• « Après Castex qui accusait fort opportunément sa fille de lui avoir filé le COVID, c’est au tour de Nathalie Elimas de convoquer ses enfants pour se défendre de ses accusations de #harcèlement et de #maltraitance sur ses collaborateurs.
    La lâcheté en marche… »
    https://www.lefigaro.fr/politique/accusations-de-harcelement-nathalie-elimas-se-dit-victime-d-une-attaque-d-u

    La secrétaire d’État, qui déplore une « diffamation caractérisée », se dit « sereine » face aux accusations. « Si je savais qui est à l’origine des fuites, je porterais plainte, probablement », assure-t-elle.

    #Nathalie-Elimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, s’est dite lundi 17 janvier « victime d’une attaque d’une grande violence », après la révélation de soupçons de harcèlement et de l’existence d’une enquête administrative sur le fonctionnement de son cabinet.

    « Depuis ce week-end, je suis victime d’une attaque d’une grande violence, à titre personnel. Je pense à mes enfants, qui ont très mal vécu ce week-end lorsqu’ils ont vu leur mère accusée de harcèlement », a-t-elle déclaré, manifestement émue, sur Radio J. C’est « très dur, très violent, la violence est inouïe pour mes enfants, mais sur le fond des choses je suis sereine », a-t-elle affirmé.

    « Tout s’est bien passé dans la bienveillance »

    « Ce qui se passe aujourd’hui ce sont des fuites extrêmement malveillantes, pour me déstabiliser probablement. La diffamation est caractérisée. Si je savais qui est à l’origine des fuites, je porterais plainte, probablement », a déclaré la secrétaire d’État, en poste depuis juillet 2020. « Ce qui se passe, c’est une enquête interne pour observer les ressources humaines du cabinet. Ce n’est pas une enquête judiciaire, ce n’est pas une enquête préalable », a-t-elle fait valoir.

    « Tous les membres de mon cabinet ont été entendus, (...) les secrétaires, les chauffeurs, les conseillers, la ministre », a-t-elle dit, précisant qu’un rapport serait rendu « dans quelques semaines ». « Ce rapport n’a pas vocation à être rendu public. Moi, cela ne me dérangerait pas de le rendre public, je suis assez sereine », a-t-elle ajouté. « Parfois, dans la collaboration, ça dysfonctionne, il est possible qu’on mette un terme à une collaboration. C’est ça, et rien de plus. Tout s’est bien passé dans la bienveillance », a-t-elle assuré.

    Cinq sources ont indiqué à l’AFP samedi que Nathalie Elimas faisait l’objet d’une enquête administrative. Plusieurs de ces sources ont précisé qu’elle se voyait reprocher des faits de « harcèlement » voire de « maltraitance » sur des collaborateurs. Toutes ont préféré garder l’anonymat. Sollicité samedi, le ministère de l’Éducation nationale a confirmé qu’une enquête administrative était en cours « sur le fonctionnement ressources humaines du cabinet de Nathalie Elimas ».

    Quel dommage elle avait si bien défendu la méthode Blanquer et son protocole bien sûr !

    Selon une personne ayant travaillé au sein du cabinet, le harcèlement serait « généralisé ». Une seconde personne a évoqué sa « descente aux enfers », insistant sur les nombreuses « crises de colère » de celle qui était députée du Val-d’Oise jusqu’à son arrivée au gouvernement.

    Au moins trois sources ont aussi souligné qu’un autre des dysfonctionnements sur lequel l’enquête administrative se pencherait serait l’emploi au sein du cabinet d’un très proche de Nathalie Elimas, décrit par l’une de ces sources comme « intouchable ».

    • Encore une ? Eh beh Une épidémie ce gouvernement !

      Des précédents dans la macronie

      Depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, plusieurs cas de harcèlement ont été dévoilés au sein du gouvernement ou chez des parlementaires de la majorité. En juillet 2021, le Monde révélait ainsi le management « brutal » du patron du service d’information du gouvernement (SIG), Michaël Nathan, auprès d’anciens collaborateurs. Une « mission d’audit » avait été lancée par le cabinet du Premier ministre Jean Castex pour éclairer le fonctionnement de cette instance chargée de suivre l’opinion et d’organiser la communication gouvernementale.

      Plusieurs députés de la majorité ont également été visés par des plaintes pour harcèlement. Une longue enquête publiée en mai 2020 par Mediapart révélait que cinq ex-collaborateurs de la députée LREM Laetitia Avia avaient accusé la parlementaire d’humiliations à répétition mais également, captures d’écran à l’appui, de propos racistes, homophobes, sexistes, etc. La députée de Paris avait à l’époque balayé les accusations, en assurant que les messages diffusés étaient « tronqués » et « sortis de leur contexte » et diffusés pour l’attaquer au moment où elle défendait sa proposition de loi sur le cyberharcèlement.

      Benoît Simian, député de Gironde (ex-LREM), est également accusé par son ex-compagne de « harcèlement » depuis leur séparation. Il doit être jugé en correctionnelle le 24 mars. Début janvier, plusieurs anciens assistants parlementaires de la députée LREM Sira Sylla l’ont accusée d’avoir usé de « méthodes abusives ». Elue pour la première fois en 2017, elle aurait travaillé avec pas moins de 17 collaborateurs. Parmi eux, trois ont pris la décision de porter l’affaire aux prud’hommes.

      https://www.liberation.fr/politique/accusee-de-harcelement-la-secretaire-detat-nathalie-elimas-denonce-une-attaque-dune-grande-violence-20220117_Y3UEVZV6BJHFNDXZTETFKD3DWI/&xtor=CS7-51-

    • La secrétaire d’Etat Nathalie Elimas, accusée de harcèlement moral, entretiendrait une relation jugée « toxique » avec l’un des conseillers de son cabinet, révèle Libé, « source d’un profond malaise ». Ils « font des scènes de ménage au ministère », selon un collaborateur.

  • Le #metoo de juifs ultra-orthodoxes en Israël
    https://fr.timesofisrael.com/le-metoo-de-juifs-ultra-orthodoxes-en-israel

    "Tu ne te tairas point !" Ce commandement commence à souffler au sein de la communauté en Israël, secouée par une série de révélations d’abus sexuels sans précédent

    Fin décembre, Chaim Walder, un auteur à succès ultra-orthodoxe, s’est suicidé un mois après que le quotidien Haaretz a publié des accusations, qu’il a rejetées, de crimes sexuels à son encontre sur une vingtaine de personnes dont des enfants.

    Les allégations contre cette « icône culturelle incontournable » ont eu l’effet d’un cataclysme dans la communauté ultra-orthodoxe, explique à l’AFP Avigayil Heilbronn, une militante de 33 ans se qualifiant de juive « orthodoxe moderne ».


    Des jeunes femmes ultra-orthodoxes à Borough Park, pendant, Soukkot, le 4 octobre 2020. (Crédit : AP/Kathy Willens)

    Cette mère de deux enfants divorcée a fondé en 2015 l’association « Lo Tishtok » (« Tu ne te tairas point » en hébreu) pour porter la voix des victimes d’agressions sexuelles dans le monde ultra-orthodoxe réputé fermé.

    Les Haredim, littéralement les « craignant Dieu », représentent environ 12 % des quelque neuf millions d’Israéliens. Chaque aspect de leur vie est gouverné par des principes religieux et ils vivent souvent en vase clos.


    Chaim Walder en 2009 (Crédit : CC BY-SA 3.0)

    Quand Chaim Walder, qui a vendu des centaines de milliers d’exemplaires de livres pour enfants, a été accusé dans la presse, « les gens ont pris une claque incroyable car si lui peut agresser, alors comment avoir confiance en qui que ce soit ? », poursuit Avigayil Heilbronn.

    « Par un proche »
    En mars, un premier scandale avait déjà ébranlé cette communauté après que Haaretz a publié des accusations d’agressions sexuelles et de viols sur adultes et mineurs à l’encontre de Yehuda Meshi-Zahav, autre éminente figure du monde orthodoxe.

    Quelques heures avant la diffusion de nouvelles accusations, cette fois par la chaîne N12, ce fondateur de l’organisation caritative ZAKA, qui dénonce une campagne de « mensonges », a tenté de se pendre dans son appartement.


    Yehuda Meshi-Zahav, co-fondateur de la ZAKA, s’exprime lors d’une conférence à Jérusalem, le 7 mars 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

    Un porte-parole de la police a indiqué à l’AFP qu’une enquête avait été ouverte sur les allégations contre M. Meshi-Zahav, mais n’a pas dit si des investigations étaient en cours dans l’affaire Walder au moment de sa mort.

    Par ailleurs, début janvier, le quotidien Yediot Aharonot a publié les accusations de trois femmes – dont une mineure au moment des faits allégués – à l’encontre d’un animateur de radio ultra-orthodoxe.

    Ces accusations ont rappelé de bien mauvais souvenirs à Adiel Bar Shaul, 43 ans, un orthodoxe de Bnei Brak, ville ou vivent majoritairement des Haredim, près de Tel-Aviv.

    Alors qu’il n’avait que 10 ans, Adiel a été violé chez lui, un soir de Shabbat, puis à plusieurs reprises pendant une année par un proche de la famille, également ultra-orthodoxe, qui l’hébergeait, confie-t-il à l’AFP.


    Photo d’illustration : Un enfant anxieux. (Crédit : iStock via Getty Images)

    « Il a commencé à me donner des autocollants, puis après plusieurs fois, il m’a demandé (en échange) de poser ma main sur son pantalon, j’étais enfant, je ne comprenais pas », se souvient l’homme qui s’est ensuite muré des années dans le silence avant de le briser il y a quelques années.

    « J’étais seul, j’avais extrêmement honte et je me sentais coupable car j’avais accepté » ces gestes pour des autocollants, dit celui qui vient aujourd’hui en aide à des victimes de violences sexuelles.

    Souvent, les victimes se taisent car « elles ont peur de ce que diront les gens, les voisins, à la synagogue ou à l’école », explique à l’AFP Josiane Paris, bénévole au centre de crise Tahel, basé à Jérusalem et qui vient en aide aux femmes vivant dans des milieux religieux.

    500 appels par mois
    A son ouverture il y a 30 ans, le centre a mis en place une ligne d’écoute téléphonique dédiée aux victimes de violences conjugales, d’agressions sexuelles et de viols.

    Au début, cette ligne recevait peu d’appels, mais ces dernières années, le nombre n’a fait qu’augmenter, signe selon elle que le mouvement #metoo gagne les milieux religieux.

    « Nous recevons aujourd’hui environ 500 appels par mois », chiffre-t-elle.

    « Certaines femmes restent silencieuses au bout du fil (…) on ressent la détresse, il y en a qui sont en colère, qui pleurent », confie Myriam Merzbach, une autre bénévole. « Notre rôle est de les soutenir, les encourager et de chercher des solutions », poursuit-elle.

    Le grand rabbin ashkénaze d’Israël, David Lau, critiqué pour s’être rendu au domicile de la famille Walder pour présenter ses condoléances, a publié peu après une lettre dans laquelle il assurait « être toujours du côté des victimes ». « Le cri des victimes (…) doit être entendu », avait-il écrit.

    « Déni »
    Mais pour Yair Ettinger, chercheur à l’Institut israélien pour la démocratie (IDI), un centre d’analyse de Jérusalem, si certains rabbins dénoncent les abus sexuels, l’institution religieuse dans son ensemble « reste dans le déni ».

    « C’est une société idéaliste qui se regarde difficilement dans le miroir », dit ce spécialiste de la minorité ultra-orthodoxe et journaliste pour la chaîne publique Kan.

    Au sein de cet univers, il y a toutefois « une véritable prise de conscience du problème », se félicite Yair Ettinger.

    Au lendemain du suicide de Walder, des militants de Lo Tishtok ont distribué des tracts dans les quartiers religieux du pays sur lesquels on pouvait voir la photo d’une fillette la bouche fermée par une main d’adulte, accompagné d’un texte : « Nous croyons les victimes » pour les inciter à dénoncer leurs agresseurs.

    Aujourd’hui les jeunes ultra-orthodoxes ont toutefois davantage accès aux réseaux sociaux ce qui leur permet d’être plus informés sur les réalités du monde extérieur, estime Mme Heilbronn, qui dit voir un « printemps haredi ».

    #religion #meetoo #metoo #mee_too #balancetonporc #harcèlement_sexuel #viol #culture_du_viol #patriarcat #femmes #enfants #victime #violophilie #Israel #ultra-orthodoxes #réseaux_sociaux

  • California appeals to intervene in Activision settlement • The Register
    https://www.theregister.com/2022/01/11/activision_dfeh_appeal

    The California Department of Fair Employment and Housing (DFEH) is appealing a judge’s ruling that prevented it from intervening in Activision Blizzard’s $18m settlement to end a sex discrimination lawsuit last year.

    Activision continues to be under intense scrutiny after California’s DFEH claimed the gaming giant fostered a “frat boy” work culture. In a lawsuit filed in July 2021, the department claimed this toxic workplace led to sex-based discrimination, including harassment against female employees.

    The case runs parallel to other probing and litigation.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #justice #activision_blizzard #ressources_humaines #harcèlement #dfeh #bro_culture #syndicalisme #sec #securities_exchange_commission #equal_employment_opportunity_commission #eeoc

  • #Harcèlement, #précarité#Université, le grand gâchis ?

    Elle a enquêté sur les conditions de travail des #jeunes_chercheurs en #France : Adèle B. Combes, docteure en neurobiologie et initiatrice du projet “Vies de thèse”, auteure de "Comment l’Université broie les jeunes chercheurs" (Ed Autrement, 2022), est notre invitée aujourd’hui.

    Adèle B. Combes est docteure en neurobiologie. Partant de sa propre expérience et de témoignages recueillis grâce au questionnaire "Vies de thèse : Doctorat et qualité de vie", elle pointe un phénomène banal mais peu (re)connu : la #détresse des jeunes chercheur(e)s en France.

    Elle publie "Comment l’université broie les jeunes chercheurs : Précarité, harcèlement, #loi_du_silence" (Autrement, 5 janvier 2022). Une enquête sur les #conditions_de_travail des jeunes chercheurs en France, “ceux qui n’ont pas été écoutés”, entre #culte_du_secret, #copinages ou #malhonnêteté_intellectuelle. L’#enquête aborde ainsi "toute forme d’#abus_de_pouvoir dans la recherche" : #agressions psychologiques voire sexuelles, #discriminations, harcèlement au travail, difficultés à trouver un financement ou encore précarité du contrat doctoral.

    Des potentiels gâchés par la #désillusion, pour des jeunes chercheurs plein d’#enthousiasme lorsqu’ils commencent leur #doctorat. Selon Adèle B. Combes, qui parle aussi de sa propre expérience de doctorante, "au départ, c’est grisant. On est très fier de faire un doctorat, (...) de pouvoir apporter sa pierre à l’édifice de la connaissance humaine."

    L’enjeu touche à la #santé_publique autant qu’il est national, puisque la recherche en France s’en trouve menacée, entre rêves avortés, fuite des cerveaux à l’étranger et choix du privé. Il s’agit ainsi d’entraîner une réelle prise de conscience sur les conditions de #travail imposées à nombre de doctorant(e)s en France.

    Pour autant, le livre ne vise pas à dissuader de faire une #thèse. Dans de bonnes conditions, nous rappelle l’auteure, ces années-là peuvent être un moment de vie extraordinaire.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/harcelement-precarite-universite-le-grand-gachis

    #ESR #facs #science #recherche #Adèle_Combes

    ping @_kg_

    • Comment l’université broie les jeunes chercheurs. Précarité, harcèlement, loi du silence

      De retour d’un terrain, Laurine repousse les mains de son directeur de recherche, un géologue influent qui n’apprécie pas qu’on lui tienne tête et fera tout pour détruire sa carrière. Dans son laboratoire de biochimie, Baptiste se fait exploiter et insulter par son encadrant de thèse, un homme sanguin, homophobe et raciste. À l’autre bout de la France, Sarah, doctorante en anthropologie non rémunérée, essaie de survivre malgré le caractère imprévisible de sa directrice, la violence de l’administration, la perfidie de certains collègues et la détresse de ses amis.
      C’est un mal qui ronge la filière d’excellence du système universitaire français : la précarité, le harcèlement et la culture du silence. Chaque année, plus de 15 000 doctorants se lancent avec passion dans une thèse, mais à l’université, les dysfonctionnements engendrent les déviances. Manque de moyens, lourdeur d’une administration sans affect, compétition féroce et surtout toute-puissance des directeurs de thèse ont ouvert la voie au harcèlement, moral et sexuel, à la pression, aux sollicitations sans limites ou encore à la dévalorisation du travail des jeunes chercheurs, quand il ne s’agit pas simplement de se l’approprier.
      Cette enquête richement documentée perce le silence et appelle à un changement urgent, dont les premières étapes pourraient être déployées rapidement et sont proposées par l’auteure.

      https://www.autrement.com/comment-luniversite-broie-les-jeunes-chercheurs/9782080270474

      #livre

  • « Lagardère, propriétaire du JDD, a bénéficié fin 2020 du « libre choix » de Macron : un prêt garanti par l’Etat de 465 millions d’euros. En cas de non-remboursement, l’État, c’est à dire TOUS les contribuables, s’est engagé à prendre à sa charge 80% du reste du crédit à rembourser... » https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/tribune-et-si-les-non-vaccines-assumaient-aussi-leur-libre-choix-de-ne-pas-etr

    Voici la tribune de Grimaldi paru aussi sur le site du Monde :

    Covid-19 : les non-vaccinés devraient pouvoir dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime le professeur Grimaldi

    « Une personne revendiquant le #libre-choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? », s’interroge le praticien.

    Face à l’afflux de malades du Covid-19 en réanimation, et à la question du tri des patients, il faudrait pouvoir conseiller systématiquement aux adultes non vaccinés de rédiger des directives anticipées pour dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime dans une tribune au Journal du dimanche du 2 janvier le professeur #André-Grimaldi, une des figures de la défense de l’hôpital public.

    « La question que posent la cinquième vague en cours et la sixième vague annoncée est à nouveau celle du tri des patients à admettre en réanimation », écrit ce professeur émérite en diabétologie de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, rappelant que « d’ores et déjà, l’activation des plans blancs amène à reporter des opérations et des hospitalisations non urgentes pour donner la priorité aux patients Covid-19 devant être intubés et ventilés ».

    « Il est utile de rappeler que les soignants soignent en fonction des besoins des patients, sans autre considération, c’est-à-dire sans faire intervenir leur jugement sur les convictions politiques et religieuses de leurs patients ou sur leurs croyances ou représentations ou sur leurs comportements de santé, prévoyants ou non, observants ou non », souligne-t-il.

    « Auquel donner la priorité ? »

    « Les médecins prêtent pour cela le serment d’Hippocrate. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas un jugement “moral”, mais que ce jugement ne doit pas intervenir dans leur relation avec le patient et influencer leurs décisions », rappelle-t-il encore. « Mais ce rappel éthique ne gomme pas la question du tri quand il n’y a qu’un lit pour deux patients relevant tous deux de la réanimation ».

    « Auquel donner la priorité ? C’est aux soignants de décider collégialement, mais cela devrait être aux sociétés savantes, aux agences indépendantes, aux comités d’éthique et, au-delà, à la société dans son ensemble et à ses élus de débattre des principes qui doivent guider les soignants », poursuit le médecin.

    C’est pourquoi à ses yeux, « il serait bon de conseiller systématiquement à toute personne adulte refusant de se faire vacciner de rédiger des directives anticipées pour dire si elle souhaite ou non être réanimée en cas de forme grave de Covid-19 ».

    « Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? », s’interroge le praticien.

    Une tribune signée d’une quinzaine de médecins et parue fin décembre dans Le Monde posait déjà la question de la prise en compte du statut vaccinal dans la priorisation des patients Covid-19 en réanimation.

    Dans un entretien accordé au JDD, le ministre de la santé, Olivier Véran, constate que « certains soignants ont des difficultés à renoncer à soigner leurs patients pour prendre en charge des personnes non vaccinées ». Pour autant, précise-t-il, « aucun médecin ne se demande s’il devrait laisser sur le parking un patient en danger de mort qui doit entrer en réanimation, qu’il soit vacciné ou non ».

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/02/covid-19-les-non-vaccines-devraient-pouvoir-dire-s-ils-souhaitent-ou-non-etr

    • On a Sunday night in September, Ashley Estrada was at a friend’s home in Los Angeles when she received a strange notification on her iPhone: “AirTag Detected Near You.”

      An AirTag is a 1.26-inch disc with location-tracking capabilities that Apple started selling earlier this year as a way “to keep track of your stuff.” Ms. Estrada, 24, didn’t own one, nor did the friends she was with. The notification on her phone said the AirTag had first been spotted with her four hours earlier. A map of the AirTag’s history showed the zigzag path Ms. Estrada had driven across the city while running errands.

      “I felt so violated,” she said. “I just felt like, who’s tracking me? What was their intent with me? It was scary.”

      Ms. Estrada is not alone in her experience. In recent months, people have posted on TikTok, Reddit and Twitter about finding AirTags on their cars and in their belongings. There is growing concern that the devices may be abetting a new form of stalking, which privacy groups predicted could happen when Apple introduced the devices in April.
      The New York Times spoke with seven women who believe they were tracked with AirTags, including a 17-year-old whose mother surreptitiously placed one on her car to stay apprised of her whereabouts.

    • A person who doesn’t own an iPhone might have a harder time detecting an unwanted AirTag. AirTags aren’t compatible with Android smartphones. Earlier this month, Apple released an Android app that can scan for AirTags — but you have to be vigilant enough to download it and proactively use it.

      Apple declined to say if it was working with Google on technology that would allow Android phones to automatically detect its trackers.

  • ‘World of Warcraft’ Update Covers Up Obscure, Horny Paintings
    https://www.vice.com/en/article/4av95p/world-of-warcraft-update-covers-up-obscure-horny-paintings

    Like many video games, massively multiplayer online role playing game World of Warcraft features in-game paintings and artwork in order to build out the flavor of the game’s world. Some of them are references to real world paintings, some are landscapes, some are still lives. Additionally, some of them are horny, like a portrait of a woman wearing a really strange dress with a plunging neckline.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #jeu_video_world_of_waracraft #jeu_vidéo_wow #femme #représentation #sexisme #modification #mise_à_jour #harcèlement #jeu_vidéo_overwatch #jesse_mccree #victoria_s_secrets #syndicalisme

  • Shannon Liao sur Twitter :
    https://twitter.com/Shannon_Liao/status/1475663471530455044

    BREAKING NEWS: Riot Games settles the 2018 California gender discrimination suit for $100 million. $80 million will go to women employees and contractors at Riot who worked there between 2014 and now.

    Riot Games agrees to pay $100 million in settlement of class-action gender discrimination suit - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2021/12/27/riot-discrimination-100-million-settlement

    “League of Legends” publisher Riot Games announced Monday that it is settling a 2018 gender-based discrimination class-action suit with California state agencies and current and former women employees for $100 million. The company will pay $80 million to members of the class-action suit and approximately $20 million toward plaintiffs’ legal fees.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #riot_games #justice #accord #discrimination #finance #business #melanie_mccracken #jess_negrón #harcèlement_sexuel #bro_culture #sexisme #genie_harrison #dfeh #nicolas_laurent #sharon_o_donnell

  • Les volleyeuses de l’équipe nationale, des « branleuses de merde » bien courageuses
    https://daardaar.be/rubriques/sport/les-volleyeuses-de-lequipe-nationale-des-branleuses-de-merde-bien-courageus

    « Bande d’empotées », « branleuses de merde », « crétine », « salope », « bique », « danseuses de discothèque » : Gert Vande Broek, l’entraîneur de l’équipe nationale féminine de volley-ball, appliquait des méthodes pour le moins inquiétantes pour motiver ses joueuses.

    Ceci durait depuis de nombreuses années, mais les révélations ne sortent que maintenant, parce que quelques joueuses ont soulagé leur cœur dans les médias. Aucun doute ne semble planer sur la fiabilité de leurs plaintes. Leurs récits se recoupent, les témoins sont nombreux, et personne, même Vande Broek, ne nie les faits.

    Les réactions divergent et soulèvent des questions. La fédération de volley a confirmé, dans une première réaction, son soutien au coach fédéral : « Vande Broek n’a jamais eu l’intention de s’attaquer personnellement à qui que ce soit. Et son travail de coach est révolutionnaire, comme en témoignent les résultats des Yellow Tigers. » Pol Rowe, directeur de Sport Vlaanderen, insiste sur le contexte : « Pour moi, c’est un coach en avance sur son temps, et c’est un exemple pour le coaching motivationnel, qu’il fonde sur des méthodes attestées par la science. »

    Nous sommes curieux de savoir quel est le fondement scientifique d’une remarque telle que « branleuses de merde » . La réaction d’hier du ministre des Sports, Ben Weyts (N-VA), nous semble plus appropriée : nous mènerons une enquête sur la base de ces plaintes. Sport Vlaanderen, la coupole qui chapeaute et finance la fédération de volley-ball, a soudainement fait volte-face et soutient désormais l’enquête.

    Leen Haerens, professeure de pédagogie du sport à l’université de Gand, explique qu’une étude a permis d’établir que l’insulte et l’humiliation exercent un effet néfaste sur les prestations sportives, et qu’elles affaiblissent les performances des athlètes. Quel soulagement ! Imaginerait-on d’approuver ces méthodes si elles se révélaient positives ? Ce n’est pas qu’une question rhétorique, car elle touche au cœur du raisonnement de la fédération de volley : les résultats sont excellents, pourquoi irait-on pleurnicher pour des questions de mauvaises manières ?

    Cette histoire n’est pas une histoire d’abus sexuels. Et peut-être que la mise au pilori publique du coach est disproportionnée par rapport à ses paroles blessantes. Il n’en demeure pas moins que le dépôt de la plainte est opportun, quelle que soit la personne visée. Dans le domaine du sport comme dans d’autres, il arrive souvent que des personnes détenant une autorité abusent de leur position hiérarchique pour manquer de respect aux gens qu’ils dirigent. Et il arrive aussi que l’organisation ou l’entreprise en question refusent de sanctionner les coupables. Parce que les résultats, c’est sacré. Ou parce que la dynamique qui anime une hiérarchie vise au maintien du statu quo . Ou bien simplement parce que les personnes à la base n’ont pas trop intérêt à l’ouvrir. Heureusement, parfois, elles osent le faire.

    #harcèlement #coach #violence #management #sport #volley #coaching_motivationnel #pédagogie #autorité #Femmes #Belgique

    • Les tarés violents sont au pouvoir !
      À 6 contre un, il est dommage qu’elles ne lui aient pas expliqué la politesse, à coups de tatanes.
      L’éducation, rien de tel pour produire des soumises et des soumis.
      C’est la même chose pour ce qui est de la violence des #drh des entreprises, sachant que ces managers sont aussi des manageuses.
      #sociopathes

  • Le harcèlement une pratique répandue chez les gens conformistes (CA)
    https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2021/12/07/le-harcelement-une-pratique-rependue-chez-les-gens-c

    Le milieu des arts n’échappe pas à ce phénomène de société que l’on appelle Le harcèlement. J’ai dressé pour vous le profil du harceleur et des victimes.


    L’harceleur a une pathologie et une estime de soi fragile et narcissique. Il est peu ouvert et enclin à mettre en place une structure saine et valorisante. Pour maintenir son estime de soi, il éloignera toute personne qualifiée et compétente. Afin d’éviter d’altérer son ego, il fera du terrorisme relationnel en divisant et propageant des rumeurs malsaines et non fondées. En vue de constituer un dossier, il n’hésitera pas à mettre en place un état policier pour surveiller les moindres fautes professionnelles. Son raisonnement est souvent dépourvu de tout fondement, il ne gère pas, il règne et s’assure avec l’énergie du désespoir de ne pas mettre sa position en jeu. En résumé, c’est un être pervers, sournois qui se préoccupe davantage de l’erreur qui lui est exposée plutôt que des soucis de l’entreprise. Sa souffrance l’amène dans une mécanique malsaine. Des efforts qui traduisent un excès de narcissisme doublé à une faible estime de soi.


    Harcèlement : Pour la psychopathologue Ariane Bilheran, le harcèlement vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe, par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées, destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré, et ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur. On a d’autant plus de mal, déclare le Dr Prigent, à repérer le harcèlement moral puisqu’il s’agit presque toujours d’un phénomène sournois. Tel un manipulateur, le prédateur est souvent lisse et convenant. L’acte pervers ne tend pas à nuire utilement, mais à détruire absolument. Le pervers est donc un prédateur. On dit qu’il manipule en ce sens qu’il utilise les gens comme de véritables objets qu’il déplace avec la main. On parle de l’instrumentalisation des personnes. Le pervers ne s’attaque pas à ce que fait sa victime, mais à ce qu’elle est : sa confiance, ses croyances, ses talents, ses capacités et ses certitudes. Il y a ainsi toujours atteinte à sa personne par dépouillement de son honneur et de sa dignité. Aussi, le pervers agit toujours de façon imprévisible, ce qui empêche la victime d’élaborer un mode de défense. Le Dr Prigent note que les pervers se plaignent à l’entourage de leurs victimes, à leurs supérieurs ou propriétaire, afin de les isoler selon la technique habituelle du prédateur : « le loup qui isole un mouton du troupeau ». Résister à leur emprise, c’est s’exposer à leur haine. 

    Ils veulent des gens faibles pour donner du pouvoir à leur déficit d’intériorité, ces individus prennent souvent les limites de leur esprit pour celles des autres.

    La victime :
    Cependant, des traits de personnalités prédisposent au harcèlement. Selon Ariane Bilheran, la victime typique est un individu qui se distingue du groupe, souvent par des aptitudes et un charisme remarquables. Ces qualités peuvent susciter de la frustration dans son entourage. Il s’investit beaucoup dans son activité professionnelle, agace par sa gentillesse, son écoute, sa disponibilité, son humour et sa vitalité. Tous s’entendent pour dire que les victimes de harcèlement moral s’avéraient être « très bien dans leur peau » et avant tout : autonome. Il est reconnu que dans le harcèlement moral la victime est victime parce qu’elle a été désignée par l’agresseur. La cible est celui ou celle qui ne plie pas. Il n’est qu’un exemple de personne qui vit librement. Cela dérange que les pervers, être marginal, cultivé, crédible, vivre de son propre pouvoir. Refuser l’assujettissement, garder son droit de parole, parler haut et fort, oser vouloir contredire les autorités, douter des dogmes, oser changer les habitudes, dénoncer la manipulation, et en plus, montrer sa souveraineté individuelle sont là des exemples concrets.

    Ignorer, inconsidèrer, faire fi sont des composantes essentielles à l’identification du harcèlement.

    PRIGENT YVES, Face au harcèlement moral, Desclée de Brower (paris Québec), 2007, 80
    Source : http://www.charlesmarsan.com Forum et blog.
    Sylvain Boucher / Éducateur


    Comment expliquer la méfiance et le désamour des citoyens envers les médias ? Trop prévisibles et trop consensuels, ils négligent l’intelligence et la curiosité de leurs auditeurs et abonnés. Il y a bien des sursauts de lucidité, comme lorsque les journalistes questionnent les dirigeants politiques sur leur gestion par moments chaotique de la pandémie qui nous frappe. On trouve aussi en certains lieux des voix originales qui empruntent des sentiers non balisés. Mais, en règle générale, la discordance et la créativité sont tenues à distance au Québec.

    #harcèlement #perversions #agression #travail #Art #harcèlement_sexuel #discrimination #violence #racisme #domination #police #justice #surveillance #Victimes #médias #liberté #pouvoirs #manipulation #Résister

    • Appels téléphoniques indésirables en ce moment !

      Attention, actuellement quelqu’un téléphone à de nombreux français en leur demandant de rappeler.

      Il dit s’appeler #Arnaud_de_Montebourg.

      Ne rappelez surtout pas !

      Il s’agit réellement d’Arnaud de Montebourg !
      J’ai reçu cet appel, c’est pour dire.

      #humour

  • À #Briançon, les exilé.es risquent leur vie à la frontière

    La ville des Hautes-Alpes est depuis 2015 un théâtre du parcours migratoire de milliers d’hommes et de femmes. Leur route se croise avec celles de citoyen·nes solidaires, mais aussi avec celles de la police et de l’État français, qui font tout pour rendre dangereux leur voyage. Reportage depuis la frontière.

    Ciel gris sur la ville de Briançon, ce matin du samedi 13 novembre. Alors qu’il est presque 13h, le soleil est barricadé derrière les nuages et il est difficile de saisir le temps qui passe dans les changements de lumière. Nous descendons en voiture la route principale qui mène à la vieille ville, perchée sur son gros rocher et protégée par deux anciens forts, derniers remparts avant d’engager la voie du col de #Montgenèvre. Dans le sens inverse, soudainement six camions de gendarmes (de quoi faire penser à une grande manif parisienne) remontent la route. On ne peut pas s’empêcher de sentir des frissons : derrière nous, une autre bagnole, conduite par deux solidaires, transporte deux migrants qui viennent d’être retrouvés à l’entrée de la vieille ville, du côté Français de la frontière. En cas de contrôle, ils auraient des ennuis.

    15 heures plus tôt, dans la soirée du vendredi, le #campement de fortune mis en place par les associations du Briançonnais s’apprête pour le sommeil. Un groupe d’exilés vient de partir avec le bus de 20h pour Paris, et ceux qui le peuvent sont allés chez leurs hébergeur.ses pour passer une nuit un peu plus confortable. Les autres se préparent à dormir dans deux grandes #tentes, chauffées avec un grand poêle à pétrole, qui peuvent accueillir environ 50 personnes. Ce soir là, une vingtaine d’exilés sont présents, tous hommes, presque tous jeunes, tous provenant du Maghreb, d’Iran ou d’Afghanistan. Maxime1, un bénévole dans l’association « Terrasses Solidaires » qui passe souvent ses nuits au campement pour accueillir les nouveaux.elles arrivé.es, explique que : « C’est très aléatoire, des soirs nous avons beaucoup d’arrivées, d’autres très peu. Il y a dix jours, on a eu plus de trente personnes en une seule nuit. Maintenant c’est plus calme, mais la particularité de cette période est que nous n’avons jamais aucune arrivée ». Les Terrasses Solidaires, le seul lieu qui garantissait un hébergement d’urgence pour les exilé·es à Briançon, a été fermé (lire nos articles sur la fermeture du refuge et sur la mobilisation des solidaires ici : https://www.lamuledupape.com/2021/11/05/personne-ne-doit-rester-dehors-les-solidaires-de-briancon-en-detresse et ici : https://www.lamuledupape.com/2021/11/16/a-briancon-les-solidaires-sunissent-face-a-lurgence) le 24 octobre en raison de problèmes d’insécurité liés à un trop grand afflux de personnes. Le lieu accueillait 250 migrant·es, alors que la jauge maximale était de 80 personnes. Depuis la fermeture, les conditions d’accueil ont empiré, dans une situation qui était déjà très compliquée.

    Parier sa vie : un chemin obligé ?

    La nuit de vendredi s’annonce calme : vers minuit, encore aucune arrivée. Maxime est confiant, d’autant plus qu’un « maraudeur » vient nous voire pour faire un salut et, pendant la conversation, nous communique un « rien à signaler » sur les sentiers qui mènent à Briançon. Ces solidaires, guides de montagne ou simples habitant·es de la ville, prennent pendant la nuit les routes et les sentiers le plus souvent parcouru·es par les migrant·es, pour secourir celles et ceux qui ont besoin d’aide. De plus en plus souvent, ils et elles repèrent des signes préoccupants aux alentours de la frontière : « La semaine dernière, on a trouvé deux poussettes en montagne. La neige commence à tomber, les températures tombent en dessous de 0oC la nuit. C’est pas possible de laisser les gens en montagne dans ces conditions » explique Maxime.

    À une heure du matin, alors que tout le monde sauf Maxime est plongé dans le sommeil, trois personnes arrivent à pied au camp. Le salarié des Terrasses les accueille dans une petite salle, leur offre de quoi manger et un thé chaud, se préoccupe de leur état de santé et de leurs pieds, leur donne des vêtements et des chaussettes. Les trois, en effet, sont arrivés avec les pieds enveloppés dans des baskets légères, rien d’autre. Le matin suivant, nous allons trouver trois bottes d’hiver sur le chemin sortant de la ville. Les exilé·es changent souvent d’habits pour rentrer en ville, histoire d’être un peu moins reconnaissables par policier·es et délateur·ices. À 5h, la même scène se répète. Cette fois, c’est cinq personnes, toutes d’origine afghane, qui arrivent au camp. Leurs conditions sont pires que celles de leurs camarades de voyage : deux d’entre eux ont les pieds congelés, un a mal au dos, un autre aux genoux. Maxime s’empresse de répondre à ces besoins, tout en parlant avec eux par le biais d’un traducteur improvisé. Ceux et celles qui arrivent du col peuvent, en effet, alerter sur d’autres personnes égarées sur les chemins de montagne.

    Les cinq Afghans nous disent qu’en Italie, c’était un groupe de 50 qui s’est approché de la frontière avec eux. Kamran, un d’entre eux, se préoccupe de l’état de deux amis, qui ont pris un chemin plus haut qu’eux pour éviter la police. Le jour suivant, nous apprendrons d’un maraudeur qu’au moins une vingtaine de personnes ont été retenues par la PAF (Police Aux Frontières) et refoulées en Italie. Une dizaine sont restées au pied du col et tenteront la traversée le lendemain, nous disent ceux qui viennent d’arriver. Mais Maxime se préoccupe du reste : une dizaine de personnes dont nous n’avons aucune nouvelle. Il ne reste qu’à attendre, sans savoir si dix personnes sont vraiment égarées sur les cols enneigés, ou pas.

    Les contrôles à la frontière, renforcés après l’arrivée d’un nouvel escadron (110 effectifs) de #Gendarmerie_mobile (GM) dans la ville après la fermeture des Terrasses Solidaires, forcent la main aux exilé·es, qui empruntent des chemins de plus en plus dangereux. La « #route_briançonnaise » elle-même n’existerait pas si le passage de la frontière entre Ventimille et Menton n’était pas devenu si difficile en 2015, annus horribilis des politiques migratoires européennes. La fermeture temporaire (qui commence à s’éterniser) des frontières internes à l’espace Schengen permet aux policier·es français·es des #refoulements de groupe illégaux, sur la base de l’#accord_de_réadmission franco-italien, entré en vigueur en 2000. L’accord prévoit que toute personne trouvée en situation irrégulière à l’entrée en France puisse être renvoyée en Italie. Il ne prévoit pas, pourtant, la suspension du droit d’asile. Or, les exilé·es arrêté·es par la #PAF et la GM n’ont pas la chance de demander l’asile en France, iels sont refoulé·es tout de suite.

    Cette #surenchère_sécuritaire a ainsi conduit les migrant·es à marcher d’abord à travers le col de l’Échelle, ensuite sur le Montgenèvre, maintenant encore plus haut, sur des chemins peu traqués et très dangereux. Le manque pérenne d’informations peut induire à penser que les morts exigés par la montagne soient plus que ce qu’on croit. Un migrant solitaire, un faux pas, le précipice : personne pourrait savoir, le corps pourrait ne plus jamais être retrouvé.

    La #solidarité est un sport de combat

    À 7h du matin, Kamran reçoit un appel de ses amis égarés la nuit d’avant : un d’entre eux est tombé sur le chemin, il a frappé sa tête contre un rocher. Ils ont besoin d’aide, ils demandent un secours médical. Maxime a passé une nuit d’insomnie, et il aurait terminé son tour de garde, mais il reste au camp et se donne de la peine pour arriver à les localiser. Personne n’arrive à les retrouver, et Maxime décide d’appeler les #pompiers, en leur donnant la dernière localisation connue des deux exilés, qu’ils ont signalé à Kamran. Un maraudeur se dirige également dans cette direction. Une fois sur place, il fait immédiatement demi-tour : au lieu des pompiers, c’est que des policiers qu’il trouve sur place. Le #18 a joué un mauvais tour aux solidaires, et la « sécurité » a primé sur le #secours aux personnes en danger. Maxime s’approche aussi des lieux, et subit un contrôle d’identité.

    Les solidaires de Briançon ne sont pas en bons termes avec la #police : le cas, très médiatisé, des « sept de Briançon » en est un exemple éclatant. Mais au-delà des affaires judiciaires, c’est un #harcèlement_policier quotidien qui rend difficile, parfois impossible, l’#aide apportée par les maraudeur·ses. Le matin du samedi, Bernard nous raconte que la nuit d’avant il a été contrôlé par la police : « C’était pour le feu de la plaque d’immatriculation. Ils m’ont collé une amende. Le policier m’a dit, textuel : ‘normalement on laisse courir ce genre de choses, mais comme c’est vous on applique la loi jusqu’aux virgules’ ». Sam, du collectif TousMigrants, est résigné : « On ne peut rien faire contre cela, nous devons être parfaitement irrépréhensibles. Ce que nous faisons n’est pas illégal et les policiers le savent, donc ils utilisent tous les moyens qu’ils ont pour nous en empêcher ».

    La police et la #gendarmerie ont commencé, récemment, à contrôler les papiers des migrant·es même en centre-ville, ce qui était peu courant auparavant. Briançon est en effet une ville de transit, où les gens ne s’arrêtent que quelques jours tout au plus pour ensuite continuer leur voyage. La politique de la #préfecture impose désormais des #contrôles_au_faciès partout en ville, ce qui force les solidaires à accompagner, en groupe, les exilé·es jusqu’au train ou au bus pour éviter les contrôles, illégaux, des papiers. Les départs sont encore plus compliqués par la nécessité d’avoir un #pass_sanitaire : la préfecture ayant fermé la permanence de la Croix-Rouge qui garantissait des tests gratuits aux migrant·es, ces dernier·es doivent désormais se faire tester par Médecins du Monde. Mais cette association a moins de moyens que la Croix-Rouge, les tests manquent et les opérations avancent au ralenti. Tout cela force les exilé·es à une attente de plusieurs jours dans Briançon, alors qu’aucun ne souhaite y rester.

    Les contrôles en ville préoccupent Maxime, qui veut retrouver les deux personnes dispersées avant qu’elles arrivent au centre-ville en plein jour. Il est pourtant impossible de savoir s’ils ont été arrêtés ou pas, ni où ils se trouvent actuellement. La méfiance est normale et se rajoute aux difficultés du chemin, conduisant les exilé.es à éviter tout contact, ne serait-ce que avec des simples randonneur.ses. Compréhensible, pour des personnes qui ont fait des milliers de kilomètres, s’exposant aux délations, aux tabassages et aux injures. Mehdi est arrivé à Briançon il y a deux jours, il vient du Kurdistan iranien. Pour lui « tous les Balkans c’est l’enfer, sauf la Bosnie. Partout ailleurs les gens font semblant de vouloir t’aider, puis ils appellent la police. Sinon ils te poursuivent et ils te frappent eux-mêmes. » Des expériences qui n’aident pas les solidaires briançonnais à obtenir la confiance des personnes en transit.

    Maxime n’a plus d’autre choix que d’attendre. Nous le suivons, à midi, sur un chemin qui mène en ville, et nous restons en attente, à l’entrée de la forêt. Le choix se base sur la probabilité, mais reste aléatoire : les deux voyageurs auraient pu prendre d’autres routes ou être déjà au poste de police. Nous restons a l’entrée de la ville plus d’une heure, toujours essayant d’entrer en contact avec les migrants. Au final, on renonce, et on reprend le chemin à inverse. On vient de repartir, quand en se retournant encore une fois, on voit deux jeunes hommes arriver vers nous, lourdement habillés, l’un d’eux blessé à la tête. Maxime court les rencontrer, heureusement la blessure n’est pas grave. Ils seront accompagnés au camp par les solidaires. L’aventure se termine bien, mais expose toutes les difficultés du boulot des solidaires, accompagné·es constamment par l’incertitude et harcelé·es par la police.

    Une frontière c’est pour toujours

    Les deux personnes qu’on a retrouvées viennent d’Iran. L’un des deux, Hasan, a 40 ans. Il est parti pour rejoindre sa famille en Allemagne. Les histoires racontées par les exilé·es sont toutes différentes, mais elles composent une seule, grande fresque. Leurs vies font des vagues qui se cassent parfois sur les barrages policiers et sécuritaires de la frontière, mais le plus souvent arrivent à passer. Dans l’acte, pourtant, elles restent marquées. Les exilé·es porteront la frontière avec elleux pour toujours, qu’iels parviennent à régulariser leur statut ou pas. La frontière marque, d’abord physiquement.

    Leurs difficultés ne commencent pas sur la frontière franco-italienne : ceux qui y arrivent ont déjà traversé soit la Méditerranée, soit la mer de barbelés, police et fascistes que sont devenus les Balkans. « On a eu récemment un mec qui s’était cassé la cheville en Bosnie il y a un an. Il ne s’est jamais soigné depuis, et il a continué son voyage. Elle était dans un état indescriptible », nous dit Maxime. Kamran, l’ami afghan de Hasan et de son compagnon de voyage, était patron d’une salle de musculation à Kaboul. Il était aussi body-builder, et pesait 130 kilos quand il est parti. « J’ai perdu 40 kilos. C’est pas bien pour le corps d’arrêter le body-building d’un jour à l’autre, c’est un choc. Maintenant j’espère travailler un peu à Paris et ensuite ouvrir ma salle de muscu là-bas ». Voici l’autre endroit où la frontière marque la vie des exilé·es : nous écoutons Kamran, mais nous savons que probablement il ne va jamais arriver à ouvrir sa salle. Si il pourra obtenir l’asile, il demeurera discriminé, pauvre, isolé dans un pays étranger et qui lui a signifié sans laisser de doutes qu’il ne veut pas de lui, de son histoire et de ses rêves. Le message de la frontière est clair, et il accompagnera Kamran et ses camarades de voyage pour toujours, malgré le travail des solidaires. Leur assistance, qui reste vitale, doit s’accompagner d’un changement radical du #régime_des_frontières, voire de son abolition. Autrement, elles continueront à nous diviser, à nous blesser, à nous tuer.

    https://www.lamuledupape.com/2021/12/08/la-frontiere-a-briancon-espoir-et-danger
    #frontières #asile #migrations #réfugiés

    –-> citation :

    « Les exilé·es porteront la frontière avec elleux pour toujours, qu’iels parviennent à régulariser leur statut ou pas. La frontière marque, d’abord physiquement. »

    –-

    Ajouté à la métaliste sur Briançon :
    https://seenthis.net/messages/733721
    Et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/733721#message930101

  • Blizzard Employee Publicly Says She Was Demoted After Filing HR Complaint About Sexual Harassment - Game Informer
    https://www.gameinformer.com/2021/12/08/blizzard-employee-publicly-says-she-was-demoted-after-filing-hr-compla

    Since I’ve been employed at Blizzard, I’ve been subjected to rude comments about my body, unwanted sexual advances, inappropriately touched, subjected to alcohol-infused team events and cube crawls, invited to have casual sex with my supervisors, and surrounded by a frat boy culture that’s detrimental to women. 
    When I complained to my supervisors, I was told they were just joking and that I should get over it. I began to remove myself from work events to avoid all the sexual comments and groping. I was told not to go to HR. I was told that the harassing men were just trying to be friends with me. I was told they did nothing wrong by law. After I complained of the sexual harassment, I was demoted. I was then further harassed and retaliated against. I’ve been denied my full profit sharing, denied shares at the company, and have had minimal raises in the four years I’ve been employed at Blizzard.

    #blizzard #activision_blizzard #harcèlement #harcèlement_sexuel #harcèlement_moral #environnement_toxique #ressources_humaines #lisa_bloom #bro_culture #alcool #jeu_vidéo_world_of_warcraft #frat_boy_culture

  • Blizzard employee speaks publicly on ‘alcohol-soaked culture’ of harassment - Polygon
    https://www.polygon.com/22824117/activision-blizzard-sexual-harassment-allegations-lisa-bloom-attorney

    A current Blizzard employee of four years, Christine said she experienced the alleged “frat boy culture detrimental to women,” and that coworkers and supervisors made rude comments about her body, made unwanted sexual advances, and inappropriately touched her. She alleged that she was propositioned for sex from a supervisor; when she went to managers about it, they allegedly told her not to go to human resources. Christine said she was demoted after her complaint and continued to be harassed and retaliated against, including being denied her full profit-sharing.

    #blizzard #activision_blizzard #harcèlement #harcèlement_sexuel #harcèlement_moral #environnement_toxique #ressources_humaines #lisa_bloom #bro_culture #alcool #jeu_vidéo_world_of_warcraft #cosby_suite #frat_boy_culture #justice #procès #bobby_kotick #grève #manifestation #assurance_qualité #raven_software

  • Les députés votent un nouveau délit de harcèlement scolaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/les-deputes-votent-un-nouveau-delit-de-harcelement-scolaire_6104387_3224.htm

    Les députés ont voté en première lecture, mercredi 1er décembre, une proposition de loi qui crée un nouveau délit de harcèlement scolaire. Ce texte, soutenu par le gouvernement, a été adopté à l’unanimité des suffrages exprimés, soit 69 voix. Cinq députés de gauche se sont abstenus.

    « En se proposant de légiférer sur une telle question, les représentants de la nation envoient un message d’une grande puissance », a estimé le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, pour qui la lutte contre le harcèlement scolaire « nécessite la mobilisation de la société tout entière ». Près d’un élève sur dix serait concerné par ce fléau, amplifié par les réseaux sociaux. Un programme de lutte contre le harcèlement scolaire, baptisé Phare et expérimenté par six académies depuis deux ans, est en cours de déploiement au sein de toute l’éducation nationale.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « J’ai peur d’y retourner » : le sombre quotidien des élèves victimes de harcèlement scolaire

    Ce nouveau délit vise à compléter d’un point de vue pénal les outils déjà disponibles. Il pourra concerner les élèves comme les adultes travaillant dans les établissements scolaires et universitaires, publics ou privés. Le texte prévoit des peines allant de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, lorsque les faits auront causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, à dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende lorsqu’ils auront conduit la victime à se suicider ou tenter de se suicider.
    « Surenchère pénale »

    Sur le terrain, les acteurs associatifs n’étaient pas demandeurs d’un tel délit. Le directeur du Centre de ressources et d’études systémiques contre les intimidations scolaires (Resis), Jean-Pierre Bellon, ou la fondatrice de l’association Marion la main tendue, Nora Fraisse, jugent ainsi le texte trop répressif : « Aucune loi pénalisant les élèves harceleurs n’aura le moindre effet sur l’existence des effets de groupe » propres au harcèlement scolaire, estiment-ils dans un texte commun.

    Dans l’hémicycle, la création de cette nouvelle infraction, alors que ces agissements peuvent déjà être sanctionnés aujourd’hui par le biais du délit de harcèlement moral, a suscité des débats. Cette proposition de loi participe à « un plan de communication » et à une « surenchère pénale », a ainsi déclaré la députée Sabine Rubin (La France insoumise, Seine-Saint-Denis). « Le réflexe répressif vis-à-vis d’enfants n’est pas la bonne voie », a rebondi Elsa Faucillon (Parti communiste, Hauts-de-Seine). La députée craint une judiciarisation accrue : « Des parents iront porter plainte avant même d’en parler au chef d’établissement », alors qu’« il y a besoin de plus d’éducatif ». Favorable au texte et au fait de « casser un tabou », le député Grégory Labille (Union des démocrates, radicaux et libéraux, Somme) n’en a pas moins jugé que « les peines prévues sont totalement disproportionnées en comparaison avec le droit existant ».

    « Je souhaite avant tout utiliser la fonction expressive du code pénal pour poser un interdit clair, susceptible de fonder une action pédagogique de prévention », se défend Erwan Balanant, le député MoDem à l’origine de ce texte. « Il ne s’agit pas d’envoyer les enfants en prison. La justice des mineurs existe. Elle prend en compte l’âge et le discernement de l’auteur. Mais le code pénal édicte le système de valeurs d’une société », ajoute l’élu du Finistère.

    Un stage de « sensibilisation aux risques liés au harcèlement » pourra être proposé aux élèves harceleurs comme mesure alternative aux poursuites. Le texte prévoit aussi d’obliger les réseaux sociaux à modérer les contenus de harcèlement scolaire. Une disposition qui laisse sceptiques nombre de députés présents quant à sa portée réelle.
    « Tigre de papier »

    Outre ce volet pénal, le texte égrène des mesures de prévention comme la formation des personnels, une information annuelle des parents d’élèves ou l’obligation pour chaque établissement de définir un protocole de traitement des faits de harcèlement. Des dispositions qui resteront un « vœu pieux » si elles ne sont pas associées à des moyens supplémentaires, notamment pour la médecine scolaire, ont souligné plusieurs députés.

    Au tour des sénateurs d’examiner, début 2022, cette proposition de loi, qui bénéficie d’une procédure accélérée. Une mission sénatoriale sur le harcèlement scolaire se montrait dernièrement encore peu convaincue par la création d’un tel délit spécifique. « Au-delà de réaffirmer un interdit social, cette solution risque de n’être qu’un tigre de papier et n’aura pas ou très peu d’effet. Elle risquerait même de créer un sentiment de bonne conscience et de nuire à la nécessaire mobilisation générale », estimait-elle dans son rapport fin septembre.

    #Education #Harcèlement #Cyberharcèlement

  • Report: Nintendo criticizes Activision’s actions in internal memo
    https://www.gamedeveloper.com/culture/report-nintendo-criticizes-activision-s-actions-in-internal-memo

    Activsion Blizzard has landed the game industry’s most embarrassing hat trick—Nintendo’s Doug Bowser has apparently joined Xbox and PlayStation bosses Phil Spencer and Jim Ryan in sending private memos to employees criticizing Activision Blizzard’s alleged culture of sexual harassment and discrimination.

    […]

    That means leadership for all three major platform holders that Activision Blizzard does business with have now criticized its handling of the situation in the week since an explosive Wall Street Journal report alleged that CEO Bobby Kotick was an active participant in said culture.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #nintendo #nintendo_of_america #bobby_kotick #doug_bowser #phil_spencer #jim_ryan #harcèlement #harcèlement_sexuel #discrimination #bro_culture #ressources_humaines

  • Nintendo Issues Internal Response to Activision-Blizzard Reports
    https://www.fanbyte.com/news/nintendo-issues-internal-response-to-activision-blizzard-reports

    An email sent by Nintendo of America president Doug Bowser sent on Friday, November 19 addresses the Activision-Blizzard report. The email went out to all levels of Nintendo of America, including internal development houses like Retro Studios and the newly-acquired Next-Level Games.

    “Along with all of you, I’ve been following the latest developments with Activision Blizzard and the ongoing reports of sexual harassment and toxicity at the company,” Bowser begins. “I find these accounts distressing and disturbing. They run counter to my values as well as Nintendo’s beliefs, values and policies.”

    Bowser goes on in the letter to explain that Nintendo is committed to having an open and inclusive workplace where all are welcome. He remarks the company holds itself to this standard and expects the same from the industry and their partners.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #nintendo #noa #nintendo_of_america #harcèlement #harcèlement_sexuel #ressources_humaines #bro_culture #business #doug_bowser

  • Report: Activision CEO Bobby Kotick Will ’Consider’ Quitting
    https://kotaku.com/report-activision-ceo-bobby-kotick-will-consider-quitt-1848100036

    Besieged Activision Blizzard CEO Bobby Kotick, who last week was the subject of staff walkouts and shareholder calls for his resignation, has reportedly said he will “consider leaving the company” if he can’t speedily address the harassment issues that have made headlines around the world this year.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #bobby_kotick #démission #scandale #harcèlement #harcèlement_sexuel #ressources_humaines #bro_culture

  • Activision Blizzard CEO Bobby Kotick Tells Colleagues He Would Consider Leaving if He Can’t Quickly Fix Problems - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/activision-blizzard-ceo-bobby-kotick-tells-colleagues-he-would-consider-leaving

    Activision Blizzard Inc. Chief Executive Bobby Kotick has told senior managers he would consider leaving the company if he can’t quickly fix the culture problems at the videogame giant, according to people familiar with his comments.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #bobby_kotick #démission #scandale #harcèlement #harcèlement_sexuel #ressources_humaines #bro_culture

  • Activision Blizzard’s (ATVI) Board is Full of CEO Bobby Kotick’s Friends - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2021-11-19/activision-blizzard-s-atvi-board-is-full-of-ceo-bobby-kotick-s-friends

    More than 1,500 Activision Blizzard Inc. employees have signed a petition calling for Chief Executive Officer Bobby Kotick’s removal, but it’s a group of just 10 people who will ultimately decide the embattled leader’s fate.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #bobby_kotick #démission #ressources_humaines #actionnariat #gouvernance #scandale #harcèlement #harcèlement_sexuel #bro_culture #succès #brian_kelly #peter_nolan #dawn_ostroff #casey_wasserman #barry_meyer #reveta_bowers #hendrik_hartong_iii

  • « J’ai peur d’y retourner » : le sombre quotidien des élèves victimes de harcèlement scolaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/17/j-ai-peur-d-y-retourner-temoignages-d-eleves-harceles_6102380_3224.html

    Des témoignages qui rendent plus que triste.

    Et une question lancinante : pourquoi n’y a -t-il aucune prise en compte d’un besoin de penser l’école autrement qu’au travers du seul prisme du "transfert de connaissances" et de penser que c’est un lieu de vie... qui a donc besoin d’un personnel nombreux et qualifié pour apprendre le "savoir-être" aux jeunes générations. Pas le rôle des prof, mais bien des CPE. Qu’on en multiplie le nombre, qu’on les accompagnent d’infirmier.es et de psychologues, et on fera sacrément avancer la société. Sur le long terme, autant que pour prendre en compte/charge les dérives présentées dans cet article.

    En France, un enfant sur dix serait concerné par des violences verbales ou physiques dans le cadre scolaire. A l’occasion de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire, des victimes et leurs parents racontent leur histoire au « Monde ».

    On a publié trois livres sur ces questions que l’on estime vraiment importantes :
    – (Cyber)harcèlement de Bérengère Stassin
    https://cfeditions.com/cyberharcelement

    – L’Ecole sans école. Ce que le confinement nous dit de l’éducation
    https://cfeditions.com/sans-ecole

    – Le désir de détruire de Daniel Oppenheim
    https://cfeditions.com/destructivite

    #Cyberharcèlement #Harcèlement_scolaire

  • Harcèlement : la pression monte autour d’Activision-Blizzard, le géant américain du jeu vidéo
    https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/harcelement-la-pression-monte-autour-d-activision-blizzard-le-geant-america

    Une enquête du Wall Street Journal affirme que le dirigeant Bobby Kotick était au courant d’affaires de viols et d’agressions sexuelles au sein des studios et n’en a pas informé son conseil d’administration.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #bobby_kotick #viol #harcèlement_sexuel #culture_toxique #blizzard #justice #procès #suicide #alcool #securities_and_exchange_commission #sec #bourse #j._allen_brack #mike_ybarra #jen_oneal #ressources_humaines

  • Group of Activision Blizzard shareholders joins call for CEO Bobby Kotick’s resignation - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2021/11/17/bobby-kotick-resignation-shareholders

    “In contrast to past company statements, CEO Bobby Kotick was aware of many incidents of sexual harassment, sexual assault and gender discrimination at Activision Blizzard, but failed either to ensure that the executives and managers responsible were terminated or to recognize and address the systematic nature of the company’s hostile workplace culture,” the shareholders, led by the Strategic Organizing Center (SOC) Investment Group wrote in a joint letter addressed to the company’s board of directors and shared with The Washington Post.

    Jason Schreier sur Twitter :
    https://twitter.com/jasonschreier/status/1460991941332582405

    I’m seeing a lot of big reactions to this story, but some important context:
    – This group, SOC, owns 4.8 million shares, or just 0.6% of Activision Blizzard
    – SOC has been criticizing Kotick for a long time. This isn’t a turnaround or shift in view from them

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #actionnariat #bobby_kotick #harcèlement_sexuel #ressources_humaines #démission #brian_kelly #robert_morgado #procès #justice #scandale

  • Former Blizzard Co-Lead Jen Oneal Says She Was Offered Equal Contract Only After Resigning - IGN
    https://www.ign.com/articles/blizzard-jen-oneal-mike-ybarra-equal-pay-after-resignation

    “When Mike and I were placed in the same co-lead role, we went into the role with our previous compensation, which was not equivalent. It remained that way for some time well after we made multiple rejected requests to change it to parity,” she wrote. It remains unclear as to why Activision Blizzard rejected those requests.

    She continued, “While the company informed me before I tendered my resignation that they were working on a new proposal, we were made equivalent offers only after I tendered that resignation.” (Emphasis Oneal’s)

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #blizzard #activision #activision-blizzard #bobby_kotick #jennifer_oneal #mike_ybarra #égalité #discrimination #harcèlement_sexuel #démission #égalité_salariale #ressources_humaines