• #Syrie : enquête sur les #fosses_communes du régime de #Bachar_Al-Assad
    https://www.youtube.com/watch?v=3If9Tg8M_B4

    Après la chute du dictateur Bachar Al-Assad, des centaines de Syriens ont ouvert les portes des infrastructures répressives de l’État. Dans les #prisons et #hôpitaux de l’appareil militaire, ils ont découvert ce que de nombreux témoins avaient déjà décrit : une machine à emprisonner, torturer et tuer rebelles et opposants par milliers.

    Pour le régime, c’est autant de #corps qu’il a fallu enterrer. Plusieurs fosses communes ont été creusées à travers le pays. C’est ce que montrent des dizaines de vidéos authentifiées et géolocalisées par « Le Monde ». Filmées par témoins et journalistes, elles montrent des restes humains exhumés de longues tranchées ou de plus petits #charniers à travers le pays, le plus souvent à proximité de bases militaires de l’armée syrienne.

    Ces découvertes alimentent l’espoir des familles de retrouver leurs proches disparus, mais génèrent aussi des complications : les sites sont fouillés par les personnes qui les trouvent, et les ossements sont parfois manipulés, déplacés voire mélangés, ce qui compromet leur intégrité en tant que preuves.

    #vidéo

  • La maltraitance, un enjeu sanitaire : les enfants victimes de violences perdent vingt ans d’espérance de vie par rapport à la population générale
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/20/l-enfance-maltraitee-un-enjeu-sanitaire-on-doit-pouvoir-la-traiter-comme-une

    L’évaluation médico-sociale de tout jeune intégrant un dispositif de #protection_de_l’enfance (ils sont un peu moins de 400 000 mineurs ou majeurs de moins de 21 ans) est entrée dans la loi en 2016. Pourtant, dans les faits, seuls 28 % des conseils départementaux auraient rendu ce bilan systématique, selon des statistiques reprises par la Haute Autorité de santé. Moins du tiers des #enfants « à protéger » bénéficieraient des bilans adéquats dès leur admission et, parmi eux, seul 1 sur 10 bénéficie du suivi adapté par la suite.

    Un autre chiffre, emprunté à une étude européenne, et relayé par le Conseil économique, social et environnemental dans un avis diffusé à l’automne 2024, symbolise ce que les soignants résument sous la formule « pertes de chances » : les victimes de #maltraitances dans l’enfance ont, en moyenne, une espérance de vie inférieure de vingt ans à celle de la population générale.

    La prise en charge de la santé des enfants de l’#ASE s’est imposée parmi les principales « défaillances » relevées dans les politiques publiques, passées au crible d’une commission d’enquête parlementaire qui a conclu ses auditions mercredi 19 février. [...]

    A l’appui de sa démonstration, Céline Greco énumère les résultats de différents travaux de recherche : un enfant maltraité présente, à l’âge adulte, deux fois plus de risques de développer des maladies cardio-vasculaires, deux à trois fois plus de risques de maladies respiratoires, deux fois plus de risques de cancers, près de cinq fois plus de risques de dépression, trente-deux fois plus de risques de #troubles_des_apprentissages

    Rien que ne sache pas l’unité spécialisée de Robert-Debré. « Pour ces enfants, dès les premières années de la vie, parfois même dès les premières heures de la vie, le risque appelle le risque, insiste Monika Menant, l’infirmière puéricultrice. Plus tard, à l’adolescence, il faut aussi compter avec des conduites à risque… C’est un cercle vicieux que l’on doit réussir à briser en apportant des soins. » A condition d’être en mesure de repérer les maltraitances.

    Face à l’enjeu, les acteurs de terrain s’accordent sur un point : il faut un « regard pluridisciplinaire ». Pouvoir « croiser les expertises », ce qui manque souvent dans les espaces fréquentés par les enfants, qu’il s’agisse de l’école ou du cabinet du médecin traitant. Une structure comme l’unité d’accueil pédiatrique pour l’enfance en danger, elle, le permet : c’est ce qui fait la spécificité de ces dispositifs aujourd’hui implantés dans une centaine de départements et dans près de 140 #hôpitaux, dont trois à Paris (Robert-Debré, Necker, Armand-Trousseau), pour organiser le repérage et la prise en charge des mineurs victimes.

    Avec un volet médical, donc, mais aussi un volet judiciaire : leurs membres sont amenés à faire des signalements auprès du procureur de la République.

    #santé #pédiatrie

  • « Il y en a combien qui souffrent comme cela depuis des années ? » : enquête sur les patients attachés dans les hôpitaux psychiatriques

    C’est la loterie du malheur dans le malheur. Celle qui conduit un #patient à une chambre d’#isolement puis à cet instant où des infirmiers et des aides-soignants d’un service psychiatrique l’immobilisent, lui administrent un sédatif puissant et l’attachent sur un lit avec des sangles de #contention en tissu, fixées avec des aimants, pour bloquer les quatre membres. Pour quelques heures, le plus souvent. Pour quelques jours, quelques semaines. Parfois plusieurs mois. La loterie du malheur parce que la probabilité de finir attaché dans une chambre d’isolement varie considérablement d’un hôpital psychiatrique à l’autre, et même d’une unité à une autre.

    Certains #hôpitaux ne pratiquent plus la contention mécanique, jugée dégradante, inefficace, dangereuse, tandis que d’autres continuent d’y recourir de façon régulière, presque banale, pour les mêmes maladies, les mêmes symptômes. La loterie du malheur parce que les contrôles effectués par la justice sont tout aussi disparates et aléatoires, parfois jamais suivis d’effets. Certains tribunaux ont organisé un suivi régulier de ces mesures extrêmes de privation de liberté, tandis que d’autres les expédient à la va-vite, validant à la chaîne les certificats médicaux.

    Pratiques légales, mais [et !] dissimulées

    Ces pratiques sont légales, mais dissimulées, couvertes à la fois par le secret médical et le secret judiciaire, protégées derrière les portes des unités fermées des hôpitaux, débattues sous le sceau de la confidentialité. Elles ne sont pas si rares : plus de 8 000 personnes hospitalisées sans leur consentement au sein de services psychiatriques ont été soumises à des contentions mécaniques en 2022, selon le dernier bilan de l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes), piloté par la démographe Magali Coldefy.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/12/il-y-en-a-combien-qui-souffrent-comme-cela-depuis-des-annees-enquete-sur-les

    https://justpaste.it/etfe9

    #psychiatrie #folie #fous

    • Bronner, spécialisé police, se refait une beauté humano mais nous la joue à l’envers :

      L’étude de l’Irdes montre qu’une trentaine d’hôpitaux, sur les 220 qui accueillent des patients sans consentement en France, ne pratiquent plus la contention.

      La pratique de la contention s’est à nouveau développée depuis les années 90, précédant de peu la publication du « Livre noir de la psychanalyse » qui est venu lui aussi marquer une déshumanisation des réponses à la souffrance psychique (c’est la notion basale de relation thérapeutique qui tombe à la trappe, sous couvert de sécurité, de « critique » de la psychanalyse, ou de « neurologie »). Que 15% des hostos avec hospit sous contrainte ne la pratiquent pas, ce serait au mieux une baisse de la hausse.

      #barbarie

    • https://www.youtube.com/watch?v=UC8QwFFUtxE


      Bérurier Noir| Pavillon 36
      Des infirmiers-charcutiers
      Viennent pour te casser la tête
      Tu te masturbes d’vant la télé
      Ils te camisolent comme une bête
      Des psychiatres-policiers
      Viennent pour t’électrocuter
      Tu peux crier, tu peux pleurer
      Il n’y a que les murs pour t’écouter

      Pavillon 36, j’veux pas être oublié
      Pavillon 36, ma pensée rectifiée
      Pavillon 36, ma tête a explosée
      Pavillon 36, tout électrocuté

      Au pavillon des oubliés
      Ça sent la merde et le vomi
      Un pauv’gars lobotomisé
      Tape dans ses mains et dans sa pisse
      Un autre juste déconnecté
      Prostré, sans mots, reste accroupi
      Ici, vous êtes bien à Villejuif
      Quartier des crimes thérapeutiques

      Pavillon 36, top-secret médical
      Pavillon 36, je suis un animal
      Pavillon 36, électrocannibale
      Pavillon 36, la mort ultrabrutale

      Non ce n’est pas la Thaïlande
      Il y a des quoi avoir les glandes
      Au pavillon des oubliés
      Les malades ont des chaînes aux pieds
      Alors messieurs les pisse-copies
      Qu’attendez-vous pour dénoncer
      Vous qui voulez de l’éxotisme
      L’enfer est là sous notre nez

      Pavillon 36, j’veux pas être oublié
      Pavillon 36, ma pensée rectifiée
      Pavillon 36, ma tête a explosé
      Pavillon 36, tout électrocuté !

      Sous les coups de bottes ferrées
      Des piqûres à l’eau dans les fesses
      Plus pouvoir s’asseoir ni bouger
      Les électrochocs font le reste
      Si pour vous c’est pas d’la torture
      Alors Pinochet est une fée
      C’est vrai qu’ici il y a des ordures
      Qui finissent par d’venir députés

      Pavillon 36, top-secret médical
      Pavillon 36, je suis un animal
      Pavillon 36, électrocannibale
      Pavillon 36, la mort ultrabrutale

      Non ce n’est pas en Sibérie
      C’est dans la banlieue de Paris
      Qu’on applique la démocratie
      A grands coups de lobotomie
      Non ce n’est pas en Thaïlande
      Excusez-moi j’ai envie d’rendre
      Pour te guérir on te détruit
      Quelle pourriture la psychiatrie...

    • Psychiatrie : il faut abolir la contention des malades
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/01/13/psychiatrie-il-faut-abolir-la-contention-des-malades_6495660_3232.html

      Alors que plus personne ne lui prête la moindre vertu thérapeutique, la contention continue d’être utilisée avec des justifications qui vont du manque de personnel à la sécurité des patients ou des soignants.

      (...) l’hospitalisation contrainte, à la demande d’un tiers ou d’un représentant de l’Etat (...) ne concerne pas moins de 75 000 adultes par an (...)

  • #Gaza : le directeur de l’hôpital #Kamal_Adwan en détention dans le « #Guantanamo israélien »
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20241231-gaza-directeur-h%C3%B4pital-kamal-adwan-en-d%C3%A9tention-guantanamo-is

    […]

    [Un] document de 23 pages [du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme], intitulé « Attaques contre des #hôpitaux lors de l’escalade des hostilités à Gaza », s’intéresse à la période du 7 octobre 2023 au 30 juin 2024.

    Au cours de cette période, il y a eu au moins 136 frappes contre 27 hôpitaux et 12 autres établissements médicaux, faisant d’importantes victimes parmi les médecins, infirmières et autres civils et causant des dommages importants, voire la destruction complète, des infrastructures civiles.

    Certaines de ces attaques sont des #crimes de guerre selon le porte-parole de l’organisation.

    Les hôpitaux de Gaza sont devenus des « pièges mortels », a pour sa part souligné le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk. « Comme si les bombardements incessants et la situation humanitaire désastreuse à Gaza ne suffisaient pas, le seul sanctuaire où les Palestiniens auraient dû se sentir en sécurité est en fait devenu un piège mortel », a-t-il déclaré. « La protection des hôpitaux en temps de guerre est primordiale et doit être respectée par toutes les parties, à tout moment », a-t-il ajouté.

    En fait, il ne reste plus qu’un seul hôpital partiellement opérationnel dans cette région. Il s’agit de l’hôpital indonésien, rapporte notre correspondant à Jérusalem. Mais une équipe de l’OMS et du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies qui s’est rendue sur place a constaté que l’établissement n’avait ni électricité, ni eau courante et que son système d’évacuation des eaux usées était endommagé. Après le raid de l’armée israélienne, les 15 patients et 70 soignants de l’hôpital Kamal Adwan se sont réfugiés dans l’hôpital indonésien. Mais la situation y est tout autant alarmante : « Ce n’est plus qu’un bâtiment avec quelques soignants et très peu de fournitures », explique à RFI une porte-parole de l’Organisation mondiale de la Santé dont une équipe a pu s’y rendre dimanche. Les patients les plus critiques ont d’ailleurs été transférés vers un hôpital du centre de Gaza.

  • « C’est gravissime pour la sécurité des patients » : les infirmiers de bloc opératoire en grève après un décret du gouvernement
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haut-rhin/colmar/c-est-gravissime-pour-la-securite-des-patients-les-infi
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/XNvRWYFYmDj4i-FzJZSzSIbbNdA/930x620/regions/2024/12/12/ftv-8080-00-00-03-00-675af153c57fa328621279.jpg

    "Formation bradée, patients en danger." Voilà le slogan qui résume la situation vécue par ces infirmières de bloc opératoire (Ibode) en grève, mobilisées à Colmar (Haut-Rhin), jeudi 12 décembre 2024. La colère est dirigée vers un décret publié mercredi 23 octobre par l’ancien gouvernement Barnier.

    Ce décret permet "aux infirmiers non titulaires d’un diplôme d’État de bloc opératoire de réaliser l’ensemble des actes et activités" des infirmiers spécialisés en bloc opératoire. Le décret a pour but de pallier la pénurie d’Ibode en bloc, et permet donc aux infirmières non spécialisées d’exercer, à condition d’être titulaire d’une autorisation temporaire délivrée par le préfet, et de valider une brève formation.

    "Cela dévoie notre profession, s’agace Floriane Wolff, infirmière et étudiante Ibode. La spécialisation Ibode arrive après le diplôme d’infirmière, elle dure deux ans pour 3 000 heures de formation. Sans Ibode, il n’y a pas de sécurité au bloc opératoire."

    #grève #infirmières_de_bloc_opératoire #hopitaux #chirurgie

    • Piloter un avion, opération à coeur ouvert, enseigner, foin les diplômes soyons libres, créatifs et mal payés. Fuck les sciences, vive l’individualisme, les zhommes blancs, la liiiiiberté.

  • “You handle the killing; we’ll take care of the burial.”

    This seems to be the message from @GiorgiaMeloni
    to the Libyan authorities.

    The European Union, through its favored agency, the International Organization for Migration (@IOM_Libya), has donated five mortuary refrigerators for use along migration routes. These refrigerators will be distributed to hospitals in #Zintan, #Bani_Walid, #Khums, the #Abu_Salim Trauma Hospital, and #Sabratha Hospital. This, it appears, is the extent of the European Union’s assistance to migrants.

    For those attempting to cross the sea, coast guard boats will intercept them and return them to prisons. For those who cross the desert and borders but die along the way, the EU will handle their burial by providing these refrigerators.

    https://x.com/RefugeesinLibya/status/1852951030884929966

    #don #morgues #réfrigérateurs #IOM #OIM #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #externalisation #hypocrisie #Libye #hôpitaux

    ping @reka

  • Charité Berlin : Vernichtendes Urteil der eigenen Ärzte über ihre Klinik
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/charite-berlin-vernichtendes-urteil-der-eigenen-aerzte-ueber-ihre-k

    L’hôpital le plus célèbre d’Allemagne est également le pire, si on croit les jeunes médecins qui y travaillent.

    12.9.2024 von Jens Blankennagel - Dieser Eindruck ergibt sich jedenfalls aus einer Umfrage der Zeitschrift Stern unter Ärzten. Besonders kritisiert wird die Behandlungsqualität in Deutschlands bekanntester Klinik.

    Die vor 314 Jahren gegründete Charité ist nicht nur ein historischer Ort, der viel Stoff bietet für eine erfolgreiche TV-Reihe, sie ist auch seit langem die bekannteste Klinik Deutschlands. Deshalb ist das Krankenhaus nicht nur für Berlin interessant, sondern steht durchaus auch exemplarisch für das hiesige Gesundheitswesen. Nun wird bekannt, dass etwa 200 Ärzte der Charité offenbar besorgt sind um die Sicherheit der Patienten des Hauses. Das jedenfalls berichten das Hamburger Magazin Stern und der Fernsehsender RTL.

    In einer bisher unveröffentlichten Umfrage sollen die Ärzte vernichtend über die Versorgungsqualität im eigenen Haus geurteilt haben. Von den 200 Befragten sollen mehr als 80 Prozent die Schulnoten vier, fünf oder sechs vergeben haben.

    Nach Angaben der Medienhäuser hat ein Reporterteam in monatelanger Recherche Missstände an der Klinik aufgedeckt. Außerdem soll es zwei Umfragen gegeben haben, „die einen eklatanten Widerspruch zwischen Anspruch und erlebter Wirklichkeit offenbaren“, heißt es bei Stern und RTL.

    Die Charité ist mit fast 3300 Betten eine der größten Uni-Kliniken Europas. Sie beschäftigt nach eigenen Angaben etwa 23.500 Mitarbeiter, davon etwa 5700 Ärzte und Forscher.
    Mehr als die Hälfte gibt schlechte Noten

    An der internen Umfrage zur Behandlungsqualität sollen mehr als 200 Mediziner mehrerer Standorte und Kliniken teilgenommen haben, vom Berufsanfänger bis zur Oberärztin. Auf die Frage „Wie bewerten Sie die Qualität der Patientenversorgung unter den aktuellen Arbeitsbedingungen?“ gab es nur ein einziges Mal die Antwort sehr gut. Aber 44 Prozent antworteten mit mangelhaft und acht Prozent mit ungenügend. Damit vergaben mehr als die Hälfte die Schulnoten fünf oder sechs. Mit „ausreichend“ antworteten 29 Prozent.

    Außerdem wird von einer zweiten Umfrage der Ärztegewerkschaft Marburger Bund berichtet. Bei der wurden wiederum mehr als 200 Mediziner befragt, dieses Mal ging es allerdings um angehende Ärzte, also Studenten im praktischen Jahr. Sie wurden zu ihren Erfahrungen in ihrer jeweiligen Berliner Klinik befragt. Etwa die Hälfte arbeitete in der Charité. Davon sagten gut zwei Drittel, sie würden die Charité anderen Studenten nicht als Lehrkrankenhaus empfehlen.

    Die andere Hälfte der angehenden Ärzte war in anderen Berliner Kliniken tätig und deutlich zufriedener, denn von ihnen sollen zwei Drittel ihr Krankenhaus empfohlen haben. Ein weiteres Ergebnis bei allen: Nur zehn Prozent fühlten sich durch das praktische Jahr gut vorbereitet auf den Berufsalltag.

    Zu den Umfragen wurde dann auch Peter Bobbert befragt, Vorstandsvorsitzender des Marburger Bundes Berlin-Brandenburg. Der Mediziner sagte, die Ergebnisse beider Umfragen seien „erschreckend“ und könnten nicht schöngeredet werden. Sie spiegelten aber „genau die Erfahrung, die wir auch machen“.

    Ein Anwalt der Charité antwortete auf Anfrage von Stern und RTL, die beiden Umfragen seien der Charité nicht bekannt, ihre Ergebnisse aber ohnehin nicht repräsentativ. Der Anwalt verwies auf Ranglisten, in denen die Charité auch international regelmäßig zu den besten Krankenhäusern gekürt wird.

    #Berlin #soins #médecins #hôpitaux
    #iatrocratie

  • #Suisse Quatre cœurs sur cinq transplantés sur des enfants proviennent de l’étranger ats/ami - RTS

    Quatre cœurs sur cinq transplantés sur des enfants en Suisse viennent de l’étranger. Cette importation a permis de faire reculer le taux de mortalité des enfants ayant besoin d’un cœur de donneur à 15%, selon le directeur de Swisstransplant.

    Ce taux était encore de 80% il y a 16 ans, quand Franz Immer a commencé à travailler pour la fondation suisse pour la transplantation d’organes, indique-t-il au Tages-Anzeiger. https://www.tagesanzeiger.ch/flughafen-zuerich-ambulanz-jet-brachte-um-1-23-uhr-ein-spenderherz-aus

    Entre 350 et 400 organes, le plus souvent des cœurs, sont répertoriés chaque année sur la plateforme de l’organisation européenne d’attribution FOEDUS. L’organisation a été créée parce qu’il est souvent impossible de trouver un receveur local, surtout pour les enfants.



    La Suisse a importé 45 organes et en a exporté 26 en 2023. L’objectif est qu’exportations et importations s’équilibrent. Le transport d’un organe coûte environ 20’000 francs. « Pour un cœur, un transport ne doit pas durer plus de quatre heures. »

    #Santé #Enfants #transplantation #coeur #importation

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/quatre-c-urs-sur-cinq-transplantes-sur-des-enfants-proviennent-de-l-etranger-286

    • Hôpitaux sous tension : Au Luxembourg, les urgences soignent les naufragés de France Thomas Holzer - L’Essentiel

      LUXEMBOURG - « Certains ont été refusés ou ont attendu pendant des heures ». Face à un défaut de prise en charge de Thionville à Nancy, des patients franchissent la frontière pour se faire soigner au Grand-Duché. Un défi pour les établissements luxembourgeois.

      Aux Hôpitaux Robert Schuman, les patients de France et de Belgique arrivent en nombre. Editpress

      Des temps d’attente parfois interminables, des limitations d’accès, voire des fermetures et, in fine, une prise en charge qui inquiète. Les services d’urgences sont sous tension dans cinquante hôpitaux français. Parmi eux, le CHR Metz-Thionville, qui fait de nouveau face à un manque de personnel cet été.

      Une situation compliquée, dont les conséquences se font ressentir au Luxembourg. Selon nos informations, les hôpitaux du Grand-Duché constatent un afflux de patients venus de l’autre côté de la frontière. Parfois d’assez loin : « Beaucoup viennent du Pays-Haut, d’Arlon (Belgique), de la région messine, voire de localités entre Metz et Nancy. Certains ont été refusés, d’autres ont attendu pendant des heures », observe le Dr Fabienne Koerperich, médecin référent des urgentistes aux Hôpitaux Robert Schuman.

      Urgentiste depuis de nombreuses années, la cheffe de service a vu la situation se tendre depuis un certain temps. « Cela ne date pas de cet été. Mais nous constatons également la présence de plus en plus de personnes qui ne travaillent pas au Luxembourg ».

      Désemparées face à un système à flux tendu, certaines personnes ne se posent même plus la question et choisissent directement de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour se rendre au Luxembourg. Quitte à perdre du temps dans les trajets.

      Une meilleure prise en charge ?
      Avec aussi l’idée de se prémunir contre un mauvais diagnostic. « Les cas sont divers et variés. Des patients débarquent pour des choses plus graves. C’est aussi une question de moyens. Les frontaliers savent et voient que la prise en charge est différente », reconnaît le Dr Koerperich.

      Face à cette réalité, les hôpitaux luxembourgeois se retrouvent obligés de s’adapter. Qu’importe son pays de résidence, chaque patient est accueilli et soigné. Mais si elles ne déplorent pas de difficultés comparables, les équipes au Luxembourg peuvent aussi tirer la langue. « Ce n’est pas la seule raison. Le problème est global et tient également à l’augmentation de la population au Grand-Duché », tempère la professionnelle, qui alerte également sur le manque de nouveaux médecins urgentistes.

      Aux Hôpitaux Robert Schuman, des discussions ont déjà été menées en interne. Cependant, des solutions pérennes ne pourront émerger que d’une réflexion plus globale sur la santé à l’échelle transfrontalière.

      #Hôpitaux #Urgences #Soins #Luxembourg #Belgique #frontières

      Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/hopitaux-sous-tension-au-luxembourg-les-urgences-soignent-les-naufrages-d

  • De Guingamp à Lannion, la révolte gronde dans les hôpitaux contre le cartel des légumes en conserve | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/de-guingamp-a-lannion-la-revolte-gronde-dans-les-hopitaux-contre-le-car


    Les faits remontent aux années 2000. Une dizaine d’hôpitaux français, dont plusieurs bretons, ont décidé de poursuivre les fabricants.
    Photo Lionel Le Saux

    Dans leurs recours contre des distributeurs et fabricants de légumes en conserve, une dizaine d’hôpitaux, dont plusieurs bretons, n’ont pas été suivis par la justice administrative sur la question de la communication de documents.

    Les juges des référés des tribunaux administratifs de Nantes et Rennes ont désavoué une dizaine d’hôpitaux français - parmi lesquels ceux de Noyal-Pontivy (Morbihan), Lannion, Lamballe et Guingamp (Côtes-d’Armor) - qui entendent à présent poursuivre en justice les fabricants et distributeurs de légumes en conserve qui se sont entendus sur les prix, à leur détriment, pendant treize ans.

    Pour rappel, la Commission européenne avait, en septembre 2019 et novembre 2021, épinglé les fabricants Bonduelle, Coroos, D’Aucy et Conserve Italia. Bruxelles avait notamment réclamé 18 millions d’euros au groupe français D’Aucy et 13,6 millions d’euros au Néerlandais Coroos pour s’être entendus sur les prix et le partage du marché européen des légumes en conserve.

    Cette entente leur avait permis de fixer les prix des légumes en conserve pendant plus de dix ans, à compter de janvier 2000. Les deux premiers groupes sanctionnés avaient en fait été dénoncés en octobre 2013 par leur concurrent Bonduelle - un autre bénéficiaire de l’entente - lui octroyant ainsi l’immunité, alors qu’il risquait 250 millions d’amende, avait expliqué la Commission européenne dans un communiqué.

    Entre le 1er et le 12 août 2024, treize hôpitaux français, représentés par les deux mêmes avocats parisiens - Mes Sarah Subrémon et Hugo-Bernard Pouillaude - ont donc introduit des recours en urgence devant les juges des référés des tribunaux administratifs de Rennes, Nantes, Dijon et Lille après avoir été informés de ces condamnations par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé.

    Un « risque sérieux de déperdition de preuves »
    Tous réclamaient que les fabricants, les distributeurs et l’administration fiscale leur communiquent les documents déterminant le « périmètre des produits concernés » par cette « entente anti-concurrentielle » : ces données leur sont « indispensables » pour établir « l’existence de la causalité entre l’entente illégale (…) et le préjudice [financier] ».

    Les fabricants de conserves de légumes et les distributeurs sont d’ailleurs « soumis à une durée de conservation légale de dix ans », faisaient-ils valoir, ce qui laisse planer « un risque sérieux de déperdition des preuves » alors qu’une « grande partie des documents demandés a déjà été détruite ».

    Reste que la durée légale de conservation des documents de dix ans est déjà « expirée », font remarquer les juges des référés dans leurs ordonnances respectives : les sociétés ne peuvent donc pas être regardées comme étant en leur « possession ». Même si elles les détenaient encore, elles ne sauraient être « tenues de les communiquer ». De la même manière, l’administration est soumise à une « durée d’utilité administrative » de dix ans : ses services ne peuvent donc davantage être enjoints de les produire. Enfin, et « en tout état de cause », il n’est « pas démontré » que ces documents seraient « indispensables à l’introduction d’un recours indemnitaire ».

  • Nils Wilcke sur X : "C’est rarissime : la présidente de la #Croix_Rouge prend la parole pour dénoncer les « atrocités » qu’elle a constaté dans les #hôpitaux à #Gaza après la riposte d’Israël, en particulier chez les #enfants, et appelle à « trouver une solution politique » au conflit." / X
    https://twitter.com/paul_denton/status/1731921256251867435

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1731761578960162816/pu/vid/avc1/720x720/OakDXlt-ftz4fY1N.mp4?tag=12

  • Spotlight on the Borderlands: Mapping Human Rights

    The Spotlight initiative aims to create tools and resources to deepen the understanding of the border and animate social change.

    Through digital mapping, storytelling, and participatory popular education methodologies, we aim to highlight the complex topographies and cartographies of human rights at the border.

    The human rights map provides a visual narrative of the effects of militarization and deterrence on border communities and those migrating through the U.S.-Mexico border region. This map also displays a set of human rights indicators to facilitate monitoring, progress, and fulfilling governments’ obligations in protecting the rights of migrants, refugees, and communities along the borderlands.

    https://spotlight.nnirr.org/map/?eType=EmailBlastContent&eId=2a989d1c-8953-4ea1-bf32-b4c6c4242197

    #cartographie #visualisation #morts_aux_frontières #droits_humains #USA #Etats-Unis #Mexique #carte_interactive #checkpoints #rétention #détention_administrative #solidarité #hôpitaux
    ping @fil @reka

  • 🔴 0 h 35 : l’OMS estime que l’évacuation des patients vers le sud de Gaza pourrait être « l’équivalent d’une peine de mort »
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231014-%F0%9F%94%B4-en-direct-isra%C3%ABl-laisse-plus-de-temps-aux-pales

    L’armée israélienne a ordonné à tous les habitants du nord du territoire, y compris les malades et les blessés, de se rendre dans le sud en vue d’une intervention terrestre. Dans un communiqué, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) « condamne fermement les ordres israéliens réitérés d’évacuer 22 hôpitaux traitant plus de 2 000 patients dans le nord de Gaza ». Elle souligne qu’en raison de l’état de saturation des structures du sud de Gaza ce « serait l’équivalent d’une peine de mort ».

    « L’évacuation forcée de patients et de travailleurs de santé aggravera davantage la catastrophe humanitaire et de santé publique actuelle », note l’OMS. Les patients gravement malades, en soins intensifs ou sous dialyse, les nouveau-nés en couveuses, les femmes enceintes souffrant de complications « risquent tous une détérioration immédiate de leur état ou la mort s’ils sont obligés de se déplacer et sont privés de soins vitaux pendant leur évacuation ».

    #Gaza

  • Les hôpitaux tuent des patients par refus de la prévention | Julia Doubleday - Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au Covid-19
    https://cabrioles.substack.com/p/les-hopitaux-tuent-des-patients-par

    En tant que médecin, si vous affirmez que vous devriez pouvoir exposer les patient·es au COVID parce que le contrôle des infections vous ennuie, vous ne devriez pas être médecin.

    Julia Doubelday est co-animatrice de l’émission The Committee Program ! Chronique de l’agence de communication politique la plus mystérieuse du monde, et rédactrice de The Gauntlet, une newsletter sur les informations et analyses à propos du #COVID.

    Les personnes qui sont « revenues à la normale » (en ignorant l’existence du COVID-19) justifient souvent leur décision en soulignant que leur propre état de santé n’est « pas à haut risque ». Cette affirmation implique implicitement l’existence d’un groupe de personnes à haut risque qui devraient encore prendre des précautions contre le COVID. Est également implicite l’abandon des soins collectifs et de la santé publique, puisque les adeptes du « retour à la normale » font peser la charge des précautions COVID sur les seules personnes handicapées, immunodéprimées et vulnérables.

    La plupart du temps, les groupes à haut risque assument seuls ce fardeau. Ils ne sont plus en sécurité dans les lieux publics et nombre d’entre eux limitent leur temps dans les espaces critiques tels que les supermarchés et les pharmacies ; ils renoncent à se rendre à des concerts ou à d’autres activités « inessentielles ». Des millions de patient·es atteint·es de COVID Long en particulier, qui ne savent que trop bien ce qu’une seule infection par le COVID peut faire, doivent consacrer un temps, une énergie et des moyens financiers démesurés simplement pour continuer à exister dans une société qui s’acharne à les infecter à nouveau, encore et encore. Mais vous pourriez supposer que les lieux de soins - spécifiquement conçus pour accueillir les malades et les blessé·es - sont toujours des espaces sûrs pour les groupes vulnérables.

    Détrompez-vous ! Alors que le COVID continue d’évoluer avec de nouveaux variants et de nouvelles vagues, les hôpitaux suppriment même les mesures insuffisantes de contrôle des infections qu’ils avaient mises en place au début de la pandémie. On vient pour une opération du cœur, on repart avec un virus qui endommage le cœur. Quel business model !

    #médecins #hôpitaux #prévention #RDR

  • Covid-19 : « Le taux de positivité explose et on ne surveille plus le virus », Christian Lehmann


    (...) une myriade de professionnels de santé témoigne de la recrudescence des cas et de l’incrédulité des patients.

    Depuis le début de la semaine, les consultations et téléconsultations s’enchaînent pour des symptômes pseudo-grippaux, avec une majorité de patients incriminant dans un premier temps les changements de temps, la climatisation, ou les fameux virus hivernaux de l’été dont les ont abreuvé les rassuristes de plateau, avant d’acquiescer lorsque je leur recommande de réaliser un PCR, et de me rappeler, dans un tiers des cas au moins, avec un test positif. Et c’est le cas un peu partout en France, comme en témoignent de nombreux soignants.

    (...) A la suite de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le Sidep a été anonymisé (destruction de l’ensemble des données nominatives) et réservé aux résultats des seuls tests PCR depuis le 1er juillet : les résultats des tests PCR sont donc transmis au ministère, mais ne sont plus accessibles en sources ouvertes (ni même sous forme de synthèse, contrairement à ce qui avait été annoncé). (...) le Covid est donc devenu à cette même date la 37e maladie à déclaration obligatoire… mais dont la déclaration ne peut être réalisée que par un biologiste médical suite à un PCR positif (pas de prise en compte des tests antigéniques).

    (...) Le même phénomène se produit dans les établissements de soins, où on découvre des clusters avec du retard car le dépistage n’est plus un réflexe… Disons les choses franchement, il s’agit parfois d’un choix délibéré de ne pas réaliser de test afin de ne pas risquer qu’un #Covid découvert lors d’un séjour hospitalier soit considéré comme une infection nosocomiale.

    (...) nous ne connaissons plus le nombre de patients hospitalisés avec un Covid en France. (...) on constate un net changement dans les comportements depuis la fin du printemps – surtout en fait au moment où un test positif ne nécessitait plus d’isolement (malgré le risque persistant de contamination) et ne permettait plus de bénéficier d’un arrêt de quelques jours. Pour la majorité des Français, cela a constitué le signe que “le Covid c’est devenu un simple rhume“ ou encore que “c’est fini désormais”. (...)

    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-le-taux-de-positivite-explose-et-on-ne-surveille-plus-le-virus-2

    https://justpaste.it/a21wj

    #covid #déni #refus_de_test (que c’est une "restriction") #Humex_rhume #PCR #hôpitaux #Paxlovid (personne ne connait) #aveuglement_volontaire (de haut en bas) #Sidep #criblage #séquençage

  • Aux urgences, « la situation est plus grave que l’été dernier » pour SAMU-Urgences de France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/15/aux-urgences-la-situation-est-plus-grave-que-l-ete-dernier-pour-samu-urgence

    Le président du syndicat français de médecine d’urgence, Marc Noizet, s’est inquiété du déplacement nécessaire de certaines interventions légères sur les parkings, ou de la fermeture temporaire de services qui traitent des urgences vitales dans certains hôpitaux.

    Le Monde avec AFP


    Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, visite le centre de réception et de régulation des appels du SAMU à Toulouse, le 14 août 2023. VALENTINE CHAPUIS / AFP

    Aux urgences, « la situation est plus grave que l’été dernier » en France, a estimé mardi 15 août Marc Noizet, président de SAMU-Urgences de France, soulignant que tous les départements sont touchés, mais aussi des zones touristiques en pleine saison.

    « La situation est plus grave que l’été dernier, parce qu’elle touche dorénavant tous les départements de France, des gros services et des petits services. L’été dernier, on avait des zones rouges », a déclaré sur Europe 1 celui qui est également chef du service des urgences du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace.

    Pour Marc Noizet, « la nouveauté est que des zones extrêmement touristiques (…) sont aujourd’hui en très, très grande précarité », citant Les Sables-d’Olonne, en Vendée, ou Arcachon, en Gironde, « où ils ont été obligés de mettre en place sur le parking devant l’hôpital une structure où les médecins font de la petite traumatologie pour alléger les urgences », ou encore Saint-Tropez, dans le Var, « qui a failli fermer son service d’urgences ».

    « Plus pernicieux », selon lui, « on ferme des SMUR [service mobile d’urgence et de réanimation] parfois pour une nuit ou un week-end » ; il s’agit des ambulances pourvues de médecins qui se déplacent à domicile ou sur la voie publique. « Par exemple, autour d’Angers, ce week-end prolongé, avec le pont du 15 août, sept SMUR sont fermés, or ça touche l’urgence vitale », a-t-il ajouté.

    Chef du SMUR des Hauts-de-Seine, Gilles Jourdain a aussi « lancé l’alerte » dans Le Parisien mardi après-midi, affirmant notamment que son équipe a dû transférer un nourrisson de deux mois dimanche à Rouen, faute de lits en réanimation pédiatrique en Île-de-France. « Sa bronchiolite s’aggravait, le petit garçon avait besoin d’être admis en réanimation. Les équipes ont fait trois fois le tour des places disponibles dans les cinq services d’Île-de-France ayant les compétences nécessaires pour ce type de soins. Rien, zéro lit », a-t-il raconté.

    « Tous les renforts qu’on a pu mobiliser l’ont été »

    Pour le docteur Jourdain : « Les tensions en personnels soignants sont si fortes que la situation dégradée de l’hiver perdure et se refait sentir dès l’été. Les autorités semblent incapables d’apporter une solution. » Aux urgences, comme ailleurs à l’hôpital, « tous les renforts qu’on a pu mobiliser l’ont été », et « la régulation de la rémunération des intérimaires a fait beaucoup de mal, même si c’était un mal nécessaire », a affirmé le président de SAMU-Urgences de France à la radio.

    Quant aux assistants de régulation médicale (ARM), premiers à décrocher les appels au SAMU, et en grève dans plus des deux tiers des « centres 15 » départementaux, « ils sont mal rémunérés, ont des problématiques d’avancement dans leur carrière et d’adéquation de leur nombre au flux », a-t-il exposé. « Il y a une vraie problématique, le ministre le reconnaît, maintenant il faudrait que les choses avancent », a lancé Marc Noizet.

    En visite lundi au SAMU de Toulouse, le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a déclaré qu’« une partie » des revendications des ARM grévistes étaient « légitimes » et qu’il comptait « y travailler dans les toutes prochaines semaines ».

    Le Monde avec AFP

    #santé #SAMU #ARM #SMUR

    • Fermé la nuit, Christophe Prudhomme, Médecin au Samu 93
      https://blogs.mediapart.fr/christophe-prudhomme/blog/150823/ferme-la-nuit

      L’été dernier le précédent ministre de la Santé, F. Braun, avait dans un premier temps nié la fermeture de services d’urgences puis avait parlé de mesures exceptionnelles en instaurant l’appel préalable au centres 15 pour pouvoir avoir accès aux #urgences.

      Dans une situation de tension majeure, sans état d’âme, il a appliqué de manière brutale la régulation de l’intérim médical sans prendre de mesures de compensation afin d’éviter des situations de rupture dans les #hôpitaux déjà fragilisé par le manque de médecins titulaires obligeant à un recours massif aux intérimaires.

      Cette année, la situation est encore plus dégradée et il n’est plus possible de poursuivre le discours de déni sur l’absence de fermeture de très nombreux services certaines nuits, pour quelques jours, voire plus, et ce qui est encore plus grave dans les zones touristiques où la fréquentation augmente fortement pendant les vacances.

      Un nouveau ministre a été nommé et il reconnaît enfin les difficultés.
      Cependant, après ses premières déclarations lors de sa prise de fonction, il a disparu des radars sans aucune prise de décision pour essayer de répondre aux alertes multiples, notamment dans le secteur de la #psychiatrie confronté à une fermeture massive de lits par manque de personnel [situation qui aggraver une politique de fermeture de lits poursuive depuis 40 ans, ndc].

      Mais visiblement, le ministre ne restait pas inactif auprès de ses services car une dépêche nous apprend voici quelques jours que des projets de décrets sont en cours de finalisation pour acter définitivement une organisation dégradée des services d’urgences sur l’ensemble du territoire.
      Il s’agit de valider la création d’antennes de médecine d’urgence qui ne seront plus ouvertes 24 h sur 24. Pour être plus clair, elles seront en fait fermées la nuit.

      Cette réorganisation est un non-sens en termes de #santé_publique car le propre des urgences est qu’elles ne sont pas programmables et faire reposer la nuit la prise en charge des patients uniquement par les SMUR est une aberration.
      D’une part, ces unités du SAMU fonctionnent également dans de nombreux départements en mode dégradé avec de nombreuses unités qui ferment de manière brutale par manque de médecins, comme cela a été le cas récemment en Mayenne ou en Vendée, ou qui sont remplacés par des équipes infirmières.

      Tous les urgentistes savent que dans de nombreux cas, un retard de prise en charge peut avoir des conséquences catastrophiques.
      Cela va être le cas avec la mise ne place de cette organisation, ce qui se traduira statistiquement par une augmentation de ce qu’on appelle pudiquement des « morts évitables »

      Cette politique est meurtrière et est inacceptable.
      En effet, comment expliquer que les plages d’ouverture des commerces, notamment alimentaires, ne cessent de s’élargir, ce qui les rendra bientôt plus accessibles que des services essentiels comme les services d’urgence.
      L’explication me paraît évidente quand on examine les choix idéologiques d’E. Macron : ce qui prime c’est le marché et non les services publics essentiels. En résumé, c’est le choix de l’argent contre la vie. Il est urgent de se lever pour refuser ce choix de société mortifère.

      le salaire d’infirmière a beau être faible, on préfère raquer celui de caissière ou vendeuse, bien inférieur.
      #prolétarisation

  • La guerre des chiffres ça saoule. Au doigt mouillé il y avait, à Paris, vraiment beaucoup de monde : une partie du cortège était encore au point de départ quand l’autre arrivait au point d’arrivée, signe qu’il s’agissait d’une manif de grande ampleur. Pour mettre tout le monde d’accord il faut continuer. Grève générale !


    Brassard du jour.

  • #Suisse : Hausse sans précédent des troubles mentaux chez les jeunes filles ats/vajo - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/13620818-hausse-sans-precedent-des-troubles-mentaux-chez-les-jeunes-filles.html

    La santé mentale des jeunes a beaucoup souffert durant les années de pandémie, surtout côté féminin. Entre 2020 et 2021, les hospitalisations des filles et jeunes femmes de 10 à 24 ans pour troubles mentaux et du comportement a bondi de 26%.

    Chez les plus jeunes filles de 10 à 14 ans, la hausse a même atteint 52% entre 2020 et 2021, a annoncé lundi l’Office fédéral de la statistique. La poussée a été plus contenue côté masculin. Chez les hommes âgés entre 10 et 24 ans, elle a atteint 6%.

    Les troubles mentaux constituent pour la première fois la première cause des hospitalisations des 10 à 24 ans, avec 19’532 cas, devant les blessures (19’243 cas), précise l’OFS.

    Troubles dépressifs en forte hausse
    En 2020, lors de la première année de pandémie de Covid-19, les troubles qui ont le plus fortement émergé sont les troubles de l’humeur (dépressions essentiellement) chez les jeunes femmes (+14%) et ceux liés à l’utilisation de substances psychoactives chez les jeunes hommes (+8%).

    En 2021, les jeunes hommes ont à leur tour connu une augmentation importante des troubles de l’humeur (+14%), tandis que les jeunes femmes enregistraient pour le même diagnostic une hausse exceptionnelle de 42%.

    Les cas de troubles névrotiques, survenant en présence d’un facteur de stress, ont surtout augmenté en 2021 (+22% chez les jeunes femmes, +13% chez les jeunes hommes). La catégorie regroupant les autres troubles, comprenant les troubles de la personnalité et ceux de l’alimentation, a crû en 2021 de 24% chez les jeunes femmes.

    Les jeunes femmes davantage concernées
    En 2021, on a enregistré 3124 hospitalisations de jeunes de 10-24 ans dues à des lésions auto-infligées ou tentatives de suicide, ce qui représente une hausse de 26% par rapport à 2020.

    Et 70% de ces hospitalisations sont attribuées à des patientes de sexe féminin. Les jeunes femmes de 15 à 19 ans ont été les plus nombreuses à avoir commis un acte auto-agressif (1240 cas en 2021), mais ce sont les filles de 10 à 14 ans qui ont connu la plus forte augmentation (+60%). Avec 458 cas en 2021, les filles de 10 à 14 ans ont été onze fois plus souvent hospitalisées pour ce motif que les garçons du même âge.

    Record de nouveaux cas
    Les 20’000 hospitalisations pour troubles mentaux recensées en 2021 sont attribuées à 12’923 personnes de 10 à 24 ans, dont 30% ont effectué plus d’un séjour en cours d’année. Parmi ces quelque 13’000 personnes, presque la moitié d’entre elles (6465) n’avaient jamais été hospitalisées auparavant en raison de troubles psychiques.

    Ce nombre de premières hospitalisations est de 29% supérieur à celui enregistré en 2020, soit très en dessus de la progression annuelle moyenne de 6% pour les années 2016 à 2020.

    Une intervention de crise, correspondant à une prise en charge rapide du patient ou de la patiente en proie à une souffrance psychique aiguë, a été nécessaire dans 34% des cas. Les séjours hospitaliers ont duré 27 jours en moyenne.

    Traitements ambulatoires aussi en augmentation
    Le nombre de traitements ambulatoires psychiatriques, prodigués à l’hôpital mais sans hospitalisation, a également connu chez les 10-24 ans une hausse soutenue, de 4% en 2020, puis de 16% en 2021.

    Au total, 55’825 jeunes de 10 à 24 ans ont eu recours auprès d’un hôpital à au moins une prestation ambulatoire en psychiatrie en 2021. Ils ont occasionné 27% de toutes les consultations psychiatriques ambulatoires dans les hôpitaux.

    Dans le domaine ambulatoire comme dans le stationnaire, ce sont parmi la population en général les jeunes femmes de 15 à 19 ans qui ont le plus sollicité de soins psychiatriques en 2021.

    #Jeunes_filles #soins_psychiatriques #psychiatrie #confinement #enfermement #Covid-19, #santé_mentale #hospitalisations #souffrance_psychique #Hôpitaux #suicide

  • Covid en Chine : vers une flambée épidémique

    Certains experts internationaux brossent le tableau d’un chaos imminent en #Chine, avec un absentéisme paralysant les usines, des #hôpitaux croulant sous le nombre de malades et une #épidémie telle qu’elle obligerait les habitants à se replier chez eux. Entre 1,3 million et 2,1 millions de personnes pourraient mourir, estime la société de recherche londonienne Airfinity, sur la base de ce qui s’est passé à Hong Kong débordé par la vague #Omicron l’hiver précédent.

    (Les Échos)

  • Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
    https://i0.wp.com/sortantduvillage.info/wp-content/uploads/2022/11/CROCS_POLAIRES.png?fit=657%2C265&ssl=1

    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet
    23 novembre 2022

    Mise à jour du jeudi 1er décembre
    Neuvième jour de grève.

    La stratégie définie par les grévistes consiste à limiter la négociation autour de la hausse de salaire, sachant que toutes les irrégularités repérées par la fédération CGT des hôpitaux privés sont dores et déjà traitées en amont, à l’échelle du groupe ALMAVIVA, voire de la branche professionnelle.

    La direction de la clinique Floréal joue en permanence la diversion. Lors des négociations locales, la revendication salariale des salarié·es de la clinique Floréal de Bagnolet est évacuée. ALMAVIVA ne propose que des mesures qui ne sont rien d’autre que des mises en conformité avec la loi qui n’étaient jusque-là pas appliquées : rectification des cotisations de la prévoyance au taux correct (alors qu’il y avait sur-cotation), payement des primes d’urgences (qui n’ont jamais été versées), avenant 32, etc.

    À la liste des contentieux qu’il faudra régulariser, les salarié·es ont repéré avec les représentants de la fédération CGT que les astreintes, qui doivent normalement être payée à 200 %, sont systématiquement dédommagées sous forme de récupération de temps de travail .
    Pour se donner la niaque nécessaire contre le patron et le froid, on met la sono à fond et on danse.

    Hier soir, jeudi 30 novembre, la délégation est montée pour une nouvelle négociation vers 17 heures. La durée des rencontres est désormais beaucoup plus courte. Moins d’une heure après, les délégué·es sont de retour pour restituer les nouvelles propositions de la direction : le montant de 40 €, correspondant à celui de la prime, est annoncé pour la première fois. Cette prime de flexibilité ne sera versée qu’aux salarié·es en CDI, présents dans l’entreprise depuis au moins 3 ans. De plus, la direction laisse filer l’information selon laquelle l’ARS aurait refusé une partie des réquisitions demandées et fait appel au professionnalisme – de façon culpabilisante – pour mettre en place un service minimum à partir du lendemain.

    La consternation est totale dans l’assemblée.

    Après un débat animé, la décision est prise de remonter immédiatement pour faire savoir que les grévistes reconduisent la grève jusqu’au lendemain matin et que les salarié·es prendront une décision en AG à ce moment-là.

    Ce matin, donc l’AG vote à l’unanimité le rejet de la mise en place du service minimum et la reconduction de la grève jusqu’au lendemain (vendredi 2 décembre), même heure, pour une nouvelle AG.

    À suivre !

    #revendications_salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement_social #Clinique_Floréal_Bagnolet #groupe_Almaviva_Santé #réquisitions

  • C’est parti pour un 4e jour de grève à la clinique Floréal de Bagnolet :

    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
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    Mise à jour du vendredi 25 novembre 2022

    Ce matin, ce sont pas moins de 40 salarié·es grévistes qui ont été réquisitionné·es sur 4 jours à la clinique Floréal de Bagnolet ! Après l’épisode de la contre offensive de l’État dans le secteur des carburants de cet automne, la stratégie pour s’opposer au droit de grève par la réquisition semble se généraliser.

    D’après ce qui a été recensé par les salarié·es, ces réquisitions ne sont pas du tout organisées pour répondre aux nécessités du maintien des urgences. Elles sont bien souvent incohérentes du point de vue de la logique de l’organisation classique du travail. Sur certains secteurs les agents sont en sureffectifs, dans d’autres cas, les effectifs ne permettent pas un fonctionnement normal. L’objectif est clairement de casser le mouvement de grève.

    Contrairement à ce qui avait été annoncé hier, il n’y aura pas de fermeture de la clinique ce week-end.

    Les grévistes ont obtenu un rendez-vous pour une négociation ce jour même à 15 heures.

    Suite au courrier envoyée par la fédération CGT des hôpitaux privés à la direction du groupe Almaviva, faisant état d’irrégularités constatées sur les fiches de paie (sur-cotisation sur la prévoyance et non versement de la prime d’urgence), la direction de la clinique Floréal de Bagnolet, a fait savoir aux salarié·es qu’un rectificatif serait effectué pour se mettre en conformité. Les salarié·es sont en droit d’obtenir un versement avec effet rétroactif sur 3 mois.

    Les médecins, qui ne sont pas salariés car la plupart exercent en libéral dans la clinique, ont affirmé leur solidarité avec les salarié·es grévistes.

    Après plus de trois heures de négociation, la délégation expose aux grévistes l’essentiel des propositions de la direction :

    Application de l’avenant 32 (qui est une obligation)
    Mise en place d’une prime de flexibilité
    Mise en place d’une prime de participation
    Mise en place d’une hypothétique révision de la grille des salaires

    Les primes, par définition, ne sont nullement pérennes.La participation est obligatoirement liée à un résultat positif sur le compte d’exploitation, or tout porte à penser qu’il ne le sera pas à la clinique Floréal, notamment en raison des nécessité d’investissements.

    La demande d’une revalorisation salariale de 200 € n’est absolument pas prise en compte. Les salarié·es présent·es votent à l’unanimité la poursuite de la grève. Les autres salarié·es seront contactés dans la soirée pour les consulter afin de confirme ou d’infirmer ce vote.

    A suivre !
    Tract_25_novembre_2022Télécharger

    #revendications_salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement_social #Clinique_Floréal_Bagnolet #groupe_Almaviva_Santé #réquisitions

  • Grève reconduite pour un 3e jour :

    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
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    Mise à jour du jeudi 24 novembre 2022
    À propos des réquisitions

    Rectificatif : ce sont 7 salarié·es (et non 4) qui ont été réquisitionné·es hier pour deux jours (hier et aujourd’hui).
    Ce matin, la direction a réquisitionné à nouveau 16 autres personnes, soit 25 grévistes obligés de reprendre le boulot aujourd’hui. Ces procédures, qui ont été validées par l’agence régional de santé (ARS) et la préfecture représentent une entrave au droit de grève. D’autre part, les réquisitions ont été envoyées par mail, au lieu d’être données en main propre, ce qui n’est pas la procédure réglementaire.

    #revendications-salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement-social #Clinique-Floréal-Bagnolet #groupe-Almaviva-Santé

  • Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
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    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet
    23 novembre 2022 ~ François ~ Modifier « Grève à la clinique Floréal de Bagnolet »

    Ce mercredi 23 novembre 2022 marque le début de la grève des salarié·es de la clinique Floréal, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).

    Il y a un mois, la négociation annuelle obligatoire (NAO) n’a eu comme seule proposition de la direction qu’une promesse méprisante de fournir des polaires et des crocs, alors que les salarié·es revendiquaient, pour l’essentiel, des augmentations de salaires.

    Ce matin, donc, dès 7heures, l’écrasante majorité des salarié·es en grève s’est rassemblée devant la clinique avec barnum et sono pour faire entendre dans le quartier leurs revendications.

    L’employeur a réquisitionné 4 agents grévistes pour assurer le suivi des opérations médicales et des urgences ; la plupart des rendez-vous ont été annulés. Les médecins et les chirurgiens ayant, pour l’essentiel, le statut de profession libérale ne sont pas salariés mais certains sont venus exprimer leur soutien au personnel en grève.

    Une délégation des grévistes a été reçue par la direction vers 10h30. Deux plus tard, ces salarié·es grévistes ont annoncé à leur camarades que la direction accepterait de reprendre la NAO dans l’après-midi, à condition que s’arrête la grève.

    La poursuite de la grève a été votée à l’unanimité.

    À suivre, dès demain !

    Qui vote pour arrêter de la grève ?

    Qui vote pour continuer la grève ?

    Informations complémentaires :

    À propos du groupe Almaviva, propriétaire de la clinique Floréal (Wikipédia)
    A Manosque, la grève continue dans la clinique d’Almaviva (Fédération Santé de la CGT)

    Ça continue demain !

    #revendications-salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement-social #Clinique-Floréal-Bagnolet #groupe-Almaviva-Santé

  • Viable #SARS-CoV-2 detected in the air of hospital rooms of #COVID-19 patients with early infection - International Journal of Infectious Diseases
    https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(22)00589-6/abstract

    Results

    The nasopharyngeal swab samples of 18 patients were positive for viable SARS-CoV-2 (median concentration: 4.0×105 TCID50/mL). In the air samples, viral RNA (median concentration: 1.1×105 copies/m3) was detected in 12/18 (67%) patients and viable virus (median concentration: 8.9×102 TCID50/m3) was detected in 5/18 (28%) patients. The median time between illness onset and sampling was 3 days. The RNA concentration was significantly higher in samples wherein viable SARS-CoV-2 was detected than in samples in which viable virus was not detected (p = 0.027).

    Conclusions

    Viable SARS-CoV-2 can be detected in the air surrounding patients with early SARS-CoV-2 infection. Healthcare workers should pay attention to infection control when caring for patients with early SARS-CoV-2 infection.

    #aérosols #hopitaux

  • L’obiezione è un’incoscienza. Se non vuoi praticare aborti, puoi fare il dermatologo.

    Pochi giorni fa è stata data notizia che a luglio un medico obiettore di Napoli è stato licenziato dalla Asl in cui lavorava dopo che si è rifiutato di prestare cure mediche a una donna alla 18esima settimana di gravidanza. La donna è arrivata al presidio in travaglio, con il feto già privo di battito cardiaco e necessitava di un aborto farmacologico, che il ginecologo non ha voluto praticare appellandosi all’obiezione di coscienza. La paziente è stata salvata da un altro medico, chiamato di urgenza da un’ostetrica. L’Asl di Napoli ha licenziato l’obiettore per omissione di assistenza, e presto il caso passerà alla Procura e all’Ordine dei Medici. In Italia, 7 ginecologi che operano negli ospedali su 10 sono obiettori. La percentuale di obiezione supera l’80% in ben sette regioni, arrivando al 96,9% in Basilicata, senza contare gli anestesisti (48.8%) e il personale non medico (44%). A questo si aggiunge la galassia sommersa di “farmacisti obiettori”. Le virgolette sono obbligatorie, dato che secondo la legge 194/78 (la legge che ha depenalizzato l’aborto in Italia, promulgata nel 1978), “L’obiezione di coscienza esonera il personale sanitario ed esercente le attività ausiliarie dal compimento delle procedure e delle attività specificamente e necessariamente dirette a determinare l’interruzione della gravidanza”. Ma, come specificato dall’OMS, la pillola del giorno dopo e dei cinque giorni dopo – che spesso i farmacisti si rifiutano di vendere adducendo fantasiose giustificazioni su ricette mancanti (che non sono obbligatorie per le maggiorenni) o il grande classico: “Mi spiace ma l’abbiamo finita”, guarda caso quando serve a te – non ha alcun effetto abortivo, pertanto l’obiezione non si può applicare. In Germania gli obiettori sono il 6%, in Francia il 3% mentre in Svezia e in Finlandia non esistono nemmeno.

    Il problema dell’obiezione di coscienza è che rende molto difficile per una donna ottenere l’IVG (interruzione volontaria di gravidanza) entro i tempi previsti dalla legge, cioè entro 90 giorni dal concepimento, conteggiati dal primo giorno dell’ultima mestruazione. Posto che non tutte le donne si accorgono subito di essere incinte e che la legge prevede la cosiddetta “pausa di riflessione” di sette giorni tra il rilascio del certificato medico che autorizza l’IVG e la conferma dell’appuntamento, tre mesi non sono poi così tanti, soprattutto se tutto questo percorso già abbastanza complesso da un punto di vista psicologico e pratico viene ostacolato da medici, infermieri, psicologi, personale sanitario e sistema burocratico. Per non parlare di quelli che si mettono fuori dagli ospedali o dalle università con vangeli, immagini di feti photoshoppati male e crocifissi per terrorizzare le donne che vogliono praticare un aborto. Per quanto la legge 194 tuteli l’obiezione di coscienza, essa sancisce chiaramente che “Gli enti ospedalieri e le case di cura autorizzate sono tenuti in ogni caso ad assicurare l’espletamento delle procedure”. Questo, però, spesso non avviene. L’antropologa Silvia De Zordo ha condotto una ricerca negli ospedali di Roma e Milano per cercare di spiegare le cause della diffusione dell’obiezione di coscienza in Italia. I motivi religiosi, infatti, giustificano solo in parte questo fenomeno. La religione cristiana, ponendo l’accento sulla sacralità della vita sin dal concepimento, equipara l’aborto all’omicidio. Ma in casi come quello di Napoli, l’ostinazione a preservare la vita del feto (per altro già privo di battito cardiaco) ha quasi causato il decesso della madre. La legge 194 protegge l’obiezione di coscienza, ma ancor più la sicurezza delle donne. È stata fatta innanzitutto per contrastare le tecniche di aborto clandestine, a cui le donne ricorrevano per disperazione e che prevedevano pratiche molto pericolose come l’inserimento di ganci nell’utero, l’intossicazione tramite farmaci o erbe velenose, che in molti casi potevano portare a infezioni, perforazioni e quindi a emorragie e non difficilmente alla morte. L’accesso a tecniche mediche sicure per interrompere la gravidanza ha salvato moltissime vite. Ci sono molte altre specializzazioni di medicina altrettanto remunerative che un medico obiettore può intraprendere, se non ha a cuore la vita delle persone che esistono già perché preferisce quelle che devono ancora nascere. Dopotutto, un cristiano ortodosso che considera immorale prelevare organi dai cadaveri non si specializza di certo in trapianti. Storicamente, l’obiezione di coscienza era un atto di coraggio per contrastare un divieto o una legge che si riteneva sbagliata, e le conseguenze potevano essere molto pesanti. Un uomo che rifiutava la leva obbligatoria, ad esempio, veniva punito come un disertore: in tempo di guerra, rischiava la fucilazione. In Italia, l’obiezione di coscienza diventa un diritto dal 1972, anno in cui viene introdotta la legge n. 772. Da questo momento il concetto cambia: il servizio civile (quindi il modo in cui si esercita l’obiezione) è un’alternativa al servizio militare, una scelta. Semplificando, il danno procurato alla collettività per non aver svolto la naja, veniva ripagato con un altro lavoro di utilità sociale. Nel caso dell’aborto, però, non c’è un’alternativa, ma soltanto un enorme squilibrio. Chi fa obiezione per l’aborto non offre un’alternativa all’IVG, ma sottrae a una donna un diritto che per legge le è garantito.

    Non solo: l’obiezione di coscienza del singolo ricade anche sulla gestione del lavoro dell’intero reparto, con conseguenze gravi anche sui non obiettori. L’IVG infatti è una pratica abbastanza semplice e monotona e viene considerata generalmente un lavoro poco gratificante. Questo è dovuto al fatto che i pochi ginecologi non obiettori si ritrovano a praticare da soli tutti gli aborti, che vengono percepiti come un lavoro “accessorio”, nonostante siano la pratica medico-ginecologica più diffusa dopo il parto. I medici intervistati da De Zordo aggiungono anche il fatto che manchi un’adeguata formazione sulle nuove tecniche di aborto, come la D&E (dilatazione ed evacuazione strumentale) che all’estero viene praticata in anestesia totale dopo la diciassettesima settimana, mentre in Italia si preferisce ancora il travaglio indotto, obbligando la donna a un parto che non vuole fare. In generale, secondo De Zordo, il lavoro dei ginecologi che esercitano nell’ambito prenatale enfatizza molto il ruolo del feto e dell’embrione, che diventa quasi l’unico “paziente” a discapito della madre. Per questo motivo, molti medici si avvicinano a posizioni obiettanti. In alcuni ospedali, poi, l’obiezione è una scelta di comodo. Molti medici non obiettori si sentono stigmatizzati o esclusi da parte dei colleghi anti-abortisti. Quando questi ultimi occupano posizioni di prestigio all’interno degli ospedali, la carriera dei non obiettori può arenarsi proprio sulla pratica dell’IVG. Negli ospedali del Nord Italia, ad esempio, gli esponenti cattolici hanno un potere vastissimo: gran parte della sanità lombarda è dominata dal gruppo Comunione e Liberazione, che in alcuni casi, come la discussione sull’adozione della pillola abortiva Ru486, ha interferito con le decisioni del Pirellone, allora guidato da Roberto Formigoni, esponente di CL. All’interno di sei strutture lombarde, inoltre, è presente una sede del Movimento per la vita che sulla porta espone un’immagine di un feto con la scritta: “Mamma, ti voglio bene, non uccidermi”. Molte donne hanno raccontato di essere state indirizzate nei loro uffici dopo aver richiesto un IVG in un ospedale pubblico.

    C’è poi la questione economica. L’IVG si può praticare in ospedali pubblici, gratuitamente, sia in cliniche private. Per la sanità pubblica, l’aborto non può rientrare nelle procedure ospedaliere intra moenia, cioè nelle prestazioni di libera professione erogate nelle strutture ambulatoriali dell’ospedale. Questo legittima molti medici a dichiararsi obiettori per il SSN, ma poi eseguire l’IVG a pagamento nei propri ambulatori. Secondo i medici intervistati da De Zordo ci sarebbe una situazione fuori controllo per quanto riguarda gli “obiettori di comodo” o “falsi obiettori”, e inserire l’aborto tra le pratiche intra moenia potrebbe effettivamente incentivare molti ginecologi obiettori per motivi non religiosi (quindi quelli che rinunciano a praticare IVG per non restare indietro con la carriera) a prestare questo servizio anche nelle strutture pubbliche. A quarant’anni dalla sua approvazione, la legge 194 dovrebbe essere aggiornata. Quel testo fu l’esito di una lunghissima negoziazione con le forze cattoliche, evidente sin dal primo articolo (“Lo Stato garantisce il diritto alla procreazione cosciente e responsabile, riconosce il valore sociale della maternità e tutela la vita umana dal suo inizio”). Le cose nel nostro Paese sono molto cambiate dal 1978: calano i cattolici praticanti, mentre aumentano gli obiettori e, come denuncia LAIGA (Libera Associazione Italiana Ginecologi per l’Applicazione della legge 194/78), l’età media dei non obiettori è alta e non sta avvenendo un ricambio generazionale. Questo perché, evidentemente, l’obiezione non è dettata tanto dalla coscienza, ma da interessi di altro tipo. L’obiezione andrebbe quindi regolamentata in modo chiaro e la specializzazione in ginecologia sconsigliata a chi non vuole praticare aborti: l’Italia ha già ricevuto due sanzioni dall’Unione Europea perché, nonostante la 194 imponga la garanzia del diritto all’IVG anche in presenza di medici obiettori, questo nei fatti non viene garantito. Una soluzione potrebbe essere quella di assicurare il 50% di personale non obiettore in tutte le strutture, oppure quella più drastica, già attuata dall’ospedale San Camillo di Roma, di non assumere medici obiettori. Finché avremo questo governo, pensare di cambiare la legge è un’idea un po’ troppo ottimistica. Visto l’attuale clima reazionario, ultracattolico e nemico dei diritti, è già tanto se riusciremo ancora ad avere diritto all’interruzione di gravidanza.

    https://thevision.com/attualita/aborto-obiettore-di-coscienza

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