• Pierre Razoux, historien : « Le Hamas fait tout pour attirer Israël dans le piège d’une opération terrestre »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/11/le-hamas-fait-tout-pour-attirer-israel-dans-le-piege-d-une-operation-terrest

    Il aurait pu s’agir du teaser d’une nouvelle saison de la série-culte israélienne Fauda [centrée sur les forces spéciales de l’armée], mais les images choquantes qui circulent depuis samedi 7 octobre et le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël reflètent le drame bien réel qui se noue autour de Gaza.

    Ce monsieur, que je ne connais(sais) pas, parle du Moyen-Orient à travers les séries télé (israéliennes) et les jeux vidéo. C’est brillant !...

    Extrait de sa notice Wikipedia : "Il est auditeur de la 67e session nationale « politique de défense » de l’Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2014-2015). Il a créé également un jeu de guerre sur plateau qui a été commercialisé en mai 2017. Il est l’auteur d’un autre jeu nommé FITNA, d’après un mot arabe relatif aux rivalités entre musulmans, et pouvant être traduit par « révolte, agitation, sédition », sur les guerres au Moyen-orient."

    • Il est de toute façon très improbable que le Hezbollah prenne le risque de tout perdre en se lançant dans un conflit avec Israël, alors même qu’il s’est imposé comme l’acteur dominant au #Liban. L’#Iran n’a pas non plus intérêt à encourager le Hezbollah à attaquer Israël, alors même que la guerre déclenchée par le Hamas lui permet d’atteindre quatre objectifs importants : neutraliser la tentative de normalisation entre l’#Arabie_saoudite et Israël, focaliser l’attention du gouvernement israélien sur le front intérieur plutôt que sur le front extérieur (notamment au Sud-Caucase), affaiblir la posture dissuasive de Tsahal et donner une idée des dégâts que le #Hezbollah pourrait infliger à Israël en cas de confrontation majeure.

      Au regard d’un tel résultat, il est même légitime de se demander si les Iraniens, excellents joueurs d’échecs, n’ont pas manipulé le Hamas à son insu pour l’envoyer se sacrifier contre #Israël afin de servir leurs intérêts. Il n’est pas certain que le #Hamas, qui a brûlé ses vaisseaux, l’emportera face à la détermination des Israéliens. L’histoire tranchera.
      https://justpaste.it/d37lt

      #Palestine #Gaza

  • Le Hamas et le kibboutz - AOC media par Sylvaine Bulle
    https://aoc.media/analyse/2023/10/10/le-hamas-et-le-kibboutz

    J’avoue n’avoir jamais fréquenté de kibboutz, et je veux bien croire qu’une partie des personnes assassinées étaient de gauche, anarchistes, écologistes, démocrates, etc. mais cette lecture qui semble totalement effacer la dimension nationaliste et coloniale du kibboutz dans l’histoire israélienne (dont je suis loin d’être un expert) me parait assez hallucinante. Le dit mouvement démocrate, de son côté, vient de se rallier massivement au gouvernement et à la guerre totale contre Gaza, malgré il est vrai, des critiques sévères des dysfonctionnements militaires ayant permis à l’offensive d’atteindre un bilan aussi brutal.

    En mémoire des centaines de kibboutzik,
    assassiné-s, enlevé-es dans les kibboutzim de Be’eri et de Kfar Aza les 7 et 8 octobre 2023.
     

    Le kibboutz de Be’eri est un des plus anciens d’Israël. Au minimum cent de ses résidents y ont été assassinés vendredi et samedi 7 et 8 octobre 2023 par des membres du Hamas, ayant transpercé avec facilité la barrière de sécurité a peine distante de 5 kilomètres.

    D’autres ont été pris-es comme otages. Parmi ces victimes se trouvent en très grande majorité des activistes, pacifistes, anarchistes, écologistes, opposants à l’occupation des Territoires Palestiniens, et tout simplement des militants engagés dans la critique interne de l’État d’Israël et de sa pente illibérale. À quelques kilomètres de Be’eri, aujourd’hui dévasté, se tenait la rave-party de la paix. Elle comptait plus de mille jeunes (dont deux cent cinquante ont moins ont été assassinés), qui s’étaient rassemblés dans le cadre d’une manifestation libertaire et hippie, elle-même représentative d’une frange importante de la jeunesse israélienne et sorte d’illustration des zones d’autonomie temporaire[1]. Ce sont donc des voix de la démocratie qui ont été éteintes par la seule volonté du Hamas ou de ses troupes, ayant surgi au milieu d’espaces géographiquement proches de Gaza, mais généralement hors d’atteinte.

    Nous croyions cela impossible, mais c’est pourtant bien une symétrie qu’il faut opérer par l’analysé : entre d’un côté, les formes de vie libertaires, ou portées par des communautés alternatives, et de l’autre une armée politique et désormais militaire, agissant par cruauté.

    • Aoc c’est le ridicule de la gauche du centre, avec parfois des papiers.

      mais non, @arno, leur kif c’est de préparer une théocratie (l’une contre l’autre, en miroir, quitte à s’arranger, des deux côtés, avec le Veau d’or) dans laquelle ni les raveurs ni les pédés ni bien sûr les juifs n’auront leur place et où les femmes auront la leur, à condition de n’en pas bouger, et de fabriquer et élever des petits mecs et des génitrices. leur kif c’est d’exhiber des viols des meurtres de vieilles et d’enfants et des exactions en balançant des vidéos gore.

      si tu piges pas @arno pas que le massacre de civils - gauchistes ou pas- c’est pour le moins un souci, si tu ne le pige que lorsque c’est le résultat d’opérations armées d’Israël - soutien du Hamas ou pas - je ne peux que te plaindre vu le campisme, non pas « naïf » mais odieux dont tu sembles incapable de te départir.

      #administration_de_la_sauvagerie

    • Qu’est-ce qui te laisse croire que je défends le meurtre de civils quand c’est commis par le Hamas, ou que j’ignore que ce sont des ultra-réactionnaires ? Tu me fatigues avec tes imputations.

      Je me méfie du campisme, mais par contre ce que je vois systématiquement, à chaque conflit qui démarre, ce sont les articles écrits spécifiquement à destination de « la gauche » occidentale, pour expliquer que tel camp est ultra-réactionnaire (ce qui est vrai), alors que l’autre serait ultra-progressiste. Ce qui est généralement faux. On l’a à chaque fois, et pour le coup ça c’est un campisme proche du ridicule.

      Sinon, cette phrase :

      leur kif c’est d’exhiber des viols des meurtres de vieilles et d’enfants et des exactions en balançant des vidéos gore

      Tu fais référence à quoi ? J’ai vu passer la menace de tuer un otage à chaque bombardement, et oui tout le monde considère que ce serait un nouveau niveau dans l’horreur, mais je n’ai pas vu qu’ils l’avaient fait. Je n’ai pas vu qu’ils diffusaient des vidéos de viol « de vieilles et d’enfants », ni même de viols tout court.

    • ce qui me le « laisse croire » c’est cette manière de le minimiser, de ne pas en parler.
      je n’ai pas regardé beaucoup d’images de la propagande du Hamas, juste suffisamment pour savoir que je n’ai aucun rapport avec cette fierté d’einsatzgruppen que je vomis. ces amoureux de la mort, celle de leurs « martyrs » comme de celleux qu’ils immolent.
      voilà le réalisme dont je me prévaut pour ma part.

      edit il était question, avant tout, de meurtres de civils en fuite par centaines, traqués dans leurs refuges

      https://www.liberation.fr/checknews/de-nombreuses-videos-attestent-de-crimes-de-guerre-perpetres-par-le-hamas

      Parmi les premières images qui ont circulé samedi, une vidéo montrait le corps inerte d’une femme presque nue, gisant désarticulée à l’arrière d’un pick-up, tandis qu’un groupe de ravisseurs étaient assis autour d’elle. Deux hommes lui crachent dessus. Grâce à ses tatouages et ses dreadlocks, cette citoyenne de nationalités israélienne et allemande, a été identifiée comme l’une des participantes du festival de musique électronique où le Hamas a semé la mort.

      Ces images ont renforcé les craintes de viols qu’ont pu ou que pourraient subir les victimes de ces attaques. Le magazine conservateur américain The Tablet, spécialisé dans la culture juive, fait mention de viols de femmes à côté des cadavres de leurs amis, lors de la tuerie du festival. L’article a été très largement partagé sur les réseaux sociaux. Il ne repose sur le témoignage que d’un seul survivant.

      c’est plutôt lorsque l’on a le temps que le guerre s’accompagne de viols (pas souvenir de cas rapporté à propos de Tsahal, ils doivent être trop pressés).

      pour ce qui est du réalisme évoqué. deux écueils. sacraliser la vie. faire de la suppression d’une de ses manifestations un simple signe. ça ne vaut évidemment pas qu’en Palestine, où il semble que cela ne vaille plus rien, voire que cela devienne une manière de « marquer des points »

    • Mais ça fait des années qu’on est tous, ici, inquiets des risque des radicalisation du Hamas. Qui est certes ultra-réactionnaire dès ses origines, mais qui avait aussi une certaine rationalité politique, et qui était loin d’être Daesh.

      Et personne n’ignore que c’est un vrai risque, avec l’aggravation de la situation en Palestine et la volonté politique évidente (israélienne et internationale) de faire disparaître totalement le sort des palestiniens.

      Il y a ce matin une vidéo avec Dominique Vidal sur le Média, avec un autre spécialiste de la Palestine, qui conviennent que si le Hamas descend au niveau de Daesh, ça va être un coup terrible pour les Palestiniens eux-mêmes, et provoquer l’effondrement de la solidarité internationale (y compris arabe).

      Mais dans le même temps, il faut aussi se méfier des manipulations et des surinterprétations. Parce que c’est la guerre, et qu’on va être rapidement noyés dans des flots d’analyses justifiant les « victimes collatérales » (alors que, dans la doctrine israélienne, elles ne sont pas collatérales).

      En 2006, on a été en France submergés par un flot continu de pures fabrications qui ne servaient qu’à une chose : justifier le massacre des Libanais sous les bombes israéliennes. Et une partie non négligeable de ces fabrications étaient spécifiquement destinées aux gauches occidentales. Et les échanges avec mes amis progressistes libanais étaient à peu près à l’opposé de qu’on racontait aux « progressistes » occidentaux sur les interwebz.

      (Je ne sais pas si tu as compris que je suis marié à une Libanaise et que nos enfants portent des prénoms que l’on retrouve dans des chansons de Fayrouz et d’Asmahane. Je te dis ça pour que tu comprennes que ni sur le Liban, ni sur la Syrie, ni sur la Palestine, je ne « minimise » : je suis de plus en plus désespéré de la situation, et je pense que les belles indignations occidentales n’apporteront jamais que du malheur dans la région.)

    • à Haaretz et ailleurs on a du souligner l’ignominie de la terreur et des persécutions exercées à l’encontre des palestiniens des territoires occupés par des colons israéliens appuyés par Tsahal en utilisant le terme pogroms.
      c’est finalement le Hamas qui le 7 octobre aura, avec ces centaines de civils tués, le plus fidèlement approché le pogrom authentique.
      ils le doivent davantage à ces colons qu’à l’Iran.

    • c’est finalement le Hamas qui le 7 octobre aura, avec ces centaines de civils tués, le plus fidèlement approché le pogrom authentique.

      Mais encore une fois : objectivement, non. Le déséquilibre du nombre de morts est énorme. Ça a été rappelé ici par exemple :
      https://seenthis.net/messages/1020205

      Tu as peut-être raté cette interview de Simone Bitton :
      https://seenthis.net/messages/1020403

      Jamais la Palestine n’a eu cet honneur, alors que je peux vous rappeler une bonne dizaine d’épisodes avec plus de 500 morts palestiniens en deux jours. Des grand-mères et des enfants palestiniens massacrés, il y en a eu ! Les grand-mères israéliennes ne sont pas les premières, et croyez que mon cœur saigne pour elles !

      Sur la volonté délibérée de cibler les civils et les infrastructures civiles, là aussi c’est documenté :
      https://seenthis.net/messages/1020473

      La propagande absolument sidérante qui parvient à faire passer au niveau international les 300 morts et les 20 000 estropiés de la Marche du retour qui n’a donc ciblé que des manifestants palestiniens (bon sang : 2018-2019 et j’ai l’impression que c’est déjà totalement oublié) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marche_du_retour

    • cela remonte à loin le désespoir, disons (tout légitimisme déférent pour l’OLP mis à part), depuis 1982. là où il y a des religieux, je préfère le « multiconfessionnel » avec des minoritaires, ici, des chrétiens, sur des postions avancées parce que minoritaires, experts de la minorité ! c’est ce qu’Israël a détruit en son sein (Scholem ? un marginal) comme à Sabra et Chatila

      je garde l’idée que la « solidarité arabe » a toujours été instrumentalisée par les états concernés. le nationalisme auquel était inévitablement (?) arrimé la diaspora palestinienne a évité beaucoup de souci à ces états durant les années 70.

      (ayant vécu de longues et belles années avec une femme d’origine libanaise, j’ai bien noté, @arno, ta/votre proximité avec le Liban)

      je suis pas indigné par le Hamas, je trouve ça répugnant. vomitif mis à part, ça laisse démuni. au point qu’façon trotskiste standard j’me dis qu’y faudrait que la révolution (palestinienne) change de direction. eh ! zut. j’ai 0 qualif de ce côté. fatigue.

    • non, j’ai pas raté Bitton, ni ce que tu mets en avant de la doctrine israélienne de la guerre asymétrique (en oubliant leurs consédération sur le fait que cela ne peut qu’être limité dans le temps sous peine de se retourner contre eux : indignation contre les crimes de guerre, discours humanitaires, etc). je sais pas combien de crédit temps le Hamas leur à donné cette fois. on va le découvrir.

      mais les pogroms, c’est pas affaire quantitative, je t’assure ! l’ambiance compte beaucoup ! par exemple ça compte beaucoup d’interrompre, de faire effraction dans la vie quotidienne, ordinaire (c’est pas des manifs qui sont visées dans un pogrom), ça compte beaucoup d’aller chercher des civils dans les caves, les chiottes, pas juste dans « l’espace public », c’est un marqueur tout spécial de domination.

    • à part ça il n’y a aucune « radicalisation » du Hamas. il n’iront jamais au fond ni à la racine de rien, de rien d’autre que leur nationalisme fondamentaliste religieux. le fond, ils l’ont touché d’emblée. je vois pas sur quoi ils pourraient rebondir (mention spéciale à l’inutilité du FPLP et tutti quanti).

  • Pour ceux qui ont perdu le fil : la doctrine militaire israélienne est fondée sur le massacre des civils et la destruction totale des infrastructures civiles. Les responsables israéliens font ce genre de menace de crime de guerre contre Gaza ou le Liban, ouvertement, à intervalle régulier, sans que ça provoque jamais la moindre réaction internationale. Et quand ils le font : (1) c’est trop tard, (2) on s’en fout.

    Doctrine Dahiya
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Dahiya

    La Doctrine Dahiya est une doctrine militaire formulée par le général israélien Gadi Eizenkot qui se rapporte au contexte de guerre asymétrique en milieu urbain, et prône un usage de la force « disproportionné » au cours de représailles contre des zones civiles servant de base à des attaques, dans un but de dissuasion. Il s’agit, en dépit du principe de base du droit de la guerre, de ne plus faire de distinction entre cibles civiles et militaires1.

    Cette doctrine porte le nom de Dahieh Janoubyé, un quartier chiite d’habitations de Beyrouth qui abritait un bastion du Hezbollah avant d’être rasé par l’aviation israélienne au cours du conflit israélo-libanais de 2006.

    La première formulation publique de cette doctrine eut lieu en octobre 2008, dans une interview à l’agence Reuters au cours de laquelle le général Eizenkot déclare :

    « Ce qui est arrivé au quartier Dahiya de Beyrouth en 2006 arrivera à tous les villages qui servent de base à des tirs contre Israël. […] Nous ferons un usage de la force disproportionné [sur ces zones] et y causerons de grands dommages et destructions. De notre point de vue, il ne s’agit pas de villages civils, mais de bases militaires. […] Il ne s’agit pas d’une recommandation, mais d’un plan, et il a été approuvé. […] S’en prendre à la population est le seul moyen de retenir Nasrallah. »

    • Je comprend pourquoi il est comme ça notre général Eizenkot avec qui nous sommes inconditionnellement solidaires. Nos ancêtres on joué un mauvais tour à ses ancêtres en ne leur réservant que le nom de « fer de merde ».
      Ce fut le sort des juifs pauvres qui ne purent acheter un nom agréable lorsqu’on les obigeat à germaniser leur noms de famille.

      Eizen = Eisen = fer
      Kot = Scheiß = merde.

      D’après notre encyclopédie préférée il est par contre possible que les ancêtres du vaillant général étaient des petits rigolos qui furent exprès de choisir un nom bizarre pour des raisons inconnues.
      https://de.m.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCdischer_Name

      Je nach Region konnte die Namensgebung unterschiedlich verlaufen, so dass bei der Deutung der Namen auch die Herkunftsregion eine große Rolle spielen kann. Nicht zu verkennen ist aber auch die durch die Namensanalyse vermutete Freude der Juden an Synonymen, am Denken um die Ecke, an Verballhornungen, an Wortspielereien und an (Selbst-)Ironie. Gerade ihre Mehrsprachigkeit und die Eigenart der hebräischen Schrift, nur Konsonanten abzubilden, trugen dazu wesentlich bei.

      #Eisenscheiß #wtf

    • oui mais « est-ce que vous condamnez ?! »

      La réaction Française, cette fois, a été plutôt claire, non ? Soutien total à Israël, ta doctrine on opine, Dahiya pluka, Amen. J’ai faux ?

      En tout cas merci pour le topo ; 2008 ça fait 15 ans ; avant, ils avaient une autre doctrine ou c’est juste qu’elle avait pas encore de nom ?

    • Guerre Israël-Hamas : l’armée israélienne « change les règles » dans sa guerre contre le Hamas

      L’armée assure vouloir mener cette offensive selon « les règles du droit international humanitaire », ou, du moins, son interprétation par les militaires israéliens, plus maximaliste que les armées européennes ou américaine. Ainsi, la doctrine Dahiya, élaborée en 2006 par Gadi Eisenkot, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne – et qui vient de rejoindre, en observateur, le « cabinet de guerre » israélien –, théorise l’usage d’une force disproportionnée afin d’atteindre ses objectifs, y compris viser une zone civile pour y éliminer des cibles militaires. Le nom de la doctrine fait référence à un quartier de la banlieue sud de Beyrouth où était basée la direction du Hezbollah lors de la guerre de l’été 2006 entre le Liban et Israël. Le rapport Goldstone demandé par les Nations unies après le premier conflit entre Israël et le Hamas en 2008-2009 avait conclu que la doctrine avait été « conçue pour punir, humilier et terroriser la population civile ».

      « Ils choisissent de mettre leur vie en jeu »

      « Je ne pense pas que cette doctrine s’applique aujourd’hui, estime le professeur Gabi Siboni, de l’Institut de Jérusalem pour la stratégie et la sécurité. Nous nous occupons de cibler et de détruire des agents du Hamas et d’autres organisations terroristes. Ce sont tous des cibles militaires. » Alors que 2 300 personnes, principalement des civils, dont 600 enfants, ont déjà été tuées, M. Siboni affirme aussi qu’Israël opère selon les principes du droit international humanitaire : « C’est pour cela que l’armée a demandé à la population d’évacuer le nord de Gaza. Quant à ceux qui restent, tant pis. Ils choisissent de mettre leur vie en jeu. »

      Depuis le début de l’opération militaire sur Gaza, l’armée israélienne n’a guère détaillé les cibles qui justifieraient les frappes. Ses services de communication donnent en revanche le tonnage de bombes larguées sur l’enclave, en postant les images de ruines.

      Asa Kasher, professeur de philosophie à l’université de Tel-Aviv, qui a contribué à la rédaction du code d’éthique des forces israéliennes, explique qu’il s’agit d’une équation : « Quand on est attaqué, on peut se défendre sans enfreindre le droit international. S’il y a une position avec des civils et des combattants, on évalue les risques. Si les gains sont militairement intéressants, et les pertes civiles limitées, il faut frapper. Sinon, il faut abandonner. » Quant à l’objectif affiché de détruire le Hamas, Asa Kasher s’interroge : « Détruire le Hamas n’est pas un objectif raisonnable. Détruire leurs capacités militaires ? Oui. Leurs infrastructures financières ? Oui. Mais détruire leur haine des juifs, des Israéliens, de l’Ouest, non. Ce qu’on peut faire, c’est réduire leur potentiel jusqu’à ce qu’ils ne soient plus une source de danger. »

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/14/guerre-israel-hamas-l-armee-israelienne-change-les-regles-pour-detruire-le-h

    • On illumine la tour Eiffel aux couleurs d’Israël. Jamais la Palestine n’a eu cet honneur, alors que je peux vous rappeler une bonne dizaine d’épisodes avec plus de 500 morts palestiniens en deux jours. Des grand-mères et des enfants palestiniens massacrés, il y en a eu ! Les grand-mères israéliennes ne sont pas les premières, et croyez que mon cœur saigne pour elles ! Mais à ce niveau-là, ce n’est même plus du deux poids deux mesures : c’est tout simplement indécent. »

    • “Terrorisme” ou “résistance” ?

      « Les mots sont importants. Les actes commis par le #Hamas sur les civils sont des crimes de guerre. On parle de tuer des civils, de massacrer des enfants devant les yeux de leurs parents. Malheureusement, toutes les résistances au colonialisme se sont rendues coupables de telles exactions. Ce qui s’est passé samedi 7 octobre est une sorte de grand attentat-suicide collectif. Les combattants du Hamas, qui sont des kamikazes, savent qu’ils vont mourir et que leurs familles vont payer très cher.

      Pour en arriver là, il faut clairement avoir été soumis à un haut niveau d’endoctrinement religieux, mais aussi être dans un désespoir inouï. Pour la plupart, ils sont très jeunes et constituent un réservoir inépuisable. Je n’ai vraiment aucune sympathie pour leurs leaders, ni pour les moyens qu’ils emploient, ni pour le projet de société terrible qu’ils offrent aux Palestiniens, mais il faut bien comprendre que le réservoir de chair à canon qui compose les rangs des combattants du Hamas ne se tarira que si la politique d’Israël à l’égard de la Palestine change. »

    • Et maintenant ?

      « On ne peut pas vraiment savoir ce qui va se passer. Israël, c’est neuf millions d’habitants, une petite société. Quand on a d’un coup presque mille morts, qu’on est face à un tel degré d’horreur dans le crime, il est logique que la sidération l’emporte dans un premier temps. Le réflexe normal est un sentiment d’union nationale. Mais je lis depuis deux jours dans la presse israélienne des choses qui seraient inimaginables dans la presse française. Beaucoup de commentateurs israéliens sont absolument furieux, exigent la démission du gouvernement et disent, ce qui est vrai, qu’une des raisons pour lesquelles il y a eu tellement de morts est qu’il y avait très peu de soldats pour garder la frontière. Pour schématiser, l’armée israélienne est devenue une police de protection des colons. Des bataillons entiers sont employés à sécuriser des petites colonies de dix, quinze, vingt familles qui ne cessent de proliférer en Cisjordanie. Même les familles des kidnappés, qui ont donné hier une conférence de presse, sont très en colère contre le gouvernement. Donc un sentiment d’union nationale, oui, mais certainement pas autour de Netanyahou, dont cette attaque marque sans doute le début de la fin politique.

      Côté palestinien, vous aurez du mal à trouver des gens qui condamnent complètement les actes du Hamas et ce même si ce sont des opposants très affirmés à l’islam politique. Une chose est sûre : si les Palestiniens n’accèdent pas à un minimum de liberté, d’indépendance et de dignité, alors le pire est encore devant nous. »

    • https://lundi.am/La-nausee

      La révolution ainsi que la libération palestinienne sont nécessaires, et non pas de manière abstraite. Oui, la guerre, c’est sale, oui il y a du sang, des injustices, des “dommages collatéraux” AKA la mort d’innocents.

      Mais le Hamas joue mal. Il dessert la cause palestinienne, montrant un visage de terreur et de haine à la communauté internationale. Il désolidarise quand la solidarité envers le peuple palestinien est plus que jamais nécessaire. C’est l’enfer tout bonnement qui attend les Gazaouis cette semaine.

      La lutte décoloniale est aussi une lutte médiatique. Les images que j’ai vues et qui désormais hantent ma mémoire comme un cauchemar ineffable sont injustifiables. Ni au nom de la libération palestinienne, ni au nom de la révolution, je ne peux adouber ce que j’ai vu et continuer à porter le nom d’Homme.
      La vision de la barrière de sécurité passée au bulldozer est une réjouissance, une véritable évasion de prison. Les postes de police brûlés, les bases militaires saisies. Bien, il y a cohérence, les oppressés de toujours s’en prennent à l’oppresseur, ses institutions, son armée et sa police.

      Le reste est insupportable, tout bonnement. Entrer dans les foyers, tirer à bout portant sur des familles entières, violer des femmes sur les cadavres de leurs amis pour ensuite les exécuter ou parader, le corps nu et humilié, comme un trophée de guerre tandis qu’une foule en délire crache dessus. J’ai envie de vomir. Voilà que les “freedom fighters” s’abaissent au niveau de l’oppresseur, et peut-être même, s’enfoncent dans des ténèbres plus épaisses encore.

      Que ceux qui scandent que : ce sont de toute façon des colons, qu’ils n’avaient qu’à pas aller à une fête à la frontière de la prison à ciel ouvert qu’est #Gaza se posent la question ; tous ceux qui vont se coucher dans leur lit le soir alors qu’il y a sans-abris et réfugiés qui dorment au pied de leurs immeubles, méritent-ils la mort ? Ceux qui passent en sifflant devant les murs de nos prisons, songeant à leur crush, méritent-ils la mort ? Où commence la culpabilité ? Et ne sommes-nous pas tous coupables ?

    • Mais le Hamas joue mal

      Bon, pour moi ça sonne un peu comme « daesh joue mal », à un moment donné faut comprendre que le Hamas est un mouvement islamiste (et sûrement pas « décolonial »), qui souhaite l’anéantissement d’Israël (et probablement des juifs en général), c’est le pendant de Netenyahu, c’est juste qu’il y en a un qui a des mitraillettes et roquettes tandis que l’autre a des tanks et des missiles. Je comprends mieux l’incompréhension de certaines personnes si elles pensaient que le Hamas était un mouvement de « freedom fighters »...

    • https://lundi.am/L-instant

      Aujourd’hui être Musulman ou Juif en France, c’est le même cauchemar. La même peur en circulant dans l’espace public, la même violence contre nos deuils. La même instrumentalisation par l’extrême-droite. Nous sommes des minorités honnies, essentialisées, réduites à deux pôles dans un conflit territorial que les médias tentent de dépeindre comme civilisationnel. Nous sommes des gens qui souhaitent vivre, on compte nos morts en se demandant combien il en faudra encore pour que ça cesse. Nous ne sommes ni le gouvernement Israélien, ni le Hamas. « Sioniste », « Islamiste », « colon », « terroriste », tous ces termes qui nous écrasent et nous musèlent sont issus d’une même logique d’effacement de nos singularités et de déshumanisation. À qui cela profite de nous monter les uns contre les autres et qu’on s’entre déchire ? À ceux qui veulent nous appeler « barbares » ou bien « fourbes marionnettistes ». C’est contre eux que nous devons nous allier au lieu d’attendre de voir à qui ils jetteront la première pierre, le premier os. « Diviser pour mieux régner » est une tactique vieille comme le monde. Elle a déjà été employée par la France coloniale, avec succès.

  • L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com

    Comment le Hamas, le Hezbollah et l’Iran ont minutieusement planifié l’offensive en Israël depuis Beyrouth

    L’Orient-Le Jour dévoile la teneur des réunions organisées depuis plusieurs mois dans la capitale libanaise.

    L’OLJ se range résolument dans le camp des néo-cons qui souhaitent une guerre régionale qui permettrait de mettre au pas l’Iran, devenu une force trop gênante. Par ailleurs, cela arrangerait bien les calculs des politiques locaux qui ne souhaitent qu’une chose, se débarrasser du Hezbollah. La ficelle est un peu grosse mais gageons que ces « révélations » trouveront des oreilles bienveillantes.

    (By the way, si quelqu’n a accès au contenu...)

    • Personnellement, je suis très méfiant vis-à-vis de ces articles qui prétendent avoir parlé à tant de personnes informées du Hezbollah, du Hamas, du Jihad Islamique etc comme si ces gars étaient hyper accessibles et parlaient volontiers aux journalistes, notamment de l’OLJ. A une certaine époque, sur Seenthis, on était très sceptique sur les articles de Nicholas Blanford (?) qui prétendait avoir leur oreille du Hezbollah...

      L’offensive menée samedi par le Hamas en Israël a été planifiée durant des mois dans la capitale libanaise. C’est ce que L’Orient-Le Jour a appris auprès de plusieurs cadres au sein de l’« axe de la résistance » (Brigades al-Qods, Hezbollah, Hamas, Jihad islamique).

      « L’idée d’infiltrer des colonies israéliennes a germé il y a des années dans la tête des dirigeants du Hezbollah », révèle à notre journal un cadre au sein du camp pro-iranien. Le secrétaire général du parti Hassan Nasrallah a d’ailleurs évoqué à plusieurs reprises des plans permettant à ses combattants de pénétrer en Galilée et contrôler des régions israéliennes. Mais c’est surtout en 2021, après l’opération « Épée de Jérusalem », que l’Iran et ses alliés ont décidé que les prochaines batailles devaient être menées à l’intérieur du territoire israélien. Dans cette optique, ces dernières semaines, une série de réunions ont eu lieu entre des cadres du Hezbollah, du Hamas, du Jihad islamique et des responsables militaires iraniens, dont Ismaïl Qaani, commandant des Brigades al-Qods des gardiens de la révolution.

      Ces entretiens visaient à préparer une opération de ce genre. Parmi les pistes explorées, une infiltration des localités israéliennes par le Hezbollah depuis le Liban-Sud, du Hamas et du Jihad islamique depuis la bande de Gaza, et même depuis et à l’intérieur de la Cisjordanie. Les contacts se sont intensifiés à compter du mois d’avril, certaines réunions ont même été dévoilées à la presse, telle celle tenue entre Hassan Nasrallah, Saleh el-Arouri (numéro deux du Hamas) et Ziad el-Nakhala (chef du Jihad islamique). Les trois dirigeants ont alors dressé le bilan de l’opération de Megiddo, quand, en mars dernier, un combattant s’est infiltré depuis le Liban vers le nord d’Israël pour mener l’attaque. Cette action était une sorte de test afin d’évaluer à quel point les défenses israéliennes étaient imperméables et identifier des vulnérabilités. C’est dans ce cadre que le Hezbollah a organisé sa fameuse démonstration militaire grandeur nature dans le village de Aaramta, au Liban-Sud, baptisée « Nous traverserons », pour signaler son intention de changer les règles d’engagement actuelles et de déplacer les affrontements vers les territoires contrôlés par l’État hébreu.

      Pourquoi l’attaque du Hamas contre Israël pourrait changer la donne dans la région
      Le Hezbollah a réussi à faire diversion. Les Israéliens concentraient en effet leurs efforts préventifs sur le front nord et ne s’attendaient pas à une infiltration depuis la bande de Gaza, au Sud. « La bataille “Déluge d’al-Aqsa” a été préparée dans une chambre d’opérations militaire conjointe à Beyrouth entre le Hezbollah, le Hamas et les Iraniens pendant plusieurs mois », révèle une autre source affiliée à cet axe, précisant que les réunions se sont intensifiées ces dernières semaines pour passer à l’acte. Le plan prévoyait une cyberattaque visant à affaiblir les systèmes de défense terrestres et aériens en Israël. Ensuite, deux attaques seraient lancées simultanément, la première par voie aérienne avec des parachutistes et la seconde avec des drones piégés. Enfin, une incursion terrestre serait effectuée pour franchir la barrière de fer entre Gaza et les colonies. Environ 1 000 combattants du Hamas ont participé à la mise en œuvre de ce plan, se positionnant à des points spécifiques de la barrière et pénétrant simultanément avec un soutien aérien. Ce mode opératoire reprend les grandes lignes de la stratégie présentée par le Hezbollah lors de son exercice militaire à Aaramta, à savoir le recours aux motos et à l’infiltration par immersion pour outrepasser les barrières de sécurité israéliennes. Dans le passé, cette stratégie a été adoptée par les Iraniens dans leur guerre contre l’Irak puis par le Hezbollah dans sa lutte contre l’occupation israélienne du Liban-Sud.

      Quels objectifs
      Les objectifs sur le terrain sont d’abord de renforcer le contrôle sur le territoire palestinien par le Hamas et le Jihad islamique, tout en mettant en avant la faiblesse et l’impuissance de l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas. Deuxièmement, les deux mouvements islamistes cherchent à provoquer des incidents en Cisjordanie afin d’occuper les Israéliens par un nouveau front. Troisièmement, il s’agit de libérer le plus grand nombre possible de prisonniers palestiniens et d’imposer des conditions qui pourraient modifier les règles d’engagement et le rapport de force. Cela pourrait contraindre, par exemple, Tel Aviv à lever le siège sur Gaza, voire à lui accorder une indépendance et une reconnaissance officielle et politique. Au niveau régional, l’opération a de quoi changer durablement la donne. D’abord, elle permet de bloquer le processus de normalisation en cours entre Israël et certains pays arabes, notamment l’Arabie saoudite, dont le prince héritier Mohammad ben Salmane cherche à négocier un accord de paix avec l’État hébreu. Ensuite, elle permet à l’Iran de démontrer qu’il a la main haute militairement et politiquement dans la région et de dire qu’aucune solution à la question palestinienne ou des accords de paix avec Israël ne peuvent être envisagés sans son accord. Téhéran a également obtenu une nouvelle carte de pression dans les négociations avec l’Occident, notamment sur le dossier nucléaire.

      De son côté, le Hezbollah accompagne cette opération de plusieurs façons, à la fois sur le plan militaire, avec les frappes ciblant des sites israéliens, ou sur le plan politique, en exprimant sa solidarité avec le Hamas. Il se dit également prêt à intervenir si nécessaire. « Nous observons les développements et pourrions intervenir, notamment en cas d’offensive terrestre à Gaza », indique un cadre du Hezbollah. En effet, le parti chiite ne compte pas permettre à Israël d’atteindre ses objectifs en détruisant le Hamas. Mais il attend de voir les développements en Cisjordanie, qui risque de s’embraser en réaction aux attaques israéliennes sur Gaza. Le Hezbollah n’entrerait donc en scène que dans un troisième temps. D’autant qu’il considère ce qui se passe comme une guerre aux dimensions régionales majeures. Dans ce contexte, des informations obtenues par L’OLJ révèlent la présence actuellement à Beyrouth de hauts responsables iraniens et palestiniens pour suivre la situation. Le Hezbollah, lui, a mis ses combattants en état d’alerte, en attendant tout nouveau développement sécuritaire à Gaza ou en Cisjordanie. Aujourd’hui, il se contente d’actions militaires furtives contre les positions israéliennes et continue de coordonner depuis le Liban les opérations des différents acteurs de « l’axe de la résistance » sous le slogan de « l’unité des fronts »... et l’œil impuissant de l’État libanais.

      COMMENTAIRES (5)
      Quelque soit le résultat de ces affrontements et malheureusement je crains le pire ..j’espère que le monde ne va plus accepter de voir notre pays servir de pion Iranien sans aucune considération pour l’intérêt de notre peuple, il est temps de rendre le Liban au Libanais quelqu’en soit le prix à court terme. Dans le long terme nous serons gagnants car pour le moment l’Iran vide peu à peu le pays de son sang et on comprends mieux pourquoi ils n’accepteront jamais un président qui ne soit pas complètement soumis à leur désiderata.

      https://www.lorientlejour.com/article/1352061/comment-le-hamas-le-hezbollah-et-liran-ont-minutieusement-planifie-lo

    • Oui, c’est même assez saisissant que les services israéliens n’ont rien vu venir de la préparation de la plus importante attaque sur leur propre sol, alors que le WSJ a dénoué tout ça en 24 heures, et l’OLJ en 48.

    • les services israéliens avaient la colonisation en tête, en même temps que la contestation israélienne, corps militaire distrait ailleurs, cerveau embrumé par des tensions contradictoires

      Charles Enderlin @Charles1045
      https://twitter.com/Charles1045/status/1711473269985935795

      Selon la journaliste Semadar Perry les renseignements égyptiens avaient averti Netanyahu de l’imminence de quelque chose terrible menaçant depuis Gaza

      @NTarnopolsky
      https://twitter.com/NTarnopolsky/status/1711391381992669654

      💥#Breaking: Egypt’s Intelligence Minister Netanyahu 10 days before the war & warned “Something terrible will happen from Gaza.” ⁦@SmadarPeri quotes source: Jerusalem “dismissed our warnings” because they were focused on tensions in the West Bank.

      Netanyahu 2019, blaguant sur un secret éventé depuis longtemps : « Quiconque veut contrecarrer la création d’un État palestinien doit soutenir le renforcement du Hamas et transférer de l’argent au Hamas. Cela fait partie de notre stratégie ».

      le choix délibéré du meilleur ennemi possible, la tactique a ces jours-ci montré son coût. au vu de la manière de combattre du Hamas, pas sûr qu’elle ait épuisé tous ses effets.

    • Ali Hashem علي هاشم
      @alihashem_tv
      https://twitter.com/alihashem_tv/status/1711641635224772851

      A source in Hamas: Details of the #AlAqsaFlood operation were known to only a limited group within the Qassam Brigades. Even the head of the political bureau, Ismail Haniyeh, was not informed of the details.
      Islamic Jihad source: Hamas informed us of the operation in the early moments and asked us to join.

      Plus de détail en traduisant par Google translate cet article https://aljadah.media/archives/74397
      notamment cette citation :

      une source du mouvement Hamas a déclaré à « Iran Avenue » que les détails de l’attaque n’étaient connus que d’un groupe limité au sein des Brigades Al-Qassam, « même le chef du Bureau politique, Ismail Haniyeh, n’était pas au courant ». des détails. À son tour, une source proche de la Force Qods a parlé à « Iran Avenue », où il a déclaré : « Il ne fait aucun doute que les forces alliées à la Force Qods se coordonnent entre elles et avec les dirigeants, mais cela ne signifie pas nécessairement dénoncer. une opération de cette envergure au risque de fuite.

  • Dans l’attaque du Hamas, des interrogations sur le rôle de l’Iran
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/09/interrogations-sur-le-role-de-l-iran-dans-l-attaque-du-hamas_6193297_3210.ht

    Dans l’attaque du Hamas, des interrogations sur le rôle de l’Iran

    Selon le « Wall Street Journal », Téhéran aurait donné son accord, le 2 octobre, à l’opération contre Israël. Les Etats-Unis affirment ne pas en avoir la preuve.

    C’est dans la rubrique « décryptage » du Monde ! Rien ne les arrête !

    • Par Hélène Sallon(Beyrouth, correspondante)

      L’Iran a-t-il aidé le #Hamas à planifier l’attaque de samedi 7 octobre contre #Israël ? C’est ce qu’affirme le Wall Street Journal (WSJ), citant, le 8 octobre, des hauts responsables du mouvement islamiste palestinien et du mouvement libanais Hezbollah, sous couvert de l’anonymat. Selon le quotidien américain, des officiers des gardiens de la révolution iraniens ont mis sur pied avec des responsables du Hamas, du Jihad islamique (une autre formation islamiste de Gaza) et du Hezbollah, lors de réunions qui se sont tenues à Beyrouth depuis août cette opération complexe. L’accord aurait été donné lors d’une réunion à Beyrouth, le 2 octobre, ajoute le WSJ.

      Une telle implication de l’Iran dans l’attaque, au-delà du soutien logistique et financier qu’elle apporte au Hamas et au Jihad islamique, n’est pas corroborée, à ce stade. Si elle l’était, elle inciterait Israël à étendre sa riposte jusqu’à d’éventuels donneurs d’ordres à #Téhéran, au risque de provoquer une #escalade_régionale. « Nous n’avons pas encore vu de preuves que l’Iran a dirigé ou était derrière cette attaque particulière, mais il existe certainement une longue relation », a commenté le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, dimanche, dans une interview à CNN. Le porte-parole de l’armée israélienne, le général Danny Hagari, a confirmé que rien n’indiquait à ce stade une implication de l’Iran dans l’offensive du Hamas.
      Des experts s’étonnent que l’Iran ait pu planifier et coordonner une attaque de cette ampleur, impliquant plusieurs groupes, sans être repéré par le renseignement israélien et américain. « Nous soutenons résolument la Palestine ; cependant, nous ne sommes pas impliqués dans la réponse de la Palestine, car elle est prise uniquement par la Palestine elle-même », a réagi la mission de l’Iran auprès des Nations unies après la publication de l’article.

      « Unité des fronts »
      L’Iran et le Hezbollah ont aidé au fil des ans, financièrement, et par des transferts de technologie et d’expertise, le Hamas et le Jihad islamique à se constituer un arsenal balistique sophistiqué. Un porte-parole du Hamas, Ghazi Hamad, a déclaré à la BBC, samedi, que le groupe avait bénéficié d’un soutien direct de l’Iran pour l’attaque, sans en préciser la nature.
      Le mouvement palestinien est revenu dans l’orbite de Téhéran après des dissensions sur le conflit syrien. Depuis 2017, la coordination entre le Hezbollah et le Hamas n’a cessé de grandir. Elle s’est manifestée, sur le plan logistique notamment, lors de la guerre de 2021 à Gaza. Le chef de la branche militaire du Hamas, Mohammed Deif, et le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, invoquent depuis le slogan de « l’unité des fronts » contre Israël, de Jérusalem à Gaza, de la Cisjordanie au Sud-Liban, et de la Syrie à l’Iran. Cette menace d’ouvrir simultanément de multiples fronts contre Israël a été encore brandie samedi par le Hamas.

      Le WSJ affirme que le général iranien et chef de la Force Al-Qods, Ismaïl Qaani, a mis sur pied une cellule de coordination entre tous les groupes de « la résistance » à Israël, lors d’une réunion au Liban, en avril, et que, depuis août, les représentants des factions palestiniennes y rencontrent, au moins deux fois par semaine, des dirigeants de la Force Al-Qods et du Hezbollah. Le quotidien américain ajoute que le ministre des affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, a assisté à des réunions lors de ses deux visites officielles au pays du Cèdre, à la fin d’avril et au début de septembre.

      bref, pas grand chose. d’autant que si « escalade régionale » il doit y avoir, sauf attaque israélienne dégommant un max de civils [iraniens], la situation en Iran ne semble pas simple pour assurer un consensus national.

  • ★ Un grand merci au Compagnon Pierre Mattei pour cette approche lucide sur la situation au Proche-Orient...

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    🟥 « Dénoncer l’intervention militaire des fascistes verts du Hamas en Israël, bien sur.
    Dénoncer les ultra-nationalistes palestiniens qui continuent de rêver à une grande Palestine et à la destruction de l’Etat d’Israël, c’est une évidence.
    Dénoncer l’extrême-droite israélienne et son projet de grand Israël, sa répression sanglante et ses colonisations de peuplement doit l’être aussi. Non pas qu’il faille se satisfaire d’un pseudo équilibre bancale dans l’horreur, mais parce qu’il faut rappeler partout et en toute circonstance que le nationalisme c’est le racisme, l’éthno-centrisme, la discrimination, l’inégalité, la violence et la guerre dont les premières victimes sont les peuples.
    Contre toutes les dominations et contre toutes les guerres.
     »

    https://www.facebook.com/profile.php?id=100010601802056

    https://www.facebook.com/profile.php?id=100063536022442

    #Palestine #Israël #colonialisme #militarisme #nationalismes #guerre #violences #souffrances #haines #DroitsHumains #internationalisme #Paix #Liberté... ★ Ni #Hamas ni #Nétanyahou

  • Après les attaques du Hamas contre Israël : le retour de la guerre ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/attaque-du-hamas-contre-israel-emission-speciale-2382199
    https://rf.proxycast.org/51be84bb-e0e5-43d2-af95-814fb21f6c06/16119-08.10.2023-ITEMA_23512537-2023C6119S0281-21.mp3


    Retour sur la situation au Moyen-Orient après l’assaut mené par le Hamas contre Israël, marqué par des actions terroristes, des prises d’otages de civils et plusieurs centaines de morts et suivi par des représailles de Tsahal. Avec
    - Charles Enderlin Écrivain, journaliste, ancien corresp. de F2 à Jérusalem
    - Frédérique Schillo Historienne, spécialiste d’Israël et des Relations internat.
    - Bertrand Badie Professeur des relations internationales
    - Benjamin Barthe Correspondant du « Monde » au Proche-Orient.
    - Yves Aubin de La Messuzière Diplomate, ancien ambassadeur de France à Tunis de 2002 à 2005.

    Depuis le lancement, hier à l’aube, de l’offensive aérienne, terrestre et maritime, du Hamas sur Israël, la situation est loin de se stabiliser. Les autorités israéliennes font état de 300 morts, tandis que les autorités de Gaza en dénombrent 313 après les frappes d’hier.

    L’armée israélienne reconnaît qu’il reste huit zones de combat actives avec les forces du Hamas, engage les habitants de certains quartiers de Gaza de les quitter en prévision des frappes qu’elle devrait y faire et demande aux habitants de villages israéliens proches de Gaza de les évacuer.

    Le Hezbollah libanais revendique des tirs sur Israël, tirs qui ont provoqué en retour des frappes israéliennes au Sud-Liban.
    Otages israéliens

    Le premier ministre Benjamin Natanyahou a afffirmé dès hier qu’Israël vivait une nouvelle "guerre" et a promis d’utiliser toute la puissance de Tsahal pour détruire toutes les capacités du Hamas et faire de ses caches des ruines. Une promesse rendue plus complexe par la présence possible, dans ces caches, des otages israéliens que les soldats du Hamas ont emmenés à Gaza et dont personne ne connaît le nombre exact.

    Devant cette offensive, l’ensemble des partis israéliens ont professé une union nationale, mais l’opinion n’est pas exempte de critique face à la surprise de voir les capacités de renseignement israéliennes dépassées et la crainte que le conflit ne s’étende à la région entière.

    Chacun, en Israël et ailleurs, note et classe les réactions officielles de chaque pays pour envisager leurs réactions futures face au développement potentiel du conflit.

    Que signifie la déclaration d’une Chine « fortement préoccupée » ? Que veut dire le communiqué turc qui se dit prêt à contribuer à la désescalade et condamne les pertes en vies civiles ? Que veut dire le Hezbollah quand il écrit qu’il suit de près les développements importants sur la scène palestinienne ? Comment va évoluer le rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite après que le ministre des affaires étrangères a déclaré hier que son pays « a mis en garde Israël contre les risques possibles d’escalade dus à l’occupations et à la privation du peuple palestinien de ses droits légitimes ainsi qu’aux provocations systématiques contre les lieux saints » ?

    Excellente émission, qui se distingue par la justesse et la précision des interventions !

    • Benjamin Barthe : « on entendait beaucoup dans les discours des chancelleries occidentales que le statut quo est intenable mais dans les faits les chancelleries se sont contentés de ce statu quo aussi longtemps que c’était les palestiniens qui en payaient le prix »

      Badie Bertrand : « le fond de tout cela c’est la certitude presque consensuelle partagée par tout le monde que le dossier palestinien n’existait plus. il y a eu un choix de sortir le dossier palestinien de l’agenda international ; ils vous disaient tous ça c’est fini »

      Fred Schillo : « le manquement terrible de Tsahal hier il est du aussi à la politique de Netanyaou ; les soldats ne sont pas arrivés à temps, et cela c’est le fait de la politique de Netanyaou pourquoi ? parce que les 3/4 des troupes israéliennes sont en Cisjordanie ; d’une certaine façon les responsables politiques ont été avertis, de très proches de Netanyaou lui ont dit que Israël était dans un État de tel vulnérabilité que le Hamas pourrait en profiter, il n’en a pas tenu compte le Hamas en a tenu compte »

      Benjamin Barthe : « pour les palestiniens il n’y a jamais eu de paix ; la séparation administrative imposée par Israël entre la Cisjordanie et de Gaza elle date de 1991 avant l’arrivée du Hamas au pouvoir »

      Bertrand Badie : « pour la 1 ère fois on a montré que l’inter-étatique ne résistait à des pressions venues de l’intérieur des sociétés ; ça prouve qu’on ne vend pas la Palestine comme un appartement »

    • La logique de guerre du Hamas (Ivan Segré)

      https://lundi.am/La-logique-de-guerre-du-Hamas

      Netanyahou va donc pouvoir pointer du doigt le #Hamas et dire aux contestataires : « Votre ennemi, c’est lui, pas moi ».

      Et il aura raison.

      Car ce n’est pas contre la politique du gouvernement le plus à droite de l’histoire de l’Etat d’Israël qu’a été lancée l’attaque du Hamas. C’est contre la société civile qui en contestait la légitimité d’une manière inédite depuis janvier 2023.

      Et nous étions plusieurs à le pressentir : une attaque du Hamas, voilà qui mettrait aussitôt fin à la possible révolution…

    • quelqu’un a proposé une théorie du coup tordu à 3 bandes de Netanyahou pour se débarrasser définitivement du Hamas ? Genre : il est parfaitement au courant qu’une attaque de grande ampleur est en préparation, en connaît les impact probables, a une estimation du nombre de morts Israéliens mais pas de date précise et « laisse venir » ; une sorte de piège. Le Hamas saute sur l’occasion et déclare la guerre ; Tsahal, Shin Bet et consorts prennent la honte internationale de n’avoir rien vu venir (sauf que, si), sécurisent le périmètre et limitent l’étendue des dégâts côté Israel et répliquent, selon le plan, en éradiquant le Hamas - et peut-être Gaza avec. Grand prince, Bibi offre aux civils de vider les lieux avant le grand nettoyage.

      Pur conspité ?

    • @parpaing : ah ah, je me demandais combien de temps ça prendrait pour qu’on ait cet inévitable texte adressé à la « gauche anti-impérialiste naïve et campiste » qu’on a systématiquement, expliquant que le Hamas et le Hezbollah, c’est pas vraiment la résistance, en fait c’est des contre-révolutionnaires dont le vrai but c’est de s’attaquer aux vrais progressistes (dont la forme idéale fut a gay girl in Damascus).

      Grâce à l’accélération du temps des interwebz, c’est désormais instantané.

    • @arno

      Pour ma part, je ne suis pas forcément en accord avec tout les (extraits) de textes que je relaie sur seenthis.

      Je me doutais bien que poster ce commentaire ferait réagir.

      En vrai, sur ce sujet, je n’y connais pas grand chose.

      Je trouve néanmoins la thèse intéressante. (Bien que si elle était vraie, elle serait forcément incomplète. On agit pas seulement en fonction de la forme que l’on se fait de son ennemi. On est d’abord mû par nos propres nécessités.)

      Je veux bien de toutes autres références (mais je peux me passer du ton hautain).

      Par ailleurs, le Wall Street Journal affirme que Téhéran aurait donné son accord, le 2 octobre, à l’opération contre Israël.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/09/interrogations-sur-le-role-de-l-iran-dans-l-attaque-du-hamas_6193297_3210.ht

    • À tout le moins : l’ensemble du texte repose sur l’idée qu’il y aurait réellement une révolution anti-capitaliste en marche en Israël, ça me semble déjà totalement farfelu. Mais en plus, ça serait ça la réelle motivation du Hamas : détruire la possibilité d’une révolution anti-capitaliste en Israël (il est notoire que le Hamas n’a que ça à faire, de se mêler de la démocratie des israéliens).

      Même dans un roman de politique-fiction, je trouverais ça totalement idiot. La radicalisation israélienne, alimentée par la colonisation, est documentée depuis des années, les jeunes progressistes quittent le pays depuis des années (notamment pour aller à Berlin) et l’élection du gouvernement le plus ouvertement fascisant de son histoire n’a même pas été une grosse surprise. Alors l’idée qu’on serait au bord d’une révolution progressiste, pfiou. (Imaginons qu’on prétende, pendant les émeutes après la mort de Nahel, que ces émeutes, en fait, le but c’est de bloquer la révolution progressiste et anticapitaliste qui était en train de se produire en France.)

      (L’idée qu’en plus il faudrait que les Palestiniens attendent sagement une telle « révolution » chez leurs oppresseurs pour qu’enfin leurs colonisateurs leur accorde les droits humains qui leur reviennent, hé ben dites donc…)

    • Oui, la partie où il indique que la société israélienne va basculer, c’est la partie drolatique du texte. Ça ne fait que 30 ans qu’on te dit qu’il y’a une vraie gauche qui va arriver au pouvoir. Et c’est à chaque fois de plus en plus à droite. Sur la même pente que chez nous en Europe, en France, en Allemagne...

    • Après l’attaque du Hamas, l’union sacrée des Israéliens pour leur armée

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/16/apres-l-attaque-du-hamas-l-union-sacree-des-israeliens-pour-leur-armee_61948

      « Le samedi soir, toute notre organisation, qui servait à la mobilisation contre Nétanyahou, a changé de nature : c’est devenu une organisation humanitaire », raconte Nadav Salzberger. A commencer par les groupes WhatsApp et Telegram, relais des images de la terreur causée par l’attaque du Hamas, relais aussi des opérations de solidarité. Les 15 000 membres de son groupe militant sont devenus les fourmis d’un mouvement social de guerre. Et la politique, qui en constituait la motivation, a instantanément disparu, remplacée par une forme de patriotisme opérationnel, pratique, concret, où chacun contribue comme il le peut.

      [...]

      Le passé n’a pas été effacé, il est comme suspendu, le rejet de Nétanyahou mis de côté provisoirement. « Dans toute notre histoire, nous n’avions probablement jamais atteint un tel niveau de divisions. Le désastre que nous venons de subir a tout changé », souligne le leader étudiant, Nadav Salzberg. « Il y a ici des personnes qui, dix jours avant, se haïssaient. Là, elles travaillent ensemble, pointe Esther Grego, cadre supérieure au sein d’une grande entreprise, parmi les organisateurs du collectif. Nous ne sommes plus de droite ou de gauche. Ce n’est pas le temps de la politique. » Lee Moser, associée dans un fonds d’investissement, responsable des donations au QG des volontaires de Tel-Aviv, fait une pause dans sa recherche des millions de dollars qui manquent pour financer toutes les opérations : « Plus tard, nous parlerons des faillites qui nous ont conduits ici, mais ce n’est pas le moment. »

  • Un dénombrement des #victimes civiles dans le conflit #Israël-#Palestine
    https://twitter.com/ajplusfrancais/status/1711007594121138307

    Ce graphique représente le nombre de civils palestiniens et israéliens tués de janvier 2008 à fin août 2023 à cause de la colonisation israélienne.

    Le nombre de civils tués augmente lors des bombardements israéliens, notamment sur la bande de Gaza.

    La dernière attaque d’Israël sur la bande de Gaza, qui n’apparaît pas dans ce graphique, a fait au moins 313 mort·es et plus de 2000 blessé·es, selon le ministère de la Santé palestinien.

    L’opération du Hamas en Israël a fait au moins 600 mort·es et plus de 2000 blessé·es, a indiqué l’armée israélienne.


    @loutre

  • Gaza’s shock attack has terrified Israelis. It should also unveil the context
    https://www.972mag.com/gaza-attack-context-israelis

    This is a terrible day. After waking up to air sirens under a barrage of hundreds of rockets fired on Israeli cities, we have been learning about the unprecedented assault by Palestinian militants from Gaza into Israeli towns bordering the strip.

    News is flowing in of at least 40 Israelis killed and hundreds wounded, as well as some reportedly kidnapped into Gaza. Meanwhile, the Israeli army has already begun its own offensive on the blockaded strip, with troops mobilizing along the fence and air strikes killing and wounding scores of Palestinians so far. The absolute dread of people who are seeing armed militants in their streets and homes, or the sight of fighter jets and approaching tanks, is unimaginable. Attacks on civilians are war crimes, and my heart goes to the victims and their families.

    Contrary to what many Israelis are saying, and while the army was clearly caught completely off guard by this invasion, this is not a “unilateral” or “unprovoked” attack. The dread Israelis are feeling right now, myself included, is a sliver of what Palestinians have been feeling on a daily basis under the decades-long military regime in the West Bank, and under the siege and repeated assaults on Gaza. The responses we are hearing from many Israelis today — of people calling to “flatten Gaza,” that “these are savages, not people you can negotiate with,” “they are murdering whole families,” “there’s no room to talk with these people” — are exactly what I have heard occupied Palestinians say about Israelis countless times.

    The attack this morning also has more recent contexts. One of them is the looming horizon of a normalization deal between Saudi Arabia and Israel. For years, Prime Minister Benjamin Netanyahu has been making the case that peace can be achieved without talking to Palestinians or making any concessions. The Abraham Accords have stripped Palestinians of one of their last bargaining chips and support bases: the solidarity of Arab governments, despite that solidarity having long been questionable. The high likelihood of losing perhaps the most important of those Arab states may well have helped push Hamas to the edge.

    Meanwhile, commentators have been warning for weeks that recent escalations in the occupied West Bank are leading to dangerous paths. Throughout the past year, more Palestinians and Israelis have been killed than in any other year since the Second Intifada of the early 2000s. The Israeli army is routinely raiding into Palestinian cities and refugee camps. The far-right government is giving settlers an entirely free hand to set up new illegal outposts and launch pogroms on Palestinian towns and villages, with soldiers accompanying the settlers and killing or maiming Palestinians trying to defend their homes. Amid the high holidays, Jewish extremists are challenging the “status quo” around the Temple Mount/Al-Aqsa Mosque in Jerusalem, backed by politicians who share their ideology.

    In Gaza, meanwhile, the ongoing siege is continuously destroying the lives of over two million Palestinians, many of whom are living in extreme poverty, with little access to clean water and about four hours of electricity a day. This siege has no official endgame; even an Israeli State Comptroller report found that the government has never discussed long-term solutions to ending the blockade, nor seriously considered any alternatives to recurring rounds of war and death. It is literally the only option this government, and its predecessors, have on the table.

    • « C’est la première fois que des commandos occupent une partie du territoire israélien »
      https://www.mediapart.fr/journal/international/071023/c-est-la-premiere-fois-que-des-commandos-occupent-une-partie-du-territoire

      Charles Enderlin : C’est sans précédent. Jeune journaliste à Jérusalem lors de la guerre d’octobre 1973, je me suis retrouvé mobilisé quelques semaines plus tard. À l’époque, aucun bombardement n’a eu lieu sur le territoire israélien, aucun civil israélien n’est mort. C’est la première fois que l’on voit des commandos occuper une partie du #territoire_israélien, rentrer dans les maisons, attaquer. C’est aussi un échec colossal du renseignement et de la conception israélienne de sécurité et de défense.

      Comment expliquer cette faillite sécuritaire ?

      Il y aura sûrement une commission d’enquête après, mais on peut souligner que c’est encore une fois l’hubris, la croyance de tout connaître et tout maîtriser. Il y a quelques jours, on nous expliquait que la technologie numérique israélienne était toute-puissante, que ses applications rentraient dans tous les téléphones du monde. Eh bien, elles ne sont pas rentrées dans les téléphones et dans les endroits où le #Hamas a préparé cette opération sans précédent.

      Pour Nétanyahou, qui met en avant la sécurité des Israéliens, c’est un échec...

      C’est un échec de l’ensemble du système sécuritaire et de défense israélien, un échec de la conception israélienne de l’affaire palestinienne. En 2005, Ariel Sharon a retiré les colonies de #Gaza avec l’idée de laisser Gaza au Hamas et d’annexer au fur et à mesure une partie de la Cisjordanie. Les gouvernements suivants et depuis 12 ans, ceux de Benyamin Nétanyahou, de Naftali Bennett et de Yaïr Lapid, ont autorisé le financement du Hamas, n’ont jamais procédé à une grande opération à Gaza ou tué leurs dirigeants.
      Puisque le Hamas refusant tout type d’accord avec #Israël, cela permettait de bloquer le processus de paix, tout en gardant Mahmoud Abbas [le président de l’État palestinien – ndlr] à Ramallah, en Cisjordanie. Mahmoud Abbas qu’avant-hier encore les Israéliens appelaient le maire de Ramallah. La vision israélienne de gestion du statu quo vient complètement de s’effondrer. Où ça va ? On verra. Là-dessus se greffe le problème de la démocratie.

    • Contexte #Israel #Palestine
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1710763131943673856/pu/vid/avc1/480x270/lBkN_hKXogETpG0T.mp4?tag=12

      « Il y a eu cette volonté de neutraliser la question palestinienne, de considérer que ce n’était plus une question à l’agenda international.
      Ce qui s’est passé aujourd’hui s’inscrit dans un contexte, le blocus de Gaza.
      Une situation de colonisation actée »
      B. Nabli

      Une parole rare émerge... Elle est aussitôt coupée, neutralisée, et le baratin qui nie l’oppression abjecte de tout un peuple reprend...

      « Le désastre qui s’est abattu sur #Israël est clairement imputable à une seule personne »
      L’éditorial d’ Haaretz pointe durement Benjamin Netanyahu, qui n’a pas identifié les dangers évidents auxquels il menait le pays par « un gouvernement d’annexion et de dépossession », en établissant une politique étrangère qui ignore ouvertement l’existence et les droits des palestiniens.

  • Manifestations à Gaza, @ytirawi
    https://twitter.com/ytirawi/status/1685690309580115968
    [avec de brèves vignettes vidéo sur les affrontations]

    Affrontements entre des jeunes Palestiniens et les forces de sécurité du Hamas après l’arrestation de plusieurs jeunes de la région de Barbakh.

    Cela fait suite à des appels à descendre dans la rue et à protester contre la situation difficile à #Gaza pour exiger de meilleures conditions de vie de la part des autorités.

    A Khan Younes, les jeunes qui étaient à la manifestation n’ont pas aimé que des membres du Hamas se joignent à eux et apportent des drapeaux du #Hamas dans la #manifestation, leur lançant des pierres. Les membres du Hamas ont répondu.

    Les manifestations se poursuivent ce soir.

    Sur les réseaux sociaux, ils réclament une nouvelle vague de manifestations à travers Gaza le 4 août.

    [source putride...] Gaza : Rare Rassemblement Contre Le Hamas Pour Protester Contre Les Problèmes D’électricité - I24NEWS
    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1690735999-gaza-rare-rassemblement-contre-le-hamas-pour-protester-contre-les


    [manif non-mixte ?]

    tenté de dire #autonomie populaire vs #nationalisme. ça boite grave, mais le gap entre la construction d’un état national (théocratique, en l’espèce, ici aussi), qui plus est dans la guerre, et besoins et aspirations d’une population est bien là (merci aux meilleurs connaisseurs, et aux idéologues, de ne pas me tomber dessus)

    #Palestine #gazaouis

  • Les factions palestiniennes signent un accord de réconciliation en Algérie
    RFI - 14/10/2022 - Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20221013-les-factions-palestiniennes-signent-un-accord-de-r%C3%A9conciliation-en

    Le président algérien Abdelmajid Tebboune (au centre) pose aux côtés du leader du Hamas Ismaïl Haniyeh (à gauche) et de Azzam al-Ahmad, le chef de la délégation du Fatah (à droite), lors de la rencontre des différentes factions palestiniennes à Alger, le 12 octobre 2022. © Présidence algérienne / AFP

    Après plus de 15 ans de division, les différentes factions palestiniennes, dont les rivaux du Hamas et du Fatah, ont signé jeudi 13 octobre un accord de réconciliation sous l’égide de l’Algérie. Baptisé « la Déclaration d’Alger », cet accord prévoit notamment la tenue d’élections législatives et présidentielle en Palestine d’ici un an. Si ce n’est pas la première fois qu’un tel accord est conclu, les précédentes tentatives palestiniennes n’ont jamais été concrétisées.(...)

    #Hamas #Fatah

  • Dans la presse révolutionnaire- juillet août 2022- Spartacus
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2022/08/05/39580939.html

    Contre les attaques du gouvernement et du capital la lutte de classe pas les compromis N° 778 21/07/2022 Le 14 juillet, lors de son interview télévisée, Macron a présenté sa feuille de route, a tracé un plan clair des objectifs qu’il entendait atteindre. Les (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Palestine : une critique du Hamas - MONDE
    https://leblogcosmopolite.mystrikingly.com/blog/palestine-une-critique-du-hamas

    L’ouverture par le #Hamas de la séquence « #roquettes » aura surtout eu pour effet de déplacer vers un bras de fer purement militaire le focus de la résistance palestinienne, ce qui conférait le beau rôle à #Israël « qui a le droit de se défendre », comme on l’entend dans tous les rassemblements pro-israéliens. Le Hamas aura au moins réussi à attirer l’attention sur les #enjeux_palestiniens qui semblaient sortis des radars de l’info, mais de la pire des façons. Or, la résistance semblait se déployer au même moment sur un terrain moins favorable au storytelling israélien et nettement plus adapté à une @lutte_populaire « du faible contre le fort » à la Mandela ou à la Gandhi : dans les réactions de terrain au nettoyage ethnique à Jérusalem, dans les affrontements qui déchirent les villes mixtes, dans la grève générale qui vient de se tenir. Malgré l’ambition sioniste de débarrasser Eretz Israël de toute présence palestinienne – ou à tout le moins de s’en séparer radicalement – les deux sociétés restent intimement mêlées, ce qui offre de nouveaux leviers.

    Un peu d’espoir de changement durable en Palestine, sous la plume d’Henri Goldman. En attendant, Netanyahou est en train de tout faire pour détourner le regard des prétoires dans lesquels ses magouilles seront discutées sous peu si un gouvernement se mettait en place sans lui.

  • Nach dem Waffenstillstand: Netanjahu und Hamas erklären sich zum Si...
    https://diasp.eu/p/12940456

    Nach dem Waffenstillstand: Netanjahu und Hamas erklären sich zum Sieger | 21. Mai 2021

    https://www.buchkomplizen.de/blog/aktuelles/nach-dem-waffenstillstand-netanjahu-und-hamas-erklaeren-sich-zum-siege (Transkript zum Video-Interview - schlechte Tonqualität)

    https://www.youtube.com/watch?v=WxTOjyNTRak

    [/]

    Moshe Zuckermann aus Tel Aviv sieht keinen Sieger, profiliert habe sich aber Hamas, die Netanjahu weiter braucht. Er hat nun wieder Chancen, eine neue Regierung bilden zu können.

    In der Nacht gab es den erwarteten Waffenstillstand. Beide Seiten haben sich als Sieger bezeichnet. Was sagen Sie dazu?

    Moshe Zuckermann: Es ist jedes Mal so, dass nach einem Waffenstillstand, der meist durch Druck von außen, also von den USA oder den Vereinten Nationen, zustande kommt, beide Seiten sagen, (...)

    • [...]

      In der Nacht gab es den erwarteten Waffenstillstand. Beide Seiten haben sich als Sieger bezeichnet. Was sagen Sie dazu?

      Moshe Zuckermann: Es ist jedes Mal so, dass nach einem Waffenstillstand, der meist durch Druck von außen, also von den USA oder den Vereinten Nationen, zustande kommt, beide Seiten sagen, sie hätten einen Sieg erzielt. Klargestellt werden muss, dass von einem Sieg für die Hamas sowieso nicht die Rede sein kann, wenn Gaza halb in Schutt und Asche gelegt wird. Man darf aber auch auf der anderen Seite nicht aus dem Auge verlieren, dass Israel mit seiner weit überlegenen und bestausgestatteten Armee, die eine der stärksten der Welt ist, mit einer Guerilla-Armee kämpft und es nicht geschafft hat, den Raketenbeschuss zu stoppen. Das kann die Hamas für sich verbuchen: Ihr habt uns bombardiert, Gaza in Schutt und Asche gelegt, aber ihr habt uns nicht zum Schweigen gebracht.

      In der israelischen Presse ist nicht zuletzt von Militärexperten zu lesen, dass Israel zwar groß angibt, was es geleistet hat, aber das seien nur Halbwahrheiten. Netanjahu hat auf einer Pressekonferenz beispielsweise gesagt, das Tunnelsystem der Hamas seit weitgehend zerstört worden, 100 km habe man vernichtet. Zerstört wurde vermutlich nur ein Bruchteil des unterirdischen Systems. Wenn man sich gefeiert hat, weil Hochhäuser zerstört wurden, dann wurde aber nicht nachgewiesen, dass dort wirklich Hamas-Einrichtungen waren.

      Ohne jetzt zu sagen, dass die eine oder die andere Seite gesiegt hat, so muss man aber feststellen, dass Israel die Hamas nicht bezwungen hat. Dazu muss man aber auch sagen, was wir schon in den früheren Gesprächen festgestellt haben, dass Israel kein Interesse daran hat, die Hamas ganz niederzuschlagen. Israel will die Hamas erhalten. In einer Zeitung wurde geschrieben, Hamas und Netanjahu seien Verbündete. Hamas braucht Netanjahu, der braucht die Hamas. Daher war auch nicht zu erwarten, dass es zu einem entscheidenden Schlag kommt.

      Ist denn die Hamas jetzt in Bezug auf die Fatah und die israelischen Araber gestärkt?

      Moshe Zuckermann: Hamas ist aus dem Waffengang verstärkt in dem Sinne hervorgegangen, dass sie gekämpft und sich profiliert haben, während die anderen nichts weiter gemacht haben. Aber wenn die einen Raketen auf die Zivilbevölkerung schießen und Israel mit der stärksten Luftwaffe der Region letztlich auch die Zivilbevölkerung bombardiert, ist das alles andere als ein großartiger Erfolg, auf den man stolz sein kann. Objektiv betrachtet ist die Hamas aus dem Kräftemessen gestärkt hervorgegangen, was das Ansehen und die Profilierung anbelangt. Hamas wollte aber den Waffenstillstand, Israel auch, wie lange dieser aber anhalten wird, steht in den Sternen.

      Politisch wird sich erst einmal nichts ändern?

      Moshe Zuckermann: Doch, politisch hat sich etwas geändert. Wir hatten ja schon darüber gesprochen, dass es auch zu diesem Waffengang gekommen ist, weil Naftali Bennett sich von dem liberal-konservativen Yair Lapid, der die neue Regierung bilden sollte, abgewandt hat, um eine Rotationsregierung mit Netanjahu einzugehen, in der er und Netanjahu sich als Ministerpräsident abwechseln wollten. Bennett ist aber schon bald nach Beginn der Kämpfe wieder abgesprungen.

      Jetzt gibt es drei Möglichkeiten: Entweder schafft es Netanjahu, Abtrünnige aus dem Gegenlager auf seine Seite zu ziehen, um doch noch eine Regierung zu bilden. Wenn Yair Lapid keine Regierung aufstellen kann, wonnach es aussieht, besteht die Möglichkeit, ein Gesetz zu schaffen, nach dem der Ministerpräsident direkt gewählt wird. Da hätte Netanjahu die besten Chancen nach Umfragen. Die dritte Möglichkeit wären Neuwahlen im Oktober. Das wäre dann der fünfte Wahlgang innerhalb von zwei Jahren. Israel ist wirklich schon zu einer Bananenrepublik geworden.

      Netanjahu bezeichnet die israelische Armee als die moralischste Armee der Welt, weil sie angeblich so präzise feuern und Kollateralschäden möglichst vermeiden will. Kann man das erstnehmen?

      Moshe Zuckermann: Nein, das kann man schon seit Jahren nicht ernstnehmen. Das ist das Selbstbild, das sich die Israelis geschaffen haben, obwohl sie in jedem Waffengang gegen einen Gegner, den sie jeder Zeit bezwingen könnten, wenn sie das wollten, Hunderte von Menschen töten, darunter viele Frauen und Kinder. Von einer moralischen Armee kann nicht die Rede sein. Dass man präzisere Waffen hat und in ein Fenster hineinschießen kann, ohne gleich ein Stadtviertel zu zerstören, ist wahr, aber das ist keine Errungenschaft der Moral. Man kann aber auch aus einem anderen Grund nicht von einer moralischen Armee sprechen. Es geht ja nicht nur um die Waffengänge, sondern auch darum, was das Militär ansonsten das ganze Jahr über macht. Das Militär spielt dann die Polizei in den besetzen Gebieten. Was sich dort tagsüber und nachts abspielt, ist alles andere als moralisch. Das ist eine schikanenreiche Barbarei. Auch der Ausdruck, den sich Israel zugelegt hat, die einzige Demokratie im Nahen Osten zu sein, kann man vergessen. Von Demokratie kann nicht die Rede sein, wenn man 50 Jahre lang eine Besatzung gegen ein Volk, das man knechtet, aufrechterhält. Von einer Demokratie kann unter Netanjahu auch nicht mehr gesprochen werden, weil er die Gewaltenteilung fast demoliert hat und das Kollektivinteresse ganz seinen privaten Interessen unterworfen hat. Man kann sich diese Attribute schenken: Es gibt keine moralische Armee und keine Demokratie im Nahen Osten.

      Gerade war der deutsche Außenminister Maas in Israel und hat auch Mahmud Abbas im Westjordanland besucht. Hätte er auch mit Hamas sprechen sollen?

      Moshe Zuckermann: Das ist das ganze Elend mit Deutschland, das sich dezidiert auf die Seite von Israel gestellt hat, weil das das Grundverhältnis von Deutschland zu Israel ist. Es ist vollkommen egal, welche völkerrechts- und menschrechtswidrige Verbrechen Israel begeht, immer wird sich Deutschland auf Israels Seite wegen der deutschen Vergangenheit stellen und die Gleichsetzungsidiotie machen, mit der Judentum, Zionismus und Israel gleichgestellt werden. Wenn man dagegen protestiert, dass Israel eine unverhältnismäßige Gewalt gegen Hamas oder Gaza ausführt, ist man gleich Antisemit. Was in Deutschland mit dem Vorwurf des Antisemitismus getrieben wird, hat nichts mehr mit der Bekämpfung des Antisemitismus oder dem Holocaust-Gedenken zu tun.

      [/]

      #Israël #Hamas #Judaïsme #Sionisme #Gaza
      #antisémitisme #Allemagne #Palestine #apartheid

  • Operazione Guardiano delle Mura
    I nuovi scontri fra Israele e Palestina

    In poco più di una settimana dall’inizio dell’escalation militare tra Israele e Hamas sono migliaia i missili e i razzi che hanno sorvolato il cielo. Un racconto interattivo per spiegare che cosa sta succedendo...

    Youssef Hassan Holgado (testi) e Filippo Teoldi (grafica e dati)

    https://editorialedomani.netlify.app

    #infographie #gaza #palestine #hamas #

  • Der Konflikt im Nahen Osten eskaliert. | 2021-05-12
    https://diasp.eu/p/12916180

    Der Konflikt im Nahen Osten eskaliert. | 2021-05-12

    Proteste in Jerusalem, Raketen aus dem Gazastreifen: In Israel verschärft sich der Streit mit den Palästinensern. Alexander Kähler diskutiert mit: Khouloud Daibes, Botschafterin, Leiterin Palästinensische Mission in Deutschland, Prof. Moshe Zimmermann, Historiker, Hebräische Universität in Jerusalem, Antonia Yamin, israelischen Rundfunk- und Fernsehgesellschaft „Kan“ und Michael Lüders, Präsident der Deutsch-Arabischen Gesellschaft.

    https://www.ardmediathek.de/video/phoenix-runde/eskalation-in-nahost-droht-ein-neuer-krieg/phoenix/Y3JpZDovL3dkci5kZS9CZWl0cmFnLTBhZjljYjkyLTVhN2UtNGJmOS04Mjc3LWQ4OTM3YTA

    #Israel #Palästina #Palestine #Hamas (...)

  • « Si la réponse du Hamas était prévisible, elle a pourtant surpris par son envergure », Leila Seurat
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/15/leila-seurat-si-la-reponse-du-hamas-etait-previsible-elle-a-pourtant-surpris

    La fuite en avant sécuritaire de Benyamin Nétanyahou a suscité un élan nationaliste palestinien et offert au Hamas l’occasion de s’affirmer grâce à sa capacité de riposte militaire face à un Fatah moribond, analyse la chercheuse dans une tribune au « Monde ».

    Tribune. L’actuelle confrontation entre Israël et le Hamas donne en apparence une impression de déjà-vu. A l’instar des opérations de 2009, 2012 et 2014, elle s’inscrit dans un environnement international brouillé par un changement d’administration aux Etats-Unis, un contexte d’élections en Israël, mais aussi une tentative de rapprochement inter palestinien. Fragilisé sur la scène politique intérieure, Benyamin Nétanyahou joue de nouveau la carte de la diversion même si, cette fois, la situation est sensiblement différente tant par la démonstration de force du Hamas que par les mobilisations inattendues des Palestiniens d’Israël.

    Depuis la fin du mois d’avril, des militants de tous bords se mobilisent contre l’expulsion de vingt-huit familles palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est. Loin d’être inédites, ces expropriations s’inscrivent dans la continuité d’une politique de spoliation des biens des Palestiniens de Jérusalem-Est qu’Israël occupe illégalement depuis 1967. Si les précédentes mobilisations ne sont jamais restées sous silence, elles ont, cette fois, eu une résonnance toute particulière marquée par une campagne internationale sur les réseaux sociaux pour « sauver Sheikh Jarrah ».

    Autre élément significatif, la véhémence des nationalistes religieux israéliens mobilisés en faveur de l’expulsion des Palestiniens. Critiqué à l’international, dépassé sur sa droite, Nétanyahou, déjà incapable de former un gouvernement, se retrouve dans l’impasse. Comme souvent, il a alors joué sa carte favorite : dépolitiser le dossier pour l’amener sur le terrain du religieux et du sécuritaire. En quelques jours, la confrontation s’est déplacée de Sheikh Jarrah vers Al-Aqsa puis d’Al-Aqsa vers la bande de Gaza.

    A Al-Aqsa, les forces de sécurité israéliennes ont installé sans raison apparente des barrières métalliques empêchant les réunions quotidiennes de Palestiniens devant la porte de Damas en ce mois de ramadan. Comme en 2017, l’installation de barrières a provoqué la colère des Palestiniens. Celle-ci a été brutalement réprimée par la police israélienne – qui a fait preuve d’une violence toute particulière en pénétrant dans l’enceinte même de la mosquée pendant la prière – secondée par des extrémistes juifs, partisans de l’avocat et député d’extrême droite Itamar Ben Gvir. Galvanisés par leur victoire au parlement, ces derniers se sont lancés dans de véritables chasses à l’homme au cri de « morts aux arabes ». Sans aller jusqu’à parler d’un partage des tâches, ce laisser-faire confirme qu’Israël s’arrange de la présence de « civils radicaux », instruments utiles pour imposer une lecture tronquée des événements, celle d’un affrontement entre d’un côté une minorité de juifs « extrémistes », de l’autre des « émeutiers » palestiniens.

    De nombreuses victimes civiles

    En s’attaquant au troisième lieu saint de l’islam, Nétanyahou ne pouvait ignorer que le Hamas, qui exerce unilatéralement le pouvoir à Gaza depuis 2007, ne resterait pas indifférent. Aux côtés d’autres factions armées, le Mouvement de la résistance islamique a répliqué par l’envoi de centaines de roquettes. En réaction, Israël a bombardé la bande de Gaza, causant de très nombreuses victimes civiles au nom de la légitime défense et de la guerre contre le « terrorisme » islamiste. Et les médias occidentaux, jusque-là très discret sur la mobilisation à Sheikh Jarrah, ont manifesté un intérêt soudain pour ces affrontements, s’inquiétant d’une possible nouvelle guerre.

    Si la réponse du Hamas était prévisible, elle a pourtant surpris par son envergure. Depuis le 11 mai, les brigades Al-Qassam ainsi que les autres factions armées à Gaza ont tiré plus de mille roquettes sur Tel-Aviv, Jérusalem, Ashkelon, Ashdod. Jamais Israël n’avait été confrontée à une telle réponse militaire, même lors de la « guerre » de 2014 lorsqu’une roquette avait été lancée en direction de Tel-Aviv. C’est un renouvellement de la stratégie du Hamas : si jusqu’à présent les roquettes étaient vues comme des moyens pour imposer à Israël l’assouplissement du blocus – la poursuite d’objectifs limités aux impératifs de la bande de Gaza – désormais ces actions militaires sont considérées comme les instruments d’une lutte de libération nationale. Dénommée « l’épée de Jérusalem », la campagne lancée par le chef des brigades Al-Qassam, Mohammed Deif, prend ainsi fait et cause pour Al-Aqsa et permet au Hamas de se présenter comme l’acteur le mieux à même de défendre les Palestiniens de Jérusalem et de prendre ainsi l’ascendant sur un Fatah moribond et divisé. En établissant un lien intime entre Gaza, Al-Aqsa et Cheikh Jarrah, Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, sort d’une logique partisane et locale pour se poser comme le garant de l’unité des Palestiniens.

    Soulèvements spontanés

    Sans lien direct avec l’action du Hamas, l’unité s’est également exprimée dans la rue à travers des soulèvements spontanés dans les Territoires palestiniens mais aussi en Israël. De manière inédite, de nombreuses villes de Cisjordanie se sont soulevées, poussant leurs marcheurs en direction d’Al-Aqsa mais surtout, et c’est une première, les protestations ont été le fait de Palestiniens citoyens d’Israël. Dans la nuit du 11 mai, les Palestiniens de villes mixtes comme Lydd, Akka ou Wadi Ara sont entrés dans des affrontements avec la police en solidarité avec Jérusalem.

    La politique de diversion impulsée par Nétanyahou a sans doute eu l’effet recherché sur le plan interne en Israël. Mais paradoxalement, elle a réveillé un élan nationaliste de tous les Palestiniens au-delà du cadre des Territoires dits « autonomes » imposé par le processus d’Oslo. Cela rappelle que pour les Palestiniens, quel que soit leur territoire de résidence, Jérusalem est leur capitale. Cela montre surtout l’échec de décennies de politiques visant à fragmenter les Palestiniens en les cantonnant dans des espaces géographiques et juridiques distincts.

    #Israël #Palestiniens #Hamas

  • Israeli Soldiers, Settlers, Killed Ten Palestinians In West Bank
    May 14, 2021
    https://imemc.org/article/israeli-forces-kill-6-palestinians-in-the-west-bank-on-friday

    Israeli soldiers killed, Friday, nine Palestinians and injured dozens, while paramilitary colonialist settlers also killed a young man, in several parts of the occupied West Bank, the Palestinian Health Ministry has reported and added that more than 500 Palestinians have been injured.

    The soldiers invaded the northern West Bank city of Nablus, in addition to Sbeih Mountain, and the villages of Salem and Asira al-Qibliya, east of Nablus, and Orif village, south of the city, killed four Palestinians and injured dozens during ensuing protests.

    Media sources said the soldiers killed Dr. Issa Barham , 40, a District Attorney with the Palestinian Public Prosecution Department, in Abu Sbeih Mountain in his town of Beita, southeast of Nablus.

    In addition, medical sources said the soldiers shot, and seriously a young man, identified as Malek Hamdan , 22, with live rounds to the chest, before he succumbed to his wounds in a hospital in Nablus.

    Malek, from Salem village near Nablus, was injured along with dozens of Palestinians during protests that took place after the soldiers invaded the village, and attacked protesters.

    In addition, Israeli colonialist settlers from Yitzhar illegal colony, infiltrated into the eastern area of Nablus, leading to protests, before the soldiers invaded it and shot two young men with live rounds in the abdomen and legs; one of them suffered a serious injury.

    The soldiers also killed Husam Asayra , 20, with a live round to the chest, during protests that took place after the soldiers invaded Asira al-Qibliya village and attacked protesters.

    In Orif village, the soldiers killed a young man, identified as Nidal Sayel Safadi , 30, after shooting him with a live round, after several army jeeps invaded the village, and attacked protesters.

    In Ramallah, in central West Bank, the soldiers killed Mohammad Rawhi Hammad , 30, after he reportedly attempted to ram soldiers with his car. The Palestinian is from Silwad town, northeast of Ramallah.

    The soldiers also killed Yousef Mahdi Nawasra , 27, from Fahma village, southwest of the northern West Bank city of Jenin, during protests near the Dothan Israeli military roadblock.

    In Salfit, in central West Bank, the soldiers invaded Marda village, north of the city, and killed a young man, identified as Sharif Khaled Salman , 37, during protest that took place when the soldiers invaded the village, in addition to killing Awad Ahmad Harb , 27, in Iskaka village, east of Salfit.

    Sharif had not been participating in protests, but was standing outside his home when he was shot by invading Israeli forces. His mother told reporters with Ma’an News Agency, “I cannot believe that Sharif was killed. Just hours ago, he woke me up from sleep to have coffee together. He left behind a pregnant wife and three daughters.”

    As tears streamed down her face, she told reporters, “I asked him to drink coffee with me, to drink it together, and to close the door for fear that his children, and his sister’s children might go out to the street, because the army was out in the street, and our home is located near the main street of the village. I fell asleep while I waited for him to drink his coffee. I was awakened by the sound of gunfire and screaming. I did not know that the bullets were fired at Sharif, to end his life. The occupation deprived me of my son for no reason, just as it has deprived so many mothers.”

    Furthermore, paramilitary Israeli colonists invaded, on Friday evening, the ar-Reehiyya village, south of the southern West Bank city of Hebron, and attacked dozens of residents, in addition to firing many live rounds at them, killing Ismael Jamal at-Tubasi , 23, with a live round to the head.

    In Jericho, in northeastern West Bank, the soldiers killed Mohammad Adel Abu Shqeir , 20, from the al-Qasab neighborhood, during protests that took place at the entrance of the city.

    In Tubas, in northeastern West Bank, the soldiers fired a barrage of gas bombs and concussion grenades at Palestinian protesters, causing many injuries, in addition to burning farmlands.

    Protests also took place at the Tayasir military roadblock, near Tubas, before the soldiers fired live rounds, rubber-coated steel bullets, and gas bombs.

    The soldiers also invaded the Al-Khader town, south of Bethlehem, and attacked Palestinians who marched near the al-Bawwaba area by the main Jerusalem-Hebron Road.

    It is worth mentioning that the Health Ministry in the West Bank has reported more than 500 injuries among the Palestinians, including nine who suffered life-threatening wounds.

    Updated:
    Israeli Forces Kill 6 Palestinians in the West Bank on Friday
    May 14, 2021, at 19:47 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-forces-kill-6-palestinians-in-the-west-bank-on-friday

    According to the Palestinian Ministry of Health, Israeli troops invading the West Bank Friday killed 6 Palestinians and wounded 91. The invading troops shot live ammunition at Palestinians protesting the ongoing Israeli bombing of Gaza and takeover of Jerusalem. The soldiers killed two Palestinians in Salfit, one in Jericho, one in Ramallah, one in Nablus and one in Jenin.

    The Israeli troops invaded various areas with armored vehicles and fully loaded automatic rifles and other weaponry. Palestinian villagers (who have no army) confronted them with stones, shouting and marching with a determination to remain on their land and stop the Israeli invasion of their land. Many were shot by the invading army.

    Medical staff in the various treatment centers have reported the following injuries:

    Ramallah: 15 injuries (2 serious)
    Jericho: 3 injuries.
    Nablus: 27 (5 serious)
    Bethlehem: 5 injuries
    Hebron: 8 injuries
    Jenin: 8 injuries
    Salfit: 8 injuries
    Tulkarm: 12 injuries (1 serious)
    Qalqilya: 5 injuries, including a critical one with live bullets in the main artery.

    Most of those injured were shot by live ammunition.

    One of those killed was the younger brother of a journalist with Ma’an News Agency, identified as Issa Barham . Issa was shot by Israeli forces during an invasion of the “Jabal Sabih” area, south of the town of Beita, in the Nablus District. He was struck with four bullets in his body, and arrived at a hospital in Nablus, where he was pronounced dead soon after.

    The head of Urif village council, Mazen Shehadeh, confirmed that the two Palestinians killed in the Salfit District were from the villages of Marda and Sakaka, respectively. The one from Sakaka has not yet been identified, but is believed to be in his twenties. According to Shehadeh, the two were shot by Israeli forces in separate incidents in the two villages. They were taken separately to the Salfit Governmental Hospital, where they were pronounced dead.

    The man killed in Marda was a 37-year old father of three, identified as Sharif Suleiman, 37. He had not been participating in protests, but was standing outside his home when he was shot by invading Israeli forces. His mother told reporters with Ma’an News Agency, “I cannot believe that Sharif was killed. Just hours ago, he woke me up from sleep to have coffee together. He left behind a pregnant wife and three daughters.”

    As tears streamed down her face, she told reporters, “I asked him to drink coffee with me, to drink it together, and to close the door for fear that his children and his sister’s children might go out to the street, because the army was out in the street, and our home is located near the main street of the village. I fell asleep while I waited for him to drink his coffee. I was awakened by the sound of gunfire and screaming. I did not know that the bullets were fired at Sharif, to end his life. The occupation deprived me of my son for no reason, just as it has deprived so many mothers.”

    In Jenin, the Palestinian Ministry of Health identified the person killed in the protests as Yusef Atatreh , 25. He was killed by live ammunition fired by Israeli soldiers at the Dotan military checkpoint in the Jenin governorate.

    Mahmoud Al-Saadi, the head of ambulance and emergency in the Palestinian Red Crescent in Jenin, reported that Atatreh, from the village of Al-Tarm, was pronounced dead shortly after his arrival at Jenin Governmental Hospital. He was killed by a bullet that penetrated the main artery in his leg.

    In Hebron, 26-year-old, Ismail Jamal Al-Toubasi , was killed and 4 Palestinians were wounded when they tried to repel the invading Israeli army in the Al-Rayyah area and the Fur refugee camp, south of Hebron.

    His body was transferred to Abu Al-Hassan Al-Qassem Hospital in Yatta. (...)

    #Palestine_assassinée

    • En Israel, rien de nouveau - Julien Salingue - facebook

      Israël, les Palestinien·ne·s, les appels au « calme », l’oppression coloniale

      Le 10 mai dernier, en fin de journée, des groupes armés palestiniens, principalement liés au Hamas, ont tiré plusieurs centaines de roquettes depuis la bande de Gaza. Le matin de ce même 10 mai, les forces armées israéliennes étaient brutalement intervenues sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem (500 blessé·e·s) et le Hamas avait menacé de tirer des roquettes si lesdites forces armées ne se retiraient pas de l’esplanade — elles sont restées.

      https://www.youtube.com/watch?v=smZfQsE8K7o&feature=emb_logo

      Depuis on ne cesse d’entendre des appels au « calme », comme dans ce communiqué du ministère des Affaires étrangères français qui « appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute provocation pour permettre un retour au calme dans les plus brefs délais. » En clair, il faudrait revenir à la situation antérieure au 10 mai.

      Quelques chiffres pour illustrer le « calme » auquel certains se réfèrent :

      Entre le 1er janvier 2019 et le 10 mai 2021, au moins 167 Palestinien·ne·s ont été tués par les forces armées israéliennes (contre 12 Israélien·ne·s tués).

      Entre le 1er janvier 2019 et le 10 mai 2021, au moins 330 logements palestiniens ont été détruits par Israël, ce qui a mis près de 1200 personnes à la rue, dont 50% d’enfants.

      Entre le 1er janvier 2019 et le 10 mai 2021, plus de 11 500 Palestinien·ne·s ont été arrêtés par Israël, dont plus de 1500 mineur·e·s.

      Entre le 1er janvier 2019 et le 1er janvier 2021, le nombre de colons juifs en Cisjordanie est passé d’environ 438 000 à environ 475 000 (soit une augmentation de 8,5%). En incluant les colons de « Jérusalem-Est » (environ 230 000), la barre des 700 000 a donc été franchie.

      Entre le 1er janvier 2019 et le 1er avril 2021, plus de 1200 attaques ont été perpétrées par des colons contre des Palestinien·ne·s et/ou contre leurs biens (magasins, champs, etc.). Soit plus d’une par jour en moyenne.

      Ce qu’illustrent ces chiffres, que l’on pourrait multiplier, c’est la situation que vivent au quotidien les Palestinien·ne·s, faite de violences, d’expulsions, d’arrestations, de dépossession.

      Et au-delà des chiffres, on pourrait aussi parler des contrôles quotidiens au checkpoint pour quiconque veut/doit se déplacer, des humiliations infligées sur lesdits checkpoints, de l’omniprésence de l’armée israélienne, destinée à rappeler qui est le maître.

      Des contrôles quotidiens qui matérialisent l’absence totale de liberté de mouvement, laissée au bon vouloir des autorités israéliennes qui peuvent chaque jour arbitrairement changer les règles et interdire de déplacement n’importe qui.

      Sans oublier le blocus de la bande de Gaza, qui dure depuis plus de 15 ans, avec deux millions de personnes enfermées dans un territoire de 365 km2, dont plus de la moitié vivent sous le seuil de pauvreté et 80% dépendent de l’aide alimentaire.

      Sans oublier les discriminations institutionnalisées contre les Palestinien·ne·s d’Israël et les Palestinien·ne·s de Jérusalem, à propos desquels Human Rights Watch parle désormais de « crime d’apartheid » — au même titre que les Palestinien·ne·s de Cisjordanie et de Gaza.

      Sans oublier les millions de réfugié·e·s palestiniens à qui Israël interdit de revenir sur leurs terres alors que, dans le même temps, les Juifs et Juives du monde entier sont régulièrement appelés à venir s’installer en Israël, à Jérusalem et en Cisjordanie.

      Voilà ce qu’ils appellent le « calme ».

      Cela s’appelle en réalité l’oppression coloniale.

      Et c’est contre cette oppression que les Palestinien·ne·s se révoltent, pour rappeler au monde qu’ils et elles ont des droits et qu’ils et elles n’ont pas l’intention d’y renoncer.

      Ils et elles méritent tout notre soutien, tandis que les tenants du « calme » colonial ne méritent rien d’autre que notre mépris.

      PS : Les divers chiffres viennent de B’Tselem (ONG israélienne), du Palestinian Prisoners Club (ONG palestinienne) de l’OCHA (département de l’ONU), du PCBS (bureau central des statistiques palestinien) et du CBS (bureau central des statistiques israélien).

      Source : https://pt-br.facebook.com/groups/batiamourtsou/?ref=group_header

      https://www.facebook.com/login/?next=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fjulien.slng%2Fposts%2F1022223187900

      #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #cisjordanie #racisme #boycott #apartheid #hamas

    • Settlers shot Palestinian and mutilated his body as he lay dying
      https://www.972mag.com/ismail-tubasi-settler-violence-west-bank

      Ismail Tubasi was shot on Friday, May 14, just south of Hebron in the occupied West Bank. Tubasi, 27, from the Palestinian village of al-Rihiya, was transferred to a local hospital with severe wounds, where he was pronounced dead.

      According to evidence gathered by Local Call, it appears Tubasi was shot by Israeli settlers, who may have been accompanied by soldiers, after which he was brutally attacked with sharp objects as he lay incapacitated.

      According to two witnesses, settlers shot Tubasi after they began setting fire to Palestinian-owned fields and trees in al-Rihiya. The eyewitnesses said Tubasi and other Palestinians had headed to the fields to try and put out the flames. There, settlers armed with guns, axes, and batons began chasing him, after which the witnesses heard a number of gunshots. (...)

  • Rapport de Al-Shabaka disponible ici en anglais et en pdf :

    Reclaiming The PLO, Re-Engaging Youth
    Nijmeh Ali, Marwa Fatafta, Dana El Kurd, Fadi Quran et Belal Shobaki, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://al-shabaka.org/focuses/reclaiming-the-plo-re-engaging-youth

    La plupart des textes de ce rapport ont été traduits en français :

    La reconstruction de l’OLP : le Jihad islamique et le Hamas peuvent-ils y contribuer ?
    Belal Shobaki, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://www.chroniquepalestine.com/reconstruction-olp-jihad-islamique-et-le-hamas-peuvent-ils-y-con

    La question de la représentation palestinienne : Élections vs Recherche d’un consensus
    Nijmeh Ali, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    http://www.ism-france.org/analyses/La-question-de-la-representation-palestinienne-lections-vs-Recherche-d-u

    Le leadership palestinien par la résistance ou la perpétuation sans leader ? Le rôle de la jeunesse
    Fadi Quran, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    http://www.ism-france.org/analyses/Le-leadership-palestinien-par-la-resistance-ou-la-perpetuation-sans-lead

    Un modèle de guidance émanant de la diaspora palestinienne aux Etats-Unis
    Dana El Kurd, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2020/10/03/un-modele-de-guidance-emanant-de-la-diaspora-palestinienne

    Rendre des comptes : L’OLP, d’hier à demain
    Marwa Fatafta, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2020/10/03/rendre-des-comptes-l-olp-d-hier-a-demain

    Transcender la crise du mouvement national palestinien
    Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://www.chroniquepalestine.com/transcender-crise-mouvement-national-palestinien

    Il n’a jamais été aussi urgent d’envisager de rétablir l’OLP en tant que direction représentative du peuple palestinien dans toutes ses réalités géographiques, sociales et politiques. Ce rapport met en évidence les questions les plus urgentes auxquelles il faut s’attaquer pour y parvenir, notamment la réconciliation entre les factions politiques, les mécanismes de représentation et de responsabilité, et les modèles de direction. De telles mesures peuvent nous permettre de reconquérir l’OLP et d’atteindre l’objectif de libération.

    #Palestine #OLP #Al-Shabaka #Jeunesse #Jihad_islamique #Hamas #Élections #Résistance

  • Can fight against COVID-19 unite Palestinians? - Al Monitor
    Despite a slight warming in relations between the Palestinian Authority and Hamas earlier this year, the two parties initially appeared to be pursuing separate paths in combatting COVID-19 outbreaks in the West Bank and Gaza.
    traduire

    #Covid-19#Israel#Hamas#Palestine#Gaza#Coopération#Politique#Libertés#activistes#Société_civile#migrant#migration

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/04/palestinian-hamas-fatah-reconciliation-division-coronavirus.html

  • Hamas Jails Gaza Activists for Video Chat with Israelis- Human Rights Watch

    On April 6, 38-year-old Rami Aman and other Palestinian activists participated in a “Zoom” video chat during which they answered questions from Israelis about life in Gaza amid the pandemic. The activists are part of the Gaza Youth Committee, a group that has previously organized similar videoconferences and this month became a member of the Alliance for Middle East Peace.
    On April 9, Hamas authorities arrested Aman. Two days later, they detained six others who participated in the chat, a friend of Aman told Human Rights Watch

    #Covid-19#Israel#Hamas#Palestine#Gaza#Répression#Libertés#activistes#migrant#migration

    https://www.hrw.org/news/2020/04/14/hamas-jails-gaza-activists-video-chat-israelis

  • Israel passes ball of prisoner exchange deal back to Hamas- Al Monitor
    On the back of the coronavirus crisis, Israel is now examining a three-phased plan proposed indirectly by Hamas for the exchange of prisoners.
    #Covid-19#Israel#Hamas#Palestine#Répression#Prisonniers#migrant#migration

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/04/israel-gaza-strip-hamas-coronavirus-idf-goldin-shaul.html