• « Faire partir les gens à tout prix » : quand la rénovation urbaine est antisociale
    https://reporterre.net/Faire-partir-les-gens-a-tout-prix-quand-la-renovation-urbaine-est-antiso

    À Roubaix, le projet de rénovation urbaine d’un quartier suscite une forte opposition d’habitants, qui se sentent mis dehors. La situation, très tendue, fait craindre un embrasement du quartier.

    À quelques encablures de la gare de Roubaix, Florian Vertriest, 30 ans, fait visiter la place de la Grand-Mère, située dans le quartier de l’Alma : avec ses coursives et son architecture unique, l’endroit a du cachet. Il n’y a pas si longtemps, la place de la Grand-Mère portait encore bien son nom du fait de la présence d’un foyer intergénérationnel abritant de nombreuses femmes de « chibanis », ces travailleurs maghrébins arrivés en France après la Seconde Guerre mondiale. Un réseau d’entraide solide s’y était développé ; mais au nom d’un projet de #rénovation_urbaine, le foyer est promis à la destruction, comme 486 autres bâtiments du quartier, qui ne seront pas reconstruits.

    Relogées dans un nouveau foyer, ces personnes âgées ont mal vécu la rupture. « En six mois, on en a perdu trois, dont celle qui avait la meilleure santé, dit Florian Vertriest, la voix tremblante d’émotion. Il y a des grands-mères qui se perdent dans la ville. » Pour le Roubaisien, cette situation est un exemple, parmi des dizaines, des torts qu’il attribue au projet d’urbanisme. « Cette rénovation urbaine est un gâchis social, un gâchis environnemental, un gâchis économique. »

    [...]

    Des contre-propositions sont nées d’un travail mené par le collectif. Une place importante y est accordée à la culture, et surtout à l’écologie. Pêle-mêle, les propositions suggèrent l’installation de pompes à chaleur, de la végétalisation, et surtout le respect de l’esprit originel du quartier de l’Alma, un quartier piéton, accessible aux personnes à mobilité réduite et porté sur les mobilités douces. « Notre projet alternatif s’oriente vers des îlots 100 % piétons. Dans nos propositions, des îlots n’ont plus aucun véhicule en surface », explique Florian Vertriest.

    Enfin, même si beaucoup d’immeubles sont dans un piteux état, le collectif veut conserver une partie des logements de bonne qualité. « On ne conteste pas tout, affirme Florian Vertriest. Sur 486 démolitions, on en conteste 249. Par contre, des bâtiments historiques résultent de la lutte des années 1970-1980, ils sont un patrimoine matériel et immatériel qu’on serait incapables de reconstruire dans sa qualité. »

    #ville #urbanisme #habitants #Alma_gare

    • Mères solos. Le combat invisible

      Elles sont plus d’1,5 million de mères célibataires en France : un chiffre qui a quasiment doublé en 30 ans. Prises à la gorge par les difficultés économiques et le gouffre de la précarité qui les absorbe prioritairement, elles souffrent pour la plupart d’isolement et d’épuisement.
      Ce livre a pour objectif d’alerter sur celles que la société ne veut pas voir, d’identifier les blocages systémiques qui grèvent leur quotidien – casse-tête de la garde des enfants, pensions alimentaires impayées,
      injustice fiscale, etc. – et d’exhorter les politiques à se saisir du problème.
      Mais cet essai a aussi pour but de leur permettre de relever la tête, quel que soit leur niveau de vie, en
      recensant nombre de conseils et témoignages pour vivre mieux, et de se défaire du jugement péjoratif que
      la société porte sur elles, en promouvant notamment de nouveaux modèles familiaux.
      Les familles monoparentales représentent aujourd’hui un quart des foyers français, avec dans leur écrasante
      majorité des femmes à leur tête : il est temps de changer de regard sur les mères solos et d’exiger des mesures politiques dignes de ce nom pour les soutenir !

      Johanna Luyssen est journaliste spécialiste des questions féministes et sociales. Elle a travaillé pour divers médias – Le Monde, Arte, Stylist – avant de devenir cheffe adjointe du service Société de Libération.

      https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/m%C3%A8res-solos-9782228936545
      #livre #Johanna_Luyssen

    • Gouverner la vie privée. L’encadrement inégalitaire des #séparations_conjugales en France et au Québec
      https://catalogue-editions.ens-lyon.fr/Resources/titles/29021100500480/Images/29021100500480M.jpg?1729924131120

      L’implication de l’État dans la vie privée pose problème : les individus ont davantage de #droits que par le passé, mais certains de leurs comportements, jugés problématiques pour la collectivité, justifient un interventionnisme renouvelé, dans lequel acteurs privés et mécanismes de marché occupent une place croissante. En tension entre libéralisme et normalisation, cette action publique participe aux recompositions des rapports sociaux, entre les classes sociales, entre les genres, ainsi qu’entre la population majoritaire et les personnes racisées. Objet de vifs débats et de réformes récurrentes, la régulation par le droit des séparations conjugales est un observatoire précieux de ces recompositions, ici analysées à partir de trois enquêtes collectives, qualitatives et quantitatives, menées des deux côtés de l’Atlan­tique. En France comme au Québec, l’accès aux procédures, les interactions avec les professionel.les et l’encadrement des modes de vie sont les trois dimensions constitutives du gouvernement de la vie privée. Cependant, chacun des contextes n’articule pas de la même manière inégalités de classe et inégalités de genre. En scrutant la production institutionnelle des inégalités privées, cet ouvrage invite à imaginer des voies alternatives, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, pour que la politique des droits tienne ses promesses émancipatrices.

      https://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100500480

    • Maternités rebelles

      Comme toutes les petites filles hétéros, Judith Duportail a grandi avec un idéal de vie de famille bien précis, et une suite d’étapes à respecter pour réussir sa vie : rencontre, cohabitation de long terme, mariage ou pacs, et enfin bébé. Sans mec officiel depuis longtemps, pas de bébé. C’est tout.
      Elle a toujours su pourtant qu’un jour, elle voudrait un enfant, une famille. Plus elle a vu sa vie et ses choix s’éloigner de cet horizon, plus une terreur grandissait au fond d’elle : « elle ne serait jamais mère ».
      Même si elle a connu l’amour, elle n’a jamais réussi à se fondre dans le moule du couple idéal. Alors, comment faire pour devenir mère ? Pendant plusieurs années, elle a tenté de se normaliser, elle a même envisagé de se "forcer un peu", le temps qu’il faudrait, pour faire un bébé.
      En vérité, rien ne clochait chez elle. Elle ne savait juste pas qu’il existait d’autres chemins.
      Maternités rebelles est un essai incarné, documenté et sourcé, qui veut montrer qu’il est possible de dissocier la maternité du couple. Il s’adresse à toustes celleux qui s’interrogent sur les façons de construire leur vie librement, pas uniquement celleux qui nourrissent un projet d’enfant.

      https://www.librairie-des-femmes.fr/livre/9782491260217-maternites-rebelles-judith-duportail

  • Le relief c’est la vie
    https://laviedesidees.fr/Le-relief-c-est-la-vie

    Nous parlons de la Terre sans la connaître. Une synthèse des connaissances récentes sur le « système Terre » et son état préoccupant invite à promouvoir une nouvelles conception de l’environnement et des nécessaires orientations politiques.

    #environnement #écologie #géographie #Sciences
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240828_gaillardet.pdf

    • La Terre habitable ou l’épopée de la zone critique

      Nous n’avons jamais autant parlé de la Terre. Il n’est pas un jour sans qu’elle se rappelle à nous et que s’accroisse le sentiment que nous la perdons. Mais avons-nous pris le temps de la connaître vraiment ? Comment nous y relier de manière respectueuse et durable ?
      Ce livre unique en son genre, écrit par un géochimiste reconnu, montre que les vivants, les humains en particulier, n’habitent pas la Terre au sens du globe, mais une infime partie de celui-ci. Une zone comprise entre le ciel et les roches, discontinue, issue de la confrontation de l’énergie du soleil, qui active le cycle de l’eau, et de l’énergie tellurique, qui crée les reliefs. Ce n’est ni le sol traditionnel, ni les écosystèmes, ni les eaux souterraines ou les fleuves ; c’est tout à la fois. Altéré, tissé, ce voile est une zone critique, à découvrir pour en prendre soin et l’habiter mieux. Cette nouvelle Terre tourne, elle aussi. Elle se plie et se déplie en cycles et temporalités, au gré des transformations chimiques, physiques et biologiques.
      Du fleuve Congo à l’Amazone, des Alpes à l’Himalaya, de La Réunion à la Guadeloupe, le lecteur suit les scientifiques qui auscultent la zone critique. Ceux-ci décryptent le mouvement de l’eau, pistent les flux du carbone ou des métaux, des transformations chimiques d’une seconde ou d’un million d’années... Ensemble, dans leurs observatoires instrumentés, ils inventent une #science_du_terrestre_indisciplinée, font se parler #vivants et #non-vivants, étapes indispensables pour concevoir une nouvelle #politique_de_la_Terre. Vertigineux.

      https://www.editionsladecouverte.fr/la_terre_habitable-9782348075421

      #livre #habitabilité #Jérôme_Gaillardet

  • L’extraction minière menace fortement la #biodiversité

    L’extraction minière est une #bombe_à_retardement pour la biodiversité. Près de 8 % des vertébrés – 4 642 espèces exactement – seraient menacés par l’extraction minière, d’après une étude menée par des chercheurs de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni. Parmi les espèces de vertébrés étudiées, les poissons se trouvent être les plus menacés par nos activités minières, notamment offshore. Viennent ensuite les reptiles, les amphibiens, les oiseaux et, enfin, les mammifères. Les espèces frayant dans des habitats d’eau douce sont particulièrement touchées. La menace est globalement répartie sur la planète entre Amérique du sud, Afrique de l’Ouest, et Arctique.

    Les mines ont une empreinte directe sur 101 583 km2 dans le monde. La #pollution provenant des mines de #minéraux_métalliques affecte 479 200 km de rivières et 164 000 km2 de plaines inondables. L’extraction minière entraîne tout un ensemble de #menaces directes et indirectes pour la biodiversité, dont la principale est la perte et/ou la dégradation de l’#habitat sur les sites concernés.

    Pour autant, la biodiversité peut être affectée à distance du site : d’après l’étude, 37 % de la masse terrestre (non antarctique) se trouve actuellement à moins de 50 km d’une mine. Or, les impacts hors des sites existent bel et bien : l’exploitation artisanale de l’or à petite échelle est la plus grande source de pollution par le #mercure à l’échelle mondiale ; l’extraction de ressources peut accroître la #déforestation jusqu’à 70 km de distance des sites miniers en Amazonie ; l’exploitation du sable modifie la structure du lit des #rivières et les niveaux d’eau dans l’ensemble des deltas fluviaux.

    Une industrie lucrative

    Dans les environnements marins, les marées noires peuvent toucher de vastes zones. En 2010, l’explosion sous-marine de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon avait provoqué une marée noire sur 15 000 km2 dans le golfe du Mexique.

    Avec la demande croissante de minéraux métalliques et/ou de matériaux de construction, l’exploitation minière a la pelleteuse en poupe, ce qui fait de ce secteur une des industries les plus lucratives au monde, avec un chiffre d’affaires total de 863 milliards d’euros en 2022 pour les 40 plus grandes entreprises du secteur.

    Dans sa précipitation à fournir nos sociétés en produits miniers, cette industrie rechigne à protéger son environnement plus ou moins immédiat. Ainsi, entre 2000 et 2018, l’exploration et l’extraction minière ont causé 78 % des opérations de réduction ou de déclassement d’aires protégées dans le monde. Rien qu’en Afrique subsaharienne, le nombre de mines situées à moins de 10 km d’une aire protégée a augmenté de 250 % sur la même période !

    https://reporterre.net/L-extraction-miniere-menace-fortement-la-biodiversite

    #mines #minières #extraction_minière #extractivisme #menace

  • Nos #vêtements génèrent des #microplastiques qui polluent le #fleuve #Saint-Laurent

    Les microplastiques les plus abondants dans le #fleuve_Saint-Laurent sont les #fibres_textiles de #polyester. Lorsqu’on lave une veste en tissu polaire, de minuscules fibres de plastique s’échappent vers les écosystèmes aquatiques.

    Valérie S. Langlois est professeure titulaire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicogénomique et perturbation endocrinienne à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) ; Julien Gigault est professeur et chercheur en chimie à l’Université Laval ; Raphaël Lavoie est chercheur scientifique à Environnement et Changement climatique Canada et professeur associé à l’INRS et To Tuan Anh est technicien à l’INRS.

    Nos vêtements sont faits principalement de… matière plastique. Contrairement au coton, qui provient d’une plante, le polyester et le fameux spandex ou lycra — qui rendent les vêtements plus extensibles — ne poussent pas dans la nature. Ce sont des matières artificielles conçues à partir de plastique qui sont utilisées dans la production de textiles synthétiques.

    Lorsqu’on les lave, de minuscules fibres de plastique se détachent de nos vêtements puis passent dans les canalisations. Une fois arrivées à la station d’épuration des eaux usées, elles déjouent le processus d’élimination en raison de leur taille microscopique (d’où leur nom, les microplastiques) et se retrouvent dans nos écosystèmes aquatiques.

    Nous avons récemment mené une évaluation des microplastiques présents dans les eaux du fleuve Saint-Laurent et de son estuaire. Nous avons constaté que les microplastiques les plus abondants étaient les fibres textiles de polyester.

    Ailleurs dans le monde, on trouve des résultats similaires. Dans la mer Caspienne, par exemple, les fibres textiles étaient également le type de microplastiques le plus retrouvé dans le système digestif des poissons.

    Dans cet article, nous proposons de brosser un portrait de cette situation préoccupante.
    Pleins feux sur les microplastiques

    Les microplastiques (dont la taille varie entre l’épaisseur d’un cheveu et celle d’un cure-dent) ont été détectés partout sur la planète, notamment dans l’eau, les sédiments, le sol, l’air, les animaux et même dans les nuages et le sang humain.

    À l’échelle mondiale, on estime que près de 110 millions de tonnes de plastiques se sont accumulées dans les rivières au fil du temps, dont 12 % seraient des microplastiques et 88 % des macroplastiques (dont la taille est supérieure à l’épaisseur dudit cure-dent).

    Les microplastiques sont reconnus comme étant les produits de la dégradation des macroplastiques. On peut par exemple penser aux particules d’abrasion des pneus, aux bouteilles de plastique ou aux fibres de lavage des textiles.

    Conséquence ? Une proportion substantielle des macroplastiques d’aujourd’hui se dégradera et se transformera en microplastiques de demain.

    Les effets néfastes de l’exposition aux microplastiques sur la santé des organismes vivants ont été largement documentés. Chez l’humain, cette exposition a été associée à une perturbation des cellules, à des troubles du métabolisme, à une réponse du système immunitaire et à des effets négatifs sur la reproduction et le développement.

    L’éventail des effets répertoriés des microplastiques sur la santé n’est probablement que la pointe de l’iceberg, alors que les efforts de recherche mondiaux se poursuivent pour étudier diverses espèces.
    Des microplastiques pour souper ?

    Les microplastiques peuvent, entre autres, s’accumuler dans les poissons que l’on pêche et que l’on élève en aquaculture. Vous aurez donc deviné qu’ils finissent par se retrouver… dans nos assiettes.

    Une étude récente a démontré la présence de microplastiques de type fibres textiles synthétiques dans la chair de poissons commerciaux destinés à l’alimentation humaine. La quantité de microplastiques était également plus grande dans les poissons carnivores, c’est-à-dire ceux qui se nourrissent d’autres poissons.

    Consommer des poissons herbivores tels que le tilapia, plutôt que des poissons carnivores comme le thon, le saumon et la truite, pourrait ainsi diminuer la quantité de microplastiques dans nos repas.

    Le fleuve Saint-Laurent et son estuaire

    Le fleuve et son estuaire drainent environ 25 % de l’eau douce mondiale. Et plus de 45 millions de personnes vivent à proximité.

    En voguant sur le fleuve, la contamination par les microplastiques peut finir par atteindre l’océan Atlantique.

    Cette situation est particulièrement préoccupante. Pourquoi ? D’une part, parce qu’elle contribue à prédire de futures charges de microplastiques dans les eaux marines. Et de l’autre, parce que le fleuve abrite plusieurs millions d’animaux, d’invertébrés et de plantes.

    Dans notre étude, nous avons évalué la portion de microplastiques qui flottent dans les 40 premiers centimètres sous la surface de l’eau à 11 sites distincts du fleuve et de l’estuaire du Saint-Laurent.

    Nos résultats sont sans équivoque : les microplastiques sont présents à tous les sites d’échantillonnage. Les catégories de microplastiques les plus abondantes étaient les fibres textiles, suivies par les fragments (provenant par exemple de sacs de plastique) et les sphères (provenant entre autres des produits cosmétiques).

    Une analyse plus approfondie a permis de déterminer que les matériaux prédominants étaient le polyester, le polyéthylène, le polypropylène, le nylon et le polystyrène.

    Ces données offrent de précieuses informations quant à la répartition et au comportement des microplastiques afin de mieux préserver et gérer nos ressources en eau douce.

    Robert Charlebois chantait « Il faut laver l’eau, laver l’eau, laver l’eau »

    Poly-Mer — une petite entreprise québécoise — a conçu un filet qui s’attache derrière un canot ou un kayak afin de récolter les microplastiques qui flottent à la surface.

    En collaboration avec Stratégies Saint-Laurent — un OSBL québécois qui vise à favoriser l’implication des collectivités riveraines dans la protection, la réhabilitation et la mise en valeur du Saint-Laurent —, nous avons testé le filet de Poly-Mer et démontré qu’il pouvait bel et bien aider à filtrer les microplastiques dans l’eau.

    À hauteur d’un seul humain, d’une seule ville, que puis-je faire ?

    L’accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité signé en 2022 (aussi connu sous le nom de COP15) a reconnu une fois de plus l’importance de travailler ensemble vers l’élimination de la pollution par le plastique planétaire.

    Et si on réduisait notre consommation de la matière plastique ? La question « en a-t-on vraiment besoin ? » n’a jamais été aussi pertinente qu’aujourd’hui, tant pour le portefeuille que pour l’environnement.

    Par exemple, la gestion municipale du compost domestique devrait éviter à tout prix l’utilisation de sacs de plastique. En effet, même les sacs étiquetés comme étant biodégradables ne se décomposent pas complètement. Il vaut mieux mettre les rebuts alimentaires directement dans notre bac de compost et le laver régulièrement.

    L’élimination appropriée des plastiques à la source est essentielle, tout comme l’investissement dans des technologies de traitement des eaux usées capables de retirer les microplastiques.

    https://theconversation.com/nos-vetements-generent-des-microplastiques-qui-polluent-le-fleuve-s

    #industrie_textile #textile #habits #mode #pollution #eau #pollution_de_l'eau #Canada #plastique

  • Une mesure inédite en #montagne, #Chamonix va restreindre les #Airbnb

    Le nombre d’Airbnb et autres #locations_saisonnières sera bientôt limité à Chamonix. Une mesure attendue par les locaux, qui font face à un afflux de touristes.

    Les boîtes à clés se multiplient devant les immeubles et les chalets du centre de #Chamonix-Mont-Blanc. Face au plus haut sommet d’Europe, ces objets symbolisent la forte augmentation des locations saisonnières de type Airbnb ces dernières années dans la vallée. « Le nombre de meublés de tourisme mis sur le marché est passé de 2 700 à 4 000 en quatre ans », dit Éric Fournier, maire de Chamonix et président de la communauté de communes de la vallée. Face à cette situation, les élus du conseil communautaire ont tenté de mettre un coup d’arrêt à cette dynamique. Le 25 juillet, une #délibération a été adoptée pour limiter le nombre de locations de courte durée dans les quatre communes de la vallée. Une première pour un territoire de montagne en France.

    Dès le 1er mai 2025, un seul bien en location saisonnière par personne physique sera autorisé à Chamonix et aux #Houches et deux biens à #Servoz. À #Vallorcine, de l’autre côté du col des Montets, il n’y aura pas de limitation du nombre de biens louables, mais les autorisations d’en faire une location saisonnière seront limitées à un an, avant d’être renouvelées.

    « Cette mesure s’inscrit dans un travail global pour maintenir l’habitat permanent dans la vallée. Une partie de notre #parc_immobilier s’érode vers les plateformes de #location_de_courte_durée, cela pose de plus en plus de problèmes pour les habitants locaux. Les offres de location à l’année sont rares et les #prix explosent », assure le maire sans étiquette.

    Les quatre communes de la vallée sont classées « #zones_tendues » depuis août 2023, et le prix de l’immobilier à Chamonix dépasse désormais les 10 000 euros le m2. Avec cette mesure, Éric Fournier souhaite retrouver « un #équilibre_social au niveau local. La vallée n’est pas un parc d’attractions et nous devons apporter des réponses à la #tension_immobilière et à la #fréquentation_touristique qui évolue très vite sur le territoire ».

    Concrètement, les propriétaires devront enregistrer leurs biens avant de les publier sur les plateformes comme Airbnb. « Nous avons passé des accords avec ces sites, et si certains ne respectent pas cet enregistrement, leurs biens seront supprimés des plateformes », assure le maire. Ce système des #immatriculations est déjà en vigueur dans d’autres villes comme Paris et permet notamment à celles-ci de connaître précisément le nombre de biens en location saisonnière et le profil des propriétaires.

    De son côté, Airbnb assure à Reporterre « [collaborer] depuis plusieurs mois avec la mairie de Chamonix sur le sujet ». « Nous continuerons à travailler avec ces villes afin de les accompagner au mieux dans la mise en place et le respect de ces règles proportionnées. »

    Bientôt tous concernés ?

    Cette #restriction s’adresse pour l’instant uniquement aux propriétaires physiques, mais ne concerne pas les entités morales comme les conciergeries ou les agences qui cumulent parfois plusieurs biens en location de courte durée. « C’est une première étape », déclare Éric Fournier, qui avait également fait voter en 2023 une #surtaxe des #résidences_secondaires qui représentent près de 70 % de l’habitat dans la commune. « Cette mesure finira par concerner tout le monde. Nous travaillons encore sur les questions juridiques pour être sûrs que ces mesures ne pourront pas être annulées. »

    Dans le département, une mesure similaire votée à #Annecy avait été suspendue en juillet 2023 par le tribunal judiciaire de Grenoble car jugée « trop restrictive ». Xavier Roseren, député de la 6e circonscription de Haute-Savoie pour le parti présidentiel Ensemble et natif des Houches, se réjouit également de cette mesure et entend poursuivre les efforts législatifs à l’Assemblée. Une proposition de loi transpartisane « visant à renforcer les outils de #régulation des #meublés de tourisme à l’échelle locale » devait être examinée en commission mixte paritaire, mais la dissolution du 9 juin a bouleversé le calendrier parlementaire.

    « Je suis très heureux que la vallée de Chamonix ait pris l’initiative de porter cette mesure sans attendre la promulgation de cette loi, déclare le député, très impliqué sur ces questions. Le texte devait également acter la création de zones réservées à l’#habitat_permanent, comme en Suisse, avec des quotas de résidences secondaires. » Le député souhaite également que la loi sur les passoires énergétiques s’applique aux locations de courte durée : « Il n’est pas normal que l’on puisse louer un bien non isolé sur Airbnb alors qu’on ne peut pas le louer en longue durée. On doit continuer à travailler sur la transition écologique et touristique dans nos vallées. »

    https://reporterre.net/Saturee-de-touristes-Chamonix-va-restreindre-les-Airbnb
    #régulation #tourisme

  • Plantation Worlds

    In Plantation Worlds, Maan Barua interrogates debates on planetary transformations through the histories and ecologies of plantations. Drawing on long-term research spanning fifteen years, Barua presents a unique ethnography attentive to the lives of both people and elephants amid tea plantations in the Indian state of Assam. In the nineteenth and early twentieth centuries, nearly three million people were brought in to Assam’s plantations to work under conditions of indenture. Plantations dramatically altered the region’s landscape, plundered resources, and created fraught worlds for elephants and people. Their extractive logics and colonial legacies prevail as durations, forging the ambit of infrastructures, labor, habitability, and conservation in the present. And yet, as the perspectives of the Adivasi plantation worker community and lifeworlds of elephants show, possibilities for enacting a decolonial imaginary of landscape remain present amid immiseration. From the margins of the Global South, Barua offers an alternative grammar for articulating environmental change. In so doing, he prompts a rethinking of multispecies ecologies and how they are structured by colonialism and race.

    https://www.dukeupress.edu/plantation-worlds
    #plantations #plantation #paysage #éléphants #livre #Assam #thé #Inde #extractivisme #colonialisme #héritage_colonial #habitabilité #travail #infrastructures #Adivasi #décolonial

  • Gaza sera inhabitable pour les générations à venir - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1419430/gaza-sera-inhabitable-pour-les-generations-a-venir.html

    Le droit international exige qu’Israël assume le coût de la reconstruction de Gaza, vu sa responsabilité reconnue en tant que puissance occupante. Un rapport d’évaluation provisoire des dommages établi par la Banque mondiale indique que le coût total des dégâts à la fin du mois de janvier 2024 s’élevait à environ 18,5 milliards de dollars. Le coût des dommages déjà subis dans le secteur environnemental est de 411 millions de dollars. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), « il faudra des dizaines de milliards de dollars et plusieurs décennies pour réparer les destructions sans précédent à Gaza ». Un rapport du PNUD indique que « le niveau de destruction à Gaza est tel que la reconstruction des infrastructures publiques nécessiterait une aide extérieure d’une ampleur inégalée depuis 1948 ».

    #Gaza #reconstruction #Israël #responsabilité

  • Sur des #aires_d’accueil des “#gens_du_voyage”, des femmes en lutte - Basta !

    https://basta.media/aires-accueil-gens-du-voyage-femmes-en-lutte-contre-discriminations

    Dans le #Nord, des #femmes réunies en association tentent de faire respecter les droits des #habitantes et habitants des aires d’accueil de gens du voyage. Elles bataillent pour s’imposer comme interlocutrices à part entière face aux pouvoirs publics.

    #reportages
    #droits humains
    #logement
    #luttes sociales

    Des journalistes, elles en ont vu défiler bon nombre sur leur aire d’accueil depuis que leur association a organisé, en avril, une première marche pour la dignité des Voyageurs à Lille. Depuis quelques années déjà, le combat de l’association Da So Vas contre la #pollution sur leur aire d’accueil d’Hellemmes-Ronchin, à la périphérie de la métropole du Nord, est mis en lumière dans les médias. Comme les aires d’accueil répertoriées par le juriste #William_Acker, leur terrain, situé entre une cimenterie et une concasserie, est particulièrement pollué.

  • 7ème Rencontres Nationales de l’Habitat Participatif
    https://ecovillageglobal.fr/24320

    Projet : « L’agir en commun, au cœur des transitions » : la 7e édition des Rencontres Nationales de l’Habitat Participatif (RNHP) se tiendra à Rennes du 4 au 7 juillet 2024. Les RNHP sont le temps fort pour s’informer sur les grandes tendances de l’habitat participatif en France, rencontrer professionnels et habitant.es, s’inspirer et nourrir son projet pour habiter autrement ! Au programme : plus de 90 conférences, tables rondes et ateliers participatifs, mais aussi des temps festifs et de visites de projets d’habitats participatifs ! Offre : Programme, infos pratiques et billetterie sur le site internet - Rubriques : Contacts et Echanges / Agenda des Convergences / Ille-et-Vilaine (35) - Plus d’info et contact : (...)

    #Contacts_et_Echanges_/_Agenda_des_Convergences

  • Macron, en marche vers l’#extrême_droite ?
    https://www.youtube.com/watch?v=G43ZVd7wN60

    En 2017, puis en 2022, Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle face à Marine Le Pen. Mais sa fascination pour l’extrême-droite et sa complaisance vis-à-vis d’empires médiatiques qui propagent la xénophobie contribuent à « booster » le Rassemblement national. Au second tour de la présidentielle de 2022, Marine Le Pen recueillait 41,8% des voix. Un record. Et le résultat d’une politique. Depuis 2017, interdictions de manifestations, arrestations arbitraires et surveillance généralisée sont utilisés par l’exécutif pour mater des révoltes populaires contre des politiques libérales imposées sans concertation, et considérées comme « anti pauvres ».
    Demain, l’Etat de droit et la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » ne seront ils plus qu’un lointain souvenir ? Durant quatre mois, Thierry Vincent et Daphné Deschamps ont interviewé d’anciens macronistes déçus par la dérive autoritaire du président et des figures conservatrices et d’extrême-droite qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron leur prépare un « boulevard » pour 2027.
    À quelques semaines des élections européennes, enquête au coeur d’une France en marche vers l’extrême droite.

    #Macron #Emmanuel_Macron #ni_de_droite_ni_de_gauche #de_droite_et_de_gauche #monarchisme #action_française #en_marche #jeanne_d'arc #Puy_du_Fou #11_novembre_2018 #Maréchal_Pétain #Pétain #décivilisation #Renaud_Camus #autoritarisme #macronisme #islamo-gauchisme #front_national (#FN) #arc_républicain #Jean-Michel_Blanquer #Amélie_de_Montchalin #front_républicain #Rassemblement_national (#RN) #Patrick_Vignal #intersectionnalité #gauche_radicale #extrême_gauche #France_insoumise #tenue_vestimentaire #habits #retraite #xénophobie #racisme #Elisabeth_Borne #Valeurs_Actuelles #migrations #connivence #symbole #Bruno_Roger-Petit #Bolloré #Vincent_Bolloré #médias #groupe_Bolloré #François_Coty #punaises_de_lit #bouc_émissaire #Pascal_Praud #grand_remplacement #Pap_Ndiaye #Rima_Abdul_Malak #Rachida_Dati #Cyril_Hanouna #Geoffroy_Lejeune #Journal_du_Dimanche (#JDD) #Gérald_Darmanin #conservatisme #homophobie #homosexualité #violences_policières #loi_immigration #préférence_nationale

  • Au #Théâtre de Coyote : l’héritage écologique du Reinhabitory Theater
    https://www.terrestres.org/2024/04/26/au-theatre-de-coyote-lheritage-ecologique-du-reinhabitory-theater

    Fondé en Californie dans les années 1970, le Reinhabitory Theater a placé l’écologie et les non-humains au cœur de ses créations. Dans le sillage des Diggers et des mouvements de la contre-culture, son approche, basée sur les principes du #Biorégionalisme, fait de cette expérience éphémère une source d’inspiration pour bâtir aujourd’hui un théâtre vivant et écologique. L’article Au théâtre de Coyote : l’héritage écologique du Reinhabitory Theater est apparu en premier sur Terrestres.

    #Etats-Unis #Habiter #Histoire_de_l'art #Imaginaire #Vivants

  • Le #permis_de_louer : un outil innovant dans la lutte contre l’habitat indigne
    https://metropolitiques.eu/Le-permis-de-louer-un-outil-innovant-dans-la-lutte-contre-l-habitat-

    Le permis de louer a été créé en 2014 pour lutter contre les locations indécentes et les marchands de sommeil dans le parc privé. Violette Mével s’intéresse aux innovations qu’il apporte dans la lutte contre l’habitat indigne et à la manière dont les collectivités se sont saisies de cet outil. Le 23 octobre 2023, Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, et Michèle Lutz, maire de Mulhouse, présentent leur rapport de mission Hanotin-Lutz (Hanotin-Lutz 2023) qui contient vingt-quatre propositions d’outils #Terrains

    / #habitat, #logement, #habitat_indigne, permis de louer

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_mevel.pdf

  • #Mayotte : pour une déconstruction de l’association #bidonville – illégalité – délinquance
    https://metropolitiques.eu/Mayotte-pour-une-deconstruction-de-l-association-bidonville-illegali

    Avec l’opération « Mayotte place nette », les habitants des quartiers précaires, accusés d’être en situation irrégulière, sont dans la ligne de mire du gouvernement français. Pourtant, ce qui les caractérise est moins l’illégalité de leurs statuts administratifs et résidentiels qu’une marginalité construite socialement, dans un contexte postcolonial singulier. Le 10 février 2024, dans une vidéo publiée sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur français, G. Darmanin, annonce le déploiement imminent #Débats

    / Mayotte, bidonville, #habitat_précaire

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_aussedat.pdf

  • À Nantes, « on va remplacer les Roms par des grenouilles »
    https://reporterre.net/A-Nantes-des-familles-Roms-menacees-par-un-projet-de-compensation-A-Nant

    La crainte de l’expulsion grandit dans les bidonvilles du quartier Doulon, à l’est de Nantes. Les 350 habitants issus de la communauté Rom qui y vivent ont reçu la visite des forces de l’ordre, leur intimant de plier bagage.

    #urbanisation #gentrification #habitat

  • De la statistique au terrain
    https://metropolitiques.eu/De-la-statistique-au-terrain.html

    Comment anticiper la #vacance des logements et comment lutter contre ? À partir d’une étude de terrain à Montluçon, Charline Sowa et Hugo Bruyant montrent la complexité de cette question et les difficultés des élus pour y répondre. Le #logement vacant, un objet à étudier au-delà des chiffres La vacance dans les parcs de logements n’est pas un phénomène nouveau. Pour autant, l’analyse de ce phénomène très répandu reste un exercice complexe, dont les résultats peuvent rester partiels (Arab et Miot 2021 ; #Terrains

    / #habitat, vacance, ruralité, #villes_moyennes, #décroissance_urbaine, #élus_locaux, logement

    #ruralité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_sowa-bruyant.pdf

  • La « cabanisation » du territoire, nouvelle cible des préfectures
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/070424/la-cabanisation-du-territoire-nouvelle-cible-des-prefectures

    L’habitat léger est dans la ligne de mire des services de l’État, qui voient dans leur développement un menaçant chaos. Ses défenseurs rappellent son bénéfice écologique ainsi que son utilité sociale en pleine crise du logement.

    C’est une lutte sourde mais déterminée qu’ont entamée un certain nombre de préfectures contre l’habitat léger, ou ce qu’elles appellent la « cabanisation » de leur territoire.

    En effet, qu’il soit motivé par des aspirations écologiques et/ou alimenté par la crise du logement, l’habitat léger – caravanes, mobiles homes, cabanes ou yourtes – n’a cessé de se développer ces dernières années.

    « Il y a de plus en plus de personnes en difficulté pour trouver un logement ou pour échapper à des formes indignes d’habitat qui trouvent refuge dans l’habitat léger, confirme Paul Lacoste, porte-parole de l’association Halem qui défend les habitants de logements éphémères ou mobiles. Le problème, c’est qu’elles subissent une répression continuelle. »

    Le statut juridique de ces formes d’habitat reste néanmoins extrêmement précaire. Si la loi Alur en 2014 a mis fin au vide juridique, en autorisant les maires à accorder des dérogations pour des habitats légers en résidence principale sur les terrains non constructibles, bien peu d’élus les intègrent dans leur plan local d’urbanisme (PLU).

    [...]

    La préfecture [de Corrèze] propose donc un guide pratique à destination des élus pour « sanctionner » et « obtenir la démolition » des habitats légers, semblant les mettre sur le même plan que n’importe quelle construction illégale.

    Avant elle, la préfecture de l’Hérault avait adopté une charte similaire en 2021, arguant que la cabanisation « n’a que trop gangrené notre beau territoire ». La préfecture de Haute-Garonne, engagée dans le même combat, s’est même adjoint les services du Centre national d’études spatiales (Cnes) de Toulouse pour détecter, via des satellites, les cabanes et autres yourtes. Les informations recueillies permettent une verbalisation immédiate.

    [...]

    Que les préfectures s’enquièrent des risques de feu ou de pollution, c’est bien leur rôle, mais il y a, pour lui, « beaucoup de mauvaise foi dans ces arguments. Derrière, il y a des pressions très fortes de la spéculation foncière, les lobbys de la construction ou du tourisme de plein air », précise le porte-parole d’Halem.

    Les associations en défense de ces habitants rappellent aussi que ces constructions légères sont énergétiquement sobres et écologiquement vertueuses.

    #habitat_léger #précarité #répression

  • Climat : la #France identifie 500 communes bientôt situées dans des zones côtières inhabitables

    Entre un millier de bâtiments en 2028 et plusieurs centaines de milliers d’ici à 2100 seront potentiellement touchés par l’érosion côtière.

    En France, certaines zones côtières vont vite devenir inhabitables (https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-un-rapport-inquietant-sur-l-erosion-en-france_6436846.html) face à la progression des océans, a mis en garde jeudi 4 avril le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. Ses services publieront vendredi les cartes des territoires menacés. Près de 500 communes à risques sont d’ores et déjà identifiées et le gouvernement travaille avec les maires pour mettre en place des « plans sur mesure », a-t-il déclaré sur TF1.

    « Il y aura des zones qui seront inhabitables » sur le littoral, dont 20% est grignoté par l’érosion côtière, a affirmé Christophe Béchu. « L’équivalent d’un terrain de football disparaît chaque semaine dans notre pays sous l’effet de la progression des océans, un phénomène qui s’accélère », a ajouté le ministre. « On a identifié 500 communes et on a commencé à travailler avec les maires » pour mettre en place « des plans sur mesure », a-t-il précisé.
    L’érosion grignote 900 km de littoral

    Entre un millier de bâtiments en 2028 et plusieurs centaines de milliers d’ici à 2100 seront ppotentiellement touchés par l’érosion côtière en France, révèle un rapport du Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. La France est particulièrement vulnérable au recul du trait de côte. L’érosion grignote environ 900 km de littoral. Pour anticiper ses conséquences, le Cerema a dressé trois scénarios à horizon 2028, 2050 et 2100 en s’appuyant notamment sur des photos aériennes et des données satellite.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/climat-la-france-identifie-500-communes-bientot-situees-dans-des-zones-
    #habitabilité #inhabitabilité #France #côtes #recensement #mer #océan #climat #changement_climatique #érosion #littoral #it_has_begun

  • Investir et s’investir dans le #logement #littoral
    https://metropolitiques.eu/Investir-et-s-investir-dans-le-logement-littoral.html

    Que font les ménages multipropriétaires de logements en bord de mer ? À partir du cas languedocien, Cécile Coudrin, Valérie Lavaud-Letilleul et Isabelle Berry-Chikhaoui montrent les investissements affectifs et financiers attachés aux usages touristiques et résidentiels du logement littoral. Dossier : Logement : extensions et restrictions du marché Les prix immobiliers sur le littoral ont à nouveau fait l’actualité l’été 2023. En cinq ans, les logements littoraux ont vu leur prix augmenter de 35,1 % en #Terrains

    / logement, #habitat, #immobilier, #investisseur, littoral, #Languedoc-Roussillon, #multipropriétaire, #station_balnéaire, (...)

    #tourisme
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/coudrin_berry_lavaud.pdf

  • #Le_Caire en chantier, la #brique rouge en voie de disparition ?
    https://metropolitiques.eu/Le-Caire-en-chantier-la-brique-rouge-en-voie-de-disparition.html

    La brique rouge marque fortement le paysage du Grand Caire. En s’intéressant à la production et à l’utilisation de ce #matériau, Corten Pérez-Houis montre que le déclin de la brique industrielle traduit un accaparement de la #construction par le gouvernement et les grands promoteurs privés. Le 5 septembre 2023, un immeuble s’est effondré dans le quartier d’Hadayek al-Kobba, au nord-est du Caire, faisant trois morts et cinq blessé·es. Ces accidents sont assez fréquents en #Égypte, notamment dans les deux #Terrains

    / brique, construction, #habitat_précaire, #industrie, Le Caire, Égypte, matériau, #usine

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_perez-houis.pdf

  • "Nos logements sont indignes, nos salaires dérisoires" : les bergers dépités par l’arrêt des négociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dénoncent l’arrêt des négociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rémunération mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les représentants des éleveurs ont annulé les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dénonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mètres carrés, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censées être temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intéressés (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », déclare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’Isère.

    #Promiscuité et #insalubrité viennent s’ajouter à des conditions de travail que les bergers jugent intolérables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail légales. Mais, dans les faits, on fait 70 à 90 heures de travail. Donc, rapporté au nombre d’heures travaillées, ces salaires sont dérisoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant à 1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « équipements » en alpage : les vêtements pour résister aux conditions météo mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », déplore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vétérinaire des chiens et aussi nos vêtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élèvent à un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal à passer que l’#élevage ovin est subventionné dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prédateur.

    Un secteur très subventionné par l’Etat

    « On pourrait être payés plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnés par le plan #loup pour les gardiens d’ovins à 80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliés de la colère agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idée, c’est d’améliorer par la réglementation les conditions de travail des bergers en empêchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient mené une action devant la maison des agriculteurs de l’Isère.

    Les négociations au point mort

    « C’est une négociation. On ne peut pas leur donner satisfaction à 200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, éleveur et représentant pour l’Isère de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces négociations n’ont abouti à rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont été annulées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous à l’échelle départementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont également au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fédération départementale de l’Isère, « mais la dernière a été annulée deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque département, une convention collective territoriale est établie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spécifiques aux salariés agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prêts à multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles à revenir à la table des négociations.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • Steigende Mieten in Berlin : Schlechte Zeit für Wohnungssuche
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1180630.ibb-wohnungsmarktbericht-steigende-mieten-in-berlin-schlechte-zei

    Les loyers berlinois se rapprochent du niveau parisien. Pour de nouveaux contrats
    les propriétaires demandent le double du loyer moyen actuel.

    11.3.2024 von Moritz Lang -;Die Lage für Berliner Mieter*innen verschlechtert sich drastisch: Die Angebotsmieten sind 2023 um gut 21 Prozent gegenüber dem Vorjahr auf durchschnittlich rund 14 Euro pro Quadratmeter Netto-Kaltmiete gestiegen, im Neubau muss man mit fast 20 Euro rechnen. In der Innenstadt werden meist 18 Euro und mehr verlangt. Die Angebotsmieten sind gegenüber 2014 um knapp 70 Prozent gestiegen – damit lässt Berlin selbst Städte wie München hinter sich.

    »Das ist der stärkste Anstieg, seit wir dieses Monitoring machen«, sagt der Volkswirt Arnt von Bodelschwingh von der Regiokontext GmbH bei der Vorstellung des IBB-Wohnungsmarktberichts 2023 am Montag. Für den jährlichen Bericht der Investitionsbank Berlin (IBB) werden die Daten einschlägiger Immobilienportale ausgewertet. Man verzeichne einen deutlichen Rückgang an Wohnungsinseraten, heißt es im Bericht. Angebote seien im Schnitt nur noch eine Woche online, Wohnungen in guter Lage oder zu bezahlbaren Preisen würden teils schon nach wenigen Stunden wieder offline genommen.

    Entspannung ist nicht in Sicht: Es treffen Rekordzahlen beim Bevölkerungswachstum auf eine schlechte Lage in der Bauwirtschaft. 2023 wuchs die Bevölkerung Berlins um knapp 78 000 Personen, einen Großteil machen Geflüchtete aus der Ukraine aus. Auch die Altersstruktur der Zugezogenen hat sich verbreitert: Bis auf die Altersgruppe 65 Jahre und älter verzeichnen alle Altersklassen mehr Zu- als Wegzug – in den vergangenen Jahren war lediglich die Gruppe der 18- bis 29-Jährigen gewachsen. »Das sind andere Wohnbedarfe als nur für zuströmende junge Menschen«, sagt Bodelschwingh.

    Zugleich wurden 2022 erstmals seit 2005 wieder weniger Wohnungen neu genehmigt als fertiggestellt. Vor allem private Bauherr*innen haben nachgelassen. »Die Landeseigenen lassen sich vom schwierigen Umfeld von hohen Baukosten und Fachkräftemangel nicht beeindrucken«, sagt der Volkswirt.

    Trotz leichtem Anstieg wurden weniger als 20 000 Wohnungen fertiggestellt. Dadurch schrumpft langsam der Bauüberhang von gut 60 000 genehmigten und noch nicht fertiggestellten Wohnungen. Für Unsicherheit am Markt sorgt eine immer längere Zeitspanne von Genehmigung bis Fertigstellung. Betrug diese vor zehn Jahren noch durchschnittlich 17 Monate, sind es nun 28.

    »Ein deutscher Mietvertrag ist ein Wertpapier«, sagt Bodelschwingh. Denn besonders krass fällt in Berlin der Unterschied zwischen Angebots- und Bestandsmieten aus: Bei Neuvermietung werden fast doppelt so hohe Mieten verlangt wie die durchschnittliche ortsübliche Vergleichsmiete.

    »Uns fehlen Wohnungen, nicht unbedingt Wohnfläche«, so Bodelschwingh. Durch die viel höheren Angebotsmieten bleiben Mieter*innen teils in unnötig großen Wohnungen, das mache eine effizientere Verteilung schwierig. »Wenn es uns gelingt, der älteren Person ein geeignetes Angebot im gleichen Umfeld zu bieten, wäre das Wohnungsproblem kleiner.«

    Diese Umstände will Bausenator Gaebler (SPD) nicht sehen, für ihn sind hohe Mieten nur ein nebensächliches Problem. Er sieht keine Mittel, um die Mieten in Berlin zu begrenzen. »Selbst wenn wir Begrenzung hätten, sorgt das nicht dafür, dass es mehr Wohnungen gibt«, sagt er am Montag bei der Vorstellung des Berichts.

    Das alte Mantra der SPD will sich der Berliner Mieterverein (BMV) nicht anhören. Es müsse regulierend in den Wohnungsbau eingegriffen werden, um vorzugeben, was gebaut wird – sonst würden fast ausschließlich hochpreisige Wohnungen entstehen, die Rendite abwerfen.

    Aufgrund der gestiegenen Dauer bis zur Fertigstellung müsse Berlin die im Baugesetzbuch verankerte Möglichkeit nutzen, sozialen Wohnungsbau auch außerhalb von Bebauungsplänen planerisch festzusetzen. Außerdem müssten eine stärkere Kontrolle und Durchsetzung der Mietpreisbremse und besserer Schutz vor Zweckentfremdung angegangen werden.

    Ein Umzug könne zurzeit zur Armutsfalle werden. »Wir befürchten, dass diese Geschäftsmodelle mit hohen Gewinnspannen der Stadt die Wohnungen wegnehmen«, warnt Ulrike Hamann-Onnertz, Geschäftsführerin des BMV.

    #Berlin #immobilier #habitation #loyers #inflation

  • Décoloniser le changement climatique

    Les destructions des écosystèmes se sont accélérées et ont exacerbé les #relations_de_dominations entre Nord et Sud globaux. L’#environnementalisme_occidental, par son exclusion d’une partie des peuples de la Terre, a échoué à proposer des outils théoriques, pratiques et politiques pour véritablement confronter la #crise_écologique globale et construire un monde plus juste. En partant des expériences des #peuples_autochtones et subalternes du Sud et Nord, et des territoires anciennement colonisés y compris des « #Outre-mer », Plurivers offre une approche plurielle des pensées de l’#écologie allant au-delà de la #modernité occidentale. Internationale, interdisciplinaire et plurilingue, cette revue permet de penser les possibilités d’action selon notre position sociale et géographique ; elle dessine différents possibles afin de #faire-monde en commun à l’heure où les conditions d’#habitabilité de la Terre sont en péril.

    https://www.editionsducommun.org/products/plurivers-1-fevrier-2024

    #changement_climatique #climat #revue #décolonial

  • How children visualise cities of today and tomorrow

    How do children see urban inequalities and the transformation of cities? What would they change in their neighbourhoods? What kind of cities do they wish for? periferiasdibujadas is an ongoing project that works collaboratively with other groups to createspaces for children in different places across Europe to research, narrate and intervenein their urban contexts. The children’s images explore issues affecting cities today,such as access to housing, racism, gentrification and the impact of tourism, and showtheir visions for more liveable and just cities.

    https://padlet.com/periferiasdibujadas/how-children-visualise-cities-of-today-and-tomorrow-vjw8kyzgxbka5io0
    #enfants #enfance #villes #cartographie #cartoexperiment #cartographie_sensible #cartographie_participative #quartiers #periferiasdibujadas #tourisme #racisme #gentrification #habitat #Albayzín #Grenade #Espagne

    ping @reka

  • #rue Gustav-Adolf, #Berlin : filmer la ville qui change
    https://metropolitiques.eu/Rue-Gustav-Adolf-Berlin-filmer-la-ville-qui-change.html

    Le #film de Joris Rühl et Tawan Arun (80 minutes, 2023, autoproduit), présenté ici par l’un de ses auteurs, propose une immersion dans un #quartier en transition de l’ex-Berlin-Est. En restituant la parole de protagonistes très variés, il pose un regard nuancé sur les profonds changements qui ont marqué la capitale allemande dans la décennie 2010. Tawan venait de finir ses études à l’école des Beaux-Arts de Weissensee à Berlin quand nous avons initié ce projet de film. Nous venions tout juste de terminer #Terrains

    / Berlin, #Allemagne, #histoire_urbaine, quartier, rue, #habitants, #enquête, film

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_ruhl-arun.pdf