• Parution le 19 avril du prochain ouvrage de Jérôme Baschet : Quand commence le capitalisme ? De la société féodale au monde de l’Economie (Editions Crise & Critique)
    http://palim-psao.over-blog.fr/2024/03/parution-le-19-avril-du-prochain-ouvrage-de-jerome-baschet-quan

    Nouveau livre de Jérôme Baschet !

    Quand le capitalisme a-t-il commencé ? L’interrogation paraît simple. Pourtant, aucun consensus n’émerge parmi les historiens : certains estiment sa genèse à deux siècles, d’autres à cinq ou huit siècles, voire à plusieurs millénaires. Il n’existe pas davantage d’accord sur la nature des facteurs à prendre en compte, ni, plus surprenant encore, sur la définition même du capitalisme.

    En adoptant un critère rigoureux pour distinguer le capitalisme des simples pratiques commerciales et monétaires, Jérôme Baschet remet en question bien des modèles historiques classiques et explore la complexité des forces à l’œuvre dans la transition du féodalisme au capitalisme. Il interroge les dynamiques internes de la société médiévale, soulignant les spécificités de la trajectoire européenne tout en récusant les biais eurocentriques. Défendant une perspective discontinuiste, il souligne que cette transition n’a rien d’une évolution linéaire prédestinée, mais qu’elle représente une rupture radicale dans l’histoire humaine et planétaire, dont la portée se révèle pleinement dans le contexte actuel de crise climatique et écologique.

    Sur les trois questions considérées – quand ? comment ? quoi ? –, l’auteur s’emploie à clarifier les termes des débats à mener, offrant ainsi une réflexion approfondie sur la formation historique du capitalisme, un monde caractérisé par l’autonomisation de l’économie et l’affirmation d’une logique d’illimitation, dont il nous est donné aujourd’hui d’éprouver les conséquences.

    #Jérôme_Baschet #capitalisme #histoire

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • https://afriquexxi.info/Statues-coloniales-en-Afrique-Les-empires-contre-attaquent

    Statues coloniales en Afrique. Les empires contre-attaquent

    En dépit des déboulonnages menés lors de la décolonisation dans les années 1960, et des mouvements plus récents tels que « Rhodes Must Fall » en Afrique du Sud, de nombreuses statues coloniales sont encore debout sur le continent. Certaines ont même été (ré)installées dans les années 2000... Explications d’un surprenant revival.

    Sophia Labadi, 13 mars 2024

    En 2020, les déboulonnages de statues coloniales, esclavagistes et racistes qui ont eu lieu dans de nombreux pays après le meurtre de George Floyd, aux États-Unis, ont été largement et publiquement discutés. Ces débats affirmaient que les statues coloniales en Afrique avaient été contestées et déboulonnées depuis de nombreuses années. En réalité, les monuments coloniaux dans l’espace public en Afrique ont des histoires bien plus complexes et souvent méconnues, qui incluent la contestation et le déboulonnage, mais pas uniquement.

    Mon enquête historique, qui couvre les périodes allant des indépendances aux événements les plus récents, met en lumière trois grandes phases : l’ère des indépendances (1950-1980) ; les années 1990 et 2000, marquées par la riposte des empires ; et les contestations renouvelées des statues coloniales à partir des années 2010. Cette approche sur plus de soixante-dix ans permet d’exposer les périodes d’hostilité, d’amnésie, de remémoration et de contestations qui ont jalonné l’histoire de ces monuments. Enrichi par un regard régional, ce travail offre une compréhension affinée des multiples dimensions sociales, culturelles, géopolitiques et économiques liées à ces vestiges coloniaux. Cette plongée dans le passé offre également une perspective éclairante sur les débats actuels entourant les statues coloniales.

    (suite à lire en ligne. Version adaptée et traduite de l’article «Colonial statues in post-colonial Africa», publié par l’ International Journal of Heritage Studies )

    #Afrique #mémoire #histoire #colonialisme

  • What is #double-loop_learning in #Global_health ?
    https://redasadki.me/2024/03/17/what-is-double-loop-learning-in-global-health

    Argyris (1976) defines double-loop learning as occurring “when errors are corrected by changing the governing values and then the actions.” He contrasts this with single-loop learning, where “errors are corrected without altering the underlying governing values.” This is challenging because it can threaten one’s sense of competence and self-image. ‘Are we doing things right?’ vs. ‘Are we doing the right things?’ In #global_health, double-loop learning means not just asking “Are we doing things right?” but also “Are we doing the right things?” It means being willing to challenge long-held assumptions about what works, for whom, and under what conditions. Epistemological assumptions (“we already know the best way”), methodological orthodoxies (“this is not how we do things”), and apolitical stance (“I (...)

    #Chris_Argyris #health_systems_research #Kabir_Sheikh #Karen_E._Watkins #learning_culture #learning_health_systems #performance #Seye_Abimbola #Victoria_Marsick

  • Stasi-Akte der RAF : Wie die DDR die West-Terroristen der Roten Armee Fraktion sah
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/stasi-akte-der-raf-wie-die-ddr-die-west-terroristen-der-roten-armee

    Rien de nouveau, cet article est comme une introduction d’un épisode d’une série télévisée du style « ce que vous avez peut-être manqué ».

    17.3.2024 von Maritta Adam-Tkalec - Zwischen Roter Armee Fraktion und Stasi herrschte ein spannungsvolles Verhältnis. Ein Blick in die Stasi-Akten nach dem Auffliegen von Daniela Klette.

    Eine Panzerfaust mit Gefechtskopf, eine Kalaschnikow, in Tupperdosen sortierte scharfe Munition, eine Pistole mit zwei gefüllten Magazinen, ein Störsender, eine Sturmhaube, mehrere Handys und Ausweise, 40.000 Euro in bar, 1,2 Kilogramm Gold. Die Ausstattung der 40 Quadratmeter kleinen Kreuzberger Sozialwohnung von Daniela Klette spricht gegen die Vorstellung, sie sei eine Terroristen-Rentnerin gewesen. Die RAF-Frau war voll einsatzfähig. Ihre jüngste Aktion ist auch noch gar nicht so lange her: Am 25. Juni 2016 war sie mutmaßlich dabei, als mit einer Panzerfaust und einem Sturmgewehr in Cremlingen ein Geldtransport überfallen wurde. Die Täterinnen und Täter erbeuteten 400.000 Euro.

    Daniela Klette ist mein Alter. Auf unterschiedlichen Seiten des Eisernen Vorhanges aufgewachsen, lebten wir in derselben Zeit in zwei Universen. Doch in der Welt geschahen dieselben Dinge. Zum Beispiel in Lateinamerika: Ein bewaffneter Aufstand junger Revolutionäre in Kuba endete 1959 mit dem Wechsel solch charismatischer Helden wie Fidel Castro und Che Guevara vom Busch in die Machtzentralen. Posterboy „Che“ trug die Revolution weiter nach Bolivien. Ihm folgte Tania, La Guerrillera, eine junge Frau aus der DDR. Beide starben den Heldentod.

    Die DDR-Medien berichteten kontrolliert und sparsam

    Spannender als FDJ-Nachmittage. Ich begann 1974 Lateinamerikawissenschaften zu studieren, hörte dort von der antiimperialistischen Tupamaro-Stadtguerilla. Als Ulrike Meinhof, Andreas Baader, Gudrun Ensslin und Horst Mahler 1970 nach diesem Vorbild die Rote Armee Fraktion (RAF) gründeten, spielte das in meinem Leben keine Rolle – der von den USA angezettelte Putsch in Chile 1973 aber eine umso größere.

    Aus dem Westfernsehen wusste man in der DDR von der „Baader-Meinhof-Bande“, von Attentaten, Morden, Festnahmen, Befreiungsversuchen, Unterstützern, Hungerstreiks, Selbstmorden im Gefängnis. DDR-Medien berichteten äußerst sparsam. Meldungen wie die vom 1. März 1975 in der Berliner Zeitung (wortgleich in allen anderen politischen Medien) waren wie immer in solchen heiklen Fragen zentral von der für Propaganda zuständigen Abteilung des SED-Zentralkomitees über die Nachrichtenagentur ADN übermittelt: „Entführer von Lorenz stellen Forderungen, Täter verlangen Freilassung von Mitgliedern der Baader-Meinhof-Gruppe und ein Flugzeug.“

    Peter Lorenz, Landesvorsitzender der Berliner CDU, war am 27. Februar 1975, drei Tage vor der Wahl zum Abgeordnetenhaus, von der West-Berliner Stadtguerilla Bewegung 2. Juni (benannt nach dem Todestag von Benno Ohnesorg) entführt worden. Die Erpressung endete erfolgreich: Inhaftierte Terroristen kamen frei, die meisten wurde in den Jemen ausgeflogen. Als sich der „2. Juni“, dieses West-Berliner Gewächs, 1980 auflöste, schlossen sich einige klandestine Kampfgrüppler, darunter Inge Viett und Juliane Plambeck, der RAF an, um den „bewaffneten Kampf“ weiterzuführen.

    So karg die Informationen für die Ost-Öffentlichkeit blieben, so intensiv befasste sich das Ministerium für Staatssicherheit (MfS) mit der Terrorszene. Wie man nach 1990 aus deren Akten nachvollziehen konnte, sorgten sich die DDR-Behörden, der Terror könnte überschwappen und der Staat DDR so wie die BRD erpresst werden.

    Terrorgefahr für die DDR abwehren

    Beispielhaft sei aus dem Eröffnungsbericht zur OPK (operative Personenkontrolle) „Klausen, Gerhard“ gegen Wolfgang Grams vom 21. Januar 1985 zitiert. Man wolle Informationen über das Mitglied der sogenannten dritten Generation der RAF (zu der auch Daniela Klette gehört) sammeln. Unter Punkt 3 steht, Ziel der OPK sei insbesondere „die Aufklärung von Aktivitäten, die sich gegen die DDR und die anderen sozialistischen Länder richten“ könnten, „um daraus entstehende Gefahren und Risiken für die DDR oder die anderen sozialistischen Länder abzuwehren“.

    Neu war die MfS-Befassung mit der RAF im Jahr 1985 mitnichten. Ende der 1970er-, Anfang der 1980er-Jahre gab es immer wieder Anlass für höchste Wachsamkeit. Ein in den Stasi-Unterlagen gefundenes Dokument vom 30. November 1977 vergleicht die Entführung von Arbeitgeberpräsident Hanns Martin Schleyer (5. September 1977) und die des CDU-Politikers Peter Lorenz zwei Jahre zuvor. Besorgt konstatiert die Stasi gesteigerte Brutalität des Vorgehens, die wiederholte Erpressung des Staates und das „Vorhandensein eines offensichtlich gut organisierten Systems des Zusammenwirkens von Terrorgruppen verschiedener Länder“.

    Vom 1. April 1981 datiert das Dokument „Eröffnungsbericht zum Operativ-Vorgang, Stern I‘“, der die RAF operativ bearbeiten sollte und zum Ziel hatte „Sicherheitsrisiken und Gefahren für die DDR und ihre Verbündeten“ einzuschränken beziehungsweise zu verhindern. Nach einer Zusammenfassung der Terrorakte der ersten RAF-Generation ging es im Wesentlichen um die sogenannte zweite Generation, die nach der Zerschlagung der ersten die „terroristische Tätigkeit“ wieder aufgenommen und sich mit der Bewegung 2. Juni zusammengeschlossen habe. Konkret nennt der Bericht fünf Personen, darunter Christian Klar und Inge Viett.

    Mit Letzterer war das MfS zu jenem Zeitpunkt schon persönlich bekannt: Inge Viett reiste häufig über den Flughafen Berlin-Schönefeld ein und aus. Viele Reisen führten in den Nahen Osten. Im Frühjahr 1978 sprach sie Oberst Harry Dahl, Leiter der für Terrorabwehr zuständigen Hauptabteilung, an. Der kannte ihre wahre Identität, sie staunte. Man redete zwei Stunden miteinander. Viett durfte weiterreisen.

    Stasi-Leute holen RAFler aus Prager Haft

    Als sie und zwei Mit-Terroristinnen nach einer weiteren Gewaltaktion mit falschen Papieren in Prag festgenommen wurden, verlangte Viett Kontaktaufnahme mit der Stasi. Das MfS schickte drei Mann nach Prag. In einem Dokument vom 30. Juni 1978 ist nachzulesen, wie das tschechische Innenministerium und die DDR-Geheimdienstler beschließen, „auf keinen Fall eine Auslieferung dieser Personen an die BRD vorzunehmen“. Die drei Frauen reisten über den Grenzübergang Schmilka in die DDR ein. MfS-Offiziere fuhren sie von dort in das konspirative Objekt 74, ein Forsthaus nahe Briesen. Dort ergab sich Gelegenheit zu umfangreicher Informationsabschöpfung, hochinteressant, so kurz nach dem „Heißen Herbst“ 1977.

    Weitere im Bundesarchiv lagernde MfS-Akten belegen, wie genau die Stasi über die RAF informiert war, wie sie die identifizierten Terroristen über Jahre, sogar mit Waffen, unbehelligt reisen ließ und sie gelegentlich unterstützte. Als Grund wird Angst angeführt: Die DDR habe nicht selbst ins Visier der RAF geraten wollen.


    Sechs Frauen und zwei Männer zeigt das Fahndungsplakat nach der Ermordung von Arbeitgeberpräsident Hanns Martin Schleyer. Von links oben nach rechts unten: Inge Viett, Juliane Plambeck, Angelika Speitel, Susanne Albrecht, Sigrid Sternebeck, Willy Peter Stoll, Adelheid Schulz, Christoph Wackernagel. Viett, Albrecht und Sternebeck gehörten zu den Aussteigern, die in der DDR untertauchten.

    Inge Viett traf ihren Bekannten, Oberst Dahl, Ende Mai 1980 wieder. Acht RAF-Leute wollten aussteigen, man suchte nach einem Ort im Ausland, vielleicht in Afrika. Dahl trug das Problem Minister Erich Mielke vor. Dass der persönlich entschied, diese sollten in der DDR bleiben, klingt plausibel.

    Zu den ersten acht, die mit neuer Identität in die DDR-Gesellschaft eingegliedert wurden, kamen zwei Jahre später auch Inge Viett und Henning Beer. Alle zehn waren schrecklichster Gewalttaten überführt. Insgesamt 34 Morde und mehr als 200 Verletzte gehen auf das Konto der RAF. Die der westdeutschen Justiz entzogenen Aussteiger dienten der DDR-Staatssicherheit nun als Faustpfand, falls die noch aktiven Terroristen sich gegen die DDR richten sollten. (Übrigens mied man in den DDR-Medien die Bezeichnung Rote Armee Fraktion – womöglich, um keine Assoziation mit den sowjetischen Befreiern zu erzeugen.)
    Romantische Erinnerung an bewaffneten Kampf gegen Nazis

    Man kann vermuten, dass neben der Sorge um die Sicherheit der DDR die Erinnerung ihres männlichen Spitzenpersonals an die eigene Jugend im Widerstand eine Rolle gespielt hat. Viele hatten im Untergrund gelebt, mit der Waffe gekämpft – ob in Spanien, der Resistance oder im Innern. Erich Mielke selber konnte nach der Wende vor Gericht nachgewiesen werden, dass er und sein Mittäter Erich Ziemer am 9. August 1931 auf dem Berliner Bülowplatz (heute Rosa-Luxemburg-Platz) im Auftrag der KPD die beiden Polizisten Paul Anlauf und Franz Lenck mit Pistolen aus vier bis fünf Metern hinterrücks erschossen hatten. Das war ein Anschlag auf die Republik. Die Mörder entkamen nach Moskau.


    Harry Dahl, Leiter der Terrorabwehr des MfS, am 19.Februar 1997 im Kriminalgericht Berlin-Moabit. Er war wegen Strafvereitelung angeklagt und wurde schließlich freigesprochen.

    Aber wie bewertete die DDR-Führung den linken Terrorismus? Die MfS-Dokumente bleiben im sachlichen Ton, nennen Terror ausdrücklich Terror – keine Beschönigung, keine Relativierung. Was man von der RAF zu halten hatte, gab ein ganz besonderer Meinungsbeitrag vor, den die Berliner Zeitung am 20. Mai 1973 aus der Literaturnaja Gaseta (leicht gekürzt) nachdruckte. Dort war er am 4. April erschienen. Solch ein Text kam niemals auf Initiative der Redaktion ins Blatt. Das kam von ganz, ganz oben. Man darf davon ausgehen, dass in den Wochen dazwischen auf allerhöchsten Ebenen über die Publikation debattiert worden war.

    Der Autor Michail Basmanow beschäftigt sich unter der Überschrift „Wem nützt der revolutionäre Extremismus“ mit linksradikalen maoistischen, trotzkistischen und anarchistischen Strömungen in der Welt, die „vorgeben, den Kampf der Arbeiterklasse zu führen, dabei aber objektiv zu Feinden und Verrätern der Sache des Sozialismus werden“. Er nennt sie Bombenwerfer und Banditen, die ihr Tun als revolutionär ausgeben.

    Zum Schaden der sozialistischen Sache

    Basmanow nennt Horst Mahler einen anarchistischen Ideologen, der zum „Schlag gegen das Nervensystem des Kapitalismus“ aufgerufen hatte, praktisch aber habe es sich um Banküberfälle und Raub gehandelt. Dass Andreas Baader und Ulrike Meinhof mit Sprengstoffanschlägen „revolutionäres Bewusstsein“ schaffen würden, bezweifelt er.

    Angesichts ähnlicher Gruppen in Japan, Spanien, Frankreich, Kanada, China et cetera fragte er, wie es zu solchen „Rückfällen“ kommen könne, wo doch „die revolutionäre Weltbewegung stark und reif ist wie nie zuvor“. Schließlich fügte die „Diversions- und Terrortätigkeit“ der „Superrevolutionäre“ dem „kapitalistischen System nicht einmal Kratzer“ zu, vielmehr brächte sie die „revolutionäre, antiimperialistische Bewegung überhaupt in Misskredit“.

    Die These vom „Terroristen-Hort DDR“ – so lautete der Spiegel-Titel 25/1995 – widerlegen die Akten. Die Ex-Terroristen waren aus dem Verkehr gezogen und ruhiggestellt. Der Bundesgerichtshof sprach Oberst Dahl 1998 von Vorwürfen wie Strafvereitelung frei.

    Daniela Klette, seit 1975 in linksextremen Gruppen unterwegs, unter anderem in der Anti-Nato-Bewegung und der Roten Hilfe, kam in den 1980ern mit Mitgliedern der RAF in Kontakt und startete ihre Laufbahn als Terroristin 1989/1990. Die DDR als sichere Zuflucht hörte zu jener Zeit gerade auf zu existieren, die Aussteiger flogen auf.

    Als die RAF 1998 ihre Selbstauflösung erklärte, fand Daniela Klette im Kreuzberger Antiimperialisten-Milieu Zuflucht. Ende der 1980er hatte die Grüne Antje Vollmer eine Kampagne zur Freilassung der Inhaftierten gestartet, „Leute, mit deren Irrtümern ich generationenverhaftet bin“, wie sie 1995 im Interview mit der Berliner Zeitung sagte. Inge Viett, die in der DDR gelebt hatte, wurde 1992 wegen versuchten Mordes zu 13 Jahren Haft verurteilt, kam nach fünf Jahren wieder in Freiheit, betätigte sich als linke Aktivistin und starb 2022 in Falkensee. Andere leben heute noch und schweigen bis ins Grab.

    #Allemagne #DDR #histoire #terrorisme

    • Orizzonti senza barriere
      https://www.youtube.com/watch?v=2rzP1h7v34o

      Lotte senza quartiere
      schiere senza frontiere
      tra monti e scontri
      coi mondi coi soldi
      poi le catene
      quando insorgere e distruggere
      o scegliere le bandiere
      non è la stupida boria
      nel ... di alcune sere
      questa ... combattenti guerrigliere
      da 50 anni affanni drammi
      e denti come fiere
      una barca di cazzate
      ed intervento del paese
      brindo alla libertà
      in alto il mio bicchiere

      Scontri senza quartiere
      schiere senza bandiere
      affronti senza barriere
      Orizzonti senza frontiere
      racconti di storie vere
      che creano dei ponti
      tra i conti coi bordi
      e solchi sui muri delle galere
      sono pezzi su un foglio
      sono persi in un sogno
      senti libertà
      ma me sa che qua
      ce sta bisogno
      lo so già che l’esistenza
      che è Resistenza
      lo grido con insistenza
      ci ho unito l’appartenenza pensa

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Il popolo la storia
      la sua gente
      la libertà nel sangue
      rosso che pompa potente
      l’amore non è morto
      sopra questa terra ardente
      qui si nasce con il cuore indipendente
      qui si nasce come il sole
      la mattina sul Rojava
      illumina la valle
      un altro giorno si prepara
      la comunità si sveglia
      c’è chi va a scuola e impara
      c’è chi ama la sua terra e quindi spara

      Da Roma al Kurdistan
      sempre no pasaran
      una sola voce
      Qui Qui Ocalan
      Pam Pam
      Benvienido en esto Clan
      noi riportiamo il sole
      dove il sole non ci sta
      Lab Hip Hop Meticcio
      col sorriso vi saluta
      due dita su nel cielo
      per ogni anima caduta
      per ogni nuova vita
      per l’umanità tradita
      noi sfrutteremo rime
      finché non sarà finita eh no

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      Il tempo vaga nei quartieri
      e sulle strade nero
      el nemico... el potere
      lentamente ... porta muerte e distruzione
      fame e devastazione, oppression
      e col dolore che trascina la tristezza
      ma con la fermezza di chi deve ma non teme
      il tempo lungo le strade
      situazion
      ...los muros
      corazon
      ...esta pobertad
      tu fucile lotta per la libertà
      ogni giorno la speranza di una vita migliore
      ma soprattutti la rivoluzione darà i suoi frutti
      Kurdistan y Palestina
      cuando los pueblos estan unidos
      para... que non stan vencidos
      ...
      e las nececitas

      Noi qui... non molla come l’YPG
      lotte che memoria
      tracciano un solco gigante
      fanno un pezzo di storia
      è il pezzo più importante
      è solo paranoia dentro i tuoi TG

      Noi qui... non molla come l’YPG
      lotte che memoria
      tracciano un solco gigante
      fanno un pezzo di storia
      è il pezzo più importante

      Questa è la mia strada
      Io cammino passo passo
      Il mio cuore è il fiume dell’amore
      la mia testa è il sole
      le mie mani l’ascia
      i miei piedi l’alluvione.
      le parole la corrente
      se le porta altrove

      #Rojava #musique #chanson #musique_et_politique #Kurdistan #résistance #luttes #hip_hop

  • Repenser la société
    https://bascules.blog/2024/03/15/repenser-la-societe

    *** Théoricien de l’écologie sociale, Murray Bookchin est l’un des plus célèbres écologistes des #Etats-Unis. Né en 1921 au sein d’une famille russe de New York, il fut ouvrier avant de devenir enseignant et philosophe, sans même avoir fréquenté l’école. Erudit, excellent orateur, il fut une figure de proue de l’anarchisme et du courant écologiste […]

    #Ecologie_libertaire_ou_de_libération #L'écologie_sociale #Le_municipalisme_libertaire #Classes #Hiérarchie #Projet_révolutionnaire
    https://basculesblog.files.wordpress.com/2023/09/9782923165561-475x500-1.webp
    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • DDR-Geschichte mal wieder negativ und falsch dargestellt : Neue Ausstellung im HKW Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/ddr-geschichte-mal-wieder-negativ-und-falsch-dargestellt-neue-ausst


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_des_cultures_du_monde_(Berlin)

    Quand on annonce une expo sur la vie en RDA tu peux être sûr qu’on t’y racontera une série de mensonges et demi-vérités. Là les propagandistes du capitalisme triomphant s’attaquent au sort des ouvriers du tier monde généralement bien accueillis et traités dans le premier état socialiste allemand.

    La nouvelle exposition au Haus der Kulturen der Welt à Berlin veut te faire croire le contraire. On se demande s’il y un rapport avec l’adresse de l’institution dans la rue la qui porte le nom de l’auteur de la politique de refoulement (« rollback ») de l’URSS John Foster Dulles.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Foster_Dulles

    14.03.2024 von Ulrich van der Heyden - Das Haus der Kulturen der Welt will mit seiner Ausstellung „Echos der Bruderländer“ die Lebensrealität von Migranten in der DDR abbilden. Unser Autor übt Kritik.

    Seit einigen Jahren wird die Spaltung der deutschen Gesellschaft immer deutlicher, nicht nur bemerkbar an oben und unten, sondern auch zwischen Ost und West; wobei der Frust der Ostdeutschen immer deutlicher zum Ausdruck kommt.

    Parteipolitisch artikuliert sich dieser an der Zunahme radikaler Positionen und sozial-gesellschaftlich – worauf in dieser Zeitung mehrfach hingewiesen worden ist – in der breiten Kritik an den Folgen der staatlichen Vereinigung. Die Kollegen Dirk Oschmann und Katja Hoyer haben auf die Gefahren dieser Entwicklung in ihren Büchern deutlich aufmerksam gemacht. Zumindest angesprochen wird in diesen, dass es nicht nur die bekannten Ungleichheiten zwischen Ost- und Westdeutschen auf den Gebieten der Renten, der Gehälter, des Besitzes und anderer materiell zu charakterisierenden Folgen sind, die frustrieren.

    Auch in der Repräsentanz in Politik und Wirtschaft sieht es bis heute nicht anders aus, was Desillusionierung und Enttäuschung über die mehr als dreißig Jahre andauernde „deutsche Einheit“ hervorrufen.

    Ebenso ist die Tatsache zu berücksichtigen, dass ihre Geschichte verfälscht, zu einseitig oder mit den unglaublichsten Fiktionen verquickt in Medien und Wissenschaft dargestellt wird. Zu den die ostdeutsche Bevölkerung partiell und temporär erbosenden Tatsachen gehört, dass ihnen quasi flächendeckend Rassismus in den Medien und nun auch in einer Ausstellung im Haus der Kulturen der Welt zugeschrieben wird.
    Falschdarstellungen und Fake News

    Dabei wird gern auf Falschdarstellungen und Fake News über die Beziehungsgeschichte der DDR zu den Ländern des Globalen Südens zurückgegriffen, vor allem über die Bedingungen für in die DDR gekommene Menschen aus jenen Regionen. So kann auch auf der aktuellen Website des Hauses der Kulturen der Welt festgestellt werden, wie weitab von den Fakten ein Narrativ des Lebens von Ausländern, vor allem von sogenannten Vertragsarbeitern, gezeichnet wird, welches diese letztlich beleidigt.

    Auch hier scheint sich das jahrelang mit staatlichen Mitteln alimentierte Bild von einem Kapitel der DDR-Geschichte auf Kosten der Erzählungen der Beteiligten sowie der Ergebnisse relevanter seriöser Forschungen im allgemeinen Narrativ durchgesetzt zu haben. Dabei gab es in der ersten Hälfte der 1990er-Jahre durchaus relevante Aussagen von vielen Ausländern, die sich zu dieser Frage zu Wort meldeten.
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    Solche Ego-Dokumente, Interviews und andere heute als wichtige Originalquellen zu bezeichnenden Schriftstücke werden jedoch von vielen Historikern, wie auch von den Kuratoren der Ausstellung, kaum zur Kenntnis genommen. Und so soll ein Narrativ ausgebaut werden, welches die meisten ehemaligen DDR-Bürger nicht akzeptieren können.

    Nicht umsonst berichtete die Historikerin Katja Hoyer in dieser Zeitung, dass, als sie für ihre Forschungen notwendige Fragen an ostdeutsche Interviewpartner stellte, man ihr oft entgegnete: „Wenn das Wort DDR schon fällt in irgendeiner Dokumentation, dann schalten wir weg.“

    Wie erfolgreich weithin das gepflegte Narrativ ist, macht die Website der Veranstaltungen unter der Überschrift „Echos der Bruderländer“ deutlich. Selbst eine Journalistin der Berliner Zeitung schließt sich der dort postulierten Vorstellung an. Demnach sollen die Leben von, wie es auf der offiziellen Seite heißt, „zwischen 1949 und 1990 migrierten Hunderttausende(n) Menschen“ in die DDR „bislang weitgehend unerzählt“ geblieben sein.

    Das verwundert, denn in dem aktuellsten Buch allein zu den Vertragsarbeitern aus Mosambik weisen etwa 50 Druckseiten aufgelistete Publikationen zur Thematik hin. Die Ignorierung der durchaus vorhandenen Literatur macht deutlich, dass, wenn es um Kenntnisse der DDR-Geschichte geht, das eigene Unwissen als Stand der Forschungen ausgegeben wird.

    Vertragsarbeiter aus Mosambik

    Wenn man sich der Geschichte einer der größten Gruppierungen der in der DDR zeitweilig lebenden Ausländer, der Mosambikaner, zuwendet, wird deutlich, dass über diese schon recht viel berichtet worden ist, unter anderem auch über eine von dieser Zeitung aufgedeckte Mord-Lügenstory.

    Die Palette der Unwahrheiten reicht weit. So wird immer wieder auch im Artikel der Berliner Zeitung über „Bruderland ist abgebrannt“ (1.3.24) behauptet, dass die DDR „nach Arbeitskräften“ rief oder sie gar anwarb und sich diese aus der Dritten Welt holte. Dies ist nur zu einem ganz geringen Maße zutreffend gewesen, denn Arbeitskräfte holte man sich zunächst aus den benachbarten Ländern, wie Polen und Ungarn – so wie es in modernen Gesellschaften keine Seltenheit ist.

    Die Vertragsarbeiter (der Begriff wurde erst nach der deutschen Vereinigung eingeführt, um dieses solidarische Projekt des untergegangenen Staates zu diskreditieren; in der DDR hießen sie „ausländische Arbeitskräfte“), vor allem diejenigen aus Vietnam und Afrika, kamen aus ihren Heimatländern, um dem verbrecherischen Angriffskrieg und dem Bomberterror der USA in Vietnam oder um dem von der Nato, vom südafrikanischen Apartheidstaat und den portugiesischen ehemaligen Kolonialherren unterstützten Bürgerkrieg in Mosambik zu entfliehen.

    Die konterrevolutionären Banden der Renamo, ausgestattet mit Waffenlieferungen und militärischem Know-how auch aus der Bundesrepublik, hatten schreckliche Verbrechen begangen, die heute kaum noch Erwähnung finden.

    Durch den blutigen Terror wurde der Aufbau einer eigenständigen Industrieproduktion verhindert – was u. a. von der DDR im Rahmen ihrer Möglichkeiten unterstützt wurde –, sodass die durchaus ehrgeizigen Ziele nicht umgesetzt werden konnten. Die jungen Menschen kamen also nicht nach Europa, um die DDR-Wirtschaft am Laufen zu halten oder gar zu retten (was zwischen einem viertel und maximal einem Prozent der in der Produktion eingesetzten Arbeitskräfte wohl kaum realistisch anmutet), sondern um kostenfrei einen Beruf zu erlernen, ihr Leben zu retten und ihre Familien und ihr Land zu unterstützen.

    Bis zur Wende geheim gehaltene „Nutzungsberechnungen zum Einsatz ausländischer Werktätiger in der Volkswirtschaft der DDR aus dem Jahre 1987“ besagen, „daß die erbrachten Leistungen mocambiquischer Werktätiger im Vergleich zu DDR-Werktätigen ca. 80 % betragen.“ Als der erste Vertrag, den die Regierungen der DDR und Mosambiks 1979 abgeschlossen hatten, auslief, wollte wohl nicht zuletzt aus diesem Grunde die DDR den Vertrag nicht verlängern.

    Maputo drängte mit Verweis auf das bekannte solidarische Engagement der DDR auf eine Verlängerung und schlug vor, dass nicht mehr so viele Kosten entstehen würden, wenn es keine Berufsausbildung mehr gäbe; ihre Leute könnten also als ungelernte Hilfsarbeiter beschäftigt werden. Darauf ließen sich die DDR-Vertreter nicht ein und so kam es, dass die ostdeutsche Bevölkerung, ohne dass darüber gesprochen wurde, weiterhin Solidarität übte, was im Übrigen – wie mehrere wissenschaftliche Veranstaltungen und Publikationen belegen – in der Wissenschaft nicht bestritten wird.

    Kann es da verwundern, wenn man sich über diese die Wirklichkeit verzerrenden Veranstaltungen in der großen kulturellen Einrichtung an der Spree verärgert zeigt? Auf der Website der aktuellen Ausstellung heißt es nämlich: „Obwohl die DDR die Fairness ihrer Arbeitsbedingungen und die Möglichkeiten beruflicher Weiterentwicklung hervorhob, erlebten ‚Vertragsarbeiter‘ und Migrant:innen im Allgemeinen Ausbeutung, beengte Wohnverhältnisse, Überwachung, den Entzug gewisser Freiheiten und Rechte (wie etwa das Recht, schwanger zu werden oder eine Beziehung zu führen), rassistische und fremdenfeindliche Angriffe, einbehaltene Löhne und gebrochene Versprechen sowohl der entsendenden Regierungen als auch der Führung der DDR.“

    Dazu sei nur angeführt, dass allein die Mosambikaner etwa 1500 Kinder zeugten, die Urlaubs- und Gesundheitsdienste ihrer Betriebe nutzten, es gemeinsame Freizeitveranstaltungen gab, kollegiale und familiäre Kontakte mit deutschen Kollegen gab, die Vertragsarbeiter mehr Geld verdienten als junge Wissenschaftler, Ärzte und andere Berufsgruppen in der DDR.

    Wer sich genauer mit der Thematik beschäftigt, wird feststellen, dass sich „Ehemalige“ über ihre Zeit in der DDR anders äußern, als es das hier vermittelte Bild nahelegt. Jenes sieht anders aus als Isolation, Überwachung, Entzug gewisser Freiheiten und Rechte. Auch das muss gesagt werden: Wenn mosambikanische Frauen schwanger wurden, mussten sie zwar nach Hause zurückkehren oder abtreiben.

    Aber das war nicht deshalb festgelegt worden, weil die DDR-Bonzen dies so wollten, sondern, weil dies der Wunsch der mosambikanischen Regierung war. Wer seine verblendende Anti-DDR-Sicht gegen die der afrikanischen Realität eintauscht, wird die Gründe hierfür erkennen. Die Wohnheime hatten gute Standards, in der Regel gleich oder besser ausgestattet als Arbeiter- bzw. Studentenheime. Die viel beklagte Einbehaltung eines Teils der Lohnzahlungen gab es und war den Betroffenen bekannt. Es handelte sich um einen von der mosambikanischen Regierung vorgesehenen Teil des Lohns, der bereits in den Betrieben ausgerechnet und an den mosambikanischen Staat überwiesen wurde.

    Nach Beendigung ihres Vertrages und bei Rückkehr erhielten dann die mosambikanischen Arbeiter diese Summe in ihrem Land in der Währung Metical ausgezahlt, was bis 1989 auch erfolgte. Danach, als die „ausländischen Arbeitskräfte“ auf Drängen der westlichen Berater in den zu übernehmenden Betrieben als Erste entlassen und nach Hause geschickt wurden, änderte sich dies.

    Nicht der Sympathie für den sozialistischen Staat verdächtige westdeutsche Diplomaten untersuchten diesen „Fall“ und konnten konstatieren, dass die DDR allen ihren Verpflichtungen nachgekommen war. Das hinderte jedoch nicht zwei Frauen vor einiger Zeit daran, eine Petition ins Leben zu rufen, die „Respekt und Anerkennung“ der angeblich von der DDR um ihren Lohn betrogenen Vertragsarbeiter einforderte.

    Wie seriös diese Aktion war, lässt sich daran ersehen, dass auf Anfragen des Verfassers an die Initiatorinnen des Schreibens, wie denn ihr Wissensstand zur Geschichte der Vertragsarbeiter sei, die Antwort lautete, sie haben schon einmal in einer Ausstellung ein Bild von Mosambikanern gesehen.

    Das hinderte jedoch den alarmierten Vorgesetzten, den Direktor eines zeithistorischen Instituts in Potsdam, nicht daran, der Angelegenheit freien Lauf zu lassen, sodass diese nun dem Bundestag vorliegt. Die Behandlung von Ausländern, die in der DDR gelebt haben, wird von diesen im Allgemeinen dankbar memoriert – wie mehrere Forschungen belegen. So wie kürzlich in einer Dissertation über den ANC-Exil in der DDR exemplarisch nachgewiesen werden konnte.

    Tausende Menschen aus der Dritten Welt fanden hier Schutz vor Mord, Terror, Bomben, Napalm, Rassismus, Hunger und Armut. Diese sehen das Land, das ihnen Rettung anbot, fast ausnahmslos positiv. Es bleibt die Hoffnung, dass die verschiedenen Veranstaltungen zu den „Echos aus den Bruderländern“ an die in der internationalen Wissenschaft nicht bezweifelte solidarische Grundhaltung der DDR-Bevölkerung erinnern werden.

    In Mosambik wird übrigens gerade darüber diskutiert, ob ehemals für die Vertragsverhandlungen zuständige Politiker nach Deutschland kommen sollten, um über die von der Berliner Zeitung vor einiger Zeit exemplarisch aufgedeckten Fake News über die Vertragsarbeiter aufzuklären.

    Prof. Dr. mult. Ulrich van der Heyden ist Historiker, Politikwissenschaftler und Spezialist für die Kolonialgeschichte Afrikas, tätig an FU, HU und in Südafrika sowie Autor zahlreicher Bücher.

    #DDR #histoire #solidarité_internationale #Berlin #Tiergarten #John_Foster_Dulles_Allee #HdKW #anticommunisme

  • Honorer le colonel Bigeard, c’est honorer la torture coloniale

    À l’heure où l’on cesse enfin d’honorer dans l’espace public la mémoire du maréchal Bugeaud, bourreau du peuple algérien, comment peut-on projeter d’ériger une statue au parachutiste Marcel Bigeard, comme c’est le cas à Toul ? C’est envisager de glorifier ainsi la pratique de la torture en Indochine et en Algérie. Par Fabrice Riceputi et Alain Ruscio.

    Toul : honorer le colonel Bigeard et la torture coloniale ?

    A l’heure où à Marseille et à Paris on retire enfin de l’espace public les plaques honorant la mémoire du Maréchal Bugeaud, bourreau du peuple algérien durant la conquête coloniale, peut-on ériger une statue au parachutiste Marcel Bigeard, comme on le projette à Toul, et comme cela a été réalisé à Carcassonne en 2012 ? En d’autres termes, la République française tolère-t-elle qu’on honore à travers lui la torture coloniale, alors même que vient d’être lancé à nouveau un Appel à enfin la reconnaître et à la condamner ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/15/honorer-le-colonel-bigeard-cest-honorer-la-tor

    #histoire #colonisation

  • Le Paraguay au temps des missions
    https://laviedesidees.fr/Le-Paraguay-au-temps-des-missions

    Pendant plus d’un siècle et demi, l’ordre des Jésuites a dominé la vie spirituelle, économique et politique du Paraguay colonial. L’ouvrage de Jean-Paul Duviols lève le voile sur les préceptes intellectuels, l’organisation institutionnelle et les causes de leur déclin. À propos de : Jean-Paul Duviols, L’aventure jésuite au Paraguay (1610-1767), Chandeigne

    #Histoire #colonialisme #Amérique_latine #catholicisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240315_paraguay.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240315_paraguay.docx

  • Caraïbes : Solidarité de la CLOC-Via Campesina avec les femmes haïtiennes

    Avec conviction, nous construisons la Souveraineté Alimentaire et luttons contre les crises et les violences.

    Dans cet appel à l’action du 8 mars – Journée internationale de lutte des femmes travailleuses, productrices, pêcheuses – soulignons que la discrimination contre les femmes se manifeste dans les pays les moins développés où la violence de genre augmente chaque jour. Cela résulte du fait que l’agenda concernant ce secteur dans notre région se limite souvent à des propositions et non à des actions concrètes et à des politiques publiques capables d’apporter un changement effectif. Cette situation est particulièrement visible dans le peuple haïtien, reconnu pour son héroïsme.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/13/violences-en-haiti-ce-qui-interesse-les-bandes-armees-cest-le-chaos/#comment-60455

    #international #haiti

  • Webinaire > En direct d’Haïti : Basta aux interventions étrangères ! Avec : Les organisations paysannes membres de La Via Campesina en Haïti

    Des représentant·es des organisations paysannes et des militant·es anti-colonialistes du monde entier nous plongeront au cœur des récents développements en Haïti qui enfoncent le pays dans une crise multidimensionnelle, éclairant les implications géopolitiques liées à une éventuelle nouvelle intervention étrangère en Haïti.
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/13/violences-en-haiti-ce-qui-interesse-les-bandes-armees-cest-le-chaos/#comment-60434

    #international #haiti

  • Violences en Haïti : « Ce qui intéresse les bandes armées, c’est le chaos »

    Depuis la fin du mois de février les gangs lourdement armés, qui prolifèrent en Haïti, se sont regroupés pour attaquer des cibles stratégiques. La crise sécuritaire et politique semble désormais avoir atteint un point de non-retour.

    + Rébecca Decejour : Haïti : les femmes toujours les premières victimes du pouvoir politique

    + Declaration de solidarite avec le peuple haitien

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/13/violences-en-haiti-ce-qui-interesse-les-bandes

    #international #haiti

  • Climat : un #agriculteur #belge assigne #TotalEnergies en #justice | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/130324/climat-un-agriculteur-belge-assigne-totalenergies-en-justice

    C’estC’est une action inédite. Pour la première fois en Belgique, un #citoyen poursuit une #multinationale devant la justice pour un #contentieux_climatique.

    Mercredi 13 mars, Hugues Falys, éleveur en #agriculture_bio de #vaches allaitantes à Bois-de-Lessines, dans la province du #Hainaut, a assigné TotalEnergies devant le tribunal de l’entreprise de Tournai – l’équivalent du tribunal de commerce en France.

    L’agriculteur, qui est aussi administrateur et porte-parole de la Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs (Fugea, syndicat wallon qui défend une agriculture paysanne et la transition agroécologique), estime que la multinationale, en tant qu’industriel parmi les plus émetteurs au monde, porte une responsabilité dans les événements climatiques extrêmes qu’il subit régulièrement sur sa ferme.

    Agrandir l’image : Illustration 1
    Hugues Falys. © Photo The Farmer Case / Adrien Medy
    « Je suis installé depuis 1993 et je consacre une grande partie de la surface de mon exploitation au pâturage et à la culture de fourrage pour le bétail, explique à Mediapart Hugues Falys. Mais j’ai été victime en 2016 d’un orage stationnaire avec de la grêle qui a entraîné des pertes de rendement. Puis, au cours des étés 2018, 2020 et 2022, ma ferme a essuyé des vagues de chaleur et des sécheresses. En conséquence, j’ai dû acheter du fourrage, puiser dans mes stocks prévus pour l’hiver et baisser d’un tiers mon cheptel. L’autonomie de ma ferme a été mise en péril. »

    La citation en justice, qu’a pu consulter Mediapart, demande au pétrolier français, « à titre de réparation des conséquences dommageables des fautes constatées », un euro provisionnel pour chacun des aléas subis par l’agriculteur et un euro provisionnel à titre de préjudice moral.

  • Insoumises au XIIIe siècle
    https://laviedesidees.fr/Field-Saintete-de-cour

    On sait à quel point les Capétiens ont réussi, tout au long du XIIIe siècle, à acquérir une réputation de sainteté et à l’utiliser pour sacraliser la fonction royale. Mais cette historiographie croise rarement celle de la spiritualité féminine, qui connait alors une parenthèse de liberté. À propos de : Sean Linscott Field, Sainteté de cour. Les Capétiens et leurs saintes #femmes, Éditions EHESS

    #Histoire #Moyen_Âge #Eglise #monarchie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240314_insoumises.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240314_insoumises.docx

  • „Modekönigin von Berlin“: Wie Regina Friedländer die Modeindustrie aufwühlte
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/regina-friedlaender-wie-eine-berlinerin-die-modeindustrie-aufwuehlt


    Zwei Hutmodelle von Regina Friedländer in der Berliner Modezeitschrift Styl, 1922

    A propos de la plus célèbre créatrice de mode féminine dans le Berlin de l’empire allemand et la république de Weimar

    13.03.2024 von Bettina Müller - Vor 120 Jahren gründete Regina Friedländer ihre Modefirma in Berlin. Damit trotzte sie alten Rollenbildern. Das ist ihre Geschichte.

    Extravagante Entwürfe und zeitlose Eleganz. Die fantastischen Hut-Kreationen der Regina Friedländer, im Berlin der 1920er-Jahre von Becker & Maass fotografiert, kann man heute bequem in einer Online-Ausstellung der Kunstbibliothek der Staatlichen Museen Berlin besichtigen. Es ist eine visuelle Reise in die frühe Weimarer Zeit, als noch Aufbruchstimmung in der Stadt herrschte, sodass auch die Hüte manchmal so aussahen, als hätten sie Flügel, und somit der Trägerin auch eine gewisse Leichtigkeit verliehen.

    Kaum eine Lifestyle-Zeitschrift, in denen die Kopfbedeckungen, aber auch die Pelze und Roben aus dem Hause Regina Friedländer damals nicht zu finden waren. Sie hüllte die legendäre Anita Berber und andere Schauspielerinnen in elegante Gewänder, Aristokratinnen und Ehefrauen von Diplomaten gingen in ihrem Modesalon ein und aus. Jahrelang war ihr Name ein absoluter Garant für höchste Qualität, doch heute kennt so gut wie niemand mehr ihren Namen.

    Wer war Regina Friedländer, die die Berliner Presse damals zur „Modekönigin von Berlin“ krönte? Wer war die Frau, die damals die wohlhabenden Berlinerinnen mit ihren ausgefallenen Kunstwerken des Hutmacher- und Schneiderhandwerks beglückte? Die zudem als berufstätige Frau eine unkonventionelle Ehe mit dem zehn Jahre jüngeren Schriftsteller und Lyriker Leo Heller führte, aber auch – mit zwei Kindern aus erster Ehe – Familie und Beruf vereinbaren konnte?

    Es ist bis heute unklar, wo die 1866 als Tochter des (jüdischen) Kaufmanns David Oppler geborene Regina ihren Beruf erlernt hat. Im Sommer 1894 annonciert sie im Berliner Tageblatt und bietet „jungen Damen“ einen „Lehrkurs für feinen Damenputz“ an. Noch im selben Jahr heiratet sie den Kaufmann Hugo Friedländer. Als Putzmacherin ist sie in einem Teilbereich eines aufstrebenden Wirtschaftszweiges tätig, der sich mit der Herstellung von aller Art von Hüten und Kopfbedeckungen von Frauen und Mädchen befasst.

    Friedländer bleibt berufstätig

    Und so denkt sie nach ihrer Hochzeit, während sie ihr Korsett lockert, gar nicht daran, ihren Beruf aufzugeben und an Heim und Herd verbannt zu werden, im Gegenteil. Die Geburt ihrer Kinder Rosalie (1896) und Emanuel Werner (1900) können ihre Kreativität nicht im Keim ersticken. Wie sie die darauf folgenden Jahre die Vereinbarkeit von Familie und Beruf gemeistert hat, bleibt ihr Geheimnis, die Quellen sind rar, Eigen-Aussagen fehlen.

    Am 15. April 1904 wird sie Unternehmerin und lässt ihre Firma „Regina Friedländer“ in das Firmenregister eintragen. Das ist kurios, sie darf eine Firma gründen, aber an die Wahlurne lässt man sie noch nicht.


    Frau mit Hut von Regina Friedländer; Kunstbibliothek/Staatliche Museen zu Berlin

    In diesem Jahr ist Berlin längst das Epizentrum der deutschen Modeindustrie und der Konfektion, und beherrscht teilweise sogar den Weltmarkt. Vor allem rund um den Hausvogteiplatz haben sich große Häuser angesiedelt, die für allerhöchste Qualität bürgen, zumeist haben sie jüdische Namen wie Israel, Gerson oder Manheimer. Sie versprechen ein „Paradies der Frauen“, so der Werbeslogan von Nathan Israel.

    Zwei Jahre nach der Firmengründung wird die Ehe zwischen Regina und Hugo Friedländer durch das Königliche Landgericht aufgelöst. Der Hauptgrund für die Trennung ist ein österreichischer Poet und Schriftsteller namens Leo Heller, der seit 1901 in der Stadt ist. Er war dem Ruf Ernst von Wolzogens gefolgt, der ihn als Textdichter für sein literarisches Kabarett „Überbrettl“ nach Berlin verpflichtet hatte.

    Mode und Poesie

    Es ist ein ungleiches Paar, das in der Berliner Gesellschaft auffällt, die große und stattliche Regina und der zarte Poet Leo, der seiner Regina überaus schwärmerische Gedichte schreibt, so auch 1907 in seinem Gedichtband „Präludien der Liebe“: „Ich weiß nur eines: daß mein Sein/So nah verbunden mit dem deinen,/Daß meine Seele ewig dein/Und deine Seele in der meinen“.

    In den nächsten Jahren kann sich Regina durch Fleiß und Talent einen Namen in der Berliner Modewelt machen. Bei ihrer Arbeit hat sie einen hohen künstlerischen Anspruch, betrachtet ihre Mode, ihren Beruf, so wie ihr Ehemann, auch als Kunst, und daher ist es auch kein Zufall, dass sie im Frühjahr 1910 mit ihrem Geschäft namens „Modes“ in die Potsdamer Straße umzieht. Eine Straße wie ein Magnet, bereits seit Ende des 19. Jahrhunderts zieht sie verstärkt Künstler und Intellektuelle in ihren Bann.

    Mehrere Adressenwechsel und Einstellungsannoncen in einschlägigen Tageszeitungen, in denen sie immer wieder Laufmädchen, Buchhalterinnen, Zuarbeiterinnen und Verkäuferinnen sucht, zeugen von der stetigen Expansion ihrer Firma. 1918 gilt ihr Haus für eine Moderedakteurin bereits als „eines der führenden Berliner Modellhäuser“.

    Regina Friedländer hat mittlerweile einen Salon in der Königgrätzer Straße (heute Ebertstraße) eröffnet, den der Künstler Ludwig Kainer konzipiert hat. Und der ist für ihre Kundinnen ein Traum, der sogar in einer Kunstzeitung abgebildet wird: Man sieht Licht durchflutete Räumen, Fresko-Malereien an Wänden und Decken, eine geschmackvoll-harmonische Einrichtung. Alles strahlt eine ungeheure Leichtigkeit aus, sorgt für eine ganz besondere Atmosphäre für ihre Kundinnen, die nicht nur einen simplen Hut kaufen wollen, sondern ein Gesamt-Kunstwerk. Das „Paradies der Frauen“ ist dort für sie Wirklichkeit geworden, doch nur, wenn die Damen das nötige Kleingeld dafür haben.

    Während Regina also die Reichen und Schönen der Stadt einkleidet und behütet, treibt sich ihr Ehemann derweil in ganz anderen Kreisen herum. Er hat sich in der Zwischenzeit unter anderem vom Poeten zum Kriminalberichterstatter entwickelt, pflegt beste Beziehungen zum Berliner Polizeipräsidium, ist mit mehreren Kriminalkommissaren befreundet. Mit Kriminalkommissar Ernst Engelbrecht verfasst er mehrere Bücher über die Berliner Unterwelt. Es ist ein Unterschied wie Tag und Nacht, was der Berliner Presse nicht verborgen blieb.

    Da konnte sich ein Verriss der Texte Hellers schon mal auf seine prominente Ehefrau beziehen, ohne dabei ihren Namen zu nennen: „Er kann seine Verwandtschaft zur Konfektion nicht bemänteln“.


    Frau in Kleid mit Hut von Regina FriedländerKunstbibliothek/Staatliche Museen zu Berlin

    Die 1920er-Jahre werden für das Ehepaar Heller die erfolgreichsten ihres Lebens. Leo Heller wird nicht nur zum „Kenner“ der Berliner Unterwelt, sondern auch zum Milieu-Chanson-Texter. Regina verfolgt weiterhin konsequent die Verbindung von Mode und Kunst. Vor allem 1921 wird dieser Anspruch auch durch eine neuartige Modeausstellung im Kunstgewerbemuseum von Berlin manifestiert. Und das ist kein „Mode-Tee“, wie sie zu dieser Zeit modern sind, es laufen auch keine Mannequins über den Laufsteg, sondern es werden komplett ausgestattete Salons von diversen Modefirmen ausgestellt, ebenso die schönsten Modelle der besten Hutateliers.

    Regina Friedländer zeigt einen grauen Krepphut mit Früchten und einen Florentiner Basthut mit Blumengewinde. Die Ausstellung ist ein wahres Feuerwerk an Farben und Formen, kongenial an die Räumlichkeiten angepasst, in denen Mode tatsächlich zur Poesie wird, und umgekehrt.

    Auch bei Modellhut-Ausstellungen in anderen Städten wie zum Beispiel Hamburg werden Reginas originelle Entwürfe gezeigt. Lifestyle-Zeitschriften wie Styl (Blätter für Mode und die angenehmen Dinge des Lebens), die vom Verband der deutschen Modeindustrie herausgegeben wird, zeigen Fotos ihrer Modelle. Arbeitsreiche Jahre in einer turbulenten und flirrenden Zeit, inmitten von Crepe Georgette, Plauener Spitze, Samt, Velours und anderer Geschmeide. Bei Modeschauen, Galas, Modetees und Messen wie die Berliner Durchreise oder die Berliner Woche.

    Abschwung und Krise

    In der Mitte der 1920er-Jahre hat Regina ihren Status als Modekönigin endgültig gefestigt, bietet in ihrem exklusiven Salon in der Budapester Straße Hüte, Kleider und Pelze an. 1928 wird Deutschland von einem wirtschaftlichen Abschwung erfasst, der das darauf folgende Jahr in der Weltwirtschaftskrise und auch im Niedergang der Berliner Modeindustrie enden wird.

    Und so meldet der Deutsche Reichsanzeiger am 7. Juni 1928, dass über das Vermögen der Regina Heller geb. Oppler, Inhaberin der Firma Regina Friedländer, das Konkursverfahren eröffnet worden sei. Doch sie will nicht kampflos aufgeben, und schafft auch das zunächst. Am Ende des Jahres wird die „GmbH für die Herstellung und den Vertrieb von Damenmoden und Damenputz Regina Friedländer“ gegründet, mit Regina und einem Kaufmann namens Fritz Dix, der das Stammkapital von 25.000 Reichsmark mit einbringt, als gemeinsame Geschäftsführer.

    Am 29. November 1928 wird das Konkursverfahren aufgehoben, doch dann tobt zehn Monate später im Land die Weltwirtschaftskrise. Die Zeit für Luxus ist nun endgültig vorbei. Und auch Regina schwächelt, und während das ganze Land schon bald am Boden liegt, reicht auch die Kraft der mittlerweile Anfang 60-Jährigen nicht mehr aus. Die „Modekönigin von Berlin“ erliegt am 7. März 1932 einem unbekannten Leiden. „Des Todes Dunkel Weicht des Lebens Helle. Und auch der größte Schmerz ebbt ab“, dichtet Leo Heller und verlässt Berlin für immer in Richtung Teplitz und anschließend Prag, wo er neun Jahre später verstirbt.

    Rosalie Friedländer verheiratete Voß wird 1943 im Vernichtungslager Sobibor ermordet. Der Facharzt Dr. Emanuel Werner Friedländer, der in erster Ehe mit Lotte Ury, einer Cousine des Malers Lesser Ury verheiratet war, stirbt 1948 in Montevideo/Uruguay. Die Blütezeit der jüdischen Modesalons und Konfektionshäuser von Berlin war da schon lange vorbei, so wie luftig-leichte Verbindung von Mode und Poesie in Berlin.

    Kunstbibliothek am Kulturforum:
    #Matthäikirchplatz 6
    10785 Berlin

    Kunstbibliothek im Archäologischen Zentrum:
    #Geschwister-Scholl-Straße 6
    10117 Berlin

    Kunstbibliothek im Museum für Fotografie:
    #Jebensstraße 2
    10623 Berlin

    #Berlin #Mitte #Tiergarten #Hausvogteiplatz #Potsdamer_Straße #Königgrätzer_Straße #Budapester_Straße

    #Mode #culture #histoire #économie #vie_juive

  • "Nos logements sont indignes, nos salaires dérisoires" : les bergers dépités par l’arrêt des négociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dénoncent l’arrêt des négociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rémunération mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les représentants des éleveurs ont annulé les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dénonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mètres carrés, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censées être temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intéressés (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », déclare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’Isère.

    #Promiscuité et #insalubrité viennent s’ajouter à des conditions de travail que les bergers jugent intolérables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail légales. Mais, dans les faits, on fait 70 à 90 heures de travail. Donc, rapporté au nombre d’heures travaillées, ces salaires sont dérisoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant à 1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « équipements » en alpage : les vêtements pour résister aux conditions météo mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », déplore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vétérinaire des chiens et aussi nos vêtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élèvent à un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal à passer que l’#élevage ovin est subventionné dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prédateur.

    Un secteur très subventionné par l’Etat

    « On pourrait être payés plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnés par le plan #loup pour les gardiens d’ovins à 80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliés de la colère agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idée, c’est d’améliorer par la réglementation les conditions de travail des bergers en empêchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient mené une action devant la maison des agriculteurs de l’Isère.

    Les négociations au point mort

    « C’est une négociation. On ne peut pas leur donner satisfaction à 200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, éleveur et représentant pour l’Isère de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces négociations n’ont abouti à rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont été annulées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous à l’échelle départementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont également au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fédération départementale de l’Isère, « mais la dernière a été annulée deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque département, une convention collective territoriale est établie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spécifiques aux salariés agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prêts à multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles à revenir à la table des négociations.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • Ma vie, ma mort, mon choix !

    Un émission de radio campus Lille, avec aux micros, Nadine, Monique, Anick, Frédérique, Véronique.

    Mourir, est le dernier acte de notre vie. Nul ne doit pouvoir en décider à notre place.

    https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LP240309.mp3

    Pourquoi la France a-t-elle toujours 20 ans de retards en Europe pour légaliser les pratiques de liberté humaine ?


    Une majorité de Français attendent ce droit nouveau, la convention citoyenne l’a montré. Mais est-ce forcément signe de progrès pour notre société ? Ne sommes-nous pas de plus en plus individualistes, l’attente des français ne traduit-elle pas cet esprit du siècle ? Et la solidarité dans tout ça ?

    On se plaint des conditions d’accueil des malades et personnes âgées indignes dans un système de santé en panne, la priorité n’est-elle pas de restaurer notre service public et de financer les SP ?

    Parlons des médecins, qui sont ou seraient opposés au droit à l’AMM.

    Vous faites référence au combat des femmes pour le droit à l’IVG, dans les décennies 60/70, diriez vous qu’il y a une filiation avec le combat que vous menez aujourd’hui pour l’AMM ?

    Quels sont nos moyens et modes d’action ?
    . . . . .
    Le Choix-citoyens pour une mort choisie, est une association laïque, apolitique et pluraliste dans les convictions philosophiques, spirituelles, religieuses de ses membres. Le respect de la liberté de conscience est le fondement de son combat. Il concerne tous ceux qui défendent la laïcité, c’est à dire un monde de tolérance.
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    Antenne Nord Pas de Calais : MDA 27 rue Jean Bart 59000 Lille 
lechoix5962@laposte.net tel : 06 70 31 56 94 https://choisirmafindevie.org

    Source : http://federations.fnlp.fr/spip.php?article2292

    #Santé #liberté #décès #santé #mort #mort_choisie #acharnement_thérapeutique #AMM #souffrances #femmes #radio #Hôpital #soins_palliatifs