• https://www.liberation.fr/culture/jeux-video/proces-ubisoft-jusqua-trois-ans-avec-sursis-pour-trois-anciens-cadres-202

    Tommy François, Serge Hascoët et Guillaume Patrux ont été condamnés à des peines allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis pour harcèlement moral, sexuel et pour une tentative d’agression sexuelle par le tribunal correctionnel de Bobigny, mercredi 2 juillet.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #ubisoft #ressources_humaines #justice #harcèlement

  • 15’000 agressions sexuelles durant l’Eurovision, le chiffre-choc de Bâle pour sensibiliser RTS

    Le Service de protection contre la violence et l’aide aux victimes du canton de Bâle-Ville a formulé mercredi lors d’une conférence de presse ce chiffre vertigineux : il estime qu’environ 3% des quelque 500’000 visiteurs et surtout visiteuses de l’Eurovision subiront du harcèlement ou des violences sexuelles durant l’événement, ce qui représente quelque 15’000 personnes.

    Différentes études mais un même constat
    Pour arriver à cette hypothèse, le canton s’est principalement appuyé sur un sondage réalisé en 2019 au Royaume-Uni par l’Académie britannique des sciences humaines et sociales. Sur 450 personnes interrogées, un tiers des femmes disent avoir subi du harcèlement lors d’un festival au cours des douze derniers mois, tandis que 8% des femmes et 1% des hommes ont été victimes d’une agression sexuelle. Par ailleurs, parmi les victimes, seule une minorité rapportent l’incident aux autorités.


    Une autre étude américaine de l’Université du Nevada montrait en 2018 que plus de 90% des festivalières avaient subi une forme de harcèlement, allant de commentaires sur le physique pour plus de 60% des répondantes à des agressions ou des viols pour 3% d’entre elles, en passant par des attouchements pour plus de la moitié.
    . . . . .
    Source et suite : https://www.rts.ch/info/societe/2025/article/eurovision-a-bale-15-000-agressions-sexuelles-estimees-prevention-renforcee-2887

    #viol #viols #culture_du_viol #femmes #violence #violences_sexuelles #agression #agressions #Eurovision #harcèlement

  • Le #Défenseur_des_droits décrit des pratiques policières « d’#éviction » de personnes considérées comme « #indésirables » à #Paris

    Un #rapport publié ce mercredi par le Défenseur des droits dévoile les pratiques de contrôles policiers et de #multiverbalisation à Paris envers certaines catégories de la population. Décrites comme une « politique institutionnelle », ces stratégies viseraient à évincer ces personnes de l’#espace_public parisien.

    En analysant des #contrôles_d’identité policiers et #amendes à répétition, une étude publiée ce mercredi 9 avril par le Défenseur des droits décrit « une #politique_institutionnelle » destinée à évincer de l’espace public parisien des personnes considérées comme « indésirables », soit des jeunes racisés issus de milieux populaires.

    « Le contrôle d’identité et l’#amende_forfaitaire sont fréquemment présentés comme des outils relativement anodins de lutte contre la délinquance », relève ce rapport commandé au centre de recherche sur les inégalités sociales de Sciences-Po.

    « Or, les logiques qui ont accompagné leur mise en place et les lois qui les régissent montrent qu’ils ont en réalité des finalités multiples, favorisant leur usage à des fins d’éviction », sur la base de « l’#âge, le #genre, #assignation_ethno-raciale et #précarité_économique ».

    Les personnes ciblées exposées au « #harcèlement_policier »

    L’étude se base d’abord sur l’analyse d’une enquête menée par l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) après une plainte pour violences et discriminations mettant en cause des policiers du 12e arrondissement de Paris.

    Ce dossier montre comment, entre 2013 et 2015, « les policiers ont sélectionné, parmi les options fournies par le logiciel de la police nationale, “Perturbateurs - indésirables” comme motif d’intervention », et ce de manière « quasi quotidienne ».

    Or, « ni le terme “éviction” ni celui d’“indésirables” n’existent dans le Code de Procédure pénale, et la loi interdit la #discrimination sur la base de l’origine ou de la situation économique », souligne l’étude.

    Ces pratiques exposent les personnes ciblées « à des situations de harcèlement policier, renforcent leur exclusion sociale et économique et alimentent leur défiance envers les institutions étatiques ».

    Le rapport décrypte également « la pratique de la multiverbalisation » en région parisienne sur la base d’une quarantaine d’entretiens réalisés avec des jeunes multiverbalisés entre janvier 2019 et juin 2024 et qui vivent majoritairement intra-muros.

    Les jeunes ciblés « 140 fois plus verbalisés » lors du Covid

    Les amendes concernent des faits constatés aussi bien de jour qu’en soirée, et visent des tapages diurnes, des crachats ou des abandons d’ordures.

    Elles peuvent être conséquentes. C’est le cas d’Amadou, 19 ans, verbalisé plus d’une centaine de fois entre 2018 et 2023, et dont les dettes frôlent les 32 000 euros, gonflées par la majoration d’amendes non réglées.

    Le rapport souligne aussi les amendes « Covid », et note que « ces jeunes ont en moyenne été 140 fois plus verbalisés pour des #infractions liées à la pandémie de #Covid que le reste de la population d’Ile-de-France ».

    Les municipalités « encouragent » et « légitiment ces pratiques au nom de la protection de la tranquillité des “riverains”, catégorie dont elles excluent de fait les jeunes ciblés », poursuit l’étude qui rappelle qu’en 2023 le Conseil d’Etat a reconnu « l’existence de contrôles d’identité discriminatoires qui ne peuvent être réduits à des cas isolés ».

    https://www.nouvelobs.com/societe/20250409.OBS102530/le-defenseur-des-droits-decrit-des-pratiques-policieres-d-eviction-de-per
    #France
    ping @karine4

  • … les parents de la fillette ont dénoncé aussi bien l’inertie de l’éducation nationale – contre laquelle il n’y aura aucune poursuite pénale à la suite d’une indemnisation – que le manque d’investigations des autorités, une première plainte ayant été classée alors qu’Evaëlle était encore vivante. « On a alerté tous ceux qu’on pouvait en tant que parents d’élèves », a souligné la mère.

    #déshumanisation #harcèlement #enfance #suicide #souffrance_a_l'école #déni_politique #laches #assassins #sadisme_éducatif #violences #france_2025
    #systémisme

    Je l’écris avec d’autant plus de tristesse et de rage que toujours rien ne bouge. Car je me suis moi même heurtée au mur de déni de l’institution lorsque, parent, j’ai dénoncé les humiliations et violences physiques sur des petits dont j’avais été témoin. C’était une prof de maternelle en fin de carrière, qui laissée seule avec 25 gamins avait sombré méchante et acariâtre, sa spirale de violence happait les unes et les autres autant durant les siestes que les sorties, frappant, insultant, et toute l’institution l’a alors protégé.

    Envie d’un contrepoint de tags salvateurs

    #courage #empathie #réhumaniser #douceur #apprendre_les_autres #s'entraider #politique_du_vivre_ensemble #reconnaitre_ses_émotions #consolation

  • Job-Tipps: Diese Sätze sollten Sie niemals zu Ihren Kollegen sagen
    https://www.stern.de/wirtschaft/job/job-tipps--diese-zehn-saetze-sollten-sie-nie-zu-ihren-kollegen-sagen-35244874.

    3.3.2025 von Tina Poker - Eines der größten Job-Ärgernisse? Kollegen. Nörgler, Besserwisser, Drückeberger – es ist nicht immer leicht. Trotzdem sollte man sich gut überlegen, wie man mit ihnen spricht.

    Homeoffice vom Sofa aus, Vier-Tage-Woche, regelmäßige Sabbaticals – die Arbeitswelt verändert sich. Sie wird flexibler. Doch der Eindruck, dass bald niemand mehr im Job auch nur einen Finger krumm machen will, täuscht. Die Deutschen arbeiten so viel wie lange nicht mehr. Das zeigen Zahlen einer Studie des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung. 55 Milliarden Stunden verbrachten abhängige Arbeitnehmer demnach 2023 arbeitend. Das letzte Mal wurden so viele Stunden vor 30 Jahren abgeleistet. Und das, obwohl die durchschnittliche Wochenarbeitszeit kontinuierlich sinkt. Erklärbar werden die Zahlen durch die Frauen. Immer mehr von ihnen sind erwerbstätig.

    Im Schnitt verbringen Frauen 33 Stunden in der Woche mit Arbeit, bei Männern sind es durchschnittlich 40 Stunden. Eine Menge Lebenszeit, die man mit seinen Kollegen teilt. Oder teilen muss. Denn mit wem man zusammen in einem Team landet, wird oftmals an anderer Stelle entschieden. Und so sitzt man dann mitunter mit Menschen am Tisch, mit denen man privat lieber kein Bier trinken will.

    Der eine ist herrisch, der andere mault nur herum, und der Dritte hat ein Talent dafür, sich bei der Aufgabenverteilung unsichtbar zu machen. Aber auch, wenn es menschlich manchmal bei der Arbeit knirscht, sollte ein gewisser Umgangston gewahrt bleiben. Welche Aussagen gegenüber Kollegen unangebracht sind, welche Auswirkungen bestimmte Sätze haben können und wie man es besser macht, weiß Teresa Stockmeyer. Sie ist Trainerin für Teamentwicklung.

    Zehn Aussagen im Job, die man sich im Umgang mit Kollegen verkneifen sollte

    Abwertungen und persönliche Angriffe

    Aussagen wie „Das war ja klar, dass du das nicht schaffst“ verletzen Kollegen, zerstören Vertrauen und schaden der Beziehung. Oft entstehen sie aus Frustration oder Stress. Sie schaden jedoch langfristig der Zusammenarbeit, denn sie führen oft zu Konflikten oder defensivem Verhalten.

    Besser: Bleiben Sie sachlich: „Das lief nicht wie geplant. Lass uns gemeinsam schauen, was wir ändern können.“ Damit wird das Problem angesprochen, ohne die Beziehung zu belasten, und das Gespräch bleibt lösungsorientiert.

    Verallgemeinerungen

    Verallgemeinerungen wie „Das machst du immer falsch“ oder „Niemand unterstützt mich hier“ sind pauschal und lassen wenig Raum für konstruktive Lösungen. Sie entstehen oft aus Ärger oder dem Gefühl, übersehen zu werden. Kollegen fühlen sich dadurch jedoch unfair behandelt und blocken ab. Solche Aussagen lenken vom eigentlichen Problem ab, verstärken Konflikte und erschweren eine objektive Diskussion.

    Besser: Sprechen Sie konkrete Situationen an, zum Beispiel: „Beim letzten Projekt gab es ein Problem. Wie können wir das beim nächsten Mal vermeiden und besser machen?“ So wird das Thema greifbar und lösbar.

    Vergleiche mit anderen Kollegen

    Vergleiche wie „Warum kannst du nicht wie … arbeiten?“ schaden dem Selbstwertgefühl und demotivieren. Oft entstehen solche Aussagen aus Frust oder dem Wunsch nach besseren Ergebnissen, doch sie ignorieren individuelle Stärken. Betroffene fühlen sich unfair behandelt, was die Zusammenarbeit hemmt.

    Besser: Erkennen Sie die individuellen Fähigkeiten Ihrer Kollegen an: „Deine Herangehensweise ist gut. Wie können wir das noch effektiver machen?“ Das fördert die Motivation, lenkt den Fokus auf ein gemeinsames Ziel und verbessert so die Zusammenarbeit.

    Unterstellungen und Misstrauen

    Unterstellungen wie „Du machst das doch absichtlich falsch“ oder „Du willst nur deinen Vorteil“ sind emotional belastend und führen oft zu Abwehrreaktionen. Solche Aussagen entstehen meist aus fehlendem Verständnis oder Druck, schädigen jedoch das Vertrauen. Sie verhindern offene Gespräche und schüren Konflikte.

    Besser: Fragen Sie nach den Hintergründen: „Ich verstehe deinen Ansatz nicht ganz. Kannst du mir erklären, warum du so vorgehst?“ So klären Sie Missverständnisse, ohne Vorwürfe zu machen, und fördern eine respektvolle Zusammenarbeit.

    Herablassende Bemerkungen

    Sätze wie „Das versteht doch jedes Kind“ oder „Das hätte ich dir gleich sagen können“ wirken entwertend und demotivierend. Sie entstehen oft aus Ungeduld oder einem unbedachten Tonfall, schädigen jedoch die Beziehungsebene. Kollegen fühlen sich nicht ernst genommen, was ihre Bereitschaft zur Zusammenarbeit reduziert.

    Besser: Unterstützen Sie wertschätzend: „Das Thema ist kompliziert. Soll ich es noch einmal erklären?“ Das schafft Verständnis, ohne jemanden herabzusetzen, und fördert ein positives Arbeitsklima.

    Jemanden vor anderen Kollegen kritisieren

    Kritik vor anderen, zum Beispiel „Das war wirklich schlecht gemacht“, stellt Kollegen bloß und senkt ihre Motivation erheblich. Solche Aussagen entstehen oft impulsiv, aus Ärger oder Stress. Sie belasten jedoch die Teamstimmung und führen dazu, dass sich die betroffene Person gedemütigt fühlt.
    Besser: Äußern Sie Kritik respektvoll und sachlich in Einzelgesprächen: „Ich habe eine Rückmeldung zu deiner Arbeit. Können wir uns dazu kurz zusammensetzen?“ Begründen Sie ihre Kritik und äußern Sie Wünsche, damit die Person eine Chance hat, es das nächste Mal anders zu machen. So bleibt die Kritik sachlich und lösungsorientiert.

    „Das ist nicht mein Problem“ sagen

    Dieser Satz signalisiert Desinteresse und fehlende Teamorientierung. Solche Aussagen entstehen oft aus Überforderung oder Frust, wirken aber unsolidarisch und verstärken das Gefühl, allein gelassen zu werden. Wer dauerhaft nicht auf Unterstützung zählen kann, wird auch selbst keine Hilfe (mehr) anbieten.

    Besser: Zeigen Sie Bereitschaft zur Unterstützung und helfen Sie den richtigen Ansprechpartner zu finden: „Das ist nicht direkt mein Bereich, aber lass uns gemeinsam schauen, wer dich unterstützen kann.“ Häufig hilft es Kollegen schon, eine zweite Meinung oder Perspektive zu ihrem Problem zu erhalten. Das fördert den Teamgeist und Vertrauen.

    Nicht hilfreiche (und ungefragte) „Ratschläge“ geben

    Manche Ratschläge sind eher Schläge als Rat: „Das hätte ich gleich anders gemacht“. Sie wirken besserwisserisch und wenig konstruktiv. Interessanterweise entstehen diese Aussagen oft aus dem Wunsch zu helfen, kommen beim Gegenüber aber nicht so an. Im Gegenteil: Betroffene sind entmutigt, fühlen sich übergangen und trauen sich weniger, eigene Lösungen zu entwickeln.

    Besser: Bieten Sie Unterstützung an: „Wenn du magst, können wir das gemeinsam anschauen.“ Oder fragen Sie: „Wie kann ich dich unterstützen?“ So wirken Sie nicht bevormundend und fördern Eigenverantwortung.

    Sorgen und Anliegen ignorieren

    Wer Sätze sagt wie: „Das ist doch kein Grund zur Aufregung“ oder „Das betrifft uns doch nicht“, übergeht die Gefühle und Sorgen seiner Kollegen. Solche Reaktionen entstehen oft aus Zeitdruck oder Unverständnis, wirken aber herablassend. Ignorierte Anliegen führen zu Frustration und schwächen schnell die (offene) Kommunikation im Team.

    Besser: Seien Sie empathisch und reagieren verständnisvoll: „Ich merke, dass dich das belastet. Was brauchst du? Wie können wir damit umgehen?“ Das signalisiert Wertschätzung und fördert eine lösungsorientierte Haltung, ohne Sorgen kleinzureden.

    Privates in die Diskussion ziehen

    Bemerkungen wie „Kein Wunder, dass du Single bist“ oder „Wenn du dein Leben besser organisieren würdest, wäre das kein Problem“ sind unprofessionell und respektlos. Sie entstehen oft aus Frust oder in Streitgesprächen und führen zu weiteren Verletzungen und Spannungen. Solche emotionalen Aussagen haben keinen Nutzen, können aber großen Schaden anrichten und die Zusammenarbeit nachhaltig belasten.

    Besser: Hier gibt es kein Besser. Es gilt: Persönliche Themen im beruflichen Kontext am besten weglassen. Menschen, die mit solchen Bemerkungen konfrontiert werden, verlassen am besten zunächst die Situation: „Lass uns eine kurze Pause machen und später noch einmal in Ruhe darüber sprechen, wie wir einen gemeinsamen Weg finden.“

    Zur Person

    Teresa Stockmeyer ist studierte Kommunikationswissenschaftlerin, Soziologin und zertifizierter Agile Coach mit einem Faible für Hirnforschung, Gruppendynamiken und menschliches Verhalten. Ihr Wissen setzt sie als Trainerin für Teamentwicklung ein und hilft Menschen dabei, Dinge aus- und anzusprechen, die sie nerven. Teresa Stockmeyer ist Geschäftsführerin von Good Teamwork Rocks.

    #travail #psychologie #collaboration #travail_en_équipe #carrière #harcèlement

  • #Adèle_Haenel : « Je veux que les #enfants aient droit à une #enfance »

    Après la condamnation de #Christophe_Ruggia pour agressions sexuelles sur mineure lundi 3 février, la comédienne Adèle Haenel accorde sa première réaction à Mediapart, cinq ans après sa prise de parole qui a marqué les esprits. Elle évoque son long parcours judiciaire, la prégnance des #violences_sexuelles dans la société, et sa sortie du cinéma.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/040225/adele-haenel-je-veux-que-les-enfants-aient-droit-une-enfance
    #interview #metoo #harcèlement_sexuel #attouchement #cinéma #les_monstres_n'existent_pas #procédure_pénale #mensonges #violence #procès #endurance #justice #système_judiciaire #plainte #droits_humains #réparation #fait_social #dépolitisation #responsabilité #silence #silenciation #déni #embrouillage #cruauté #ordre #changer_le_monde #violence_patriarcal #patriarcat #viol #parole #dignité #rendre_la_vie_pour_toutes_et_tous

  • Assassinat de la petite Louise et récupération fasciste : l’horreur et l’abjection
    https://contre-attaque.net/2025/02/10/assassinat-de-la-petite-louise-et-recuperation-fasciste-lhorreur-et-

    Quand tout le monde pleure une enfant assassinée, les fascistes cherchent la nationalité du criminel. Quand les pensées vont vers la famille, ils fouillent les tweets pour harceler les proches de la victime et pour leur dire qu’ils l’ont bien mérité. Il est impossible de faire société avec ces gens. Source : Contre Attaque

    • Non seulement ces médias influent sur l’opinion, mais ils ont le soutien de la police. Qui d’autre que des policiers chargés de l’enquête auraient pu faire fuiter le nom d’un suspect et son casier auprès d’un journal d’extrême droite ? Qui d’autre a pu transmettre une fiche confidentielle ou l’adresse d’un député FI ?

      Dans un pays normal, cette collaboration étroite et dangereuse de la police avec des néofascistes serait un scandale d’État, et les médias harcelant les proches d’une petite fille assassinée seraient voués au gémonies à tout jamais. En France, c’est la norme.

      #police #fascisme #harcèlement #Frontières #Livre_noir #extrême_droite

    • Ce qui vient de se passer est extrêmement grave. J’encourage la famille à engager des poursuites à l’encontre des protagonistes (personnes, organes de presse) pour dénonciation frauduleuse et à l’encontre de la police pour divulgation d’informations préjudiciable à l’enquête.
      Quant au jeune couple mis en cause à tort et dont l’identité a été partiellement (soit-disant) révélée ainsi que leur origine ethnique, il y a un truc à faire auprès d’une juridiction européenne, vu que la justice et la police françaises sont devenues partisanes. Il est plus que temps de mettre la misère à toute ces raclures ainsi qu’aux représentants des institutions policières et judiciaires qui instrumentalisent honteusement la douleurs des familles et de l’opinion.
      Darmanin, Retailleau, Le Pen, Zemmour et consort : tous en prison.
      Rompre les relations diplomatiques avec les É-U ? Oui, ça pourrait le faire aussi.

  • Harcèlement sexuel Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec sursis
    https://www.off-investigation.fr/harcelement-sexuel-jean-marc-morandini-condamne-a-18-mois-de-priso

    Maintenu par le milliardaire d’extrème droite Vincent Bolloré en vitrine de Cnews depuis 2016 malgré de graves accusations de « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé », l’animateur Jean-Marc Morandini avait été condamné à 6 mois de prison en première instance. C’est finalement dix huit mois de prison avec sursis qui lui ont été infligés hier par la Cour d’appel de Paris. Le 27 janvier 2025, La Cour d’appel de Paris a alourdi la condamnation de Jean-Marc Morandini dans l’affaire de la web série « les Faucons », qui avait amené cinq jeunes acteurs à porter plainte contre l’animateur de Cnews en 2017 […]Lire la suite : Harcèlement sexuel Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec (...)

    #Actu #Accès_libre

  • Jean-Marc Morandini, condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis, va-t-il enfin être suspendu de CNews ? - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/societe/jean-marc-morandini/jean-marc-morandini-condamne-en-appel-a-18-mois-de-prison-avec-sursis-va-t-

    L’animateur de #CNews Jean-Marc Morandini a été reconnu coupable de #harcèlement_sexuel sur un jeune comédien par la Cour d’appel de Paris. Il avait organisé de faux castings dans le but d’obtenir des faveurs sexuelles de la part de jeunes hommes, alors apprentis comédiens.

    #groupe_bolloré

  • Violences scolaires, des violences entre adultes ? | #Éric_Debarbieux
    https://theconversation.com/violences-scolaires-des-violences-entre-adultes-246541

    La relation aux élèves ne s’est pas détériorée et reste à un niveau positif, ce qui est d’ailleurs en accord avec les enquêtes nationales de #climat_scolaire auprès des élèves. Ainsi, dans nos enquêtes, 80 % des répondants en 2022 pensent que la relation entre enseignants et élèves est bonne ou plutôt bonne, contre 78 % en 2013. Le sentiment d’être respecté par les élèves reste très majoritaire (84,5 %), pour toutes les catégories de personnel.[…]

    Ce qui est le plus significatif dans cette enquête renouvelée à dix années d’intervalle est un véritable effondrement de la qualité des relations entre adultes, en lien avec une remise en cause très forte des hiérarchies, tant proche que lointaine.

    • La vraie exigence, c’est d’avoir un traitement sécuritaire associé à la pédagogie et au travail en équipe. Mais qui ne sont pas vus aujourd’hui comme des solutions.

      Justement, vous montrez que la fragilité des équipes éducatives est un vrai problème face à la #violence

      L’instabilité des équipes éducatives est le premier facteur de risque identifié face à la violence en milieu scolaire. Et elles le sont surtout en #éducation prioritaire. Ce qui ne veut pas dire qu’il y a automatiquement plus de violence dans les établissements concernés. Il y a aussi une crise de recrutement, avec de plus en plus de contractuels qui ne restent pas à leur poste, sans compter que plus de la moitié des #enseignants veulent démissionner [ah ?]. Cela va poser des problèmes essentiels.

      Dans la vie de tous les jours, les personnels de l’éducation nationale sont moins victimes de leurs élèves que de la violence institutionnelle. Ce qui est spectaculaire dans les dernières enquêtes menées, c’est l’augmentation des conflits d’équipe, du #harcèlement moral ressenti par les personnels – y compris par les chefs d’établissement se sentant eux-mêmes harcelés par un certain nombre de professeurs. 78 % des professeurs dans le second degré, 74 % dans le premier degré, se sentent méprisés, non soutenus par la haute hiérarchie. Or, pour faire face au problème de la violence en milieu scolaire, il faut une action collective. Comment voulez-vous pouvoir y faire face efficacement quand le collectif est aussi défaillant ?

      https://www.liberation.fr/societe/education/linstabilite-des-equipes-educatives-est-le-premier-facteur-de-risque-face

  • #Guide pour les témoins de #harcèlement islamophobe

    La planche donne un conseil principal : ignorer le harceleur et se focaliser sur la personne harcelée. Cela permet aux personnes qui n’ont pas le courage de se confronter à une personne agressive d’agir quand même.

    https://www.buzzfeed.com/fr/julesdarmanin/plein-de-gens-partagent-ce-guide-pour-les-temoins-de-harcele
    #islamophobie #how_to #que_faire #ignorer #conseil #BD #bande-dessinée #manuel

    ping @karine4

  • Tous les matins du 3 au 7 février, suivez en visio notre formation à destination des référentes harcèlement sexuel

    Nous organisons du 3 au 7 février une formation complète à destination des référentes harcèlement sexuel, en visio. Cette formation se découpe en 5 modules qui correspondent aux 5 matinées de la semaine, qui permettent un outillage complet des personnes mandatées afin d’accompagner au mieux les victimes de violences sexistes et sexuelles au travail. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre catalogue de formation en page 17 et suivantes en cliquant ici.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2018/05/11/non-a-lasphyxie-financiere-de-lassociation-contre-les-violences-faites-aux-femmes-au-travail-avft/#comment-64448

    #feminisme #harcelement

  • Le #Procès du #Sexisme_ordinaire
    https://radioparleur.net/2025/01/16/le-proces-du-sexisme-ordinaire-2

    Cinq jeunes femmes ont porté plainte contre un ancien camarade de classe d’une école de théâtre privée à Paris. L’homme de 35 ans était jugé, le 9 décembre 2024, devant le Tribunal correctionnel de Paris pour agressions sexuelles, harcèlements sexuels et comportements à connotation sexiste et sexuel imposés de façon répétée. Au même tribunal […] L’article Le procès du sexisme ordinaire est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Féminisme #Harcèlement_sexuel #justice #violences_sexistes_et_sexuelles

  • L’Etat doit cesser d’entraver la #solidarité avec les personnes exilées aux #frontières

    Alors que la protection des personnes exilées par l’Etat français ne cesse de se dégrader et que 2024 connaît déjà un nombre record de morts dans la #Manche, le rapport « Au mépris des droits. Enquête sur la répression de la solidarité avec les personnes exilées aux frontières », de l’Observatoire des libertés associatives (https://www.lacoalition.fr/Au-mepris-des-droits-Enquete-sur-la-repression-de-la-solidarite-avec-les) documente les multiples #entraves auxquelles font face les acteurs solidaires aux frontières françaises.

    L’enquête de l’Observatoire des libertés associatives dresse un état des lieux préoccupant de la situation de la solidarité aux frontières de la France avec le #Royaume-Uni, l’#Espagne et l’#Italie. Au lieu de soutenir et de protéger les actions de solidarité envers les personnes exilées, les pouvoirs publics (collectivités locales, forces de police, autorités administratives…) prennent des mesures, toujours plus répressives, pour empêcher ces initiatives ou les décourager.

    Le rapport recense de nombreux exemples d’entraves à la solidarité, qui ont un impact direct sur l’#accès_aux_droits fondamentaux des personnes migrantes et contribuent toujours plus à la dégradation de leurs conditions de vie. À #Calais, des arrêtés préfectoraux interdisant la distribution de #nourriture par les solidaires dans certains endroits se sont succédés pendant plusieurs années. Aujourd’hui, des #barrières physiques, comme d’énormes #rochers, ont été installées. Le seul endroit proposant aux personnes de laver leurs vêtements a été fermé par un arrêté municipal. Dans ce territoire frontalier du Royaume-Uni, comme à la frontière franco-italienne, l’#accès_aux_soins est régulièrement entravé, rendant difficile voire impossible d’apporter une #aide_médicale aux personnes exilés vivant dans les campements du littoral nord ou perdues dans les montagnes briançonnaises.

    À cela s’ajoutent un #harcèlement_policier et des entraves juridiques aux associations : des multiples contrôles d’identité ou des véhicules, des contraventions à outrance ou injustifiées, des procédures et #poursuites_judiciaires. Ces entraves découragent les initiatives citoyennes solidaires, ont un impact matériel sur les associations et un fort impact psychologique sur les personnes ciblées.

    Dans la #vallée_de_la_Roya et à #Menton, près de la frontière franco-italienne, des citoyens solidaires rapportent craindre d’accompagner des personnes exilées vers un lieu d’accueil ou une administration (par exemple pour déposer une demande d’asile), alors que cela est tout à fait légal, car ils savent qu’ils seront immédiatement suspectés de les avoir aidées à franchir la frontière. Au #Pays_basque, à la frontière franco-espagnole, plusieurs solidaires ont été convoqués par la police ou placés en garde-à-vue pour avoir accompagné des personnes en voiture vers un lieu de répit. Sans nécessairement être suivies de poursuites judiciaires, ces actions visent avant tout à décourager d’autres personnes de faire de même.

    Le rapport démontre également que les associations sont fréquemment mises en cause par les représentants administratifs et politiques, jetant ainsi le discrédit sur leurs actions : les accusant d’encourager l’installation de personnes exilées en France, de mettre ces personnes en danger ou pire d’être complices de passeurs et de trafiquants d’êtres humains. Pourtant, les actions des associations sont essentielles et servent souvent à pallier l’absence de réponse adaptée et efficace de l’Etat. Dans plusieurs territoires, ce sont souvent elles et les citoyens solidaires qui apportent les services minimums pour garantir la survie et la dignité des personnes exilées.

    Face aux constats préoccupants dressés par ce rapport de l’Observatoire et l’ensemble des témoignages recueillis par nos associations et leurs partenaires, nous demandons aux pouvoirs publics de mettre fin aux entraves qui empêchent l’action quotidienne de centaines de citoyens, collectifs et associations de la solidarité de venir en aide aux personnes exilées.

    https://www.youtube.com/watch?v=2kamg92ljws&t=5s

    https://www.lacimade.org/presse/letat-doit-cesser-dentraver-la-solidarite-avec-les-personnes-exilees-aux-f
    #France #criminalisation_de_la_solidarité #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Alpes_Maritimes #Briançonnais

    • Au mépris des droits. Enquête sur la répression de la solidarité avec les personnes éxilées aux frontières

      La nouvelle enquête de l’Observatoire des libertés associatives sort ce 18 novembre 2024. Ce quatrième rapport met l’accent sur les répressions subies par les associations de soutien aux personnes exilées aux trois frontières franco-britannique, franco-italienne et franco-espagnole.

      La répression qui touche les organisations et militant·es qui portent assistance aux personnes exilées est de plus en plus dénoncée publiquement, comme en témoignent les débats autour du « délit de solidarité » ces dernières années. Ce quatrième rapport de l’Observatoire des libertés associatives a cependant souhaité dépasser l’unique criminalisation juridique en s’intéressant à toutes les formes ordinaires d’entraves.
      En se concentrant sur les frontières franco- britannique, franco-italienne et franco-espagnole, ce travail cherche à saisir la variation des relations avec les pouvoirs publics selon les territoires. A partir d’une vingtaine d’entretiens semi-directifs et d’archives associatives il permet d’établir une typologie des différents faits d’entrave à la solidarité aux frontières :

      1 la criminalisation et les entraves juridiques à l’aide aux personnes exilées,
      2 les attaques discursives et atteintes à la légitimité des acteurs solidaires,
      3 le harcèlement et les violences policières,
      4 les atteintes matérielles et financières
      et enfin 5 les tentatives d’ostracisation et les attaques à la capacité d’action collective.

      Ce faisant, ce rapport donne à voir la diversité des entraves, souvent à la limite de la légalité, auxquelles sont confrontées les associations de solidarité avec les personnes migrantes.

      https://www.lacoalition.fr/Au-mepris-des-droits-Enquete-sur-la-repression-de-la-solidarite-avec-les

      #rapport

  • Le #doctorat, une période propice aux #violences_sexistes_et_sexuelles selon un #rapport
    https://radioparleur.net/2024/12/20/le-doctorat-une-periode-propice-aux-violences-sexistes-et-sexuelles-se

    Il faut le crier haut et fort, les violences sexistes et sexuelles sont présentes dans tous les milieux. Elles ne sont pas exemptes du milieu doctoral, comme le montre une #enquête de l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur publiée le 16 décembre 2024. Une enquête sur les violences sexistes et sexuelles […] L’article Le doctorat, une période propice aux violences sexistes et sexuelles selon un rapport est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #L'actu_des_luttes #enseignement_supérieur #Féminisme #harcèlement #recherche #université

  • Aux frontières françaises, les #bénévoles aidant les migrants sont victimes de #menaces et #intimidations

    Dans son nouveau rapport publié lundi, l’#Observatoire_des_libertés_associatives indique que les bénévoles qui viennent en aide aux exilés subissent toujours des menaces et pressions des pouvoirs publics alors que le #délit_de_solidarité a été aboli en 2018. À la frontière italienne, espagnole ou sur le littoral nord, ils dénoncent un harcèlement quotidien.

    Des #amendes à répétition, des #gardes_à_vue abusives, des dépôts de rochers pour empêcher des distributions... Tous ces faits observés aux frontières françaises constituent des entraves à la solidarité. Et ils concernent à une grande échelle les bénévoles venant en aide aux migrants à la frontière espagnole, dans la Roya, dans le Briançonnais, comme sur le littoral de la Manche.

    Dans son rapport réalisé par Mathilde Rogel et publié lundi 18 novembre, l’Observatoire des libertés associatives alerte sur l’attitude de plus en plus répressive des pouvoirs publics envers ces aidants alors que la situation des exilés, notamment sur le littoral du Pas-de-Calais, est de plus en plus dramatique. Au moins 60 personnes sont mortes en tentant de traverser la Manche depuis le début de l’année.

    "L’article L622-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) 48 est utilisé depuis les années 1990 contre les soutiens divers aux personnes exilées", rappelle l’Observatoire dans son rapport. Mais depuis, la législation française a changé. En 2018, le Conseil constitutionnel a aboli le délit dit "de solidarité" en consacrant le principe de fraternité dans l’#aide_humanitaire.

    Menaces juridiques et financières

    Pourtant, dans les zones frontalières, ce principe de droit n’est pas appliqué et les menaces d’infractions liées au CESEDA sont courantes. "Ainsi, plusieurs militant·es aux frontières ont été placés en garde-à-vue sur le motif d’aide au passage, alors même que ces dernier·es n’avaient pas traversé la frontière", souligne le rapport.

    Les menaces ou les #sanctions imposées aux bénévoles ne sont pas toujours juridiques. En imposant des amendes lourdes et aux motifs infondés aux associations, les pouvoirs publics font une entrave financière à la solidarité. L’association Utopia 56 a ainsi comptabilisé "un total de 104 #contraventions perçues par ses membres entre le 17 mars 2020 et le 13 mai 2021, soit un total d’environ 20 000 euros".

    Décourager les exilés...et les bénévoles

    Ce #harcèlement des bénévoles contribue à éloigner les exilés des distributions de nourriture, mais aussi des lieux de soins de santé. Comme lorsque des bénévoles sont empêchés par la police d’emmener à l’hôpital de Briançon des personnes en hypothermie. De même lorsque l’ouverture d’une clinique mobile près de Dunkerque est empêchée par le dépôt de blocs de béton.

    En plus de décourager les exilés de bénéficier de l’aide qui pourrait leur être apportée, l’objectif semble aussi être de décourager les bénévoles eux-mêmes. Cela passe par des intimidations, des amendes envoyées avec régularité, mais aussi par le fait de jeter le discrédit sur l’action des associatifs ou encore de les accuser de mettre les personnes en danger et d’être complices des passeurs.

    Pour un bénévole interrogé par l’autrice du rapport, cette façon d’agir "est clairement un objectif de se trouver des coupables, enfin de se déresponsabiliser, si on pointe du doigt les associations, et bien en fait, l’État ne montre pas du doigt ses propres manquements”.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/61242/aux-frontieres-francaises-les-benevoles-aidant-les-migrants-sont-victi

    #criminalisation_de_la_solidarité #solidarité #migrations #frontières #France #dissuasion #découragement #frontière_sud-alpine

    ping @karine4

  • Women walking #Camino_de_Santiago speak of ‘terrifying’ sexual harassment

    Sexual aggression said to be ‘endemic’ on route through Spain, Portugal and France with solo female pilgrims at risk.

    Lone female pilgrims walking the Camino de Santiago have spoken of being subjected to “terrifying” sexual harassment in near-deserted areas of rural Spain, Portugal and France.

    In interviews with the Guardian, nine women alleged they had experienced harassment while attempting the pilgrimage route over the past five years, with several saying they had feared for their lives.

    Seven of the women said they had encountered men in Spain and Portugal who were masturbating or touching themselves, one of whom went on to chase the pilgrim through the countryside.

    Another woman said she had fended off unwanted touching and lewd comments from several men, while the ninth woman said a man had pulled up in a van as she walked and urged her to get in. The incidents usually took place as the women were walking alone along remote stretches of the Camino.

    Lorena Gaibor, the founder of Camigas, an online forum that has been connecting female pilgrims since 2015, said the reports were shocking but not surprising. “Sexual harassment is endemic on the Camino. It feels very common. Every freaking year we get reports of women experiencing the same things,” she said.

    Rosie, 25, said she was walking through a forested route in Portugal earlier this summer when she came across a man with no trousers on who was masturbating as he watched her. The local police did not pick up when she tried to call them.

    “It was terrifying,” said Rosie, who asked that her full name not be published. “I just felt completely alone at that point.”

    The incident had left her feeling unsafe, making her realise her unique vulnerability as a lone female pilgrim.

    “The Camino is so amazing, because it’s so difficult, so physically challenging and so mentally challenging,” she said. “But there is this extra element that female hikers face, this extra huge safety issue, which completely affects your whole ability to face those other challenges or enjoy it in the way that other people do.”

    In recent years the popularity of the various pilgrimage routes collectively known as the Camino de Santiago has soared, particularly among women. Last year a record 446,000 people walked the Camino, 53% of them women, according to Pedro Blanco, the Spanish central government’s representative in Galicia. “More than 230,000 women did it last year, and many of them didn’t hesitate to do it on their own,” he recently told reporters.

    Marie Albert, a journalist, self-described adventurer and feminist writer, said there was insufficient discussion of the risks that female pilgrims faced. “These routes are said to be safe for women and there’s a taboo around saying anything different,” she said.

    In 2019, as Albert walked 435 miles (700km) across northern Spain to reach Santiago de Compostela, she documented a number of aggressions. One man tried to kiss her, and another masturbated in front of her, she said. One man harassed her by text message, and another followed her in the street. At times her aggressors were pilgrims who were walking the same route as her, leaving her panicked that she would again cross paths with them.

    Of the nine women who spoke to the Guardian, six reported the incidents to police. In only one case was the perpetrator located and prosecuted.

    A handful of incidents along the route have made headlines in recent years. Last year Spanish police arrested a 48-year-old man accused of holding a 24-year-old German pilgrim against her will in his home and sexually assaulting her. In 2019, police in Portugal arrested a 78-year-old man who was accused of kidnapping and attempting to rape a pilgrim from Germany.

    Concerns over female pilgrims’ safety burst into public view in 2015 after the American pilgrim Denise Thiem went missing in a rural area of León province, Spain. Her disappearance prompted several pilgrims to come forward with their own stories of being threatened or harassed, before a court sentenced a Spanish man in 2017 to 23 years in prison for Thiem’s murder.

    In 2021 the Spanish government launched a safety campaign that has since expanded to 1,600 points across Galicia where female pilgrims can access information in several languages on how to contact emergency services.

    Johnnie Walker, one of the admins behind the Camino de Santiago All Routes Group, a social media forum that counts more than 450,000 members, said there had long been frustration over the lack of statistics, even as efforts to combat these incidents had been stepped up.

    “As the number of pilgrims has grown, so have reports of men exposing themselves to pilgrims,” he said. “In response the Guardia Civil has stepped up patrols on a number of routes.”

    His forum has long advised pilgrims in Spain to download the AlertCops app, which allows pilgrims to contact police directly. “There’s always the balance to be struck between warning women and causing alarm,” he said. “However, a few of us feel that this issue now needs to be addressed more forcibly and coherently across the country.”

    Police in Portugal said that since 2023 they had received five reports from pilgrims, all of them related to incidents of exhibitionism. None of the suspects were identified and no arrests were made. Between May and October, police had stepped up patrols along various routes in Portugal in order to better protect pilgrims, they added in a statement.

    Police in Spain and France, as well as the interior ministries of those countries, were also approached for comment but did not respond.

    When asked whether there was an official tally of pilgrims who had reported incidents of harassment in the past five years, the Spanish central government’s delegation in Galicia said in a statement that it was not aware of any cases of sexual aggression involving female pilgrims.

    It pointed to a series of initiatives aimed at protecting pilgrims, including specific police patrols along routes and an established protocol that requires security forces to be dispatched each time a call comes in from a pilgrim.

    https://www.theguardian.com/world/2024/nov/11/women-pilgrimage-camino-de-santiago-sexual-harassment
    #chemin_de_Santiago #VSS #violences_sexuelles #harcèlement_sexuel #femmes #marche #Camigas

    ping @_kg_

    • Harcèlement sexuel sur le #chemin_de_Compostelle

      Interpelée, agressée, victime d’un exhibitionniste : notre journaliste n’a pas vraiment trouvé la sérénité en parcourant à pied les 1 800 kilomètres séparant Paris de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une expérience du sexisme masculin qui rejoint celle de bien d’autres pèlerines, trop souvent ignorées des autorités.

      J’oublie. Après avoir vu un homme se masturber devant moi dans une rue de Santander, c’est le conseil que m’avait donné la bénévole d’un refuge espagnol : « Pense à autre chose. Oublie. » J’oublie donc les agressions et le harcèlement sexuel subis pendant mon chemin de Compostelle. Trois mois de marche étalés sur trois ans, entre  2016 et  2019. 1 800 kilomètres parcourus entre Paris et la Galice.

      Aventurière et journaliste féministe, j’ai délaissé l’avion pour des modes de transport plus écologiques, au premier rang desquels la marche à pied, à mon avis la meilleure méthode pour approcher un territoire et rencontrer sa population. J’ai choisi ce sentier de pèlerinage catholique bien connu, bien que je me définisse comme athée. Ma consœur journaliste Marine Périn affirme que « le chemin de Compostelle est idéal pour commencer à marcher seule » et je la rejoins sur ce point. La présence de refuges sur tout l’itinéraire, l’excellent balisage du sentier et la solidarité entre pèlerines me rassurent aussi, pour ma première grande randonnée.

      En 2016, je marche d’abord jusqu’à la ville pyréenne d’Hendaye, à frontière franco-espagnole, en passant par Bordeaux. Les années suivantes, je poursuis mon pèlerinage par le « camino del Norte », chemin du nord de l’Espagne qui longe l’océan Atlantique jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle, où je pose mon sac à dos de 10  kg le 12  octobre 2019. Je dors toujours chez des bénévoles ou dans des refuges. Fière de mon périple solitaire, je garde un souvenir mitigé du dernier tronçon de 700 kilomètres, le plus fréquenté et le plus épuisant.

      Suivie jusque dans les refuges de Compostelle

      Je tente d’oublier mes mauvaises rencontres et rentre à Paris où je reprends mon travail de journaliste pigiste.

      Après quelques semaines, je retrouve une liste non exhaustive des violences sexistes et sexuelles endurées dans mon carnet de bord et m’étonne d’avoir perdu la mémoire :
      un homme me suit dans la rue,
      un homme m’explique la vie,
      un homme m’invite à partager un verre, un homme tente de m’embrasser,
      un homme se masturbe devant moi,
      un homme me harcèle par SMS,
      un homme mime un cunnilingus avec sa langue, un homme commente mon physique,
      un homme m’insulte…

      Je me souviens maintenant de Desmond, un pèlerin anglais de 50 ans qui était devenu un ami. Après avoir refusé de l’embrasser, il m’avait harcelé de textos et m’avait suivi jusque dans les refuges, choisissant le lit voisin du mien. Le jour de mon arrivée à Saint-Jacques de Compostelle, il m’attendait au bureau d’accueil, gâchant mes dernières heures de pèlerine. J’y avais également rencontré Solenne, une catholique française de 26 ans ravie d’obtenir sa compostela, certificat de pèlerinage écrit en latin. Elle aussi m’avait dit avoir été harcelée : « À Burgos, j’ai été accostée trois fois de suite, par trois hommes différents. L’un d’eux m’a agrippé le bras : ‘Viens prendre un verre’. Un autre : ‘Tu es belle.’ Je réponds toujours ‘Lâche-moi’, en français, avec un regard noir. »

      “J’ai cru que le chemin de Compostelle était un endroit safe. Je me suis trompée.”

      Ce harcèlement sexuel est-il isolé ? Sur les réseaux sociaux, je contacte d’autres pèlerines. Elles clament toute leur fierté de marcher seules. Et racontent avoir contourné les agressions avec patience et sang-froid. Marine Périn, journaliste de 30 ans : « À Santa Marina, je tombe sur un exhibitionniste. À 7  heures du matin, il se masturbe devant moi. Je trace pour le fuir. »

      Je fais le parallèle avec mon histoire. Certains Espagnols profitent de la présence de pèlerines isolées pour s’exhiber sur leur chemin. Lili Sohn, autrice de bande dessinée trentenaire, résume : « J’ai cru pendant longtemps que le chemin de Compostelle était un endroit safe, mais je me suis trompée. »

      Elle a échappé à un prof de yoga « qui voulait toujours nous faire des massages. Il était dégueulasse ». Les pèlerines me confient leur gêne, leur peur, leur colère et surtout leur déception. « Je me suis sentie trahie », m’écrit Diane sur Facebook. En 2017, elle côtoie un pèlerin plus âgé qui lui souffle son envie de la « caresser » dans un champ. Elle le fuit, mais garde « un goût amer » de sa semaine.

      Une Américaine assassinée en 2015

      Au sexisme s’ajoute parfois le racisme. Moune Mangattale, une Martiniquaise de 40 ans qui remarque « qu’il n’y a pas beaucoup de personnes noires sur le chemin », se souvient ainsi d’un vieux villageois qui l’a harcelée, répétant qu’il aimait « les femmes comme elle ».

      Certaines randonneuses évoquent l’événement traumatisant que constitue le meurtre sexiste et raciste de Denise Pikka Thiem. Le 5  avril 2015, cette Américaine d’origine asiatique est enlevée près de León. Un fermier espagnol, Miguel Angel Muñoz Blas, la détourne du sentier en y plaçant de faux panneaux. Et l’assassine chez lui. La police retrouve son corps démembré cinq mois plus tard. La justice espagnole a condamné le meurtrier à vingt-trois ans de réclusion. Mais les rares assassinats, viols et agressions sexuelles recensés par la presse ne dissuadent pas des centaines de milliers de femmes d’entreprendre le pèlerinage chaque année.

      2021 sera une année compostellane – ce qui arrive chaque fois que la fête de saint Jacques, fixée le 25  juillet, tombe un dimanche, quatorze fois par siècle. C’est l’occasion de grands rassemblements, événements et messes sur le chemin puis dans la ville de Compostelle, qui attire ces années-là jusqu’à 500 000 personnes. En 2021, certaines pourraient renoncer au pèlerinage, mais essentiellement en raison de la pandémie de Covid. Car les violences sexistes et sexuelles restent tues.
      Autocensure et culpabilité

      L’image d’un chemin sûr et agréable pour les femmes est tenace. Lorsque je lance un appel à témoignages sur un groupe Facebook spécialisé, des internautes me harcèlent de messages, m’accusant de ternir la réputation du pèlerinage. Plusieurs femmes tentent de me culpabiliser, affirmant que j’ai « provoqué » ces agressions sexuelles. Elles m’écrivent qu’elles n’ont jamais subi ou observé quelque violence que ce soit, et je les crois. Je crois aussi que les bons souvenirs effacent les mauvais, comme dans mon cas.

      La militante féministe Charlotte Soulary, créatrice du site La Guide de voyage, assure que le nombre de viols recensés sur le chemin est sous-estimé, car « on va moins porter plainte dans un pays qui n’est pas le nôtre ». L’origine sociale des pèlerins et pèlerines – riche, conservatrice, catholique – les rend par ailleurs peu perméables aux idées féministes. Florence, marcheuse de 35 ans : « J’ai rencontré un vieux pèlerin de 65 ans qui m’a appelée ‘jolie fille’ et m’a complimentée sur mon rouge à lèvres. Je n’en ai plus jamais mis sur le chemin. » Les pèlerines se censurent, se taisent et se culpabilisent. Une stratégie classique qui renforce la culture du viol.

      Marcher seule, une transgression

      Pendant mes recherches, je découvre le roman érotique Comment draguer la catholique sur le chemin de Compostelle, écrit par Étienne Liebig (éd. La Musardine, 2006). Extrait sexiste : « Je sens bien qu’elle est troublée par ma proximité et il faut que je passe à l’attaque sans tarder. Après ce sera tard. » Les pèlerins interprètent-ils notre gêne comme un feu vert ? Pensent-ils qu’une femme seule cherche un compagnon ? Oui, répond Charlotte Soulary : « Marcher seule, c’est vu comme une transgression. Les hommes ont été conditionnés à penser que la femme n’est pas dans son espace. Elle doit avoir envie de compagnie, elle doit chercher un mec. »

      Je ne cherche pas de mec quand je marche. Ni de pénis quand je quitte le refuge de Santander, à l’automne 2019. Je rencontre pourtant l’exhibitionniste espagnol cité plus haut. Nous sommes alors deux femmes victimes et appelons la police pour porter plainte et arrêter l’agresseur.

      À leur arrivée, les policiers nous apprennent que l’exhibitionnisme n’est pas un délit en Espagne. Si la police nous ignore, que fait l’Église catholique ?

      « La sécurité est totale, ou presque totale », éludait le chanoine doyen de la cathédrale de Compostelle Segundo Pérez en 2015, après le meurtre de Denise Pikka Thiem. En fait, il a fallu attendre septembre  2020 pour qu’émerge une initiative de villes espagnoles proposant « un chemin de Saint-Jacques convivial, sûr et gratuit pour les femmes ».
      Que fait l’Église ?

      Elle forme les bénévoles des refuges à prévenir les violences sexistes et sexuelles. De son côté, la police espagnole promeut une fonctionnalité mobile (Guardián Benemérito, lié à l’appli AlertCops) censée partager la localisation en permanence et prévenir les forces de l’ordre en cas de danger. En revanche, aucune initiative similaire n’existe sur les chemins français, tout aussi empruntés.

      Alors les victimes « gèrent la situation » elles-mêmes, à l’image de Lili Sohn : « J’ai réussi à me débarrasser du prof de yoga en lui racontant un mensonge. J’ai dû user de tact pour que ça ne dégénère pas plus ! » D’autres appellent au secours des personnes aperçues sur le chemin. Certaines affrontent directement leur agresseur. Comme Vanessa Louis, qui marchait avec sa copine Mélanie dans le sud de la France. Un jour, elles échangent un baiser près de leur tente : « Et là on entend un mec qui dit ‘Alors les filles, je peux me joindre à vous ?’ On se retourne et on voit le mec la queue à la main. Mélanie a filé sous la tente et moi je lui ai dit de dégager en le menaçant avec ma bombe à poivre. »

      En ce qui me concerne, j’ai décidé de me former à l’autodéfense féministe à Paris. Je sais casser un genou, mettre K.O. un homme et me libérer d’un étran­glement. « Mais n’exigeons pas des victimes de violence d’être Superwoman », tempère Charlotte Soulary. Seules solutions pour éradiquer les violences : éduquer les hommes, et amener plus de femmes sur les chemins. « Qu’on soit plus nombreuses à voyager seules va transformer ces espaces », conclut-elle, optimiste. Pour ma part, je me lance dans un tour de France à pied, seule et sans refuges.

      https://www.wedemain.fr/partager/harcelement-sexuel-sur-le-chemin-de-compostelle
      #exhibitionnisme #sexisme #sexisme_masculin #marche_à_pied #meurtre #Denise_Pikka_Thiem #viols #marcher_seule

  • Au studio de jeux vidéo Mi-Clos, l’ambiance sexiste et les incohérences de production épuisent | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1725462023-studio-jeux-video-mi-clos-ambiance-sexiste-gestion-harceleme

    Le studio lyonnais de jeux vidéo Mi-Clos a annoncé sa liquidation en avril dernier. Un soulagement pour certains salariés de la boîte indé qui dénonçaient l’ambiance sexiste, la mauvaise gestion, et des mises à l’écart à la suite d‘alertes…

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #mi-clos #ressources_humaines #sexisme #harcèlement_sexuel

  • ’Marathon’ Video Game Director Barrett Was Ousted Over Inappropriate Behavior - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-08-28/-marathon-video-game-director-barrett-was-ousted-over-inappropriate-behav

    Chris Barrett, one of the top executives at one of the video game industry’s leading studios, was fired this spring after he was accused by several female employees of inappropriate behavior, according to people familiar with the matter.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #ressources_humaines #bungie #jeu_vidéo_marathon #chris_barrett #licenciement #harcèlement_sexuel #sie #sony_interactive_entertainment

  • Argentine : Soutien du Conseil du genre de la FIJ aux femmes journalistes victimes de harcèlement

    Le Conseil du Genre de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), soutient dix-neuf femmes journalistes qui ont récemment fait valoir des cas de harcèlement sexuel au travail et rappelle qu’il existe des lois et des protocoles pour lutter contre la violence fondée sur le genre, qui continue d’être une réalité sur le lieu de travail.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/17/tous-et-toutes-aux-cotes-des-180-signataires-menaces-de-mort/#comment-61626

    #argentine #journaliste #harcelement

  • Le WEF et son fondateur ( #klaus_schwab ) accusés d’entretenir une atmosphère de travail toxique RTS

    Le fondateur du Forum économique mondial (WEF) de davos klaus schwab aurait laissé couver une atmosphère de travail hostile où certaines catégories d’employés sont maltraités, affirme le Wall Street Journal dans une longue enquête. Les accusations se basent sur plusieurs dizaines de témoignages.

    Le quotidien américain met directement en cause le fondateur du WEF Klaus Schwab. Dans son enquête https://www.wsj.com/business/world-economic-forum-klaus-schwab-discrimination-harassment-de285594?mod=Search publiée le 29 juin dernier, le Wall Street Journal explique notamment qu’il se serait un jour mis en tête de rajeunir ses effectifs. Il aurait alors ciblé quelques employés dans la cinquantaine et aurait demandé à un responsable RH, Paolo Gallo, de les licencier.


    Ce dernier aurait refusé, soulignant qu’il fallait une raison valable pour renvoyer quelqu’un. Peu de temps après ce refus, Paolo Gallo aurait lui-même été licencié par klaus schwab.

    Atmosphère « hostile aux femmes et aux Noirs »
    Le Wall Street Journal dit avoir interviewé 80 collaboratrices et collaborateurs, anciens et actuels, de l’institution basée à Genève. Beaucoup dénoncent une atmosphère de travail « toxique » et « hostile aux femmes et aux Noirs », que klaus schwab aurait laissée se développer.

    Des femmes auraient vu leur carrière stagner à leur retour de congé maternité. Certaines auraient même été rétrogradées ou poussées vers la sortie. Elles dénoncent également des cas de harcèlement de la part de leurs collègues ou d’invités du Forum de Davos. klaus schwab lui-même serait responsable de nombreux commentaires déplacés.

    Plusieurs cas de racisme ont aussi été relevés. Certains termes injurieux auraient été utilisés en présence de collaboratrices noires. D’autres affirment ne pas avoir été considérés pour des promotions et ne pas avoir été conviés à Davos en raison de leur couleur de peau.

    Selon les personnes interrogées par le Wall Street Journal, les dénonciations de ces cas n’ont jamais abouti. Certaines personnes ayant déposé plainte auprès des ressources humaines se seraient vues licenciées peu après.

    Double discours
    Le journal pointe du doigt le double discours de Klaus Schwab et la dissonance entre les valeurs affichées par le Forum de Davos, dont l’une des missions est « d’améliorer l’état du monde », et les situations de discrimination relevées par ses employés. Le WEF prône en effet la diversité, l’équité et l’inclusion.

    Source : https://www.rts.ch/info/economie/2024/article/le-wef-et-son-fondateur-accuses-d-entretenir-une-atmosphere-de-travail-toxique-2

    #conditions_de_travail #capitalisme #politique #harcèlement #violence #racisme #discriminations #davos

  • Une journaliste attaquée par l’extrême droite : la mécanique bien huilée du harcèlement raciste – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/une-journaliste-attaquee-par-lextreme-droite-la-mecanique-bien-huilee-du-harcelement-raciste-20240502_NKLZNZ45MRGUDLRM5DNDKI26F4/?redirected=1
    https://www.liberation.fr/resizer/aEETraVdt2i2hQwSRwIQ3bssi1o=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2545x1995:2555x2005)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/WZP5ZNBFSZD7TEYRRUWFQE4GVY.jpg

    Relayé par CNews, commenté par un député RN, instrumentalisé par un groupuscule identitaire, un tweet de la journaliste Nassira El Moaddem a déclenché une vague haineuse. Et mis en évidence le « jeu en équipe » de l’extrême droite politique et médiatique.

    Tout part d’un tweet posté par Nassira El Moaddem le 30 avril. (Thomas Samson/AFP)
    par Maxime Macé et Pierre Plottu
    publié le 2 mai 2024 à 16h08
    (mis à jour le 2 mai 2024 à 18h18)

    Des centaines, si ce n’est des milliers de messages sexistes et racistes sur Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn. Des menaces également. Mercredi et ce jeudi 2 mai 2024, la journaliste d’Arrêt sur images (ASI) Nassira El Moaddem a été la cible d’une vague de harcèlement haineux venue de tout l’écosystème de l’extrême droite. Une affaire désormais tristement banale, qui témoigne de l’interconnexion de la fachosphère et d’une mécanique bien huilée où réseaux sociaux, télévision bollorisée et acteurs politiques – dont le Rassemblement national – jouent la même partition.

    Tout part d’un tweet posté par Nassira El Moaddem le 30 avril. La journaliste réagit à un article de RMC Sport : celui-ci évoque un courrier de la Fédération française de football à ses responsables locaux au sujet du port de certains équipements, comme le casque ou les collants, dont l’utilisation par certains joueurs relèverait de motifs religieux « sous prétexte médical ». « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte », réagit vertement la journaliste sur X. Le tweet provoque quelques réactions l’invitant à quitter le pays et à « retourner chez elle ». Rien de massif à ce stade, pour une journaliste pourtant suivie par plus de 100 000 comptes sur ce réseau social.
    La « polémique » est de nouveau évoquée à l’antenne

    La chaîne d’extrême droite CNews change tout, en s’emparant du sujet le lendemain, un 1er Mai pourtant chargé en actualité politique et sociale. Le tweet est évoqué dès le matin dans l’émission Morandini Live où le présentateur demande au député RN Julien Odoul de réagir. Ce dernier livre une longue diatribe contre la journaliste d’ASI arguant que « si elle n’est pas contente, elle se casse » soit la reprise, en plus vulgaire, d’un vieux slogan du FN de l’époque de Jean-Marie Le Pen. Le porte-parole lepéniste, connu pour ses « blagues » sur les suicides d’agriculteurs, a également réclamé à Sibyle Veil, présidente de Radio France, de la « suspendre », alors que Nassira El Moaddem ne collabore plus avec France Inter.

    Assez bref, le passage connaît ensuite une seconde vie en ligne, avec sa diffusion sur le compte X de CNews. Là, il provoque immédiatement de nombreuses réactions et cumule plus de 800 000 vues ce jeudi. Des centaines de messages prennent alors pour cible la journaliste : des tweets haineux, sexistes et islamophobes que nous avons choisi de ne pas reproduire ici. CNews tient son buzz. Et ne s’arrête pas en si bon chemin : la « polémique » montée de toutes pièces est de nouveau évoquée à l’antenne à deux reprises. Le soir même lors du talk-show phare de la chaîne l’Heure des pros, animé par Pascal Praud, puis jeudi en début de journée, lors de la version matinale de l’émission. A chaque fois, la journaliste subit les horions de l’ensemble des chroniqueurs. Et le déversement de haine s’intensifie.
    Les fantasmes de « remigration » zemmouriens

    Au point de mettre en rade le compte Twitter de Nassira El Moaddem. « Si on regarde les horaires des messages haineux que je reçois, ils sont majoritairement postés au cours des émissions de CNews pendant laquelle mon cas est évoqué », explique la journaliste à Libé. « J’ai déjà reçu des raids numériques de l’extrême droite mais, dans cette proportion, jamais. Et jamais sur des réseaux comme LinkedIn ou Facebook », précise Nassira El Moaddem.

    Toute la fachosphère s’y est mise. Ce jeudi, ce sont les anti-immigration du collectif identitaire Némésis qui en remettent une couche. Leur présidente, l’influenceuse Alice Cordier, a lancé une cagnotte pour mettre en œuvre l’injonction de Julien Odoul et payer un billet d’avion (aller simple) à Nassira El Moaddem. Comme quoi, les fantasmes de « remigration » zemmouriens sont très partagés. Courageuse mais pas téméraire, Alice Cordier a finalement très vite clos la cagnotte « avant que ça ne se termine au tribunal ». Ne manquait sans doute que le JDD bollorisé qui, jeudi, consacre un article au sujet, largement illustré sur X par une photo de la journaliste et la citation de ses propos. Effet garanti.

    Parachevant une entreprise de mise à l’index, Cyril Hanouna, homme-lige de Vincent Bolloré, s’est fendu le même jour de deux tweets rageurs contre Nassira El Moaddem après que celle-ci a refusé d’aller sur le plateau de TPMP, la livrant à la vindicte de ses presque six millions d’abonnés sur la plateforme. Démonstration que, de ses groupuscules à ses députés en passant par ses médias, l’extrême droite est une grande équipe.

    #Harcèlement #fachosphère #CNews #Racisme