• Missing Shulamith and The Dialectic of #MeToo

    The history of #MeToo has been obscured by the media frenzy that concurrently emerged. Tarana Burke, an African American woman, created a non-profit organization called Me Too in 2006, to help women of color who had been sexually abused or assaulted. This was not about naming perpetrators or holding them accountable; it was only to give the affected women a voice. This, the media ignored. But in 2017 two things happened which did get media attention: The New York Times published revelations about Harvey Weinstein’s sexual abuse of Hollywood women, and following that, an actress, Alyssa Milano, who became aware of Tarana Burke’s work, wrote in social media, “If all the women who have been sexually harassed or assaulted wrote “Me Too” as a status, we might give people a sense of the magnitude of the problem.” What followed was the flooding of social media with stories of abuse and harassment, and a way for women to tell their experience and stand in solidarity with other abuse survivors. In the first 24 hours of Milano’s post, more than 12 million “MeToo” posts appeared. All these aspects of #MeToo, its mass base and its revelation of the pervasive and perverse alignment of misogyny and power, make it dangerous to the established power structure. Not surprisingly, that power structure has responded quickly in its attack on #MeToo.

    As it addresses these challenges, this wave of feminism, of which #MeToo may be the vanguard, will herald a transformative process, a process that would be both revolutionary and healing. I wish #Shulamith_Firestone were here to witness and comment on this moment. The struggle and potential for women and men to lead new lives is stronger than ever. There is still much work to do, leadership to emerge, organizing and theory to be developed, but the era of silence and shame is coming to an end.

    https://www.tikkun.org/nextgen/missing-shulamith-and-the-dialectic-of-metoo
    #me_too #dialectique #sexisme #harcèlement_sexuel #pouvoir #misogynie #structures_de_pouvoir #patriarcat #féminisme #anti-metoo

  • #MeToo strikes aid sector as sexual exploitation allegations proliferate | Global development | The Guardian

    https://www.theguardian.com/global-development/2018/feb/12/metoo-strikes-aid-sector-as-sexual-exploitation-allegations-proliferate

    Senior figures in the humanitarian world have described the allegations of sexual exploitation that have embroiled Oxfam as the tip of the iceberg and the aid sector’s #MeToo moment.

    In interviews with the Guardian, humanitarian officials with experience working across the globe have told largely similar stories of colleagues’ use of sex workers, suspicions of the exploitation of vulnerable women for sex – including minors – and a unwillingness of their organisations to properly tackle the issue.

    #humanitaire #oxfam #harcèlement_sexuel #viol

  • #MeTooPhD reveals shocking examples of academic sexism | Keiran Hardy | Opinion | The Guardian

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/feb/04/metoophd-reveals-shocking-examples-of-academic-sexism

    Thousands of women have used #MeToo to share their stories of sexual harassment and assault. The power of it is not only in the high-profile cases, in bringing down the Harvey Weinsteins and Kevin Spaceys of the world. Its power also lies in uncovering sexism of a more subtle, everyday nature, which provides the foundation on which high-profile cases are built.

    And it’s not just a problem on Hollywood movie sets or Australian TV shows.
    Me Too founder Tarana Burke: ‘You have to use your privilege to serve other people’
    Read more

    #MeTooPhD is a hashtag for university staff and students to share their experiences of sexual harassment and assault.

    #harcèlement_sexuel #sexisme

  • L’Université de Montréal fait son mea culpa - La Presse+

    http://plus.lapresse.ca/screens/00903a61-9d83-46cb-81fc-14825eeb8083__7C___0.html

    Signalé par Elisabeth Vallet sur FB. SUite d’une histoire que j’ai suivi de loin.

    Relations professeurs-étudiantes
    L’Université de Montréal fait son mea culpa

    L’Université de Montréal reconnaît avoir toléré, faute de balises adéquates, des comportements « inacceptables » du professeur Jean Larose, parti à la retraite en 2011 à la suite d’une plainte pour attouchements et harcèlement sexuels qui a été rejetée. Un cas qui illustre, selon le recteur, les limites d’un processus disciplinaire « long, opaque, complexe », qui doit être changé.

    Une enquête de Rima Elkouri

    Des comportements « inacceptables » reprochés à Jean Larose
    Rima Elkouri La Presse

    Allégations d’abus de pouvoir, d’inconduites sexuelles et de conflit d’intérêts… Quatre ex-étudiantes ont raconté à La Presse avoir subi ou été témoins de comportements inacceptables du professeur honoraire de l’Université de Montréal Jean Larose, parti à la retraite en 2011 à la suite d’une plainte qui n’a mené à aucune sanction.

    #harcèlement_sexuel

  • Des abus sexuels à l’ONU - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2018/02/01/abus-sexuels-lonu

    L’Organisation des Nations unies n’est pas épargnée par les cas d’abus et de harcèlement sexuels. Les agences dénombrent plusieurs affaires récentes et promettent de renforcer les mécanismes internes pour lutter contre ce #fléau

    #onu #unicef #onusida #pam #hcr #abus_sexuels #viols #impunité

  • #Heather_Brunskell-Evans : Il est temps de cesser d’invoquer une théorie régressive de l’évolution pour justifier la chosification sexuelle des femmes.
    http://tradfem.wordpress.com/2018/01/30/il-est-temps-de-cesser-dinvoquer-une-theorie-regressive-de-levolu

    Une campagne de réactions hostiles est apparue en parallèle à la campagne #MeToo. Brendan O’Neill, rédacteur en chef de Spiked et farouche défenseur de la liberté d’expression, qualifie de « chasse aux sorcières » collective la prise de parole libre des femmes qui dénoncent les comportements sexuels prédateurs des hommes. O’Neill nous explique que « l’hystérie à propos du harcèlement sexuel est intrinsèquement hostile à l’idée même de justice naturelle, voire, elle la détruit. » Selon ses dires, des hommes se trouvent « accusés de faits que seuls les esprits les plus prudes et immatures qualifieraient de crimes ou de délits ». Il poursuit en évoquant un « enfer kafkaïen » et « une injonction dogmatique à croire les femmes », avant de conclure :

    « Le scandale du ‘harcèlement sexuel en politique’ n’est plus seulement bizarre et agaçant. Il devient dangereux, car il repose sur des accusations minces et sur un tourbillon de rumeurs, alliées à une propension peu libérale à croire sur parole toute personne isolée qui pointe un doigt accusateur en hurlant au prédateur. »

    Réduire la prise de conscience collective des femmes à de l’hystérie est une analyse grossière qui relève de vieux mythes culturels solidement ancrés. Il associe la parole collective de femmes au préjugé contre la vengeresse, isolée, assoiffée de justice sommaire et motivée par le soi-disant geste sans conséquence d’un homme innocent et sans méfiance. Il perpétue également le mythe culturellement ancré selon lequel le témoignage des femmes n’est pas fiable et ne doit pas être cru. Il tente d’attiser la peur à propos de la campagne #MeToo en la comparant à l’irrationalité des chasses aux sorcières du XVIIe siècle, occultant au passage l’idée que ce sont les femmes elles-mêmes qui réclament une justice raisonnée.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/11/15/time-stop-using-regressive-evolutionary-theory-justify-mens-sexual-

    Madame Heather Brunskell-Evans, Ph. D., est sociologue, philosophe et directrice de recherche au King’s College, à Londres. Elle est la porte-parole nationale de la politique visant à éradiquer les violences sexuelles du Women’s Equality Party, administratrice du mouvement FiLia et cofondatrice de l’organisation Resist Porn Culture. Elle vient de publier un nouveau livre intitulé : Born In Your Own Body : Transgender, Children and Young People. ( [Né·e dans ton propre corps : enfants et ados transgenres] Non encore traduit en français)
    #metoo #harcèlement_sexuel #pornographie

  • FN : Des ex-assistants auraient été intimidés après des accusations de harcèlement sexuel visant Bruno Bilde
    http://www.20minutes.fr/societe/2201875-20180114-fn-ex-assistants-intimides-apres-accusations-harcelement-

    Bruno Bilde, élu du Pas-de-Calais, est accusé par plusieurs anciens assistants parlementaires de harcèlement sexuel, rappelle ce dimanche Libération. Le quotidien évoque des tentatives, au sein du parti, pour intimider les jeunes hommes.

    Bruno Bilde, 41 ans, affiche un CV flatteur au FN. Député depuis les législatives de juin 2017, le fils de la députée européenne Dominique Bilde est « conseiller spécial » de Marine Le Pen depuis des années, après en avoir été son chef de cabinet. Il est par ailleurs proche de Steeve Briois, secrétaire général du FN et maire de Hénin-Beaumont, fief frontiste dans le Pas-de-Calais.
    « Cela n’est pas une catastrophe ! »

    Les accusations commencent en novembre 2017, dans la foulée de l’affaire Weinstein, quand deux anciens assistants parlementaires accusent Bruno Bilde. Dans un documentaire diffusé Sur France 5, Mickaël raconte : « la première chose que [Bruno Bilde] il m’a dite [en septembre 2011], c’est : "Tu as un beau cul." Pas "bonjour", ni rien. Je ne l’avais jamais vu de ma vie, il ne savait même pas qui j’étais ». Des « commentaires graveleux » et des « mains aux fesses » qu’un autre jeune homme, Alexandre, aurait lui aussi subis.

    >>A lire aussi : Harcèlement sexuel : Dans le monde politique, « on se protège, on reste en famille »

    Cette interview télé aurait fait réagir au Front national. Selon Libération, plusieurs membres du parti auraient tenté de faire pression sur Alexandre : « Cette déclaration va faire plus de mal que de bien. Une tape sur le ventre, un massage d’épaules, ça n’est pas une catastrophe ! » lui aurait écrit un frontiste.
    « Des philippotistes » cherchant à « se venger »

    Un compte Twitter anonyme aurait ensuite publié une fiche de paie de Mickaël, datant de l’époque où il travaillait au Parlement, accompagné de : « Tu gagnais 5.000 euros et tu connaissais ou tu aurais dû connaître les conditions avant d’accepter. » « Comment cette fiche de paye est-elle sortie du bureau de la RH du FN ? », s’interroge le quotidien qui souligne que Bruno Bilde nie toutes les accusations le concernant.

    Le député juge auprès du journal que les deux jeunes hommes qui ont parlé seraient « des philippotistes » cherchant à « se venger ». L’un serait qualifié de « fou » et de « mythomane au dernier degré » quand l’autre serait « antisémite ».

    Un troisième jeune homme, Quentin, a évoqué auprès du quotidien des « gestes répétés, de massages sous couvert de "camaraderie" » [de la part de Bruno Bilde]. Ou des mains « passées sous la chemise, sur le ventre », parce qu’on « fait un régime ». L’ancien assistant parlementaire n’en aurait pas parlé à sa hiérarchie, de peur de montrer sa « réprobation ». Des proches de Bruno Bilde ont répondu au quotidien que c’étaient des « mensonges ».

    Les jeunes hommes auraient commencé à « constituer un dossier », mais seraient lassés des réactions après leurs témoignages, conscients enfin de la difficulté à prouver le harcèlement.

    #metoo #harcelement_sexuel #FN

  • Dans les #mines d’#émeraude, des #femmes battent en brèche le machisme

    Longtemps, les femmes ont été interdites dans les mines de #Colombie, par superstition. Elles devaient se contenter de la quête improbable des précieuses pierres dans les déchets de terre noirâtre rejetés des galeries. Mais les temps ont changé : elles battent aujourd’hui en brèche le machisme au fond des mines.


    https://www.courrierinternational.com/depeche/dans-les-mines-demeraude-des-femmes-battent-en-breche-le-mach
    #genre
    cc @daphne @albertocampiphoto @marty

  • #MoiAussi : légitime car illégal

    La campagne de libération de parole #MeToo a marqué cette année 2017. Tristan Boursier y voit un acte nécessaire de désobéissance civile, légitime justement parce qu’illégal, dans un contexte patriarcal où l’État de droit n’est pas toujours respecté en pratique.


    http://www.jetdencre.ch/moiaussi-legitime-car-illegal
    #moi_aussi #metoo #légitimité #légalité #illégalité #injustice #justice #patriarcat #domination #émancipation #Etat_de_droit #harcèlement_sexuel #inceste #viol #culture_du_viol #dénonciation #domination_systématique #délation #désobéissance_civile #démocratie

  • Au #Maroc, l’espace public reste un enfer pour les femmes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/271217/au-maroc-l-espace-public-reste-un-enfer-pour-les-femmes

    L’été dernier, deux vidéos d’agressions sexuelles à Tanger et à Casablanca ont choqué le Maroc et rappelé combien ce pays du Maghreb maltraite la condition féminine. Le gouvernement promet une loi. Entretien avec la sociologue #Safaa_Monqid qui a étudié comment l’espace public dans le monde arabe est bâti pour exclure les femmes.

    #International #harcèlement_sexuel_de_rue #violences_sexuelles

  • Les infirmières scolaires, sentinelles de l’éducation sexuelle
    http://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2017/12/22/les-infirmieres-scolaires-sentinelles-de-l-education-sexuelle_523344

    Les infirmières scolaires sont souvent les premières à recueillir la parole des collégiennes victimes de harcèlement ou de violences sexuelles. Les mieux placées aussi pour lutter contre les stéréotypes.

    Cette histoire, on l’a écoutée mille fois. Mais les premières à l’entendre sont souvent les infirmières scolaires – ce sont presque toujours des femmes. Interlocutrices privilégiées des adolescentes, elles les voient régulièrement débarquer en disant : « C’est pour une copine… » Quand ça commence comme ça, observe Agnès Laroche, ça signifie deux choses : que ça ne va pas très fort et qu’il n’y a pas de copine.

    Ces dernières années, le grand changement, « c’est vraiment la diffusion de photos et de vidéos, explique-t-elle. Ça peut être des SMS d’insultes ou des photos qui circulent. Ou des rumeurs de photos qui circulent. On a beau leur dire de ne pas envoyer de photos, les filles ont une grosse pression : elles cèdent parce qu’elles ont peur de perdre le petit copain et que tout le monde le fait. Ça fait désormais partie du jeu amoureux. » Elle poursuit : « On leur apprend que faire circuler une rumeur, c’est un délit. On encourage les parents à porter plainte parce qu’un rappel à la loi, c’est costaud. Et ça fait du bien. »

    « Entre 12 et 15 ans, on constate une montée des stéréotypes. Les enfants sont dans une période de construction, les garçons veulent être perçus comme masculins. » Bernard Bétrémieux, président de l’association je.tu.il…

    Pour éviter d’en arriver là, les infirmières scolaires profitent des heures d’éducation à la sexualité, qui leur sont souvent confiées, pour tenter de déconstruire les stéréotypes sexistes. Ces séances, obligatoires depuis 2001, ne sont pourtant pas systématiquement mises en place. « A leur âge, c’est quelque chose…, observe Annie Routier. Et c’est sans doute plus compliqué pour les filles, dont l’identité se résume à la réputation. » Certains adolescents ne s’embarrassent pas de nuances : il y a d’un côté les « putes » et de l’autre les « pas putes ».

    Une autre histoire l’a marquée. C’était il y a quatre ans. Pendant une intervention dans une classe de 3e, elle a donné la définition du viol. Un acte de pénétration sexuelle de quelque nature que ce soit sur la personne d’autrui par contrainte, violence, surprise ou menace. « Comme d’habitude, ça a interpellé les élèves, pour qui, une pénétration, c’est avec le sexe. »

    Huit jours plus tard, une adolescente est passée à l’infirmerie. « Elle a révélé des choses terribles, se souvient Annie Routier. L’élève auteur était dans sa classe. » Elle ajoute ceci : « Les autres ne l’ont pas su, on a eu cette chance-là. » Parce que quand les élèves l’apprennent, « et c’est terriblement injuste », il n’est pas rare qu’ils reprochent à la fille de l’avoir bien cherché.

    #Harcèlement_sexuel #Sexisme #Education

  • La lutte contre le « revenge porn » avance à petits pas
    http://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2017/12/25/la-lutte-contre-le-revenge-porn-avance-a-petits-pas_5234252_4497186.

    Les médias américains ont baptisé le phénomène « revenge porn » – littéralement « porno vengeur » – parce qu’il est souvent le fait d’un amant dépité. Les photos et vidéos en question peuvent être issues d’un partage consensuel, prises à l’insu des victimes ou bien volées par des pirates informatiques, comme l’actrice américaine Jennifer Lawrence et une trentaine d’autres célébrités l’ont appris à leurs dépens en 2014. Leur point commun est d’être à caractère sexuel et diffusées sans l’accord des principales intéressées.

    Réprimée en France par deux dispositions de la loi pour une République numérique promulguée en 2016 (un délit passible de deux ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende), cette forme ultra-moderne d’atteinte à la vie privée s’est épanouie outre-Atlantique à l’abri du premier amendement, le court paragraphe de la Constitution des Etats-Unis qui interdit au Congrès de toucher à la liberté d’expression. Selon une étude de 2016, 4 % des Américains, dont une majorité de femmes, ont subi cette pratique ou en ont été menacés. Tous les âges, tous les milieux sont concernés.

    #Harcèlement_sexuel #Revenge_porn #Sexisme

  • Pontoise : blocus des lycéens contre le sexisme en classe - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/pontoise-le-blocus-des-lyceens-contre-le-sexisme-en-classe-21-12-2017-746

    Ils étaient des centaines devant les portes du lycée Pissarro ce jeudi matin à Pontoise (Val-d’Oise). Les élèves ont bloqué deux entrées sur trois de l’établissement avec des poubelles et des messages de sensibilisation contre le sexisme. « On est à bout, on en peut plus de subir ça au quotidien sous les yeux passifs des professeurs », témoigne une élève de terminale. Depuis le début de l’année scolaire, elles sont plusieurs à être victimes de réflexions inappropriées, d’insultes et de mains aux fesses dans les couloirs mais aussi dans les salles de classe. « On m’a déjà touché les fesses à l’entrée de la classe et le professeur a vu mais n’a rien dit », témoigne Hajar.
    Le blocus a été organisé pas une trentaine d’élèves qui se sont concertés sur les réseaux sociaux. Shanley, à l’initiative du mouvement, veut « libérer la parole dans les établissements scolaires ». « On n’est pas les seuls concernés, ça se passe partout en France et l’éducation nationale doit réagir », ajoute-t-elle. La jeune femme devait rencontrer le proviseur et la proviseure adjointe pour évoquer ces problèmes.

    #Femmes #lycée #blocus #sexisme

    @rezo

    • oui, @mad_meg, et là il avait de quoi tout féminiser sans barguigner, sans écriture inclusive, mais il y a aussi plein de mectons, tout comme il y avait plein de filles (une majorité ?) dans les mobilisations collégiennes et lycéennes qui en 73 s’opposaient à la suppression des reports d’incorporation dans l’armée.
      L’argument « seul.e.s les premier.e.s concerné.e.s sont légitimes » à parler agir est l’une des facettes de la normalisation identitaire. En vrai ça ne se passe pas comme ça et dans de forts nombreux cas, c’est tant mieux.

    • À l’école des femmes. Harcèlement sexuel : à Pontoise, des jeunes filles bloquent leur lycée pour se faire entendre
      http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2017/12/22/harcelement-sexuel-a-pontoise-des-jeunes-filles-bloquent-leur-lycee-p

      Harcèlement sexuel dans les collèges et lycées, un phénomène difficile à appréhender pour les enseignants
      http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2017/12/22/harcelement-sexuel-ce-que-l-ecole-fait-pour-l-endiguer-ou-pas_5233177

      Leur action a été suivi d’une flopée d’articles divers (et une une du Parisien), et il est certain qu’elle fait des vagues parmi les éduquées et autres scolarisés bien au delà de ce lycée. Mais cela ne semble guère retenir ici l’attention. Étonnant. Les (petites) bonnes nouvelles sont elles si fréquentes ? Pour ma part, lorsqu’il se vérifie que les dernier.e.s venu.e.s (les d’jeuns) peuvent agir de façon autonome, j’y vois un encouragement à ne pas renoncer.

      Pour ce que je vois, dans la concurrence, l’atomisation et l’individualisation, le système scolaire (lui aussi porteur de ces dimensions destructrices) et ses divers ateliers, est l’un des derniers endroits où l’expérience partagée peut se faire force collective et conflictuelle.

      La portée universelle (si si) des mouvements des femmes dépasse l’universalité de la domination masculine comme celle de la cause des femmes. La mise en cause des petits mecs relous, ce qu’elle sape aussi c’est la contrainte à trouver ou se fabriquer des plus faibles que soi - (ici le harcèlement scolaire, sexuel mais pas que) pour accepter sa place, sa propre faiblesse, compenser l’impuissance, éprouver sa force.
      Ici, l’alternative n’est pas un mot mais une manière d’être.

      Bon, tout ça est aussi une manière de tenir à ce que je sais pour l’avoir vécu, on peut naître à nouveau lorsque l’on échappe à sa famille, parmi ses pairs. Et il arrive que cela implique de ne pas pouvoir laisser le monde tel qu’on l’a trouvé.

      #école

    • Femmes en lutte. @seleutheria999, une de celles à l’origine de cette action se fera certainement un plaisir d’échanger avec qui voudrait préparer un article, une émission (je peux lui transmettre un message en dm sur oiseau bleu si cela peut aider). Une une du Parisien, cela veut aussi dire que ce beau frémissement est exposé à un fort risque de #recodage (sécuritaire, pudibond, moral, ...).
      @jef_klak @paris @panthere ...

    • « Dans la rue comme au lycée, nous sommes courageuses et libres. »
      Harcèlement sexuel : à Pontoise, des jeunes filles bloquent leur lycée pour se faire entendre
      Quelque 300 lycéens ont notamment dénoncé, jeudi, la passivité des enseignants face aux violences sexistes subies par les élèves dans leur établissement.
      LE MONDE | 22.12.2017, Sofia Fischer

      « Dans la rue comme au lycée, nous sommes courageuses et libres. » Jeudi 21 décembre au matin, sur des poubelles empilées devant les grilles du lycée Pissaro de Pontoise (Val-d’Oise), la petite phrase a été inscrite en grand. Quelque 300 lycéens – filles et garçons – ont décidé de bloquer leur établissement pour protester contre les violences sexistes qu’elles racontent subir au quotidien. « On n’en peut plus, et les professeurs ne réagissent pas », assène Shanley, qui a participé à l’organisation de la mobilisation, armée d’une pancarte « Nous disons stop ! » « C’est à nous de prendre les choses en main pour qu’ils prennent conscience du problème, qui va bien au-delà de notre lycée, et qui concerne toute l’éducation nationale. »

      « Quand une fille passe au tableau, c’est systématiquement accompagné de commentaires, qui peuvent aller du “sale pute” à “matez-moi ce cul, je le baiserais bien”. Quand ils ne miment pas des actes inappropriés avec leur sexe… C’est pas comme ça qu’on va avoir notre bac », raconte Hajar, en terminale. Selon les élèves, les professeurs, témoins de ce type de comportement, restent impassibles. « Un garçon de ma classe m’a mis la main aux fesses sous les yeux de la prof. Aucune réaction », renchérit une jeune fille en 2de.
      Lire aussi : Harcèlement sexuel dans les collèges et lycées, un phénomène difficile à appréhender pour les enseignants

      « La parole se libère »
      Une encadrante, qui s’est aventurée vers le groupe de filles qui campe devant l’établissement, reconnaît à demi-mot qu’il peut y avoir une certaine mauvaise volonté de la part des professeurs à relever ce type de comportements. « J’ai du mal à imaginer qu’ils ne les voient pas… », souffle-t-elle. Marie-Ange Tomi, directrice académique adjointe du Val-d’Oise, affirme, elle, « ne pas être au courant de ce problème » dans cet établissement – qui organise par ailleurs des campagnes contre le cybersexisme –, mais assure « ne pas souhaiter remettre en question la parole de ces jeunes » sur la passivité de certains professeurs. « S’il faut rappeler l’attention de l’équipe pédagogique sur ce point-là, alors faisons-le. »

      A l’origine du mouvement ; une énième altercation entre une élève et un camarade, samedi 16 décembre, lors des épreuves blanches du baccalauréat. Un « sale pute, ferme ta chatte » fuse. Une fille éclate en sanglots, puis deux, puis trois. Elles se retrouvent dans une salle et vident leur sac. Elles se racontent les insultes et les mains aux fesses, dans leurs couloirs ou dans les salles de classe. « Avec les affaires qui sortent dans les médias, la parole se libère », explique Shanley. « Elles partagent leur vécu entre filles. C’est la fin de la loi du silence. »

      Elles créent alors une conversation commune sur Facebook. En quelques jours, elles sont des dizaines sur le groupe à partager leurs témoignages, avant de se décider à organiser un blocus. Pas de syndicats ni d’associations pour appui : le système D prévaut. L’une s’occupe de faire un discours, les autres des banderoles, des bombes de peinture… Elles se sont levées à l’aube pour pousser les poubelles devant les grilles du lycée et ont imprimé des flyers à distribuer à leurs camarades. Sarah-Lou, une élève de 2de qui campait, elle aussi, devant les grilles de l’établissement, assure qu’« [elles] ne sont pas naïves » : « On sait bien que les garçons de nos classes ne vont pas arrêter du jour au lendemain parce qu’on a fait un blocus. Mais au moins, on montre aux autres filles du lycée qu’elles ne sont pas seules. »
      Marie-Ange Tomi, elle, assure que le proviseur prendra des mesures supplémentaires dès la rentrée pour éviter ce type de problème à l’avenir. « Il va demander une intervention de brigades pour rappeler le cadre de la loi et surtout générer des débats entre les élèves, avec des collectifs féministes, pendant les cours. »

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      Et allez, on équilibre par l’autre science, réputée vraie, celle de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance

      Harcèlement : « La très grande majorité des élèves se sent bien au collège »
      Fabienne Rosenwald, qui dirige la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, détaille les résultats de l’enquête « Climat scolaire et victimation », menée en 2017 dans les collèges.
      LE MONDE | 22.12.2017, Mattea Battaglia

      Fabienne Rosenwald dirige la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), au sein du ministère de l’éducation nationale. Elle décrypte l’enquête « Climat scolaire et victimation » menée en 2017 dans les collèges, et publiée jeudi 21 décembre.
      L’enquête sur le climat scolaire dans les collèges que vous venez de rendre publique atteste qu’une très large majorité de collégiens se sent bien dans les établissements. Et même de mieux en mieux. Une bonne nouvelle, dans une école où l’on a tendance à penser que tout va mal ?

      Fabienne Rosenwald. C’est très français, ce sentiment que tout va mal. D’où l’intérêt d’enquêtes de la statistique publiques pour objectiver ce sentiment. Cette enquête s’adresse à un échantillon de collégiens et leur demande leur ressenti. Les conditions de passation permettent d’être sûr que personne ne voit ni ne sait ce qu’ils répondent. Or que disent-ils ? La très grande majorité des élèves se sent très bien, ou bien, dans les établissements (94 %). Ils ont de très bons rapports avec leurs camarades (84 %) et avec leurs enseignants (87,5 %). L’école est aussi un lieu de vie, et c’est réussi.
      Il y a ce sentiment de bien-être déclaré par les collégiens, et pourtant, un sur deux fait état d’insultes subies dans l’année. Un paradoxe ?

      Le mot « insulte » renvoie à un spectre très large, surtout au collège, avec des enfants encore petits. Si on regarde les insultes les plus blessantes, la proportion est bien plus faible. A propos de la tenue vestimentaire, 27,6 % des collégiens en déclarent. Sur le physique, ils sont 17 % à en faire état ; à l’âge de l’adolescence, c’est vrai que ce peut être difficile à entendre. Quant aux insultes sur les origines, 11 % des collégiens en déclarent. Sur le sexe, 8 %. Sur la religion, 6 %. En lycée, ils ne sont plus qu’un cinquième à faire état d’insultes (22 %).

      Plutôt qu’un paradoxe, je dirais que les élèves savent faire la part des choses. Ce n’est pas parce que les échanges peuvent être difficiles avec leurs camarades qu’ils se sentent nécessairement mal dans leur établissement. Des insultes, ils en entendent sûrement aussi en dehors de l’école ; l’école ne leur apparaît peut-être pas plus difficile que l’environnement extérieur.
      Il s’agit de la troisième enquête de ce type. Des évolutions se dessinent-elles ? Des types d’agressions tendent-elles à prendre le dessus, d’autres à régresser ?

      Pour les collégiens, cette enquête est la troisième du genre (2011, 2013, 2017). Pour les lycéens, on en a, jusqu’à présent, mené une seule (2015). Le service statistiques du ministère de l’éducation est en train de réfléchir à en mettre une en place dans le premier degré : les écoliers ont aussi leur mot à dire.
      Dans les collèges, il n’y a pas de grande évolution dans le temps : la perception du climat scolaire par les élèves est globalement stable, avec même un léger mieux.
      Filles et garçons semblent toutefois inégaux face au harcèlement…

      En effet, les garçons sont beaucoup plus touchés par tout ce qui est violence physique ; ils déclarent plus souvent avoir été frappés, avoir participé à des bagarres, avoir participé à des jeux dangereux. Les filles, elles, sont plus touchées par les violences verbales et psychologiques – les mises à l’écart, l’ostracisme concernent typiquement davantage les filles que les garçons. Idem des insultes sexistes.
      Cette différence montre qu’il existe encore des représentations différentes entre filles et garçons, et des comportements différents entre les filles et les garçons. Cela implique l’ensemble des lieux de vie des jeunes dans la société, et pas seulement l’école.
      Lire aussi : Harcèlement sexuel dans les collèges et lycées, un phénomène difficile à appréhender pour les enseignants

      Le harcèlement de nature sexiste et sexuelle s’est imposé dans l’actualité. Est-ce aussi le cas en milieu scolaire ?

      Comme on le voit dans l’enquête, le phénomène n’est pas massif, ou en tout cas collégiens et lycéens ne le déclarent pas massivement par rapport à d’autres incidents dont ils sont victimes. Ils sont, en 2017, un peu moins de 5 % d’élèves (5,3 % de filles, 4,2 % de garçons) à déclarer avoir subi des baisers forcés ; 6 % à témoigner de caresses forcées (7,6 % de filles, 4,5 % de garçons). Et 7,5 %, filles comme garçons, d’actes de voyeurisme – dans les gymnases, les toilettes… C’est inadmissible, mais beaucoup moins fréquent que d’autres incidents comme les insultes (50 %), les vols de fournitures (48 %), les surnoms méchants (46 %), les mises à l’écart (38 %).
      Les insultes à caractère sexiste, elles, augmentent : 8,3 % des collégiens en déclarent aujourd’hui, contre 5,5 % il y a quatre ans. Sur ce point, les filles sont deux fois plus touchées que les garçons (11,1 %, contre 5,9 %).
      Ces violences dont la société tout entière se fait l’écho sont répandues, quel que soit le profil du collège – cela ne touche pas plus celui de l’éducation prioritaire que le collège de centre-ville. Un enseignement, me semble-t-il, à prendre en compte par le monde des adultes.

      Les chiffres-clés de l’enquête « Climat scolaire et victimation » menée en 2017

      Les services de la DEPP, la direction des statistiques du ministère de l’éducation nationale, ont rendu publique jeudi 21 décembre leur dernière étude sur le « climat scolaire et la victimation ». Ils ont interrogé 21 600 élèves de 360 collèges représentatifs au printemps 2017, dans le public et le privé sous contrat, pour réaliser cette enquête nationale, après deux précédentes études réalisées en 2011 et 2013.

      On y apprend que :

      94 % des collégiens affirment se sentir bien dans leur établissement. Ils étaient 92,5 % en 2013. Neuf sur dix pensent qu’on apprend plutôt ou tout à fait bien dans leur collège. L’opinion la moins positive concerne les punitions : seulement sept collégiens sur dix les trouvent justes.

      22 % des collégiens estiment qu’il y a plutôt beaucoup ou beaucoup de violence dans leur établissement, signe que l’inquiétude n’est pas négligeable. Pour certains élèves, ces problèmes peuvent provoquer de l’absentéisme ; 6 % des collégiens disent ne pas s’être rendus au collège au moins une fois dans l’année parce qu’ils avaient peur de la violence.

      13 % des élèves arrivés en classe de troisième – autrement dit, en fin de collège – estiment qu’il y a beaucoup ou plutôt beaucoup d’agressivité entre eux et les enseignants, contre 10 % en classe de sixième. L’opinion des élèves est ainsi moins positive au fil de la scolarité.

      18 % des collégiens déclarent avoir subi au moins une atteinte par l’intermédiaire des réseaux sociaux ou par téléphone portable (usurpation d’identité, vidéos humiliantes ou diffusion de rumeurs). Un sur dix dit avoir été insulté ou humilié à travers ces nouvelles technologies. Pour 7 %, cela s’apparente à du cyber-harcèlement, phénomène subi plus par les filles (8 %) que par les garçons (6 %). C’est aussi plus fréquent chez les élèves de troisième.

      Valeurs actuelles
      https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/des-lyceennes-se-revoltent-contre-le-harcelement-sexuel-46040

      « Il a été convenu qu’une brigade de prévention de la délinquance juvénile intervienne prochainement à Pissarro », assure Marie-Ange Tomi, directrice adjointe à l’académie de Versailles. Bravo, les filles.

  • Politique du harcèlement sexuel
    Cadre juridique et autonomie du mouvement féministe

    Par Linda Gordon

    Traduction par Valentine Dervaux et Xavier Bonnefond

    http://jefklak.org/?p=5235

    Mis en ligne dernièrement par Viewpoint Magazine , ce texte est une version légèrement remaniée du discours d’ouverture d’un débat public sur le harcèlement sexuel, organisé par un groupe de militantes féministes à Boston en février 1981. Il avait été initialement publié dans un numéro spécial sur le harcèlement sexuel de la revue Radical America (1981). Sa republication aujourd’hui est un rappel douloureux non seulement des résistances aux campagnes féministes pour la désobjectification des femmes, mais également du retour en arrière concernant la liberté des femmes auxquels nous sommes confronté·es actuellement.

  • La difficile prise en charge des #violences_sexuelles à l’université
    https://www.mediapart.fr/journal/france/111217/la-difficile-prise-en-charge-des-violences-sexuelles-l-universite

    Alors que la #France fait face à une libération de la parole sans précédent sur les violences sexuelles, l’université fait partie des lieux où tout reste à faire. Un #colloque international s’est penché sur la question et a mis en évidence les difficultés à dénoncer et évaluer le phénomène.

    #harcèlement_sexuel #universités

  • #violences_sexuelles à Radio #France : la fin de 30 ans de silence
    https://www.mediapart.fr/journal/france/101217/violences-sexuelles-radio-france-la-fin-de-30-ans-de-silence

    Journaliste vedette de #France_Inter pendant des années, puis dirigeant de sa rédaction, #Patrice_Bertin vient d’être poussé vers la sortie par #Radio_France. Plusieurs femmes l’accusent de #harcèlement_sexuel et de deux tentatives de viol, sur une période allant de la fin des années 1980 au début des années 2000. Des accusations que Patrice Bertin qualifie de « calomnies honteuses ». > DSK, Baupin, Weinstein : la fin du silence ? Le siège de Radio France © Reuters/Charles Platiau

    #tentative_de_viol

  • Je suis une publication sexiste - Interne, je n’ai pas envie de voir des fresques porno dans les salles de garde
    http://je-suis-une-publication-sexiste.tumblr.com/post/167868803799/interne-je-nai-pas-envie-de-voir-des-fresques

    Ah les fameuses salles de gardes dans les hôpitaux et leurs fresques… Vaste débat qui se poursuit depuis plusieurs années maintenant et qui revient un peu d’actualité en ce moment avec les révélations de sexisme et de harcèlement un peu partout, et y compris dans le milieu médical. 86% des internes féminines sont victimes de sexisme à l’hôpital.
    86%

    Je vais donc vous parler d’une BD que Vie de Carabin a publié récemment sur son site web et son facebook où elle a été censurée (à tort, parce que pour le coup ça relevait de l’expression d’une opinion même si je suis en désaccord avec celle-ci). Vie de Carabin est quelqu’un dont j’apprécie beaucoup le travail dans 98% des cas…mais pas dans celui-ci. J’ai choisi cette BD parce qu’elle expose totalement l’opinion dominante dans le monde carabin et qu’il y a absolument tout les arguments que les internes utilisent habituellement pour se défendre, ce qui est assez pratique pour moi vu que c’est tout les arguments que je compte contester. D’ailleurs je me prépare déjà à en prendre plein la tronche en écrivant cet article, mais au moins personne pourra m’accuser de vouloir persécuter le milieu médical ou de ne pas le connaître, puisque j’entame ma neuvième année dans ce milieu…

    #violences_médicales #sexisme #culture_du_viol #harcelement_sexuel #domination_masculine #male_gaze #travail

  • In India, Class and Gender Inequities Impede Justice for Sexual Harassment Victims · Global Voices
    https://globalvoices.org/2017/11/14/in-india-class-and-gender-inequities-impede-justice-for-sexual-harassm

    The #MeToo campaign that encourages women to speak up about their experiences of sexual assault harassment has been a catalyst for such accusations across political, professional and geographic spectrums.

    An especially powerful and controversial trend in this moment is one among people who have created public lists of accused perpetrators of sexual misconduct.

    #inde #viol #harcèlement_sexuel

    • Accusations de sexisme à l’Université : deux enquêteurs ont été nommés

      Les choses n’ont pas traîné. Moins de deux semaines après avoir annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante sur les accusations de sexisme au sein du rectorat de l’Université de Genève (nos éditions précédentes), le recteur Yves Flückiger a désigné les membres de la commission d’enquête et précisé leur mission.

      https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/accusations-sexisme-universite-deux-enqueteurs-nommes/story/30911588

    • La photo du mois dans @lacite signée @albertocampiphoto :

      Combattre le sexisme, une question de timing ?

      Cela fait plusieurs mois que La Cité suit de près la problématique du sexisme au sein du milieu universitaire genevois. Après la publication, en février 2017, des résultats quelque peu inquiétants du rapport Carrière académique à l’Université de Genève : le facteur humain par Klea Faniko et l’article que lui a consacré La Cité *, voilà que, le 20 novembre, l’Université de Genève lance fièrement sa campagne #uniunie contre le harcèlement.


      https://www.lacite.info/hublot/sexisme-unige

    • #Rapport de la #commission_d'enquête indépendante sur les cas de sexisme et de harcèlement

      Mesdames, Messieurs, chères et chers collègues,

      Au cours de l’année 2017, l’Université de Genève a été confrontée à des accusations récurrentes de sexisme et de mobbing au sein du rectorat à l’égard de femmes cadres, relayées à plusieurs reprises par des articles de presse dont la plupart d’entre vous ont eu connaissance.

      En accord avec la politique de tolérance zéro adoptée par l’institution à l’égard du harcèlement sexiste et sexuel, j’ai annoncé le 1er décembre 2017 l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ces accusations. Au terme de plus de deux mois d’auditions, la commission d’enquête a rendu son rapport le 3 avril dernier. D’entente avec le président du Comité d’éthique et de déontologie de l’UNIGE qui en était comme moi le destinataire, j’ai décidé de rendre ce rapport public dans son intégralité, accompagné des commentaires et mesures qu’il m’a incité à prendre.

      La commission d’enquête indépendante n’a pas relevé d’agissements relevant du sexisme et du mobbing liés au genre envers des femmes cadres de la direction de l’université et pouvant être reprochés aux membres du rectorat. La commission relève également que l’incident du stylo tel que relaté dans la presse, faisant état d’un échange supposé entre un membre du rectorat et une collaboratrice, n’a pas pu être confirmé et « doit être considéré comme n’ayant pas existé ».

      En revanche, deux cas de souffrance au travail et un cas de grand inconfort ayant été identifiés par la commission sans toutefois être qualifiés de sexisme, j’ai décidé d’un train de mesures dont vous trouverez le détail dans le communiqué de presse en annexe, qui sera adressé aux médias en fin de matinée.

      J’ai par ailleurs décidé d’accepter la démission de ses fonctions de vice-recteur que m’a présentée Michel Oris, lassé des attaques répétées dont il a fait l’objet et doutant que les conditions d’un travail serein et utile à l’institution puissent être reconstruites. Je tiens à le remercier ici pour la générosité de son engagement sans faille et à souligner l’importance de sa contribution à notre institution, reconnue par l’ensemble de l’équipe rectorale.

      Dès 12h00, le rapport complet pourra être consulté sur le site de l’UNIGE.

      En vous remerciant de votre précieuse collaboration au quotidien, et en vous encourageant à recourir à tous les outils à votre disposition si vous deviez être victime ou témoin d’actes ou de comportements relevant du harcèlement, je vous adresse, Mesdames, Messieurs, chères et chers collègues, mes salutations les meilleures.

      En attendant midi, donc...

    • Procédure réclamée contre Oris

      Article publié dans Le Courrier, le 24 avril 2018

      Le personnel administratif et la CUAE réclament une procédure contre le vice-recteur. Plusieurs de ses collaborateurs le défendent. Tous dénoncent l’incapacité de l’Uni à lutter contre le sexisme.

      MARDI 24 AVRIL 2018 RACHAD ARMANIOS

      L’Université de Genève a à cœur de s’engager contre le sexisme. PATRICK LOPRENO

      UNIVERSITÉ DE GENÈVE

      Les réactions au rapport de l’enquête indépendante sur les soupçons de sexisme au rectorat de l’université de Genève (Unige) se multiplient. Mardi, le personnel administratif et technique (PAT) et la faîtière des étudiants se sont étonnés que le vice-recteur Michel Oris n’ait pas fait l’objet d’une enquête administrative. A l’inverse, une quinzaine de ses collaborateurs ou anciens collaborateurs se sont indignés que le recteur ait accepté sa démission sans le soutenir.

      Pour rappel, les deux enquêteurs ont écarté les accusations de sexisme et de harcèlement sexué. Mais ils ont pointé deux cas de « souffrance manifeste » et un de « grand inconfort » parmi la douzaine de cadres supérieurs en lien direct avec le rectorat. Dans ces cas, une facteur important provient d’une « certaine inadéquation relationnelle » de Michel Oris, parfois maladroit dans ses relations ou clivant. Lassé des attaques, il quittera son poste de vice-recteur à fin juillet, mais restera professeur.

      L’association du PAT s’étonne qu’au vu de son « paternalisme prégnant et d’ordinaire plus marqué à l’égard des femmes », les enquêteurs n’aient pas qualifié ses comportements de « sexisme délibéré » et que le recteur n’ait pas ouvert une enquête administrative contre lui. Pourtant, s’inquiète le PAT, la cadre supérieure ayant dénoncé un incident sexiste fait, elle, l’objet d’une procédure. Dont le retrait est demandé par la CUAE, la faîtière des étudiants. A noter que l’incident n’a pas existé, selon les enquêteurs.

      « Le paternalisme est une forme de sexisme »

      La CUAE dénonce surtout un rapport d’enquête « incohérent » et un rectorat « qui ne prend pas réellement en charge les cas de sexisme et de harcèlement ». Qu’est le paternalisme sinon une forme de sexisme, pointe-t-elle dans une lettre ouverte, aussi signée par des doctorants. Aucune sanction n’est donnée contre celui qui restera professeur et continuera donc à exercer du pouvoir sur ses étudiants ou assistants, souligne la faîtière : « Nous refusons d’être les prochaines victimes, et pour cela, le recteur doit agir. »

      « Les dispositifs tels que le groupe de confiance anonyme et indépendant de l’Unige pourront être activés le cas échéant », avait expliqué Yves Flückiger au Courrier. Une enquête administrative ? Elle ne se justifie pas car les difficultés concernent ses fonctions de vice-recteur et qu’il a démissionné de ce poste, ajoutait-il.

      « On démissionne et plus rien ? L’université apparaît comme une institution hors de tout contrôle effectif, où l’on se protège entre pairs », s’offusque une ancienne assistante de Michel Oris. En 2004, elle et d’autres femmes avaient été entendues dans le cadre d’une enquête contre ce professeur. Aucun acte de harcèlement ou de discrimination n’avait été retenu, mais il avait été sanctionné pour des « difficultés relationnelles certaines », un « excès de familiarité » et l’instauration d’un climat que certains jugeaient « étouffant ». Il n’avait pas compris que certains collaborateurs, en particulier de sexe opposé, n’apprécient pas un excès de familiarité de la part d’un professeur qui n’a plus leur âge et dont ils dépendent hiérarchiquement, notait le rapport d’enquête. Celui publié le 9 avril dernier souligne encore que l’intéressé ne semble pas avoir conscience de l’inadéquation de certains comportements. « Le recteur l’a sciemment promu, confiant les ressources humaines à quelqu’un sans savoir-être », s’étrangle notre interlocutrice.

      « Totalement blanchi »

      Mais des collaborateurs ou ex-collaborateurs du professeur prennent sa défense. Ils fustigent le fait que le recteur ait accepté sa démission alors même que l’enquête l’a « totalement blanchi ». « Les seuls aspects négatifs relevés se limitent à de vagues reproches d’ordre personnel », ont-ils écrit le 10 avril. Ces soutiens sont indignés par la procédure « à charge », sans confrontation des personnes. Michel Oris, lui, s’est scandalisé dans la Tribune de Genève d’une « démarche inquisitoire », se disant victime d’un rapport relayant des « rumeurs » et constituant « une atteinte à sa personnalité ».

      Toutefois, les réactions convergent sur l’affirmation que les mesures contre le harcèlement et le sexisme, comme le groupe de confiance, ne permettront pas le règlement des problèmes à l’université, faute de véritables sanctions et faute de soutien aux victimes. En cause, surtout, le « sexisme structurel » d’une institution foncièrement « hiérarchique et inégalitaire ».

      Le personnel administratif et technique estime enfin que les tensions entre lui et le rectorat, et de manière générale le monde académique, « sont à un niveau jamais atteint auparavant ». Il demande à être associé aux réflexions pour une meilleure gouvernance. La CUAE, elle, relève qu’Yves Flückiger dira, en juin, s’il veut rempiler dans un an pour un nouveau mandat : « La décision finale n’est pas sienne, il s’agit du recteur de notre université (…) »

    • Université de Genève, la fin de l’innocence

      Dans la lutte contre le sexisme, comme des parallèles en géométrie, les aspirations et les actes de l’Université de Genève ne convergent pas. Déclamée au lendemain de la publication, en novembre 2016, d’un rapport troublant sur l’étendue du sexisme dans l’Alma mater genevoise, la politique de la « tolérance zéro » a manqué son premier test.

      Un nouveau rapport a épinglé le comportement « partenaliste », « excessivement familier » et « inapproprié » d’un vice-recteur, sans la conviction, toutefois, qu’il puisse être qualifié de « sexisme délibéré ». Un choix s’offrait à l’institution : poser le curseur sur l’un ou l’autre de ces termes. Elle a embrassé la seule option qui l’éloignait définitivement de la cible.

      La formule « sexisme délibéré » a été interprétée sous l’angle de l’absence d’intentionnalité : le vice-recteur a clamé avoir été « innocenté », le recteur Yves Flückiger décrétant que le chapitre était clos. Une décision qui tourne hâtivement le dos au questionnement que l’adoption de cette formule soulève pourtant.

      Car plaider l’absence d’intentionnalité, c’est préserver cet angle mort dans lequel se tapit le sexisme. Pourquoi ne pas avoir consulté d’autres experts, pour lesquels le « sexisme délibéré » est un ovni ?

      À quoi bon financer, avec l’argent public, des études sur le sujet, si l’on ignore ce principe cardinal, « il importe peu que l’auteur soit conscient qu’il commet un acte sexiste », comme le rappelle un professeur du droit du travail ? La méthode contre le sexisme consiste à lui arracher son déguisement et l’exposer à la lumière. Non à contribuer à le travestir.

      Le « sexisme délibéré », c’est une feuille de vigne sur le leurre de la tolérance zéro. Car le rapport ne conclut pas à son absence, mais en creux à sa présence, tout en la couvrant du voile de la non-intentionnalité. Vu de la doctrine de la tolérance zéro, cette nuance aurait dû motiver le déclenchement de mesures à la hauteur des enjeux : le sexisme est un poison lent qui, si on le laisse agir, menace d’entraver le bon fonctionnement de l’institution.

      L’affaire se solde par la seule démission spontanée (non exigée) du vice-recteur de ses fonctions rectorales. Il garde son poste de professeur et aucune sanction n’a été prise à son encontre. Pour le rectorat, vaut-il mieux une interprétation controversée qu’un acte exemplaire ?

      Cette issue ne peut que renforcer le « sentiment d’injustice » relevé dans le rapport d’avril. Et surtout cette « peur de représailles » qui entrave la libération de la parole. Les rédactions de presse se retrouvent ainsi engorgées de témoignages, vrais ou faux, alors qu’à l’Université, les lieux préposés à l’écoute du personnel en souffrance sont « peu utilisés ». Un comble.

      Les auteurs du rapport pointent également « l’insuffisance managériale » du rectorat entré en fonction il y a trois ans. Les lacunes se multiplient, au lieu d’être comblées. Il y a dans ces conclusions une telle dimension d’échec qui ne mérite pas qu’on donne à ce rectorat une deuxième chance.

      https://www.lacite.info/editorial/uni-geneve-fin-innocence

    • Sexual harassment isn’t just about sex: Groundbreaking report details persistent hostility female scientists face

      Ask someone for an example of sexual harassment and they might cite a professor’s insistent requests to a grad student for sex. But such lurid incidents account for only a small portion of a serious and widespread harassment problem in science, according to a report released this week by the National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine. Two years in the making, the report describes pervasive and damaging “gender harassment”—behaviors that belittle women and make them feel they don’t belong, including sexist comments and demeaning jokes. Between 17% and 50% of female science and medical students reported this kind of harassment in large surveys conducted by two major university systems across 36 campuses.

      “We are trying to bring to the fore the concept of gender harassment,” says anthropologist Kate Clancy of the University of Illinois in Urbana, an author of the report. “The vast majority of sexual harassment that occurs is sexist hostility and crude behavior. And the literature supports that these everyday experiences may have as bad or worse personal and professional consequences as things like unwanted sexual advances.”

      Decades of failure to curb sexual harassment, despite civil rights laws that make it illegal, underscore the need for a change in culture, the report says. “We have been addressing this problem for a long time. And we have not made progress,” said cardiologist Paula Johnson, president of Wellesley College in Massachusetts and co-chair of the committee that wrote the report. “The legal system alone is really just not adequate for addressing the issues.” The authors suggest universities take measures to clearly report the number of harassment complaints they receive and investigations they conduct, use committee-based advising to prevent students from being in the power of a single harasser, and institute alternative, less formal ways for targets to report complaints if they don’t wish to start an official investigation.

      The report, Sexual Harassment of Women: Climate, Culture, and Consequences in Academic Sciences, Engineering, and Medicine, noted that many surveys fail to rigorously evaluate sexual harassment. It used data from large surveys done at two major research universities—the University of Texas system and the Pennsylvania State University system—to describe kinds of sexual harassment directed at students by faculty and staff. The most common was “sexist hostility,” such as demeaning jokes or comments that women are not smart enough to succeed in science, reported by 25% of female engineering students and 50% of female medical students in the Texas system. The incidence of female students experiencing unwanted sexual attention or sexual coercion was lower, ranging in both Texas and Pennsylvania between 2% and 5% for the former and about 1% for the latter. But the report declares that a hostile environment—even if it consists “more of putdowns than come-ons,” as Johnson puts it—makes unwanted sexual attention and coercion more likely.

      The report says women in science, engineering, or medicine who are harassed may abandon leadership opportunities to dodge perpetrators, leave their institutions, or leave science altogether. It also highlights the ineffectiveness of ubiquitous, online sexual harassment training and notes what is likely massive underreporting of sexual harassment by women who justifiably fear retaliation. To retain the talents of women in science, the authors write, will require true cultural change rather than “symbolic compliance” with civil rights laws.

      http://www.sciencemag.org/news/2018/06/sexual-harassment-isn-t-just-about-sex-groundbreaking-report-details-per

    • Révocation d’un prof agrégé (pour notamment harcèlement envers ses étudiantes) !

      "Considérant qu’il résulte de l’instruction que monsieur XXX adopte avec ses étudiants un comportement brutal et arbitraire, comme en attestent les expulsions d’étudiants d’amphithéâtre, perçues comme humiliantes selon les témoignages recueillis, dont l’une a été suivie de la déclaration publique de monsieur XXX selon laquelle « tout serait fait » pour que l’étudiant expulsé n’ait pas son année ou, dans le même sens, les 00/20 attribués par monsieur XXX à quarante-et-une copies de la promotion comportant 170 étudiants ; que l’une des étudiantes personnellement contactées par monsieur XXX, qui s’est vu attribuer la note de 3/20 après qu’elle lui avait demandé de cesser tout contact avec elle, a considéré cette notation comme constitutive de représailles ; qu’au regard du comportement général adopté par monsieur XXX à l’égard des étudiants, les intéressées se sont légitimement senties placées en situation d’intimidation ;

      Considérant qu’il résulte de l’instruction que des étudiants se sont offusqués de l’utilisation par monsieur XXX de propos grossiers et choquants en cours, relatifs aux pratiques sexuelles telles la sodomie ou la fellation ; que monsieur XXX a adressé des mails insultants et diffamatoires aux personnels administratifs et à ses collègues, comme un courriel adressé à des collègues faisant état de ce que Monsieur YYY, qui représente l’université dans les procédures disciplinaires le concernant, était accusé de plagiat par un autre universitaire"

      Publié par Serge Slama sur FB :
      https://www.facebook.com/serge.slama/posts/10156552923114647

      voilà le lien pour ce cas :
      http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid20536/bulletin-officiel.html?cid_bo=133844&cbo=1

    • #Témoignages de #sexisme_ordinaire à l’université

      Un exemple :

      Bonne pouliche reproductrice

      “Au cinquième siècle avant Jesus-Christ dans la Grèce antique, une femme servait essentiellement de bonne pouliche reproductrice. Prenez-en note pour plus tard, mesdemoiselles.”

      Un enseignant d’histoire Ancienne lors de notre second cours de première année en licence d’Histoire … Des années plus tard, cette remarque demeure encore dans ma tête et me choque toujours autant, surtout lorsque l’on prête attention au sous-entendu qu’elle contient.

      https://payetafac.tumblr.com

    • GARCIA Project

      The GARCIA Project is concerned with the implementation of actions in European Universities and research centres to promote a gender culture and combat gender stereotypes and discriminations. The project runs from February 2014 to January 2017.

      By taking into account the involved organisations, but also their broader national context, this project aims to develop and maintain research potential and skills of both, women and men researchers, in order to sustain the quality of their working conditions.

      Particular attention is given to the early stages of academic and scientific career. The project focuses on both, STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics) and SSH (Social Sciences and Humanities) disciplines to assure that the aim of transforming academia and research towards a more gender equal environment can be extended to all levels of the institution by putting into practice the best systemic organisational approaches.

      Macro, meso and micro level analyses will be followed by the implementation of action plans, which are mainly directed to: gender regimes; awareness raising on gendered practices; gender equality in management and decision making; the phenomenon of Leaky Pipeline; the implicit gendered subtexts in evaluating excellence.

      http://garciaproject.eu

    • Gender and Precarious Research Careers

      The literature on gender and science shows that scientific careers continue to be characterised – albeit with important differences among countries – by strong gender discriminations, especially in more prestigious positions. Much less investigated is the issue of which stage in the career such differences begin to show up.

      Gender and Precarious Research Careers aims to advance the debate on the process of precarisation in higher education and its gendered effects, and springs from a three-year research project across institutions in seven European countries: Italy, Belgium, the Netherlands, Iceland, Switzerland, Slovenia and Austria. Examining gender asymmetries in academic and research organisations, this insightful volume focuses particularly on early careers. It centres both on STEM disciplines (Science, Technology, Engineering and Mathematics) and SSH (Social Science and Humanities) fields.

      Offering recommendations to design innovative organisational policies and self-tailored ‘Gender Equality Plans’ to be implemented in universities and research centres, this volume will appeal to students and researchers interested in fields such as Gender Studies, Sociology of Work and Industry, Sociology of Knowledge, Business Studies and Higher Education.


      https://www.taylorfrancis.com/books/e/9781351781428
      #précarité #carrière #livre

    • Harcèlement sexuel : 
dans l’enseignement supérieur, des #cellules_d’écoute au compte-gouttes

      La ministre de l’Enseignement supérieur avait annoncé il y a près d’un an la généralisation dans toutes les universités de tels lieux. Plusieurs semaines après la rentrée, des initiatives ont bien été mises en place, mais chaque établissement fait comme il l’entend et à moyens constants.
      « Lors d’un oral, un enseignant à Paris-I m’a fait remarquer à la fin de ma présentation que je devrais arrêter de me caresser les seins pendant que je parlais, ça distrayait le public. J’avais en réalité épousseté mon tee-shirt pour y enlever une miette. Je n’ai parlé à personne de son comportement, je n’aurais pas su vers qui me tourner et je craignais un retour de bâton », lance Sandra (1), 27 ans. Les faits qu’elle relate datent de quelques années, mais les choses n’ont malheureusement pas radicalement changé depuis. Portée par la vague #MeToo, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avait annoncé en décembre que toutes les universités et écoles devraient se doter de cellules d’écoute et de lutte contre le harcèlement sexuel dès cette rentrée. Promettant, en outre, de suivre de « très près la réalisation de ces objectifs ».

      Rien de vraiment nouveau. Selon la ministre, ces cellules existaient déjà en 2017 dans une vingtaine d’universités. Le tout était donc de les généraliser. En 2015, une circulaire incitait déjà les établissements à se doter de moyens de prévention et de prise en charge du harcèlement sexuel. Cette fois-ci, le coup de pression a-t-il été suivi d’effets ?

      Pour suivre l’avancement du dossier, le ministère a mis en ligne une cartographie en open source recensant les initiatives des établissements visant à lutter « contre les violences sexistes et sexuelles ». Soixante-cinq sont répertoriées, mais seulement 25 renvoient à des dispositifs opérationnels, 25 autres sont en cours d’installation et le reste en cours de réflexion (14) ou sans statut (1). Contacté, le ministère n’a pour le moment pas souhaité donner plus d’éléments sur les modalités de mise en œuvre de cette mesure. Camille (1), de l’association Clasches (Collectif de lutte antisexiste contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur) souligne : « Ça n’a pas du tout été mis en place partout. Des réflexions sont lancées, mais pour l’heure ça n’a pas révolutionné le paysage universitaire. Les initiatives recensées sont en plus très inégales. Ça peut être une cellule ou juste un plan d’action dont on ne connaît pas l’application. »
      Pionnier

      C’est en 2008, à l’université Lille-III, qu’a été fondée la première cellule de veille de France sous l’impulsion de Nathalie Coulon, enseignante-chercheuse en psychologie. Depuis sa création, une soixantaine de saisines ont été enregistrées. « La moitié n’est pas du registre du harcèlement sexuel. Mais ce qu’on voit n’est pas ce qui existe réellement. Certains en parlent à d’autres ou le gardent pour eux », note-t-elle. Etudiants, doctorants, personnels, tous peuvent témoigner.

      Sandrine Rousseau, vice-présidente de l’université de Lille chargée de l’égalité femmes-hommes explique : « L’université est un lieu où se développent des violences sexistes et sexuelles, notamment en raison des rapports de pouvoir très particuliers. S’il arrive quelque chose, on peut nous envoyer un mail. Après un premier rendez-vous, au-delà de l’écoute et des conseils, une enquête interne indépendante peut être menée par la cellule. On peut ensuite convoquer les instances de discipline et accompagner la victime. »

      La forme que prend la cellule est laissée à la libre appréciation des établissements. Celle de l’université de Bordeaux, qui existe depuis 2015, comme celle de Clermont-Auvergne, créée en septembre, se basent sur le principe lillois avec un dispositif interne et dédié. L’Université Sorbonne-Paris-Cité, entre autres, a choisi l’externalisation en la confiant à l’Institut en santé génésique. L’Institut polytechnique (INP) de Grenoble s’est récemment penché sur la question. Ici, pas de cellule dédiée, mais deux dispositifs pour traiter les risques psychosociaux (harcèlement moral, sexuel, racisme…) : un pour le personnel, un autre pour les doctorants et les étudiants, toujours en cours d’élaboration.
      « Un regard plus extérieur

      Tous disent la même chose. La généralisation des cellules est une nécessité. Leur mise en place reste toutefois pour le moment basée sur la bonne volonté des établissements. « La difficulté est que tout se fait à moyens constants », confie Ioannis Parissis, vice-président en charge des ressources humaines à l’INP Grenoble. A Lille, Nathalie Coulon dresse le même constat : « Il ne suffit pas de décréter qu’il faudrait qu’il y en ait. C’est un chemin qui prend du temps, il faut mobiliser des personnes, les former, avoir des moyens. Dans ma déclaration d’heures de l’année dernière, je n’ai eu que six heures d’équivalent TD de gratification. Par rapport au temps consacré, c’est ridicule. Les autres personnes font ça dans le cadre de leur mission ou en plus du reste. C’est du bénévolat. »

      Pour Clasches, les cellules sont un premier pas. Mais la réflexion doit aller plus loin avec des faits punis à leur juste mesure. « On milite pour qu’il y ait un regard plus extérieur sur ces affaires. Une fois que des procédures disciplinaires arrivent à être lancées, ce sont des personnes de l’établissement qui jugent leurs collègues ou étudiants. Rien n’empêche qu’en interne, le travail soit fait pour étouffer les affaires. D’ailleurs, lorsque des sanctions sont prononcées, très peu mentionnent le terme "harcèlement sexuel", on parle plutôt de "comportement inapproprié". Les établissements tentent de ne pas rester inactifs, tout en donnant un minimum de sanction. » Le collectif plaide pour une remise à plat de ces procédures dans lesquelles les victimes, dépossédées de leur affaire, n’ont qu’un statut de témoin.

      https://www.liberation.fr/france/2018/11/04/harcelement-sexuel-dans-l-enseignement-superieur-des-cellules-d-ecoute-au
      #France

    • A l’#ENS #Lyon, la culture du silence face à des affaires de harcèlement

      Depuis l’émergence du mouvement #Metoo il y a un an, au moins cinq affaires de harcèlement et de sexisme ont secoué la célèbre grande école. Une timide libération de la parole, malgré la frilosité d’une direction plus soucieuse de préserver la réputation d’#excellence de l’établissement.


      https://www.mediacites.fr/enquete/2018/11/28/a-lens-lyon-la-culture-du-silence-face-a-des-affaires-de-harcelement

    • Violences sexuelles : dans l’enseignement supérieur et la recherche aussi, #SupToo !

      Plus d’une centaine d’universitaires, venus de toutes les disciplines, appellent à témoigner des violences sexistes ou sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche, grâce aux réseaux Tumblr SupToo et #SupToo. Loin d’être des lieux préservés, « nos établissements sont des espaces où les circonstances aggravantes, d’abus d’autorité et de dépendance, sont au cœur même des fonctionnements institutionnels ».

      Toutes les enquêtes le montrent, les violences faites aux femmes concernent tous les milieux sociaux et professionnels. Il n’y a donc aucune raison que nos universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche en soient préservés. D’autant plus qu’en leur sein les relations hiérarchiques se conjuguent souvent aux rapports de pouvoir multiples liés à l’autorité, au prestige, aux grades et aux fonctions.

      Le recrutement des enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs, leurs promotions, l’attribution de responsabilités ou le financement des contrats doctoraux sont décidés par des pair·e·s. En master ou en thèse, certaines démarches administratives (réinscription, bourse, titre de séjour, etc.), les demandes de financement, les lettres de recommandation, les candidatures à des postes ou les autorisations de publication nécessitent l’appui des responsables de master, de mémoire, du directeur ou de la directrice de thèse, de laboratoire, d’équipe de recherche etc.

      Loin d’être des lieux préservés, nos établissements d’enseignement supérieur sont donc des espaces propices aux violences sexistes et sexuelles, où les circonstances aggravantes, d’abus d’autorité et de dépendance, sont au cœur même des fonctionnements institutionnels.

      D’un établissement à l’autre, cela conduit à des situations qui se ressemblent tristement.

      C’est l’étudiante, d’abord fière que son responsable de diplôme souhaite travailler sur son projet de mémoire le soir après les cours, et qui se trouve progressivement prise dans une spirale sans plus savoir comment dire non. Elle commence à ne plus venir en cours, subit les blagues de son harceleur devant le rire des autres étudiant·e·s et finit par arrêter ses études, dans l’incompréhension totale de ses parents.

      C’est la doctorante qui, en colloque à l’étranger, ne sait plus comment faire comprendre à son directeur de thèse que non, elle n’a pas besoin d’être raccompagnée jusqu’à la chambre de son hôtel. Une fois rentrée dans son laboratoire, elle craindra les échanges seule avec lui, il lui reprochera alors d’être moins investie, et préfèrera soutenir un autre projet plus prometteur.

      Ainsi, les violences bénéficient d’un contexte favorable : abus de pouvoir et de confiance, dépendance et silence, vulnérabilité exacerbée pour les étudiantes étrangères connaissant mal leurs droits et plus isolées. Car la personne qui les dénoncera courra le risque d’être privée de toute chance d’avoir une carrière académique ; il sera facile d’avancer des motivations scientifiques (manque de qualification ou de motivation) pour convaincre les instances compétentes de rejeter sa candidature à un recrutement ou une promotion. Bien sûr des sections disciplinaires existent et sont parfois mobilisées mais elles sont composées de pair.e.s appartenant à l’établissement, trop peu formé.e.s et outillé.e.s sur ces sujets, méconnaissant jusqu’à leur propre rôle, et leur saisine peut s’avérer compliquée, largement tributaire du bon vouloir de la direction ou présidence de l’établissement, du rectorat ou du ministère.

      Depuis quelques années les choses commencent à changer. Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles se mettent en place, des formations toujours plus nombreuses sont proposées, des guides sont publiés, des campagnes de sensibilisation sont produites et des groupes de travail existent, avec le soutien du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Une dynamique très positive est enclenchée, avec un investissement remarquable des personnes qui portent ces dispositifs, et des associations partenaires. Mais cela ne suffit pas, les sanctions envers les agresseurs sont souvent minimes et les moyens manquent cruellement.

      L’expérience des établissements mobilisés montre que, pour pouvoir entendre la parole des témoins et des victimes, accompagner ces dernières dans toutes les dimensions nécessaires (médicale, juridique, psychologique, sociale…), mais aussi mener des actions de prévention, tous les établissements doivent disposer d’au moins une personne formée et à temps plein sur les questions d’égalité. De plus, l’institution doit maintenant prendre conscience de l’ampleur du phénomène et construire des garde-fous plus efficaces contre les violences faites aux femmes.

      Pour la mise en œuvre effective de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique, nous demandons donc que des moyens conséquents soient dégagés, accompagnés d’une large réflexion sur les dysfonctionnements de nos établissements. Nous appelons le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, la conférence des présidents d’université, la conférence des grandes écoles, la conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs, les président.e.s d’université, les syndicats, les associations et l’ensemble des personnels à se saisir pleinement de ces enjeux.

      Afin de soutenir cette dynamique, nous invitons toutes les femmes et tous les hommes à partager leur expérience en tant que témoin ou victime de violences sexistes ou sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche. Plusieurs réseaux existent : Tumblr SupToo, #SupToo. Vous pouvez aussi vous adresser à la mission Égalité ou à la cellule contre le harcèlement de votre établissement lorsqu’elle existe, et soutenir sa mise en place lorsqu’elle n’est pas encore instituée.

      Les établissements d’enseignement supérieur et de recherche forment les citoyens et citoyennes de demain, ils se doivent d’être exemplaires en matière d’égalité et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Ensemble, mobilisons-nous pour un enseignement supérieur et une recherche sans violences.

      Signataires :

      Sylvie Cromer – sociologie
      Philippe Liotard – épistémologie
      Séverine Lemière – économie
      Colette Guillopé – mathématiques
      Réjane Sénac – science politique
      Yves Raibaud – géographie
      Gabrielle Houbre – histoire
      Brigitte Ranque – médecine
      Béatrice Delzangles - droit public
      Nolwenn Lécuyer – archéologie
      Claudine Hermann – physique
      Rozenn Texier-Picard – mathématiques
      Artemisa Flores Espinola – sociologie
      Kamila Bouchemal – études de genre, littératures comparées
      Michèle Ferrand – sociologie
      Elisabeth Luquin – anthropologue
      Cendrine Marro – psychologie et sciences de l’éducation
      Anne-Laure Féral-Pierssens – médecine
      Dominique Chandesris – physique
      Pascale Molinier – psychologie sociale
      Barbara Schapira – mathématiques
      Nathalie Bertrand – informatique
      Rachel Silvera – économie
      Rebecca Rogers – histoire
      Catherine Marry – sociologie
      Hélène Marquié – études de genre, art
      Françoise Vouillot – psychologie
      Jules Falquet – sociologie
      Gwenaelle Perrier – science politique
      Marion Charpenel – sociologie
      Anne Eydoux – économiste
      Florence Rochefort – histoire
      Hélène Fleckinger – cinéma
      Erika Flahault – sociologie
      Marion Girer – droit
      Dominique Fougeyrollas – sociologie
      Azadeh Kian – sociologie
      Françoise Milewski – économie
      Christelle Hamel – sociologie
      Sophie Pochic – sociologie
      Patrick Laurenti – biologie
      Hélène Nicolas – anthropologie
      Françoise Picq – science politique
      Nathalie Lapeyre – sociologie
      Hélène Breda – sciences de l’information et de la communication
      Marina Rosas-Carbajal – sciences de la Terre
      Fatiha Talahite – économie
      Delphine Naudier – sociologie
      Mathilde Guergoat-Larivière – économie
      Anne-Marie Devreux – sociologie
      Marie-Josèphe Saurel-Cubizolles – épidémiologiste
      Fabienne Gillonnier – EPS-STAPS
      Lucile Ruault – sociologie politique
      Marion Tillous – géographie
      Eliane Viennot – littérature
      Fabrice Dhume – sociologie
      Jessica Brandler-Weinreb – sociologie
      Coline Cardi – sociologie
      Anne Bertrand – mathématiques
      Margaret Maruani – sociologie
      Soline Blanchard – sociologie
      Virginie Nicaise – psychologie
      Anne-Françoise Bender – gestion
      Nathalie Coulon – psychologie
      Christine Gruson – sociologie
      Rose-Myrlie Joseph – sociologie
      Geneviève Pruvost – sociologie
      Catherine Thibault – physique nucléaire et physique des particules
      Joëlle Wiels – biologie
      Hélène Périvier – économie
      Hyacinthe Ravet – sociologie et musicologie
      Cécile Ottogalli-Mazzacavallo – histoire
      Delphine Chedaleux – histoire des médias
      Geneviève Pezeu – sciences de l’éducation
      Frédéric Le Roux - mathématiques
      Indira Chatterji - mathématiques
      Maxime Forest – science politique
      Anaïs Bohuon – STAPS
      Clare Ramsbottom – anglais
      Didier Chavrier – sciences de l’éducation
      Nahema Hanafi – histoire
      Claire Blandin – sciences de l’information et de la communication
      Fabrice Virgili – histoire
      Karine Bergés – civilisation espagnole
      Natacha Lillo – civilisation espagnole contemporaine
      Yannick Chevalier – grammaire et stylistique française
      Pascale Rialland – biologie
      Antoine Cazé – littérature américaine
      Anne Le Friant – sciences de la Terre
      Pascal Tisserant – psychologie sociale
      Michela Petrini – physique
      Christian Brouder – physique
      Condon Stéphanie – socio-démographie
      Christine Rivalan Guégo – études hispaniques
      Alice Debauche – sociologie
      Emmanuel Fureix – histoire
      Magali Mazuy – sociologie et démographie
      Camille Schmoll – géographie
      Jean-Christophe Komorowski – sciences de la Terre
      Florence Gherchanoc – histoire
      Annik Houel – psychologie sociale
      Françoise Thébaud – histoire
      Laure Bonnaud – biologie
      François Bouteau – biologie
      Marguerite Cognet – sociologie
      Josette Feral – études théâtrales
      Nathalie Feuillet – sciences de la Terre
      Éric Queinnec – biologie
      Régine Dhoquois – droit
      Marion Paoletti – science politique
      Cedric Lemogne – médecine
      Sandrine Rousseau – économie
      Antigoni Alexandrou – physique
      Audrey Darsonville – droit
      Fanny Gallot – histoire
      Gaël Pasquier – sociologie
      Romain Pudal – sociologie
      Silyane Larcher – science politique
      Claire Cossée – sociologie
      Irène Peirera – philosophie
      Aude Rabaud – sociologie et anthropologie
      Samir Hadj Belgacem – sociologie
      Marion Carrel – sociologie
      Violaine Girard – sociologie
      Lissel Quiroz – histoire
      Laure Pitti – sociologie
      Abdellali Hajjat – science politique
      Arlette Gautier – sociologie
      Frédérique Le Doujet-Thomas – droit
      Sandy Montanola – information et communication
      Irène Berthonnet – économie
      Myriam Hachimi Alaoui – sociologie
      Lissel Quiroz – histoire
      Jérôme Courduriès – anthropologue
      Jean-Baptiste Combes – économie de la santé
      Miyana Hémadi – chimie

      https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/061218/violences-sexuelles-dans-l-enseignement-superieur-et-la-recherche-au

    • Discriminations en tout genre à l’Université. Recommandations à l’attention du Rectorat.

      Messages clés

      Le Service Egalité ainsi que la division des ressources humaines de l’Université de Genève mettent en place des mesures pour favoriser l’égalité et le bien-être : promotion de la diversité, lutte contre les discriminations, sensibilisation.
      Malgré ces mesures, sexisme, paternalisme et malaises professionnels étaient encore rapportés à la Cellule Confiance en 2018.
      Fort de ce constat, le présent rapport contribue à l’effort universitaire en la matière en adressant ses recommandations au Rectorat.

      Résumé

      La campagne #UNIUNIE diffusée depuis 2017 par le Service Egalité a constitué une démarche active pour sensibiliser les personnes qui fréquentent l’Université à l’existence du harcèlement sexuel et sexiste au sein même de l’institution.

      Durant le semestre de printemps 2019, les 21 étudiant-e-x-s de la clinique d’analyse sociale ont réalisé 26 entretiens auprès d’étudiant-e-x-s et du corps enseignant pour mieux appréhender les effets de la campagne #UNIUNIE et les expériences de #discrimination. Le cours a également bénéficié des contributions de 3 expertes en politiques de genre et d’égalité, internes et externes à l’université.

      Ces étudiant-e-x-s de Master ont développé une liste de 14 #recommandations adressées au Rectorat de l’Université de Genève. Ces dernières visent à favoriser l’inclusion et le respect des modes de vie pluriels à l’université. À travers un travail collaboratif élaboré autour de réflexions, de discussions, de revues de littérature et d’entretiens menés seul-e-x-s ou en groupes, nous avons produit des recommandations orientées sur cinq axes : la sensibilisation, l’inclusion, l’agir civique, la transparence des procédures et l’adaptation des structures universitaires aux modes de vie pluriels. Ces mesures élargissent en outre les actions menées par l’Université dans cette campagne en incluant d’autres formes de discriminations.

      https://www.unige.ch/sciences-societe/socio/fr/publications/sociobrief/sociobrief-1

  • The women who fear saying #MeToo

    Just like Maria, millions of other undocumented women who experience sexual harassment or abuse risk getting arrested, being deported and/or losing their livelihood if they speak up about it. Their abusers are well aware of this fact and exploit it fully, often intentionally misinforming them about what may happen if they leave or report an abusive situation. Few undocumented women like Maria are able to escape this vicious circle and seek help from the authorities.

    http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/women-fear-metoo-171031133433085.html

    #femmes #me_too #balance_ton_porc #sans-papiers #migrations #harcèlement_sexuel #violences_sexuelles #expulsions #renvois

    Voir aussi le rapport de l’ODAE-romand :
    Femmes étrangères victimes de violences conjugales. Obstacles au renouvellement du permis de séjour en cas de séparation

    À l’occasion de la journée internationale des femmes, l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (ODAE romand) publie un nouveau #rapport, en collaboration avec le groupe de travail « Femmes migrantes et violences conjugales ». Malgré l’importante avancée que constitue la modification de la Loi fédérale sur les étrangers, les femmes concernées ne sont toujours pas certaines d’obtenir le renouvellement de leur permis de séjour si elles quittent leur mari violent. Un grand nombre d’entre elles préfèrent donc taire les violences subies plutôt que de risquer un renvoi, parfois au péril de leur vie. Pour cette troisième édition, de nouveaux cas concrets ont été signalés à l’ODAE romand illustrant les différents aspects de cette problématique peu connue.

    https://odae-romand.ch/wp/wp-content/uploads/2016/07/Rapport_ODAE_Femmes_etrangeres_ViolencesConjugales_2016.pdf

  • Violences sexuelles dans le sport : les raisons du silence
    http://www.lemonde.fr/sport/article/2017/11/10/violences-sexuelles-dans-le-sport-les-raisons-du-silence_5213240_3242.html

    Un immense silence. L’affaire Weinstein et les nombreuses révélations de violences sexuelles qui ont marqué l’automne n’ont eu que très peu d’écho dans le monde du sport. Deux anciennes championnes olympiques de gymnastique, une Ukrainienne et une Américaine, ont dénoncé des agressions dont elles ont été victimes au cours de leur carrière. Une ex-footballeuse suédoise a révélé le harcèlement sexuel qu’elle avait subi de la part de plusieurs joueurs. Mais c’est à peu près tout. En France, rien ou presque ; dans le sport de haut niveau, aucun témoignage ne s’est fait entendre pour l’instant.

    Pourtant, la ministre des sports, Laura Flessel, jusque-là restée discrète sur le sujet, l’assure haut et fort dans L’Express cette semaine : « Non, il n’y a pas d’omerta dans le sport. » Et l’ex-championne d’escrime d’expliquer : « Je n’ai pas reçu de témoignage depuis cette affaire [Weinstein] en particulier. C’est sans doute que le travail [de prévention] paie. Pourquoi ne voir le verre qu’à moitié vide ? »

    Un entretien qui a fait vivement réagir Véronique Lebar, présidente du Comité éthique et sport. Elle dit au Monde :
    « Les victimes m’ont dit que c’est exactement ce genre de propos, surtout à un si haut niveau, qui confirme et institutionnalise cette omerta dont nous parlons. Les victimes pensent : “A quoi bon dénoncer ? Ils sont dans le déni.” D’ailleurs, deux de nos victimes veulent arrêter leurs actions suite à ces propos. La ministre déclare [dans l’interview] travailler avec nous, mais c’est tout à fait faux. »

    #sport #sexisme #harcelement_sexuel #deni #fraternité #omerta