• Quelques heures avec un participant à l’Atelier Paysan, éleveur agriculteur paysan boulanger, et qui construit des trucs low tech en partant dans tous les sens (moutons, chèvres, maraichage, céréales, boulangerie, poules, canards, verger, agrumes, toutes les constructions, parabole solaire, four à pain, biogaz, réacteur Jean Pain amélioré…)

    Il a construit une MAISON SOUS SERRE en TERRE PAILLE pour moins de 15000 EUROS en AUTONOMIE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Dx2Ctthz63A

    Son livre sur le biogaz
    https://www.terran.fr/produit/47/9782359810493/le-biogaz

    Livre sur la maison à 15000€ à venir.

    #agriculture #élevage #paysan #low_tech #autonomie #énergie

    • Oui il est assez fou fou hyper actif sympathique pas dogmatique. Ça donne envie de s’y mettre.

      Après en vrai, sur le temps de travail réel je pense qu’il sous estime pas mal, ou alors lui et ses copains sur son chantiers sont tous très « efficaces ! ».

    • Je pense que ça doit correspondre pour des gens qui s’y connaissent déjà pas mal. Mais du coup ça donne quand même le temps si c’était une technique reconnue officiellement par l’État et qu’elle pouvait donc être « industrialisée », et faite par des pros, pas que en autoconstruction. Si des pros pouvaient vendre ça, en une semaine t’aurais une maison complète, posée, isolée, et avec presque pas d’emprise au sol. Après évidemment faut ajouter la plomberie et l’électricité, qui prennent quand même un moment (quoi que pour des pros ça peut aller vite aussi SI les plans sont bien faits d’avance).

    • @rastapopoulos
      donc si je comprends bien, ce qui empêche la possibilité que des pros vendent ce genre de service c’est toutes les normes et lois en vigueur (française en l’occurrence).

      Qu’est ce qu’on a comme autres références sur ces différentes façons de construire et habiter - et sur ce qui l’interdit ? Notamment roulotte, yourte, cabane, etc...

    • Il y a le code de l’urbanisme et les PLU (plans locaux d’urbanisme à la discrétion des maires) qui rajoutent une couche de complexité à la chose.

      Quelques liens concernant les habitations légères de loisir (HLL) et les résidences mobiles de loisir (RML)
      (À remarquer que ces structures légères sont toujours considérées comme appartenant au domaine du loisir alors que pour certaines personnes - de plus en plus nombreuses au demeurant, ces habitations constituent une nécessité économique)

      https://blog.urbassist.fr/installer-un-mobil-home-sur-terrain-prive

      https://droitsurterrain.com/terrains-loisirs-zone-naturelle

      https://droitsurterrain.com/chalets-mobilhomes-et-autorisations

      https://fabriquersayourte.fr/reglementation-yourte

      Maintenant, la construction décrite (et bien documentée) dont parle la vidéo n’entre pas dans ces catégories. Pas d’autre choix que de s’attaquer à la lecture du code de l’urbanisme.
      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/texte_lc/LEGITEXT000006074075

    • Ici, c’est sans guère de doute l’activité agricole qui ouvre à des souplesses quant à la possibilité de construire sans avoir à faire mine d’être mobile pour respecter la loi. cheval de Troie : je connais des cas où pour en jouir, des gens préparent des diplômes agricoles afin d’acquérir du #foncier à prix raisonnable, et prétendent vouloir cultiver (pour la vente, comme le stipule la loi...) tel ou tel machin, éventuellement pas trop contraignant (herboristerie par ex.), afin de disposer d’un habitat populaire hors acheloume et taudis. c’est du taf (formation, administration, dossier de projet, emprunt, construction, aménagement) de castors 2.0, pas ceux qui font « barrage » dans les urnes, ceux prennent le monde tel qu’ils l’ont trouvé.

      edit : rien ne prouve que ce gars dispose d’un permis de construire autre chose qu’un bâtiment agricole (y mettre la maison serait alors aussi une belle embrouille à l’encontre des norme). la reconnaissance « officielle » ("taf avec des institutions" sur les expérimentations biomasse) et tacite (il bosse, il produit, et même il vend) est aussi à construire. là-aussi, j’ai vu de cas où il a fallut d’abord démontrer deux ou trois ans de taf sur place pour limiter le risque d’embrouille légale sur la pérennisation dun habitat. toute personne du coin doit reconnaître une légitimité à ce qui a lieu, sous peine de poukaveries et d’attitude hostile de la commune. c’est long. et tout compte fait cela exige comme il se doit beaucoup de ressources, de singularité et de coopération, que de pallier le manque d’argent et de contourner la loi en limitant les risques.
      #habiter_le_monde #technocratie #logement

    • C’est très sympa à écouter, avec l’esprit autoconstructeur qui ne s’embarrasse pas des détails, très pertinent.

      Même si c’est contradictoire avec le fait de vouloir une toiture plate et en plus végétale, pour le coup ce sont des complications inutiles qui rendent le résultat peu robuste dans le temps. Tout ce qui est enduit terre sur les murs prend un temps extraordinairement long si c’est fait à la main (quand il cite une durée d’une semaine à plusieurs, ça me paraît pas possible, ou alors c’est projeté avec une machine).
      La quantité de terre mise en toiture est assez folle (mais nécessaire pour avoir un confort d’été comme la maison est sous une serre).
      Globalement toute la technique repose sur des engins de levage, il faut être à l’aise avec si jamais on en loue pour le faire soi-même, il faut avoir de la place pour tourner autour avec.
      Bref, le résultat est bizarre, car finalement c’est assez sophistiqué par rapport à des constructions bois plus classiques réalisables avec des éléments manuportables.

  • « Il faut repenser en profondeur le modèle d’habitat urbain en multipliant les jardins collectifs »

    Les familles sont plus résilientes aux crises lorsqu’elles possèdent un habitat comportant une parcelle de terrain à moins d’une heure du domicile en transports en commun, affirme, dans une tribune au « Monde », l’agroéconomiste Marcel Marloie.

    Les émeutes urbaines révèlent une fois de plus le caractère éruptif de certains quartiers de nos villes françaises. L’une des composantes du problème, bien connue mais insuffisamment prise en compte, est l’aménagement de nos territoires urbains et périurbains.
    A la différence des villes d’Allemagne, d’Europe de l’Est et du Nord, nous avons entassé des populations fragiles issues de l’immigration dans des cités qui se transforment en ghettos et en poudrières, pour peu que des dépressions économiques, du racisme et des violences s’en mêlent. Nous n’en sortirons pas avec les seules recettes des plans banlieue qui se sont succédé, y compris le mort-né plan Borloo de 2018. Il faut une refonte en profondeur du modèle d’habitat qui a conduit à un aménagement des territoires inapproprié.

    Il convient d’insister sur la nécessité pour l’être humain d’une relation active à la nature. Mis en cage, certains animaux se tuent ou deviennent dépressifs. Socialisés en appartement, sur le béton et l’asphalte, les enfants sont amputés d’une partie de ce qui constitue leur humanité. Sur la base de ce type de constats, l’Organisation mondiale de la santé avait réintégré le jardinage dans les déterminants-clés de la santé, et invité en conséquence à promouvoir un urbanisme qui puisse « aider à préserver et à protéger des zones qui serviront à des projets collectifs et donneront la possibilité d’une production locale de denrées alimentaires ».

    Un extraordinaire rétrécissement

    De tout temps, l’habitat humain a comporté à la fois le logement et un coin de nature. Ce fut le modèle de la maison avec #jardin qui, à l’Exposition universelle de Paris de 1889, avait été considéré comme la meilleure manière de loger le peuple. Ce fut aussi le modèle de la double habitation, à savoir la maison ou l’appartement en ville complétés par la maison de campagne. Un mode de vie qui était privilégié par l’aristocratie dès l’Antiquité, pratiqué dans toute l’Europe par les classes enrichies à partir du XIXe siècle, et démocratisé au XXe siècle avec la multiplication des résidences secondaires.
    Mais la Charte d’Athènes, rédigée par Le Corbusier à la suite du quatrième congrès international d’architecture moderne de 1933, a vulgarisé un habitat en immeubles collectifs dans lequel le jardin fut remplacé par des espaces verts entretenus par les municipalités, et où les enfants et les adultes n’eurent plus le droit que de regarder et de se promener sans trop courir. Extraordinaire rétrécissement de la conception de l’habitat humain.

    Du fait de l’accroissement de la population, nous n’en reviendrons plus à la maison avec jardin pour tous. Parce qu’il faut juguler l’étalement urbain pollueur et destructeur des sols, il nous est impossible de généraliser la résidence secondaire. Mais, à l’exemple de ce qui existe déjà dans plusieurs pays européens, il est possible de démocratiser encore plus le modèle de la double habitation en complétant le logement en ville par l’accès à une parcelle dans un collectif de jardins. J’entends par « collectif de jardins » ce que nous appelions autrefois en France les #jardins_ouvriers.

    Certes, la plupart de nos élus ont compris le besoin, et tout projet de rénovation urbaine qui se respecte comporte aujourd’hui un #jardin_partagé et quelques dizaines de parcelles de jardins attribués à des ménages. Mais cela reste homéopathique. Pour ne citer que les collectifs de jardins, environ 1 % des citadins français y disposent d’une parcelle contre 4 % en Allemagne, 12 % en Pologne, plus ou moins 40 % en Russie. Les surfaces sont chez nous plus réduites, et il est interdit d’y passer la nuit. Il faut aller plus loin et multiplier ces parcelles.

    La biodiversité et le climat en bénéficient

    Nous avons étudié pendant vingt ans ces expériences, en liaison avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et le ministère chargé de l’environnement. Le modèle auquel nous pouvons aujourd’hui nous référer comporte des parcelles de 300 à 800 mètres carrés attribuées aux ménages avec des maisonnettes dans lesquelles il est autorisé de passer les nuits. Ces espaces sont ouverts au public, incluent éventuellement un jardin pour les enfants, des écoles, des ruches, un poulailler, un terrain de jeu, une bibliothèque, une salle de réunion ou de spectacle… Ils sont administrés par des associations. En France, le collectif de jardins de l’Orme Pomponne, à Ris-Orangis (Essonne), en est une illustration.

    Imaginez ne serait-ce que le tiers des ménages urbains, notamment parmi les plus modestes, pouvant disposer avec leurs enfants d’une parcelle de #terrain de ce type à moins d’une heure de leur domicile en transports en commun, dans un espace correctement administré, l’utilisant selon leurs goûts et leurs besoins, à la fois pour produire, se refaire une santé, se reposer, recevoir la famille et les amis, se divertir, créer de la beauté.

    Nous savons que les enfants socialisés dans ces conditions s’y épanouissent, que les familles sont plus résilientes aux crises, que la biodiversité, le climat et la démocratie en bénéficient. Il ne fait guère de doute que cela pourrait faire régresser la violence urbaine.
    Cela suppose bien sûr un réaménagement de l’espace et donc une réflexion plus globale sur la place laissée aux espaces de nature dans la ville et à proximité. Compte tenu de l’ampleur du défi social auquel nous sommes confrontés, il est temps de repenser l’aménagement de ces #territoires urbains et périurbains.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/17/il-faut-repenser-en-profondeur-le-modele-d-habitat-urbain-en-multipliant-les

    #habiter_le_monde #villes #cekinaurapalieu

  • Des paysages et des visages, le voyage intellectuel de #Felwine_Sarr

    Felwine Sarr nous invite, dans "La saveur des derniers mètres", à partager ses voyages à travers le monde, mais aussi un cheminement intellectuel, celui d’un homme qui veut repenser notre manière d’#habiter_le_monde et redéfinir la relation entre l’Afrique et les autres continents.

    L’économiste sénégalais Felwine Sarr est l’un des intellectuels importants du continent Africain. Ecrivain et professeur d’économie, il est également musicien. Deux de ses livres ont notamment fait date : Afrotopia (2016) et Habiter le monde (2017). Avec Achille Mbembé, il est le fondateur des Ateliers de la pensée de Dakar. Chaque année, des intellectuels et artistes s’y rencontrent lors d’un festival des idées transdisciplinaire pour “repenser les devenirs africains” à travers des concepts adaptés aux réalités contemporaines.

    La littérature, les arts, la production d’imaginaires et de sens demeurent de formidables boussoles pour l’humanité. Nous sommes dans une crise de l’imaginaire, nous n’arrivons pas à déboucher les horizons. (Felwine Sarr)

    L’utopie nous dit qu’on peut féconder le réel, faire en sorte qu’il y ait un surcroit de réel. (...) Le premier travail est d’imaginer qu’ "il est possible de..." (...) Il faut reprendre le chantier qui consiste à dire qu’il existe des horizons souhaitables, qu’il faut les penser, les imaginer, et travailler pour les faire advenir. (Felwine Sarr)

    Felwine Sarr a été, avec l’historienne de l’art Bénédicte Savoy, chargé de rédiger un rapport sur la restitution des œuvres d’art africaines spoliées lors de la colonisation, remis à Emmanuel Macron en novembre 2018.

    Nous devons reprendre notre élan notamment en reconstruisant un rapport à notre patrimoine, à notre histoire. (Felwine Sarr)

    Son livre La saveur des derniers mètres (éditions Philippe Rey) est une invitation au voyage intellectuel et physique, le voyage des idées et des hommes, un plaidoyer presque, pour l’importance des rencontres et du dialogue avec l’autre. La confrontation avec des ailleurs (Mexico, Mantoue, Le Caire, Istanbul, Port-au-Prince, Cassis, Kampala, Douala), mais aussi le retour chez soi, l’île de Niodior, sa terre natale, son point d’ancrage, sa matrice. Imaginaire en voyage et voyage des imaginaires.

    Goûter à la saveur du monde est un droit qui doit être équitablement réparti. Il faut considérer la mobilité comme un droit fondamental. (Felwine Sarr)

    Un récit entre le carnet de voyage, les notes de l’économiste, les réflexions anthropologiques et les évasions poétiques. Une plongée intime dans des transports de la pensée et du coeur.

    Voyager permet d’avoir un regard en biais, en relief, à la fois en dedans et en dehors. (Felwine Sarr)

    Appartenir à une île, c’est devoir la quitter. (Felwine Sarr)

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/des-paysages-et-des-visages-le-voyage-intellectuel-de-felwine-sarr

    Lecture d’un texte de #Tanella_Boni :

    « Y aurait-il, depuis toujours, des peuples et des individus qui auraient droit à l’#aventure, suivraient leurs désirs de se déplacer en bravant toute sorte d’obstacles, et d’autres qui n’en auraient pas le droit. #Nous_sommes_tous_des_migrants et tout migrant a des #rêves et des #désirs. Certes, les lois doivent être respectées et les passages aux frontières autorisés, on ne part pas comme ça à l’aventure, dit-on. Comme ça, sur un coup de tête. Ou par pur #plaisir. Mais qui donc part aujourd’hui par pur plaisir sur les routes inhospitalières de nulle part. Dans certains pays où le mal-être des individus est palpable, chacun pourrait habiter quelque part, il y aurait moins de migration illégale. Je rêve, tandis que l’on continue de mesurer le seuil de pauvreté dans le monde. De nombreux pays africains vivent en dessous de ce seuil. Tout compte fait, est-ce que je sais de quoi habiter est le nom ? »

    –-> à l’occasion du festival Banquet d’été 2020

    #faire_monde #restitution #pillage #art #Afrique #colonialisme #imagination #imaginaire #utopie #futur #téléologie_inversée #covid-19 #coronavirus #rêves_collectifs #ouvrir_les_futurs #frontières #habiter #mobilité #migrations #liberté_de_mouvement #citoyenneté #liberté_de_circulation #inégalités #décolonialité #décolonial #décolonisation

    –—

    Il parle notamment des #ateliers_de_la_pensée (#Dakar) qu’il a co-fondés avec #Achille_Membé
    https://lesateliersdelapensee.wordpress.com

    ping @karine4 @isskein

  • Nous mettons fin à la Maison de la Grève
    https://maisondelagreve.org/#lettre

    Après huit années d’existence nous mettrons fin, cet été, à l’expérience de la Maison de la Grève. L’intention de ce texte est d’en expliciter les raisons. Elles sont multiples et il nous a été impossible d’être exhaustif. Pour autant, nous avons essayé d’être le plus clair et surtout le plus honnête possible. Dans ce but, nous revenons sur nos hypothèses politiques et sur les mouvements que nous avons parcourus. Nous espérons que ces lignes donneront quelques éléments de compréhension à tous ceux qui ont un attachement pour ce lieu et qu’elles alimenteront les réflexions à propos d’autres dynamiques politiques.

    Nos hypothèses

    Au cours de ces années, nous avons eu un seul objectif stratégique : faire de la question « comment vivre ? » le cœur de l’exigence politique . Cette affirmation en sous-tend deux autres qui relèvent, pour la première, de la compréhension des structures de pouvoir qui nous font face et, pour la seconde, d’un pari sur les possibilités de victoires du camp révolutionnaire : (...)

    #Rennes #autonomie #habiter_le_monde #lutter

  • “Migration Is Natural”

    “Creativity lifts us across boundary lines to a future that does not yet exist, where home is not a place bound by borders, but a place where imagination thrives.”

    https://www.youtube.com/watch?v=4rN0fdwq30I&feature=emb_logo


    #film_d'animation #frontières #art #art_et_politique #migrations #créativité #imagination #home #monde_sans_frontières #monde #habiter_le_monde

    Et un texte qui ressemble fort à un texte poétique...
    #poésie #poème #vidéo

    ping @reka @isskein @karine4 @mobileborders

  • Mais ils sont où, les fainéants ? | Jean-Baptiste Bernard
    http://cqfd-journal.org/Mais-ils-sont-ou-les-faineants

    Ils animent un lieu collectif. Font vivre des médias libres. Mettent la main à la pâte militante. Et vivent, ou survivent, grâce aux minima sociaux ou aux Assedics. Proches de CQFD ou participant au journal, ils appartiennent de fait à cette frange contestataire à laquelle pensait Macron en fustigeant les « fainéants et extrêmes ». Des fainéants, eux ? Tout le contraire, bordel. Source : CQFD

    • « Je vais juste recharger mes droits au chômage, puis je partirai. Et je m’investirai à nouveau dans un projet sans argent mais qui me botte. » À qui tenterait de lui faire la morale, voire de le traiter de fainéant, Momo a une réponse tout prête. Il hausse les épaules : « Je ne me sens pas concerné. Cette insulte déplace le curseur sur la question de la production économique : qui ne travaille pas au sens classique du terme n’existe pas. En ce qui me concerne, je constate que le chômage n’est plus l’envers de l’emploi. Au contraire, il fait partie intégrante du système de travail. » Sans doute plus pour longtemps, tant l’air du temps est à la chasse aux supposés profiteurs.

      Un papier opportun, merci @cqfd !
      C’est heureux de dire cela y compris pour défaire les discours apologétiques de la contestation sur elle même : la désertion, le soit disant hors salariat dont se targuent des « radicaux » qui n’admettent pas à que les insultes poujadistes qui leur sont opposés ("les « Zadistes » sont des parasites qui profitent du RSA", par exemple) sont aussi fondées en fait qu’inacceptables politiquement. Il y aurait toute une enquête à faire sur ce que permettent déjà les formes de revenu existantes (en plus de jouer ou pas à la tombola du revenu minimum avec MonRevenuDeBase...).
      Le phénomène va bien au delà des « contestataires » ou des « milieux de l’édition » évoqués par l’article. C’est sans doute la nécessité d’aller vite, de faire court (journalisme oblige) qui justifie la dernière phrase citée ici et son « Sans doute plus pour longtemps »...
      Constater que « le chômage n’est pas l’envers du travail mais l’un de ses moments »
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5990
      cela revient à admettre que la valorisation capitaliste comme le contrôle social par le travail ont plutôt l’allure d’un continuum différencié, dans et hors emploi. Tout comme la chômeuse est à la fois dans et hors l’emploi (cf #chômage_en_activité_à_temps_réduit) Le renforcement du contrôle des chômeurs, comme la raréfaction des ressources qui leurs sont concédées, loin de marquer la fin de l’inclusion du chômage « dans le système de travail » en signerait plutôt l’approfondissement, aux conditions politiques du capital. La restructuration permanente de l’articulation chômage/emploi/salaire/contrôle est un enjeu politique central... et celui-ci semble actuellement insaisissable parmi ceux mêmes qui par millions en font l’expérience directe.

      #travail #chômage #revenu #RSA #allocation #habiter_le_monde

  • A Montreuil, Parole tenue ! - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/a-montreuil-parole-tenue-7151

    Le Conseil départemental, propriétaire des lieux a voulu fermer la Parole errante d’abord en août, puis en décembre 2016. Un collectif la #Parole_errante demain s’est monté dès mai 2016 et a proposé projets, initiatives, à partir des besoins et désirs de personnes, collectifs familiers ou non du lieu, en partant de leurs pratiques artistiques, sociales et politiques. En juillet, un appel à projets a été lancé par le Conseil départemental auquel le collectif La Parole Errante demain s’est vu répondre.
    Pour imposer les suites de la Parole Errante, une journée de mobilisation dimanche 11 décembre aura lieu.

    `

    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH441/tract_parole_a5_couleurs-min-46bbc.jpg?1480161070

    #habiter_le_monde #expérimentation #Montreuil

  • Samedi 6 février à 19 h : Manifesten, c’est reparti ! Une nouvelle équipe rouvre le lieu !

    https://mars-infos.org/samedi-6-fevrier-a-19-h-manifesten-690

    Joie, champagne et cotillons : Manifesten, c’est reparti !
    Au programme, concert de Piel Canela (rumba flamenca)
    et bouffe à prix libre. Bah oui, c’est la teuf.

    MANIFESTEN • 59, rue Thiers • 13001 Marseille / manifesten@riseup.net

    https://mars-infos.org/chroot/mediaslibres/ml-marseille/ml-marseille/public_html/local/cache-vignettes/L142xH200/arton690-10251.jpg?1454321334

    1.
    Le café-librairie associatif Manifesten, ouvert en 2014 et situé au 59 rue Thiers, change de peau : une nouvelle équipe vous accueille à partir du 6 février.

    2.
    Alors que divers grands projets de transformation urbaine touchent La Plaine et ses environs, Manifesten souhaite encourager les initiatives visant à défendre le quartier, et soutenir les collectifs voisins, l’esprit critique et les dynamiques locales.

    3.
    Manifesten doit rester un lieu vivant et ouvert aux débats. Nous souhaitons y multiplier les activités, les entraides et les moments de convivialité.

    4.
    Habitant-es du quartier, voisin-es d’ailleurs, poussez la porte ! Vous pourrez ici vous sentir comme à la maison. Et nous accueillerons avec plaisir vos projets, vos idées d’ateliers, de projections de films, vos tours de chants...

    5.
    Au programme : une petite librairie mêlant littérature et politique, livres neufs et d’occasion. Des projections de films et documentaires. Des débats et des discussions. Des lectures. Des ateliers de construction ou d’apprentissage ouverts à tou-te-s. Un espace pour les enfants. Des petits-déjeuners et des cantines à prix libres. Des cours de Français langue étrangère. Des permanences sociales. Des concerts acoustiques. Et d’autres choses que nous imaginerons en route.

    6.
    Advienne que pourra...

    #manifesten #marseille #habiter_le_monde #La_Plaine

  • #Petition & #Soutien à la Parole errante.

    Comme vous le savez peut-être la Parole errante est menacée. Le bail du Conseil Général de Seine-Saint-Denis arrive à son terme en juin 2016.
    Nous sommes quelques un.es à s’être regroupé.es pour penser un futur à ce lieu qui nous est cher. Nous avons envoyé une mouture de projet au CG que vous pouvez lire sur le site internet que nous avons monté. Le projet n’est pas figé, nous continuons à réfléchir pour l’enrichir au maximum et à intégrer celleux qui souhaitent nous accompagner dans cette aventure.

    Nous avons besoin de soutien, aussi nous avons mis en place une pétition sur notre site que je vous invite à signer. Il nous faut faire comprendre au CG que nous sommes légitimes pour imaginer et continuer à faire vivre ce lieu comme nous l’entendons.

    Nous allons également organiser des rencontres, projections, concerts, lectures, etc... pendant le mois de mars que Stéphane Gatti va entre autre consacrer à une rétrospective de son travail. Je vous tiendrai au courant quand le programme sera fixé.

    Je vous laisse découvrir le site http://laparoledemain.jimdo.com
    La pétition est en première page.

    N’hésitez pas à faire circuler l’information autour de vous. Nous avons besoin de soutien.

    #Armand_Gatti #Parole_errante