• Violences gynécologiques : on est toutes concernées | Glamour
    http://www.glamourparis.com/amour-et-sexe/sexualite/articles/violences-gynecologiques-on-est-toutes-concernees/45727

    Il suffit de lancer un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que les violences gynécologiques touchent un nombre très important des femmes, et ce, quels que soit leur âge, leur origine sociale et l’endroit où elles vivent. Ces maltraitances médicales prennent différentes formes et nous placent dans la honte et la culpabilité. Mais comment savoir quand un comportement relève d’une violence ou d’un simple acte médical ? On fait le point.

    • 4 demandes de pose d’un #DIU d’une jeune nullipare, 4 refus, depuis, ils se débrouillent tout deux comme ils peuvent pour qu’elle ne se retrouve pas enceinte. L&L 18 et 19 ans, depuis 4 ans ensemble, n’ont pas trouvé de gynéco qui accepte de lui poser un DIU comme elle le souhaite.
      La première a dit que c’était trop dangereux, qu’à l’âge qu’elle avait et puisqu’elle connait bien les adolescents on couche avec tout le monde, donc c’était trop risqué.
      La seconde a demandé à la mère accompagnante si elle prenait un contraceptif oral, donc elle n’en était pas morte, qu’il faudrait tout de même songer à faire le vaccin Gardasil® à sa fille. Puis elle a expliqué que ça déchirerait l’utérus et qu’elle était bien obligée de l’informer comme la loi l’exige.
      La troisième, vue seule, a pris les mesures de l’utérus et décrété que c’était impossible à poser, nouveau refus.
      Et pourtant chacune de ces gynécos avaient été contactées auparavant pour s’assurer qu’elles étaient d’accord (pour poser un DIU à une nullipare) et que la bienveillance était de mise.
      La quatrième a été assassinée avant de parler et depuis ils mangent des bricolis et mettent dans son vagin du miel qui d’après le sorcier du village est un bon spermicide.

      #honte_française #maltraitance_médicale #médecine #gynécologie

    • Je me souviens du remplaçant de mon gynéco. J’y vais pour des douleurs des rapports parce que ça peut cacher un soucis et que par ailleurs, ce n’est pas souhaitable.
      Réponse : « Y a pas besoin d’avoir du plaisir pour faire des enfants ».

      J’étais tellement abasourdie que je n’ai rien trouvé à répondre, sous le choc. Je n’y ai jamais refoutu les pieds et je lui ai fait une pub d’enfer à ce connard, mais j’ai payé la consulte, et là, je m’en veux encore.

      Sinon, maintenant, je vais chez une sage femme pour toute la gynéco : elle fait à peu près tout, sans faire 140km AR, sans prendre RDV 1 an à l’avance, sans faire payer le double en dépassement, sans plier la visite bisannuelle en 10 mn chrono, paiement compris, sans faire mal, en étant attentive et bienveillante.

    • Si j’ai un jour une raison d’y allé j’irais voire une sage-femme ou une généraliste.

      edit - Une nouvelle façon de refuser l’accès à l’information aux femmes : la tokophobie - ou phobie de la grossesse et de l’accouchement.
      Les réseaux sociaux sont jugés responsable d’une épidémie de tokophobie liée au fait que les femmes ont accès à de l’information sur la grossesse et l’accouchement et qui donc une fois informée (enfin un peu loyalement et non plus à base de « plus beau jour de ta vie ») ne sont pas très chaudes pour se faire traiter de genisse par le corps médicale et se retrouvé avec la chatte recousu avec « le point du mari ».

      Libé, le Gardian sont parti en croisade contre le droit des femmes à être informé et à choisir de ne pas se faire dépossédé de leur corps par une éjaculat. Les textes sont alarmiste alors qu’on devrait se réjouir qu’enfin 14% des femmes accèdent un peu à la liberté de pas enfanter. Le libre choix des femmes est pathologisé, on parle d’une phobie, alors qu’on peu simplement envisagé ceci comme la réaction rationnelle à une information loyal. Un foetus ca te chie et pisse dans le sang pendant des mois, ca te déchire les entrailles en sortant quant ca te tue pas et tout ce que les femmes ont à y gagné c’est de devenir des servantes invisibles, méprisées.

      https://www.liberation.fr/france/2018/09/15/les-reseaux-sociaux-contribuent-ils-a-la-peur-d-accoucher_1678820

      La tokophobie, c’est la peur panique de la grossesse et de l’accouchement. Selon une étude britannique publiée en mars, regroupant la trentaine d’études à ce sujet, elle affecterait 14% des femmes. L’université de Hull en Angleterre, a consacré un débat à cette maladie mardi, lors du British Science Festival, événement national qui réunissait scientifiques et universitaires.

      Parmi eux, Catriona Jones, maître conférencière à Hull et sage-femme, a notamment mis en cause les réseaux sociaux, comme le rapporte le Guardian jeudi. « Il suffit de taper le mot "accouchement" sur les moteurs de recherche pour tomber sur un tsunami d’horreurs », a-t-elle expliqué. Catriona Jones pointe du doigt le plus populaire réseau de forums dédiés à la famille au Royaume-Uni, Mumsnet : « Sur ce forum, il y a des femmes qui racontent de véritables bains de sang, ce qui peut être assez effrayant pour les autres femmes. » Avant de nuancer : « Je ne dirais pas que les réseaux sociaux poussent les femmes à avoir peur d’accoucher, mais qu’ils y contribuent. »

      La tokophobie peut être liée à de nombreux facteurs comme des traumatismes liés à un accouchement précédent, ou développés dans l’enfance après, par exemple, un abus sexuel… Mais la cause culturelle de cette phobie est de plus en plus prise en considération, à mesure que des mères n’hésitent plus à raconter minute par minute leur accouchement, sur les réseaux sociaux, forums, émissions de télé-réalité. « Les histoires partagées dans des environnements sains peuvent être informatives, mais certaines femmes sont prédisposées à développer une phobie liée à des histoires extraites de leur contexte… » estime Louise Kenny, qui enseigne à l’université de Liverpool.

      Reste maintenant à la science, qui ne s’est penchée que récemment sur la tokophobie, à déterminer avec exactitude si le phénomène est réellement en expansion.

      J’avoue que ce qui me surprend et me semble pathologique c’est que des femmes acceptent encore aujourd’hui d’enfanter.

      ici le texte du gardian ; https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2010/mar/04/i-have-phobia-of-pregnancy
      on trouve des ref à cet article dans la press gratuite, grand publique et « féminine », slate, femme actuelle, terra femina... histoire que les femmes reçoivent bien l’info que ne pas vouloir d’enfants est une maladie.
      #tokophobie

  • La honteuse histoire de la mortalité maternelle, par Laura Helmuth | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/77870/longue-vie-honteuse-histoire-mortalite-maternelle

    Le taux de mortalité de la population générale a commencé à décliner à la fin du XIXe siècle pour chuter de façon spectaculaire au cours des premières décennies du XXe. La mortalité maternelle en revanche a suivi une courbe bien différente : elle a augmenté au cours des premières décennies du XXe siècle. Alors même que les femmes enceintes étaient moins exposées aux maladies et plus susceptibles d’avoir un accès à de l’eau propre, à une alimentation adéquate, à des aliments sains et d’être mieux logées que jamais dans l’histoire humaine, elles mouraient en masse en donnant la vie.
    À cause des médecins.

    et cette étude complète d’Irvine Loudon
    http://ajcn.nutrition.org/content/72/1/241s.full.pdf

    #histoire #médecine #mortalité_maternelle#en_couches

    • #obstétrique #gynécologie #sage_femme #ventre_des_femmes #technicisation

      Les femmes qui accouchaient à l’hôpital couraient plus de risques que celles qui restaient à la maison. Maladies et infections se propageaient rapidement dans les hôpitaux et les médecins étaient trop contents d’utiliser leurs équipements chirurgicaux.

      Il y a des théories argumentées pour dire que l’obligation de modeler son corps suivant des préceptes de souffrance comme s’arracher les poils, s’empêcher de manger, marcher avec des hauts talons, est le contre point à payer de la libération de la femme.
      Ce texte aide à faire tomber un autre pendant à payer, celui de la mort lors de l’accouchement, (jusqu’en 1940 la courbe à continuer d’augmenter, c’est juste énorme comme traumatisme générationnel) et cela sert encore aujourd’hui à faire taire les femmes.
      Il y a ce livre extra de Edmonde Morin « Petit manuel de guérilla à l’usage des femmes enceintes » dont le titre dit toute la difficulté à faire entendre ses choix d’accouchement.

      http://ajcn.nutrition.org/content/72/1/241s.full.pdf

  • Menstruations et Contraceptifs : Lequel choisir pour quels effets ? #1 | Passion Menstrues
    http://passionmenstrues.com/2015/08/04/menstruations-contraceptifs-1

    Saiko Candy est une préparatrice en pharmacie de 22 ans qui a eu l’extrême amabilité de me proposer une petite série d’article sur les différentes méthodes de contraception et leur effet sur les menstruations. Elle rêvait depuis toute petite de travailler dans la santé et a toujours eu un attrait certain pour les médicaments – ce qui lui a donné envie de devenir préparatrice. Elle vient juste d’obtenir son diplôme et elle aime tellement son métier qu’elle a décidé de partager son savoir avec nous, pour que les gens puissent choisir la méthode la plus adaptée à leurs besoins et leurs envies.

    la suite est ici
    http://passionmenstrues.com/2015/08/12/menstruations-contraceptifs-2

    #menstruation #contraception #gynécologie

  • Bref, j’ai eu un rendez-vous chez le #gynéco | Comment peut-on être féministe ?
    http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2015/10/28/dr-servent-clinique-saint-luc-schirmeck

    – Vous avez déjà pensé à la ligature des trompes ?
    – Oui, et je ne suis pas contre. J’avais commencé les démarches, mais mes interlocuteurs médicaux n’ont pas été réceptifs, ça m’a paru être un sacré parcours de combattante, alors j’ai laissé tomber.
    – Vous savez, ici, on peut vous le faire, avec la méthode Essure, c’est sans souci.
    – Ah, ok, c’est intéressant, j’y réfléchirai.
    – Je vous assure, pensez-y. Il faut juste être sûre de ne pas le regretter. Et bien sûr, il faut que votre conjoint aille consulter un urologue, pour qu’on s’assure qu’il a été informé de la possibilité de faire une vasectomie, c’est obligatoire.
    – Pardon ? Le conjoint ? Mais non…
    – Si, si. Et ce qui est bien c’est que comme vous avez plus de 40 ans et que vous avez déjà des enfants, la stérilisation vous est autorisée.
    – Mais euh… Non, en fait…
    – Écoutez (le ton se durcit), je sais quand même mieux que vous de quoi je parle : la loi de 2003 interdit de pratiquer une stérilisation chez une femme si le conjoint n’a pas consulté un urologue pour qu’on lui propose au moins la vasectomie.
    – Euh… Je n’ai jamais entendu parler de cette loi, je suis super surprise, la stérilisation c’est la loi de 2001 non ? (et réellement, je n’en avais pas entendu parler, de cette loi de 2003, et je ne savais plus trop. Après tout, peut-être ?) Et puis, il n’est pas nécessaire d’avoir eu des enfants, ni d’avoir plus de 40 ans. Je suis mal renseignée pour la loi de 2003, ça c’est fort possible, mais…
    – J’en ai rien à foutre ! s’écrie-t-il, furieux. Je ne sais pas pourquoi vous êtes si agressive, c’est incroyable ça ! Bon, il faut que vous soyez sûre. Je vais vous raconter l’histoire d’une patiente : elle avait 40 ans passées, du diabète, elle avait claquer au cours de sa troisième grossesse, elle était obèse, bref, je lui ai ligaturé les trompes. Eh bien elle me l’a reproché ensuite, parce qu’elle s’était dégoté un petit jeune, d’ailleurs je ne sais pas comment il faisait, parce qu’elle ressemblait à tout sauf à une femme…
    – Euh… Pardon mais… C’est un peu déplacé, ce commentaire.
    – Quoi ? Mais je sais de quoi je parle tout de même !
    – Euh non, mais les remarques sur son physique, là, « je ne sais pas comment il faisait, parce qu’elle ressemblait à tout sauf à une femme ». Ca ne se dit pas, c’est insultant.
    – Mais je ne sais pas ce que vous avez, vous ! Ecoutez, j’interromps cette consultation, c’est à peine croyable un truc pareil, j’ai 40 ans d’expérience, et je connais quand même mieux les femmes que vous, on s’arrête là, mais je peux vous dire une chose, c’est qu’agressive et en opposition comme vous l’êtes, personne ne pourra s’occuper de vous ! »

    #violence_médicale #femmes

    • Désolée @touti, mais je dirais que c’est de l’#essentialisme, pour ce coup. Parce que les femmes ne sont pas éduquées par un système différent que celui qui éduque les médecins hommes et elles ne sont pas plus à l’abri des postures élitistes que les hommes. Et le fait d’être doublement victime pendant leurs études (d’une société patriarcale et d’un univers élitiste) ne les rend pas forcément plus « douces » ou « compréhensives » que les hommes. Sommées de faire leur place dans un univers marqué par la compétition et la célébration phallique (on ne reparle pas des salles de garde), elles peuvent, comme tous les collabos de l’Histoire, redoubler de vacherie pour se sentir plus compétentes ou légitimes dans leur job de spécialistes en médecine.
      Pour tout dire, ma première consult’ (13 ans) était avec une femme et elle conjuguait le mépris, la méchanceté et la violence des gestes d’une manière que j’ai rarement retrouvé par la suite.

    • Ok...la misogynie n’épargne pas les femmes (dommage le problème serait plus vite réglé !) d’autant plus dans un milieu puant de phallocratie (de celui-qui-pissera-plus-loin), cela dit venant d’un homme c’est doublement abjecte car la gynéco, elle, a subit et re-transmet cette double maltraitance, lui ne prend aucun risque à cracher sa misogynie/gynophobie (ce qui fait une différence majeure entre le dominant et la collabo). Un homme ne sera jamais une femme et vice-versa, et ne peut donc pas prétendre en savoir plus qu’elle au sens absolu !
      De mon côté, les meilleures gynécologues femmes que j’ai rencontré étaient canadiennes. Et j’ai senti une compréhension/solidarité féminine qui m’a fait du bien. Maintenant je ne peux pas faire de généralités, l’empathie ne se définit pas selon le sexe de l’individu...heureusement !

    • Hihi, vous me faites marrer quand même ! Ma remarque n’a rien d’essentialiste, et reconnaitre que les personnes de genre masculin sont élevés dans l’idée de la dominance sexuelle masculine et en abuse (sans même parfois sans rendre compte) est quand même le B.A BA pour tenter de changer la donne.
      Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de violence ni de maltraitance chez les femmes (qu’elles soient ou non gynécos d’ailleurs) j’ai dit qu’il y avait toujours « ça » de moins à gérer quand on doit écarter les cuisses pour montrer sa chatte. Entre le point de vue politiquement correct qui se devrait de dire qu’il y a des hommes gynécos très bien et des femmes gynécos sadiques, et de l’autre côté mon bien être quand je dois consulter, je ne vais plus chez un homme, point barre.

    • Ah tiens, aussi, ce beau texte sur la page de @Vilaine à propose de l’oppression que jusque là j’attribuais (à tort apparemment) à Christiane Rochefort

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux . C’est juste un fait. Purement technique.

      Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place. Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité.

      (…)

      « Définition de l’opprimé » dans la présentation de la traduction française de SCUM MANIFESTO de Valérie SOLANAS. (Paris, La nouvelle société, 1971)

      Et #oups @la_refusante j’avais lu de travers ton post, désolée.

    • Et je poursuis sur ma lancée de #femme_en_colère pour dire que l’histoire de la gynécologie et de l’obstétrique à tout de l’abus de pouvoir des hommes sur les femmes. À partir du moment où les hommes ont voulu exercer une profession de médecin savant et séparer les femmes (incultes car interdites en faculté) qui s’entraidaient jusqu’alors pour tout ce qui touchaient à la gynécologie, ils ont obligé les femmes à s’allonger nues sur une table les jambes en l’air sur des étriers pour les examiner sans se courber, tandis qu’eux restaient droits et habillés.
      Non, mais tu imagines, jusque là, on se débrouillaient très bien « accroupie dans un coin » ou debout, ou comme on le sentait.
      C’est juste incroyable de croire que l’on serait obligé d’accoucher dans une position aussi inconfortable et ce sans comprendre que c’est à cause du pouvoir masculiniste. Pour savoir qui je suis, je ne perdrais pas la mémoire de cet avilissement et de l’accaparement de la naissance par les hommes comme de la dépossession de nos corps féminins.
      Qui peut croire que déféquer allonger pourrait être faisable sans gêne, on a pourtant eu Newton mais non, faudrait penser que c’est normal d’accoucher sans aucune force pour pousser ?
      NB Je ne moralise pas sur la défécation et l’accouchement, c’est juste pour que l’on comprenne à minima cette contrainte d’effort musculaire quelque soit son sexe.

    • #Agnodice,
      Sage-femme athénienne première femme gynécologue
      –350 JC qui dut subir un procès car elle avait caché le fait d’être une femme pour devenir médecin.

      Elles arguèrent notamment du fait que les femmes préféraient se laisser mourir plutôt que de recourir à un médecin homme. Les magistrats acquittèrent Agnodice et lui permirent de continuer à exercer la médecine. L’année suivante, l’on promulga une loi qui autorisait les femmes à étudier et pratiquer la médecine.

    • #Femme_médecin #Amérindienne
      https://en.wikipedia.org/wiki/Susan_La_Flesche_Picotte

      Suzanne LaFlesche Picotte (June 17, 1865 – September 18, 1915) was an Omaha Indian doctor and reformer in the late 19th century. She is widely acknowledged as the first female Native American physician. She campaigned for public health and for the formal, legal allotment of land to members of the Omaha tribe.

      At the WMCP, LaFlesche studied chemistry, anatomy, physiology, histology, pharmaceutical science, obstetrics, and general medicine, and, like her peers, did clinical work at facilities in Philadelphia alongside students from other colleges, both male and female.[24] She graduated at the top of her class on March 14, 1889, after a rigorous three-year course of study.[25]

  • L’ampleur des touchers vaginaux enfin dévoilée
    http://www.slate.fr/story/108847/rapport-conference-doyens-facs-medecine-touchers-vaginaux

    Un rapport de la Conférence des doyens de facultés de médecine que Slate s’est procuré apporte des chiffres, révélant que les touchers pelviens non autorisés par les patients seraient loin d’être marginaux. Le rapport étant fondé sur les déclarations que les responsables d’UFR de médecine ont bien voulu formuler, le phénomène pourrait être encore plus important. Source : Slate

  • Mélanie Déchalotte, la journaliste qui a brisé le tabou des maltraitances gynécologiques sur France Culture | Marie accouche là
    http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2015/10/20/melanie-dechalotte-la-journaliste-qui-a-brise-le-tabou-
    via @mona

    Le documentaire a rencontré un immense succès et l’équipe web de France Culture a dû très vite gérer et organiser un déferlement de commentaires, des centaines de témoignages qui affluaient en quelques heures seulement. Les réactions continuent sur le site et le documentaire ne cesse d’être relayé par les réseaux sociaux et d’être podcasté par des auditeurs. Je suis bien entendu très heureuse que ce travail ait permis de délier les langues et de rendre aux femmes une parole déniée et confisquée. J’ai parfois entendu que la maltraitance en gynécologie-obstétrique était un « faux-sujet » : un problème inventé de toutes pièces par les femmes désireuses de régler des comptes avec ceux qui ont le contrôle de la féminité, ou par des féministes excitées qui auraient envie d’en découdre avec la profession médicale. L’audience très importante que connaît le documentaire et le retour des auditeurs de France Culture témoignent autant de la réalité que de l’intensité de ce problème de société.

    Bien évidemment ce travail - et la publication des commentaires qui ont suivi - n’ont pas pour but d’encourager les femmes à éviter le suivi médical en gynécologie. Il vise uniquement à pointer un dysfonctionnement important. On a l’impression qu’un bon gynécologue, c’est comme un bon psy. On convoite la bonne adresse et on se la refile de copine en copine, parfois presque sous le manteau. Il y a d’excellents praticiens dans la profession (techniquement et humainement) et j’en ai heureusement rencontré plusieurs au cours de mon suivi personnel. Mais lorsqu’un gynécologue se montre doux, empathique, respectueux, attentif, patient… pourquoi a-t-on l’impression d’avoir une chance extraordinaire ? Pourquoi a-t-on besoin de lui dire mille fois merci de nous avoir écoutées, de nous avoir parlé, de ne pas nous avoir fait mal, de nous avoir bien expliqué les choses, etc.? En gynécologie-obstétrique, les femmes subissent une maltraitance ordinaire.

    En fait j’espère surtout que ce documentaire sera écouté par les professionnels de santé et qu’il permettra une prise de conscience générale. Il serait dommage que le problème ne soit pris au sérieux que par les patientes elles-mêmes. Si les #femmes essaient - dans la mesure du possible - de contourner les mauvais gynécologues, ne vaudrait-il pas mieux chercher des solutions au sein du monde médical ? Les professionnels du soin, les instances médicales, le Ministère de la #Santé, les CHU, les médecins (et futurs médecins) n’ont-ils pas eux-mêmes un rôle à jouer ?

    #maltraitance_gynécologique #médecine #patriarcat #sexisme

  • "« L’histoire de la gynécologie occidentale est extrêmement violente et raciste. » Et il n’y a qu’à se pencher sur l’histoire du spéculum pour comprendre. « Le mec qui a inventé le spéculum a sa statue dans Central Park. Pourtant ce qu’on oublie de dire c’est qu’il a expérimenté durant des années sur des femmes noires, comme on le ferait avec des animaux, afin de mieux soigner des femmes blanches. » Effectivement, l’histoire du Dr James Marion Sims, puisque c’est de lui dont il s’agit, a de quoi faire frémir. Ce chirurgien effectuait ses recherches sur des esclaves qu’il tenait captives dans sa clinique à Montgomery, en Alabama. Certaines ont été opérées plus de trente fois sans anesthésie." http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2015/09/23/docteure-duchesne-sorciere-en-gynecologie

    Why No One Can Design a Better Speculum - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/health/archive/2014/11/why-no-one-can-design-a-better-speculum/382534

    The speculum’s history is, like many medical histories, full of dubious ethics. Versions of the speculum have been found in medical texts dating back to the Greek physician Galen in 130 A.D. and shown up in archaeological digs as far back as 79 A.D. amidst the dust of Pompeii. (The artifact from Pompeii is a bit of a nightmare: two blades that open and close via a corkscrew-like mechanism.)

    But the speculum most women experience today is largely credited to a man named James Marion Sims, often heralded as the father of American gynecology. He was a controversial figure even in his day, and should probably remain one now.

    Sims’s early gynecological experiments were done on slave women who, in many cases, he purchased and kept as property in the back of his private hospital. Along with this violent legacy, Sims left behind a few medical advances and inventions—one of them being the vaginal speculum. While the design has been refined, the speculum women see today isn’t all that different from the one Sims used on his captive patients.

    One might expect our modern spirit of innovation and disruption to turn its eye on the speculum. Surely something invented so long ago, under such dubious circumstances, could use an update. And many have tried. In the past 10 years, new designs for the speculum have continuously cropped up, only to fade away again. But while medical manufacturers continue to improve the design in little ways, there has been no real contender to displace the duck-billed model. The speculum’s history is inextricably linked to extreme racism and misogyny. But for all that, it just may be the best design we’re ever likely to have.

    #spéculum #histoire #violence #racisme #alter_gynécologie #Caroline_Duchesne

  • Le spéculum, inventé par un misogyne et testé sur des esclaves
    http://www.terrafemina.com/article/le-speculum-invente-par-un-misogyne-et-teste-sur-des-esclaves_a281148/1

    Les décennies passent, le spéculum reste. Meilleur ennemi de votre intimité quand vient l’heure du tête à tête avec le gynéco, le précieux outil a connu une histoire semée d’embûches. Le bec de canard a-t-il du plomb dans l’aile ? Pas si sûr...

    #médecine #misogynie

  • GynePunk, les #sorcières cyborg de la gynécologie DiY : Makery
    http://www.makery.info/en/2015/06/30/gynepunk-les-sorcieres-cyborg-de-la-gynecologie-diy/?lang=fr

    L’objectif des GynePunk est de développer un kit d’outils pour la #médecine gynécologique de première urgence. À la manière des kits de réduction des risques chez les usagers de drogue. Un kit qui peut être utile pour les migrantes qui n’ont pas de Sécurité sociale, pour les camps de réfugiés, mais également pour les travailleuses du #sexe, organisées ou non.

    Mais le kit leur est aussi utile. A Calafou existe un groupe #santé, qui cherche à sortir du système de santé publique, pour éviter les rendez-vous chez le médecin quand on n’a pas les capacités financières ou la mutuelle qui convient. C’est également un engagement militant dans la logique de la médecine alternative, des savoirs ancestraux, de la médecine chinoise, du savoir des sorcières et des grands-mères… « Nous sommes des sorcières cyborg ! » dit Paula Pin. « Nous voulons actualiser les connaissances ancestrales avec l’usage indépendant des technologies. »

    #gynécologie

  • A Alès, des patientes accusent leur gynécologue d’"agressions sexuelles" - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/a-ales-des-patientes-accusent-leur-gynecologue-de-derapages_1494088.html

    Deux anciennes patientes ont déposé plainte pour « agressions sexuelles » et « viols aggravés » à l’encontre du praticien. Les victimes, qui pourraient être plus nombreuses, s’organisent sur Facebook.

    Après un an et malgré ces deux plaintes, le gynécologue accusé de viols exerce de nouveau à Alès.
    http://tardigrada.noblogs.org/post/2015/01/01/le-gynecologue-mis-en-examen-pour-viols-exerce-toujours-a-lhopit

    #viol #femmes #gynécologie

  • Touchers vaginaux sur patientes endormies : « C’est de la médecine, on n’est pas dans un fantasme de viol ! » - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150203.OBS1608/touchers-vaginaux-sur-patientes-endormies-c-est-de-la-medecine-

    Lorsqu’un chirurgien palpe un testicule avant d’extraire une tumeur, l’interne le touche aussi. Est-il vraiment nécessaire de préciser à la patiente qu’elle va subir un toucher vaginal et que cet examen pourra également être pratiqué par un étudiant ?

    Ne vous semblerait-il pas normal de lui demander son consentement ?

    – C’est aller trop loin dans la pudibonderie ! Après 40 ans d’expérience, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire signer un papier avant cet examen. Le corps médical est très respectueux des patients.

    40 ans ! et alors ? Ce n’est pas parce qu’on fait une erreur à répétition pendant 40 ans, qu’il faut entériner cette pratique. D’autant plus quand celle-ci consiste à se servir d’un corps endormi, (en niant au passage l’inconscient du patient) non pour soigner mais pour former un étudiant, sans assentiment de la personne.

    #gynécologie #viol #incroyable

    • L’article d’origine
      Touchers vaginaux sur patientes endormies : un tabou à l’hôpital ?
      http://www.metronews.fr/info/touchers-vaginaux-sur-patientes-endormies-un-tabou-a-l-hopital/moaC!txk2bsiOnYXIU

      … la doyenne de l’UFR de médecine, Carole Burillon, reconnai(ssan)t toutefois que ce système « d’apprentissage » n’est pas parfait. « On pourrait effectivement demander à chaque personne l’accord pour avoir un toucher vaginal de plus mais j’ai peur qu’à ce moment-là, les patientes refusent. »

      Beeerrrrk, donc c’est pour la bonne cause et y’a pas à demander. Une femme n’a pas à se soustraire au bien public, sous anesthésie ou à la morgue, ce n’est qu’un corps à la merci de la science.

      Il est difficile de dire si la pratique de « l’exercice sur patient inconscient » est très répandue dans les hôpitaux français en l’absence d’études chiffrées sur le problème. Elle est en tous cas loin d’être un fait isolé, selon Martin Winckler, médecin et auteur du livre Le patient et le médecin. Contacté par metronews, le praticien estime que ces témoignages et documents mettent en lumière « le manque de respect chronique des médecins français, en particulier gynécologues, comme de l’absence de réflexion éthique des enseignants en médecine français. » Pour lui, ceux-ci ’’’éduquent’ les étudiants en leur présentant les patients comme des cobayes." L’essayiste reproche par ailleurs à l’ensemble de la profession, mais également aux pouvoirs publics, leur silence sur la question. Et n’hésite pas, sur son blog, à employer les grands mots : « Non seulement c’est un viol, mais c’est un viol couvert par les personnes responsables. »

      Ah, et pour metronews, viol est un « grand mot », ben, il ne fait que 4 lettres pourtant … #culture_du_viol

    • C’est très significatif, ce débat, de l’enjeu fondamental, qui est qu’in fine, le corps de la femme continue à ne pas lui appartenir, qu’il appartient au pays (pour produire des soldats), au mari (pour LUI donner des héritiers), à la science.
      Parions que s’il s’était agit d’entraînements au toucher rectal, les corps des hommes et des femmes n’auraient pas été sollicité de la même manière.

      Comme je le dis souvent, si les mammographies avaient été des testiculographies, il y a belle lurette qu’ils auraient trouvé une autre procédure que l’écrasement entre deux plaques de plexi.

    • Il semble que le problème ne concerne pas que les femmes (ce qui fait qu’il y a des chances que la pratique disparaisse) mais les toucher rectaux avec palpation de la prostate sont aussi pratiquer sans consentement sur des hommes anesthésiés.

      Des touchers rectaux « à la chaine »
      Mais tous les étudiants en médecine ne partagent pas cette conception de la bienveillance. Julie, 23 ans, garde un souvenir amer de son premier toucher rectal. Elle démarrait alors son externat dans le service d’urologie d’un CHU parisien. « Nous étions trois-quatre externes au bloc opératoire, dans des blocs séparés, témoigne-t-elle. On est venu nous chercher et on nous a dit : ‘ce patient a une grosse prostate, on la sent bien au touché ; c’est l’occasion’. Nous y sommes tous passés ».

      Les uns après les autres, les externes ont donc examiné la prostate du patient endormi grâce à un toucher rectal, raconte Julie. « Je n’ai pas osé refuser, car c’était mon premier stage d’externat, et il y a une telle hiérarchie… J’ai dit que je n’étais pas à l’aise, on m’a répondu : ‘ne t’en fais pas, il ne sent rien’. Je me sentais vraiment mal, j’avais l’impression que nous violions tous, à la chaine, l’intimité et le corps du patient. D’autant plus que par la suite, tous mes touchers rectaux et vaginaux ont eu lieu sur des patients éveillés et consentants… Donc je ne comprends pas l’intérêt de cette pratique ». Bien entendu, à son réveil, le patient n’en saura rien.

      http://www.pourquoidocteur.fr/Des-medecins-pratiquent-des-touchers-vaginaux-a-l-insu-des-patientes

      Et ce qui est effrayant ce sont les commentaires des médecins et étudiants qui ne savent même pas définir un viol et affichent le plus grand mépris pour les patients et particulièrement les patientes (cf fresque de viol et pbl multiples avec les gynecos)

    • Ce #mépris_médical, c’est toute une culture de la #médecine_française. On en avait parlé précédemment à propos de la #maltraitance en gynécologie et de la formation des médecins.
      C’est absolument #archaïque comme vision de l’être humain, et de la femme en particulier, pire, un déni complet des avancées de la médecine concernant l’inconscient.
      J’imagine les étudiants qui attendent pour faire un toucher vaginal à une femme anesthésiée venu avorter… c’est horrible, c’est un viol collectif sous couvert de la science.
      Découvrir cela va peut-être permettre d’éclairer certains ressentis hyper violents post-avortement que vivent des femmes déjà bien assez maltraitées quand elles sont en pleine conscience.
      Mais ce qui est dingue, c’est qu’apparemment, rares sont les patient·e·s qui semblent refuser un examen quand on leur demande, ce qui fait qu’il n’y a aucun justificatif à cette pratique.

  • Gyn&co | Enfin une liste de soignantEs féministes !
    https://gynandco.wordpress.com

    Enfin une liste de soignantEs féministes !

    Nous sommes un groupe de militantes féministes et nous en avons marre des soignantEs ayant des pratiques sexistes, lesbophobes, transphobes, putophobes, racistes, classistes, validistes, etc. Nous avons donc mis en place Gyn&Co pour mettre à disposition une liste de soignantEs pratiquant des actes gynécologiques avec une approche plutôt féministe (qu’il s’agisse de gynécos, de médecins généralistes ou de sages-femmes).

    Avec une carte des soignantEs déjà bien fournie, ça permet de ne pas se faire rabrouer, par exemple pour la pose de DIU pour une nullipare c’est noté sur la fiche !
    Cf http://seenthis.net/messages/316928

    #gynécologie #carte_des_soignantEs #trouver_une_gynéco_bien

    • De rien @mad_meg, je ne les connais pas, mais j’aime bien aussi leur approche qui est de ne garder que les soignants ayant des commentaires positifs, plutôt que de faire de la dénonciation.
      J’avais une pote psychiatre qui avait commencé à établir la liste des psy compréhensifs ou pas, et on s’était un peu pris la tête sur le principe de fichage que je dénonçais.
      N’empêche c’est vraiment nécessaire de savoir chez qui on va se faire soigner pour ne pas en ressortir démolit !

    • à Lille on a parlé d’une liste de psys

      Bien @aude_v ! je crois que c’est également ce qui s’est fait sur Toulouse, mais au final uniquement en privé.

      –----

      Sinon j’ai une copine qui a pris un rendez-vous avec une des gynécos de cette liste (son nom a été retiré depuis) pour sa fille de 17 ans, elle s’était pourtant assurée auprès de la secrétaire que celle-ci posait bien des DIU aux jeunes nullipares, pour ne pas se voir opposer un refus comme précédemment.
      Elles étaient furieuses de retomber sur une grosse conne de Gynéco, qui refuse de poser un DIU aux nullipares en dessous de 20 ans, sans raison apparente, les a surtout fait flipper sur le cancer du col de l’utérus en conseillant de vacciner alors que sa fille a dit avoir déjà une activité sexuelle stable et leur a prescrit l’implant en leur disant d’aller voir au planning pour la pose du DIU… Sauf que le #planning_familial à Toulouse a fermé depuis 3 mois, et qu’elle ne pouvait l’ignorer … bref, bad luck !

      #roulette_russe #contraception #DIU #sterilet #nullipare

      Lisez Martin Winckler pour vous armer lorsque vous aller à votre premier rendez-vous gynécologique ! Une gynéco ne peut refuser de vous donner la contraception que vous avez choisi et vous êtes en droit de la signaler à l’ordre médical.

    • http://www.martinwinckler.com/spip.php?article427

      Je n’ai pas (encore) d’enfant. Puis-je utiliser un DIU ("stérilet") ?
      Les femmes sans enfant peuvent utiliser un DIU (au Cu ou hormonal), quel que soit leur âge. Ce n’est pas une opinion personnelle, c’est une recommandation scientifique internationale . Les médecins français qui refusent un DIU aux femmes qui n’ont pas d’enfant, qu’elles aient 17 ou 37 ans, commettent une faute professionnelle. Je ne devrais pas avoir besoin de republier ce texte, mais je le fais parce qu’on me pose encore des questions à ce sujet. Le voici mis à jour avec des liens récents à l’appui de ce qui devrait être une évidence et une règle de bonne pratique, mais qui est encore un obstacle à l’accès de toutes les contraceptions par les femmes françaises qui le désirent.

    • @aude_v M.Winckler explique pourquoi il est nécessaire de faire cette lettre.

      http://www.martinwinckler.com/spip.php?article393

      2° Demandez lui de vous expliquer pourquoi il refuse. Il a l’obligation de vous donner une raison scientifique qui figure parmi les contre-indications du document de l’IPPF. Ces contre-indications (" catégories 4 et 3 ") figurent à la page 2 du document de l’IPPF.

      http://www.martinwinckler.com/IMG/pdf/Bulletin_IPPF_Vol37no2april2003fr.pdf

      S’il continue à refuser sans explication valable, changez de médecin et dites-lui que vous ferez savoir autour de vous qu’il n’est pas à jour de ses connaissances.

      Ecrivez au Conseil de l’Ordre du département pour lui signaler cet incident. (Ne portez pas plainte (ça ne sert à rien et ça coûte cher) mais écrivez-lui une lettre salée, l’Ordre sera obligé de la lui transmettre, et ça défrise toujours le médecins de recevoir des lettres de protestation du conseil de l’Ordre local, d’autant que, je le répète, les recommandations officielles de la HAS précisent désormais que ce n’est pas du tout interdit ni dangereux !!!!

      En bref, la lettre à l’ordre des médecins est un geste qui permet aux gynécos de mettre à jour leurs connaissances médicales réduites ou sinon leur morale à deux balles à la poubelle, cela rend donc service aux unes et aux autres !

    • Ouep, tout à fait d’accueil @touti , pour les DIU (au cuivre tant qu’à faire, sans hormones), que ce soit nullipare ou pas, il faut absolument le signaler si le médecin ou gynéco refuse. À la limite un généraliste peut refuser en disant « je ne sais pas le faire correctement » (Winckler est généraliste mais lui il s’est spécialisé quand même), mais un gynéco doit forcément savoir le faire.

      Et le faire SANS FAIRE MAL ! (ce n’est pas normal si grosse douleur, c’est que gynéco pourri, ou a fait exprès mais ce serait vraiment méchant…)

    • Après ce discours angoissant, la môme de ma copine a commencé à s’inquiéter de là où elle se trouvait, ce n’est donc pas vers cette gynéco qu’elle se tournera, même en l’obligeant. Du coup, Winckler conseille de préférer les sages femmes pour la pose, parce que ce ne sont pas des théoriciennes.

  • L’école des #soignants : Pourquoi tant de gynécologues-obstétriciens français sont-ils #maltraitants ?
    http://ecoledessoignants.blogspot.ca/2014/11/pourquoi-tant-de-gynecologues.html

    La maltraitance physique et verbale en #gynécologie est ouvertement alimentée par les préjugés (de sexe, de genre, d’orientation, de classe) et elle découle du concept même de spécialité médicale. Car une spécialité, c’est un champ de savoir délimité de manière arbitraire. A l’intérieur de ce champ de savoir, les pratiques devraient être guidées en permanence par une préoccupation première : soigner. En réalité, comme tous les champs de savoir, la gynécologie et sa « sœur », l’obstétrique, font l’objet de pratiques fortement imprégnées d’idéologie. En France, cette idéologie est profondément #sexiste.

  • #Gynécologie Médicale : la santé des #Femmes en question
    http://www.groupe-crc.org/Gynecologie-Medicale-la-sante-des.html

    Entre 2008 et 2013 le nombre de gynécologues a diminué drastiquement. Cela a déjà des conséquences néfastes pour les femmes et plus particulièrement pour les femmes enceintes. En effet, les délais pour un rendez-vous gynécologique sont au minimum de six mois. Les salles d’attentes sont surchargées et les médecins débordés. Cela conduit inévitablement à une moins bonne prise en charge des grossesses et plus généralement de la santé des femmes.

    Les praticiens du secteur 1 et les hôpitaux publics étant surchargés, il est possible pour certaines femmes de se reporter sur des consultations privées du secteur 2 où les délais d’attentes sont réduits. Encore, faut-il en avoir les moyens. Cette pénurie ce fait donc avant tout au détriment des femmes issues des classes moyennes et défavorisées.

  • « Point du mari » : quand un syndicat de gynécologues fait preuve d’une #misogynie effrontée - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1192151-point-du-mari-quand-un-syndicat-de-gynecologues-fait-preuv

    Mal nommée, le « point du mari » est une #mutilation_sexuelle visant à rétrécir les sexes des femmes au moment de la suture de l’#épisiotomie (section du périnée au moment de l’#accouchement censée prévenir des risques de déchirures plus graves).

    Le « point du mari » viserait à donner plus de plaisir aux hommes lors de la #pénétration, rendant le coït douloureux pour les femmes. Cette pratique, taboue, a été récemment révélée par la multiplication de témoignages sur Internet.

    #gynécologie #patriarcat

  • #Endométriose : une maladie qui touche une à deux femme sur dix

    Une maladie répandue mais mal connue et mal soignée, normal, elle ne touche que les femmes…

    L’endométriose est la présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine.

    On observe ce phénomène principalement dans la cavité péritonéale et au niveau des ovaires. Cependant ce tissu ectopique peut également être retrouvé sur les organes digestifs, dont le rectum, sur la vessie, voire sur les reins, le diaphragme, le péritoine et exceptionnellement dans tout organe. Le tissu endométrial est hormono-sensible et comme l’endomètre suit le cycle menstruel.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Endom%C3%A9triose

    La première marche mondiale des femmes pour la reconnaissance et la prise en charge de l’endométriose est un événement initié aux Etats-Unis qui se déroulera simultanément dans une quarantaine de villes à travers le monde dont Londres, Rome, Amsterdam, Madrid, Lisbonne, Stockholm et Washington. A Paris, la marche était prévue dans l’après midi entre la gare Montparnasse et le Champ de Mars.

    http://www.liberation.fr/vous/2014/03/13/des-marches-dans-40-villes-du-monde-contre-l-endometriose_986808

    #femmes #gynécologie #gros_ventre

  • « Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco.

    Certains médecins acceptent d’examiner les femmes « à l’anglaise », allongées sur le côté. Une position moins gênante, et une petite révolution dans la relation entre la patiente et son médecin.

    Je me demande quelle tête ferait ma gynéco si je lui faisait lire ce papier.

    http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2014/01/11/examen-a-langlaise-nest-obligees-decarter-les-cuisses-chez-gyneco-2

    #médecine #gynécologie

  • girls and geeks » Ce moment gênant où j’ai testé la Moon Cup
    http://www.girlsandgeeks.com/2013/09/30/ce-moment-genant-ou

    J’ai fini par réussir mais ça m’a un peu fait flipper. J’ai mieux compris ce que voulait dire le “pour utiliser la Moon Cup, il vaut mieux être à l’aise avec son corps” = aimer se fourrer des trucs dans la chatte et jouer à aller les chercher. La Moon Cup, c’est un peu le Où est Charlie de la gynécologie.

    #gynécologie #se_fourrer_des_trucs #ragnagnas
    Allez, le concours de tags est ouvert. Ouhouh, @monolecte ?

  • Ça glisse, Alice ! | Le blog de Borée
    http://boree.eu/?p=10

    Ah ben merde, ça fait des années, que je fais tous mes frottis en utilisant du gel lubrifiant (celui qu’on trouve en supermarché, à côté des capotes…). C’est comme ça que j’avais appris « sur le tas » avec un gynéco du Planning familial.

    Et là je me dis « Merde, merde, merde, combien de femmes, mon gars, as-tu condamnées aux pires horreurs en raison de tes conneries ? »

    Ces trois études, qui sont largement citées par les pages anglophones, ont la même conclusion : l’utilisation d’un gel lubrifiant à base d’eau ne change pas la qualité du frottis !

    Ne vous laissez plus faire de frottis sans lubrifiant !

    #gynécologie

  • Consultation gynécologique et gestion de l’intime - Cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-champ-psychosomatique-2002-3-page-81.htm

    Il convient d’insister enfin sur l’enjeu que représente l’identité sexuelle du gynécologue. L’observation révèle que les moyens mis en œuvre afin de mettre le corps nu à distance, de neutraliser les actes et le corps en leur retirant le caractère intime dont ils sont socialement et symboliquement chargés, sont autant le fait des hommes que des femmes gynécologues. Ainsi, il apparaît que la nudité et le dévoilement du corps entraînent également un sentiment de gêne entre femmes. L’idée selon laquelle une patiente se sentirait plus à l’aise face à un médecin femme est à nuancer. Des entretiens, il ressort que si 58 % des femmes interrogées font le choix d’une gynécologue, 34 % préfèrent s’adresser à un gynécologue homme. Or dans les deux cas, la motivation mise en avant est la même : « je me sens plus à l’aise ». À la lumière de ces quelques données, considérer l’identité sexuelle du gynécologue comme une variable opératoire s’avère pertinent. D’autant plus qu’elle semble déterminante dans la gestion médicale du corps féminin au regard des différences constatées selon que le gynécologue est une femme ou un homme. Les représentations que l’un et l’autre sexe a de la féminité ont une incidence significative au niveau notamment des normes esthétiques, faisant l’objet d’injonctions de la part des gynécologues femmes sur le poids de la patiente, ou de l’attachement présupposé par les gynécologues hommes des femmes à leurs règles. Ainsi, il apparaît que les mécanismes dans lesquels s’inscrit la variable de l’identité sexuelle du médecin sont plus complexes et plus profonds que ceux d’une homophilie communément supposée.

    27 En me concentrant dans cet article sur l’ensemble des éléments qui sont mobilisés dans l’interaction entre la patiente et le gynécologue, j’ai voulu montrer que l’observation minutieuse et attentive représente un atout méthodologique pertinent et nécessaire en ce qu’elle permet de révéler certains des enjeux qui se jouent dans la consultation et d’ouvrir sur de nouvelles perspectives de recherche.

    signalé par Xavier Molénat (@SH_lelabo) sur Twitter, tout l’article est intéressant, basé sur l’observation
    #pudeur #femmes #sociologie #gynécologie