Kiabi, Shein, Decathlon : la fast fashion encaisse des millions d’euros d’argent public avec le don de vêtements invendus
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Les marques d’habillement à bas prix tirent profit de leurs invendus écoulés auprès d’associations comme Emmaüs ou La Croix Rouge, révèle Disclose, en partenariat avec Reporterre, à partir de documents confidentiels. Le résultat de la loi anti-gaspillage qui les encourage, depuis 2022, à donner leurs surplus en échange de 60 % de réduction fiscale. Au risque de financer la surproduction de l’industrie textile. Lire l’article
Les marques d’habillement à bas prix tirent profit de leurs invendus écoulés auprès d’associations comme Emmaüs ou La Croix Rouge, révèle Disclose, en partenariat avec Reporterre, à partir de documents confidentiels. Le résultat de la loi anti-gaspillage qui les encourage, depuis 2022, à donner leurs surplus en échange de 60 % de réduction fiscale. Au risque de financer la #surproduction de l’industrie textile.
Sur le papier, l’offre est alléchante. Vingt palettes de vêtements neufs de la marque Shein envoyées depuis la Chine, gratuitement. Delphine Peruch, coordinatrice d’une #recyclerie dans le Var, n’en revient pas lorsqu’elle reçoit cette proposition, en novembre dernier. Elle a pourtant décliné : « Notre philosophie est de donner une seconde vie aux vêtements, pas de revendre du #neuf ». Ces derniers mois, son association croule sous les dons, comme toute la filière du #ré-emploi textile, asphyxiée par les #surplus. À la #Croix-Rouge, en Vendée, on ne récupère plus les vêtements confiés par les particuliers. Chez #Emmaüs, « on pousse les murs, on construit des chapiteaux, et certains dons ont dû être jetés », rapporte Louana Lamer, responsable textile de l’association.
Le secteur craque face à une production de vêtements débridée. Chaque seconde, près de 100 pièces neuves sont injectées sur le marché français. Une hausse de 30 % en seulement quatre ans. « On a créé un système malade où il est normal de produire en trop, dénonce Emmanuelle Ledoux, directrice générale de l’Institut national de l’économie circulaire. Il faut que tout soit disponible tout le temps, jouer sur la #nouveauté, réduire les coûts avec des #économies_d’échelles… Le résultat, ce sont des niveaux élevés de surproduction. » Des vêtements qui ne servent à rien, donc, et qui alourdissent le #bilan_écologique désastreux de l’industrie de la mode, responsable de 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Pour limiter l’impact des textiles invendus, la loi anti-gaspillage interdit leur #destruction depuis 2022. Les entreprises présentes sur le marché français sont désormais obligées de les recycler, les vendre à des déstockeurs ou les donner à des #associations en échange d’une réduction fiscale équivalant à 60 % de la valeur des vêtements. Un effet d’aubaine méconnu, mais largement exploité par des poids lourds du secteur comme Shein, Decathlon et Kiabi.
D’après l’enquête de Disclose, en partenariat avec Reporterre, qui s’appuie sur des documents internes et l’analyse d’une dizaine de rapports d’entreprises, les géants de la fast fashion reçoivent plusieurs millions d’euros de #réductions_d’impôt pour leurs surplus donnés à des associations. Exemple : pour un pantalon vendu 12 euros par Shein, la marque chinoise peut escompter une ristourne fiscale de 7,20 euros si elle choisit de l’offrir à une #recyclerie. De quoi rendre la surproduction rentable pour une enseigne capable de réduire ses coûts de fabrication à quelques dizaines de centimes par article. Mais en bout de chaîne, ce sont les associations qui trinquent : ensevelies sous les vêtements, elles doivent aussi, de plus en plus, les détruire par leurs propres moyens, voire… aux frais du contribuable.
Un cadeau de Shein contre un reçu fiscal
« Nous produisons ce que les clients veulent, au moment où ils le veulent et là où ils le veulent », assure le PDG de Shein, #Donald_Tang, dans un entretien au JDD en mars dernier. Selon lui, « ce modèle maximise l’efficacité et réduit le gaspillage presque à zéro ». Vraiment ? Sur le marché privé du #déstockage, où des entreprises s’échangent des lots de vêtements invendus, les colis du mastodonte chinois de la mode sont partout. Ils se vendent même par camions entiers, sur des sites web examinés par Disclose.
Mais depuis quelques années, les habits Shein produits pour rien ont trouvé de nouveaux débouchés, bien plus rentables : les #brokers en invendus. Ces jeunes pousses françaises mettent en relation les grandes marques de vêtements avec les associations spécialisées dans le don. C’est l’un de ces brokers, baptisé #Dealinka, qui a contacté la recyclerie varoise de Delphine Peruch, en fin d’année dernière, pour lui proposer les palettes de vêtements de Shein.
Cette #start-up créée en 2023, un an après l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage, collabore avec les grands acteurs de la solidarité : Les Restos du Cœur, le Secours Populaire ou Les Petits Frères des Pauvres. À ses clients de la fast fashion, Dealinka promet de « réduire les frais liés aux stocks encombrants [et] associés à la destruction des produits ». Surtout, elle insiste sur « les dons effectués par les entreprises à des associations [qui] peuvent être éligibles à des #avantages_fiscaux ». Un argument que l’on retrouve dans un e-mail envoyé à la recyclerie du Var et consulté par Disclose. Dealinka propose ainsi « 21 m3 de marchandises » de Shein, en échange d’un « reçu fiscal que nous retournerons à notre client donateur ». La cargaison étant estimée à 53 167 euros, le « client donateur » — la marque chinoise ou l’un de ses importateurs — peut ici espérer déduire 31 900 euros de ses impôts.
« La #défiscalisation est d’autant plus intéressante financièrement que, dans le cadre du don, ce sont les entreprises elles-mêmes qui déterminent la valeur de leurs produits », décrypte Romain Canler, directeur de l’Agence du don en nature. Pour Shein, qui propose la bagatelle de 7 000 nouvelles références par jour, d’après les calculs de l’ONG Les Amis de la Terre, rien ne filtre sur le nombre d’invendus. Pas plus que sur le montant des économies fiscales réalisées. Interrogé par Disclose sur le manque à gagner pour l’État, le ministère de l’économie n’a pas donné suite. Mais pour une entreprise au moins, le cadeau du fisc se compte en centaines de milliers d’euros : Decathlon.
« Donner, c’est bon pour ton portefeuille »
D’après un tableau obtenu par Disclose, Decathlon a bénéficié de 709 000 euros d’avoirs fiscaux, en 2024, pour 1,18 million d’euros de produits invendus donnés via #Comerso. Le slogan de cette entreprise qui, à l’instar de Dealinka, relie les marques et les associations ? « Vos invendus ont de la valeur ». Dont acte : la ristourne fiscale reversée à Decathlon, propriété de la richissime famille Mulliez, a presque triplé entre 2021 et 2024, toujours selon ce document interne. « En 2023, ces dons en nature équivalent à 0,01 % du chiffre d’affaires de Decathlon France », relativise la marque auprès de Disclose.
« On commence à générer pas mal de cash » (Thomas Moreau, cofondateur de la start-up #Done, un broker d’invendus qui travaille pour Decathlon)
La promesse d’économies fiscales, c’est aussi l’argument coup de poing de l’autre broker partenaire de l’enseigne française, la start-up lilloise Done. Le déstockage de vêtements vers des associations y est carrément présenté comme un « acte noble récompensé par 60 % en réduction d’impôt ». « On commence à générer pas mal de cash », confiait l’un des cofondateurs de la start-up à La Voix du Nord, en janvier dernier. Done prélève une commission de 12 % sur la valeur des stocks récupérés. Soit 12 000 euros pour 100 000 euros de vêtements offerts à des associations, les 48 000 euros restants revenant aux enseignes sous forme de réduction fiscale.
Plutôt que d’interroger son modèle de production, qui alimente l’exploitation humaine au Bangladesh et en Chine, mais aussi la déforestation au Brésil comme l’a révélé Disclose, Decathlon fait du don un mantra. Sollicitée, l’enseigne indique qu’en 2024 « près de 90 % de [ses] magasins en France ont participé à des actions de dons, bénéficiant à plus de 200 associations ». Et à ses finances. Sur un site web destiné aux responsables de magasin, que Disclose a consulté, l’incitation fiscale est clairement présentée comme une motivation au don : « donner, c’est bon pour ton portefeuille ». Et à ce jeu-là, une autre enseigne de la famille Mulliez a redoublé d’ingéniosité : Kiabi.
Le tour de passe-passe de #Kiabi
En France, le champion français du prêt-à-porter ouvre un magasin tous les dix jours. Et plus de 800 000 vêtements Kiabi sont mis en vente chaque jour. Combien d’autres sont produits pour rien ? Selon les calculs de Disclose, basés sur ses déclarations extra-financières, la marque a généré au moins 5,6 millions d’invendus en 2023. Un volume qui a quasi doublé en deux ans. S’ils étaient tous mis en rayon ensemble, ces vêtements occuperaient environ 100 magasins de l’enseigne.
Fort heureusement, Kiabi a trouvé une combine pour écouler ses surplus, tout en profitant de la générosité de l’État : les #Petits_Magasins. Avec ce concept « génial », comme elle le vante sur ses réseaux sociaux, la marque déstocke ses invendus auprès de boutiques solidaires qui vendent uniquement ses produits, sans passer par des intermédiaires. Encore mieux, ces Petits Magasins forment des salarié·es en insertion. L’idée, lancée en 2017, coche toutes les cases du cercle vertueux. À un gros détail près.
Les Petits Magasins sont chapeautés par la société #Kivi, une joint-venture entre #Bunsha, la holding des magasins Kiabi, et le groupe d’insertion #Vitamine_T, qui compte le DRH de Kiabi à son conseil d’administration. Autrement dit, dans ce système « génial », Kiabi donne à Kiabi. Sauf « [qu’]il y a des rescrits fiscaux derrière ces dons », révèle le responsable de l’une de ces structures qui souhaite rester anonyme. Une information confirmée à Disclose par un ancien cadre de la marque.
D’ici 2026, le leader français de la #mode_éphémère ambitionne d’écouler la totalité de ses invendus via les Petits Magasins fiscalement optimisables. Kiabi n’a pas souhaité communiquer à Disclose le montant des #exonérations_fiscales déjà obtenues grâce à cette opération. Mais en extrapolant ses derniers chiffres connus — 430 000 vêtements donnés aux Petits Magasins en 2021, d’une valeur de 1,9 million d’euros —, Kiabi aurait pu compter sur une réduction d’impôts de près de 15 millions d’euros si elle avait donné l’intégralité de ses invendus en 2023. Et sa soif d’argent public ne s’arrête pas là.
Double peine pour les finances publiques
Malgré un chiffre d’affaires record de 2,3 milliards d’euros en 2024, dont 45 millions d’euros reversés en dividendes à la famille Mulliez, Kiabi profite d’autres largesses publiques pour rentabiliser sa surproduction. À Reims (Marne), son tout nouveau Petit Magasin est implanté dans des locaux subventionnés par un bailleur social. À Hem (Nord), c’est la mairie qui a prêté un local rénové à ses frais. La communauté d’agglomération de Lens-Liévin (Pas-de-Calais) a quant à elle attribué, début mars, une subvention de 3 000 euros au Petit Magasin de Kiabi.
En quelques années, au moins 30 de ces « #boutiques_solidaires » ont essaimé sur le territoire. Pourtant, Kiabi ne parvient pas à liquider l’ensemble de ses invendus : au moins un vêtement sur cinq donné aux Petits Magasins ne trouve pas preneur. Ces habits encore étiquetés sont alors susceptibles d’être donnés à des associations, au risque de concurrencer les véritables pièces de seconde main. « En injectant des invendus dans cette filière, les #fripes ne sont plus compétitives », regrette Emmanuelle Ledoux de l’Institut national de l’#économie_circulaire. La raison ? Les vêtements d’occasion demandent beaucoup plus de travail aux structures de ré-emploi, comme l’explique Lisa Coinus, ex-responsable textile au sein d’une ressourcerie à Arles : « Derrière une fripe de seconde main, il y a 20 minutes de travail de tri. Si elle nécessite un nettoyage, on passe à 30 minutes. Avec une petite réparation, on monte à 45 minutes. Une fringue Kiabi ou Shein neuve qui arrive, vous la mettez directement sur les étals ».
Illustration de la saturation du secteur, son ancienne association accumule les stocks de vêtements sur un parking, à l’air libre. « En mars dernier, on a dépensé 8 000 euros pour enfouir 10 tonnes à la déchetterie », témoigne Lisa Coinus. Et quand les structures ne peuvent pas assumer ces coûts, les collectivités locales prennent le relais. C’est là un dernier coût caché des invendus de la fast fashion : un jour ou l’autre, ils finiront dans la filière des #déchets textiles. En théorie, cette dernière est financée par une #taxe versée par les enseignes de mode sauf… si les vêtements ont fait l’objet d’un don. « Au final, l’entreprise transfère à la collectivité la charge de l’élimination de ses déchets », analyse Bertrand Bohain, délégué général du Cercle du recyclage. Gouffre pour les #finances_publiques, inutile pour limiter la production exponentielle de la fast fashion, la loi anti-gaspillage porte décidément mal son nom.
#Kiabi #Shein #Decathlon #invendus #vêtements #habits #mode #fast-fashion #dons #business #loi_anti-gaspillage #réduction_fiscale #industrie_textile #textile #occasion #seconde_main #second-hand
Centre commercial #Neyrpic : des militants d’#Extinction_Rebellion mènent une action contre la «fast fashion»
Ce samedi, vers 16h, des militants d’Extinction Rebellion ont mené une action au centre commercial Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères (Isère). Des boules puantes ont été lancées contre des enseignes de la « #fast_fashion ».
Ce samedi 11 janvier, vers 16h, un soixantaine de militants du mouvement Extinction Rebellion se sont introduits dans le centre commercial Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères (Isère) et ont mené une action contre les enseignes de la « fast fashion ». D’après la Police Nationale, contactée par « ici Isère », « un mouvement de contestation » a bien eu lieu, « où ils jettent des boules puantes. » Une forte odeur a été sentie par un de nos journalistes sur place. Les activistes ont aussi répandus du liquide malodorant dans les rayons. On ne sait pas encore si des interpellations ont eu lieu, mais la police municipale est intervenue sur place.
« La fast fashion, ça pue »
L’action a duré une demi-heure, accompagnée d’une distribution de tracts. On peut notamment y lire : « Dans le monde, la fast fashion est responsable de 10% des émissions de gaz à effet de serre, de 20% de la pollution des cours d’eau et de 11% des pesticides répandus. » Les militants ont également accroché à un bâtiment du centre commercial une banderole avec écrit dessus la « fast fashion ça pue ». Une autre était visible à l’entrée du domaine universitaire. Cette action s’inscrit dans une campagne nationale appelée « #ode_aux_rats ».
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/centre-commercial-neyrpic-des-militants-d-extinction-rebellion-menent-une
#résistance #XR #Grenoble #centre_commercial #fast-fashion #mode
Action « Ode Aux Rats » face à la Fast-Fashion
Le Samedi 15 Juin les activistes de la campagne “Ode aux Rats” de Extinction Rebellion ont mené une action originale et de grande ampleur au centre commercial #Westfield la #Part-Dieu à #Lyon.
Par des moyens visuels, sonores mais aussi olfactifs, les militant·e·s ont poussé vers la sortie des centaine d’usagers, dérangeant l’activité du site pendant toute une partie de l’après midi.
L’action avait pour but de dénoncer l’industrie de la fast-fashion en retournant contre elle ses moyens marketing.
Ainsi, pour dénoncer ces techniques marketing qui utilisent la musique et les odeurs pour manipuler les comportements d’achat, les activistes ont modifié l’ambiance sonore et olfactive du centre.
Alors qu’une forte odeur d’ail et de fromage envahissait les allées du centre commercial, une fanfare a accompagné les usagers vers l’extérieur où des militant·e·s distribuaient des flyers expliquant le principe de l’action.
Des mots ont été laissés aux employé·e·s pour s’excuser des méthodes utilisées qui ont rendu leurs conditions de travail désagréables le temps d’une demi journée.
Argumentaire de la campagne “Ode aux rats”
L’industrie de la fast-fashion sait parfaitement comment saturer nos sens de signaux pour nous pousser à acheter : dans les magasins il y a des lumières contrôlées, un arrangement des vêtements soignés, une musique d’ambiance pour donner le rythme et une légère odeur qui flotte dans l’air pour endormir nos dernières réticences.
Tout cela est filmé en continue par des caméras qui enregistrent nos comportement d’achats pour améliorer la technique, comme si nous étions des rats dans une cage participant à une expérience grandeur nature.
C’est pour dénoncer cette emprise sur les imaginaires collectifs que les rats se révoltent.
Car tout cela a un prix. Dans le monde, l’industrie textile est responsable de 5 à 10% des émissions de gaz à effets de serre, de 20% de la pollution des cours d’eau et de 11% des pesticides épandus1.
A l’étranger, les personnes qui produisent les vêtements sont largement sous payées voir, comme les ouïghours en Chine, travaillent dans des conditions proches de l’esclavage2.
Chez nous, l’incitation à la consommation profite surtout aux grandes entreprises et à celleux qui les dirigent, renforçant ainsi la concentration des richesses.
La seule solution est de réduire la quantité de #vêtements produits. Ce n’est pas aux citoyen.ne.s de porter la responsabilité morale de s’extraire d’un système où tout les pousse à acheter. C’est à nos représentants d’agir pour que l’effort soit collectif.
Nous demandons :
– La division par 10 du nombre de vêtements mis sur le marché en France et en Europe d’ici 2030.
– La transparence des marques sur leur impacts et un engagement à réduire leur production.
– Un engagement de la France sur la voie de la sobriété seule à même de limiter notre impact sur l’environnement tout en évitant la concentration des richesses.
Par le dégoût laisser naître de nouveaux goûts c’est ce que veulent faire les rats d’égout.
Par leur présence, briser le charme de la consommation de masse et stopper la distillation lente de faux rêves dans nos #imaginaires.
Que chacun·e puisse rêver plus grand : de liens humains forts, de beauté, de découverte, d’aventure, de poésie. Iels continueront jusqu’à ce que leurs revendications soient écoutées.
▻https://extinctionrebellion.fr/actions/2024/06/19/action-ode-aux-rats-face-a-la-fast-fashion.html
Nos #vêtements génèrent des #microplastiques qui polluent le #fleuve #Saint-Laurent
Les microplastiques les plus abondants dans le #fleuve_Saint-Laurent sont les #fibres_textiles de #polyester. Lorsqu’on lave une veste en tissu polaire, de minuscules fibres de plastique s’échappent vers les écosystèmes aquatiques.
Valérie S. Langlois est professeure titulaire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicogénomique et perturbation endocrinienne à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) ; Julien Gigault est professeur et chercheur en chimie à l’Université Laval ; Raphaël Lavoie est chercheur scientifique à Environnement et Changement climatique Canada et professeur associé à l’INRS et To Tuan Anh est technicien à l’INRS.
Nos vêtements sont faits principalement de… matière plastique. Contrairement au coton, qui provient d’une plante, le polyester et le fameux spandex ou lycra — qui rendent les vêtements plus extensibles — ne poussent pas dans la nature. Ce sont des matières artificielles conçues à partir de plastique qui sont utilisées dans la production de textiles synthétiques.
Lorsqu’on les lave, de minuscules fibres de plastique se détachent de nos vêtements puis passent dans les canalisations. Une fois arrivées à la station d’épuration des eaux usées, elles déjouent le processus d’élimination en raison de leur taille microscopique (d’où leur nom, les microplastiques) et se retrouvent dans nos écosystèmes aquatiques.
Nous avons récemment mené une évaluation des microplastiques présents dans les eaux du fleuve Saint-Laurent et de son estuaire. Nous avons constaté que les microplastiques les plus abondants étaient les fibres textiles de polyester.
Ailleurs dans le monde, on trouve des résultats similaires. Dans la mer Caspienne, par exemple, les fibres textiles étaient également le type de microplastiques le plus retrouvé dans le système digestif des poissons.
Dans cet article, nous proposons de brosser un portrait de cette situation préoccupante.
Pleins feux sur les microplastiques
Les microplastiques (dont la taille varie entre l’épaisseur d’un cheveu et celle d’un cure-dent) ont été détectés partout sur la planète, notamment dans l’eau, les sédiments, le sol, l’air, les animaux et même dans les nuages et le sang humain.
À l’échelle mondiale, on estime que près de 110 millions de tonnes de plastiques se sont accumulées dans les rivières au fil du temps, dont 12 % seraient des microplastiques et 88 % des macroplastiques (dont la taille est supérieure à l’épaisseur dudit cure-dent).
Les microplastiques sont reconnus comme étant les produits de la dégradation des macroplastiques. On peut par exemple penser aux particules d’abrasion des pneus, aux bouteilles de plastique ou aux fibres de lavage des textiles.
Conséquence ? Une proportion substantielle des macroplastiques d’aujourd’hui se dégradera et se transformera en microplastiques de demain.
Les effets néfastes de l’exposition aux microplastiques sur la santé des organismes vivants ont été largement documentés. Chez l’humain, cette exposition a été associée à une perturbation des cellules, à des troubles du métabolisme, à une réponse du système immunitaire et à des effets négatifs sur la reproduction et le développement.
L’éventail des effets répertoriés des microplastiques sur la santé n’est probablement que la pointe de l’iceberg, alors que les efforts de recherche mondiaux se poursuivent pour étudier diverses espèces.
Des microplastiques pour souper ?
Les microplastiques peuvent, entre autres, s’accumuler dans les poissons que l’on pêche et que l’on élève en aquaculture. Vous aurez donc deviné qu’ils finissent par se retrouver… dans nos assiettes.
Une étude récente a démontré la présence de microplastiques de type fibres textiles synthétiques dans la chair de poissons commerciaux destinés à l’alimentation humaine. La quantité de microplastiques était également plus grande dans les poissons carnivores, c’est-à-dire ceux qui se nourrissent d’autres poissons.
Consommer des poissons herbivores tels que le tilapia, plutôt que des poissons carnivores comme le thon, le saumon et la truite, pourrait ainsi diminuer la quantité de microplastiques dans nos repas.
Le fleuve Saint-Laurent et son estuaire
Le fleuve et son estuaire drainent environ 25 % de l’eau douce mondiale. Et plus de 45 millions de personnes vivent à proximité.
En voguant sur le fleuve, la contamination par les microplastiques peut finir par atteindre l’océan Atlantique.
Cette situation est particulièrement préoccupante. Pourquoi ? D’une part, parce qu’elle contribue à prédire de futures charges de microplastiques dans les eaux marines. Et de l’autre, parce que le fleuve abrite plusieurs millions d’animaux, d’invertébrés et de plantes.
Dans notre étude, nous avons évalué la portion de microplastiques qui flottent dans les 40 premiers centimètres sous la surface de l’eau à 11 sites distincts du fleuve et de l’estuaire du Saint-Laurent.
Nos résultats sont sans équivoque : les microplastiques sont présents à tous les sites d’échantillonnage. Les catégories de microplastiques les plus abondantes étaient les fibres textiles, suivies par les fragments (provenant par exemple de sacs de plastique) et les sphères (provenant entre autres des produits cosmétiques).
Une analyse plus approfondie a permis de déterminer que les matériaux prédominants étaient le polyester, le polyéthylène, le polypropylène, le nylon et le polystyrène.
Ces données offrent de précieuses informations quant à la répartition et au comportement des microplastiques afin de mieux préserver et gérer nos ressources en eau douce.
Robert Charlebois chantait « Il faut laver l’eau, laver l’eau, laver l’eau »
Poly-Mer — une petite entreprise québécoise — a conçu un filet qui s’attache derrière un canot ou un kayak afin de récolter les microplastiques qui flottent à la surface.
En collaboration avec Stratégies Saint-Laurent — un OSBL québécois qui vise à favoriser l’implication des collectivités riveraines dans la protection, la réhabilitation et la mise en valeur du Saint-Laurent —, nous avons testé le filet de Poly-Mer et démontré qu’il pouvait bel et bien aider à filtrer les microplastiques dans l’eau.
À hauteur d’un seul humain, d’une seule ville, que puis-je faire ?
L’accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité signé en 2022 (aussi connu sous le nom de COP15) a reconnu une fois de plus l’importance de travailler ensemble vers l’élimination de la pollution par le plastique planétaire.
Et si on réduisait notre consommation de la matière plastique ? La question « en a-t-on vraiment besoin ? » n’a jamais été aussi pertinente qu’aujourd’hui, tant pour le portefeuille que pour l’environnement.
Par exemple, la gestion municipale du compost domestique devrait éviter à tout prix l’utilisation de sacs de plastique. En effet, même les sacs étiquetés comme étant biodégradables ne se décomposent pas complètement. Il vaut mieux mettre les rebuts alimentaires directement dans notre bac de compost et le laver régulièrement.
L’élimination appropriée des plastiques à la source est essentielle, tout comme l’investissement dans des technologies de traitement des eaux usées capables de retirer les microplastiques.
▻https://theconversation.com/nos-vetements-generent-des-microplastiques-qui-polluent-le-fleuve-s
#industrie_textile #textile #habits #mode #pollution #eau #pollution_de_l'eau #Canada #plastique
Macron, en marche vers l’#extrême_droite ?
En 2017, puis en 2022, Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle face à Marine Le Pen. Mais sa fascination pour l’extrême-droite et sa complaisance vis-à-vis d’empires médiatiques qui propagent la xénophobie contribuent à « booster » le Rassemblement national. Au second tour de la présidentielle de 2022, Marine Le Pen recueillait 41,8% des voix. Un record. Et le résultat d’une politique. Depuis 2017, interdictions de manifestations, arrestations arbitraires et surveillance généralisée sont utilisés par l’exécutif pour mater des révoltes populaires contre des politiques libérales imposées sans concertation, et considérées comme « anti pauvres ».
Demain, l’Etat de droit et la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » ne seront ils plus qu’un lointain souvenir ? Durant quatre mois, Thierry Vincent et Daphné Deschamps ont interviewé d’anciens macronistes déçus par la dérive autoritaire du président et des figures conservatrices et d’extrême-droite qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron leur prépare un « boulevard » pour 2027.
À quelques semaines des élections européennes, enquête au coeur d’une France en marche vers l’extrême droite.
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Jupiter compte sur la météo pour sauver sa candidate du désastre qui s’annonce. [l’oeil de Soph’ dans l’humanité du 6/6]
Sulla differenziata dei rifiuti tessili l’Italia è ancora all’anno zero
Dal primo gennaio 2022 è entrato in vigore l’obbligo di raccolta separata per i vecchi vestiti che vengono gettati. A oggi sono poche le esperienze sui territori: manca una regia a livello nazionale che permetta alla filiera di strutturarsi
Nonostante l’attenzione maniacale degli abitanti di Capannori (LU) per ridurre la produzione di rifiuti e per differenziare il più possibile le singole frazioni, una quota significativa di vecchie magliette, jeans e giacche dismessi perché troppo stretti o fuori moda continuava a sfuggire alla raccolta. “Già da tempo avevamo i cassonetti dedicati, ma da un’analisi sui materiali presenti nei sacchi ‘grigi’ è emerso che i tessili rappresentavano ancora il 15% della frazione indifferenziata”, spiega ad Altreconomia l’assessore comunale all’Ambiente, Giordano Del Chiaro-. Così abbiamo deciso di togliere i cassonetti e a luglio 2022 abbiamo avviato la raccolta porta a porta”.
Ai cittadini viene consegnato un apposito sacco trasparente -che viene ritirato ogni due mesi- dove possono mettere indumenti, scarpe, borse, coperte, cuscini, lenzuola e tovaglie senza preoccuparsi delle loro condizioni: è possibile, infatti, conferire anche capi danneggiati o usurati. “La sperimentazione è andata bene, anche per merito dei cittadini di Capannori che sono molto sensibili a questi temi -sottolinea l’assessore-. Nel 2023 il porta a porta è diventato strutturale per questa frazione e si inserisce all’interno di un progetto più ampio: attraverso il Piano nazionale di ripresa e resilienza (Pnrr) abbiamo ottenuto un finanziamento da cinque milioni di euro per l’attivazione di centro di selezione con una capacità di trattamento di 6.500 tonnellate l’anno”.
Qui si svolgeranno le attività di selezione dei capi, separando quelli rovinati da quelli in buone condizioni, i maglioni di lana dai jeans, i vestiti invernali da quelli estivi e così via con l’obiettivo di incanalarli separatamente lungo la filiera più corretta: il riutilizzo (ad esempio la commercializzazione sul mercato second hand), il riciclo (il recupero della fibra per produrre nuovi capi o l’utilizzo del materiale tessile di scarto per realizzare imbottiture) o, in quota residua, per tutto quello che non è possibile utilizzare altrimenti, lo smaltimento.
Quella di Capannori è una delle poche novità che si sono registrate nel settore da quando, il primo gennaio 2022, è entrato in vigore l’obbligo di raccolta differenziata dei rifiuti tessili in base a quanto previsto dal decreto legislativo 116/2020 con cui l’Italia ha anticipato di tre anni l’attuazione di uno dei decreti contenuti nel “Pacchetto di direttive sull’economia circolare” adottato dall’Unione europea nel 2018. “Non si sta facendo nulla per organizzare la raccolta differenziata a livello nazionale, che però dovrà tassativamente entrare in vigore nel 2025 in base a quanto previsto dalle normative europee -commenta Rossano Ercolini, presidente della Rete Zero Waste Europe-. Da un punto di vista operativo sono stati due anni persi, anche se alcune realtà hanno iniziato a porsi il problema e a sperimentare modelli”.
“L’assenza di una norma di riferimento pone tutti in una situazione di attesa che non aiuta le aziende e ovviamente neanche l’ambiente” – Giancarlo Dezio
A fronte dell’obbligo di avvio della raccolta differenziata non sono stati approvati i provvedimenti necessari a strutturare la filiera. Aziende e consorzi sono quindi ancora in fase di attesa: “Abbiamo sollecitato i ministeri interessati a redigere un testo attorno al quale potersi confrontare per rendere a tutti gli effetti operativa la gestione dei prodotti tessili -spiega ad Altreconomia Giancarlo Dezio, direttore generale di Ecotessili, consorzio nato nel 2021 per iniziativa di Federdistribuzione-. L’assenza di una norma di riferimento pone tutti in una situazione di attesa che non aiuta le aziende e ovviamente neanche l’ambiente”. Oltre a Ecotessili, in questi anni hanno preso vita anche altre realtà, tra cui Re.Crea, coordinato dalla Camera nazionale della moda, Cobat Tessile e Retex.Green, lanciato dal Sistema moda Italia (Smi) ed Erion.
A questo si aggiunge il fatto che solo a inizio luglio 2023 la Commissione europea ha pubblicato la sua proposta per la revisione della Direttiva quadro sui rifiuti (tra cui i tessili) che comprende anche la creazione di sistemi di Responsabilità estesa del produttore (Erp) obbligatori e armonizzati tra tutti i Paesi dell’Unione: sul modello di quanto avviene, ad esempio, per i rifiuti elettrici ed elettronici, i marchi di moda e i produttori tessili saranno tenuti a pagare un contributo per ogni capo immesso sul mercato, che andrà poi a coprire i costi di raccolta, selezione, riutilizzo e riciclo. Una proposta accolta con favore dalla Federazione europea di organizzazioni ambientaliste (European environmental bureau) che invita la Commissione a fissare obiettivi ambiziosi: “L’Ue si è impegnata a fermare la fast fashion. Ora è giunto il momento di una politica veramente trasformativa, che stabilisca contributi adeguati -ha dichiarato Emily Macintosh, senior policy officer della federazione per il settore tessile-. Non possiamo regalare ai brand un lasciapassare per continuare a produrre in eccesso capi di bassa qualità progettati per una breve durata di vita e aspettarci di riciclare quantità sempre maggiori di rifiuti tessili”. I tempi per l’approvazione della direttiva però si prospettano lunghi, anche alla luce delle prossime elezioni per il rinnovo del Parlamento europeo del giugno 2024.
Tra chi guarda con attenzione a quello che succede a Bruxelles ci sono anche le tante realtà del mondo della cooperazione sociale cui, da anni, molti Comuni italiani o municipalizzate affidano la raccolta di questa frazione. “Quaranta realtà che aderiscono a Confcooperative Federsolidarietà raccolgono circa 50mila tonnellate di rifiuti tessili, quasi un terzo del totale a livello nazionale. Sono presenti in 11 Regioni e attraverso questa attività creano occupazione per oltre cinquemila lavoratori, di cui 1.500 persone con disabilità o soggetti svantaggiati -spiega ad Altreconomia il presidente Stefano Granata-. Abbiamo preso consapevolezza della nostra forza e delle competenze accumulate in questi anni sui tanti territori in cui siamo presenti: abbiamo una rete capillare e diffusa, ma quello che ci manca è dare una risposta più strutturata alle fasi successive della filiera.
Sono 50mila le tonnellate di rifiuti tessili che raccolgono le quaranta realtà aderenti a Confcooperative Federsolidarietà, circa un terzo del totale a livello nazionale. Sono presenti in 11 Regioni e attraverso questa attività creano occupazione per oltre cinquemila lavoratori, di cui 1.500 persone con disabilità o soggetti svantaggiati
Per questo vogliamo crescere ancora, anche per creare più posti di lavoro, e nel corso del 2024 daremo vita a un’associazione per riunire tutte le nostre realtà attive nel settore”. Tra quelle che hanno iniziato a tracciare un percorso virtuoso lungo i passaggi successivi alla raccolta c’è Vestisolidale, una delle nove cooperative della rete Riuse attiva in circa 400 Comuni delle province di Milano, Varese, Monza e Brianza, Bergamo e Brescia che nel corso del 2022 ha raccolto e avviato al recupero circa 13mila tonnellate di rifiuti tessili. “A oggi il sistema è stato incentrato sulla presenza di cassonetti dedicati all’abbigliamento in buone condizioni, mentre tutto il resto spesso finiva nell’indifferenziata -spiega Matteo Lovatti, presidente di Vestisolidale-. In un anno noi mediamente raccogliamo 4,5 chili per abitante, ma le stime parlano di un immesso al consumo di 20 chili all’anno per persona. La sfida è riuscire a intercettare quella differenza”.
Ma la raccolta non è tutto. Già da alcuni anni, infatti, Vestisolidale gestisce negozi per la vendita diretta di capi second hand e nel 2024 metterà in funzione anche uno stabilimento con sede a Rho, Comune alle porte di Milano, per la selezione e la preparazione del materiale tessile per le successive fasi di lavorazione: “L’impianto è stato autorizzato per trattare 20mila tonnellate di materiale all’anno e a regime contiamo di assumere una trentina di dipendenti”, aggiunge Lovatti. L’occhio esperto dei selezionatori permette di andare a dividere quei capi che possono essere re-immessi in commercio da quelli che invece devono essere destinati al riciclo e, più nel dettaglio, di separare le singole fibre che possono così essere trasformate in “materia prima-seconda” per la produzione di nuovi capi in cotone, lana o cachemire rigenerato.
“Focalizzarsi sulla gestione dei rifiuti e non su come e quanto si produce significa ignorare il vero problema. La circolarità rischia di essere una scappatoia” – Dario Casalini
“In Italia è presente una rete molto forte di realtà che hanno una grande esperienza e professionalità in merito al riutilizzo della frazione tessile -sottolinea Raffaele Guzzon, presidente del consorzio Erion, che riunisce realtà come Amazon, Artsana e Save the Duck-. Ma quello su cui vogliamo puntare è garantire la corretta gestione delle frazioni non riutilizzabili e che non possono essere re-immesse sul mercato del second hand: guardiamo ad esempio alle aziende che si stanno specializzando nel riutilizzo degli scarti tessili per produrre imbottiture o materiali fonoassorbenti”.
Chi invece prova a fare un passo indietro e osservare la questione della gestione dei rifiuti tessili nel suo complesso è Dario Casalini, già docente di Diritto pubblico, oggi amministratore delegato del marchio di maglieria Oscalito 1936 e fondatore della rete Slow Fiber, una realtà che vuole essere un’alternativa al fenomeno dilagante del fast fashion. “Preoccuparsi solo dell’ultima fase di vita dei capi d’abbigliamento è come curare un mal di testa senza intervenire sulle cause -spiega-. Focalizzarsi sulla gestione dei rifiuti tessili e non su come e quanto si produce significa ignorare il vero problema. Tutta l’attenzione che, anche a livello europeo, si sta mettendo sulla circolarità è positiva, ma c’è il rischio che possa essere una scappatoia per consentire al sistema della moda di continuare a operare come sta facendo ora”.
▻https://altreconomia.it/sulla-differenziata-dei-rifiuti-tessili-litalia-e-ancora-allanno-zero
#déchets #déchets_textiles #recyclage #textiles #industrie_textiles #Italie #habits #sélection #tri #ré-usage #loi
Parce qu’il ne faudrait pas non plus oublier que c’est pas que le hijab qui pose problème aux fédérations sportives…
Les joueuses norvégiennes de beach handball sanctionnées pour avoir refusé une tenue sexiste
▻https://www.neonmag.fr/les-joueuses-norvegiennes-de-beach-handball-sanctionnees-pour-avoir-refuse-u
Au total, l’équipe doit s’acquitter de 1 500 euros. Cette somme leur a été réclamée car l’ensemble de l’équipe a refusé de porter des bas de bikini lors de leur match contre l’Espagne. À la place, les médaillées d’argent aux championnats du monde de 2018 revêtaient des cyclistes plus couvrants. Le règlement imposé par la Fédération internationale prévoit que « La tenue de la joueuse de beach handball se compose d’un haut et d’un bas de maillots de bain (bikini), ainsi que d’éventuels accessoires. Le bas ne doit pas dépasser les 10 centimètres sur les côtés »
J’aurais peut-être dû expliciter qu’il s’agit d’une affaire de l’été 2021 (dont je pense on a déjà parlé sur Seenthis). Ma tournure « ne pas oublier » n’est pas trop explicite…
Me souviens qu’on a eu ici un tournoi de beach-volley à Odysseum (centre commercial en plein air de #Montpellier), je me suis assis avec les enfants pour regarder un match en couple (un gars une fille de chaque côté du filet). Je ne sais plus laquelle de mes gamines s’est penchée pour me chuchoter : « tu as vu, papa, on voit ses fesses… ». Je suppose que maintenant elles me diraient que c’est « cringe », comme sport.
Walking Home Alone: Why women feel unsafe in public places
This short story combined with statistical data about sexual assault and violence against women, describes the anxiety of navigating public spaces while trying to stay safe. In a short 20-minute walk, the writer examines the effects of street harassment, sexual assault in taxis and public transport, and the inadequate response by the justice system.
n 10 hours’ time, the sun will thaw the frost that has coated the world in glitter. It will rise after a long night behind black skies. People will leave their homes, rushing to see family, finish last minute shopping, or saying goodbyes on their last day of work. The world will feel safer. Perhaps the terrors who lurk in the dark are scared of the light because it illuminates the lives they ruin.
*
The walk home only takes 20 minutes. I’ll take the high street, past the shops, cinema, supermarket, chip van, restaurants, cafes; turn right, on the main road, past the taxi rank, petrol station, corner shop, hairdressers; turn left, past the park entrance, down the lane, across the junction; home is on the left. It’s been a good night. No one is going in my direction, so I’ll walk home alone.
Everyone is filing out of the bar – it’s not that late but it’s almost Christmas and everyone is happy and drunk. The best kind of drunk. Someone catcalls and whistles. Four girls are laughing, bantering back. It feels later than it is as the winter fog curls around the road signs. It’s a small town – there’s no trouble here. Twenty minutes and I’ll be home.
The streetlights are casting the town in an orange glow. The shops are mostly dark, their grills locked up. A child’s toy is slung over a bollard. Litter has been blown across the pavements; a tin can is scrunched on the road.
I’ve left the crowd and now the street is deserted. Voices are fading down the alleyway to my right: a couple going home together. Car doors slamming, engines whirring, getting quieter… silence. After a day and night surrounded by people and noise, my ears are now muffled.
I should have worn something warmer. Away from the bar, I stand out in a short skirt, strappy top and denim jacket. I’m not used to walking far in heels and I’m worried I look alone and drunk.
I need to walk faster. I’m cold and the wind is seeping through my jacket. This walk seems much longer at night and I can’t listen to music. What if someone sneaks up on me? It wouldn’t happen, but what if? I don’t want to take my hands out of my pockets anyway. The last few shops are lit with Christmas decorations. Maybe it’ll snow. I have a good week ahead – drinks, food, family, friends.
I can hear the thud of a bass. There’s a car approaching from behind.
Pull down your skirt, hide your stomach, hold your keys tight.
Is it slowing down? Am I being paranoid? No, it is slowing down. I can hear the brakes. It’s stopping…
Nearly half of all women in the UK (41%) say they take steps on a regular basis to protect themselves from sexual assault. One in five women never walk alone at night. Half of the female population do not feel safe walking alone at night even in busy places. The constant threats are not worth a quick walk home. Perpetrators are trained in gaslighting their victims to make them feel as though they’re overreacting.
‘Slut.’ ‘Slag.’ ‘Whore.’ Almost every woman has received these comments. Quite often, they have also described someone else with them. It’s a cycle of misogyny, veiled through jokes. And these jokes lead to some individuals utilising these attitudes for their own gratification. A study found that 55% of men deem women to be more likely to be harassed or assaulted if she wears more revealing clothes. From a young age girls report making clothing choices to ensure they are less vulnerable.
Clothing has no correlation with sexual assault. Women are harassed in jeans or skirts, in winter or summer, bundled up or showing skin. Rape has been committed since the beginning of time, through the ages of petticoats trailing the floor, and impenetrable corsets. The only common theme is the assaulters’ decisions. Clothing is not consent.
*
BEEP.
I can’t breathe. This is it. What will they do? Why are they stopping? 999 on speed dial. I’m ready to press green. The car is moving again, speeding up, screeching. It’s driving past me – fast. Water splashes my ankles but no one’s honking anymore. They were waiting at the roundabout. Someone wasn’t paying attention. Nothing to do with me. I’m overreacting. I have cramp from gripping my phone. My keys are cutting my hand. I need to relax.
Deep breath. Turn right.
Fifteen minutes to go. The road is getting darker. The council hasn’t decorated this street in Christmas cheer. It’s quieter too. Less traffic… fewer witnesses… Don’t be stupid –I’m almost there. Today’s been a good day. I’m excited for a hot chocolate. Maybe some snacks. My mouth is really dry.
It seems quieter than usual. The chip van is already closed. There’s no sign it was open except a polystyrene carton discarded on the ground. The fog is muting the world. Maybe an Uber is available. It’ll be expensive at this time of year though. It’s only a 10-minute walk… that’s such a waste. Besides, why should I have to pay for an Uber? My guy friends could do the walk for free. I’m being pathetic. I’m not changing my life to appease my anxieties. I’m overreacting. But I’d be out of the cold, and safe in a car…
*
Six thousand sexual assaults were reported to Uber in the US in two years. UK statistics are unknown. The 6,000 allegations include 235 rapes, 280 attempted rapes and 1,560 instances of unwanted intimate touching. The taxi company has more than 70,000 drivers across the UK. Its busiest day saw more than one million trips. The chances are so small, yet the threat is continuous. A 27-year-old woman was assaulted as she was vomiting. She was at her most vulnerable, trying to get home, yet someone took advantage. What alternative is there? Ubering is the “safe” route.
In one year, there were more than 400 reports of criminal offences by taxi or private hire drivers in London alone, with 126 accused of violent or sexual offences. Only one in six sexual assaults is reported. 300,000 taxi journeys per day in the UK. A minuscule chance, but not impossible.
You could be unlucky. This one trip could ruin your life. It could end it.
Don’t sit in the front seat. You are making yourself available to the driver. It might be seen as an invitation. You wanted the attention. You wore a short skirt and sat next to him. Don’t sit in the back seat, you won’t be able to get out if he puts the child lock on. It was your own fault – you didn’t think it through. Why did you even get in the cab? It was a short journey, there was no need.
*
Two options: make the short walk home or order the Uber now. It’s quicker to drive but I’m halfway home already. It’s a quiet road – no one will be out at this time. I’ll freeze waiting for the car and my phone battery is low. I’ll brave the cold.
There are no more streetlights. The fog is settling, dampening the world and illuminating my torchlight like a movie scene. My heart is racing. Either the cold or my pace is making me breathe loudly. The shadows look like people. The world is still, except me and the darkness that follows me.
Turn left.
Eight minutes to go. The town centre has dissolved into darkness. There’s no traffic anymore. Everyone is inside, safe. The lights are off in all the houses. I’m the only one awake. My phone pings.
“Home safe, see you all soon xx” “Great night! Going to bed!”
“Omg how COLD was that walk!!! Night x”
Everyone is home. No disasters – not a surprise. It’s too cold to type – I’ll reply later. We all turned our locations on before we left – just in case – so they know where I am.
Headlights. The road is lit up. It sounds bigger than a car. A lorry? A bus. The bus! I have my pass with me. It’s fate. I need to run the final few steps. In one stop it will drop me right outside my door. Safe and sound. I’ll go inside, turn the TV on and watch something before bed. I’ve got the blankets down, hot drink, some chocolate…
It’s pulling over now. There’s no one on it at all. Just the driver. He looks fine, but what does ‘fine’ look like? It’s only one stop. Is it a bit weird that he’s pulling over even though I’m not at the stop yet? I’m sure it’s fine… he’s fine… everything is fine…
*
Murat Tas. The name of a bus driver who searched social media for details of a teenage girl who had boarded his bus, before sexually assaulting her. No one else was on the bus. There were no witnesses. He got 200 hours of community work and 60 days rehabilitation, as well as being ordered to pay £500 court costs and a £140 victim surcharge. £140 in exchange for lifelong recollections. £140 in exchange for being too scared to take public transport, petrified of it happening again.
Gulam Mayat. The name of a bus driver who sexually assaulted a female passenger on the night bus, waiting for her to be alone, moving the bus to obscure them from view. She tried to move away but he persisted.
The report said she had been drinking alcohol earlier – why does it matter? It was 4am. She was trying to get home.
Mark Spalding. The name of a bus driver who committed a string of sexual assaults on passengers. He locked two young women on the bus. He groomed two young girls, stopping in secluded areas to assault them. The girls and their parents trusted they could travel home safely, without being traumatized.
*
It really isn’t far. The bus takes a longer route, I can go down the lane and be home within minutes. I’ve done the scariest part, no need to get the bus for a single stop when I can walk.
“Sorry, my bad” I put my hand up as the bus door opens. “No problem, have a good night.”
I watch the bus engine restart and steadily trail down the road. He seemed nice enough… My feet are aching now.
Down the lane…
Somehow, it’s even darker here. The trees are bare, so bare you can see the sky through their silhouettes. Thousands of stars, so high and bright the fog doesn’t obscure them. Most people would be scared here, but I can walk this avenue with my eyes closed. No one comes down here, not at this time.
On the left. Finally, I’m here. My hands are so cold I’m struggling with the key. As I open the door, I can feel the heat. Home and safe. It wasn’t even a bad walk. Refreshing. I knew it would be okay.
I’ll put the TV on, make a hot chocolate and find a film to watch before bed. Maybe a Christmas film. The blaring TV cuts through the night silence. Background noise is comforting after the quiet. The forecaster is predicting snow tomorrow. My blankets are ready on the sofa. Maybe I’ll boil the kettle for a hot water bottle too.
“BREAKING NEWS
“A woman, aged 20, has escaped a man who followed, raped and threatened to kill her. Police are examining CCTV footage and carrying out enquiries. They are asking anyone with information to contact them immediately.”
This is our local news. That man is still out there. That woman could have been me. I’m so lucky. I’m lucky that I was the one who got home safely tonight. One town over, one hour earlier. God, that could have been me.
*
Over 70% of women in the UK say they have experienced sexual harassment in public. 25% of women have been sexually assaulted. Only 4% of sexual assaults are reported to official organisations. 5 in 6 rapes against women are carried out by someone they know. And 5 in 6 women who are raped don’t report.. Why? Embarrassment, fear of being humiliated, fear that no one will help. Why do women feel this way?
1. ‘As the gentlemen on the jury will understand, when a woman says no she doesn’t always mean it.’
2. ‘The victim in this case, although she wasn’t necessarily willing, she didn’t put up a fight.’
3. ‘Why couldn’t you just keep your knees together’
These three statements were made in court by judges during rape trials – in the UK, US and Canada.
1. ‘Women should avoid dressing like sluts in order not to be victimised.’
2. ‘If a woman is wearing provocative clothing, the change needs to come from her.’
3. “We know you are making this up.”
These three statements were made by police officers – in Canada, Egypt and US.
So, how would you get home? Would you feel safe to walk alone in the dark? If not, you’re not alone, even if you feel it.
▻https://lacuna.org.uk/justice/walking-home-alone-women-feel-unsafe-in-public
#espace_public #femmes #sécurité #insécurité #harcèlement #sexisme #harcèlement_de_rue #anxieté #transports_publics #taxis #agression_sexuelle #justice #alcool #nuit #sexisme_ordinaire #mysogynie #habits #vêtements #viols #uber
« L’inflation rose », quand la mode devient plus chère pour les femmes Séverine Saas - Le temps
▻https://www.letemps.ch/economie/linflation-rose-mode-devient-plus-chere-femmes
La « NZZ Am Sonntag » révèle que les vêtements féminins coûtent de plus en plus cher, alors que le prix des articles pour hommes ne bouge quasiment pas. Un phénomène faisant écho à la « taxe rose »
Chaque jour, pour assurer notre survie et notre autonomie, nous avons besoin de manger, de boire, d’aller aux toilettes, de dormir, de nous déplacer… et de nous habiller. Pour protéger notre corps du chaud, du froid, ou de toute autre agression extérieure. Avant de remplir un rôle social et identitaire, les vêtements répondent donc à un besoin primaire. Mais pour le satisfaire, les femmes doivent débourser de plus en plus d’argent, contrairement aux hommes. C’est ce que révèle la NZZ Am Sonntag ▻https://magazin.nzz.ch/nzz-am-sonntag/wirtschaft/pinkflation-mode-wird-nur-fuer-frauen-teurer-ld.1696803?reduced=true : par rapport à l’année 2000, les articles de mode pour femme ont augmenté de 6,5%, contre 0,3% pour les vêtements masculins. Les habits de sport - une catégorie unisexe - sont aussi beaucoup moins touchés.
Fast Fashion - The Shady World of Cheap Clothing
▻https://www.filmsforaction.org/watch/fast-fashion-the-shady-world-of-cheap-clothing
Fast fashion has radically transformed the textile industry. These days, 56 million tons of clothing are sold every year. But cheap garments come at a high price: A precarious existence for...
Au Chili, des montagnes de vêtements usagés en plein désert
▻https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/jeudi-photo-au-chili-des-montagnes-de-vetements-usages-en-plein-desert-1503
Des dunes de vêtements en plein désert. Cette photo prise fin septembre par le photographe de l’Agence France Presse (AFP) Martin Bernetti a des allures surréalistes. Elle montre pourtant une réalité bien palpable, celle d’une décharge sauvage de textile située dans le désert d’Atacama près la commune d’Alto Hospicio au nord du Chili.
Plusieurs décharges comme celle-ci existent dans la région, comptabilisant environ 39 000 tonnes de déchets. Le Chili s’est spécialisé depuis une quarantaine d’années dans le commerce de vêtements de seconde main. Mais la quantité croissante d’habits à bas coût provenant d’Asie engorge son circuit de revente et nourrit de manière exponentielle ces montagnes de textile.
« Le problème est que ces vêtements ne sont pas biodégradables et contiennent des produits chimiques, ils ne sont donc pas acceptés dans les décharges municipales », explique Franklin Zepeda, qui a fondé en 2018 EcoFibra, une entreprise de recyclage en mesure de traiter jusqu’à 40 tonnes de vêtements par mois. Un effort bienvenu mais largement insuffisant pour résoudre l’ensemble du problème.
#mode #déchets #vêtements #habits #industrie_de_la_mode #Chili #désert_d'Atacama #désert #Alto_Hospicio #décharges #second_hand #textile #EcoFibra #recyclage #fashion_industry #fast_fashion
voir aussi :
Le film #The_true_cost :
Et :
La misère du « made in Macédoine »
▻https://seenthis.net/messages/686212
France : Le prêt-à-porter est devenu un prêt-à-jeter, en Afrique
. . . . La marée des vêtements hors d’usage déferle. De la Mauritanie au Kenya, tout le continent est touché. . . . . .
►https://seenthis.net/messages/931990
Quelques chiffres
2018. Importation de vêtements usagés au Kenya : 176.000 tonnes (source : Comtrade Database).
2018. Importation de vêtements usagés au Ghana : 134.000 tonnes (source : Comtrade Database).
2018. Exportation depuis la France de près de 90% des textiles « réutilisables » dont la plupart en Afrique (Source : rapport CGEDD/CGE, juillet 2018)
2019. Marché mondial des vêtements usagés : 4,46 milliards d’US$ (source : The Observatory of Economic Complexity).
2019. Importation de vêtements usagés au Ghana : 250.000 tonnes (sources : Comtrade Database et The Observatory of Economic Complexity).
2020. Arrivées hebdomadaires dans le port de Tema (Ghana) de 15 millions de vêtements répartis dans plus de 100 conteneurs. 40% partent immédiatement dans les décharges (Source : OR Foundation).
2020. Exportation depuis la France de 95% des textiles et chaussures « réutilisables » sous la tutelle de Refashion.
Briançonnais : sur la route des migrants, des tas de #vêtements
▻https://www.ledauphine.com/societe/2021/05/31/brianconnais-sur-la-route-des-migrants-des-tas-de-vetements
–-> Cette question avait déjà été soulignée par #Sarah_Bachellerie dans son mémoire de master « Traquer et faire disparaître. La fabrique de l’invisibilité du contrôle migratoire à la frontière franco-italienne du Briançonnais » (2019) :
#habits #nature #environnement #écologie #migrations #asile #réfugiés #Montgenèvre #Briançonnais #Briançon #Hautes-Alpes #montagne #dépotoir
Ce lien entre #écologie et #migrations à retrouver aussi dans la nouvelle #rhétorique de l’#UDC en #Suisse :
►https://seenthis.net/messages/918607
et
►https://seenthis.net/messages/874924
Aux #Etats-Unis, à la frontière avec le #Mexique...
Brnovich argued that because migrants leave trash in the desert, a border wall is needed to protect the environment.
«Come eri vestita? » Gli abiti delle vittime di stupro in mostra - Tiscali Milleunadonna
_La mostra «What Were You Wearing?» è stata organizzata in una scuola del Kansas dal Centro prevenzione e formazione sessual_ e
▻https://www.milleunadonna.it/attualita/articoli/abiti-vittime-stupro-mostra-stereotipi
A nessuna vittima di un reato si chiede cosa indossasse al momento dell’offesa, solo alle donne stuprate. Una delle prime domande che le sventurate si sentono porgere da chi raccoglie le loro testimonianze è “com’era vestita?”. E proprio questo assurda richiesta è diventata il titolo di una mostra allestita dagli studenti dell’Università del Kansas, nel Midwest degli Stati Uniti. Ma “What Were You Wearing?” è un tale cazzotto allo stomaco che sta facendo il giro del mondo. Le immagini di quegli abiti “da stupro” stanno colpendo la coscienza di tanti anche grazie alle condivisioni sui social.
I racconti raccolti dagli studenti
Si tratta di 18 vestiti, esposti ognuno accanto a un pannello con una storia (vera) di poche righe raccontata da una donna che ha subito abusi sessuali e che indossava un vestito proprio simile a quello quand’è successo. La mostra, voluta dalla direttrice dell’Istituto universitario per la prevenzione e l’educazione sessuale Jen Brockman, è fatta di pantaloni, maglioni, vestiti, magliette di uso comune. Non sono i «reperti» dei casi di violenze indossati davvero dalle vittime, li hanno portati gli studenti sulla base dei racconti raccolti, in alcuni casi, parlando direttamente con le vittime.
I cartelli a fianco agli abiti
«T-shirt e jeans. È successo tre volte nella mia vita, con tre persone diverse. E ogni volta avevo addosso t-shirt e jeans», racconta uno dei cartelli. «Un vestitino carino. Mi è piaciuto appena l’ho visto (...) volevo solo divertirmi quella notte (...) Mi ricordo di come strisciavo sul pavimento cercando quello stupido vestito», è la storia legata a un abitino rosso. «Un prendisole. Mesi dopo mia madre, in piedi davanti al mio armadio, si sarebbe lamentata del fatto che non lo avevo più messo. Avevo sei anni», rivela un’ex bambina dall’infanzia violata.
Il pregiudizio che non muore
Dicono tanto quei 18 vestiti e prima di tutto dicono che l’abito non conta nulla, che non importa cosa indossi: lo stupratore abusa di te a prescindere da cosa tu abbia messo su quel giorno maledetto. Potevi avere la tuta ed essere coperta dalla testa ai piedi perché stavi andando a correre al parco, potevi avere la minigonna perché stavi andando a ballare, potevi avere i jeans e una maglietta perché stavi semplicemente andando a farti i fatti tuoi. Oppure potevi avere un prendisole sbracciato perché eri una bambina di sei anni e quel giorno faceva caldo. La mostra parla di questo: di uno stereotipo duro a morire secondo il quale la vittima di uno stupro potrebbe avere provocato il suo aguzzino con un atteggiamento equivoco, con una abbigliamento “invitante”: una delle tante versione del “te la sei cercata” che ancora vige soprattutto nelle aule dei tribunali dove, immancabilmente, la linea difensiva dei legali degli stupratori è sempre la stessa: la vittima era consenziente.
voir aussi :
L’expo « Mais t’étais habillé-e-x comment ? » démonte les clichés
L’abito non giustifica uno stupro: arriva a Milano la mostra coi vestiti delle vittime di violenze sessuali
Gli abiti non contano. Nelle violenze sessuali sulle donne, non è mai il vestito a importare. L’ennesima conferma a questo dato viene da una mostra controversa, What were you wearing?, ovvero “Che cosa indossavi?”: è un’esposizione con 18 completi femminili indossati da vittime durante altrettanti stupri. In tutti i casi sono indumenti comuni come jeans, T-shirt, pigiami o pantaloni neri. Arrivata per la prima volta in Italia a Milano, alla #Casa_dei_Diritti di #Milano in via De Amicis con il sostegno del Centro antiviolenza ’Cerchi d’Acqua’ (fino al 21 marzo, ingresso libero), la mostra sta facendo molto discutere entrando nel vivo di uno dei pregiudizi più maschilisti in fatto di violenza sulle donne, ovvero quello dell’appropriatezza degli abiti indossati, questione che toglie ogni libertà di espressione di sé attraverso i vestiti e che nulla centra con gli stupri. La mostra è stata creata inizialmente nel 2013 da Jen Brockman e Mary Wyandt-Hiebert ed esposta nell’Università dell’Arkansas. E da allora gira il mondo. Ecco tutte le immagini
►https://d.repubblica.it/moda/2018/01/18/foto/what_were_you_wearing_mostra_violenza_sulle_donne-3825646/1
#Milan
L’abito non giustifica uno stupro: arriva a Milano la mostra coi vestiti delle vittime di violenze sessuali
►https://d.repubblica.it/moda/2018/01/18/foto/what_were_you_wearing_mostra_violenza_sulle_donne-3825646/1
WE USE THE RESSOURCES OF THE OUTDOOR INDUSTRY AND COMMUNITY TO HELP REFUGEES MAINLY BY COLLECTING AND DISTRIBUTING WARM CLOTHES
Le droit au pantalon. Du pittoresque au symbolique
L’ordonnance de 1800 interdisant aux femmes de s’habiller en homme revient aujourd’hui dans l’actualité à l’occasion d’un récent communiqué du ministère des #Droits_des_femmes. En prétendant abroger une #ordonnance désuète, les autorités cherchent à s’attribuer ce qui dans les faits fut obtenu par les femmes.
En #Guinée, le ministre de la Justice interdit le port du pantalon à ses employées
Le ministère de la Justice a diffusé une consigne en interne pour exiger aux collaboratrices de son département de respecter “les #bonnes_mœurs”.
“Des pantalons de type collant qui mettent trop en évidence les rondeurs et les formes de la femme” seront désormais indésirables dans l’enceinte du ministère de la Justice, a précisé un conseiller au Djely. Les mini-jupes et plus largement “les #habits_indécents” sont aussi dans le collimateur du garde des Sceaux, ajoute le site d’informations guinéen.
Les femmes qui arborent des tenues provocantes ds le #métro prennent plus de risques que celles qui ont une tenue correcte. La prudence est une vertu cardinale : chacune doit faire en sorte de préserver son intégrité dans des environnements à risque. Question de bon sens ! #RATP
Réponse de Anne Rosencher sur twitter :
L’irresponsabilité politique de ce genre de tweet me laisse sans voix...
▻https://twitter.com/ARosencher/status/1127583400720781313?s=19
Et du coup à voir, voir, voir et revoir, cette #vidéo : « What were you wearing ? » :
►https://seenthis.net/messages/631487
AgnesCerighelli
@AgnesCerighelli
Présidente du Réseau Féminin ▻http://www.iaeaufeminin.fr . Alumni @IAEParis DG @elocutio Adhérente @enmarche78 Elue ?? @StGermainLaye #Femmes #Enfants #Ethique
Elle est gratiné cette marcheuse blanche ! Bien sur elle est raciste aussi, sur twitter elle dit qu’elle est opposé à la mini-jupe et au voile (qu’elle mélange avec la burqua).
Elle fait des tas de twites sur les tenues correctes qu’elle autorise aux femmes à porter.
Après la généralisation de la sexualité sans procréation, voici la promotion de la procréation sans sexualité et la banalisation de l’insémination artificielle. C’est quoi la prochaine étape : affirmer l’inutilité de l’amour ?! La société ?? dérive complètement...
#violophilie #culpabilisation #blamer_la_victime #renversionnite #racisme #homophobie #islamophobie #catholicisme
Tagging your entire knowledge Base
▻https://hackernoon.com/tagging-your-entire-knowledge-base-80ce02c00daf?source=rss----3a8144eabf
What has worked for us in the past is a treasure trove that we are not leveraging enoughDéjà vuI am trying to do something. I broadly know how to do it but I don’t know the exact details. I search for it on Google. Google is a very big name today because it lets you get access to relevant information very fast. But however there is one issue with Google search. There is too much of content. I call this content overload. For example let us say when I search “What is blockchain”, there are about 22,00,00,000 results that are available. How do I know what is good? I really don’t.But Google does a good job at showing the best results at the top. In fact a very good job at it and that is the reason Google has a market cap of 847 Billion USD. But still I am not happy many times as I can’t figure (...)
Graffitis sur l’Esplanade Alain le Ray à #Grenoble à l’occasion de la journée des droits des femmes (#8_mars) :
Ne me libère pas, je m’en charge
Nous sommes les filles des #sorcières que vous n’avez pas pu brûler
Ta mains sur mon cul
Mon poing sur ta geule
#Machos, vous nous cassez le #clito
On ne lâche rien
Debout !
Résiste !
Hermana, yo si te creo
Pas de violeurs dans nos orgas
Mi cuerpo mi territorio
No eramos conscientes de nuestra propria estatura hasta que nos pusimos de pie
Un dia me llamaste perra y a lo mejor es porque no quiero dejar de ladrar
Mi cuerpo mis reglas
Le 8 mars c’est toute l’année :
Nous sommes les petites-filles des sorcières que vous n’avez pas réussi à tuer
Détruisons le #patriarcat, pas la planète
Si no puedo bailar, tu revolucion ne me interessa
Prefiero morir luchando que vivir callando
Yo no nacì de ninguna costilla
yo nacì de una vagina
Eva
#Police
Mecs cis,
tous complices
On ne peut pas réduire 50% de la population au singulier
oui aux #droits_des_femmes
Gender is over
Nos corps nos #choix
Egalité des sexes
#Congé_paternité
3 mois obligatoires
Vibro mourir
Le #féminisme ça fait du bien là où sa fait mâle
Ils ont voulu nous enterrer mais ils ne savaient pas que nous étions des #graines
Les #habits n’ont pas de genre
Stop à la #bitocratie
6 #habits to Stay Focused at Your Computer
▻https://hackernoon.com/6-habits-to-stay-focused-at-your-computer-905c24ef62e3?source=rss----3a8
We live in an age of distraction. Smart phones, the internet, and a wealth of instant communication tools are constantly vying for our attention and making it harder than ever to stay focused for long periods of time. Long periods of deep #focus, however, are incredibly valuable.Using my time more productively is a skill I’m actively trying to develop. It’s not easy, especially while working at a computer all day where so many distractions are readily available. Here are some specifics habits I’ve developed that have been improving my ability to stay focused.0. Forgive yourselfMost of the products you interact with on your phone and browser are explicitly designed to get you hooked. So forgive yourself for being so readily distracted. It’s not a failure of your will-power, it’s just human (...)
Aïda et l’éternelle faute des femmes
C’est un prénom d’emprunt qui pourrait bien devenir un symbole. Rapportée par le Maine libre jeudi, l’histoire d’#Aïda a suscité une vague d’indignation jusqu’au secrétariat d’Etat de l’Egalité entre les femmes et les hommes. Victime de violences conjugales régulières, Aïda, 30 ans aujourd’hui, est paraplégique depuis ce soir d’août 2013, lorsque son mari l’a poussée par la fenêtre du deuxième étage. Ce soir-là, les policiers interviennent au domicile du couple pour une altercation entre le compagnon de la jeune femme et l’un de ses amis. Il est conseillé à Aïda de quitter cet appartement, ce qu’elle fait dans la nuit. Elle alerte le Samu social et quelques amis. En vain. Et il est trop tard pour prendre un train et rallier Alençon où elle a de la famille. Alors, faute de solution d’hébergement, elle retourne chez elle.
Son compagnon la brutalise et finit par la défenestrer. Il écope pour cela de 15 ans de prison. La cour d’assises fixe en outre la provision pour l’indemnisation de la victime à 90 000 euros. Et c’est là que tout se corse : les avocats de la jeune femme saisissent la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) pour que l’Etat, via le Fonds de garantie des victimes (FGTI), verse cette provision. Mais l’organisme ne propose qu’une indemnisation partielle, estimant qu’Aïda a commis une faute civile en retournant à son domicile. Les conseils de la jeune femme contestent cette décision et en appellent à la Civi. Même réponse : arguant d’un partage de responsabilité, elle propose 67 500 euros en février dernier. Un appel sera examiné en mai. L’outrage ne réside pas tant dans la somme (intégralement réglée à Aïda) que dans l’argumentaire avancé. Interpellé sur Twitter, le fonds de garantie a souligné que « la loi prévoit que la victime qui contribue, par sa faute, à son dommage peut voir son droit à l’indemnisation réduit ». « Par sa faute » ? Cette position n’est pas sans rappeler une question absurde sans cesse renvoyée aux victimes : pourquoi ne pas quitter ce bourreau ? La poser, c’est d’abord faire abstraction des mécanismes à l’œuvre dans l’immense majorité des cas de violences conjugales : emprise psychologique, isolement, perte de confiance en soi, honte…
C’est surtout culpabiliser une fois de plus la victime d’un processus de domination sexiste profondément ancré qui conduit à banaliser bien des violences dont les femmes sont la cible première. Combien de victimes de viol se voient questionner sur leur attitude ou leur tenue vestimentaire ? En mars 2016, un sondage réalisé par l’Ipsos pour l’association Mémoire traumatique et victimologie montrait qu’il se trouve encore 27 % des Français pour juger qu’une femme victime de viol est en partie responsable de ce qui lui arrive si elle a flirté, s’est montrée séductrice ou a accepté de se rendre chez un inconnu. Depuis, certes, il y a eu #MeToo. Mais le cas d’Aïda prouve que la honte n’a pas forcément changé de camp.
Une décision abjecte pour redire le pouvoir des mecs sur le corps et la vie des femmes. Un #pouvoir_de_police protégé par la justice.
On se souvient peut-être de l’affaire qui oppose Pierre Douillard à l’État français. Suite à l’énucléation de ce jeune manifestant par un tir de flash ball policier, une décision de justice a là aussi conclu à la responsabilité partagée (fallait pas être dans la rue)...
#faute #justice #corps #mutilation
ميلانيا ترامب تشيد بكافانو وتنتقد التركيز على ملابسها | القدس العربي Alquds Newspaper
▻http://www.alquds.co.uk/?p=1028548
et clichés coloniaux #orientalisme
▻https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/au-kenya-melania-trump-a-porte-un-casque-colonial_2038623.html
Making Change Is Not a Matter of Willpower (▻https://www.strategy-bu...
▻https://diasp.eu/p/7655266
Making Change Is Not a Matter of Willpower | #willpower #habits #motivation #change #flow
"La #République se vit à #visage_découvert"... dans tous les lieux publics
Le gaspillage de fringues ne choque personne, et c’est un problème | Bérengère Viennot
▻http://www.slate.fr/story/160729/planete-textile-gaspillage
Il fait tourner les économies, croître les PIB et nous donne un faux sentiment de bonheur et d’accomplissement : le gaspillage textile tue la planète et tout le monde s’en fout. Source : Slate
On remarque que les hommes eux ne donnent rien et que la générosité des femmes sert à les attaquer sur le plan moral.
Pour le coup je ne pense vraiment pas que les hommes ne donnent rien, ils donnent en proportion des fringues qu’ils ont (beaucoup moins) et qu’ils ne veulent pas garder. Les hommes gardent vraiment beaucoup plus longtemps leurs habits que les femmes, pour plusieurs raisons : 1) la culture, on apprend aux femmes à aimer changer souvent d’habits ("frivolité", tout ça), et 2) la solidité, même si la qualité baisse pour tout le monde, les habits hommes sont toujours plus solides que ceux des femmes en moyenne. Donc avec ces deux points, ça fait que forcément ils en jettent/donnent moins.
Tu as raison @rastapopoulos
Ca me fait râler car je lisait hier un passage sur la mode dans l’histoire des femmes d’occident au moyen-age (Duby & Perrot), et dès l’apparition du concepte de mode à cette époque c’était un défilé sans fin de culpabilisation des femmes et du coup ca continu.
Sinon je suis d’accord sur le fond, par rapport au gaspillage des vetements, la pollution, les conditions de travail lamentable (qui ont toujours été lamentables dans ce secteur très féminisé). Je ne parle pas de la nocivité pour les femmes de cette industrie à tous les niveaux de la chaine, les condition de travail des couturières, le harcèlement sexuel que subissent les modèles, les jeunes filles anorexiques, toutes celles qui se privent de nourriture pour des vetements aux mensurations trops petites qu’il faut payé avec 15% de salaire en moins, les rues couvertes de pubs sexistes pour les vendre, l’horrible « presse féminine », la sexualisation des filles et femmes ...
Pour une fois - et ca me fait mal de le dire - cette mesure du gouvernement serait bienvenue même si c’est pas grand chose par rapport au problème :
Le gouvernement va interdire aux marques de jeter leurs vêtements invendus
▻http://www.lefigaro.fr/conso/2018/04/26/20010-20180426ARTFIG00001-le-gouvernement-va-interdire-aux-marques-de-jeter