• Dear Mark Zuckerberg : Facebook Is an Engine of Anti-Muslim Hate the World Over. Don’t You Care ?
    https://theintercept.com/2019/12/07/facebook-mark-zuckerberg-muslims-islamophobia

    Dear Mark Zuckerberg, What happened to you ? Back in December 2015, you spoke out loudly and proudly against anti-Muslim hatred. “I want to add my voice in support of Muslims in our community and around the world,” you wrote in a post on Facebook, two days after then Republican presidential candidate Donald Trump announced his plan for a “total and complete shutdown” of Muslims entering the country. “After the Paris attacks and hate this week,” you added, “I can only imagine the fear Muslims (...)

    #Facebook #WhatsApp #algorithme #manipulation #Islam #SocialNetwork #discrimination #haine

  • #Exit

    #Karen_Winther est passée d’un extrême à l’autre : membre d’un groupe de la gauche radicale à l’adolescence, elle a ensuite viré de bord pour rejoindre la mouvance néonazie. Après avoir définitivement rompu avec l’extrémisme, la réalisatrice norvégienne, encore hantée par son passé violent, est allée à la rencontre de personnes du monde entier qui, après avoir connu une « déradicalisation » similaire, ont souhaité témoigner de leur parcours. En Floride, Angela, ex-membre de l’organisation d’extrême droite Aryan Nations, passée par la case prison, s’engage aujourd’hui pour prévenir ces dérives. Manuel, l’un des anciens visages du mouvement néonazi allemand, vit aujourd’hui reclus pour sa propre sécurité. Quant au Français David, hier aspirant djihadiste de l’État islamique, il a quitté la mouvance après sa sortie de prison. Comment ces personnes d’horizons divers ont-elles réussi à tourner la page ? Un documentaire intimiste qui met en lumière les racines de leurs engagements, mais aussi les soutiens et les perspectives qui les ont aidées à s’en détourner.


    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/55267_1

    #David_Vallat, ex-djihadiste :

    « On pense que la violence, l’usage de la #violence peut changer les choses, mais à partir du moment où vous l’utilisez c’est la violence qui vous change parce vous changez le regard sur le monde »

    #film #documentaire #extrême_droite #néo-nazis #haine #Ingo_Hasselbach #témoignage #honte #peur #Tore_Bjørg (chercheur sur la police) #djihadisme #GIA #groupe_islamiste_armé #Exit (association) #idéologie #vide #Life_after_hate (association) #colère #viol #traumatisme #pardon #culpabilité #radicalisation

  • Cauchemars, épuisement, manque de moyens : pourquoi des cybermilitantes jettent l’éponge - Politique - Numerama
    https://www.numerama.com/politique/532975-cauchemars-epuisement-manque-de-moyens-pourquoi-des-cybermilitantes

    Après Anaïs Bourdet, la créatrice du #Tumblr Paye ta schnek, c’est au tour de l’association Féministes contre le #cyberharcèlement d’annoncer qu’elle doit restreindre ses activités. Le manque de moyens et l’épuisement sont venus à bout de ces cybermiltantes qui luttent contre les violences faites aux femmes.

    #haine

  • Facebook : le groupe sexiste « Femmes indignes » dans le viseur de la justice - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/high-tech/facebook-le-groupe-sexiste-femmes-indignes-dans-le-viseur-de-la-justice-0

    « Chiennes », « escabeaux », « salopes », « trous » ou, pire, « LV » pour « lave-verge » ou « lave-vaisselle ». Sur un groupe Facebook nommé « Femmes indignes 6.0 résurrection », des hommes rivalisaient de vulgarité pour désigner les femmes, révèle 20 Minutes. Début 2017, leur groupe secret réunissait ainsi 56 000 membres. Aucune femme parmi eux et pour cause : il n’était accessible qu’aux internautes cooptés.

    Leur passe-temps : partager des photos de femmes ou de jeunes filles dénudées. Souvent prises de dos, pendant un acte sexuel, sans le consentement de celles qui y figuraient. Dans les commentaires fleurissaient propos humiliants, injurieux et misogynes et incitations à la violence contre les femmes, vues comme des objets sexuels ou ménagers.

    Le groupe a finalement été supprimé par Facebook après de nombreux signalements parce qu’il « ne respectait pas les standards de la communauté en matière de nudité et de pornographie ».

    Mais selon les avocats du Collectif féministe contre le viol cités par 20 Minutes, il se pourrait que certaines jeunes femmes soient mineures. L’association a donc porté plainte en 2017 pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « mise en péril de mineurs ».

    Faute d’éléments suffisants sur l’identité des femmes humiliées sur le groupe, la plainte a été classée sans suite en février 2018. Le Collectif a persévéré : un mois plus tard, une nouvelle plainte a été déposée pour « injure publique à caractère sexiste » et « incitation publique à la violence en raison du sexe ». Le parquet de Paris a alors ouvert une enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) de la police judiciaire.

    Mais les policiers se heurtent à l’opacité de Facebook. Le réseau social refuse de communiquer les identités des administrateurs et membres les plus actifs du groupe.

    Une difficulté qui pourrait être levée. Le 25 juin dernier, le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a annoncé que Facebook s’engagerait désormais à fournir les adresses IP quand elles seront demandées par des magistrats français, y compris dans des dossiers liés aux cyberviolences.

    Seconde difficulté : caractériser l’injure « publique » sur un groupe « secret », donc accessible uniquement à un nombre limité d’utilisateurs. La peine encourue pour une injure publique à caractère sexiste est de six mois de prison et de 22 500 euros d’amende.

    Les groupes sexistes ne manquent pas sur Internet. En 2017, deux groupes au fonctionnement similaire, « Babylone 2.0 » et « Garde Ta Pêche » - partage de photos de femmes dénudées sans leur consentement accompagnées de commentaires injurieux et misogynes - avaient fait scandale. Malgré l’indignation publique, et politique, aucune plainte n’avait été déposée et les groupes simplement fermés par Facebook.

    #misogynie #haine #sexisme #pornographie #hétérosexualité #facebook #non-mixité #fraternité #Lave-vaisselle

  • Pourquoi la loi Avia sur la haine en ligne fait l’unanimité contre elle
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/pourquoi-la-loi-avia-sur-la-haine-en-ligne-fait-l-unanimite-contre-elle-82

    Qu’il s’agisse des fédérations professionnelles du numérique, des observateurs de la société numérique, ou des défenseurs des libertés, les acteurs du numérique français sont vent debout contre la loi Avia sur la haine en ligne, actuellement débattue à l’Assemblée nationale. Explications.

    Tout le monde s’accorde sur la nécessité de la loi Avia : il faut agir contre la haine en ligne et le cyberharcèlement. Oui, mais comment ? C’est là que le bât blesse, car plus les contours du futur texte se dévoilent, plus les acteurs du numérique français, de tous bords politiques et représentant des intérêts différents, se braquent contre le projet du gouvernement.

    La mesure phare de la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia prévoyait à l’origine d’obliger les plateformes Internet à retirer en moins de 24 heures les contenus haineux signalés par les autorités ou par le public. Par contenus haineux, le texte entendait au départ les contenus comportant manifestement une incitation à la haine à raison de la race, de la religion, du sexe, de l’orientation sexuelle ou du handicap.

    Mais après son passage au Conseil d’Etat et en commission des lois, des députés ont élargi sa protée en proposant une série d’amendements. Les députés proposent ainsi d’étendre l’obligation de retrait en moins de 24 heures pour des infractions comme le harcèlement sexuel, la traite des êtres humains, le proxénétisme, la mise à disposition de mineurs à contenus pornographiques ou encore l’apologie du terrorisme. Les réseaux sociaux ne sont également plus les seules plateformes concernées : un amendement veut aussi soumettre à la loi les moteurs de recherche, pour déréférencer le contenu problématique.

    Dézingage en règle qui s’achève par le point de vue de La QdN :

    Pour les défenseurs des libertés, notamment La Quadrature du Net, les plateformes seront en fait poussées à « sur-modérer », c’est-à-dire à censurer des contenus contestables « par précaution », simplement pour ne pas prendre le risque de se voir infliger l’amende. Avec un risque d’instrumentalisation par le pouvoir politique. Occupés à trier les contenus de la zone grise, c’est-à-dire les contenus choquants, contestables mais pas forcément illégaux, les plateformes pourraient censurer d’office tout contenu signalé par une autorité officielle, comme la police, craint l’association.

    Les plateformes « n’auront d’autres choix que de réaliser un examen sommaire, ou un retrait quasi-automatique, des contenus signalés par leurs partenaires jugés les plus fiables » dont l’OCLCTIC, le service de la police spécialisé contre les infractions en ligne, estime la Quadrature du Net."En pratique, cela permettra au gouvernement d’usurper l’autorité judiciaire, qualifiant lui-même les infractions contre lesquelles il prétend lutter et imposant cette qualification aux plateformes", avertit-elle.

  • La haine des clercs et l’amour des idées
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/160619/la-haine-des-clercs-et-l-amour-des-idees

    L’anti-intellectualisme français possède une longue histoire qui ne s’est jamais limitée à quelques petits cercles réactionnaires. Comment cette « haine des clercs » rencontre-t-elle les mutations de l’écosystème intellectuel contemporain ? Une conversation entre Sarah al-Matary et Laurent Jeanpierre à l’occasion de la nouvelle formule de la revue "Le Crieur".

    #ESSAIS #Haine_des_clercs,_Laurent_Jeanpierre,_vie_intellectuelle,_Vie_des_Idées,_Sarah_al-Matary,_mondes_intellectuelles,_anti-intellectualisme

  • L’oligarchie s’amuse

    Le bal masqué de Dior à Venise, échos d’un Fellini contemporain - Godfrey Deeny - traduit par Paul Kaplan - 19 Mai 2019 - fashion network
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-bal-masque-de-Dior-a-Venise-echos-d-un-Fellini-contemporain,10


    Pietro Beccari, le PDG de Christian Dior, et Elisabetta Beccari - Photo : Virgile Guinard

    Maria Grazia Chiuri ne prend jamais vraiment de vacances. À peine deux semaines après le défilé de la collection Croisière 2020 de Christian Dior, organisé à Marrakech, la créatrice italienne a dessiné les costumes d’une performance fantasmagorique donnée samedi soir, juste avant le bal Tiepolo organisé par Dior à Venise, qui faisait écho aux revendications politiques et à l’ambiance générale de la Biennale.

    Des dieux et des déesses dorés, plusieurs Jules César, des comtesses aux proportions divines, des courtisanes cruelles, des dandys coiffés de plumes géantes, une Cléopâtre majestueuse, et diverses figures célestes - dont une qui a passé la soirée perchée au sommet d’une grande échelle à pêcher un globe argenté parmi les célébrités... Karlie Kloss jetait des oeillades fatales derrière son éventail, vêtue d’une robe corset imprimée. Sienna Miller est arrivée sous une gigantesque cape en soie beige et une robe moulante et scintillante, pendue au bras de son nouveau cavalier, Lucas Zwirner. Tilda Swinton était sanglée dans un costume en soie bouclée et Monica Bellucci et Dasha Zhukova resplendissaient dans leurs robe et cape à fleurs. 100 % Dior.

    Samedi soir, après un véritable embouteillage nautique, des dizaines de bateaux de luxe Riva ont débarqué les invités sur les marches du palazzo, tandis que la troupe de danseuses Parolabianca se produisait sur une terrasse au bord du canal. Trois d’entre elles étaient juchées sur des échasses pour donner encore plus d’ampleur aux motifs étranges de Maria Grazia Chiuri - imprimés pêle-mêle d’animaux mythologiques, de cieux nocturnes, de crustacés géants, de taureaux en plein galop et d’amiraux de la Renaissance. « Des voyages célestes et ancestraux à travers le ciel », résume la directrice artistique des collections féminines de Dior.

    « Je pense que nous, Italiens, avons oublié que nous sommes une nation de navigateurs, surtout les Vénitiens. Que nous avons fini par nous intégrer dans des centaines de cultures et de pays. Et que nous sommes une nation d’immigrés sur toute la planète depuis de nombreuses générations », rappelle-t-elle.

    Des images dignes de cette Biennale, marquée par l’appel de nombreux artistes en faveur de frontières plus ouvertes . Cet après-midi-là, l’artiste aborigène australien Richard Bell a fait remorquer une péniche autour de Venise, transportant un pavillon factice enchaîné sur le bateau pour critiquer l’#impérialisme et le #colonialisme de son pays. Dans l’Arsenal, centre névralgique de la Biennale, l’artiste suisse Christoph Büchel a installé Barca Nostra, un bateau de pêche rouillé de 21 mètres qui a coulé au large de Lampedusa en 2015, entraînant la mort de près d’un millier de #réfugiés.

    Dans le cadre de l’exposition principale, nombreuses étaient les images puissantes d’exclusion et de dialogue des cultures - on retient surtout les photos nocturnes de Soham Gupta qui représentent des étrangers indiens errant dans les décombres de #Calcutta, les films d’Arthur Jafa sur les droits civiques et les superbes collages autobiographiques de Njideka Akunyili Crosby, artiste américaine née au Nigeria. Sans oublier la Sud-Africaine Zanele Muholi qui a fait un autoportrait quotidien pendant un an pour dénoncer les crimes de #haine et l’#homophobie dans son pays natal, tandis que le pavillon vénézuélien n’a pas ouvert en raison des troubles politiques dans son pays.

    De l’autre côté de la ville, le bal avait lieu au Palazzo Labia, célèbre pour les fresques sublimes de Giambattista Tiepolo, notamment dans l’immense salle de bal aménagée sur deux étages, ornée de scènes légendaires de la vie d’Antoine et Cléopâtre. La somptueuse soirée de Dior rappelait le célèbre bal oriental de 1951, organisé dans le même palais par son propriétaire mexicain de l’époque, Charles de Beistegui, qui avait redonné à l’édifice sa splendeur d’origine. Entré dans l’histoire comme « le bal du siècle », l’événement est resté dans les mémoires grâce aux nombreux costumes et robes dessinés conjointement par Salvador Dali et Christian Dior.

    C’est Dior qui a financé le bal, qui a permis de récolter des fonds pour la fondation Venetian Heritage, qui soutient plus de 100 projets de restauration du patrimoine vénitien et dont c’est le 20e anniversaire cette année. Le président américain de l’organisation internationale, Peter Marino, est un architecte qui a dessiné des boutiques parmi les plus remarquables du monde, pour des marques comme #Louis_Vuitton, #Chanel et, bien sûr, #Dior.

    « Les temps changent. Le bal de Beistegui était un événement fabuleux organisé pour les personnes les plus fortunées de la planète. Celui-ci aussi est un grand bal, mais il a pour but de récolter des fonds pour nos projets », précise Peter Marino, vêtu d’une veste, d’une culotte et de bottes Renaissance entièrement noirs, comme Vélasquez aurait pu en porter s’il avait fréquenté les bars gays de New York. Après le dîner, une vente aux enchères a permis de recueillir plus de 400 000 euros pour protéger le patrimoine vénitien.

    Comme pour sa collection Croisière - qui contenait des collaborations avec des artisans marocains, des fabricants de tissus perlés massaï et d’imprimés wax ivoiriens, des artistes et des créateurs de toute l’Afrique et de sa diaspora -, Maria Grazia Chiuri a travaillé avec des acteurs locaux de premier plan pour son bal Tiepolo.

    Les tables joliment décorées, en suivant des thèmes variés selon les salles - jungle, sicilienne et chinoise - comportaient des sphinx égyptiens, des œufs d’autruche géants, d’énormes candélabres en verre, des perroquets en céramique et des nappes sur mesure du légendaire fabricant de tissus et peintre vénitien Fortuny. Les invités ont pu déguster un pudding de fruits de mer composé de caviar, de homards et de crevettes, suivi d’un délicieux bar, préparé par Silvio Giavedoni, chef du restaurant Quadri de la place Saint-Marc, étoilé au guide Michelin.

    Pour ses costumes de bal, Maria Grazia Chiuri a également fait appel au fabricant de soie Rubelli, ainsi qu’à Bevilacqua, le célèbre spécialiste du velours et de damas « soprarizzo », dont le siège se trouve de l’autre côté du Grand Canal, en face du Palazzo Labia. Une demi-douzaine de danseuses de la troupe Parolabianca ont clôturé la soirée en dansant sous les fresques maniéristes de Tiepolo, au son d’une harpe malienne et de violons.

    Un événement vif, effronté, licencieux et provocateur... comme tous les grands bals masqués. Le #masque donne la liberté d’être poliment impoli - si on croise quelqu’un qu’on préfère éviter, il suffit de prétendre qu’on ne l’a pas reconnu. La soirée s’est déroulée dans une ambiance digne d’un film de Merchant Ivory ou de #Fellini et de son Casanova. Personnage que Sienna Miller a d’ailleurs côtoyé dans un de ses films...

    « Monsieur Dior a toujours adoré Venise. Ses artistes, ses artisans et son art font donc partie du patrimoine de Dior. Une raison de plus pour laquelle j’ai adoré mettre à contribution le savoir-faire vénitien pour organiser le bal », confie Maria Grazia Chiuri.

    Geste gracieux, Dior a offert un éventail à chaque invité, imprimé d’une célèbre phrase de son fondateur : « Les fêtes ont ceci de nécessaire qu’elles apportent de la joie ».

    #fric #ruissellement #bernard_arnault

  • Susan Sontag, véritable auteure du livre phare de son mari
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/susan-sontag-veritable-auteure-du-livre-phare-de-son-mari/94876

    Benjamin Moser, l’auteur de cette nouvelle biographie, ne se contente pas de vagues suppositions. D’après le Guardian, il a mené une enquête très fouillée pour établir les faits avec certitude. En effet, il a obtenu un accès privilégié aux archives de l’auteure entreposées à UCLA, y compris des pièces qui ne seront pas accessibles au public avant plusieurs années. Par ailleurs, il s’est entretenu avec des personnes de l’entourage proche de Susan Sontag.

    Résultat des courses, Moser est certain que c’est Susan Sontag qui a rédigé le livre, en plus de l’important travail de recherche qu’elle a mené pour en constituer le contenu. « Susan passait toutes ses après-midi à tout écrire à partir de rien », explique Minda Rae Amiran, une amie de l’intellectuelle. Plusieurs éléments de sa correspondance permettent également d’affirmer qu’elle est l’auteure du livre de son mari.

    Un cas d’école d’effet Matilda (le fait de minimiser la contribution de femmes scientifiques à la recherche) appliqué à la littérature. L’auteur de la biographie lui-même reconnaît que s’il connaissait la rumeur qui faisait de Sontag la véritable auteure du livre, il avait quelques doutes, notamment étant donné l’âge de Sontag à l’époque. En effet, elle a épousé Rieff en 1950, à l’âge de 17 ans ; l’ouvrage sur Freud est quant à lui paru en 1959, quand elle n’avait donc que 26 ans.

    Et, lors de sa parution, le Guardian de l’époque parlait d’un « évènement à célébrer… un livre véritablement brillant sur l’importance culturelle de Freud… une contribution aux sciences humaines dont la valeur sera permanente » ! Clairement, on a vu critique plus acerbe…

    Étudiante brillante et précoce (elle termine le lycée à 15 ans avant d’intégrer les rangs de l’université), Susan Sontag a donc écrit le livre qui allait lancer la carrière de son mari… Pourquoi la vérité est-elle restée cachée ? C’est là que l’on bascule de l’injuste au tragique.

    Selon Moser, c’est au moment de son divorce que Susan Sontag a promis à Rieff d’abandonner ses droits légitimes à se revendiquer publiquement comme l’auteure de l’ouvrage. En échange de quoi, il aurait laissé la garde de leur fils à son ex-épouse.

    C’est à se demandé si un seul homme à écrit lui même l’œuvre qui lui est attribué.
    Benjamin Moser est-il marié ?

    #invisibilisation #femmes #hétérosexualité #couple #amour #haine #domination #spoliation #chantage #grand_homme

  • #PayWall // Haine sur Internet : un parquet spécialisé va être créé

    L’objectif, explique la ­députée En Marche de Paris, est de « déployer des moyens humains, techniques et ­budgétaires » dans une ­structure « ­maîtrisant les spécificités de la sphère numérique », face au trop grand nombre ­d’enquêtes n’aboutissant pas. « Il ne faut pas seulement ­responsabiliser les ­plateformes du Web, mais aussi les ­pouvoirs publics à travers la ­justice », revendique-t-elle /.../

    https://www.lejdd.fr/Politique/haine-sur-internet-un-parquet-specialise-va-etre-cree-3899424 #regulation #contrôle #haine #internet #judiciarisation

  • Comment fonctionne le combat contre « la haine en ligne » en Allemagne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140519/le-combat-contre-la-haine-en-ligne-fonctionne-t-il-en-allemagne-1

    Entre le dépôt d’un projet de loi pour lutter contre « les messages haineux » sur #INTERNET et le lancement de « l’appel de Christchurch » face au terrorisme en ligne, mercredi 15 mai, Emmanuel Macron veut réconcilier « technologie et bien commun ». Il s’inspire pour cela d’une loi allemande entrée en vigueur en octobre 2017. Dont voici le bilan.

    #haine,_regulation,_Internet

  • « Les opposants à la “théorie du genre” disposent de relais politiques puissants » (David Paternotte, Le Monde, 29.03.2019)
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/29/david-paternotte-les-opposants-a-la-theorie-du-genre-disposent-de-relais-pol

    Depuis le début des années 1990, le Saint-Siège, la droite populiste et l’extrême droite affirment que le concept de #genre déconstruit l’ordre des sexes. Entretien avec un sociologue de l’Université libre de Belgique qui a dirigé un ouvrage collectif sur les campagnes #antigenre en Europe.

    Ils s’attaquent principalement aux #droits à la #reproduction, au #mariage et à la #parentalité des #homosexuels, #lesbiennes et #bisexuels, ainsi qu’aux droits sexuels et reproductifs des #femmes. En de nombreux endroits, ils ont aussi remis en cause l’#éducation_sexuelle ainsi que l’éducation contre les #stéréotypes de genre. S’est ensuite greffée à ces combats la remise en cause de la légitimité des études de genre à l’université.
    Les militants des campagnes antigenre se présentent souvent comme des sauveurs de la démocratie : ils disent lutter contre le totalitarisme moderne de la #pensée_unique et du #politiquement_correct. Ils affirment se battre pour la #liberté_religieuse, mais aussi la #liberté_d’expression, limitée selon eux par la jurisprudence en matière de discours de #haine. En Europe, il serait, à les croire, de plus en plus difficile d’être chrétien et d’invoquer sa conscience pour refuser de marier des homosexuels ou de pratiquer des #avortements.

    #PayWall

  • Escapade dans le quartier #Mistral à #Grenoble avec @isskein... quelques jours après le #décès de #Adam et #Fatih (https://seenthis.net/messages/764718).
    Photos prises le 12 mars 2019

    Je ne sais pas qui sont les auteur·es de ces graffitis, mais je me pose des questions sur les fautes d’orthographe, qui semblent quand même un peu trop nombreuses et presque exagérées...

    Graffitis en la mémoire de Fatih et Adam, mais qui n’ont pas été photographiés dans le quartier Mistral, mais ailleurs dans la ville de Grenoble :


    #BST


    #Adil_Rahmi
    –-> s’agit-il de Adil Rami le footballeur ?


    #police


    #guerre


    #justice #BAC #jeunesse


    #haine


    #corruption


    #vengeance


    #uniforme

    –----------------
    Et des graffitis qui ont été photographiés à Mistral, mais qui n’évoquent pas la mort de Adam et Fatih :

    #violences_policières #graffitis #graffiti #art_de_rue #street-art

  • Le féminisme US par-delà le rien et le mâle
    http://www.dedefensa.org/article/le-feminisme-us-par-dela-le-rien-et-le-male

    Le féminisme US par-delà le rien et le mâle

    Les médias expliquent qu’on demande, qu’on exige une présidente féministe en Amérique… Ah, ces élues du congrès en blanc, comme elles les auront émus, ces médias…

    Je n’étonnerai personne en écrivant que 90% des antisystèmes sont des hommes, et que lorsqu’on trouve des femmes dans les rangs antisystèmes, c’est essentiellement par islamophobie. Ceci concédé, notre monde aux affaires repose sur les valeurs féminines : « pleurnicherie humanitaire » (Muray), hystérie belliciste, autoritarisme tortueux (Merkel, Clinton…). Sans oublier la haine du sexe et de la reproduction, qui sont devenues des valeurs féministes. Dans l’Espagne féministe-socialiste de Sanchez, le sexe doit se faire avec notaire.

    Le Deep State et l’empire nous préparent un après-Trump (je laisse de côté le (...)

  • Exit - La vie après la haine | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/072672-000-A/exit-la-vie-apres-la-haine

    Rencontre avec d’anciens djihadistes, ex-militants néonazis ou anciens suprématistes blancs, qui ont tourné la page et renoncé à la haine.

    Karen Winther est passée d’un extrême à l’autre : membre d’un groupe de la gauche radicale à l’adolescence, elle a ensuite viré de bord pour rejoindre la mouvance #néonazie. Après avoir définitivement rompu avec l’extrémisme, la réalisatrice norvégienne, encore hantée par son passé violent, est allée à la rencontre de personnes du monde entier qui, après avoir connu une « #déradicalisation » similaire, ont souhaité témoigner de leur parcours. En Floride, Angela, ex-membre de l’organisation d’extrême droite Aryan Nations, passée par la case prison, s’engage aujourd’hui pour prévenir ces dérives. Manuel, l’un des anciens visages du mouvement néonazi allemand, vit aujourd’hui reclus pour sa propre sécurité. Quant au Français David, hier aspirant djihadiste de l’État islamique, il a quitté la mouvance après sa sortie de prison. Comment ces personnes d’horizons divers ont-elles réussi à tourner la page ? Un documentaire intimiste qui met en lumière les racines de leurs engagements, mais aussi les soutiens et les perspectives qui les ont aidées à s’en détourner.

    #extreme_droite #neonazi

  • Les Français et leur #police : histoire d’une #relation_ambivalente
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/02/01/les-francais-et-leur-police-histoire-d-une-relation-ambivalente_5417602_1653

    #guignol

    Puisque la police fait peur, on tâche aussi d’en rire : « Je ne connais pas de pays où on trouverait l’équivalent du guignol français, un personnage de gendarme, dont la bastonnade suscite les claquements de mains et les cris de joie des gamins. C’est un peu une exception française », ajoute M. Berlière, qui définit la relation des Français à leur police comme « une détestation à éclipses, une haine qui est un trait constitutif de la société française ».

    « Dans les feuilles communistes, on appelle à “crever les flics”. La police est considérée à gauche comme “le chenil du capital”, au service des riches contre les pauvres, elle a partie liée avec les riches et les puissants. Pour l’extrême droite antisémite, fasciste ou royaliste, la police est le “rempart de boue et de sang” d’une République honnie et de la “judéocratie” », souligne Jean-Marc Berlière.

    La #haine_de_la_police se confond avec le rejet des institutions qu’elle défend, la démocratie représentative, perçue comme bourgeoise ou corrompue. « Les résonances avec la période actuelle sont troublantes », estime à cet égard M. Berlière. Pour l’historien, les violences les plus graves qui continuent à s’exprimer après la seconde guerre mondiale ne viennent pas exclusivement des groupes les plus extrêmes du paysage politique mais, traditionnellement, des personnes qui n’ont pas l’habitude de manifester : « Avant de s’étonner de la violence des “gilets jaunes”, il faut se rappeler de la violence des #poujadistes dans les années 1950, ou encore celle des #ouvriers des #chantiers_navals à la même époque. »

    Selon M. Gauthier, le contrôle d’identité au faciès et les attitudes qui l’accompagnent parfois, comme le tutoiement, la provocation – qui visent en particulier des personnes issues de l’immigration postcoloniale – sont autant d’habitudes qui résistent au passage du temps. De fait, l’histoire du militantisme en banlieue est indissociable de la construction d’un discours sur les relations avec la police, et ce depuis la Marche pour l’égalité et contre le racisme, surnommée par les médias de l’époque « Marche des beurs », en 1983. On en retrouve les traces dans l’action du comité Justice pour Adama depuis 2016 ou encore lors de la mobilisation autour de l’affaire Théo Luhaka, en 2017.

  • ’Hatred is becoming more visible’: shocked Gdańsk mourns slain mayor | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/jan/15/gdansk-polish-city-mourning-mayor-pawel-adamowicz-stabbing

    Some of the attacks continued even after he died. In an interview with a rightwing media outlet broadcast on the day Adamowicz’s death was announced, the far-right politician Grzegorz Braun described him as a “traitor to the nation” for his political views.

    “Sadly, hatred is becoming more and more visible and more widely accepted in Polish political and social life,” read a joint declaration of Jewish organisations in Poland, published on Tuesday. “The death of Mayor Paweł Adamowicz is yet another tragic warning signal that in our society, ideological differences, and differences of worldview, can lead – in extreme cases – to acts of physical violence.”

    Adamowicz told the Italian newspaper la Repubblica in 2017: “Physical abuse is normally preceded by verbal violence. When the language of the elites violates the limits imposed by decency, it causes more and more physical violence. Unfortunately this is not a theory but the reality, as the growing cases of racially and religiously based violence demonstrate.”

    Some people have drawn parallels between Adamowicz’s murder and the assassination of Gabriel Narutowicz, the leftwing president of interwar Poland who was shot by a rightwing activist in the 1920s. Making this connection explicit, a silent “march against hatred” held in Warsaw on Monday evening made its way through the streets of the capital to the Zachęta art gallery, where Narutowicz was killed in 1922.

    #haine #Pologne #extreme_droite #Adamowicz

  • #Pologne : le maire de #Gdansk meurt après une agression au couteau - Europe - RFI
    http://www.rfi.fr/europe/20190114-pologne-pawel-adamowicz-maire-gdansk-deces-agression-couteau

    #Pawel_Adamowicz participe à la Gay Pride, défend l’indépendance de la justice du pays. Il fait aussi de Gdansk une ville très ouverte aux migrants, crée un centre qui leur vient en aide. Il fait voter un ensemble de principes pour les accueillir au mieux. Tout cela lui vaut de multiples critiques du gouvernement et de la télévision publique qu’il contrôle, voire des menaces.

    En 2017, la Jeunesse polonaise, un mouvement d’extrême droite, publie un « certificat de décès » symbolique du maire de Gdansk. Dimanche soir, juste avant d’être attaqué sur la scène de l’événement de charité, Pawel Adamowicz a rendu hommage à sa ville, qu’il voulait pleine de bonté et de tolérance.

    HCR - En Pologne, une ville exemplaire en matière de solidarité pour les réfugiés
    https://www.unhcr.org/fr-fr/news/stories/2018/2/5a8a9d95a/pologne-ville-exemplaire-matiere-solidarite-refugies.html

    Le modèle de Gdansk est un programme inclusif qui aide les #réfugiés et les #migrants dans leur insertion. L’idée générale est que tous les individus et l’ensemble des secteurs de la société — de l’éducation à la culture en passant par le monde du travail ou le secteur de la santé — doivent activement inclure les réfugiés. Un conseil consultatif, composé de 13 personnes migrantes (dont deux réfugiés), tient le maire régulièrement informé des préoccupations de cette tranche de la population. 

    Gdansk est une ville portuaire de 460 000 habitants, qui accueille environ 25 000 réfugiés et migrants. Ils sont pour la plupart originaires de territoires de l’ancienne Union soviétique, comme l’Ukraine ou la Tchétchénie, mais aussi du Rwanda ou de la Syrie.

    • Pologne : les commémorations de l’assassinat du maire de Gdansk prennent une tournure politique
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/20/pologne-les-commemorations-de-l-assassinat-du-maire-de-gdansk-prennent-une-t

      Outre les dizaines de milliers d’habitants de la ville réunis pour un dernier hommage à leur maire, l’église comptait la plupart des hauts responsables politiques du pays, dont le président de la République, Andrzej Duda, et le premier ministre, Mateusz Morawiecki, issus du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS).

      Etait-ce d’abord à eux que s’adressait la veuve de l’édile assassiné ? L’oraison suivante prononcée par Aleksander Hall, ami de longue date du défunt et ancien député conservateur, n’a pas laissé place au doute. Après avoir rappelé le rôle des parents de Pawel Adamowicz dans la formation de sa « foi profonde », son « patriotisme » et sa « connaissance de la véritable histoire de la Pologne » – des valeurs dont le PiS revendique le monopole –, il a affirmé que « la haine qui a tué Pawel a été générée en le disqualifiant moralement. J’appelle ceux qui ont une influence sur notre vie publique, donc avant tout les gouvernants, à abandonner ces pratiques. »

      Assassinat du maire de Gdansk : en Pologne, la « #haine » sur petit écran
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/24/assassinat-du-maire-de-gdansk-en-pologne-la-haine-sur-petit-ecran_5413658_32

      La télévision publique [TVP] est mise en cause par les opposants au gouvernement pour son rôle dans la mort de Pawel Adamowicz, le 13 janvier. La démission de son patron est réclamée.

      Qu’ont donc montré les émissions de TVP à propos de Pawel Adamowicz avant sa mort ? Au pouvoir depuis 1998, le défunt maire de Gdansk, membre du parti d’opposition libéral-conservateur Plateforme civique (PO) jusqu’en 2015, assumait de conduire une politique opposée sur bien des sujets aux positions du gouvernement central.

      En matière de migration, Gdansk avait ainsi été la première ville en Pologne à se doter d’une assemblée consultative composée d’habitants étrangers pour intégrer leur perspective dans les politiques municipales.

      Prise en 2016, cette décision avait alors été présentée au journal du soir de TVP1 comme un exemple de la « volonté de Pawel Adamowicz de faire venir à Gdansk le plus d’immigrés possible ». Les témoignages d’habitants retenus pour le sujet étaient tous négatifs, invoquant un lien avec les attentats terroristes, « la situation dans d’autres pays » et des « raisons de sécurité ». Sur la base de commentaires de journalistes conservateurs, le reste du reportage suggérait que l’initiative du maire n’était pas motivée par sa « grandeur d’âme, mais par son intérêt politique privé », notamment pour faire oublier une affaire de déclaration de patrimoine mal remplie.

  • « Chérif Chekatt ou le faux djihadiste » (Farhad Khosrokhavar, Le Monde, 14.12.18)
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/14/cherif-chekatt-ou-le-faux-djihadiste_5397185_3232.html

    Ils souhaitent en découdre avec la société au nom de l’islam mais ils sont en réalité motivés par un sentiment d’#échec personnel et d’#injustice, en partie fondé, en partie fantasmé. Chérif Chekatt était sur le point d’être arrêté et remis pour la vingt-huitième fois en #prison, après l’arrestation de ses complices pour règlement de compte. La #radicalisation n’a dans ce cas que peu de chose à faire avec l’#islam, l’islam ne sert qu’à donner un semblant de légitimité au désir de #revanche et surtout assurer la promotion de l’individu qui devient, du jour au lendemain, grâce au #terrorisme religieux une star dans le monde entier.
    […]
    En affirmant que Chekatt est un individu animé par un #islamisme radical, on fait #peur à la société et on crée une atmosphère de #panique généralisée. Certes, la violence #djihadiste existe bel et bien, mais elle est distincte de celle de Chekatt – ou encore decelle de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui a tué plus de 80 personnes à Nice avec son camion le 14 juillet 2016. Il n’avait aucun sérieux antécédent islamique ou islamiste. (...) Il ne faut pas traiter ce type de #violence comme du djihadisme. Ce dernier existe bien. Mohamed Merah, les frères Kouachi ou Koulibali étaient de véritables djihadistes. Mais la fusillade que nous venons de connaître n’est qu’un dérapage individuel d’un homme qui travestit sa #haine de la #société en quête de glorification au nom de l’islam radical. Sans la référence à l’islam radical, l’attaque relèverait plutôt d’un #fait_divers monstrueux.

  • Les gilets sont jaunes, la colère est noire et les journalistes en voient de toutes les couleurs Fabrice Valéry - 19 Novembre 2018 - France 3 Régions
    https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/2018/11/19/le-gilets-sont-jaunes-la-colere-est-noire-et-les-j

    Avec le mouvement des gilets jaunes c’est un nouvel épisode de dénigrement, voire de #haine, qui s’est développé contre les #médias et les #journalistes.

    Quand tu te fais aboyer dessus par 200 personnes autour de toi, cracher dessus, te faire traiter de « menteur », de « vendu », de « macroniste », mes nerfs ont failli lâcher mais certains étaient heureusement quand même ouverts au dialogue. Certains, mais trop peu. Les gars, nous aussi on est en galère parfois, sachez le. Je ne suis qu’une simple pigiste en région qui essaie de faire son taf du mieux qu’elle peut pour pouvoir payer mon loyer et manger à la fin du mois comme tout le monde »

    Ce témoignage d’une journaliste, verbalement agressée sur un barrage monté par les gilets jaunes ce week-end en dit long sur ce qu’ont vécu ceux qui, par leur métier, devaient rendre compte du mouvement de protestation depuis samedi 17 novembre. 

    « Bâtards de journalistes »
    Insultes, menaces, agressions physiques… Sur les comptes des réseaux sociaux des médias ou sur le terrain, de nombreux confrères ont vécu des épisodes douloureux. Comme cette consoeur qui travaille dans la région des Hauts-de-France :
    Samedi, un homme a failli me frapper sur un barrage et sur un autre blocage, un manifestant a hurlé à une dame qui me servait un café : « Vous êtes trop gentille avec ces #bâtards de journalistes ».

    Un journaliste de #BFM TV a également été agressé lors d’un passage en direct sur la chaîne d’info en continu. Alors qu’il s’exprimait, il a vu un manifestant foncer sur lui et lui écraser un oeuf sur la tête. Rien de grave sur le plan physique mais une grosse frayeur pour le journaliste.

    Enfin, pour terminer cette longue liste il y a les accusations d’être « des #vendus », des malhonnêtes dans le traitement de l’info. « #Collabo » s’est entendu dire un caméraman.

    Une grosse infox
    Au premier rang de ce procès en « collaboration », cette « infox » (fake news en bon français) concernant le journal de France 3 Aquitaine de la mi-journée du 17 septembre. Sur les réseaux sociaux, la chaîne a été accusée d’avoir coupé la parole à sa journaliste en direct d’un blocage sur le pont d’Aquitaine à Bordeaux, au moment où elle évoquait l’attitude des policiers. En clair : France 3 aurait coupé volontairement la journaliste pour l’empêcher de parler des « menaces » des forces de l’ordre.

    Il s’agissait en fait de la fin du journal télévisé et la présentatrice n’avait plus le temps de laisser sa consoeur parler. Mais pour une partie des internautes, il s’agit d’une censure. La vidéo a été vue plusieurs millions de fois en quelques heures :

    Pas un réflexe corporatiste, juste un bien pour la démocratie
    S’en prendre aux journalistes, ce n’est jamais bon pour la démocratie. Alors bien-sûr, on peut comprendre la colère des manifestants, leur ras-le-bol. Il faut aussi reconnaître que la majorité des gilets jaunes n’a pas d’animosité envers les journalistes. Mais quelques exceptions salissent le mouvement.

    Les journalistes acceptent d’être critiqués sur leur travail, de débattre de la ligne éditoriale de leur médias respectifs.

    Mais si on est pas d’accord avec un organe de presse, la solution la plus simple c’est de ne pas regarder cette chaîne de télé, de ne pas écouter cette radio, de ne pas lire les articles de ce site internet, de ne pas acheter ce journal ou ce magazine… Jamais de s’en prendre verbalement ou physiquement aux journalistes.

    Défendre l’intégrité physique et morale des journalistes, ce n’est pas un réflexe corporatiste. C’est une question de démocratie.

    La colère d’un peuple ne doit pas s’exprimer par des coups portés aux journalistes. Quand les régimes autoritaires prennent le pouvoir dans un pays, on muselle la presse, on emprisonne les journalistes, on les juge devant des tribunaux d’exceptions… Croyez-vous alors que le peuple de ces pays jouit d’une plus grande liberté ?

    Un journaliste pigiste peut gagner moins que le SMIC
    Que les « gilets jaunes » ne se trompent pas. Les journalistes ont aussi des familles, payent des impôts, achètent de l’essence pour amener leurs enfants à l’école ou à leurs activités, et voient, eux aussi, leur niveau de vie changer. De plus, de nombreux journalistes sont #pigistes, c’est à dire qu’ils ne sont pas salariés à temps plein d’une entreprise. C’est vrai notamment en début de carrière.

    Dans ce cas, leurs revenus sont liés au nombre de piges réalisées dans le mois. Moins que le SMIC pour certains. Dans des barrages, des journalistes qui ont subi les foudres des « gilets jaunes » gagnaient peut-être moins que les manifestants.

    Des agents de sécurité pour protéger les journalistes
    Pour terminer, sans donner de leçon à personne, il faut réfléchir, tous, journalistes ou pas, à ce témoignage d’une correspondante de la chaîne d’infos #LCI (groupe #TF1), qui raconte avoir été soulagée que sa rédaction lui envoie des agents de sécurité…
    Insultés, menacés et agressés… Journée contrastée aussi pour les journalistes qui subissent trop fréquemment insultes et intimidations. Merci à ma rédaction d’avoir dépêché sur place des agents de sécurité sans qui nous n’aurions sûrement pas pu finir la journée. 

    Quand on en est arrivés là…

  • Certains de vos commentaires sur Facebook sur l’arrivée des migrants dans la région sont insupportables

    La publication ce jeudi matin sur notre page facebook d’une vidéo sur l’arrivée à Toulouse de migrants de Calais a déclenché un torrent de commentaires. Certains sont empreints d’humanité mais beaucoup donnent la nausée. Nous avons décidé de réagir.

    C’est une simple vidéo. De quelques secondes. Une vidéo réalisée durant la nuit par une équipe de journalistes de #France_3 Midi-Pyrénées. On y voit des hommes, fatigués, tous d’origine afghane, débarquer d’un bus et récupérer leurs bagages. Quelques instants plus tard, ils seront installés dans un centre de la Croix-Rouge à Toulouse. Car ces hommes sont ce que l’on a pris désormais l’habitude d’appeler des « migrants », des réfugiés. Quelques heures auparavant, ils « vivaient » dans des conditions inhumaines dans la « jungle » de Calais.

    Cette vidéo, strictement informative, publiée sur notre page facebook, a déclenché un flot de commentaires. La plupart de ces commentaires sont haineux. Ils rejettent, a priori, sans les avoir rencontré, sans connaître leur histoire, des individus, des êtres humains, simplement parce qu’ils viennent d’un pays étranger, que leurs « traditions », leur « mode de vie » ne seraient pas exactement les mêmes que les nôtres.

    Mais cela va plus loin, « accusant » ces hommes d’être des violeurs en puissance, des agresseurs d’enfants. C’est insupportable.

    D’autres parlent « d’invasion » (quand tout au plus 270 personnes vont s’installer dans notre région, qui compte 5,7 millions d’habitants) ou font l’amalgame avec les terroristes !


    Heureusement, au milieu de cette mare d’immondices déversés sur facebook, certains internautes tentent de faire entendre une autre voix. « Bienvenue à eux » écrivent certains.

    Nous sommes, en tant que service public d’information, profondément attachés à la liberté d’expression. Les commentaires sur notre page facebook sont modérés a posteriori. Cela signifie que ceux qui franchissent la ligne jaune, en matière de respect de la loi (incitation à la haine, insulte, etc) sont supprimés après intervention de nos modérateurs. C’est un travail fastidieux surtout sur certains sujets dits « sensibles » et encore plus à l’approche des élections.

    Il y a la loi. Et puis il y a l’esprit. L’esprit, redisons-le, c’est celui de permettre au plus grand nombre de s’exprimer. Mais laisser le droit à l’expression n’empêche pas d’avoir un avis. La rédaction de France 3 Midi-Pyrénées, tout au long de l’année, à la télévision ou sur son site internet, a l’ambition de montrer la vie des gens qui habitent dans notre région, d’expliquer les faits d’actualité, de les contextualiser. Nous avons fait le choix de ne pas fermer les commentaires sur facebook mais sur certains sujets, des internautes, sous pseudonymes ou leur véritable identité, font tout pour nous pousser à restreindre la liberté d’expression. Nous ne voulons pas nous y résoudre mais nous ne pouvons pas laisser dire des choses fausses et laisser publier des propos insupportables sur notre page facebook sans réagir.

    La France est une terre d’asile. Chacun d’entre nous a dans sa famille ou connaît une personne qui a des origines espagnoles, italiennes, maghrébines, africaines, asiatiques... La région Occitanie a été et reste une terre d’accueil des peuples, au gré de l’histoire : guerres civiles, guerres mondiales, immigration économique, etc.
    L’histoire de notre pays est comme cela, que ça plaise ou non, et sans ces mélanges de population, sans cette ouverture sur le monde, la France ne serait pas la France.

    Cette « haine de l’autre » est irrationnelle. Elle ne repose sur rien d’autre qu’un sentiment. Peu importe comment on le nomme, « de peur », « d’insécurité ». Irrationnel. Ce ne sont pas 27 hommes, démunis de tout qui vont changer la vie d’un quartier, d’une ville comme Toulouse. Ce ne sont pas 250 ou 270 personnes qui vont mettre en péril l’équilibre de notre région. Vous qui voyez dans ces images des violeurs ou des agresseurs, dites-vous qu’y figurent peut-être le médecin qui sauvera demain votre enfant ou le maçon qui construira votre maison ! (Lisez, s’il vous plaît, l’encadré au pied de cet article, « La nausée » de la journaliste Marie Martin).

    Nous savons que la publication de cet article va déclencher de nouveaux commentaires haineux. Nous savons à quoi nous nous exposons. Mais nous ne voulions pas rester silencieux devant tant de haine et face à ce déversement sur facebook de commentaires nauséeux. Ne rien dire c’était se rendre complices.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/certains-vos-commentaires-facebook-arrivee-migrants-reg
    #enfin #médias #réaction #journalisme #migrations #réfugiés #haine #service_public #presse #France3 #racisme #xénophobie #fact-checking #préjugés #invasion #afflux
    ping @reka

  • Certains de vos commentaires sur Facebook sur l’arrivée des migrants dans la région sont insupportables - France 3 Occitanie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/certains-vos-commentaires-facebook-arrivee-migrants-reg

    C’est une simple vidéo. De quelques secondes. Une vidéo réalisée durant la nuit par une équipe de journalistes de France 3 Midi-Pyrénées. On y voit des hommes, fatigués, tous d’origine afghane, débarquer d’un bus et récupérer leurs bagages. Quelques instants plus tard, ils seront installés dans un centre de la Croix-Rouge à Toulouse. Car ces hommes sont ce que l’on a pris désormais l’habitude d’appeler des « migrants », des réfugiés. Quelques heures auparavant, ils « vivaient » dans des conditions inhumaines dans la « jungle » de Calais.

    Cette vidéo, strictement informative, publiée sur notre page facebook, a déclenché un flot de commentaires. La plupart de ces commentaires sont haineux. Ils rejettent, a priori, sans les avoir rencontré, sans connaître leur histoire, des individus, des êtres humains, simplement parce qu’ils viennent d’un pays étranger, que leurs « traditions », leur « mode de vie » ne seraient pas exactement les mêmes que les nôtres.

    #migrations #asile #égoïsme #racisme #haine #réseaux_sociaux #xénophobie #populisme

  • https://scontent.fham1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/41956122_10160896489275204_3723059080181317632_n.jpg?_nc

    En 1933, le ministre allemand de la propagande, Josef Goebbels, a été invité à une conférence à Genève. Le photographe du Magazine Life , Alfred Eisenstadt , est également arrivé sur les lieux et a commencé à photographier goebbels.
    Le ministre a coopéré, a souri, et a même demandé à Eisenstadt s’il voulait qu’il soit dans une position spéciale.
    Puis les deux nazis sont venus à lui et ont murmuré que le photographe est juif.
    Eisenstadt, qui devint plus tard l’un des plus grands photographes du monde, a immortalisé le moment où Goebbels découvre qu’il est juif.
    Depuis lors, cette image a été appelée « les yeux de la haine. »

    • https://en.wikipedia.org/wiki/Alfred_Eisenstaedt

      à Londre, 1932

      [...]

      Early life

      Eisenstaedt was born in Dirschau (Tczew) in West Prussia, Imperial Germany in 1898.[3] His family was Jewish and moved to Berlin in 1906. Eisenstaedt was fascinated by photography from his youth and began taking pictures at age 14 when he was given his first camera, an Eastman Kodak Folding Camera with roll film. He later served in the German Army’s artillery during World War I and was wounded in 1918. While working as a belt and button salesman in the 1920s in Weimar Germany, Eisenstaedt began taking photographs as a freelancer for the Pacific and Atlantic Photos’ Berlin office in 1928. The office was taken over by the Associated Press in 1931.

      Professional photographer

      Eisenstaedt became a full-time photographer in 1929 when he was hired by the Associated Press office in Germany, and within a year he was described as a “photographer extraordinaire.”[4] He also worked for Illustrierte Zeitung, published by Ullstein Verlag, then the world’s largest publishing house.[4] Four years later he photographed the famous first meeting between Adolf Hitler and Benito Mussolini in Italy. Other notable early pictures by Eisenstaedt include his depiction of a waiter at the ice rink of the Grand Hotel in St. Moritz in 1932 and Joseph Goebbels at the League of Nations in Geneva in 1933. Although initially friendly, Goebbels scowled at Eisenstaedt when he took the photograph.[5]

      In 1935, Fascist Italy’s impending invasion of Ethiopia led to a burst of international interest in Ethiopia. While working for Berliner Illustrierte Zeitung, Alfred took over 3,500 photographs in Ethiopia, before emigrating to the United States, where he joined Life magazine, but returned in the following year to Ethiopia to continue his photography.[6]

      Eisenstaedt’s family was Jewish. Oppression in Hitler’s Nazi Germany caused them to emigrate to the U.S.[7] They arrived in 1935 and settled in New York, where he subsequently became a naturalized citizen,[8] and joined fellow Associated Press émigrés Leon Daniel and Celia Kutschuk in their PIX Publishing photo agency founded that year. The following year, 1936, Time founder Henry Luce bought Life magazine, and Eisenstaedt, already noted for his photography in Europe,[4] was asked to join the new magazine as one of its original staff of four photographers, including Margaret Bourke-White and Robert Capa.[7] He remained a staff photographer from 1936 to 1972, achieving notability for his photojournalism of news events and celebrities.[2]

      Along with entertainers and celebrities, he photographed politicians, philosophers, artists, industrialists, and authors during his career with Life. By 1972 he had photographed nearly 2,500 stories and had more than 90 of his photos on the cover.[9] With Life’s circulation of two million readers, Eisenstaedt’s reputation increased substantially.[4] According to one historian, “his photographs have a power and a symbolic resonance that made him one of the best Life photographers.”[10] In subsequent years, he also worked for Harper’s Bazaar, Vogue, Town & Country and others.[10]

      [...]

  • Les 20 propositions du rapport contre la haine sur Internet
    https://www.nextinpact.com/news/107060-les-20-propositions-rapport-contre-haine-sur-internet.htm

    Le rapport Avia relatif à la lutte contre la haine sur Internet a été remis aujourd’hui au Premier ministre. Fustigeant des « zones de non-droit » en ligne, il préconise vingt pistes touchant notamment à la responsabilité des intermédiaires en ligne ou aux pouvoirs du CSA.

    Comment lutter contre la haine antisémite, raciste sur Internet ? Dans son plan présenté en juin 2017 avec Theresa May, jugeant insuffisants les engagements et les obligations des opérateurs en ligne, Emmanuel, Macron plaidait déjà pour un tour de vis « afin de supprimer les contenus qui promeuvent, dans tout type de média, la haine et le terrorisme ».

    En mars 2018, le premier ministre confiait à la députée LREM Laetitia Avia, l’écrivain Karim Amellal et Gil Taïeb, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) une mission sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. « Nous ne tolérons pas la haine dans la rue, pourquoi devrions-nous la laisser prospérer sur Internet ? » se demande le site dédié.

    Le document de 70 pages, dont une version de juillet 2018 a été révélée hier soir par nos confrères de Contexte, contient une série de mesures pour « faire d’Internet un espace plus apaisé, moins haineux, où chacun peut s’exprimer à condition de respecter les autres ».

    #Plateformes #Haine #Terrorisme #Fake_news

    • #viol #culture_du_viol #sexisme #violences_sexuelles #androcentrisme #misogynie #fraternité #haine

      L’historien remet en cause la réelle importance de Mai 68 du point de vue de la libération sexuelle. Il s’appuie sur les archives du COPES pour montrer que cette liberté existait déjà pour les garçons, y compris en matière de pratiques homosexuelles. Lorsqu’elles avaient lieu, ces dernières ne renvoyaient pas forcément à une identité d’homme « gay », n’impliquaient pas automatiquement que le garçon se considère comme un « homosexuel ». L’assignation à une norme hétérosexuel/homosexuel n’était à l’époque déjà pas incontournable (les travaux de Régis Révenin semblent en cela s’inscrire dans une vision très foucaldienne, cf. Histoire de la Sexualité de Michel Foucault).

      Révenin R., 2015, Une histoire des garçons et des filles. Amour, genre et sexualité dans la France d’après-guerre, Paris : Éditions vendémiaires, Paris.

      La construction d’une virilité « entre pairs » était en revanche la norme, virilité dont les preuves étaient à fournir aux autres garçons. Les archives étudiées par Régis Révenin montrent l’existence de viols collectifs et l’absence totale de culpabilité pour les uns, ainsi que le renversement de cette culpabilité du côté de ces filles, traitées de « salopes ». La « libération sexuelle » des années 1968 était presque un argument que les garçons utilisaient pour draguer et coucher. Tout en portant un regard extrêmement normatif sur les filles qui devaient être bonnes ménagères, fidèles (l’infidélité était une qualité virile), bonnes épouses en tous points de vue y compris au lit… Le regard porté par les hommes sur les femmes était réprobateur et s’inscrivait dans une assignation de genre binaire, les filles étaient pour eux soit maman, soit « putain ».

      C’est assez interessant pour comprendre ce que les hommes veulent dire avec le mot #amour

  • Le moment néofasciste du néolibéralisme (Éric Fassin, Mediapart)
    https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/290618/le-moment-neofasciste-du-neoliberalisme

    Comment penser ensemble la montée des #extrêmes_droites et la dérive #autoritaire du #néolibéralisme ?
    […]
    Ne faudrait-il pas plutôt parler d’un « moment #néofasciste » ? Comme dans le #fascisme historique, on retrouve en effet aujourd’hui le #racisme et la #xénophobie, le brouillage des frontières entre droite et gauche, la #vénération du leader charismatique et la célébration de la #nation, la #haine des #élites et l’exaltation du #peuple, le mépris de l’État de droit et l’apologie de la violence, etc.
    […]
    Les euphémismes empêchent ainsi la mobilisation d’un antifascisme qui, loin d’être la caution démocratique des politiques économiques actuelles, désigne la responsabilité du néolibéralisme dans la montée du néofascisme : point n’est donc besoin de se bercer de l’illusion que le #populisme, qui en est le symptôme, pourrait en être le remède.