• "Nous ne sommes pas l’agence européenne de #sauvetage", souligne le directeur de #Frontex

    #Hans_Leijtens, directeur de Frontex, a répondu mardi aux conclusions de la médiatrice européenne, qui constate de graves lacunes dans le mandat, les opérations et les relations de l’agence avec les États membres.

    Le directeur de Frontex répond au rapport de la médiatrice européenne. Le document, publié la semaine dernière, conclut que l’Agence européenne des garde-frontières et garde-côtes est trop dépendante du consentement des autorités nationales. Elle n’est donc pas dans les meilleures dispositions pour défendre les valeurs de l’UE et sauver des vies en mer.

    #Emily_O'Reilly recommande également à l’agence de « mettre fin, retirer ou suspendre ses activités » dans les pays qui persistent à ne pas respecter leurs obligations en matière de recherche et de sauvetage ou qui violent les droits fondamentaux.

    Dans le cas contraire, prévient la médiatrice, l’UE risque de devenir « complice » de la mort des migrants.

    Près d’une semaine après la publication du document, Hans Leijtens a tenu mardi une conférence de presse à Bruxelles pour donner sa réponse au rapport.

    « Je comprends la logique suivie par la médiatrice. Je ne suis pas vraiment d’accord avec elle sur un certain nombre de points », explique Hans Leijtens, « Nous ne sommes pas l’Agence européenne de recherche et de sauvetage. Nous sommes l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes ».

    Le directeur souligne que la « #mission_première » de l’agence était de sécuriser les frontières extérieures de l’UE en déployant des agents sur le terrain et en assistant les États membres. Sa tâche principale est de « #rechercher » plutôt que de « #secourir ». L’agence a repéré l’année dernière 2 000 cas de franchissements irréguliers par le biais d’avions de surveillance et de drones, précise le directeur.

    En vertu des règles actuelles, Frontex est habilitée à alerter les centres de coordination des situations de détresse potentielles et, le cas échéant, à apporter son aide dans les situations d’urgence en mer. Mais cette assistance ne peut avoir lieu que si l’agence obtient le consentement explicite d’un pays. Dans le cas contraire, Frontex n’a d’autre choix que de rester en marge de l’opération sans intervenir directement. En outre, Hans Leijtens fait remarquer que les bateaux gérés par Frontex sont principalement des « navires côtiers » qui ne sont pas destinés à la recherche et au sauvetage en haute mer.

    Malgré les limitations pratiques, Frontex est toujours étroitement impliquée dans la gestion des flux migratoires. L’agence estime qu’elle a contribué au sauvetage de 43 000 personnes en mer au cours de 24 opérations en 2023.

    « Notre tâche est basée sur la #sécurisation_des_frontières », souligne Hans Leijtens, « mais il ne fait aucun doute que si nous devons choisir entre évaluer s’il s’agit d’une question de #sécurité ou #sauver_des_vies, nous sauverons toujours des vies et nous nous occuperons de la question de sécurité plus tard ».

    Mais ce sont les épisodes qui se terminent en tragédie qui placent l’agence sous l’œil attentif des législateurs et de la société civile. Frontex a été confrontée l’année dernière à des questions difficiles concernant sa réponse à deux naufrages meurtriers : l’un en février, près de la Calabre, en Italie, qui a fait au moins 94 morts, et l’autre en juin, lorsque l’Adriana, un bateau de pêche surchargé de demandeurs d’asile, a chaviré au large des côtes de la Messénie, en Grèce entraînant la mort confirmée ou présumée de plus de 600 personnes.

    L’enquête de la médiatrice a été lancée à la suite de ce second incident. Le rapport indique que la Grèce n’a pas répondu aux alertes de Frontex à « quatre occasions distinctes » au cours de la tragédie et critique l’agence pour ne pas avoir joué un « rôle plus actif » tout en étant « pleinement consciente » des accusations de refoulement et d’abus systématiques qui entourent depuis des années les garde-côtes grecs.

    Frontex compte 626 agents en Grèce continentale et dans les îles, ainsi que 32 voitures de patrouille, neuf navires et deux avions, ce qui représente le plus grand déploiement de tous les États membres.

    Interrogé sur l’éventuelle suspension des activités en Grèce, conformément à la recommandation de la médiatrice, Hans Leijtens se montre prudent et répond que la question n’est pas « noire ou blanche ». L’agence, explique- t-il, « dépend fortement de ce que nous savons et de ce que nous savons être traité dans ce que l’on appelle les rapports d’incidents graves ». Ces documents sont soumis à l’officier des droits fondamentaux, un organe indépendant chargé d’assurer la conformité de l’agence avec les règles et les valeurs de l’Union européenne.

    « L’année dernière, nous avons reçu 37 de ces rapports. La plupart concernent la Grèce, l’Italie et la Bulgarie. Mais il s’agit d’un rapport d’incident. Ce n’est pas quelque chose qui a été prouvé. C’est un signal qui nous est parvenu », précise le directeur.

    Les enquêtes approfondies et les procédures pénales ne peuvent être lancées que par les autorités nationales. La décision de se retirer d’un pays doit se fonder sur ces enquêtes, poursuit Hans Leijtens, quel que soit le temps nécessaire à leur conclusion. La Grèce est toujours en train d’examiner le rapport du New York Times de l’année dernière, qui expose des preuves graphiques et des témoignages de refoulements à la frontière.

    « Je suis très impatient ici, franchement, mais je dois les attendre », indique le directeur de Frontex.

    Même si les résultats de ces enquêtes sont accablants, l’agence ne prendra pas nécessairement la décision radicale de couper tous les liens, estime-t-il. Frontex pourrait plutôt suspendre le cofinancement et des projets spécifiques, ou demander au pays incriminé de mettre en œuvre des « mesures appropriées » et empêcher que les actes répréhensibles ne se répètent.

    La suspension n’est « pas quelque chose qui peut se faire du jour au lendemain », prévient Hans Leijtens, « cela nécessite vraiment une certaine réflexion et une certaine justification ».

    Créée en 2004 avec un mandat limité, Frontex a progressivement gagné en puissance, en ressources, jusqu’à devenir l’un des organismes les plus importants de l’Union européenne. L’agence devrait compter environ 10 000 agents et disposer d’un budget d’un milliard d’euros d’ici 2027. Une réforme complète de la politique de l’UE en matière d’immigration et d’asile, que Hans Leijtens qualifie de « changement de paradigme », devrait encore renforcer le rôle de Frontex.

    https://fr.euronews.com/my-europe/2024/03/05/nous-ne-sommes-pas-lagence-europeenne-de-sauvetage-souligne-le-directeu
    #migrations #réfugiés #frontières

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    Voir aussi :
    #Naufrages de migrants : les règles entourant Frontex doivent changer (médiatrice #Emily_O’Reilly )
    https://seenthis.net/messages/1044051

    Et aussi :
    #Frontex : « Sa #mission première est bien de garantir un contrôle des frontières extérieures », rappelle le Sénat
    Et les mêmes propos, prononcés par #Fabrice_Leggeri :
    https://seenthis.net/messages/984497

    • Frontex continuerà a segnalare la presenza di migranti in mare alla Guardia costiera libica

      Il direttore Hans Leijtens ha detto che l’agenzia è tenuta a farlo per legge, anche se nel fine settimana un’ong aveva accusato una motovedetta libica di aver ostacolato un’operazione di soccorso.

      Martedì Hans Leijtens, il direttore esecutivo di Frontex (la controversa agenzia europea della guardia di frontiera e costiera), ha detto ad Associated Press che l’agenzia è tenuta per legge a informare le autorità libiche della presenza di barche di persone migranti in difficoltà nella zona SAR (Search and Rescue) di competenza del paese: «Dobbiamo informarli: non farlo significherebbe giocare con le vite dei migranti […] ed è un gioco che non farò mai», ha detto.

      Le dichiarazioni di Leijtens sono arrivate in seguito alle critiche avanzate di recente dalla ong SOS Humanity, secondo cui la Guardia costiera libica avrebbe ostacolato un’operazione di soccorso. Sabato la nave Humanity 1, di SOS Humanity, ha soccorso decine di migranti che si trovavano a bordo di tre imbarcazioni in difficoltà nella zona SAR della Libia, nel mar Mediterraneo meridionale. È riuscita a caricarne a bordo 77, ma il suo intervento è stato reso molto difficile proprio dall’arrivo di una motovedetta della Guardia costiera libica.

      L’equipaggio della Humanity 1 ha accusato i membri della Guardia costiera libica di aver sparato in acqua mentre alcune persone si trovavano in mare, minacciato il personale dell’ong e poi costretto alcuni migranti a salire a bordo della loro imbarcazione, per essere riportati in Libia. L’ong ha detto che almeno una persona è «morta annegata» nel caos che si è creato durante il soccorso. La ricostruzione di SOS Humanity è stata confermata anche dall’equipaggio dell’aereo per l’avvistamento di imbarcazioni in difficoltà Seabird, che opera con la ong tedesca Sea-Watch e ha documentato le operazioni con una serie di fotografie dall’alto.

      Le 77 persone soccorse dalla Humanity 1 sono sbarcate a Crotone, in Calabria. Le autorità italiane hanno posto la nave sotto fermo amministrativo per 20 giorni, con l’accusa di aver operato nella zona SAR della Libia.

      La cosiddetta Guardia costiera libica è composta da milizie armate libiche, finanziate e addestrate dall’Italia e dall’Unione Europea per fermare le partenze dei migranti. I suoi membri soccorrono chi vogliono, quando vogliono e con i metodi che vogliono, spesso violenti. Le persone che vengono riportate in Libia sono spesso riconsegnate ai trafficanti di esseri umani e ai gestori dei centri per migranti, dove le torture e gli stupri sono sistematici.

      Commentando i fatti con Associated Press, Leijtens ha detto che secondo il diritto internazionale Frontex è tenuta a segnalare la presenza di navi in difficoltà alle «autorità competenti: se [la nave] si trova nelle acque di competenza della Libia, questo include anche le autorità libiche».

      https://www.ilpost.it/2024/03/05/frontex-guardia-costiera-libica-ong

    • Frontex, une #arme_de_guerre contre les migrants

      Le 5 février 2024, la Commission européenne a rendu publique son évaluation du fonctionnement de Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, dont le rôle est d’aider les Etats membres de l’Union européenne (UE) et de l’espace Schengen à « sécuriser » leurs frontières extérieures.

      Parmi les missions de Frontex, la surveillance des frontières maritimes et terrestres, sur le terrain (agents déployés au sol, navires) ou à distance (avions, hélicoptères et drones), afin d’empêcher les migrants d’accéder irrégulièrement au territoire européen.

      La Commission se félicite de son travail : « Malgré des difficultés considérables (…) Frontex a contribué de manière importante à renforcer la gestion des frontières extérieures de l’UE, dans le respect des droits fondamentaux. » Car, ajoute-t-elle, l’agence est « régie par un cadre solide en matière de droits fondamentaux, qui garantit leur respect dans toutes ses activités ».

      Pour manifester une telle satisfaction, la Commission européenne ne peut qu’être aveugle et sourde. De multiples signaux invitent à conclure qu’au contraire, l’agence Frontex est responsable ou complice de violations des droits des exilés, aux frontières ou dans leurs parcours migratoires. Certaines, comme les violences physiques ou les refoulements illégaux (les pushback), sont commises par des gardes-frontières qui agissent sous sa responsabilité ou en sa présence.

      D’autres sont à mettre directement au compte de Frontex, pour avoir omis de signaler des risques de naufrages qui auraient pu être évités, ou encore collaboré avec des garde-côtes libyens afin que des embarcations de migrants soient illégalement ramenées en Libye.

      Dès les premières années d’existence de Frontex, créée en 2004, des ONG ont mis en garde contre ses agissements. En 2013, une campagne a été menée, sous le nom de Frontexit, par une coalition d’organisations européennes et africaines pour dénoncer les violations des droits commises au cours d’opérations de l’agence. La plupart des associations intervenant dans la zone méditerranéenne et les ONG de sauvetage en mer, puis la presse, ont pris le relais. Ces alertes n’avaient que peu d’écho. Mais aujourd’hui, c’est de source officielle qu’émanent des accusations étayées visant Frontex.
      Refoulements et mauvais traitements

      Quelques jours après le bilan élogieux de la Commission, une enquête publiée par Le Monde le 26 février 2024 révélait en effet que Frontex était mise en cause par son propre bureau des droits fondamentaux. Le responsable de ce bureau, Jonas Grimheden, avait averti au mois de mars 2023, dans un rapport à son conseil d’administration, du risque que l’agence soit « indirectement impliquée dans des violations des droits fondamentaux commises par des agents en Bulgarie, à la frontière avec la Turquie ».

      Depuis plusieurs mois, il signalait des allégations persistantes de refoulements illégaux, de mauvais traitements et d’usage excessif de la force par la police bulgare des frontières. Des témoins lui avaient notamment rapporté des cas de demandeurs d’asile contraints de retourner en Turquie à la nage, déshabillés de force, frappés ou sévèrement mordus par des chiens policiers.

      Jonas Grimheden demandait que des enquêtes indépendantes sur ces violations soient menées, mais il n’a pas été entendu. Quoi d’étonnant, quand on sait qu’au moment même où il lançait son alerte, la Commission européenne initiait de son côté un projet pilote visant à « prévenir les arrivées irrégulières » ainsi que des « procédures d’asile accélérées » et d’expulsions rapides des migrants indésirables, dans deux pays, la Roumanie et la Bulgarie ? Cette dernière a d’ailleurs reçu 69,5 millions d’euros de fonds européens à cette fin.

      Déjà, dans son rapport pour 2022, le Forum consultatif de Frontex (composé d’organisations internationales et d’organisations de la société civile) s’inquiétait du fait que l’agence puisse être impliquée dans l’interception en Méditerranée, par des garde-côtes libyens, de barques de migrants ensuite ramenées en Libye. Le rapport signalait que « les retours vers la Libye peuvent constituer des violations du principe de non-refoulement ».

      Ces pratiques ont été confirmées par l’ONG Human Rights Watch, qui accuse Frontex de complicité avec les autorités libyennes. Puis, une enquête conduite par le média allemand Der Spiegel et le collectif de journalistes Lighthouse Reports a révélé que Frontex communique aux Libyens les informations dont elle dispose sur les positions des embarcations afin qu’ils les interceptent.
      Manquements et dissimulations

      Au même moment, au mois d’octobre 2022, était rendu public un rapport de l’Olaf, l’Office de lutte anti-fraude de l’UE, qui recensait, à l’issue d’une enquête menée depuis plusieurs années, une série de manquements, de dissimulations et de cas de complicité active de la part de Frontex, ayant conduit à la violation des droits fondamentaux de migrants.

      Il est ainsi établi que lors d’opérations d’interception de bateaux de migrants par des garde-côtes grecs, Frontex, témoin d’opérations de pushbacks vers la Turquie que ses agents avaient filmées, a choisi d’interrompre ses patrouilles aériennes en mer Egée plutôt que d’avoir à signaler ces pratiques illégales.

      Elle a même continué à cofinancer certaines des unités grecques responsables de ces refoulements. D’après ce rapport, l’agence aurait été impliquée dans le renvoi illégal d’au moins 957 demandeurs d’asile entre mars 2020 et septembre 2021. Selon Der Spiegel, les patrons de Frontex « ont menti au Parlement européen et ont masqué le fait que l’agence a soutenu certains refoulements avec de l’argent des contribuables européens ».

      A la suite de ces révélations, le Parlement européen a refusé, le 18 octobre 2022, de valider les comptes de 2020 de Frontex – une décision sans conséquences sur son fonctionnement mais destinée à marquer le désaccord des eurodéputés avec ces pratiques.

      L’enquête de l’Olaf a fait suffisamment de bruit pour que le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, qui a toujours réfuté ces accusations, soit poussé à la démission. Un départ que l’intéressé, aujourd’hui candidat du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, attribue à « la tyrannie à la fois des ONG et du droit européen ».

      En prenant son poste en mars 2023, son successeur, le Néerlandais Hans Leijtens, s’est engagé publiquement en faveur de la « responsabilité, du respect des droits fondamentaux et de la transparence » et a qualifié de « pratiques du passé » l’implication de Frontex dans les affaires qui lui sont reprochées.
      « Incapable de remplir des obligations »

      Pourtant… Le 1er mars 2024, la médiatrice européenne Emily O’Reilly, a livré le résultat de l’enquête que ses services ont mené durant sept mois, après le naufrage le 14 juin 2023 de l’Adriana, un bateau de pêche qui, parti de Libye, a sombré au large des côtes grecques, provoquant la disparition de 650 personnes.

      Dans son rapport, la médiatrice relève que Frontex, qui avait repéré l’embarcation surpeuplée, sans gilets de sauvetage visibles, s’était contentée de prévenir les garde-côtes grecs de son arrivée, lesquels n’ont pas pris les mesures appropriées pour assurer le sauvetage des boat people.

      Emily O’Reilly souligne enfin que les règles qui encadrent les modalités d’intervention de l’agence « laissent Frontex incapable de remplir ses obligations en matière de respect des droits fondamentaux » et suggère qu’elle devrait « mieux prendre en compte les rapports non officiels, tels que ceux des ONG ».

      Après la démission de Fabrice Leggeri, le réseau Migreurop affirmait :

      « Il ne suffit pas de changer le directeur, c’est Frontex qu’il faut supprimer ! »

      De fait, comme le rappelle le politiste Denis Duez, « la manière dont on a défini le périmètre d’action de Frontex » en fait « d’abord une agence de contrôle et surveillance des frontières ».

      La satisfaction de la Commission européenne, qui félicite Frontex pour la « tâche capitale » qu’elle assure malgré les milliers de victimes qu’elle laisse dans son sillage, le confirme : dans la guerre menée par l’UE contre les migrants, le respect de leurs droits n’est pas seulement secondaire, il reste parfaitement illusoire.

      https://www.alternatives-economiques.fr/claire-rodier/frontex-une-arme-de-guerre-contre-migrants/00109936
      #Claire_Rodier

    • La commissaire européenne aux Affaires intérieures rejette la nécessité de réformer Frontex

      Il n’est pas nécessaire de réformer l’Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes connue sous le nom de Frontex, a déclaré lundi (11 mars) à Madrid la commissaire européenne aux Affaires intérieures, #Ylva_Johansson, bien que l’agence des frontières de l’UE soit critiquée pour son inaction présumée dans le sauvetage des migrants en Méditerranée.

      Pour commémorer l’attentat terroriste islamiste qui a eu lieu en 2004 à Madrid contre le réseau de trains de banlieue, et qui a fait 193 morts et 1 800 blessés, Mme Johansson s’est rendue dans la capitale espagnole avec Margaritis Schinas, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la promotion du mode de vie européen.

      S’exprimant sur la nécessité de réformer Frontex, Mme Johansson a déclaré : « Je suis assez satisfaite de la manière dont Frontex fonctionne », ajoutant : « Je ne pense pas que nous ayons besoin d’une réforme majeure de Frontex ».

      Fin février, la Médiatrice européenne, Emily O’Reilly, a appelé à modifier les règles de l’UE en matière de recherche et de sauvetage en mer, après avoir enquêté sur le rôle de Frontex et la mort de migrants en Méditerranée.

      L’enquête de la Médiatrice a révélé que les règles actuelles empêchent Frontex de remplir pleinement ses obligations en matière de droits fondamentaux et que l’agence s’appuie trop lourdement sur les États membres de l’UE lorsqu’elle doit faire face à des navires transportant des migrants en détresse.

      Pour parvenir à cette conclusion, le bureau de la Médiatrice de l’UE a concentré la majeure partie de son enquête sur la tragédie de l’Adriana en juin dernier. 600 personnes se sont noyées après que Frontex a été incapable de participer à une opération de sauvetage au large des côtes grecques, faute d’autorisation des autorités grecques.

      « La Médiatrice souhaiterait renforcer la partie de Frontex relative aux droits fondamentaux », a ajouté Mme Johansson.

      « Je ne suis pas convaincue que cela soit nécessaire, car nous avons déjà un mandat solide en matière de droits fondamentaux », a-t-elle ajouté.

      Mme Johansson a tout de même reconnu les problèmes auxquels est confrontée Frontex, pointant du doigt la gestion de l’ancien directeur de l’agence Fabrice Leggeri — qui a maintenant rejoint les rangs de l’extrême droite française — même si elle a déclaré que les choses avaient « complètement changé » pour le mieux depuis sa démission en 2022.

      « Bien sûr, il y a des défis à relever en ce qui concerne Frontex », a déclaré Mme Johansson.

      « Nous avons besoin d’une meilleure formation pour son corps permanent […] et d’un personnel plus spécialisé ; nous avons besoin que les États membres soient plus rapides dans les déploiements, mais je ne crois pas que nous ayons un problème avec les droits fondamentaux », a ajouté la commissaire aux Affaires intérieures.

      La commissaire a également défendu le pacte européen sur la migration et l’asile, adopté en décembre dernier et qui doit être approuvé par le Parlement européen en avril, ajoutant qu’elle ne craignait pas que sa mise en œuvre soit compromise par la montée attendue de l’extrême droite lors des élections européennes de juin.

      « L’extrême droite vit de la peur », a-t-elle souligné, rappelant que ces partis présentent l’immigration comme quelque chose d’« incontrôlable », ce qui est, selon elle, faux.

      https://www.euractiv.fr/section/immigration/news/la-commissaire-europeenne-aux-affaires-interieures-rejette-la-necessite-de-

  • Quand le #comité_d’éthique du #CNRS se penche sur l’#engagement_public des chercheurs et chercheuses

    #Neutralité ? #Intégrité ? #Transparence ?

    Le Comité d’éthique du CNRS rappelle qu’il n’y a pas d’#incompatibilité de principe, plaide pour un « guide pratique de l’engagement » et place la direction de l’institution scientifique devant les mêmes obligations que les chercheurs.

    Avec la crise climatique, la pandémie de covid-19, l’accroissement des inégalités, le développement de l’intelligence artificielle ou les technologies de surveillance, la question de l’#engagement public des chercheurs est d’autant plus visible que les réseaux sociaux leur permettent une communication directe.

    Cette question dans les débats de société n’est pas nouvelle. De l’appel d’#Albert_Einstein, en novembre 1945, à la création d’un « #gouvernement_du_monde » pour réagir aux dangers de la #bombe_atomique à l’alerte lancée par #Irène_Frachon concernant le #Médiator, en passant par celle lancée sur les dangers des grands modèles de langage par #Timnit_Gebru et ses collègues, les chercheurs et chercheuses s’engagent régulièrement et créent même des sujets de #débats_publics.

    Une question renouvelée dans un monde incertain

    Le #comité_d'éthique_du_CNRS (#COMETS) ne fait pas semblant de le découvrir. Mais, selon lui, « face aux nombreux défis auxquels notre société est confrontée, la question de l’engagement public des chercheurs s’est renouvelée ». Il s’est donc auto-saisi pour « fournir aux chercheurs des clés de compréhension et des repères éthiques concernant l’engagement public » et vient de publier son #rapport sur le sujet [PDF].

    Il faut dire que les deux premières années du Covid-19 ont laissé des traces dans la communauté scientifique sur ces questions de prises de paroles des chercheurs. Le COMETS avait d’ailleurs publié en mai 2021 un avis accusant Didier Raoult alors que la direction du Centre avait rappelé tardivement à l’ordre, en août de la même année, et sans le nommer, le sociologue et directeur de recherche au CNRS Laurent Mucchielli, qui appelait notamment à suspendre la campagne de vaccination.

    Le COMETS relève que les chercheurs s’engagent selon des modalités variées, « de la signature de tribunes à la contribution aux travaux d’ONG ou de think tanks en passant par le soutien à des actions en justice ou l’écriture de billets de blog ». Il souligne aussi que les #réseaux_sociaux ont « sensiblement renforcé l’exposition publique des chercheurs engagés ».

    La présidente du comité d’éthique, Christine Noiville, égrène sur le site du CNRS, les « interrogations profondes » que ces engagements soulèvent :

    « S’engager publiquement, n’est-ce pas contraire à l’exigence d’#objectivité de la recherche ? N’est-ce pas risquer de la « politiser » ou de l’« idéologiser » ? S’engager ne risque-t-il pas de fragiliser la #crédibilité du chercheur, de mettre à mal sa réputation, sa carrière ? Est-on en droit de s’engager ? Pourrait-il même s’agir d’un devoir, comme certains collègues ou journalistes pourraient le laisser entendre ? »

    Pas d’incompatibilité de principe

    Le comité d’éthique aborde les inquiétudes que suscite cet engagement public des chercheurs et pose franchement la question de savoir s’il serait « une atteinte à la #neutralité_scientifique ? ». Faudrait-il laisser de côté ses opinions et valeurs pour « faire de la « bonne » science et produire des connaissances objectives » ?

    Le COMETS explique, en s’appuyant sur les travaux de l’anthropologue #Sarah_Carvallo, que ce concept de neutralité est « devenu central au XXe siècle, pour les sciences de la nature mais également pour les sciences sociales », notamment avec les philosophes des sciences #Hans_Reichenbach et #Karl_Popper, ainsi que le sociologue #Max_Weber dont le concept de « #neutralité_axiologique » – c’est-à-dire une neutralité comme valeur fondamentale – voudrait que le « savant » « tienne ses #convictions_politiques à distance de son enseignement et ne les impose pas subrepticement ».

    Mais le comité explique aussi, que depuis Reichenbach, Popper et Weber, la recherche a avancé. Citant le livre d’#Hilary_Putnam, « The Collapse of the Fact/Value Dichotomy and Other Essays », le COMETS explique que les chercheurs ont montré que « toute #science s’inscrit dans un #contexte_social et se nourrit donc de #valeurs multiples ».

    Le comité explique que le monde de la recherche est actuellement traversé de valeurs (citant le respect de la dignité humaine, le devoir envers les animaux, la préservation de l’environnement, la science ouverte) et que le chercheur « porte lui aussi nécessairement des valeurs sociales et culturelles dont il lui est impossible de se débarrasser totalement dans son travail de recherche ».

    Le COMETS préfère donc insister sur les « notions de #fiabilité, de #quête_d’objectivité, d’#intégrité et de #rigueur de la #démarche_scientifique, et de transparence sur les valeurs » que sur celle de la neutralité. « Dans le respect de ces conditions, il n’y a aucune incompatibilité avec l’engagement public du chercheur », assure-t-il.

    Liberté de s’engager... ou non

    Il rappelle aussi que les chercheurs ont une large #liberté_d'expression assurée par le code de l’éducation tout en n’étant pas exemptés des limites de droit commun (diffamation, racisme, sexisme, injure ...). Mais cette liberté doit s’appliquer à double sens : le chercheur est libre de s’engager ou non. Elle est aussi à prendre à titre individuel, insiste le COMETS : la démarche collective via les laboratoires, sociétés savantes et autres n’est pas la seule possible, même si donner une assise collective « présente de nombreux avantages (réflexion partagée, portée du message délivré, moindre exposition du chercheur, etc.) ».

    Le comité insiste par contre sur le fait que, lorsque le chercheur s’engage, il doit « prendre conscience qu’il met en jeu sa #responsabilité, non seulement juridique mais aussi morale, en raison du crédit que lui confère son statut et le savoir approfondi qu’il implique ».

    Il appuie aussi sur le fait que sa position privilégiée « crédite sa parole d’un poids particulier. Il doit mettre ce crédit au service de la collectivité et ne pas en abuser ».

    Des #devoirs lors de la #prise_de_parole

    Outre le respect de la loi, le COMETS considère, dans ce cadre, que les chercheurs et chercheuses ont des devoirs vis-à-vis du public. Notamment, ils doivent s’efforcer de mettre en contexte le cadre dans lequel ils parlent. S’agit-il d’une prise de parole en nom propre ? Le thème est-il dans le domaine de compétence du chercheur ? Est-il spécialiste ? A-t-il des liens d’intérêts ? Quelles valeurs sous-tendent son propos ? Le #degré_de_certitude doit aussi être abordé. Le Comité exprime néanmoins sa compréhension de la difficulté pratique que cela implique, vu les limites de temps de paroles dans les médias.

    Une autre obligation qui devrait s’appliquer à tout engagement de chercheurs selon le COMETS, et pas des moindres, est de l’asseoir sur des savoirs « robustes » et le faire « reposer sur une démarche scientifique rigoureuse ».

    Proposition de co-construction d’un guide

    Le COMETS recommande, dans ce cadre, au CNRS d’ « élaborer avec les personnels de la recherche un guide de l’engagement public » ainsi que des formations. Il propose aussi d’envisager que ce guide soit élaboré avec d’autres organismes de recherche.

    La direction du CNRS à sa place

    Le Comité d’éthique considère en revanche que « le CNRS ne devrait ni inciter, ni condamner a priori l’engagement des chercheurs, ni opérer une quelconque police des engagements », que ce soit dans l’évaluation des travaux de recherche ou dans d’éventuelles controverses provoquées par un engagement public.

    « La direction du CNRS n’a pas vocation à s’immiscer dans ces questions qui relèvent au premier chef du débat scientifique entre pairs », affirme-t-il. La place du CNRS est d’intervenir en cas de problème d’#intégrité_scientifique ou de #déontologie, mais aussi de #soutien aux chercheurs engagés « qui font l’objet d’#attaques personnelles ou de #procès_bâillons », selon lui.

    Le comité aborde aussi le cas dans lequel un chercheur mènerait des actions de #désobéissance_civile, sujet pour le moins d’actualité. Il considère que le CNRS ne doit ni « se substituer aux institutions de police et de justice », ni condamner par avance ce mode d’engagement, « ni le sanctionner en lieu et place de l’institution judiciaire ». Une #sanction_disciplinaire peut, par contre, être envisagée « éventuellement », « en cas de décision pénale définitive à l’encontre d’un chercheur ».

    Enfin, le Comité place la direction du CNRS devant les mêmes droits et obligations que les chercheurs dans son engagement vis-à-vis du public. Si le CNRS « prenait publiquement des positions normatives sur des sujets de société, le COMETS considère qu’il devrait respecter les règles qui s’appliquent aux chercheurs – faire connaître clairement sa position, expliciter les objectifs et valeurs qui la sous-tendent, etc. Cette prise de position de l’institution devrait pouvoir être discutée sur la base d’un débat contradictoire au sein de l’institution ».

    https://next.ink/985/quand-comite-dethique-cnrs-se-penche-sur-engagement-public-chercheurs-et-cherc

    • Avis du COMETS « Entre liberté et responsabilité : l’engagement public des chercheurs et chercheuses »

      Que des personnels de recherche s’engagent publiquement en prenant position dans la sphère publique sur divers enjeux moraux, politiques ou sociaux ne constitue pas une réalité nouvelle. Aujourd’hui toutefois, face aux nombreux défis auxquels notre société est confrontée, la question de l’engagement public des chercheurs s’est renouvelée. Nombre d’entre eux s’investissent pour soutenir des causes ou prendre position sur des enjeux de société – lutte contre les pandémies, dégradation de l’environnement, essor des technologies de surveillance, etc. – selon des modalités variées, de la signature de tribunes à la contribution aux travaux d’ONG ou de think tanks en passant par le soutien à des actions en justice ou l’écriture de billets de blog. Par ailleurs, le développement des médias et des réseaux sociaux a sensiblement renforcé l’exposition publique des chercheurs engagés.

      Dans le même temps, de forts questionnements s’expriment dans le monde de la recherche. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les modalités de l’engagement public, son opportunité et son principe même. Ils se demandent si et comment s’engager publiquement sans mettre en risque leur réputation et les valeurs partagées par leurs communautés de recherche, sans déroger à la neutralité traditionnellement attendue des chercheurs, sans perdre en impartialité et en crédibilité. Ce débat, qui anime de longue date les sciences sociales, irrigue désormais l’ensemble de la communauté scientifique.

      C’est dans ce contexte que s’inscrit le présent avis. Fruit d’une auto-saisine du COMETS, il entend fournir aux chercheurs des clés de compréhension et des repères éthiques concernant l’engagement public.

      Le COMETS rappelle d’abord qu’il n’y a pas d’incompatibilité de principe entre, d’un côté, l’engagement public du chercheur et, de l’autre, les normes attribuées ou effectivement applicables à l’activité de recherche. C’est notamment le cas de la notion de « neutralité » de la science, souvent considérée comme une condition indispensable de production de connaissances objectives et fiables. Si on ne peut qu’adhérer au souci de distinguer les faits scientifiques des opinions, il est illusoire de penser que le chercheur puisse se débarrasser totalement de ses valeurs : toute science est une entreprise humaine, inscrite dans un contexte social et, ce faisant, nourrie de valeurs. L’enjeu premier n’est donc pas d’attendre du chercheur qu’il en soit dépourvu mais qu’il les explicite et qu’il respecte les exigences d’intégrité et de rigueur qui doivent caractériser la démarche scientifique.

      Si diverses normes applicables à la recherche publique affirment une obligation de neutralité à la charge du chercheur, cette obligation ne fait en réalité pas obstacle, sur le principe, à la liberté et à l’esprit critique indissociables du travail de recherche, ni à l’implication du chercheur dans des débats de société auxquels, en tant que détenteur d’un savoir spécialisé, il a potentiellement une contribution utile à apporter.

      Le COMETS estime que l’engagement public doit être compris comme une liberté individuelle et ce, dans un double sens :

      -- d’une part, chaque chercheur doit rester libre de s’engager ou non ; qu’il choisisse de ne pas prendre position dans la sphère publique ne constitue en rien un manquement à une obligation professionnelle ou morale qui lui incomberait ;

      -- d’autre part, le chercheur qui s’engage n’a pas nécessairement à solliciter le soutien de communautés plus larges (laboratoire, société savante, etc.), même si le COMETS considère que donner une assise collective à une démarche d’engagement présente de nombreux avantages (réflexion partagée, portée du message délivré, moindre exposition du chercheur, etc.).

      S’il constitue une liberté, l’engagement nécessite également pour le chercheur de prendre conscience qu’il met en jeu sa responsabilité, non seulement juridique mais aussi morale, en raison du crédit que lui confère son statut et le savoir approfondi qu’il implique. En effet, en s’engageant publiquement, le chercheur met potentiellement en jeu non seulement sa réputation académique et sa carrière, mais aussi l’image de son institution, celle de la recherche et, plus généralement, la qualité du débat public auquel il contribue ou qu’il entend susciter. Le chercheur dispose d’une position privilégiée qui crédite sa parole d’un poids particulier. Il doit mettre ce crédit au service de la collectivité et ne pas en abuser. Le COMETS rappelle dès lors que tout engagement public doit se faire dans le respect de devoirs.

      Ces devoirs concernent en premier lieu la manière dont le chercheur s’exprime publiquement. Dans le sillage de son avis 42 rendu à l’occasion de la crise du COVID-19, le COMETS rappelle que le chercheur doit s’exprimer non seulement en respectant les règles de droit (lois mémorielles, lois condamnant la diffamation, l’injure, etc.) mais aussi en offrant à son auditoire la possibilité de mettre son discours en contexte, au minimum pour ne pas être induit en erreur. A cet effet, le chercheur doit prendre soin de :

      situer son propos : parle-t-il en son nom propre, au nom de sa communauté de recherche, de son organisme de rattachement ? Quel est son domaine de compétence ? Est-il spécialiste de la question sur laquelle il prend position ? Quels sont ses éventuels liens d’intérêts (avec telle entreprise, association, etc.) ? Quelles valeurs sous-tendent son propos ? ;
      mettre son propos en perspective : quel est le statut des résultats scientifiques sur lesquels il s’appuie ? Des incertitudes demeurent-elles ? Existe-t-il des controverses ?

      Le COMETS a conscience de la difficulté pratique à mettre en œuvre certaines de ces normes (temps de parole limité dans les médias, espace réduit des tribunes écrites, etc.). Leur respect constitue toutefois un objectif vers lequel le chercheur doit systématiquement tendre. Ce dernier doit également réfléchir, avant de s’exprimer publiquement, à ce qui fonde sa légitimité à le faire.

      En second lieu, les savoirs sur lesquels le chercheur assoit son engagement doivent être robustes et reposer sur une démarche scientifique rigoureuse. Engagé ou non, il doit obéir aux exigences classiques d’intégrité et de rigueur applicables à la production de connaissances fiables – description du protocole de recherche, référencement des sources, mise à disposition des résultats bruts, révision par les pairs, etc. Le COMETS rappelle que ces devoirs sont le corollaire nécessaire de la liberté de la recherche, qui est une liberté professionnelle, et que rien, pas même la défense d’une cause, aussi noble soit-elle, ne justifie de transiger avec ces règles et de s’accommoder de savoirs fragiles. Loin d’empêcher le chercheur d’affirmer une thèse avec force dans l’espace public, ces devoirs constituent au contraire un soutien indispensable à l’engagement public auquel, sinon, il peut lui être facilement reproché d’être militant.

      Afin de munir ceux qui souhaitent s’engager de repères et d’outils concrets, le COMETS invite le CNRS à élaborer avec les personnels de la recherche un guide de l’engagement public. Si de nombreux textes existent d’ores et déjà qui énoncent les droits et devoirs des chercheurs – statut du chercheur, chartes de déontologie, avis du COMETS, etc. –, ils sont éparpillés, parfois difficiles à interpréter (sur l’obligation de neutralité notamment) ou complexes à mettre en œuvre (déclaration des liens d’intérêt dans les médias, etc.). Un guide de l’engagement public devrait permettre de donner un contenu lisible, concret et réaliste à ces normes apparemment simples mais en réalité difficiles à comprendre ou à appliquer.

      Le COMETS recommande au CNRS d’envisager l’élaboration d’un tel guide avec d’autres organismes de recherche qui réfléchissent actuellement à la question. Le guide devrait par ailleurs être accompagné d’actions sensibilisant les chercheurs aux enjeux et techniques de l’engagement public (dont des formations à la prise de parole dans les médias).

      Le COMETS s’est enfin interrogé sur le positionnement plus général du CNRS à l’égard de l’engagement public.

      Le COMETS considère que de manière générale, le CNRS ne devrait ni inciter, ni condamner a priori l’engagement des chercheurs, ni opérer une quelconque police des engagements. En pratique :

      – dans l’évaluation de leurs travaux de recherche, les chercheurs ne devraient pas pâtir de leur engagement public. L’évaluation de l’activité de recherche d’un chercheur ne devrait porter que sur ses travaux de recherche et pas sur ses engagements publics éventuels ;

      – lorsque l’engagement public conduit à des controverses, la direction du CNRS n’a pas vocation à s’immiscer dans ces questions qui relèvent au premier chef du débat scientifique entre pairs ;

      – le CNRS doit en revanche intervenir au cas où un chercheur contreviendrait à l’intégrité ou à la déontologie (au minimum, les référents concernés devraient alors être saisis) ou en cas de violation des limites légales à la liberté d’expression (lois mémorielles, lois réprimant la diffamation, etc.) ; de même, l’institution devrait intervenir pour soutenir les chercheurs engagés qui font l’objet d’attaques personnelles ou de procès bâillons.

      – au cas où un chercheur mènerait des actions de désobéissance civile, le CNRS ne devrait pas se substituer aux institutions de police et de justice. Il ne devrait pas condamner ex ante ce mode d’engagement, ni le sanctionner en lieu et place de l’institution judiciaire. A posteriori, en cas de décision pénale définitive à l’encontre d’un chercheur, le CNRS peut éventuellement considérer que son intervention est requise et prendre une sanction.

      Plus généralement, le COMETS encourage le CNRS à protéger et à favoriser la liberté d’expression de son personnel. Il est en effet de la responsabilité des institutions et des communautés de recherche de soutenir la confrontation constructive des idées, fondée sur la liberté d’expression.

      Si le CNRS venait à décider de s’engager en tant qu’institution, c’est-à-dire s’il prenait publiquement des positions normatives sur des sujets de société, le COMETS considère qu’il devrait respecter les règles qui s’appliquent aux chercheurs – faire connaître clairement sa position, expliciter les objectifs et valeurs qui la sous-tendent, etc. Cette prise de position de l’institution devrait pouvoir être discutée sur la base d’un débat contradictoire au sein de l’institution.

      Pour télécharger l’avis :
      https://comite-ethique.cnrs.fr/wp-content/uploads/2023/09/AVIS-2023-44.pdf

      https://comite-ethique.cnrs.fr/avis-du-comets-entre-liberte-et-responsabilite-engagement-public

      #avis

  • Il est impossible d’arrêter l’immigration, dit le patron de #Frontex

    Un arrêt complet des flux migratoires vers l’Union européenne (UE) est « impossible », estime le directeur exécutif de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, alors que le sujet de l’immigration promet d’être un thème majeur des élections européennes à venir.

    « La migration est un phénomène mondial. Nous devons gérer la migration parce que nous ne pouvons pas faire face à une migration non gérée vers l’Europe », a déclaré Hans Leijtens lors dans un entretien à Reuters dans son bureau de Varsovie.

    « Mais un arrêt complet - pour moi, cela semble très difficile, pour ne pas dire impossible ».

    Le directeur de Frontex doit se rendre jeudi avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, en Mauritanie, un pays devenu l’un des principaux points de départ pour les migrants en route vers l’Europe.

    La migration irrégulière vers l’UE en provenance d’Afrique de l’Ouest a plus que décuplé en janvier, selon des données de Frontex consultées par Reuters avant leur publication.

    Han Leijtens a estimé que la gestion ordonnée des frontières extérieures de l’UE est un élément important d’un « portefeuille européen » plus large et a souligné la nécessité de l’aide au développement et d’autres formes de coopération de Bruxelles avec des pays tiers.

    Frontex a enregistré 380.000 franchissements irréguliers des frontières en 2023, le chiffre le plus élevé depuis 2016. Cette tendance haussière va se poursuivre en 2024, estime Hans Leijtens.

    « Je ne pense pas qu’il y aura une nouvelle tendance sur une baisse des chiffres », a-t-il déclaré, s’attendant à ce que davantage de personnes originaires d’Afrique subsaharienne tentent de se rendre en Europe.

    Les personnes fuyant les guerres ont droit à l’asile dans l’UE, qui a accueilli des millions d’Ukrainiens depuis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022.

    Toutefois, les Africains sont principalement considérés comme des travailleurs migrants, et l’UE veut garder un contrôle strict sur ces arrivées.

    Selon Hans Leijtens, l’augmentation du nombre de retours effectifs de demandeurs d’asile déboutés est essentielle pour rétablir la confiance des Européens.

    « Une opération de retour crédible est très importante pour montrer aux habitants de l’Europe, mais aussi aux migrants, que si vous n’avez pas besoin de notre protection, vous serez renvoyés », a-t-il dit.

    https://www.challenges.fr/top-news/il-est-impossible-d-arreter-l-immigration-dit-le-patron-de-frontex_882843

    #asile #migrations #réfugiés #contrôles_frontaliers #frontières #gestion #Hans_Leijtens #gestion_ordonnée #aide_au_développement #développement #expulsions #renvois #machine_à_expulser

    via @karine4

  • #Frontex wants to do things differently on the Mediterranean : ’The ambition is zero deaths, otherwise you’re not worth a damn’

    (INTERVIEW FRONTEX DIRECTOR IN DUTCH NEWSPAPER : Volkskrant / 9 augustus 2023 / Deepl translation from dutch)

    After fierce criticism over illegal pushbacks, a soured culture and failures in the recent shipwreck in Greece, the new boss, Hans Leijtens, is trying to bring order to Europe’s border surveillance agency Frontex.

    by Peter Giesen

    On the internet, you can buy a ’Fuck Frontex’ T-shirt for three tens. For activists, Frontex, the European border protection agency, is the symbol of what they see as a cruel and repressive European migration and asylum policy that forces refugees and migrants to make the life-threatening crossing of the Mediterranean.

    Frontex is growing fast because Europe considers the surveillance of its external borders important. By 2027, there should be 10 thousand Frontex border guards, while its annual budget will be €1 billion. But Frontex is also under fire. In 2022, the agency found itself in crisis after a scathing report by Olaf, the European Union’s anti-fraud agency. According to Olaf, the culture at its headquarters in Warsaw had soured. Moreover, Olaf confirmed what media and human rights organisations had been saying for years: Frontex was involved in illegal pushbacks, ’pushing back’ refugees and migrants without giving them the chance to apply for asylum. Information about this was covered up at headquarters. The director of Frontex, Frenchman Fabrice Leggeri, had to resign.

    His successor is Dutchman Hans Leijtens (60), previously commander of the Royal Netherlands Marechaussee (typ., military police / border guards), among others. He took office in March 2023 to bring order, improve culture in Warsaw and ensure Frontex improves the rights of refugees and migrants. Frontex must change, he says, in his boardroom in a shiny, post-communist tower block in a Warsaw suburb.

    Are you on a charm offensive?
    ’No, I wouldn’t put it that way. The biggest mistake I could make is to suggest that we are already there, that there is no problem. In fact, there is. People should expect us to adhere to professional standards. That transcends respecting the law. It is also about the question: how do you deal with migrants? But I don’t expect to be taken at my word. Words are empty if they are not followed by actions.’

    So no more pushback under your leadership?
    ’I can’t say that because I don’t have everyone on a string.’

    Surely in the past it has often been the case that a country like Greece sent migrants back, while Frontex looked the other way?
    ’No, I dispute that. We never looked the other way.’

    But according to Olaf, Frontex deliberately directed a plane to another area so it did not have to witness Greek pushbacks.
    ’I don’t know, that was before my time. The Olaf report was not about the pushbacks themselves, but how Frontex handled the information about them. Olaf said: there was manipulation, there was unauthorised behaviour by managers, people were put under pressure.’

    You say: incidents are always possible, but Frontex must deal with them decently.
    ’We have to be very transparent, even when we have made mistakes. We have to win trust. You don’t get that, you earn it. When I was commander of the Marechaussee, I fired an average of 50 people every year.
    Not because I liked it, but because I saw things that could not be done. I set that example to show that there are consequences when things go wrong.’
    On a screen in Frontex’s situation room, a tanker sails across the Mediterranean. The eyes of Europe’s border surveillance are in Warsaw. Planes, drones and cameras take images of the Mediterranean, the Balkans and other border areas 24 hours a day. In Warsaw, they are viewed and analysed.
    In case of incidents - such as a ship in distress or a suspicious transport - local authorities are alerted. On 14 June, for example, Frontex staff were the first to spot the trawler Adriana in trouble off the coast near Greek Pylos. They alerted the Greek coastguard, but it waited a long time before intervening. Eventually, the Adriana sank, drowning an estimated 750 migrants and refugees.

    The EU Ombudsman will investigate Frontex’s role in the disaster. Shouldn’t you have put more pressure on Greece so that the Greek coastguard would have acted more quickly?
    ’A plane of ours saw the ship, but had to turn back because it ran out of fuel. Then we were sent by Greece to another incident, south of Crete, where eighty people were floating around on an overcrowded ship. These were later rescued by the Greeks. When that was under control, we still flew to Pylos, but by then the ship had sunk.’

    You do not feel that Frontex made mistakes.
    ’If I had that feeling, I would have said it earlier. But I’m not going to say anything now, because the investigation is in the hands of the Ombudsman.’
    In the past, Frontex has often defended itself by pointing the finger at member states, especially Greece. National coastguards were guilty of pushbacks, not Frontex itself. But if member states systematically violate the fundamental rights of migrants, Frontex can withdraw from that country. Last month, Frontex’s fundamental rights officer, who monitors compliance with the fundamental rights of refugees and migrants, advocated a departure from Greece. His advice was based in part on a reconstruction by The New York Times in May 2023, which showed how the Greek coast guard put a group of migrants on Lesbos in a boat and handed them over to the Turkish coast guard.

    You have not followed that advice as yet. Why not?
    ’The fundamental rights officer approaches this issue from the point of view of fundamental rights. He does not look at the rest: what would that mean for the effectiveness of our operation? We have people there, we have planes, they would then have to leave.’

    This could also put human lives at risk, you said in the European Parliament. But how long can you continue working with Greece without becoming jointly responsible for violating fundamental rights?
    ’I said to the Greek minister responsible: you do have to deal with something called credibility. I think we are slowly approaching a point where we have to say: okay, but that credibility is a bit under strain now. We are now really talking very intensively with the Greeks. I do need to see results. Because otherwise credibility and even legality will come under pressure.’

    If Greece does not mend its ways, withdrawal is possible?
    ’Definitely.’

    According to French newspaper Le Monde, Frontex’s management board, which includes member states, tacitly supported Greece on the grounds that Greeks do the dirty work and stop migrants.
    ’It’s not like everyone is nodding there. Discussions about the legitimacy and legality of performances take place there too.’

    But aren’t you running into a tension? On the one hand, you have to respect fundamental rights of migrants; on the other, EU member states want to get migration rates down.
    ’This is often seen as a kind of competing interest, but it is not. It’s not that you want or are allowed to stop people at all costs. There are just rules for that.’

    What do you think of the deal between the EU and Tunisia?
    ’If we don’t get guarantees that fundamental rights will be respected, it will be very complicated for us to work with Tunisia. With any country, for that matter.’

    According to Human Rights Watch, you do cooperate with Libya. Boats carrying migrants are intercepted by the Libyan coast guard, following a report from Frontex, Human Rights Watch said. This is how migrants were brought back to a country that is not safe even according to Frontex itself.
    ’We only pass on the positions of ships that are in trouble. If that is in the Libyan search and rescue zone, we pass that on to Libya. That is also our duty, otherwise we would be playing with human lives. Other cases are not known to me.’

    Human Rights Watch gives an example of an NGO rescue ship, the Sea Watch, that received no signal, even though the Libyan coast guard was notified.
    ’If a ship is in trouble, only the government departments are informed. Only if a ship is in immediate danger of sinking, a mayday call goes out to all nearby ships. That is simply how it is regulated, not only in Europe, but in international maritime law.’
    The debate about rescuing migrants in the Mediterranean has become highly politicised in recent years. Aid agencies are blamed for their ships acting as ’ferry services’ to Europe, while Frontex and national coastguards are seen by some as the heartless face of ’Fortress Europe’. The reality is nuanced, Italian figures, among others, show. In 2022, when migrants arrived by sea, 54 per cent were rescued by coastguards, and 14 per cent by NGO vessels. Frontex was involved in almost 24 thousand rescues from January to June 2023, according to agency figures.
    ’Rescuing people at sea is not a migration issue. Of course it is triggered by migration, but the moment people are at sea, it doesn’t matter what their status is. Then you just have to rescue them. I also think the NGO ships make an important contribution because they save a lot of lives. I don’t think anyone should be against that.’

    Zero deaths on the Mediterranean is your ambition, you have said.
    ’Maybe that is impossible, but I do think you have to have that ambition, otherwise you are not worth a damn.’

    Reçu via la mailing-list Migreurop, le 17.08.2023

    Le lien vers l’article (#paywall) :
    https://www.volkskrant.nl/nieuws-achtergrond/frontex-wil-het-anders-gaan-doen-op-de-middellandse-zee-de-ambitie-is-nul

    #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #migrations #réfugiés #frontières #Méditerranée #mer_Méditerranée #ambition #zéro_morts #Hans_Leijtens #push-backs #refoulements #transparence #droits_fondamentaux #interview #droits_humains #crédibilité #légitimité #légalité #ONG #sauvetage

  • RIAS-Kutte kennt sich aus mit Kurt Pomplun
    http://www.rias1.de/sound4/rias_/kutte/kutte.html

    RIAS Berlin „Kutte kennt sich aus“ (1971-1977) mit Heimatforscher Kurt Pomplun
    „Rundschau am Mittag“ 31.12.1968 Joachim Cadenbach im Interview mit Kurt Pomplun (2:54): Im Juni ist ja die Temperaturen sehr erfreulich, auch wenn Napoleon behauptet hat, der deutsche Sommer ist ein grün angestrichner Winter.

    http://www.rias1.de/sound4/rias_/rundschau/rundschau/681231_rias_aktuell_rundschau_am_mittag_joachim_cadenbach_interview_kurt_pompl
    Auf der Seite können sie die Folgen 1 bis 127 hören.

    Kurt Pomplun – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Kurt_Pomplun

    Kurt Pomplun (* 29. Juli 1910 in Schöneberg; † 5. August 1977 in Berlin) war ein deutscher Heimatforscher. Er publizierte Werke zur Geschichte Berlins und Brandenburgs, seiner Mundart und mündlich überlieferten Märchen und Sagen.
    ...
    Pomplun beantragte am 27. Dezember 1937 die Aufnahme in die NSDAP und wurde rückwirkend zum 1. Mai desselben Jahres aufgenommen (Mitgliedsnummer 5.585.940).[1] Bereits 1933 war er der SS beigetreten, in der er es mindestens bis zum Hauptscharführer brachte.
    ...
    Im Alter von 67 Jahren verstarb Kurt Pomplun am 5. August 1977 während einer Diskussion in der Schöneberger Buchhandlung Elwert und Meurer an Herzversagen.

    #Albrechts_Teerofen #Alte_Berliner_Bahnhöfe #Amüsement #Ärzte #Bänkelsänger #Berlin #Strand_und_Freibäder #Berlin-Museum #Bernau #Biesdorf #Britz #Britz #Brücken #Brunnen #BVG-Museum #Cafes #Dahlem #Dampferfahrten #Düppel #Eisenbahn-Nahverkehr #Fasching #Filmmetropole #Friedenau #Fronau #Gartenlokale #Gassenhauer #Gatow #Geschichte #Groß-Berlin #Gründerzeit #Grunewaldseen #Häfen #Hansaviertel #Havelland #Heiligensee #Hohenschönhausen #Humor #IFA #Inseln #Jagdschloß_Grunewald #Kaulsdorf #Kladow #Klein-Glienicke #Klein-Machnow #Kneipen #Kohlhasenbrück #Kolonie_Grunewald #Köpenick #Krankenhäuser #Kurfürstendamm #Lankwitz #Leierkastenmänner #Lichtenrade #Lichterfelde #Lietzensee #Lübars #Mahlsdorf #Maibräuche #Marienfelde #Märkisches_Museum #Märkisches_Viertel #Moabit #Nikolassee #Operetten #Operetten #Pankow #Parks #Pfaueninsel #Pichelsdorf #Post-Museum #Potsdam #Potsdamer_Platz #Radio #Rauchfangswerder #RIAS #Rixdorf #Rote_Insel #Rundfunk #Sagen #SansSouci #Schloß_Charlottenburg #Schloßpark_Charlottenburg #Schmargendorf #Schmökwitz #Schöneberg #Schönow #Siemensstadt #Spandau #Spielzeug #Sport #Spreewald #Springer-Haus #Staaken #Stansdorf #Steglitz #Steinstücken #Stralau #Südende #Tegel #Tegelersee #Tempelhof #Theater #Theater #Tiergarten #Treptow #Turnen #Unter_den_Linden #Volks-Theater #Wannsee #Wedding #Weihnachten #Weinstadt_Berlin #Weißensee #Westend #Wilmersdorf #Wintergarten #Scala #Wintersport #Zeitungswesen #Zitadelle_Spandau #Zoo #Zoologischer_Garten

  • Refusal Requires a Guerilla Mentality • Ill Will
    https://illwill.com/refusal
    https://images.ctfassets.net/zzo3jtyu2pmq/31HQ3OLlTGYAubIqyZuoVx/5def8f98f9cf3494a748834b459326f3/Dutschke_1-1.jpg

    The following organizational speech was delivered by Rudi Dutschke on September 5, 1967, at the 22nd delegates’ conference of the Socialist German Students’ Union (SDS).1 Written together with #Hans-Jürgen_Krahl, it boldly announced an anti-authoritarian breakaway from the traditionalist wing of the organization, immediately provoking fierce controversy.

    [...] Extra-economic coercive violence gains immediate economic potency in integral statism. Thus it plays a role for the present capitalist social formation, a role that it has not played since the days of primitive accumulation. If in that phase it brought about the bloody process of the expropriation of the masses, which in turn brought about the separation of wage labor and capital in the first place, according to Marx it is hardly used in established competitive capitalism. 

    For the objective self-movement of the concept of the commodity form, its value constitutes itself into the natural laws of capitalist development to the extent that economic violence is internalized in the consciousness of the immediate producers. The internalization of economic violence allows a tendential liberalization of state and political, moral and legal rule. In the current crisis, the inherently produced crisis condition of capitalist development problematizes the internalization of economic violence, which, according to the interpretation of materialist theory, has two solutions. On the one hand, the crisis facilitates the emergence of proletarian class consciousness and its organization into material counter-violence through the autonomous action of the self-liberating working class. On the other hand, it objectively compels the bourgeoisie to resort to the physically terrorist coercive power of the state in the interest of its economic power of control.

    Capitalism’s way out of the world economic crisis in 1929 was based on its fixation on the terrorist power structure of the fascist state. After 1945, this extra-economic coercive violence was by no means dismantled, but was psychologically implemented on a totalitarian scale.

    This internalization included the disavowal of manifest internal repression and was constitutive of pseudo-liberalism and pseudo-parliamentarism, albeit at the price of the anti-communist projection of an absolute external enemy.

    #violence_économique

  • #histoire #LaRoseBlanche #DieWeißeRose #Allemagne #antinazisme #Hommage
    #Traute_Lafrenz #Hans_Scholl #Sophie_Scholl #Christoph_Probst

    🛑 IN MEMORIAM > La Rose Blanche : 80 ans après, hommage aux allemand-es en lutte contre le nazisme... - Memorial98 Contre le racisme et l’antisémitisme

    ▶️ via Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes
    https://raar.info

    ▶️ via Memorial98 Contre le racisme et l’antisémitisme

    ⏩ Lire le texte complet…

    ▶️ http://www.memorial98.org/2023/02/la-rose-blanche-80-ans-apres-hommage-aux-allemand-es-en-lutte-contre-le-

    =====================================================

    🛑 22 FÉVRIER 1943 : DÉCAPITATION DE LA « ROSE BLANCHE » :
    Hommage à Sophie Scholl et à la résistance allemande contre le nazisme...

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2015/03/22-fevrier-1943-decapitation-de-la-rose-blanche.html

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  • #Frontex : « Sa #mission première est bien de garantir un contrôle des frontières extérieures », rappelle le Sénat

    C’est une enquête de l’Office de lutte antifraude (OLAF), mettant notamment en évidence cas présumés illégaux de « pushback » (refoulements) de migrants, notamment en mer Egée, qui avait précipité la démission de Fabrice Leggeri, l’ancien directeur français de Frontex, en mai dernier. Aija Kalnaja, directrice par intérim de Frontex, avait assuré il y a quelques semaines devant les sénateurs que 46 vérificateurs avaient été recrutés en octobre dernier, afin de vérifier la bonne garantie des droits fondamentaux aux frontières de l’Europe.
    Droits fondamentaux contre contrôles aux frontières : « Ce débat est en grande partie artificiel »

    La proposition de résolution européenne (PPRE) du Sénat, présentée par Jean-François Rapin, président LR de la commission des Affaires européennes, et François-Noël Buffet, président LR de la commission des Lois, « regrette » que ce rapport de l’OLAF « n’ait toujours pas été rendu public », alors qu’il « fait l’objet de ‘fuites’ régulières dans la presse. » Toujours est-il que l’exposé des motifs de cette PPRE rappelle que M. Leggeri avait mis sa démission sur le compte d’un « glissement », depuis 2019, des missions de l’Agence vers le respect des droits fondamentaux plutôt que sur le contrôle des frontières extérieures.

    Un « glissement » que le Sénat réfute dans cette proposition de résolution européenne, qui n’est pas un texte juridique contraignant, mais un message politique envoyé à l’Union européenne. « Ce débat, qui existe bel et bien, est toutefois en grande partie artificiel : en effet, Frontex doit exercer ses missions dans le respect des droits de l’Homme mais sa mission première est bien de garantir un contrôle efficace des frontières extérieures contre l’immigration irrégulière », expliquent ainsi Jean-François Rapin et François-Noël Buffet.

    « L’agence n’a aucunement vocation à surveiller le respect des droits fondamentaux par les États membres »

    Dans cette résolution, la majorité sénatoriale propose ainsi certaines pistes pour améliorer le fonctionnement de Frontex dans la « crise » actuelle que l’agence traverse. Premièrement, les présidents Rapin et Buffet préconisent de mettre en place un « pilotage » plus « politique » de l’agence, en regrettant l’absence de candidature française au poste de directeur et « l’excessive longueur » de la procédure de désignation.

    La proposition de #résolution entend aussi réaffirmer le rôle de soutien aux Etats-membres de Frontex, « qui intervient exclusivement en réponse aux demandes d’un Etat membre et sous son autorité. » Les sénateurs estiment, par conséquent, que « les personnels de Frontex ne sauraient être tenus responsables d’éventuelles violations des droits fondamentaux commises par les services de l’État partenaire » et que « l’agence n’a aucunement vocation à surveiller le respect des droits fondamentaux par les États membres. »

    Jean-François Rapin et François-Noël Buffet proposent de mettre en place, dans chaque Parlement national, un « groupe de contrôle parlementaire conjoint, sur le modèle de celui établi pour contrôler les activités d’Europol », afin de garantir « la nécessaire association des parlements nationaux au contrôle de Frontex. »

    https://www.publicsenat.fr/article/politique/frontex-sa-mission-premiere-est-bien-de-garantir-un-controle-des-frontie

    #frontières #contrôles_frontaliers #migrations #asile #réfugiés
    #le_mérite_d'être_clair #missions #surveillance_des_frontières

  • Migrants : un général néerlandais nommé nouveau chef de l’agence européenne #Frontex

    Le commandant de la gendarmerie royale néerlandaise #Hans_Leijtens a été nommé mardi nouveau #directeur exécutif de l’agence européenne des frontières externes Frontex, a annoncé son conseil d’administration dans un communiqué.

    Nommé par ce conseil, Hans Leijtens succède à l’actuelle responsable par interim de Frontex, #Aija_Kalnaja, occupant ce poste depuis juillet 2022 à la suite de la démission de François Leggeri, régulièrement accusé de tolérer des refoulements illégaux de migrants.

    L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait confirmé vendredi avoir ouvert une enquête contre Frontex, sans pourtant davantage de précision.

    Selon les médias Mediapart, Der Spiegel et le collectif Lighthouse Reports, cette enquête concerne Mme Kalnaja.

    Dans un communiqué reçu par l’AFP, Mme Kalnaja a indiqué avoir été informée par l’OLAF qu’elle est la « personne concernée dans un cas, qui consiste en deux événements distincts », sans autres détails.

    « Je coopère pleinement, ouvertement et inconditionnellement avec OLAF pour clarifier les faits », a-t-elle ajouté.

    De son côté, le général Leijtens s’est vu féliciter mardi pour sa nomination par la commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johanssonq, qui a remercié Mme Kalnaja « pour son excellente gouvernance (de Frontex) durant une période difficile ».

    « Nous nous engageons à continuer d’améliorer la gouvernance de Frontex, afin de protéger au mieux la frontière extérieure de l’UE », a ajouté Mme Johansson.

    Le général de corps d’armée Hans Leijtens, qui commande la Royal Netherlands Marechaussee depuis 2019, rejoindra Frontex pour un mandat de cinq ans, selon le communiqué de l’agence basée à Varsovie.

    Hans Leijtens est titulaire d’un doctorat en administration publique et possède plus de 30 ans d’expérience dans le domaine du maintien de l’ordre. Il avait été membre du conseil d’administration de Frontex entre 2011-2015 et 2019-2022, précise le texte.

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/201222/migrants-un-general-neerlandais-nomme-nouveau-chef-de-l-agence-europeenne-

    #asile #migrations #réfugiés #frontières #contrôles_frontaliers

    sur #Aija_Kalnaja :
    https://seenthis.net/messages/966439

  • Leben und Sterben auf dem Fluss: auf den Hausbooten in Rummelsburg
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/feiern-musik-und-drogen-ueber-das-leben-auf-den-hausbooten-in-rumme

    https://m.kauperts.de/Strassen/Rummelsburger-See-10317-Berlin

    https://www.openstreetmap.org/way/10295991#map=14/52.4916/13.4768

    21.8.2022 von Ode Maria Punamäe - Vom Rummelsburger Ufer aus sind sie gut zu sehen. Oder auch vom Treptower Park aus: mehrere Boote, die auf der Mitte des Flusses zusammengebunden sind. Sie wirken fast wie schwimmende Inseln, sie bewegen sich nur leicht, wie im Fluss verankert. Manchmal kann man Menschen sehen, die darauf herumlaufen. Wer lebt dort? Juan sitzt am Ufer der Rummelsburger Bucht. Er sagt: „Ja, ich wohne auf einem der Boote.“ Und: „Klar, komm mit, ich zeig es dir, mein Zuhause.“

    Boot 1: „Berlin ist so anstrengend und stressig“

    Eine Minute später fährt Juan mit seinem kleinen Motorboot herum, vorbei an mehreren Hausbooten. Einige sehen aus, als würden sie bald zusammenfallen oder untergehen. Andere sind größer und schicker. Eine ältere Frau winkt im Vorbeifahren. „Für viele Menschen hier“, sagt Juan, „ist das Boot ihr einziges Zuhause.“ Das sei bei rund der Hälfte der Menschen der Fall.

    Nach ein paar Minuten Fahrt steigen wir auf sein Boot. Als der Motor abgestellt ist, wird es plötzlich ganz still. Kein Großstadtlärm ist mehr zu hören, nur das Rauschen der Wellen und leise Musik aus einem kleinen Radio irgendwo. Aber die Musik kommt nicht von Juans Boot, sondern von einem der anderen Boote, die mit seinem verbunden sind. Die Boote haben sich zusammengeschlossen, vor allem aus Sicherheitsgründen: Wenn einer der Bewohner ans Ufer fährt, kann ein anderer sein Haus im Auge behalten.

    Juans Freundin heißt Tatjana, sie wohnt mit ihm schon seit längerem auf dem Boot. „Das ist gut für die Seele“, sagt sie. „Ich bin hier viel mehr mit der Natur verbunden.“ Sie habe zwar eine eigene Wohnung in der Stadt, aber so oft wie möglich sei sie auf dem Boot. Im September wird sie ihre Wohnung in Friedrichshain ganz aufgeben. „Ich mag nicht, dass mein ganzes Geld für die Miete draufgeht“, sagt sie, „außerdem habe ich mich schon daran gewöhnt, auf dem Wasser zu leben.“ Wenn es im Winter zu kalt werde, könne sie in der Wohnung ihrer Mutter schlafen.

    Es ist meine Entscheidung, auf dem Boot zu leben. Torsten, Ex-Lkw-Fahrer

    In den Sommermonaten, so berichten es die Bewohner, ist das Leben leicht. Die Leute unternehmen etwas zusammen, verbringen fröhliche Nächte miteinander. Im Winter ist die Atmosphäre etwas rauer, und die Leute, die das ganze Jahr über hier wohnen, geraten leichter in Streit. Gerade dann wird klar, dass man die Gemeinschaft der anderen braucht. Immer ist etwas zu reparieren, und allein wird es schnell langweilig.

    Tatjana ist in Berlin geboren, aber hat die Stadt nie wirklich gemocht. „Berlin ist so anstrengend und stressig“, sagt sie. „Ich habe dort auch nie richtig gute Freunde gefunden.“ Auf dem Fluss habe sie das Gefühl, zu einer Gemeinschaft zu gehören. „Wir haben alle die gleiche Leidenschaft für Boote und Wasser.“ Aber das heißt nicht, dass es keine Probleme gebe.

    Boot 2: „Irgendwann geht es wahrscheinlich nicht mehr“

    Ein kleines Boot schwimmt vorbei. Es ist beladen mit Baumstämmen, Seilen und allerlei Baumaterial. Inmitten all dieser Dinge sitzt Torsten, der gerade aus seinem Bootshaus gekommen ist. Der 59-jährige Mann lebt seit neun Jahren auf dem Fluss. Früher hat er als Lkw-Fahrer gearbeitet, jetzt lässt seine Gesundheit das nicht mehr zu. „Es ist meine Entscheidung, auf einem Boot zu leben.“ Bis vor zwei Jahren war er Teil der größten Bootsinsel in der Mitte der Spree, „Neu-Lummerland“. Aber Torsten erzählt, das sie sich entschieden haben, auseinander zu fahren, wegen interner Spannungen, aber auch wegen der vielen Regeln des Senats.

    Mit den Jahren sei es immer schwieriger geworden, eine Stelle zu finden, wo man ankern darf. Außerdem gibt es immer mehr Vorschriften für den Bau eines Hausboots: Die Boote dürfen eine bestimmte Größe nicht überschreiten und wenn doch, werden sie sofort ans Ufer geschickt. Die Wasserschutzpolizei fährt jeden Tag eine Runde und fordert die Boote manchmal auf, näher ans Ufer zu rücken oder fragt nach ihren Papieren.

    Torsten aber fühlt sich wohl hier. „Die Gruppe der Rummelsburger Bootshausgemeinde ist in den letzten Jahren sogar gewachsen“, sagt er, „wohl auch, weil die Mieten in der Stadt immer höher werden.“ Er glaubt, dass es bald keinen Platz mehr auf dem Wasser für neue Leute geben wird. „Es gibt auch immer mehr Geschäfte und Touristenboote.“ Gentrifizierung ist auch auf dem Wasser ein Thema. Ob Torsten hier für den Rest seines Lebens bleibe, weiß er noch nicht. „Irgendwann geht es wahrscheinlich einfach nicht mehr“, sagt er, „weil es anstrengend ist und ich älter werde.“

    Boot 3: „Das Einzige, was fehlt, ist eine Kirche“

    Nicht jeder Bootsbewohner will öffentlich sprechen. Manche sind hier, weil sie sich von der Stadt und auch von der Welt abgrenzen wollen. Da ist Candy, der gerade sein Boot bemalt. Der 51-Jährige hat an einer Reality-Show teilgenommen und hat kein Problem mit Öffentlichkeit: „Ich bin sowieso überall im Internet.“ Er lebt erst seit einer Woche auf dem Boot und besucht einen Freund. Es sei wie überall: Manche wollen Partys, andere nur Geld verdienen. „Das hier ist wie ein Dorf in der Stadt“, sagt Candy, „das Einzige, was fehlt, ist eine Kirche."

    Tatsächlich, wer genauer hinblickt, merkt: Hier auf dem Fluss lebt ein Querschnitt der Berliner Gesellschaft. Es gibt Obdachlose, die von staatlicher Hilfe leben, direkt neben gutverdienenden IT-Spezialisten, deren Boot ihr Homeoffice ist, bis hin zu reichen Geschäftsleuten, die Bootsfahrten für Touristen anbieten. Manche leben hier, weil sie nichts Besseres gefunden haben, aber die meisten schlafen einfach lieber auf dem Wasser.

    Candy zeigt auf die Wohnhäuser direkt am Fluss und erzählt von den Leuten in den schicken Wohnungen mit Wasserblick. Der Unterschied könnte größer nicht sein. Eine 3-Zimmer-Wohnung koste hier rund eine Million Euro, das billigste Boot sei nur 1000 bis 2000 Euro wert. Die Menschen auf dem Fluss haben eine WhatsApp-Gruppe mit über 300 Mitgliedern. Dort reden sie über nötige Reparaturen von Booten, sie fragen, ob jemand ein Kanu vermisse oder schimpfen über die Reichen am Ufer. Im Chat gibt es aber auch einige Nachrichten, die von einer Person handeln, die letzte Woche auf ihrem Boot verstorben ist.

    Boot 4: „Wir versuchen, ihm zu helfen, ins Leben zurückzukehren“

    Alle Bewohner auf den ersten drei Booten haben einen „Kapitän“ erwähnt. Zum Abschluss der Tour fährt Juan noch ein dunkelrotes Boot an. Es ist, so sagt man sich, das älteste Boot im Fluss, 135 Jahre alt ist es. „Das ist der Maestro“, sagt Juan und zeigt auf einen langhaarigen Türken namens Cahit. Der 61-Jährige ist der, zu dem alle kommen, wenn es Probleme gibt. „Ich bin so etwas wie ein Friedensstifter", sagt Cahit. Mal hat jemand ein Paddel gestohlen, mal ist Benzin verschwunden. „Es ist ein Kindergarten hier!“ Nur Gewalt wird nicht geduldet. Wer schlägt, der muss ans Ufer.

    Cahits Boot liegt seit drei Jahren an der Rummelsburger Bucht, er lebt seit 25 Jahren auf diesem Boot. Sein Zimmer ist nur zehn Quadratmeter groß, in einer Ecke ist die Toilette, einen Meter weiter die Küche. Ein Bett, ein Tisch. Mehr brauche er nicht. In 25 Jahren ist sein Boot zweimal gesunken und wieder zusammengebaut worden, und das sieht man auch, es sieht abgenutzt aus. Trotzdem will Cahit für immer auf diesem Boot bleiben. Er könne nicht mehr in einem Haus leben, dann würde er sich wie eingesperrt fühlen.

    Zweimal pro Woche macht er Musik in den Clubs. Der Mann hat weder eine Krankenversicherung noch ein Bankkonto, aber das Geld, das er durch das Auflegen von Techno und Elektro in den Clubs verdient, reicht ihm. „Im Gegensatz zu mir leben hier viele Leute vom Staat“, sagt er.

    Neulich sei die Gemeinschaft wieder gewachsen. Das war im letzten Winter, da schliefen sieben Leute direkt am Ufer in einem Busch. Damals war ein Boot übrig, sie luden die Menschen auf das Boot und diese blieben bis heute. Sie leben jetzt wie eine Gemeinschaft zusammen und sind sehr dankbare Menschen.

    Am Ende erzählt Cahit von dem toten Mann aus dem WhatsApp-Chat. Der Mann, der letzte Woche auf einem Boot gestorben ist, war der siebte Tote, den Cahit in seinen drei Jahren hier gesehen hat. „Einer war Alkoholiker, die anderen hatten eine Überdosis Speed oder Kokain, alles Mögliche.“ Man könne den Drogenkonsum auf den Booten nicht regulieren. „Aber wenn wir sehen, dass jemand zu viel nimmt, versuchen wir einfach, ihm zu helfen, wieder ins Leben zurückzukehren.“

    Der Kapitän zeigt auf einen kleinen Zettel an einer Wand. Er erzählt, dass er statt zu Gott zur Mutter Erde bete. Auf dem Zettel habe er Regeln aufgeschrieben, um besser mit Mutter Erde zusammenzuleben. Mit grünem Filzstift stehen dort zehn Wörter untereinander: Liebe, Empathie, Glücklich sein, Wissen, Verantwortung, Vergebung, Dankbarkeit, Respekt, Ehrlichkeit, Nachhaltigkeit. Candy hatte gesagt, dass es in diesem seltsamen Dorf keine Kirche gibt. Wenn es eine gebe, dann wäre es dieses alte Boot des Kapitäns.

    #Berlin #Lichtenberg #Treptow-Köpenick #Treptow #Rummelsburg #Wohnen #Rummelsburger_Bucht #Rummelsburger_See #Fladchenkai #Fischzug #Nixenkanal #Bartholomäusufer #Paul_und_Paula-Ufer #Hansa-Ufer #Bolleufer #Zillepromenade #Alt-Stralau #Tunnelstraße #Gustav-Holzmann-Straße #Zur_alten_Flussbadeanstalt #Liebesinsel #Kratzbruch

    #Insel_der_Jugend
    https://www.openstreetmap.org/way/22769137
    #Bulgarische_Straße

    #Regattaufer #Caroline-Tübbecke-Ufer

  • (#frontex)
    New director, same tragedy

    On Monday 4 July Frontex announced that its Management Board, made up of representatives of EU countries’ border authorities – mostly police officers active at national level -, has appointed #Aija_Kalnaja as Executive Director ad interim for the agency. This follows the resignation of former director Fabrice Leggeri in April 2022, amidst ongoing investigations by EU’s anti-fraud watchdog OLAF into Frontex‘s role concerning allegations of harassment, misconduct and illegal pushbacks. Kalnaja was already acting Executive Director since the departure of Leggeri.
    The change in leadership is meant to appease the intense and growing criticism Frontex is facing. Over the past years – and thanks to the tireless work and testimonies from people on the move, support workers, journalists and civil society – the public has seen and been confronted with Frontex’s unacceptable behaviour and violent nature. The OLAF investigation is a direct result from this and its secret report on Frontex of February 2022 should be made public.

    Pictures of wounded people after being attacked and beaten by border guards for attempting to cross a border; footage of boats purposefully being left adrift at sea, assistance being denied; minute-by-minute reconstructions of illegal pushbacks… The evidence is by now overwhelming and undeniable. And so the demands for change became unavoidable.
    It is in this context that a new leader for the EU’s most powerful agency is being appointed. But appointing a new face while the structure and the system remain unaltered will not bring drastic and necessary change; it’s nothing but a new chapter of the same book, it’s continuation.
    Frontex will remain Frontex – something that Kalnaja has evidenced herself. At the end of May Kalnaja told the European Parliament that Frontex is “traumatized” from all the criticism it received about the human rights violations it is responsible for.
    This feeble attempt to put the agency and its employees in a victim role shows that Frontex lacks any recognition or repentence over the fact that it is not Frontex employees, but countless people on the move who suffer real trauma and injury from their treatment by the agency and other actors in the EU’s militarised border regime, nor that the violations are unacceptable and will stop in the future. It is also a clear signal from Frontex itself that we must expect business as usual under the leadership of the new Director.
    And what #business_as_usual means is actually repeated and widespread forms of violence at and beyond Europe’s borders: people on the move being shot at, pushed back, left to drown, handed over to torturers, jailed and deported. It means an agency with its doors widely open for the lobby of the military and security industry, cooperating with authoritarian regimes in non-EU-countries, and building its own paramilitary border police force.
    The fact is, a change of leadership is a solution that flagrantly fails to match the extent and nature of the problem. Frontex is a border police force whose mere existence inherently creates and perpetuates violence and death; substituting one director for another isn’t aimed at ending this violence or even addressing it – it simply seeks to put someone new in charge who will keep it running smoothly. Meanwhile, the European Commission, the European Parliament and Member states’ governments have firmly stood on the side of Frontex and chosen to expand its powers even more.
    We are certain Kalnaja will continue to try to give Frontex a more humanitarian face, talking about fundamental rights and about rebuilding trust. We are also certain these are nothing but hollow words and an act of windowdressing, as the sole mission of Frontex is to keep or get people on the move out of the EU. As such, Frontex cannot be reformed or turned into a kinder version of itself. It is and will remain the figurehead of the EU’s deadly militarised and racist border and migration policies and therefore must be abolished.
    Abolish Frontex, a network of over 130 groups and organisations in and beyond the EU, can assure Kalnaja that there will never be any trust in her and the agency. As we continue to campaign and take action to ABOLISH FRONTEX and end the EU border regime, we look forward to making Kalnaja‘s mandate a brief one and the last of its kind, coming to an end amidst the ruins of an agency that has been dismantled to the ground.

    https://abolishfrontex.org/blog/2022/07/05/new-director-same-tragedy

    #Kalnaja #asile #migrations #réfugiés #frontières #contrôles_frontaliers

    –—

    sur la #démission de #Fabrice_Leggeri, voir ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/958737

    #Leggeri

    ping @isskein @karine4 @_kg_

    • ... “At the end of May Kalnaja told the European Parliament that Frontex is “traumatized” from all the criticism it received about the human rights violations it is responsible for.” ...

    • La directrice de Frontex sous enquête de l’#OLAF

      Aija Kalnaja, la directrice par intérim de Frontex, l’agence de surveillance des frontières de l’Union européenne, fait l’objet d’une enquête de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). Cette information nous a été confirmée ce vendredi (16 décembre).

      La Commission européenne et les États membres ont été informés de l’enquête le 23 novembre, ce qui n’est pas le cas des eurodéputés. Les médias Lighthouse Reports, Mediapart et Der Spiegel ont rendu publique l’existence de l’enquête ce vendredi, mais sa raison d’être est encore inconnue à l’heure actuelle.

      « J’ai été informée par l’OLAF que je suis l’une des personnes visées dans une affaire qui consiste en deux événements distincts. Je coopère avec l’OLAF entièrement, ouvertement et inconditionnellement pour clarifier les faits », a indiqué Mme Kalnaja à EURACTIV.

      Elle a également indiqué qu’« en raison du caractère confidentiel de l’enquête », il ne lui était pas possible de fournir davantage de détails maintenant.

      « Dès que cela serait légalement possible, je serai disponible pour discuter des détails », a-t-elle ajouté.

      Un fonctionnaire de la Commission européenne a répondu à EURACTIV que cette question devait être posée à l’OLAF qui « est indépendant ».

      Interrogé par EURACTIV, l’Office a confirmé l’existence d’une enquête « concernant Frontex ». Cependant, « étant donné que les enquêtes sont en cours, l’OLAF ne peut donner aucun autre commentaire » afin de « garantir la confidentialité » de l’enquête.
      Les antécédents

      Frontex était auparavant dirigée par Fabrice Leggeri, qui a démissionné en avril 2022 lorsque l’agence européenne a fait l’objet d’une enquête antifraude, également menée par l’OLAF. Il a alors été remplacé par Aija Kalnaja.

      L’enquête précédente, rendue publique à la mi-octobre de cette année, a révélé que, entre 2020 et 2021, des agents de Frontex ont couvert des refoulements illégaux de migrants à grande échelle aux frontières. Ces refoulements constituent une violation des droits humains.

      L’enquête de l’OLAF a révélé qu’au moins six refoulements impliquaient des navires des garde-côtes grecs qui avaient été cofinancés par Frontex.

      Dans un communiqué de presse publié à la mi-octobre, l’agence européenne a répondu qu’« il s’agissait de pratiques du passé ».

      « Afin de remédier systématiquement aux manquements, l’agence et son conseil d’administration ont convenu de prendre un certain nombre de mesures correctives », a déclaré Frontex.

      Le Parlement européen a accueilli, le 30 novembre dernier, une audition avec trois candidats au poste de directeur de Frontex pour la prochaine administration proposée par la Commission européenne.

      Mme Kalnaja faisait partie de ces candidats, avec Terezika Gras, l’actuelle secrétaire d’État au ministère croate de l’Intérieur, et Hans Leijtens, un haut fonctionnaire militaire des Pays-Bas.

      Au cours du débat, il est apparu clairement que le respect des droits humains et la transparence vis-à-vis du Parlement européen et du public figuraient parmi les principales préoccupations des eurodéputés.

      Mardi prochain (20 décembre), le conseil d’administration de Frontex décidera si Mme Kalnaja sera confirmée ou non au poste de directrice. Entre-temps, la commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE) a exprimé sa préférence pour le candidat néerlandais, M. Leijtens.

      Selon Mediapart et Der Spiegel, l’enquête en cours devrait probablement empêcher la confirmation de Mme Kalnaja.

      Une présence accrue

      Entre-temps, en novembre, le Conseil avait entamé des négociations visant à renforcer la présence et les pouvoirs de Frontex dans les pays tiers, comme ceux des Balkans occidentaux, en permettant à l’agence d’« exercer des pouvoirs exécutifs » tels que les contrôles et les enregistrements aux frontières.

      Frontex a déjà été repérée dans les aéroports albanais au cours des 12 derniers mois, et l’agence a conclu un accord avec le pays, le premier de ce type avec un État non membre de l’Union européenne.

      Des accusations de refoulement impliquant des agents de Frontex ont été rapportées en Albanie et à la frontière entre la Grèce et la Turquie.

      En début de semaine, EURACTIV a fait état d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) accusant Frontex d’être impliquée dans l’exploitation de drones et d’avions utilisés pour surveiller les migrants en Méditerranée. Les informations recueillies sont ensuite utilisées pour refouler les migrants vers la Libye, où ils subissent des violences et des tortures dans des camps de détention.

      Ces activités se sont déroulées en 2021, principalement depuis une station de contrôle au sol située sur le site de l’aéroport international de Malte. Depuis cette année-là, plus de 32 400 personnes ont été interceptées en mer par les autorités libyennes et renvoyées de force dans le pays. HRW rapporte qu’un tiers de ces interceptions ont été réalisées suite à des renseignements recueillis par Frontex.

      « L’utilisation par l’agence des frontières de l’UE, Frontex, de la surveillance aérienne pour permettre aux garde-côtes libyens d’intercepter les bateaux de migrants, tout en sachant que les migrants et les demandeurs d’asile seront confrontés à des violences systématiques et généralisées lorsqu’ils seront renvoyés de force en Libye, rend Frontex complice de ces violences », ont déclaré HRW et Border Forensics.

      « Tant que les opérations de Frontex sont conçues pour permettre les interceptions par les forces libyennes, l’agence de garde-frontières et l’UE devraient être tenues responsables pour leur rôle dans les abus subis par les personnes renvoyées en Libye », ont-ils ajouté.

      Le rapport conclut que l’approche de Frontex est conçue « non pas pour secourir les personnes en détresse mais pour les empêcher d’atteindre le territoire de l’UE ».

      https://www.euractiv.fr/section/politique/news/la-directrice-de-frontex-sous-enquete-de-lolaf

  • Rosa Luxemburg’s Berlin - EXBERLINER.com
    https://www.exberliner.com/features/history/rosa-luxemburg-s-berlin/#page=1


    Da hat der Exberliner gute Arbeit gemacht. Inhaltlich und persönlich kommt man Rosa Luxemburg durch seinen Artikel nicht näher, aber die Topgraphie und Zeitablauf sind gut beschrieben. Und dann könnte man kritisieren, dass der eine wunderbare Openstreetmap-Karte enthält, die Links zu den einzelnen Stationen aber zu Google Maps führen? WIeso? Was soll ser Scheiß? Bekommt der Exberliner dafür etwa Geld?

    “Berlin has made the most unfavourable impression on me.” It is 1898 and Rosa Luxemburg has just arrived in the capital of the German Empire. She describes it in a letter as: “cold, tasteless, massive – a real barracks; and the dear Prussians with their arrogance, as though every one of them had swallowed the cane with which one had once been beaten...” Fair to say it isn’t love at first sight, but Luxemburg stays here until the bitter end.

    Für unsere Stadtführung von Bedeutung sind ihre

    Wohnungen, zunächst in Berlin
    #Cuxhavener_Straße 2, im #Hansaviertel am Rande des Tiergartens nahe den Stadtbahn-Bahnhöfen #Bellevue und #Tiergarten

    ab 16. August 1899
    #Wilhelm-Hauff-Straße 41 (R.L. schreibt Hauffstr.41 ) in #Friedenau

    24. Oktober 1899
    #Wielandstraße 23, 2. Stockwerk, Balkon

    August 1902 bis 1911
    #Cranachstraße 53 oder 58, 2. Stockwerk
    http://www.friedenau-aktuell.de/stra%C3%9Fen-pl%C3%A4tze/cranachstra%C3%9Fe nennt die Hausnummer 53, das Eckhaus an der Beckerstraße, andere Quellen sprechen von der Hausnummer 58

    ab 1911
    #Biberacher_Weg (vor 1878 bis 1960 #Lindenstraße) 2 in #Südende – 5 Zimmer, Küche, Haushälterin Gertrud Zlottko und Katze

    Der Exberliner erwähnt noch das Frauengefängnis #Barnimstraße 10 (www.barnimstrasse.de) in #Friedrichshain welches RL ab dem 18.2.1915 ein Jahr lang „bewohnt“. Das Urteil lautet auf 14 Monate für „Aufforderung zum Ungehorsam gegen Gesetze und Anordnungen der Obrigkeit“ wegen ihrer Frankfurter Rede vom 26. September 1913, die später unter dem Titel Militarismus, Krieg und Arbeiterklasse gedruckt wird. Nach drei Monaten in Freiheit beginnt im Juli 1916 ihre „Sicherungsverwahrung“ aufgrund einer Verurteilung nach dem Schutzhaft-Gesetz. Erst am 9.11.1918 kommt sie in Breslau aus dem Gefängnis frei und erreicht einen Tag später Berlin.

    https://www.openstreetmap.org/node/6982962072
    Sie arbeitet und schläft in der Druckerei der Zeitung Rote Fahne #Königgrätzer_Straße Ecke #Möckernstraße. Dieses Gebäude wurde durch die alliierten Bombenangriffe im Frühjahr 1945 zerstört.

    Am 11.1.1919 findet sie bei Dr. Alfred Bernstein in der #Blücherstraße 13 in #Kreuzberg Zuflucht.

    Am 12.1.1919 begibt sie sich gemeinsam mit Karl Liebknecht in ein Versteck in #Neukölln und später nach #Wilmersdorf in die #Mannheimer_Straße 43. Die Wikipedia spricht von einer Wohnung Mannheimer Straße 27 . Dort werden beide denunziert, am 15.1.1919 von Paramilitärs verhaftet.

    https://www.openstreetmap.org/way/564397058
    https://de.wikipedia.org/wiki/N%C3%BCrnberger_Stra%C3%9Fe_(Berlin)#Eden-Hotel
    Sie werden in das Eden-Hotel an der Kreuzung #Budapester_Straße / #Kurfürstenstraße / #Nürnberger_Straße gebracht, gefoltert und ermordet.
    Budapester Straße 35, bis 21.4.1925 Kurfürstendamm 246/247
    https://www.openstreetmap.org/way/25539413

    Rosa Luxemburgs Leiche wird gegen Mitternacht in den #Landwehrkanal in der Nähe der heutigen #Lichtensteinbrücke und des #Rosa-Luxemburg-Steg geworfen.
    https://www.openstreetmap.org/way/579947221#map=19/52.50909/13.34315
    Karl Liebknecht wird als „unbekannter Toter“ den Behörden übergeben.

    #Berlin #Geschichte #Politik #Revolution #Kommunismus #Stadtführungen

  • La #Suisse sous couverture - Agents infiltrés (1/5)

    En 1955, les #services_de_renseignement américains et l’entreprise suisse #Crypto_AG concluent un accord confidentiel qui permettra l’#espionnage des communications de 130 pays. Durant des décennies, un pan de l’industrie helvétique sera impliqué dans ces activités, malgré la « #neutralité » du pays et avec la bénédiction du Conseil fédéral.

    https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-agents-infiltres-15?id=10868165

    #histoire #USA #guerre_froide #Crypto #William_Friedman #cryptographie #technologie #espions #renseignements #Boris_Hagelin #neutralité #espionnage #affaire_Buehler #Hans_Buehler #Nora_Makabee #BND #Siemens #Loèches #Valais

    ping @simplicissimus @etraces

    • La Suisse sous couverture - Les grandes oreilles de la Confédération (2/5)

      A #Loèche, #Swisscom, le Département fédéral de la défense et des entreprises privées proches de la #National_Security_Agency (#NSA) gèrent un parc d’antennes pour les communications satellitaires entre la Suisse et l’étranger. En l’an 2000, ce site stratégique devient la porte d’entrée privilégiée de Washington pour espionner les communications dans le monde entier.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-les-grandes-oreilles-de-la-confederation-25-?id=108681
      #neutralité #télécommunication #satellites #ONYX #services_de_renseignement #USA #Etats-Unis #Jean-Paul_Rouiller #signalhorn #Treasure_Map serveurs_clandestins #déni

    • La Suisse sous couverture - #Genève, nid d’espions (3/5)

      Des salons de l’#ONU truffés de micros, des antennes camouflées dans les missions diplomatiques et des agents russes ou américains infiltrés partout... A Genève, où Edward Snowden travaillait pour la #CIA, le petit monde du renseignement grenouille discrètement et les espions chassent en meute.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-geneve-nid-despions-35?id=10868210
      #Snowden #Nations_Unies #Special_collection_service (#SCS) #organisations_internationales #système_d'écoute #site_C #Wiesbaden #Fort_Meade #NSA #Russie

    • La Suisse sous couverture - Le secret bunker suisse (4/5)

      Nos données numériques personnelles sont une mine d’or d’informations qu’il faut protéger des regards indiscrets. En Suisse, une législation déficiente – elle date de 1992 – permet à des puissances étrangères d’accéder à ces données. Dans le dossier du « big data », c’est la souveraineté de la Confédération qui est en jeu.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-le-secret-bunker-suisse-45?id=10868236

      #big_data #données_numériques #coffre-fort_numérique #réduit_national_4.0 #stockage #RGPD #protection_des_données #cloud_act

    • La Suisse sous couverture - Crypto révolution (5/5)

      D’un côté, Google et consorts contrôlent les canaux et le stockage de l’information. De l’autre, une puissante mouvance de hackers tente de rendre cette information publique, en piratant des systèmes informatiques. L’enjeu de cette guerre ? La défense de libertés fondamentales, aussi bien sur internet que dans la société.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-crypto-revolution-55?id=10868255

      #activisme #résistance #hackers #Digital_Gesellschaft #droits_humains #chaos_computer #club #surveillance #économie_de_la_surveillance

    • La CIA s’est servie d’une entreprise suisse pour espionner plus de 100 pays

      Une affaire d’espionnage secoue la Suisse : pendant des décennies, les services de renseignement américains et allemands ont secrètement utilisé une entreprise suisse et sa technologie pour espionner de nombreux États. Que savaient les autorités suisses à ce sujet ?

      Vue de l’extérieur, la firme zougoise Crypto AG était une entreprise suisse sérieuse, spécialisée dans la technologie de pointe. Elle fabriquait un produit peu utilisé par la plupart des gens : des appareils de chiffrement. Ses clients étaient des États ainsi que leurs armées et services secrets voulant rendre leurs communications secrètes illisibles, c’est-à-dire les crypter ou les chiffrer.

      Cependant, Crypto AG n’était une entreprise normale et respectant les valeurs ayant cours en Suisse que côté pile. Côté face, elle possédait une structure cryptique – au sens propre – car ses propriétaires agissant dans l’ombre étaient, à partir de 1970, l’agence centrale de renseignement américaine (CIA) et le service de renseignement allemand (BND). Les deux services secrets firent en sorte que la technologie de cryptage « swiss made », réputée infaillible, soit munie d’une porte dérobée.

      Grâce à ces manipulations ciblées, la CIA et le BND ont pu espionner 148 États – ennemis ou alliés – pendant des dizaines d’années. Tous ces pays avait investi des millions pour obtenir la technologie de ce pays neutre et digne de confiance qu’était la Suisse. Autrement dit, ils ont payé eux-mêmes les appareils qui les ont trahis.

      Les faits ont été dévoilés à la mi-février par la télévision suisse alémanique SRF, la chaîne allemande ZDF et le « Washington Post » à l’issue d’une enquête commune. L’équipe de recherche s’est appuyée sur des dossiers de la CIA qu’on lui a fait passer en douce, et sur des entretiens avec d’anciens employés de Crypto AG et leurs proches.

      L’ampleur du « coup du siècle des services secrets » – ce sont les termes de la CIA – paraît énorme. L’affaire met en lumière les tensions de l’époque de la guerre froide. La complicité de la CIA et du BND éclaire d’un nouveau jour bon nombre d’événements historiques de ces 50 dernières années. Jusqu’où faut-il réécrire l’histoire mondiale récente ? Seule une étude approfondie des CryptoLeaks le déterminera. L’histoire suisse doit-elle, elle aussi, être révisée ? C’est la question qui fait tant de vagues aussi en Suisse. On se demande ce que les autorités suisses savaient, et si l’État suisse était au courant des agissements des services de renseignement étrangers sur son sol et les a couverts.
      « Le programme a dépassé les espérances les plus folles »

      Dans quelle mesure les activités d’espionnage de la CIA et du BND, s’appuyant sur la technologie truquée de l’entreprise Crypto AG, ont-elles abouti ? Le succès des espions est toujours un échec pour ceux qui en sont victimes : la réponse dépend donc du point de vue adopté. Celui de la CIA, d’après les sources publiées, est le suivant : « Cela a été le projet d’espionnage à la fois le plus productif et le plus long depuis la Seconde Guerre mondiale. » Ainsi, entre 80 et 90 % des communications secrètes de l’Iran ont pu être déchiffrées. D’après la source de la CIA, « le programme a dépassé les espérances les plus folles de ses inventeurs. »

      Ces écoutes ont permis aux États-Unis d’influencer l’issue de tous les grands conflits ou presque à leur profit. Un exemple : selon l’état actuel des sources, le coup d’État militaire au Chili (1973) a été soutenu par les États-Unis sur la base des écoutes. En même temps, la CIA et le BND ont épié les conversations du régime militaire alors parvenu au pouvoir et n’ont donc jamais rien ignoré des méthodes de persécution et de torture qui coûtèrent la vie à 30 000 opposants au régime.
      Beaucoup de questions, premières réponses

      Les révélations sur Crypto AG font beaucoup de vagues, mais il n’est pas encore possible d’en tirer des conclusions définitives. Les grandes questions qu’elles posent esquissent cependant la portée de l’affaire pour la Suisse.

      Pourquoi la CIA et le BND ont-ils utilisé la couverture discrète d’une entreprise suisse ?

      Crypto AG a été fondée en 1952 par le cryptologue suédois Boris Hagelin. Il n’a pas implanté son entreprise en Suisse par hasard : « Lorsqu’on travaillait dans un domaine aussi sensible que la cryptographie, il valait mieux rechercher la protection d’un pays neutre mais faisant preuve de peu de scrupules moraux », indique la source de la CIA. Boris Hagelin a vendu son entreprise en 1970 à une société-écran de la CIA et du BND.

      Ce sont la CIA et le BND qui se sont livrés à ces activités d’espionnage. Pourquoi l’affaire est-elle perçue en Suisse comme un scandale « suisse » ?

      Du point de vue suisse, il est déterminant de savoir si les autorités du pays connaissaient les intentions, le modus operandi et la portée des activités d’espionnage, et si elles les ont tolérées, voire même favorisées.

      Des employés de Crypto AG soupçonnèrent que des puissances étrangères s’étaient immiscées dans les rouages de leur parfaite technique. Ils en ont informé la justice suisse. Que s’est-il passé ensuite ?

      Il est prouvé qu’au milieu des années 1970, un employé a informé des instances officielles que les appareils vendus étaient « dotés de générateurs de clés manipulés permettant aux services d’espionnage allemands et américains de déchiffrer les messages » : c’est ce que dit une fiche des Archives fédérales du 24 juillet 1977. Le problème est que les dossiers relatifs à cette fiche ont en partie disparu…

      La police fédérale suisse a enquêté sur la base de ces accusations, mais sans résultat. Des témoins de l’époque affirment aujourd’hui que les interrogatoires menés par la police ne l’ont été que « pour la forme »...

      Toute l’affaire ne sent-elle pas un peu le réchauffé de l’époque de la guerre froide ?

      Il est vrai que les premières accusations ont été lancées au milieu des années 1970. Et que Hans Bühler, ancien employé de Crypto, a accusé ouvertement son entreprise de collaborer avec des services secrets étrangers (Hans Bühler, soupçonné d’espionnage, a passé neuf mois dans une geôle iranienne, et a publié ses accusations dans un livre paru en 1994). Mais toute la portée de l’affaire n’éclate au grand jour que maintenant, car des preuves ont été fournies par des sources de la CIA. De plus, les activités d’espionnage ont perduré jusqu’en 2018, soit bien après la fin de la guerre froide. Le BND s’en est toutefois retiré en 1993 déjà, à la suite de la réunification de l’Allemagne.

      Dans l’état actuel des connaissances, que savait le Conseil fédéral de ces activités d’espionnage ?

      C’est une question clé. On ne sait pas encore dans quelle mesure des conseillers fédéraux étaient au courant de ces activités. Les documents de la CIA impliquent l’ancien conseiller fédéral Kaspar Villiger (PLR). Aujourd’hui âgé de 79 ans, ce dernier nie vigoureusement avoir été informé des détails.

      Pourquoi est-ce si important de savoir si le Conseil fédéral était au courant des activités d’espionnage ?

      S’il devait s’avérer que le Conseil fédéral, ou certains conseillers fédéraux, connaissaient ces activités d’espionnage, des questions sérieuses se posent : le gouvernement les a-t-il tolérées ? Ou les a-t-il couvertes ? A-t-il accepté que la neutralité suisse serve de leurre ? Et si la Suisse a été complice, a fermé les yeux ou couvert les faits : comment justifier l’espionnage contre des pays belligérants lorsqu’on affiche une politique de neutralité ?

      Comment le Conseil fédéral et le Parlement réagissent-ils à l’affaire ?

      La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, a dit très tôt que le gouvernement allait réunir tous les faits et était favorable à une enquête. La ministre de la Défense Viola Amherd a confirmé que son département abrite des documents laissant penser que son prédécesseur Kaspar Villiger était au courant. Désormais, l’affaire fait l’objet d’une enquête de la Délégation des Commissions de gestion des chambres fédérales. Cet organe de contrôle entend déterminer ce que la Suisse savait de ces activités d’espionnage, et si les renseignements suisses en ont même éventuellement même.

      L’affaire des CryptoLeaks met-elle en péril le rôle actuel de la Suisse ?

      La Suisse joue un rôle d’intermédiaire dans de nombreux conflits. Elle propose même ses « bons offices » dans les régions du monde sous tension. Ainsi, elle joue actuellement le « rôle du facteur » entre les États-Unis et l’Iran. La Suisse ne peut endosser ce rôle diplomatique que si sa crédibilité d’État neutre est intacte. C’est précisément cette crédibilité qui est en jeu maintenant. Ajoutons que l’Iran a été particulièrement touché par l’espionnage permis par la technologie « swiss made » truquée et vendue par le représentant de Crypto, Hans Bühler.

      Ce sont les États-Unis et l’Allemagne qui ont espionné d’autres pays. Pourquoi la réputation de la Suisse en souffrirait-elle ?

      L’avenir dira si la perception extérieure de la Suisse a subi des dommages. Mais la perception intérieure de la Suisse est de toute façon affectée : l’image de pays neutre à laquelle tiennent tant de Suisses est endommagée. L’affaire des CryptoLeaks pourrait jeter un discrédit total sur la neutralité suisse (voir aussi le commentaire de notre invité, p. 15).

      Crédibilité, confiance, image de soi : ce sont des facteurs subjectifs. L’affaire menace-t-elle aussi des intérêts économiques tangibles ?

      La Suisse possède une branche technologique en plein essor, qui dépend aussi de l’image de marque du pays. De plus, la Suisse souhaite se vendre comme une « place numérique propre », et promeut une initiative internationale dans le domaine de l’éthique. L’affaire des #CryptoLeaks tombe très mal.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2020/03/detail/news/detail/News/la-cia-sest-servie-dune-entreprise-suisse-pour-espionner-plus-de-100-pays

  • Modern und urban: Am Südkreuz entsteht ein neues Viertel - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/bezirke/tempelhof-schoeneberg/article228580811/Modern-und-urban-Am-Suedkreuz-entsteht-ein-neues-Viertel.html

    Am Südkreuz wird das Stadtquartier „Schöneberger Linse“ gebaut – mit Wohnungen, Büros und Läden.

    01.03.2020 von Julia Lehmann - Zwischen den S-Bahnhöfen Schöneberg und Südkreuz sowie dem Sachsendamm und den Bahngleisen entsteht seit Monaten ein völlig neues Stadtquartier. Derzeit noch ein eher zweckmäßiger, unscheinbarer Ort, wird sich dieser in den nächsten Jahren stark verändern. Zu schon existierenden Häusern gesellen sich etliche Neubau-Projekte, die derzeit in der Entstehung sind. Gewachsen ist die Idee zu „Schöneberg-Südkreuz“, wie der Senat das Gebiet zunächst bezeichnete, bereits vor vielen Jahren. Im Rahmen eines Werkstattverfahrens in den Jahren 2009/10 wurde definiert, wie das neue Viertel baulich umgestaltet werden soll. Wohnen, Gewerbe, Büros, Dienstleister und Grünstreifen waren damals Teil der Vision. Bis heute ist das Areal ständig im Wandel.

    Weitaus bekannter ist bereits der Name „Schöneberger Linse“, der sich von der durch Straßen und Bahngleisen gebildeten Form ableitet. Besondere Bedeutung bekommt das Viertel mit Blick auf die Eröffnung des Hauptstadtflughafens. Denn Berlin Südkreuz soll das „Tor zum neuen Flughafen BER“ werden. Zahlreiche Wohnungen entstehen derzeit. Seit Monaten drehen sich über dem Gebiet die Kräne. Interessant ist es aber nicht nur für den Wohnungsbau, auch Unternehmen wollen den durch den Fernbahnhof Südkreuz und den Zugang zur Stadtautobahn bestens angebundenen Ort für sich nutzen. Eine exponierte Lage, meint Martin Rodeck, Vorsitzender der Geschäftsführung von Edge Technologies Deutschland, die in Berlin einmalig sei. Nur hier fahren S-Bahnen des Rings sowie der Nord-Süd-Achse und Fernzüge.

    Seine Firma baut die neue Deutschland-Zentrale von Vattenfall. Der Energiekonzern wird in ein riesiges Holz-Hybrid-Gebäude einziehen. Es bietet Platz für 2000 Mitarbeiter von Vattenfall und Stromnetz Berlin. Sowohl im Inneren als auch an der Fassade wird an vielen Stellen auf den nachwachsenden Rohstoff zurückgegriffen. Die ersten Elemente sollen im März angeliefert werden: „Die Bauteile werden in einem Werk vorproduziert und dann direkt zur Baustelle geliefert“, erklärt Rodeck. Die Edge Technologies GmbH, ein Unternehmen der OVG Real Estate, hat ein vergleichbares Haus bereits in Amsterdam gebaut.

    Mit der besonders nachhaltigen Holzbauweise sollen bis zu 80 Prozent CO2-Emissionen eingespart werden können, verspricht das Unternehmen. In der Jahresmitte 2021 soll der Umzug beginnen. Die Pläne geben einen Vorgeschmack auf ein eindrucksvolles Inneres der Zentrale: ein Atrium mit baumartigen Gebilden. Sie sollen Mitarbeiter dazu animieren, Wege zu Fuß zurückzulegen, und Aufenthaltsorte bieten. Rodeck ist sich sicher, dass das Projekt „Initialzündung“ für andere Unternehmen gewesen ist, sich ebenfalls dort anzusiedeln.

    Berlin Südkreuz: Tempelhofer Weg soll für Verkehr gesperrt und Aufenthaltsort werden

    Verändern soll sich auch der Tempelhofer Weg, der einmal längs entlang der Schöneberger Linse verläuft. Er soll für den Durchgangsverkehr geschlossen und die zentrale Achse durch das Quartier werden. Die dreizügige Teske-Grundschule weiter westlich des Gebiets, ehemals eine Realschule, bekommt ein völlig neues Gesicht. Zentral ist dabei die umgebaute Sportanlage, die bis zum Ende des Jahres fertiggestellt werden soll. Die Teske-Schule soll zu einem neuen Schulcampus umgestaltet werden. Der Schulhof wird komplett umgestaltet. Dafür musste allerdings der Hundeauslaufplatz des Vereins „Inselhunde“ weichen. Als Ersatzfläche ist derzeit der Hans-Baluschek-Park südlich des Sachsendamms im Gespräch, berichtet Christoph Götz-Geene, SPD-Bezirksverordneter in Tempelhof-Schöneberg. Und er hat weitere Vorschläge, wie sich das Gebiet verändern könnte.

    Da die Pläne des Berliner Senats zur Verlängerung der A103, die die Schöneberger Linse auf Höhe des Euref-Campus durchschneiden würde, nicht weiterverfolgt werden, möchte die SPD-Fraktion in Tempelhof-Schöneberg die nun ungenutzten Flächen am Sachsendamm auf Höhe der Friedrich-Gerlach-Brücke weiterentwickelt sehen. Die Freiflächen unter sowie nördlich und südlich der Brücke könnten beispielsweise zu Sportflächen werden, lautet Götz-Geenes Vorschlag. Ein kürzlich in der Bezirksverordnetenversammlung (BVV) eingereichter Antrag wird im nächsten Stadtentwicklungsausschuss der BVV zur Diskussion gestellt. „Auf dem Gelände des ehemaligen Hundeauslaufs könnte zudem das beschlossene ,Haus der Jugend’ entstehen“, schlägt Götz-Geene vor.
    In der Schöneberger Linse entstehen auch etliche neue Wohnungen

    Zentral an Sachsendamm und Hedwig-Dohm-Straße gelegen, wachsen derzeit zwei Bürogebäude, die durch die Firma LIP Ludger Inholte Projektentwicklung realisiert werden, in die Höhe. In dem Sieben- beziehungsweise Acht-Geschosser soll Platz für Unternehmen aller Art bereitgestellt werden. Fertigstellung ist für diesen Sommer geplant. Direkt dahinter, am Sachsendamm 67 bis 70, baut die Gewobag derzeit insgesamt 71 Wohnungen, die planmäßig im ersten Quartal des Jahres schon fertiggestellt sein sollten.

    Ebenfalls unter den Wohnungsbauunternehmen ist Bonava. Insgesamt schafft die schwedische Firma zwischen Sachsendamm und Tempelhofer Weg vier Häuser mit 162 Eigentumswohnungen und 70 bereits fertige Wohnungen unter dem Projektnamen „Schöneberger Höfe“. Die Rohbauten der Eigentumswohnungen sind schon gut erkennbar. Bis Ende 2021 soll alles fertig sein, heißt von Bonava. Im Tempelhofer Weg wird es auch einen neuen Kindergarten geben. Der im Gebiet größte Investor in Sachen Wohnungsbau Hines baut nördlich des Tempelhofer Wegs insgesamt 655 Wohneinheiten. Das Gebäude ist in zehn eigenständige Häuser untergliedert. 116 Wohnungen davon sind durch gefördert und deshalb mit einer Mietpreis- und Belegungsbindung versehen. An der Gotenstraße entsteht zudem eine Kita.

    Ob es zu dem Hotelturm am Hildegard-Knef-Platz, direkt am Vorplatz zum Südkreuz kommt, könne man heute noch nicht sicher sagen, sagt Sabine Thümler, Pressesprecherin der Berliner Stadtreinigung (BSR), der das Grundstück gehört. Der jetzige Recyclinghof werde zum Jahresende aufgelöst. Auch ob die BSR ihre Unternehmenszentrale dorthin verlegt, werde abschließend erst zum Jahresende entschieden, so Thümler.

    #Stadtentwicklung #Berlin #Schöneberg #Tempelhofer_Weg #Südkreuz #Schöneberger_Linse #Sachsendamm #Hans-Baluschek-Park

  • Farine de teff : main-basse sur une tradition africaine

    Pendant plus de quinze ans, une société néerlandaise a fait prospérer un brevet qu’elle avait déposé en Europe sur la farine de teff, une céréale servant d’aliment de base en Éthiopie et en Érythrée depuis des siècles, en dépit des protestations de nombre d’ONG qui considèrent cette pratique comme un vol des cultures traditionnelles, notamment africaines. Enquête.

    C’est une crêpe épaisse couleur sable, sur laquelle les cuisinières dispersent les purées, les viandes mijotées, les ragoûts. Des lambeaux déchirés avec la pince des doigts servent à porter le repas à la bouche. Depuis des siècles, c’est ainsi que l’on mange en Éthiopie et en Érythrée : sur une injera, une grande galette spongieuse et acidulée fabriquée à base de teff, une graine minuscule aux propriétés nutritives exceptionnelles, riche en protéines et sans gluten. Depuis trois mille ans, on la récolte en épi dans des brassées de fines et hautes herbes vertes sur les hauts-plateaux abyssins.

    Mais une cargaison de teff expédiée en 2003 aux Pays-Bas a aussi fait la fortune d’une petite société privée néerlandaise. Dirigée par l’homme d’affaires Johannes « Hans » Turkensteen et le chercheur Jans Roosjen, cette structure baptisée à l’époque Soil & Crop Improvements (S&C) a en effet prospéré sur un brevet européen s’appropriant l’utilisation de cette « super céréale », alors que le marché du bio et des aliments sans gluten connaissait une expansion progressive.

    Un voyage d’affaires

    Tout avait commencé quelques mois plus tôt par un voyage de Hans Turkensteen à Addis-Abeba. Se prévalant du soutien de l’Université de sciences appliquées de Larenstein, l’homme d’affaires avait signé, en mars 2003, un mémorandum avec l’Organisation éthiopienne de la recherche agricole, l’EARO, accordant à sa société la livraison de 1 440 kg de graines de teff, prétendument destinées à l’expérimentation scientifique.

    « Turkensteen a fait croire à un accord mutuellement bénéfique pour toutes les parties : un meilleur rendement du teff pour les agriculteurs éthiopiens et un programme de lutte contre la pauvreté pour l’université, raconte le journaliste éthiopien Zecharias Zelalem, qui a mené sur le sujet une grande enquête pour le quotidien éthiopien Addis Standard. Il a même utilisé le prétexte de la grande famine de 1984 pour convaincre les signataires, affirmant que si les paysans éthiopiens avaient eu un meilleur teff à l’époque, le désastre n’aurait pas eu lieu. »

    Or, parallèlement, S&C a déposé auprès de l’agence néerlandaise des brevets une demande de protection des « méthodes de transformation » du teff ; un brevet finalement accordé le 25 janvier 2005, contraignant tous ceux qui souhaiteraient produire de la farine de teff ou des produits issus de la graine éthiopienne à obtenir une licence auprès d’eux, contre le paiement de royalties. Au bas du document figurait cette mention pour le moins étonnante pour une farine utilisée depuis des millénaires : « Inventeur : Jans Roosjen ».

    « Étonnement, les autorités éthiopiennes n’ont pas admis - ou n’ont pas voulu admettre - la supercherie, se désole Zecharias Zelalem. Même après que l’Université de Larenstein a exprimé des doutes et commandé un rapport d’enquête sur l’accord et même après que les Néerlandais ont reçu un "Captain Hook Award" [une récompense infamante baptisée d’après le pirate de dessin animé Capitaine Crochet et décernée chaque année par une coalition d’ONG, la Coalition contre la biopiratie, ndlr] en 2004, pour leur exploit en matière de biopiraterie. »

    Sans autres entraves que les protestations et la mauvaise publicité, les deux associés ont donc continué leur moisson de brevets. Les années suivantes, ils ont d’abord obtenu une licence auprès de l’Office européen des brevets, lui ouvrant le droit de faire des demandes auprès des agences de protection de la propriété intellectuelle d’Allemagne, d’Australie, d’Italie et du Royaume-Uni.

    « Les plus étonnant, explique l’avocat allemand Anton Horn, spécialiste de la propriété intellectuelle, est que le bureau européen des brevets leur aient accordé un brevet exactement tel qu’ils l’avaient demandé. C’est très rare. D’habitude, on fait une demande plutôt large au départ, afin que le périmètre puisse être réduit pendant son examen par le bureau des brevets. Là, non. Il a été accepté tel quel, alors que, pour ma part, il m’a suffi de trente minutes pour comprendre que quelque chose clochait dans ce brevet. » Du reste, ajoute-t-il, celui-ci a été refusé par les agences des États-Unis et du Japon.

    Treize années de bénéfices

    Pourtant, pendant les treize années suivantes, personne n’est venu s’opposer à ce que Zecharias Zelalem considère comme « un pillage des traditions éthiopiennes et un pur et simple vol des paysans éthiopiens ». C’est la curiosité de la presse éthiopienne qui a commencé à perturber des affaires alors florissantes.

    Toutefois, de faillites opportunes en changements de noms, la compagnie néerlandaise, rebaptisée entre-temps ProGrain International, a tout fait pour conserver les droits acquis par son tour de passe-passe juridique. Elle a continué à développer son activité, au point que Turkensteen a pu, par exemple, célébrer en grande pompe, en 2010, la production de sa millième tonne de farine de teff dans ses usines d’Espagne, de Roumanie et des Pays-Bas. À raison de 100 euros le kilo, selon le compte effectué en 2012 par l’hebdomadaire éthiopien Addis Fortune, son bénéfice a été considérable, alors que l’Éthiopie n’a touché, en tout en pour tout, qu’environ 4 000 euros de dividendes, selon l’enquête du journaliste Zecharias Zelalem.

    Mais l’aventure a fini par atteindre ses limites. Un jour de 2017, saisi par un ami éthiopien devenu directeur du Bureau éthiopien de la propriété intellectuelle, l’avocat Anton Horn a d’abord suggéré aux associés néerlandais de ProGrain International, par courrier, d’abandonner, au moins en Allemagne, leurs droits sur la farine de teff. Mais le duo néerlandais n’a pas répondu. Puis une société ayant acheté une licence à la société de Turkensteen et Roosjen a attaqué le brevet néerlandais devant un tribunal de La Haye, refusant dorénavant de lui payer des royalties. Pari gagné : le 7 décembre 2018, la justice lui a donné raison et « annulé » le brevet, estimant qu’il n’était ni « innovant » ni « inventif », tandis que, simultanément, sur ses propres deniers, Anton Horn a contesté le brevet en Allemagne devant les tribunaux et obtenu, là aussi, son annulation. Deux coups portés au cœur de la machine industrielle des Néerlandais, après quinze ans sans anicroche.

    Abandon progressif

    Sollicités par RFI, ni la société détentrice des brevets restants ni Hans Turkensteen n’ont souhaité donné leur version de l’histoire. Mais le duo néerlandais semble avoir abandonné la partie et renoncé à ses droits. Annulé aux Pays-Bas et en Allemagne, le brevet reste cependant valide aujourd’hui dans plusieurs pays européens. « Mais depuis août 2019, le non-paiement des frais de renouvellement du brevet devrait conduire logiquement, durant l’été 2020, à l’annulation de celui-ci dans tous les pays de l’espace européen », espère Anton Horn.

    Cette appropriation commerciale d’une tradition africaine par une société occidentale n’est pas un cas unique. En 1997, la société américaine RiceTec avait obtenu un brevet sur le riz basmati, interdisant de fait la vente aux États-Unis de riz basmati cultivé dans ses pays d’origine, l’Inde et le Pakistan. « En 2007, la société pharmaceutique allemande Schwabe Pharmaceuticals obtenait un brevet sur les vertus thérapeutiques de la fleur dite pélargonium du Cap, originaire d’Afrique du Sud et connue pour ses propriétés antimicrobiennes et expectorantes, ajoute François Meienberg, de l’ONG suisse ProSpecieRara, qui milite pour la protection de la diversité génétique et culturelle. Brevet finalement annulé en 2010 après une bataille judiciaire. Et c’est aujourd’hui le rooibos (un thé rouge, ndlr), lui aussi sud-africain, qui fait l’objet d’une bataille similaire. »

    Des négociations internationales ont bien été engagées pour tenter de définir un cadre normatif qui enrayerait la multiplication des scandales de vol de traditions ancestrales par des prédateurs industriels. Mais elles n’ont pour l’instant débouché sur rien de significatif. Le problème est que, d’une part, « tous les pays ne protègent pas les traditions autochtones de la même manière, explique François Meierberg. Les pays scandinaves ou la Bolivie, par exemple, prennent cette question au sérieux, mais ce sont des exemples rares. » L’autre problème est que nombre d’États industrialisés refusent d’attenter à la sainte loi de la « liberté du commerce ». Au prix, du coup, de la spoliation des plus démunis.

    http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200212-farine-teff-main-basse-une-tradition-africaine
    #teff #farine #alimentation #céréale #céréales #agriculture #Afrique #tef #injera #Pays-Bas #brevet #industrie_agro-alimentaire #mondialisation #dynamiques_des_suds #ressources_pédagogiques #prédation #géographie_culturelle #culture #Hans_Turkensteen #Turkensteen #Jans_Roosjen #Soil_&_Crop_Improvements (#S&C) #brevet #propriété_intellectuelle #gluten #bio #EARO #licence #loyalties #Université_de_Larenstein #Captain_Hook_Award #biopiraterie #pillage #vol #ProGrain_International #justice #innovation #appropriation_commerciale #RiceTec #riz #riz_basmati #basmati #Inde #Pakistan #Schwabe_Pharmaceuticals #industrie_pharamceutique #big_pharma #multinationales #mondialisation #globalisation

    L’injera, plat cuisiné dans la #Corne_de_l'Afrique, notamment #Erythrée #Ethiopie :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Injera

    ping @reka @odilon @karine4 @fil @albertocampiphoto

  • Topographie et représentation d’une centralité urbaine : la tour de l’Hôtel de Ville de Bruxelles
    Stéphane Demeter et Cecilia Paredes
    Dans Studia Bruxellae 2018/1 (N° 12), pages 255 à 271

    La carte centrée de Gilles vander Hecken se trouve insérée dans un codex conservé aujourd’hui à la Bodleian Library à Oxford (MS Oxford, Douce 373).

    21
    Il s’agit d’un volume de papier contenant 32 grands dessins manuscrits exceptionnellement complexes (Labyrinthi) en pleine page, constituant une encyclopédie condensée de la doctrine chrétienne de la fin du Moyen Âge, illustrée de dessins de style maniériste correspondant à la culture urbaine du début du XVIe siècle dans les anciens Pays-Bas : un chef-d’œuvre méconnu, impressionnant sur le plan artistique, témoignant de la culture religieuse augustinienne des monastères soniens, plus que séculaire et fortement connectée au patriciat bruxellois [26]
    [26]SCHEPERS K., Gielis vander Hecken and his Perplexing Guide…
    .

    Fig. 7 – Détail de la carte retournée à 180° montrant la section de ville comprise entre la Grand-Place (en bas) et la porte de Flandre (en haut) ; on peut y lire de haut en bas : De vlaemsche porte ad occidentem [la porte de Flandre], de vlaemsche steenwech [la rue de Flandre], Verlorencost [porte intermédiaire sur le Steenweg entre la porte de Flandre et la porte Sainte-Catherine], Ecclesia sancti Cornelii [chapelle de l’hôpital Saint-Corneille dans la rue de Flandre], Hierico [couvent de Notre-Dame à la Rose de Jéricho, dans l’actuelle rue du Vieux Marché au Grain], porta [porte Sainte-Catherine, à hauteur de l’actuelle place Sainte-Catherine], Ecclesia sancte Katherine [ancienne église Sainte-Catherine, rue Sainte-Catherine], Zena [la Senne], pons [le « pont des bateaux » à hauteur de l’actuelle rue des Poissonniers], de meerscapelle [chapelle des ouvriers du Quai, à hauteur de l’actuelle rue Marché-aux-Poulets].

    #cartographie

  • Fototechnik auf dem Berliner Fernsehturm | Mediathek des Stasi-Unterlagen-Archivs
    https://www.stasi-mediathek.de/medien/fototechnik-auf-dem-berliner-fernsehturm/blatt/19
    Ce site explique comment photographier et cartographier comme les vrais espions. Malheuresement la technologie employée est definitely eighties . Actuellement nous sommes confrontés à des objectifes et sensors beaucoup plus sensibes couplés aux caméras de surveillance omniprésents, les smartphones et bientôt les objets IoT personnels. A vous de juger si l’aisance avec laquelle on pouvait se soustraire à la surveillance par les agents #Stasi rendait la vie plus facile qu’aujourd’hui dans des états de plus en plus autoritaires et alliés aux société d’espionnage privées.

    [Stempel: VVS MfS o220 B67/84]

    [Es handelt sich bei dieser Abbildung um den Ausschnitt eines Stadtplans Berlins rund um das Areal am Berliner Fernsehturm und Alexanderplatz. Der Ausschnitt reicht vom Brandenburger Tor im Westen, über die Bezirke Mitte und Prenzlauer Berg im Norden, bis zum Volkspark Friedrichshain im Osten sowie zu den U-Bahnhöfen Spittelmarkt und Märkisches Museum im Süden. Herum um das Symbol für den Fernsehturm befinden sich mehrere Umkreisungen in unterschiedlichen Abständen mit Entfernungsangaben in 250 m-Schritten ab 500 m bis 1.500 m.]

    [Stempel: VVS MfS o220 B67/84]

    Tabelle zur Einschätzung fotografischer Technik bei verschiedenen Witterungsbedingungen

    [Diese Grafik ist eine fünfspaltige Tabelle zur Einschätzung der Möglichkeiten erfolgsversprechender Benutzung fotografischer Technik bei verschiedenen Witterungsbedingungen. In der linken Spalte sind Sichtbedingungen bei Sonne, Wolken und Regen ausdifferenziert (klare Sicht, leichter Dunst und starker Dunst). Die nächste Spalte listest Brennweiten von Objektiven auf. Die dritte Spalte von links benennt 7 unterschiedliche Modelle an fotografischem Filmmaterial. Die beiden rechten Spalten unterscheiden die Erkennbarkeit von Personen und Kfz-Kennzeichen in unterschiedlichem Abstand. Ob eine Kombination aus Wetterbedingung, verwendetes Objektiv und Filmaufnahmematerial zu einem befriedigenden Ergebnis für die Aufnahme von Personen oder Kfz-Kennzeichen in den unterschiedlichen Abständen führt, ist jeweils mittels eines Kreises für „möglich“ oder - im negativen Fall - durch einen Bindestrich ("nicht möglich") dargestellt.]

    Cette table nous apprend que les compétennces en matière de potographie des agents Stasi ne dépassaient pas le niveau d’un amateur rôdé. Ils ont omi les diverses méthodes qui permettent d’obtenir de meilleurs résultats par temps de brume simplement en utilisant des filtres polarisants. C’est typique pour l’approche du genre « bricolage » qui marquait leurs activités. Aujourd’hui on présente la Stasi comme le service de surveillance le plus effroyable du monde, mais en réalité les départements compétents pour le territoire de la #RDA étaient des monstres bureaucratiques peu efficaces.

    [Stempel: VVS MfS o220 B67/84]

    [handschriftliche Ergänzung: Kamera: EE 3; 50mm Brennweite; Film NC 19
    22.06.1983]

    [Die Aufnahme, die vermutlich vom Berlin Fernsehturm herab gemacht wurde, zeigt den Verlauf einer mehrspurigen Straße mit Straßenkreuzungen, Plätzen und angrenzenden Hochhäusern. Neben dem Bild gibt es Bezifferungen von 1 bis 4, die auf das Foto bzw. auf Objekte im Foto zeigen: Nummer 1 verweist auf eine große Straßenkreuzung im hinteren Verlauf der Straße, Nummer 2 und 3 auf ein Hotel-Hochhaus im Vordergrund und Nummer 4 auf einen Eingang, vermutlich zur einer Unterführung oder U-Bahn-Station, neben dem Hotel-Hochhaus.]

    Brennweite: 1.000 mm, Blende 5.6, Belichtung 1/250 sec, Entfernung: 1,2 km
    8Dieses Bild ist eine Detailaufnahme einer Straßenkreuzung, fotografiert aus 1,2 km Entfernung herab vom Berliner Fernsehturm. Das Bild zeigt in herangezoomter Ansicht mehrere Autos, die um eine Verkehrsinsel herum fahren. Die Aufnahme ist neben dem rechten Bildrand mit einer umkreisten 1 versehen.]

    Là on constate que le service fédéral qui gère le patrimoine stasi n’a rien à envier à son sujet principal quant à son incompétence. Les décriptions des images ne donnent aucune information supplémentaire et n’identifient pas les rues et squares pourtant faciles à reconnaître quand on compare les photos au plan de ville. Ici ne sont pas mentinnés les rues #Karl-Liebknecht-Straße, #Wilhelm-Pieck-Straße (aujourd’hui #Torstraße), #Mollstraße. #Premzlauer_Allee, #Hirtenstraße, #Wadzeckstraße et surtout #Memhardstraße plus longue au moment de la prise de vue qu’aujourd’hui.

    Stadtplan Berlin - Hauptstadt der DDR - 1:25.000 VEB Landkartenverlag Berlin (1969) - Landkartenarchiv.de
    https://www.landkartenarchiv.de/ddr_stadtplaene.php?q=stadtplan_berlin_hauptstadt_der_ddr_1969
    Falk-Plan Berlin - 51. Auflage (1989) - Letzter Falkplan vor der Wende - Mit Aktualitäts-Siegel - Landkartenarchiv.de
    https://landkartenarchiv.de/falkplan.php?q=falk_berlin_51_1_1989
    Berliner Straßenverzeichnis (Matt-Mert)
    http://www.alt-berlin.info/seiten/str_m_2.htm
    Openstreetmal - Memhardstraße
    https://www.openstreetmap.org/way/523630409#map=19/52.52395/13.41161

    La deuxième photo montre un convoi de Volvos 264 TE qui conduit des membres du gouvernement ou des visiteurs officiels en direction de la Wilhelm-Pieck-Straße. Cet élément n’a pas pu échapper à la personne qui a écrit le déscriptif. Son omission nous parle du niveau de qualité du travail de la « Stasibehörde ».

    [Stempel: VVS MfS o220 B67/84]

    Aufnahmekamera: Praktica [handschriftliche Ergänzung: MTL 3] / [manuell durchgestrichen: Pentacon six TL]
    Filmmaterial: [handschriftliche Ergänzung: NC 19/Ilford XP 1]
    Datum: [handschriftliche Ergänzung: 06.09.83]
    Uhrzeit: [handschriftliche Ergänzung: 14:00]
    Wetterangabe: [handschriftliche Ergänzung: klare Sicht, einzelne Wolken]
    [handschriftliche Ergänzung: Entfernung: 1.200 m]

    [Farbige Aufnahme einer Straßenkreuzung aus 1.200 m Entfernung, fotografiert herab vom Berliner Fernsehturm. Die Aufnahme zeigt mehrere Kfz in Frontalansicht in 4 Fahrspuren an einer Ampel stehend sowie eine Straßenbahn, eine Litfaßsäule und Passanten, die die Kreuzung überqueren.]

    [Umkreisung: 1]

    Brennweite: [handschriftliche Ergänzung: 1000 mm]
    Belichtungszeit: [handschriftliche Ergänzung: 1/125]
    Blende: [handschriftliche Ergänzung: 5,6]
    [handschriftliche Ergänzung: Entfernung: 1.200 m]

    [Frontalaufnahme in schwarzweiß von Pkws in 4 Fahrspuren an einer Ampel stehend. Aufgenommen aus höherer Position vom Berliner Fernsehturm aus in 1.200 m Entfernung wären die Kennzeichen erkennbar und sind zum Ausdruck dessen nur teilweise anonymisiert.]

    [Umkreisung: 1]

    Brennweite: [handschriftliche Ergänzung: 500 + 3 fach Konv. Tokina-Obj.]
    Belichtungszeit: [handschriftliche Ergänzung: 1/125]
    Blende: [Auslassung]

    [Stempel: VVS MfS o220 B67/84]

    Aufnahmekamera: Praktica [handschriftliche Ergänzung: EE 3] / [manuell durchgestrichen: Pentacon six TL]
    Filmmaterial: [handschriftliche Ergänzung: NC 19]
    Datum: [handschriftliche Ergänzung: 22.06.83]
    Uhrzeit: [handschriftliche Ergänzung: 12:30]
    Wetterangabe: [handschriftliche Ergänzung: klare Sicht; Entfernung: 650 m]

    [Man sieht den Eingang einer U-Bahnstation, beschildert mit „Karl-Marx-Allee, Hans-Beimler-Str.“ sowie das darum befestigte Pflaster. Auf dem Platz befinden sich mehrere Passanten in Bewegung. An dem Schutzgitter um die Treppen herum sind zwei Mülleimer postiert.]

    [Umkreisung: 8]

    Brennweite: [handschriftliche Ergänzung: 1.000 mm]
    Belichtungszeit: [[handschriftliche Ergänzung: 1/250]
    Blende: [handschriftliche Ergänzung: 5,6]

    [Aufnahme einer Straßenecke mit vielen Passanten in Bewegung, fotografiert aus einer höheren, schrägen Position. Die Kleidungsstücke der Passanten sind deutlich erkennbar. Von einigen von ihnen wären es auch die Gesichtszüge, weshalb sie anonymisiert wurden. Das Bild besitzt an der rechten Seite die handschriftliche und vertikal ausgerichtete Notiz „Ecke Spandauer - K. Liebknecht-Str.“]

    [vertikal, handschriftliche Ergänzung: Ecke Spandauer - K. Liebknecht-Str.]

    Brennweite: [handschriftliche Ergänzung: 1.000 mm]
    Belichtungszeit: [handschriftliche Ergänzung: 1/250]
    Blende: [handschriftlich: 5,6]
    [handschriftliche Ergänzung: Entfernung: 500m]

    #Allemagne #Berlin #DDR #Fernsehturm #photographie #cartographie #Mitte #Karl-Marx-Allee #Hans-Beimler-Straße #Spandauer_Straße

  • #Piazza_della_Vittoria, Bolzano
    En me promenant à #Bolzano en mai 2019, voici ce que je vois :

    Piazza della vittoria, già Piazza della Pace
    (Place de la #victoire, déjà Place de la #paix)

    Je suis évidemment intriguée... pourquoi passer de la paix à la victoire ? Victoire de qui ? Paix pour qui ?

    Le #monument sur ladite place est aussi très imposant et impressionnant... et par son #architecture on comprend vite quand il a été érigé...

    Petit tour sur wikipedia, qui nous dit que le monument a été construit entre 1926 et 1928.
    #Monumento_alla_Vittoria :
    https://it.wikipedia.org/wiki/Monumento_alla_Vittoria_(Bolzano)
    #Siegesdenkmal

    Vous pouvez découvrir l’histoire du monument sur la page wikipedia.

    Je voulais aussi signaler un passage autour de ce monument dans le #livre de #Alessandro_Leogrande, « #La_frontiera » :

    «A Bolzano li chiamano ancora ’relitti fascisti’. Sono tutti quei musolei, palazzi, cimeli che ricordano il ventennio mussoliniano. Il relitto fascista per eccellenza è il monumento realizzato da #Marcello_Piacentini nel 1928 per celebrare la vittoria italiana nella Grande guerra e per rimarcare, com’è scritto in latino a caratteri cubitali sulla facciata, che ’hic patriae fines siste signa, hinc ceteros excluimus lingua legibus artibus’. E, cioè, che non solo qui sono fissati i confini della patria, ma che proprio ’da qui’ educammo ’gli altri’ con la lingua, le leggi, le arti.
    Per decenni ’gli altri’, cioè la comunità germanofona cui il fascismo aveva impedito di usare la propria lingua, hanno visto nel monumento il simbolo più eclatante dell’usurpazione e dell’occupazione. Ed eclatante il monumento di Piacentini lo è davvero. Non solo perché, con grande dispendio di marmo bianco, s’alza in stile littorio fino a dominare un’ampia porzione d’abitato, proprio nel punto in cui era stata avviata la costruzione di un altro monumento, prontamente demolito, in memoria dei caduti del reggimento austriaco #Kaiserjäger. Non so perché appare del tutto fuori luogo rispetto al territorio circostante, al paesaggio, all’architettura tradizionale, con lse sue quattordici colonne a forma di fascio che reggono un’imponente architrave. Ma anche perché è stato il cardine della mutazione urbanistica della città. Una mutazione imposta dal fascismo, che culmina, al termine di una serie di strade che ricordano i ’trionfi’ nazionali, nella piazza del Tribunale.
    Il Monumento è stato sempre percepito come la punta dell’iceberg di una frattura più ampia. D’altro canto, la destra italiana l’ha sempre difeso come un ’proprio’ simbolo, anche in età repubblicana. Così, benché a un certo punto la Südtiroler Volkspartei, il partito che rappresenta le minoranze tedesche e ladina e ha governato il processo di crescente autonomia della provincia, lo volesse buttare giù, è rimasto al suo posto. Ogni volta che gli attriti sono riemersi, ogni volta che il cammino verso l’autodeterminazione della provincia speciale è parso arrestarsi, ogni volta che le bombe hanno ripreso a esplodere, e sono state molte le bombe a esplodere in queste vallate tra gli anni sessanta e ottanta del Novecento, quelle funebri colonne littorie sono tornate al centro del buco nero delle reciproche incomprensioni.
    Nel 1979 fu #Alexander_Langer, leader della nuova sinistra, da sempre sostenitore della necessità di creare gruppi interetnici, tanto da aver fondato dieci anni prima una rivista che si chiamava ’#Die_Brücke', ciò ’Il ponte’, a presentare in Consiglio provinciale una mozione in cui si chiedeva che il monumento diventasse un luogo di ’memoria autocritica’. Ma la mozione non passò, perché gli opposti nazionalismi vedevano entrambi come fumo negli occhi la possibilità di trasformare quelle colonne in un monito permanente. Per gli uni andavano soltanto abbattute, per gli altri dovevano rimanere tali e quali al loro posto. Dopo una serie di attentati, il Monumento venne addirittura recintato, tanto da accrescere il senso di separazione.
    La trasformazione auspicata da Langer si è realizzata solo ora con la creazione di un percorso espositivo permanente intitolato BZ ’18-’45. Un monumento, una città, due dittature , che si snoda nei locali sottostanti l’opera di Piacentini. (...)
    L’esposizione allestita nall cripta e nei corridoi sotterranei mi ha sorpreso. Pannello dopo pannello, video dopo video, sono ripercorsi i momenti della sua costruzione e la storia della città tra le due guerre mondiali, quando fu pesantemente condizionata dai due totalitarismi, quello fascista e quello nazista. Tuttavia il maggior intervento sul monumento non è tanto costituito dal percorso espositivo, quanto da un anello a led che cinge una delle colonne centrali. Sullo schermo nero circolare, spesso almeno mezzo metro, scorre rosso il titolo della mostra (BZ ’18-’45...), tradotto in tre lingue: italiano, tedesco e inglese.
    L’opera di Piacentini non è stata rimossa, ma questa sorta di vistoso ’anello al naso’ ha il potere di desacralizzarla, trasformandola in altro da sé. Tra la retorica del Monumento e gli occhi di chi lo guarda si insinua subito un terzo elemento che ne ribalta il senso profondo».

    (pp.218-220)

    #fascisme #WWI #première_guerre_mondiale #toponymie #Italie #langue #alterité #patriotisme #architecture_fasciste #urbanisme_fasciste #géographie_urbaine #Südtirol #Province_autonome_de_Bolzano #nationalisme #exposition

    ping @simplicissimus @reka

    • «A Bolzano li chiamano ancora ’relitti fascisti’. Sono tutti quei mausolei, palazzi, cimeli che ricordano il ventennio mussoliniano. Il relitto fascita per eccellenza è il monumento realizzato da #Marcello_Piacentini nel 1928 per celebrare la vittoria italiana nella Grande guerra e per rimarcare, com’è scritto in latino a caratteri cubitali sulla facciata, che ’hic patriae fines siste signa, hinc ceteros excoluimus lingua legibus artibus’. E, cioè, che non solo qui sono fissati i confini della patria, ma che proprio ’da qui’ educammo ’gli altri’ con la lingua, le leggi, le arti.
      Per decenni ’gli altri’, cioè la comunità germanofona cui il fascismo aveva impedito di usare la propria lingua, hanno visto nel monumento il simbolo più eclatante dell’usurpazione e dell’occupazione. Ed eclatante il monumento di Piacentino lo è davvero. Non solo perché, con grande dispendio di marmo bianco, s’alza in stile littorio fino a dominare un’ampia porzione dell’abitato, prioprio nel punto in cui era stata avviata la costruzione di un altro monumento, prontamente demolito, in memoria dei caduti del reggimento austriaco Kaiserjäger. Non solo perché appare del tutto fuori luogo rispetto al territorio circostante, al paesaggio, all’architettura tradizionale, con le sue quattordici colonne a forma di fascio che reggono un’imponente architrave. Ma anche perché è stato il cardine della mutazione urbainstica della città. Una mutazione imposta dal fascismo, che culmina, al termine di una serie di strade che ricordano i ’trionfi’ nazionali, nella piazza del Tribunale.
      Il Monumento è stato sempre percepito come la punta dell’iceberg di una frattura più ampia. D’altro canto, la destra italiana l’ha sempre difeso come un ’proprio’ simbolo, anche in età repubblicana. Così, benché a un certo punto la Südtiroler Volkspartei, il partito che rappresenta la minoranza tedesca e ladina e ha governato il processo di crescente autonomia della provincia, lo volesse buttare giù, è rimasto al suo posto. Ogni volta che gli attriti sono riemersi, ogni volta che il cammino verso l’autodeterminazione della provincia speciale è parso arrestarsi, ogni volta che le bombe hanno ripreso a esplodere, e sono state molte le bombe a esplodere in queste vallate tra gli anni sessanta e ottanta del Novecento, quelle funebri colonne littorie sono tornate al centro del buco nero delle reciproche incomprensioni.
      Nel 1979 fu #Alexander_Langer, leader della nuova sinistra, da sempre sostenitore della necessità di creare gruppi interetnici, tanto da aver fondato dieci anni prima una rivista che si chiamava ’Die Brücke’, cioè ’Il ponte’, a presentare in Consiglio provinciale una mozione in cui si chiedeva che il monumento diventasse un luogo di ’memoria autocritica’. Ma la mozione non passò, perché gli opposti nazionalismi vedevano entrambi come fumo negli occhi la possibilità di trasformare quelle colonne in un monito permanente. Per gli uni andavano soltanto abbattute, per gli altri dovevano rimanere tali e quali al loro posto. Dopo una serie di attenati, il Monumento venne addiritutra recintato, tanto da accrescere il senso di separazione.
      La trasformazione auspicata da Langer si è realizzata solo ora con la creazione di un percorso espositivo permanente BZ ’18-’45. Un monumento, una città, due dittature , che si snoda nei locali sottostanti l’opera di Piacentini. (...)

      L’esposizione allestita nella cripta e nei corridoi sotterranei mi ha sorpreso. Pannello dopo pannello, video dopo video, sono ripercorsi i momenti della sua costruzione e la storia della città tra le due guerre mondiali, quando fu pesantemente condizionata dai due totalitarismi, quello fascista e quello nazista. Tuttavia il maggior intervento sul monumento non è tatno costituito dal percorso espositivo, quanto da un anello a led che cinge una delle colonne centrali. Sullo schermo nero circolare, spesso almeno mezzo metro, scorre in rosso il titolo della mostra (BZ ’18-’45...), tradotto in tre lingue: italiano, tedesco e inglese.
      L’opera di Piacentini non è stata rimossa, ma questa sorta di vistoso ’anello al naso’ ha il potere di desacralizzarla, trasformandola in altro da sé. Tra la retorica del Monumento e gli occhi di chi lo guarda si insinua subito un terzo elemento che ne ribalta il senso più profondo»

      in: Alessandro Leogrande, La frontiera , 2017, pp. 218-220.

    • #Mussolini bas relief

      “The Mussolini Bas relief” in travertine marble is 36 m long, 5,5 m high and 50 cm deep. With these dimensions it is surely the biggest bas relief in Europe. It has been sculpted on 57 plates of marble of various dimensions and disposed on two rows on the pediment of the “Casa Littoria” (house of the lictor) that was the headquarters of the fascist party. The numerous figures and details on the bas relief represent and glorify various establishments in different stages of fascism, from the victory of the first world war to the march on Rome. At the centre the dictator, Benito Mussolini, is represented like a Roman emperor on a horse with his arm out in a Roman salute. Between the horses’ legs the words “Believe, Obey, Fight” are sculpted in large letters.
      The bas relief was finished, but never fully assembled, during the fascist regime. Some of the central plates, post-war, were held in a safety-deposit. During the following years after the end of the war the monuments that glorified fascism were destroyed and only in 1957 during a visit from the President of the Republic the Mussolini bas relief was completed.
      To date, all the attempts to destroy the Mussolini bas relief or safeguard it in a museum have failed for reasons linked to its political exploitation from the various parties and groups. A contest accepted by the South-Tyrolean government in 2011 has still not produced any results.

      https://www.sentres.com/en/mussolini-bas-relief
      #Hans_Piffrader

  • Je copie -colle ici les messages que j’ai ajouté à un fil de discussion initié par @stesummi... toujours dans le cas où Stefania déciderait de quitter seenthis ce qui aurait comme conséquence de ne plus laisser trace des mes messages en commentaire de son post : https://seenthis.net/messages/605536

    Sondierungsreise nach Eritrea
    http://files.newsnetz.ch/upload//8/1/81022.pdf
    –-> Ce voyage avait donc été effectué en 2015, puis un deuxième a été organisé, et il en est question ci-dessous

    –-> commentaire de Stefania :

    Lien au #rapport « secret » du #voyage de la #délégation suisse en Erythrée (20.01—24.01.2015), rendu public par le Tages Anzeiger grâce à la loi sur la transparence. C’est intéressant de voir que déjà à l’époque le SEM parlait d’une certaine ouverture de la part de l’Erythrée.

    J’y ajoute aussi ces documents, en commentaire à un post de @vivre :
    https://seenthis.net/messages/459667

    #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_érythréens #Suisse

    cc @isskein

    • Les zigzags de la Suisse face à l’Erythrée

      Le Secrétariat d’Etat aux migrations publie deux rapports aux tonalités bien différentes. Berne assure ne pas vouloir changer de pratique envers les requérants érythréens.

      Asile Le Secrétariat d’Etat aux migrations est à l’origine de deux rapports aux tonalités bien différentes

      Malgré les pressions politiques, Berne assure ne pas vouloir changerde pratiqueface aux requérants

      La Suisse ne semble plus vraiment savoir sur quel pied danser par rapport à l’Erythrée, dont les migrants arrivent en tête des demandeurs d’asile depuis 2007. Deux documents différents le prouvent.

      Le premier surprend. Il s’agit des conclusions de la visite d’une délégation suisse sur place, effectuée entre le 20 et le 24 janvier, emmenée par le vice-directeur du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), Urs von Arb. Comme l’a récemment révélé l’émission Rundschau de la télévision alémanique, qui a eu accès au document que le SEM refuse de nous transmettre, il donne en quelque sorte du crédit à un rapport danois publié en novembre 2014, qui a déclenché une vaste polémique.

      Le rapport danois laisse entendre que l’Erythrée n’est pas l’enfer sur terre décrit par les réfugiés, que le régime autoritaire instauré par le président Issayas Afewerki n’est pas si terrible. Il va jusqu’à faire croire que les déserteurs qui rentrent au pays ne risquent presque rien. Des affirmations contredites par de nombreuses ONG, et surtout, par des instances onusiennes. En juin, des enquêteurs du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ont brossé, dans un document de 500 pages, un portrait sans concession du système répressif en place. Ils ont accusé le gouvernement d’être responsable de « violations des droits de l’homme systématiques et à grande échelle ».

      Le Danemark n’a finalement pas changé sa pratique vis-à-vis des migrants érythréens. Mais pourquoi la Suisse ne s’est-elle pas montrée plus critique par rapport au document danois controversé ? S’agit-il d’un signal politique à l’adresse de ceux qui affirment que les Erythréens sont des migrants économiques qui fuient davantage la pauvreté que de réelles persécutions ? Voici comment le SEM s’est justifié à Rundschau : « Nous avons donné la parole aux mêmes personnes interrogées par les experts danois, et avons relayé leur opinion. Mais il ne s’agit pas d’un rapport sur la situation des droits de l’homme en Erythrée. »

      La position est ambiguë. D’autant plus que le SEM a publié un peu plus tard, en mai, un rapport beaucoup plus complet et critique, pour le compte de l’European Asylum Support Office (EASO). Un document d’environ 70 pages, résultat d’un travail minutieux, qui tente de résumer l’état du pays. Il rappelle qu’aucun recensement de la population n’a été fait depuis 1998, et que celle-ci oscillerait entre 2,5 et 6,5 millions, souligne que l’accès à l’information, notamment concernant les droits de l’homme, est « généralement difficile ». Le rapport va jusqu’à préciser qu’en raison de cette difficulté et parce que le Département d’Etat américain, Human Rights Watch et Amnesty International ne citent pas toujours les sources à l’origine de leurs propres informations, il y a des risques qu’il recèle de « fausses confirmations ou informations ». Il admet qu’il est particulièrement difficile d’avoir des données fiables des autorités érythréennes sur le service national (imposé par le chef d’Etat depuis 2006), les conditions carcérales, les pratiques de torture et le traitement des déserteurs.

      « Les déserteurs sont régulièrement gardés au secret sans accusations ou jugement », peut-on y lire. « Les périodes de détention varient entre plusieurs jours et plusieurs années. » Le document mentionne également la taxe de 2% à laquelle les Erythréens de la diaspora sont astreints lorsqu’ils doivent avoir un contact avec leur consulat, ainsi que la « letter of regrets » dans laquelle les déserteurs admettent leur « erreur » et disent accepter une punition. La dureté du régime, les emprisonnements arbitraires et disparitions n’y sont pas minimisés.

      Alors, pourquoi cette différence ? Contacté, le SEM refuse d’y voir la moindre incohérence. Il insiste sur les buts différents de ces deux rapports. La porte-parole Céline Kohlprath parle du rapport de l’EASO « comme d’un « document de référence », qui présente la situation en Erythrée et la politique suisse en la matière. Le document interne, lui, « n’a nullement pour objectif d’évaluer la situation en Erythrée », assure-t-elle. Elle insiste : « Il s’agit simplement d’un rapport de mission qui avait pour seul but de rencontrer les autorités érythréennes et quelques représentations européennes sur place. On y rapporte certes le feedback de quelques interlocuteurs basés en Erythrée, toutefois il ne représente nullement la position suisse. » Il s’agit d’une « note interne rapportant quelques réactions sur place lors d’une mission purement diplomatique, qui n’affecte en rien la validité du rapport d’EASO », ajoute-t-elle. « L’objectif était simplement de soigner les relations diplomatiques »

      Le SEM tient aujourd’hui à se distancer du rapport danois. « Il n’a pas beaucoup d’assise au niveau international. Les sources d’information de ce rapport sont problématiques. La Suisse ne partage en rien ses conclusions », insiste Céline Kohlprath.

      Surtout, elle assure que la Suisse n’a pas l’intention de changer de pratique envers les requérants érythréens. Pas de durcissement en vue, donc, alors que les Erythréens sont depuis plusieurs semaines dans le collimateur de l’UDC , accusés de mal s’intégrer et de profiter de l’aide sociale. Le PDC aussi s’y est mis. Dans un document dont la presse dominicale s’est fait l’écho, le parti estime qu’ils devraient pouvoir être renvoyés dans les trois ans. Le PDC exhorte le ministre Didier Burkhalter à s’impliquer davantage au niveau international pour que cela soit possible. Si l’asile reste un thème électoral, ce sont désormais bien les Erythréens qui font l’objet de toutes les attentions.

      Les requérants érythréens sont devenus malgré eux un thème électoral.

      https://www.letemps.ch/suisse/zigzags-suisse-face-lerythree

    • Léonard Vincent publie « Les Erythréens » et leur donne la parole

      https://asile.ch/2016/02/10/rts-linvite-du-12h30-leonard-vincent-publie-les-erythreens-et-leur-donne-la-pa
      http://pages.rts.ch/la-1ere/programmes/l-invite-du-12h30/7466094-leonard-vincent-publie-les-erythreens-et-leur-donne-la-parole.html

      #livre

      Dans le cadre de cette émission, Léonard Vincent a également commenté les propos tenus par Thomas Aeschi (UDC) dans un article paru le 10 février dans le Temps. Dans cet article, M. Aeschi a déclaré que “La Suisse doit dialoguer avec l’Erythrée, qui n’est pas l’enfer que l’on croit”.

      Natacha Van Cutsem : “Plusieurs parlementaires suisse sont partis en Erythrée pour comprendre ce qui amène les Erythréens à demander l’asile en Suisse. L’un de ces politiciens, Thomas Aeschi, est resté 6 jours sur place et s’est exprimé dans Le Temps aujourd’hui. Il se défend de ne pas être tombé dans la propagande du régime d’Asmara et il dit ceci ‘Ce pays n’est pas l’enfer que l’on croit’. Est-ce que ça vous fait bondir ?”

      Léonard Vincent : “Cela me fait plutôt rire, j’espère pour lui qu’il a ramené des spécialités locales et une paire de sandales et pris de belles photos. C’est à peu près tout ce qu’il aurait pu ramener dans les conditions dans lesquelles il est parti. Le voyage a été manifestement organisé par les autorités érythréennes. On a déjà vu cela dans l’histoire de la politique européenne. Je me souviens d’un petit film de la radio-télévision belge où on voyait une délégation de parlementaires belges en Corée du Nord et c’était absolument grotesque. Là c’est la même chose. Cette interview est parfaitement hallucinante, dans une réponse M. Aeschi dit qu’il était parti pour voir de ses propres yeux quelles étaient ces violations de l’homme dont parle l’ONU, et puis dans la phrase après il dit qu’il n’avait pas pour mandat de vérifier la situation des droits de l’homme. Ce qui est sûr c’est que ces parlementaires ne sont pas allés à la grande prison Karsheli au centre d’Asmara où se trouve un certain nombre de prisonniers politiques depuis plus de 15 ans, dans des conditions absolument épouvantables. Ils n’ont pas demandé non plus d’aller visiter le bagne d’EiraEiro, dans les montagnes, où se trouvent les prisonniers politiques de septembre 2001 et plusieurs journalistes, dont certains sont morts et enterrés dans le sable quelque part là-bas. (…) On a encore une fois une visite guidée avec des gens qui ont des certitudes et qui sont allés dîner avec les autorités, qui ont logé à l’Hotel Intercontinental, qui ont pris de jolies photos de ce magnifique pays et qui reviennent avec des certitudes. Tout cela est assez grotesque, en plus d’être obscène et dangereux. Pour leur carrière d’abord, mais aussi dangereux pour ceux qui sont dépendant des décisions qui sont prises par des autorités qui se fondent sur leur racontards pour prendre par exemple des décisions de renvoi dans le pays”.

      #Erythrée #asile #Suisse #voyage_parlementaire #réfugiés #Thomas_Aeschi #migrations #livre #Léonard_Vincent

    • Stauffers Blick auf Eritrea

      Die Schweiz bietet Tausenden von Eritreern Zuflucht – ist Eritrea das «afrikanische Nordkorea», wie von Medien behauptet? Nein, sagt #Hans-Ulrich_Stauffer. Der Afrika-Kenner über die Abschottungspolitik der eritreischen Regierung, die Motive von Flüchtlingen und das mangelnde Engagement in Bundesbern.

      https://www.migrosmagazin.ch/stauffers-blick-auf-eritrea

      J’aimerais bien savoir combien de fois, ce « spécialiste de l’Afrique » a mis les pieds en Erythrée pour affirmer ce qu’il affirme... Il dit « Ich bin öfters dort gewesen »... mais il a été où ? Faire un tour à vélo avec la députée UDC ?

      Et puis, évidemment, la petite phrase qui fait toute la différence :

      Es gibt in Eritrea viel zu wenige Jobs für junge Menschen, zumindest in den Städten. Hinzu kommt die Sache mit dem ­National Service ...

      Pour dire en gros que les érythréens ne sont pas des réfugiés, mais des #migrants_économiques...

    • Renforcer la présence diplomatique pour endiguer le flot de réfugiés

      En renforçant sa présence diplomatique en Érythrée, la Suisse va devoir vérifier si la vie et l’intégrité physique des requérants d’asile originaires de ce pays sont menacées. Jeudi, le Parlement a donné ce mandat au gouvernement. Les représentants de la diaspora érythréenne doutent que cette démarche permette de clarifier la situation des droits de l’homme dans leur pays.

      https://www.swissinfo.ch/fre/suisse-%C3%A9rythr%C3%A9e_renforcer-la-pr%C3%A9sence-diplomatique-pour-endiguer-le-flot-de-r%C3%A9fugi%C3%A9s/43974340

      Evidemment, titre plus que mal choisi :

      Renforcer la présence diplomatique pour endiguer le flot de réfugiés

      #préjugés #invasion #afflux

      En réalité, voici l’évolution des arrivées de réfugiés érythréens en Suisse... on est loin des #flot et de l’invasion...


      source : https://asile.ch/statistiques/suisse

    • Message de Moussie Zeraï :

      Eritrea. Perché scappano tanti giovani
      La recente visita di Parlamentari Svizzeri in Eritrea, e le successive dichiarazioni di alcuni di loro ci ha lasciati stupefatti. Parlamentari di un paese di lunga tradizione democratica quale la Svizzera, che si lasciano sedurre da una dittatura, da un regime che governa il paese con un pugno di ferro, negando l’entrata in vigore della costituzione voluta dal popolo eritreo nel 1997. L’Eritrea è un paese dove non esiste uno stato di diritto, dove Ministri, Giornalisti, Leader religiosi, Obiettori di Coscienza, tutti finiscono nelle più di 366 carcere disseminatati nel paese, che i Parlamentari Elvetici non hanno visitato neanche una di questi luoghi di orrore. Ci chiediamo come sia possibile che parlamentari di uno stato democratico a nutrire simpatia con un regime totalitario? Come possibile che si lasciano strumentalizzare da un regime che cerca di darsi una facciata lustre, ma senza correggere le fondamenta di un paese che chiede da 24 anni diritti, democrazia, giustizia e dignità ? Come Osano permettersi il lusso di minimizzare le atrocità commesse da questo regime? Ingenuità o mala fede ? Cari Parlamentari chiedetelo alle mamme che non vedono i propri figli finiti nei gulag del regime da 15-20 anni «desaparecidos», chiedetelo ai figli che sono stati strappati dai affetti resi orfani dal regime che ha ucciso i genitori, chiedetelo alle miglia di giovani che sono stati torturati, umiliati, ragazze rese schiave del sesso al servizio di uomini corrotti al potere. Chiedetelo ai tanti ragazzi/e, resi invalidi dalle torture subite, dalle fucilate ricevuti. Ci chiediamo quali interessi si celano dietro a queste esternazioni di parlamentari elvetici, disposti quasi a chiudere occhi ed orecchie difronte a palesi violazioni dei diritti umani, di crimini contro l’umanità commessi sul suolo eritreo, da un regime che oggi parlamentari elvetici e altri sedicenti «democratici», si affannano a riabilitarlo a tutti costi, anche negando l’evidenza. Politici incapaci di leggere la realtà o hanno ceduto alle lusinghe del male? Forse non sanno che i regimi usano la povertà come un mezzo di controllo della popolazione? affamando il popolo per farlo inginocchiare. I giovani eritrei non sono migranti economici, sono rifugiati politici perché la povertà nel paese è conseguenza di scelte politiche di un regime dispotico.
      “La gente era reticente solo nel rispondere a domande relative a parenti in carcere”, ha dichiarato a Ticinonline il consigliere nazionale Thomas Aeschi, di ritorno da un viaggio in Eritrea. E ancora: “Non c’è stato modo di visitare le prigioni”, cosa che, precisa sempre Ticinonline, “le autorità di Asmara, stando a dichiarazioni della consigliera federale Simonetta Sommaruga, vietano pure al comitato internazionale della Croce Rossa”. Per il resto, tutta la descrizione di Aeschi è sostanzialmente positiva, tanto da giungere alla conclusione che i richiedenti asilo eritrei in Svizzera e in Europa sono spinti in gran parte da motivazioni economiche.
      Ancora più rosea è la visione riferita dalla consigliera nazionale Yvonne Feri, pure presente nel gruppo di politici svizzeri che hanno viaggiato di recente in Eritrea: afferma che ci si è potuti spostare senza limitazioni; che ha avuto senza difficoltà colloqui con diverse persone e che i suoi interlocutori parlavano tutti in inglese; che ha avuto l’impressione che il paese attraversi una fase di sviluppo.
      Nessuno sembra aver dato peso più di tanto a quella reticenza a parlare dei “parenti in carcere”. E al fatto che alla delegazione non sia stato consentito di visitare neanche una prigione. Eppure non ci sarebbe stato che l’imbarazzo della scelta: tra prigioni, centri di detenzione, campi di concentramento, strutture detentive annesse a comandi militari o di polizia, in Eritrea ci sono oltre 300 carceri. Anzi, secondo fonti della diaspora, quasi 360, su una popolazione di 5,5 milioni di abitanti. Forse, allora, bisogna partire proprio da qui. Da questo punto che la delegazioni di politici svizzeri sembra invece aver molto sottovalutato: il divieto di visitare anche una sola prigione e l’imbarazzo, ma più probabilmente la paura, della gente a parlare di queste cose. Già perché, a scavare appena un po’, anche soltanto a cercare di sapere quanti e dove sono i centri di detenzione, si sarebbe scoperto che, in realtà, l’Eritrea è uno stato-prigione, dove si può essere arrestati e fatti sparire al minimo sospetto di dissenso. Proprio come denunciano da anni organizzazioni internazionali quali Amnesty, Human Rights Watch, Reporter senza Frontiere, e come ha confermato il recente rapporto della Commissione Onu, a conclusione della sua inchiesta sulla violazione dei diritti umani. Un rapporto nato non da una visita più o meno frettolosa, ma da otto mesi di indagini minuziose e, alla fine, tanto pesante da indurre le Nazioni Unite a rinnovare l’incarico per appurare se ci siano gli estremi per imputare di crimini di lesa umanità il governo di Asmara di fronte all’Alta Corte di Giustizia.
      Ecco, già solo ponendosi questo problema, forse la visione del paese sarebbe apparsa meno rosea. Ma non basta. Si dice che il gruppo ha potuto muoversi liberamente, ha parlato con chiunque, che la gente non era reticente e molti si esprimevano in inglese. Sarà senza dubbio così. Che significa, però, muoversi liberamente? Muoversi liberamente vuol dire, ad esempio, poter prendere una macchina e girare il paese ovunque, a proprio piacimento e per tutto il tempo che si vuole, fermarsi dove capita o si ha interesse, anche nei luoghi più impensati. E osservare, parlare, fare confronti, discutere. “Indagare”, in una parola, la vita quotidiana ma non solo: anche i problemi, le prospettive, i sogni di ciascuno e di tutti. Non risulta che tutto questo sia consentito. Non a caso tutti i corrispondenti della stampa estera e tutte le Ong internazionali hanno progressivamente lasciato l’Eritrea dopo l’avvento della dittatura: perché non erano liberi di spostarsi, girare, chiedere e, dunque, di fare il proprio lavoro. Che cosa è cambiato da allora? Nulla. Altra cosa è se ci si muove in occasione di una visita politica ufficiale e in un ambito forzatamente ristretto. A uscire dal quale, probabilmente, si sarebbe scoperto di come molti ragazzi, specie nei villaggi più poveri del bassopiano, sappiano leggere e scrivere a stento in tigrino. Altroché inglese! Non a caso la diaspora denuncia da tempo il forte “abbassamento” del livello culturale medio dei profughi più giovani che arrivano in Europa.
      Quanto alle persone ascoltate, nessuno nega che fossero disponibili. Resta da vedere se fossero anche sincere: la diffidenza e la paura sono tali che difficilmente la gente, anche se è ostile al regime, si apre davvero. Proprio per non rischiare di finire in una di quelle prigioni su cui, come ha dichiarato lo stesso Thomas Aeschi, si è mostrata molto restia a parlare.
      Infine, “il paese in fase di sviluppo”. Sicuramente il regime si sta dando da fare per affermare e propagandare questo assunto, con l’aiuto anche di grosse società europee o americane, di vari governi occidentali e in parte, ultimamente, della stessa Unione Europea, propensi a “recuperare” l’immagine di Isaias Afewerki, il presidente-dittatore, di fronte alla comunità internazionale, per tutta una serie di interessi geopolitici e strategici, anche a costo di ignorare la violazione sistematica dei diritti umani in atto da anni. La realtà, però, è molto diversa. Oltre tutto, appare una contraddizione sostenere che il paese si sta sviluppando e, nello stesso tempo, che i giovani scappano per motivi economici. Ma prima che una contraddizione è un falso: i giovani essenzialmente scappano per motivi politici. Per sottrarsi alle mille forme di violenza della dittatura. Lo ha fatto rilevare anche l’ambasciatore della Ue, Christian Manahal, il quale, pur non sottovalutando le motivazioni economiche, ha precisato che questo esodo è dovuto al servizio militare che costringe uomini e donne sotto le armi per un tempo infinito. Tradotto in termini più concreti: dall’età di 18 anni ad almeno 55, a volte 60 anni. Ecco il punto: attraverso il cosiddetto “servizio nazionale”, il regime ruba la vita intera ai suoi giovani. Ed ha massacrato l’economia, facendo dell’Eritrea uno dei paesi più poveri del pianeta.

      E queste sono motivazioni politiche. Non economiche.

      Fr. Mussie Zerai
      Chairman of Habeshia Agency Cooperation for Development

    • Should Europe pay to stop refugees fleeing oppressive Eritrea?

      It’s a pertinent question, particularly since the EU has agreed to give ‎€200m in aid to the Eritrean government. But sounds like a solution is, campaigners say, just going to exacerbate the problem. Because it is the Eritrean government itself which is accused of gross human rights abuses, with reports of routine extra-judicial executions, torture and arbitrary detention.

      http://www.theguardian.com/world/2016/apr/28/eu-plan-to-pay-millions-to-eritrea?CMP=Share_iOSApp_Other

    • Paying Eritrea to stop their slaves escaping is the road to moral ruin

      When Britain outlawed slavery many centuries ago, wealthy slave owners were granted heavy compensation to make up for their losses. If that makes you feel uncomfortable, consider the thousands of people trapped in military slavery in Eritrea, who this week may have been made aware of the news that the European Union is to hand over ‎€200m directly to the Eritrean government to actively stop them from escaping.

      https://developmentandhumanrights.wordpress.com/2016/05/06/paying-eritrea-to-stop-their-slaves-escaping-is

    • Eritrea: Swiss officials find few rights improvements

      Stockholm (HAN) May 9.2016. Public Diplomacy & Regional Security News. Following a fact-finding mission to Eritrea, Swiss authorities have determined that the human rights situation has not improved for the thousands of Eritreans who make up the largest group of asylum seekers in Switzerland.

      Mario Gattiker, the head of the State Secretariat for Migration (SEM), told the Tages-Anzeiger newspaper on Monday that although there had been indications that Eritrea had lowered its required military service to a term of 18 months, “those hopes did not turn out to be true”.

      http://www.geeskaafrika.com/eritrea-swiss-officials-find-rights-improvements

    • Vif échange entre Philipp Müller et Didier Burkhalter sur le dossier érythréen

      « Non, le problème de l’Erythrée n’est pas si simple » : telle est la réponse du ministre des Affaires étrangères, le PLR Didier Burkhalter, à une interpellation pourtant venue de son collègue de parti Philipp Müller.

      L’ancien président du PLR réclamait que la Suisse négocie avec l’Erythrée dans le but d’y renvoyer plus de ses ressortissants : « Nous devons aller sur place parler à leurs ministres, les yeux dans les yeux. Ils ne sont pas stupides, il faut leur donner la possibilité de parler avec nous », a-t-il plaidé.

      http://www.rts.ch/info/suisse/7761949-vif-echange-entre-philipp-muller-et-didier-burkhalter-sur-le-dossier-ery

    • Flüchtlingshilfe kritisiert Eritrea-Reise von Schweizer Politikern: «Eine reine Propagandaaktion»

      Die Aargauer Regierungsrätin Susanne Hochuli lässt sich zusammen mit SP-Nationalrätin Yvonne Feri, CVP-Nationalrat und Ex-Post-Präsident Claude Béglé sowie SVP-Nationalrat und Ex-Bundesratskandidat Thomas Aeschi Eritrea zeigen. Der Reiseleiter ist notabene ein ausgewiesener Freund des Regimes in Asmara. Für die Schweizerische Flüchtlingshilfe ist die Reise denn auch nicht mehr als Propaganda.

      http://www.aargauerzeitung.ch/schweiz/fluechtlingshilfe-kritisiert-eritrea-reise-von-schweizer-politikern-

    • SVP-Grossrätin Geissbühler reiste durch Eritrea und findet alles halb so schlimm: «Alle haben genug zu essen, sind gepflegt und gut gekleidet»

      Tausende fliehen jährlich aus Eritrea und bitten in Europa um Asyl – auch in der Schweiz. Zurecht? SVP-Grossrätin Sabina Geissbühler schaute sich die Lage vor Ort an. Lesen Sie hier ihre Eindrücke.


      http://www.blick.ch/news/ausland/svp-grossraetin-geissbuehler-reiste-durch-eritrea-und-findet-alles-halb-so-sch

    • Peut-on apprendre à connaître l’Erythrée à vélo ?

      L’OSAR déconstruit les idées reçues sur la situation des droits humains en Erythrée et relève le manque de pertinence des informations recueillies lors de voyages touristiques dans le pays. La publication de telles impressions de vacances influence beaucoup de personnes à qui il est donné une image totalement fausse de la situation sur place. 17.05.2017

      https://www.osar.ch/des-faits-plutot-que-des-mythes/articles-2017/peut-on-apprendre-a-connaitre-lerythree-a-velo.html

    • La politicienne UDC #Sabina_Geissbühler-Strupler, qui a « parcouru l’Erythrée à vélo », présentera le rapport de son voyage au Käfigturm à Berne, le 15 juin !

      Voici les détails :

      Der Referentin, Grossrätin Sabina Geissbühler-Strupler, geht es nicht darum, Fehlentwicklungen in Eritrea auszublenden und schön zu reden. Vielmehr will sie Chancen aufzeigen, wie die unbefriedigende Situation für die Schweiz, aber auch für

      Eritreer/-innen verbessert werden könnte.
      ERITREA, ein Erlebnisbericht mit PowerPoint Präsentation und kleinem Imbiss
      https://www.newsd.admin.ch/newsd/event/attachments/48534.pdf

  • L’une des prédictions les plus inquiétantes concernant le #changement_climatique pourrait bien être une réalité
    https://trustmyscience.com/predictions-inquietantes-rechauffement-climatique

    Il y a deux ans, l’ex-climatologue de la NASA, James #Hansen ainsi que plusieurs collègues, ont établi un scénario dramatique où de gigantesques vagues d’eau froide provenant de la fonte des glaciers pourraient augmenter la circulation des océans, menant à une augmentation plus rapide du niveau des océans à travers le monde, ainsi qu’à la formation de très grandes tempêtes.

    Il faut savoir que le scénario de Hansen se basait sur une simulation informatique et non sur des données concrètes du monde réel. De ce fait, sa suggestion a rencontré le scepticisme d’un certain nombre d’autres scientifiques à travers le monde. Cependant, maintenant, une nouvelle étude océanographique semble confirmer un aspect de cette image, à ses débuts du moins.

    quand on sait que la température de la surface de la mer ds le pacifique détermine les climat (#enso) et que les courants marins tempèrent nombreux climats regionaux...

    • #Oak_Ridge
      #Hanson déjà bien présente ici de par les différents incidents liés à son statut de poubelle nucléaire
      et #Los_Alamos, finalement peu vue par ici et notamment,

      Atomic City, USA : how once-secret Los Alamos became a millionaire’s enclave | Cities | The Guardian (1/11/2016)
      https://www.theguardian.com/cities/2016/nov/01/atomic-city-los-alamos-secret-town-nuclear-millionaires

      Atomic City, USA: how once-secret Los Alamos became a millionaire’s enclave

      Home to the scientists who built the nuclear bomb, the company town of Los Alamos, New Mexico is today one of the richest in the country – even as toxic waste threatens its residents and neighbouring Española struggles with poverty

      avec notamment une expérience (totalement ratée…) de #ruissellement

      ‘It’s a stark example of the 1% and 99%’
      Today Los Alamos has become one of the richest cities in America. At least one in every nine people – a whopping 12% of the population – is thought to be a millionaire. Los Alamos also regularly tops the list in terms of the best education and lowest crime levels in the state. It has one of the country’s highest concentration of PhDs.

      On the map of New Mexico, Los Alamos county – created in 1949 – is a tiny dot next to Rio Arriba, one of the largest counties in the state. In Los Alamos, average incomes are twice as high as those in Rio Arriba. A 2012 Census Bureau report said this was one of the largest wealth gaps between two neighbouring counties in America.

      Just 30km from this affluent island is the town of Española. Here the median household income is $33,000 and almost 30% of the population live under the poverty line. For years it has also struggled with its reputation as the heroin overdose capital of America.

      Hunner describes the disparity between Los Alamos and neighbouring towns as almost inevitable. “We’re really a poor state,” he says. “So you plop this federally supported research and development lab, where you have to pay people a lot of money to stay there, and of course there’s going to be a disparity between the people who live there and the people in Española.

      But, he adds, a lot of people who live in Española work in Los Alamos. “In that whole northern New Mexico area, there is a big commute.

      Others see the inequality between Los Alamos and neighbouring communities as a prime example of a common dynamic across the country – and a reminder of how stories of wealth “ #trickling_down ” can be far-fetched.

  • L’homme qui voulait posséder le monde
    http://www.laviedesidees.fr/L-homme-qui-voulait-posseder-le-monde.html

    Dans ce portrait du fondateur du British Museum, collectionneur invétéré, savant curieux de son siècle et propriétaire d’esclaves en Jamaïque, l’historien James Delbourgo met en perspective la montée en puissance de l’Empire britannique.

    #Recensions

    / #musée, #histoire_des_sciences, #Empire_britannique, #collection