• Mohamed Sifaoui, chez Frédéric Haziza qui le touite, sur la grande radio communautaire Radio J, dans un superbe exercice de surenchère génocidaire :
    https://x.com/frhaz/status/1830113306301895139

    https://video.twimg.com/amplify_video/1830109730024398848/vid/avc1/1920x1080/rwBCVYYoJtscvGaj.mp4

    « Il faut aller jusqu’au bout de l’objectif de guerre (de Tsahal) : faire en sorte que toutes les capacités militaires du #Hamas et du #JihadIslamique soient totalement détruites. Cela représente à peu près 70.000, 80.000 personnes (à éliminer) » :
    @Sifaoui #LEDLR @RadioJFrance

    • N’importe quelle personne qui irait annoncer publiquement qu’il est nécessaire de tuer 70 000 à 80 000 israéliens pour mettre fin au génocide des Palestiniens serait immédiatement convoquée au commissariat le plus proche et mise en examen. Si elle le faisait sur une radio communautaire maghrébine, la radio serait aussi sec dénoncée comme séparatiste, éventuellement fermée et Darmanin verrait à déporter fissa l’animateur vers un pays d’Afrique du Nord, tout en « assumant » de contrevenir à la loi française et/ou européenne.

    • Sinon on remarquera à nouveau la très belle utilisation de la logique du chaudron, qui semble une spécialité des génocidaires pro-israéliens :
      – non il n’y a pas 40 000 morts Palestiniens, ce sont les chiffres des terroristes du Hamas
      – mais sur ces 40 000 morts Palestiniens, en fait il y a très peu de civils, ce sont surtout des terroristes du Hamas,
      – et en fait, ce n’est pas 40 000, mais 80 000 Palestiniens qu’il faudrait tuer, dont 20 à 30 000 civils, pour finir le boulot.

    • Et sinon sinon, les exploits de Bachar Assad et de l’Algérie « pour lutter contre le terrorisme » pour justifier la politique de Netanyahu, c’est osé comme argument. Avec un animateur que ça ne fait même pas tiquer.

  • Possibile conflitto regionale in #medio_oriente
    https://radioblackout.org/2024/08/possibile-conflitto-regionale-in-medio-oriente

    Gli omicidi da parte di #Israele di Fuad Shukr, il massimo leader militare di Hezbollah, a Beirut, e del leader politico di #hamas Ismail Haniyeh, a Teheran, hanno sollevato nuovamente lo spettro di una guerra regionale che coinvolga avversari regionali – una guerra che potrebbe potenzialmente trascinare gli Stati Uniti nella mischia. Prendendo di mira […]

    #L'informazione_di_Blackout #Iran #libano #netanyahu #palestina #USA #yemen
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/08/magnano.mp3

  • Le type s’est déclaré haut et fort anti-Hamas, mais pour ces gens la réalité n’a aucune importance

    Constance Le Grip sur X
    https://x.com/ConstanceLeGrip/status/1797951868586664147

    Nous, Députés de la majorité présidentielle et membres du Groupe d’études
    @AssembleeNat Lutte contre #Antisemitisme, protestons fermement contre la remise du #PrixLiberté2024 de la Région Normandie à M.Motaz Azaiza, sympathisant du #Hamas #Normandie #Justice #DDay

    Justice, DDay… mais quelle mascarade !!!

  • The question of Hamas and the Left – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2024/05/the-question-of-hamas-and-the-left

    Un tout petit bout d’un article qui devrait faire débat.

    Hamas represents only one of many political projects and historical attempts to break through the Iron Wall imposed by Israel. It might fail or it might succeed, but it hasn’t done anything that other socially progressive forces in Palestine haven’t tried. More importantly, Hamas in Gaza is not merely an external influence or importation; it is intrinsically woven into the larger social fabric and, at the very least, merits more than being summarily dismissed on simplistic grounds of being “regressive” versus “progressive.”

    Hamas isn’t going anywhere in Palestinian politics. It is an energetic political entity that has astutely learned from the mistakes of its predecessor, the PLO, both in warfare and negotiations. It has meticulously invested its intellectual, political, and military resources into understanding Israel and its psychic center of gravity. Whether we like it or not, Hamas is now the primary force leading the Palestinian struggle.

    The left must confront this basic fact. One cannot ground solidarity with Palestine on a politics that dismisses, overlooks, or excludes Hamas. This stance fails to grasp the complexities and contradictions inherent in the Palestinian struggle. In doing so, the left overlooks the dividing line between collaboration and resistance to its peril.

  • Samedi, la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est consacrée pleinement à une grande cause d’importance nationale en serial-likant sur un thème unique les messages suivants :
    https://twitter.com/YaelBRAUNPIVET/likes

    Elisabeth Lévy
    https://twitter.com/ELevyCauseur/status/1789344440231895236

    Ce soir, pour la première fois de ma vie, je voterai à l’Eurovision. Et j’invite tous ceux qui veulent clouer le bec de l’horreur boréale, des islamo-insoumis et de tous les nigauds qui croient soutenir les Palestiniens en clamant leur haine d’Israel et/ou des juifs à faire de même. Tous avec Éden !

    Astrid Panosyan-Bouvet (à propos d’une manif « à Malmö pour protester contre l’autorisation d’Israël de participer au concours Eurovision »)
    https://twitter.com/AstridPanosyan/status/1789333031620067579

    J’avais déjà une mauvaise image de Malmö comme étant une des grandes villes d’Europe dans laquelle la communauté juive s’était réduite à peau de chagrin ces dernières années en raison de l’antisémitisme persistant, mais là je dois dire que cela dépasse l’entendement.
    Abject.

    Bernard-Henri Lévy
    https://twitter.com/BHL/status/1789186396109901840

    Je n’ai jamais voté à l’#Eurovision. Mais je voterai #EdenGolan. Parce qu’elle est talentueuse. Parce qu’elle est courageuse. Et parce que, dans ce monde devenu fou, face au vent de haine contre les #Juifs sans précédent depuis 80 ans, face à la bêtise, sa victoire fera date.

    La Licra
    https://twitter.com/_LICRA_/status/1789323102523883725

    Le Concours #Eurovision2024 n’est pas réservé aux Européens mais il met à l’épreuve, en pareilles circonstances, nos valeurs communes.
    À Malmö doit triompher un message de paix et non l’extrémisme radical dont certains élus français se font les sinistres complices.
    #EdenGolan

    Et hier d’annoncer fièrement :
    https://twitter.com/YaelBRAUNPIVET/status/1789419742878486535

    Pour la 1ère fois…
    A voté 🗳
    #Eurovision

    J’admire ce sens de la mesure.

  • Revue de livres : Le Hamas a-t-il été contenu ?

    Cette histoire détaillée et bien écrite du Hamas, le mouvement islamique au pouvoir à Gaza, adopte une position fondamentalement sympathique, mais objective et souvent critique. La pertinence de ce livre est paradoxalement dépassée et pourtant dramatiquement renforcée par les événements explosifs actuels.

    Tareq Baconi : Hamas Contained, The Rise and Pacification of Palestinian Resistance (Le Hamas contenu, la montée et la pacification de la résistance palestinienne)
    Stanford, Californie : Stanford University Press, 2018, 336 pages, 26 $ broché.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/04/revue-de-livres-le-hamas-a-t-il-ete-contenu

    #international #hamas

  • Au 23 Décembre 2024, l’armée israélienne avait déjà tué 20 des 105 soldats tués à Gaza. Tirs amis ou accidents Time of israel

    Sur les 105 soldats tués dans la bande de Gaza au cours de l’offensive terrestre d’Israël contre le Hamas, qui a commencé fin octobre, 20 ont été tués par des tirs « amis » et d’autres au cours d’accidents, selon de nouvelles données publiées par l’armée israélienne mardi.

    Treize des soldats ont été tués par des tirs amis dus à une erreur d’identification, y compris lors de frappes aériennes, de tirs de chars et de tirs d’armes à feu.

    Un soldat a été tué par un tir qui ne l’a pas atteint intentionnellement, et deux autres ont été tués par des tirs accidentels. Deux soldats ont été tués dans des incidents au cours desquels des véhicules blindés ont écrasé des troupes.

    Enfin, deux soldats ont été tués par des éclats d’explosifs déclenchés intentionnellement par les forces israéliennes.

    Selon l’armée israélienne, il y aurait une multitude de raisons à l’origine de ces accidents mortels, comme le grand nombre de forces opérant dans la bande de Gaza, les problèmes de communication entre les forces et la fatigue des soldats, qui les rend peu attentifs aux réglementations.
    . . . . .

    #Palestine #israel #israël #tsahal #Gaza #Hamas #armée #bavures #IA #Palestine_assassinée #guerre #intelligence_artificielle

    Source : https://fr.timesofisrael.com/tsahal-20-des-105-soldats-tues-a-gaza-ont-ete-victimes-de-tirs-ami

  • Paul Khalifé sur X : « 1-L’ #Iran a fait savoir aux #USA via divers canaux diplomatiques qu’il est prêt à renoncer à sa riposte à la destruction par #Israël de son consulat à Damas en contrepartie d’un accord de cessez-le-feu total à #Gaza #Hamas #GazaWar » / X
    https://twitter.com/Khalifehpaul/status/1778793587737596384

    2-En cas de non conclusion d’un accord, l’ #Iran pourrait riposter par des tirs de missiles balistiques et de drones armés sur des cibles à l’intérieur d’ #Israel .

    • Il n’y a pas seulement les mille morts des uns et les dizaines de milliers de morts des autres. Il y a aussi “les bébés en plastique” (Merci C. #Estrosi) , les “faux chiffres du #Hamas” (merci C. #Fourest et… Léa #Salamé) , les postes de commandement cachés sous les hopitaux, les 40 nourrissons décapités et autres femmes éventrées (Merci président #Biden), “l’armée la plus morale” vs “les barbares”, les dizaines d’ “otages” des uns et les milliers de “terroristes incarcérés” des autres. Il y a enfin l’indécent “silence des autruches”, c’est-à-dire de ceux qui sont plus respectueux de la “distance scientifique” que de la vie et de la mort de leurs collègues palestiniens.
      L’actualité gazaouie n’en finit pas d’enfouir les élites européennes sous une surenchère nauséabonde de mépris des morts et des mots. Le festival de mensonges des Israéliens et l’aveuglement de leurs sponsors occidentaux sont couronnés depuis peu par une félonie ultime : l” ambition d’asphyxier financièrement les sauveteurs de l’#UNRWA.
      La #Macronie politique et médiatique a sombré. Sa France danse sur la montagne de cadavres des enfants de #Palestine. Elle imprime sur l’histoire de France une tache noire et nauséabonde qui restera indélébile.

      Déjà trop de morts et plus assez de mots.

  • Une projection de « La Zone d’intérêt » présentée par un collectif de militants juifs antisionistes suscite la controverse

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/05/une-projection-de-la-zone-d-interet-presentee-par-un-collectif-de-militants-

    #antisionnisme

    Johann Chapoutot, spécialiste du #nazisme, a annulé sa participation à une soirée prévue mardi 6 février autour de la #projection de La Zone d’intérêt, le film de #Jonathan_Glazer sur la vie quotidienne de Rudolf Höss, le commandant d’#Auschwitz. Organisée au Grand Action, dans le 5e arrondissement de Paris, une rencontre entre l’historien et la chercheuse en langues, littératures et cultures arabes et #hébraïques Sadia Agsous-Bienstein devait être animée par le #collectif_juif_antisioniste Tsedek !.

    « Je ne peux pas, en conscience, participer à vos activités », a écrit, le 1er février, Johann Chapoutot à Samuel Leter, membre de Tsedek ! chargé de ce ciné-club. En cause : le communiqué du collectif publié le 7 octobre 2023. Dans ce message, toujours en ligne sur Instagram, le groupe écrit : « Il ne nous appartient pas de juger de la stratégie de la résistance palestinienne. Mais il est de notre responsabilité de rappeler sa légitimité fondamentale. »

    M. Chapoutot n’en avait pas connaissance avant la parution, le 1er février, d’un article de Télérama consacré à une première annulation de cet événement, lequel aurait dû se tenir le 30 janvier au Majestic Bastille, à Paris, avec Sadia Agsous-Bienstein (#Johann_Chapoutot ayant eu une contrainte d’agenda). « Ce n’était pas possible pour moi, explique le chercheur. Je suis spécialiste du nazisme et de la Shoah, le #Hamas est un mouvement #négationniste. Tuer des enfants et violer des femmes ne sont pas des actes de #résistance. Il s’agit d’un massacre de nature #terroriste, dont la dimension #antisémite ne peut pas être contestée. »

    Simon Assoun, un des porte-parole de Tsedek !, dénonce « une lecture malhonnête de ce communiqué », citant également celui que le collectif a publié le 12 octobre : « L’ampleur et la brutalité des massacres commis (…) doivent être dénoncées pour ce qu’ils sont : des crimes de guerre. Les centaines de vies israéliennes et palestiniennes arrachées nous meurtrissent. »

    « La Shoah fait partie de notre histoire »
    Samuel Leter affirme ne pas comprendre la réaction tardive de l’historien : « Dans le mail où il a accepté de participer à la rencontre, il dit qu’il admire notre courage ! » Dans ce message du 10 janvier 2024, Johann Chapoutot fait notamment référence à l’avocat Arié Alimi : « Je connais bien votre collectif, dont j’admire le courage, tout comme celui d’Arié, qui est, je crois, des vôtres. »

    En réalité, l’historien a cru dialoguer avec #Golem, le mouvement cofondé par Arié Alimi dans la foulée de la marche contre l’antisémitisme du 12 octobre. « J’ai fait l’erreur de répondre spontanément, sans vérifier, afin d’aider ce qui me semblait devoir l’être : un collectif de juifs de gauche qui s’était opposé à la participation du RN [Rassemblement national] à la manifestation contre l’antisémitisme, le RN-FN [Front national] ayant été fondé, rappelons-le, par des vétérans de la Waffen-SS et de la Milice », explique-t-il.

    #Tsedek ! comme Golem sont marqués à gauche. Tsedek !, #décolonial, affirme « lutter contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et l’occupation en Israël-Palestine ». Golem milite contre tous les racismes et dénonce l’instrumentalisation de la lutte contre l’#antisémitisme. « Tsedek ! est une organisation qui ne dénonce pas l’antisémitisme de la gauche ou de la #France_insoumise, décrypte l’historien #Tal_Bruttmann, proche de Golem. Ils servent de paravent à des gens qui sont ouvertement antisémites et ils dénoncent l’instrumentalisation de la #Shoah dans une seule direction. »

    La rencontre du 6 février animée par Tsedek ! au Grand Action est annulée. Le #cinéma explique que « des pressions extérieures ont conduit à l’annulation de la participation des intervenant.e.s prévue.e.s ». Samuel Leter juge que ces annulations équivalent à de la censure : « Nous sommes #juifs, la Shoah fait partie de notre histoire. Il ne peut y avoir de #monopole_de_la_mémoire de la Shoah. »

    La pertinence d’un échange avec une spécialiste des littératures #palestinienne et #israélienne au sujet d’un film sur la Shoah a été débattue avant la première annulation du ciné-club, ce que déplore Sadia Agsous-Bienstein : « Tsedek !, que je connais, m’invite à parler d’un film sur la Shoah, un film sur la banalité de la vie d’une famille allemande à côté d’un #camp d’extermination. J’ai travaillé sur la Shoah et c’est un film sur la Shoah. En quoi ne suis-je pas #légitime sur la question ? Parce que je suis #algérienne ? » L’une de ses recherches, « La Shoah dans le #contexte_culturel #arabe », a été cofinancée par le #Mémorial de la Shoah.

    Ce n’est pas la première fois qu’un événement animé par Tsedek ! suscite la #controverse. En décembre, une conférence coorganisée par le collectif a été annulée par la #Mairie_de_Paris. Raison invoquée : la présence parmi les organisateurs de l’#association #Paroles_d’honneur, dont est membre la #militante_décoloniale #Houria_Bouteldja.

    #Zineb_Dryef

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jonathan Glazer, cinéaste de « La Zone d’Intérêt » : « Nous avons besoin que le génocide ne soit pas un moment calcifié de l’histoire »

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La Zone d’intérêt » : à côté d’Auschwitz, une obscène tranquillité

  • À la frontière égyptienne avec Gaza, des élus de gauche veulent envoyer un « symbole fort » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060224/la-frontiere-egyptienne-avec-gaza-des-elus-de-gauche-veulent-envoyer-un-sy
    Des parlementaires français emmenés par le député LFI Éric Coquerel ont appelé à un cessez-le-feu à Gaza, devant la porte égyptienne du poste-frontière de Rafah. Les élus ont également pu constater les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire.

    Justine Babin | 6 février 2024

    Poste-frontière de Rafah (Égypte).– Les bombardements s’étaient tus, et seul le bourdonnement de quelques drones se faisait entendre, dans l’après-midi du dimanche 4 février, lors du déplacement d’une délégation d’élu·es français·es de gauche, député·es pour la plupart, à la frontière entre l’Égypte et Gaza. Quelques heures plus tôt, pourtant, des frappes israéliennes faisaient plusieurs morts dans un jardin d’enfants à l’est de la ville de Rafah, de l’autre côté du poste-frontière, selon l’agence d’information palestinienne Wafa.

    Cessez-le-feu : Retour des élu-es Français-es de Rafah !
    mardi 6 février - La France insoumise - Groupe parlementaire
    https://www.youtube.com/watch?v=5T1dGaXDzBY

    • Les Écologistes à l’Assemblée
      @EcologistesAN
      3:54 PM · 6 févr. 2024
      https://twitter.com/EcologistesAN/status/1754881316401619003

      Le devoir de la France, c’est d’être du côté de la dignité et de l’humanité, par la demande d’un cessez-le-feu immédiat.

      @SabrinaSebaihi
      revient de Rafah, seul point d’entrée de l’aide humanitaire dans #Gaza.

      📣 Elle interpelle le Gouvernement sur la situation sur place.❞
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      Eric Coquerel
      @ericcoquerel
      4:24 PM · 6 févr. 2024
      https://twitter.com/ericcoquerel/status/1754888880774324239

      🔴 À Rafah, nous avons été porter un message de paix : le cessez-le-feu permanent et immédiat, assorti de la libération des otages.

      Nous y avons rencontré les 6 médecins humanitaires français sortis de Gaza ce lundi. Quand on leur demande : que pensez-vous du risque génocidaire énoncé par la CIJ ? Les 6 répondent : « le génocide est en cours ».

      🚨Dans un mois, l’UNRWA, la seule institution humanitaire et administrative présente pourrait s’arrêter faute de financement.

      👉La France n’a pas suspendu son aide mais s’engagera-t-elle à poursuivre les versements à l’UNRWA ?
      Que compte-t-elle faire pour que les pays qui ont interrompu leur versement reviennent sur cette décision qui étranglent l’agence onusienne ?

      27 000 morts et 2 millions d’êtres humains sont privés de leur dignité.

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      LCP @LCP
      2:14 PM · 7 févr. 2024
      https://twitter.com/LCP/status/1755218472265568697

      « Il n’y a pas de mots assez forts pour qualifier les crimes commis par le #Hamas » dit @S_Bourouaha
      en préambule de sa question sur #Gaza, et ajoute : « L’horreur de ces vies brisées ne peut justifier ce [qu’il s’y] passe actuellement », « un champ de ruines ».
      #DirectAN #QAG

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      LCP @LCP
      2:15 PM · 7 févr. 2024
      https://twitter.com/LCP/status/1755218758887477289

      Situation à #Gaza : « La France peut être fière d’être le pays européen le plus actif sur le terrain », défend @steph_sejourne
      .
      #DirectAN #QAG

  • قراءة في تفاصيل رد المقاومة الفلسطينية على ورقة الاطار “مقترح باريس”.. ما هي كواليس البنود والنقاط والمرحل في رد قيادة حماس.. ولماذا قالت الخارجية القطرية انه إيجابي ويدعو للتفاؤل.. وكيف ستتعامل معه إسرائيل | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d9%82%d8%b1%d8%a7%d8%a1%d8%a9-%d9%81%d9%8a-%d8%aa%d9%81%d8%a7%d8%b5%d9%8

    Très bonne synthèse des négociations en cours à Gaza. (Malheureusement la traduction automatique rend les choses un peu compliquées à comprendre...)

    سلمت المقاومة الفلسطينية ردها على ورقة الاطار التي اعدت في باريس وسلمت لحركة حماس عبر الوسطاء لتعطي جوابا عليها، وصيغت الورقة بحضور رئيس الموساد الإسرائيلي ” ديفيد برنياع، وهو ما يدلل ان إسرائيل مشاركة بصياغة الاطار، ولم يسلم لها كورقة للإجابة عليها كما الحال بالنسبة لحركة حماس، على الرغم من ذلك سادت حالة الانقسام داخل كابينيت الحرب حول عناوين ورقة الاطار. اما بالنسبة لحماس اخذت الورقة نحو المناقشة سواء داخل الحركة بشقيها ” غزة والخارج ” او مع باقي الفصائل الفلسطينية.
    اتفاق الاطار “ورقة باريس”
    هي صيغة فيها خطوط عريضة وهامة لصفقة تفاهم جوهرها اطلاق سراح الاسرى الإسرائيليين لدى المقاومة في غزة مقابل اطلاق سراح اسرى فلسطينيين مع هدنة طويلة نسبيا. وتنقسم الورقة الى ثلاثة مراحل مع أربعة بنود:
    ـ المرحلة الأولى: تتضمن وقف اطلاق نار مؤقت لمدة 45 يوما، يتم خلالها اطلاق سراح دفعة من الاسرى الإسرائيليين “الورقة تتحدث عن 35 اسيرا “من المرضى الجرحى والمجندات وكبار السن” دون تحديد عدد الاسرى الفلسطينيين الذين ستفرج إسرائيل عنهم بالمقابل.
    ـ المرحلة الثانية: اطلاق سراح اسرى إسرائيليين من الجنود والرجال دون تحديد مدة الهدنة او عدد الاسرى الفلسطينيين الذين ستفرج عنهم إسرائيل.
    ـ المرحلة الثالثة: تبادل جثامين مقابل اسرى دون تحديد العدد او المدة الزمنية للهدنة.
    ـ البند الرابع: تسهيل ادخال المساعدات ومواد الإغاثة عبر المعابر خلال المراحل الثلاث.
    رد المقاومة الفلسطينية:
    استغرق رد المقاومة على ورقة الاطار وقتا توزع بين المشاورات الداخلية لحركة حماس، والمشاورات مع قيادة غزة، والمشاورات مع الفصائل الفلسطينية. واختارت المقاومة بدلا من الرد “بنعم او لا” ان تملأ فراغات اتفاق اطار بما يحقق مصالح الشعب الفلسطيني في غزة ويحافظ على مكتسبات المقاومة وفق صيغة “نعم ولكن” وجاء الرد متضمنا الثوابت التالية:

    انسحاب الجيش الإسرائيلي من قطاع غزة.
    رفع الحصار وفتح المعابر لدخول المساعدات الاغاثية.
    إعادة الاعمار والسماح بإدخال بيوت مسبقة الصنع لإيواء السكان بشكل عاجل الى حين إعادة الاعمار.
    وقف اطلاق النار الشامل ونهاية العدوان.

    ملاحظات وتساؤلات

    من خلال إشارة الوسيط القطري ان رد المقاومة إيجابي ويبعث على التفاؤل، ووفق بعض المصادر والتعليقات التي أعقبت الإعلان عن تسليم المقاومة الرد يمكن تسجيل الاستنتاجات التالية:
    ـ أولا: يبدو ان المرحلة الأولى في اتفاق الاطار ستمر وفق صيغة باريس كاملة دون أي تعديل “هدنة 45 يوما وتبادل اسرى بعد الاتفاق على عدد من سيفرج عنهم من السجون الإسرائيلية بالإضافة الى دخول المساعدات والمواد الاغاثية عبر المعابر.
    ـ ثانيا: مطالب المقاومة في ورقة الرد من المفترض الشروع في تنفيذها في المرحلة الثانية والثالثة. أي الانسحاب من غزة ورفع الحصار وإعادة الاعمار ووقف شامل لاطلاق النار. وهنا سيكون دور الأطراف الضامنة للاتفاق، والتي ستعمل على ضمان ايفاء إسرائيل بالتزاماتها بالمرحلتين بعد هدنة الخمسة وأربعين يوما.
    ـ ثالثا: فكرة الضمانات متعددة الأطراف مع الأمم المتحدة فكرة خلاقة، وتضفي شرعية إقليمية ودولية على الاتفاق، ولكنها لا تمنع إسرائيل من النكوص عنه في لحظة ما، اذا ما وقفت هي والولايات المتحدة في كفة وباقي الأطراف الضامنين في الكفة الأخرى.
    تبدو الآن الكرة في ملعب الولايات المتحدة وهي من ستعمل على ضمان مروره عند الجانب الإسرائيلي، ستكون هذه من مهام بلينكن الرئيسية في تل ابيب. ولكن هل ستمارس الإدارة الامريكية ضغطا من اجل الحصول على الموافقة الإسرائيلية ؟؟ هل سيكون الرد الإسرائيلي “نعم او لا” ام انهم بدورهم سيضعون تعديلات على الورقة وملاحظات على رد المقاومة المفصل، ثم تعود الورقة ليد المقاومة من جديد لتناقشها؟
    كل طرف لديه ما هو اهم ويسعى لتحصيله من الصفقة. بالنسبة للولايات المتحدة الأهم هو هدنة طويلة توقف معها الجبهات المساندة والهجمات على قواعدها وفي البحر الأحمر، وبالنسبة لإسرائيل الأهم إعادة الاسرى وترتيبات امنية في غزة تعيد المستوطنين الى الغلاف وتعيد مستوطنين الشمال، اما هدف القضاء على حماس اصبح من الماضي وان كان ما زال يتكرر على لسان قادة الاحتلال. الأهم بالنسبة للمقاومة وقف الحرب ورفع الحصار وإعادة الاعمار وانسحاب إسرائيل من غزة. هل ستعطي الصفقة لكل طرف ما يريد؟

  • « Pas un #euro aux #nazis d’#Israël » :-D :-D :-D

    Ca vole pas très haut, au niveau des interlocuteurs... particulièrement les #fanatiques #sionistes

    « Pas un #shekel aux nazis de #Gaza » : Israël gèle une partie des fonds de l’#Autorité_palestinienne

    « Israël a gelé le remboursement de plus de 100 millions de dollars appartenant à l’Autorité palestinienne en affirmant que ces fonds auraient pu servir au #Hamas, le mouvement #islamiste qui contrôle la bande de Gaza.

    En Israël, le gouvernement de Benyamin #Netanyahou s’est livré à tour de passe-passe financier. Sous la pression constante de #Bezalel_Smotrich, le ministre des #Finances et chef d’un parti d’#ultradroite, le remboursement de 120 millions de dollars à l’Autorité palestinienne a été gelé sur un compte en Norvège. (...) »

    #politique #occident #monde #marchands_du_temple #marchandage #confiscation #l_argent_ca_va_ca_vient #seenthis #vangauguin

    https://www.marianne.net/monde/proche-orient/pas-un-shekel-aux-nazis-de-gaza-israel-gele-une-partie-des-fonds-de-l-auto

  • AS`AD AbuKHALIL: Hamas’ Official Account
    https://consortiumnews.com/2024/01/30/asad-abukhalil-hamas-official-account

    Israel’s failure to reach Hamas’ leadership and command structure has been because of the security regime installed in Gaza by Sinwar.

    He is not a wheeler-dealer like Khalid Mishal, the former Hamas leader, and avoids inter-Arab regime politics and conflicts. He also is a firm believer in the efficacy of the regional axis of resistance and puts that to great effect in how he husbands the movement’s military resources.

    Hamas broke with its previous era when Mishal turned Hamas into an arm of Qatari foreign policy. Mishal was closer to Qatar and Turkey while Sinwar is closer to Iran, which supplies the movement with crucial military aid (Qatar supplies Hamas with financial aid, but reportedly in close coordination with Israel).

    A party may change by learning from its past mistakes. When Hamas emerged, it had no qualms expressing anti-Jewish sentiments, even citing the notorious Protocols of the Elders of Zion. Hamas wasn’t even sensitive to Christian sensibilities at first. But that changed over time.

    In this document (and in a political document of 2018) the movement made it clear that it harbors no ideology of hostility against Jews, qua Jews. This is a major shift, which was also articulated by Hizbullah in its political document of 2009.

    To be sure, Israel and Western Zionists don’t want to concede that movements change. They want to pigeonhole all Palestinian and Arab resistance groups as Nazi-like, no matter what they do and say. To this day, Western media refers to the political rhetoric of Hamas from its first year and not from its more recent years.

    They do the same with Hizbullah: Saudi regime media relish finding very old speeches of Nasrallah in which references to an Islamic state are made to alienate non-Shiite supporters in Lebanon and the Arab world.

    Hamas also broke with its history of not trying to distinguish between Israeli military and civilian targets (despite its earliest statements that it does). It’s not easy for Arab resistance groups to make that distinction because: a) Israel and the Zionist movement since the 1930s never bothered to make distinctions between Arab civilians and combatants; b) because many Israelis (males and females) are armed and serve in the reserves.

    The wave of suicide attacks by Hamas during the second intifada turned off Arab and non-Arab supporters of the Palestinians. In the new document Hamas enunciates a declared policy of avoiding targeting civilians as part of its religious and ethical doctrine. (I will delve deeper into this question in Part Two of this article.)

    There was a similar path in Hizbullah’s history. Hizbullah is now very keen to avoid targeting civilians. Even in the recent months of war between Hizbullah and Israel, Hizbullah strictly targeted military sites in Israel when it would have been much easier to fire randomly.

    In contrast, Israel in all its wars, manages to kill many (or mostly) civilians. In fact, Israel — in this recent war of genocide – does not deny that most of its victims in Gaza have been civilians but maintains many of those slaughtered were Hamas combatants.

    (U.S. intelligence estimates that Israel has exaggerated the percentage of combatants killed). In the July war of 2006, the overwhelming majority of those killed by Hizbullah were soldiers and officers, while most of those who were killed on the Lebanese side were civilians.

    As`ad AbuKhalil is a Lebanese-American professor of political science at California State University, Stanislaus. He is the author of the Historical Dictionary of Lebanon (1998), Bin Laden, Islam and America’s New War on Terrorism (2002), The Battle for Saudi Arabia (2004) and ran the popular The Angry Arab blog. He tweets as @asadabukhalil

    The views expressed are solely those of the author and may or may not reflect those of Consortium News.

  • #Ukraine, #Israël, quand les histoires se rencontrent

    Dans son dernier livre, l’historien #Omer_Bartov revient sur l’histoire de sa famille et de son voyage de la Galicie ukraino-polonaise à Israël, à travers les soubresauts de l’histoire de la première partie du 20e siècle.

    Alors que les atrocités du conflit israélo-palestinien continuent de diviser les étudiants de prestigieux campus américains, l’universitaire Omer Bartov se propose d’analyser la résurgence de l’#antisémitisme dans le monde à la lumière de sa propre #histoire_familiale.

    Un #antisémitisme_endémique dans les campus américains ?

    L’historien Omer Bartov réagit d’abord aux polémiques qui ont lieu au sujet des universités américaines et de leur traitement du conflit israélo-palestinien : “il y a clairement une montée de l’antisémitisme aux États-Unis, comme dans d’autres parties du monde. Néanmoins, il y a aussi une tentative de faire taire toute critique de la politique israélienne. Cette tentative d’associer cette critique à de l’antisémitisme est également problématique. C’est un bannissement des discussions. Les étudiants, qui sont plus politisés que par le passé, prennent part à cette histoire”. Récemment, la directrice de l’Université de Pennsylvanie Elizabeth Magill avait proposé sa démission à la suite d’une audition controversée au Congrès américain, lors de laquelle elle n’aurait pas condamné les actions de certains de ses étudiants à l’encontre d’Israël.

    De Buczacz à la Palestine, une histoire familiale

    Dans son dernier livre Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine, qui paraîtra aux éditions Plein Jour en janvier 2024, Omer Bartov enquête sur sa propre histoire, celle de sa famille et de son voyage de la Galicie à la Palestine : “en 1935, ma mère avait onze ans et a quitté #Buczacz pour la #Palestine. Le reste de la famille est restée sur place et quelques années plus tard, ils ont été assassinés par les Allemands et des collaborateurs locaux. En 1995, j’ai parlé avec ma mère de son enfance en Galicie pour la première fois, des grands écrivains locaux comme Yosef Agnon. Je voulais comprendre les liens entre #Israël et ce monde juif qui avait disparu à Buczacz au cours de la #Seconde_Guerre_mondiale”.

    À la recherche d’un monde perdu

    Cette conversation a mené l’historien à consacrer une véritable étude historique à ce lieu et plus généralement à cette région, la #Galicie : “ce monde avait selon moi besoin d’être reconstruit. Ce qui le singularisait, c’était la diversité qu’il accueillait. Différentes communautés nationales, ethniques et religieuses avaient coexisté pendant des siècles et je voulais comprendre comment il s’était désintégré”, explique-t-il. Le prochain livre qu’il souhaite écrire en serait alors la suite : “je veux comprendre comment ma génération a commencé à repenser le monde dans lequel nous avons grandi après la destruction de la civilisation précédente”, ajoute-t-il.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/ukraine-israel-quand-les-histoires-se-rencontrent-9022449
    #multiculturalisme #histoire #crime_de_guerre #crime_contre_l'humanité #génocide #Gaza #7_octobre_2023 #nettoyage_ethnique #destruction #déplacements_forcés #Hamas #crimes_de_guerre #massacre #pogrom #occupation

    • Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine

      À nouveau Omer Bartov étudie Buczacz, a ville de Galicie qui servait déjà de point d’ancrage pour décrire le processus du génocide dans Anatomie d’un génocide (Plein Jour 2021). Cette fois, il étudie les perceptions et l’imaginaire que chacune des communautés juive, polonaise et ukrainienne nourrissait sur elle-même, ce a depuis les origines de sa présence dans ce territoire des confins de l’Europe.

      Comment des voisins partageant un sol commun ont-ils élaboré des récits fondateurs de leurs #identités jusqu’à opposer leurs #mémoires ? comment se voyaient-ils les uns les autres, mais également eux-mêmes ; quels #espoirs nourrissaient-ils ? Les #mythes ont ainsi influencé a grande histoire, le #nationalisme, les luttes, et de façon plus intime les espoirs individuels, voire les désirs de partir découvrir un monde plus arge, nouveau, moderne. Ce livre, qui traite de ces récits « nationaux », de a construction de l’identité et de l’opposition qu’elle peut induire entre les différents groupes, apparaît comme une clé de compréhension du passé autant que du présent. Aujourd’hui avec a guerre en Ukraine, sa résonance, son actualité sont encore plus nettes.

      https://www.editionspleinjour.fr/contes-des-fronti%C3%A8res
      #livre #identité

    • Anatomie d’un génocide

      Buczacz est une petite ville de Galicie (aujourd’hui en Ukraine). Pendant plus de quatre cents ans, des communautés diverses y ont vécu plus ou moins ensemble – jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, qui a vu la disparition de toute sa population juive. En se concentrant sur ce seul lieu, qu’il étudie depuis l’avant-Première Guerre mondiale, Omer Bartov reconstitue une évolution polarisée par l’avènement des nationalismes polonais et ukrainien, et la lutte entre les deux communautés, tandis que l’antisémitisme s’accroît.

      À partir d’une documentation considérable, récoltée pendant plus de vingt ans – journaux intimes, rapports politiques, milliers d’archives rarement analysées jusqu’à aujourd’hui –, il retrace le chemin précis qui a mené à la #Shoah. Il renouvelle en profondeur notre regard sur les ressorts sociaux et intimes de la destruction des Juifs d’Europe.

      https://www.editionspleinjour.fr/anatomie-d-un-g%C3%A9nocide

  • When Terrorism and Organ Theft Connect… It’s ‘Israel’ – Al-Manar TV Lebanon
    https://english.almanar.com.lb/2032032

    Day after another, Israeli atrocities committed against the oppressed people of Gaza are being uncovered. Throughout the brutal war, today in its 109th day, Gazans have been informing about acts of savagery against both living and dead people in the war-torn besieged strip.

    In the latest heinousness, Israeli occupation forces have been destroying the cemeteries in Gaza and desecrating the deceased people’s final resting place, with Gaza residents reporting that some corpses of their beloved ones have been stolen.

    Desecration of at Least 16 Cemeteries in Gaza

    In a report on January 20, the CNN reported that the Israeli military has destroyed at least 16 cemeteries in Gaza, citing satellite imagery and social media footage.

    Gravestones in Gaza have been ruined and the ground overturned. In some cases, bodies have been unearthed, CNN reported.

    Based on its examination of satellite pictures and videos, the US news network concluded that in other situations, the Israeli occupation army appears to have utilized graves as military outposts, with bulldozers converting many graveyards into staging groundsLegal experts quoted in the report emphasized that deliberately destroying religious sites like cemeteries and turning them into military targets violates international law, suggesting that the Israeli occupation’s actions could be considered war crimes.

    “There’s huge symbolic meaning to the notion that not even the dead are left in peace,” Janina Dill, co-director at Oxford University’s Institute for Ethics, Law and Armed Conflict, told CNN.

    The CNN investigative report detailed incidents such as the removal of bodies from graves, underscoring profound disrespect for the deceased and raising serious concerns about human rights violations.

    The recent report has shed light on the Israeli occupation army’s illicit activities, including organ harvesting which is considered a severe violation of human rights and international law.

    “Israel Harvesting Organs from Victims’ Bodies”

    In the same context, a British doctor has supported accusations that the Israeli occupation have been harvesting organs from dead people in Gaza.

    The British doctor said that the medics from the Palestinian Red Crescent have recorded incidents of organ harvesting in Gaza, noting that the Zionist entity itself had acknowledged it has the largest skin bank in the world.

    “Investigation into Israeli Holding of Dead Bodies”

    Earlier in November (2023), Euro-Med Human Rights Monitor expressed concerns about possible organ theft from Palestinian corpses, citing reports by medical professionals in Gaza who examined some bodies after they were released by the Israeli occupation.

    The NGO said it has documented Israeli occupation forces confiscating dozens of dead bodies from the Al-Shifa and Indonesian hospitals in northern Gaza, alongside others in the south.

    It reported that medical professionals found vital organs, such as livers, kidneys and hearts, alongside cochleas and corneas were missing.

    The Euro-Med Monitor described the Zionist entity as one of the “world’s biggest hubs for the illegal trade of human organs under the pretext of ‘security deterrence’”.
    Gaza cemeteries

    It urged Tel Aviv to abide by international law and reiterated the “necessity of respecting and protecting the bodies of the dead during armed conflicts.”

    According to a 2008 investigation by the CNN network, the Zionist entity is thought to be the biggest hub for the illegal global trade in human organs.

    “Largest Skin Bank”

    Reports have emerged in recent years that ‘Israel’ is unlawfully using Palestinian corpses.

    An investigation conducted and aired by Israeli Channel 10 in 2014, high-ranking Israeli officials admitted that skin was taken from the bodies of dead Palestinians and African workers to treat Israelis, such as soldiers with burn injuries.

    In it, the director of the Israeli Skin Bank revealed the country’s reserve of “human skin” reached 17 square meters – a huge number relative to the population of the occupation entity.

    When asked about the number of those who apply to skin donation, she answered that the number is so low, in a clear indication that attributes to the high number of human skin reserve.

    • Le Hamas donne sa version des faits sur l’attaque du 7 octobre et estime que « des erreurs ont peut-être été commises »

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/21/le-hamas-affirme-que-l-attaque-du-7-octobre-etait-une-etape-necessaire-et-re

      Selon le Hamas, l’opération « déluge d’Al-Aqsa » était « une étape nécessaire » et une « réponse normale » face à « tous les complots israéliens contre le peuple palestinien ». « Des erreurs ont peut-être été commises lors de la mise en œuvre de l’opération, en raison de l’effondrement soudain de l’appareil sécuritaire et militaire le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza », assure l’organisation considérée comme terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.

      « Eviter de porter atteinte aux civils, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées est une obligation religieuse et morale des combattants des Brigades Al-Qassam », poursuit le Hamas, en mentionnant sa branche armée, et insiste « avoir fait de son mieux pour éviter de toucher des civils », malgré le bilan de 1 140 morts.

      [...]

      Dans son rapport, le mouvement islamiste demande également « l’arrêt immédiat de l’agression israélienne de Gaza, des meurtres et du nettoyage ethnique commis contre l’ensemble de la population de Gaza ».

      Aussi, il déclare rejeter « catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l’avenir de la bande de Gaza », affirmant que le « peuple palestinien » peut « décider de son avenir et organiser ses affaires internes » en insistant sur le fait que « personne au monde » n’a le droit de décider pour lui.

    • 1. Operation Al-Aqsa Flood on Oct. 7 targeted the Israeli military sites, and sought to arrest the enemy’s soldiers to pressure on the Israeli authorities to release the thousands of Palestinians held in Israeli jails through a prisoners exchange deal. Therefore, the operation focused on destroying the Israeli army’s Gaza Division, the Israeli military sites stationed near the Israeli settlements around Gaza.

      2. Avoiding harm to civilians, especially children, women and elderly people is a religious and moral commitment by all the Al-Qassam Brigades’ fighters. We reiterate that the Palestinian resistance was fully disciplined and committed to the Islamic values during the operation and that the Palestinian fighters only targeted the occupation soldiers and those who carried weapons against our people. In the meantime, the Palestinian fighters were keen to avoid harming civilians despite the fact that the resistance does not possess precise weapons. In addition, if there was any case of targeting civilians; it happened accidently and in the course of the confrontation with the occupation forces.

    • 3. Maybe some faults happened during Operation A-Aga Flo’s implementation due to the rapid collapse of the Israeli security and military system, and the chaos caused along the border areas with Gaza.
      As attested by many, the Hamas Movement dealt in a positive and kind manner with all civilians who have been held in Gaza, and sought from the earliest days of the aggression to release them, and that’s what happened during the week-long humanitarian truce where those civilians were released in exchange of releasing Palestinian women and children from Israeli jails.

      4. What the Israeli occupation promoted of allegations that the Al-Qassam Brigades on Oct.7 were targeting Israeli civilians are nothing but complete lies and fabrications. The source of these allegations is the Israeli official narrative and no independent source proved any of them. It is a well-known fact that the Israeli official narrative had always sought to demonize the Palestinian resistance, while also legalizing its brutal aggression on Gaza. Here are some details that go against the Israeli allegations:
      • Video clips taken on that day - Oct. 7 - along with the testimonies by Israelis themselves that were released later showed that the Al-Qassam Brigades’ fighters didn’t target civilians, and many Israelis were killed by the Israeli army and police due to their confusion.
      • It has also been firmly refuted the lie of the “40 beheaded babies” by the Palestinian fighters, and even Israeli sources denied this lie. Many of the western media agencies unfortunately adopted this allegation and promoted it.
      • The suggestion that the Palestinian fighters committed rape against Israeli women was fully denied including by the Hamas Movement. A report by the Mondoweiss news website on Dec. 1, 2023, among others, said there is lack of any evidence of “mass rape” allegedly perpetrated by Hamas members on Oct. 7 and that Israel used such allegation to fuel the genocide in Gazai

    • I According to two reports by the Israel Yedloth Ahronoth newspaper on Oct 10 and the Haaretz newspaper on Nov. 18, many Israeli civilians were killed by an Israeli military helicopter especially those who were in the Nova music festival near Gaza where 364 Israeli civilians were killed. The two reports said the Hamas fighters reached the area of the festival without any prior knowledge of the festival, where the Israeli helicopter opened fire on both the Hamas fighters and the participants in the festival. The Yedioth Ahronoth also said the Israeli army, to prevent further infiltrations from Gaza and to prevent any Israelis being arrested by the Palestinian fighters, struck over 300 targets in areas surrounding the Gaza Strip.

      • Other Israeli testimonies confirmed that the Israeli army raids and soldiers’ operations killed many Israeli captives and their captors. The Israeli occupation army bombed the houses in the Israeli settlements where Palestinian fighters and Israelis were inside in a clear application of the Israeli army notorious “Hannibal Directive” which clearly says that “better a dead civilian hostage or soldier than taken alive” to avoid engaging in a prisoners swap with the Palestinian resistance.

      • Furthermore, the occupation authorities revised the number of their killed soldiers and civilians from 1,400 to 1,200, after finding that 200-burnt corpses had belonged to the Palestinian fighters who were killed and mixed with Israeli corpses. This means that the one who killed the fighters is the one who killed the Israelis, knowing that only the Israeli army possesses military planes that killed, burned and destroyed Israeli areas on Oct. 7.

      • The Israeli heavy aerial raids across Gaza that led to the death of nearly 60 Israeli captives also prove that the Israeli occupation does not care about the life of their captives in Gaza.

      5. It is also a matter of fact that a number of Israeli settlers in settlements around Gaza were armed, and clashed with Palestinian fighters on Oct. 7. Those settlers were registered as civilians while the fact is they were armed men fighting alongside the Israeli army.

      6. When speaking about Israeli civilians, it must be known that conscription applies to all Israelis above the age of 18 - males who served 32 months of military service and females who served 24 months - where all can carry and use arms. This is based on the Israeli security theory of an “armed people” which turned the Israeli entity into "an army with a country attached.*

    • Hamas : les raisons de l’offensive du 7 octobre
      22 janvier 2024 | Par Al-Mayadeen
      https://www.chroniquepalestine.com/hamas-raisons-offensive-7-octobre

      L’opération « Déluge d’al-Aqsa » était une étape nécessaire et une réponse attendue pour faire face à tous les complots israéliens contre le peuple palestinien et sa cause ; c’était une action défensive dans le cadre de l’élimination de l’occupation israélienne de la Palestine, de la récupération des droits palestiniens et de la voie vers la libération et l’indépendance comme tous les peuples du monde, a déclaré le mouvement de résistance palestinien Hamas.

      Téléchargez le document complet, version anglaise .pdf

      Le Hamas a publié dimanche 21 janvier un mémorandum intitulé : « Notre récit… L’Opération Déluge d’Al-Aqsa », dans lequel le mouvement de la Résistance explique les raisons de l’opération du 7 octobre et les motifs qui la sous-tendent, ainsi que son contexte général concernant la cause palestinienne, tout en démystifiant le récit israélien et les accusations portées contre la Résistance palestinienne.

      Le mouvement de la Résistance a expliqué qu’il y avait une multitude de raisons qui l’ont poussé à mener cette opération, notamment :

      Les plans israéliens de juadisation de la mosquée al-Aqsa et les tentatives de la diviser.
      Les actions du gouvernement israélien extrémiste et de droite, qui prend des mesures concrètes pour usurper la totalité de la Cisjordanie et d’Al-Qods occupée, tout en prévoyant d’expulser les Palestiniens de leurs maisons.
      Les milliers de Palestiniens injustement détenus par l’occupation israélienne et privés de leurs droits les plus élémentaires dans un contexte d’agressions et d’humiliations extrêmes.
      L’injuste blocus aérien, maritime et terrestre imposé à la bande de Gaza depuis 17 ans.
      L’expansion sans précédent des colonies israéliennes en Cisjordanie.
      Les escalades et les violences quotidiennes perpétrées par les colons contre les Palestiniens.
      Les sept millions de Palestiniens déplacés qui vivent dans des conditions horribles dans des camps de réfugiés et qui souhaitent retourner sur leurs terres.
      L’incapacité de la communauté internationale à créer un État palestinien et la complicité des grandes puissances pour empêcher la création d’un tel État. (...)

    • Bien avant Septembre noir, ou Sabra et Chatila, on savait que l’une des principales difficultés palestinienne est de ne pas oser se décider à contraindre les états arabes de manière à ce que l’idée d’un état israélien encerclé par des masses arabes devienne une réalité tangible, ne laissant que le choix de négocier réellement avec les palestiniens. Le coche a été loupé dès les années 70 avec le choix de sacrifier toute révolution sociale au nom d’une révolution nationale dans un seul pays (ornière du panarabisme), la Palestine, alors même que la diaspora palestinienne était en mesure de bloquer une part de la production de pétrole arabe.

      On a mendié le soutien sous couvert d’une fallacieuse idéologie.

      De ce choix de la faiblesse a découlé le fait que le seul soutien actuel à la cause palestinienne soit non seulement perse (!) mais mu par le fondamentalisme religieux le plus réactionnaire, instrument de pouvoir de la néo bourgeoisie fasciste des mollahs en Iran.

      #Hamas #propagande

    • Récit du Hamas sur le 7-Octobre : « Un mélange de justifications assez honnêtes et de mauvaise foi »
      Publié le : 22/01/2024 - RFI
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240122-r%C3%A9cit-du-hamas-sur-le-7-octobre-un-m%C3%A9lange-de-justifications-

      « Déluge d’al-Aqsa : notre récit ». Tel est le titre du document diffusé par le Hamas palestinien dimanche 21 janvier. Sur une quinzaine de pages, le mouvement islamiste reconnait des « erreurs » ayant provoqué la mort de civils lors des attaques du 7 octobre 2023, dans des localités israéliennes proches de la bande de Gaza. L’opération était « une étape nécessaire », affirme-t-il, en appelant à la justice internationale et rejetant toute formule politique qui serait élaborée sans les Palestiniens eux-mêmes. Spécialiste de la Palestine au centre de recherche Noria, Xavier Guignard analyse ce document pour RFI. (...)

  • L’Union européenne ajoute le chef du Hamas à Gaza Yahya Sinouar à sa liste « terroriste »
    RFI - 16 janvier 2024 - 13h31
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240116-en-direct-la-phase-intensive-des-combats-dans-le-sud-de-gaza-se-termine

    L’Union européenne (UE) a ajouté mardi à sa liste « terroriste » Yahya Sinouar, le chef du mouvement islamiste palestinien à Gaza, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre contre Israël. Suite à cette décision des Vingt-Sept, Yahya Sinouar sera soumis à un régime de sanctions impliquant un gel des fonds et avoirs financiers qu’ils détiendraient dans l’UE et une interdiction faite à tout opérateur européen de les financer.

    « Cette décision s’inscrit dans le cadre de la réponse de l’Union européenne à la menace posée par le Hamas et ses attaques terroristes brutales et aveugles contre Israël le 7 octobre », a précisé le Conseil européen. Considéré comme l’architecte de cette attaque, Yahya Sinouar, 61 ans, qualifié de « mort en sursis » par l’armée israélienne, entoure ses déplacements du plus grand secret et n’est pas apparu en public depuis octobre.

    La décision de l’UE est le résultat de « nos efforts diplomatiques pour étrangler les ressources du Hamas, pour le délégitimer et lui interdire tout soutien. Nous continuerons à éradiquer la racine du mal, à Gaza et partout où il pointe », a réagi le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz.

    🇪🇺 EU terrorist list : @EUCouncil imposes sanctions on Yahia Sinouar, the political leader of #Hamas as part of the EU’s response to the threat posed by Hamas and its brutal and indiscriminate terrorist attacks in Israel on 7 Oct. 2023.
    Learn more 👇https://t.co/g3DJrmZf5v
    — EU Council Press (@EUCouncilPress) January 16, 2024

    #IsraelUE

  • Demain, 15 janvier 2024 : centième jour du conflit qui oppose Israël au peuple palestinien de Gaza. Cent jours de massacre inconditionnel autorisé par le soutien inconditionnel des nations de l’Occident à un régime sanguinaire qui a dévoyé le message premier et essentiel du judaïsme, à savoir celui de l’émancipation d’un peuple réduit en esclavage. Nous pouvons pleurer tous les défunts et nous consumer de rage. Nous pouvons aussi lire ce texte, méditer sur son message et en partager la force.

    https://blogs.mediapart.fr/collectif-chronik/blog/140124/sur-la-question-palestinienne-l-inconditionnelle-innocence-occidenta

    Par Hassina Mechaï, journaliste.

    Il se dit, au fil des transmissions d’un récit encore intact, qu’au 16e siècle, horrifié par les pogroms qui terrorisaient la communauté juive de Prague, un rabbin créa une créature informe, le Golem. Il lui donna vie en insérant dans sa bouche un parchemin portant le nom de Dieu (le Tétragramme hébraïque) et en inscrivant sur son front le mot « Emet », La Vérité en hébreu.

    Pour lancer le monstre contre les pogromistes, il suffisait de retirer l’aleph, la première lettre de ce mot. Le mot Met, la mort, marquait alors le front de la créature. L’aleph était ajouté dans l’autre sens, pour le dompter. Mais le Golem avait fini par horrifier son propre créateur, qui lui retira définitivement le parchemin de sa bouche et l’aleph de la vérité pour le ramener à son état premier de glaise informe.

    Cette petite lettre, silencieuse, scande la dialectique entre la mort et la vie, lesquelles restent suspendues à l’aleph manquant. Hors ce souffle presque muet, c’est le mensonge et la mort.

    • Le fait que les extrêmes droites mondiales se rangent désormais derrière Israël (et non les Juifs) devrait alerter. En plus d’y trouver le moyen de s’absoudre de son antisémitisme, l’extrême droite célèbre en Israël sa propre fétichisation du sang et de la terre, de la relégation de l’autre. Or longtemps, le reproche premier fait aux Juifs a été leur détachement territorial, la situation d’apatridie ou de migrations sans cesse forcées. Un peuple diasporique, pourchassé dont les sociétés d’accueil ont créé, par la persécution, les conditions mêmes du non ancrage et de la séparation.
      La célébration d’Israël par l’extrême-droite mondiale constitue en cela un sinistre renversement de l’histoire et une négation de l’éthique juive. Car l’hébreu est par définition « celui qui traverse », l’« Ibri » qui ne se laisse pas enfermer par les frontières et les Etats. Un peuple dont l’identité se fonde aussi sur le refus de ces réclusions. Un peuple qui a su se constituer ainsi par la sacralité et centralité d’une commune croyance et non pas à partir du territoire et du sang. À commencer par le paradigme premier, celui de la sortie de l’Égypte d’une foule d’esclaves constituée en peuple par la foi en un dieu unique et par l’acceptation de principes centrés sur le respect de l’autre et de ses droits, sur une transcendance incarnée dans l’immanence du « Prochain ». La pensée juive, à travers le temps, a été celle qui a permis de nombreuses « sorties d’Égypte », hors des enfermements et des despotismes.

      #Palestine #Israël #occident #hamas

    • Israeli officials allege that Hamas carried out a pre-mediated and carefully executed massacre of 364 Israeli civilians at the Nova music festival near Gaza on 7 October as part of the Palestinian resistance’s Operation Al-Aqsa Flood. They claim that Hamas and other Palestinians had hours to murder Israeli partygoers before the army reached the scene.

      However, new details have emerged showing that Israel’s Border Police was deployed at the Nova site before Hamas stumbled on the festival, causing the eruption of a major battle.

      While some ravers were indeed killed by the Palestinian resistance - whether by intent or in the chaos of battle - the evidence now suggests that the majority of civilian deaths were likely inflicted by Israeli forces themselves.

      This was due to the overwhelming firepower employed by occupation forces - including from Apache attack helicopters - and because Tel Aviv issued the controversial Hannibal Directive to prevent Hamas from taking Israeli party-goers as captives.

      Operation Philistine Horseman

      At 6:30 am, just after sunrise on 7 October, fighters from the Hamas military wing, the Qassam Brigades, launched its military operation, firing a barrage of missiles toward Israel. Thousands of its fighters and those from other factions breached the Gaza border fence in multiple locations to attack surrounding Israeli military bases and take captives in settlements as leverage for a mass prisoner swap deal.

      Though it would take the army hours to respond, units of the Border Police were quickly deployed. At 6:42 am, a mere 12 minutes after Operation Al-Aqsa Flood was launched, the Southern District Commander of the Israeli Police, Amir Cohen, gave an order code-named “Philistine Horseman,” sending police officers and Border Police who were on alert to the sites of various battles.

      This included members of the Yamam, and Tequila commando units that have no police duties but conduct military and counter-terrorism operations, including undercover assassinations in the Gaza Strip and occupied-West Bank.

      According to a senior Israeli officer speaking with by the New York Times, the first formal reinforcements to southern Israel came from commandos that arrived by helicopter.

      Sagi Abitbol, a policeman working as a security guard at the festival, was among the first to confront Hamas fighters near Nova, and witnessed the early arrival of these helicopters.

      During the fighting, 59 Israeli police officers were killed, including at least 17 at the Nova festival.

      Hamas did not plan to attack the festival

      Avi Mayer of the Jerusalem Post asserted that Hamas carefully planned to attack the concert in advance, intending to murder as many Israeli civilians as possible. The facts, though, tell an entirely different story.

      An Israeli police investigation reported by Haaretz indicates that Hamas was unaware of the festival in advance. The official findings suggest that the intended target was Re’im, a settlement and military base located just down the road - on Route 232 - from the Nova site.

      A major fight did indeed take place at Re’im, home to the Israeli army’s Gaza Division, the Palestinian resistance’s stated military target. The commander of the base was forced to call in airstrikes from an Apache helicopter on the base itself just to repel the Hamas attack.

      The police investigation also indicates that Hamas fighters reached the festival site from Route 232, rather than from the Gaza border fence, further supporting the claim that the festival was not a planned target.

      Following the launch of missiles from Gaza - and before Palestinian resistance fighters arrived on the scene - the organizers of the festival promptly ceased the music and initiated an evacuation.

      According to a senior police officer quoted by Haaretz, roughly 4,400 people were present at Nova and the “vast majority managed to escape following a decision to disperse the event that was made four minutes after the rocket barrage,” while the first shots were not heard for another half hour.

      Trapping civilians: Israel police blocked the vital 232 Road exit

      However, as people exited the festival site by car and moved onto Route 232, Israeli police established roadblocks in both directions, leading to a traffic jam that trapped many partygoers in the area where fighting between Hamas and the Border Police would eventually break out.

      “There was a lot of confusion. The police barricaded the road, so we couldn’t go near Be’eri. We couldn’t go near Re’im, the two near kibbutzim,” says one witness, Yarin Levin, who was trying to evacuate the area with his friends.

      Levin, a former Israeli soldier, said this is when they had their “first encounter of the terrorists… fighting against the police that are there… two terrorists got lost in some kind of gun fight, so they found us.”

      Another witness, Shye Weinstein, also confirms the Israeli police roadblocks that blocked the main exit from the festival. He took photos of a Border Police vehicle and a heavily armed policeman in combat gear impeding the road in front of his car.

      A cell phone video from a concert attendee shows Israeli police and security forces using their vehicles to block the road near the festival site and exchanging fire with Hamas fighters.

      When gunfire erupted, those trapped on the road fled east into open fields, whether in their cars or by foot. Many made it past the fields and hid near trees, under bushes, and in ravines.

      But body cam footage shows heavily armed Israeli police units taking up positions on the road and firing across the open field into the trees where civilians had taken cover.

      Photos of destroyed cars near the Nova music festival
      As Nova attendee Gilad Karplus, also a former Israeli soldier, told the BBC:

      “We pretty much knew they would probably block the road. I’m pretty sure a lot of people got killed on those roads...We drove into the field and tried to hide from them… afterwards we got a bit deeper into the fields and then they started firing sniper rifles on us from different places and also heavy artillery.”

      Though Karplus and other partygoers were being fired on by the Border Police, they couldn’t make sense of this, and initially believed the shooting was from Hamas fighters disguised as police or soldiers. In other words, these witnesses actually saw Israeli forces firing on them.

      For Hamas to have executed a plan involving elaborate disguises, the Nova operation would have had to be pre-planned, and the Israeli police investigation has already ruled that Hamas was unaware of the festival in advance. Moreover, no other site of clashes on 7 October reported sightings of Palestinian fighters donning Israeli uniforms - neither at the various breached settlements, nor at the Israeli military bases they entered.

      Friendly fire

      In short, both the Border Police and Apache attack helicopters were deployed to the festival site immediately. According to Israeli Air Force (reserve) Colonel Nof Erez, the helicopters were in the air by 7:15 am - 45 minutes after the launch of Al-Aqsa Flood - with a significantly larger number deployed throughout southern Israel within a few hours.

      A survivor of the festival, Noa Kalash described hearing gunfire from both Hamas and Israeli forces, as well as airstrikes from attack helicopters and warplanes, while hiding in the bushes for hours to stay alive.

      “We hear guns all over the place and people shooting and we can already recognize if its terrorists shooting or if it’s the army. Or it is an airplane, or a helicopter or rockets,” Kalash recalled.

      It is abundantly clear that helicopter fire killed some of the terrified concertgoers. Haaretz quotes a police source saying that Apache helicopters “fired at the terrorists and apparently also hit some of the revelers who were there.”

      Multiple eyewitnesses who visited the Nova site after the battle ended described the horrific destruction. As another news report states:

      “It’s impossible to describe the scenes there in words. You can only list the sights that go on for a kilometer. There are hundreds of burned and bullet-riddled cars, huge wet bloodstains buzzing with flies and emitting a sickening odor, bags with body parts collected by the ZAKA [rescue] organization, thousands of bullets and casings and shrapnel of every kind.”

      A Times of Israel journalist who visited the site days later recounted that, “dozens of cars were parked in rows, some of them burnt husks containing charred bodies of young festival-goers who were shot and burned alive.”

      Saving bullets for soldiers

      Incredibly, Israeli officials claim it was Hamas fighters who destroyed hundreds of cars at Nova, burning their passengers alive. But Hamas did not have this kind of firepower.

      The group’s fighters were armed only with light machine guns and RPGs, and their ammunition was limited to what they could bring with them in pick-up trucks from Gaza.

      Guardian journalist Owen Jones noted this while discussing a 43-minute compilation of video footage from 7 October shown to select journalists by the Israeli army. He says Hamas fighters “urge bullets to be saved for killing soldiers. One terrified reveler in a car is asked, ‘Are you a soldier?’”

      As Jones notes: “So there is clearly some distinction being made between civilians and soldiers in the footage selected by Israel of the thousands of hours of footage which we don’t see.”

      While Hamas’ ammunition was limited, the Border Police were heavily armed and Apache helicopters are equipped with Hellfire missiles and 30 mm automatic chain guns, which can hold up to 1,200 rounds of ammunition and fire 625 rounds a minute.

      This suggests Israeli forces caused most of the death and destruction at Nova - which could be confirmed If Israel were to release all of its video footage from 7 October.

      The Hannibal Directive

      Israeli forces had not only the fire power, but also an official order to kill Israelis at Nova.

      A major reason Hamas launched the Al-Aqsa Flood operation was to take Israeli captives that could be exchanged for the thousands of Palestinians held captive in Israeli prisons. But Israeli forces were determined to prevent Hamas from taking captives back to Gaza, even if this meant killing the captured civilians.

      An investigation of Israel’s long-controversial Hannibal Directive concludes that “from the point of view of the army, a dead soldier is better than a captive soldier who himself suffers and forces the state to release thousands of captives in order to obtain his release.”

      But, on 7 October, according to a Yedioth Ahronoth investigation, the Hannibal Directive - which has previously only applied to army captives - was issued against Israeli civilians as well. The Hebrew-language daily writes that "at noon on October 7, the IDF [Israeli army] ordered all of its combat units in practice to use the ‘Hannibal Procedure’ although without clearly mentioning this explicitly by name.”

      The order was to stop “at all costs any attempt by Hamas terrorists to return to Gaza, that is, despite the fear that some of them have abductees,” the investigation concludes.

      In the days and weeks after the incident, Israeli authorities made a great show of distributing images of vehicles destroyed at the festival site, fully implying that the cars - and the dead victims inside - had been burned to a crisp by Palestinian fighters. The Yediot report completely upends that claim:

      “In the week after the attack, soldiers of elite units checked about 70 vehicles that were left in the area between the settlements and the Gaza Strip. These are vehicles that did not reach Gaza, because on the way they were shot by a combat helicopter, an anti-tank missile or a tank, and at least in some cases everyone in the vehicle was killed,” including Israeli captives.

      Nof Erez, the Israeli Air Force colonel noted above, similarly concluded, in regard to Israel’s indiscriminate use of helicopter firepower that day, that “The Hannibal directive was probably deployed because once you detect a hostage situation, this is Hannibal.”

      An apparent instance of this at the Nova festival was inadvertently documented by the BBC, which reported that video footage showed a woman who was taken hostage, but who:

      “Suddenly reappears two minutes later. She jumps and waves her arms in the air. She must think help is at hand - by this time, the Israeli Defence Forces had began their efforts to repel the incursion. But seconds later she slumps to the floor as bullets bounce around her. We don’t know if she survived.”

      The rationale for the Hannibal Directive was further explained by Brigadier General Barak Hiram, who ordered a tank to open fire on a home to resolve a hostage situation in Kibbutz Be’eri, “even at the cost of civilian casualties.” The strike killed 12 Israelis, including 12-year-old Liel Hetzroni, and dozens of Hamas fighters.

      “I am very afraid that if we return to Sarona [Israeli military headquarters in Tel Aviv] and try to hold all kinds of negotiations [to free hostages], we may fall into a trap that will tie our hands and not allow us to do what is required, which is to go in, manipulate, and kill them [Hamas]...”

      #7_octobre_2023 #Nova_festival #Hamas #FDI #directive_hannibal

  • Blinne Ní Ghrálaigh: Lawyer’s closing statement in ICJ case against Israel praised

    This was the powerful closing statement in South Africa’s genocide case against Israel.

    Senior advocate #Blinne_Ní_Ghrálaigh addressed the International Court of Justice on day one of the hearing.

    ICJ: Blinne Ní Ghrálaigh’s powerful closing statement in South Africa case against Israel
    https://www.youtube.com/watch?v=ttrJd2aWF-Y&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.thenational.sco

    https://www.thenational.scot/news/24042943.blinne-ni-ghralaigh-lawyers-closing-statement-icj-case-israel

    #Cour_internationale_de_justice (#CIJ) #Israël #Palestine #Afrique_du_Sud #justice #génocide

    • Israël commet-il un génocide à #Gaza ? Le compte rendu d’une #audience historique

      Alors que les massacres israéliens à Gaza se poursuivent, l’Afrique du Sud a tenté de démontrer, jeudi 11 et vendredi 12 janvier devant la justice onusienne, qu’un génocide est en train d’être commis par Israël à Gaza.

      « Une #calomnie », selon l’État hébreu.

      Devant le palais de la Paix de #La_Haye (Pays-Bas), la bataille des #mots a commencé avant même l’audience. Jeudi 11 janvier au matin, devant la #Cour_de_justice_internationale_des_Nations_unies, des manifestants propalestiniens ont exigé un « cessez-le-feu immédiat » et dénoncé « l’#apartheid » en cours au Proche-Orient. Face à eux, des familles d’otages israélien·nes ont montré les photos de leurs proches kidnappés le 7 octobre par le Hamas.

      Pendant deux jours, devant 17 juges internationaux, alors que les massacres israéliens à Gaza continuent de tuer, de déplacer et de mutiler des civils palestiniens (à 70 % des femmes et des enfants, selon les agences onusiennes), le principal organe judiciaire des Nations unies a examiné la requête, précise et argumentée, de l’Afrique du Sud, destinée à imposer au gouvernement israélien des « #mesures
      _conservatoires » pour prévenir un génocide de la population palestinienne de Gaza.

      La première et plus urgente de ces demandes est l’arrêt immédiat des #opérations_militaires israéliennes à Gaza. Les autres exigent des mesures urgentes pour cesser les tueries, les déplacements de population, faciliter l’accès à l’eau et à la nourriture, et prévenir tout génocide.

      La cour a aussi entendu les arguments d’Israël, qui nie toute #intention_génocidaire et a martelé son « #droit_à_se_défendre, reconnu par le droit international ».

      L’affaire ne sera pas jugée sur le fond avant longtemps. La décision sur les « mesures conservatoires », elle, sera rendue « dès que possible », a indiqué la présidente de la cour, l’États-Unienne #Joan_Donoghue.

      Rien ne dit que les 17 juges (dont un Sud-Africain et un Israélien, Aharon Barak, ancien juge de la Cour suprême israélienne, de réputation progressiste mais qui n’a jamais critiqué la colonisation israélienne) donneront raison aux arguments de l’Afrique du Sud, soutenue dans sa requête par de nombreux États du Sud global. Et tout indique qu’une décision sanctionnant Israël serait rejetée par un ou plusieurs #vétos au sein du #Conseil_de_sécurité des Nations unies.

      Cette #audience solennelle, retransmise sur le site de l’ONU (revoir les débats du jeudi 11 et ceux du vendredi 12), et relayée par de nombreux médias internationaux, a pourtant revêtu un caractère extrêmement symbolique, où se sont affrontées deux lectures radicalement opposées de la tragédie en cours à Gaza.

      « Israël a franchi une limite »

      Premier à prendre la parole, l’ambassadeur sud-africain aux Pays-Bas, #Vusi_Madonsela, a d’emblée replacé « les actes et omissions génocidaires commis par l’État d’Israël » dans une « suite continue d’#actes_illicites perpétrés contre le peuple palestinien depuis 1948 ».

      Face aux juges internationaux, il a rappelé « la Nakba du peuple palestinien, conséquence de la #colonisation_israélienne qui a [...] entraîné la #dépossession, le #déplacement et la #fragmentation systématique et forcée du peuple palestinien ». Mais aussi une « #occupation qui perdure depuis cinquante-six ans, et le siège de seize ans imposé [par Israël] à la bande de Gaza ».

      Il a décrit un « régime institutionnalisé de lois, de politiques et de pratiques discriminatoires, mises en place [par Israël – ndlr] pour établir sa #domination et soumettre le peuple palestinien à un apartheid », dénonçant des « décennies de violations généralisées et systématiques des #droits_humains ».

      « En tendant la main aux Palestiniens, nous faisons partie d’une seule humanité », a renchéri le ministre de la justice sud-africain, #Ronald_Ozzy_Lamola, citant l’ancien président Nelson Mandela, figure de la lutte contre l’apartheid dans son pays.

      D’emblée, il a tenté de déminer le principal argument du gouvernement israélien, selon lequel la procédure devant la Cour internationale de justice est nulle et non avenue, car Israël mènerait une #guerre_défensive contre le #Hamas, au nom du #droit_à_la_légitime_défense garanti par l’article 51 de la charte des Nations unies – un droit qui, selon la Cour internationale de justice, ne s’applique pas aux #Territoires_occupés. « Gaza est occupée. Israël a gardé le contrôle de Gaza. [...] Ses actions renforcent son occupation : la légitime défense ne s’applique pas », insistera un peu plus tard l’avocat Vaughan Lowe.

      « L’Afrique du Sud, affirme le ministre sud-africain, condamne de manière catégorique la prise pour cibles de civils par le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens le 7 octobre 2023. Cela étant dit, aucune attaque armée contre le territoire d’un État, aussi grave soit-elle, même marquée par la commission des #crimes atroces, ne saurait constituer la moindre justification ni le moindre prétexte, pour se rendre coupable d’une violation, ni sur le plan juridique ni sur le plan moral », de la #convention_des_Nations_unies_pour_la_prévention_et_la_répression_du_crime_de_génocide, dont est accusé l’État hébreu.

      « La réponse d’Israël à l’attaque du 7 octobre, a-t-il insisté, a franchi cette limite. »

      Un « génocide » au caractère « systématique »

      #Adila_Hassim, principale avocate de l’Afrique du Sud, s’est évertuée à démontrer méthodiquement comment Israël a « commis des actes relevant de la définition d’#actes_de_génocide », dont elle a martelé le caractère « systématique ».

      « Les Palestiniens sont tués, risquent la #famine, la #déshydratation, la #maladie, et ainsi la #mort, du fait du siège qu’Israël a organisé, de la #destruction des villes, d’une aide insuffisante autorisée à atteindre la population, et de l’impossibilité à distribuer cette maigre aide sous les #bombardements incessants, a-t-elle énuméré. Tout ceci rend impossible d’avoir accès aux éléments essentiels de la vie. »

      Adila Hassim s’est attelée à démontrer en quoi la #guerre israélienne cochait les cases du génocide, tel qu’il est défini à l’article 2 de la convention onusienne : « Des actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. »

      Le « meurtre des membres du groupe », premier élément du génocide ? Adila Hassim évoque le « meurtre de masse des Palestiniens », les « 23 000 victimes dont 70 % sont des femmes ou des enfants », et « les 7 000 disparus, présumés ensevelis sous les décombres ». « Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza », dit-elle, une phrase empruntée aux responsables de l’ONU, répétée de nombreuses fois par la partie sud-africaine.

      Hasssim dénonce « une des campagnes de bombardement les plus lourdes dans l’histoire de la guerre moderne » : « 6 000 bombes par semaine dans les trois premières semaines », avec des « #bombes de 900 kilos, les plus lourdes et les plus destructrices », campagne qui vise habitations, abris, écoles, mosquées et églises, dans le nord et le sud de la bande de Gaza, camps de réfugié·es inclus.

      « Les Palestiniens sont tués quand ils cherchent à évacuer, quand ils n’ont pas évacué, quand ils ont pris la #fuite, même quand ils prennent les itinéraires présentés par Israël comme sécurisés. (...) Des centaines de familles plurigénérationelles ont été décimées, personne n’ayant survécu (...) Personne n’est épargné, pas même les nouveau-nés (...) Ces massacres ne sont rien de moins que la #destruction_de_la_vie_palestinienne, infligée de manière délibérée. » Selon l’avocate, il existe bien une #intention_de_tuer. « Israël, dit-elle, sait fort bien combien de civils perdent leur vie avec chacune de ces bombes. »

      L’« atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe », et la « soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle », autres éléments constitutifs du génocide ? Adila Hassim évoque « la mort et la #mutilation de 60 000 Palestiniens », les « civils palestiniens arrêtés et emmenés dans une destination inconnue », et détaille le « #déplacement_forcé de 85 % des Palestiniens de Gaza » depuis le 13 octobre, sans retour possible pour la plupart, et qui « répète une longue #histoire de #déplacements_forcés de masse ».

      Elle accuse Israël de « vise[r] délibérément à provoquer la faim, la déshydratation et l’inanition à grande échelle » (93 % de la population souffrent d’un niveau critique de faim, selon l’Organisation mondiale de la santé), l’aide empêchée par les bombardements et qui « ne suffit tout simplement pas », l’absence « d’eau propre », le « taux d’épidémies et de maladies infectieuses qui s’envole », mais aussi « les attaques de l’armée israélienne prenant pour cible le système de santé », « déjà paralysé par des années de blocus, impuissant face au nombre de blessures ».

      Elle évoque de nombreuses « naissances entravées », un autre élément constitutif du génocide.

      « Les génocides ne sont jamais annoncés à l’avance, conclut-elle. Mais cette cour a devant elle 13 semaines de #preuves accumulées qui démontrent de manière irréfutable l’existence d’une #ligne_de_conduite, et d’#intentions qui s’y rapportent, justifiant une allégation plausible d’actes génocidaires. »

      Une « #déshumanisation_systématique » par les dirigeants israéliens

      Un autre avocat s’avance à la barre. Après avoir rappelé que « 1 % de la population palestinienne de Gaza a été systématiquement décimée, et qu’un Gazaoui sur 40 a été blessé depuis le 7 octobre », #Tembeka_Ngcukaitobi décortique les propos des autorités israéliennes.

      « Les dirigeants politiques, les commandants militaires et les représentants de l’État d’Israël ont systématiquement et explicitement exprimé cette intention génocidaire, accuse-t-il. Ces déclarations sont ensuite reprises par des soldats, sur place à Gaza, au moment où ils anéantissent la population palestinienne et l’infrastructure de Gaza. »

      « L’intention génocidaire spécifique d’Israël, résume-t-il, repose sur la conviction que l’ennemi n’est pas simplement le Hamas, mais qu’il est à rechercher au cœur même de la société palestinienne de Gaza. »

      L’avocat multiplie les exemples, encore plus détaillés dans les 84 pages de la requête sud-africaine, d’une « intention de détruire Gaza aux plus hauts rangs de l’État » : celle du premier ministre, #Benyamin_Nétanyahou, qui, à deux reprises, a fait une référence à #Amalek, ce peuple que, dans la Bible (I Samuel XV, 3), Dieu ordonne d’exterminer ; celle du ministre de la défense, qui a comparé les Palestiniens à des « #animaux_humains » ; le président israélien #Isaac_Herzog, qui a jugé « l’entièreté de la nation » palestinienne responsable ; celle du vice-président de la Knesset, qui a appelé à « l’anéantissement de la bande de Gaza » (des propos condamnés par #Nétanyahou) ; ou encore les propos de nombreux élus et députés de la Knesset appelant à la destruction de Gaza.

      Une « déshumanisation systématique », dans laquelle les « civils sont condamnés au même titre que le Hamas », selon Tembeka Ngcukaitobi.

      « L’intention génocidaire qui anime ces déclarations n’est nullement ambiguë pour les soldats israéliens sur le terrain : elle guide leurs actes et leurs objectifs », poursuit l’avocat, qui diffuse devant les juges des vidéos où des soldats font eux aussi référence à Amalek, « se filment en train de commettre des atrocités contre les civils à Gaza à la manière des snuff movies », ou écoutent un réserviste de 95 ans les exhorter à « tirer une balle » sur leur « voisin arabe » et les encourager à une « destruction totale ».

      L’avocat dénonce le « manquement délibéré de la part du gouvernement à son obligation de condamner, de prévenir et de réprimer une telle incitation au génocide ».

      Après une plaidoirie technique sur la capacité à agir de l’Afrique du Sud, #John_Dugard insiste : « Gaza est devenu un #camp_de_concentration où un génocide est en cours. »

      L’avocat sud-africain #Max_du_Plessis exhorte la cour à agir face à Israël, qui « depuis des années (...) s’estime au-delà et au-dessus de la loi », une négligence du droit rendue possible par l’#indifférence de la communauté internationale, qui a su, dans d’autres conflits (Gambie, Bosnie, Ukraine) décider qu’il était urgent d’agir.

      « Gaza est devenu inhabitable », poursuit l’avocate irlandaise #Blinne_Ni_Ghralaigh. Elle énumère d’autres chiffres : « Au rythme actuel », égrène-t-elle, « 247 Palestiniens tués en moyenne chaque jour », dont « 48 mères » et « plus de 117 enfants », et « 629 blessés ». Elle évoque ces enfants dont toute la famille a été décimée, les secouristes, les enseignants, les universitaires et les journalistes tués dans des proportions historiques.

      « Il s’agit, dit-elle, du premier génocide de l’Histoire dont les victimes diffusent leur propre destruction en temps réel, dans l’espoir vain que le monde fasse quelque chose. » L’avocate dévoile à l’écran les derniers mots du docteur #Mahmoud_Abu_Najela (Médecins sans frontières), tué le 23 novembre à l’hôpital Al-Awda, écrits au feutre sur un tableau blanc : « À ceux qui survivront. Nous avons fait ce que nous pouvons. Souvenez-vous de nous. »

      « Le monde, conclut Blinne Ni Ghralaigh, devrait avoir #honte. »

      La réponse d’Israël : une « calomnie »

      Vendredi 12 janvier, les représentants d’Israël se sont avancés à la barre. Leur argumentation a reposé sur deux éléments principaux : un, la Cour internationale de justice n’a pas à exiger de « mesures conservatoires » car son armée ne commet aucun génocide ; deux, si génocide il y a, il a été commis par le Hamas le 7 octobre 2023.

      Premier à prendre la parole, #Tal_Becker, conseiller juridique du ministère des affaires étrangères israélien, invoque l’Histoire, et le génocide infligé aux juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, « le meurtre systématique de 6 millions de juifs dans le cadre d’une destruction totale ».

      « Israël, dit-il, a été un des premiers États à ratifier la convention contre le génocide. » « Pour Israël, insiste-t-il, “#jamais_plus” n’est pas un slogan, c’est une #obligation_morale suprême. »

      Dans « une époque où on fait bon marché des mots, à l’heure des politiques identitaires et des réseaux sociaux », il dénonce une « #instrumentalisation » de la notion de génocide contre Israël.

      Il attaque une présentation sud-africaine « totalement dénaturée des faits et du droit », « délibérément manipulée et décontextualisée du conflit actuel », qualifiée de « calomnie ».

      Alors que les avocats sud-africains avaient expliqué ne pas intégrer les massacres du Hamas dans leur requête devant la justice onusienne, car « le Hamas n’est pas un État », Tal Becker estime que l’Afrique du Sud « a pris le parti d’effacer l’histoire juive et tout acte ou responsabilité palestiniens », et que les arguments avancés « ne se distinguent guère de ceux opposés par le Hamas dans son rejet d’Israël ». « L’Afrique du Sud entretient des rapports étroits avec le Hamas » et le « soutient », accuse-t-il.

      « C’est une guerre qu’Israël n’a pas commencée », dit-il en revenant longuement, images et enregistrements à l’appui, sur les atrocités commises par le Hamas et d’autres groupes palestiniens le 7 octobre, « le plus important massacre de juifs en un jour depuis la #Shoah ».

      « S’il y a eu des actes que l’on pourrait qualifier de génocidaires, [ils ont été commis] contre Israël », dit-il, évoquant le « #programme_d’annihilation » des juifs par le Hamas. « Israël ne veut pas détruire un peuple, poursuit-il. Mais protéger un peuple : le sien. »

      Becker salue les familles d’otages israéliens présentes dans la salle d’audience, et montre certains visages des 130 personnes kidnappées dont le pays est toujours sans nouvelle. « Y a-t-il une raison de penser que les personnes que vous voyez à l’écran ne méritent pas d’être protégées ? », interroge-t-il.

      Pour ce représentant de l’État israélien, la demande sud-africaine de mesures conservatoires revient à priver le pays de son droit à se défendre.

      « Israël, poursuit-il, se défend contre le Hamas, le Djihad palestinien et d’autres organisations terroristes dont la brutalité est sans limite. Les souffrances sont tragiques, sont déchirantes. Les conséquences sont parfaitement atroces pour les civils du fait du comportement du Hamas, qui cherche à maximiser les pertes de civils alors qu’Israël cherche à les minorer. »

      Becker s’attarde sur la « #stratégie_méprisable » du Hamas, une « méthode de guerre intégrée, planifiée, de grande ampleur et odieuse ». Le Hamas, accuse-t-il, « a, de manière systématique, fondu ses opérations militaires au sein de zones civiles densément peuplées », citant écoles, mosquées et hôpitaux, des « milliers de bâtiments piégés » et « utilisés à des fins militaires ».

      Le Hamas « a fait entrer une quantité innombrable d’armes, a détourné l’aide humanitaire ». Remettant en cause le chiffre « non vérifié » de 23 000 victimes (pourtant confirmé par les Nations unies), Tal Becker estime que de nombreuses victimes palestiniennes sont des « militants » qui ont pu prendre « une part directe aux hostilités ». « Israël respecte le droit », martèle-t-il. « Si le Hamas abandonne cette stratégie, libère les otages, hostilités et violences prendront fin. »

      Ponte britannique du droit, spécialiste des questions juridiques liées aux génocides, #Malcom_Shaw embraie, toujours en défense d’Israël. Son discours, technique, est parfois interrompu. Il se perd une première fois dans ses notes, puis soupçonne un membre de son équipe d’avoir « pris [sa] #plaidoirie pour un jeu de cartes ».

      Shaw insiste : « Un conflit armé coûte des vies. » Mais Israël, dit-il, « a le droit de se défendre dans le respect du #droit_humanitaire », citant à l’audience les propos de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 19 octobre 2023. Il poursuit : « L’#usage_de_la_force ne peut constituer en soi un acte génocidaire. » « Israël, jure-t-il, ne cible que les cibles militaires, et ceci de manière proportionnée dans chacun des cas. »

      « Peu d’éléments démontrent qu’Israël a eu, ou a, l’intention de détruire tout ou partie du peuple palestinien », plaide-t-il. Shaw estime que nombre de propos tenus par des politiciens israéliens ne doivent pas être pris en compte, car ils sont « pris au hasard et sont sortis de leur contexte », parce qu’ils témoignent d’une « #détresse » face aux massacres du 7 octobre, et que ceux qui les ont prononcés n’appartiennent pas aux « autorités pertinentes » qui prennent les décisions militaires, à savoir le « comité ministériel chargé de la sécurité nationale » et le « cabinet de guerre ».

      Pour étayer son argumentation, Shaw cite des directives (non publiques) de Benyamin Nétanyahou destinées, selon lui, à « éviter un désastre humanitaire », à proposer des « solutions pour l’approvisionnement en eau », « promouvoir la construction d’hôpitaux de campagne au sud de la bande de Gaza » ; les déclarations publiques de Benyamin Nétanyahou à la veille de l’audience (« Israël n’a pas l’intention d’occuper de façon permanente la bande de Gaza ou de déplacer sa population civile ») ; d’autres citations du ministre de la défense qui assure ne pas s’attaquer au peuple palestinien dans son ensemble.

      « La requête de l’Afrique du Sud brosse un tableau affreux, mais incomplet et profondément biaisé », renchérit #Galit_Rajuan, conseillère au ministère de la justice israélien, qui revient longuement sur les #responsabilités du Hamas, sa stratégie militaire au cœur de la population palestinienne. « Dans chacun des hôpitaux que les forces armées israéliennes ont fouillés à Gaza, elles ont trouvé des preuves d’utilisation militaire par le Hamas », avance-t-elle, des allégations contestées.

      « Certes, des dommages et dégâts ont été causés par les hostilités dans les hôpitaux, parfois par les forces armées israéliennes, parfois par le Hamas, reconnaît-elle, mais il s’agit des conséquences de l’utilisation odieuse de ces hôpitaux par le Hamas. »

      Rajuan martèle enfin qu’Israël cherche à « atténuer les dommages causés aux civils » et à « faciliter l’aide humanitaire ». Des arguments connus, que de très nombreuses ONG, agences des Nations unies et journalistes gazaouis présents sur place réfutent régulièrement, et que les journalistes étrangers ne peuvent pas vérifier, faute d’accès à la bande de Gaza.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/120124/israel-commet-il-un-genocide-gaza-le-compte-rendu-d-une-audience-historiqu

    • Gaza, l’accusa di genocidio a Israele e la credibilità del diritto internazionale

      Il Sudafrica ha chiesto l’intervento della Corte internazionale di giustizia dell’Aja per presunte violazioni di Israele della Convenzione sul genocidio del 1948. Triestino Mariniello, docente di Diritto penale internazionale alla John Moores University di Liverpool, presente alla storica udienza, aiuta a comprendere il merito e le prospettive

      “Quello che sta succedendo all’Aja ha un significato che va oltre gli eventi in corso nella Striscia di Gaza. Viviamo un momento storico in cui la Corte internazionale di giustizia (Icj) ha anche la responsabilità di confermare se il diritto internazionale esiste ancora e se vale alla stessa maniera per tutti i Paesi, del Nord e del Sud del mondo”. A parlare è Triestino Mariniello, docente di Diritto penale internazionale alla John Moores University di Liverpool, già nel team legale delle vittime di Gaza di fronte alla Corte penale internazionale (Icc), che ha sede sempre all’Aja.

      Non vanno confuse: l’aula di tribunale ripresa dalle tv di tutto il mondo l’11 e il 12 gennaio scorsi, infatti, con il team legale sudafricano schierato contro quello israeliano, è quella della Corte internazionale di giustizia, il massimo organo giudiziario delle Nazioni Unite, che si esprime sulle controversie tra Stati. L’Icc, invece, è indipendente e legifera sulle responsabilità penali individuali.

      Il 29 dicembre scorso il Sudafrica ha chiesto l’intervento della prima per presunte violazioni da parte di Israele della Convenzione sul genocidio del 1948, nei confronti dei palestinesi della Striscia di Gaza. Un’udienza storica a cui Mariniello era presente.

      Professore, qual era innanzi tutto l’atmosfera?
      TM A mia memoria mai uno strumento del diritto internazionale ha avuto tanto sostegno e popolarità. C’erano centinaia, probabilmente migliaia di persone all’esterno della Corte, emittenti di tutto il mondo e apparati di sicurezza, inclusi droni ed elicotteri. Sentire anche le tv più conservatrici, come quelle statunitensi, parlare di Palestina e genocidio faceva comprendere ancora di più l’importanza storica dell’evento.

      In estrema sintesi, quali sono gli elementi più importanti della tesi sudafricana?
      TM Il Sudafrica sostiene che Israele abbia commesso atti di genocidio contro la popolazione di Gaza, ciò significa una serie di azioni previste dall’articolo 2 della Convenzione sul genocidio, effettuate con l’intento di distruggere del tutto o in parte un gruppo protetto, in questo caso i palestinesi di Gaza. Questi atti, per il Sudafrica, sono omicidi di massa, gravi lesioni fisiche o mentali e l’imposizione di condizioni di vita volte a distruggere i palestinesi, come l’evacuazione forzata di circa due milioni di loro, la distruzione di quasi tutto il sistema sanitario della Striscia, l’assedio totale all’inizio della guerra e la privazione di beni essenziali per la sopravvivenza. Ciò che caratterizza un genocidio rispetto ad altri crimini internazionali è il cosiddetto “intento speciale”, la volontà cioè di voler distruggere del tutto o in parte un gruppo protetto. È l’elemento più difficile da provare, ma credo che il Sudafrica in questo sia riuscito in maniera solida e convincente. Sia in aula sia all’interno della memoria di 84 pagine presentata, vi sono, infatti, una serie di dichiarazioni dei leader politici e militari israeliani, che proverebbero tale intento. Come quella del premier Benjamin Netanyahu che, a inizio guerra, ha invocato la citazione biblica di Amalek, che sostanzialmente significa: “Uccidete tutti gli uomini, le donne, i bambini e gli animali”. O una dichiarazione del ministro della Difesa, Yoav Gallant, che ha detto che a Gaza sono tutti “animali umani”. Queste sono classiche dichiarazioni deumanizzanti e la deumanizzazione è un passaggio caratterizzante tutti i genocidi che abbiamo visto nella storia dell’umanità.

      Qual è stata invece la linea difensiva israeliana?
      TM Diciamo che l’impianto difensivo di Israele è basato su tre pilastri: il fatto che quello di cui lo si accusa è stato eseguito da Hamas il 7 ottobre; il concetto di autodifesa, cioè che quanto fatto a Gaza è avvenuto in risposta a tale attacco e, infine, che sono state adottate una serie di precauzioni per limitare l’impatto delle ostilità sulla popolazione civile. Israele, inoltre, ha sollevato il tema della giurisdizione della Corte, mettendola in discussione, in quanto non vi sarebbe una disputa in corso col Sudafrica. Su questo la Corte si dovrà pronunciare, ma a tal proposito è stato ricordato come Israele sia stato contattato dal Sudafrica in merito all’accusa di genocidio e non abbia risposto. Questo, per l’accusa, varrebbe come disputa in corso.

      Che cosa chiede il Sudafrica?
      TM In questo momento l’accusa non deve dimostrare che sia stato commesso un genocidio, ma che sia plausibile. Questa non è un’udienza nel merito, siamo in una fase d’urgenza, ma di richiesta di misure cautelari. Innanzitutto chiede il cessate fuoco, poi la rescissione di tutti gli ordini che possono costituire atti di genocidio. Si domanda alla Corte di imporre un ordine a Israele per preservare tutte le prove che potrebbero essere utili per indagini future e di porre fine a tutti gli atti di cui il Sudafrica lo ritiene responsabile.

      Come valuta le due memorie?
      TM La deposizione del Sudafrica è molto solida e convincente, sia in merito agli atti genocidi sia all’intento genocidiario. E credo che anche alla luce dei precedenti della Corte lasci veramente poco spazio di manovra. Uno dei punti di forza è che fornisce anche una serie di prove in merito a quello che è successo e che sta accadendo a Gaza: le dichiarazioni dei politici israeliani, cioè, hanno ricevuto un’implementazione sul campo. Sono stati mostrati dei video di militari, ad esempio, che invocavano Amalek, la citazione di Netanyahu.

      In realtà il Sudafrica non si limita allo scontro in atto, ma parla di una sorta Nakba (l’esodo forzato dei palestinesi) ininterrotto.
      TM Ogni giurista dovrebbe sempre analizzare qualsiasi ostilità all’interno di un contesto e per questo il Sudafrica fa riferimento a 75 anni di Nakba, a 56 di occupazione militare israeliana e a 16 anni di assedio della Striscia.

      Come valuta la difesa israeliana?
      TM Come detto, tutto viene ricondotto all’attacco di Hamas del 7 ottobre e a una risposta di autodifesa rispetto a tale attacco. Ma esiste sempre un contesto per il diritto penale internazionale e l’autodifesa -che per uno Stato occupante non può essere invocata- non può comunque giustificare un genocidio. L’altro elemento sottolineato dal team israeliano, delle misure messe in atto per ridurre l’impatto sui civili, è sembrato più retorico che altro: quanto avvenuto negli ultimi tre mesi smentisce tali dichiarazioni. Basti pensare alla privazione di beni essenziali e a tutte le informazioni raccolte dalle organizzazioni internazionali e dagli organismi delle Nazioni Unite. A Gaza non esistono zone sicure, ci sono stati casi in cui la popolazione evacuata, rifugiatasi nelle zone indicate da Israele, è stata comunque bombardata.

      Ora che cosa pensa succederà?
      TM La mia previsione è che la Corte si pronuncerà sulle misure cautelari entro la fine di gennaio e l’inizio di febbraio, quando alcuni giudici decadranno e saranno sostituiti. In alcuni casi ha impiegato anche solo otto giorni per pronunciarsi. Ora ci sono delle questioni procedurali, altri Stati stanno decidendo di costituirsi a sostegno di Israele o del Sudafrica.

      Che cosa implica tale sostegno?
      TM La possibilità di presentare delle memorie. La Germania sosterrà Israele, il Brasile, i Paesi della Lega Araba, molti Stati sudamericani, ma non solo, si stanno schierando con il Sudafrica.

      Il ministro degli Esteri italiano, Antonio Tajani, ha dichiarato che non si tratta di genocidio.
      TM L’Italia non appoggerà formalmente Israele dinnanzi all’Icj. La Francia sarà neutrale. I Paesi del Global South stanno costringendo quelli del Nord a verificare la credibilità del diritto internazionale: vale per tutti o è un diritto à la carte?

      Se la Corte decidesse per il cessate il fuoco, quali sarebbero le conseguenze, visto che non ha potere politico?
      TM Il parere della Corte è giuridicamente vincolante. Il problema è effettivamente di esecuzione: nel caso di un cessate il fuoco, se non fosse Israele ad attuarlo, dovrebbe intervenire il Consiglio di sicurezza.

      Con il rischio del veto statunitense.
      TM Siamo sul terreno delle speculazioni, ma se la Corte dovesse giungere alla conclusione che Israele è responsabile di un genocidio a Gaza, onestamente riterrei molto difficile un altro veto degli Stati Uniti. È difficile al momento prevedere gli effetti dirompenti di un’eventuale decisione positiva della Corte. Certo è che, quando si parla di Israele, la comunità internazionale, nel senso dei Paesi occidentali, ha creato uno stato di eccezione, che ha sempre posto Israele al di sopra del diritto internazionale, senza rendersi conto che le situazioni violente che viviamo in quel contesto sono il frutto di questo eccezionalismo anche a livello giuridico. Fino a quando si andrà avanti con questo contesto di impunità non finiranno le spirali di violenza.

      https://altreconomia.it/gaza-laccusa-di-genocidio-a-israele-e-la-credibilita-del-diritto-intern

    • La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’empêcher un génocide à Gaza

      Selon la plus haute instance judiciaire internationale, « il existe un #risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable soit causé » aux Palestiniens de Gaza. La Cour demande à Israël de « prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir la commission […] de tout acte » de génocide. Mais n’appelle pas au cessez-le-feu.

      Même si elle n’a aucune chance d’être appliquée sur le terrain, la #décision prise vendredi 26 janvier par la plus haute instance judiciaire des Nations unies marque incontestablement un tournant dans la guerre au Proche-Orient. Elle intervient après quatre mois de conflit déclenché par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait plus de 1 200 morts et des milliers de blessés, conduit à la prise en otage de 240 personnes, et entraîné l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, dont le dernier bilan s’élève à plus de 25 000 morts.

      La Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye (Pays-Bas), a expliqué, par la voix de sa présidente, la juge Joan Donoghue, « être pleinement consciente de l’ampleur de la #tragédie_humaine qui se joue dans la région et nourri[r] de fortes #inquiétudes quant aux victimes et aux #souffrances_humaines que l’on continue d’y déplorer ». Elle a ordonné à Israël de « prendre toutes les #mesures en son pouvoir pour prévenir la commission à l’encontre des Palestiniens de Gaza de tout acte » de génocide.

      « Israël doit veiller avec effet immédiat à ce que son armée ne commette aucun des actes » de génocide, affirme l’#ordonnance. Elle « considère également qu’Israël doit prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide à l’encontre des membres du groupe des Palestiniens de la bande de Gaza ».

      La cour de La Haye, saisie à la suite d’une plainte de l’Afrique du Sud, demande « en outre » à l’État hébreu de « prendre sans délai des #mesures_effectives pour permettre la fourniture des services de base et de l’#aide_humanitaire requis de toute urgence afin de remédier aux difficiles conditions d’existence auxquelles sont soumis les Palestiniens de la bande de Gaza ».

      Enfin, l’ordonnance de la CIJ ordonne aux autorités israéliennes de « prendre des mesures effectives pour prévenir la destruction et assurer la conservation des #éléments_de_preuve relatifs aux allégations d’actes » de génocide.

      La juge #Joan_Donoghue, qui a donné lecture de la décision, a insisté sur son caractère provisoire, qui ne préjuge en rien de son futur jugement sur le fond des accusations d’actes de génocide. Celles-ci ne seront tranchées que dans plusieurs années, après instruction.

      La cour « ne peut, à ce stade, conclure de façon définitive sur les faits » et sa décision sur les #mesures_conservatoires « laisse intact le droit de chacune des parties de faire valoir à cet égard ses moyens » en vue des audiences sur le fond, a-t-elle poursuivi.

      Elle considère cependant que « les faits et circonstances » rapportés par les observateurs « suffisent pour conclure qu’au moins certains des droits » des Palestiniens sont mis en danger et qu’il existe « un risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable soit causé ».

      Environ 70 % de #victimes_civiles

      La CIJ avait été saisie le 29 décembre 2023 par l’Afrique du Sud qui, dans sa requête, accuse notamment Israël d’avoir violé l’article 2 de la Convention de 1948 sur le génocide, laquelle interdit, outre le meurtre, « l’atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe » visé par le génocide, l’imposition de « conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle » ou encore les « mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ».

      Le recours décrit longuement une opération militaire israélienne qualifiée d’« exceptionnellement brutale », « tuant des Palestiniens à Gaza, incluant une large proportion de femmes et d’enfants – pour un décompte estimé à environ 70 % des plus de 21 110 morts [au moment de la rédaction du recours par l’Afrique du Sud – ndlr] –, certains d’entre eux apparaissant avoir été exécutés sommairement ».

      Il soulignait également les conséquences humanitaires du déplacement massif des populations et de la destruction massive de logements et d’équipements publics, dont des écoles et des hôpitaux.

      Lors des deux demi-journées d’audience, jeudi 11 et vendredi 12 janvier, le conseiller juridique du ministère des affaires étrangères israélien, Tal Becker, avait dénoncé une « instrumentalisation » de la notion de génocide et qualifié l’accusation sud-africaine de « calomnie ».

      « C’est une guerre qu’Israël n’a pas commencée », avait poursuivi le représentant israélien, affirmant que « s’il y a eu des actes que l’on pourrait qualifier de génocidaires, [ils ont été commis] contre Israël ». « Israël ne veut pas détruire un peuple mais protéger un peuple : le sien. »
      Gaza, « lieu de mort et de désespoir »

      La CIJ, de son côté, a fondé sa décision sur les différents rapports et constatations fournis par des organisations internationales. Elle cite notamment la lettre du 5 janvier 2024 du secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, décrivant la bande de Gaza comme un « lieu de mort et de désespoir ».

      L’ordonnance rappelle qu’un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du 21 décembre 2023 s’alarmait du fait que « 93 % de la population de Gaza, chiffre sans précédent, est confrontée à une situation de crise alimentaire ».

      Le 12 janvier 2024, c’est l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) qui lançait un cri d’alerte. « Cela fait maintenant 100 jours que cette guerre dévastatrice a commencé, que la population de Gaza est décimée et déplacée, suite aux horribles attaques perpétrées par le Hamas et d’autres groupes contre la population en Israël », s’alarmait-il.

      L’ordonnance souligne, en miroir, les multiples déclarations de responsables israéliens assumant une répression sans pitié dans la bande de Gaza, si nécessaire au prix de vies civiles. Elle souligne que des rapporteurs spéciaux des Nations unies ont même pu s’indigner de « la rhétorique manifestement génocidaire et déshumanisante de hauts responsables du gouvernement israélien ».

      La CIJ pointe par exemple les propos du ministre de la défense Yoav Gallant du 9 octobre 2023 annonçant « un siège complet de la ville de Gaza », avant d’affirmer : « Nous combattons des animaux humains. »

      Le 12 octobre, c’est le président israélien Isaac Herzog qui affirmait : « Tous ces beaux discours sur les civils qui ne savaient rien et qui n’étaient pas impliqués, ça n’existe pas. Ils auraient pu se soulever, ils auraient pu lutter contre ce régime maléfique qui a pris le contrôle de Gaza. »

      Et, à la vue des intentions affichées par les autorités israéliennes, les opérations militaires dans la bande de Gaza ne sont pas près de s’arrêter. « La Cour considère que la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza risque fort de se détériorer encore avant qu’elle rende son arrêt définitif », affirme l’ordonnance.

      « À la lumière de ce qui précède, poursuivent les juges, la Cour considère qu’il y a urgence en ce sens qu’il existe un risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable soit causé aux droits qu’elle a jugés plausibles avant qu’elle ne rende sa décision définitive. »

      Si la décision de la CIJ est juridiquement contraignante, la Cour n’a pas la capacité de la faire appliquer. Cependant, elle est incontestablement une défaite diplomatique pour Israël.

      Présente à La Haye, la ministre des relations internationales et de la coopération d’Afrique du Sud, Naledi Pandor, a pris la parole à la sortie de l’audience. Si elle a regretté que les juges n’aient pas appelé à un cessez-le-feu, elle s’est dite « satisfaite que les mesures provisoires » réclamées par son pays aient « fait l’objet d’une prise en compte » par la Cour, et qu’Israël doive fournir un rapport d’ici un mois. Pour l’Afrique du Sud, lancer cette plainte, a-t-elle expliqué, « était une façon de s’assurer que les organismes internationaux exercent leur responsabilité de nous protéger tous, en tant que citoyens du monde global ».

      Comme l’on pouvait s’y attendre, les autorités israéliennes ont vivement critiqué les ordonnances d’urgence réclamées par les juges de La Haye. Si le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, s’est réjoui de ce que ces derniers n’aient pas réclamé, comme le demandait l’Afrique du Sud, de cessez-le-feu – « Comme tout pays, Israël a le droit fondamental de se défendre. La CIJ de La Haye a rejeté à juste titre la demande scandaleuse visant à nous priver de ce droit », a-t-il dit –, il a eu des mots très durs envers l’instance : « La simple affirmation selon laquelle Israël commet un génocide contre les Palestiniens n’est pas seulement fausse, elle est scandaleuse, et la volonté de la Cour d’en discuter est une honte qui ne sera pas effacée pendant des générations. »

      Il a affirmé vouloir continuer « à défendre [ses] citoyens dans le respect du droit international ». « Nous poursuivrons cette guerre jusqu’à la victoire absolue, jusqu’à ce que tous les otages soient rendus et que Gaza ne soit plus une menace pour Israël », a ajouté Nétanyahou.

      Jeudi, à la veille de la décision de la CIJ, le New York Times avait révélé que les autorités israéliennes avaient fourni aux juges de La Haye une trentaine de documents déclassifiés, censés démonter l’accusation de génocide, parmi lesquels « des résumés de discussions ministérielles datant de la fin du mois d’octobre, au cours desquelles le premier ministre Benyamin Nétanyahou a ordonné l’envoi d’aide, de carburant et d’eau à Gaza ».

      Cependant, souligne le quotidien états-unien, les documents « ne comprennent pas les ordres des dix premiers jours de la guerre, lorsqu’Israël a bloqué l’aide à Gaza et coupé l’accès à l’électricité et à l’eau qu’il fournit normalement au territoire ».

      Nul doute que cette décision de la plus haute instance judiciaire des Nations unies va renforcer les appels en faveur d’un cessez-le-feu. Après plus de quatre mois de combats et un bilan lourd parmi la population civile gazaouie, Nétanyahou n’a pas atteint son objectif d’éradiquer le mouvement islamiste. Selon les Israéliens eux-mêmes, près de 70 % des forces militaires du Hamas sont intactes. De plus, les familles d’otages toujours aux mains du Hamas ou d’autres groupes islamistes de l’enclave maintiennent leurs pressions.

      Le ministre palestinien des affaires étrangères Riyad al-Maliki s’est réjoui d’une décision de la CIJ « en faveur de l’humanité et du droit international », ajoutant que la communauté international avait désormais « l’obligation juridique claire de mettre fin à la guerre génocidaire d’Israël contre le peuple palestinien de Gaza et de s’assurer qu’elle n’en est pas complice ». Le ministre de la justice sud-africain Ronald Lamola, cité par l’agence Reuters, a salué, lui, « une victoire pour le droit international ». « Israël ne peut être exempté du respect de ses obligations internationales », a-t-il ajouté.

      De son côté, la Commission européenne a appelé Israël et le Hamas à se conformer à la décision de la CIJ. L’Union européenne « attend leur mise en œuvre intégrale, immédiate et effective », a-t-elle souligné dans un communiqué.

      La France avait fait entendre pourtant il y a quelques jours une voix discordante. Le ministre des affaires étrangères Stéphane Séjourné avait déclaré, à l’Assemblée nationale, qu’« accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral ». Dans un communiqué publié après la décision de la CIJ, le ministère a annoncé son intention de déposer des observations sur l’interprétation de la Convention de 1948, comme le lui permet la procédure. « [La France] indiquera notamment l’importance qu’elle attache à ce que la Cour tienne compte de la gravité exceptionnelle du crime de génocide, qui nécessite l’établissement d’une intention. Comme le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a eu l’occasion de le noter, les mots doivent conserver leur sens », indique le texte.

      Les États-Unis ont estimé que la décision était conforme à la position états-unienne, exprimée à plusieurs reprises par Joe Biden à son allié israélien, de réduire les souffrances des civils de Gaza et d’accroître l’aide humanitaire. Cependant, a expliqué un porte-parole du département d’État, les États-Unis continuent « de penser que les allégations de génocide sont infondées » et notent « que la Cour n’a pas fait de constat de génocide, ni appelé à un cessez-le-feu dans sa décision, et qu’elle a appelé à la libération inconditionnelle et immédiate de tous les otages détenus par le Hamas ».

      C’est dans ce contexte que se déroulent des discussions pour obtenir une trêve prolongée, la deuxième après celle de novembre, qui avait duré une semaine et permis la libération de plusieurs dizaines d’otages.

      Selon les médias états-uniens, Israël a proposé une trêve de 60 jours et la libération progressive des otages encore retenu·es. Selon ce projet, a affirmé CNN, les dirigeants du Hamas pourraient quitter l’enclave. Selon la chaîne d’informations américaine, « des responsables américains et internationaux au fait des négociations ont déclaré que l’engagement récent d’Israël et du Hamas dans des pourparlers était encourageant, mais qu’un accord n’était pas imminent ».

      Le Washington Post a révélé jeudi que le président américain Joe Biden allait envoyer dans les prochains jours en Europe le directeur de la CIA, William Burns, pour tenter d’obtenir un accord. Il devrait rencontrer les chefs des services de renseignement israélien et égyptien, David Barnea et Abbas Kamel, et le premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani. Vendredi soir, l’Agence France-Presse (AFP) a affirmé qu’ils se retrouveraient « dans les tout prochains jours à Paris », citant « une source sécuritaire d’un État impliqué dans les négociations ».

      https://www.mediapart.fr/journal/international/260124/la-cour-internationale-de-justice-ordonne-israel-d-empecher-un-genocide-ga

  • There Was an Iron Wall in Gaza
    https://jacobin.com/2024/01/iron-wall-gaza-israel-defense-forces-realpolitik-palestine-history

    Dans cet article nous apprenons l’histoire du mouvement palestinien, du développement de la politique sioniste et des approches égyptiennes au problème introduit dans la région par la fondation de l’état d’Israël. C’est une lecture obligatoire pour chacune et chacun qui ne sait pas expliquer dans le détail les événements depuis 1945 et le rôle des acteurs historiques. Attention, l’article contient quelques déscriptions d’atrocités qu’on préfère ne pas lire juste avant de prendre son petit déjeuner.

    4.1.2024 byy Seth Ackerman - In a 1948 essay, “The Twilight of International Morality,” the international relations theorist Hans Morgenthau looked back at the bygone style of diplomacy practiced by the old aristocratic states of Europe — what might be called “traditional Realpolitik” — and ventured a contrarian argument: that behind its amoral facade and despite its reputation for cynicism and duplicity, it was always grounded in an inviolable ethical code.

    He considered Otto von Bismarck, the German avatar of nineteenth-century Realpolitik, and contrasted him with Adolf Hitler. Both men had faced the same stubborn problem: the fact of Germany’s “encirclement” by dangerous neighbors, France to the west and Russia to the east.

    But whereas Bismarck “accepted the inevitability of that fact and endeavored to turn it to Germany’s advantage,” through an intricate and sometimes devious Realpolitik diplomacy, Hitler, being “free of the moral scruples which had compelled Bismarck to accept the existence of France and Russia,” set out, quite simply, to annihilate them both.

    Whether this difference was really attributable to “moral scruple” or not can be debated; Bismarck’s foreign policy was a practical success, after all, while Hitler’s obviously wasn’t. But Morgenthau had put his finger on a useful and important distinction.

    The “Bismarck method” and the “Hitler method” can be thought of as two alternative ways of dealing with danger in the world. The first is the method of Realpolitik, which accepts power realities for what they are; assumes coexistence with enemies to be, for better or worse, permanent and unavoidable; and for that reason prefers, wherever possible, to defuse threats by searching for areas of common interest, employing the minimum quantum of violence necessary to achieve vital objectives.

    The second method is animated by an ideologically driven demonology of one type or another — an obsession with monsters that must be destroyed — coupled with an insatiable craving for what Henry Kissinger, in a well-known aphorism, called “absolute security”: “The desire of one power for absolute security,” he wrote in his 1954 doctoral dissertation on the diplomacy of Austrian diplomat Klemens von Metternich, “means absolute insecurity for all the others.”
    United Behind Israel

    Since October 7, every voice of authority in the West, from Joe Biden on down — in the foreign ministries, the think tanks, the major media — has united behind Israel’s declared objective to “crush and eliminate” Hamas. Its commando strike through Israel’s Gaza “iron wall” and the spree of atrocities against civilians that accompanied it are said to have voided whatever legitimacy the group might once have been accorded. A demand for Hamas’s total defeat and eradication is — for now, anyway — official policy in the United States, the European Union, and the other G7 nations.

    The problem, however, is that Hamas, which won 44 percent of the vote in the last Palestinian legislative elections, is a mass political party, not just an armed group, and neither can in fact be eradicated “militarily.” As long as Hamas exists, attempting to permanently exclude it from Palestinian politics by foreign diktat is guaranteed not only to fail but to sow unending chaos.

    Because the Hamas-must-go policy is unachievable and unsustainable, it is fated to be temporary, and the only question is how long it will take the world’s leaders to recognize their mistake and how much damage will be done in the meantime.

    In Afghanistan it took the United States twenty years, across three administrations, to summon the nerve to admit that it couldn’t defeat the Taliban. Despite the nearly three thousand who died on American soil at the hands of the Taliban’s al-Qaeda “guests,” the US realized in the end that it had no better option than to talk to the group and make a deal. When an accommodation was finally reached, in 2020, it was — in classic Realpolitik fashion — based on a common interest in defeating a mutual enemy, namely ISIS. In exchange for a commitment from the Taliban not to allow its territory to be used as a base for foreign terrorist operations, the United States withdrew its forces in 2021 and the Taliban is now in power in Kabul.

    But Gaza can’t afford to wait twenty years for Biden and company to come to their senses; given the pace of Israel’s killing machine, the last surviving Palestinian there will be long dead by then.

    All his life, Israeli prime minister Benjamin Netanyahu has spoken publicly and privately of his dream that Israel might someday get an opportunity to finish the job of 1948 and rid the Land of Israel of its masses of Palestinian interlopers. He expounded on this theme one evening in Jerusalem in the late 1970s to an appalled dinner guest, the military historian Max Hastings, who recounted the conversation in his memoirs; and he returned to the theme on the floor of the Knesset a decade later, after the Tiananmen Square massacre, when he lamented Israel’s failure to have seized the moment while the world’s attention was focused on China, to carry out a “mass expulsion of the Arabs.”

    Now, thanks to a fortuitous convergence of circumstances — a vengeful public, a far-right governing coalition, and, most importantly, a compliant US president — Netanyahu has been given another chance, and he’s not letting the opportunity slip away.

    Israel has explained what it’s doing in plain language. No one can claim they didn’t know. Through a combination of mass-casualty terror bombing — what Robert Pape of the University of Chicago, a leading scholar of coercive air power, has called “one of the most intense civilian punishment campaigns in history” — the destruction of hospitals and other critical infrastructure, and a near-total blockade of humanitarian supplies, it is working “to create conditions where life in Gaza becomes unsustainable,” in the words of Major General (Ret.) Giora Eiland, an adviser to the current defense minister.

    Israel, in other words, is grimly marching Morgenthau’s argument to its logical conclusion — proving, before the eyes of the world, that the final and most fundamental alternative to Realpolitik is genocide.
    Speak of the Devil

    In a 2008 article published by the Israel Council on Foreign Relations, Efraim Halevy, one of the more pragmatic Realpolitikers in Israel’s security establishment, aired his qualms about the prevailing Israeli approach to dealing with Gaza and its rulers.

    A former head of the Mossad, director of Israel’s national security council, and ambassador to the European Union, Halevy had worked on the Hamas file for many years, and his message was blunt: Hamas wasn’t going away anytime soon. Israel would therefore do well to find a way to make the group “a factor in a solution” rather than a perpetually “insurmountable problem.”

    Since the notion of Hamas as a solution to anything was bound to jar the reader’s preconceptions, Halevy took care to lay out a few relevant facts.

    He explained, first, that whatever the group’s founding documents might say, twenty years of contact with real-world politics had educated Hamas in the realities of power, and it was now “more than obvious to Hamas that they have no chance in the world to witness the destruction of the State of Israel.”

    Consequently, the group’s leaders had reverted to a more achievable goal: rather than Israel’s destruction, they sought its withdrawal to its 1967 borders, in exchange for which Hamas would agree to an extended armistice — “a thirty-year truce,” Halevy called it — which the group said it would respect and even help enforce, and which could eventually be made permanent if the parties so desired.

    Second, although Hamas’s leaders were adamant that Hamas would not recognize Israel or talk to it directly, they didn’t object to Mahmoud Abbas doing so, and they declared themselves ready, according to Halevy, “to accept a solution negotiated [by Abbas] with Israel if it were approved in a national Palestinian referendum.”

    Two years earlier, Hamas had prevailed in Palestinian elections by emphasizing its pragmatism and willingness to respect the two-state center-ground of Palestinian public opinion. That decision had represented a victory for the moderates within the organization. One of them, Riad Mustafa, a Hamas parliamentary deputy representing Nablus, explained the group’s position in a 2006 interview:

    I say unambiguously: Hamas does not and never will recognize Israel. Recognition is an act conferred by states, not movements or governments, and Palestine is not a state. Nevertheless, the [Hamas-led] government’s program calls for the end of the occupation, not the destruction of Israel, and Hamas has proposed ending the occupation and a long-term truce to bring peace to this region.

    That is Hamas’ own position. The government has also recognized President Abbas’ right to conduct political negotiations with Israel. If he were to produce a peace agreement, and if this agreement was endorsed by our national institutions and a popular referendum, then — even if it includes Palestinian recognition of Israel — we would of course accept their verdict. Because respecting the will of the people and their democratic choice is also one of our principles.

    According to Halevy, Hamas had conveyed these ideas to the Israeli leadership as far back as 1997 — but it never got a response. “Israel rejected this approach out of hand,” he wrote, “viewing it as a honey trap that would allow Hamas to consolidate its strength and status until such time as it would be capable of confronting Israel in battle, with a chance of winning.”

    Halevy regarded this as a serious mistake. “Is the current approach of Hamas genuine or is it a honey trap?” he asked. “Who can say?” Everything would depend on the details — but “such details cannot be pursued unless Hamas is engaged in meaningful discussion.”

    Finally — and presciently, it’s now clear — he reminded his readers that refusing to talk brought risks of its own:

    The Hamas leadership is by no means unanimous concerning the policies it should adopt. There are the pragmatists, the die-hard ideologues, the politicians, and the commanders in the field. All are now locked in serious debate over the future.

    As long as the door to dialogue is closed, there is no doubt as to who will prevail in this continuous deliberation and soul-searching.

    Organized Inhumanity

    Instead of taking Halevy’s Realpolitik advice, Israel and the United States doubled down on their monster-slaying crusade. Following Hamas’s election victory, they cut off aid to the Palestinian Authority, boycotted its new government, and tried to foment an anti-Hamas coup in Gaza, using forces loyal to elements of Fatah. The coup backfired, however, and when the dust cleared in early 2007, Fatah’s forces in Gaza had been routed, leaving Hamas in full control of the Strip.

    In response to that fiasco, Israel’s cabinet designated Gaza a “hostile entity” and prescribed an unprecedented tightening of its blockade, a measure officially referred to as the “closure” — an elaborate system of controls over the movement of people and goods into and out of the enclave, made possible by Israel’s continued grip over Gaza’s borders.
    Prime Minister Ismail Haniya, of Hamas (L), and Palestinian president Mahmoud Abbas, of Fatah, chair the first meeting of the previously attempted Palestinian unity government, on March 18, 2007, in the Gaza Strip.
    (Abid Katib / Getty Images)

    The closure of Gaza was a unique experiment — a pioneering innovation in organized inhumanity. The United Nations (UN) human rights jurist John Dugard has called it “possibly the most rigorous form of international sanctions imposed in modern times.”

    To make it sustainable, the closure was crafted to allow Israel to fine-tune the level of suffering Gazans experienced. The goal, as an adviser to Prime Minister Ehud Olmert put it, was “to put the Palestinians on a diet, but not to make them die of hunger.” Thus, on the one hand, the productive economy was comprehensively wiped out by denying it materials, fuel, and machinery. But on the other hand, Israel would try to estimate how many truckloads of food deliveries per day it would need to approve in order for the minimum caloric requirements of Gaza’s population to be met without producing famine conditions.

    The phrase that Israel’s closure administrators used among themselves to summarize their objective was, “No prosperity, no development, no humanitarian crisis.” By October 7, this policy had been in place for sixteen years, and a majority of Gaza’s population could not remember a time before it.

    Jamie Stern-Weiner has summarized the effects:

    The unemployment rate soared to “probably the highest in the world,” four-fifths of the population were forced to rely on humanitarian assistance, three-quarters became dependent on food aid, more than half faced “acute food insecurity,” one in ten children were stunted by malnutrition, and over 96 percent of potable water became unsafe for human consumption.

    The head of the United Nations (UN) agency for Palestinian refugees, UNRWA, observed in 2008 that “Gaza is on the threshold of becoming the first territory to be intentionally reduced to a state of abject destitution, with the knowledge, acquiescence and — some would say — encouragement of the international community.”

    The UN warned in 2015 that the cumulative impact of this induced “humanitarian implosion” might render Gaza “unlivable” within a half-decade. Israeli military intelligence agreed.

    As time went on, Israel under Netanyahu tried to turn the closure into a tool of coercive statecraft. When Hamas was being cooperative, the restrictions were minutely eased and Gazans’ misery would ever so slightly subside. When Hamas was recalcitrant, Israel would, so to speak, put the Palestinians on a more stringent diet.

    But even in the most convivial moments of the Israel-Hamas relationship, conditions in Gaza were maintained at a level of deprivation that, anywhere else, would be considered catastrophic. In the period just prior to October 7, Gazans had electricity for only half the day. Eighty percent of the population relied on humanitarian relief for basic needs, 40 percent suffered from a “severe” lack of food, and 75 percent of the population lacked access to water fit for human consumption.

    That was the bad news. The good news was that Israel had recently hinted it might permit repairs to Gaza’s water desalination plants — depending on how Hamas behaved.
    Bismarck in Zion

    It would be wrong to compare this situation to old-style, nineteenth-century colonialism. It was much worse than that. It was more like a grotesque parody of colonialism — “no prosperity, no development, no humanitarian crisis” — a cartoonishly malevolent version of the kind of foreign domination against which “wars of national liberation” have been fought by people on every continent and in every era — and by the most gruesome means.

    One can debate this or that aspect of the academic left’s discourse about Israel as a settler-colonial state. But the colonial dynamic that lies at the root of Israel’s conflict with the Palestinians is not a matter of debate; it’s a fact of history, recognized as such not just by campus social-justice activists but by the leading figures of modern Zionism.

    Vladimir Jabotinsky, the erudite and much misunderstood Zionist leader who posthumously became the founding father of the Israeli right (one of his closest aides, Benzion Netanyahu, was the father of the current prime minister) sought to drive home just this point in his famous 1923 essay “The Iron Wall.”

    At the time, many on the Zionist left still clung to the pretense that Zionism posed no threat to the Palestinians. They dissembled in public about the movement’s ultimate aims — the creation of a state “as Jewish as England is English,” in the words of Chaim Weizmann — and, even in private, some of them professed to believe that the Jewish presence in Palestine would bring such wondrous economic blessings that the Palestinians themselves would someday be won over to the Zionist cause.

    This combination of deception and self-deception put the whole Zionist venture at risk, Jabotinsky believed, and in “The Iron Wall” he set out, in exceptionally lucid and unforgiving prose, to strip away the Left’s illusions.

    It’s worth quoting him at length:

    My readers have a general idea of the history of colonization in other countries. I suggest that they consider all the precedents with which they are acquainted, and see whether there is one solitary instance of any colonization being carried on with the consent of the native population. There is no such precedent.

    The native populations, civilized or uncivilized, have always stubbornly resisted the colonists, irrespective of whether they were civilized or savage.

    And it made no difference whatever whether the colonists behaved decently or not. The companions of Cortez and Pizzaro or (as some people will remind us) our own ancestors under Joshua Ben Nun, behaved like brigands; but the Pilgrim Fathers, the first real pioneers of North America, were people of the highest morality, who did not want to do harm to anyone, least of all to the Red Indians, and they honestly believed that there was room enough in the prairies both for the Paleface and the Redskin. Yet the native population fought with the same ferocity against the good colonists as against the bad.

    Every native population, civilized or not, regards its lands as its national home, of which it is the sole master, and it wants to retain that mastery always; it will refuse to admit not only new masters but even new partners or collaborators.

    This is equally true of the Arabs. Our peace-mongers are trying to persuade us that the Arabs are either fools, whom we can deceive by masking our real aims, or that they are corrupt and can be bribed to abandon to us their claim to priority in Palestine, in return for cultural and economic advantages. I repudiate this conception of the Palestinian Arabs. Culturally they are five hundred years behind us, they have neither our endurance nor our determination; but they are just as good psychologists as we are, and their minds have been sharpened like ours by centuries of fine-spun logomachy.

    We may tell them whatever we like about the innocence of our aims, watering them down and sweetening them with honeyed words to make them palatable, but they know what we want, as well as we know what they do not want. They feel at least the same instinctive jealous love of Palestine, as the old Aztecs felt for ancient Mexico, and the Sioux for their rolling Prairies.

    To imagine, as our Arabophiles do, that they will voluntarily consent to the realization of Zionism in return for the moral and material conveniences which the Jewish colonist brings with him, is a childish notion, which has at bottom a kind of contempt for the Arab people; it means that they despise the Arab race, which they regard as a corrupt mob that can be bought and sold, and are willing to give up their fatherland for a good railway system.

    There is no justification for such a belief. It may be that some individual Arabs take bribes. But that does not mean that the Arab people of Palestine as a whole will sell that fervent patriotism that they guard so jealously, and which even the Papuans will never sell. Every native population in the world resists colonists as long as it has the slightest hope of being able to rid itself of the danger of being colonized.

    That is what the Arabs in Palestine are doing, and what they will persist in doing as long as there remains a solitary spark of hope that they will be able to prevent the transformation of “Palestine” into the “Land of Israel.”

    What should the Zionists do, then, according to Jabotinsky? First, and most important, he urged the movement to build up its military strength — the “iron wall” of the essay’s title.

    Second, under the shield of its armed forces, the Zionists should speed ahead with the colonization of Palestine, against the will of the indigenous Arab majority, by securing a maximum of Jewish immigration in a minimum span of time.

    Once a Jewish majority had become a fait accompli (in 1923, Jews still made up only about 11 percent of Palestine’s population), it would only be a matter of time, Jabotinsky thought, before it finally penetrated the minds of the Arabs that the Jews were not going to be chased out of Palestine. Then they would see that they had no better option than to come to terms with Zionism.

    And at that point, Jabotinsky concluded, “I am convinced that we Jews will be found ready to give them satisfactory guarantees” — guarantees of extensive civil, political, even national rights, within a Jewish state — “so that both peoples can live together in peace, like good neighbors.”

    Whatever one thinks of the morality — or the sincerity — of Jabotinsky’s strategy in “The Iron Wall,” as Realpolitik it made eminent sense. It started from a realistic appraisal of the problem: that the Palestinians could not be expected to give up the fight to preserve their homeland. It proposed a program of focused coercive violence to frustrate their resistance. And it held out a set of assurances safeguarding key Palestinian interests in the context of an overall settlement in which the main Zionist objective would be achieved.

    Whether this Bismarckian program could have “worked” (from the Zionist perspective) will never be known, however. For in the years that followed, a very different sort of scenario gained prominence in the thinking of the Zionist leadership.

    This was what was known as “transfer”: a euphemism meaning the “voluntary” or involuntary physical removal of the Palestinian population from the “Land of Israel.”

    In 1923, when he wrote “The Iron Wall,” Jabotinsky was firmly opposed to transfer. “I consider it utterly impossible to eject the Arabs from Palestine,” he wrote. “There will always be two nations in Palestine.” He maintained this stance quite adamantly until the final years of his life, holding firm even as support for the concept steadily spread through both the mainstream Zionist left and among his own increasingly radicalized right-wing followers.

    The Israeli historian Benny Morris chronicled this doctrinal shift in his The Birth of the Palestinian Refugee Problem. He summarized it this way:

    As Arab opposition, including violent resistance, to Zionism grew in the 1920s and 1930s, and as this opposition resulted in periodic British clampdowns on Jewish immigration, a consensus or near-consensus formed among the Zionist leaders around the idea of transfer as the natural, efficient and even moral solution to the demographic dilemma.

    Thus, by 1948, Morris concluded, “transfer was in the air.”
    We Will Attack and Smite the Enemy

    In the early morning hours of Friday, April 9, 1948, during the conflict that Israelis call the War of Independence, 132 armed men — mostly from the Irgun, the right-wing paramilitary group that Jabotinsky had led until his death in 1940, but also a few others from a splinter-group offshoot called Lehi — entered a Palestinian village near Jerusalem with the intention of capturing it and requisitioning supplies from its inhabitants.

    Six months earlier, the UN had announced its decision to partition Palestine into a Jewish state, which was to be allocated 55 percent of the territory, and a Palestinian Arab state, on the remaining 45 percent. (At the time, there were about 600,000 Jews and 1.3 million Arabs in Palestine.)

    The Zionists were delighted to gain such a prize, while the Palestinians — in shock at the prospect of having more than half their homeland torn away from them — rejected the plan in its totality. In response to the announcement, a wave of civil strife between Jews and Arabs erupted, shortly escalating into all-out war.

    Amid this violence, the village in question, Deir Yassin, had been faithfully respecting a truce with nearby Jewish settlements. “There was not even one incident between Deir Yassin and the Jews,” according to the local commander of the Haganah, the mainstream Zionist militia that would soon become the core of the newly created Israel Defense Forces (IDF).

    Despite this, the rightist paramilitaries had made a decision to carry out the “liquidation of all the men in the village and any other force that opposed us, whether it be old people, women, or children,” according to an Irgun officer, Ben-Zion Cohen, who participated in the operation’s planning. The stated reason for this decision was that it would “show the Arabs what happens” when Jews were united and determined to fight.

    (Cohen’s recollections of the operation, as well as those of several other Deir Yassin veterans, were recorded and deposited with the Jabotinsky Institute archives in Tel Aviv in the mid-1950s, where they were discovered decades later by an Israeli journalist.)

    That morning, the inhabitants of Deir Yassin awoke to the sound of grenades and gunfire. Some began fleeing in their nightclothes; others scrambled for their weapons or took refuge in the homes of neighbors. The attackers’ initial battle plan quickly fell apart amid equipment failures and communication problems, and they took unexpectedly heavy casualties from the local men armed with rifles. After a few hours of fighting, a decision was made to call a retreat.

    Cowering inside their homes at that moment were the Palestinian families who’d been unable to flee in time. As soon as the paramilitary commanders ordered the retreat, these villagers became the targets of the Jewish fighters’ frustrations.

    What happened next was recounted by survivors to British police investigators from the Palestine Mandate’s civil administration. Twenty years later, the records of the investigation were obtained by two journalists, Larry Collins and Dominique Lapierre, for their bestselling 1972 book, O Jerusalem!

    The survivors described scenes like the following.

    Fahimi Zeidan, a twelve-year-old girl, recalled the door to her house being blasted open as she and her family hid along with members of a neighboring family. The paramilitaries took them outside. “The Jews ordered all our family to line up against the wall and they started shooting us.” After they shot an already wounded man, “one of his daughters screamed, they shot her too. They then called my brother Mahmoud and shot him in our presence, and when my mother screamed and bent over my brother (she was carrying my little sister Khadra who was still being breastfed) they shot my mother too.”

    Haleem Eid, a thirty-year-old woman, testified that she saw “a man shoot a bullet into the neck of my sister Salhiyeh who was nine months pregnant. Then he cut her stomach open with a butcher’s knife.” When another village woman, Aiesch Radwas, tried to extricate the fetus from the dead mother’s womb, she was shot, too.

    Zeinab Akkel recalled that she tried to save her younger brother’s life by offering the Jewish attackers all her money (about $400). One of them took the money and “then he just knocked my brother over and shot him in the head with five bullets.”

    Sixteen-year-old Naaneh Khalil said she saw a man take “a kind of sword and slash my neighbor Jamil Hish from head to toe then do the same thing on the steps to my house to my cousin Fathi.”

    Meir Pa’il, a Jewish Agency intelligence official who was on the scene, later described the sight of Irgun and Lehi fighters running frantically through the village, “their eyes glazed over, full of lust for murder.”

    When some Irgunists discovered a house that had earlier been the source of fatal gunfire for one of their fallen comrades, they assaulted it, and nine civilians emerged in surrender. One of the paramilitaries shouted: “This is for Yiftach!” and machine-gunned them all to death.

    Prisoners were loaded onto trucks and driven through the streets of Jerusalem in a “victory parade.” After a group of male villagers was paraded in this way, they were unloaded from the trucks and executed. Meir Pa’il recalled photographing roughly twenty-five men shot in firing squad formation.

    According to Haganah intelligence documents, some of the villagers were taken to a nearby paramilitary base, where Lehi fighters killed one of the babies and then, when its mother fainted in shock, finished off the mother as well.

    One of the British officers from the Criminal Investigation Division attached the following note to the investigation file:

    I interviewed many of the women folk in order to glean some information on any atrocities committed in Deir Yassin but the majority of those women are very shy and reluctant to relate their experiences especially in matters concerning sexual assault and they need great coaxing before they will divulge any information. The recording of statements is hampered also by the hysterical state of the women who often break down many times whilst the statement is being recorded.

    There is, however, no doubt that many sexual atrocities were committed by the attacking Jews. Many young school girls were raped and later slaughtered. Old women were also molested. One story is current concerning a case in which a young girl was literally torn in two. Many infants were also butchered and killed. I also saw one old woman who gave her age as one hundred and four who had been severely beaten about the head by rifle butts. Women had bracelets torn from their arms and rings from their fingers and parts of some of the women’s ears were severed in order to remove earrings.”

    The next day, when Haganah forces inspected the village, one of them was shocked to find Jewish guerrillas “eating with gusto next to the bodies.” A doctor who accompanied the detachment noted that “it was clear that the attackers had gone from house to house and shot the people at close range,” adding: “I had been a doctor in the German Army for five years in World War I, but I never saw such a horrifying spectacle.”

    The commander of the Jewish youth brigade sent to assist in the cleanup operation entered a number of the houses and reported finding several bodies “sexually mutilated.” A female brigade member went into shock upon discovering the corpse of a pregnant woman whose abdomen appeared to have been crushed.

    The cleanup crew burned and buried the bodies in a quarry, later filling it with dirt.

    As they did so, a radio broadcast could be heard in Jerusalem delivering the following message:

    Accept my congratulations on this splendid act of conquest.

    Convey my regards to all the commanders and soldiers. We shake your hands.

    We are all proud of the excellent leadership and the fighting spirit in this great attack.

    We stand to attention in memory of the slain.

    We lovingly shake the hands of the wounded.

    Tell the soldiers: you have made history in Israel with your attack and your conquest. Continue thus until victory.

    As in Deir Yassin, so everywhere, we will attack and smite the enemy. God, God, Thou hast chosen us for conquest.

    The voice delivering the message belonged to the Irgun’s chief commander — the future Nobel Peace Prize winner and prime minister of Israel, Menachem Begin.
    Saying No to Yes

    “More than any single occurrence in my memory of that difficult period, it was Deir Yassin that stood out in all its awful and intentional fearsomeness,” the late Palestinian American literary scholar Edward Said, who was twelve at the time and living in Cairo, later recalled — “the stories of rape, of children with their throats slit, mothers disemboweled, and the like. They gripped the imagination, as they were designed to do, and they impressed a young boy many miles away with the mystery of such bloodthirsty and seemingly gratuitous violence against Palestinians whose only crime seemed to be that they were there.”

    A different memory of Deir Yassin was conveyed by Yaacov Meridor, a former Irgun commander, during a 1949 debate in the Israeli Knesset: to a disapproving mention of the massacre by a left-wing deputy, he retorted: “Thanks to Deir Yassin we won the war, sir!”

    Because of the wide publicity it received, Deir Yassin contributed disproportionately to the terrified panic that spurred the Palestinians’ flight in 1948–49. But it was only one of several dozen massacres perpetrated by Jewish forces, most of which had been the work of the mainstream Haganah/IDF. In a few cases, the IDF appears to have matched or even exceeded the depravity of the Irgun in Deir Yassin (as, for example, at al-Dawayima in October 1948).
    Palestinian refugees fleeing in October–November 1948. (Wikimedia Commons)

    The radicalized heirs of Jabotinsky delighted in reminding the Left of these details. “How many Deir Yassins have you [the Left] been responsible for?” another rightist deputy interjected. “If you don’t know, you can ask the Minister of Defense.” (The minister of defense was David Ben-Gurion, who’d been kept abreast of the atrocities perpetrated by his troops during the war.)

    The result was that, by mid-1949, the majority of the Palestinian population had fled for their lives or been expelled from their homes by Jewish forces and were living now as refugees beyond the borders of Palestine. Their abandoned villages would be bulldozed, and they would never be allowed to return. Israel, meanwhile, had expanded its control in Palestine from the 55 percent of the land awarded to it in 1947 by the UN to the 78 percent of the 1949 armistice lines.

    Throughout the 1950s and 1960s, the Arab states and Palestinian organizations were unanimous in declaring Israel an illegitimate “Zionist entity” that would be dismantled and destroyed when Palestine was finally liberated. Until then, Arab governments were to have no contacts with Israel of any kind — even purely economic — on penalty of ostracism from the rest of the Arab world. This stance was affirmed and reaffirmed, year after year, in speeches, diplomatic texts, and Arab League communiqués.

    But Israel spent these years patiently tending to its iron wall, so that by 1967, when a second general Arab-Israeli war arrived, the wall was so impregnable that Israel was able to defeat the combined forces of all its adversaries in less than a week, conquering vast expanses of Egyptian, Jordanian, and Syrian territory.

    From that moment on, the rules of the conflict changed. There was only one feasible way for the Arab states to regain their conquered territories, and that was by coming to terms with the conqueror. Moshe Dayan, Israel’s defense minister, captured the essence of the situation in a laconic remark made three days after the war’s end. “We are quite pleased with what we have now. If the Arabs desire any change, they should call us.”

    With the brute physics of military compulsion now forcing the Arabs to rethink their long-held attitude toward the Jewish state, Israel had a unique opportunity to finally pursue the Bismarckian type of settlement that Jabotinsky had advocated fifty years earlier (albeit in a very different context).

    But for reasons originating in both the traumas of Jewish history and the political circumstances of the post-1967 world, Israel was unable to do it. Since the war, its political culture — on the Left and the Right, among the secular as well as the religious — had become suffused with a messianic belief in the imperative of Jewish territorial expansion and the illegitimacy of territorial compromise. Israelis clung to a concept of “absolute security” (in Kissinger’s sense) that over the years would drive them into a series of military disasters, most notably the 1982 “incursion” into Lebanon, which was supposed to last a few weeks but ended up dragging on for almost two decades. And a grossly distorted mental image of Israel’s Arab neighbors was cultivated in the nation’s collective psyche, based on the self-fulfilling prophecy of eternal enmity driven by a timeless hatred of Jews.

    The mentality was acutely captured by Joshua Cohen in his 2021 novel, The Netanyahus, a fictionalized account of a 1960 sojourn by Benzion Netanyahu and his young family (including a teenage Binyamin) to a bucolic American college town for a faculty job interview.

    At one point in the book, a fellow Israeli academic assesses the work of Netanyahu père, who was a scholar of medieval Jewish history:

    [There] comes a point in nearly every text he produces where it emerges that the true phenomenon under discussion is not anti-Semitism in Early Medieval Lorraine or Late Medieval Iberia but rather anti-Semitism in twentieth-century Nazi Germany; and suddenly a description of how a specific tragedy affected a specific diaspora becomes a diatribe about the general tragedy of the Jewish Diaspora, and how that Diaspora must end — as if history should not describe, but prescribe — in the founding of the State of Israel.

    I am not certain whether this politicization of Jewish suffering would have the same impact on American academia as it had on ours, but, in any milieu, connecting Crusader-era pogroms with the Iberian Inquisitions with the Nazi Reich must be adjudged as exceeding the bounds of sloppy analogy, to assert a cyclicity of Jewish history that approaches dangerously close to the mystical.

    The paradoxical result of all this was that the more powerful Israel became, the more power it felt it needed, and the more concessions it extracted from its enemies, the more concessions it required. Jabotinsky had advised the Zionist movement to build up its military strength in order to frustrate its adversaries’ attacks — and Israel became quite adept at this. But absent external duress, it could never bring itself to clinch the culminating step of Jabotinsky’s Bismarckian program: the ultimate accommodation with the defeated enemy.

    Put another way, Israel couldn’t take yes for an answer.

    In February 1971, Anwar Sadat, the new president of Egypt, the largest and most powerful Arab state, became the first Arab leader to declare his willingness to sign a peace treaty with Israel. He would do so, he said, if Israel committed to withdraw from Egypt’s Sinai Peninsula and agree to a negotiated resolution of the Palestinian issue.

    Eventually, Sadat’s persistence in seeking an agreement with Israel paid off: through the good offices of Jimmy Carter, an Egyptian-Israeli agreement on the terms of a peace treaty was signed at Camp David in 1978 — for which Sadat shared the 1978 Nobel Peace Prize — and Israel handed back Egypt’s Sinai Peninsula in stages, ending in 1982.

    But it would take eight years, a region-wide war, a US-Soviet standoff that brought the world close to nuclear Armageddon, and a spectacular diplomatic gesture on Sadat’s part — his astonishing 1977 visit to Jerusalem, which led directly to his assassination by Islamic extremists four years later — to overcome Israeli obstructionism and make an Egyptian-Israeli agreement a reality.

    For two years following his February 1971 initiative, Sadat fruitlessly tried to advance his peace proposal in the face of Israel’s contemptuous rejection. (In those days, the Israeli sociologist Uri Ben-Eliezer writes, Sadat was still “depicted in Israel as an ignorant Egyptian peasant and a target for mockery.”) By spring 1973, he’d decided that his diplomatic avenues were exhausted, and he resolved to go to war to recover Egypt’s lost territory.

    Sadat knew that Egypt couldn’t reconquer the territories in battle. His plan, in essence, was a barroom brawler’s stratagem: he would start a fight with his stronger opponent, quickly get in a few good blows, and then count on onlookers — in this case the United States and the Soviet Union — to step in and break up the scuffle before too much damage could be done. By creating a Cold War crisis, he intended to force the United States, the only power with any leverage over Israel, to drag the Israelis to the negotiating table.

    His brilliantly executed surprise attack of October 6, 1973, secretly coordinated with Syria, served its purpose. It caught Israel unaware and unprepared, triggering a national crisis of confidence whose reverberations would be felt throughout Israeli society for years to come. It led to a US-Soviet confrontation that came close to the point of nuclear escalation. And it forced the United States to begin the process of nudging Israel in the direction of a settlement.

    Looking back on this sequence of events in his memoirs decades later, the Israeli elder statesman Shimon Peres, not wanting to cast judgment on the decisions of his former colleagues (he’d been a junior minister in government in 1971–73), wrote cautiously about Sadat’s rejected prewar peace terms: “It is hard to judge today whether peace with Sadat might have been possible at that time on the terms that were eventually agreed to five years later.”

    But other officials from that era have been less reserved. “I truly believe that it was a historic mistake” to have spurned Sadat’s 1971 overture, wrote Eytan Bentsur, a top aide to then foreign minister Abba Eban, in a judgment now echoed by many Israeli and American analysts. “History will judge if an opportunity had not been missed — one which would have prevented the Yom Kippur War and foreshadowed the peace with Egypt” at Camp David.
    “Do Not Be Fooled by Wily Sadat”

    If Sadat’s 1971 proposal was killed by negatives quietly conveyed via confidential diplomatic channels, it also fell victim, in the public sphere, to a deeply entrenched mental tic in Western discourse on the Middle East: the reflex of construing any given Arab peace proposal as a trick secretly designed to achieve not peace but the destruction of Israel.

    How a peace initiative can even be a trick, and what anyone could hope to gain by announcing a “trick peace proposal,” are questions that lack obvious answers. But to this day, the legend of the “fake Arab peace initiative” continues to exert a powerful psychological hold over many Western and Israeli observers.

    For example, shortly after Sadat publicized his 1971 peace offer, the diplomatic historian A. J. P. Taylor — the most famous British historian of his time — warned in a newspaper commentary that the Egyptian leader was attempting an elaborate ruse. “Do not be fooled by wily Sadat,” Taylor cautioned. The telltale clue that exposed Sadat’s real intentions, according to the scholar, was his insistence on the return of all occupied Egyptian territory, including the strategically important city of Sharm e-Shaikh.

    Taylor was certain that Sharm el-Shaikh was “a place of no use or importance to Egypt” aside from its dominating position at the mouth of the Gulf of Aqaba. If Sadat wanted it back so badly, that could only mean one thing: he wasn’t really seeking peace; he “merely wants to be in a position to strangle Israel again.”

    Obviously, history has not been kind to that conjecture. Fifty-two years later, Sharm el-Shaikh is an upscale resort town, the jewel of Egypt’s tourism industry. An Egyptian-Israeli peace treaty has been in force for more than four decades and has never been breached, by either side. Israel, needless to say, remains unstrangled.

    The mentality of Israel’s Western publicists grew more and more detached from reality in this way, with world events interpreted through the increasingly distorted lens of Zionist demonology. A 1973 editorial in what was then the largest-circulation Jewish newspaper in the United States, New York Jewish Week, is illustrative. At that moment, a UN Middle East peace conference was getting underway in Geneva, and there had recently been a spate of press commentary cautiously suggesting that perhaps Sadat might really want peace with Israel after all.

    The editorialists of Jewish Week had a question for such naïfs: Had they learned nothing from Hitler?

    The Arab leaders have told us that their aims are quite limited. They say they merely want to regain the territories that Israel conquered in 1967. Then they will be satisfied and recognize Israel, to live in peace forever after.

    Had Chamberlain and Daladier read “Mein Kampf” and heeded its warnings, they would have known that Hitler was dissembling [about] his real aims.

    Were the gullible editors and statesmen who believe the Arab protestations of limited war objectives to read the unrepudiated war aims of the Arab leaders who now profess moderation, they would know that the Yom Kippur War and the subsequent Arab peace offensive were right out of the Munich betrayal.

    With the benefit of hindsight and the enormous condescension of posterity, it’s all too easy to laugh at this kind of hysteria. Surely, after fifty years, the jury is in, and we can now say with certainty that no Middle Eastern Czechoslovakia has fallen victim to the battalions of the Egyptian Wehrmacht.

    But exactly the same reasoning and rhetoric are routinely deployed today, only now with Hamas replacing Anwar Sadat’s Egypt as the epicenter of the looming Fourth Reich — a dream-logic montage of history in which an interchangeable chorus of Hitlerian Arabs “professes moderation” at an uncannily Munich-like Geneva (or is it a Geneva-like Oslo?) in order to dupe gullible Westerners about their genocidal intentions.

    In fairness to the editorialists of Jewish Week, it should be recalled that Sadat — whose saintly memory as a peacemaker is venerated today by everyone in official Washington, from earnest White House speechwriters to flag-pinned congressional yahoos — routinely indulged in antisemitic invective of a virulence that would never be heard from the top leaders of Hamas today.

    In a 1972 speech, he called the Jews “a nation of liars and traitors, contrivers of plots, a people born for deeds of treachery” and said that “the most splendid thing that the Prophet Mohammad did was to drive them out of the whole of the Arabian peninsula.” For good measure, he promised that he would “never conduct direct negotiations” with the Jews. (As seen, he soon did just that.)

    Nor did Sadat hesitate to verbally evoke the “destruction of Israel” when it suited him; he did so routinely, including in a speech to his ruling Arab Socialist Union party just four months after his February 1971 peace initiative. In that June address, he spoke of his eagerness for the coming battle to destroy the “Zionist intrusion.”

    There were two contrasting ways of interpreting this sort of rhetoric from Sadat. On the one hand, there was the approach taken by the editorialists of the English-language Jerusalem Post — a publication deeply in thrall to the legend of the Arab peace fake-out — who gleefully declared that Sadat’s speech had “pulled off the mask of the peace-seeker, to show the true face of the warmonger.” His peace initiative of four months earlier had thereby been exposed as “a calculated fraud.”

    But how did the editorialists know it was the February peace proposal that was the fraud and not the June war threat? And if the peace proposal was a “calculated fraud,” why would Sadat expose his own calculated fraud? The Arab-peace-fake-out theory has always had this tendency to run itself into a logical ditch.

    An alternative interpretation could be found in a rival Israeli newspaper, Al HaMishmar, the organ of the small, far-left Mapam party, which proposed a much more believable explanation for Sadat’s bellicose rhetoric. The paper simply pointed out that his oration had been an election speech, delivered at a party conference. Most likely, the paper suggested — in the skeptical spirit of clear-eyed Realpolitik — it had just been a bit of electioneering.

    Al HaMishmar was right, of course, and the Jerusalem Post was wrong. Sadat’s peace proposal was not a fraud, and the theory of the Sadat peace fake-out had no truth to it.

    But more importantly, it was the opposite of the truth.

    Recall that Sadat’s position was that he was willing to make peace with Israel, but only on the condition that Israel withdraw from the occupied territories and accept a just solution to the Palestinian question. To Arab audiences, he promised again and again that he would always insist on both — that he would never stoop to anything so dishonorable, so treacherous, as making a separate peace with Israel that failed to address the plight of the suffering Palestinians.

    However, in the end, that’s exactly what he did. At Camp David in 1978, when he found himself unable to extract any substantive concessions from Israel on the Palestine file, he yielded to the superior force of Israel’s iron wall and signed an agreement that restored Egypt’s lost territory while offering little more than a fig-leaf gesture toward the Palestinians. (The agreement pledged that Egypt and Israel would continue negotiations on Palestinian “autonomy” under Israeli sovereignty; the brief trickle of pro forma negotiations that followed quickly petered out, as expected.)
    President Jimmy Carter shaking hands with Anwar Sadat and Menachem Begin at the signing of the Egyptian-Israeli Peace Treaty at the White House, 1979. (Wikimedia Commons)

    The defection of Egypt, the strongest Arab state, from the Arab coalition was a historic disaster for the Palestinian movement, from which it arguably never recovered.

    Which means that if Sadat had, in fact, been harboring any dark thoughts in the back of his mind when he put forward his 1971 peace proposal, what they amounted to was not a secret plan to bring about the destruction of the Jewish state, as erroneously proclaimed by Taylor and the American Jewish press and a cavalcade of witting and unwitting propagandists from the pages of Reader’s Digest to the platforms of Meet the Press.

    What Sadat was actually concealing was his shamefaced readiness to countenance the defeat of the Palestinian cause — which is how it came to be that Menachem Begin, thirty years after proclaiming, “As in Deir Yassin, so everywhere, we will attack and smite the enemy,” and Sadat, seven years after declaring that he would “never conduct direct negotiations” with Israel but would strive to bring about its “complete destruction,” could stand together on the White House lawn and warmly shake hands while a beaming Jimmy Carter looked on.

    That was Realpolitik in action.
    “The Language of Lies and Treason”

    At that moment, the man who would become the moving spirit behind the creation of Hamas — a forty-three-year-old quadriplegic Gazan named Ahmed Yassin — was on the cusp of an astonishing political ascendancy.

    At the time of the Camp David Accords, politics in Israeli-occupied Gaza revolved around two poles. On the Left, there was a constellation of forces grouped around the physician Haidar Abdel-Shafi, a former communist, and his local branch of the Palestinian Red Crescent Society. These included the feminist and labor leader Yusra al-Barbari of the General Union of Palestinian Women; Fayez Abu Rahmeh of the Gaza Bar Association, which aided Gazan political prisoners; and Mousa Saba, the head of the Gaza chapter of the YMCA (Young Men’s Christian Association), which hosted summer camps and discussion seminars for Palestinians of all faiths. Abdel-Shafi, who’d been a founding member of the Palestine Liberation Organization (PLO) in the 1960s, was an early proponent of a two-state settlement in which an independent Palestinian state would coexist alongside Israel.

    The other pole centered on the Gaza branch of the Muslim Brotherhood, which had been founded in 1946. Yassin, a pious schoolteacher with a thin voice who’d been paralyzed in a sports accident as a child, joined the Brotherhood early on and in the 1960s began attracting a devoted local following for his charismatic lay preaching.

    At the end of the 1960s, the local Brotherhood was at a low ebb, its membership no more than a few dozen. But over the course of the 1970s, Yassin and his band of followers would embark on an energetic organizing campaign whose institutional expression was what they called the “Mujama al-Islamiya” (the Islamic “Center,” or “Collective”), a network of religious schools, community centers, children’s nurseries, and the like.

    Throughout this process of institution-building, Yassin and his followers rigorously kept their distance from anti-Israel violence — or indeed nationalist agitation of any kind. Jean-Pierre Filiu, a French Arabist scholar and author of a magisterial history of Gaza, writes that Yassin “adhered to the Brotherhood’s moralizing line that prioritized spiritual revival over active militancy.” In Yassin’s view, “the Palestinians had lost Palestine because they were not sufficiently Muslim — it was only by returning to the sources of their faith and to their daily duties as Muslims that they would ultimately be able to recover their land and their rights.”

    In a significant political gesture, the Israeli military governor in Gaza attended the 1973 inauguration ceremony of the Jura al-Shams mosque, the central hub and showpiece of the Mujama. As late as 1986, an Israeli governor of Gaza, General Yitzhak Segev, could explain that Israel was giving “financial aid to Islamic groups via mosques and religious schools in order to help create a force that would stand against the leftist forces which support the PLO.”

    Occasionally, these connections attracted accusations from PLO partisans that Yassin and his men were puppets or stooges of the Israelis. But the Islamists’ tacit nonaggression pact with the occupier was not the product of manipulation; it reflected a coincidence of interests — an expression of Realpolitik on both sides.

    What really drove Yassin and his followers, above all else, was their vision of “Islamization from below”: the creation of a society in which every individual could choose to be a good Muslim and be surrounded by institutions that would nurture that choice. That was the essence of the Muslim Brotherhood’s ideology everywhere, and like the US religious right, its exponents were highly adaptable when it came to the means by which to advance it. American fundamentalists might alternately burn Beatles records or sponsor Christian rock festivals, build suburban megachurches or preach with long hair in hippie conventicles. The Islamists of Gaza would approach their mission with a similar flexibility.

    In the 1970s and 1980s, the ethos of the Mujama was defined by a vehement rejection of all politics (“the language of lies and treason,” they liked to say) in favor of priorities like family, education, and a return to traditional mores. Hence the Islamists’ adamancy about abstaining from the national struggle — a choice that had the added benefit of shielding their project from harassment by the Israeli military authorities.

    The men of the Mujama were not above using violence against other Palestinians in pursuit of their objectives: in a moment of hubris amid the wave of Arab revulsion at Sadat’s peace treaty, Yassin’s forces tried to take on the local left — “the communists,” “the atheists,” as they contemptuously called all their left-wing rivals — by running a candidate against Abdel-Shafi in elections to the presidency of the Red Crescent Society.

    When the Islamist candidate lost in a landslide, “several hundred Islamist demonstrators expressed their anger on 7 January 1980 by ransacking the Red Crescent offices, before moving on to cafés, cinemas, and drinking establishments in the town center,” Filiu reports. (The Israeli army conspicuously refrained from intervening.) In the 1980s, Gaza would be the scene of a vicious and at times violent campaign by the Islamists to impose “modest” dress on women.

    It was only after the outbreak of the First Intifada at the very end of 1987 — a spontaneous and massive popular uprising over which PLO cadres quickly assumed leadership — that Yassin overruled his divided advisers and made a strategic decision to join the struggle against Israel.

    Amid the explosion of mass strikes and boycotts, stone-throwing demonstrations and confrontations with Israeli soldiers, the men of the Mujama saw which way the wind was blowing. They had a product to sell, and it was obvious what their target market wanted. In contradiction to everything they had preached over the previous decade, they began issuing anonymous leaflets calling on the faithful to resist the occupation. Soon they started signing the leaflets “the Islamic Resistance Movement,” whose Arabic initials spell “Hamas.”

    Almost overnight, the notorious quietists of Gaza’s religious right, once ridiculed and condemned by Palestinian nationalists for sitting out the anti-Israel struggle, transformed themselves into armed guerrillas.

    By the time of the 1993 Oslo Accords, they had become the unlikely standard-bearers of uncompromising Palestinian nationalism.
    Arafat Says Uncle

    If the Oslo Accords signing ceremony in 1993 looked like a restaging of the earlier handshake on the White House lawn — a new production of an old play, with Yasser Arafat and Yitzhak Rabin in the Sadat and Begin roles, and Bill Clinton typecast as the new Jimmy Carter — that was not the only resemblance between Camp David and Oslo.

    Both agreements were by-products of Israel’s congenital inability to take yes for an answer.

    If the “yes” in Egypt’s case came in 1971, when Sadat first signaled his willingness to recognize Israel, the “yes” of Yasser Arafat’s PLO was first delivered in December 1973, just before the Geneva peace conference, when Arafat sent a secret message to Washington:

    The Palestine Liberation Organization in no way seeks the destruction of Israel, but accepts its existence as a sovereign state; the PLO’s main aim at the Geneva conference will be the creation of a Palestinian state out of the “Palestinian part of Jordan” [i.e., the West Bank and East Jerusalem] plus Gaza.

    But Arafat’s private declaration brought no change in the PLO’s formal, public position: officially, the group remained committed, in the words of the 1968 PLO charter, to “the elimination of Zionism in Palestine.”

    The reason for this discrepancy stemmed from the fact that “recognizing Israel” meant something very different for the Palestinians than it had for Egypt.

    Sadat’s peace initiative had proposed trading recognition of Israel for a full restoration of Egypt’s territorial integrity. For the Palestinians, by contrast, recognition of Israel was tantamount in and of itself to a signing away of their right to 78 percent of their homeland’s territory. What for Egypt had been merely a humbling political concession to a regional military rival was, for the Palestinians, an existential act of renunciation.

    Arafat believed the Palestinian masses would nevertheless support such a sacrifice — but only as part of a historic compromise in which recognition of the loss of 78 percent of Palestine would be compensated by assurances that the remaining 22 percent would become a Palestine state.

    He therefore adopted what might be called his “American strategy.” For the next fifteen years, Arafat chased the prize of a dialogue with the United States, hoping to strike a deal: in exchange for a formal, public PLO commitment to recognize Israel, Washington would publicly commit to work for Palestinian statehood and apply the necessary pressure on Israel.

    The PLO leader pitched this concept to any American who would listen. In a 1976 conversation with a visiting US senator in Beirut, Arafat “said that before he was able to acknowledge Israel’s right to exist as an independent state he must have something to show his people,” a US embassy dispatch reported to State Department headquarters in Washington. “This something could be Israeli withdrawal of a ‘few kilometers’ in the Gaza Strip and on the West Bank,” with a UN force taking control of the evacuated territory.

    Israel acted quickly to foil Arafat’s strategy. In 1975, it extracted from Secretary of State Henry Kissinger a signed memorandum of agreement in which Kissinger pledged that the United States would not “negotiate with the Palestine Liberation Organization so long as the Palestine Liberation Organization does not recognize Israel’s right to exist.” By making PLO recognition of Israel a precondition for dialogue with the United States, the agreement ruled out any scenario in which recognition might be granted in exchange for US commitments.

    Kissinger had no qualms about signing away his ability to talk to the PLO. He was convinced that nothing could come of such talks — not because the Palestinians were rejectionists, but because the Israelis were. “Once [the PLO] are in the peace process,” he told a meeting of US Middle East ambassadors in June 1976, “they’ll raise all the issues the Israelis can’t handle” — the issues of the West Bank, Gaza, and East Jerusalem.

    According to Kissinger, anyone foolish enough to think a US administration could use its leverage to force Israel to concede on those issues “totally underestimates what it involves in taking on the [Israel] lobby. They never hit you on the issue; you have to fight ten other issues — your credibility, everything.” In short, “We cannot deliver the minimum demands of the PLO, so why talk to them?”

    As soon as Kissinger’s memorandum was signed, Israel’s fixers and propagandists went to work transforming it from a mere understanding between foreign ministers into a sacrosanct totem of domestic politics, to which every ambitious US politician had to genuflect. In the 1980 presidential election, all four major candidates — Ted Kennedy, Jimmy Carter, John Anderson, and Ronald Reagan — tried to outdo one another in anathematizing the PLO and promising not to talk to it.

    This time the ideological Wurlitzer had to be cranked up to eleven: it wasn’t enough to portray the PLO as a group that currently rejected Israel’s existence (which, if anything, might serve as an argument in favor of US contacts with the group — to try to persuade it to change its stance).

    Rather, the PLO had to be depicted as incapable of accepting Israel’s existence, or coexisting with Jews at all. In the popular phrase of the time, endlessly repeated or paraphrased by ostensibly factual news organizations like the Associated Press and the New York Times, the PLO was an organization “sworn to Israel’s destruction.” Or, as Exodus author Leon Uris — the Homer of American Zionism, its bard and ur-mythologist — put it in a 1976 open letter: the PLO was “emotionally and constitutionally bound to the liquidation of Jewish existence in the Middle East.”

    Top US officials were forced to ritually repeat this fiction — that the PLO was bent on Israel’s destruction — even though they knew firsthand that it wasn’t true. “We have to consider what the parties’ position is,” Jimmy Carter’s secretary of state, Edmund Muskie, said in June 1980, defending the United States’ increasingly isolated stance opposing PLO involvement in peace talks, “and the PLO’s position is that it is not interested in a negotiated settlement with Israel. It is interested only in Israel’s extinction.”

    Meanwhile, privately, the CIA was telling the State Department that, far from refusing to recognize Israel, the PLO was internally debating what to demand in exchange for recognition: “Despite efforts by Fatah moderates [such as Arafat] to convince the rest of the [PLO] leadership that a dialogue with the US entails sufficient long range benefits to justify [recognizing Israel], the PLO leadership remains largely convinced that it must demand more than just talks with the US before giving up what it considers to be its only major ‘card’ in the negotiating process.”
    Prime Minister Ehud Barak of Israel and Chairman Yasser Arafat of the Palestinian Authority shake hands at a trilateral meeting at the US ambassador’s residence in Oslo, Norway, November 1999. (Wikimedia Commons)

    Like A. J. P. Taylor’s musings about Anwar Sadat, the assessments of the PLO that prevailed in that era have aged poorly. Far from proving “emotionally and constitutionally bound to the liquidation of Jewish existence in the Middle East,” the PLO today not only recognizes Israel, it has a leader, Mahmoud Abbas, whose policy of “security coordination” with the occupation authorities is considered so indispensable to the Israeli army that the country’s lobbyists and diplomats have to periodically remind confused right-wing Republicans that they actually want the United States to keep funding the Palestinian security forces.

    Abbas, whose endless concessions to Israel have consigned him to political irrelevance among his own people, has spent the past decade begging for a NATO occupation of the West Bank — an odd way to go about pursuing the “liquidation of Jewish existence in the Middle East.”

    Finally, in 1988, Arafat caved. In exile in Tunisia following the PLO’s bloody expulsion from Lebanon, he pushed the Palestinian National Council (PNC) for a unilateral recognition of Israel with no assurance that any movement toward a Palestinian state would be forthcoming. In his memoirs, then Secretary of State George Shultz gleefully summed up the episode this way: “Arafat finally said ‘Uncle.’”

    Israel had at last received its “yes” from the Palestinians, signed, witnessed, and notarized. But it had no effect whatsoever on either the United States or the Israeli attitude toward Palestinian statehood.

    More than thirty years later, the Palestinian decision of 1988 — which called for peace between an Israel on 78 percent of the land and a Palestinian state on 22 percent — remains an offer on the table, one that no Israeli government has ever expressed a willingness to touch.

    Had Arafat stopped there, the Palestinians, in diplomatic terms, would have been positioned as advantageously as could be expected given the circumstances.

    Instead, he made a tragic, historic error. He went further than “yes.”

    In 1992, fearful of being sidelined from the post–Gulf War flurry of Middle East diplomacy, Arafat secretly authorized back-channel talks in Oslo with representatives of the newly elected Israeli government of Yitzhak Rabin, in the course of which he agreed to concessions that, once made public, were met with outrage and disbelief by the most alert Palestinian observers.

    In the Oslo Accords, Arafat not only reaffirmed the PLO’s recognition of Israel without any reciprocal Israeli recognition of Palestinian statehood — or even any mention of the possibility of statehood — he conceded to Israel a veto over Palestinian statehood (“The PLO . . . declares that all outstanding issues relating to permanent status will be resolved through negotiations”).

    Not only did Arafat renounce the use of force against Israel — unilaterally, with no reciprocation — and agree to suppress resistance to the occupation on Israel’s behalf, he did so with no commitment from the occupiers to stop confiscating Palestinian land to expand Jewish settlements, roads, or military installations.

    The Palestinian-American historian Rashid Khalidi has called Arafat’s move “a resounding, historic mistake, one with grave consequences for the Palestinian people.” Edward Said labeled it “an instrument of Palestinian surrender, a Palestinian Versailles.” Haidar Abdel-Shafi, who headed the official Palestinian delegation to the US-sponsored post–Gulf War peace talks, condemned the deal and its “terrible sacrifices,” calling it “in itself an indication of the terrible disarray in which the Palestinians find themselves.” Mahmoud Darwish, the Palestinian national poet and author of the 1988 Declaration of Independence, resigned from the PLO leadership in protest.

    One of the most underappreciated facts about the Oslo agreement, as the quotes above attest, is that among its most vehement Palestinian critics were not just the opponents of the two-state solution but its most committed and long-standing supporters — those like Khalidi, Said, Darwish, or Shafi, who as far back as the early 1970s had taken what was then the lonely step of urging a Palestinian reckoning with the bitter verdict of 1948.
    Truth and Consequences

    “We learned the lesson of Oslo,” Khaled Meshaal, the Qatar-based head of Hamas’s external politburo, told a reporter from the French daily Le Figaro late last month. “In 1993 Arafat recognized Israel, which gave him nothing in return.”

    He contrasted Arafat’s blunder with what he portrayed as Hamas’s shrewder balancing act. In 2017, the group adopted a new charter — a project Meshaal personally spearheaded — which embraced a two-state solution and excised the antisemitic language and apocalyptic bellicosity of the original 1988 founding statement.

    But, it did so, he stressed, “without mention of recognition of Israel by Hamas.”

    Meshaal “suggests that when the ‘time comes’ — that is, with the creation of a Palestinian state — the question of recognizing Israel will be examined,” Le Figaro reported. “But since not everyone in Hamas is in agreement, he doesn’t want to go any further.”

    Hamas’s top political leadership had spent the years leading up to October 7 trying to position Hamas as a respectable diplomatic interlocutor, one that could someday succeed where Arafat had failed in clinching Palestinian statehood. All of that came crashing down with the atrocities of October 7, leaving observers perplexed about what exactly had happened, and why.

    Almost immediately there were murmurings among diplomats, journalists, and intelligence officials about some kind of split within Hamas. But only occasionally was the case stated as bluntly as it was by Hugh Lovatt, an expert on Palestinian politics at the European Council on Foreign Relations, who was quoted in late October saying: “The brutal violence deployed by Hamas against Israeli civilians represents a power grab by radicals in the military wing, cornering political moderates who advocated dialogue and compromise.”

    Over the last two weeks, more details have surfaced.

    In a report late last month for the pro-Israel Washington Institute for Near East Policy, Ehud Yaari, an Israeli specialist on Arab politics with close ties to the country’s security establishment, wrote about “Growing Internal Tensions Between Hamas Leaders,” citing “extensive private conversations with numerous regional sources.”

    “The specific details of the [October 7] attack,” Yaari reported, “appear to have come as a complete surprise to [Hamas chairman Ismail] Haniyeh and the rest of the external leadership.” They had given approval for a cross-border attack, but not like the one that ended up being carried out.

    Only a “core group of commanders” had been involved in the detailed planning for October 7, Yaari reported. These included Hamas’s Gaza strongman Yahya Sinwar, plus two top commanders of the military wing (known as the Izz ad-Din al-Qassam Brigades), one of whom is Sinwar’s brother Mohammed.

    It was this group, Yaari alleges, that at the last minute inserted new orders — to “murder as many civilians as possible, capture hostages, and destroy Israeli towns” — into the battle plan. The plan was withheld from Hamas’s field commanders “until a few hours before the operation.” (The October 7 operation was a joint action carried out by a coalition of forces from a number of different Palestinian armed factions, not just Hamas.)

    “The scope and brutality of the attack triggered criticism from external leaders” of Hamas, Yaari wrote, some of whom “sharply condemned Sinwar’s ‘megalomaniac’ search for grandeur” in “private conversations.”

    The last-minute changes to the battle plan might help to explain the surprising variation in victims’ testimonies about the attackers’ behavior. In an article published in Haaretz last month, for example, a resident of the Nahal Oz kibbutz, Lishay Idan, recounted her family’s ordeal and told of how, at Nahal Oz, “very strange things happened.”

    “A terrorist wearing camouflage and a green headband, who looked like he was in charge, told the hostages he was from Hamas’ military wing and it didn’t harm civilians. ‘They said they were only looking for soldiers and they didn’t harm women and children,’ Idan said.” Even as acts of extreme brutality were being committed against civilians by other attackers in the area, she explained, these particular fighters behaved differently.

    “It’s no simple thing for me to say this,” she concluded, “but it seems the cells that came to our kibbutz were better focused. In some cases they took humanitarian considerations into account.” They “brought us a blanket and pillows and told us to put the children to sleep,” and when her child needed to be fed, they “asked me to write down exactly where [a bottle of baby formula] was in the house” next door. “Lishay wrote it in Hebrew,” the article recounts, “the terrorists used Google Translate, and off they went.”

    A few other October 7 victims have recounted similarly discordant testimonies.

    Currently, top Hamas leaders are engaged in intensive “day-after” discussions with counterparts from Mahmoud Abbas’s Fatah party about the prospects for a national unity agreement — possibly including the long-discussed scenario of Hamas’s accession to the PLO, the recognized international representative body of the Palestinian people.

    According to Yaari, these talks are now exacerbating the split between Sinwar and the rest of the Hamas leadership:

    When reports of these talks reached Sinwar, he told Haniyeh that he considers this conduct “outrageous,” demanded that all contacts with the PLO and dissident Fatah factions be discontinued, and insisted that no consultations or statements on the “morning after” take place until a permanent ceasefire is reached.

    The external leadership has ignored Sinwar’s directive, however.

    A source who spoke to Le Figaro — a knowledgeable “Gazan notable” — went even further, claiming that “Israel isn’t alone in wanting [Sinwar] to lose. His friends in the political wing in Qatar and the Qataris themselves wouldn’t be unhappy if he were killed by Israel.”

    In a different world — a world where Israel preferred peace to conquest — one could imagine some devious Bismarck-like leader in Jerusalem watching over these machinations like a chess player, plotting to split Hamas, isolate the irreconcilables, and make a deal with a Palestinian national unity front.

    Or one could imagine, perhaps, some international mediator coming along to propose an agreement in which Israel would withdraw to its 1967 borders in exchange for, say, Hamas consenting to the destruction of its Gaza tunnels under UN supervision.

    Would Hamas agree to such a plan? Who can say? But it’s easy to guess what Netanyahu’s response would be.

    A decade ago, US Secretary of State John Kerry dispatched a team of US military advisers to Jerusalem to work out a plan that might satisfy Israel’s security concerns in the event of a peace agreement with the Palestinians and an Israeli withdrawal from the West Bank.

    Netanyahu refused to let his generals cooperate with the American visitors.

    “You understand the significance of an American security plan that is acceptable to us?” Netanyahu asked his defense minister. “At that moment we’ll have to start talking borders.”

    Such are the consequences of Israel’s decades-long quest for Lebensraum. Repelled by the thought of security without conquest, terrified of “talking borders,” and encircled by enemies of its own making, a cornered Israel has finally absolved itself of its last moral obligation. It no longer feels bound to accept its neighbors’ physical existence. Whatever happens next, Israel will share responsibility with its accomplices.

    #Israël #Palestine #USA #histoire #OLP #Hamas #Irgun #sionisme #islam

  • Pendant ce temps, en #Méditerranée sud-orientale, la routine...

    "Moyen-Orient : les #incendiaires crient « Au feu ! »
    (par Manlio Dinucci)

    Alors qu’ils prétendent le contraire, l’#Otan et l’#UE poursuivent ensemble le projet de destruction de l’#État_palestinien. L’attaque du #Hamas n’est qu’un prétexte pour accomplir enfin le plan des « #sionistes #révisionnistes », énoncé dans les années 30 par Vladimir Jabotinsky et son secrétaire particulier, Bension Netanyahu (père de Benjamin #Netanyahu). (...)"

    https://www.voltairenet.org/article220225.html

    #politique #international #Israël #États_Unis #Palestine #Proche_Orient #bonne_année #et_surtout_la_santé #caricature #seenthis #vangauguin

  • Non, le « #choc_des_civilisations » n’aide pas à comprendre notre époque

    Depuis le 7 octobre, les idées du professeur américain #Samuel_Huntington sont à nouveau vantées, au service d’un idéal de #repli_identitaire. Pourtant, ces thèses fragiles ont été largement démontées, sur le plan empirique comme théorique.

    C’est un des livres de relations internationales les plus cités au monde. Publié en 1996, trois ans après un article dans Foreign Affairs, Le Choc des civilisations a fourni un concept qui a proliféré dans le débat public. À la faveur de sa republication en poche aux éditions Odile Jacob, la journaliste et essayiste Eugénie Bastié a eu une révélation : son auteur, le politiste Samuel Huntington (1927-2008), était le prophète de notre époque. Sacrément épatée, elle affirme dans Le Figaro que « chaque jour, l’actualité donne raison » à ce livre « majeur ».

    Elle n’est ni la première ni la seule à le penser. À chaque attentat ou chaque guerre mettant aux prises des belligérants de religions différentes, la théorie est ressortie du chapeau comme une grille explicative. Depuis les massacres du Hamas du 7 octobre, c’est à nouveau le cas. Dans Le Point, Franz-Olivier Giesbert n’a pas manqué de la convoquer dans un de ses éditoriaux. Dans la plus confidentielle et vénérable Revue politique et parlementaire, un juriste s’est appuyé sur Huntington pour conclure tranquillement à « une certaine incompatibilité civilisationnelle entre Arabes et Israéliens et, partant, entre Orient et Occident ».

    Huntington pensait qu’avec la fin de la Guerre froide, les #facteurs_culturels allaient devenir prédominants pour expliquer la #conflictualité dans le système international. Il ajoutait que les risques de conflictualité seraient maximisés aux points de rencontre entre « #civilisations ». À l’en croire, ces dernières seraient au nombre de neuf. La #religion serait un de leurs traits distinctifs essentiels, parmi d’autres caractéristiques socio-culturelles ayant forgé, selon lui, des différences bien plus fondamentales que celles qui existent entre idéologies ou régimes politiques.

    De nombreuses critiques ont été faites aux thèses d’Huntington. Aujourd’hui, ces dernières sont largement considérées comme infirmées et inutilisables dans sa propre discipline. Elles ne sont plus reprises que par des universitaires qui ne sont pas spécialistes de relations internationales, et des acteurs politico-médiatiques qui y trouvent un habillage scientifique aux obsessions identitaires qui les habitent déjà.

    Il faut dire que dans la réflexion d’Huntington, la reconnaissance des #identités_civilisationnelles à l’échelle globale va de pair avec un rejet du multiculturalisme à l’intérieur des États. Eugénie Bastié l’a bien compris, se délectant des conclusions du professeur américain, qu’elle reprend à son compte : « La #diversité est bonne au niveau mondial, mortifère au niveau national. L’#universalisme est un danger à l’extérieur, le #multiculturalisme une #menace à l’intérieur. »

    Des résultats qui ne collent pas

    Le problème, c’est que les thèses d’Huntington ont été largement démontées, sur le plan empirique comme théorique. Comme l’a déjà rappelé Olivier Schmitt, professeur à l’Université du Sud au Danemark, des chercheurs ont « testé » les prédictions d’Huntington. Or ils sont tombés sur des résultats qui ne collent pas : « Les actes terroristes, comme les conflits, ont historiquement toujours eu majoritairement lieu – et continuent d’avoir majoritairement lieu – au sein d’une même civilisation. »

    Dans Philosophies du multiculturalisme (Presses de Sciences Po, 2016), le politiste Paul May relève que « les arguments avancés par Huntington pour justifier sa thèse du choc des civilisations ne reposent pas sur de larges analyses empiriques, mais plutôt sur une série d’anecdotes et d’intuitions ». Il dresse le même constat à propos des alertes angoissées d’Huntington sur le supposé moindre sentiment d’appartenance des #minorités à la nation états-unienne, notamment les Hispaniques.

    Huntington procède en fait par #essentialisation, en attribuant des #valeurs_figées à de vastes ensembles socio-culturels, sans prendre au sérieux leur #variabilité dans le temps, dans l’espace et à l’intérieur des groupes appartenant à ces ensembles. Par exemple, son insistance sur l’hostilité entre l’#Occident_chrétien et la #civilisation_islamique néglige de nombreux épisodes de coopération, d’influences mutuelles, d’alliances et de renversement d’alliances, qui ont existé et ont parfois répondu à des intérêts politico-stratégiques. Car si les #identités_culturelles ont bien un potentiel mobilisateur, elles sont justement intéressantes à enrôler et instrumentaliser dans une quête de puissance.

    Le « #déterminisme_culturaliste » d’Huntington, écrivait le professeur Dario Battistella dès 1994, « mérite une #critique approfondie, à l’image de toutes les explications unifactorielles en sciences sociales ». Au demeurant, les frontières tracées par Huntington entre les civilisations existantes reposent sur des critères peu clairs et discutables. Le chercheur Paul Poast a remarqué, dans un fil sur X, que ses choix aboutissent à une superposition troublante avec une carte des « races mondiales », « produite par Lothrop Stoddard dans les années 1920, [ce dernier étant connu pour être] explicitement un suprémaciste blanc ».

    Les mauvais exemples d’#Eugénie_Bastié

    Les exemples mobilisés par Eugénie Bastié dans Le Figaro illustrent toutes les limites d’une lecture outrancièrement culturaliste de la réalité.

    « Dans le cas du conflit israélo-palestinien, écrit-elle, l’empathie n’est plus dictée par des choix rationnels ou idéologiques mais par des appartenances religieuses et identitaires. » Il était toutefois frappant, avant le 7 octobre, de constater à quel point les États du monde arabe et musulman s’étaient désintéressés de la question palestinienne, l’un des objectifs du #Hamas ayant justement été de faire dérailler la normalisation des relations en cours. Et si la composante islamiste de l’identité du Hamas est indéniable, la situation est incompréhensible sans tenir compte du fait qu’il s’agit d’un conflit pour la terre, que d’autres acteurs palestiniens, laïques voire, socialisants, ont porté avant le Hamas.

    Concernant l’#Ukraine, Bastié explique qu’« entre un Ouest tourné vers l’Occident et un Est russophone, Huntington prévoyait trois scénarios : une Ukraine unie pro-européenne, la division en deux avec un est annexé à la Russie, une Ukraine unie tournée vers la Russie. On sait désormais que l’on s’achemine plus ou moins vers le deuxième scénario, le plus proche du paradigme du choc des civilisations. »

    Remarquons d’abord la précision toute relative d’une théorie qui « prédit » des issues aussi contradictoires. Soulignons ensuite que malgré tout, Huntington considérait bien que « si la #civilisation est ce qui compte, la probabilité de la #violence entre Ukrainiens et Russes devrait être faible » (raté). Pointons enfin la séparation caricaturale établie par l’essayiste entre les parties occidentale et orientale du pays. Comme l’a montré l’historien Serhii Plokhy, les agressions russes depuis 2014 ont plutôt contribué à homogénéiser la nation ukrainienne, « autour de l’idée d’une nation multilingue et multiculturelle, unie sur le plan administratif et politique ».

    Enfin, Bastié devait forcément glisser qu’Huntington a formulé sa théorie du choc des civilisations avant même les attentats du 11 septembre 2001, censés illustrer « la résurgence du conflit millénaire entre l’islam et l’Occident ».

    Reprenant sa critique du politiste américain à l’aune de cet événement, Dario Battistella a cependant souligné que « loin de constituer les prémices d’une bataille à venir entre deux grandes abstractions, #Occident et #Islam, les attentats du 11 septembre sont bien l’expression d’une forme pervertie de l’islam utilisée par un mouvement politique dans sa lutte contre la puissance hégémonique américaine ; quant aux bombardements américano-britanniques contre Al-Qaïda et les talibans, ce sont moins des croisades que des opérations de police, de maintien de la “pax americana”, entreprises par la puissance impériale et sa principale alliée parmi les puissances satisfaites de l’ordre existant. »

    À ces illustrations guère convaincantes du prophétisme de Samuel Huntington, il faut ajouter les exemples dont Eugénie Bastié ne parle pas, et qui ne collent pas non plus avec sa grille de lecture.

    Avec la tragédie du Proche-Orient et l’agression russe en Ukraine, l’autre grand drame historique de cette année s’est ainsi joué en #Arménie et en #Azerbaïdjan, avec le #nettoyage_ethnique du #Haut-Karabakh. Or si ce dernier a été possible, c’est parce que le régime arménien a été lâché par son protecteur russe, en dépit de populations communiant majoritairement dans le #christianisme_orthodoxe.

    Cet abandon, à laquelle la difficile révolution démocratique en Arménie n’est pas étrangère, a permis au dirigeant azéri et musulman #Ilham_Aliev de donner libre cours à ses ambitions conquérantes. L’autocrate a bénéficié pour cela d’armes turques, mais il a aussi alimenté son arsenal grâce à l’État d’Israël, censé être la pointe avancée de l’Occident judéo-chrétien dans le schéma huntingtonien interprété par Eugénie Bastié.

    Le côté « chacun chez soi » de l’essayiste, sans surprendre, témoigne en parallèle d’une indifférence aux revendications démocratiques et féministes qui transcendent les supposées différences civilisationnelles. Ces dernières années, ces revendications se sont données à voir avec force en Amérique latine aussi bien qu’en #Iran, où les corps suppliciés des protestataires iraniennes témoignent d’une certaine universalité du combat contre la #domination_patriarcale et religieuse. Cela ne légitime aucune aventure militaire contre l’Iran, mais rappelle que toutes les actions de soutien aux peuples en lutte pour leurs droits sont positives, n’en déplaise au fatalisme huntingtonien.

    On l’aura compris, la thématique du choc des civilisations n’aide aucunement à comprendre notre chaotique XXIe siècle. Il s’agit d’un gimmick réactionnaire, essentialiste et réductionniste, qui donne une fausse coloration scientifique à une hantise du caractère mouvant et pluriel des identités collectives. Sur le plan de la connaissance, sa valeur est à peu près nulle – ou plutôt, elle est la pire manière d’appeler à prendre en compte les facteurs culturels, ce qui souffre beaucoup moins la contestation.

    Sur le plan politique, la théorie du choc des civilisations est un obstacle aux solidarités à construire dans un monde menacé par la destruction de la niche écologique dont a bénéficié l’espèce humaine. Ce sont des enjeux de justice climatique et sociale, avec ce qu’ils supposent de réparations, répartition, redistribution et régulation des ressources, qu’il s’agit de mettre en avant à toutes les échelles du combat politique.

    Quant aux principes libéraux et démocratiques, ils méritent également d’être défendus, mais pas comme des valeurs identitaires opposées à d’autres, dont nous serions condamnés à vivre éloignés. L’universalisme n’est pas à congédier parce qu’il a servi d’alibi à des entreprises de domination. Quand il traduit des aspirations à la paix, à la dignité et au bien-être, il mérite d’être défendu, contre tous les replis identitaires.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/231223/non-le-choc-des-civilisations-n-aide-pas-comprendre-notre-epoque
    #Palestine #Israël

    #Huntington