• Devant le tribunal, le Pr Didier Raoult recule à la dernière minute
    https://www.lepoint.fr/sante/devant-le-tribunal-le-pr-didier-raoult-recule-a-la-derniere-minute-06-09-202

    Ce jeudi, l’IHU et les hôpitaux de Marseille lançaient une alerte contre le Pr Raoult. Aujourd’hui, ce dernier fait volte-face dans une procédure judiciaire qu’il a enclenchée il y a trois ans.

    Par Olivier Hertel
    Publié le 06/09/2024 à 15h42, mis à jour le 07/09/2024 à 11h08

    Coup de théâtre ce matin au sein de la 11e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Marseille. Le Pr Didier Raoult s’est retiré à la dernière minute. Pourtant, il poursuivait pour diffamation et injure publique depuis plus de trois ans, Alexander Samuel, docteur en biologie et professeur de mathématiques dans un lycée de Grasse. Rappelons qu’hier, il faisait l’objet d’un signalement à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) par l’Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM).

    Ce désistement est pour le moins surprenant, car quelques jours avant l’audience, l’ancien directeur de l’IHU Méditerranée Infection, aujourd’hui à la retraite, demandait encore 30 000 euros à Alexander Samuel : 20 000 euros pour préjudice moral et 10 000 euros pour frais d’avocat. Contacté par téléphone, son avocat, Me Brice Grazzini, n’était pas en mesure d’expliquer ce revirement tardif : « Un désistement n’a pas à être motivé. M. Raoult n’a pas à donner d’explications à sa décision. »

    Le conseil d’Alexander Samuel, Me Mokhtar Abdennouri, a pour sa part quelques hypothèses plausibles : « Cette manœuvre permet d’esquiver le débat et de voir le tribunal reconnaître que la procédure est abusive, le tout afin de tenter de ne pas avoir à payer les frais d’avocat demandés par mon client. »

    Ses précédents déboires judiciaires ont peut-être conduit l’ancien chercheur marseillais à stopper les frais. En mai dernier, il avait effectivement dû payer 2 000 euros pour frais d’avocat à Guillaume Limousin, lui aussi professeur de mathématiques, qu’il poursuivait là encore pour diffamation et injure publique.

    Depuis le début de la pandémie, Didier Raoult n’a pas été en veine dans les nombreuses procédures judiciaires qu’il a engagées à l’encontre de ses contradicteurs. Il a, par exemple, perdu en première instance contre l’infectiologue Karine Lacombe, le directeur général des hôpitaux de Marseille François Crémieux, tandis que le parquet de Marseille a classé sa plainte visant la microbiologiste néerlandaise Elisabeth Bik. Alors en activité à la tête de l’IHU, il bénéficiait de la protection fonctionnelle de l’Institut qui lui permettait de couvrir ses frais d’avocat.

    En 2022, le rapport très sévère de l’Igas concernant le fonctionnement de l’établissement, s’étonnait d’ailleurs des conditions dans lesquelles l’IHU lui avait accordé un budget de 95 400 euros TTC pour cette protection juridique. Or, selon Me Brice Grazzini, la protection fonctionnelle de l’IHU ne couvre pas les indemnités.

    Malgré son désistement, les débats de ce matin ont dû se concentrer autour de la condamnation éventuelle de Didier Raoult à payer de sa poche les 5 400 euros de frais d’avocat que lui demandait Alexander Samuel. Le résultat sur ce point sera connu le 18 octobre 2024.

    Effectivement, la conclusion de cette procédure ne s’annonçait pas sereine pour le Pr Raoult, et ce, depuis le début. Pour rappel, il s’agissait d’une plainte avec constitution de partie civile pour diffamation et injure publique à laquelle s’étaient associés l’IHU et le Pr Éric Chabrière, l’un des plus virulents soutiens du microbiologiste marseillais sur X (anciennement Twitter).

    Mais pour que cette plainte soit enregistrée, la justice exige une consignation, c’est-à-dire le dépôt d’une certaine somme d’argent de la part des plaignants, afin de limiter les risques de procédures abusives. Il était alors demandé 3 000 euros chacun aux Pr Raoult et Pr Chabrière et 6 000 euros à l’IHU.

    Éric Chabrière n’a jamais payé cette consignation. Il a donc été automatiquement écarté de la procédure. L’IHU et Didier Raoult ont payé, mais après la date butoir fixée par le juge. « Or, les textes et la jurisprudence prévoient qu’un retard équivaut à une absence de paiement. De fait, l’action aurait dû être interrompue à cette date. Mais elle a été maintenue », explique Me Mokhtar Abdennouri, qui comptait bien exploiter cette irrégularité pour obtenir la relaxe d’Alexander Samuel.

    D’autres éléments vont se révéler défavorables à Didier Raoult, qui poursuivait le jeune prof de mathématiques pour s’être contenté de traduire sur son blog un article très critique à l’encontre des travaux de l’IHU. L’article original avait été rédigé par le biologiste allemand Leonid Schneider, un expert reconnu de la fraude scientifique. Ce dernier était aussi poursuivi par Raoult, mais, premier mauvais signal pour le chercheur marseillais, la justice a abandonné l’idée de le poursuivre car ce dernier réside à l’étranger. Et en octobre 2023, c’est l’IHU qui se désiste, en annonçant se désolidariser du Pr Raoult, désormais seul face au juge. Il n’ira donc pas jusqu’au bout en décidant de se rétracter in extremis.

    Il renonce ainsi aux 30 000 euros qu’il réclamait à Alexander Samuel. « Le procès n’ayant pas vraiment eu lieu, il n’est donc pas possible de déclarer injurieux ou diffamatoires les propos visés par la plainte », précise Me Mokhtar Abdennouri. Entre autres celui-ci : « Raoult a organisé un essai clinique illégal avec de vrais patients pour prouver que la chloroquine était efficace. » CQFD

  • Specific Authors of the Ukrainian War
    https://diasp.eu/p/17094528

    Specific Authors of the Ukrainian War

    In the early 80s, our ambassador Alexander #Yakovlev (a classic example of the genre - bed and whiskey) was recruited in Canada. In 1985, he became Mikhail #Gorbachev's chief adviser, and it was through Yakovlev that the last General Secretary was instilled with a plan to reform the USSR economy. In essence, the plan was very simple - to get rid of the superfluous Union republics and then, with the help of the USA, to become a prosperous capitalist state. It was this plan that Gorbachev proposed to Ronald #Reagan at his very first meeting.

    And here is the first remark - historians will probably argue endlessly whether Gorbachev knew or not that this plan was foisted on him by the Americans themselves, or was simply a fool. Personally, I think (...)

  • „Wir sind im postfaktischen Journalismus angekommen“ – Ehem. NDR-Jo...
    https://diasp.eu/p/17114473

    „Wir sind im postfaktischen Journalismus angekommen“ – Ehem. NDR-Journalist Patrik Baab im Gespräch

    Druschba FM Geteilt September 7, 2024

    Der #Krieg in der #Ukraine zieht sich zunehmend in die Länge – ein Ende ist weiterhin nicht in Sicht. Die #EU hat nun kürzlich, trotz des Widerstandes von Viktor Orbán aus Ungarn, ein weiteres Hilfspaket in Höhe von 50 Milliarden Euro verabschiedet. Damit wird zum einen der Staatsbankrott der Ukraine verhindert und zum anderen das Kriegsgeschehen in die Länge gezogen. Weitere zahlreiche Menschen müssen für diese #Politik mit ihrem Leben bezahlen und das, obwohl der russische Präsident Wladimir Putin erst kürzlich in einem Interview mit Tucker Carlson betont hat, dass er offen für eine friedliche Beilegung des Konfliktes ist. Mit dem Ausbruch des Krieges in der (...)

  • Hofreiter fordert „virtuelle Agenten“ und droht mit Sperrung von X
    https://diasp.eu/p/17111487

    Hofreiter fordert „virtuelle Agenten“ und droht mit Sperrung von X

    Laut dem #Grünen-Politiker Anton #Hofreiter ist eines der größten Probleme im Bereich #Extremismus die „#Online-Radikalisierung“. Deshalb holt er zum Schlag gegen die Sozialen Medien aus. Er fordert im Kampf gegen „#verfassungsfeindliche Inhalte“ den Einsatz von „#virtuellen #Agenten“ und droht mit der #Sperrung von #X.

    https://apollo-news.net/hofreiter-fordert-virtuelle-agenten-und-droht-mit-sperrung-von-x

  • A propos des dangers de la macronie ou ce que la France peut apprendre de l"histoire allemande.


    La macronie présente trop de similitudes pour ne pas se rappeller du sort de l"Allemagne en 1933 .


    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Paul_von_Hindenburg

    Nachdem Hindenburg Adolf Hitler mehrmals als Regierungschef abgelehnt hatte, ernannte er ihn am 30. Januar 1933 zum Reichskanzler. In der Folge ermöglichte er der NSDAP, eine Diktatur zu errichten. Am 1. Februar 1933 löste er den Reichstag auf und unterzeichnete die Notverordnungen, mit denen die Presse- und Meinungsfreiheit (4. Februar) eingeschränkt und die Grundrechte (28. Februar) aufgehoben wurden.

    L’élu du peuple ...

    Am 26. April 1925 wurde Hindenburg als Vertreter des antirepublikanischen „Reichsblocks“, dem Wilhelm Marx vom republikanischen „Volksblock“ gegenüberstand, im zweiten Wahlgang im Alter von 77 Jahren als Nachfolger Friedrich Eberts zum Reichspräsidenten gewählt und am 12. Mai vereidigt. Damit ist er bis heute das einzige deutsche Staatsoberhaupt, das je vom Volk direkt gewählt wurde.

    ... agit contre le gouvernement démocratique .

    Hindenburg beschloss, die derzeit regierende Große Koalition unter Kanzler Hermann Müller (SPD) durch eine „antimarxistische und antiparlamentarische“ Regierung zu ersetzen.

    Et paf ...

    Am 29. März 1930 berief er Heinrich Brüning (Zentrum) zum Reichskanzler eines Minderheitskabinetts, ohne das Parlament zu konsultieren. Damit begann die Zeit der Präsidialkabinette, in denen der jeweilige Kanzler hauptsächlich vom Vertrauen des Präsidenten abhängig sein sollte.

    ... je me rends indispensable ...

    Am 14. Februar 1932 willigte Hindenburg in eine erneute Kandidatur ein, um die ihn der Kyffhäuserbund, ein weiterer rechtsstehender Veteranenverband, gebeten hatte. Deutschnationale und Nationalsozialisten konnten sich auf keinen gemeinsamen Kandidaten einigen und traten mit dem frisch eingebürgerten Hitler und Theodor Duesterberg, dem Vorsitzenden des Stahlhelm, gegeneinander an. Alle demokratischen Parteien, einschließlich der Sozialdemokraten und des Zentrums, stellten sich nun hinter den überzeugten Monarchisten Hindenburg, um Hitler als Reichspräsidenten zu verhindern. Erst im zweiten Wahlgang erhielt Hindenburg am 10. April 1932 die nötige Mehrheit und wurde für weitere sieben Jahre in seinem Amt bestätigt.

    ... je suis les conseils de mes amis de droite ...

    Hindenburg geriet noch stärker als zuvor unter den Einfluss der Kamarilla, eines Kreises von politisch rechten Freunden und Weggefährten, die eine Einbindung der Massenpartei NSDAP in ein autoritäres Regime wünschten. Zu diesen gehörten unter anderen Oskar, der „in der Verfassung nicht vorgesehene Sohn des Reichspräsidenten“ (so ein viel zitiertes Bonmot Kurt Tucholskys), Otto Meissner, der Leiter seines Präsidialbüros, ferner sein Nachbar auf Neudeck Elard von Oldenburg-Januschau sowie Generalleutnant Schleicher und schließlich Franz von Papen. Diese überredeten Hindenburg, Brüning zu entlassen und stattdessen von Papen zum Reichskanzler zu ernennen, der „mehr nach rechts“ regieren sollte.

    ... qui insistent que je nomme le fasciste comme chancelier du Reich ...

    Am 19. November 1932 erhielt Hindenburg eine gegenläufige Eingabe von zwanzig Industriellen, mittelständischen Unternehmern, Bankiers und Agrariern mit der Aufforderung, Adolf Hitler zum Reichskanzler zu ernennen.

    ... et je m"exécute ...

    Bei einem zweiten Treffen am 21. November bot Hindenburg Hitler doch die Kanzlerschaft an: Er solle sich bis zum 24. November Koalitionspartner suchen, mit denen er eine stabile Mehrheit im Reichstag hätte, und ein Regierungsprogramm vorlegen.

    ... c’est trop compliqué alors j’opte pour un autre général réactionnaire ...

    Statt seiner berief Hindenburg am 2. Dezember 1932 Kurt von Schleicher zum Reichskanzler. Der versuchte noch, Teile der NSDAP um Gregor Strasser von Hitler weg in eine Querfront zu bringen

    ... qui ne fonctionne pas comme prévu ...

    Als Schleicher dann seinerseits vorschlug, den Reichstag aufzulösen und unter Bruch der Reichsverfassung bis auf Weiteres keinen neuen wählen zu lassen, entzog ihm Hindenburg seine Unterstützung.

    ... alors c’est le tour au fasciste.

    Am 30. Januar 1933 berief Hindenburg Adolf Hitler zum Reichskanzler (sog. Machtergreifung), der in sein Kabinett mit Hermann Göring als Minister ohne Geschäftsbereich und Wilhelm Frick als Innenminister nur zwei Nationalsozialisten aufnahm und Papen zum Vizekanzler bestimmte.

    Après cette date les terroristes du nouveau chancelier prennent.le devant de la scène.


    Incendie du Reichstag le 27.2.1933

    Ensuite je lègue mes pouvoirs à la majoritè désormais fasciste au parlement.

    Das am 23. März 1933 mit Zweidrittelmehrheit vom Reichstag verabschiedete Ermächtigungsgesetz hob das in der Weimarer Verfassung festgelegte alleinige Gesetzgebungsrecht des Reichstags auf. Nun konnte die Regierung selbst Gesetze erlassen und war nicht mehr wie bisher auf das Notverordnungsrecht des Reichspräsidenten angewiesen, wobei auf Forderung der bürgerlichen Parteien, allen voran des Zentrums, als Bedingung für ihre Zustimmung zum Ermächtigungsgesetz das Notverordnungsrecht des Reichspräsidenten unangetastet blieb.

    A la fin de ma carrière j’accepte une somme à l’hauteur de ma contribution au destin du peuple allemand.

    Von der Reichsregierung und der Preußischen Regierung erhielt Hindenburg 1933 Dotationen von insgesamt einer Million Reichsmark.

    Tout est bien qui finit bien.

    Am Morgen des 2. August 1934 um 9 Uhr starb Hindenburg im Alter von 86 Jahren auf Gut Neudeck. Dort sollte er eigentlich begraben werden, jedoch organisierte Hitler eine Beisetzung im Denkmal der Schlacht bei Tannenberg.

    #histoire #Allemagne #nazis #fascisme #démocratie

  • « L’heure du Nord a sonné » : Gantz juge qu’Israël a déjà trop tardé à faire face au Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1426477/benny-gantz-juge-quisrael-a-deja-trop-tarde-a-agir-a-sa-frontiere-nor

    Nouvelles menaces d’attaquer le Liban

    L’ancien membre du cabinet de guerre israélien Benny Gantz a estimé dimanche à Washington qu’il était temps pour Israël de s’occuper de la situation dans le nord du pays face au Hezbollah et appelé à faire face à l’Iran.

    « L’heure du Nord a sonné et, en fait, je pense que nous sommes en retard sur ce point », a déclaré Benny Gantz, qui participait à un forum de discussion sur le Moyen-Orient (MEAD) dans la capitale américaine, jugeant qu’Israël avait « fait une erreur » en évacuant autant de personnes du nord du pays après l’attaque du Hamas le 7 octobre. Des milliers d’Israéliens ont dû fuir le nord, alors que depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah et l’armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière libano-israélienne. Le parti pro-iranien affirme soutenir ainsi son allié du Hamas et les Palestiniens de Gaza.

    M. Gantz, un ancien chef de l’armée et chef du parti de l’Union nationale (centre), a quitté la coalition gouvernementale en juin, après avoir participé au cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mis en place après l’attaque du Hamas et depuis dissout.

    Le Hamas ? « une vieille histoire »
    « Je pense depuis de nombreux mois que nous disposons de suffisamment de forces pour nous occuper de Gaza et que nous devrions nous concentrer sur ce qui se passe dans le nord du pays », a-t-il affirmé. « À Gaza, nous avons franchi un point décisif de la campagne. Nous pouvons faire tout ce que nous voulons à Gaza », a-t-il assuré, alors que les opérations de l’armée israélienne s’y poursuivent dans l’attente d’un cessez-le-feu avec le Hamas. « Je pense que nous devrions chercher à conclure un accord pour libérer nos otages, mais si nous n’y parvenons pas dans les jours ou les semaines à venir, nous devrions nous rendre dans le nord ». « Je ne pense pas qu’il faille attendre davantage(...) nous avons la capacité de le faire », a-t-il dit, y compris « en frappant le Liban, si cela s’avère nécessaire ».

    #Gaza #Liban-Sud #hezbollah #impunité #Israël

    • Sur le même sujet voir le thread spéculatif de Nicholas Noe
      https://twitter.com/NoeNicholas/status/1833058740183969903

      Several deeply rooted analysts who’ve long believed another open war between Hezbollah & Israel was unlikely have (privately) come around to the stance that war is indeed likely,tho there’s disagreement about when: roughly short term (coming months) or long term (coming years).1/
      This emerging consensus seems based at a minimum on a shared belief that: 1) doctrinally, ideologically & historically, no Israeli leadership can “allow” a bordering enemy force to persist that durably & significantly restricts its ability to wage wide & decisive war...2/
      ...as it sees fit. 2)Nor can it long stand a massive buffer zone to persist on Israeli territory.3)After Oct. 7, returning to the status quo ante along the N. Border is-additionally-politically & militarily unavailable. Hezbollah has reached all three milestones after decades..3/
      ...of steadily degrading, with its allies & esp. senior partner Iran, Israel’s Qualitative Military Edge. It is also very unlikely under any realistic arrangement to verifiably withdraw from the border areas (emphasis on the impossibility of verifying such a withdrawal - 4/
      ...which would very likely be demanded-in the unlikely event such a concession was even proffered). Adding fuel to the fire is another dynamic that seemed likely by the end of Oct. or so of last year: some Israeli leaders are trying to get Netanyahu et al. on board with a Gaza 5/
      ....ceasefire by publicly messaging that it’s the best way to control the timeline & prep for the necessary & inevitable open war against Hezbollah. It is worth quoting the story in full: "A senior Israeli security official told Israel’s Channel 12 on Sunday that “the campaign 6/
      in Lebanon is getting closer, although the exact timing has not yet been determined.” According to the security source, Israel faces two scenarios: “reaching a deal (with Hamas over a Gaza ceasefire and prisoner exchange) or collapsing the negotiations and quickly entering a 7/
      direct war against Hezbollah. According to the senior official, the first scenario is “reaching a deal, a situation in which Israel will be able to choose its preferred timing for future action against Hezbollah targets.” “Within this scenario, there is hope that Hezbollah 8/
      will refrain from firing during this period, which will allow the IDF to complete its preparations in an optimal way and plan the next moves carefully. “The clear advantage of this scenario is the possibility of operating under more favorable conditions for Israel.” 9/
      “The 2nd scenario is the collapse of the negotiations. In such a situation, it’s expected that Hezbollah will continue firing at the northern settlements,which may force Israel to enter into action more quickly, under less favorable conditions for it." 10/

      Senior Israeli official: Campaign in Lebanon is approaching
      A senior Israeli security official told Israel’s Channel 12 on Sunday that “the campaign in Lebanon is getting closer, although the exact timing has not yet been determined.” According to the securi…
      https://www.naharnet.com/stories/en/307881-senior-israeli-official-campaign-in-lebanon-is-approaching
      By this logic-evident in the months after Oct 7-the definitive collapse of a Gaza ceasefire leads to open war w/Hezb just not in an “optimal” fashion for Israel;if a ceasefire is achieved tho,this merely allows for better prep/timing for IDF to launch the same war in short term.

      https://threadreaderapp.com/thread/1833058740183969903.html

  • Selbstredendes Dasein
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1086819.marx-und-sprache-selbstredendes-dasein.html

    Combien de langues parlait Karl Marx et quel rapport a cette question avec l’écriture inclusive.

    4.5.2018 von Peter Porsch - Dass es Marx und noch mehr Engels mit der Sprache und den Sprachen hatten, ist unbestritten. Zu Zeiten des »real existierenden Sozialismus« bemühten sich fleißige Menschen wie einst die mittelalterlichen Mönche, die »Heiligen Schriften« zu durchforsten und alle Belege für die Beschäftigung der beiden mit Sprache zu sammeln und dokumentieren. So entstand im Institut für Marxismus-Leninismus beim ZK der SED ein schließlich 726 Seiten umfassendes Konvolut zu »Karl Marx/Friedrich Engels. Über Sprache, Stil und Übersetzung« (Heinz Ruschinski und Bruno Retzlaff-Kresse, Berlin 1974).

    Marx und Engels beherrschten die klassischen Sprachen Griechisch und Latein, was ihnen bereits in ihren Abiturzeugnissen bescheinigt wird. Engels erweiterte diese Fertigkeit auf etwa 20 Sprachen. Marx bewegte sich ziemlich sicher nebst der deutschen Muttersprache im Englischen, Französischen und Spanischen. Es wird ihm von Zeitgenossen für diese Sprachen grammatische Korrektheit nachgesagt. Es wird ihm freilich auch seine mangelhafte Aussprache vor allem des Spanischen angekreidet. Die Beschäftigung mit der damals die Linguistik beherrschenden Historisch-Vergleichenden Sprachwissenschaft eines Jacob Grimm und anderer ermöglichte ihm zumindest das Lesen in den meisten modernen europäischen Sprachen. Engels hätte mit seinen Ausführungen über Sprachen und Mundarten, hervorgehoben jene über den Fränkischen Dialekt, auch als passabler Sprachhistoriker seiner Zeit gelten können.

    Sprache war für Marx (und natürlich auch Engels) »das praktische, für andere Menschen existierende, also auch für mich selbst erst existierende wirkliche Bewußtsein« (Marx/Engels, »Die Deutsche Ideologie«, MEW 3, S. 30). Es war ein gesellschaftliches Bewusstsein. Diese Feststellung führt nun zum vielleicht wichtigsten Marx-Zitat über das Wesen von Sprache: »Die Sprache selbst ist ebenso das Produkt eines Gemeinwesens, wie sie in andrer Hinsicht selbst das Dasein des Gemeinwesens und das selbstredende Dasein desselben.« (Marx, »Grundrisse der Kritik der politischen Ökonomie«, MEW 42, S. 3). Damit ist Sprache in das unbestreitbare wechselseitige Verhältnis mit der Gesellschaft eingebettet: »In dem Akt der Reproduktion selbst ändern sich nicht nur die objektiven Bedingungen … sondern die Produzenten ändern sich, indem sie neue Qualitäten aus sich heraus setzen, sich selbst durch die Produktion entwickeln, umgestalten, neue Kräfte und neue Vorstellungen bilden, neue Verkehrsweisen, neue Bedürfnisse und neue Sprache.« (MEW 3, S. 402)

    Sprache erzählt uns in ihrer jeweiligen historischen Ausprägung etwas über die Gesellschaft. Dies geschieht natürlich nicht historisch synchron. Als »selbstredendes Dasein der Gesellschaft«, bekommt Sprache eine eigenständige, von der Entwicklung und dem Entwicklungsstand der Gesellschaft relativ losgelöste Existenz. Ehe sie der gesellschaftlichen Entwicklung folgt, kündet sie auch von vorherigen und überkommenen Zuständen in der Gesellschaft.

    Es reflektieren sich also die Kämpfe in der Gesellschaft auch in der Sprache auf der ihr eigentümlichen Weise und bestimmen ihre Veränderung. Insofern kann man ein Stück strukturalistischer, von Ferdinand de Saussure begründeter, methodologischer Festlegung folgen, die »Sprache an und für sich selbst« sei der Gegenstand der Sprachwissenschaft, unabhängig von ihrem Gebrauch. (vgl. F. de Saussure, »Grundfragen der allgemeinen Sprachwissenschaft«, Berlin 1967, S. 279) Marx kann das jedoch völlig zu Recht nicht genügen. Sprache funktioniert wohl nach ihren eigenen Regeln, sie »lebt« aber in ihrer Verwendung, ist in dieser untrennbar mit Gesellschaft verbunden. Das macht Sprachsoziologie bzw. Soziolinguistik zum notwendigen methodischen Prinzip von Sprachanalyse.

    Versuchen wir eine Aktualisierung anhand des derzeit fast fanatisch ausgetragenen Streits um das sogenannte Gendern in der Sprache. Dazu kehren wir zunächst zu Marx und Engels in die »Deutsche Ideologie« zurück. »Die Gedanken der herrschenden Klasse sind in jeder Epoche die herrschenden Gedanken, d. h. die Klasse, die die Mittel zur materiellen Produktion zu ihrer Verfügung hat, disponiert damit zugleich über die Mittel zur geistigen Produktion, so daß ihr damit zugleich im Durchschnitt die Gedanken derer, denen die Mittel zur geistigen Produktion abgehen, unterworfen sind.« (MEW 3, S. 46)

    Im Sinne des Eingangszitats von der Sprache als praktisches Bewusstsein gilt das eben auch und nicht zuletzt für Sprache. Marx deckt das auf und geht zugleich der Sprache auf den Leim. Marx weiß: »Der gesellschaftliche Fortschritt lässt sich exakt messen an der gesellschaftlichen Stellung des schönen Geschlechts (die hässlichen eingeschlossen).« (Marx an Kugelmann, MEW 32, S. 583) Die nicht einmal unter relativierende Anführungsstriche gestellte Benennung der Frauen als »schönes Geschlecht« lässt ahnen, welche Eigenschaften von Frauen in patriarchalen Gesellschaften relevant waren. Marx erkennt wohl, dass seine Feststellung für die Frauen allgemein gilt, weil er sie auch für die »hässlichen« gelten lässt, genau genommen bräuchte er aber eine »neue« Sprache, um seinen Gedanken explizit auch als kritischen Gedanken für das Überkommene zu kennzeichnen. Gesellschaftlicher Fortschritt, wie er ihn versteht, besteht ja gerade darin, dass Frauen sich von der Bindung an ihr Aussehen befreien und zum Subjekt ihrer Emanzipation werden.

    Für eine Gesellschaft, in der das der Fall ist, ist Sprache demnach erst dann das »selbstredende Dasein« derselben, wenn dies unmissverständlich zum Ausdruck kommt. Nehmen wir an, dass aktuell wenigstens der selbstbewusste Kampf von Frauen für ihre Emanzipation charakteristisch für unsere Gesellschaft ist, dann dürfen wir uns wenigstens nicht wundern, dass engagierte Frauen dies auch sprachlich verankert wissen wollen; also eindeutig und ausdrücklich mitgemeint sein wollen, wenn von Personen in der Gesellschaft die Rede ist. Strukturalistische Analyse meint, dies sei durch das sogenannte »generische Maskulinum« ausreichend getan. Das grammatische Maskulinum habe zwei Funktionen: Es drücke das natürlich Männliche aus und zugleich das Allgemein-Menschliche, Funktionen Hervorhebende.

    Der in Sprache ausgedrückte gesellschaftliche Zustand verselbstständigt sich als Gedanke davon und nimmt die »Form der Allgemeinheit« an. (vgl. MEW 3, S. 47) Für Sprache an und für sich betrachtet mag das ausreichen und sogar stimmen. Ärztinnen sind dann Bestandteil der Gruppe von »Ärzten«. Der Sprache als »selbstredendes Dasein des Gemeinwesens« wird es heute nicht mehr gerecht. Weil Sprache eben im Gebrauch lebt, stellt man immer wieder fest, sollen Menschen, einen Arzt, einen Lehrer, einen Polizisten, einen Kunden beschreiben, so läuft es in der großen Mehrzahl der Fälle auf die männliche Version hinaus. Erst wenn man nach einer Ärztin, einer Lehrerin, einer Polizistin oder einer Kundin fragt, werden Frauen genannt.

    Feministische Linguistik sucht nun im Verein mit »aufgeweckten« Frauen Lösungen. Die fallen von Sprache zu Sprache verschieden aus, weil die Sprachsysteme für die Reflexion des natürlichen Geschlechts unterschiedliche Angebote machen. Das Deutsche bietet verschiedene Möglichkeiten an. Zwei verschiedene Wörter - »Meine Damen und Herren«. Das Splitting - »Studentinnen und Studenten«. Beim Wort »Studentinnen« ist jedoch das Ausgangswort männlich. Weiblich wird es erst durch die Ableitung, was manche schon als diskriminierend empfindet. Hier bietet sich die Substantivierung des Partizips an - »Studierende«.

    Die Versuche, eine geschlechtergerechte Sprache zu entwickeln, sind vielfältig. Die Widerstände sind heftig. In die gesetzten Normen der Rechtschreibung wird durch neue Zeichen eingegriffen. Letztlich wird die Sprach- bzw. Kommunikationsgemeinschaft über Brauchbares und Bleibendes entscheiden. Marx ist auch bezüglich der Sprache kein Prophet, sondern wie in allem »nur« Analyst, der uns wohl allgemeine Entwicklungstendenzen aus gegebenen Widersprüchen ableiten, nicht aber die konkrete Gestalt der Ergebnisse vorhersagen kann.

    Mit Gewissheit gilt auch für Sprachgeschichte, was Marx gleich zu Beginn seines »Achtzehnten Brumaire des Louis Bonaparte« anmerkt: »Die Menschen machen ihre eigene Geschichte, aber sie machen sie nicht aus freien Stücken, nicht unter selbstgewählten, sondern unter unmittelbar vorgefundenen, gegebenen und überlieferten Umständen. Die Tradition aller toten Geschlechter lastet wie ein Alp auf dem Gehirne der Lebenden.« (MEW 8, S. 115) Und es gilt für Neues in der Sprache mutatis mutandis, was Marx für eine neu zu lernende Sprache weiß: »So übersetzt der Anfänger, der eine neue Sprache erlernt hat, sie immer zurück in seine Muttersprache, aber den Geist der neuen Sprache hat er sich nur angeeignet, und frei in ihr zu produzieren vermag er nur, sobald er sich ohne Rückerinnerung in ihr bewegt und die ihm angestammte Sprache in ihr vergißt.«

    Prof. Dr. Peter Porsch, 1944 in Wien geboren, studierte Germanistik zunächst an der Universität seiner Geburtsstadt und ab 1968 an der FU Berlin. 1973 übersiedelte er in die DDR und lehrte an der Karl-Marx-Universität in Leipzig Linguistik; 1997 bis 2001 war er Vorsitzender der PDS in Sachsen. Porsch ist Vorsitzender der Rosa-Luxemburg-Stiftung Sachsen .

    #langue #Karl_Marx #histoire #écritiure_inclusive

  • Mitterrand colonialiste, pionnier de la #Françafrique : révélations | Thomas Deltombe, Julien Théry
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2024/mitterrand-colonialiste-pionnier-de-la-francafrique-revelations-thomas-del

    L’historien Thomas Deltombe revient sur les révélations de son livre consacré à l’action farouchement colonialiste de François Mitterrand lorsqu’il était ministre de la IVe République : le futur président a posé les bases de la Françafrique

    #Anticolonialisme #Histoire

  • Au #procès des folles

    « Les violences sont déplacées dans le champs du #fantasme »

    Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux #démarches_juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.

    De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de #psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d’avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.

    https://www.arteradio.com/son/61684896/au_proces_des_folles
    #justice #violence #procès_pénal #procès #traumatisme #masochisme #hystérie #occultation #invisibilisation #psychologie #anxiété #VSS #violences_sexuelles #expertise #peur #honte #répétition #larmes #humiliation #culturalisation #religion #histoire_familiale #hystérie #suspicion #intimité #expertise_psychologique #enquête_de_crédibilité #crédibilité #toute_puissance #traumatisme #post-traumatisme #consentement #colère #tristesse #témoignage #anxiété_généralisée #traumatisme_de_trahison #troubles_du_stress_post-traumatique (#TSPT) #subjectivité #psychanalyse #névrose #masochisme #analyses_paradoxales #présomption_de_masochisme #présomption #concepts #mise_en_scène #jeu #mensonge #manipulation #exagération #répétition #co-responsabilité #dépsychologisation #féminisme #violences_politiques #vulnérabilité #expertises_abusives #maltraitance_théorique #théorie #rite_de_domination #violences_conjugales #analyse_sociale #psychologisation_de_la_violence #patriarcat #domination #violence_systémique #féminicide #sorcière #pouvoir #relation_de_pouvoir #victimisation #violences_conjugales #crime_passionnel #circonstances_atténuantes #injustice #haine #haine_contre_les_femmes #amour #viol #immaturité #homme-système #empathie #désempathie #masculinité #masculinité_violente #violence_psychologique #humiliations #dérapage #déraillement #emprise_réciproque #reproduction_de_la_violence #émotions #récidive #intention #contexte #figure_paternelle #figure_maternelle #imaginaire #violence_maternelle #materophobie #mère_incenstueuse #parentalité_maternelle #parentalité_paternelle #dénigrement

    #audio #podcast

    ping @_kg_

  • #KDE #slimbook VI – A Powerful Laptop for KDE Enthusiasts
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/09/kde-slimbook-vi-a-powerful-laptop-for-kde-enthusiasts

    Looking for a powerful new Linux laptop? The new KDE Slimbook VI may very well appeal. Unveiled at Akademy 2024, KDE’s annual community get-together, the KDE Slimbook VI marks a major refresh from earlier models in the KDE Slimbook line. And this thing ain’t no slouch – a dedicated benchmark page shows how this model compares to the preceding versions (spoiler: better). The 16-inch KDE Slimbook VI is powered by an AMD Ryzen 7 8845HS CPU with integrated NPU for local AI/ML workloads. Graphics are integrated but are well above the usual iGPU fare, with 12-cores, a high clock speed, […] You’re reading KDE Slimbook VI – A Powerful Laptop for KDE Enthusiasts, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #Hardware #News #linux_laptops

  • « Le progrès technique n’allait pas de soi » - François Jarrige - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=46jaSOhmH5w

    François Jarrige est historien des techniques et de l’environnement, spécialiste de la révolution industrielle.
    Dans cette conférence il parle : de l’arrivée des machines et de l’idée de « progrès technique » au 19e siècle, des nombreux débats que cela a engendré tout au long du 20e siècle, et de la nouvelle forme que prend ce débat depuis les dernières décennies.

    🔶 SOMMAIRE
    00:00 Contexte
    04:51 Arguments pour disqualifier la critique de la technique
    11:10 19e siècle : L’imaginaire du progrès technique
    41:07 20e siècle : Des débats sans cesse étouffés
    55:50 21e siècle : La nouvelle ère du débat sur la technique

  • Unterversorgt : Geschäfte mit Flüchtlingsunterkünften

    Die Unterbringung von Asylsuchenden ist ein lukratives Geschäft, das längst private Unternehmen für sich entdeckt haben. Mit Niedrigpreisen gewinnen sie Ausschreibungen für das Betreiben der Unterkünfte und machen doch gute Gewinne. MONITOR-Recherchen zeigen, wie im Betrieb und beim Personal gespart wird – und wie Geflüchtete sich selbst überlassen werden.

    Georg Restle: „Der Anschlag in Solingen hat zu einem regelrechten Überbietungswettbewerb der Parteien geführt, bei der inneren Sicherheit und klar, auch in der Migrationspolitik. Heute hat die Bundesregierung eine Ausweitung bei Messerverboten beschlossen und Kürzungen bei den Leistungen für Asylbewerber, die über andere EU-Staaten eingereist sind. Ein Thema spielt bei alledem erstaunlicherweise überhaupt keine Rolle: Die Flüchtlingsunterkünfte nämlich, wo vor allem junge Männer regelmäßig sich selbst überlassen werden. Wo sich oft genug niemand wirklich kümmert, niemand wirklich hinschaut – wie in dieser Flüchtlingsunterkunft. Wochenlang lag hier die Leiche eines jungen Geflüchteten in seinem Zimmer, ohne das sein Tod irgendjemandem aufgefallen wäre. Und nein, das Schicksal dieses Mannes ist kein bedauerlicher Einzelfall, sondern das bittere Resultat eines systematischen Versagens. Eine gemeinsame Recherche von MONITOR und Süddeutscher Zeitung – Andreas Maus und Till Uebelacker.“

    Ein unscheinbares Grab in Berlin-Pankow – zugewuchert, das Namensschild von der Friedhofsverwaltung. Sanoussy Barry kannte den Verstorbenen kaum. Aber er hat sich um seine Beerdigung gekümmert.

    Sanoussy Barry: „Ist ein junger Asylant aus Guinea. Diallo ist gestorben in seinem Asylheim. Nach vier Wochen erst hat man festgestellt, dass er gestorben ist. Sehr tragischer Fall. Sehr traurig.“

    Vier Wochen unentdeckt, tot in einer Flüchtlingsunterkunft? Wie kann das sein? Unsere Recherchen beginnen hier, in Berlin Steglitz-Zehlendorf. Irgendwo in dieser Flüchtlingsunterkunft lebte Mamadou Diallo. Im Oktober letzten Jahres muss er hier in seinem Zimmer gestorben sein. Geblieben sind zwei Fotos des 24-jährigen. Spurensuche.

    Reporter: "Du kannst Dich jetzt nicht erinnern, ihn gesehen zu haben?

    Junger Mann: „Ich weiß nicht. Also es gibt mal Familie … hat einen Teil der Familie hier, aber hn habe ich nicht gesehen.“

    Entdeckt wurde Mamadou Diallo erst nach etwa vier Wochen – sein Leichnam war da schon stark verwest. Wie es dazu kommen konnte, fragen wir Sebastian Büchner von der Berliner Staatsanwaltschaft, die hat den Todesfall untersucht.

    Sebastian Büchner, Staatsanwaltschaft Berlin: „Es ist keine Vermisstenanzeige erstattet worden. Es gab auch keine Meldung, dass da irgendwie jemand nicht im Zimmer sich befinden könnte. Es scheint auch offensichtlich in diesem verbliebenen Monat – zwischen dem letzten Mal sehen und dem Auffinden – jetzt niemand großartig danach geguckt zu haben, was mit ihm passiert ist.“

    Keine Vermisstenanzeige – keine Meldung. Könnte Mamadou Diallo noch leben, wenn Mitarbeiter der Unterkunft nach ihm geschaut hätten? Wer war für die Berliner Flüchtlingsunterkunft zuständig? Die Betreiber-Firma damals war ORS. Ein privates Unternehmen. Flüchtlingsunterkünfte werden längst nicht immer von Ländern oder Kommunen selbst geführt, meist wird der Betrieb ganz oder teilweise ausgeschrieben, oft bekommt der günstigste Bieter den Zuschlag – Bieter wie ORS. Hinter ORS steht ein milliardenschwerer Konzern – die Serco Group. Das britische Unternehmen gehört unter anderem Vermögensverwaltern wie Blackrock und macht weltweit über 5 Milliarden Pfund Umsatz – als Dienstleister für Militärs, Raumfahrt, Grenzschutz – als Betreiber von Gefängnissen und – Flüchtlingsunterkünften. Laut Selbstdarstellung bietet die Serco-Tochter ORS „beste Betreuungsdienstleistungen im Asylwesen.“ Ein großes Versprechen. Warum wurde dann Mamadou Diallos Leichnam über Wochen hier nicht entdeckt? Dienstleister wie ORS sind verpflichtet, den Aufenthalt von Geflüchteten regelmäßig zu dokumentieren. Wir bekommen Kontakt zu einer Bewohnerin – in der Unterkunft. Sie möchte unerkannt bleiben. An Mamadou kann sie sich nicht erinnern, aber an ORS. Deren Mitarbeiter seien oft gar nicht anwesend gewesen, sagt sie.

    Bewohnerin der Unterkunft: „Bei denen war das Büro immer geschlossen, die Fenster, die Jalousien waren immer runter. Es waren sehr wenig Betreuer da und so, was Familien angeht, die halt auch sehr viel Probleme mit der Sprache haben. Die haben auch nicht so geholfen halt, so papierkrammäßig.“

    Zu wenig Personal, mangelnde Betreuung in der Sozialarbeit? Serco weist diese Vorwürfe zurück. Dem Personal sei es vertraglich nicht gestattet, ohne Zustimmung der Bewohner eine Wohnung zu betreten, schreibt man uns. Mitbewohner hätten gesagt, es sei alles in Ordnung. Sozialarbeit oder eine Beaufsichtigung der Bewohner habe nicht zu den vertraglichen Pflichten des Unternehmens gehört. Das Landesamt für Flüchtlingsangelegenheiten (LAF) in Berlin teilt hingegen mit, zu den Aufgaben der Betreiber gehöre grundsätzlich auch „die Betreuung der Bewohner durch qualifizierte Sozialarbeiter und Sozialassistenten.“ Und wie sieht es in anderen ORS-Unterkünften aus? Wir fragen nach bei Behörden in anderen Bundesländern, wo ORS tätig ist. Und erfahren, auch hier setzte das Unternehmen in etlichen Unterkünften zu wenig Personal ein: zwei Regierungspräsidien – in Baden-Württemberg etwa – verhängten in den zurückliegenden Jahren deswegen insgesamt 35 Vertragsstrafen gegen ORS. Dann meldet sich ein ehemaliger Mitarbeiter von ORS. Er war Führungskraft in einer Unterkunft in Deutschland.

    Ehemaliger Mitarbeiter ORS: „Wir haben die Anzahl, die erfordert wurde oder die vertraglich festgehaltene Anzahl der Mitarbeiter nie erreicht. Sei es in der Kinderbetreuung, in der Hausbetreuung selber oder Freizeitgestaltung, was auch gefordert wurde Die Unterbesetzung war schon 50 Prozent, teilweise auch drunter. Vor allem in den Nachtschichten war es extrem.“

    Seine Schilderungen decken sich mit internen Dokumenten aus dem Unternehmen, die MONITOR und der Süddeutschen Zeitung vorliegen. Diese Tabelle zeigt, dass ORS hohe Summen abgezogen wurden – offenbar wegen zu wenig Personal in mehr als zehn Unterkünften. Die Summe der Abzüge betrug allein in den ersten drei Monaten des vergangenen Jahres über 760.000,- Euro. Auf unsere Nachfrage erklärt ORS die Unterbesetzung mit dem allgemeinen Fachkräftemangel in Deutschland. Weniger Betreuung in der Unterkunft? Weniger Angebote? Die Bewohner häufig auf sich allein gestellt? Die Stadt Berlin hat im März die Reißleine gezogen und den Vertrag mit ORS für drei Unterkünfte außerordentlich gekündigt. Man habe "gravierende Mängel” und "umfangreiche strukturelle Probleme” festgestellt. ORS weist auch das zurück. Es habe zuvor keine Beanstandungen gegeben, die die Kündigung rechtfertigen würden. Anderswo in Deutschland boomt das Geschäft mit den Unterkünften weiter. Der britische Konzern Serco kaufte nach der Übernahme von ORS letztes Jahr auch den deutschen Betreuungsdienstleister European Homecare (EHC). Damit ist Serco mit rund 130 Einrichtungen jetzt der größte private Anbieter in diesem Bereich. Eine Entwicklung, die der Betriebswissenschaftler Werner Nienhüser mit Sorge betrachtet. Seit Jahren beschäftigt er sich mit der Privatisierung von Flüchtlingsunterkünften und den Folgen.

    Prof. Werner Nienhüser, Universität Duisburg-Essen: „In erster Linie geht es darum, Gewinne zu erzielen, gute Renditen zu erzielen und sichere Renditen zu erzielen. Wenn ich Dienstleistungen anbiete, wo der Kunde letztlich der Staat ist, habe ich immer einen sicheren Kunden, einen zahlungskräftigen Kunden. Und die Renditen in diesem Bereich sind außerordentlich hoch. Und darum geht es.“

    Serco weist den Vorwurf zurück. Die Gewinnmarge liege nur im einstelligen Bereich, das Hauptaugenmerk liege auf dem Wohlbefinden der anvertrauten Menschen und der Mitarbeiter. Sanoussy Barry sieht das anders. Der Tod von Mamadou Diallo, sagt er, sollte ein Weckruf sein.

    Sanoussy Barry: „Die Menschen leiden hier, weil die keinen Ansprechpartner haben in diesen Asyleinrichtungen, habe ich das Gefühl. Ich möchte, also ich wünsche mir von Herzen, dass die Sozialarbeiter – die sind ja vor Ort – mit Menschen zu reden und zu helfen, aber das fehlt. Das fehlt viel in Deutschland momentan.“

    Georg Restle: „Und diese Frage stellt sich dann eben auch, wenn es schon nicht auffällt, dass der Leichnam eines Geflüchteten wochenlang in seinem Zimmer verwest, wie soll es dann irgendjemandem auffallen, wenn junge Männer sich in solchen Unterkünften radikalisieren? Aber klar, mehr Personal kostet eben viel Geld – Messerverbote sind da deutlich billiger.“

    https://www1.wdr.de/daserste/monitor/sendungen/unterversorgt-geschaefte-mit-fluechtlingsunterkuenften-100.html

    #ORS #Allemagne #privatisation #asile #réfugiés #business #hébergement #décès #cimetière #Berlin-Pankow #Steglitz-Zehlendorf #Serco #European_Homecare #profit

    Image du cimetière et de la tombe de #Mamadou_Djoulde_Diallo :

    via @_kg_

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    ajouté à la métaliste sur ORS en Allemagne :
    https://seenthis.net/messages/883653

    elle-même ajoutée à la métaliste sur ORS :
    https://seenthis.net/messages/802341

  • « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/07/accueillir-les-palestiniens-de-gaza-qui-ne-peuvent-pas-recevoir-de-soins-don

    « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France » Tribune
    Belkis Wille, Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch
    En juin, je me suis rendue à Doha, au Qatar, pour m’entretenir avec des patients palestiniens et des membres de leur famille évacués de Gaza. Les professionnels de santé qui les soignaient nous ont dit qu’il s’agissait des cas de traumatismes les plus complexes qu’ils aient jamais vus. D’autres pays dotés, comme la France, de systèmes de santé solides et sophistiqués et des capacités nécessaires, devraient accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir les soins dont ils ont besoin à Gaza ou en Egypte. Il s’agit d’un impératif humanitaire.
    Depuis plus de dix mois que dure la campagne militaire israélienne à Gaza, plus de 40 000 Palestiniens ont été tués et plus de 93 000 ont été blessés, selon le ministère de la santé de Gaza. Le système de santé de Gaza est au bord de l’effondrement, avec seulement 16 des 36 hôpitaux fonctionnant encore partiellement, un grave manque de médicaments et de carburant et 500 travailleurs de santé tués.
    Malgré les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles le Hamas aurait installé des bases dans les hôpitaux, aucune preuve avancée ne justifie de priver ces structures de soins et les ambulances de leur statut de protection en vertu du droit international humanitaire. A Doha, j’ai rencontré Malak Shahin, une Palestinienne de Gaza, qui m’a raconté comment une explosion a frappé l’immeuble voisin de celui où elle s’abritait avec sa famille, le 11 octobre 2023. Il a fallu quarante minutes aux secouristes pour retrouver sa fille Shahad, âgée de 17 ans, qui était inconsciente. Le fils de Malak Shahin, médecin, lui a fait un massage cardiaque « pendant au moins dix minutes, mais cela n’a servi à rien », selon les dires de Malak.
    « Les ambulanciers ont enveloppé son corps pour le préparer pour les obsèques et nous l’avons emmenée pour l’enterrer. J’ai ouvert la housse pour la voir une dernière fois et j’ai alors vu ses yeux s’ouvrir et je l’ai entendue faire un bruit. » Shahad a été réanimée et évacuée vers le Qatar, où elle est soignée pour de graves pertes de mémoire et d’importantes lésions cérébrales.
    Shahad est l’une des 470 personnes blessées à Gaza qui sont à Doha pour recevoir des soins spécialisés de haut niveau. J’ai également rencontré Jehad Arafat, un artiste de 29 ans, qui s’était réfugié dans une école près de l’hôpital Nasser à Gaza en février. Il était sorti chercher de l’eau quand un sniper lui a tiré dessus depuis une hauteur. « Je me suis soudain rendu compte que ma jambe droite était passée par-dessus mon épaule gauche. » Il raconte que le tireur a continué à viser les personnes qui tentaient de le secourir. Finalement, un ami lui a lancé une corde et l’a traîné jusqu’à ce qu’il soit en sécurité puis l’a transporté jusqu’à l’hôpital Nasser.
    Jehad a été opéré trois fois. Mais le 15 février, une munition a percé le toit de l’hôpital, blessant à nouveau ses deux jambes et lui arrachant deux doigts. Il a été évacué vers Doha le 22 mars et a subi de multiples interventions chirurgicales à la jambe.
    Depuis octobre 2023, les autorités israéliennes n’ont autorisé qu’une petite partie des personnes ayant besoin d’un traitement médical à quitter Gaza. Fin juillet, moins de 5 000 mille personnes avaient été évacuées vers l’Egypte, dont très peu d’hommes de moins de 60 ans. Les forces israéliennes ont fermé le point de passage de Rafah le 7 mai, empêchant presque tous les autres Palestiniens ayant besoin de soins vitaux de quitter Gaza.
    Cependant, même si les arrivées de blessés ont de fait été stoppées, le système de santé égyptien est mis à rude épreuve par le nombre de cas pris en charge. En avril, nous avons visité des hôpitaux dans le nord du Sinaï et constaté que des milliers de patients de Gaza ne pouvaient obtenir les soins dont ils avaient besoin en Egypte.
    Si certains gouvernements ont tenté de renforcer l’assistance médicale à l’intérieur de Gaza, seuls quelques pays, dont le Qatar, les Emirats arabes unis, l’Espagne, la Turquie, la Jordanie, l’Italie, la Belgique et la Norvège accueillent des patients de Gaza.
    Les commissaires européens à la santé et à la gestion des crises ont appelé les Etats membres de l’Union européenne (UE) à évacuer de Gaza davantage de personnes ayant besoin de soins. En comparaison, en janvier 2024, plus de 3 000 patients ukrainiens avaient été transférés dans des hôpitaux européens.
    Les évacuations médicales ne portent que sur les conséquences des hostilités en cours. Pour agir sur les causes, il est indispensable que les gouvernements fassent pression sur le gouvernement israélien pour qu’il mette fin à toutes ses attaques illégales contre les civils et les structures de santé, et pour qu’il cesse de bloquer délibérément l’acheminement de l’aide. Ils devraient aussi pousser Israël à évacuer les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas obtenir les soins dont ils ont besoin vers l’Egypte – en garantissant qu’ils pourront rentrer chez eux s’ils le souhaitent. La France a déployé un navire militaire au large des côtes égyptiennes pour y soigner des blessés pendant deux mois et a accueilli sur son sol quatorze enfants de Gaza pour les soigner, mais il faut faire plus. Le gouvernement français devrait travailler d’urgence avec les autorités palestiniennes et avec son ambassade en Egypte pour identifier d’autres Palestiniens de Gaza gravement blessés ayant besoin de soins et faire le nécessaire pour qu’ils puissent être soignés en France. Belkis Wille (Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch)

    #Covid-19#miigrant#migration#palestine#gaza#israel#morbidité#sante#humanitaire#france#qatar#EAU#espagne#turquie#jordanie#Italie#belgique#norvege

  • La #démographie, prochain #défi global à haut risque

    Les dernières #projections des Nations unies promettent un #recul de la population mondiale à la fin du siècle, pour la première fois depuis sept cents ans. Un défi pour les sociétés et les économies contemporaines avec des risques politiques majeurs.

    « Le« Le plus grand défi auquel notre monde fait face. » Comme souvent, l’éditorialiste du Financial Times Martin Wolf résume parfaitement, dans un texte du 28 mai dernier, le sentiment qui domine les salles de marché, les bureaux des grandes organisations internationales et les rédactions des journaux économiques. Depuis quelques mois, la crainte d’un « hiver démographique » généralisé, autrement d’un affaiblissement plus rapide que prévu de la population mondiale, agite politiques, économistes et observateurs.

    Ce sont les dernières tendances statistiques publiées qui ont alimenté cette angoisse. Le 10 juillet dernier, les « Perspectives de la population mondiale » pour 2024 des Nations unies ont fait l’effet d’un choc. Alors que le précédent rapport d’il y a deux ans prévoyait un « plateau » de la population mondiale à partir de 2080 aux alentours de 10,4 milliards d’individus, celui-ci prévoit désormais un déclin à partir de cette date.
    Une nouvelle ère démographique ?

    Selon ces dernières perspectives, la population mondiale progresserait de 8,2 milliards d’individus aujourd’hui à 10,3 milliards en 2084 avant de se réduire de 100 millions de personnes en 2100. La nuance peut paraître mince et ne modifie pas le tableau d’une croissance de près de 25 % de la population mondiale d’ici la fin du siècle.

    Mais l’annonce a fait l’effet d’une bombe car, à l’horizon de la fin de ce siècle, la croissance démographique aura entièrement disparu de la surface du globe. Et cela, ce n’est pas un fait mineur. Ce serait la première fois depuis la grande peste du XIVe siècle que la population mondiale se réduit.

    Ce qui participe aussi de cette ambiance, c’est que, comme le décrit au Financial Times, le sous-secrétaire général de l’organisation pour les affaires sociales et économiques, Li Junhua : « Le paysage démographique a beaucoup évolué. » Voici quelques années, nul n’aurait parié sur cette baisse de la population mondiale. La question de la surpopulation était plutôt sur toutes les lèvres. On assiste indubitablement à un vrai changement de régime et nul ne sait si cette tendance baissière peut encore s’accélérer.

    C’est pourquoi tout le monde a l’œil sur les « indices de fécondité », c’est-à-dire le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer. Celui-ci recule partout, y compris dans des régions jusqu’ici caractérisées par une forte fécondité et cela avec une grande rapidité. Or ce chiffre est l’indicateur avancé de l’évolution de la population. Plus il est faible, moins les naissances sont nombreuses et moins le « potentiel » de croissance démographique est important.

    Or une étude publiée dans la revue médicale The Lancet en mai dernier dressait là aussi un tableau préoccupant de la situation. L’article estime, à partir de données multiples, incluant notamment des données médicales liées aux maladies, que « le nombre annuel global de naissance a atteint son pic en 2016 à 142 millions pour tomber en 2021 à 129 millions ». Et le taux de fécondité, lui, va basculer au niveau mondial sous la barre des 2,1 enfants par femme, c’est-à-dire sous le seuil dit de « renouvellement des générations » qui permet, théoriquement, de stabiliser la population.

    Ce chiffre était de 4,84 enfants par femme en 1950, il n’est plus que de 2,3 enfants par femme en 2021. En 2050, il ne serait plus que de 1,81 enfant par femme et en 2100 de 1,59… En conséquence, le nombre de naissances annuelles passera à 112 millions en 2050 et 72,3 millions en 2100. À partir de 2064, il pourrait y avoir plus de décès au niveau mondial que de naissances.

    Évidemment, ces projections de trente à soixante-quinze ans à l’avance sont toujours sujettes à caution, mais elles décrivent une tendance de fond. Une tendance à laquelle les zones de fertilité encore solides que sont l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud n’échapperont pas. Selon les projections publiées dans The Lancet, en 2100, seuls six pays auront encore un indice de fécondité supérieur à 2,1 : la Somalie, les Samoa, le Tchad, le Niger et le Tadjikistan. Et aucun ne dépassera le niveau de 2,5, la Somalie affichant alors un taux record de 2,45.
    Une « bonne nouvelle » ?

    Une telle situation est-elle si dramatique pour que chacun s’en émeuve ainsi ? La fin de la croissance effrénée de la population mondiale qui aura donc été multipliée par 6,4 en deux siècles, entre 1900 et 2100, pourrait finalement ne pas être une si mauvaise nouvelle.

    Chacun le sait, une population en forte croissance exige toujours davantage de la planète. Bien sûr, on peut, comme par le passé, espérer améliorer la productivité agricole. Mais outre que cette dernière a des limites intrinsèques, l’agro-industrie épuise les sols, ravage la biodiversité et accélère la crise écologique.

    Bien sûr, la démographie n’est pas le seul critère de la crise écologique. On y reviendra : tout dépend des modes de vie. Mais il faut bien reconnaître, sans cynisme, qu’une vie humaine a un « coût » écologique qu’il faut aujourd’hui prendre en compte. Une stabilisation de la population de la planète, par ailleurs à un niveau élevé, est donc plutôt bienvenue.

    Elle l’est, ici, d’autant plus que ces projections s’appuient sur des évolutions « naturelles » et non, comme au XIVe siècle, sur les effets d’une pandémie dévastatrice ou, dans certains moments de l’histoire, de guerres ou de massacres de grande ampleur.

    Après ce que certains démographes ont appelé la « transition démographique » – c’est-à-dire un taux de mortalité puis un taux de natalité faibles –, on trouverait un nouvel équilibre « humaniste » sans recourir à l’augmentation de la mortalité. Cette vision peut apparaître comme « néo-malthusienne », mais elle est plus humaniste que celle du vieil économiste anglais. Et surtout, pour être tenable, elle suppose de remettre en cause ce que ce dernier cherchait à sauvegarder, l’organisation sociale existante.

    Une population mondiale plus stable serait en effet une chance pour organiser la répartition des ressources mondiales dans le contexte de crise écologique majeure. L’idée serait alors de tenter de satisfaire les besoins de ces dix milliards d’êtres sans mettre en danger leur capacité à habiter la planète. Et pour cela, il faudrait évidemment changer entièrement de conception desdits besoins, autrement dit changer d’organisation sociale. Finalement, tout cela serait logique : la croissance démographique a été le fruit du capitalisme dominant, la stabilisation démographique appellerait un autre mode de production.

    Mais si l’on cherche à faire entrer cette nouvelle situation démographique dans un système économique fondé sur la croissance de la population, alors on va indéniablement au-devant de fortes turbulences. Et comme la plupart de nos observateurs réfléchissent à système social stable, il est logique qu’ils soient parcourus par un frisson d’angoisse.
    Un poids au pied de la croissance

    Dans les manuels d’économie, la première équation de base de la croissance économique est celle-ci : l’addition de la croissance démographique et des gains de productivité. C’est dire si le capitalisme a été, c’est le cas de le dire, « biberonné » à la hausse de la population. Car si l’expansion économique a permis la « transition démographique », l’inverse est tout aussi vrai.

    Pour créer toujours plus de valeur, il faut inévitablement des bras pour produire et des consommateurs pour acheter. Et si l’on veut toujours plus produire et acheter, il faut bien avoir toujours plus de producteurs et de consommateurs.

    En réalité, même les gains de productivité ne permettent pas de se passer de la croissance de la population, ils réduisent simplement cette dépendance. Car c’est ce que nous apprend l’histoire économique : si l’on peut produire avec moins de bras, il faudra, à terme, plus de bras pour produire toujours davantage.

    Mais il y a davantage. Le système productif est aussi sensible aux classes d’âge. Le choc démographique qui s’est engagé est aussi un choc de vieillissement de la population. Les naissances reculent, les décès sont plus tardifs. La part de la population âgée augmente donc mécaniquement. Cela signifie qu’une part « productive » de plus en plus restreinte de la population doit satisfaire les besoins d’une population « non productive » de plus en plus importante. Selon l’ONU en 2079, il y aura dans le monde plus de personnes âgées de plus de 65 ans que de jeunes de moins de 18 ans.

    Il faut le reconnaître : le capitalisme tel qu’on le connaît aujourd’hui n’est pas prêt à faire face à un tel choc. La croissance, déjà en net ralentissement depuis un demi-siècle, ne pourrait encore que ralentir. D’autant que, autres éléments de la croissance économique, les gains de productivité sont de plus en plus réduits. Et que la doxa de la science économique affirme que les travailleurs plus âgés tendent à devenir moins productifs…

    Moins de producteurs, moins de productivité… On comprend donc la panique générale. Les systèmes d’État-providence, et particulièrement d’assurance-vieillesse, conçus autour de l’idée d’une croissance continue du PIB et de la population, vont subir la nouvelle évolution de plein fouet.

    Bien sûr, comme dans le cas de la crise écologique, certains secteurs se réjouissent et annoncent que le vieillissement de la population ouvre de « nouvelles perspectives ». Certains appellent cela la « silver economy » (l’économie « argentée ») : les personnes âgées ont des besoins spécifiques et des entreprises y voient déjà des opportunités de profits.

    Mais c’est là très largement une illusion. Ces « besoins » sont en effet largement des besoins de services à la personne. Or, les services de ce type sont très largement incompatibles avec la production capitaliste et, encore plus, dans un environnement de démographie faible. Ces activités sont en effet intenses en travail, un travail qui sera de plus en plus rare, et peu propices aux gains de productivité qui, souvent sont contraires à la satisfaction du client.

    L’exigence de profit vient alors percuter les besoins réels, laissant peu d’options : soit une dégradation dangereuse du service, comme les récents scandales dans les Ehpad l’ont montré ; soit des subventions publiques massives, alors même que les coûts liés au vieillissement vont exploser et qu’un service public est alors souvent plus efficace. Bref, les coûts de « l’hiver démographique » risquent d’être plus élevés que les bénéfices en termes de PIB et de finances publiques.

    Au niveau global, le ralentissement de la croissance du fait de la démographie sera sans doute plus marqué dans les pays avancés et dans certains pays asiatiques comme la Chine. Mais avec moins de croissance mondiale, les pays les plus pauvres risquent de rester piégés dans une forme de sous-développement, alors que, comme le remarquent les auteurs de l’étude du Lancet, « ces pays porteront une part de plus en plus croissante des naissances à venir » et que les modèles actuels de développement sont déjà en crise. Le monde sera donc plus instable et plus inégalitaire.
    La peur de « l’effacement »

    En avril dernier, le gouvernement sud-coréen a engagé une étude pour tester dans l’opinion la généralisation et l’étatisation d’une mesure déjà pratiquée par certaines entreprises : accorder une prime de 100 millions de wons, soit environ 67 300 euros, par enfant nouveau-né. En Corée du Sud, où un ministère des naissances a été installé en juillet dernier, la question démographique est, désormais, une priorité nationale.

    La fécondité y est la plus basse au monde et elle chute rapidement. Le seuil de renouvellement des générations a été enfoncé dans les années 1980, mais depuis vingt ans, le pays affiche la fécondité la plus basse du monde. En 2023, l’indice de fécondité était de 0,72 et il est attendu à 0,68 en 2024. C’est le seul pays du monde où les femmes en âge de procréer ont moins d’un enfant en moyenne.

    La situation est désormais préoccupante. Dans une tribune parue en décembre 2023 dans le New York Times, un éditorialiste, Ross Douthat, se demandait même si la « Corée du Sud n’était pas en train de disparaître ». En tout cas, les projections prévoient que la population sud-coréenne passerait de 52 millions d’habitants en un an à 38 millions en 2070, soit autant qu’en 1980.

    De ce point de vue, la Corée ne serait, comme le dit Ross Douthat, « qu’un aperçu de ce qui est possible pour nous », entendez en Occident. Aux problèmes économiques vient alors s’ajouter un enjeu « existentiel » qui, inévitablement a des conséquences politiques. La crise démographique ne peut se comprendre au seul niveau mondial, ses rythmes régionaux et nationaux en sont des aspects cruciaux. Pour certains pays, la population progressera plus lentement, pour d’autres, elle reculera franchement.

    La Corée du Sud n’est donc que la pointe avancée d’un iceberg de régions où la population est menacée de déclin : Chine, Japon et Europe. Car sur le Vieux Continent, la vague est déjà arrivée. Selon Eurostat, le pic de population de l’Union européenne devrait être atteint en 2026 à 453 millions d’habitants.

    À partir de ce moment, la population des Vingt-Sept devrait reculer pour atteindre 419 millions de personnes en 2100. Une baisse de 8 % qui prend néanmoins en compte un solde migratoire positif. Le solde naturel, lui, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, est déjà négatif. Entre 2022 et 2099, il y aura dans l’UE 125 millions de décès de plus que de naissances.

    Les pays les plus avancés dans ce déclin sont l’Espagne (avec un indice de fécondité de 1,13), l’Italie (1,24) et plusieurs pays d’Europe centrale. Mais la vague emporte tout le monde. Proche du seuil de renouvellement des générations dans les années 2005-2015, l’indicateur de fécondité français a chuté ces dernières années pour atteindre 1,68 en 2023, selon l’Insee.

    Face à cette situation, deux solutions se présentent. La première est celle de l’immigration en provenance de pays à la démographie encore solide qui permet de réduire l’impact économique en fournissant aux pays des travailleurs et des consommateurs. C’est une réponse qui peut être efficace sur le plan économique. Une étude de la Fed de Dallas a montré en avril 2024 que l’immigration avait joué un rôle central dans la bonne performance de la croissance en 2022 et 2023 aux États-Unis. Une situation que l’on pourrait plaquer sur l’Espagne en Europe.

    Certes, ce n’est pas une solution miracle, comme le montre le cas allemand où le solde migratoire positif n’a pas sauvé la croissance. Cette option pose, par ailleurs, la question de l’égalité économique entre travailleurs arrivants et travailleurs « natifs ». C’est, de toute façon, une solution temporaire compte tenu du déclin global à venir des populations. Mais elle permet de tenir la tête hors de l’eau en cas de faibles naissances.

    Mais le choix de compenser les pertes de population par l’immigration est considéré par beaucoup comme une autre forme de « danger existentiel », culturel cette fois. Le déclin démographique devient un symptôme d’un déclin civilisationnel plus large. Ce réflexe nationaliste enclenche alors une autre solution fondée sur la priorisation des politiques natalistes pour les populations « natives » au détriment d’une politique d’immigration.

    Ce combat est mené par l’extrême droite, bien sûr, à commencer par les gouvernements hongrois ou italiens, mais pas seulement. En Corée et au Japon, les gouvernements « libéraux » se refusent à ouvrir les frontières. Et le président français Emmanuel Macron n’a pas hésité à faire du « réarmement démographique » une de ses priorités alors même qu’il durcissait les lois sur l’immigration. Comme dans d’autres domaines, la pression culturelle de l’extrême droite fait son œuvre.
    La réaction comme réponse

    La référence en termes de politique nataliste, c’est bien évidemment la Hongrie de Viktor Orbán. Ce dernier a mis en place des politiques de soutien à la natalité qui s’élèvent à pas moins de 5 % du PIB. Par comparaison, la France dépense 2,1 % de son PIB en politique familiale. Dans un premier temps, l’indice de fécondité hongrois s’est redressé, passant de 1,23 enfant par femme en âge de procréer en 2011 à 1,59 en 2020. Mais depuis, cet indice a stagné avant de retomber à 1,36 au premier semestre 2024.

    En Italie, où Giorgia Meloni a fait de la natalité une de ses priorités, un milliard d’euros a été mis sur la table pour soutenir les « mères italiennes » en plus des primes mises en place en 2021 par le précédent gouvernement de Mario Draghi. Mais, pour l’instant, cela ne fonctionne pas. En 2023, le pays a connu son plus faible nombre de naissance depuis sa création en 1861, soit 393 000.

    Cela confirme les affirmations des auteurs de l’article du Lancet : « l’indice de fécondité va continuer à décliner au niveau mondial et restera faible même avec la mise en place de politiques natalistes à succès ». Le mouvement est donc plus profond que ce que les politiques croient et ne se réglera pas à coups de subventions massives des naissances.

    Mais cette résistance même vient alimenter le discours de l’extrême droite. Car si la faible fécondité résiste à l’attrait de l’argent, ce serait en raison de la corruption des valeurs traditionnelles qui détournent les femmes de leur « naturelle » fonction génitrice. Tout cela est en conformité avec le discours d’un déclin démographique à enjeu civilisationnel. Le discours nataliste s’accompagne alors d’une rhétorique anti-wokiste qui peut aller très loin.

    Les responsables de la menace d’effacement démographique deviennent donc, pour l’extrême droite, les féministes et les « lobbies LGBT », mais, aussi, plus globalement tous les droits acquis par les femmes, y compris le droit à l’avortement. Les politiques natalistes sont donc aussi des politiques idéologiques. En Hongrie, les femmes se plaignent d’une « objectivation » de leur corps, considéré comme une « machine à bébés ». En d’autres termes : l’urgence démographique mène à une volonté de domination de la « production d’êtres humains » qui est la première pierre à un projet totalitaire et réactionnaire.
    Pourquoi la crise ?

    Et comme on l’a dit, les « libéraux » ne sont pas loin derrière… Et pour cause, l’analyse des causes de la situation démographique provenant de ces milieux est souvent assez bas de plafond, pas très éloignée d’une discussion de café du commerce. En tout cas, faute de pouvoir aller plus loin, on se contente souvent d’une explication « morale ».

    Dans le Financial Times, le responsable d’un centre viennois spécialisé avance ainsi ce type d’analyse : « Il est probable que la situation démographique ait à voir avec un changement de valeur dans la nouvelle génération pour qui avoir des enfants est moins important comme élément clé d’une vie réussie que pour les générations précédentes. »

    Autrement dit : la baisse des naissances serait le produit d’un choix souverain de l’individu fondé sur des critères hédonistes. Tout cela ressemble furieusement à une analyse sectorielle lambda. Mais on ne saura pas ce qui peut expliquer ces comportements. In fine, cette vision rejoint celle de l’extrême droite sur les effets délétères du « libéralisme sociétal » sur les naissances. Il s’ensuit que, là aussi, au nom de la rationalité économique, on s’efforcera de prendre le contrôle de la reproduction humaine.

    Dans toute cette affaire, on évite soigneusement de réfléchir aux conditions matérielles concrètes de la production d’êtres humains. Comme le rappelle l’essayiste états-unien Jason Smith dans un remarquable texte paru en juillet dans la revue new-yorkaise The Brooklyn Rail, « il n’y a pas d’indice “naturel” de fécondité ». La reproduction humaine est toujours étroitement liée aux conditions de reproduction sociale et aux besoins sociaux.

    Avant le capitalisme, les sociétés rurales « régulaient strictement les naissances » rappelle Jason Smith. Dès lors, les « transitions démographiques » ne sont pas étrangères au besoin massif de main-d’œuvre du capitalisme naissant et à l’apport du travail des enfants à la sauvegarde des ménages. Progressivement, le capitalisme a mué avec l’augmentation rapide de la productivité et a permis progressivement, et non sans mal, une libération du choix des femmes en matière de reproduction.

    Mais cette libération s’est faite au moment où le capitalisme occidental, avec la crise des années 1970, est entré en mutation. L’épuisement des gains de productivité a pesé sur les salaires réels et a conduit au développement du travail féminin, souvent cantonné à des salaires plus faibles. Alors les inégalités se creusaient, la progression sociale devenait de plus en plus difficile. Enfin, en accélérant son développement pour tenter de sauvegarder la croissance, les conditions écologiques n’ont cessé de se dégrader.

    Tous ces éléments peuvent être corrigés, mais pas réparés durablement par les politiques natalistes. On ne fait pas un enfant, même pour 100 millions de wons, lorsque l’on est incertain de son avenir personnel et de notre avenir collectif. Lorsque la pression sur le statut social, la santé ou le logement ne cesse d’augmenter, la difficulté à élever des enfants, mais aussi à projeter pour eux un avenir meilleur se dégrade. Or voici des certitudes que le capitalisme contemporain ne saurait donner.

    Ce qui est ici essentiel, c’est de bien percevoir que les données de la « production d’êtres humains » sont non seulement complexes, mais relatives à la situation dans laquelle on se situe. Les besoins et les exigences ne sont pas les mêmes dans les différentes sociétés. Comme le note Jason Smith, dans certains pays émergents, comme le Nigeria, le travail des enfants reste essentiel à la survie des ménages, mais, progressivement, le succès du développement capitaliste atteint ses propres limites, ce que même les Nations unies doivent reconnaître. Et de ce fait, il devient incapable de satisfaire les besoins qu’il crée pour son propre intérêt.
    L’avenir du capitalisme face à la crise démographique

    À quoi peut ressembler une économie en crise démographique ? On a vu que la pression du vieillissement d’une population en déclin sera sévère et en partie insoluble. Mais il n’y a pas de situation désespérée pour le capitalisme. Comme le rappelle Jason Smith, un des apports de Marx a été de précisément montrer la capacité du capital à produire de la valeur quelle que soit l’évolution de la population.

    Le capitalisme contemporain va donc s’efforcer de contourner l’obstacle pour continuer à produire de la valeur et, au moins, gagner du temps. Les tentatives de reprise en main sociale de la reproduction par une attaque directe sur les droits des femmes représentent la réponse de long terme possible, celle censée permettre de faire repartir la fécondité. C’est aussi pour cette raison qu’extrême droite et néolibéraux se retrouvent sur ce point. Mais il y a aura aussi des réponses plus directes.

    Le problème central de la nouvelle donne démographique pour le capitalisme est double : c’est, d’une part, une pénurie de travail qui le renchérirait et, d’autre part, un coût croissant des dépenses sociales. Pour continuer à produire de la valeur, il existe des réponses à ces deux défis. Le premier est évidemment d’automatiser le plus d’activités possible. L’intelligence artificielle (IA) ouvre là une possibilité permettant de relancer la productivité et maintenir un « surplus de population ». Mais son développement suppose des politiques classiques de soutien à « l’innovation » : financiarisation, baisses d’impôts sur le capital et subventions au secteur privé. Mais nul ne sait si ce développement est possible, que ce soit en termes techniques ou en termes de soutenabilité économique.

    Pour les emplois non automatisables, de nouvelles dérégulations du marché du travail permettant plus de précarité et offrant moins de droits permettront de contenir, malgré la pression, les salaires vers le bas. C’est d’ailleurs ce que l’on constate déjà dans plusieurs pays avancés comme les États-Unis où la croissance des salaires réels reste faible, malgré le plein-emploi.

    Enfin, il faudra achever d’en finir avec l’État social pour éviter que les dépenses publiques n’explosent et ne pèsent sur les profits. The Economist profitait en mai de la publication de l’étude du Lancet pour proposer ses solutions incontournables et notamment le report de l’âge de la retraite de plus de cinq ans « même si l’espérance de vie recule » et, bien évidemment, la privatisation le plus possible des pensions.

    Globalement, le monde que promet la crise démographique est un monde d’intensification des politiques actuelles. Une intensification qui finira immanquablement par aggraver la crise démographique. C’est bien pour cela que cette crise est aussi une opportunité pour construire une autre organisation sociale fondée sur la solidarité internationale, sur le respect des choix individuels et sur une logique de sortie de l’obsession de croissance.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/010924/la-demographie-prochain-defi-global-haut-risque
    #diminution #monde #scénario #chiffres #statistiques
    #fécondité #hiver_démographique #population_mondiale #vieillissement #vieillissement_de_la_population #capitalisme #croissance #productivité #croissance_économique #silver_economy #Corée_du_Sud #immigration #natalité #déclin_démographique #extrême_droite #crise_démographique

  • Au studio de jeux vidéo Mi-Clos, l’ambiance sexiste et les incohérences de production épuisent | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1725462023-studio-jeux-video-mi-clos-ambiance-sexiste-gestion-harceleme

    Le studio lyonnais de jeux vidéo Mi-Clos a annoncé sa liquidation en avril dernier. Un soulagement pour certains salariés de la boîte indé qui dénonçaient l’ambiance sexiste, la mauvaise gestion, et des mises à l’écart à la suite d‘alertes…

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #mi-clos #ressources_humaines #sexisme #harcèlement_sexuel

  • Un autre olympisme est-il possible ?
    https://laviedesidees.fr/Un-autre-olympisme-est-il-possible

    Plus grand événement planétaire en termes d’audience, les Jeux olympiques portent une certaine conception de la compétition sportive. Pourtant, des alternatives en actes existent, comme l’illustre l’exemple des manifestations sportives internationales ouvrières dans l’Entre-deux-guerres.

    #Société #Histoire #ouvriers #sport
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240906_olympiades.pdf

  • Le Féminisme libertaire - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Le-Feminisme-libertaire

    Irène Pereira, autrice de travaux sur l’anarchisme et sur les pédagogies critiques, propose un livre bienvenu sur le féminisme libertaire. Si l’anarchisme et le féminisme sont des mouvements anciens, qu’on peut dater de la deuxième moitié du XIXe siècle, il n’en est pas de même de l’anarcha-féminisme ou féminisme libertaire, qui s’est constitué dans les années 1970.

    #Irène_Pereira #livre #anarchisme #féminisme #histoire #liberté #recension #Aude_Vidal

  • La scandinavie au-delà des vikings
    https://laviedesidees.fr/La-scandinavie-au-dela-des-vikings

    Entre ressources naturelles spécifiques, ouverture vers le large et développement d’une société hiérarchisée, la période qui précède l’âge viking fait partie des plus méconnues de l’histoire de la Scandinavie et doit être relue dans la perspective complète du premier millénaire de notre ère.

    #Histoire #Moyen_Âge
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240905_scandinaves.pdf

  • Filmabend „Konfuzius“
    https://c-k-b.eu/index.php?pid=2024/09/13

    Freitag, 13. September 2024, 18:30 Uhr, Chinesisches Kulturzentrum Berlin,
    10785 Klingelhöferstraße 21

    Der Eintritt ist kostenlos. Eine vorherige Anmeldung ist nicht erforderlich.

    Regie: Hu Mei
    Länge: 125 Min.
    Sprache: Chinesisch, deutsche Untertitel

    Konfuzius (551 v. Chr. - 479 v. Chr.), auch Qiu (丘) oder Zhongni (仲尼) genannt, entstammte ursprünglich der Stadt Zuoyi, heute im Gebiet der Stadt Qufu in der Provinz Shandong gelegen, im altchinesischen Staat Lu zu Zeiten der Frühlings- und Herbstannalen (722 v. Chr. bis 481 v. Chr.). Er war ein Denker, Politiker und Pädagoge des chinesischen Altertums sowie Begründer der Schule des Konfuzianismus. Im ersten Jahrhundert v. Chr. wurde der Konfuzianismus von den chinesischen Herrschern als vorherrschende Ideologie und Grundlage staatlichen Handelns etabliert und beeinflusst somit die chinesische Gesellschaft tiefgreifend mehr oder weniger durchgängig seit über zweitausend Jahren. Die Region der heutigen Provinz Shandong ist als Heimat des Konfuzius und Geburtsort der konfuzianischen Kultur weltweit berühmt, man bezeichnet sie oft als „Heimat der zwei Gelehrten, Konfuzius und Menzius“. Vom 9. September bis zum 9. Oktober präsentieren das Chinesische Kulturzentrum Berlin und das Amt für Kultur und Tourismus der Provinz Shandong, in der gemeinsam durchgeführten Ausstellung chinesischer Trachten „Konfuzius‘ Heimat – Gastliches Shandong“, traditionelle chinesische Kleidungsstücke der Ming-Zeit, die in der langen Tradition konfuzianischer Trachtenkultur stehen.

    Während dieser Zeit, am 13. September, widmet sich auch der chinesische Filmabend im Chinesischen Kulturzentrum dem Leben des Gelehrten und zeigt den Film „Konfuzius“. Unter der Regie von Hu Mei stellen bekannte Schauspieler, wie Chow Yun-Fat, Zhou Xun und Chen Jianbin, die Zeit der späten Frühlings- und Herbstannalen und das Leben des großen Meisters nach. Während mächtige Fürsten einander bekriegen reist ein Gelehrter einsam zwischen den chinesischen Staaten hin und her und steht dabei für seine Ideale ein. Er kämpft gegen die Missstände einer ganzen Epoche und beeinflusst somit den Lauf der Geschichte mit seinen Gedanken und seiner Weisheit. Viele Male wird Konfuzius von Gegnern belagert und findet sich in ausweglosen Situationen wieder, wird in politische Intrigen verwickelt und von Zeitgenossen missverstanden.

    Nach seiner Rückkehr in die Heimat viele Jahre später, widmet sich Konfuzius dem Studium und der Lehre. Seine Schüler bildet er ohne Rücksichtnahme auf sich selbst aus, sammelt, dokumentiert und archiviert wissenschaftliche Literatur seiner Zeit und wird schließlich zum Vorbild für Folgegenerationen. Auch noch lange nach seinem Tod hallen seine Worte nach, und werden seine Taten und Gedanken geschätzt, geachtet und verehrt. Konfuzius und seine Gedankenwelt sind zu einem wichtigen Teil der Seele Chinas und seiner Menschen geworden. Sie entfalten bis heute ihre Wirkung in China und in die ganze Welt.

    Handlung:

    Zu Ende der Zeit während der Frühlings- und Herbstannalen im 6. Jahrhundert v. Chr. war das Land zwischen vielen Fürsten gespalten und die vielen Staaten befanden sich in nicht endenden Kriegen. Währenddessen betraut der Herrscher des Staates Lu den hochgeschätzten Gelehrten Konfuzius mit einer wichtigen Aufgabe: Er solle seine Regierungsphilosophie „Den Staat durch Rituale zu regieren“ weiterentwickeln und umsetzen. Die Vorherrschaft dreier Adelsclans (San Huan), Jisun, Shusun und Mengsun, im Staate Lu, lässt Konfuzius jedoch auf großen Widerstand stoßen. Als Konfuzius den König von Lu zum Staatsbesuch nach Qi begleitet, um ein Bündnis zwischen den Staaten den beiden Staaten zu verhandeln, erweisen sich seine Verhandlungstechniken als so geschickt, dass er wie nie ein Mensch zuvor die Interessen von Lu verteidigt und zur Belohnung seiner Leistungen zum stellvertretenden Staatsminister ernannt wird. Mit seinem Vorschlag der Abschaffung von privatem Großgrundbesitz mächtiger Beamter, schwächt er deren Macht, was jedoch zu einem Putsch des intriganten Beamtentums gegen den Herrscher von Lu führt. Nach der Wiederherstellung der Kontrolle über das Land, übermittelt Ji Huanzi ein gefälschtes kaiserliches Dekret an Konfuzius, der dadurch seinen Beamtenstatus verliert und von da an mit seinen Schülern Yan Hui, Zi Lu und weiteren durch das weite Land reist.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Confucius_(film,_2010)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Konfuzius_(Film)

    #Berlin #Chine #cinéma #philosophie #histoire #confucianisme #儒家 (rújiā) #儒学 (rúxué)

  • Ian Kershaw, To Hell and Back : Europe 1914–1949, ISBN 978-0-713-99089-8
    https://en.wikipedia.org/wiki/To_Hell_and_Back_(Kershaw_book)


    Un livre sur la gloire passée avant la soumission de l’Europe et de l’Allemagne sous la domination des ètats Unis. Comme dit le titre, je ne regrette pas l’époque. Petite précison - Green se trompe, l’époque allemande se termine avant 1945. Les énormes dépenses actuelles pour l’armement font croire qu’une partie de la bourgeoisie ne regrette pas du tout l’époque passée et tente de gagner du poids face aux concurrents militaires à l’este comme à l’ouest.

    Germany during the twentieth century was ... “the pivotal centre of the continent ... more crucial than any other country to Europe’s destiny. German governments and their foreign policy effectively determined the behaviour and choices, as well as the lives, or more accurately the deaths, of many of Europe’s peoples. At one key juncture after another, its leaders and mobilised people created the conditions to which other countries could only react.”

    Cité selon John Green, A Political Family : The Kuczynskis, Fascism, Espionage and The Cold War , ISBN 9781138232310

    #Allemagne #histoire #guerre #armement

  • Oswald Spengler - Preussentum und Sozialismus,
    http://www.zeno.org/Philosophie/M/Spengler,+Oswald/Politische+Schriften/Preussentum+und+Sozialismus/Einleitung

    Voilà un texte pour vous faire peur. S’approcher des idées d’Oswald Spengler c’est comme prendre le petit train fantôme du jardin du Luxembourg. Tu sais ce qui t’attend mais à chaque tour tu t’amuses quand même. Parmi ses textes autrement illisibles pour les amateurs d’une pensée méthodique et matérialiste celui sur le « prussianisme et le socialisme » est le plus effrayant. Il y anticipe le règne nazi sous l’angle du royaliste réactionnaire qu’il fut déjà pour son époque.

    On ne s’étonne pas quand les extrêmistes de droite pas totalement abrutis de notre époque se servent de ses idées pour composer leurs chants de sirènes faites pour nous nous attirer dans l’abîme des projets néofascistes.

    Diese kleine Schrift ist aus Aufzeichnungen hervorgegangen, die für den »Untergang des Abendlandes«, namentlich den zweiten Band bestimmt, die teilweise sogar der Keim waren, aus dem diese ganze Philosophie sich entwickelt hat.

    Das Wort Sozialismus bezeichnet nicht die tiefste, aber die lauteste Frage der Zeit. Jeder gebraucht es. Jeder denkt dabei etwas andres. Jeder legt in dieses Schlagwort aller Schlagworte das hinein, was er liebt oder haßt, fürchtet oder wünscht. Aber niemand übersieht die historischen Bedingungen in ihrer Enge und Weite. Ist Sozialismus ein Instinkt oder ein System? Das Endziel der Menschheit oder ein Zustand von heute und morgen? Oder ist er nur die Forderung einer einzelnen Klasse? Ist er mit dem Marxismus identisch?

    Der Fehler aller Wollenden ist, daß sie das, was sein sollte, mit dem verwechseln, was sein wird. Wie selten ist der freie Blick über das Werden hin! Noch sehe ich niemand, der den Weg dieser Revolution begriffen, ihren Sinn, ihre Dauer, ihr Ende überschaut hätte. Man verwechselt Augenblicke mit Epochen, das nächste Jahr mit dem nächsten Jahrhundert, Einfälle mit Ideen, Bücher mit Menschen. Diese Marxisten sind nur im Verneinen stark, im Positiven sind sie hilflos. Sie verraten endlich, daß ihr Meister nur ein Kritiker, kein Schöpfer war. Für eine Welt von Lesern hat er Begriffe hinterlassen. Sein von Literatur gesättigtes, durch Literatur gebildetes und zusammengehaltenes Proletariat war nur so lange Wirklichkeit, als es die Wirklichkeit des Tages ablehnte, nicht darstellte. Heute ahnt man es – Marx war nur der Stiefvater des Sozialismus. Es gibt ältere, stärkere, tiefere Züge in ihm als dessen Gesellschaftskritik. Sie waren ohne ihn da und haben sich ohne ihn und gegen ihn weiter entfaltet. Sie stehen nicht auf dem Papier, sie liegen im Blut. Und nur das Blut entscheidet über die Zukunft

    Oswald Spengler, Oswald Spengler | WIkipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler#%E2%80%9EPreu%C3%9Fentum_und_Sozialismus%E2%80%9C

    „Preußentum und Sozialismus“

    Die Streitschrift Preußentum und Sozialismus plante Spengler am Tag nach der Ermordung des bayerischen Ministerpräsidenten Kurt Eisner, sie erschien im November 1919 als Reaktion auf den Versailler Vertrag und die Weimarer Verfassung. Die Schrift ist vor allem werkgeschichtlich von Bedeutung und entspricht nach Spenglers Aussage weitgehend dem Keim seines Hauptwerks.[84] Spengler plädiert darin für einen autoritären Staat unter einem caesaristischen Diktator, der auf den Traditionen des alten Preußen basieren sollte. Preußen stehe für Tugenden wie Pflicht, Ordnung und Gerechtigkeit, die Ideale einer „deutschen Kultur“ – im Gegensatz zu Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit, den Idealen der westlichen Zivilisation. Diesem Begriff, den er mit Dekadenz gleichsetzt, stellt er den positiv besetzten Begriff Kultur (vertreten durch Goethe) gegenüber. Der nationale Sozialismus, den Spengler skizziert, ist nicht als Ansatz zu einer Änderung der Wirtschaftsverfassung oder einer Umverteilung des gesellschaftlichen Reichtums zu verstehen. Mit den Worten des Historikers Hans Mommsen handelt es sich um einen „Sozialismus der Gesinnung, nicht um eine ökonomische Theorie“, der keinen Gegensatz zu Spenglers elitärer Verachtung der Masse darstellt.[85] Mit ihm will Spengler sowohl den marxistischen Sozialismus der Arbeiterbewegung bekämpfen, als auch den liberalen Parlamentarismus, den er als plutokratisch denunziert.[86] Spenglers Sozialismus-Vorstellung ist explizit gegen den Westen und dessen Betonung individueller Freiheitsrechte gerichtet:

    „Die Macht gehört dem Ganzen. Der einzelne dient ihm. Das Ganze ist souverän. Der König ist nur der erste Diener seines Staates (Friedrich der Große). Jeder erhält seinen Platz. Es wird befohlen und gehorcht. Dies ist, seit dem 18. Jahrhundert, autoritativer Sozialismus, dem Wesen nach illiberal und antidemokratisch, soweit es sich um englischen Liberalismus und französische Demokratie handelt.“

    Zur Überwindung des gehassten westlichen Liberalismus und des Versailler Vertrags strebte Spengler vor allem ein Bündnis mit Russland bzw. der Sowjetunion an.

    1924 erschienen seine ergänzenden Schriften Politische Pflichten der deutschen Jugend und Neubau des Deutschen Reiches, in denen er zur Überwindung des „nationalen Sumpfes“ aufrief, in den das Deutsche Reich geraten sei: Die Weimarer Republik tut er ab als „eine fünfjährige Orgie von Unfähigkeit, Feigheit und Gemeinheit“. Sie müsse überwunden werden, um für das seines Erachtens bevorstehende Ringen um die deutsche Weltgeltung gewappnet zu sein. Dabei verglich er das Deutschland seiner Gegenwart mit Frankreich zur Zeit des Direktoriums, eines Regimes, das 1799 von Napoleon Bonaparte in einem Putsch beseitigt worden war.[89] Der darauf folgende Neubau des Reiches könne aber auf „Rassegefühle“, so „tief und natürlich“ sie auch sein mochten, keine Rücksicht nehmen, wie die Beispiele des Italieners Napoleon, des Juden Benjamin Disraeli und der Deutschen Katharina II. lehren würden.

    #Allemagne #cryptofascisme #philosophie #histoire #droite

  • « Le secteur paysan en Haïti se constitue en force pour affronter le système et le gouvernement »

    Lisez l’entretien avec la militante de l’organisation paysanne Mouvement Paysan Papaye (MPP), en Haïti

    Juslene Tyresias vient d’Haïti et est membre du Mouvement Paysan Papaye (MPP). « Le MMP, c’est un mouvement paysan qui a accompli ses 50 ans en 2023. Nous avons à peu près 60 000 membres et nous avons trois branches : les femmes, les hommes paysans et les jeunes. L’organisation a comme axe principal d’intervention l’agroécologie, l’éducation populaire, la lutte pour la protection et la gestion de l’environnement, et la question des femmes est au cœur du MMP comme axe transversal », explique-t-elle.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/04/le-secteur-paysan-en-haiti-se-constitue-en-for

    #international #haiti

  • A Political Family The Kuczynskis, Fascism, Espionage and The Cold War
    https://www.routledge.com/A-Political-Family-The-Kuczynskis-Fascism-Espionage-and-The-Cold-War/Green/p/book/9781138232327

    On ne peut pas comparer avec notre monde celui dans lequel ont vécu ces six enfants . Elevés dans un bel hôtel particulier au bord du lac Schlachtensee à Berlin les soeurs Kuczynski et leur grand frère Jürgen ont été projeté/e/s dans la lutte des classe dans le Berlin des année 1920 et 1930. Jürgen et sa première soeur Ursula se sont décidés de consacrer leur vie au combat antifasciste et à la construction d’une meilleure Allemagne après 1945.

    Aujourd’hui il n’y a plus d’antagonisme entre le monde socialiste de l’avenir quoique sous forte influence stalinienne et le capitalisme réactionnaire d’abord fasciste puis impérialiste états-unien. Nous apprenons de leur expérience comment lutter et survivre contre les grandes menaces qui pèsent toujours sur l’humanité, mais nous sommes obligés de trouver de nouvelles formes de lutte sans le poids du stalinisme.


    Landhaus Kuczynski

    The Kuczynskis were a German-Jewish family of active anti-fascists who worked assiduously to combat the rise of Nazism before and during the course of the Second World War. This book focuses on the family of Robert and his wife Berta – both born two decades before the end of the nineteenth century – and their six children, five of whom became communists and one who worked as a Soviet agent. The parents, and later their children, rejected and rebelled against their comfortable bourgeois heritage and devoted their lives to the overthrow of privilege and class society. They chose to do this in a Germany that was rapidly moving in the opposite direction.

    With the rise of German nationalism and then Hitler fascism, the family was confronted with stark choices and, as a result of making these choices, suffered persecution and exile. Revealing how these experiences shaped their outlook and perception of events, this book documents the story of the Kuczynskis for the first time in the English language and is a fascinating biographical portrait of a unique and radical family.

    Introduction: who are the Kuczynskis?
    Robert René – world pioneer of social statistics
    Jürgen follows in his father’s footsteps
    Ursula – the politically precocious child
    Life under fascism
    Working underground
    The exile years - England
    Ursula – a Soviet agent in the Oxfordshire countryside
    Jürgen joins the US army
    Back in Germany at last
    Ursula’s return to the GDR
    Life for Jürgen and Marguerite in the GDR
    Ursula reveals her past
    The sun sets on a dream – the end of the GDR
    The British Kuczynskis
    Children of the war
    The spying business and the role of MI5
    Epilogue

    citation de Klaus Fuchs :

    Shortly before his death in 1988, Fuchs reiterated that: I never saw myself as a spy. I just couldn’t understand why the West was not prepared to share the atom bomb with Moscow. I was of the opinion that something with that immense destructive potential should be made available to the big powers equally

    Textauszug « Ursula – a Soviet agent in the Oxfordshire countryside »

    URSULA - Eine sowjetische Agentin in der Landschaft von Oxfordshire

    Wegen der deutschen Einkesselung und der Blockade konnte Ursula Großbritannien nur auf unglaublichen Umwegen über Spanien und Portugal erreichen - es gab keinen anderen Weg. Am 18. Dezember 1940 machten sich Ursula und die Kinder auf den Weg und ließen Len zurück, der als ehemaliges Mitglied der Internationalen Brigade von Franco ein Einreiseverbot für Spanien erhalten hatte und die Durchreise nicht riskieren konnte.

    Darüber hinaus hatte Radó in Moskau angefragt, ob er Len in der Schweiz behalten könne, da er ihn angesichts der Menge des eintreffenden Materials brauche. Len war bereit, in der Schweiz zu bleiben und Radó zu helfen, wenn Moskau ihn darum bat, aber nach ein paar Monaten sagte man ihm, er solle so bald wie möglich zu Ursula nach Großbritannien gehen. Es würde jedoch zwanzig lange Monate dauern, bis sie sich wiedersehen würden.

    Nach einer beschwerlichen und gefährlichen Reise mitten im Winter auf dem Landweg durch Spanien und Portugal kamen Ursula und die Kinder schließlich in Lissabon an. Nachdem sie dort weitere drei Wochen gewartet hatte, teilte ihr das britische Konsulat mit, dass sie per Schiff nach Großbritannien reisen könne. Sie gingen an Bord der SS Avoceta, die sie in einem Konvoi mit zwölf anderen Schiffen von Lissabon nach Liverpool bringen sollte. Es sollte eine lange und angespannte Reise im Zickzackkurs werden. Die Kabinen mussten verdunkelt werden, die Bullaugen geschlossen bleiben und jeder Passagier erhielt einen Rettungsring für den Fall eines deutschen Torpedoangriffs. Jeder Tag war mit Bangen verbunden, und die Stunden zogen sich endlos in die Länge.

    Nach fast drei Wochen auf See erreichten sie am Abend die Mündung des Mersey. Es wehte ein kalter Wind und der Himmel war grau; die unscheinbare Skyline von Liverpool tauchte langsam aus der Dämmerung auf, während das Schiff träge den Fluss hinauftuckerte. Die Kinder waren kalt und müde, aber ihre Tortur war noch nicht ganz vorbei. Ursula war die einzige Passagierin, die von den Einwanderungsbeamten befragt wurde, aber sie war sehr erleichtert, als man sie schließlich ins Land ließ. Es war sieben Wochen her, dass sie die Schweiz verlassen hatten.

    Wegen der regelmäßigen deutschen Angriffe auf London hatten ihre Eltern, wie viele andere Londoner auch, eine vorübergehende Unterkunft bei Freunden in der Nähe von Oxford gefunden, und so zog sie zu ihnen in die Woodstock Road 78. Das Haus wurde jedoch plötzlich von seinen Besitzern benötigt, so dass ihre Eltern nach London zurückkehrten und sie sich nach einer eigenen Wohnung umsehen musste. Die Wohnungssuche in Städten, die in der Nähe von London lagen und relativ sicher vor Bombenangriffen waren, war jedoch aussichtslos, sagt sie. Auch in den Städten, die bombardiert worden waren, konnte sie nichts finden, da so viele Häuser zerstört worden waren. Ihre anderen Geschwister, die alle in London lebten, waren zu sehr mit ihrem eigenen Überleben und der Sicherung ihres Lebensunterhalts beschäftigt, als dass sie ihr viel Unterstützung hätten bieten können. Sabine arbeitete die meiste Zeit des Krieges in einer Fabrik, in der Radioteile zusammengebaut wurden, aber sie half auch anderen Flüchtlingen und lernte dabei ihren zukünftigen Ehemann Frank kennen, den sie 1941 heiraten sollte. Brigitte arbeitete als Büroangestellte für ihren Vater an der LSE, und die Jüngste, Renate, hatte dort gerade ein Studium begonnen.

    Ursula wollte sich keine Wohnung in London suchen, da sie sich auf dem Lande in Oxfordshire sicherer und unbehelligter fühlte. Auch die Nähe zu den anderen Familienmitgliedern wäre angesichts deren offener politischer Zugehörigkeit und ihrem eigenen Bedürfnis nach Geheimhaltung nicht angebracht. Ohne es zu wissen, wurde sie von dem Moment an, als sie im Lande ankam, von den Sicherheitskräften beobachtet. Sobald sie in Oxford angekommen war, bat der MI5 die örtliche Polizei, ein Auge auf sie zu werfen. Die Suche nach einer Unterkunft in der Nähe von London gestaltete sich sehr schwierig, auch weil viele besser gestellte Familien aufs Land zogen, um den Bombenangriffen zu entgehen. Ihre Freude war jedoch nur von kurzer Dauer: Die neue Vermieterin forderte sie bald auf, umzuziehen, da sie „mein ausländisches Aussehen nicht ertragen konnte“, wie Ursula berichtete. Die nächste Vermieterin erlaubte keine Besuche von Kindern und sagte Ursula, sie würde auf jeden Fall „einen Herrn bevorzugen“. Schließlich fand sie im April 1941 eine freundlichere Vermieterin und ein Zimmer im Pfarrhaus von Glympton in der Nähe von Woodstock, aber erst nachdem sich die Frau des Pfarrers erkundigt hatte, ob sie Mitglied der Kirche sei und ob sie bete. Sie fragte auch, ob Ursula mit ihr übereinstimme, dass Chamberlain ein wunderbarer Mann sei. Zweifellos waren hier einige Notlügen und Ausflüchte nötig, aber nachdem sie die Prüfung bestanden hatte, konnte sie in das schöne Haus mit seinem parkähnlichen Garten und dem kleinen Bach einziehen. Sie hatte das Glück, in Oxfordshire Zuflucht zu finden, im Gegensatz zu ihren Eltern und Geschwistern in London, die regelmäßigen deutschen Bombenangriffen ausgesetzt waren.

    Seltsamerweise wird in zwei hochgelobten Büchern über sowjetische Spionage, The Mitrokhin Archive von Christopher Andrew und The Red Orchestra von V. E. Tarrant, erwähnt, dass Ursula in Oxfordshire unter dem Pseudonym Mrs. Brewer lebte. Dieses Pseudonym wird in keiner MI5-Akte oder von anderen Autoren erwähnt, und es scheint sehr unwahrscheinlich, dass sie diesen Namen angenommen hat, als sie ins Land kam und als Ursula Beurton registriert wurde.

    Hätte sie begonnen, ein Pseudonym zu verwenden, hätte dies sofort Verdacht erregt, zumal auch ihre Post von den Sicherheitsdiensten überwacht wurde.

    Nach Monaten ständiger Umzüge und langer Reisen von Ort zu Ort glaubte Ursula, sich nun endlich mit den Kindern entspannen und für kurze Zeit das ländliche Glück genießen zu können - hier schien der Krieg weit weg zu sein, abgesehen von dem einen oder anderen vorbeifahrenden Militärfahrzeug oder einem tief über ihr fliegenden Flugzeug. Sie konnte auf ihrem alten Fahrrad die Gassen von Oxfordshire entlangfahren, die honigfarbenen Trockenmauern und hübschen Cottages bewundern, die sanften Hügel und stillen Wälder auf sich wirken lassen. Wie leicht wäre es gewesen, die Geheimdienstarbeit und den Krieg zu vergessen, aber Ursula war nicht diese Art von Frau.

    Sie hatte bereits in der Schweiz Anweisungen für die Kontaktaufnahme mit ihrem sowjetischen Kontaktmann in Großbritannien erhalten, aber nach mehreren erfolglosen Versuchen, sich zu treffen, war sie kurz davor, aufzugeben. Sie dachte, sie könnte die Anweisungen falsch verstanden haben. Zuerst versuchte sie es im Londoner Hyde Park, dann bei einem anderen, vorher vereinbarten Termin. Letzteres fand in einem Rotlichtviertel statt, und sie sorgte mit ihrem langsamen Auf- und Abgehen auf der Straße für viel Unmut bei den normalen Mädchen (S. 176). Diese Situation ließ sie nicht nur in der Schwebe, was die Arbeit anging, sondern sie war auch sehr knapp bei Kasse. Die Familie hatte die Schweiz nur mit dem Nötigsten verlassen, und nun musste sie Lebensmittel, Kleidung und Haushaltswaren kaufen.

    Ihr Geld ging zur Neige, und sie hatte immer noch keine feste Bleibe. Keines ihrer Geschwister konnte ihr helfen, denn sie lebten in London in überfüllten und beengten Unterkünften und hatten ihre eigenen Sorgen. Sie machte sich auch deshalb Sorgen, weil sie seit einiger Zeit nichts mehr von Rolf gehört hatte - er hatte immer an die Geburtstage der Kinder gedacht und ab und zu aus China geschrieben -, aber bald darauf erfuhr sie, dass er in China verhaftet worden war, und sie wusste, dass dies bedeutete, dass sein Leben in Gefahr war. Dass sie nichts für ihn tun konnte, vergrößerte ihre Sorgen nur noch mehr.

    Der einzige Trost ihrer erfolglosen Besuche in London, die etwa alle zwei Wochen stattfanden, bestand darin, dass sie dadurch die Möglichkeit hatte, ihre Eltern und Schwestern zu sehen. Ihr Vater hatte inzwischen - 1941 - mehr Freizeit, die er mit seinen Kindern verbringen konnte, da er mit 65 Jahren seine Stelle an der LSE aufgegeben hatte. Lebensjahr in den Ruhestand getreten war. Allerdings verfügte er auch nur über geringe finanzielle Reserven und war gezwungen, sich nach einer anderen einträglichen Arbeit umzusehen, um zu überleben. Obwohl er in seinem Fachgebiet weltberühmt war und regelmäßig Einladungen zu Vorträgen erhielt - er wurde von Regierungen und wissenschaftlichen Instituten überhäuft, die ihn um Rat und Hilfe baten - waren diese Anfragen in der Regel unentgeltlich. Bei einem von Ursulas Besuchen in London nahm er sie mit, um Chaplins The Great Dictator in einem West End Kino zu sehen, aber sie fand es schwierig zu verstehen, wie Chaplin sich über Hitler lustig machen konnte. Seine bewegende Rede gegen den Faschismus am Ende des Films versöhnte sie jedoch ein wenig.

    Sie schrieb regelmäßig Briefe an Len in der Schweiz, und im Frühjahr 1941 sagte sie ihm: Morgen kommen meine Eltern, mit Vater verstehe ich mich besonders gut, aber wir alle ... er hat praktisch keine finanziellen Reserven, das heißt, er muss sich eine andere Arbeit suchen.

    Er ist viel zu bescheiden und viel zu stolz, um ein guter Jobsucher zu sein. Sein beruflicher Status ist über jeden Zweifel erhaben. Ständig erhält er Ehreneinladungen. In seinem Fachgebiet ist er weltberühmt. Sein ganzes Leben lang hat er gearbeitet ... jetzt, mit 65, weiß er nicht, ob er etwas finden wird, womit er sein Brot verdienen kann ... es ist wirklich ein Skandal ...

    In einer späteren Passage dieses Briefes macht sie ihre Haltung gegenüber denen deutlich, die im Gegensatz zu ihr nicht bereit sind, sich für die Sache zu opfern: [Ich] habe eine Biographie von Noël Coward gelesen. Seine Reaktionen als Soldat im Ersten Weltkrieg sind genau die Reaktionen eines liberalen Intellektuellen, der unfähig ist, sich zu disziplinieren, der unfähig ist, seinen Individualismus aufzugeben, sich unterzuordnen und der körperlichen Anstrengung standzuhalten. Ich verachte ihn nicht dafür, dass es ihm keinen Spaß macht, Soldat zu sein, sondern eher für seine Gründe, warum es ihm keinen Spaß macht. Aber ich bewundere seine Ehrlichkeit ...

    In einem anderen Brief schreibt sie jedoch ganz anders: „Ich trage ein neues Kleid; das erste, das du nicht kennst. Rot mit kleinen weißen Tupfen, weißem Gürtel und weißem Kragen ...“ Sie erzählt ihm, dass sie ein Buch über China liest. Werde ich jemals meine Sehnsucht nach diesem Land verlieren?“, fragt sie rhetorisch. Am Ende ihres Briefes schreibt sie in einem noch melancholischeren Ton: „Es ist nach Mitternacht. Die Sirenen haben zu heulen begonnen, und in wenigen Minuten werden Menschen wie wir, die ihre Kinder großziehen und die Natur genießen, von Bomben ausgelöscht werden“.

    Sonya“ hielt sich ‚vorschriftsmäßig‘ von der Britischen Kommunistischen Partei und anderen deutschen Exilkommunisten außerhalb der Familie fern, konnte aber über ihren Bruder, der damals politischer Organisator der Gruppe war, Kontakt zu einer Reihe von zuverlässigen Personen herstellen. Abgesehen von ihrem Vater, Jürgen und Brigitte wusste keiner ihrer Geschwister, was sie wirklich tat, obwohl ihnen klar gewesen sein muss, dass sie eine geheime Arbeit, vielleicht für die Partei, verrichtete. Wie hätte sie sonst überleben können?

    Im April 1941 gelang es ihr endlich, einen möblierten Bungalow in Kidlington, nördlich von Oxford, zu finden, in dem sie einige Monate leben konnte, in dem sie sich aber dennoch sehr einsam und isoliert fühlte, da Len in Genf festsaß. Wie aus den Akten des MI5 hervorgeht, wurde sofort nach ihrem Einzug angeordnet, dass ihr Telefon an dieser neuen Adresse abgehört werden sollte. Im Mai versuchte sie ein weiteres Mal, mit ihrem sowjetischen Kontaktmann Kontakt aufzunehmen, und dieses Mal klappte es. Er machte ihr klar, dass einflussreiche rechte Kreise in Großbritannien und im Westen insgesamt immer bereit waren, sich mit Hitler gegen die Sowjetunion zu verständigen - dies hatten Chamberlains Versuche, Hitler zu beschwichtigen und ihn zum Marsch nach Osten zu ermutigen, deutlich gezeigt. Er bat sie, ein Informationsnetz aufzubauen und wollte wissen, wann ihr Sender in Betrieb gehen würde. Sie hatte die Teile für den Sender bereits gekauft und „zwischen Beten und Kartenspielen im Pfarrhaus“ daran gearbeitet.

    In Großbritannien gab es eine nicht unbedeutende Anzahl einflussreicher Persönlichkeiten, die mit Hitler mehr als nur sympathisierten, abgesehen von der bekannten Cliveden-Gruppe. Sidney Larkin (der Vater des Dichters Philip Larkin), der Schatzmeister der Stadt Coventry war, bewahrte in seinem Büro Nazi-Memorabilien auf, darunter ein Hakenkreuz, und hatte sogar an ein oder zwei von Hitlers Kundgebungen in Nürnberg teilgenommen. Ein anderer Würdenträger, der Sekretär des Arbeitgeberverbandes von Coventry, sagte: „Ein bisschen Hitler-Regime würde dem Arbeiter von Coventry gut tun. Er ist ein undisziplinierter Taugenichts“. Aber es gab auch viele andere im politischen Establishment, die es diesen beiden gleichtaten. Dieser Faktor der „fünften Kolonne“ machte Ursulas Arbeit zur Unterstützung der Sowjetunion ihrer Meinung nach noch wichtiger, denn sie trug dazu bei, dass diese über die politischen Veränderungen und das Engagement Großbritanniens im Krieg gegen den Faschismus auf dem Laufenden gehalten wurde. In diesem Bereich waren sowohl ihr Vater als auch ihr Bruder sehr hilfreich bei der Weitergabe von Informationen an sie, insbesondere von statistischen Daten und Analysen politischer und wirtschaftlicher Natur.

    Ihr Vater verkehrte regelmäßig mit Labour-Politikern und führenden linken Wirtschaftswissenschaftlern, von denen viele mit den Kriegsanstrengungen in Verbindung standen, so dass jeder nützliche Klatsch oder jedes Informationsfragment, das auf diese Weise gesammelt wurde, von Wert war.

    Angesichts der deprimierenden Nachrichten über Hitlers Erfolge in Europa und ohne einen Partner, mit dem sie über diese Dinge sprechen konnte, sowie der großen Verantwortung, die sie mit der Betreuung ihrer beiden kleinen Kinder, dem Haushalt und den Einkäufen in einer ungewohnten Umgebung trug, war sie einer schweren Depression nahe. Der deutsche Angriff auf die Sowjetunion am 22. Juni 1941 war erschütternd, aber er half ihr auch, sich aus ihrer Benommenheit zu befreien. Er bedeutete auch das Ende des nationalsozialistisch-sowjetischen Paktes und gab den kommunistischen Parteien in aller Welt grünes Licht, den Krieg zu unterstützen, den sie bis dahin als einen Krieg zwischen imperialistischen Mächten bezeichnet hatten.

    Der Angriff hatte eine starke Wirkung auf ganz Großbritannien und führte dazu, dass die Menschen bereit waren, die Sowjetunion zu unterstützen, nachdem diese in den Krieg eingetreten war. Er brachte die Kommunisten aus ihrem Ghetto heraus und zurück in die Öffentlichkeit. Nach dem Angriff der Nazis trauten nur wenige westliche Politiker der Sowjetunion zu, mehr als ein paar Wochen durchzuhalten; sie waren nicht in der Lage zu glauben, dass ein „Arbeiterstaat“ Hitlers rücksichtsloser und gut organisierter Kriegsmaschinerie wirksam entgegentreten könnte. Der Angriff auf Russland bedeutete auch eine vorübergehende Erleichterung für Großbritannien: Die Gefahr einer drohenden Invasion wurde minimiert und die Luftangriffe der Nazis wurden verringert.

    Viele im Westen hatten gehofft, dass die Nazis dazu gebracht werden könnten, die Sowjetunion anzugreifen, und dass die beiden Nationen sich gegenseitig bis zum Stillstand bekämpfen würden, so dass der Westen anschließend aufräument könnte. Dieses Szenario hat sich nicht bewahrheitet. Hanson W. Baldwin, ehemaliger Militärredakteur der New York Times und Pulitzer-Preisträger, bekräftigt dies in seinem Buch The Crucial Years 1939-41. “Der deutsche Einmarsch in Russland“, schreibt er, “bot den Vereinigten Staaten Alternativen, die nicht zu einem totalen Krieg führten ... Es lag - wie die Nachkriegsjahrzehnte gezeigt haben - sicherlich nicht im amerikanischen Interesse oder im Interesse der Welt, einer Bedrohung [Nazi-Deutschland] zu helfen, eine andere [die Sowjetunion] zu ersetzen. Die Vernichtung beider ... hätte nur nützen und nicht schaden können ...

    Solche Berechnungen waren die Grundlage des Denkens der westlichen Regierungen bis zum Ausbruch des Krieges.

    Nachdem Len von Moskau die Erlaubnis erhalten hatte, nach Großbritannien zu reisen, wollte er so schnell wie möglich ausreisen, aber es war gar nicht so einfach, neue Reisedokumente vom britischen Konsulat zu erhalten, das von anderen britischen Bürgern im wehrfähigen Alter, die Hilfe bei der Rückkehr nach Großbritannien benötigten, überrannt wurde. Erst als Ursula durch die Kontakte ihres Vaters die Abgeordnete Eleanor Rathbone davon überzeugen konnte, die Angelegenheit im Parlament zur Sprache zu bringen, wurden die Dinge für Len beschleunigt. Er erhielt schließlich einen Reisepass auf den Namen John William Miller, mit dem er ungehindert durch Spanien reisen konnte. Am 29. Juli 1942, zwanzig lange Monate nachdem Ursula und die beiden Kinder die Schweiz verlassen hatten, kam Len mit dem Schiff aus Lissabon in Poole an der Südküste an. Bei seiner Ankunft übergab er den britischen Einwanderungsbehörden seinen gefälschten bolivianischen Pass, der auf den Namen Luis Carlos Bilboa lautete (S. 180). Er hatte sich diesen Pass als Reserve beschaffen können, ihn aber nicht gebraucht. Er wollte sich nun unbedingt zum Militärdienst melden und „seinen Beitrag leisten“, aber es dauerte noch ein Jahr, bis er endlich einberufen wurde. Diese Verzögerung war wahrscheinlich darauf zurückzuführen, dass er auf der Seite der Republikaner in Spanien gekämpft hatte. Nicht lange nach seiner Rückkehr ins Vereinigte Königreich wurde er auch zu einem „Routine“-Verhör durch den MI5 einberufen. In einem dieser Verhöre brachte er offenbar seine Frustration darüber zum Ausdruck, dass er nicht in der Lage war, sich zu melden und von der RAF abgelehnt wurde. (Ein entsprechender Vermerk vom 19. Dezember 1942 ist einer der Akten des MI5 über ihn beigefügt). Mit dem Military Training Act von 1939 wurde die Wehrpflicht für alle Männer zwischen 18 und 41 Jahren eingeführt. Len wurde jedoch nicht einberufen, weil er in ein „Suspense-Register“ aufgenommen worden war, das bestimmte Personen aus verschiedenen Gründen vom Eintritt in die Streitkräfte ausschloss. In seinem Fall war der Grund eindeutig politischer Natur.

    Er zog zu seiner Frau und seinen Kindern in die Oxford Road 134 in Kidlington. Es war für alle ein freudiges Wiedersehen. Dann kam die offizielle Begrüßung: Nur drei Tage nach seiner Ankunft zu Hause erhielt er ein Schreiben des Finanzministeriums, in dem die Rückzahlung des Geldes gefordert wurde, das er der Regierung für seinen Rücktransport von der spanischen Grenze nach London schuldete, nachdem er vier Jahre zuvor, 1938, als ehemaliges Mitglied der Internationalen Brigaden repatriiert worden war. Zu allem Überfluss und noch bevor er seine Koffer auspacken konnte, beschlossen die Eigentümer des Hauses, ihnen zu kündigen, da sie es selbst brauchten, sagten sie. So war die Familie gezwungen, sich erneut auf die Suche nach einer geeigneten Bleibe zu machen. Was für eine Heimkehr!

    Schließlich fanden sie ein kleines Kutscherhaus, Avenue Cottage, auf dem Gelände eines großen Anwesens, das Richter Neville Laski gehörte, dem Bruder des prominenten Intellektuellen und Akademikers der Labour Party, Harold Laski.

    Es war ideal für ihre Zwecke. Es gab sogar eine Steinmauer neben dem Haus, in der sie einen der Steine entfernen und einen Hohlraum schaffen konnten, in dem sie ihren Sender sicher genug vor neugierigen Blicken aufbewahren konnten, wie sie meinten. Bei der Verwendung des Senders mussten sie jedoch jederzeit mit einer Entdeckung rechnen, da die Verwendung selbst von Amateursendern während des Krieges streng verboten war. Ein Detektiv der Oxforder Polizei besuchte Frau Laski, die Eigentümerin, unmittelbar nach dem Einzug der Beurtons und erkundigte sich nach ihnen. Sie sagte ihm, sie seien freundlich und hätten nichts Unangenehmes über sie zu sagen. In dem Bericht der Polizei von Oxford City an den MI5 heißt es, dass die Beurtons ziemlich isoliert leben, aber Kontakte zu den Laskis haben, die in der Nähe wohnen“. Der Beamte berichtete auch, dass Ursula Neville Laski ihrer Schwester Barbara und deren Ehemann [Duncan] vorgestellt hatte, der damals als Geheimdienstoffizier bei der RAF im Nahen Osten diente und einen Kurs über Geheimdienstarbeit absolviert hatte. Der Bericht enthielt auch die Information, dass sie „eine ziemlich große Funkanlage haben und kürzlich einen speziellen Mast im Haus installieren ließen ...“.
    Diesem Bericht folgte eine weitere, spätere Notiz (25. Januar 1943) mit dem Vermerk GEHEIM an H. Shillitoe von Major Phipps, der sagte, er habe nicht viele Informationen über die Beurtons erhalten können, aber „der interessanteste Punkt scheint ihr Besitz eines großen Funkgeräts zu sein, und Sie denken vielleicht, dass dies eine weitere Untersuchung wert ist“.

    Dieser letzte Absatz ist am Rand mit einem doppelten Bleistiftstrich markiert, d. h. als von besonderem Interesse. Der MI5 verfügte eindeutig über diese äußerst wichtigen Informationen, ergriff aber überraschenderweise keine Maßnahmen. Es gibt auch Vermerke des MI5, die besagen, dass die Beurtons anscheinend ohne offensichtliche Einkünfte recht gut überleben konnten, aber auch dies scheint nicht weiter untersucht worden zu sein.
    Vor Lens Ankunft war es Ursula gelungen, freundschaftlichen Kontakt zu einem örtlichen RAF-Offizier aufzunehmen, dessen Frau und Kind nach Oxford evakuiert worden waren. Er war einer der wenigen Offiziere, die aus der Arbeiterklasse stammten - er war Schweißer gewesen - und er hatte auch progressive politische Ansichten. Wie viele Linke war auch er verblüfft oder vielmehr verärgert über die Weigerung der Regierung, eine zweite Front zu eröffnen, um den Druck von der Sowjetunion zu nehmen. Aufgrund dieser Ansichten war er durchaus bereit, seine Hilfe anzubieten, einschließlich der Weitergabe von Informationen, die für die Sowjets von Nutzen sein könnten. Als Angehöriger einer technischen Abteilung der RAF war er in der Lage, Informationen über Gewichte, Abmessungen, Ladekapazitäten und auch Blaupausen von Flugzeugen, die noch nicht geflogen waren, weiterzugeben. James, wie er genannt wurde, lehnte jede Bezahlung ab und betrachtete sich nicht als „Spion“, sondern als Helfer eines verbündeten Landes, das im Krieg gegen den Faschismus die schwersten Opfer zu bringen hatte.

    Für Ursula wurde es immer dringlicher, ihre eigene „zweite Front“ zu eröffnen und jemanden zu finden, den sie als Funker ausbilden konnte, um die Aufgabe zu übernehmen, falls sie oder Len verhaftet würden - eine jederzeitige Möglichkeit. Zu diesem Zweck stellte sie Tom ein, einen Monteur in der örtlichen Autofabrik Cowley, der zu einem zuverlässigen und abhängigen Ersatzmann werden sollte. Er weigerte sich wie James, eine Bezahlung für seine Arbeit anzunehmen. Und ein zufälliges Treffen mit einem alten Bekannten von Len, der früher Sympathien für die kommunistische Bewegung gezeigt hatte, wurde zu einer neuen Quelle für wichtige Informationen. Er war ein Spezialist für Panzerlandungen auf See und konnte nützliche Informationen über Panzerlandungen und Details über ein neues U-Boot-Radarsystem liefern, das gerade entwickelt wurde. Ursula schreibt in ihrer Autobiografie, dass es „bis zum Ende des Krieges keine Schwierigkeiten gab, Leute zu gewinnen, weil in dieser Zeit die Arbeit für die Sowjetunion als Arbeit für einen Verbündeten im Krieg gegen Hitler angesehen wurde“.

    Nach seiner Rückkehr ins Vereinigte Königreich meldete sich Len sofort freiwillig bei den Streitkräften, wartete aber immer noch darauf, wann er einberufen werden würde. In der Zwischenzeit versuchte er, in der Gegend von Oxford Arbeit zu finden, aber auch das wurde ihm unmöglich gemacht. Er wusste wohl nicht, dass nicht nur die Armee ihn nicht haben wollte, sondern dass er auch in der zivilen Welt auf der schwarzen Liste stand. Davon zeugt die Kopie eines Schreibens der Pressed Steel Company in Cowley an Len, der sich dort um eine Stelle beworben hatte, und das in der Folge vom MI5 zu den Akten gelegt wurde. Das Unternehmen lehnte seine Bewerbung mit der angeblichen Begründung ab, er sei „für die derzeitigen Anforderungen ungeeignet“.

    Der Fall Klaus Fuchs

    Das Leben, auch das eines Geheimagenten, kann leicht langweilig und zur Routine werden.

    Ursulas Leben schien in dieses Muster zu fallen. Zweimal im Monat traf sie sich mit ihrem sowjetischen Kontaktmann in London, manchmal, wenn es nötig erschien, auch öfter, aber es gab wenig zu berichten. Wenn sie in London war, wohnte sie normalerweise bei ihren Eltern oder einem ihrer Geschwister. Doch dann, gegen Ende des Jahres 1942, geschah etwas völlig Unerwartetes, das den Verlauf der Nachkriegsgeschichte mitbestimmen sollte.
    Klaus Fuchs, einer der brillantesten Köpfe, der in den 1940er Jahren am Atombombenprojekt arbeitete, wurde 1950 aus der relativen Anonymität ins Rampenlicht katapultiert, nachdem er als sowjetischer Spion „geoutet“ worden war.

    Er trat in Ursula Kuczynskis Leben, als sie während des Zweiten Weltkriegs in Oxfordshire lebte.

    Oxfordshire während des Zweiten Weltkriegs lebte. Die Ergebnisse ihres Kontakts und ihrer Zusammenarbeit sollten weltweit für Aufsehen sorgen und Ursula Kuczynski in die Kategorie „Superspion“ katapultieren. Die beiden treffen sich lange nach Kriegsende in der Deutschen Demokratischen Republik wieder.
    Gegen Ende des Jahres 1941 sind die Nachrichten aus Deutschland erschreckend. Der begabte Physiker Fuchs hatte Berichte über die Verhaftung und Verfolgung seines Vaters, seines Bruders und seines Schwagers erhalten, und dann auch noch den tragischen Tod seiner Schwester. Die zusätzlich düstere Nachricht, dass Hitlers Armee fast bis vor die Tore Moskaus vorgedrungen war, trug zu seinem folgenschweren Entschluss bei, der umkämpften Sowjetunion seine Hilfe anzubieten. Er war kein Abenteurer, Außenseiter oder Spion - er wollte einfach seine Arbeit als Physiker im Interesse des menschlichen Fortschritts fortsetzen - aber die apokalyptische historische Situation zwang ihn dazu. Als er später vor Gericht gestellt wurde, drückte er dies auf bewegende Weise aus: Von Zeit zu Zeit muss es Einzelne geben, die bewusst die Last der Schuld auf sich nehmen, weil sie die Situation klarer sehen als diejenigen, die die Macht haben. Fuchs’ Begründung ist der von Edward Snowden für seine Enthüllungen im Jahr 2013 nicht unähnlich.

    Obwohl die Sowjetunion 1941 ein Verbündeter Großbritanniens und der USA war, war Fuchs klar, dass die westlichen Alliierten die Eröffnung einer zweiten Front in Europa absichtlich hinauszögerten und darauf hofften, dass sich die Deutschen und die Russen gegenseitig vernichten würden, um dann einzugreifen und die Nachkriegskarte Europas zu bestimmen.

    Er hatte auch erkannt, dass die Westmächte entschlossen waren, den Russen ihre gesamte Forschung zur Entwicklung von Atomwaffen vorzuenthalten. Deshalb habe er nie gezögert, die Informationen, die er hatte, weiterzugeben, zunächst nur Informationen über seine eigene Arbeit, die später aber erweitert wurde. Die ganze Geschichte von Klaus Fuchs’ Rolle bei der Versorgung der Sowjetunion mit lebenswichtigen Details im Zusammenhang mit dem Bau einer Atombombe ist an anderer Stelle ausführlich beschrieben worden, so dass es nicht notwendig ist, diese Details hier zu wiederholen.

    Nachdem er den Entschluss gefasst hatte, den Russen die Ergebnisse seiner eigenen Forschungen zur Verfügung zu stellen, wandte sich Fuchs an Jürgen Kuczynski, den Führer der deutschen kommunistischen Exilanten in Großbritannien, mit der Bitte, bei der Wiederaufnahme des Kontakts mit der Sowjetunion behilflich zu sein, da er im Besitz lebenswichtiger und wertvoller militärischer Informationen sei, die für sie von Nutzen sein könnten.

    Jürgen erzählte Ursula sofort von ihm, und sie fragte ihrerseits in Moskau an, ob man interessiert sei: Ja, man war interessiert. Er wurde zunächst mit Simon Davidovitch Kremer (Codename „Alexander“), dem Sekretär des Militärattachés der sowjetischen Botschaft, in Verbindung gebracht, der gleichzeitig Offizier des militärischen Auslandsnachrichtendienstes der Roten Armee war (S. 184). Später wird Fuchs ein Kurier zur Seite gestellt, damit er keine Ausreden finden muss, um regelmäßig nach London zu reisen und direkten Kontakt mit Botschaftsbeamten zu haben. Diese Kurierin war Ursula.

    Fuchs hatte ein Physikstudium an der Universität Leipzig begonnen, musste aber 1933 Deutschland verlassen. Ursprünglich war er Mitglied des studentischen Zweigs der SPD, wurde aber wegen zu großer Radikalität ausgeschlossen und trat 1932 der Kommunistischen Partei bei. Nach dem Reichstagsbrand tauchte er unter und floh nach England. Im Vereinigten Königreich setzte er sein Promotionsstudium zunächst in Bristol und dann an der Universität Edinburgh unter Max Born fort, dem in Deutschland geborenen Physiker und Mathematiker, dem die Entwicklung der Quantenmechanik weitgehend zugeschrieben wird. Einer seiner Forschungskollegen an der Universität Bristol war Ronald Gurney, ein Mitglied der örtlichen Kommunistischen Partei, und beide arbeiteten mit Professor Nevill Mott zusammen, der Mitglied der British-Soviet Friendship Society war. Ein weiterer Kollege in der Physikabteilung war Cecil Powell, der wahrscheinlich ebenfalls Mitglied der Partei war. Sowohl Mott als auch Powell wurden später mit Nobelpreisen ausgezeichnet und waren in der Anti-Atomkraft-Bewegung von Pugwash aktiv.

    Während seines Aufenthalts in Bristol musste Fuchs seine Aufenthaltsgenehmigung erneuern, und als er dies beantragte, forderte der MI5 beim deutschen Konsulat in der Stadt einen Bericht über ihn an. Auf der Grundlage eines Gestapo-Berichts bestätigte die Botschaft, dass er in kommunistische Aktivitäten verwickelt gewesen war. Der MI5 sah offensichtlich keinen Widerspruch darin, den Vertreter eines Nazi-Staates um eine Stellungnahme zu einem antifaschistischen Flüchtling zu bitten. Tatsächlich hatte der MI5 bereits 1933 eine Akte über Fuchs angelegt, als ein MI6-Agent in Kiel über seine dortigen kommunistischen Parteiaktivitäten berichtete. Man muss sich fragen, wie viele Akten über deutsche Kommunisten und Antifaschisten der MI6 zu dieser Zeit sammelte und wie viele im Vergleich dazu über Faschisten.

    Die frühen Kriegsjahre unterbrachen Fuchs’ Studium, und bald fand er sich zusammen mit anderen Emigranten als „enemy alien“ auf der Isle of Man interniert. Kurze Zeit später wurde er zusammen mit anderen Internierten per Schiff nach Kanada geschickt. Fuchs wurde im kanadischen Internierungslager Sherbrooke in Quebec festgehalten, wo er sich bald einer kommunistischen Diskussionsgruppe anschloss, die von Hans Kahle geleitet wurde, einem KPD-Mitglied, das im spanischen Bürgerkrieg gekämpft hatte. Nachdem er mit seiner Familie nach Großbritannien geflohen war, half Kahle Jürgen Kuczynski bei der Organisation der kommunistischen Flüchtlingsgruppe in Großbritannien, bevor er selbst nach Kanada geschickt wurde.
    In Großbritannien begannen Fuchs’ wissenschaftliche und politische Freunde bald eine konzertierte Kampagne, um die Regierung zu überzeugen, ihn aus der Internierung zu entlassen. Fuchs’ offensichtliche Fähigkeiten auf dem Gebiet der theoretischen Physik waren bereits von denen erkannt worden, die eng mit ihm zusammengearbeitet hatten, wie Max Born, der sich ebenfalls aktiv für seine Freilassung einsetzte und ihn als einen der talentiertesten jungen Physiker bezeichnete. Schließlich wurde er 1941 entlassen und konnte nach Großbritannien zurückkehren.
    Nach seiner Rückkehr wurde er von Professor Rudolf Peierls, der sich mit der Atomforschung und der Entwicklung von Kernwaffen befasste, gebeten, sich seinem Team in Birmingham anzuschließen. Peierls arbeitete an Rohrlegierungen im Zusammenhang mit dem britischen Atombombenprojekt. Nur ein Jahr später hatte Fuchs seinen ersten Kontakt mit Ursula. Weder sie noch Jürgen wussten genau, woran er arbeitete - es war streng geheim - aber Moskau war sehr interessiert.

    Es gibt zu viele Bücher über den Fall Fuchs, um sie alle aufzuzählen, aber einige der bekannteren sind Alan Moorheads The Traitors (1952), Rebecca Wests The Meaning of Treason (1982), Robert Williams’ Klaus Fuchs, Atom Spy (1987) und das neueste, Mike Rossiters The Spy Who Changed the World (2014). Die meisten dieser Bücher sind zwar gut recherchiert und relativ genau in dem, was sie enthüllen, aber sie sind alle mehr oder weniger aus der Sicht des Kalten Krieges und mit einem Schwarz-Weiß-Konzept der Spionagewelt geschrieben. Keines der Bücher versucht, hinter die Fassade zu blicken und die Beweggründe von Fuchs oder den Kuczynskis für ihr Handeln im Kontext des antifaschistischen Kampfes zu untersuchen.

    Als Ursula Fuchs in Banbury zum ersten Mal traf, arbeitete er in Peierls’ Labor in Birmingham. Er reiste nach Banbury, um sie zu treffen, ohne jedoch ihren Namen zu nennen oder zu wissen, wer sie war. Sie machten einen langen Spaziergang und hatten viel zu besprechen und zu diskutieren - nicht über das zentrale Thema, sondern über Bücher, Filme, Politik, Deutschland und das Exil. Er war „ein sensibler und intelligenter Genosse und Wissenschaftler“, wie sie in ihren autobiografischen Erinnerungen schreibt, und „ich bemerkte schon beim ersten Mal, wie ruhig, nachdenklich, taktvoll und kultiviert er war“. Nach dieser ersten Verabredung trafen sie sich regelmäßig an abgelegenen Orten und verabredeten geheime „Briefkästen“. Ursula fuhr mit dem Fahrrad in die Natur, um ihn zu treffen. Beide fühlten sich dort freier, da sie einigermaßen sicher sein konnten, nicht verfolgt oder übersehen zu werden, ohne dass sie es bemerkten; sie benutzten Löcher in den Wurzeln von Bäumen als Verstecke für die Dokumente. Keiner der beiden kannte die Adresse des anderen, und Fuchs wusste zu diesem Zeitpunkt mit ziemlicher Sicherheit nicht einmal, dass sie mit Jürgen verwandt war.

    In der entscheidenden Zeit der Atomwaffenentwicklung, von Ende 1942 bis zum Sommer 1943, als Fuchs in die USA abreiste, traf sich Ursula mindestens einmal im Monat mit ihm. Das letzte Mal, als sie Fuchs traf, war sie bereits mit Lens Kind schwanger. Bei dieser Gelegenheit übergab Fuchs ihr ein dickes Buch mit Bauplänen - über hundert Seiten - und bat sie, es schnell weiterzuleiten. Dies war zweifellos eines der wichtigsten Dokumente, die er an die Sowjets weitergeben würde, denn es enthielt detaillierte Informationen über den Entwicklungsstand des Atombombenprojekts. Als Fuchs nach New York ging, verlor Ursula den Kontakt zu ihm. Aufgrund dieser wertvollen Informationen, die sie an die Sowjetunion weitergab, wurde sie von der Moskauer Zentrale hoch gelobt. Ihr Kontaktmann in Großbritannien, Sergej, erzählte ihr, dass der Direktor gesagt habe, „wenn sie nur fünf ‚Sonyas‘ in Großbritannien hätten, wäre der Krieg viel schneller zu Ende“.

    Aufgrund von Informationen, die das FBI an den MI5 weitergegeben hatte, geriet Fuchs zunehmend unter Verdacht. Nach einem Verhör durch William Skardon vom MI5 gestand er seine Taten. Sein Prozess im Jahr 1950 war in wenigen Stunden vorbei; es gab keine Zeugenvernehmung, kein Kreuzverhör und nur einen Zeugen für die Anklage: William Skardon. Er wurde zu vierzehn Jahren Haft verurteilt, wurde aber 1959 nach neun Jahren und vier Monaten entlassen und emigrierte in die DDR, wo er seine Arbeit als Wissenschaftler fortsetzte und in die Akademie der Wissenschaften gewählt wurde. Später wurde er zum stellvertretenden Direktor des Instituts für Kernforschung in Rossendorf ernannt, wo er bis zu seiner Pensionierung im Jahr 1979 tätig war. Der DDR-Film „Väter der Tausend Sonnen“ von 1989 erinnert an sein Leben und seine Arbeit. Auch Fuchs’ Vater blieb in der DDR-Stadt Leipzig, wo er seine wissenschaftliche Arbeit als Theologe fortsetzte. Er stand seinem Sohn immer voll zur Seite.

    Kurz vor seinem Tod im Jahr 1988 bekräftigte Fuchs dies: Ich habe mich nie als Spion gesehen. Ich konnte nur nicht verstehen, warum der Westen nicht bereit war, die Atombombe mit Moskau zu teilen. Ich war der Meinung, dass etwas mit diesem immensen Zerstörungspotenzial den Großmächten gleichermaßen zur Verfügung gestellt werden sollte ... Jürgen merkte an, dass die meisten westlichen Wissenschaftler, wie Fuchs, während des Krieges durchaus bereit waren, an der Entwicklung der Atombombe zu arbeiten, da sie darin ein potenzielles und lebenswichtiges Gegenmittel gegen Hitlers Weltherrschaft sahen. Doch mit dem Abwurf der Atombomben auf Hiroshima und Nagasaki, der die schreckliche Wirkung solcher Waffen demonstrierte und mit der Niederlage des Faschismus zusammenfiel, änderte sich diese Einstellung. Nach dem Krieg sprach sich mehr als die Hälfte der beteiligten Wissenschaftler, darunter auch Einstein selbst, gegen die weitere Entwicklung und den Einsatz solcher Waffen aus.

    Ursula traf Fuchs nach seiner Entlassung aus der Gefangenschaft wieder. Im Jahr 1976, kurz vor der Veröffentlichung ihrer Erinnerungen, Sonya’s Report, reiste sie zu ihm nach Dresden und erzählte ihm von dem Buch. Sie war ihm sehr dankbar, dass er sie nie an den britischen Geheimdienst verraten hat.

    Der Verlauf des Krieges ändert sich (1942-1944)

    Ursula und Len verfolgten in den letzten Kriegsjahren, wie so viele andere im Land und in der Welt, die Kämpfe an der Ostfront, aber gleichzeitig gab es eine unterschwellige Angst, dass Hitler immer noch siegreich sein könnte. Damals wie heute“, schrieb Ursula, “hätten wir jede Andeutung zurückgewiesen, dass wir oder die mit uns zusammenarbeitenden Kameraden Großbritannien durch unser Handeln verraten würden. Die Sowjetunion war schließlich ein wichtiger Verbündeter, auch wenn die westlichen Regierungen sie mit großem Misstrauen betrachteten und sie insgeheim immer noch als den „wahren Feind“ ansahen.

    Im August 1942 hatte die sowjetische Armee damit begonnen, die Wehrmachtstruppen in Stalingrad einzukesseln, und endlich bestand die Aussicht, den scheinbar unaufhaltsamen Siegeszug der Nazis zu stoppen. Die Schlacht um Stalingrad fand zwischen August 1942 und Februar 1943 statt. In der Stadt kämpften sowjetische Soldaten Haus an Haus, Keller an Keller, in einer Stadt, die von jeglicher Versorgung mit Lebensmitteln abgeschnitten und durch die deutsche Bombardierung praktisch dem Erdboden gleichgemacht war. Der Rest der Welt verfolgte die Berichte im Radio und las mit angehaltenem Atem die Tageszeitungen. Dies war die entscheidende Schlacht und der Wendepunkt des Krieges. Die sowjetischen Verluste in dieser Schlacht wurden auf mehr als 1.129.000 geschätzt. Von diesem Zeitpunkt an begann die Rote Armee ihre Gegenoffensive und begann, die deutschen Truppen aus dem Land zu vertreiben.

    Im vierten Kriegsjahr konzentrierten sich die Gedanken der deutschen Exilanten zunehmend auf ein Nachkriegsdeutschland und darauf, wie es aussehen könnte oder sollte. Auf einer festlichen Veranstaltung im Juli 1943 wurde die Bewegung Freies Deutschland gegründet. Als Organisation sollte sie die Exilanten auf ihre Rückkehr vorbereiten und sie ermutigen, gemeinsam am Aufbau einer neuen Nachkriegsgesellschaft mitzuwirken. Nachdem es Robert Kuczynski vor dem Krieg gelungen war, die wichtigsten linken Kräfte in Deutschland in der Kampagne zur Enteignung des Landadels zusammenzubringen, hielt man ihn für die ideale Person, um dasselbe im Exil zu tun. Er wurde der erste Präsident der Organisation. Jürgen war neben seinem Vater aktiv am Aufbau der Organisation beteiligt und blieb bis zu seiner Ablösung durch Kurt Hager im Sommer 1944 Mitglied der Leitung.

    Das Nationalkomitee für ein freies Deutschland wurde im Einklang mit der Politik der Komintern gegründet und sollte zu einer Art Volksfrontbewegung werden, die alle antifaschistischen Exilanten im Lande unter einem Dachverband vereinte. Diesmal weigerte sich jedoch die deutsche sozialdemokratische Führung in Großbritannien, ohne eine, wie sie es formulierte, „Grundsatzdiskussion“ im Vorfeld mitzumachen.

    Trotz dieses wackeligen Starts hielt das Komitee am 25. September 1943 in der Trinity Hall in London seine erste Konferenz ab, an der rund 400 Personen teilnahmen, und hatte bald Zweigstellen in einer Reihe von Städten im ganzen Land. Die Organisation wurde sofort vom MI5 unter die Lupe genommen.

    Nach Stalingrad waren alle der Meinung, dass der Krieg in seine Endphase eintreten würde, aber die Deutschen würden noch fast zwei Jahre weiterkämpfen. Am 8. September 1943, dem Tag, an dem Italien den Waffenstillstand unterzeichnete, brachte Ursula einen Jungen zur Welt, der ebenfalls Peter hieß, wie der erste Sohn von Marguerite und Jürgen. Am selben Tag hatte sie auch einen Termin mit ihrem sowjetischen Betreuer - das Baby war unglücklicherweise zwei oder drei Wochen zu früh gekommen.

    Sehr bald nach der Geburt seines Sohnes - kein idealer Zeitpunkt - wurde Len schließlich einberufen und zur Grundausbildung bei der RAF eingeteilt. Obwohl er die höchste Note A1 erhielt, wurde sein Antrag auf eine weitere Ausbildung zum Piloten abgelehnt. Da er immer noch auf den aktiven Dienst hoffte, bewarb er sich daraufhin für eine Ausbildung zum Funker, doch als er erneut abgelehnt wurde, bat er darum, stattdessen zu einer Kampfeinheit der Armee versetzt zu werden. Während dieser Zeit war er nur 25 Meilen von Oxford entfernt einquartiert, so dass Ursula ihn regelmäßig mit dem Fahrrad besuchen konnte. In diesem Zusammenhang findet sich in den Akten des MI5 ein Schreiben (vom 23. November 1943) eines Majors Phipps an H. Shillitoe vom MI5, in dem es heißt, Len sei „jetzt in die RAF als Ausbildungsfunker aufgenommen worden ... Ich veranlasse, dass er unter Beobachtung bleibt, und werde Sie informieren, wenn es ein interessantes Ergebnis gibt“. In einem Bericht von Roger Hollis vom 10. August 1944 heißt es, dass „Frau Beurton ihre Zeit anscheinend ihren Kindern und häuslichen Angelegenheiten widmet ...“ und zu Len, dass „ihr jetziger Ehemann Gegenstand von Ermittlungen wegen möglicher kommunistischer Aktivitäten war. Er dient jedoch jetzt in der Royal Air Force, und unsere Untersuchungen konnten den Verdacht gegen ihn bisher nicht erhärten. Die Anordnung des Innenministeriums, die es den Sicherheitsdiensten gestattete, Lens Post zu öffnen und sein Telefon abzuhören, wurde am 19. Dezember 1944 von Shillitoe aufgehoben. Dieser hatte 1944 offenbar keine Lust mehr, die Ermittlungen gegen Ursula oder Len fortzusetzen, und erklärte, er werde den Postmeister anweisen, „vorerst zu schweigen“.

    Es war offenbar üblich, dass nur wenige ehemalige Interbrigadisten, vor allem wenn sie aus der Arbeiterklasse stammten, trotz ihrer Ausbildung und Kampferfahrung aus erster Hand in den Reihen der Streitkräfte aufsteigen durften, und in dieser Hinsicht war Len keine Ausnahme. Eher überraschend für alle wurde er schließlich als Mitglied des Ersten Panzerbataillons der Coldstream Guards, des ältesten und traditionsreichsten Regiments der regulären Armee, an die Front geschickt, allerdings erst kurz vor Kriegsende. Als Len nicht mehr da war, kam Ursulas Mutter nach Oxfordshire, um auszuhelfen, aber als sie selbst erkrankte, wurde es zu viel, und Ursula musste die Kinder erneut in ein Internat schicken. 1943, nach dem Sieg der sowjetischen Armee in Stalingrad, überreichte König Georg VI. Stalin ein Ehrendegen; aber es gab immer noch keine zweite Front, und die Sowjets mussten ohne die dringend benötigte Unterstützung durch die westlichen Alliierten weiterkämpfen. Auf dem Treffen der alliierten Staatsoberhäupter in Teheran sprach sich Churchill für die Eröffnung einer zweiten Front auf dem Balkan aus, während Stalin auf einer solchen in Frankreich bestand; bei dieser Gelegenheit stimmte Roosevelt mit Stalin überein.

    Erst am 6. Juni 1944 - dem „D-Day“ -, als klar war, dass ein Sieg der Sowjetunion sicher war, kam die lange versprochene zweite Front zustande, und zum ersten Mal mussten die Deutschen eine beträchtliche Anzahl von Männern und Waffen von der russischen Front abziehen. Im Juli 1944 schossen die Nazis dann ihre neue und gefürchtete „Wunderwaffe“ - die V2-Rakete - auf britische Städte ab. Sie wurde unter der Leitung des deutschen Wissenschaftlers Werner von Braun entwickelt, der nach dem Krieg eine lukrative Anstellung in den USA fand, wo er am dortigen Raketenentwicklungsprogramm mitarbeitete.

    Nur wenige Monate nach dem Einschlag der ersten V2 auf London, am 7. November, wurde Ursulas Freund und Agentenkollege aus ihrer Zeit in China, Richard Sorge, von den Japanern hingerichtet, obwohl sie erst viel später von seinem Tod erfuhr. Er hatte Stalin 1941 vor dem bevorstehenden Einmarsch der Nazis in die Sowjetunion gewarnt, obwohl Stalin seinen Informationen keinen Glauben schenkte. Bereits im Februar 1944 wurde deutlicher denn je, dass der Krieg in höchstens einem Jahr zu Ende sein würde. Junge Paare in der Exilgemeinde waren daher der Meinung, dass es nun sicher sei, Kinder in die Welt zu setzen. In diesem Jahr wurden drei weitere Kinder in der kleinen Gruppe deutscher kommunistischer Exilanten in London geboren, darunter der zweite Sohn von Jürgen und Marguerite (am 12. November), und alle hießen Thomas - aber das war offenbar reiner Zufall und nicht das Ergebnis von Anweisungen der Partei!

    Le président du Pérou

    John Greem, A Political Family The Kuczynskis, Fascism,
    Espionage and the Cold War pages 17/19

    In this connection it is of interest to note that Pedro Pablo Kuczynski, who became president of Peru in 2016, is also, like all the other Kuczynskis mentioned here, descended from a Posen-based Jewish family. His father, Maxime ‘Max’ Hans, was a pathologist whose family moved from what was then East Prussia to Berlin towards the end of the nineteenth century, and where he later became Professor of Pathology at the city’s university. He was forced to flee the Nazis in 1933, and invited to Peru to help set up a public health service there. His son Pedro studied economics and worked for both the World Bank and IMF before becoming prime minister, then president, of Peru. His brother, Miguel Jorge, also an economist, is a fellow of Pembroke College, Cambridge. Some years before Jürgen’s death Pedro Kuczynski wrote to him sug- gesting that they were related but Jürgen rejected the suggestion. Perhaps, like Paul Kuczynski, the family was only distantly related.

    In the Peruvian newspaper El País Semanal of 28 July 2016, the journalist Luis Esteban G. Manrique, in his article, ‘Confidencias Audaces: la Gran Familia Kuczynski’, gives a portrait of the new president’s family. He writes that ‘Robert Kuczynski and his three children – Ruth, Brigitte and Jürgen, cousins of Max – where the richest in the German capital and convinced communists’. In this article he also reveals that soon after the end of the First World War, Berlin’s Humboldt University sent Max to the Soviet Union to help establish faculties of medicine in Minsk and Omsk ... of ‘different branches of the family’.

    #histoire #espionnage #communistes #guerre #antifascisme

  • Destitution, dissolution, constituante + Politique fiction : Macron se fait Hara kiri
    https://ricochets.cc/Destitution-dissolution-constituante-Politique-fiction-Macron-se-fait-hara

    La France est devenue ingouvernable ? Tant mieux, ne la gouvernons pas, ne cherchons pas à former un gouvernement qui ne représente pas grand chose et qui est pris dans des institutions non démocratiques et prisonnier du capitalisme totalitaire punitif. La France est ingouvernable, alors fuck les gouvernements. Destitution, dissolution, constituante Prenons un peu de hauteur face à la crise démocratique et sociale. Ce n’est ni un gouvernement NFP, ni un gouvernement technique qui (...) #Les_Articles

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