années 1800, en Alabama (Etats-Unis).

    http://nofi.fr/2016/10/femmes-noires-torturees-gynecologie-tragedie-meconnue/31315

    #femmes #Noirs #femmes_noires #viol #culture_du_viol #gynécologie #histoire #cobayes

  • #Denis_Mukwege, le docteur congolais qui répare les femmes du monde entier

    C’était sa troisième nomination au Nobel de la paix, remis ce matin au président colombien Juan Manuel Santos. Il pourra se consoler avec le prix de la paix de Séoul, qu’il a reçu pas plus tard qu’hier ; lui à qui on avait déjà décerné le prix Sakharov en 20141, entre autres. Et peu importe au fond, comme il le dit lui-même en interview, les prix ne sont utiles que dans la mesure où ils mettent de la lumière sur des causes oubliées… « Lui », c’est Denis Mukwege, 61 ans. Un héros.
    Depuis plus de quinze ans, ce gynécologue et chirurgien congolais – que les magazines Time et Fortune ont placé dans leurs classements respectifs des 100 personnalités les plus influentes du monde et des plus grands leaders en 2016 – opère des femmes victimes de #viols. Dans son hôpital de Panzi, à #Bukavu (partie orientale de la #République_démocratique_du_Congo), il tente de réparer les dégâts engendrés par ces crimes de guerre inhumains. Physiques, mais aussi psychologiques.


    http://www.jetdencre.ch/denis-mukwege-le-docteur-congolais-qui-repare-les-femmes-du-monde-entier
    #gynécologie #femmes #RDC #santé #médecine
    cc @odilon