Gaza Hospitals
Forensic Architecture cross-referenced and analysed hundreds of reports from Al-Jazeera, Alaraby and Shehab News, which describe attacks on, or near to, hospitals and medical infrastructure in north of the Gaza strip
►https://gaza-hospitals.forensic-architecture.org
#Gaza #bombardements #architecture_forensique #hôpitaux #guerre #Israël #infrastructure_médicale #Palestine #al-shifa #destruction #visualisation #cartographie
signalé par @kassem ici :
▻https://seenthis.net/messages/1033071
Nils Wilcke sur X : "C’est rarissime : la présidente de la #Croix_Rouge prend la parole pour dénoncer les « atrocités » qu’elle a constaté dans les #hôpitaux à #Gaza après la riposte d’Israël, en particulier chez les #enfants, et appelle à « trouver une solution politique » au conflit." / X
▻https://twitter.com/paul_denton/status/1731921256251867435
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1731761578960162816/pu/vid/avc1/720x720/OakDXlt-ftz4fY1N.mp4?tag=12
]]>Spotlight on the Borderlands: Mapping Human Rights
The Spotlight initiative aims to create tools and resources to deepen the understanding of the border and animate social change.
Through digital mapping, storytelling, and participatory popular education methodologies, we aim to highlight the complex topographies and cartographies of human rights at the border.
The human rights map provides a visual narrative of the effects of militarization and deterrence on border communities and those migrating through the U.S.-Mexico border region. This map also displays a set of human rights indicators to facilitate monitoring, progress, and fulfilling governments’ obligations in protecting the rights of migrants, refugees, and communities along the borderlands.
▻https://spotlight.nnirr.org/map/?eType=EmailBlastContent&eId=2a989d1c-8953-4ea1-bf32-b4c6c4242197
#cartographie #visualisation #morts_aux_frontières #droits_humains #USA #Etats-Unis #Mexique #carte_interactive #checkpoints #rétention #détention_administrative #solidarité #hôpitaux
ping @fil @reka
🔴 0 h 35 : l’OMS estime que l’évacuation des patients vers le sud de Gaza pourrait être « l’équivalent d’une peine de mort »
▻https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231014-%F0%9F%94%B4-en-direct-isra%C3%ABl-laisse-plus-de-temps-aux-pales
L’armée israélienne a ordonné à tous les habitants du nord du territoire, y compris les malades et les blessés, de se rendre dans le sud en vue d’une intervention terrestre. Dans un communiqué, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) « condamne fermement les ordres israéliens réitérés d’évacuer 22 hôpitaux traitant plus de 2 000 patients dans le nord de Gaza ». Elle souligne qu’en raison de l’état de saturation des structures du sud de Gaza ce « serait l’équivalent d’une peine de mort ».
« L’évacuation forcée de patients et de travailleurs de santé aggravera davantage la catastrophe humanitaire et de santé publique actuelle », note l’OMS. Les patients gravement malades, en soins intensifs ou sous dialyse, les nouveau-nés en couveuses, les femmes enceintes souffrant de complications « risquent tous une détérioration immédiate de leur état ou la mort s’ils sont obligés de se déplacer et sont privés de soins vitaux pendant leur évacuation ».
#Gaza
]]>Les hôpitaux tuent des patients par refus de la prévention | Julia Doubleday - Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au Covid-19
▻https://cabrioles.substack.com/p/les-hopitaux-tuent-des-patients-par
En tant que médecin, si vous affirmez que vous devriez pouvoir exposer les patient·es au COVID parce que le contrôle des infections vous ennuie, vous ne devriez pas être médecin.
Julia Doubelday est co-animatrice de l’émission The Committee Program ! Chronique de l’agence de communication politique la plus mystérieuse du monde, et rédactrice de The Gauntlet, une newsletter sur les informations et analyses à propos du #COVID.
Les personnes qui sont « revenues à la normale » (en ignorant l’existence du COVID-19) justifient souvent leur décision en soulignant que leur propre état de santé n’est « pas à haut risque ». Cette affirmation implique implicitement l’existence d’un groupe de personnes à haut risque qui devraient encore prendre des précautions contre le COVID. Est également implicite l’abandon des soins collectifs et de la santé publique, puisque les adeptes du « retour à la normale » font peser la charge des précautions COVID sur les seules personnes handicapées, immunodéprimées et vulnérables.
La plupart du temps, les groupes à haut risque assument seuls ce fardeau. Ils ne sont plus en sécurité dans les lieux publics et nombre d’entre eux limitent leur temps dans les espaces critiques tels que les supermarchés et les pharmacies ; ils renoncent à se rendre à des concerts ou à d’autres activités « inessentielles ». Des millions de patient·es atteint·es de COVID Long en particulier, qui ne savent que trop bien ce qu’une seule infection par le COVID peut faire, doivent consacrer un temps, une énergie et des moyens financiers démesurés simplement pour continuer à exister dans une société qui s’acharne à les infecter à nouveau, encore et encore. Mais vous pourriez supposer que les lieux de soins - spécifiquement conçus pour accueillir les malades et les blessé·es - sont toujours des espaces sûrs pour les groupes vulnérables.
Détrompez-vous ! Alors que le COVID continue d’évoluer avec de nouveaux variants et de nouvelles vagues, les hôpitaux suppriment même les mesures insuffisantes de contrôle des infections qu’ils avaient mises en place au début de la pandémie. On vient pour une opération du cœur, on repart avec un virus qui endommage le cœur. Quel business model !
]]>Covid-19 : « Le taux de positivité explose et on ne surveille plus le virus », Christian Lehmann
(...) une myriade de professionnels de santé témoigne de la recrudescence des cas et de l’incrédulité des patients.
Depuis le début de la semaine, les consultations et téléconsultations s’enchaînent pour des symptômes pseudo-grippaux, avec une majorité de patients incriminant dans un premier temps les changements de temps, la climatisation, ou les fameux virus hivernaux de l’été dont les ont abreuvé les rassuristes de plateau, avant d’acquiescer lorsque je leur recommande de réaliser un PCR, et de me rappeler, dans un tiers des cas au moins, avec un test positif. Et c’est le cas un peu partout en France, comme en témoignent de nombreux soignants.
(...) A la suite de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le Sidep a été anonymisé (destruction de l’ensemble des données nominatives) et réservé aux résultats des seuls tests PCR depuis le 1er juillet : les résultats des tests PCR sont donc transmis au ministère, mais ne sont plus accessibles en sources ouvertes (ni même sous forme de synthèse, contrairement à ce qui avait été annoncé). (...) le Covid est donc devenu à cette même date la 37e maladie à déclaration obligatoire… mais dont la déclaration ne peut être réalisée que par un biologiste médical suite à un PCR positif (pas de prise en compte des tests antigéniques).
(...) Le même phénomène se produit dans les établissements de soins, où on découvre des clusters avec du retard car le dépistage n’est plus un réflexe… Disons les choses franchement, il s’agit parfois d’un choix délibéré de ne pas réaliser de test afin de ne pas risquer qu’un #Covid découvert lors d’un séjour hospitalier soit considéré comme une infection nosocomiale.
(...) nous ne connaissons plus le nombre de patients hospitalisés avec un Covid en France. (...) on constate un net changement dans les comportements depuis la fin du printemps – surtout en fait au moment où un test positif ne nécessitait plus d’isolement (malgré le risque persistant de contamination) et ne permettait plus de bénéficier d’un arrêt de quelques jours. Pour la majorité des Français, cela a constitué le signe que “le Covid c’est devenu un simple rhume“ ou encore que “c’est fini désormais”. (...)
▻https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-le-taux-de-positivite-explose-et-on-ne-surveille-plus-le-virus-2
#covid #déni #refus_de_test (que c’est une "restriction") #Humex_rhume #PCR #hôpitaux #Paxlovid (personne ne connait) #aveuglement_volontaire (de haut en bas) #Sidep #criblage #séquençage
]]>Aux urgences, « la situation est plus grave que l’été dernier » pour SAMU-Urgences de France
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/15/aux-urgences-la-situation-est-plus-grave-que-l-ete-dernier-pour-samu-urgence
Le président du syndicat français de médecine d’urgence, Marc Noizet, s’est inquiété du déplacement nécessaire de certaines interventions légères sur les parkings, ou de la fermeture temporaire de services qui traitent des urgences vitales dans certains hôpitaux.
Le Monde avec AFP
Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, visite le centre de réception et de régulation des appels du SAMU à Toulouse, le 14 août 2023. VALENTINE CHAPUIS / AFPAux urgences, « la situation est plus grave que l’été dernier » en France, a estimé mardi 15 août Marc Noizet, président de SAMU-Urgences de France, soulignant que tous les départements sont touchés, mais aussi des zones touristiques en pleine saison.
« La situation est plus grave que l’été dernier, parce qu’elle touche dorénavant tous les départements de France, des gros services et des petits services. L’été dernier, on avait des zones rouges », a déclaré sur Europe 1 celui qui est également chef du service des urgences du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace.
Pour Marc Noizet, « la nouveauté est que des zones extrêmement touristiques (…) sont aujourd’hui en très, très grande précarité », citant Les Sables-d’Olonne, en Vendée, ou Arcachon, en Gironde, « où ils ont été obligés de mettre en place sur le parking devant l’hôpital une structure où les médecins font de la petite traumatologie pour alléger les urgences », ou encore Saint-Tropez, dans le Var, « qui a failli fermer son service d’urgences ».
« Plus pernicieux », selon lui, « on ferme des SMUR [service mobile d’urgence et de réanimation] parfois pour une nuit ou un week-end » ; il s’agit des ambulances pourvues de médecins qui se déplacent à domicile ou sur la voie publique. « Par exemple, autour d’Angers, ce week-end prolongé, avec le pont du 15 août, sept SMUR sont fermés, or ça touche l’urgence vitale », a-t-il ajouté.
Chef du SMUR des Hauts-de-Seine, Gilles Jourdain a aussi « lancé l’alerte » dans Le Parisien mardi après-midi, affirmant notamment que son équipe a dû transférer un nourrisson de deux mois dimanche à Rouen, faute de lits en réanimation pédiatrique en Île-de-France. « Sa bronchiolite s’aggravait, le petit garçon avait besoin d’être admis en réanimation. Les équipes ont fait trois fois le tour des places disponibles dans les cinq services d’Île-de-France ayant les compétences nécessaires pour ce type de soins. Rien, zéro lit », a-t-il raconté.
« Tous les renforts qu’on a pu mobiliser l’ont été »
Pour le docteur Jourdain : « Les tensions en personnels soignants sont si fortes que la situation dégradée de l’hiver perdure et se refait sentir dès l’été. Les autorités semblent incapables d’apporter une solution. » Aux urgences, comme ailleurs à l’hôpital, « tous les renforts qu’on a pu mobiliser l’ont été », et « la régulation de la rémunération des intérimaires a fait beaucoup de mal, même si c’était un mal nécessaire », a affirmé le président de SAMU-Urgences de France à la radio.
Quant aux assistants de régulation médicale (ARM), premiers à décrocher les appels au SAMU, et en grève dans plus des deux tiers des « centres 15 » départementaux, « ils sont mal rémunérés, ont des problématiques d’avancement dans leur carrière et d’adéquation de leur nombre au flux », a-t-il exposé. « Il y a une vraie problématique, le ministre le reconnaît, maintenant il faudrait que les choses avancent », a lancé Marc Noizet.
En visite lundi au SAMU de Toulouse, le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a déclaré qu’« une partie » des revendications des ARM grévistes étaient « légitimes » et qu’il comptait « y travailler dans les toutes prochaines semaines ».
Le Monde avec AFP
]]>La guerre des chiffres ça saoule. Au doigt mouillé il y avait, à Paris, vraiment beaucoup de monde : une partie du cortège était encore au point de départ quand l’autre arrivait au point d’arrivée, signe qu’il s’agissait d’une manif de grande ampleur. Pour mettre tout le monde d’accord il faut continuer. Grève générale !
#Suisse : Hausse sans précédent des troubles mentaux chez les jeunes filles ats/vajo - RTS
▻https://www.rts.ch/info/suisse/13620818-hausse-sans-precedent-des-troubles-mentaux-chez-les-jeunes-filles.html
La santé mentale des jeunes a beaucoup souffert durant les années de pandémie, surtout côté féminin. Entre 2020 et 2021, les hospitalisations des filles et jeunes femmes de 10 à 24 ans pour troubles mentaux et du comportement a bondi de 26%.
Chez les plus jeunes filles de 10 à 14 ans, la hausse a même atteint 52% entre 2020 et 2021, a annoncé lundi l’Office fédéral de la statistique. La poussée a été plus contenue côté masculin. Chez les hommes âgés entre 10 et 24 ans, elle a atteint 6%.
Les troubles mentaux constituent pour la première fois la première cause des hospitalisations des 10 à 24 ans, avec 19’532 cas, devant les blessures (19’243 cas), précise l’OFS.
Troubles dépressifs en forte hausse
En 2020, lors de la première année de pandémie de Covid-19, les troubles qui ont le plus fortement émergé sont les troubles de l’humeur (dépressions essentiellement) chez les jeunes femmes (+14%) et ceux liés à l’utilisation de substances psychoactives chez les jeunes hommes (+8%).
En 2021, les jeunes hommes ont à leur tour connu une augmentation importante des troubles de l’humeur (+14%), tandis que les jeunes femmes enregistraient pour le même diagnostic une hausse exceptionnelle de 42%.
Les cas de troubles névrotiques, survenant en présence d’un facteur de stress, ont surtout augmenté en 2021 (+22% chez les jeunes femmes, +13% chez les jeunes hommes). La catégorie regroupant les autres troubles, comprenant les troubles de la personnalité et ceux de l’alimentation, a crû en 2021 de 24% chez les jeunes femmes.
Les jeunes femmes davantage concernées
En 2021, on a enregistré 3124 hospitalisations de jeunes de 10-24 ans dues à des lésions auto-infligées ou tentatives de suicide, ce qui représente une hausse de 26% par rapport à 2020.
Et 70% de ces hospitalisations sont attribuées à des patientes de sexe féminin. Les jeunes femmes de 15 à 19 ans ont été les plus nombreuses à avoir commis un acte auto-agressif (1240 cas en 2021), mais ce sont les filles de 10 à 14 ans qui ont connu la plus forte augmentation (+60%). Avec 458 cas en 2021, les filles de 10 à 14 ans ont été onze fois plus souvent hospitalisées pour ce motif que les garçons du même âge.
Record de nouveaux cas
Les 20’000 hospitalisations pour troubles mentaux recensées en 2021 sont attribuées à 12’923 personnes de 10 à 24 ans, dont 30% ont effectué plus d’un séjour en cours d’année. Parmi ces quelque 13’000 personnes, presque la moitié d’entre elles (6465) n’avaient jamais été hospitalisées auparavant en raison de troubles psychiques.
Ce nombre de premières hospitalisations est de 29% supérieur à celui enregistré en 2020, soit très en dessus de la progression annuelle moyenne de 6% pour les années 2016 à 2020.
Une intervention de crise, correspondant à une prise en charge rapide du patient ou de la patiente en proie à une souffrance psychique aiguë, a été nécessaire dans 34% des cas. Les séjours hospitaliers ont duré 27 jours en moyenne.
Traitements ambulatoires aussi en augmentation
Le nombre de traitements ambulatoires psychiatriques, prodigués à l’hôpital mais sans hospitalisation, a également connu chez les 10-24 ans une hausse soutenue, de 4% en 2020, puis de 16% en 2021.
Au total, 55’825 jeunes de 10 à 24 ans ont eu recours auprès d’un hôpital à au moins une prestation ambulatoire en psychiatrie en 2021. Ils ont occasionné 27% de toutes les consultations psychiatriques ambulatoires dans les hôpitaux.
Dans le domaine ambulatoire comme dans le stationnaire, ce sont parmi la population en général les jeunes femmes de 15 à 19 ans qui ont le plus sollicité de soins psychiatriques en 2021.
#Jeunes_filles #soins_psychiatriques #psychiatrie #confinement #enfermement #Covid-19, #santé_mentale #hospitalisations #souffrance_psychique #Hôpitaux #suicide
]]>Covid en Chine : vers une flambée épidémique
Certains experts internationaux brossent le tableau d’un chaos imminent en #Chine, avec un absentéisme paralysant les usines, des #hôpitaux croulant sous le nombre de malades et une #épidémie telle qu’elle obligerait les habitants à se replier chez eux. Entre 1,3 million et 2,1 millions de personnes pourraient mourir, estime la société de recherche londonienne Airfinity, sur la base de ce qui s’est passé à Hong Kong débordé par la vague #Omicron l’hiver précédent.
(Les Échos)
]]>Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
►https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
Grève à la clinique Floréal de Bagnolet
23 novembre 2022
Mise à jour du jeudi 1er décembre
Neuvième jour de grève.
La stratégie définie par les grévistes consiste à limiter la négociation autour de la hausse de salaire, sachant que toutes les irrégularités repérées par la fédération CGT des hôpitaux privés sont dores et déjà traitées en amont, à l’échelle du groupe ALMAVIVA, voire de la branche professionnelle.
La direction de la clinique Floréal joue en permanence la diversion. Lors des négociations locales, la revendication salariale des salarié·es de la clinique Floréal de Bagnolet est évacuée. ALMAVIVA ne propose que des mesures qui ne sont rien d’autre que des mises en conformité avec la loi qui n’étaient jusque-là pas appliquées : rectification des cotisations de la prévoyance au taux correct (alors qu’il y avait sur-cotation), payement des primes d’urgences (qui n’ont jamais été versées), avenant 32, etc.
À la liste des contentieux qu’il faudra régulariser, les salarié·es ont repéré avec les représentants de la fédération CGT que les astreintes, qui doivent normalement être payée à 200 %, sont systématiquement dédommagées sous forme de récupération de temps de travail .
Pour se donner la niaque nécessaire contre le patron et le froid, on met la sono à fond et on danse.
Hier soir, jeudi 30 novembre, la délégation est montée pour une nouvelle négociation vers 17 heures. La durée des rencontres est désormais beaucoup plus courte. Moins d’une heure après, les délégué·es sont de retour pour restituer les nouvelles propositions de la direction : le montant de 40 €, correspondant à celui de la prime, est annoncé pour la première fois. Cette prime de flexibilité ne sera versée qu’aux salarié·es en CDI, présents dans l’entreprise depuis au moins 3 ans. De plus, la direction laisse filer l’information selon laquelle l’ARS aurait refusé une partie des réquisitions demandées et fait appel au professionnalisme – de façon culpabilisante – pour mettre en place un service minimum à partir du lendemain.
La consternation est totale dans l’assemblée.
Après un débat animé, la décision est prise de remonter immédiatement pour faire savoir que les grévistes reconduisent la grève jusqu’au lendemain matin et que les salarié·es prendront une décision en AG à ce moment-là.
Ce matin, donc l’AG vote à l’unanimité le rejet de la mise en place du service minimum et la reconduction de la grève jusqu’au lendemain (vendredi 2 décembre), même heure, pour une nouvelle AG.
À suivre !
#revendications_salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement_social #Clinique_Floréal_Bagnolet #groupe_Almaviva_Santé #réquisitions
]]>C’est parti pour un 4e jour de grève à la clinique Floréal de Bagnolet :
Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
►https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
Mise à jour du vendredi 25 novembre 2022
Ce matin, ce sont pas moins de 40 salarié·es grévistes qui ont été réquisitionné·es sur 4 jours à la clinique Floréal de Bagnolet ! Après l’épisode de la contre offensive de l’État dans le secteur des carburants de cet automne, la stratégie pour s’opposer au droit de grève par la réquisition semble se généraliser.
D’après ce qui a été recensé par les salarié·es, ces réquisitions ne sont pas du tout organisées pour répondre aux nécessités du maintien des urgences. Elles sont bien souvent incohérentes du point de vue de la logique de l’organisation classique du travail. Sur certains secteurs les agents sont en sureffectifs, dans d’autres cas, les effectifs ne permettent pas un fonctionnement normal. L’objectif est clairement de casser le mouvement de grève.
Contrairement à ce qui avait été annoncé hier, il n’y aura pas de fermeture de la clinique ce week-end.
Les grévistes ont obtenu un rendez-vous pour une négociation ce jour même à 15 heures.
Suite au courrier envoyée par la fédération CGT des hôpitaux privés à la direction du groupe Almaviva, faisant état d’irrégularités constatées sur les fiches de paie (sur-cotisation sur la prévoyance et non versement de la prime d’urgence), la direction de la clinique Floréal de Bagnolet, a fait savoir aux salarié·es qu’un rectificatif serait effectué pour se mettre en conformité. Les salarié·es sont en droit d’obtenir un versement avec effet rétroactif sur 3 mois.
Les médecins, qui ne sont pas salariés car la plupart exercent en libéral dans la clinique, ont affirmé leur solidarité avec les salarié·es grévistes.
Après plus de trois heures de négociation, la délégation expose aux grévistes l’essentiel des propositions de la direction :
Application de l’avenant 32 (qui est une obligation)
Mise en place d’une prime de flexibilité
Mise en place d’une prime de participation
Mise en place d’une hypothétique révision de la grille des salaires
Les primes, par définition, ne sont nullement pérennes.La participation est obligatoirement liée à un résultat positif sur le compte d’exploitation, or tout porte à penser qu’il ne le sera pas à la clinique Floréal, notamment en raison des nécessité d’investissements.
La demande d’une revalorisation salariale de 200 € n’est absolument pas prise en compte. Les salarié·es présent·es votent à l’unanimité la poursuite de la grève. Les autres salarié·es seront contactés dans la soirée pour les consulter afin de confirme ou d’infirmer ce vote.
A suivre !
Tract_25_novembre_2022Télécharger
#revendications_salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement_social #Clinique_Floréal_Bagnolet #groupe_Almaviva_Santé #réquisitions
]]>Grève reconduite pour un 3e jour :
Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
►https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
Mise à jour du jeudi 24 novembre 2022
À propos des réquisitions
Rectificatif : ce sont 7 salarié·es (et non 4) qui ont été réquisitionné·es hier pour deux jours (hier et aujourd’hui).
Ce matin, la direction a réquisitionné à nouveau 16 autres personnes, soit 25 grévistes obligés de reprendre le boulot aujourd’hui. Ces procédures, qui ont été validées par l’agence régional de santé (ARS) et la préfecture représentent une entrave au droit de grève. D’autre part, les réquisitions ont été envoyées par mail, au lieu d’être données en main propre, ce qui n’est pas la procédure réglementaire.
#revendications-salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement-social #Clinique-Floréal-Bagnolet #groupe-Almaviva-Santé
]]>Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
►https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet
Grève à la clinique Floréal de Bagnolet
23 novembre 2022 ~ François ~ Modifier « Grève à la clinique Floréal de Bagnolet »
Ce mercredi 23 novembre 2022 marque le début de la grève des salarié·es de la clinique Floréal, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
Il y a un mois, la négociation annuelle obligatoire (NAO) n’a eu comme seule proposition de la direction qu’une promesse méprisante de fournir des polaires et des crocs, alors que les salarié·es revendiquaient, pour l’essentiel, des augmentations de salaires.
Ce matin, donc, dès 7heures, l’écrasante majorité des salarié·es en grève s’est rassemblée devant la clinique avec barnum et sono pour faire entendre dans le quartier leurs revendications.
L’employeur a réquisitionné 4 agents grévistes pour assurer le suivi des opérations médicales et des urgences ; la plupart des rendez-vous ont été annulés. Les médecins et les chirurgiens ayant, pour l’essentiel, le statut de profession libérale ne sont pas salariés mais certains sont venus exprimer leur soutien au personnel en grève.
Une délégation des grévistes a été reçue par la direction vers 10h30. Deux plus tard, ces salarié·es grévistes ont annoncé à leur camarades que la direction accepterait de reprendre la NAO dans l’après-midi, à condition que s’arrête la grève.
La poursuite de la grève a été votée à l’unanimité.
À suivre, dès demain !
Qui vote pour arrêter de la grève ?
Qui vote pour continuer la grève ?
Informations complémentaires :
À propos du groupe Almaviva, propriétaire de la clinique Floréal (Wikipédia)
A Manosque, la grève continue dans la clinique d’Almaviva (Fédération Santé de la CGT)
Ça continue demain !
#revendications-salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement-social #Clinique-Floréal-Bagnolet #groupe-Almaviva-Santé
]]>Viable #SARS-CoV-2 detected in the air of hospital rooms of #COVID-19 patients with early infection - International Journal of Infectious Diseases
▻https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(22)00589-6/abstract
Results
The nasopharyngeal swab samples of 18 patients were positive for viable SARS-CoV-2 (median concentration: 4.0×105 TCID50/mL). In the air samples, viral RNA (median concentration: 1.1×105 copies/m3) was detected in 12/18 (67%) patients and viable virus (median concentration: 8.9×102 TCID50/m3) was detected in 5/18 (28%) patients. The median time between illness onset and sampling was 3 days. The RNA concentration was significantly higher in samples wherein viable SARS-CoV-2 was detected than in samples in which viable virus was not detected (p = 0.027).
Conclusions
Viable SARS-CoV-2 can be detected in the air surrounding patients with early SARS-CoV-2 infection. Healthcare workers should pay attention to infection control when caring for patients with early SARS-CoV-2 infection.
]]>L’obiezione è un’incoscienza. Se non vuoi praticare aborti, puoi fare il dermatologo.
Pochi giorni fa è stata data notizia che a luglio un medico obiettore di Napoli è stato licenziato dalla Asl in cui lavorava dopo che si è rifiutato di prestare cure mediche a una donna alla 18esima settimana di gravidanza. La donna è arrivata al presidio in travaglio, con il feto già privo di battito cardiaco e necessitava di un aborto farmacologico, che il ginecologo non ha voluto praticare appellandosi all’obiezione di coscienza. La paziente è stata salvata da un altro medico, chiamato di urgenza da un’ostetrica. L’Asl di Napoli ha licenziato l’obiettore per omissione di assistenza, e presto il caso passerà alla Procura e all’Ordine dei Medici. In Italia, 7 ginecologi che operano negli ospedali su 10 sono obiettori. La percentuale di obiezione supera l’80% in ben sette regioni, arrivando al 96,9% in Basilicata, senza contare gli anestesisti (48.8%) e il personale non medico (44%). A questo si aggiunge la galassia sommersa di “farmacisti obiettori”. Le virgolette sono obbligatorie, dato che secondo la legge 194/78 (la legge che ha depenalizzato l’aborto in Italia, promulgata nel 1978), “L’obiezione di coscienza esonera il personale sanitario ed esercente le attività ausiliarie dal compimento delle procedure e delle attività specificamente e necessariamente dirette a determinare l’interruzione della gravidanza”. Ma, come specificato dall’OMS, la pillola del giorno dopo e dei cinque giorni dopo – che spesso i farmacisti si rifiutano di vendere adducendo fantasiose giustificazioni su ricette mancanti (che non sono obbligatorie per le maggiorenni) o il grande classico: “Mi spiace ma l’abbiamo finita”, guarda caso quando serve a te – non ha alcun effetto abortivo, pertanto l’obiezione non si può applicare. In Germania gli obiettori sono il 6%, in Francia il 3% mentre in Svezia e in Finlandia non esistono nemmeno.
Il problema dell’obiezione di coscienza è che rende molto difficile per una donna ottenere l’IVG (interruzione volontaria di gravidanza) entro i tempi previsti dalla legge, cioè entro 90 giorni dal concepimento, conteggiati dal primo giorno dell’ultima mestruazione. Posto che non tutte le donne si accorgono subito di essere incinte e che la legge prevede la cosiddetta “pausa di riflessione” di sette giorni tra il rilascio del certificato medico che autorizza l’IVG e la conferma dell’appuntamento, tre mesi non sono poi così tanti, soprattutto se tutto questo percorso già abbastanza complesso da un punto di vista psicologico e pratico viene ostacolato da medici, infermieri, psicologi, personale sanitario e sistema burocratico. Per non parlare di quelli che si mettono fuori dagli ospedali o dalle università con vangeli, immagini di feti photoshoppati male e crocifissi per terrorizzare le donne che vogliono praticare un aborto. Per quanto la legge 194 tuteli l’obiezione di coscienza, essa sancisce chiaramente che “Gli enti ospedalieri e le case di cura autorizzate sono tenuti in ogni caso ad assicurare l’espletamento delle procedure”. Questo, però, spesso non avviene. L’antropologa Silvia De Zordo ha condotto una ricerca negli ospedali di Roma e Milano per cercare di spiegare le cause della diffusione dell’obiezione di coscienza in Italia. I motivi religiosi, infatti, giustificano solo in parte questo fenomeno. La religione cristiana, ponendo l’accento sulla sacralità della vita sin dal concepimento, equipara l’aborto all’omicidio. Ma in casi come quello di Napoli, l’ostinazione a preservare la vita del feto (per altro già privo di battito cardiaco) ha quasi causato il decesso della madre. La legge 194 protegge l’obiezione di coscienza, ma ancor più la sicurezza delle donne. È stata fatta innanzitutto per contrastare le tecniche di aborto clandestine, a cui le donne ricorrevano per disperazione e che prevedevano pratiche molto pericolose come l’inserimento di ganci nell’utero, l’intossicazione tramite farmaci o erbe velenose, che in molti casi potevano portare a infezioni, perforazioni e quindi a emorragie e non difficilmente alla morte. L’accesso a tecniche mediche sicure per interrompere la gravidanza ha salvato moltissime vite. Ci sono molte altre specializzazioni di medicina altrettanto remunerative che un medico obiettore può intraprendere, se non ha a cuore la vita delle persone che esistono già perché preferisce quelle che devono ancora nascere. Dopotutto, un cristiano ortodosso che considera immorale prelevare organi dai cadaveri non si specializza di certo in trapianti. Storicamente, l’obiezione di coscienza era un atto di coraggio per contrastare un divieto o una legge che si riteneva sbagliata, e le conseguenze potevano essere molto pesanti. Un uomo che rifiutava la leva obbligatoria, ad esempio, veniva punito come un disertore: in tempo di guerra, rischiava la fucilazione. In Italia, l’obiezione di coscienza diventa un diritto dal 1972, anno in cui viene introdotta la legge n. 772. Da questo momento il concetto cambia: il servizio civile (quindi il modo in cui si esercita l’obiezione) è un’alternativa al servizio militare, una scelta. Semplificando, il danno procurato alla collettività per non aver svolto la naja, veniva ripagato con un altro lavoro di utilità sociale. Nel caso dell’aborto, però, non c’è un’alternativa, ma soltanto un enorme squilibrio. Chi fa obiezione per l’aborto non offre un’alternativa all’IVG, ma sottrae a una donna un diritto che per legge le è garantito.
Non solo: l’obiezione di coscienza del singolo ricade anche sulla gestione del lavoro dell’intero reparto, con conseguenze gravi anche sui non obiettori. L’IVG infatti è una pratica abbastanza semplice e monotona e viene considerata generalmente un lavoro poco gratificante. Questo è dovuto al fatto che i pochi ginecologi non obiettori si ritrovano a praticare da soli tutti gli aborti, che vengono percepiti come un lavoro “accessorio”, nonostante siano la pratica medico-ginecologica più diffusa dopo il parto. I medici intervistati da De Zordo aggiungono anche il fatto che manchi un’adeguata formazione sulle nuove tecniche di aborto, come la D&E (dilatazione ed evacuazione strumentale) che all’estero viene praticata in anestesia totale dopo la diciassettesima settimana, mentre in Italia si preferisce ancora il travaglio indotto, obbligando la donna a un parto che non vuole fare. In generale, secondo De Zordo, il lavoro dei ginecologi che esercitano nell’ambito prenatale enfatizza molto il ruolo del feto e dell’embrione, che diventa quasi l’unico “paziente” a discapito della madre. Per questo motivo, molti medici si avvicinano a posizioni obiettanti. In alcuni ospedali, poi, l’obiezione è una scelta di comodo. Molti medici non obiettori si sentono stigmatizzati o esclusi da parte dei colleghi anti-abortisti. Quando questi ultimi occupano posizioni di prestigio all’interno degli ospedali, la carriera dei non obiettori può arenarsi proprio sulla pratica dell’IVG. Negli ospedali del Nord Italia, ad esempio, gli esponenti cattolici hanno un potere vastissimo: gran parte della sanità lombarda è dominata dal gruppo Comunione e Liberazione, che in alcuni casi, come la discussione sull’adozione della pillola abortiva Ru486, ha interferito con le decisioni del Pirellone, allora guidato da Roberto Formigoni, esponente di CL. All’interno di sei strutture lombarde, inoltre, è presente una sede del Movimento per la vita che sulla porta espone un’immagine di un feto con la scritta: “Mamma, ti voglio bene, non uccidermi”. Molte donne hanno raccontato di essere state indirizzate nei loro uffici dopo aver richiesto un IVG in un ospedale pubblico.
C’è poi la questione economica. L’IVG si può praticare in ospedali pubblici, gratuitamente, sia in cliniche private. Per la sanità pubblica, l’aborto non può rientrare nelle procedure ospedaliere intra moenia, cioè nelle prestazioni di libera professione erogate nelle strutture ambulatoriali dell’ospedale. Questo legittima molti medici a dichiararsi obiettori per il SSN, ma poi eseguire l’IVG a pagamento nei propri ambulatori. Secondo i medici intervistati da De Zordo ci sarebbe una situazione fuori controllo per quanto riguarda gli “obiettori di comodo” o “falsi obiettori”, e inserire l’aborto tra le pratiche intra moenia potrebbe effettivamente incentivare molti ginecologi obiettori per motivi non religiosi (quindi quelli che rinunciano a praticare IVG per non restare indietro con la carriera) a prestare questo servizio anche nelle strutture pubbliche. A quarant’anni dalla sua approvazione, la legge 194 dovrebbe essere aggiornata. Quel testo fu l’esito di una lunghissima negoziazione con le forze cattoliche, evidente sin dal primo articolo (“Lo Stato garantisce il diritto alla procreazione cosciente e responsabile, riconosce il valore sociale della maternità e tutela la vita umana dal suo inizio”). Le cose nel nostro Paese sono molto cambiate dal 1978: calano i cattolici praticanti, mentre aumentano gli obiettori e, come denuncia LAIGA (Libera Associazione Italiana Ginecologi per l’Applicazione della legge 194/78), l’età media dei non obiettori è alta e non sta avvenendo un ricambio generazionale. Questo perché, evidentemente, l’obiezione non è dettata tanto dalla coscienza, ma da interessi di altro tipo. L’obiezione andrebbe quindi regolamentata in modo chiaro e la specializzazione in ginecologia sconsigliata a chi non vuole praticare aborti: l’Italia ha già ricevuto due sanzioni dall’Unione Europea perché, nonostante la 194 imponga la garanzia del diritto all’IVG anche in presenza di medici obiettori, questo nei fatti non viene garantito. Una soluzione potrebbe essere quella di assicurare il 50% di personale non obiettore in tutte le strutture, oppure quella più drastica, già attuata dall’ospedale San Camillo di Roma, di non assumere medici obiettori. Finché avremo questo governo, pensare di cambiare la legge è un’idea un po’ troppo ottimistica. Visto l’attuale clima reazionario, ultracattolico e nemico dei diritti, è già tanto se riusciremo ancora ad avere diritto all’interruzione di gravidanza.
▻https://thevision.com/attualita/aborto-obiettore-di-coscienza
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]]>De la #démocratie en #Pandémie. #Santé, #recherche, #éducation
La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant.
►https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/De-la-democratie-en-Pandemie
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Et une citation :
« La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des #polémiques à la #confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le #savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’ _#omerta_ n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant. »
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Hospitals serving more Black patients are at a financial disadvantage, study finds - Lown Institute
▻https://lowninstitute.org/hospitals-serving-more-black-patients-are-at-a-financial-disadvantage
It’s been more than 50 years since the Civil Rights Act and the advent of Medicare disallowed #segregation at hospitals, but disturbingly, hospital systems in many major cities are still segregated by race in practice. A Lown Institute report earlier this year identified fifteen U.S. cities with racially segregated hospital markets, in which 50% or more of hospitals overserve or underserve Medicare patients from communities of color.
[…]
Now a new study finds that some of the most inclusive hospitals for Black patients are also at a financial disadvantage, which may explain some of the differences in quality of care.
[…]
The authors noted that differences in insurance status plays a role in financial disadvantage for Black-serving hospitals. […]
This may be because of differences in private insurance coverage or ability to pay. White patients are disproportionately more likely than Black patients to have employer-sponsored insurance, which pays higher rates than Medicare or Medicaid. Even among patients with employer-sponsored coverage, nearly 12% report not being able to pay their medical bills; this rate rose to 21.5% for those making less than $50,000. If patients can’t afford to pay their out-of-pocket costs, that impacts hospital patient revenue.
When hospitals serving Black communities are under financial stress, it’s difficult for them to improve quality of care. In some cases, hospitals may even have to close — such as Hahnemann University Hospital in Philadelphia and Kingsbrook Hospital in Brooklyn, NY — leaving communities with no lifeline.
If we want everyone to have equal access to high-quality hospital care, there should be no difference in the reimbursement rates for those with public versus commercial insurance. We also have to improve the quality of hospitals taking care of communities of color. Unfortunately, many of the “pay-for-performance” models that have been implemented are further penalizing safety net hospitals financially, which may make it even harder for them to catch up.
“Our multi-tiered health insurance system continues to assign a lower dollar value to the care of Black patients.”
Gracie Himmelstein, MD, PhD, et al., Journal of General Internal Medicine
The study authors calculate that each Black-serving hospitals would need to receive about $26 million more in patient revenue per year to make up the financial gap. However, simply equalizing funding may not be enough to make up for the high need for health services in communities of color. For example, a 2020 study found that Black communities had much greater Covid-19 burden and greater rates of chronic health conditions compared to other communities who received similar CARES Act funds.
Policymakers should target America’s most inclusive hospitals for investment and assistance, so that the patients they serve can get the best care possible.
]]>Christophe Cassou : « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser » – Libération
►https://www.liberation.fr/environnement/meteo-france-selon-christophe-cassou-nous-allons-probablement-approcher-l
Rebelote. Seulement un mois après la dernière vague de chaleur, la France tout entière va subir dès mardi 12 juillet des températures extrêmes, atteignant ou dépassant par endroits les 40 °C, avec un pic attendu ce week-end de 15 °C supérieurs aux normales de saison. Une conséquence établie du réchauffement climatique qui accentue la précocité, la fréquence, l’intensité et la durée de ces phénomènes qui devraient doubler d’ici à 2050. « Sans politique climatique, il y a trois chances sur quatre pour que le nombre annuel de jours de vagues de chaleur augmente de cinq à vingt-cinq jours en fin de siècle selon les régions par rapport à la période 1976-2005 », souligne Météo France. De quoi susciter l’inquiétude
#climat #canicule #paywall (Si quelqu’un·e a le texte d’origine) #christophe_cassou et #ecoanxiete
Et donc aujourd’hui twittait ▻https://twitter.com/cassouman40/status/1546755199540383744
« Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser ».
Merci @libe pour cette interview hier...
Aujourd’hui, alors que les prévisions s’affinent, j’enlèverais le "peut-être" et je rajouterais "très" devant probablement 🥵
Dans la continuité de ▻https://seenthis.net/messages/966346
Tout va bien se passer… Tout.
]]> L’hôpital de Chauny s’inquiète de voir partir ses médecins étrangers après l’application d’une nouvelle réglementation Eric Henry
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/l-hopital-de-chauny-s-inquiete-de-voir-partir-ses-medec
La procédure d’autorisation d’exercice prévoit que les médecins ayant obtenus leurs diplômes en dehors de l’Union européenne doivent, dans certains cas, effectuer un parcours de consolidation des connaissances dans des centres hospitaliers universitaires. À Chauny, les organisations syndicales s’inquiètent de voir s’éloigner de nombreux médecins des hôpitaux de proximité.
Laurence Mascoli, la secrétaire FO de l’hôpital de Chauny dans l’Aisne, ne cache pas son inquiétude. « Le directeur de l’établissement n’y peut rien, nous essayons de nous battre pour conserver notre offre de soins et nous avons le sentiment que tout est fait pour fermer des établissements comme le nôtre. » _Cible de son inquiétude le départ prévisible de médecins du service cardiologie.
Quatre médecins du service de cardiologie de Chauny pourraient quitter l’établissement pour faire valider leurs diplômes dans un CHU Laurence Mascoli Secrétaire générale FO centre hospitalier de Chauny
L’évolution réglementaire décidée en 2020 entre en application. Les médecins étrangers ayant obtenu leurs diplômes en dehors de l’Union européenne peuvent désormais être reconnus comme docteurs à part entière. Jusqu’à présent, ils font fonction d’internes dans les établissements où ils exercent. Une situation qui les contraint à une rémunération beaucoup moins intéressante que leurs homologues de l’Union européenne.
Désormais, en effectuant un parcours de consolidation dans un centre hospitalier universitaire, leur statut deviendra plus attractif. « Un séjour d’une voire deux années dans un centre hospitalier universitaire leur est demandé pour leur permettre de quitter leur situation contractuelle » , explique Laurence Mascoli.
Une nouvelle perspective intéressante pour ces praticiens, mais qui risque, selon la représentante FO, de laisser l’hôpital de Chauny dépourvu de cadres indispensables à son bon fonctionnement. « Dans tous les services, ces médecins diplômés hors Union européenne assurent la continuité de l’activité. Dès septembre, un médecin en cardiologie devra quitter Chauny pendant un an pour son parcours de consolidation, trois autres sont concernés. Comment les remplacer ? » _
Le souhait que l’ARS fasse preuve de discernement dans l’application des textes
Le maire de Chauny (divers centre) et président du conseil de surveillance de l’hôpital, Emmanuel Liévin, indique avoir été alerté du problème par la direction. « Effectivement c’est un sujet de préoccupation, je ne sais pas si c’est volontaire, mais en tout cas, ces décisions fragilisent encore les hôpitaux de proximité. »
Emmanuel Liévin appelle la commission qui supervise la consolidation des compétences des praticiens à individualiser les parcours. « Dans de nombreux cas, ces médecins exercent depuis plusieurs années, voire plus d’une décennie. Leur demander subitement de passer une année ou plus en CHU pour prouver leur compétence me semble complétement disproportionné » . Le maire de Chauny demande donc à l’ARS de la souplesse et du cas par cas afin de limiter ces parcours de consolidation à quelques semaines lorsque cela suffit.
La CGT santé et action sanitaire souligne par la voix de son secrétaire départemental Olivier Fenioux ,que l’évolution des PADHUE (praticiens diplômés hors Union européenne) était réclamée depuis longtemps. « La plupart de ces médecins sont exploités très clairement, leur traitement mensuel est de l’ordre de 1 500 euros, ils sont cantonnés aux tâches les plus ingrates, nous avons milité pour une meilleure reconnaissance de leur travail. »
Le syndicaliste reconnaît que leurs absences vont poser de gros problèmes aux petits établissements hospitaliers où il évalue leur proportion dans le personnel médical à environ 70 %. Une situation inextricable dont la seule issue reste pour Olivier Fenioux l’augmentation des salaires et l’obligation pour le personnel médical nouvellement formé d’exercer pendant un temps limité dans les zones en tension.
Le cas de ceux qui n’ont pas effectué l’évaluation des connaissances
Laurent Schott, le directeur de l’hôpital de Chauny confirme l’existence de difficultés pour le parcours de consolidation des connaissances d’un certain nombre de médecins, mais il nuance une situation très complexe. « Les médecins hors union européenne ayant réussi l’évaluation des connaissances, même à l’étranger, pourront exercer dans des hôpitaux de proximité à la condition qu’un médecin de leur spécialité puisse les encadrer. En revanche, ceux qui n’ont pas effectué l’évaluation des connaissances devront effectivement se rendre en CHU parfois pour plusieurs années. »
Je peux citer le cas d’un anesthésiste qui devra se rendre pendant 4 ans dans un centre hospitalier universitaire alors qu’il donne satisfaction depuis plusieurs années dans son hôpital, cela pose problème Laurent Schott directeur de l’hôpital de Chauny
Laurent Schott salue toutefois la prise de conscience des pouvoirs publics pour régler un problème évident de conformité. « Certains médecins PADHUE ne pouvaient pas constater de décès ou signer un arrêt de travail car ils n’avaient pas la reconnaissance de l’ordre. La nouvelle réglementation vise à éliminer ces incohérences. »
Les médecins PADHUE qui n’ont pas passé l’évaluation des connaissances devront donc se rendre pendant plusieurs années dans des hôpitaux universitaires pour posséder la maîtrise des différents domaines complexes de leurs spécialités. Le directeur de l’hôpital de Chauny souligne que ces hôpitaux universitaires risquent très vite de se retrouver submergés par l’arrivée de ces médecins diplômés hors Union européenne. « Est-ce que ces établissements auront les ressources humaines disponibles pour offrir à ces médecins l’encadrement professionnel nécessaire à leur parcours de consolidation des connaissances ? » , se demande Laurent Schott.
Il plaide lui aussi pour une application raisonnable de la nouvelle réglementation. Elle peut parfois poser problème pour des médecins étrangers exerçant depuis longtemps en France, mais elle offre également, selon lui, un cadre général pour faciliter le recrutement à l’étranger de nouveaux médecins diplômés hors Union européenne.
#docteresses #docteurs #médecins #ARS #santé #société #Hôpitaux #Santé_Publique #PADHUE #CHU #ue #union_européenne
]]>Vivalia et l’euthanasie du secret médical
▻https://www.lesoir.be/443968/article/2022-05-23/vivalia-et-leuthanasie-du-secret-medical
La gestion des données personnelles en matière de santé doit faire l’objet d’un débat nettement plus public et éclairé qu’il ne l’est actuellement.
Carte blanche -
Par Vincent Magos, psychanalyste*
La cyberattaque du groupe hospitalier Vivalia rappelle au grand public à quel point ce qui est dans un réseau informatique est en réalité à l’air libre. Déjà en 2017, nous étions alertés par le fait que des hôpitaux vendaient des données médicales à des firmes commerciales. Il nous fut répondu que ces données étaient anonymisées. Depuis lors les chercheurs ont pu montrer que l’anonymisation des données était un leurre. En France, la concentration des données médicales au sein d’Azure-Microsoft a provoqué un tollé et une remise en question de cette concentration. Aux USA, via son projet Nightingale, Google récolte déjà les données de quantité de patients ; Amazon ou Apple ont des programmes similaires.
Je n’ai pas d’objection à ce que mon groupe sanguin soit public ni les radios de mon bras cassé. Mais qu’en est-il de ma séropositivité VIH ? De l’IVG pratiquée à l’insu de mes parents ? De la tentative de suicide lors de mon adolescence ? De la dépression survenue quand j’ai perdu mon boulot… Toutes données bientôt à l’air libre elles aussi.
Car oui, que Vivalia paye ou non la rançon… peu importe, les données sont dans la nature. Qu’il s’agisse de hackers ou de business, d’un groupe hospitalier ou d’un autre… peu importe, tôt ou tard les données sont à la disposition d’un employeur, d’un assureur…
Un marché de 200 milliards d’euros
Au plan international, 4.000 courtiers en données (datas broker) s’affairent sur un marché évalué à 200 milliards d’euros. Données qui relèvent notamment de notre intimité, de notre santé mentale.
Dans la série « En thérapie », le Docteur Dayan, indique qu’il ne prend pas de notes. Et c’est effectivement ainsi que beaucoup de psychothérapeutes procèdent, et ce pour deux raisons.
D’une part, la mémoire nécessaire à notre travail n’est pas séquentielle ni même organisée mais bien « flottante », et un élément particulier reviendra à point nommé au détour d’un souvenir. C’est bien une des choses que l’on apprend au cours de notre (longue) formation : écouter de manière très particulière avec un cerveau qui n’a rien d’un disque dur.
À lire aussi Nos données santé : une confidentialité menacée
La seconde raison réside dans une règle très simple, condition de possibilité de notre travail : « Tout ce qui se dit ici reste ici ».
S’il nous arrive donc de prendre note, ce sera tout au plus sur du papier avec un crayon et d’une écriture suffisamment indéchiffrable pour que le propos reste secret.
Des pressions multiples
Mais les choses changent et les pressions se font multiples pour que les psys passent eux aussi aux dossiers informatisés.
Ainsi par exemple, le Ministre de la Santé déclarait dans Le Soir du 15 février qu’« Il est en effet demandé aux psychologues cliniciens de partager un rapport avec le médecin généraliste du patient. » « Pour nous, ajoute-t-il, cette condition était absolument évidente et essentielle. C’est ce qu’il se passe dans les soins de santé somatique. Le patient est indivisible ; les aspects ayant trait à la santé mentale et somatique sont intimement connectés. ». C’est hélas, surtout les donnés qui sont très « intimement connectées »…
Voilà pourquoi j’invite mes collègues à entrer en résistance et à se refuser à toute informatisation de ce qui relève du domaine de la santé mentale. Personne n’a même besoin de savoir que Monsieur Dupont est un jour venu me voir.
Voilà aussi pourquoi la gestion des données personnelles en matière de santé doit faire l’objet d’un débat nettement plus public et éclairé qu’il ne l’est actuellement.
*Dernier ouvrage : Résister à l’algocratie, Ed Fabert, mars 2022.
]]>Révélations sur la souffrance des femmes au travail
►https://disclose.ngo/fr/article/revelations-souffrance-femmes-travail
En l’espace de vingt ans, la santé des femmes au travail s’est lourdement dégradée. Premières victimes de ce fléau invisibilisé par les pouvoirs publics : les travailleuses essentielles. Lire l’article
]]> Des travailleurs de la santé contraints de payer leur quarantaine Jean-Louis Bordeleau
▻https://www.ledevoir.com/societe/sante/667371/des-travailleurs-contraints-de-payer-leur-quarantaine
Les employés du réseau de la santé infectés par la COVID-19 doivent bien souvent payer eux-mêmes leur quarantaine, faute de pouvoir prouver qu’ils ont contracté la maladie sur leur lieu de travail. Cette directive instaurée pour la cinquième vague n’a rien pour aider la rétention de personnel dans un système déjà affaibli de 12 000 travailleurs.
« Chaque personne que je connais qui a eu la COVID-19 dans le dernier mois est dans la même situation », confie au Devoir Benoît, un travailleur social de Longueuil qui souhaite taire son vrai nom pour ne pas attirer l’attention sur lui. Ayant reçu récemment un résultat positif à un test COVID-19, il a dû lui-même s’isoler. Quelques jours plus tard, il a reçu par la poste une mauvaise nouvelle. Il ne recevra aucun salaire pour toute la durée de sa quarantaine. Ou sinon, il doit utiliser sa banque de congés personnels pour compenser — des congés qu’il a déjà dépensés après des mois de travail intense.
« Ils nous envoient une litanie de papier pour dire qu’il faut rester chez soi pendant dix jours et tout, mais ne nous disent pas que votre paie va être amputée de 4-5 quarts de travail après, se désole ce travailleur. Si on tombe malade, on tombe dans une bureaucratie ridicule. On n’est pas payé. Ce n’est rien pour nous aider. Si je tombe malade, vous me laissez tomber ? Ça fragilise le lien d’emploi. »
Cette histoire, le Devoir l’a entendue de plusieurs travailleurs de la santé de régions différentes. Ce problème nouveau a émergé des énormes quantités d’infections, conséquences de la cinquième vague. Les CISSS et les CIUSSS remboursaient auparavant les salaires de leurs employés en quarantaine en transférant automatiquement leur dossier à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Un seul test PCR positif équivalait à un diagnostic médical, puis une « présomption » établissait que l’employé avait contracté la maladie au travail.
Désormais, le nombre de contaminés est tel que l’on demande aux gestionnaires d’analyser au cas par cas la source de l’infection des travailleurs. Si l’on juge que le contact s’est produit en dehors des murs d’un centre de santé, la COVID-19 est traitée comme n’importe quelle autre maladie.
Ces enquêtes minent la confiance de beaucoup d’employés, avance Benoît, étant donné la difficulté de prouver que la contagion vient du travail. « On nous demande de remplir un papier au début de notre isolement, où on inscrit nos contacts, nos déplacements et tout. On se dit que c’est pour retracer les contacts. Dans le fond, c’est pour se donner des preuves que j’aurais pu contracter la maladie à l’épicerie ou ailleurs. On le remplit honnêtement. Mais si je l’avais su, j’aurais dit que j’étais chez nous, isolé. Tu veux être honnête, mais l’employeur est malhonnête. C’est désolant. »
« J’ai un loyer à payer »
Marie, qui préfère aussi taire son vrai nom par crainte de représailles, travaillait comme infirmière à temps partiel dans un hôpital de Montréal avant l’arrêté ministériel 2020-007 décrété il y a quelques semaines. Depuis lors, elle travaille obligatoirement à temps plein sans les congés payés qui viennent avec ce surcroît de tâches. Ce changement a pris un autre poids lorsqu’elle a appris qu’elle était un « cas contact ».
« Ils nous ont demandé de nous rehausser à temps plein, mais on n’a pas les avantages du temps plein, explique-t-elle. C’est-à-dire qu’on me demande d’être en isolement, mais je ne suis pas payée pendant 7 jours. »
Elle pourrait se tourner vers la CNESST pour être remboursée, alors que son unité de travail classée « zone froide » a été frappée par une éclosion de COVID-19. « L’employeur disait : “vous travaillez en zone froide, vous n’avez pas pu attraper la COVID-19 sur votre lieu de travail” », s’indigne Marie.
Asymptomatique, elle a bien tenté de se porter volontaire pour travailler en « zone chaude », mais sans succès. Elle songe à celles qui pourraient être tentées de cacher leur maladie après avoir contracté la COVID-19 hors des murs d’un établissement de santé par crainte de manquer un chèque de paie. « J’ai un loyer à payer, j’ai deux enfants à charge. J’ai besoin d’avoir une rentrée d’argent. Je veux travailler. »
Prouver la contamination
« La plupart des CISSS et des CIUSSS fonctionnent comme ça, confirme Judith Huot, vice-présidente de la FSSS-CSN, qui représente des milliers de travailleurs de la santé. Il s’agit d’employeurs voyous. Le ministre [du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale] Boulet devrait intervenir à cet effet-là. On a demandé au ministère. Ça ne suit pas. »
Elle enjoint les employés à réclamer un dédommagement auprès de la CNESST, bien consciente « des tracas » que cela peut causer. En date de juin dernier, pour 45 000 travailleurs infectés de la COVID-19, seulement 25 000 dossiers avaient été ouverts à la CNESST, selon la FSSS-CSN.
« Pourtant, les employeurs, ça ne leur coûte rien de plus. En général, plus il y a des accidents de travail, plus ta cotisation coûte cher, mais durant une pandémie, c’est mis sur la glace », argumente Mme Huot.
Elle note que cet isolement aux frais des employés concerne également le réseau des CPE. « Ils sont tous dans cette situation, voire pire. »
#confinement #Femmes #Hommes #Soignantes #Soignants #Hôpitaux #Cliniques #infirmières #infirmiers #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #canada
]]>Covid-19 : « Le port d’un masque FFP2 peut donner un faux sentiment de sécurité »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/24/covid-19-le-port-d-un-masque-ffp2-peut-donner-un-faux-sentiment-de-securite_
A l’initiative de la Société française d’hygiène hospitalière, plus de 400 spécialistes de la prévention des risques infectieux regrettent, dans une tribune au « Monde », que le débat soit focalisé sur le type de masque, alors que dans la majorité des cas, la source de contamination est le cercle familial ou amical, et le repas entre collègues où l’on ne porte pas son masque.
Ah mais merde, vous les trouvez où, vos débiles ?
– Déjà, quand ça commence en te rappelant que « le cercle familial » est la source de contamination principale, tu sais que ça ne va pas voler bien haut.
– D’où des gens qui sont déjà vaccinés et qui ressentent en plus le besoin de porter un FFP2 souffrent d’un « faux sentiment de sécurité » ?
Purée, le Monde, jamais vous ne vous décollez le pulpe du fond ?
En tout cas, à la précédente question du Monde « Pourquoi la France bat tous les records de contamination ? », on a une réponse assez parfaite : parce que ses sociétés « savantes », complaisamment relayées par ses médias, sont les plus connes de la planète. Faisons de la santé publique en expliquant aux gens que les choses qu’ils font de bien, en fait c’est pas bien.
]]>#Belgique : Ce mercredi 12 janvier 2022 : la courbe des admissions se distancie nettement de celle des contaminations * RTBF
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-mercredi-12-janvier-2022-la-courbe-des-admiss
Les chiffres de l’épidémie de coronavirus en Belgique sont plutôt rassurants ce mercredi : malgré des chiffres de contaminations qui continuent à exploser, la moyenne des admissions ne suit absolument pas le même mouvement, au contraire, elle est même en diminution ces deux derniers jours, comme le montre ce graphique.
Les chiffres révélés ce matin, et qui concernent surtout les entrées à l’hôpital de lundi, montrent en effet une diminution par rapport au même jour de la semaine précédente, et ce pour le deuxième jour consécutif. C’est ce qui fait baisser le chiffre de cette moyenne sur 7 jours.
Si on compare les chiffres de la semaine écoulée par rapport à la semaine complète, il reste une légère augmentation, mais dont le taux diminue (+10% contre +22% il y a quelques jours), et surtout sans aucune mesure avec la hausse des contaminations (+99%).
Les indices continuent ainsi à s’accumuler, en Belgique et ailleurs dans le monde, d’une sévérité moins grave d’Omicron : la ministre de la Santé bruxellois a ainsi révélé qu’il n’y avait pas le moindre patient contaminé avec Omicron dans les soins intensifs bruxellois.
Des soins intensifs qui continuent d’ailleurs à afficher globalement sur le pays une tendance à une moindre occupation (-11% par rapport à la semaine précédente). Le nombre de décès poursuit lui aussi une baisse importante (-29% par semaine).
. . . . . . . .
#tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #vaccins
]]>Psychiatrie : avis de défaillance généralisée – Eric Favereau, le 29 mars 2021
▻https://www.liberation.fr/societe/sante/psychiatrie-avis-de-defaillance-generalisee-20210329_SNK2RNUPDREYLNCOVHAU
▻https://www.liberation.fr/resizer/PWM7ZmcaKGOl_pImDPhw3xxrAeA=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/JL4PP56G3BCSNDOY2BLJHT32YI.jpg
Selon le rapport de l’Unafam, 37 % des patients hospitalisés sans leur consentement sont aussitôt mis en isolement. (Aurelia Frey/Plainpicture)
Recours excessif à la #contention, locaux indignes, non-respect des droits des patients… Dans une analyse de 135 rapports issus de 54 départements, l’Union nationale des familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques dresse un état des lieux alarmant du secteur médical. « Libération » y a eu accès en exclusivité.
C’est inédit. C’est la vie au quotidien dans les #hôpitaux_psychiatriques français, et cela au plus près du terrain. Et que voit-on ? Une foule de petits dérapages. Ce sont des chambres d’#isolement sans fenêtre, des médecins absents et qui ne contrôlent pas les pratiques. Des certificats d’hospitalisation qui sont de simples copiés-collés. Des patients enfermés, sans sortie possible, alors qu’ils sont hospitalisés librement. D’autres qui sont obligés d’être en pyjama. Ce sont des mineurs avec des adultes. Des lits dans les couloirs. Des lieux fermés. C’est, au final, un monde de petits arrangements avec la loi, loin des bonnes pratiques que devrait requérir le fait de s’occuper de personnes en très grande souffrance psychique.
Bien sûr, ce constat était connu en partie. Des visites dans des hôpitaux psychiatriques du contrôleur général des lieux de privation de libertés ont pointé, depuis cinq ans, des dérapages. Ils pouvaient donner le sentiment de bavures, de cas à part. Mais il s’agit là d’une tout autre dimension. Car cela dérape partout, dans toute la France. L’Union nationale de familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques (Unafam) vient, en effet, de terminer un travail exceptionnel de collecte des rapports des commissions départementales de soins psychiatriques. La fonction de ces structures est simple : observer, ausculter tout ce qui se passe en termes de soins psychiatriques dans le département, avec pour mission « de veiller au respect des libertés individuelles et de la dignité des personnes hospitalisées sous contrainte en milieu psychiatrique ».
Dans ces commissions, on trouve des psychiatres, des représentants des usagers et, jusqu’en septembre 2019, un magistrat. Chaque année, elles doivent rendre un rapport d’activité.
L’Unafam a collecté 135 rapports provenant de 54 départements, concernant les années 2017, 2018, 2019. Celui de l’année 2020 n’est pas encore achevé pour cause de Covid. En tout, ce sont des moments de vie de plus de 50 000 patients qui ont été ainsi observés. « On peut dire que, presque partout, il y a des violations des droits des patients, des dysfonctionnements graves ou des incohérences problématiques », lâche, dépité, Michel Doucin, administrateur de l’Unafam qui a coordonné ce travail de collecte.
Libération a pu lire cette synthèse (1) en exclusivité. Pêle-mêle, voilà un échantillon de ces mille et un petits scandales, une liste infinie à la Prévert :
Il y a d’abord les locaux, souvent vétustes, souvent innommables, souvent indignes. En Seine-et-Marne, la commission a dressé les « points noirs » constatés ou signalés par les patients : « Insuffisance du chauffage, absence de serviettes de toilette, remplacées par des draps, portions de nourriture insuffisantes, qualité des repas médiocre, chambres à trois voire quatre lits, état dégradé de certaines pièces notamment des sanitaires, saleté des vitres, nettoyées trop rarement, impossibilité pour les patients d’être tranquilles dans leur chambre, difficultés d’accès aux espaces extérieurs pour les patients en fauteuil roulant, absence de sanitaires dans les chambres d’isolement. »
Il y a ces horloges qui n’existent pas. Savoir l’heure est pourtant essentiel quand le temps vous est retenu. Dans le Val-de-Marne, à l’hôpital Albert-Chenevier, « les chambres n’ont pas d’horloge visible, ce qui ôte au patient ses repères dans le temps ». Dans l’Orne, concernant les chambres d’isolement, « il a été noté l’importance pour le patient de disposer d’un repère temporel clair, au même titre qu’un dispositif permettant à ce dernier d’appeler, au besoin, l’équipe soignante ». Mais, depuis deux ans, rien ne se passe. Dans les Hauts-de-Seine, la commission « a observé que, si les horloges existent bien, elles ont presque toujours été placées dans les couloirs d’accès aux chambres de soins intensifs et ne sont dès lors visibles que pour des personnes en position debout se plaçant devant les fenêtres d’observation ménagées dans les portes. Ceci exclut toute lecture de l’heure pour une personne allongée sur son lit, en particulier si elle est placée sous contention mécanique. La commission a pourtant rappelé qu’il s’agit d’une obligation réglementaire fondée sur un principe thérapeutique, et qu’elle ne peut être ignorée ». Mais qui s’en soucie ?
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Il y a le temps qui coule. Des délais d’attente, sans fin, comme aux urgences. Au centre hospitalier du Forez (Loire), « le délai d’attente aux urgences est de quatre jours avec un taux d’occupation de 100 % depuis le début de l’année ». Et cette remarque : « Le service des urgences n’est pas adapté pour accueillir durant trois ou quatre jours des patients psychiatriques. »
Il y a des hospitalisations qui n’en finissent pas. Dans l’Hérault, ce cas d’école : « Un patient a quitté l’établissement après avoir passé dix-neuf ans dans le secteur fermé, alors qu’il était en soins consentis. Il ne relevait pas d’une hospitalisation en psychiatrie, mais d’un accueil en établissement médico-social. » Toujours dans l’Hérault, « l’attention de la commission a été particulièrement attirée cette année sur la situation des patients dont la durée de séjour hospitalier dépasse cinq ans de présence effective sans rupture. Certains sont en soins sans consentement, mais d’autres ne le sont pas. Manifestement, ils sont en très grande difficulté pour exprimer une volonté, voire hors d’état de le faire. Leur situation échappe ainsi à tout contrôle, la fermeture de la chambre, le recours à la chambre d’isolement et à la contention leur étant par ailleurs imposés ».
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Il y a les papiers à remplir. Et les consignes à suivre qui ne sont pas suivies. « Dans les régions rurales, il est difficile de trouver un médecin extérieur à l’établissement pour établir le certificat d’admission [sous contrainte] dans les cas de « péril imminent » [pour les patients représentant un danger pour eux-mêmes ou pour les autres, ndlr]. » Pour résoudre cette difficulté, l’hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) envoie en ambulance un patient relevant d’une admission en « péril imminent » à l’hôpital de Fontainebleau, où il y a une permanence de SOS Médecins. Absurde. Beaucoup de commissions départementales dénoncent ainsi la pratique de « copiés-collés » des certificats médicaux standards. Tous pareils, sans lien avec le patient, comme une bureaucratie qui tourne toute seule.
Il y a ces certificats mensuels non remplis. Ils sont pourtant obligatoires pour les patients au long cours. « A l’hôpital de Jury [Moselle], la visite de l’établissement laisse transparaître de nombreuses carences ; la commission rappelle qu’il est indispensable que le patient soit examiné par le médecin psychiatre tous les mois. »
Il y a ces préfets qui refusent systématiquement toute permission de sortie. Dans le Maine-et-Loire, « il est observé un allongement de la durée des mesures du fait de l’exigence quasi systématique par la préfecture d’un deuxième avis sur les demandes de levées de mesures et pour certains passages en programme de soins ».
Il y a ce taux qui n’a pas de raison d’être : 37 % des patients qui sont hospitalisés sans leur consentement sont aussitôt mis en isolement. Pourquoi ?
Il y a l’arbitraire. Là on isole, là non. Au centre hospitalier de Dieppe (Seine-Maritime), « les heures de début et de fin d’isolement ne sont pas renseignées, les motifs de mise en isolement ne correspondent pas à des indications thérapeutiques ». Dans les Hauts-de-Seine, « à Antony et Issy-les-Moulineaux, il n’était pas clair que les décisions de mise en chambre d’isolement ou de contention prises par un interne ou par un infirmier devaient toujours être confirmées dans l’heure par la visite d’un médecin auprès du patient ». Dans la Loire, « il est souvent constaté que l’usage de la contention et de l’isolement est différent selon les équipes soignantes ». Au centre hospitalier d’Allonnes (Sarthe), « lors de la visite d’une chambre d’isolement, on relève que le patient est en chambre d’isolement la nuit mais libre la journée, ce qui est contraire à la loi ». A Dieppe, « lors d’une admission, les patients sont systématiquement placés en « chambre d’apaisement », terme qui n’existe pas au regard de la loi et qui correspond donc à un placement en chambre d’isolement. Les membres de la commission constatent que, pour des raisons de sécurité, il y a de plus en plus d’unités fermées ». Plus généralement, les comparaisons entre établissements d’un même département pointent des pratiques aux antipodes : « En comparant les pratiques des deux pôles de psychiatrie de Melun et Provins [en Seine-et-Marne, ndlr], le nombre moyen de placements en isolement par patient distinct est près de quatre fois plus faible à Provins qu’à Melun. » Pourquoi ? « A Melun, chaque patient est mis en moyenne près de cinq fois en isolement. » Pourquoi ? « La commission constate une pratique d’isolement globalement importante dans les différents établissements psychiatriques des Hauts-de-Seine, qui peut, pour certains patients, s’étendre à plusieurs mois. » Au Havre (Seine-Maritime), « il a été constaté l’utilisation de chambres d’isolement ouvertes pour pallier l’absence de chambres classiques ». C’est le cas dans un grand nombre d’établissements.
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Il y a ces droits que l’on ne respecte pas. Un non-respect global. « D’une manière générale, la lecture des dossiers de patients a permis de constater que très peu de récépissés sont signés par les patients eux-mêmes. Trop souvent, ces documents sont signés par un membre de l’équipe soignante, ce qui constituerait « une solution de facilité », pointe l’Unafam dans son rapport de synthèse. Dans l’Hérault, la commission constate « l’accès inhomogène persistant dans les différents services au portable, à Internet et à la télévision sur la base de critères pas toujours accessibles aux patients et à leurs proches. La liberté de circulation des patients vers leur chambre est aléatoire d’une unité à l’autre et sur la base de critères, là encore, inhomogènes ». S’agissant des droits des patients, l’Unafam note en conclusion « que les entorses les plus évidentes concernent la liberté d’aller et venir et l’usage du téléphone. Les restrictions à la liberté d’aller et venir comportent des degrés divers. A Meaux [Seine-et-Marne], les portes des services sont fermées en permanence, ce qui oblige les soignants à des allers-retours pour ouvrir la porte aux patients ayant le droit de circuler. Il en va de même à Jossigny. A Provins, le bâtiment, qui abrite un seul service, est fermé. A Nemours, les portes des services sont généralement ouvertes, mais en contrepartie des patients sont maintenus enfermés dans leurs chambres ».
Il y a ces mineurs hospitalisés avec les adultes. En Loire-Atlantique, « la situation est critique. La plupart des mineurs, eux, sont considérés en soins libres, ils sont pourtant très fréquemment placés en chambre d’isolement, pour leur propre protection, argumentent les soignants ». De plus, « un nombre important de mineurs est de nationalité étrangère et cela pose, de même que pour les adultes étrangers, des problèmes d’accès à leurs droits ».
Il y a enfin ces malades qui demandent à voir les membres de la commission. « De façon quasi unanime, les patients rencontrés contestent le bien-fondé de la mesure de l’hospitalisation. Les autres sujets évoqués sont une demande de changement de psychiatre, le mécontentement d’être à trois patients dans la chambre, une demande de transfert en chambre individuelle, le souhait de récupérer des documents de son dossier médical, la nécessité de soins somatiques et de pédicurie, les effets secondaires du traitement, les autorisations de sorties pour pouvoir s’occuper d’animaux au domicile ». Etc.
« Ce n’est pas grand-chose, mais cela changerait leur vie », lâche l’administrateur Doucin. Et d’ajouter : « Tous ces rapports sont faits sur papier officiel, avec l’en-tête de l’agence régionale de santé. Il est fait état, parfois, de traitements inhumains. Ce n’est pas rien, et… il ne se passe rien. »
(1) « La pratique des commissions départementales des soins psychiatriques au service du respect des droits fondamentaux en psychiatrie vue à travers leurs rapports annuels d’activité », Unafam, mars 2021.
]]>Tweet de #Julie_Oudet sur #covid et situation dans les #hôpitaux français
Dimanche 26 décembre 2021.
Derniers moments off après 2 jours de repos, la boule au ventre à l’idée de retourner bosser.
Le thread fouilli que t’es absolument pas obligé de lire
Pour ceux qui me connaissent pas, je suis bucheronne H24, ascendant urgentiste.
C’est pas que je sois dure à cuire, c’est juste que ma zone de confort est l’aorte fissurée à 80 km de l’hosto. (Pour les moldus : le plus gros vaisseau du corps humain)
En termes de chouineries de frêles docteurs, disons que j’aime la régulation (que la plupart des urgentistes détestent), surtout quand c’est le bordayl (bah quoi ?), et globalement quand il y a du sang partout et l’intensité humaine des drames à affronter.
Une chochotte, quoi.
Mon job est une drogue, parce que l’adrénaline, parce que le sentiment de faire de mon mieux et le corollaire qu’est la paix que me fout ma conscience.
Et plus c’est l’enfer, plus j’aime ça.
Raison pour laquelle j’ai appris et adoré la médecine de catastrophe.
A mon actif aussi, en plus d’avoir le pire karma aortique imaginable ever, j’ai enfanté le plus grand vaccinodrome d’Europe.
Entre autres.
Donc demain je retourne bosser après ces 2 jours de repos de nantie.
Et j’ai peur.
Peur comme j’ai jamais eu.
De pas tenir. Ni moi, ni mes collègues soignants, face à cette 5e-6e vague.
Pour rappel nous étions, le système de santé, exsangues et crevards d’épuisement professionnel, avant la 1ere vague.
Et depuis nous avons encaissé, encaissé, encaissé.
Donné tout ce qu’on pouvait. Tout.
Je sais pas comment au juste, nous avons pu, collectivement, faire face.
Il le fallait.
Nous étions épuisés, et las.
Crescendo.
Il le faut toujours. Mais je ne sais pas si nous y arriverons encore, je ne sais pas si j’y arriverai encore.
Y’a des fois où je me suis retenue de m’effondrer parce que je savais qu’autour des moi, des collègues et amis tomberaient comme un château de cartes.
Y’a des fois où si des collègues et amis n’avaient pas tenus, je me serais effondrée.
J’ai choisi de m’investir corps et âme dans la mission vaccinale, en plus du reste, parce que c’est une façon de garder les yeux rivés vers la lumière dans l’obscurité qu’est cette crise.
Cela a beau être éreintant, à ce niveau là d’investissement, ce n’est pas ce qui me pèse moralement.
Grâce aux équipes (cc @ModoPioupiou & @vaccinatine), grâce au fait que ça soit la lumière dans ce tunnel.
Non. C’est au titre de mon job adoré, celui d’urgentiste, que je suis terrifiée.
Pour plein de raisons.
[c’est clairement le moment de m’unfollow parce que je compte pas vider mon sac avec des pincettes]
Pour nous autres urgentistes, la 6e vague s’annonce épouvantable.
Oui, la vague « han mais omicron est juste un rhume ».
Épouvantable.
Déjà parce que même avec une morbi-mortalité soi disant bien moindre (et vraiment j’espère que c’est le cas), très peu x énormément = beaucoup. Beaucoup trop.
100 000 nouveaux cas par jour, bordayl.
J’en peux plus des gens qui ont manifestement dormi au fond de la classe en CE2 pendant le cours sur les multiplications, et qui disent que tout va bien aller parce qu’omicron serait gentil tout plein.
J’en peux plus de ceux qui voient pas le problème en deçà de 60 % de saturation des réas.
Pour lesquels en deçà, il est pas justifié de lever leur cul de leur canapé où ils pérorent sans rien y piger, pour ouvrir la fenêtre et aérer bordayl.
Passons sur le fait que les mêmes qui supportent pas le masque ouin ouin et ont pas confiance en la vaccination (expression trendy pour dire « peur des piqures ») sont ceux qui engorgent les cabinets médicaux, la ligne 15 et les services d’urgence quand ils ont un rhume.
Tout, tout de suite, pour eux seuls, sans aucune considération pour le fait qu’il y ait d’autres citoyens dont le cas est substantiellement plus sévère.
Je sais pas pour mes collègues de France et de Navarre, mais j’en ai vu des caisses.
Non vaccinés, 1er jour des symptômes, aux urgences « donnez moi de la morphine tout de suite j’ai trop mal à la tête », bien sûr en omettant malencontreusement de se signaler comme covid + et en gardant le masque sous le nez.
Des caisses.
Donc même si omicron n’était qu’un gros rhume dans 100 % des cas, je serais pas très rassurée, dans cette société, de l’arrivée fracassante de ce variant avec le nombre de contaminations journalières inhérentes.
Je vais vous dire comment ça se passe concrètement aux urgences.
On a des box. Isolés.
Et un couloir, genre hall de gare mais sans la voix sympathique de Simone Herault.
Une zone d’accueil.
Et un « aval » (terme consacré) aka des chambres d’hospitalisation.
A l’accueil, perso, les covid qui nécessitent pas d’oxygène immédiatement, ils rentrent chez eux.
Sans prise de sang ni scanner ni rien. Je m’expose sur le plan médico-légal et ce malgré le « revenez si ça se dégrade » systématique, hein, mais j’ai pas le choix.
De l’aval ? Bah l’hôpital est plein. Pour les patients covid comme pour les patients ayant d’autres pathologies, vous savez, les patients si nombreux déjà avant la crise que c’était déjà l’enfer.
Donc l’aval c’est au compte goutte même quand en face de nous arrive un tsunami.
Alors les patients covid nécessitant de l’oxygène on les met dans les box. Isolés.
Et les autres, quand le covid sature les box ? Dans le couloir. Le hall de gare. Sous les néons.
Donc la semaine dernière déjà, le patient non covid de 80 ans avec une hémorragie digestive, vous savez où il a passé de très (trop) nombreuses heures, parce que dans les box c’était covid covid covid ? Dans le couloir, sur un brancard inconfortable au possible.
J’en peux plus.
Son voisin d’infortune c’était un patient dont la pathologie a souffert du retard engendré par les déprogrammations successives, à cause du covid.
Il n’en mourra pas (pas lui) mais ça lui fait mal, tous les jours, et ça le handicape.
Et dans les box ? Covid non vaccinés. Ayant besoin d’oxygène. De tous âges. Avec antécédents ou absolument sans aucune comorbidités.
C’est devenu terrifiant.
Le fait de ne pas être vacciné est devenu, de façon écrasante - par écrasant je vous prie de bien visualiser ce que subissent les patients non covid et l’ensemble du système de soins - la pire des comorbidités ever.
Or l’âge on peut pas lutter.
Les pathologies préexistantes bah elles sont là, ça veut pas dire que c’est peine perdue de les prévenir ou les traiter, hein. C’est juste qu’elles sont là, à l’instant t de la contamination.
Mais bon sang, la vaccination. Le masque. L’aération.
« Gnagnagna on sait pas ce qu’il y a dedans [le vaccin] » : oui alors primo on en reparle quand vous cesserez de bouffer et fumer n’importe quoi ; secundo si si, on sait ce qu’il y a dedans et c’est pour ça que l’immense majorité des médecins s’est ruée vers la vaccination.
Au passage, puisque c’est un thread exutoire ; les médecins qui déconseillent à leurs patients de se faire vacciner, sans aucun argument scientifique (je parle pas des rarissimes patients authentiquement contre indiqués) : je vous honnis.
Les médecins qui sans le moindre argument scientifique disent que « le moderna c’est de la merde » et autres stupidités, pour saccager la confiance des patients en effet c’est top, mais je vois pas l’intérêt de pérorer nawak quand on en sait pas plus que le palefrenier du coin.
Les journalistes qui continuent d’écouter exclusivement Blachier, le mec qui incarne la boussole épidémiologique indiquant le sud, c’est quoi votre problème ? Un pari perdu vous condamnant à ridiculiser vos rédactions pendant des mois et des mois ?
Il y a qq jours, il nous a fallu, à ma collègue de réa et moi, expliquer à un couple de patients covid non vaccinés que seul l’un des deux irait en réa
Les deux graves. Scanners apocalyptiques, à se demander comment ils respiraient avec ça.
Une seule place en réa.
Pendant ce temps, les rassuristes et les négationnistes, bref les jepensequamagueuliste ayant conjointement peur des piqûres + des fenêtres ouvertes + d’un bout de tissu devant le nez, nous traitent de chochottes.
Han.
Vous êtes mal tombés, les gars.
Mon fond de commerce c’est l’arrêt cardiaque, et ma zone de confort le plus gros vaisseau du corps humain, qui encaisse 5 litres de sang par minutes, subexplosant à Perpette les Olivettes. Dont l’annoncer sans ciller aux familles.
Une chochotte.
La chochotte sus-décrite vous dit qu’elle a peur.
À quel moment, dans un avion dont les ailes brûlent, vous gardez confiance en votre voisin aviné qui dit que tout va bien, tandis que le personnel navigant, rompu à tous types d’avaries, est terrifié ?
À quel moment vous continuez de penser que le doctorat en épidémiologie que vous n’avez d’ailleurs pas est la clé pour nier ce que vous disent les gens qui voient les malades au quotidien ?
Signe que l’on en peut plus : de très nombreux soignants (je m’inclus) peinent de plus en plus à demeurer empathiques avec les covid non vaccinés non masqués etc.
On parle de gens qui soulagent la douleur du type blessé après avoir conduit ivre.
Vous n’imaginez pas.
Oui mais voilà.
Massivement, le mépris pour les autres malades (oui oui, vous savez, les pathologies qui existaient déjà avant le covid, infarctus / cancer / etc), le mépris pour les soignants exténués, le fait de se mettre danger soi même. On ne supporte plus.
Ce soir j’ai voulu regarder les chiffres d’hospit covid dans mon département, songeant qu’ils seraient moins pire que mes craintes, pour me rassurer.
Pour dissoudre cette boule au ventre.
J’aurais pas du.
D’un nombre déjà effarant le 24, il y a 2 jours, on est passé à largement plus que ce que mon esprit pessimiste pouvait envisager.
« Omicron n’est qu’un rhume ».
J’t’en foutrais, des rhumes qui ont besoin de 60 litres d’oxygène par minute pour pas crever.
▻https://twitter.com/JulieOudet/status/1475197820747628548
#santé_publique #coronavirus #vaccination #vaccins #témoignage #ras-le-bol #peur
ping @simplicissimus @olaf @fil
#Suisse : Les personnes positives au COVID-19 ont représenté 2,9% des hospitalisations et 4,2% des journées de soins en 2020
Office Fédéral de la statistique
▻https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/actualites/agenda.agendadetail.2021-0093.html
Publication annuelle des statistiques sur les hôpitaux. Les informations présentées concernent d’une part la gestion administrative des établissements (comptabilité, personnels, prestations, structure), et d’autre part les données relatives aux patients ainsi qu’aux prestations qu’ils ont reçues. Les données recensent les prises en charge stationnaires et ambulatoires.
Pour la première fois depuis 2011, le nombre de personnes hospitalisées a diminué en 2020 dans les maisons de naissance et les hôpitaux en Suisse, et cela de 5,8% par rapport à 2019. Les personnes positives au COVID-19 ont représenté 2,9% des hospitalisations et 4,2% des journées de soins. Parmi les personnes ayant le COVID-19 aux soins intensifs, une sur quatre est décédée.
Dans ce dossier d’information, vous trouverez : Communiqué de presse, Données, Infographique, Atlas, Autres
#Statistiques #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #covid #pandémie #santé_publique #Hôpitaux
]]>Une fresque « sexiste » dans la cantine de l’internat de Purpan, le CHU en ordonne le retrait
"Une fresque géante à connotation sexuelle recouvre l’intégralité d’un mur du réfectoire de l’internat de Purpan à Toulouse. Association et syndicat demandaient son retrait à la direction du CHU, la jugeant « sexiste » et « humiliante ». Ce lundi soir, le CHU a ordonné que cette toile soit enlevée. (...)"
▻https://www.francebleu.fr/infos/societe/une-fresque-sexiste-dans-la-cantine-de-l-internat-de-purpan-association-e
#art #humour #peinture #parodie #féminisme #hôpitaux #France #Toulouse #sexisme #pornographie #satire #société #santé #vangauguin
]]>#Suisse : Une 3e dose du vaccin anti-Covid ne sera pas nécessaire, selon Claire-Anne Siegrist RTS
▻https://www.rts.ch/info/12538402-une-3e-dose-du-vaccin-anticovid-ne-sera-pas-necessaire-selon-claireanne
Invitée sur le plateau du 19h30 dimanche, la cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) Claire-Anne Siegrist a répondu aux interrogations et réticences courantes concernant la vaccination contre le Covid-19.
La spécialiste dit comprendre les hésitations qui persistent au sein d’une catégorie de la population quant à la vaccination. « Tout a été très vite et les chiffres sont compliqués à comprendre », dit-elle.
Possibilités de transmission, effets secondaires graves, recul nécessaire... La vaccinologue a passé en revue les différentes réticences liées à la vaccination. Elle a également abordé la question de l’alternative offerte par le vaccin de Johnson & Johnson.
Quant à la nécessité future d’une troisième dose, Claire-Anne Siegrist est catégorique : « Je n’y crois pas ». A part les personnes âgées et fragiles qui « vont bénéficier d’une troisième dose pour remonter leur taux d’anticorps », le reste de la population n’aura « pas besoin de vaccins réguliers », estime l’experte, qui souligne toutefois qu’elle se base sur les faits existants à ce jour.
Interview vidéo sur le site de la RTS
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]]> A partir de dimanche, tous ceux qui n’ont pas reçu la troisième dose de vaccin verront leur passeport vert expiré. Deux millions d’Israéliens concernés.
▻https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1630771486-israel-le-responsable-de-la-lutte-contre-le-coronavirus-appelle-a
Le responsable de la lutte contre le coronavirus en Israël a appelé samedi à se préparer à l’administration d’une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19.
« Le virus est là et continuera d’être là, nous devons également nous préparer à une quatrième injection », a déclaré le Professeur Salman Zarka à la radio publique Kan.
Selon le responsable, ce prochain rappel pourrait être modifié pour mieux se protéger contre les nouvelles variantes du virus SARS-CoV-2, telles que la souche Delta hautement infectieuse.
« Cela va être notre vie à partir de maintenant », a-t-il prévenu, sans préciser le moment où il sera temps d’envisager une quatrième injection.
L’Etat hébreu avait lancé fin juillet une campagne pour permettre aux personnes âgées de 60 ans et plus de se faire injecter une troisième dose de vaccin, principalement du géant pharmaceutique Pfizer/BioNTech.
Il a depuis progressivement abaissé l’âge minimal d’accès, et annoncé dimanche dernier étendre à tous les adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus l’éligibilité à ce rappel afin de lutter contre une hausse des contaminations liée au variant Delta.
Le ministère de la Santé avait annoncé la semaine dernière que le passeport vert - document attestant d’un schéma vaccinal complet ou du rétablissement de la maladie - expirerait six mois après l’injection d’une deuxième ou troisième dose de vaccin, laissant déjà entendre qu’une quatrième injection était à prévoir.
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]]> Coronavirus : la Belgique a commandé des vaccins en vue d’une éventuelle quatrième dose Belga avec C.Dath
▻https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_coronavirus-la-belgique-a-commande-des-vaccins-en-vue-d-une-eventuelle-q
Le gouvernement s’attend à ce qu’il faille sans doute à nouveau vacciner massivement en 2022 et 2023 contre le coronavirus, écrivent samedi les journaux du groupe Mediahuis.
« La Belgique est partie prenante du gros contrat de la Commission européenne pour 900 millions de doses du vaccin Pfizer », confirme un porte-parole du ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke. « Nous avons réservé dans ce cadre notre part pour 2022 et 2023 afin d’être sûrs que nous pourrons alors vacciner si nécessaire ».
La Taskforce Vaccination suit les résultats des études scientifiques et formulera le cas échéant un avis si une troisième dose ou éventuellement une quatrième dose de vaccin est recommandée pour d’autres groupes au sein de la population. Actuellement, une troisième dose est recommandée seulement pour les personnes de plus de 65 ans et les personnes souffrant de certaines pathologies.
« Cela va devenir comme la vaccination contre la grippe, où vous ne protégez peut-être pas chaque année mais une année sur deux vos groupes à risque », estime le virologue Marc Van Ranst (KU Leuven).
Pour le reste de la population, ce contrat va permettre de donner une troisième dose à tous les citoyens. « Il y a suffisamment de vaccins », confirme le Professeur Dirk Ramaekers, président de la taskforce opérationnalisation de la stratégie de vaccination. "Il n’est pas exclu que le schéma optimal soit le schéma à trois doses 0, un mois et + 6 mois pour le vaccin à ARN", explique Jean-Michel Dogné, expert en pharmacovigilance et membre de la Task Force vaccination.
Mais on n’y est pas encore, contrairement à Israël qui propose une troisième dose pour les personnes de plus de 12 ans. « Ce n’est pas considéré aujourd’hui, mais ce sera considéré par le Conseil Supérieur de la Santé, par la Task Force aussi, rappelle Jean-Michel Dogné. On a vacciné la population générale plus tard que la population des groupes à risque et donc on a moins d’informations sur la perte de l’immunité dans cette population ».
C’est à partir de janvier que les premières données concernant la population générale seront accessibles.
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]]> Le contrôle du juteux marché des tests Covid met à l’épreuve cantons et Confédération Ludovic Rocchi/iar
▻https://www.rts.ch/info/suisse/12532990-le-controle-du-juteux-marche-des-tests-covid-met-a-lepreuve-cantons-et-
Les tests de dépistage contre le Covid-19 génèrent près de 50 millions de francs de chiffre d’affaires par semaine. Les autorités sanitaires s’avouent parfois débordées pour contenir et contrôler ce marché, comme le démontre l’affaire du laboratoire de Boudry (NE). Plusieurs cantons romands et la Confédération sont impliqués depuis de nombreux mois, a appris la RTS.
Les autorités sanitaires de plusieurs cantons interrogés par la RTS font part des difficultés à contenir et contrôler le marché en plein boom des tests Covid, avec des zones grises réglementaires et des pressions économiques et politiques face à la nécessité des tests.
Problèmes détectés dès novembre 2020
Le cas du laboratoire neuchâtelois de Boudry, désormais en mains de la justice, révèle la difficulté de réguler ce marché. Avant d’en arriver à l’extrémité d’une enquête pénale, ce laboratoire a fait l’objet de nombreux allers-retours entre plusieurs autorités sanitaires cantonales et fédérales, selon des informations de la RTS.
Les autorités neuchâteloises disent avoir demandé de premiers ajustements en novembre 2020. D’autres cantons s’en sont ensuite mêlés. Grâce à des prix très attractifs, le laboratoire de Boudry a en effet décroché des contrats un peu partout en Suisse romande pour des tests rapides à l’entrée de diverses manifestations.
Les cantons de Genève, Vaud et Fribourg ont tiré en premier la sonnette d’alarme sur les conditions de test potentiellement non conformes.
Interdiction de pratiquer en dehors de Neuchâtel
A la suite de ces alertes, l’autorité fédérale de référence Swissmedic a lancé une inspection et a ordonné l’arrêt de toute activité extérieure du laboratoire neuchâtelois. En plus des tests mobiles, l’établissement avait également constitué un réseau de rabatteurs de clients, avec des possibilités, par exemple, de se faire dépister dans un bureau en face de l’aéroport de Cointrin ou dans un salon de massage à Lausanne.
Cette offre externe n’est désormais plus possible, a confirmé à la RTS Swissmedic. D’autres irrégularités ont néanmoins été dénoncées par la suite au sein même du laboratoire de Boudry. Autant d’indices qui ont mené la justice à procéder à des perquisitions et à ouvrir une enquête pénale, notamment pour soupçons de faux dans les titres concernant des certificats tant positifs que négatifs qui ne reposeraient sur aucun test réellement effectué ou sur des tests mal effectués.
Lenteur des autorités critiquée
De nombreux acteurs du marché critiquent le fait que le laboratoire accusé poursuive ses activités. « Les autorités tardent trop à sévir. Toute notre branche est discréditée », se plaint un concurrent. De son côté, Swissmedic dit redoubler d’efforts dans ses contrôles sur l’activité encore en cours et devoir laisser la justice faire son travail sur les événements passés.
Mais le cas de ce laboratoire finit de mettre à l’épreuve les mécanismes de contrôle avec l’apparition d’une société dans le canton de Fribourg portant le même nom que celle de Boudry et dont la responsable scientifique est la même pour les deux sites. Et c’est la propre fille de cette personne qui a inscrit la société à son nom au registre du commerce fribourgeois.
Situation floue à Fribourg
En découvrant cette nouvelle société au mois d’août dernier, les autorités du canton ont d’abord ordonné sa fermeture, estimant que le laboratoire ne remplissait pas toutes les conditions, à commercer par une autorisation de Swissmedic.
L’organe fédéral de surveillance a finalement concédé une autorisation partielle pour la réalisation de tests antigéniques. Des tests PCR sont malgré tout réalisés en sous-traitance avec le laboratoire de Boudry et le flou règne sur leur légalité. « Tout est en règle », rétorque la responsable scientifique. « Cessez de nous faire passer pour des criminels ». Elle concède toutefois qu’avec sa fille, elles ont choisi de retirer toute mention et publicité de leur société sur internet, préférant s’en tenir au bouche à oreille pour attirer des clients.
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]]> En plein Covid, 5.700 lits d’hôpital ont été supprimés en 2020
▻https://www.latribune.fr/economie/france/en-plein-covid-5-700-lits-d-hopital-ont-ete-supprimes-en-2020-893296.html
« Sous l’effet des réorganisations et des restructurations », 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, relève une étude du ministère de la Santé. Alors que l’Etat a apporté un soutien au secteur avec le Ségur de la santé la même année, la baisse des capacités semble inexorable.
Le Covid-19 n’a pas interrompu la réduction inexorable des capacités hospitalières. Au contraire, la crise sanitaire a en partie amplifié les fermetures de lits, et ce, malgré le soutien de l’Etat apporté au secteur. Plus de 5.700 lits d’hospitalisation complète ont ainsi été fermés en 2020 dans les établissements de santé français, qui ont créé dans le même temps, près de 1.400 places d’hospitalisation partielle, selon une étude menée par le ministère de la Santé et publiée mercredi (Drees).
Pourtant, le gouvernement avait tenté de se montrer efficient sur les besoins du secteur médico-social, estimés à 6 milliards d’euros d’ici 2024 et 9 milliards d’euros d’ici 2030 par l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes).
Dès l’été 2020, l’Etat s’était porté au chevet du système hospitalier avec le Ségur de la Santé, qui a abouti à une enveloppe de 8,2 milliards d’euros de revalorisation salariale ainsi que 15.000 embauches. A cela s’ajoutait la reprise de la dette hospitalière à hauteur de 13 milliards d’euros.
Mais le déclin semble irréversible. La France compte désormais moins de 3.000 hôpitaux et cliniques. « Sous l’effet des réorganisations et des restructurations », 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, indique la Drees.
Ces fermetures de lits, selon le syndicat FO, se poursuivent en 2021. En juin, le syndicat dénonçait la suppression de plus de 1.800 lits d’hospitalisation au premier trimestre. ▻https://www.latribune.fr/economie/france/en-plein-covid-plus-de-1-800-lits-d-hopitaux-fermes-ou-supprimes-en-trois-
Le nombre de lits en réanimation en hausse à la fin de l’année
Les 2.983 structures encore ouvertes fin 2020 disposaient très exactement de 386.835 lits d’hospitalisation complète fin 2020, soit 5.758 de moins en un an - comparé au dernier bilan pour l’année 2019, publié en juillet par la même direction statistique des ministères sociaux.
Cette baisse est « un peu plus marquée » que les années précédentes, ce qui « pourrait s’expliquer par le contexte d’épidémie », avec « de nombreuses chambres doubles transformées en chambres simples pour limiter la contagion », ainsi que des déprogrammations massives pour réaffecter les personnels soignants dans les services de soins critiques.
Le nombre de lits de réanimation, qui a fortement varié au gré des vagues de Covid, a d’ailleurs terminé l’année en hausse de 14,5% (soit environ 6.200).
L’hospitalisation à domicile en plein essor
Cela n’a pas empêché la tendance de fond du « virage ambulatoire » - sur fond de « contraintes de personnel » - de se poursuivre : 1.369 places d’hospitalisation « de jour » ont été ouvertes en 2020, portant leur nombre total à 80.089.
L’hospitalisation à domicile a dans le même temps connu une « croissance particulièrement vive » de 10,8 %, soit 21.276 patients « pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire ».
Ce mode de prise en charge représentait ainsi, fin 2020, « 7% des capacités totales en hospitalisation complète » hors psychiatrie, contre 2,1% en 2006.
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]]> Hopital Public : La pénurie de personnel laisse des traces
Mulhouse : 169 agents suspendus, la clinique ferme les urgences
▻https://lemediaen442.fr/mulhouse-169-agents-suspendus-la-clinique-ferme-les-urgences
Bien que le gouvernement tente de minimiser l’impact des 10 à 20 % du personnel soignant qui se refusent à se faire vacciner, sur le terrain, les effets de la suspension de ces travailleurs se font sentir. C’est le cas à Mulhouse où 500 et 600 agents ne répondaient pas aux règles de l’obligation vaccinale à la veille de son entrée en vigueur, comme le rappelle le quotidien régional L’Alsace : « Dans des services déjà à flux tendu, une ou deux personnes en moins, cela pourra poser de sérieuses difficultés. »
Ce n’est pas faute d’avoir prévenu, puisque le 19 août Marie-Stella Muninger et Nathalie Voegtlin de l’UNSA GHRMSA protestaient contre l’obligation vaccinale. « Les gens veulent travailler, ils veulent rester dans leur service (…) et finalement on va les enlever et on va perdre de la main-d’œuvre ! »
Aujourd’hui la situation est catastrophique. Le service des urgences de la clinique du Diaconat doit fermer à cause de « l’importante pénurie de personnel que rencontrent actuellement les établissements de santé ». Dans cette fuite en avant, le gouvernement reste silencieux et préfère jouer la carte de non-assistance en personne en danger. Impossible de voir dans l’obligation vaccinale le moindre souci de préserver la santé des Français. Une situation surréaliste !
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]]> Un médecin urgentiste porte plainte pour « mise en danger d’autrui » contre l’hôpital de Confolens
▻https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/un-medecin-urgentiste-porte-plainte-pour-mise-en-danger-d-autrui-contre-l
A Confolens, un médecin urgentiste de l’hôpital vient de déposer une plainte, à la gendarmerie de Confolens, contre la direction de l’hôpital, pour « mise en danger d’autrui ». En cause : la création en mars dernier d’une Unité de Soins Critiques. Selon lui la sécurité des patients n’est pas assurée.
Une unité de soins critiques prend en charge un patient après son hospitalisation en urgence. Automatiquement rattaché à une réanimation, avec des médecins spécialisés et formés, le service exige une surveillance 24 heures sur 24. Ce que reproche le plaignant, c’est que les médecins et le personnel paramédical de cette unité spécialisée n’ont pas été formés à la médecine d’urgence, contrairement à ce que stipulent les textes réglementaires. Rien de tout cela à l’hôpital de Confolens, dénonce le Docteur Michel Chaulay, qui parle de risque de décès pour les patients.
L’ancien directeur de l’hôpital et l’agence régionale de santé, mis en cause, ne souhaitent pas commenter ces propos. Puisqu’il y a une plainte, ils réservent leur réponse à l’autorité judiciaire « le moment venu ». Le maire de Confolens, président de droit du conseil de surveillance de l’hôpital, rappelle que cette organisation a reçu l’aval des autorités de santé, et qu’elle préserve un hôpital de proximité, quand trois centres d’excellence (Limoges, Poitiers et Angoulême) sont éloignés à une quarantaine de minutes de route. L’ARS évoque une problématique de « positionnement individuel ».
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]]> Les « hôtels hospitaliers » se généralisent pour améliorer la prise en charge du patient Marie-Cécile Renault
▻https://www.lefigaro.fr/social/les-hotels-hospitaliers-se-generalisent-pour-ameliorer-la-prise-en-charge-d
Ces structures évitent aux malades de longs transports, libèrent des lits à l’hôpital et font faire des économies.
Les « hôtels hospitaliers », expérimentés de 2017 à fin 2020, qui permettent à certains patients de bénéficier d’une chambre à proximité de l’hôpital, pourront désormais être généralisés à tous les établissements de soins, publics comme privés, selon un décret et un arrêté publiés jeudi au Journal officiel.
Le développement des hôtels hospitaliers s’inscrit dans le virage ambulatoire. Ces structures s’adressent aux patients n’ayant pas besoin de surveillance ou de soins médicaux particuliers, mais qui nécessitent un hébergement de court terme en amont ou en aval d’une hospitalisation. L’objectif est à la fois d’optimiser les soins pour les patients, de leur éviter des transports, mais aussi de faire de la place à l’hôpital en libérant des lits, et de réaliser des économies pour la Sécurité sociale.
« Nous ne remplaçons pas l’hôpital par des hôtels ; il ne s’agit pas de faire moins d’hôpital. C’est un dispositif qui améliore la qualité de la prise en charge pour certains patients et permet de . . . . . .
La suite payante
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]]>Berliner Krankenhäuser vor Erzwingungsstreik ? Vor Ende des Ultimatums
▻https://www.unsere-zeit.de/vor-ende-des-ultimatums-159133
Est-ce la lutte finale qui se prépare ? Le mouvement des hôpitaux de Berlin revendique l’applcation de la convention collective municipale (TvöD) pour tous les employès des hôpitaux appartemant à la ville de Berlin. La sénatrice de santé (SPD) et les patrons des anciens hôpitaux municipaux refusent des nègotiatiions. On se prépare à une grève dans la majorité des hôpitaux de la ville.
Les revendications salariales vont de pair avec la revendication d’augmentations du nombre de soignants dans les services divers.
Am 20. August läuft das Ultimatum der Beschäftigten von Charité und Vivantes ab. Ihre Kampagne läuft seit dem 12. Mai, dem Tag der Pflege. Zusammen mit ver.di und Unterstützern aus einem breiten Bündnis kämpfen die Beschäftigten für einen Entlastungstarifvertrag und die Übernahme des Tarifvertrages des Öffentlichen Dienstes (TvöD) auch für ausgegliederte Tochterfirmen der landeseigenen Krankenhäuser. Mit Onlinekonferenzen, Kundgebungen an den Klinikstandorten, einer gemeinsamen Kundgebung im Stadion Alte Försterei am 9. Juli und Warnstreiks wurden die Ziele in die Öffentlichkeit getragen.
Die Gegenseite reagierte wie mit verteilten Rollen: Der Berliner Senat als Träger äußerte sich Anfang Juli in der Antwort auf die Anfrage des Abgeordneten Schlömer (FDP). Darin erklärt die Senatsverwaltung das Anliegen als nicht machbar. Vivantes und Charité seien zu verschieden, auch tariflich. Politiker der Senatsparteien SPD, Grüne und „Linke“ geben aber als Einzelpersonen (und Wahlkandidaten) Unterstützungserklärungen für die Beschäftigten ab. So bekannte sich SPD-Landeschef Raed Saleh mehrfach zu den Forderungen. Die „Linke“-Landesvorsitzende Katina Schubert unterstützte im Newsletter der Berliner Krankenhausbewegung die Initiative.
Die Geschäftsführung der Vivantes-Kliniken ging offen gegen das Anliegen vor. Es begann schon im April mit aktiver Behinderung der Unterschriftensammlung für die Petition des Berliner Krankenhausbündnisses. Einer Notdienstvereinbarung für den Warnstreik bei Vivantes am 8. und 9. Juli verweigerten sie sich. Sie gingen noch einen Schritt weiter und ließen den Warnstreik der Pflege gerichtlich durch einstweilige Verfügung am 7. Juli untersagen mit der Begründung, dass es ja keine Notdienstvereinbarung gebe. In ihrer Pressemitteilung behauptete die Vivantes-Leitung perfiderweise, dass ver.di eine Notdienstvereinbarung verhindert habe. An der Charité konnte der Warnstreik stattfinden. Bei den Vivantes-Tochterfirmen kam es ebenfalls zu Warnstreiks mit mehreren hundert Teilnehmern. Am 3. August folgte ein weiterer Warnstreik in Teilbereichen der Tochterfirmen.
Diese Kämpfe erfolgten bisher vereinzelt, unkoordiniert und ohne breite gesellschaftliche Verankerung. Genau dies wollen nun ver.di und die Berliner Krankenhausbewegung ändern. Trotz aller Ungleichzeitigkeit und Unterschiedlichkeit in den Ausgangsvoraussetzungen wird nun eine Bündelung aller handlungsbereiten Kräfte versucht mit dem Ziel: TVöD und Entlastungstarifvertrag für alle.
In der Charité wurde bereits 2016 ein Entlastungstarifvertrag erkämpft, der Ende 2020 auslief. Am 6. August haben die Tarifverhandlungen für die Charité begonnen. Hier kämpfen Pflege und andere nichtärztliche Bereiche für einen noch besseren Entlastungstarif. Denn in der Umsetzung hatten sich viele Probleme durch den Unwillen der Geschäftsführung ergeben. Nun sollen Absicherungen eingebaut werden für den Fall, dass die festgelegten Mindestbesetzungen der Stationen nicht erreicht werden. Auch die negativen Erfahrungen aus den durch Bundesgesetz seit 2019 geltenden Personaluntergrenzen (PPuG) fließen mit ein. Die PPuG sind durchweg zu niedrig angesetzt und werden oft unterlaufen. Die Charité-Tochter CFM (Charité Facility Management) hatte bereits im Februar 2021 einen Tarifabschluss erreicht, der einige Verbesserungen, aber noch nicht den TVöD brachte.
Anders die Lage in Vivantes. Hier gibt es noch keinen Entlastungstarifvertrag für die Pflege, aber den TVöD. In seiner Antwort auf die erwähnte Anfrage vertrat der Senat die Auffassung, dass für Tarifverhandlungen über Vivantes nur der Kommunale Arbeitgeberverband (KAV) zuständig sei. Der KAV wiederum ist nicht bereit, über einen Entlastungstarif zu verhandeln. Daraus erklärt sich auch der Versuch, die Streikbewegung zu kriminalisieren und damit zu spalten.
Bei den 2.000 Beschäftigten der Vivantes-Tochterfirmen laufen aktuell Tarifverhandlungen. Ziel ist auch hier der TVöD. Ihre Warnstreiks erreichten viel öffentliche Aufmerksamkeit und konnten so in der gemeinsamen Kampagne der Krankenhausbewegung bisher am meisten Druck entfalten.
Seit der gemeinsamen Streikversammlung in der Alten Försterei laufen die Vorbereitungen auf den absehbaren Erzwingungsstreik weiter. Methoden des gewerkschaftlichen Organizings werden breit vermittelt und angewendet. In den Kliniken laufen die Streikbereitschaftsabfragen in den Teams. Die Vorbereitungen sollen bis zum Ende des Ultimatums abgeschlossen sein.
#Wirtschaft_Soziales
#Arbeitskämpfe #Krankenhaus #Streik #travail #grève #hôpitaux #Allemagne #Berlin
Pfizer, Moderna… : expropriation des trusts pharmaceutiques ! |
éditorial de LO
▻https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/pfizer-moderna-expropriation-des-trusts-pharmaceutiques-168628.html
Selon le quotidien britannique Financial Times, qui a pu consulter le contrat conclu avec l’#Union_européenne, le vaccin #Pfizer va passer de 15,5 à 19,5 euros et celui de #Moderna de 19 à 21,5 euros. Vu le nombre de doses vendues, cela représentera des milliards de profits en plus.
Ces deux groupes viennent d’annoncer des profits record, mais le rebond épidémique dû au variant Delta leur permet d’imposer des augmentations, alors ils ne se gênent pas ! Protégés par le système de brevets, une poignée de grands #laboratoires_pharmaceutiques peuvent fixer librement leurs prix et priver ainsi les pays les plus pauvres de l’accès aux vaccins.
La #vaccination est un progrès sur le plan scientifique, mais, dans le système capitaliste, elle est d’abord et avant tout une source d’enrichissement pour une poignée d’actionnaires se moquant totalement de l’intérêt général des populations et de leur santé.
Biden, Macron et leurs semblables se gargarisent de grandes déclarations hypocrites sur la nécessité de faire du vaccin « un bien commun de l’humanité », mais, en dociles défenseurs des intérêts des capitalistes, ils se gardent bien de remettre en cause le droit de ces grands trusts de détourner à leur profit le travail de tous ceux qui ont concouru à la découverte et à la production des #vaccins. Par contre, vis-à-vis de leur population, ces mêmes dirigeants n’hésitent pas à multiplier les interdictions, les obligations avec menaces de sanctions à l’appui, comme Macron vient de le faire avec la loi sanitaire qu’il entend faire appliquer dès le 9 août.
À compter de cette date, il faudra donc présenter un #passe_sanitaire pour rentrer dans un hôpital ou un Ehpad, pour prendre le train ou aller au restaurant, et cette obligation concernera aussi les travailleurs de nombreux secteurs. Les soignants auront l’obligation de se faire vacciner, faute de quoi, après le 15 septembre, leur contrat de travail serait suspendu et ils ne toucheraient plus de salaire, à moins de poser des jours de congés. La ministre du Travail a tenu à préciser que les employeurs pourraient aussi procéder à des licenciements. Sous prétexte d’imposer la vaccination, Macron fait passer une loi anti ouvrière qui renforce l’arbitraire patronal.
Les annonces du ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, sont tout aussi choquantes. Ainsi, à la prochaine rentrée, des élèves non vaccinés pourraient être « évincés » de leur classe. Au même moment, Blanquer refuse de dégager des moyens pour permettre à tous d’étudier dans des conditions correctes et sûres du point de vue sanitaire. Il prévoit même de supprimer 1 800 postes d’enseignants en septembre.
Ces mesures vont compliquer énormément la vie de bien des gens, et en particulier des travailleurs. Mais Macron s’en moque éperdument ! En digne représentant de la classe patronale, il use des mêmes méthodes autoritaires qui ont cours quotidiennement dans les entreprises.
Pour se justifier, il invoque l’urgence de réagir à la quatrième vague épidémique. C’est du cynisme, car cette menace était prévisible et, depuis un an, les moyens matériels et humains des #hôpitaux, des #Ehpad et de l’ensemble du système de santé n’ont nullement été augmentés.
Alors, oui, il y a bien de quoi être en colère contre Macron et Castex qui multiplient les leçons de morale à destination de la population, alors que, depuis le début de l’épidémie, l’État n’a cessé de montrer son incurie. Sa seule préoccupation a été de permettre aux entreprises, en particulier les plus grandes, de maintenir leurs profits.
Comme ses prédécesseurs, Macron a été l’exécuteur des volontés des grands patrons, des financiers, de la minorité de riches privilégiés qui fait passer ses affaires avant tout. La société paye aujourd’hui les conséquences désastreuses de la domination de cette classe capitaliste totalement irresponsable et exclusivement préoccupée de s’enrichir toujours plus.
Les manifestations contre la loi sanitaire de Macron se sont poursuivies dans toute la France. Protester contre ces mesures est légitime. Pas au nom de la défense des libertés individuelles, mais pour affirmer la nécessité, au nom de l’intérêt collectif, d’exproprier sans indemnité ni rachat les grands trusts de l’industrie pharmaceutique et de les mettre sous le contrôle de la population. Les agissements de ces groupes montrent que c’est la seule façon d’empêcher que la santé publique dépende des décisions d’actionnaires guidés uniquement par la recherche du profit.
#capitalisme #expropriation #brevet #parasitisme #collectivisation
]]>Plus d’urgence de nuit au centre hospitalier de Montaigu (Vendée)
« Les établissements publics de santé vendéens sont confrontés à une situation inédite de difficultés liée à la pénurie nationale de médecins urgentistes », signale la direction du Centre hospitalier départemental (CHD) de La Roche-sur-Yon.
Dans un communiqué de presse publié lundi 19 juillet, elle alerte sur un « contexte très tendu » et un déficit de médecins urgentistes au CHD Vendée de La Roche-sur-Yon, au Centre hospitalier Loire Vendée Océan de Challans, au Centre hospitalier Côte de Lumière des Sables-d’Olonne.
Il n’y aura pas d’urgence de nuit au centre hospitalier de Montaigu jusqu’au 15 août. Les hôpitaux appellent à la responsabilité de chacun et à ne pas encombrer le 15.
Source : ▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/vendee-face-au-manque-de-medecins-urgentistes-cet-ete-les-hopitaux-adap
#hôpital #santé #france #en_vedette #médecine #hôpitaux #Urgences #EnMarche
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